Jean-Marie PELT : regards sur la Vie à travers une soixantaine d’ouvrages

Pour découvrir ses réflexions sur Dieu, les Hommes et ses connaissances sur la Nature et les plantes je vous invite à parcourir la soixantaine d’ouvrages qu’il a écrits entre 1969 et 2015 en rejoignant la page suivante des projets de lecture : https://www.cielterrefc.fr/les-lectures-essentielles/jean-marie-pelt-dieu-lhomme-et-la-nature-en-une-soixantaine-de-livres/

Adieu Jean-Marie Pelt

Selon une information parue hier dans le quotidien l’Est Républicain  les obsèques de Jean-Marie Pelt auront lieu aujourd’hui 29 décembre 2015 à 10heures:

Selon ses dernières volontés, Jean-Marie Pelt souhaitait « un enterrement simple et recueilli à l’église et au cimetière de Rodemack ». Il a demandé qu’aucun discours ne soit prononcé.

 

Créateur et animateur du Temple des Consciences, je me sens si proche du message que Jean-Marie Pelt essayait de transmettre que je vous fais partager cette vidéo qu’il avait faite récemment pour le forum  du 13 au 16/11/2015 à Aix-les-Bains organisé par  A ciel ouvert auquel, déjà, il n’avait pu participer. Suivent des  témoignages recueillis sur la même page. C’est ici et l’enregistrement dure environ 16 mn. C’est sa contribution au forum « Imparfait mais debout » dont j’extrais ci dessous l’essentiel du message.

Imparfait :

Nous vivons une période particulièrement anxiogène. Mais de telles périodes ont déjà existé, voire encore plus sombres, par exemple celle de la peste noire au XIVè siècle durant laquelle au moins  1/3 de la population de la France a disparu, ou les guerres de religions, ou les deux guerres mondiales…

Car nous sommes imparfaits … et le mal dans notre monde et dans nos coeurs est très puissant.

On dit actuellement que l’on va améliorer l’homme et nous pensons par là une amélioration sur le plan moral, sur le plan éthique mais ce n’est pas du tout ça. Le projet est de peut -être  rendre l’homme immortel. C’est le projet fou que Jean-Marie Pelt condamnait absolument et qu’il considère comme un projet inquiétant : c’est le projet transhumaniste. ( cf les articles sur le transhumanisme sur ce blog – cf les livres sur le transhumanisme)

mais debout :

Nous avons un immense projet de réconciliation  à faire avec la nature mais comme le dit le Pape les politiques sont soumis à  la technologie et à la finance. Il faut sortir de cette société hyper-consumériste dans l’esprit de son ami Pierre Rabhi : vivre dans la sobriété heureuse.

Il invite à la lecture de la très belle encyclique du Pape François : Laudato Si dans laquelle le Pape insiste sur la nécessité d’une conversion écologique.

Enfin il nous dit de ne pas tout accepter, de ne pas accepter les projets fous et de nous rassembler autour d’un projet « Nous » solidaire qu’il oppose au projet « je » libertaire.

« Tout n’est pas foutu,

Tout commence« 

Il y a l’espoir de nos engagements et au-dessus de l’espoir il y a encore plus grand, l‘espérance, portée par la spiritualité et nous avons un grand besoin de spiritualité qu’elle soit chrétienne ou qu’elle soit laïque.

Avec toi et derrière toi, Jean-Marie,

Le Temple des Consciences

 

 

 

 

 

Les Achuar traitent les plantes et les animaux comme des personnes”-Philippe Descola

Télérama -Olivier Pascal-Moussellard

Il faut parfois partir, quitter son monde, pour mieux en cerner les contours. Il y a quarante ans, l’anthropologue Philippe Descola, aujourd’hui professeur au Collège de France, a laissé derrière lui Paris, la France et l’Europe pour une immersion de trois ans chez les Indiens Achuar, en Amazonie.

L’aventure intellectuelle du jeune philosophe gauchiste faisait soudainement un « pas de côté » : elle allait conduire Descola dans les méandres d’une réflexion fascinante sur la façon dont les sociétés humaines conçoivent les relations entre humains et non-humains et « composent » ainsi leurs mondes. Car il n’existe pas, malgré les apparences, un monde donné qui serait le même pour tous, mais des mondes, dont chaque être (humain ou non humain), ou chaque collectivité, a une vision et un usage particuliers, liés à son histoire et à ses aptitudes physiques.

