« Comploter, coloniser, collaborer, corrompre, conquérir, délocaliser, pressurer, polluer, vassaliser, nier, asservir et régir »

Reporterre

 

C’est un livre « chargé », en dit son auteur — une « somme », comme le signale le titre. Et même une première : aucun travail de synthèse, combinant histoire économique, industrielle, mais aussi accusations, litiges ou condamnations n’avait encore été réalisé autour de cette multinationale, née en 1924 avec la Compagnie française des pétroles (CFP). Pour Alain Deneault, connaître ce passé était pourtant indispensable pour comprendre comment Total fonctionne et d’où elle tire sa puissance. Établir un diagnostic afin de lui opposer des stratégies adaptées, voilà l’ambition de De quoi Total est-elle la somme ? Multinationales et perversion du droit, paru récemment aux éditions Rue de l’échiquier – Écosociété.

Premier problème : comment définir Total ? Est-ce « une société pétrolière française » ? Car elle est constituée de 882 sociétés consolidées, opérant selon 130 législations différentes. Seuls 28 % de ses capitaux sont français, et pour le reste, canadiens, étasuniens, anglais, chinois, qatariens, etc. Elle n’est pas seulement active dans le pétrole, mais aussi le gaz, l’électricité, la pétrochimie, le solaire, les agrocarburants, les lubrifiants, la biomasse, le nucléaire, l’internet des objets ou le bioplastique. Total est donc plutôt une multinationale apatride capable de tirer son jeu d’une multitude de conjonctures, explique l’auteur.

 

« Comploter, coloniser, collaborer, corrompre, conquérir, délocaliser, pressurer, polluer, vassaliser, nier, asservir et régir » : ces 12 verbes d’actions sont illustrés par des histoires avérées où Total tient le premier rôle. Certaines nous sont bien connues : « l’affaire Elf » (corruption à grande échelle de dirigeants politiques) ou celle de l’explosion de l’usine AZF (dans laquelle Total et ses avocats continuent de nier toute responsabilité devant la justice), son implantation dans les anciennes colonies française transformées en enveloppes juridiques grâce aux réseaux de la Françafrique, la pollution à coups de marées noires et d’émissions de CO2, ou encore la délocalisation de ses avoirs ou activités là où la fiscalité est plus lâche…

« Il ne s’agit pas, pour des firmes comme Total, de régner sur un mode souverain, à coups de décrets et d’édits, tel un État, mais de transformer le rapport des États à la conjoncture, de façon à ce que le législateur cherche le plus possible à rendre conforme la loi aux rapports de force instaurés par les multinationales, dont la réalité acquerra le statut d’axiome. La loi qui domine ne sera plus celle des États mais celle du marché au sens d’un champ transcendant le secteur public. »

Pour Alain Deneault  ces firmes représentent le pouvoir totalitaire version XXIe siècle. « Au moment même où Hannah Arendt écrivait ses thèses sur le totalitarisme [dans les années 1950], la CFP crée la marque Total [en 1953] et se présente comme étant “totale” » insiste-t-il. Signe d’un complexe d’infériorité de la pétrolière française face à ses homologues, qu’elle cherche à résorber. « Ce qu’elle signifie alors c’est : “Nous aussi sommes un pouvoir, nous pouvons nous interposer entre les acteurs sociaux et les pouvoirs publics, et à partir de là développer des lois à valeur totalisante sur le monde” », analyse Deneault.

Le philosophe pousse cette thèse dans LeTotalitarisme pervers, un court texte qui suit la somme sur Total et en tire des conclusions d’ordre général. « Des totalitarismes d’antan à celui d’aujourd’hui, on est passé d’un ordre psychotique de domination où une autorité toute-puissante et hyper visible donne le la de la réalité sociale et judiciaire, à un ordre pervers où la loi semble s’imposer d’elle-même comme la pluie, sans que les intéressés qui le coordonnent ne se distinguent particulièrement des sujets qui la subissent. […] Les maîtres pervers […] dominent en élaborant des formes d’autorité qui passent pour objectives. C’est en cela qu’on reconnaît la finesse nouvelle du totalitarisme contemporain », écrit-il.

