NOcageArtFest : la création artistique pour la libération animale

le site de NocageArtFest

Toulouse, 22-23 novembre 2013

Un festival artistique sans précédent à l’initiative de trois associations toulousaines (Mouvement pour la Cause Animale,
Animal Amnistie et le Collectif Antispéciste SMT511
) qui rassemblera les forces créatrices du mouvement citoyen international dans tous leurs aspects : de la musique au théâtre en passant par les arts plastiques, le cinéma et d’autres talents insoupçonnés. Des artistes provenant de chaque coin de l’Hexagone, mais aussi d’Espagne, de Croatie et d’Italie animeront un programme riche en événements où la question animale dans ses aspects les plus actuels sera abordée dans toute sa force évolutionnaire.
Pour l’ouverture de vendredi 22 à 15h au Mix’art Myrys est prévue la première projection européenne du film américain
“SPECIEsism : The movie” de Mark Devries, présenté à New York le 18 septembre dernier, qui fait déjà parler de lui et qui promet : “Vous ne regarderez jamais plus aux animaux de la même façon. Surtout les humains”. A suivre d’autres projections qui auront la particularité de la création narrative : “Bold Native” de Denis Hennelly et le français multiprimé “A.L.F.” de Jérôme Lescure le samedi 23 à 16h.
Douze heures de concerts mélangeront des styles de tous univers musicaux : de la chanson “a cappella” traditionnelle occitane à l’hardcore-punk en passant par le folk, l’hip hop, le techno, le progressive, le grind-core. Du piano orchestral jusqu’à la techno et la psycotrance.
L’espace exposition du Mix’art Myrys affichera une documentation sur la production mondiale des arts plastiques, des photos et des vidéos d’animations dédiées à ce sujet :“ALA3 un regard sur le regard”.
Le théâtre sera également au rendez-vous : Marie-Angèle Vaurs présentera en scène “ÆNTRE” (du 5 au 24 novembre au Theatre 2 L’Acte – Le Ring ) et Jérôme Normand exhibera au Mix’Art Myrys “Zanimoland”, créé pour le NOcageArtFest (samedi 23 à 18h15)..
L’espace de la réflexion sera le débat public du samedi matin (9h30), “La question animale : un conflit annoncé”, qui aura lieu à la salle du Sénéchal. Il se présente comme un moment capital dans le questionnement irrévocable du rapport homme-animal et des ses enjeux éthiques, économiques, politiques .
La gastronomie sera naturellement une gourmande protagoniste et les stands des associations internationales animeront les couloirs du Mix’art Myrys.
Le NOcageArtFest s’annonce donc comme une borne à travers laquelle les accusations méprisantes envers les souteneurs de cette prise de conscience globale (souvent tachée d’extrémisme sinon de sectarisme) n’auront plus aucun crédit ni aucune honnêteté intellectuelle. Le changement c’est maintenant : on le voit, on l’écoute et on en profite, avec intelligence. et talent.

Lasers : les feux de l’extrême

Ça s’emballe ! », constate Laurent Boudjemaa, responsable du département développement et produits laser chez le groupe électronique français Thales, en évoquant les ventes de lasers d’une puissance colossale. Ses équipes terminent la mise au point d’un de ces géants, Cetal. Il sera expédié, cet été, en Roumanie, près de Bucarest, où il sera l’un des premiers de cette catégorie en Europe : 1 petawatt, soit 1 milliard de mégawatts, ou l’équivalent d’un million de réacteurs de centrale nucléaire. En 2012, Thales a aussi installé un de ces monstres appelé Bella, désormais le plus puissant au monde, à l’université Berkeley, en Californie.