Ces mondes se recoupent, se superposent ou se différencient. Etudier les principes de leur « composition », c’est tout l’art de l’anthropologue ! Neuf ans après son chef-d’œuvre – Par-delà nature et culture –, Descola revient, dans un livre d’entretiens – La Composition des mondes –, sur le grand arc parcouru. Et jamais le « pas de côté » initial n’a semblé aussi pertinent pour affronter les grands problèmes contemporains.

 

pour lire la suite de l’article

 

 

Bonjour, je suis ton âme

En partage de Patrick Giani – 22/08/2015

 

« Bonjour, je suis ton âme.
Tu ne me connais pas très bien et pourtant je suis toujours à tes côtés.
J’assiste à tous les événements de ta vie, sans te juger,
Sans prendre parti ni te commander.
Pourtant, il m’arrive de partager tes malheurs et tes moments de bonheur,
Car je suis très liée à toi.
Je suis heureuse lorsque tu ris de bon coeur,
Lorsque tu pleures de joie,
Lorsque tu laisses ton regard flotter sur la ligne d’horizon,
Lorsque tu te connectes à la Nature,
Lorsque tu pries et lorsque tu médites.
Je suis heureuse lorsque tu donnes au mendiant,
Lorsque tu aides celui qui est dans le besoin,
Lorsque tu rends service à ton prochain.
Je suis heureuse lorsque tu ouvres ton coeur,
Lorsque tu aimes avec ferveur et sincérité.
Je suis malheureuse lorsque tu t’éloignes de moi,
Lorsque tu ignores les lois de la Vie,
Lorsque tu crois pouvoir tout faire par toi-même,
Lorsque tu négliges ceux qui t’aiment,
Lorsque tu t’isoles de tout en pensant fermement que tu as raison.
Je suis malheureuse lorsque tu ne crois plus en rien,
Lorsque tu épouses l’avarice, l’orgueil et la suffisance
En pensant que le monde est fait ainsi
Et que seule la réalité compte.
Je suis malheureuse mais je ne le montre pas.
Je suis malheureuse mais j’attends que tu reviennes à moi,
Que tu me demandes conseil, que tu pleures sur mon épaule.
À ce moment-là, je sais que je compte pour toi
Et je me sens de nouveau exister.
Oui, je suis ton âme et je t’aime.
Comme le capitaine du navire,
Je te laisse la barre et je te fais confiance,
Quoi qu’il arrive.
Et comme le capitaine,
Sache que je n’abandonnerai jamais le navire. »

Patrick Giani
Extrait du livret gratuit « Paroles de sages »
http://www.giani.fr/livres_gratuits.htm

LES VERTIGES DU TRANSHUMANISME

 

Alors que les Chrétiens s’apprêtent ce soir à fêter la naissance du Christ que Dieu envoie aux hommes pour les sauver et les inviter à vivre en Dieu, alors que les Occidentaux s’apprêtent en grand nombre à vivre en famille les qualités du coeur, il est bon en cette occasion annuelle si particulière de regarder où nous entraîne à grande vitesse la technoscience. Technophile ou technophobe ?  La vie, nécessairement va chercher à se frayer un chemin dans l’entre deux, entre le meilleurs et le pire. Prenons conscience de cet enjeu majeur de civilisation dont il convient de s’emparer.

J’annonce un article qui paraîtra demain comme en miroir  » Bonjour, je suis ton âme« .

 

sur : iatranshumanisme.com

S’il fallait résumer la philosophie transhumaniste d’une idée, la plus extrême mais aussi la plus saisissante, ce serait celle-ci : un jour, l’homme ne sera plus un mammifère. Il se libérera de son corps, ne fera plus qu’un avec l’ordinateur et, grâce à l’intelligence artificielle, accédera à l’immortalité.

« L’idéologie de la Silicon Valley, c’est celle de la toute-puissance », résume un investisseur étranger. Les seigneurs californiens « veulent être les maîtres du monde ». Mais il ne faut pas en déduire, ajoute-t-il, que « c’est forcément mauvais pour l’humanité ».