Deneault plaide pour des « minorités intenses ». « Le progrès a toujours été l’œuvre de minorités. Je crois que l’important, c’est l’intensité, c’est par là que nous arrivons à valoir comme peuple, comme communauté capable d’engager des changements sociaux », soutient-il, en citant pour exemples la révolution de 1848, Occupy Wall Street et les révolutions arabes de 2011, ou encore les évènements récents en Roumanie. « Ce sont toujours des minorités qui, en intensifiant leurs mobilisations, prises de paroles et de conscience, leur présence au monde, peuvent marquer des avancées et établir des rapports de force. Et plus une minorité est intense et en phase avec une époque, moins elle est minoritaire. »

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La prière personnelle

 

 

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Dans l’enseignement à ses disciples Jésus disait : »Pour toi , quand tu veux prier, entre dans ta chambre la plus retirée, verrouille ta porte et adresse ta prière à ton Père qui est là dans le secret » (Mt 6,6).

           Comme je l’expliquais dans mes précédents articles: [-« Du choix de Jésus coach intérieur« -« Du mérite à l’accueil« -« Oeuvrer par Dieu et non pour Dieu.« ] l’événement qui bouleversa ma vie catholique bien réglée fut le 23 février 1975 une  » effusion d’Esprit » telle que la vivait les premiers chrétiens ( Act.19,2 ; Act.11,15.16; Act.10,44 ;Act.8,16 ) .Elle est à retrouver dans l’Eglise catholique.

           [ Remarque :Quand cela m’est arrivé, je ne savais pas nommer ce vécu et dans mon premier livre: « Alors les yeux s’ouvrirent » Editions Bénévent 2009, je parlais de « conversion ». Il semble que pour nommer cette expérience, les évangéliques emploient le terme de « nouvelle naissance » en référence à l’histoire de Nicodéme (Jn 3, 1.21). ]

            En ce qui concerne ma prière personnelle, avant cet événement, il s’agissait avant tout de réciter et notamment le chapelet qui, de plus, ne s’adresse jamais à Jésus. Or Jésus nous dit: « Quand vous priez, ne rabâchez pas comme des paiens, ils s’imaginent que  c’est à force de paroles qu’ils se feront exaucer. Ne leur ressemblez donc pas, car votre Père sait ce dont vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez »(Mt.6,7.8).

           Le 23 février 1975 c’est  Jésus qui m’interpella par une parole de la bible: « – vous n’êtes plus sous la Loi mais sous la grâce »(Rm.6,14)  entendu: « sous l’amour ». Je pouvais donc à mon tour lui parler et cela autrement que par des paroles toutes faites auxquelles j’essayais d’adhérer C’est ainsi  que s’établit,entre Lui et moi, une relation personnelle,et, pour l’entendre encore, je me mis à « dévorer » la bible, tout en enviant MoÏse. (« Le seigneur parlait à MoÏse face à face, comme on parle d’homme à homme »nous dit Exode en Ex.33,11). Cette communion à Dieu passe aussi, au-delà de la formulation dans une connivence joyeuse, à l’écoute d’une musique, la contemplation d’un paysage …ou l’esquisse d’un sourire. Il y a aussi les « hasards » comme autant de clins  d’oeil et puis la prière en  langue quand on veut tout Lui dire au-delà des mots….

            Chaque homme est appelé à avoir une relation personnelle avec Jésus ,ou avec le Père car « le Père lui-même vous aime« nous dit Jésus en Jn.16,27. Dieu interpelle chacun, encore faut-il se rendre réceptif et créer des occasions. Etre réceptif, c’est déjà être vrai dans notre relation à Lui en sachant qu’on a rien à mériter, Jésus nous a tout mérité. Créer des occasions, c’est, notamment (je le dis par expérience) lire la bible, qui est bien, je le sais , » Parole de Dieu ».

