À travers ces images tournées à l’abattoir du Vigan dans le Gard, L214 montre ce qu’endurent les animaux dans cet abattoir certifié bio. Comme en abattage standard, les animaux y sont tués dans une extrême violence.
La crise agricole actuelle ne peut justifier la poursuite de telles pratiques inhumaines effectuées parfois avec sadisme dans les abattoirs , au mépris de l’existence de la souffrance animale.
En quoi ceux qui pratiquent de tels actes, ceux qui sont responsables de telles structures, ceux qui cautionnent de telles pratiques, y compris dans le cadre de la défense d’une profession qui souffre actuellement sur le plan économique, sont-ils encore humains ?
Pour que les paysans puissent vivre dignement est-il donc nécessaire de se livrer à de telles pratiques ?
Trop , ç’est trop, ça suffit !
On peut découvrir par exemple ici un article consacré à cette belle conscience qu’est Nili Hadida.
C’est « la plus vieille lutte de France », selon les mots de Dominique Fresneau, natif de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), opposant historique au projet d’aéroport. (Sylvain Fresneau est le Président de l’ADECA -Association de Défense des Exploitants Concernés par l’Aéroport-). Depuis près de cinquante ans, le dossier « NDDL » a changé de motifs, de partisans, d’époque, mais n’a cessé de cristalliser la contestation, pour devenir, peu à peu, le symbole, selon l’expression d’usage d’associations, des « grands projets inutiles et imposés », destructeurs de terres agricoles et naturelles.
Contesté depuis ses balbutiements en 1963, le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est la mère de toutes les zones à défendre (ZAD) de France. Fédérant un grand nombre d’opposants qui ont su s’organiser au fil du temps, cette ZAD a inspiré les détracteurs de dizaines de dossiers douteux, dans tous les domaines – agriculture, hydrocarbures, stockage de déchets, transports, centres commerciaux.
Acte I : Naissance du projet
Projet d’aménagement du territoire avant tout, l’idée d’un « aéroport du Grand Ouest » émerge dans les années 1960 de réflexions sur la décentralisation et le développement économique des régions. En 1965, la Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale (Datar) définit des « métropoles d’équilibre », qui viendraient contrebalancer l’hypercentralisation parisienne. Parmi celles-ci, Nantes-Saint-Nazaire.
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« Dégage ! on aménage »– livre paru en janvier 1976
de Jean de Legge (Auteur)
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Dès 1970, c’est le site de Notre-Dame-des-Landes qui est retenu par l’Organisme régional d’étude et d’aménagement d’aire métropolitaine (Oream) et par la direction des bases aériennes.
Un terrain plat, agricole et peu peuplé, composé de zones humides, dont l’importance écologique est alors ignorée, situé à une vingtaine de kilomètres au nord de Nantes, et où des avions américains s’étaient déjà posés en 1945.
La réalisation de l’aéroport est alors prévue pour 1985, avec des prévisions de 5 à 9 millions de passagers à l’horizon 2000 — alors que l’aéroport de Nantes-Atlantique atteignait 4,15 millions de passagers en 2014 seulement.
Acte II : le demi sommeil du projet entre 1974 et 1994
Une zone d’aménagement différé (ZAD) est créée en 1974
Elle permettra au conseil général de la Loire-Atlantique d’accumuler, par droit de préemption, de la réserve foncière, acquérant ainsi, jusqu’en 1988, 850 hectares sur les quelque 1 250 hectares prévus (qui deviendront ensuite 1 600 ha).
A peine ressurgira-t-il en 1994, à l’occasion d’un autre (très long) débat sur la construction d’un troisième aéroport parisien pour désengorger ceux d’Orly et de Roissy. Cela donne l’occasion aux partisans d’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes de ressortir ce projet. A leur tête, le député PS et maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, défend cette « occasion de raccrocher à l’Europe nos régions, qui se sentent à l’écart des grands flux économiques du continent ».
