LES DROITS HUMAINS AU SECOURS DE LA TRANSCENDANCE.

L’humanité n’a-t-elle pas alors rendez vous avec la part de sacré reconnue en chaque « membre de la famille humaine » ? Chaque personne est ainsi dotée d’une qualité qui fait d’elle plus que son apparence physique et psychique. Impossible de la réduire à un objet, aussi précieux soit- il ? « Tu vaux mieux que ton prix », écrivait le grand historien africain Ki Zerbo. Mais d’où vient ce surcroît de valeur? A quel « au-delà » se rattache- t-il ? On peut alors risquer le mot de transcendance qui élève la personne au delà de toute définition humaine, au point que nul ne peut s’arroger le pouvoir de priver un individu de la qualité d’être humain : sa dignité. Et ce parfois, malgré le caractère monstrueusement inhumain de son comportement.

La dignité de chaque personne, confessée par toutes les cultures et tous les pays, s’incarnent dans des droits et des devoirs qui correspondent eux mêmes à des comportements précis : être libres, pouvoir manger, être éduqués, croire ou ne pas croire, participer aux décisions communes… etc. Ces attributs ne définissent pas la dignité. Ils l’incarnent.

selon un texte de Guy Arenche 

 

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