            La prière personnelle la plus commune est celle de demande pour nous-même, nos proches ou à des intentions particulières. Certes « votre Père sait ce dont vous avez besoin avant que vous  le lui demandiez » nous dit Jésus en Mt.6,8 et pourtant… »demandez,on vous donnera; cherchez vous trouverez; frappez on vous ouvrira « nous dit encore Jésus en Mt.7,7.« Ce que vous demandez dans la prière avec foi vous le recevrez » (Mt.21,22) ou encore « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu et cela vous sera accordé »(Mc.11,24). Pourquoi alors n’y a-t-il souvent aucune réponse ? En Jn.15,7 Jésus précise :« si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez ce que vous voudrez et cela vous arrivera » après nous avoir invité à demeurer en Lui (Jn.15,4). Je reviens toujours à cette Parole de Paul que je considère comme exprimant l’idéal du chrétien: « Ce n’est plus moi qui vit c’est Christ qui vit en moi »(Gal.2,20). En Matthieu et Marc Jésus s’adresse à des chrétiens accomplis, chez Jean ils sont en marche. Remarquez la définition de la foi que donne St Paul dans l’Epître aux Hébreux : »La foi est une manière de posséder déjà  ce qu’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas »(He.11,1). Quand les disciples demandent à Jésus: »Augmente en nous la foi ».le Seigneur répondit: »si vraiment vous aviez la foi, gros comme une graine de moutarde, vous diriez à ce sycomore : »déracine-toi et va te planter dans la mer »et il vous obéirait ».(Lc.17,5.6).!!

             « Soyez toujours dans la joie, priez sans cesse,rendez grâce en toute circonstance… »(1 Thes.5,16-19). La prière dont il est ici question est la prière de louange. Elle n’est pas toujours évidente, notamment quand il nous arrive des malheurs. Il est alors bon de s’aider  par notamment la lecture des Psaumes: « Seigneur ouvre mes lèvres et ma bouche  proclamera ta louange »( Ps.51,17). C’est en restant  « dans le Seigneur » malgré l’épreuve que cette dernière peut prendre sens. Saint-Paul en pareille circonstance va jusqu’à dire: « je complète dans ma chair ce qui manque aux tribulations du Christ (Col.1,24). Pour ma part je crois profondément que tout peut être transformé en chance par le Seigneur. « Tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu, qui sont appelés selon son dessin »(Rm.9,28). « Il nous a été fait grâce de croire en Christ mais aussi de souffrir pour Lui » (Ph.1,29.3) nous dit encore Saint-Paul.

            Pour compléter, je voudrais citer la prière d’adoration. Dans l’Eglise catholique qui croit en la présence réelle du Seigneur dans l’eucharistie et ceci même en dehors de la célébration, nous connaissons l’adoration du Saint-Sacrement. Personnellement j’y ai vécu une grâce sensible, une joie indescriptible. C’est la raison qui me pousse à ne pas quitter mon Eglise catholique mais à prier et à l’interpeller pour qu’elle revienne aux écritures qui l’a fondée.

                                                                              Robert Specty

 

robert.specty@orange.fr

 

 

 

 

Des ondes cérébrales enregistrées plus de 10 minutes après l’arrêt cardiaque

Nexus mai-juin 2017

En étudiant le temps qui sépare l’arrêt cardio-respiratoire et la cessation d’activité du cerveau une équipe de chercheurs canadiens de l’ Université de Western Ontario a enregistré une activité cérébrale 10 minutes après l’arrêt cardiaque du patient.

Chez trois patients sur les quatre observés l’activité cérébrale a cessé avant l’arrêt du rythme cardiaque et de la tension artérielle.

Pour le patient 1 -femme de 72 ans- l’activité cérébrale a cessé 4 mn avant l’arrêt cardiaque. Curieusement ces deux fonctions ont redémarré 1mn et 20 secondes après pendant 40 secondes.

Pour le patient 2 -homme de 70 ans- l’activité cérébrale a cessé 10mn et 10 secondes avant l’arrêt du coeur.

Pour le patient 3 – femme de 58 ans- il y a eu une vague de plages de fréquences élevées 8 mn avant la cessation de la pression artérielle et durant 4mn. La cessation de l’activité électro-cérébrale a cessé 1 mn et 30 secondes avant l’arrêt du coeur.

Cependant chez le patient n° 4 – homme de 67 ans- une activité électro-cérébrale à haute fréquence a été observée à deux reprises pendant 2 mn chaque fois , 11mn et 5mn avant l’arrêt de la pression artérielle.

L’activité du coeur s’est poursuivie durant 15 mn et 30 secondes après la cessation de la pression sanguine.

L’activité électro-cérébrale a progressivement diminué tout en en accusant des vagues d’ondes delta durant 10mn et 38 secondes après la cessation de l’activité du coeur. Bien sûr il n’est pas exclu que cette défaillance puisse venir des appareils de mesure. Il est noté que seule l’activité des parties antérieures du cerveau a été enregistrée. De futures études portant sur un échantillonnage plus important avec une couverture complète du cuir chevelu sont envisagées.