Acte III : le retour, en 2000
C’est sous le gouvernement de Lionel Jospin, en 2000, que le projet ressort véritablement. Il s’inscrit dans les réflexions autour de la loi Voynet, ministre écologiste de l’aménagement du territoire, en faveur d’un rééquilibrage territorial. « La desserte aérienne des métropoles régionales est bien trop tributaire du passage par Paris », dit-elle à l’Assemblée nationale le 30 octobre 2000
D’après les opposants, c’est surtout M. Ayrault qui pousse à relancer cet aménagement, au moment où il entend réhabiliter la grande île de Nantes
Pour le maire de Nantes, il s’agit d’éviter la saturation de l’aéroport Nantes-Atlantique, d’assurer la sécurité des Nantais, de créer « quatre mille emplois »et de devenir « une ville de grands événements, de conventions ».
Après études préalables, s’ensuit un débat public entre 2002 et 2003. Il est jugé biaisé par les opposants, car n’envisageant, selon eux, aucune autre solution crédible. Le projet est validé par arrêté ministériel en octobre 2003. Puis soumis à enquête publique en 2006 et 2007 –cf site débat public -. La déclaration d’utilité publique est signée en 2008, pour un aéroport qui accueillerait à terme neuf millions de passagers, et dont le coût est estimé à 581 millions d’euros. – cf présentation projet en réunion publique-
En 2010, l’Etat signe avec Vinci un contrat de construction et de concession du futur aéroport pour cinquante-cinq ans. Les travaux doivent commencer en 2014, pour une ouverture en 2017.
Acte IV : la « guérilla » du bocage
Dès 2000, l’Adeca est réactivée et l’Association citoyenne des populations concernées par le projet d’aéroport (Acipa) est créée. Voient ensuite le jour la Coordination des opposants, en 2004, le CEDPA, en 2009, ou encore le Collectif des organisations professionnelles agricoles indignées par le projet d’aéroport (Copain), en 2011.
C’est en 2009 que la lutte contre l’aéroport prend un tournant décisif. Après une rencontre avec la revue Silence, les opposants « historiques » de Notre-Dame-des-Landes installent le premier camp action climat français. Des centaines de militants y affluent.
Erigée en symbole, la lutte dépasse les enjeux locaux, s’attirant la solidarité de nombreux habitants et agriculteurs opposants, et au-delà, des soutiens venus de toute la France et même d’Europe.
Le 16 novembre 2012, le président François Hollande réaffirme son soutien au projet. Le lendemain, une manifestation de « réoccupation » rassemble entre 13 000 et 40 000 personnes dans la ZAD, selon les estimations.
Pour sortir de l’impasse, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, annonce une commission de dialogue. Celle-ci conclura, en avril 2013, à l’utilité du projet tout en remettant en question ses mesures de compensation environnementale.
Acte IV : les décisions judiciaires et l’annonce d’un référendum
En octobre 2015, la reprise des travaux est annoncée pour 2016. Les procédures d’expulsion reprennent, à l’encontre de onze familles et de quatre exploitants agricoles.
4. Toutefois, le projet divise au sein du gouvernement. La ministre de l’environnement, Ségolène Royal, souhaite le remettre à plat, tandis que la nouvelle ministre du logement, l’écologiste Emmanuelle Cosse, y est opposée de longue date.
5. Ultime rebondissement, l’annonce faite par François Hollande, le 11 février, d’un référendum local. Celui-ci, déjà contesté autant du côté des partisans que des opposants, pose de nombreuses questions, tant sur son périmètre que sur sa formulation ou même sa légalité. Laissant planer le doute sur la possibilité de disposer d’une porte de sortie acceptable par tous qui mettrait fin à un conflit vieux de cinquante ans.
Avant d’aborder cet article, je vous signale les très riches blogs de Jocelin Morisson ici: chroniques acronyques sur la Télédelilou et là : la Prochaine Foi.
Tant que l’intégralité de l’expérience humaine n’est pas prise en compte, y compris dans des états modifiés de conscience plus riches de sens encore que l’expérience de la réalité physique, aucune théorie de la conscience ne peut prétendre être complète.
