ORIGINE DE LA VIE
Synthèses des
théories existantes Didier Salvignol, 2010
1 Didier Salvignol, www.mysteres-de-la-vie.com, www.infomysteres.com
Table des matières
I) Avant Propos.................................................................................................................................................. 6
III) Origine de l'univers.................................................................................................................................... 10
1. Problème de l'horizon, homogénéité de l'univers observable (avec quelques défauts d'homogénéité) 10
2. La composition chimique de l'univers et la formation des éléments.................................................... 10
IV) Origine de l'humanité................................................................................................................................. 36
V) Origine de l'humanité selon l'ufologie......................................................................................................... 58
VI) Origine de la vie selon la théosophie......................................................................................................... 80
VII) Principes fondamentaux liés à l'origine de la vie.................................................................................... 118
VIII) L'histoire de l'humanité......................................................................................................................... 161
IX) Finalité de la vie....................................................................................................................................... 191
X) Conclusion................................................................................................................................................. 198
XI) Tableaux et schémas de synthèse............................................................................................................. 199
En écrivant ce livre, je ne souhaite aucunement proposer une nouvelle théorie, une nouvelle religion, ou un nouveau dogme. Ce livre se veut être une synthèse des théories existantes. Et afin de respecter la paternité des idées et théories proposées, de nombreuses notes (consultables en fin du livre) ont été ajoutées afin de permettre au lecteur de connaître l'auteur de la théorie. La référence indiquée sur les paragraphes permettra de remonter à la source originelle de l'information.
Le sujet de l'origine de la vie est une question fort simple et pourtant très difficile à traiter.
La mécanique quantique nous apprend que tant que l'instrument de mesure (le penseur dans le cas présent) se trouve dans le système qu'il analyse (la vie), il perturbe le système, le dénature, modifie l'équilibre du système... et ne peut obtenir que des mesures entachées d'erreur.
Cela revient à dire qu'il est assez difficile de parler de soi-même (ou de ses propres origines) et de s'analyser.
Chaque théorie tentant de proposer des réponses apporte un éclairage particulier sur le sujet. Dans le domaine des sciences, les plus couramment enseignées en occident (évolutionnisme, Big Bang, ...) apportent une certaine vision sur ces questions. D'autres (créationnisme, interventionnisme, univers magnétique, ...) offrent une autre approche. Certaines autres théories postulées à partir de la mécanique quantique (univers informé, …) permettent d'avoir une vision quelque peu différente.
L'ensemble des théories étudiées par la science occidentale permet donc d'avoir un panel d'opinions sur le sujet.
Je dis bien « opinions » et non pas « preuves », car pouvons-nous être certains que telle théorie est plus valable que les autres ?
Est-ce que l'une ou l'autre de ces théories possèdent l'ultime vérité ?
En lisant certains articles, nous y trouvons fréquemment le mot « preuve ». Tel fait « prouve » que telle partie d'une théorie est correcte, tel autre fait « prouve » qu'une autre partie est également exacte. A la lecture de toutes ces « preuves » accumulées, j'en viendrais à penser que certaines théories sont très proches de l'ultime vérité. Mais, après une analyse un peu plus poussée sur le sujet, après avoir compris le raisonnement ayant permis d'affirmer qu'un fait « prouve » telle ou telle théorie, je me suis rendu compte que le mot « preuve » n'est pas adéquat. Parfois le raisonnement est faux ou non valable, parfois le fait peut être expliqué par une autre théorie (dans ce dernier cas, ce fait ne prouve aucune des deux théories car les deux restent valables). Parfois, le raisonnement est trompé par les apparences (nous aurons l'occasion de voir des exemples concrets dans ce livre). Il faut donc faire très attention lorsque le mot « preuve » est employé et ne l'utiliser qu'à bon escient.
Est-ce que chacune des théories possède une part de vérité et dans ce cas, est-ce qu'une synthèse de ces théories permettrait de mieux appréhender le sujet ?
Ou le fait de synthétiser des théories parfois (souvent) contradictoires ne ferait-il qu'apporter plus de confusion ?
Telle est une des questions à laquelle je vais tenter de répondre dans ce livre.
Quand
il fut demandé à Einstein, à propos de la relativité, « comment l'avez-vous trouvée ? » il a répondu « j'ai ignoré un axiome ».97
Nous aurons l'occasion de voir dans ce livre qu'en oubliant certains axiomes, des chercheurs ont également fait des découvertes intéressantes.
Si aux théories scientifiques, nous ajoutons les théories ufologiques, ésotériques et occultes, est-ce que cela va encore apporter plus de confusion ou permettre de mieux comprendre le sujet traité ?
L'ufologie analyse et interprète tout ce qui se rapporte au phénomène des objets volants non identifiés.
Étant donné qu'il existe des thèses qui parlent d'une origine extra terrestre de l'humanité, il pourrait être intéressant de les étudier.
Le terme « ésotérique » vient du terme grec esôterikos (« réservé aux seuls adeptes »)1 et du grec eiso (« au-dedans »)2. Le mot « occulte » datant de 1120 est issu du latin occultus (« caché »)2; Le mot « occultisme » est de formation plus récente mais est similaire au terme « ésotérisme ».
Ces termes sont opposés au mot "exotérique", provenant du grec exôterikos (« destiné au public »).
Un autre terme est utilisé pour parler de l'ésotérisme. Il s'agit de la parapsychologie. Ce mot fut introduit dans le vocabulaire en 1889 par le Dr Max Dressoir, un philosophe allemand et utilisé dès 1917 par le professeur Emile Boirac, recteur de l'Académie de Dijon.
Sa définition fut cependant élaborée par le professeur Charles Richet, Prix Nobel de physique (1913) pour "caractériser toute une région frontière encore inconnue qui sépare les états psychologiques habituels des états pathologiques."