 » In patient 4, initial high-frequency EEG activity was seen at two time points: 11 minutes and 5 minutes before ABP cessation for a period of 2 minutes each time. ECG continued for an additional 15 minutes and 30 seconds following ABP cessation. The EEG showed increasing suppression with infrequent single delta wave bursts following ECG and ABP cessation. These delta bursts continued for 10 minutes and 38 seconds following ECG cessation with a mean amplitude of 4.52 µV in the last burst of delta activity (Figure 2).

Figure 2 Raw EEG tracing in patient 4 following declaration of death. Representative tracing of large infrequent single delta wave bursts observed for 10 minutes and 38 seconds (EEG bottom four tracings) following the loss of ECG tracing (top tracing). « 

www.cambridge.org/core/journals/canadian-journal-of-neurological-sciences/

Lettre ouverte à Monsieur Cedric Villani , chargé d’une mission sur l’intelligence artificielle

 

A Monsieur Cedric Villani, député LREM de la 5ième circonscription de l’Essonne,

Bonjour Monsieur le député,

Par un article du journal le Monde paru ce jour je lis que vous avez été chargé  par le gouvernement d’une mission sur l’Intelligence artificielle – IA dans la suite du propos-et qu’un rapport doit être remis avant la fin de l’année.

Cet article rappelle qu’un précédent rapport a été remis sur ce sujet il y a

moins de 6 mois à François Hollande.

Le passage suivant de cet article résume votre mission :

« Elle consiste à dresser une feuille de route sur l’intelligence artificielle pour le gouvernement dans les années à venir. Quels axes actionner du point de vue économique, politique, culturel, éthique, dans l’éducation… ? Bref, tout. Avec l’idée que l’IA ne doit pas être vue comme un domaine spécialisé, mais comme l’affaire de tout le monde. »
« ici la vocation est d’aller plus sur le terrain des recommandations très concrètes sur les actions à prendre par les uns et les autres. Et cela à l’échelle française, mais aussi européenne. »

Je lis  avec satisfaction mais permettez, une certaine défiance, que vous vous interrogerez aussi sur les aspects potentiellement négatifs de l’IA et vous dites notamment : « Un certain nombre d’exemples montrent que dans certains cas l’utilisation de l’IA peut avoir des effets ravageurs sur les questions économiques et le tissu démocratique. »

Ces propos semblent presque rassurants même si les effets ravageurs dépassent l’aspect économique – vous avez sans doute pensé aussi par là social- et démocratique.

La volonté de réfléchir au plus haut niveau sur les moyens à mettre en oeuvre pour faire face au géant américain puis chinois est sans doute, dans cette stratégie de lutte économique mondialisée l’axe principal. Nous sommes donc bien dans une logique où vous allez chercher les meilleurs moyens de renforcer l’IA qui, sous-entendu serait l’avenir de l’homme et du rang de nos sociétés. Je doute que dans une telle orientation les aspects négatifs soient réellement appréciés à leur exacte valeur et pourtant je vous fais à priori confiance car vous avez en tête, comme moi,  l’avenir de l’homme.

Mais de quel homme parlons-nous ? Je pense à l’Homme en tant que transcendance de l’homme actuel, et non à l’homme-machine   qui va renforcer son propre mental, et devenir ainsi  l’Homme-Dieu qui, de fait, deviendra tout simplement l’esclave du système-machine qu’il aura mis en place. Je pense à un humanisme spirituel tel que l’expose Wu Weiming, directeur de l’Institut supérieur humaniste à l’Université de Pékin – cf ici

Vous avez semble-t-il des réserves par rapport aux déclarations d’Elon Musk mais vous dites « admirer son intelligence visionnaire ».

Permettez- moi de vous rappeler cette lettre signée le 10 janvier 2015 par 700 personnalités – l’appel des 700- dont Elon Musk et Stephen Hawking et que j’avais publiée sur mon site ici . Il y a effectivement là une vision que j’aimerais vous voir partager.

 

« Les progrès de l’intelligence artificielle sont fulgurants, mais peu de recherches sont effectuées sur les conséquences de cette révolution technologique. C’est l’avertissement émis dans une lettre ouverte par un groupe de chercheurs et d’entrepreneurs. Parmi eux, Stephen Hawking et Elon Musk. »

Enfin j’attire votre attention sur la conférence d’Elon Musk  devant l’Assemblée des gouverneurs des Etats-Unis le week-end du 15 juillet 2017 relatée ici par exemple.  Selon lui, l’intelligence artificielle est désormais «le plus grand risque auquel notre civilisation sera confrontée».