Une récente théorie de la conscience retient l’attention parmi les neuroscientifiques. Elle est due à deux grandes figures des neurosciences et s’appelle la Théorie de l’Information Intégrée (TII). Né en Italie, Giulio Tononi est psychiatre et neuroscientifique à l’Université du Wisconsin, et Christof Koch est un neuroscientifique attaché à l’Allen Institute of Brain Sciences de Seattle.
Ce dernier explique en page d’accueil de son site personnel combien « il réfléchit à l’Univers, au cerveau, à la façon dont il produit la conscience et dont l’esprit conscient émerge du cerveau ».
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En excluant a priori d’envisager que le cerveau ne produise pas la conscience, ni que celle-ci n’émerge du fonctionnement du cerveau, les deux chercheurs ne risquent pas de parvenir à une autre conclusion, ce qui constituerait de toute façon un crime intellectuel qui en ferait des « idéalistes » ou, pire, des « spiritualistes ».
Quel effet cela fait-il d’être une chauve-souris ?
Il faut tout d’abord leur savoir gré de s’atteler à ce fameux « problème difficile » de la conscience, tel que posé par le philosophe David Chalmers il y a quelques décennies et que l’on peut résumer en posant la question : pourquoi et comment avons-nous une expérience consciente subjective du réel ?
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Dans un article célèbre publié en 1974 (Quel effet cela fait-il d’être une chauve-souris ?), le philosophe Thomas Nagel a bien montré que nous n’avons absolument aucun moyen de savoir quelle expérience du monde fait une chauve-souris.
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Autrement dit « nous ne pouvons comprendre la nature de nos expériences si nous éliminons d’elles le point de vue ou la perspective qui fait qu’elles sont, précisément, des expériences et non pas seulement des processus physiques (neurologiques en l’occurrence) ».
Objets inanimés, avez-vous donc une conscience ?
L’expérience que chacun a de la réalité n’est accessible à l’autre que dans la mesure où il est capable de la décrire. C’est pourquoi se pose la question de la conscience des animaux, des nourrissons, des personnes dans le coma, et même, pourquoi pas, des machines. On peut aussi étendre la question aux plantes et à tous les objets inanimés, jusqu’aux particules de matière.
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La conscience est omniprésente
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Quel est l’apport de la Théorie de l’Information Intégrée -TII- cf article La Recherche-dans ce contexte ? Son intérêt majeur est de partir de la conscience elle-même, en identifiant ses propriétés essentielles, au lieu de se demander de quoi peut être conscient tel ou tel organisme. Elle se compose d’axiomes et de postulats. Les axiomes sont 1) l’existence intrinsèque de la conscience (mon expérience consciente est réelle), 2) la composition (la conscience est structurée : un livre, la couleur bleue, un livre bleu, etc.), 3) l’information, 4) l’intégration (la conscience est unifiée), 5) l’exclusion (la conscience est définie en contenu). Les postulats désignent les propriétés qu’un mécanisme physique doit posséder pour permettre l’expérience correspondante à chaque axiome. Sur cette base, la TII a quantifié la conscience en degrés et elle la mesure à l’aide d’une grandeur mathématique, l’unité Phi. Plus Phi est élevé, plus le système est conscient.
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Chalmers propose aussi d’envisager que la conscience soit partout dans l’Univers, distribuée à des degrés divers dans toutes sortes de supports, du proton jusqu’au cerveau humain. On appelle cette conception le panpsychisme (de pan, partout), et la TII en représenterait une version moderne.
Irrationnel et fantasme transhumaniste
C’est donc un progrès important de reconnaître cette omniprésence de la conscience, et toute théorie de la conscience doit tenir compte des acquis de la physique quantique qui questionnent notre relation au réel et impliquent un rôle, une action, de la conscience. Mais les choses prennent un tour différent quand les promoteurs de la TII prétendent qu’il est rationnel d’envisager qu’un système comme le réseau internet peut être le support d’états de conscience…
C’est là où les tenants de la théorie « émergentiste » tombent dans l’irrationnel et dans le fantasme transhumaniste, parce qu’ils refusent absolument l’idéalisme philosophique (selon Platon, le monde des Idées a une existence propre, indépendante de tout support) et toute forme de spiritualisme. L’approche matérialiste exige que la conscience unifiée « émerge » de la complexité croissante d’un système, quand bien même cette émergence elle-même ressemblerait au miracle de la transformation de l’eau en vin.
