L’Imposture de l’art contemporain

kernews.com

Aude de Kerros : « L’art contemporain est devenu une liquidité internationale puisque dans la globalisation, un certain nombre de gens font circuler de l’argent de poche sans que les douanes, les banques ou le fisc y mettent le nez… »

 

Aude de Kerros est graveur, peintre et essayiste. Elle a publié de nombreux ouvrages comme «L’art caché : les dissidents de l’art contemporain» ou «1983-2013 Années noires de la peinture : Une mise à mort bureaucratique ?». Lauréate du Prix Adolphe Boschot de la critique d’art en 2012, elle publie régulièrement des articles de décryptage dans différentes revues. Dans son dernier livre, intitulé «L’imposture de l’art contemporain», elle revient sur les liaisons dangereuses de l’artiste, du financier et du fonctionnaire dans l’art contemporain qui, dans ce domaine, constituent un trio infernal.

«L’imposture de l’art contemporain. Une utopie financière» d’Aude de Kerros est publié aux Éditions Eyrolles.

 

Pour lire l’article

La fermeté, armure et arme inexpugnable contre les forces corruptrices

Intellection : Camille Loty Malebranche

Ce qui tue la sagesse de l’homme de bien et le discrédite, c’est le laisser-aller, la complaisance avec le mal souvent par une sorte d’égard pusillanime pour les multitudes corrompues et les conventions encanaillantes. Ce qui sabre la sagesse de l’homme de bien, c’est le manque de fermeté dans le refus envers le mauvais et la canaille qui l’entretient et l’impose en mode de vie. La bonasserie confondue à de la bonhomie est autodestructrice, car elle fait prendre sur soi, tous les miasmes de l’autrui qui n’a pas grandi et qui profite de l’excès d’ouverture de l’homme de bien pour l’éclabousser voire l’embourber. Que de gens de bien et de grande valeur intellectuelle et morale se font banaliser, ravaler par de purs déchets anthropomorphes, à force de manquer de fermeté, à force d’accepter toutes racailles de ce monde dans leurs relations voire leur amitié! De toutes façons, il y a des degrés d’ouverture à autrui et des balises de fermeté devant les ponctuer, et c’est tout simplement salvateur du respect de soi.

La chose est claire, sans de solides garde-fous, le bien se fait piétiner et c’est le mal qui triomphe. Vous me croyez manichéen! Regardez autour de vous, ce que les crapules des soi disant élites font en complicité sinistre avec les foules, ces multitudes de légitimation de tous les crimes des élites, au nom de la démocratie. Démocratie, un mot devenu synonyme de reddition à la populace aliénée, vulgarophilie et vulgarocratie électoraliste ont longtemps mis à mort l’essence de la vraie démocratie dans une société où les électeurs ne comprennent même pas qu’ils ont le pouvoir et préfèrent le déléguer à leurs tyrans oligarchiques, leurs ennemis de classe. Par ailleurs, sans la fermeté sous prétexte d’ouverture, l’homme d’esprit finit toujours par se faire agresser par les ineptes, car respect ne veut pas dire reddition de soi, ni reddition de la qualité à la médiocrité.

Dans la vie sociale, la fermeté seule peut surmonter et vaincre le terrorisme d’une société de la standardisation tout comme la permissivité empreinte de démission intellectuelle et morale qui annonce les chutes personnelles et programme l’homme pour toutes sortes de renoncements félons par lâcheté et mésestime de soi.

La mollesse constitue en soi un piège pour le tempérament non affermi, c’est la faiblesse vicieuse du déni de soi et de l’autotrahison. Être ouvert à l’homme dans un esprit de charité sans jamais cesser de garder de la hauteur, être haut sans être hautain, mais ne transigeant jamais ses valeurs et l’exigence de certains principes inviolables, telle est la juste fermeté.


Sois ferme dans la vérité spirituelle de ton humanité. Souviens-toi que la naissance, la vie, la joie, la souffrance, la mort sont solitaires, et tu ne les portes ou les subis que pour toi-même; alors, gare à toi si par mollesse, tu laisses la société, la famille ou un quelconque autre vivre à travers toi. Hormis Dieu, nul ne doit prendre le contrôle de tes choix, car toi seul, un jour, tout seul, en répondras.

La fermeté ne garantit pas toujours contre les chutes, les erreurs, et même les faiblesses, toutefois, elle instille à l’homme un supplément de soi-même, un surcroît de volition pour se relever et constamment entreprendre à mieux apprendre à faire face aux peccabilités humaines qui sont en lui, tout en expédiant le chantage du nombre qu’opère souvent l’institution socioétatique séquestrée par les oligarques pour manipuler les individus et les citoyens.