La Californie, bastion de la contre-culture des années 1960 et des débuts de l’informatique, baigne dans la conviction que l’homme va améliorer la machine autant que la machine va améliorer l’homme.

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Les critiques parlent de « solutionnisme numérique » ou de « techno-libertarianisme » : la certitude que la résolution des grands problèmes de l’humanité passe par l’avancée de l’intelligence artificielle, combinée à une philosophie politique hostile aux réglementations dictées par les gouvernements.

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Les nouveaux maîtres du monde estiment, eux, qu’ils incarnent le progrès. Ils sont jeunes. Leurs ingénieurs voient se développer leurs innovations plus vite qu’ils ne l’avaient jamais envisagé.

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Les transhumanistes se situent à l’extrême de cette logique techno-utopiste. C’est l’individu lui-même qu’ils rêvent de transformer. Ils veulent abolir les contraintes de la condition humaine et revendiquent le droit individuel à la prise de risques, aux greffes d’organes artificiels, aux modifications génétiques.

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Les partisans de l’« homme + » croient à la « liberté morphologique » : le droit absolu de disposer de son corps. Ils discutent ouvertement de l’allongement indéfini de la vie, de l’éradication des maladies, du moment où les micro-robots iront détecter les cellules cancéreuses à l’intérieur des organes.

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L’informaticien britannique Aubrey de Grey, qui dirige la Fondation Methuselah, un institut de gérontologie de Mountain View (Californie), voit le corps comme une voiture dont il suffira de remplacer les pièces pour la conserver indéfiniment. A l’entendre, l’expression « mort naturelle » n’aura bientôt plus aucun sens. La vie n’est qu’une question de maintenance, finalement.

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Le transhumanisme existait avant l’explosion des hautes technologies, et ce courant de pensée ne se réduit pas à la Silicon Valley. Le mot lui-même remonte au théoricien de l’eugénisme Julian Huxley – le frère d’Aldous, l’auteur du Meilleur des mondes (Plon, 1932).

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Il a reparu au début des années 1990 en Californie du Sud, dans le magazine Extropy, de Max More, un philosophe diplômé d’Oxford qui a pris le nom de « more » (plus) pour signifier « l’essence de qui il veut être ».

Puis, en 2003, dans un manifeste du suédois Nick Bostrom, fondateur de la World Transhumanist Association, et aujourd’hui directeur du Future of Humanity Institute d’Oxford. Il y inscrivait le transhumanisme dans la tradition des Lumières : au lieu d’améliorer la condition humaine par l’éducation ou la culture, il s’agissait d’en repousser les limites par la génétique et l’informatique. Une perspective que l’accélération fulgurante des capacités de l’intelligence artificielle, alliée aux promesses des biotechnologies, a considérablement renforcée.

« C’est un mouvement qui reste marginal, mais dont la vision du monde se répand, en particulier dans la Silicon Valley », confirme Marcy Darnosky, la directrice du Center for Genetics and Society, un institut de politique publique installé à quelques rues du campus de l’université de Berkeley.

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Pur fantasme ? Longtemps, la majeure partie de la communauté scientifique est restée sans réaction face aux thèses des transhumanistes, qu’elle jugeait peu crédibles. Mais l’inquiétude commence à poindre. Peu après la sortie de Transcendance, une première mise en garde a pris la forme d’une tribune dans The Independant.

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« Si l’impact à court terme de l’intelligence artificielle dépend de qui la contrôle, à long terme l’impact est de savoir si elle peut tout simplement être contrôlée », y soulignaient l’astrophysicien Stephen Hawking et trois autres chercheurs de renom. Depuis, d’autres grands noms – Elon Musk, le fondateur de Tesla, ou Bill Gates – ont fait écho à ces préoccupations.

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Le 12 janvier, enfin, une lettre sans précédent a été publiée sur le site du Future of Life Institute, une association fondée en 2014 qui cherche à limiter les risques encourus par l’humanité du fait du développement des machines. Le texte prend acte des avancées effectuées grâce à ces dernières et estime que l’« éradication de la maladie et de la pauvreté n’est pas inconcevable ». Mais il juge tout aussi important d’« éviter les pièges potentiels » de ces progrès technologiques.

