http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTbMNSaSg6GJQV0hHWWRDdn_PqRH6Df_XWNoysmzTIsuwd-qwog4g

Anita Moorjani a reçu un diagnostic de cancer lymphatique en 2002, qui prit une tournure terminale en 2006 . Elle est tombée dans le coma, et alors que les médecins avisaient sa famille qu'il ne lui restait que quelques heures à vivre, elle a été admise en février 2006 dans le service de soins intensifs de son hôpital local.

Son EMI/NDE remarquable et son rétablissement semble-t-il miraculeux après un tel cancer, a créé un intérêt énorme et des réactions à l’échelle internationale. . Elle est revenue en ce monde avec une compréhension nouvelle de sa vie et de sa « raison d'être » sur la terre. C'est ce qui l'a guérie de son cancer.

Anita est née à Singapour puis elle a vécu au Sri Lanka jusqu’à l’âge de deux ans. Elle fait partie de l’ethnie Sindhi en Inde, sa famille a ensuite déménagé à Hong-Kong où elle a grandi, elle parle couramment Sindhi, Cantonnais et Anglais, elle connaît également une multitude de dialectes. Bien qu’hindouiste par la naissance, elle a d’abord fréquenté des écoles catholiques, puis des écoles privées britanniques à Hong-Kong, elle a ensuite étudié en Angleterre, avant de retourner à Hong-Kong afin de travailler en tant que cadre supérieur pour une société française de mode, avec laquelle elle a voyagé partout dans le monde, utilisant son éducation multiculturelle, multilingue dans différentes affaires et milieux sociaux. En décembre 1995, elle a épousé Danny son âme sœur, qui l’aime inconditionnellement.

ENTRETIEN NDERF - Fondation de Recherche sur les Expériences de Mort Imminente  25/01/2007

Site : http://www.nderf.org/French/index.htm

de Rio Cruz avec Anita MOORJANI (quelques mois après son EMI/NDE expérience de mort imminente)

vous pouvez voir aussi la vidéo : Interview d’ Anita Moorjani par Lilou Mace sur youtube

DESCRIPTION DE L’EXPERIENCE :

J’avais le cancer (lymphome de Hodgkin), un matin, je n’ai pas pu bouger. Mon mari m’a emmenée d’urgence à l’hôpital, où, après avoir passé un scanner, on a diagnostiqué un lymphome de niveau 4B (le plus grave). L’oncologue en chef à consulté mon dossier, elle a dit à mon mari qu’il était trop tard, que mes organes étaient en train de cesser de fonctionner, qu’il ne me restait que 36 heures à vivre. Toutefois, un oncologue a dit qu’il allait faire tout ce qu’il pourrait, mais il a préparé mon mari en lui annonçant que je n’allais probablement pas m’en sortir, en effet, mes organes ne fonctionnaient plus. On m’a mise sous perfusion de chimiothérapie et sous oxygène, puis on a commencé à pratiquer des examens, en particulier sur mes fonctions organiques, afin de pouvoir déterminer les traitements à utiliser.

Pendant ce temps, je dérivais entre pertes et reprises de connaissance, je pouvais réellement sentir que mon esprit quittait mon corps. J’ai vu et entendu les conversations entre mon mari et les médecins, elles avaient lieu à l’extérieur de ma chambre, à une douzaine de mètres dans le couloir. J’ai plus tard été en mesure de vérifier cette conversation auprès de mon mari, ce qui lui a occasionné un choc. Je suis ensuite vraiment « passée de l’autre côté » vers une autre dimension, j’y ai été absorbée dans un sentiment d’amour total. J’ai de plus extrêmement clairement ressenti la raison pour laquelle j’avais le cancer, pourquoi, en premier lieu, j’étais venue dans cette vie, quel rôle chaque membre de ma famille jouait dans ma vie, dans le grand plan des évènements et, plus généralement, comment fonctionne la vie. La clarté et la compréhension que j’ai atteintes dans cet état sont pratiquement indescriptibles. Les mots semblent réduire le vécu – J’étais dans un endroit où je comprenais qu’il existe bien autre chose que ce que nous sommes capables de concevoir dans notre monde tridimensionnel. J’ai réalisé à quel point la vie est un cadeau, que j’étais environnée d’êtres spirituels aimants, toujours proches de moi alors que je l’ignorais.

La quantité d’amour que je ressentais était écrasante, dans cette optique, je savais à quel point je suis puissante, j’ai vu les capacités stupéfiantes que nous, les humains, possédons au cours d’une vie physique. J’ai découvert que mon dessein allait maintenant être de vivre le « paradis sur terre », en utilisant cette nouvelle compréhension, j’allais également partager ce savoir avec d’autres personnes. J’avais toutefois le choix entre retourner à la vie ou aller vers la mort. On m’a fait comprendre que ce n’était pas mon heure, mais j’avais quand même le choix, si je choisissais la mort, je n’allais pas vivre les nombreux cadeaux que le reste de ma vie avait encore en réserve. L’une des choses que je désirais savoir était si j’allais devoir retourner dans ce corps malade, en effet, il était très, très atteint et les organes avaient cessé de fonctionner. On m’a alors fait comprendre que si je choisissais la vie, mon corps allait guérir très rapidement. J’allais voir la différence non pas sur plusieurs mois ou semaines, mais sur quelques jours !

On m’a montré comment les maladies démarrent à un niveau énergétique avant de devenir physiques. Si je choisissais d’aller vers la vie, le cancer allait disparaître de mon énergie et mon corps physique allait récupérer très rapidement. J’ai ensuite compris que lorsque les personnes ont des traitements médicaux pour les maladies, ceux-ci éliminent la maladie du corps uniquement, mais pas de l’énergie, donc la maladie revient. J’ai réalisé que si je revenais, ce serait avec une énergie très saine. Ensuite le corps physique allait très rapidement et définitivement se mettre au niveau de l’état énergétique. On m’a fait savoir que ceci est valable pour tout, pas seulement pour la maladie – l’état physique, l’état psychologique, etc.. On m’a « montré » que tout ce qui se passe dans nos vies dépend de cette énergie qui nous environne, créée par nous. Rien n’est immuable, nous créons notre environnement, notre état, etc. en fonction de l’état de cette « énergie ». La clarté qui m’a été accordée par rapport à ce que nous obtenons, à ce que nous faisons, était phénoménale ! Tout dépend de notre niveau énergétique. On m’a fait sentir que j’allais voir des « preuves » de première main si je retournais dans mon corps.

Je sais que j’ai dérivé entre les deux mondes, entrant et sortant, mais chaque fois que je me retrouvais dans « l’au-delà », on me montrait de plus en plus de scènes, dont une qui dévoilait comment ma vie avait touché toutes les personnes qui en faisaient partie. C’était un peu comme une tapisserie montrant comment j’avais influencé la vie de tous les gens autour de moi. Il y en a eu une autre qui représentait mon frère dans un avion, il avait entendu la nouvelle de mon agonie et venait me rendre visite (pour moi cela s’est avéré, car lorsque j’ai commencé à reprendre connaissance, mon frère était là, il venait d’arriver par avion). J’ignore comment,  j’ai ensuite eu un aperçu de mon frère et de moi, j’ai compris, semble-t-il, qu’il s’agissait d’une vie antérieure, j’étais alors beaucoup plus âgée que lui, comme une mère pour lui (dans cette vie-ci, il est plus âgé que moi). J’ai vu que dans cette vie-ci j’étais très protectrice à son égard. J’ai tout à coup pris conscience qu’il était dans l’avion pour venir me voir, j’ai eu le sentiment : « je ne peux pas lui faire ça ! Je ne peux pas le laisser venir et me voir morte. ». J’ai ensuite vu comment le dessein de mon mari était lié au mien, comment nous avions décidé de venir vivre cette vie ensemble. Si je partais, il allait probablement suivre peu après.

On m’a fait comprendre qu’étant donné que des prélèvements avaient été effectués pour mes fonctions organiques (et les résultats n’étaient pas encore connus), si je choisissais la vie, les résultats allaient montrer que mes organes fonctionnaient normalement. Si je choisissais la mort, les résultats allaient montrer, comme cause de la mort, une défaillance des organes due au cancer. Par mon choix, j’étais en mesure de changer le résultat des examens !

J’ai pris ma décision. Alors que je commençais à me réveiller (dans un état très confus car, à ce moment là, j’étais incapable de dire de quel côté du voile je me trouvais), les médecins se sont précipités dans la chambre, arborant un grand sourire ils ont annoncé à ma famille : « Bonne nouvelle, nous avons les résultats et ses organes fonctionnent, on n’arrive pas à y croire !! Son corps paraissait vraiment avoir cessé de fonctionner ! »

Puis j’ai commencé à me rétablir rapidement ; Les médecins ont attendu que je me stabilise avant de faire une biopsie de ganglion afin de déterminer le type des cellules cancéreuses, ils n’ont même pas pu trouver un ganglion suffisamment gros pour indiquer un cancer (à mon entrée à l’hôpital, mon corps était plein de ganglions enflés). Ils ont fait une biopsie de moelle osseuse, également pour trouver l’activité cancéreuse, afin de pouvoir adapter la chimiothérapie à la maladie, il n’y en avait aucune dans la moelle osseuse. Les médecins nageaient en pleine confusion, ils ont cependant attribué les résultats à ma réaction subite à la chimiothérapie. Comme ils étaient eux-mêmes incapables de comprendre ce qui se passait, ils m’ont fait subir examen après examen, j’ai triomphé de tous avec panache, éliminer chaque examen me renforçait encore plus ! On m’a fait passer un scanner sur la totalité du corps, comme on ne trouvait rien, on a demandé au radiologue de recommencer !!!!

A cause de mon expérience, je dis maintenant à tout le monde que je sais que les miracles sont possibles dans la vie de tous les jours. Après ce que j’ai vu, je me rends compte qu’absolument tout est possible, que nous ne sommes pas venus ici pour souffrir. La vie est censée être magnifique et nous sommes très, très aimés. Ma façon de voir la vie a drastiquement changé, je suis tellement heureuse que l’on m’ait accordé une seconde chance de vivre le « paradis sur terre ».

 Ce type d’expérience était-il difficile à exprimer avec des mots ? Oui

L’expérience était bien autre chose que ce que les mots peuvent exprimer. La mettre en mots la réduit et la limite. Ce que j’ai vu, perçu et ressenti, la clarté que j’ai ressentie par rapport à la vie représentait bien plus que tout ce que nous sommes en mesure de concevoir, les mots n’ont en fait pas été créés pour décrire cela.

Au moment de l’expérience y avait-il une situation menaçant votre vie ? Incertaine.

Je mourrais du cancer, les médecins ont dit qu’il ne me restait que 36 heures à vivre. C’est à ce moment que j’ai commencé à dériver entre une autre dimension et celle-ci.

A quel moment de l’expérience étiez-vous au niveau de conscience et de lucidité le plus élevé ? Probablement au moment où on m’a donné le choix de repartir.

Comparez votre niveau d’état conscience et de lucidité maximum pendant l’expérience et votre état de conscience et lucidité habituel de tous les jours? Plus consciente et lucide que d’habitude.

Si votre niveau d’état de conscience et de lucidité maximum pendant l’expérience était différent de votre état de conscience et de lucidité de tous les jours, veuillez l’expliquer : Je perdais et reprenais connaissance, j’avais donc conscience des deux « côtés ». J’avais également connaissance des conversations ayant lieu hors de la chambre, hors de portée de mon audition.

Votre vue était-elle différente d’une manière quelconque de votre vue de tous les jours (sous tous les aspects tels que clarté, champ de vision, couleurs, luminosité, degré profond de perception de la massivité/transparence des objets, etc.)? Oui, j’avais conscience de toujours me trouver dans la chambre, même si pour les autres mes yeux étaient fermés et que je n’étais pas éveillée, j’étais quand même en mesure de « voir » tout le monde dans la chambre et, dans le même temps, faire l’expérience de l’autre dimension, comme si elle existait simultanément.