Estimant que le
terme "parapsychologie" était dépassé il fut remplacé par celui de
"psychotronique" en 1968,
à la Conférence de Parapsychologie de Moscou.2
La théosophie (ou Doctrine Ésotérique) est liée aux religions et aux sciences. Elle en est en quelque sorte la « face cachée ».
Edouard Schuré nous rappelle que toutes les grandes religions ont
des dogmes, des mythes publiquement enseignés dans les temples et les écoles,
reconnus dans le culte et les superstitions populaires. Mais elles comportent
aussi une science profonde, une doctrine secrète, une action occulte des grands
initiés, prophètes ou réformateurs qui ont créé, soutenu, propagé ces mêmes
religions.3
Il nous dit également que l'application de l'ésotérisme comparée à l'histoire des religions nous conduit au fait que les sages et les prophètes des temps les plus divers sont arrivés à des conclusions identiques pour le fond, quoique différentes dans la forme, sur les vérités premières et dernières – et cela toujours par la même voie de l'initiation intérieure et de la méditation.
Il en déduit alors qu'il y a une sorte de philosophie éternelle qui constitue le lien primordial de la science et de la religion et leur unité finale.
Cette philosophie est connue sous le nom de théosophie.
La théosophie antique professée en Inde, en Égypte et en Grèce comporte quatre principaux sujets d'étude3 :
1) Théogonie : science des principes absolus, science des Nombres appliquée à
l'univers, mathématiques sacrés
Réalisation des principes éternels dans l'espace et le temps
Constitution de l'homme
Science des règnes de la nature terrestre et de ses propriétés (Médecine, Alchimie, Généthliaque céleste ou astrologie, Théurgie)
Certains
auteurs vont même jusqu'à dire que « La
doctrine ésotérique n'est pas seulement une science, une philosophie, une
morale, une religion. Elle est la science, la philosophie, la morale et la
religion, dont toutes les autres ne sont que des préparations ou des
dégénérescences, des expressions partielles ou faussées, selon qu'elles s'y
acheminent ou en dévient » (The perfect way of finding Christ, Anna
Kingsford et Maitland, Londres, 1882)3
Pythagore
formalisa parfaitement bien cette philosophie universelle. Il fonda une école
initiatique dans laquelle il fit entrer la morale, la science et la religion.
Sa doctrine était basée sur une science expérimentale et accompagnée d'une
organisation complète de la vie.3
De nos jours, le mot « ésotérisme » fait peur et est entouré de tabou. Il fait penser à la magie noire, aux sorcières avec leur balais, à différents contes populaires, ...
L'ésotérisme est considéré comme anti-scientifique.
C'est tout simplement parce qu'il y a ésotérisme et ésotérisme. Bien entendu qu'il y a beaucoup de faux gourous qui professent tout et n'importe quoi et qui se disent appartenant au milieu ésotérique. Mais la véritable Doctrine Ésotérique, c'est à dire celle enseignée par Pythagore, puis avant lui en Égypte ou en Inde, n'a rien à voir avec cela. La Doctrine ésotérique possède une grande rigueur. Elle est construite sur des raisonnements précis et des lois bien définies et structurées.
Le but du présent ouvrage est de, non plus opposer l'ésotérique à l'exotérique, mais au contraire de les relier. L'idée de base de ce livre est d'étudier les différentes théories sur l'origine de la vie et de voir les points communs et divergences qui existent entre elles.
Bacon écrivait que l'astronomie ne pouvait pas apporter tous les éclairages nécessaires pour répondre aux questions la concernant.
Il disait qu' « au lieu
d'exposer les raisons des phénomènes célestes, on ne s'occupe que
d'observations et de démonstrations mathématiques; or, ces observations et ces
démonstrations peuvent bien fournir quelque hypothèse ingénieuse pour arranger
tout cela dans sa tête, et se faire une idée de cet assemblage, mais non pour
savoir au juste comment et pourquoi tout
cela est réellement dans la nature : elles indiquent tout au plus les mouvements apparents, l'assemblage
artificiel, la combinaison arbitraire de tous ces phénomènes, mais non les causes véritables et la
réalité des choses; et quant à ce sujet, c'est avec fort peu de jugement que
l'astronomie est rangée parmi les sciences mathématiques; cette classification
déroge à sa dignité. »4
Claude
Bernard était également partisan du fait que la science ne pouvait pas répondre
à toutes les questions. Selon lui« la
Science ne contredit pas les observations et les données de l'Art et je ne
saurais admettre l'opinion de ceux qui prétendent que le positivisme
scientifique doit tuer l'inspiration. Suivant moi, c'est le contraire qui
arrivera nécessairement. J'ai la conviction que, quand la physiologie sera
assez avancée, le poète, le philosophe
et le physiologiste s'entendront tous. »5
Emmanuel
Kant acceptait aussi l'idée de l'existence de vie immatérielle lorsqu'il disait
: "J'avoue, dit-il, que je suis très
disposé à affirmer l'existence de
natures immatérielles dans le monde et de
placer mon âme à moi dans la catégorie de ces êtres. Il sera un jour
prouvé, je ne sais où ni quand, que l'âme humaine, même dans ce monde, est
indissolublement liée à toutes les natures immatérielles du monde des esprits,
qu'elle agit sur elles, et en reçoit des impressions." (Traüme eines
Geistersehers, cité par C.C. MASSEY, dans sa préface du Spiritismus de VON
HARTMANN) 14
Et Nikola Tesla a dit que « le
jour où la science commencera à s’intéresser aux phénomènes non physiques, elle
fera plus de progrès en une décennie que dans tous les siècles de son
existence. »6
Est-ce que toutes les théories réunies provenant de différents milieux permettraient d'avoir une vision plus complète sur ces questions ?