La fermeté est un apprentissage-désapprentissage permanent sur le terrain du juste combat de l’amélioration de soi qu’est la vie ici-bas.

Armure contre les forces corruptrices de toutes sortes, la fermeté constitue une arme redoutable entre les mains des esprits voulant accomplir leur soi dans un monde où tout semble conspirer contre la vérité spirituelle de la nature humaine que les empires, les idéologies et les institutions sociales cherchent constamment à dévier et corrompre.

 

 

Science et spiritualité peuvent-elles se rejoindre ?

metapsychique.org/

vendredi 24 mars 2017 de 19h30 à 21h30

conférence de Jean-Pierre Gerbolet

,ingénieur ESE (physique nucléaire), chercheur en physique (anneau de collision Orsay), détenteur de plusieurs brevets, entrepreneur, conseil en entreprise, expert en art martiaux, pratiquant de plusieurs traditions spirituelles. Actuellement : président et responsable des programmes de recherche du Fonds de dotation N-Light (www.n-light.org)

Informations pratiques : Cette conférence aura lieu le vendredi 24 mars 2017 de 19h30 à 21h30, au siège de l’IMI, 51 rue de l’Aqueduc, 75010 Paris.

Présentation : Aujourd’hui, les avancées des sciences nous amènent à nous poser de nouvelles questions sur la nature de la Conscience, et il semblerait qu’un dialogue s’amorce entre Science et Spiritualité. Est-il possible d’imaginer une architecture unique de la Réalité, et un modus vivendi entre des modes de pensée différents, où personne n’aurait ni raison ni tort, chacun ayant sa vision particulière de la Réalité, en fonction du point de vue de ses observations ?

Notre but n’est pas de préconiser un modèle global particulier mais de proposer une méthodologie permettant à chacun de bâtir le sien propre. Il faudra de prime abord répondre à :

  La conscience est-elle un phénomène émergent du cerveau ou le contraire ?
  Existe-t-il une vérité unique qui décrirait une réalité unique ?

Le but de cet essai est de vous mettre sur la voie de votre vérité relative à partir de la prise de conscience du niveau de votre regard.

 

 

Le silence

Il peut sembler paradoxal de parler du silence, mais le silence dont il est question ici n’est pas une absence de pensées, de mots ou de bruits. Il est la substance même de l’univers et englobe tout. Il est un espace vide, qui ne peut être atteint comme un objet. Toujours présent, il n’y a rien de particulier à faire pour le trouver. Celui qui le cherche est l’obstacle.
Car le silence est ce que nous sommes. C’est un autre mot pour dire la conscience.

L’existence nous offre à chaque instant maintes occasions, si nous voulons bien être attentifs à chaque intervalle de silence qui apparaît subrepticement au milieu de notre vacarme mental ou du brouhaha extérieur, à ce fond immuable sur lequel se surimpose tout bruit.

Le silence n’a rien à voir avec le fait de ne pas penser ou de ne pas parler. Il est ce qui sous-tend la pensée pleine d’humilité et la parole juste. La vie jaillit de ce fond et y retourne, la pensée ou la parole qui n’a nulle part où aller consent à y retourner… Que des mots soient utilisés ou non, que des actes jaillissent spontanément ou non, tout revient au silence.

Le silence n’est pas non plus juste une notion de bien-être. Comme la paix, il est la nature de notre être véritable. Nous devons arriver à le sentir à l’arrière-plan, à vivre constamment avec cette subtile attention qui transcende le temps. Les pensées ne sont plus alors projetées à partir de la mémoire, les actions surviennent spontanément, sans peur.

Seul l’être au cœur purifié, à l’âme dépouillée par sa marche dans le désert, est digne de rencontrer Cela qui l’attend de toute éternité et qui lui fera entendre ce qui naît du silence.

Au début, nous expérimentons un état silencieux. Pour y parvenir, nous sommes juste observation de chaque pensée, de chaque phénomène, sans qualifier, sans juger. Juste un regard paisible, détaché, sans motif particulier. Cette vision ralentit naturellement le fonctionnement du mental. Nous devenons cette contemplation silencieuse… Peu à peu, l’observateur se dissout dans le silence. Un jour, nous sommes le silence, qu’il y ait absence ou non de manifestations. Le sujet ultime est ce silence.