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Parmi les signataires figurent une cinquantaine d’ingénieurs de Google, le directeur de l’intelligence artificielle de Facebook, l’équipe du superordinateur Watson d’IBM, les trois cofondateurs de DeepMind, le laboratoire d’intelligence artificielle racheté par Google, et Elon Musk, qui a décidé de donner 10 millions de dollars (8,9 millions d’euros) à l’institut pour encourager les recherches sur les risques encourus.

voir ou revoir l’appel publié sur ce blog

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les transhumanistes, pour étayer leurs croyances, s’appuient sur l’accélération continue de la vitesse de calcul des semi-conducteurs (la conjecture de Gordon Moore, le fondateur d’Intel). Une évolution qui, selon eux, conduira à ce moment où la machine prendra le dessus.

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Les plus extrêmes pensent que c’est le destin de la race humaine de créer des entités plus intelligentes qu’elle, et peu importe qu’elle disparaisse au passage, tout comme les animaux ont dû s’effacer devant les besoins humains. L’homme ne représentera plus, selon eux, qu’un paquet d’atomes, à la merci des besoins en molécules de la super-intelligence. D’autres prévoient plutôt une combinaison cerveau-machine : l’espèce humaine ne disparaîtrait pas mais serait transformée.

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Le moment où la machine surpassera l’homme est appelé « singularité », un concept défini par le mathématicien et auteur de science-fiction Vernor Vinge en 1993. La majorité des scientifiques parlent plutôt d’« explosion d’intelligence », selon le terme du statisticien Irvine J. Good en 1965 : ce moment où la machine sera capable de se reprogrammer elle-même pour augmenter à l’infini ses capacités.

Le mouvement a des relais actifs : Ray Kurzweil, 66 ans, considéré comme un génie par la plupart de ses pairs pour ses inventions dans le domaine de la reconnaissance optique (scanner) et vocale (lecture à haute voix pour aveugles), qui a popularisé le concept de singularité.

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Ray Kurzweil se flatte que ses prédictions (au nombre de 108 entre 1990 et 2009) se soient réalisées à 86 %, le reste lui ayant échappé à quelques années près. Il avait prévu l’arrivée de la voiture sans chauffeur, à un moment où l’Internet était encore à ses débuts. Depuis, « davantage de gens le prennent au sérieux », remarque Max Tegmark. Kurzweil pense que la marche vers l’intelligence artificielle va continuer à s’accélérer. Aux environs de 2029, « les ordinateurs seront indistincts des humains pour ce qui concerne le langage ».

ers 2045, « la civilisation sera intégrée. Nous étendrons les capacités du néocortex », qui sera connecté à un équivalent synthétique dans le cloud (stockage de données). Ses prédictions s’arrêtent là. L’humain aura été tellement manipulé dans ses fonctions qu’il est impossible, passé ce point de non-retour, de prédire à quoi la vie ressemblera… « Potentiellement, c’est l’événement le plus dangereux pour la civilisation.

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Selon les chercheurs signataires de la lettre publiée par Future of Life Institute, l’intelligence artificielle a le même potentiel de destruction que le nucléaire, dont l’humanité, des décennies après sa mise en œuvre, essaie toujours de contenir les dangers. «

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pour lire l’ensemble de l’article

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De jeunes bouddhistes en « pleine conscience » avec la nature

le Monde des religions-pour lire l’ensemble de l’article

Le 30 mai à Paris se tenait la 11e Fête du bouddhisme avec, au cœur du programme, les Assises de l’écologie. Un thème cher à la jeune génération de pratiquants du dharma, qui allie, au quotidien, enseignements du Bouddha et respect de l’environnement.

Une semaine plus tôt, Olivier Wang-Genh, le président de l’UBF, (l’Union Bouddhiste de France) s’était déjà exprimé au Sénat lors d’un colloque sur le climat et les religions, rappelant deux principes fondamentaux hérités du Bouddha : la nature impermanente de l’inivers et l’interdépendance de toute chose sur la Terre. « Prendre pleinement conscience de cette impermanence, c’est arrêter d’agir comme si les ressources naturelles étaient éternelles »,déclarait-il, évoquant le nombre de 60 milliards d’animaux terrestres et marins, sacrifiés chaque année à l’appétit des humains. « Nous sommes le climat et si nous voulons que les processus en cours changent, nous devons d’abord changer nous mêmes », ajoutait-il, invitant chacun à développer altruisme, compassion et bienveillance à l’égard de tous les êtres, ainsi qu’à montrer l’exemple aux générations futures….