Ou est-ce qu'au contraire, le fait de vouloir les réconcilier amène encore plus de confusion ? Cela, nous le découvrirons au fil des pages de ce livre.
Cet ouvrage va obliger de nombreuses personnes à étendre leur champ de vision car certains propos pourront paraître étonnants pour ceux qui n'ont pas de connaissances précises sur les divers thèmes traités.
Chaque sujet étudié comporte un langage spécifique. Celui des scientifiques n'est parfois compréhensible que par ceux qui ont suivi des études sur le sujet. De même, les théosophes ont leur langage, également difficilement compréhensible pour ceux qui n'ont jamais étudié la théosophie.
Dans ce livre, j'ai volontairement occulté les termes trop spécifiques à chaque discipline car j'ai tenu à ce que tout le monde soit en mesure de comprendre les raisonnements.
Il est tout de même possible que certains chapitres (comme celui concernant l'origine de l'univers) soient un peu difficiles à comprendre par les personnes n'ayant pas ou peu étudié ces domaines. Car il est parfois ardu de trouver des termes compréhensibles par tous pour parler de certains sujets.
J'ai pourtant fait tout mon possible pour que chaque sujet soit traité le plus clairement et le plus simplement possible, et en prenant grand soin de ne pas dénaturer l'idée originelle.
Ce livre étant très dense, il est fort probable que plusieurs lectures soient nécessaires pour bien en assimiler tous les concepts.
Le seul but de ce livre est d'apporter une vision la plus claire possible sur les théories expliquant l'origine de la vie.
Je suis conscient que ce livre ne reste qu'un nouvel éclairage. En aucun cas, je n'aurais la prétention de dire que ce dernier est la vérité première. Il n'est et ne sera jamais qu'une autre approche d'un sujet. Et j'espère que cette approche sera reprise par d'autres, corrigée, améliorée, complétée...
Avant d'expliquer concrètement des théories sur l'origine de l'univers, il peut être utile de réunir l'ensemble des faits concrets le concernant.
Quels en sont ses fondements ? Sur quoi repose-t-il ? Quelles observations en faisons-nous ?
Une fois ces fondements clairement établis, nous verrons lesquelles des théories proposées sur sa genèse sont capables d'expliquer les observations.
De nos jours, il existe deux principales théories qui régissent les sciences : la relativité générale et la
La relativité générale définit une interdépendance entre la matière (énergie), l'espace et le temps. Elle est dominante sur les grandes échelles et l'infiniment grand.
La mécanique quantique s'applique à l'infiniment petit, aux particules et en général à tout système extrêmement dense (comme celui de l'univers primordial proposé par la théorie du Big Bang).
Dans l'infiniment petit, l'énergie est quantifiée. Elle se transmet par paquets appelés les quanta. Ces paquets d'énergie, en s'additionnant, fabriquent la matière.
Avec
la mécanique quantique, le monde n'est plus un assemblage de mécanismes
continus, à base d'atomes et de molécules. Il devient vibrant, mouvant, en constante
communication.9
Dans un monde
quantique, tout est à la fois onde et
particule. Toute matière est la somme des mouvements de milliards de
milliards d'éléments qui s'agitent et se diffusent en tous sens.9
Il manque à la connaissance scientifique d'aujourd'hui une théorie unificatrice capable de s'appliquer à la fois à l'infiniment petit et à l'infiniment grand. Car lorsque les deux théories sont appliquées ensemble, elles rentrent en contradiction.
1.
Problème de l'horizon, homogénéité de l'univers observable (avec quelques défauts d'homogénéité)
Les observations indiquent que l’univers est homogène et que ses propriétés physiques ne varient pas quel que soit l'endroit où il est observé.
Le fait que ce soit le cas dès l’origine est difficile à justifier car rien n'explique pourquoi il devrait exister de petits écarts à cette homogénéité, comme ceux qui seraient responsables de la formation des grandes structures dans l’univers (galaxie, amas de galaxies, etc.).
Deux régions
distantes de l’univers observable sont tellement éloignées l’une de l’autre
qu’elles n’ont pas eu le temps d’échanger une quelconque information (NDLR: en
supposant, comme c'est le cas dans les théories actuelles, que l'information se
déplace à la vitesse de la lumière). 10
Il faudra donc étudier quelle théorie est capable d'expliquer ce problème.
Pourquoi et comment expliquer cette composition chimique ?
Nous verrons quelles sont les théories possibles pour expliquer cette répartition.
Il a été observé que la lumière provenant des galaxies présente un décalage vers le rouge (qui est l'effet apparent du décalage des signatures spectrales vers les plus grandes longueurs d’onde).
Ce décalage vers le rouge est généralement attribué à l'effet Doppler.
Si c'est le cas, cela signifie que l'espace est en expansion car plus on regarde loin et plus le décalage observé semble important.
De nos jours, cette dérive vers le rouge serait due (de façon imagée) à un étirement de l'espace produisant lui-même un étirement des longueurs d'ondes (la longueur d'onde d'un rayonnement suivant fidèlement la taille de l'Univers). 11 Cela revient à dire que l'espace étant considéré en expansion, les longueurs d'onde sont elles aussi en expansion.
L'effet Doppler se manifeste par exemple pour les ondes sonores dans
la perception de la hauteur du son de la sirène d'un véhicule d'urgence. Le son
est différent selon que nous nous trouvons dans un véhicule (l'émetteur est
immobile par rapport au récepteur), que le véhicule se rapproche du récepteur
(le son devient plus aigu) ou qu'il s'éloigne (le son devient plus grave).11 Pour le son, l'effet
Doppler se traduit par
un son plus
grave ou plus
aigu. Pour la
lumière, cela se
traduit vers un
Cette augmentation des longueurs d'onde est considérée comme une « preuve » de l'expansion de l'Univers.