Votre audition différait-elle de manière quelconque de votre audition normale (sous tous les aspects tels que clarté, capacité à identifier la source sonore, hauteur, force, etc.)? Oui, je pouvais entendre ce qui était dit en dehors de la chambre par les médecins et ma famille, tout à fait hors de portée de mon audition.

Avez-vous vécu une séparation de votre conscience et de votre corps? Incertaine

Quelles émotions ressentiez-vous pendant l’expérience? J’ai ressenti un amour immense, plus grand que quoi que ce soit que j’aie vécu sur terre. Je me sentais très aimée, comme si ce que j’avais fait n’importait pas, j’étais aimée quand même. Je n’avais rien à faire pour le mériter, je n’avais pas à faire mes preuves.

Etes-vous passé(e) dans ou avez-vous traversé un tunnel ou un espace fermé ? Non

Avez-vous vu une lumière? Non

Avez-vous rencontré ou vu d’autres êtres? Oui. J’étais environnée de nombreux êtres, dont mon père et ma meilleure amie tous les deux décédés. Je n’ai pas reconnu les autres, mais je savais qu’ils m’aimaient énormément et qu’ils me protégeaient. Je me suis rendu compte qu’ils étaient là tout le temps, même lorsque je n’en avais pas conscience.

Avez-vous revu des évènements passés de votre vie ? Non

Avez-vous observé ou entendu, pendant votre expérience, quoi que ce soit, concernant des personnes ou des évènements et qui a pu être vérifié par la suite ? Oui. J’ai vu et entendu une conversation entre mon médecin et mon mari, elle a eu lieu à l’extérieur de ma chambre, au bout d’un couloir. J’ai vu mon frère qui venait me voir en avion. Les deux sont avérés, y compris la conversation entre mon médecin et mon mari, que j’ai répétée mot pour mot.

Avez-vous vu ou visité des lieux, niveaux ou dimensions admirables ou particuliers ? Non

Avez-vous ressenti une modification de l’espace ou du temps ? Oui. J’ai eu le sentiment d’être dans l’autre dimension beaucoup plus longtemps que cela n’a duré en réalité. La quantité de choses que j’ai vues et apprises aurait dû prendre beaucoup plus de temps dans cette dimension-ci. De plus, avec les examens médicaux qui ont été effectués, même s’ils étaient déjà faits, les résultats dépendaient de ma décision de revenir à la vie ou non. Cela a vraiment changé ma conception du temps !!

Avez-vous eu le sentiment d’avoir accès à une connaissance particulière, à un sens et / ou à un ordre de l’univers ? Oui. La netteté était stupéfiante ! J’ai compris pourquoi j’avais eu le cancer, comment les gens contractent des troubles, que la vie est un cadeau mais que nous ne nous en rendons pas compte. J’ai compris que nous sommes très, très aimés, quelle que soit la situation. Nous n’avons pas besoin de faire quoi que ce soit pour faire nos preuves face à Dieu, il n’y a ni « paradis » ni « enfer ». Je me suis rendu compte que nous créons notre propre paradis ou enfer ici sur la terre, j’ai appris les ingrédients principaux pour créer mon propre paradis sur terre !

Avez-vous atteint une limite ou une structure physique de délimitation ? Oui. J’ai atteint le point où j’ai senti que je devais décider de retourner à la vie ou de continuer dans la mort. Ma meilleure amie était là (elle est morte du cancer 2 ans auparavant), elle m’a dit que j’étais allée aussi loin que possible, si je continuais, je n’allais pas pouvoir repartir : « Tu es arrivée à la limite. Tu ne peux pas aller plus loin. » a-t-elle dit. « Maintenant repars et vis pleinement ta vie sans crainte. ».

Avez-vous pris connaissance d’évènements à venir ? Oui. Je savais que mon corps allait guérir très rapidement, c’est ce qui s’est passé. Je savais que tous les examens allaient comporter des résultats phénoménaux, ce fut le cas. On n’a trouvé aucune trace de maladie dans mes scanners, mes biopsies, etc.. Mes organes fonctionnent normalement, mon appétit est revenu, on m’avait fait savoir que tout cela allait se produire. 6 mois seulement se sont écoulés depuis mon EMI, je suis toujours en attente des autres dons qui m’ont été montrés. Toutefois, je vois que ma vie s’oriente dans une direction où tout cela est très plausible. Une des choses que j’ai vues, c’est qu’une très longue vie m’attend !

Suite à votre expérience, avez-vous eu des dons spéciaux, paranormaux, de voyance ou autre, que vous n’aviez pas avant l’expérience ? Oui. J’ai beaucoup plus d’intuition depuis l’expérience. Lorsque je suis seule, je suis souvent consciente d’être environnée par des êtres (les mêmes que ceux que j’ai sentis lorsque je suis passée de l’autre côté), d’être très, très aimé, le même sentiment éprouvé lors de l’EMI.

Avez vous raconté cette expérience à d’autres personnes ? Oui. Dans les jours qui ont suivi, dès que j’ai été en état de parler, j’ai commencé à la raconter aux membres proches de ma famille, mon mari, mon frère (que j’avais vu dans l’avion), ma mère. Nous étions tous très émus et en larmes. Mon récit des évènements leur a occasionné un choc à tous, ainsi que les résultats des examens, dont je savais qu’ils seraient normaux parce que j’avais choisi de revenir, les conversations que j’avais « entendues ». Ils ont ensuite vu la rapidité de mon rétablissement, le choc pour les médecins qui ne parvenaient plus à trouver de trace du cancer, cela a changé toute ma famille. Je l’ai aussi raconté à ma meilleure amie qui était à mes côtés pendant cette expérience, cela a également changé sa vie. Mes rencontres après que je sois sortie de l’hôpital ont changé de nombreuses personnes, car la dernière fois qu’elles m’avaient vue ou avaient entendu parler de moi, j’étais sur mon lit de mort ! J’avais paru très, très malade, à l’époque je ne pouvais ni marcher ni respirer correctement. Puis, à ma sortie, j’avais l’air parfaitement saine et normale. La première fois que j’ai rencontré un groupe de personnes qui s’étaient rassemblées pour ma sortie de l’hôpital, toutes sont restées bouche bée. Elles me regardaient comme si elles avaient vu un fantôme. Elles n’arrivaient pas à croire que je me sois rétablie aussi vite, toutes pensaient que j’allais mourir ! Puis j’ai raconté mon expérience à toutes ces personnes dans la pièce, toutes m’ont crue parce qu’elles avaient vu « l’avant » et « l’après ». Certaines d’entre elles m’ont dit que cela avait changé leur vie.

Connaissiez-vous les expériences de mort imminente (EMI) avant votre expérience ? Oui. J’avais lu sur le sujet mais jamais je ne m’étais attendue à en vivre une. Mon EMI m’a semblée complètement différente de tout ce que j’avais lu, en effet, il n’y a pas eu de lumière, de tunnel, de figure religieuse, je n’ai pas vu toute ma vie défiler en un éclair. Tandis que je la vivais, je ne pensais absolument pas que c’était une EMI ou une expérience hors du corps. Sur le moment cela paraissait tout à fait normal. Ce n’est que plus tard que je me suis rendu compte que j’avais glissé dans une autre dimension.

Comment considériez-vous la réalité de votre expérience peu après qu’elle ait eu lieu (quelques jours ou semaines) : l’expérience était tout à fait réelle. Je savais que c’était réel parce que rien d’autre n’aurait pu expliquer la façon miraculeuse dont mon cancer a tout simplement disparu de mon corps !!! (Je possède les scanners et les examens médicaux pour le prouver !) Il en est de même avec le changement que j’ai éprouvé en recevant le pouvoir et la compréhension, rien d’autre ne pourrait expliquer la mutation que j’ai ressentie dans ma propre manière de penser !

Y a-t-il eu une ou plusieurs parties de l’expérience particulièrement significative(s) ou avec une valeur spéciale pour vous ? L’ensemble était très puissant, je ne peux imaginer un événement qui me donne plus de pouvoir. Toutefois, deux choses m’ont principalement touchée, l’une a été la capacité de changer le résultat des examens. Cela m’a fait réaliser que rien n’est solide (ou réel). On peut tout changer. La deuxième chose, encore plus importante, c’est la manière dont mon corps est passé en si peu de temps de quasi mort par cancer à pleine santé sans trace de maladie ! Cela ne me donne pas seulement le sentiment que rien n’est réel (y compris le cancer, une modification de conscience l’a fait disparaître !), mais cela me rend également très forte, j’ai maintenant une compréhension totalement différente de la vie.

Comment considérez-vous actuellement la réalité de votre expérience : l’expérience était tout à fait réelle. Avant tout, je profite du miracle de mon corps sain. Je ne me suis pas sentie ainsi depuis longtemps ! Deuxièmement, je me sens très « reliée » d’une manière que je n’ai jamais connue auparavant. Comme « guidée ». Je n’ai plus peur de rien. Je sais que je ne vais pas mourir avant d’avoir terminé tout ce que je suis venue faire ici. Même le temps venu, je n’ai pas peur de mourir. De très, très nombreuses « coïncidences » ont eu lieu dans ma vie depuis l’expérience (d’où le sentiment d’être guidée). Des choses me sont tombées dans les mains lorsque je les ai souhaitées, un appel de la bonne personne, une rencontre par hasard avec la personne nécessaire, j’ai reçu des e-mails qui répondaient aux questions auxquelles il me fallait les réponses, etc.. La vie est tout simplement devenue beaucoup plus facile, cependant, je ne suis bien que depuis quelques mois. Je me sens toujours très euphorique et, pour le moment, je ressens toujours la réalité de tout l’événement.

Votre vie a-t-elle changé spécifiquement en conséquence de cette expérience ? Oui. Je suis encore plus proche de ma famille, mais mon cercle social a changé. Nombre de mes amis se sont éloignés de moi, mais une petite poignée est plus proche de moi que jamais et je me suis fait beaucoup de nouveaux amis depuis cette expérience.

Vos croyances/pratiques religieuses ont-elles changé spécifiquement en conséquence de votre expérience ? Incertaine. A vrai dire je n’ai jamais été très portée sur la religion. Je n’ai toujours pas foi en une religion particulière, toutefois, cela a renforcé ma croyance en la spiritualité, en l’au-delà et en la puissance de notre propre moi supérieur (âme).

Après l’expérience, d’autres éléments dans votre vie, des médicaments ou des substances ont-ils reproduit une partie de l’expérience ? Oui. Je suis en mesure de retrouver cette sensation de « lien », d’être aimé, de ressentir les autres êtres autour de moi, particulièrement lorsque je suis immobile dans un environnement tranquille.

Les questions posées et les informations que vous venez de fournir décrivent-elles complètement et avec exactitude votre expérience ? Oui 

Observations supplémentaires 

Au vu du caractère remarquable de ce récit, j’ai envoyé par mail à Anita des questions supplémentaires. Ses réponses se trouvent sous les questions. -Jeff, NDERF -  Mes questions : 

1.      Vous écrivez remarquablement bien !!! Avez-vous vécu un certain temps dans une région anglophone du monde ?

2.      Vous aviez un lymphome de Hodgkin. A-t-il été diagnostiqué par biopsie ? Comment le diagnostic a-t-il été réalisé ?

3.      Combien de temps après le début de la chimiothérapie les ganglions que vous aviez ont-ils totalement disparu ?

4.      Le fait que les examens médicaux, déjà réalisés, allaient voir leurs résultats modifiés en fonction de votre décision, est remarquable. Si vous aviez choisi de ne pas retourner sur terre, avez-vous le sentiment que les examens médicaux auraient changé après votre décision en temps terrestre, ou bien, votre choix aurait-il affecté les examens au moment où la prise de sang a été réalisée, ce qui, en temps terrestre, si je comprends bien, se serait situé avant que vous ne décidiez de revenir sur terre. Tout commentaire supplémentaire que vous feriez à ce sujet serait grandement apprécié.