« Le marché grandit à raison de 30 % par an pour les lasers supérieurs à 0,1 petawatt », précise le concurrent de Thales, Gilles Riboulet, directeur d’Amplitude Technologies, créée par des anciens de Thales en 2001. Les deux entreprises se partagent désormais le marché mondial. Dans ses locaux d’Evry, les 150 caisses en bois d’un autre géant de 1 petawatt, Draco, sont prêtes à partir à Dresde, en Allemagne. Un second, Vega, suivra pour l’Espagne. A chaque fois, les budgets avoisinent les 10 millions d’euros. Et ce n’est pas terminé.

« Cette forte augmentation de la demande vient de ce que ces instruments permettent d’approcher les frontières de la connaissance. Ils sont moins chers et encombrants que d’autres infrastructures comme des synchrotrons ou des accélérateurs de particules », témoigne Philippe Balcou, directeur du Centre lasers intenses et applications (Celia), près de Bordeaux, associant le CNRS, le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et l’université de Bordeaux-I. « C’est aussi un moyen, pour des pays, de jouer dans la cour des grands », ajoute le chercheur, en citant la Corée du Sud, la Chine, le Brésil…

PUISSANCE GIGANTESQUE

Attention aux chiffres tout de même. Ces lasers d’un nouveau genre ne sont pas des centrales électriques. Leur puissance gigantesque est liée au fait que l’énergie est libérée dans des temps très courts, de l’ordre de quelques dizaines de femtosecondes (1 femtoseconde vaut 10-15 seconde). En un clin d’oeil, 100 000 milliards de femtosecondes s’écoulent. L’énergie, de l’ordre du joule, équivaut, elle, à soulever une masse d’1 kilogramme de 10 centimètres…

Pourtant, cette concentration brève et très locale d’énergie suffit à rendre possibles des projets dignes de la science-fiction : thérapies contre le cancer, transmutation des éléments radioactifs en d’autres moins dangereux, claquage du vide pour faire apparaître des particules à partir de rien, fusion de noyaux atomiques pour une nouvelle source d’énergie, déclenchement de la foudre. Ou encore, usine à boson de Higgs, cette particule, découverte en 2012, responsable de la masse des particules élémentaires. Ou même, simulation d’étoiles, de supernovae et de coeurs de planète en laboratoire…

Dire qu’au début du laser, à la fin des années 1950, on ne savait pas trop à quoi pourrait servir cet instrument !

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De l’ozone pour dépolluer les eaux

Le Monde-sciences

Un polluant – l’ozone – peut se transformer en très efficace agent de dépollution. C’est la voie explorée par l’Institut polytechnique LaSalle-Beauvais (Oise) et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Elle pourrait déboucher sur un procédé innovant de décontamination de nappes phréatiques et de sols.

Le pouvoir désinfectant de l’ozone est connu et exploité de longue date, notamment dans le traitement des eaux usées. Ce gaz est en effet un très puissant oxydant. C’est du reste ce qui – à la différence de l’ozone de la stratosphère qui protège la Terre des rayons ultraviolets du Soleil – en fait, dans les basses couches de l’atmosphère, un élément très toxique, à l’origine des alertes estivales aux « pics d’ozone ». En conditions contrôlées, ce potentiel d’oxydation peut au contraire devenir salutaire, en servant à dégrader et à rendre inertes de multiples substances nocives pour l’environnement.

COCKTAILS DE POLLUANTS

Mené pendant trois ans par les deux partenaires, qui en ont financé à égalité le coût (600 000 euros), le programme de recherche OPOPOP (optimisations des paramètres d’ozonation en phase liquide pour des polluants multiples de sites pollués) s’achèvera mi-septembre. Avec des résultats « très prometteurs », assure Olivier Pourret, enseignant-chercheur en géochimie à LaSalle-Beauvais et responsable du projet. La technique mise au point, indique-t-il, permet de dégrader en quelques minutes des polluants habituellement difficiles à traiter ». Mais aussi d’éliminer simultanément des cocktails de polluants, comme on en trouve dans les milieux naturels où les contaminations sont souvent multiples.