Or le professeur Marcel Macaire avait montré que la
dérive vers le rouge perçue dans l'espace ne
pouvait pas être imputée à l'effet Doppler car le photon est son propre
véhicule, à la différence de la source sonore embarquée.12
Et une autre théorie tout aussi valable scientifiquement permet d'expliquer cette augmentation sans présupposer une quelconque expansion de l'Univers.
Il s'agit de l'effet Compton,
mis au jour en 1923 par le physicien américain Arthur Holly Compton
(1892-1962), et dont Louis de Broglie (1892-1957) a tenu compte dans son
ouvrage «Une nouvelle théorie de la lumière» (Hermann, 1940), reconnaissant que
la «théorie des photons (sous sa forme
strictement corpusculaire) a été confirmée par la découverte de l'effet Compton».
C'était à l'occasion d'expériences de diffusion des rayons X par la matière et
il avait été constaté que l'effet Compton détermine une diminution de fréquence
- et une augmentation corrélative de
longueur d'onde - de la radiation incidente.12
Il y a donc au moins deux manières d'expliquer le « décalage vers le rouge », soit l'attribuer à une expansion de l'univers, soit l'attribuer à l'effet Compton*. Ce dernier n'impliquant pas une expansion de l'univers, cela signifie que si c'est réellement la cause du décalage vers le rouge, la théorie de l'expansion de l'univers verrait une de ses assises principales s'effondrer.
Dès les années 1960, l'astronome Halton Arp considérait
que le décalage vers le rouge n'était
pas un indicateur de vitesse de déplacement des astres (comme postulé par la
théorie de l'expansion de l'univers) mais un indicateur de l'âge de l'astre.
C'est en étudiant les galaxies et les quasars qu'il s'est rendu compte de
l'erreur d'interprétation. Plus le décalage vers le rouge est élevé, plus la
galaxie ou le quasar est jeune, selon lui.13
Les cosmologues qui réfutent la théorie de l'expansion de l'univers disent que l'univers est « perçu » en expansion mais qu'en fait ce ne serait qu'un « mirage » de galaxies bien plus proches.
*L'effet
Compton a été observé la première fois par Arthur Compton en 1923. Cette
observation convainquit tous les physiciens
que la lumière pouvait se comporter comme un faisceau de particules dont
l'énergie est proportionnelle à la fréquence (ou inversement à la longueur
d'onde). Il démontre également que
la lumière ne peut pas être uniquement décrite comme une onde, ni comme une
particule.
L'expansion de l'Univers serait une apparence car les limites de celui-ci nous seraient pour le moment inaccessibles.
Ces mirages seraient semblables à ceux qui apparaissent lorsque des villes sont vues dans des zones totalement désertiques. De même, lorsqu'un morceau de bois est mis dans de l'eau, à l'œil nu, nous le voyons déformé. Ces deux cas sont causés par des effets d'optiques. L'expansion de l'univers serait perçue à cause d'effets d'optiques similaires.
Un fond de rayonnement fossile ou cosmique (appelé aussi fond diffus cosmologique) a été découvert. Il s'agit d'un rayonnement de fond qui existe dans tout l’Univers.
Cela signifie en quelque sorte que l'Univers baigne dans ce rayonnement.
Plusieurs théories expliquent son origine et nous aurons l'occasion d'en parler plus en détail dans les chapitres suivants.
Les trois lois définies par Johannes Kepler décrivent les propriétés principales du mouvement des planètes autour du Soleil, mais elles ne les expliquent pas :
1) Les planètes du système solaire décrivent des trajectoires elliptiques dont le Soleil occupe l'un des foyers.
2) La vitesse d'une planète devient plus grande lorsque la planète se rapproche du Soleil (ce qui fit écrire à Johannes Kepler qu'«une chose est certaine : du Soleil émane une force qui saisit la planète. » )
3) Le temps entre deux passages successifs devant une étoile lointaine peut être retrouvé à partir de la trajectoire elliptique de l'objet (car il a été déduit une constante de gravitation).
Ces théories sont déduites de l'observation.
Nous verrons, au cours de ce livre, qu'un chercheur estime être en mesure de les expliquer.
H.P. Blavatsky 14 explique que Kepler remarquait que :
– Le Soleil est un grand Aimant (idée reprise par certains scientifiques et également les Occultistes).
– La substance Solaire est immatérielle (dans le sens de Matière existant sous des états inconnus à la Science).
– Il attribuait le mouvement constant et l'entretien de l'énergie du Soleil et le mouvement planétaire, aux soins incessants d'un ou plusieurs Esprits (que les Occultistes appellent Forces Créatrices et dotent d'intelligence)
Le 5 juillet 1687, Isaac Newton définit la loi de la gravitation (ou loi de l'attraction universelle). Elle est alors définie comme une force responsable de la chute des corps, du mouvement des corps célestes, et de l'attraction entre des corps ayant une masse.
Albert Einstein,
en 1915, définit la relativité générale (théorie qui décrit l'influence sur le
mouvement des astres de la présence d'énergie ou matière). La gravitation n'est
plus alors considérée comme une force, mais comme la manifestation de la courbure
de l'espace-temps, due à la distribution de matière. L'espace-temps est déformé
par les objets massifs. La gravitation n'est alors plus considérée comme une
force, mais comme une interaction («
interaction gravitationnelle » remplace donc le terme « force gravitationnelle »).