 5         Vous écrivez : « Cela ne me donne pas seulement le sentiment que rien n’est réel (y compris le cancer, une modification de conscience l’a fait disparaître !), mais cela me rend également très forte, j’ai maintenant une compréhension de la vie totalement différente. » En tant que médecin traitant des cancers, toute autre indication que vous pourriez fournir à ce sujet serait tout à fait bienvenue.

 6         Les médecins qui vous ont traité souhaiteraient-ils communiquer avec moi ? Nous nécessiterions tous votre accord préalable afin de partager des informations sur le diagnostic et le traitement médical vous concernant. Dans le cas où vos médecins souhaiteraient rédiger votre expérience pour la publier dans la littérature médicale en tant que « rapport de cas », je serais enchanté d’apporter mon aide dans toute la mesure du possible. Cela pourrait certainement accroître la connaissance des EMI dans votre pays.

Réponses d’Anita :

 Merci beaucoup pour vos réactions et vos compliments sur mon Anglais ! J’ai fréquenté, ici à Hong-Kong, une école privée britannique pendant toute ma scolarité, en effet, c’était une colonie britannique jusqu’en 1997. Des écoles britanniques se sont établies spécifiquement pour les enfants des responsables britanniques, la plupart des grandes sociétés de Hong-Kong étaient également dirigées par des britanniques. Après avoir terminé ma scolarité, j’ai poursuivi d’autres études à Manchester, au Royaume Uni, mais je suis retournée à Hong-Kong après les avoir achevées. Je me suis mariée ici avec une personne provenant d’un milieu très similaire au mien, également d’origine indienne, né et éduqué à Hong-Kong, sans lien réel avec le pays d’origine de nos parents. J’ai également travaillé ici à Hong-Kong.

Avant d’aller plus loin, je souhaite juste vous dire que votre mail m’a donné la chair de poule. Lorsque j’ai vécu mon EMI, j’ai pu voir et percevoir certains aspects de mon avenir, j’ai senti que l’une des raisons pour lesquelles je devais repartir, c’était que j’étais censée toucher et inspirer la vie des gens. J’ignore comment, dans cet état j’ai su que j’étais supposée inspirer des milliers, peut-être des dizaines de milliers de personnes. Mais la manière dont je devais m’y prendre n’était pas claire – Je savais seulement que j’étais censée faire quelque chose pour inspirer les gens. J’ai même eu le sentiment que je n’avais pas besoin de faire quoi que ce soit pour que cela se produise, il me suffisait d’être moi-même et de profiter de la vie. Puis récemment j’y ai réfléchi et, maintenant que je vais bien et que je veux rendre ma vie productive, j’ai tenté d’imaginer ce que je suis censée faire afin d’inspirer les autres. Et ce matin, j’ai reçu votre mail où vous écrivez : « Au long des années, des dizaines de milliers de personnes vont lire votre expérience et, j’en suis sûr, en seront inspirées. ». Je comprends maintenant pourquoi on m’a fait sentir que je n’avais rien à faire !! Je l’ai accompli en vivant l’EMI !!! 

En ce qui concerne vos questions, je suis désolée si les réponses semblent un peu longues, mais je souhaite être aussi claire que possible : 

Il y a environ trois ans et demi, on m’a fait une biopsie avec une aiguille sur un ganglion enflé à la base du cou, à la naissance de l’épaule gauche, les résultats indiquaient que j’avais un lymphome de Hodgkin. A l’époque, un scanner l’a ensuite initialement évalué au stade 1A, toutefois d’autres examens devaient encore être pratiqués. Permettez-moi d’expliquer quelques détails (que je ne jugeais pas nécessaires dans mon premier récit car ils n’avaient rien à voir avec l’EMI elle-même) : ma meilleure amie venait juste de mourir du cancer, elle avait un sarcome dans la région de la poitrine. Le sarcome a été enlevé chirurgicalement, puis on lui a administré une chimio. Son état physique s’est détérioré très fortement après le début de la chimio, il a continué à se détériorer jusqu’à ce qu’elle meure. Sa famille a très fortement eu le sentiment que c’est la chimio qui l’a tuée, pas le cancer. Je l’ai accompagnée lors de cette expérience, je l’ai vue souffrir de la chimio, c’était affreux, puis je l’ai regardée mourir. Nous étions amies depuis l’école primaire et nous avions grandi ensemble. Lorsque par la suite j’ai eu ce  diagnostic l’année même de sa mort, j’ai subi un choc, tout comme de nombreuses personnes dans notre cercle d’amis. J’avais très peur de la chimio, j’ai donc refusé le traitement et je suis allée voir un naturopathe, spécialisé dans le traitement des cancers. Au début, les ganglions ont semblé diminuer, nous avons eu le sentiment que la thérapie fonctionnait, j’étais très heureuse de ne pas avoir à subir de chimio. Toutefois, bien qu’ils aient été réduits, ils n’ont pas disparu complètement. A cette époque, je vivais avec beaucoup d’angoisses, peur du cancer, peur de la chimio. J’ai épuré mon régime, j’ai suivi une thérapie du colon et j’ai pris toutes les pilules que le médecin m’a prescrites. Mais il y a environ 2 ans, les ganglions ont paru grossir à nouveau, le médecin a donc modifié mon traitement, il m’a également envoyé chez un phytothérapeute. A nouveau, la maladie a semblé maîtrisée pendant une courte période, mais il y a environ 1 an, j’ai commencé à produire du liquide dans la région de la poitrine, mon bras gauche a enflé également. Mon médecin a drainé la plèvre, ensuite le liquide est revenu, il encore drainé plusieurs fois. Pendant ce temps mes ganglions enflaient de plus en plus, jusqu’en janvier 2006 où ma santé s’est fortement détériorée en 2 ou 3 semaines. Ma respiration devenait de plus en plus laborieuse, j’étais sans cesse essoufflée, il me fallait utiliser une machine portable à oxygène. Je perdais du poids, je ne pouvais pas manger car je me sentais rassasiée en permanence. Mes muscles se détérioraient à tel point que je ne pouvais pas marcher, j’utilisais un fauteuil roulant. J’avais des lésions de la peau qui suintaient. Le 2 février il m’a été impossible de bouger. Je ne pouvais pas ouvrir les yeux, sortir du lit, encore moins marcher. J’ai tout simplement accepté que ce soit la fin, j’allais mourir, je me suis simplement abandonnée. A ce moment là, je ne ressentais ni douleur ni inconfort. Je n’avais aucun traitement, j’étais juste en état de relâchement total. 

Mon mari m’a emmenée d’urgence à l’hôpital, on m’a attribué une oncologue qui, après m’avoir examiné, a dit : « C’est trop tard. Je ne peux rien faire. ». Mon mari l’a implorée, elle a consenti à m’affecter quelqu’un d’autre, en effet, elle pensait qu’elle allait « perdre son temps », ou peut-être ne voulait-elle pas de ma mort dans son dossier. Elle était très remontée contre mon naturopathe, elle pensait qu’il était de sa responsabilité de m’envoyer plus tôt à l’hôpital, elle a clairement indiqué que c’était de « sa faute » si j’allais mourir. 

Les scanners ont montré que le lymphome s’était étendu à tout le corps, que les organes étaient en danger. Les pieds et les mains se sont mis à gonfler comme des ballons, le visage était tout enflé. L’oncologue a déclaré : « Ses organes ont déjà cessé de fonctionner, elle est en train de mourir d’une défaillance des organes. ». Ecoutant le plaidoyer de mon mari, elle a appelé un autre oncologue, qui a dit mon mari : « Je ne peux rien promettre, je vais voir ce que je peux faire. Toutefois, les prochaines 24 heures sont critiques. Elle est trop instable pour pratiquer ne serait-ce qu’une biopsie afin de déterminer le type de traitement à injecter. Nous allons également commencer immédiatement à pratiquer les examens pour ses fonctions organiques car tous les symptômes semblent indiquer une défaillance. ». C’est cette conversation qui eu lieu à l’extérieur de ma chambre, à une douzaine de mètres de distance, je l’ai entendue et vue, à l’évidence j’avais donc quitté mon corps à ce moment là. Quoi qu’il en soit, j’ai ensuite pris conscience de toutes les aiguilles qui me perforaient, un certain type de traitement pénétrait en moi, mais je ne sais pas exactement de quel mélange il s’agissait. J’ai été reliée à une machine à oxygène, une sonde gastrique, quelque chose surveillait mon cœur, mon pouls, ma pression artérielle, etc., etc.. Le lendemain matin (après avoir, au cours de la nuit, dérivé entre les deux mondes, après avoir pris la décision de revenir à la vie), j’ai commencé à me sentir plus éveillée, plus rattachée à ce monde qu’à l’autre, c’est alors que les médecins sont entrés en disant que mes organes montraient un fonctionnement normal. J’étais encore un peu embrouillée et j’ai dit quelque chose du genre : « Ah, je pensais qu’on le savait déjà. ». Mon frère venait d’arriver, après avoir passé la nuit dans l’avion. Le soir même, j’étais complètement réveillée et prête à m’asseoir. Toute ma famille a commencé à fêter cela. En 4 jours, mes progrès ont été remarquables, j’ai été transférée de l’unité de soins intensifs vers une chambre particulière normale. Il y a eu une réduction significative de mes ganglions au cours de ces 4 jours. 

Comme il semblait alors que j’allais m’en sortir, le médecin a appelé un spécialiste des blessures pour examiner mes lésions de la peau. La première fois qu’il les a observées, il a déclaré qu’une opération allait être nécessaire, en effet, la peau avait été « mangée », mais il allait attendre que je me renforce. Mes blessures ont toutefois guéri miraculeusement au cours des semaines et je n’ai jamais eu besoin d’opération (une au cou et une autre sous le bras). Environ une semaine après être sortie des Soins Intensifs, on a pratiqué une biopsie de moelle osseuse, sans rien trouver, environ 10 jours plus tard, on a réalisé une biopsie de ganglion. Quand on m’a envoyée faire la biopsie de ganglion, le radiologue n’a pas pu en trouver un suffisamment gros pour ne serait-ce que suggérer un cancer, toutefois, l’oncologue l’a incité à malgré tout marquer un ganglion sur mon corps, on y a pratiqué une biopsie et rien n’a été découvert. A chaque fois, je savais que les résultats des examens allaient être négatifs. L’oncologue a quand même voulu effectuer ces examens afin de pouvoir déterminer le type de chimio à utiliser, mais comme il n’a rien pu trouver, il a déclaré que c’était à cause de ma réaction extrêmement positive à ce qu’il utilisait à ce moment là, il voulait donc continuer à me l’administrer. J’ai répondu que si le cancer semblait avoir disparu, pourquoi devais-je continuer de subir une chimio, il a insisté cependant en disant que même si mon rétablissement était remarquable, à cause de l’état dans lequel je me trouvais à mon arrivée, il devait s’assurer de m’administrer au moins un nombre de cycles minimum. Il a déclaré qu’il avait initialement cru que j’allais nécessiter beaucoup plus de cycles, mais qu’à présent il les réduisait fortement, au minimum qu’il ait jamais administrés, c’est à dire six. J’ignore pourquoi, mais je n’ai subi aucun effet secondaire majeur de la chimio. J’étais tellement dynamisée par mon EMI, que c’était comme si rien n’allait pouvoir m’abattre, je ne craignais plus alors la chimio, je savais que j’allais bien me porter – mieux que bien. 

En réponse à la question 3, à peu près 4 jours après la chimio, les ganglions étaient visiblement réduits d’environ 80%. Toutefois, la biopsie a été pratiquée approximativement 2 semaines plus tard, on n’a pas pu trouver un ganglion qui ne ferait que suggérer un cancer. On a attendu que mon corps se renforce avant de pratiquer une biopsie, c’est pourquoi cela n’a pas été fait plus tôt. La biopsie de moelle osseuse a été réalisée plus tôt, on n’a rien pu trouver. 

