Google s’est payé un ordinateur quantique (qui fonctionne)

L’ordinateur quantique constitue sans aucun doute l’avenir de l’informatique moderne. Il y a un an, IBM se disait à l’aube d’une offre commerciale, même si la technologie nécessite encore quelques années de travail. Mais Google n’a pas voulu attendre si longtemps, et a décidé de se lancer dans la course… à domicile.
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Avec l’ordinateur quantique, ne pensez plus « bits », mais « Qubits » ! Les 1 et les 0, c’est déjà « tellement 20ième sicèle » ! Avec ce type de machine, le nombre d’états n’est plus limité par ces deux valeurs, ce qui permet -sur le papier- de multiplier très largement la puissance de calcul des ordinateurs. Outre la puissance brute, ce sont surtout les applications qui en découlent qui intéressent les scientifiques : casser des clefs de cryptage en quelques secondes, simuler des environnement complexes (impossibles à ce jour), mieux comprendre l’univers… Il faut bien se rendre compte qu’on parle ici de machines capables de calculer plusieurs dizaines de milliers de fois plus vite que le meilleur des super-ordinateurs existant. L’enjeu est colossal !
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Droits des animaux et devoirs des hommes

sur Ecolo-Ethik pour lire la suite…

Ecolo-Ethik aorganisé plusieurs tables rondes menées par d’éminents experts depuis le 5 novembre dernier pour y débattre du bien-être des animaux, de nos devoirs envers eux, de leur statut.

Sont ainsi abordées la reconnaissance de l’animal par la science et la pensée, l’animal dans l’économie, l’enseignement et le droit. Elles seront suivies par un colloque international qui se tiendra au Palais du Luxembourg le 07 février 2014 autour de l’ouvrage « Les animaux aussi ont des droits » à l’origine de cette initiative. Un événement qui sera présidé par Boris Cyrulnik, Mathieu Ricard et Yves Coppens avec la participation d’Elisabeth de Fontenay, Peter Singer, Jane Goodall et bien d’autres personnalités sensibilisées par cette cause.

La portée de ces travaux -auxquels sont associées les entreprises et les principales organisations de protection animale et de protection de la nature- doit en particulier nous conduire à repenser le statut de l’animal via une proposition de loi visant à modifier les dispositions actuelles du Code Civil et du Code Pénal. Comment vivre désormais avec les animaux? Pouvons-nous concilier justice sociale et respect des bêtes? ll est temps que la question animale soit portée sur la place publique et invite au débat.

Des bataillons d’insectes pour remplacer les pesticides

Le Monde- Planète pour lire l’article 

Des forces très spéciales tiennent garnison à Livron-sur-Drôme, entre Valence et Montélimar, dans un casernement de 14 000 m2. Des bataillons rampants et volants, mobilisables à tout moment. Leurs armes sont des rostres et des mandibules. Leur terrain d’opération les champs, les vergers et les potagers. Leur ennemi les ravageurs des cultures.

La revue des troupes issues des élevages de la société Biotop a de quoi impressionner. Il y éclot, chaque année, plus de 100 milliards d’insectes affectés à la lutte biologique contre les nuisibles, dont la PME est le leader français, la seule à développer une production à l’échelle industrielle.

Pas moins d’une cinquantaine d’espèces forme ce contingent animalier, chacune affectée à une cible. Le trichogramme, guêpe microscopique, parasite les œufs de la pyrale du maïs en y pondant ses propres œufs, dont les larves dévorent leur hôte. Les coccinelles croquent les pucerons – plus d’une centaine par jour – ou les cochenilles farineuses qui infestent les agrumes et les plantes d’ornement. La petite punaise macrolophus terrasse les mouches blanches (ou aleurodes) qui ruinent les plants de tomates et d’aubergines. Une autre punaise, anthocoris, est friande des psylles, qui mettent à mal poiriers et oliviers. Les nématodes, vers lilliputiens, anéantissent chenilles et doryphores…

LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE POUR LE BOSON BROUT, ENGLERT, HIGGS

Par Sylvestre Huet sur Sciences.blogs.liberation

Le prix Nobel de physique 2013 est attribué à François Englert et Peter W. Higgs pour la proposition théorique du boson BEH (Brout, Englert, Higgs) indépendament, en 1964. Le troisième auteur, Robert Brout est décedé en 2011.