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En revanche, la TII peut permettre d’envisager l’existence d’une conscience collective d’un groupe d’individus engagés dans une même tâche par leur intention, qu’il s’agisse d’un spectacle ou d’une marche de manifestation par exemple…
Au-delà du physique et du physicalisme
Nous l’avons dit, les limites du raisonnement émergentiste naissent de son refus de toute forme d’idéalisme ou de spiritualisme. Elles naissent du refus de toute transcendance et cette approche ignore volontairement et ostensiblement les données issues de milliers d’expériences d’états modifiés de conscience au cours desquels la conscience, loin d’être « altérée », est au contraire décuplée, démultipliée. Le matérialisme refuse de considérer la possibilité d’une transcendance parce que, par définition, l’origine de la conscience serait alors en dehors de son champ d’investigation…
C’est pourquoi une théorie scientifique de la conscience doit aussi être philosophique, car notre expérience de la réalité dépasse le cadre du corps et du sensible. La métaphysique est convoquée, c’est-à-dire qu’il faut aussi penser au-delà du physique et du physicalisme. Beyond Physicalism est précisément le titre d’un ouvrage collectif (dir. Edward Kelly) important récemment publié aux Etats-Unis, et qui est dû à une autre école de pensée pour laquelle idéalisme philosophique, spiritualité et transcendance ne sont pas des tabous. Au contraire du matérialisme-émergentisme, cette réflexion considère que ce sont ces états de conscience lors desquels celle-ci semble s’affranchir des limitations de son support physique qui nous révèlent la véritable nature de la conscience.
Cette réflexion s’inscrit dans l’héritage de William James,Henri Bergson, Frederic Myers, ou encore Aldous Huxley, qui tous ont pensé le cerveau comme un filtre, une valve de réduction permettant de « capter » un champ de conscience et de projeter notre réalité matérielle et temporelle, laquelle n’est qu’une expérience incluse dans un domaine de réalité bien plus vaste. Notre expérience est comme un film en 3D dont nous sommes à la fois l’acteur principal et le seul spectateur, car notre point de vue est unique.
Les détecteurs américains LIGO ont perçu le passage sur Terre, le 14 septembre 2015 à 11h51 (heure française) d’ondes gravitationnelles qui avaient été engendrées il y un un milliard d’années par la fusion de deux trous noirs.
Cette détection est la première preuve directe de l’existence de telles ondes, prédites en 1916 par Albert Einstein.
Elle apporte simultanément une preuve directe de l’existence des trous noirs, et ce pour la première fois.
Il m’arrive de rencontrer les interviews de Lilou qui permettent de découvrir certains passeurs qui nous aident à soulever le voile nous permettant de dépasser notre monde matériel si réducteur.
Aujourd’hui je découvre sa vidéo : « mon engagement. Quel est le votre ? » que je vous invite à écouter. C’est la rencontre d’une personne vraie, inspirée, passionnée au service du changement de notre monde.
Agriculteur de 83 ans, il raconte la Révolution Verte de l’agriculture d’après-guerre, utilisatrice d’intrants chimiques, dans laquelle il s’est engagé à 100%.
Ce documentaire est surtout l’histoire d’une prise de conscience et d’un retour, après 30 ans de cultures intensives, à un choix d’une agriculture vivante et naturelle. L’histoire d’une reconquête et d’un engagement pour la conservation des semences anciennes de blé. L’histoire d’un cheminement, d’un modèle d’agriculture à un autre pour redécouvrir le sens du mot « paysan » : celui avant tout de nourrir le monde.
Des initiatives positives ?
Onpassealacte.fr est un site de journalisme constructif ou journal positif sur les initiatives ingénieuses, remarquables et inspirantes réalisées par des citoyens à travers des interviews vidéos : faire avancer le schmilblick et changer le monde vers plus d’écologie et d’humanisme par la créativité, l’action et l’innovation citoyenne et individuelle.
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