Question 4 : voilà le point tellement difficile à exprimer dans notre langage tridimensionnel. Le temps semble avoir une signification totalement différente dans l’au-delà. Ce que j’ai ressenti, c’est que toutes les possibilités existent simultanément, cela dépend seulement de celle que l’on choisit. C’est un peu comme lorsqu’on se trouve dans un ascenseur, tous les étages d’un immeuble sont disponibles, mais on peut choisir à quel étage on sort. Donc si toutes les éventualités à venir sont disponibles pour ma décision, alors je suppose que tous les scénarios passés existent également. Ainsi, selon la possibilité à venir que je choisis, cela détermine également quel passé l’accompagne automatiquement (j’ai choisi la vie, cela a donc influencé le passé, sélectionnant le résultat d’examen approprié pour la fonction organique). J’espère être claire. C’est très net dans ma pensée, mais c’est difficile à mettre par écrit. Lorsqu’on ma donné le choix, j’ai en fait eu une vision de la feuille de résultats du labo, intitulée : « Diagnostic : Défaillance des organes ». Puis dans le corps du texte : « Mort due à une défaillance des organes causée par un lymphome de Hodgkin ». Lorsque j’ai effectivement vu la feuille après être revenue, la page était pratiquement identique et le titre correspondait mot pour mot : « Diagnostic : Défaillance des organes », mais le corps du texte spécifiait : « Il n’y a pas d’indication de défaillance des organes ». J’ai vraiment eu la chair de poule en voyant cette feuille, sachant ce qui aurait pu y être inscrit. 

Question 5 : Je sais maintenant qu’il existe bien autre chose que ce dont nous avons conscience, ou ce que nous sommes capables de comprendre. Tous les jours depuis l’EMI, j’acquiers de plus en plus de compréhension. Je découvre que j’ai maintenant le sentiment de « savoir » ou « comprendre » certaines choses, pour lesquelles ce n’était pas le cas auparavant. La meilleure image que je pourrais donner c’est : Imaginez un immense entrepôt obscur, vous vivez dans cet entrepôt avec une torche électrique. Tout ce que vous en connaissez, c’est ce qui est visible dans le pinceau de la petite torche. Lorsque vous désirez un objet, peut-être allez-vous le trouver, peut-être pas, mais cela ne signifie aucunement qu’il n’existe pas. Il est là, mais vous ne l’avez pas éclairé avec la torche. Vous ne pouvez voir que ce sur quoi votre lampe est braquée. Puis, un jour quelqu’un allume la lumière et, pour la première fois, vous voyez l’intégralité de l’entrepôt. Les dimensions en sont presque écrasantes, vous n’arrivez même pas à voir jusqu’au fond, vous savez qu’il y existe bien autre chose que ce que vous voyez. Par contre, vous vous rendez bien compte de la manière dont les produits sont alignés dans les rayons, vous remarquez juste le nombre d’objets différents présents dans l’entrepôt et que vous n’aviez pas aperçus, vous n’en aviez même pas imaginé l’existence, pourtant ils existent bel et bien, parallèlement à ceux dont vous saviez qu’ils existent (c’est à dire ceux que votre torche avait  pu révéler). Plus tard, même si on éteint la lumière, rien ne peut enlever la compréhension et la netteté de votre expérience. Même si vous n’avez à nouveau qu’une torche, vous savez maintenant comment rechercher les articles. Vous savez ce qui est possible, vous savez même ce qu’il faut rechercher. Vous commencez à envisager la situation différemment, c’est depuis ce nouveau tremplin que vos expériences démarrent. Ainsi, je me rends compte que dans ma vie quotidienne, je me réfère à différents aspects de mon expérience, à différents moments, je comprends également les choses d’une façon différente, en sachant des choses dont j’ignorais que je les connaissais.

J’ai vu toute personne en tant « qu’énergie », en fonction de son propre niveau d’énergie correspond le monde qu’on crée pour soi-même. Le savoir que j’ai retiré de ceci, c’est que si le cancer n’est pas dans « l’énergie » d’une personne, il n’est pas dans sa réalité. Si se sentir bien vis à vis de soi-même est dans son énergie, alors sa réalité sera positive. Si le cancer est dans son énergie, même si on l’éradique avec la médecine moderne, il va revenir rapidement. Mais si on le supprime de son énergie, le corps physique suit promptement. Aucun d’entre nous n’est aussi « réel » ou physique que nous pensons l’être. D’après ce que j’ai vu, il semble que nous soyons d’abord de l’énergie, le physique n’est que le résultat de l’expression de notre énergie. Et nous pouvons changer notre réalité physique si nous modifions notre énergie (certaines personnes ont relevé que j’utilise le terme « Vibration »). Pour moi, personnellement, on m’a fait sentir qu’afin de conserver mon énergie/vibration à un niveau élevé, je devais vivre dans le présent, profiter de chaque moment de la vie, utiliser chaque instant pour rehausser le suivant (qui à son tour rehausse mon avenir). C’est au moment où l’on rehausse son niveau d’énergie que l’on peut modifier son avenir (comme mes résultats d’examens). Cela paraît très simpliste, mais le sentiment était très profond lorsque j’en vivais la compréhension. 

Question 6 : Jusqu’à maintenant je n’ai pas parlé de mon EMI à mes médecins, en effet, ils paraissent un peu vieux jeu et j’ignore comment ils réagiraient. Toutefois, je veux bien essayer. Je les vois jeudi matin pour un examen général et je vais aborder le sujet. J’ai déjà pensé à leur en parler, mais cela ne paraissait jamais être le bon moment. Toutefois, pendant tout mon séjour à l’hôpital, ils ont indiqué à quel point mon rétablissement était remarquable. Je vous tiendrai informé de la façon dont se passent les choses avec eux, s’ils sont d’accord, cela ne me pose pas de problème que vous communiquiez avec eux. 

J’espère avoir été en mesure de répondre à vos questions. Je suis très enthousiasmée par le fait d’être publiée sur votre site, particulièrement à la pensée d’apparaître dans les expériences exceptionnelles. Il y a environ 10 jours, alors qu’il commençait à se documenter sur les EMI après mon expérience, mon frère m’a envoyé le lien vers votre site, j’ai immédiatement commencé à remplir le questionnaire.

 -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

ENTRETIEN NDERF avec  Anita MOORJANI - 2006 

http://www.nderf.com/phpBB2/index.php 

 NDERF : Bonjour Anita. C’est une joie de vous parler à nouveau. Seuls quelques mois se sont écoulés depuis votre EMI et votre rétablissement, je me demandais donc comment vous-vous sentez ces jours-ci ? L’intérêt des médias et du public pour votre expérience a-t-il affecté votre capacité à vous déplacer à votre guise ? 

Physiquement, je me sens vraiment très bien, merci pour votre question. Je ne me rappelle pas avoir jamais eu autant d’énergie à ma disposition auparavant. En ce qui concerne l’intérêt des médias et du public, cela a été très amusant. Ce n’est pas que les gens me reconnaissent au premier coup d’œil, vous voyez, c’est plutôt que de nombreuses personnes ont entendu parler de mon histoire, mais la plupart ne savent pas à quoi je ressemble, en effet, elles ont généralement lu des articles à mon sujet sur Internet, ou entendu parler de moi à la radio (je suis devenue une habituée de la radio chinoise !!).

Ce n’est que lorsque je me présente, que les gens disent « Ahhhh, vous êtes donc cette Anita qui est morte !! ».

Un autre aspect amusant c’est que je reçois de nombreuses invitations pour participer à des réunions mondaines ou spirituelles. Ce qui me plaît le plus c’est que les gens n’arrêtent pas de m’étreindre. Quand ils me rencontrent, ils disent : « J’ai vraiment été ému par votre expérience. Puis-je vous serrer dans mes bras ? ». Evidemment, je réponds : « Bien sûr ! ». Cela me plaît vraiment !! 

NDERF : Oui, je vois que vous devenez experte pour dispenser des cyber étreintes sur le forum. Maintenant vous pouvez serrer dans vos bras mondialement! Qu’est-ce qui a été le plus difficile dans la réadaptation à la réalité tridimensionnelle depuis le retour de votre EMI ? 

C’est une bonne question. Le plus difficile est de ne plus pouvoir considérer cet univers à la manière de tout le monde. Je ne vois pas les choses comme la plupart des gens, je ne peux pas non plus traiter l’information comme je le faisais auparavant. Cela m’est impossible. C’est comme si j’avais vu au delà de ce monde physique, je ne peux pas revenir à mon mode de pensée antérieur. Quelquefois je me sens incomprise. L’une de mes craintes est de me retrouver seule si personne ne me comprend. 

NDERF : Oui, j’imagine qu’un sentiment de solitude peut découler d’une expérience difficile à exprimer par le langage. Pouvez vous détailler la manière dont ce mode de pensée influence votre réalité physique ? 

Lorsque je me trouvais dans l’état d’EMI, c’était comme si je m’étais éveillée à une réalité différente. J’avais la sensation de m’être réveillée de « l’illusion » de la vie. De ce point de vue, c’était comme si ma vie physique n’était que l’apogée de mes pensées et croyances jusqu’à ce moment là. Il semblait que le monde entier n’était que le point culminant des pensées et croyances collectives. C’est à dire le sommet des pensées et croyances de chacun d’entre nous. C’était comme si rien n’était vraiment réel, mais que nous l’avions rendu réel par nos croyances. J’ai compris que même mon cancer n’était pas réel, il faisait également partie de l’illusion. Donc, si je retournais à mon corps, je n’allais plus avoir le cancer.

Par ailleurs, il y a cette incroyable compréhension de la manière dont nous sommes tous interconnectés. Comment ce que je ressentais en moi-même affectait tout mon univers. J’avais la sensation de faire un avec tout. Je ressentais un lien avec tout ce qui vit. Je sentais que l’univers entier est en moi. En ce qui me concerne, si je suis heureuse, l’univers est heureux. Si je m’aime moi-même, tout le monde m’aimera. Si je suis en paix, l’univers entier est en paix, etc..

De même, la sensation de temps et d’espace est très différente dans cette dimension. Elle ne semble pas linéaire, comme ici. C’était comme si tout se passait simultanément. J’ai vu ce qui pourrait être interprété comme des vies antérieures, j’ai vu ce qui se produisait alors (mon frère dans l’avion, la conversation entre les membres de ma famille et les médecins), j’ai également vu se dérouler l’avenir de cette vie-ci. Cependant, tout semblait arriver en même temps, je vivais tout simultanément. J’ai l’impression que ce n’est qu’après mon retour que mon cerveau a dû le traiter comme se produisant en temps linéaire, mais dans cette dimension là, cela ne paraissait pas du tout être le cas. De même, la distance et les murs massifs ne m’empêchaient pas de voir et d’entendre tout ce qui me touchait à l’époque.

Donc, maintenant, que je suis de retour dans la vie en 3D, c’est comme si même les murs massifs, la distance et le temps sont des contraintes qui peuvent être surmontées, simplement par une modification « d’état ». 

NDERF : Extraordinaire ! J’imagine qu’une expérience telle que celle-ci peut mettre la pagaille dans les pensées !! Pouvez-vous donc m’en dire plus sur la manière dont l’EMI a affecté la façon dont vous pensez et traitez les informations maintenant ? 

Eh bien, tout d’abord, ma vision du monde a complètement volé en éclats. Au cours des derniers mois, les médecins m’ont dit et redit que ce qui m’est arrivé est totalement inexplicable. Médicalement, cela ne devrait pas être possible. Ils n’arrivent pas à comprendre comment, en quelques jours seulement, ont disparu ces milliards de cellules cancéreuses. Médicalement, quelle que soit la manière dont ils envisagent la situation, j’aurais dû mourir. Mes organes avaient cessé de fonctionner. Soit le cancer aurait dû me tuer, soit les traitements auraient dû me tuer, ou bien, la tentative d’élimination de milliards de cellules cancéreuses aurait dû me tuer, en submergeant mes organes qui avaient déjà cessé de fonctionner. 