Ces dernières
années, des théories sont proposées pour unifier les lois de la gravitation
d’Einstein et la mécanique quantique. L'une d'elle s'appelle la gravitation quantique à boucles (Loop
Quantum Gravity : LQG). 66
Pour Newton, la gravitation était déterminée par la position relative des masses à un instant donné, et ce, quelle que soit la distance les séparant.
Cela était incompatible avec la théorie de la relativité d'Einstein car pour ce dernier, aucune information ne peut se propager plus vite que la vitesse de la lumière dans le vide.
Marcel Macaire nous montre aussi que la théorie de Newton est incomplète en nous disant que si l'attraction entre deux corps célestes ne dépend que de leur distance et non de leur position relative, le système solaire serait un ensemble de poussières tournant dans n'importe quelle direction autour du soleil. Or non seulement ces poussières se sont rassemblées pour former des planètes, mais celles-ci orbitent autour du Soleil dans le plan de l'écliptique.16 (voir chapitre précédent)
Le phénomène de gravitation semble être un phénomène d'attraction.
Mais une autre théorie nous indique que ce serait plutôt un phénomène de poussée.
D'après Tell
Uster, l'espace est parcouru en tous sens par un flot constant de « forces
universelles », venant de partout, se déplaçant en « ligne droite »
(l'expression reste valable si l'on suppose l'Univers courbe, tant serait grand
le rayon de courbure) à la vitesse de la lumière, se croisant à tout instant en
tous points et formant en quelque sorte le « tissu essentiel » de l'Univers. 17
L'Univers serait donc traversé, en tous sens, en tous ses points et à chaque instant, par des ondes de longueurs et d'intensités diverses.
Une partie des
forces universelles est absorbée par la traversée de la matière. Et
l'amoindrissement de la poussée est
proportionnel à la masse de la matière heurtée.17
Certaines expériences sont susceptibles de conforter cette théorie :
Lors de l'éclipse
solaire du 30 juin 1954, visible à Paris, le professeur Maurice Allais a
constaté (à l'aide d'un pendule paraconique) que la superposition apparente
(alignement) de deux astres provoquait un accroissement subit de leur pouvoir «
d'attraction ». Ceci étant contraire à la théorie actuelle de la gravitation.17
Le 7 mars 1970,
lors de l'éclipse du Soleil visible à Boston, les professeurs Erwin J. Saxl et
Mildred Allen, des universités américaines d'Harvard et de South Hadley ont
confirmé les observations du professeur Allais.17
L'effet Allais a été confirmé également lors de l'éclipse de 1999.
Ces expériences montrent que l'attraction du Soleil et de la Lune, au moment même de leur alignement, lors d'une éclipse totale du Soleil, est plus forte que la somme de leurs deux effets d' « attraction » pris séparément.
Pour expliquer
cette « anomalie », une hypothèse dit que cette dernière serait causée par les
mouvements d'air provoqués par l'éclipse dans la haute atmosphère. Ces
mouvements engendreraient des perturbations sur le champ de gravitation qui
pourraient expliquer les anomalies constatées.
L'anomalie pourrait également être expliquée par la théorie de la « poussée ».
Edgard Nazare, dès 1982, a postulé qu'il existe un espace élastique (pour que la propagation des ondes d'origine électromagnétique soit possible), hyperdense (pour assurer la cohésion des atomes)
et hyperfluide
(pour permettre la vélocité des électrons et la propagation des ondes à des
vitesses et des distances phénoménales) qui expliquerait la gravitation.18 21 35
Et cela permettrait d'expliquer également, selon lui, « la vitesse finie des ondes d'origine
électromagnétique, dont la lumière, la sphéricité des corps dans l'espace,
l'équilibre de ceux-ci entre eux, les fameux mirages aussi, etc... »18
Il écrit
qu'Albert Einstein aurait eu l'intuition de l'existence d'ondes
gravitationnelles. Mais il précise que les ondes ne sont pas gravitationnelles
en elles-mêmes. Elle sont d'origine
gravitationnelle, au même titre que celles qui sont d'origine
électromagnétique. Toutes deux seraient, d'ailleurs, de même nature, à la
fréquence près. 19
Il parle de « pressions de gravitation ».
Il explique
que la gravitation est un phénomène de pression sur les atomes, donc sur
l'ensemble des corps plongés dans l'espace hyperdense, les étoiles, les
planètes, etc.20
D'après lui, la
gravitation se manifeste sous plusieurs aspects : sur le plan terrestre, un
objet de densité plus grande que le milieu ambiant « tombe »; que ce soit dans
l'air ou dans l'eau. Un objet plus léger
« monte »; un bouchon dans l'eau, un ballon rempli d'hélium dans l'air, l'un et
l'autre tendent à se placer en équilibre
hydrostatique ou aérostatique. Pour lui, il en est probablement de même dans l'espace.21
Ce chercheur nous explique que la pression spatiale se trouvant plus faible entre les corps, c'est la pression extérieure qui tend à les pousser l'un vers l'autre.
Pour nous, la pomme « tombe », pour l'espace elle est « poussée ».
Un corps plongé
dans le milieu océanique soumis à la pression hydrostatique est de nature
comparable à la pression qui existerait dans l'espace. 21
Le chercheur
Américain Louis Schönherr explique une manière de contrebalancer la gravitation
sans avoir à consommer une grande quantité d'énergie. Pour cela, il faudrait
avoir un appareil qui produise une déformation locale quadridimensionnelle de
son espace, qui s'étendrait également dans le nôtre. L'affinité ou force
attractive serait alors identique à la tendance de l'espace à conserver sa
courbure naturelle quadridimensionnelle. Dans ce cas l'appareil ne serait pas
un moyen de transport dans le sens conventionnel du mot, mais, un « stratagème
technique » pour la production de
courbures locales d'espace, lesquelles s'étendraient dans l'espace qui doit
être contacté.65
Cette idée revient donc à se dire que lorsque nous souhaitons aller d'un point A vers un point B, le chemin le plus court n'est pas la ligne droite, mais une courbure de l'espace pour faire en sorte que le point A se trouve à proximité du point B. Les deux points étant côte à côte, tout déplacement devient inutile.