Le jury du Nobel a bien sûr décidé de cette récompense… parce que le dit boson, la seule des particules du modèle standard de la physique des particules à ne pas avoir été découverte avant 2012, est justement tombée dans l’énorme piège construit à cet effet : le Large Hadron Collider du Cern. Une chasse dont le succès a été annoncé en juillet 2012.

Cette décision du Jury rend bien sûr justice à une proposition théorique qui a fait courir les physiciens durant près d’un demi-siècle. François Englert , né en Belgique en 1932  a passé sa thèse de physique en 1959 à l’Université Libre de Bruxelles où il est professeur émérite. Peter W. Higgs, né en 1929 à Newcastle upon Tyne, au Royaume Uni a passé sa thèse en 1954 au King’s College, Université de Londres. Il est professeur émérite à l’université d’Edimbourg.

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Le palmarès 2013 de l’écologie

 

Habitez-vous dans un département vert ? Y a-t-il en France une volonté écologique politique ? Pour la 7e année consécutive, La Vie a passé 96 départements au crible selon 8 critères environnementaux : consommation durable, protection de la biodiversité, agriculture biologique, gestion des déchets, agenda 21, énergies renouvelables, qualité de l’eau et qualité de l’air. Découvrez le palmarès département par département en navigant dans le carte interactive ci-dessous.

Pour voir l’article et la carte interactive : site la Vie

le scénario Afterre 2050

Imaginez un pays où chacun mange sainement, avec une eau de qualité, un usage réduit des pesticides, des émissions de gaz à effet de serre divisées par quatre… Science fiction ? Pour le moment, sans aucun doute. Mais en 2050, pas forcément, si l’on en croit Afterres, un scénario d’utilisation des terres agricoles résolument novateur, imaginé par l’association Solagro, et actuellement à l’étude dans plusieurs régions de France. En modélisant les besoins alimentaires et les pratiques agricoles, Afterres dessine un autre paysage agricole français pour 2050. Et les changements nécessaires pour y parvenir.

Pays de la Loire, 2050. Dans les champs, le maïs a cédé la place aux prairies, avec des légumineuses (comme les haricots, les lentilles, le trèfle ou la luzerne) [1]. Les vaches qui y pâturent sont de race « mixte » : ce sont de bonnes laitières et elles peuvent aussi fournir de très bons steaks. Le nombre de haies dans les champs a doublé, entourant des parcelles agricoles couvertes en permanence par l’une ou l’autre culture, ce qui ralentit l’érosion. La moitié des terres sont cultivées selon le cahier des charges de l’agriculture biologique (contre 4,4% dans les années 2000). L’eau qui coule dans les rivières, et se niche dans les nappes phréatiques, est redevenue « propre », les pesticides ayant quasiment disparus. Et les agriculteurs sont plus nombreux.

À Notre-dame-des-Landes, définitivement débarrassée du projet d’aéroport, les végétariens de la zone à défendre (ZAD), et autres adeptes de la sobriété heureuse, ont fait des émules. Dans toute la région, la consommation de viande a diminué de moitié. Idem pour les produits laitiers. Personne n’a pour autant de carence en calcium. Le lait de vache (avant tout adapté à la croissance des veaux) n’ayant pas le monopole des apports en calcium, contrairement aux croyances répandues au début du 21ème siècle ! Épinards, brocolis, noix, amandes, dattes, sardines, notamment, sont d’excellentes sources de calcium, de même que l’eau.

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le scénario Afterres 2050

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