En considérant ce qui m’est arrivé physiquement, je ne peux plus envisager sous le même jour  une quelconque incapacité physique! Où pourrais-je tracer la frontière dans mon esprit entre ce qui est « réparable » ou « curable » et ce qui ne l’est pas ? A partir de quelle échelle ou logique pourrais-je tirer ces conclusions ? Certainement pas de ce qui est médicalement » possible ! Je ne peux plus appliquer cela à ma vie. Le mot « impossible » n’a plus de sens pour moi, les limites du possible ou de ce qui ne l’est pas sont très floues en ce qui me concerne. 

Dans notre réalité, j’envisage tout tellement différemment, y compris des choses comme la maladie et le vieillissement. Je remets en cause tout ce qui est considéré comme « naturel » ou « normal ». Pour moi maintenant, tout semble relever des concepts humains, c’est à dire seulement un autre produit de la croyance personnelle et collective. 

Ayant vécu cette expérience, j’ai l’impression que rien n’est réel, mais que chaque possibilité existe.

Je vis maintenant ma vie en sachant que je peux créer ma propre réalité sur la base de ces vérités nouvelles que j’ai apprises. 

NDERF : C’est une façon de vivre vraiment puissante. Je voudrais entrer dans le détail de vos déclarations au sujet de votre propre réalité, mais avant que je ne le fasse, pendant que nous sommes sur le sujet du corps physique, il semble que vous n’envisagiez plus la problématique de la maladie de la même manière, en fait on dirait presque que vous vous sentez « invincible ». Pouvez-vous développer ce sujet ? 

Bien ! Avant mon expérience, l’une de mes plus grandes craintes dans la vie c’était le cancer, une autre peur concernait la chimio (j’ai vu 2 personnes mourir sous chimio), je subissais également une myriade d’autres angoisses. C’était quasiment comme si ma vie était « encagée » dans mes craintes. Mon expérience de la vie se réduisait de plus en plus.

Maintenant, passons à mon EMI. Cet état a provoqué en moi un immense changement de conscience. C’était comme si j’avais pénétré dans une réalité au delà de ma « pensée », que vivre dans l’intellect signifiait vivre dans « l’illusion ». Les mots ne sont pas adaptés pour décrire cet état, mais j’avais le sentiment que nous construisons ce monde avec notre pensée, l’illusion c’est cela. C’était comme si j’étais allée au delà. Il y avait une sensation d’interconnexion avec l’univers entier, de ne faire qu’un avec le monde entier, avec chaque chose. J’ai également été inondée par une énergie englobant tout, inconditionnellement aimante. C’était une énergie d’amour inconditionnel, une énergie qui ne fait pas de discrimination, qui ne juge pas. Cette énergie universelle est là pour nous, peu importe qui ou ce que nous sommes. Je me sentais incroyablement puissante et magnifique. C’est dans cet état très éveillé que j’ai pris la décision de revenir à la vie. C’était un choix puissant de revenir  et de faire à nouveau l’expérience de la VIE dans ce corps. Voyez-vous, dès que le choix de vivre ou de mourir m’a été offert, j’ai SU qu’une fois ma décision prise, RIEN à part moi-même n’allait pouvoir me tuer, RIEN ! Le simple fait de m’offrir ce choix, de prendre ma décision, l’a rendu réel. Dès que mon choix a été fait, chacune des cellules de mon corps à réagi à cette décision, j’ai guéri presque immédiatement. 

Les médecins ont continué à pratiquer des examens, mais ils n’ont rien pu trouver. J’ai compris que tout ce qui a été entrepris ensuite, tous les examens, les biopsies, les traitements, etc., etc., était réalisé pour satisfaire mon entourage entier et, bien qu’une grande partie ait été très, très douloureuse, j’ai SU que j’allais bien me porter. Mon moi supérieur/âme/esprit/connexion à tout ce qui est, quel que soit le nom qu’on lui donne, cette partie de moi avait décidé de continuer à vivre au travers de ce corps-ci, rien dans ce monde physique tridimensionnel n’aurait pu affecter cette décision. C’est comme si toute décision prise dans la réalité authentique surpasse tout dans « l’illusion » d’ici, construite par la pensée, le monde tridimensionnel. 

Voilà le sentiment d’invincibilité. Le sentiment que rien, à part moi-même, ne peut m’atteindre. 

NDERF : Pensez-vous que ce sentiment puisse être atteint par d’autres, ou bien croyez-vous que cela ne peut se réaliser que par une EMI ou par quelques élus ? 

Je crois fortement que cela peut être réalisé par d’autres. Je ne me considère absolument pas comme particulière, ou élue, ou quoi que ce soit de ce genre. Pour que quelque chose de ce genre se produise, peut-être faut-il seulement dans sa vie physique être dans la bonne « situation » psychologique. 

Ce qui m’est arrivé peut sans doute être assimilé à un événement simplement dû au hasard. Mais gardez à l’esprit que j’avais le cancer depuis presque 4 ans. Durant ces quatre années, j’ai drastiquement changé. Vivre avec un cancer en phase terminale à un âge relativement jeune, voir sa propre déchéance, change une personne ainsi  que sa vision de la vie. Ce n’est pas possible. Je crois que ces années m’ont préparée au type précis d’expérience de la mort que j’ai vécu. Si cela s’était produit plus tôt, j’ignore si j’aurais été suffisamment mûre émotionnellement pour intégrer un tel changement, disons, sans tout la « purification » émotionnelle et psychologique qui a eu lieu en moi en vivant avec le cancer pendant quasiment 4 années. J’ai le sentiment d’avoir atteint un stade de ma vie qui a « permis » à ce changement d’avoir lieu. J’étais déjà à un moment de ma vie où je n’étais pas particulièrement attachée à une façon de pensée spécifique, j’avais aussi atteint un stade où j’avais abandonné le souhait d’une issue particulière. A mon avis, arriver à ce point était important pour moi. 

L’EMI ma donné la dernière « impulsion » dont j’avais besoin pour voir au delà de cette réalité. Une fois que j’ai vu que le corps n’est pas réellement moi, que mon cancer n’était pas réel non plus, j’ai ensuite pu voir à quel point je suis aimée, j’ai reconnu ma propre magnificence, quand ma décision de vivre a été prise, le corps physique n’a fait que refléter cet état « nouveau ».

J’ai fait le choix de revenir lorsque j’ai réalisé que le « paradis » n’est pas un endroit mais un état.

Je suis certaine qu’il existe des gens qui sont exactement au bon stade intérieur pour qu’ait lieu un tel changement. Ils n’ont pas besoin de vivre une EMI pour que cela se produise. Peut-être ont-ils seulement besoin d’être informés de ce qui est possible. Peut-être que le simple fait qu’une chose de ce genre me soit arrivé, peut me transformer en catalyseur afin que ce savoir soit amené dans leur réalité. 

Je pense que lorsqu’une personne accepte de développer sa pensée afin d’admettre de tels faits dans sa propre réalité, alors peut-être cela peut-il même déclencher un travail intérieur qui permettra à un tel changement de se produire en elle. Je ne pense pas que tout le monde doive passer par quelque chose d’aussi extrême qu’une EMI pour voir de tels miracles se produire. Peut-être suffit-il d’une volonté d’abandonner des croyances qui pourraient l’empêcher. 

Dans cet état, où la vie paraissait une « illusion » créée par les pensées et croyances collectives, il semblait que notre fort attachement à certaines croyances soit ce qui tient l’illusion en place. Peut-être que la volonté d’examiner et d’abandonner les croyances qui peuvent nous retenir pourrait nous aider à progresser plus rapidement, en tant que conscience collective (un meilleur terme serait peut-être « inconscience collective », parce que nous, les humains, le faisons sans en être conscients). 

NDERF : Cela me ramène à une question que j’ai différée. Comment créons-nous notre réalité ? 

Depuis l’autre dimension, on a vraiment l’impression que rien n’est réel, seules nos croyances à leur sujet rendent les choses telles qu’elles sont. Maintenant, sachant cela, j’examine ce que je crois et je ne conserve que ce qui sert à développer ma vie, j’abandonne tout ce qui semble être restrictif, ou qui ne me fait pas me sentir positive d’une manière quelconque. 

Je pense qu’une fois que l’on commence à croire que quelque chose est possible, on se met à en prendre conscience, cela commence ensuite à devenir vrai pour soi. Plus on y croit, plus cela devient vrai pour soi. C’est pourquoi il est tellement, tellement important de croire à des choses positives, plutôt que négatives. Quel que soit ce en quoi l’on croit, on  découvre qu’on a raison. L’univers offre exactement ce en quoi l’on croit. Si vous pensez que la vie est magnifique, vous avez raison. Si vous pensez que la vie est dure, cela va s’avérer également.

Mon intention personnelle est de faire prendre conscience aux gens de ce que notre corps humain est capable de faire, afin qu’ils l’admettent dans leur système de croyance. Plus les gens se mettront à y croire, plus nous commencerons à voir arriver ce genre de choses, en d’autres termes : plus nous commencerons à l’accepter dans notre pensée collective. Alors nous commencerons à le voir se manifester dans le physique.

Par exemple, un miracle est uniquement qualifié comme tel parce qu’il s’agit d’un événement hors de notre système de croyances. Une fois qu’on le voit se produire, on peut commencer à y croire. Une fois que l’on commence à y croire, il peut entrer dans notre conscience et se produire de plus en plus fréquemment. C’est aussi simple que cela. 

NDERF : Effectivement, si nos croyances créent notre réalité, alors il est certainement important de croire en des choses positives, en des choses qui nous servent, plutôt qu’en celles qui agissent à notre encontre. Mais comment faire dans un monde qui semble tellement rempli de négativité ? 

Vous souvenez-vous, j’ai dit plus tôt que je sentais l’univers en moi ? Le monde extérieur n’est que le reflet de mon monde intérieur !

Beaucoup de personnes disent que le monde est très négatif, mais ce n’est pas tout à fait vrai. Regardez autour de vous, TOUT existe simultanément dans cet univers, le positif comme le négatif. Il y a la pauvreté, la richesse, la maladie, la santé, l’amour, la haine et la peur, le bonheur et le désespoir, etc.. Il n’y a PAS plus de négatif que de positif. C’est seulement parce que l’on choisit de voir le monde de cette manière qu’il existe plus de négatif. Plus on choisit de voir les choses ainsi, de leur donner notre attention et notre énergie, plus on les attire dans sa vie, les créant dans sa propre réalité personnelle.

Souvenez-vous, je crois que cette réalité est créée par notre inconscience collective. C’est ce que j’ai eu le sentiment de dépasser pendant mon EMI. Chacun d’entre nous, en tant qu’individu, a TOUJOURS le choix de décider ce qu’il veut voir et croire comme étant la réalité. 

NDERF : Par conséquent, si la vie d’une personne n’est pas satisfaisante pour elle, que suggérez-vous pour qu’elle inverse la situation ? 

L’une des choses les plus puissantes que j’ai retirées de mon EMI, c’est à quel point je suis aimée. Aimée inconditionnellement. Je continue donc à m’aimer inconditionnellement moi-même. Je suggèrerais fortement de pratiquer l’amour inconditionnel pour soi-même.

Rappelez-vous, j’ai dit que l’univers n’est qu’un simple reflet de moi-même. Si je suis frustrée par la manière dont la vie se déroule pour moi, il est futile de changer des éléments extérieurs sans examiner ce qui se passe à l’intérieur. Nombre d’entre nous sommes très négatifs à notre propre égard. Nous sommes nous-mêmes notre pire ennemi. La première chose que je dirais est de cesser de se juger soi-même, d’arrêter de s’auto-flageller à cause de ce que l’on est dans la vie actuellement. Je découvre que je suis constamment déçue par les gens, je les juge. La raison en est que c’est ainsi que je me traite sans cesse moi-même. Je ne fais qu’exprimer à l’extérieur mon propre dialogue avec moi-même. Plus je m’aime inconditionnellement, plus il est facile pour moi de voir la beauté dans ce monde, et dans autrui.