Guy Tarade fait part d'une expérience réalisée au C.E.R.N. qui pourrait confirmer cette théorie.
« Un champ électromagnétique puissant fut produit ; un moteur en assura la mesure. Tout à fait à l'opposé, on plaça une tige de fer, genre paratonnerre. ». Entre le champ magnétique (censé représenter un O.V.N.I.) et la tige en fer, faisant obstacle, on disposa une table sur laquelle se trouvait un bocal sphérique contenant une balle de ping-pong, elle-même creuse (une noix ou tout autre objet sphérique creux aurait pu être utilisé).
Ensuite, « On mit en jeu un
champ magnétique, le bocal "décolla" de la table et s'éleva doucement
(lévitation-antigravitation) tandis que la balle à l'intérieur continuait de
décrire un huit de plus en plus rapide. Le bocal s'éleva encore jusqu'à toucher
le plafond où il s'immobilisa. Quelques secondes plus tard, il explosait dans
un bruit sourd, comme font les tubes de néon. »65
Un corps est un assemblage de molécules.
Il est couramment admis qu'un noyau atomique est composé de nucléons (protons chargés positivement et neutrons de charge neutre). Autour de ce noyau tournent des électrons chargés négativement.
Pourquoi les électrons ne tombent-ils pas sur le noyau ?
Une théorie indique que les électrons autour du noyau n'ont pas une orbite elliptique comme un satellite autour de la Terre. Le mouvement des électrons obéit à la mécanique quantique qui stipule qu'il est seulement possible de connaitre la probabilité de trouver un électron à une position donnée. Il existe donc des probabilités que les électrons se trouvent dans le noyau ou à l'extérieur du noyau ! Cette théorie stipule également que les électrons ne peuvent pas tomber sur le noyau puisqu'ils le traversent !22 La mécanique quantique permet, en effet, aux particules d'avoir des comportements totalement différents de ceux qui régissent les corps plus volumineux.
Marcel Macaire nous dit, quant à lui, que « le champ d'attraction électron-proton reste newtonnien à une certaine
distance du noyau de l'atome, mais il admet une composante oscillante (c'est à
dire régit par la mécanique quantique) qui est d'autant plus importante que
l'on est plus près du noyau. Le champ devient alors répulsif puis attractif
dans des séquences de plus en plus rapprochées. Il se produit donc, à proximité
du nucléon une « barrière de potentiel »
qui empêche les électrons de
« tomber » sur les protons.23 »
Et en ce qui concerne les astres, pourquoi ne tombent ils pas les uns sur les autres ?
Joseph-Louis Lagrange a constaté et calculé qu'il existait un point
[ou plutôt nous devrions dire un plan] de neutralité
gravitationnelle entre deux corps lorsque l'un tourne autour de l'autre;
Terre- Soleil, Lune-Terre, etc.35
Les physiciens du Moyen-âge postulaient que l'éther était une
substance qui remplissait l'espace, et que la
lumière y était créée par mouvements ondulatoires. 68
Selon une autre conception, « la
lumière est une forme d’énergie que la matière peut absorber et émettre. La
matière est constituée d'atomes qui peuvent stocker cette énergie. Un atome, en
revanche, ne peut absorber ou émettre que des paquets d’énergie de taille
prédéterminée. En effet, la taille des
paquets est caractéristique de chaque type d’atome.
La lumière transporte cette énergie en regroupant éventuellement plusieurs paquets avant d’effectuer une « livraison ». Les paquets d’énergie ainsi « livrés » sont appelés photons, et composent la lumière. »24 Ces paquets d'énergie ne sont rien d'autres que ce qui en mécanique quantique sont appelés des « quanta ».
La lumière, peut donc se concevoir comme une onde ou comme une particule.
La théorie de la relativité définie par Albert Einstein postule que la vitesse de la lumière dans le vide est une constante, notée c (comme célérité) et de valeur 299 792 458 m/s.
Certains chercheurs remettent en cause le postulat de la constance de la vitesse de la lumière.
Tesla déclara en 1900 qu'il avait réussi expérimentalement à
parvenir à la vitesse de 475000 km/seconde et à prouver qu'il y avait dans le
cosmos des vitesses allant 50 fois plus vite que la lumière.357
Mac Coll des laboratoires Bell de New Jersey écrivit dès 1932 qu'une particule traverse une barrière
Le Dr Joseph Levy écrit que le physicien Ives publia en 1950 un article dans lequel il critiqua la méthodologie utilisée pour mesurer la vitesse de la lumière. Il conclut son article en disant : « le principe de constance de la vitesse de la lumière n'est pas seulement incompréhensible, il n'est pas fondé sur des faits objectifs, il est inacceptable et comme nous le verrons, sans nécessité. »
Quant à Wenzl, il qualifie le principe de « contradiction logique inacceptable »
Le Dr Joseph Levy continue son article en disant que « si le photon se meut à la vitesse C par
rapport à un objet, inversement l'objet devrait avoir la vitesse C par rapport
au photon. Or cette notion est en désaccord avec la théorie de la relativité
restreinte (car cela impliquerait que la masse de l'objet soit infinie).
La théorie de la relativité
restreinte classique exige que le photon ait une masse propre et une énergie propre nulles. Quelle réalité peut
avoir un objet dont la masse et l'énergie propres sont nulles ?
