« Attention ce n’est plus moi qui parle » : dialogues avec l’ange

 

 

 

 

Le dernier entretien avec l’ange de Lili Strausz,  Hanna Dallos ,Joseph Kreutzer  et Gitta Mallasz quatre jeunes hongrois, date du 24 novembre 1944.

Le , au cours de leurs discussions quotidiennes, alors que Gitta présente ses réflexions à Hanna, celle-ci avertit : « Attention ! Ce n’est plus moi qui parle ! »7. Commencent alors les Dialogues avec l’ange : 17 mois d’un enseignement spirituel reçu et transmis par Hanna, qui s’achèvera dans un ancien collège transformé en atelier de confection militaire pour sauver une centaine de Juives

 

Lili et Hanna sont mortes au printemps 1945 au camp de Ravensbrück.

Gitta Mallasz a vécu  en France depuis 1960. Elle n’a jamais cessé son travail artisanal. Elle a traduit en Français les entretiens transcrits au moment même où ils ont été entendus –cf les documents– et qui sont devenus le livre  « dialogues avec l’ange ».

Voici pour partie le texte du dernier entretien du 24 novembre que Gitta présente comme rassemblant l’essentiel des messages transmis :

le germe est la mort du grain,

les petits habitants de la terre ne voient que sa mort

parce qu’ils ne voient pas la pousse qui est au-dessus de la terre :

Le nouveau germe, le nouvel oeil, le nouvel être.

Tu as donné l’éphémère en échange de l’éternel et celui qui donne reçoit.

Le nouvel être est UN car il est au-dessus de la dualité.

Ne crains pas la mort, elle n’existe pas, si tu agis avec moi tu ignores la mort.

Prends garde, ce que je viens de dire est grave.

….

La rencontre avec Gitta et la lecture de certains dialogues peuvent être écoutées sur l’enregistrement ci-dessus.

 

voir aussi le site ADDA – Association pour la Diffusion des Dialogues avec l’Ange

 

voir aussi ici : l’interview de Juliette Binoche – à partir de 1:07:03

 

 

 

 

 

La spiritualité n’est pas une religion

Clés -janvier-février 2016

Loin du prêt-à-penser des religions, nous sommes de plus en plus nombreux à nous créer une spiritualité sur mesure. CLES a enquêté sur ces aventuriers en quête d’un sens à donner à leur vie….

La spiritualité peut aussi bien jaillir d’une découverte, d’une joie, d’une extase. André Comte-Sponville préfère parler d’« enstase » pour décrire celle qu’il a vécue un jour en forêt. Il marchait avec des amis, quand soudain sa conscience s’est élargie à l’univers entier. Tout est devenu simple, limpide et beau, sans séparation ni ego. Plus tard, pour en parler, il a utilisé l’expression de l’écrivain Romain Rolland : « sentiment océanique ».

Une minute de silence, un ravissement en forêt. Deux exemples parmi des millions d’un phénomène massif. Un tiers des Français se sentent concernés par l’idée de quête spirituelle. Mais hors des sentiers balisés. La spiritualité n’est pas une religion. […]

Itinéraires spirituels sur mesure
Par le mouvement, la méditation ou des voies multiples bien à eux, tous ont trouvé le chemin de leur voie intérieure. Ils racontent.

Thierry Janssen, psychothérapeute : « Je suis allé au-delà de mon ego »

Delphine Lhuillier, enseignante et formatrice en wutao : « J’éveille l’âme de mon corps »

Cynthia Fleury, philosophe : « Le sentiment d’éternité, on peut le trouver en tout »

Marc de Smedt, éditeur et auteur : « Le silence dépollue mon esprit »

Robert Salmon, ancien vice-président de L’Oréal : « Yoga, Jésus, maçonnerie… Je ne sais pas si c’est cohérent, mais ça marche »

Les fruits de ma colère – Pierre Priolet

sur Francetvinfo


Pierre Priolet, une reconversion réussie

 

fruits de ma colère

Pierre Priolet produit des fruits en Provence. Il y a un an ses larmes en direct sur France Inter et Canal + ont bouleversé le pays. Jean-Pierre Elkabbach, Thierry Ardisson, Guillaume Durand et Michel Denisot l’ont invité dans leurs émissions et à chaque fois sa présence, sa colère, ses mots simples et justes ont déclenché une avalanche de courriers et d’appels. Il était temps : ils sont des milliers d’agriculteurs, pris comme lui à la gorge, à disparaître sans faire de bruit, dans l’indifférence. Parce qu’il a les mots pour raconter les vergers à l’abandon, le paysage français qui se désertifie, l’humiliation quotidienne de paysans infantilisés par les subventions, le scandale de la grande distribution qui les étrangle, les pesticides autorisés en Espagne alors qu’en France, les agriculteurs sont traités de pollueurs. Parce qu’il n’adhère peut-être aussi à aucun syndicat et que sa parole est libre, Pierre Priolet est devenu en quelques mois le porte-voix d’un monde qu’on assassine. Passionné, il ne se contente pas de dénoncer, il se veut aussi l’instigateur d’un projet pour bâtir un nouveau système de distribution qui se passerait des aides, et il se bat pour l’idée d’une société où l’on consommerait plus juste. Un livre bouleversant, un appel au secours, mais aussi une très efficace réflexion sur notre société et sur un système en bout de course.

 

 

Technique, médecine et santé, les envers d’un mythe du progrès

4 ième assises de Technologos : 16 et 17 septembre 2016

Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales

105 bd Raspail , Paris 6

avec la collaboration du CRIIGEN 

Dans un grand nombre de pays industrialisés, l’espérance de vie plafonne, ou diminue, tandis que dans la classe moyenne américaine traditionnelle, autrefois fer de lance du progrès, la mortalité augmente par toxicomanie, suicide et affections environnementales (dites « maladies chroniques »). Le mieux-être n’embraye plus sur le progrès médical, malgré l’accroissement constant des ressources qui lui sont affectées. Activée par des mythes puissants (la science, la technique, le marché, la santé parfaite), la machinerie médicale s’emballe alors que les indices de sa contre-productivité et de ses impasses se multiplient.

Une première série de questions interroge le champ médical. Non pas seulement la culture commune de la corporation médicale du XXe siècle et du début du XXIe, mais bien la tradition héritée de l’antiquité grecque, qui appartient à tous (au même titre que la politique, la philosophie, les sciences, le théâtre). Comment s’opère la technicisation de la médecine ? Quels bénéfices, quels risques engendre-t-elle pour les soignants, pour les patients et pour les bien-portants ? Comment la science, la technique, le marché, la santé parfaite influencent-ils l’institution de la médecine dite moderne ? La médecine peut-elle s’affranchir du discours technicien moderne ? Peut-elle inspirer des traitements plus effectifs des grands maux collectifs, voire une authentique prévention ?

Une autre série de questions interroge les relations entre les organisations techno-industrielles au sens large, la santé des personnes et la salubrité de l’environnement. Enfin, l’importance des constructions mythologiques dans les actions humaines conduit à rechercher des imaginaires plus féconds susceptibles de préserver la permanence des conditions d’une vie humaine digne.

 

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