Si je peux m’aimer moi-même et ne pas me juger, voir ma propre perfection, alors je verrai automatiquement tout cela en autrui ! Plus je m’aimerai, plus j’aurai de l’amour pour les autres. Il est impossible d’aimer quelqu’un plus qu’on ne s’aime soi-même. C’est l’inverse de la croyance populaire selon laquelle il est égoïste de s’aimer soi-même, ce qui n’est tout simplement pas vrai. On ne peut pas donner ce qu’on ne possède pas.

Peu importe où l’on se trouve, ce n’est que le point culminant de ses propres pensées et croyances à ce moment là, on peut le changer. Souvenez-vous, j’ai inversé mon cancer à la 11ème heure. Alors même que les médecins disaient qu’il était trop tard, ce n’étais toujours pas trop tard. Donc la première chose dont il faut se rendre compte, c’est qu’il n’est JAMAIS trop tard pour faire ou changer quelque chose. Il est important de voir la puissance que recèle le moment présent pour inverser le cours de notre vie.

Si l’on croit que les choses « attirent leurs pareilles », alors la toute meilleur manière d’attirer ce qui est le mieux pour soi, c’est de s’aimer soi-même au point d’être rempli de cet amour, de n’attirer dans sa vie que tout de qui confirme cette croyance sur soi-même. C’est en fait très simple, vraiment.

Quand on se rend compte de sa propre magnificence, on n‘attire que magnificence dans sa propre vie. C’est ainsi que je vois les choses. 

NDERF : Pouvez-vous me dire comment on devient inconditionnellement aimant dans un monde qui n’est pas toujours aimant ? 

Tout d’abord, rappelez-vous que j’ai le sentiment que l’univers n’est qu’un reflet de moi-même. Donc l’amour inconditionnel n’est pas étendu à tout le monde (ou univers), je l’étends intérieurement, envers moi-même ! Chaque jour, j’apprends à m’aimer moi-même inconditionnellement.

De même, permettez-moi d’expliquer qu’il existe une différence entre « être aimant » et « être amour ».

Etre aimant signifie donner de l’amour à quelqu’un, qu’on en ait pour soi-même ou non. Cela veut dire donner ce que l’on peut avoir ou ne pas avoir à donner. Ce type de don d’amour peut finalement épuiser, car on n’a pas toujours des ressources illimitées. Alors on se tourne vers autrui pour renouveler son stock d’amour, s’il n’arrive pas, on cesse de s’aimer soi-même, parce qu’on est exténué. 

Etre amour, par contre, signifie m’aimer moi-même inconditionnellement, de telle manière que cela déborde et que quiconque autour de moi devienne tout simplement et automatiquement un destinataire de mon amour. Plus je m’aime, plus cela se déverse sur autrui. C’est quasiment comme être un vaisseau qui irrigue avec de l’amour. Lorsque je suis amour, je n’ai pas besoin que les gens se comportent d’une certaine manière pour qu’ils soient destinataires de mon amour. Ils reçoivent automatiquement mon amour du fait que je m’aime moi-même. Donc pour moi, cesser d’être amour signifie cesser de m’aimer moi-même. Par conséquent, je ne vais pas cesser d’être amour du fait d’autrui. 

NDERF : En conséquence, quelle méthode suggérez-vous pour augmenter sa propre énergie aimante ? 

Je pense que c’est mon dialogue avec moi-même qui augmente ou diminue l’énergie que je rayonne vers l’extérieur. Lorsque mon dialogue intérieur s’est retourné contre moi, avec le temps, cela a épuisé mon énergie et causé une spirale descendante dans ma situation extérieure. J’étais toujours très, très positive à l’extérieur, effervescente, aimante, etc., etc., pourtant mon propre monde s’écroulait autour de moi, je m’épuisais, j’étais de plus en plus malade.

S’il arrive qu’on voie une personne qui soit vraiment positive, pétillante et gentille, que pourtant sa vie s’effondre autour d’elle, on pourrait penser : « Regardez ! Ce truc d’être positif ne marche pas. ». Toutefois, voyez-vous, le problème est là, NOUS NE CONNAISSONS PAS le propre dialogue intérieur de cette personne. Nous ne savons pas ce qu’elle se dit à elle-même, dans sa tête, jour après jour. 

Rappelez-vous, je ne prêche pas la « pensée positive » avec un type d’optimisme invétéré.

La « pensée positive » peut être fatigante, pour certaines personnes cela peut signifier « inhiber » les évènements négatifs qui se produisent, cela finit par être plus épuisant encore. 

Je parle de mon propre dialogue mental avec moi-même. Ce que je me dis à moi-même dans ma tête jour après jour. Je sens l’extrême importance de ne pas avoir de jugement et de peur dans mon propre dialogue mental avec moi-même. Lorsque notre propre dialogue intérieur nous dit que nous sommes en sécurité, aimés inconditionnellement, acceptés, alors nous rayonnons cette énergie à l’extérieur et changeons notre monde extérieur en conséquence. 

Je pense également qu’il est très important de voir la perfection dans l’instant. Le moment présent est très puissant. Chaque instant renferme une promesse, chaque moment peut être un virage pour toute votre vie. 

Je suis souvent incomprise lorsque je dis que chaque moment est parfait, que tout est parfait. Les gens ont peur de voir la perfection dans une situation qui ne leur convient pas, ils pensent que voir la perfection signifie ne rien changer. Pour moi, voir la perfection ne veut pas dire conserver la situation statique. Cela signifie voir la perfection à l’endroit précis de son voyage en cet instant même, peu importe où on se trouve. Voir la perfection dans l’instant, où que se trouve ce moment dans le voyage. C’est cela voir la perfection. 

NDERF : C’est très puissant, pouvoir modifier l’extérieur d’une manière très positive, uniquement en changeant notre monde intérieur avec un dialogue interne positif, en s’aimant soi-même. C’est une explication très claire de : « L’univers n’est qu’un reflet de moi-même. ». Cela explique également pourquoi il y a tant de négativité dans le monde. Ce doit être le reflet des dialogues intérieurs des autres personnes qui se projette à l’extérieur. Est-ce ce que vous croyez ? 

Oui, c’est exactement ce que je pense. Voulez-vous connaître le meilleur de cette sensation d’énergie positive pour soi-même ? Je n’ai pas le sentiment d’avoir à dire quoi que ce soit à quiconque pour relever les autres mais, tout simplement grâce à mon moi aimant qui parle à moi-même, les gens autour de moi ressentent ma présence positive. Sans même avoir à dire quoi que ce soit, on commence à remarquer que les autres sont attirés vers notre présence positive, qu’ils sont énergisés par notre énergie. Avoir un dialogue intérieur positif aide à relever les autres autour de soi, même lorsqu’on ne leur parle pas, simplement en ayant des pensées positives à sont propre sujet !!! Car l’énergie rayonne tout simplement, elle se déverse et touche les autres !! C’est pourquoi ce dialogue intérieur, aimant soi-même, est tellement important pour rendre le monde meilleur. 

Avez-vous remarqué qu’il existe des personnes qui semblent tout simplement illuminer une pièce lorsqu’ils y pénètrent ? Ou bien, simplement, des gens que l’on remarque, même dans une foule, juste parce qu’ils rayonnent de l’énergie ? On peut parier qu’elles ont un une image d’elle-même très positive et très forte, qu’elles exécutent un programme de dialogue interne avec elle-même très positif.

Que nous disons-nous intérieurement à nous même jour après jour ? Ne faisons-nous que nous auto-flageller, nous juger nous-mêmes ? Sommes-nous trop durs envers nous-mêmes et sommes-nous notre pire ennemi ? Voilà le vrai travail !! Je pense que nous devons commencer par changer ce dialogue intérieur, en nous aimant nous-mêmes de plus en plus, puis, même sans avoir à dire ou faire quoi que ce soit pour quiconque, l’intégralité du monde extérieur changera pour refléter ce monde intérieur. J’ai effectivement remarqué  que mon monde physique et les autres autour de moi le reflétaient. 

NDERF : Vous avez mentionné le sentiment d’unicité auparavant. Le lien avec toute chose, tout ce qui est, que vous avez ressenti à l’état d’EMI. Pouvez-vous développer un peu plus ce qui concerne ce sentiment ? 

Dans cet état d’EMI, j’avais le sentiment d’être reliée à tout. J’étais tout et tout était moi. C’est quelque chose de tellement difficile à expliquer, car les mots adéquats n’existent tout simplement pas. C’était comme s’il n’y avait pas de séparation, jusqu’à ce qu’on arrive dans la vie physique et que l’on regarde le monde au travers de l’intellect. En fait c’est comme si la séparation c’EST la pensée. 

Il y avait TANT de clarté dans cet état mais, j’ignore comment, je n’avais pas le sentiment que cette netteté provenait de la pensée. C’était comme si quelque chose d’autre réalisait la compréhension, ce quelque chose était capable d’identifier la pensée comme étant séparée, comme étant la cause de la déconnexion d’avec tout ce qui est. J’ai eu la sensation que l’ego et la pensée ne faisaient qu’un. Donc, dans cet état qui est au delà de l’intellect, il n’y avait ni ego ni chaîne. Et tout ne faisait qu’un. Je ressentais la connexion avec TOUT. Il n’y avait ni discrimination ni jugement à l’encontre de QUI ou de QUOI que ce soit. J’avais le sentiment que la souffrance est provoquée par notre propre pensée se retournant contre elle-même. Que l’on soit criminel ou malade du cancer, c’était comme si tout provenait de la même chose. Tout provient d’une maladie ou séparation de la pensée. Ou de la manière dont l’intellect interprète la séparation.

Si seulement nous savions à quel point nous sommes parfaits et magnifiques, il n’y aurait pas d’hôpitaux ni de prisons. Il semble que l’imperfection soit la création de la pensée, le jugement également, TOUT ! En tant qu’êtres humains physiques, nous devons traiter l’information avec l’intellect. Et tout ce que nous percevons est séparation, en effet, c’est ainsi que notre pensée traite l’information. Mais au delà de l’intellect, nous ne faisons qu’un, nous sommes totalement interconnectés. En fait, nous ne sommes pas notre pensée, nous sommes bien, bien autre chose. 

Néanmoins, alors que je me trouvais dans cet état, même si je sentais que je ne faisais qu’un avec tout, je semblais toujours me reconnaître moi-même en tant qu’être séparé de l’unicité, comme si j’avais ma propre évolution. C’était comme si je possédais cet intellect, qui n’est pas moi, et pourtant, en quelque sorte… j’avais l’obligation de le faire « évoluer » de mon mieux, mais j’étais HORS de ma pensée, en train de l’observer. Lorsque nous sommes dans le physique, nous sommes DANS notre intellect, regardant à l’extérieur, la séparation entre toute chose devient plus saillante, évidente. 

Il semblait que tous les problèmes et soucis du monde proviennent de notre pensée propre et collective. Il semblait que l’intellect collectif, avec toutes ses pensées et croyances, soit ce qui crée l’illusion dans laquelle nous vivons. 

Mais je crois que nous avons toujours l’option de voir au delà et de créer différemment. Si je choisis de le faire, les personnes autour de moi sont influencées en conséquence. Nous pouvons vivre dans ce monde, mais décider de ne pas vivre dans l’illusion qui a été créée par tous les autres. 

NDERF : En parlant de « pensée » quelle est votre opinion sur la télépathie ? L’envisagez-vous comme étant de la transmission de pensée ? 

Cela semble se situer au delà de l’intellect, ne pas être de la transmission de pensée. Pour moi, cela semble être le lien que nous possédons les uns avec les autres, tel que je l’ai décrit plus haut, la connexion avec l’unicité, tout ce qui est. 