Pour y faire face aujourd’hui et en transhumaniste convaincu, il ne voit guère que le développement d’un de ses projets homme-machine avec l’aide d’implants cérébraux ce qui n’est pas pour nous rassurer.

Pour terminer je voudrais vous dire que je procède actuellement au regroupement des ouvrages de langue française qui nous alertent de diverses manières sur la religion du Progrès, les méfaits ravageurs qu’elle entraîne sur nos sociétés et la direction toute tracée où elle conduit l’homme.

Sous ce lien vous avez plus de 80 ouvrages d’auteurs différents qui alertent sur les aspects divers de cette dérive de nos sociétés. Je ne citerai que le premier, Lewis Mumford et je vous renvoie à l’article d’avril 1974 du Monde diplomatique à propos de son livre : « le mythe de la machine« .

 

S’agissant de l’IA je ne peux conclure sans évoquer le transhumanisme vers lequel nous entraîne les dérives d’un monde scientifique, industriel et technologique pour partie devenu fou et si peu contrôlé par le pouvoir politique de nos démocraties. J’ai regroupé là près de 40 ouvrages qui traitent du sujet et j’ai posté là un article sur le transhumanisme.

 

Je termine en espérant que cette lettre retiendra toute votre attention et celle de votre équipe. Je précise enfin que j’agis en simple citoyen intéressé entre autre par la chose publique et le devenir de l’homme mais non engagé politiquement. J’estime aussi que cette affaire est l’affaire de tout le monde et qu’en rédigeant cette lettre appuyée de ses renvois hyper-textes j’ai ainsi, à ma manière et suffisamment contribué à votre mission.

 

 

Je vous prie de croire en mes respectueuses et cordiales salutations.

 

Denis Brossier

 

 

le rapport rendu public le 28 mars 2018 : donner un sens à l’intelligence artificielle

 

 

 

 

 

 

 

 

Aux origines de la décroissance

La civilisation industrielle ne s’est pas imposée sans résistances. De grands esprits critiques se sont toujours levés contre la liquidation des artisans et des paysans, contre la destruction de l’environnement et le bouleversement des modes de vie, contre l’emprise du marché et des machines sur les individus. La contestation de l’idéologie du Progrès que porte aujourd’hui le courant de la décroissance se situe dans cette longue filiation. Parmi ces illustres devanciers, les cinquante penseurs présentés ici -dont les oeuvres très diverses se déploient sur les deux derniers siècles- ont de quoi alimenter les réflexions actuelles de toutes celles et tous ceux qui aspirent à une société centrée sur l’humain, et non plus soumise à la mégamachine. Leurs pensées, profondes, intemporelles et clairvoyantes, exposées dans ce livre de manière simple et didactique, remettent radicalement en cause le culte de la croissance, l’esprit de calcul, la foi dans les technologies, l’aliénation par la marchandise… Elles en appellent à une sagesse immémoriale : il n’y a de richesse que la vie.

 

François Breton : Exploration de conscience

Fruit d’un long parcours initiatique personnel et d’années de voyages, de rencontres d’initiés, de Maîtres spirituels, de la cordillère des Andes jusqu’aux richesses profondes de l’Inde ancienne, son expérience personnelle lui permet aujourd’hui de faire le lien entre de nombreuses traditions et de pouvoir partager l’essence de ces pratiques et de ces multiples enseignements spirituels.
Ses pratiques initiatiques et spirituelles depuis de nombreuses années, sa sensibilité et son métier de jardinier paysagiste lui ont permis d’approfondir ce contact avec les mondes subtils et de comprendre la richesse d’une collaboration consciente avec les esprits de la nature, les enseignants et guides de lumière par qui il est accompagné et enseigné depuis très longtemps.
C’est avec le cœur et évidence qu’aujourd’hui il accompagne les autres vers un retour profond et sincère vers son véritable Soi.

Tistrya   Trystria

François Breton raconte comment il a appris depuis son enfance à explorer sa conscience et ses facultés psychiques. Il nous explique pourquoi nous vivons constamment entre le monde visible et le monde invisible, et comment accéder à notre être véritable.

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