santé globale, médecine plurielle

livre publié en août 2008 aux éditions Jouvence collection savoir et agir pour ce siècle

Malgré ses très grandes réussites dans le cadre qu’elle s’est fixé, notre médecine manque d’une vision globale de l’être humain, d’où ses résultats contestables en terme de santé globale de l’individu et son coût démesuré qui pèse sur d’autres aspects de la vie.

Les dimensions physique, énergétique, mentale, sensible et spirituelle doivent pouvoir être prises en compte et traitées de façon adaptée par des moyens diversifiés.

Les textes réunis dans ce recueil tirent leur inspiration des approches holistiques millénaires des grandes civilisations ainsi que des données les plus récentes de la science moderne. Ils peuvent nourrir une réflexion en profondeur sur la santé, la maladie et l’acte thérapeutique.

Avec les contributions de Jean-Yves Leloup, Marguerite Kardos, pierre Dhombre, Jean-pierre Willem, Thierry Janssen, Eric Ancelet, Marc Sokol, Michel Odent

«Etre vieux serait la dernière des maladies»

INTERVIEW : Le gériatre Olivier Saint-Jean dénonce une surmédicalisation dans la prise en charge des personnes âgées depuis dix ans.

Par ERIC FAVEREAU

 

C’est un débat essentiel, mais il reste à bas bruit : la vieillesse est-elle une maladie ? Faut-il la médicaliser ? La médecine est-elle une chance pour les vieux ? Le professeur Olivier Saint-Jean, chef du service de gériatrie à l’hôpital européen Georges-Pompidou (Paris), a toujours questionné le rôle de la médecine dans le grand âge. Il fait partie du jury qui suit les débats sur la vieillesse organisés par le Centre d’éthique clinique de l’hôpital Cochin, en partenariat avec France Culture et Libération.

Ce qui vient de se passer autour des médicaments anti-Alzheimer – à savoir on continue de les rembourser alors que leur intérêt thérapeutique est nul -, est-ce le symbole de l’ambiguïté autour la médicalisation de la vieillesse ?

C’est en tout cas un très bel exemple de surmédicalisation, faute de savoir penser une médecine différente pour les personnes âgées. Dans la maladie d’Alzheimer, que voit-on ? D’un côté, il y a une tendance à identifier le déficit cognitif, c’est-à-dire les pertes de la personne, puis à essayer de les compenser. De l’autre, on va multiplier les examens, les analyses, faire des ponctions lombaires, lancer des IRM à la recherche d’éventuels marqueurs de maladie. Cela peut avoir du sens en matière de recherche, mais cela ne change en rien la prise en charge de ces malades. Tout cela n’a pas de sens, sauf celui de satisfaire cette logique biomédicale sur la vieillesse qui cherche à s’imposer.

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