J’ai le sentiment que nous nous connectons avec les autres lorsque nous sommes en contact avec ce lien universel. Pour moi, voilà comment cela semble se passer. Disons que, pour les besoins de la discussion, je sois capable de communiquer avec vous par télépathie. Ce qui se passe, c’est que j’ai fait le vide dans ma pensée, je l’ai rendue plus transparente, j’ai renforcé le lien avec l’unicité universelle. Vous faites de même, donc vous et moi accédons en quelque sorte à la même banque de données de « l’unicité ». Mais la raison pour laquelle cela semble être de la transmission de pensée, c’est parce qu’ici, dans le physique, nous communiquons tous les deux, nous nous connectons au niveau de la pensée. Cependant, comme nous accédons tous les deux aux mêmes informations en même temps depuis cette banque d’unicité, qu’ensuite nous utilisons notre pensée pour communiquer l’un avec l’autre, nous remarquons que nous sommes arrivés tous les deux à la même conclusion, nous l’interprétons alors comme le fait que nos intellects communiquent l’un avec l’autre. Mais en fait, nous nous sommes tous les deux reliés à la même banque « d’unicité ». C’est en quelque sorte ainsi que cela me semble être. 

C’est la raison pour laquelle je pense qu’il est important de se débarrasser des chaînes de la pensée, la rendre plus ouverte pour se connecter à cette unicité. Alors les personnes qui conviennent pour nous, se relieront à nous car elles seront au même niveau de clarté, elles accèderont à la même banque d’unicité, au même niveau que nous. Les personnes qui sont fermées errent dans le brouillard, se heurtant aux autres personnes qui se trouvent également dans ce même brouillard, elles tâtonnent et luttent au long de la vie. Alors que celles qui se trouvent dans la clarté, sont transparentes, elles passent quasiment à travers celles qui sont dans le brouillard. Et personne ne peut se heurter contre elle ni les dévier, elles sont en effet tellement transparentes et légères au niveau énergétique. C’est à peu près ainsi que je ressens les choses. 

NDERF : J’aimerais détailler un peu votre vie, peut-être un peu votre passé, vos croyances, comment vous menez actuellement votre vie. Vous avez dit que dans votre EMI vous compreniez tout en ce qui concerne la raison pour laquelle vous êtes ce que vous êtes. Pouvez-vous développer un peu plus ce sujet et votre situation de vie spécifique, comme la culture dans laquelle vous avez été éduquée, les croyances religieuses que vous pourriez avoir ? 

Bien ! Je suis multiculturelle et multilingue. Mes parents sont originaires d’Inde, je suis née à Singapour, mes grands-parents vivaient au Sri Lanka, mais j’ai grandi à Hong-Kong, j’ai reçu une instruction britannique. De plus, lorsque j’ai commencé à travailler, en partie à cause de mes compétences linguistiques, mon travail impliquait de voyager dans le monde entier.

Je suis née Hindouiste, mais je ne pratique pas. J’ai fréquenté une école internationale, j’étais entourée de chrétiens de musulmans, d’hindouistes, de bouddhistes, de taoïstes, etc., ainsi que de personnes qui n’avaient pas de religion du tout. Lorsqu’on grandit à Hong-Kong, la religion n’est pas un facteur important dans la vie, Car Hong-Kong est très multiculturelle. Les croyances spirituelles semblent n’être qu’une philosophie que les gens tissent discrètement dans leur propre vie. 

Je n’ai personnellement aucune croyance forte d’une foi quelconque, de quelque manière que ce soit. 

Lorsque j’étais encore étudiante, J’étais très troublée parce que je n’arrivais pas à comprendre les contradictions criantes entre les différentes religions (nous sommes en effet confrontés à de nombreuses religions), je ne comprenais pas non plus les contradictions flagrantes entre les religions et la science. Je ne saisissais pas comment on pouvait nous enseigner une chose dans un cours de religion, au sujet de la création de la vie, puis apprendre quelque chose de complètement différent, sur le même sujet, dans un cours scientifique. J’ai passé de nombreuses années à chercher des réponses à mon trouble, mais je n’ai jamais rien trouvé de satisfaisant, en fait, jusqu’à ce que je vive mon EMI. Maintenant je ne cherche plus. Je ne connais toujours pas toutes les réponses, mais je ne ressens plus la nécessité de chercher. J’ai le sentiment que la mort m’a appris comment vivre.

Quoi qu’il en soit, au cours de l’état d’EMI, j’ai saisi l’importance du fait que je sois multiculturelle, j’ai compris pourquoi j’avais été exposée à des extrêmes en matière de culture et d’éducation (une combinaison de l’orient et de l’occident). Tout est devenu tellement, tellement clair pour moi. Lorsqu’on m’a donné le choix de revenir ou non, mon idée première a été de continuer dans la mort, car dans cet état, il n’y a pas d’attache avec les proches ici-bas. Mais immédiatement après, a suivi la compréhension ou lumière : « Je comprends maintenant ! Donc faites-moi repartir dans la vie et vivre cette nouvelle compréhension ! ». Le sentiment était vraiment que le Paradis est un état, pas un endroit. C’est cette compréhension qui m’a fait revenir. A ce moment là, j’ai vraiment ressenti que, quelle que soit la direction que j’allais prendre, j’allais emmener le « Paradis » avec moi ! 

Par ailleurs, il m’a semblé connaître très clairement les raisons pour lesquelles mon (absolument merveilleux) mari était qui il était, pourquoi nous étions venus ensemble. J’ai compris qu’il nous restait encore beaucoup à faire tous les deux, que si je choisissais la mort, il allait me suivre peu de temps après, comme si je sentais que nos desseins étaient étroitement liés. J’ai aussi en quelque sorte ressenti que si je ne revenais pas, j’allais manquer nombre des cadeaux que la vie comportait encore pour moi en raison de ce que j’étais devenue à ce moment là de ma vie. D’une certaine manière, je pensais : « Le travail est terminé. La scène est campée. Maintenant il ne reste plus qu’à y aller et exister. ». Les mots ne sont pas adéquats, mais c’était en quelque sorte ainsi. 

NDERF : Vous mentionnez que dans votre EMI vous avez eu un aperçu de vie antérieure. Croyez-vous en la réincarnation, pensez-vous ainsi en raison de votre culture hindouiste ? 

En fait, pour dire la vérité, c’est à cause de ma culture hindouiste que je l’ai interprété de cette manière, comme une vie antérieure. Mais en réalité, le sentiment était le même que tout ce que j’ai vécu dans cet état. Tout se déroulait simultanément. Donc, dans les faits, cela semblait être une vie parallèle. J’ai également vu mon avenir et tout semblait aussi réel, le passé, le présent et l’avenir. Tout paraissait se produire simultanément.

Il existe certains aspects de mon expérience que mon propre intellect à parfois du mal à saisir. Mais j’espère que cela viendra à un moment quelconque dans « l’avenir », à mesure que j’aurais développé ma propre pensée afin de l’appréhender. C’est une affaire de temps et d’espace complètement différent dans cette autre dimension. Donc, pour répondre à votre question, Je pense que nous devons modifier notre conception du temps, la manière dont nous l’appréhendons, afin de réellement le saisir et le comprendre. La sensation n’était certainement pas celle de « vies successives » ou « d’évènements successifs » tels que nous les concevons ici dans le physique. 

C’est la même chose pour la vision de mon avenir, même si j’ai vu mon avenir se dérouler, j’avais toujours le sentiment de conserver le libre choix de ne pas l’atteindre, Ce que je voyais était le résultat que je pouvais attendre du déroulement de ma vie, si je persistais à « me souvenir de ma magnificence » pendant que j’allais suivre le cours de ma vie. C’est très difficile à expliquer, mais c’était comme s’il y avait des possibilités infinies, mais il m’était toujours possible d’atteindre la possibilité absolument meilleure en choisissant toujours de « me souvenir de ma magnificence ». 

NDERF : Pouvez-vous détailler un peu plus la manière dont vous vivez votre vie maintenant, en étant capable de voir « au delà de l’illusion » ? 

L’un des problèmes qui se pose à moi, c’est que le langage est limité et inadapté pour tenter d’expliquer ce que je souhaite dire. Il est tellement facile de mal comprendre, de mal interpréter les sentiments authentiques qui sont communiqués.

Tout d’abord, pour moi, la souffrance est une illusion. J’aimerais qu’il existe un meilleur terme à utiliser, car lorsque j’avais le cancer, si quelqu’un m’avait dit que ce n’était qu’une illusion, j’aurais été encore plus frustrée. Le sentiment éprouvé est alors : « S’il s’agit d’une illusion, alors pourquoi cela ME paraît-il tellement réel ??? » et « Alors, comment dois-je briser cette illusion ?? ». Ainsi, j’hésite parfois à utiliser le mot illusion lorsqu’une personne souffre. Cela peut provoquer encore plus de frustration. Mais pour le moment, c’est le seul mot qui me vienne à l’esprit pour expliquer ce que je tente de dire.

Lorsque j’étais malade, j’ai pensé que peut-être on ne découvre qu’après la mort que « l’illusion » c’est ici-bas.  C’est à dire, quelque chose qu’on ne pourrait voir que d’un autre royaume, tant que l’on est dans celui-ci, on serait « enchaîné » à l’illusion. Je pensais que tant que l’on se trouve ici-bas, cela reste la « réalité » pour nous. Je n’aurais jamais pensé qu’il est possible de voir au delà de « l’illusion », de pouvoir malgré tout revenir et exprimer la vie dans le physique. Mais afin de pouvoir le faire, de revenir et de vivre à nouveau la vie dans le physique, je devais être préparée afin de voir la vie totalement différemment des autres. Peut-être que pour certaines personnes, l’idée de faire cela est plus difficile. Il est plus facile de ne pas revenir, que de vivre dans un monde de personnes qui ne voient pas la vie de cette façon. En effet, la façon dont est le monde en ce moment même, ne nous engage tout simplement pas à considérer la vie ainsi ;

Je vois maintenant la vie de la manière suivante : rien n’existe dans ce monde tant que nous n’en prenons pas conscience. Rien n’existe tant que nous ne l’exprimons pas, soit en tant qu’individu soit collectivement. Plus on prend conscience de quelque chose, plus cela devient réel dans le physique. Collectivement, nous sommes probablement en train de créer par inadvertance notre réalité physique par défaut, sans le savoir. Toutefois, en tant qu’individus, nous avons toujours le choix de créer différemment de ce qui est créé à «extérieurement ».

Les problèmes auxquels nous sommes confrontés présentement, y compris la grande quantité de souffrance que nous endurons, sont dus au fait que nous n’en sommes pas conscients. Je n’ai pas de réponse universelle sur la raison pour laquelle nous n’en sommes pas conscients dès la naissance. Cependant, il est également tout à fait probable que si tout le monde en prenait conscience simultanément, alors ce serait le chaos car ce monde n’est pas préparé à fonctionner avec un « éveil collectif de l’illusion ». A mon avis, la façon dont nous considérons collectivement la réalité physique, a été confuse dès le départ.

Si je voyais encore le monde par mes yeux tridimensionnels, en mettant le physique avant la conscience, alors je devrais prendre les mots des médecins pour argent comptant quand ils disent : il est médicalement impossible que des milliards de cellules cancéreuses traversent le corps hôte en si peu de temps sans le tuer. Il n’est pas non plus médicalement possible que des milliards de cellules « disparaissent » juste comme ça, sans traverser le corps hôte. Si j’avais dû attendre que les scientifiques en aient d’ABORD eu la preuve, avant que je ne découvre que ma conscience dépasse TOUT ce qui est physique, alors j’aurais encore le cancer ! 

NDERF : Voilà ce qui m’amène à vous interroger sur votre dessein. Diriez-vous que votre dessein est simplement d’exister dans le physique maintenant, de vous y exprimer, ou bien y a-t-il autre chose ? 

Pour moi, le but est d’ETRE, c’est différent d’être ICI. L’accent est mis ailleurs, quand on se focalise sur le fait d’être ici, on peut s’y perdre. Le monde physique est plein des « versions de la vie selon les autres ». Mais lorsque le dessein consiste à ETRE, cela signifie être SOI, ne souscrire qu’à SA propre version de la vie (ou créer sa propre version de la vie). Pour moi, cela signifie être l’expression d’exactement qui je suis.