Les chercheurs ont construit, à Beauvais, un prototype expérimental d’ozonation, en forme de colonne de sept mètres de haut, permettant de traiter 400 litres d’effluents en une dizaine de minutes, par réaction chimique avec de l’ozone injecté en circuit fermé. Le gaz, de formule chimique O3, est produit sur place à partir de l’oxygène (O2) de l’air. Des essais ont d’abord été réalisés sur différents polluants, seuls ou mélangés, tels que le benzène, le phénol, le cyanure ou le trichloréthylène. « Le système a été optimisé pour traiter simulaténement jusqu’à 25 molécules différentes », précise Olivier Pourret.

15 000 M3 DE DÉCHETS INDUSTRIELS

La méthode a ensuite été appliquée à des effluents réels, provenant des dépôts liquides (les lixiviats) d’une décharge de l’Oise : une ancienne carrière de calcaire de 4 hectares, abandonnée après la seconde guerre mondiale et devenue dans les années 1960 un  gigantesque dépotoir. Plus de 15 000 m3 de déchets industriels divers y ont été déversés, qui ont durablement souillé le sol et la nappe phréatique, gorgés de plus d’une centaine de substances polluantes.

Le terrain fait partie des quelque 180 sites « orphelins », ou « à responsables défaillants » – leur exploitant ou propriétaire n’étant pas identifié, étant insolvable ou refusant de faire face à ses obligations – dont l’Ademe a la responsabilité en France. Le plus souvent, il s’agit de sites industriels ou miniers désaffectés, chargés en produits toxiques. Dans le cas présent, l’établissement public a engagé 8 millions d’euros pour sécuriser et drainer la décharge, sur laquelle il exerce toujours une surveillance. Un champ d’expérimentation idéal, donc, pour tester l’ozonation. Ce que les chercheurs ont fait en prélevant des échantillons d’eau polluée et en les traitant dans l’installation pilote de l’Institut polytechnique.

UNE UNITÉ MOBILE

« Nous avons réussi, en trois ans, à maitriser le procédé industriel », indique Roland Marion, qui dirige les recherches sur la dépollution des eaux souterraines à l’Ademe. « La dépollution par l’ozone devient possible en termes techniques et économiques », ajoute Olivier Pourret.

La prochaine étape devrait être la mise au point d’une unité d’ozonation mobile, transportable sur un site pollué. Ce qui nécessitera de disposer, sur place, d’une capacité de production et de stockage d’ozone. Dans la foulée, les chercheurs envisagent ensuite d’élargir la technique au traitement non plus seulement des eaux, mais des sols contaminés.

La stratégie diabolique des futures plantes OGM

Le Monde

Jeudi 1er août, le Conseil d’Etat a annulé le moratoire qui frappait depuis 2012 le MON810, un maïs transgénique de la firme américaine Monsanto. Le MON810 est une plante à laquelle un gène a été ajouté pour qu’elle produise une toxine dite « Bt » (du nom de la bactérie Bacillus thuringiensis qui la synthétise naturellement), toxine qui tue les insectes ravageurs de ce maïs, comme la pyrale, en paralysant l’intestin des larves. Dans l’esprit des créateurs de cette plante transgénique, faire fabriquer le pesticide directement par la plante évite aux agriculteurs d’en épandre sur leurs cultures. Cette décision du Conseil d’Etat a une nouvelle fois relancé le débat sur la culture d’organismes génétiquement modifiés (OGM) en France, les opposants aux OGM soulevant plusieurs arguments, comme les risques pour la santé des consommateurs (humains ou animaux d’élevage), la contamination des cultures non-OGM et du miel, le fait que certains insectes utiles seraient victimes de la plante ou bien le développement de résistances à la toxine chez les nuisibles.