Le silence est l’un des noms de la conscience vide, sans objet. Il est sa substance, l’espace rendu à sa vacuité originelle, lorsque l’esprit se repose en sa vacance.

Il nous est seulement demandé d’entendre ce que nous dit l’univers. Pour cela, aucune religion, aucun dogme, aucun système organisé n’est nécessaire… Chaque être humain est capable, seul, d’écouter le message ininterrompu. Ce son du silence qui est perçu, entendu, est semblable à celui qui perçoit, entend.

Pour lire l’ensemble de la page « le silence »

 

 

 

 

 

 

 

 

« Ami, entends-tu le frisson de nos âmes qui s’éveillent? »

 

le journal intégral -20/02/17

coming out spirituel sur Huffington Post -16/02/17

Abdennour Bidar :

« Ami, entends-tu le frisson de nos âmes qui s’éveillent? »

Tel pourrait être le chant, ou pour commencer le murmure, de toutes celles et ceux qui, comme moi, en ont assez d’errer dans des vies privées de sens profond.

Des vies dépourvues de liberté réelle parce qu’encore trop asservies par le travail et trop consumées à consommer. Des vies que ni la politique ni les religions, quand elles se muent en idéologies, n’arrivent plus à relier les unes aux autres au-delà des frontières de classe sociale ou de croyance.

 Comment donner un sens profond à nos existences ?

Cultiver le lien à soi: s’épanouir et s’accomplir à partir du dedans, se trouver en se dépassant, exprimer sa singularité et ses aspirations propres au lieu de rester prisonnier du système.

Cultiver le lien à l’autre: remplacer la petitesse du « chacun pour soi » par une fraternité et une coopération où nous nous entraidons tous à créer nos vies.

Cultiver le lien à la nature: apprendre ou réapprendre à contempler la beauté du monde et à vivre en harmonie avec l’ensemble du vivant.

Je veux que soit reconnue mon aspiration à vivre selon ce triple lien, qui libère mes forces intérieures et qui seul peut m’ouvrir aux plus vastes horizons de conscience et de vie.

Je veux, avec tous ceux qui en sentent l’urgente nécessité, proclamer cette vie bien reliée comme droit spirituel inaliénable de tout être humain.

Je veux proclamer cette vie bien reliée comme droit spirituel inaliénable de tout être humain.

Notre lutte pour ce nouveau droit s’inscrit dans le prolongement de tous les grands combats historiques pour les droits sociaux et politiques. Ce droit spirituel est le couronnement à venir des Droits de l’Homme, le seul à pouvoir relancer partout dans le monde la dynamique de leur réalisation. Je suis, nous sommes convaincus que seule sa proclamation peut nous offrir le grand projet de civilisation dont l’absence laisse aujourd’hui s’étendre un terrible désert de sens où prolifèrent les désenchantements, les tentations de retour en arrière et les radicalités.

Nous sommes déjà nombreuses et nombreux à nous engager dans cette lutte. De plus en plus nombreux à vouloir être les relieurs, tisseurs, tisserands du monde qui vient.

Seule sa proclamation peut nous offrir le grand projet de civilisation dont l’absence laisse s’étendre un terrible désert de sens.

De quoi avons-nous besoin maintenant?

De connecter tous nos engagements pour qu’ils s’inspirent les uns les autres!

De prendre conscience de notre nombre et confiance en notre force!

Car nous sommes déjà beaucoup plus forts que l’ordre en place!

Et nous le serons plus encore demain, à condition d’être capables de donner à cet objectif de la vie bien reliée autant d’expressions concrètes –partout où nous sommes- dans nos modes de vie, l’éducation de nos enfants, l’organisation du travail, la justice sociale, l’écologie, la gouvernance de la France, de l’Europe et du monde! Voilà le grand défi, inséparablement spirituel et politique, qui nous est proposé à travers toutes les crises de notre temps! Nous nous y engageons avec courage, détermination et espérance – et nous allons réussir.

 

Liste des signataires dans l’ordre alphabétique:

Kévin André, Abdennour Bidar, Adam Bidar, Amin Bidar, Diane Binder, Marine Bonté, Benjamin Charbit, Eva Collet, Stanislas Coppin, Eric De Kermel, Shani Diluka, Amel Haydock, Virginie Larousse, Isabelle Lonvis-Rome, Gabriel Le Magadure, Agathe Maire, Sophie Marinopoulos, Luc Mory, Caroline Olezac, Anne-Sophie Plard, Sonia Pollissard, Pierre Servan-Schreiber, Henri Trubert, Eric Vinson, Inès Weber

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