»26
Eugène Wigner de l'université de Princeton arriva à la conclusion en
1955 que dans certains cas des particules vont plus vite que la lumière dans un tunnel.27
T.C. Hatmann
avait émis l'hypothèse et prouvé dès 1962 que certains photons pouvaient
atteindre une vitesse supraluminique.28
En 1970, deux
chercheurs britanniques (Allen et Endean) découvraient un champ
électromagnétique dans lequel les particules se déplacent à une vitesse double de c.270
Des expériences effectuées en 1992 par le physicien
Günter Nimtz de l'université de Cologne en Allemagne, ont abouti à la multiplication de la vitesse de la lumière
par 4,7.29
En 1993, l'équipe de Raymond Chiao, Aephraïm Steinberg et Paul
Kwiat, ont réussi à multiplier la
vitesse de "c" par 1,7 fois à l'université de Berkeley en
Californie.30
Un article du New York Times (par James Glanz, 30 mai 2000) disait
que « Deux nouvelles expériences semblent
suggérer que multiplier par trois cents
la vitesse de la lumière est aujourd'hui possible. Rien ne peut excéder la
vitesse de la lumière, selon les manuels de classe de tout étudiant. Si cela
était possible, alors la théorie de la relativité d'Einstein s'écroulerait et
les lois de la physique théorique sombrerait en pleine confusion. Cependant, en
utilisant une combinaison d'effets
atomiques et électromagnétiques, des chercheurs ont produit en laboratoire des
rayons lumineux qui semblent se déplacer plus rapidement que la vitesse de la
lumière. Il s'agit là d'une telle vitesse que dans ces conditions
particulières, l'essentiel de l'impulsion électrique quitte la chambre d'expérimentation
avant même d'y entrer. » 31
Lorsque l'accélération est si rapide qu'elle paraît instantanée, il est fort probable qu'il n'y ait pas d'accélération du tout.
C'est du moins ce que dit un autre article paru dans Classical and Quantum Gravity [Gravité Classique et Quantique] en mai 1994 (et repris dans la revue Nexus N°26, de juin 2003) :
Le scientifique mathématicien mexicain Miguel Alcubierre déclara :
« Nous savons maintenant qu'il est possible de modifier l'espace-temps de manière à permettre à un vaisseau spatial de voyager à une vitesse arbitrairement élevée simplement par une expansion locale de l'espace-temps en arrière du vaisseau et une contraction opposée en avant; un mouvement plus rapide que la vitesse de la lumière, évocateur de la propulsion gauchie de la science fiction. »
Michael Szpir montra que le concept d'Alcubierre ne violait pas la théorie d'Einstein selon laquelle aucun objet ne peut se déplacer plus vite que la lumière. Il expliquait que, lorsqu'il était en mode gauchi, le vaisseau ne voyageait en fait pas du tout. L'accélération théorique serait énorme, mais l'accélération réelle serait nulle.
(American Scientist, Hypersurfing sur l'Espace-Temps, vol 82, pgs
422-3, oct 1994) 32
Le Dr J.H. Sutton (NASA) s'aperçut que si les équations
d'Einstein interdisaient de trouver suffisamment d'énergie pour accélérer une
particule de masse finie à une vitesse supérieure à c, rien n'empêchait en
revanche une particule « née avec une
vitesse supérieure à c de continuer tranquillement son chemin ».270
Il est donc possible également que les particules qui sont observées avec une vitesse supérieure à la constante c aient toujours eu une vitesse supérieure à cette constante.
Dans ce cas là, les équations d'Einstein restent valables.
Pour clore ce chapitre, il peut être utile de rappeler que l'astronome australien John Webb, de l'université de la Nouvelle-Galles du Sud, à Sydney, a suggéré que les constantes fondamentales de la physique, comme la vitesse de la lumière ou la constante de Planck (qui détermine la force avec laquelle les électrons se lient au noyau dans les atomes, l'intensité de la « colle » atomique en quelque sorte), ne seraient pas si constantes que cela.
Michael Murphy, un de ses collaborateurs, a dit : « si nos résultats sont corrects et si les
constantes de la Nature changent réellement avec le temps, ce serait la
première preuve qu'il y a une nouvelle physique que nous n'avons pas encore
comprise. Cela indiquerait qu'il y a des lois encore plus basiques que celles
que nous connaissons. Tout ce que nous savons sur l'Univers serait à revoir. »230
Deux savants allemands Titius et Bode (1747-1826) indiquent aux
XVIIè et XIXè siècle que les distances
des planètes au soleil se succèdent approximativement en progression
géométrique de raison 2*. Il
sera découvert par la suite qu'il en est de même pour des satellites des
planètes géantes du système solaire, même si pour Saturne, la raison de la
progression n'est pas 2, mais 1,5.16
Il est possible qu'initialement toutes les planètes étaient espacées de façon régulière par rapport au soleil mais que des bouleversements cosmologiques aient rompu cet équilibre (cela pourrait expliquer la raison pour laquelle Saturne ne se conforme pas à la même règle que les autres planètes).
Le fait qu'il
y ait eu de nombreux bouleversements cosmologiques est montré dans le livre
Mondes en collision d'Immanuel Velikowsky (dont de nombreuses prédictions
scientifiques ont été confirmées par le temps)149
La découverte des exoplanètes (planètes tournant autour d'une autre
étoile que notre Soleil) a bouleversé également la vision des mécanismes
permettant l'apparition des systèmes solaires. D'après Thérèse Encrenaz,
directeur de recherche au CNRS, « là où
auparavant, en se fondant uniquement sur l'observation du Système solaire, les
astronomes ne voyaient qu'ordre et stabilité, le chaos et la sensibilité aux conditions initiales se sont imposés.