Mon but est d’être moi autant qu’il m’est possible !  

Avant mon expérience, Je poursuivais mon dessein extérieurement. Mais après mon EMI, j’ai découvert qu’il n’y avait rien en dehors de moi-même. Il n’y avait rien à poursuivre. Il me fallait simplement être, ensuite l’extérieur allait se mettre en place. 

NDERF : Pouvez-vous détailler un peu plus la différence entre poursuivre votre but extérieurement (ce que vous faisiez) et simplement « être », ce que vous faites maintenant ? 

Lorsque nos « aspirations » sont extérieures, le monde apparaît comme étant limité et en rivalité, on utilise des références extérieures pour juger son propre accomplissement. Pour moi, c’est là que se trouve l’illusion. Il n’y a pas de limite à la quantité d’existence, on semble mesurer le fait d’exister par l’accomplissement d’objectifs. Ce n’est pas mon cas, ni celui de la plupart des gens qui sont heureux. Mon intention est de modifier votre vision, voir la magnificence de votre être, que vous soyez riche, pauvre, physiquement diminué ou non, avec la personne que vous aimez, ou non, etc..

Je suis maintenant recentrée sur le fait d’exister, je suis la créatrice de ma vie, c’est à dire, l’artiste de ma vie. Je ne reste plus là à réfléchir aux rivalités extérieures. Chacun d’entre nous est unique, avec des caractères et des talents spécifiques. Il me suffit d’exprimer ma propre existence, ma propre unicité. Un vrai artiste ne se préoccupe pas vraiment qu’un autre puisse créer aussi bien ou mieux que lui. Il est trop occupé à s’exprimer, purement dans le but de s’exprimer. Il a trouvé quelque chose intérieurement et ne fait qu’exprimer sa beauté intérieure, ainsi que la participation du monde en celle-ci. Plus on découvre et exprime de beauté intérieure, plus l’univers y participe et le reflète vers soi.

Voilà la différence entre « être » et « poursuivre ». 

NDERF : pensez-vous que ce qui vous est arrivé soit accessible à quelqu’un d’autre ? 

Je n’en suis pas certaine, mais cela semble bien être le cas. Je n’ai absolument pas l’impression d’être « élue » ou particulière par rapport à qui que ce soit sur la planète. Est-ce que je crois que je peux « recréer » cet état, maintenant que j’en ai fait l’expérience ? Il me faut répondre oui. J’ai la sensation que je vis ma vie depuis cet état maintenant. 

En ce qui concerne les autres, mon point de vue est que chaque personne est unique. Chacun d’entre nous traite différemment les informations. Certains sont plus logiques, d’autres plus créatifs, d’autres plus scientifiques, d’autres encore s’appuient sur la religion pour répondre. Mon avis est que cela n’a pas d’importance. Nous sommes tous uniques. J’ai une manière de traiter et d’exprimer qui pourrait ne pas convenir à nombre de personnes. Je ne suis que le produit de ma propre situation de vie. 

Toutefois, quels que soient les moyens utilisés par une personne pour traiter les informations de sa vie, je crois fortement que cela doit la servir, la développer, tout comme son approche du monde en mutation (ne pas la restreindre ou la limiter elle et son expérience de vie).

Qui ou quoi que vous soyez, ouvrez-vous à la possibilité que la vie sera peut-être différente si vous changez de façon de penser par rapport à maintenant.

En ce qui concerne ce qui s’est passé pour moi, c’est arrivé à une personne, pourquoi cela ne se produirait-il pas pour des personnes de plus en plus nombreuses ? Comment pouvons-nous réaliser cela en tant que conscience de masse ? Comment pouvons-nous nous développer pour le permettre ? 

Je ne possède pas toutes les réponses pour tout le monde, uniquement pour moi, car je sais juste comment je traite les informations personnellement. Je suis seulement en mesure d’élaborer la manière dont je permets à ces choses de m’arriver. 

Pourtant, dans l’état qui est le mien actuellement, je ne vois que perfection là où je suis, sans connaître de réponses absolues, en utilisant cet état comme mon propre voyage personnel, afin de me développer et de vivre plus chaque jour. Plus je m’exprime plus je me sens reliée à l’univers.

Cependant, il me semble qu’un attachement aux croyances, une réticence à les abandonner, à envisager les choses d’une façon nouvelle, est ce qui retient la conscience de masse. Voilà ! Mais c’est seulement ma vision des choses ! 

NDERF : Pouvez-vous développer ce que vous considérez comme l’attachement des personnes à leurs croyances, la réticence à les abandonner qui pourrait nous retenir en tant que conscience de masse. 

Il me semble maintenant que nos vies « physiques » ont été construites autour de choses paraissant être d’une certaine manière. Toutefois, gardez à l’esprit que les personnes sont dépendantes du fait que les choses soient d’une certaine manière. La subsistance en dépend, notre santé, notre bien-être et sécurité en dépendent. 

Les vies des personnes sont « construites » sur certaines croyances et leurs vies fonctionnent dans un cadre où toutes les autres personnes autour d’elles croient également que ces choses sont vraies. Si tout le monde autour de soi croit à quelque chose, on a tendance à le croire également, à penser que c’est la vérité. Et la vie évolue, en tant que conscience de masse, sur la base de ces « vérités » supposées. Cette façon d’être persiste depuis longtemps. Elle semble être solide, avec des fondements sûrs. Dans l’état quadridimensionnel, j’ai eu le sentiment que c’est de cette manière, tout le monde croyant la même chose, que nous avons créé la réalité physique actuelle, cette « illusion ». Cela, en soi, le rend vrai pour la conscience de masse. 

Si nous, en tant que conscience de masse, croyions à quelque chose de totalement différent, alors le monde serait le point culminant de cette croyance collective. De ce point de vue, il semblait vraiment que notre croyance collective crée cette « illusion » ou vérité. 

Cependant, je souhaite ajouter ici qu’il est possible que le monde, tel qu’il est structuré actuellement, n’est tout simplement pas prêt à connaître toute la vérité. L’humanité n’est pas prête à ce que « l’illusion » soit brisée. Tout est tenu en place par le fait que chacun croit et pense d’une certaine manière. 

Donc si quelqu’un arrive avec la capacité de voir au delà de cette « illusion », il est beaucoup plus facile pour ceux qui vivent encore dans l’illusion « d’abattre » le messager, plutôt que de modifier cette « illusion », ce qui créerait trop d’incertitude et de chaos. Cela ne peut se faire du jour au lendemain. L’inconscience collective humaine n’est pas capable de s’y confronter. TOUT devrait être considéré différemment si les hommes voyaient tout à coup au delà de l’illusion, cela créerait le CHAOS, pas la paix ni l’amour (ce que tentent d’amener ceux qui voient au delà de l’illusion). Nos systèmes médicaux, judiciaires, éducatifs, religieux devraient être TOTALEMENT revus et réévalués. On ne peut le réaliser du jour au lendemain. 

Toutefois, ceux qui voient au delà de l’illusion, s’en rendent compte. Et ceux qui s’en rendent compte se recentrent sur la création d’une réalité pour eux-mêmes, sur la base de leurs propres croyances plutôt que sur la création de l’inconscience collective. 

L’univers change au rythme qu’il est capable de soutenir, C’est pourquoi ceux qui voient au delà de l’illusion sont capables de voir la perfection dans le fait que les choses soient « exactement telles qu’elles sont ». Ce que l’on qualifie de « conflits », les guerres, les différences entre riches et pauvres, les contradictions entre religions et science, cela pourrait n’être qu’une manifestation naturelle d’une conscience qui s’éveille, qui commence à voir plus loin que l’illusion de l’inconscience collective créée par l’homme.

Tout se produit à un rythme parfait, acceptable par notre fragile communauté. La façon dont fonctionne notre monde actuellement n’est pas au niveau nécessaire pour accepter la VERITE AUTHENTIQUE. La collectivité ne semble pas encore totalement prête pour la tolérer. Peut-être ne le sera-t-elle jamais. Tant que nous sommes ici, peut-être sommes-nous censés traiter les choses à ce niveau. Pourtant, en ce qui me concerne, je ne doute pas que cette capacité (de vivre au delà de l’illusion) soit accessible à l’individu, s’il en fait le choix. 

NDERF : S’il y avait un message ou une leçon de votre EMI que vous souhaiteriez faire connaître ou comprendre, quelque chose que vous voudriez crier sur les toits, de quoi s’agirait-il ? 

Je voudrais que CHACUN de vous sache que chaque partie de lui est magnifique. Votre ego, votre pensée, votre intellect, votre corps, votre esprit, votre âme. C’est ce que vous êtes. Un superbe produit de la création de cet univers. Chaque part de vous est parfaite. Il n’y a rien à abandonner, rien à pardonner, rien à atteindre. Vous êtes déjà tout ce que vous devez être. Nous rendons cela tellement compliqué. Mais ça ne l’est pas. 

Si une religion fait que vous vous sentiez inférieur à Dieu, alors soit vous l’avez mal interprétée,  soit elle ne fait pas correctement son travail en vous enseignant la vérité. Si un Gourou ou un Guide ou un maître vous fait ressentir que vous n’êtes pas « encore » éclairé, que vous devez encore « apprendre », « renoncer » ou « abandonner » avant d’y parvenir, alors il ne fait pas du bon travail en vous enseignant qui vous êtes, ou bien vous traduisez mal sa pensée.

La majeure partie de notre souffrance provient du fait que nous nous sentons « inférieur ». Nous ne sommes pas INFERIEUR A QUOI OU A QUI QUE CE SOIT !! Nous sommes complets !

La SEULE CHOSE qu’il vous faille apprendre, c’est que vous ETES déjà ce que vous cherchez à atteindre !! 

Exprimez juste votre unicité avec abandon !! C’est la raison pour laquelle vous êtes fait tel que vous l’êtes, c’est pourquoi vous êtes ici dans le monde physique !! 

NDERF : Merci beaucoup Anita, pour le temps que vous avez consacré à répondre à ces questions et pour avoir détaillé votre histoire. Etant donné tout l’intérêt que votre EMI génère internationalement, je pense que les choses que vous avez dites ici sont extrêmement précieuses afin d’aider à clarifier la complexité de votre expérience. Beaucoup d’amour pour vous et votre famille tandis que vous continuez à diffuser votre EMI afin que tous puissent la connaître !

Forum NDERF - Message du 30 Nov. 2006 6h59

Bonjour Al ! Bienvenue sur le forum ! 

Vous avez demandé : « comment peut-on supprimer quelque chose de sa conscience ? Je sais qu’on ne peut pas simplement le supprimer car cela ne le fait pas disparaître. Vous connaissez cette vieille blague : j’essaie de ne pas penser à un éléphant rose… Zut ! trop tard… »

Je vais vous donner une réponse très simple sur la manière dont je le fais dans ma vie quotidienne, je me concentre sur ce que je souhaite plus. Par exemple, si je suis en mauvaise santé, je ne vais pas me focaliser sur la maladie, ni sur une tentative d’élimination de cette maladie. Au lieu de cela, je me concentre sur le bien-être, sur des actions pour mon corps qui me font me sentir bien et en bonne santé. Je vais également me focaliser sur des parties de mon corps qui fonctionnent sainement. Nous avons tendance à donner beaucoup plus d’énergie à ce que nous ne souhaitons pas dans nos vies, par rapport à celle que nous donnons à ce que nous souhaitons, j’ai le sentiment que ce à quoi nous donnons de l’énergie est ce que nous accroissons dans nos vies.

De plus, j’ai remarqué que ma propre énergie s’épuise lorsque je me focalise sur ce que je ne souhaite pas, ou ce que je ne possède pas. Par contre, je me sens plus énergisée lorsque je me concentre sur la manière dont je peux accroître ce dont je veux plus. 

J’espère avoir été utile, Al. Très affectueusement, Anita « N’attendez pas de mourir pour apprendre à vivre »