Au village des Pruniers, fondé en Dordogne en 1982, par le moine vietnamien Thich Nhat Hanh, les moines et moniales accueillent chaque année des visiteurs pour des retraites méditatives. Parmi eux se trouvent de plus en plus de jeunes, selon sœur Dao Nghiên, présente à la fête.

« Avec les frères, nous avons mis en place depuis quelques années une ferme bio au village – Happy Farm – et de la permaculture – production agricole durable et respectueuse de l’écosystème. Nous offrons ainsi la possibilité à beaucoup de jeunes d’aider et d’apprendre. Cet hiver, durant la retraite de trois mois, une soixantaine sont venus. »

Notre existence a-t-elle un sens ? -Jean Staune –

Notre existence a-t-elle un sens

Dans ce livre écrit il y a quelques années Jean Staune parcourt l’état des théories et connaissances scientifiques actuelles dans le monde de la physique et de l’astrophysique, de la biologie et de la théorie de l’évolution, dans le monde des neurosciences. En s’appuyant sur certains scientifiques spécialistes de ces disciplines il nous montre qu’un courant nouveau est en train de se révéler et qu’il constitue l’ébauche d’un nouveau paradigme scientifique.

En portant le fer à l’intérieur de la science elle-même Jean Staune nous montre la puissance que constitue ce regroupement des nouvelles conceptions du monde qui est en train de poindre et qui va renverser celles issue de la Renaissance. Oui, selon certaines avancées qui restent bien sûr à approfondir, la science nous révèlerait à travers les découvertes et théories de certaines disciplines scientifiques que notre vie a un sens.

C’est une vision totalement révolutionnaire à laquelle n’adhère encore qu’une  partie du monde des sciences spécialistes de ces disciplines mais qui tire sa force ainsi que le montre Jean Staune de cette vision trans-disciplinaire à laquelle il s’est livré. Cet examen lui a demandé 19 années de recherches.

Le Temple des Consciences se construit sur la base d’une vision de l’expansion de la conscience et ce livre constitue  un socle pour une vision scientifique de celle-ci. Nul doute que ce livre fera date et constituera l’ébauche de ce nouveau paradigme appelé à remplacer celui celui de la modernité qui s’est construit à partir de la Renaissance.

voir la présentation du livre

La spiritualité dans la joie : Ramda

vu sur le site de l’UCY – article du 19-08-2015 – pour lire tout l’article

Vittalrao Padukone, que nous connaissons comme RAMDAS, fut d’abord un homme comme vous et moi. 

Sa vie nous intéresse par l’exemple qu’il nous a donné : il s’est élevé – mais il s’en défend, c’est Ram, dit-il, qui l’éleva – au plus haut sommet de Réalisation que peut atteindre la vie humaine.

Vittalrao est un homme comme les autres avant qu’il n’entreprenne saSadhana.

Il étudie comme la plupart d’entre nous à l’école primaire, au collège, puis dans une école professionnelle. Il se marie, à une fille, et connait les aléas de la vie professionnelle. L’appel de Dieu en fait Ramdas alors, son sourire, qui était une spécialité de la famille Padukone, devient un sourire divin, expression d’un état de béatitude et d’amour qui coule de lui sans discontinuer.

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Ramdas – Litanies de Ram

 

 » Il y a deux échelles – amour et haine – Ô Ram, qui jaillissent de Toi.

Pour T’atteindre, c’est-à-dire pour monter, c’est l’échelle d’amour qu’on prend…

… Pour Te quitter, c’est-à-dire pour descendre, c’est l’échelle de haine.

L’amour mène à l’unité ; la haine mène à la différence.