Ce débat, qui a depuis longtemps quitté le domaine de la science pour tomber dans celui de la politique – les arguments exploités par les uns et les autres étant plus d’ordre idéologique que biologique –, pourrait bien de toute manière devenir rapidement un combat d’arrière-garde avec la future génération de plantes transgéniques, ainsi que le souligne Science dans son numéro spécial du 16 août, consacré à l’épineuse question des pesticides. En effet, les OGM de demain ne seront plus conçus suivant le principe assez basique qui consistait à leur faire produire l’insecticide. Non, ils seront l’insecticide, grâce à une stratégie diabolique, celle de l’interférence ARN.

Derrière cette expression se cache un phénomène dont la découverte a valu à Craig Mello et Andrew Fire le Nobel de médecine 2006. Pour le comprendre, il faut entrer dans le mécanisme cellulaire. Dans le noyau se trouve l’ADN, qui constitue le support de l’information génétique et détient la recette de fabrication des protéines indispensables à la vie. En revanche, l’usine qui synthétise ces protéines est située dans le cytoplasme de la cellule, c’est-à-dire à l’extérieur du noyau. Pour fabriquer une protéine, il faut par conséquent copier l’information contenue dans le gène qui, au sein de l’ADN, correspond à cette protéine, puis la transporter à l’extérieur du noyau. C’est le rôle de l’ARN messager.

Ce qu’ont découvert Mello et Fire, c’est que l’on pouvait, à l’aide d’un ARN dit « interférent », intercepter le facteur en cours de route : de tout petits morceaux de cet ARN interférent viennent se coller à l’ARN messager, ce qui entraîne sa destruction. Conclusion : le message ne parvient jamais à l’usine à protéines, la protéine n’est pas synthétisée et son gène est comme éteint. Le phénomène de l’interférence ARN se retrouve dans la nature, soit pour lutter contre l’introduction de génomes étrangers (de virus, par exemple), soit pour moduler l’expression de certains gènes.

L’idée des fabricants de semences OGM consiste à faire fabriquer à leurs plantes un micro-ARN interférent réduisant au silence une protéine-clé pour l’organisme des insectes ravageurs. Une fois que ces derniers auront croqué dans la plante et assimilé l’ARN interférent en question, celui-ci empêchera la production de la protéine vitale et l’animal mourra. 

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PSYCHOSOMA – Guérir des maladies mentales en soignant l’intestin, ce « deuxième cerveau » ?

le Monde

Nul hôpital psychiatrique ni médicament ne parvenaient à guérir Mary de ses troubles obsessionnels compulsifs et de ses troubles du déficit de l’attention avec hyperactivité – qui se manifestaient par des pensées effrayantes et des comportements répétitifs. Jusqu’au jour où, raconte The Verge, un psychiatre de Boston aborda sa maladie sous un angle différent. Il lui demanda comment allait son intestin, si elle avait des problèmes de digestion, de constipation, de reflux acide… La réponse était oui. Le médecin lui prescrivit des probiotiques, ces « bactéries bénéfiques qui habitent notre intestin ».

L’effet fut probant, tous les symptômes ayant disparu au bout d’un an. Rien d’étonnant pour le psychiatre, le docteur Greenblatt, pour qui « l’intestin est vraiment notre second cerveau »« Il y a plus de neurones dans l’appareil digestif que partout ailleurs, excepté le cerveau », explique-t-il. Selon une émission de France Inter, il y a en effet 100 à 200 millions de neurones dans le système digestif, qui communique avec l’encéphale grâce au nerf vague.

D’après l’article de The Verge, ce type d’approche, inhabituelle en psychiatrie, est de plus en plus explorée par la science. Certes, on connaît depuis longtemps les liens entre certaines émotions et états mentaux – la peur, l’anxiété ou la dépression par exemple – et l’appétit ou la digestion. Mais les scientifiques n’y voyaient qu’une communication du cerveau vers le ventre. « Maintenant, une nouvelle compréhension des billions de microbes vivant dans notre intestin révèle que cette communication ressemble plus à une super autoroute à plusieurs voies qu’à une route en sens unique », explique The Verge. Des découvertes qui invitent à cesser de séparer totalement le cerveau du reste du corps, estime James Greenblatt.

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