L’unité est bonheur. La différence est misère. « 

 

 

 

 

 

 

Pierre-Rabhi : la-cop21 ne s’attaque pas aux sources des déséquilibres

Le Monde -28/10/2015

Le paysan-philosophe de 77 ans, chantre de l’agroécologie, ne se fait guère d’illusion sur l’issue de la COP21 et appelle à quitter le culte de la croissance indéfinie.

Il ne sortira rien de cette énième grand-messe. J’ai du mal à croire que les changements structurels nécessaires y soient actés. Il faut entrer dans une nouvelle ère, celle de la modération : modération de la consommation et de la production. Les Etats vont-ils décider d’arrêter la pêche industrielle et l’agriculture intensive, et ainsi cesser de piller les océans ou la terre ? Vont-ils réfléchir à un juste partage des ressources entre Nord et Sud ? Je n’y crois pas. Or il y a urgence, car ce n’est pas la planète qui est en danger mais l’humanité. La Terre, elle, en a vu d’autres. Ce que je reproche à la COP21, c’est de faire croire que ces discussions permettent de résoudre les problèmes, alors qu’on ne s’attaque pas aux sources des déséquilibres. C’est le même travers que celui de l’humanitaire, qui consiste à être généreux envers des personnes que le modèle a rendus indigents.

La problématique de l’alimentation est majeure et n’est pas, en effet, traitée comme il se doit. Au Nord, l’alimentation est de plus en plus frelatée, la façon de la produire est destructrice de sols et d’environnement ; au Sud, les peuples souffrent de pénurie chronique. Il faut donc une remise en question complète de notre modèle. Vont-ils l’aborder sous ce prisme ?

Cela fait des années que nous travaillons avec Terre et Humanisme [association créée par Pierre Rabhi il y a vingt et un ans] pour diffuser l’agroécologie, dont on parle maintenant comme étant la meilleure façon de produire.

Quand je vois des multinationales, des groupes agroalimentaires se référer à l’agroécologie, oui je m’interroge. L’agroécologie, ne se résume pas à des techniques, mais répond à une éthique de vie qui consiste à préserver la terre en tant que patrimoine. Un parallèle peut être fait avec l’engouement actuel pour le bio.

e bio, c’est très bien, mais on peut manger bio et… exploiter son prochain, ce n’est malheureusement pas incompatible. Ce que je veux dire, c’est que tous les beaux mots, bio, COP21… tout cela ne sert à rien si nous ne travaillons pas à une alternative, si l’humain n’entreprend pas un travail d’introspection, car le problème est en nous. Il faut évoluer, quitter le culte d’une croissance indéfinie, du toujours plus, de cette accumulation de biens, qui ferait prétendument notre bonheur. La consommation d’anxiolytiques et les inégalités sans cesse croissantes démontrent le contraire. Il faut s’engager dans la puissance de la modération, de la sobriété.
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Il ne faut pas partir vaincu, même si ce sera évidemment très difficile. Le monde de l’agriculture porte un contentieux séculaire. Le paysan a de tout temps été le « pauvre type ». La civilisation moderne l’a affublé de tous les qualificatifs négatifs. Puis un beau jour on lui a dit : « Paysan, tu vas devenir moderne, tu vas avoir des machines, tu ne seras plus un plouc mais un exploitant agricole. » On leur a fait miroiter un changement de statut et ils se sont fait piéger.

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Plutôt que de dire je suis paysan et j’en suis fier, au lieu de donner toute sa beauté à l’agriculture, la modernité les a humiliés, en a fait des martyrs. Il faudra une profonde et difficile remise en question du monde paysan pour parvenir à faire machine arrière.

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La société civile est en train de se forger un nouvel imaginaire face à un système à bout de souffle, dont le déclin se traduit par la montée du chômage, de la pauvreté et de nombreux déséquilibres. Comme ce système n’est plus rassurant, les citoyens cherchent des alternatives. Les innovations sociales qui se multiplient sur les territoires, dans l’écologie, les énergies renouvelables, l’éducation… sont autant d’expérimentations qui vont assurer le futur.

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A notre échelle, nous envisageons de lancer une plate-forme citoyenne, un forum civique qui révélera tout ce qu’entreprend la société civile. Un inventaire dynamique des alternatives, en quelque sorte, qui permettra, quelques mois avant les échéances de 2017, de montrer aux politiques ce que font les citoyens.

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