La naissance des planètes n'est pas un long fleuve tranquille et déterministe. »
177
Dans « Terre, planète meurtrie » , en 1973, Francis Réginal Trestournel explique que la Terre actuelle est formée de la rencontre de deux planètes plus petites.
Au commencement,
la Terre était deux fois plus petite et elle aurait doublé de volume entre
l'ère primaire (Paléozoïque, -540 à -245 Millions d'Années) et l'ère
quaternaire (-1,65 Millions d'Années à aujourd'hui) ?33
Par exemple, des arbres fossilisés ont été trouvés traversant plusieurs strates.
Comment auraient-ils pu rester debout, lentement enfouis par les sédiments, pendant des centaines de milliers d'années sans se putréfier ?
*
Une
progression géométrique de raison 2 est une suite de nombres rangés dans un
ordre tel que chacun d'eux s'obtient en multipliant 2 à celui qui le précède.
Par exemple, si le premier nombre est 10, le deuxième est 20, le troisième 40,
le quatrième 80, etc...
Seul un événement extrêmement brusque peut expliquer cette découverte.
Mais si cette théorie s'avérait justifiée, elle remettrait en cause la théorie de la tectonique des plaques et de nombreuses datations basées sur l'érosion ou la sédimentation.
Pour le moment il semblerait que la majorité des géologues ait décidé d'oublier les arguments en faveur de cette théorie.
Au début du XXè siècle des astronomes et des physiciens « inventèrent » sur le papier une nouvelle sorte d'astres, correspondant à des étoiles très massives, s'effondrant sur elles-mêmes après avoir épuisé tout leur combustible nucléaire.
Selon
Pierre Kohler, « l'astre s'effondre sur
lui-même indéfiniment, devenant de plus en plus petit. Et comme sa masse
d'origine, elle, reste inchangée, la densité se met à croître dans des
proportions vertigineuses, faisant de cet astre un véritable gouffre aspirant
tout ce qui se trouve à proximité, à commencer par sa propre lumière. Piégée,
celle-ci ne peut donc parvenir à aucun observateur extérieur. Pour l'Univers
tout entier l'étoile en question est devenue un trou noir... »34
Entre 1933 et
1938, l'astronome américain Fritz Zwick, avait émis l'hypothèse que les
supernovae, après leur explosion, donnaient naissance à une étoile effondrée sur elle-même.34
Serait-ce un trou noir ?
Pierre Kohler définit un trou noir comme étant un astre d'une densité extraordinairement élevée (plus d'un million de milliards de grammes par centimètre cube), ce qui lui confère un pouvoir attractif considérable. Ainsi, même les photons (grains de lumière) bien que se déplaçant à près de
300.000 km/s, ne peuvent
s'en échapper. L'étoile est devenue
invisible. 34
Les trous noirs attireraient donc tout vers eux-mêmes et empêcheraient toute forme de matière ou de rayonnement de s'en échapper. De façon imagée et caricaturale, ils ressembleraient à de grands
« aspirateurs ».
Nous venons de voir que les trous noirs impliquent que la matière s'effondre sur elle-même.
Or, nous verrons que des théories basées sur la mécanique quantique semblent montrer que la matière ne s'effondrera jamais à l’intérieur d’un trou noir.66 Car l'effondrement serait stoppé par l’apparition d’une force répulsive.51 (une force similaire à celle qui empêche les électrons de tomber sur leur noyau, ou les astres de tomber les uns sur les autres).
En 2008 l'étude des météorites a révélé un âge d'environ 4,567 milliards d'années.
Cela semble montrer que le système solaire s'est formé il y a
environ 4,57 milliards d'années.35
En partant du principe que le Soleil doit ressembler au Soleil actuel au bout de 4,57 milliards d'années de fonctionnement, un modèle a été défini pour estimer l'âge du Soleil.
Selon une
estimation de 1993 l'extinction naturelle du Soleil est prévue lorsqu'il
atteindra l'âge de 12,4 milliards d'années. 35
D'autres méthodes
donnent un âge de l'ordre de 15 milliards d'années 36
En 2008, un
modèle utilisé pour le Big Bang basé sur la constante de Hubble qui définit le
taux d'expansion de l'univers, la constante cosmologique, et la masse volumique
de l'univers (NDLR: nous reparlerons plus en détail de ces sujets dans le
chapitre suivant traitant du Big Bang]) donne un âge entre 13,7 et 13,8 milliards d'années 35
Voici un résumé des étapes historiques importantes concernant la théorie du Big Bang :
1922 |
Le physicien russe Alexander Friedmann et
l’abbé astronome Georges Lemaître obtiennent, en résolvant les équations
d'Einstein, un ensemble de trois solutions semblant montrer que l'Univers est en expansion.37 |
1929 |
L'astronome américain Edwin Hubble note la présence systématique, dans le spectre des galaxies lointaines, d’un décalage des signatures spectrales vers les plus grandes longueurs d’onde (décalage vers le rouge), décalage d’autant plus grand que les galaxies sont plus éloignées. Ce phénomène conforte l'idée que l'Univers est en expansion accélérée car les galaxies semblent s’éloigner les unes des autres d’autant plus rapidement qu’elles sont lointaines. |
1930 |
En étudiant les vitesses d'un ensemble de galaxies rassemblées en
un amas, l'astronome américano-suisse
Fritz Zwicky se rend compte qu'elles possèdent entre elles une force de
cohésion bien supérieure à la seule force gravitationnelle due aux étoiles
qu'elles abritent. Cette découverte
remet en cause la théorie de l'expansion de l'univers. |
Pour pouvoir justifier l'anomalie constatée
par Fritz Zwicky, les partisans de la théorie du Big Bang postulent l'existence d'une matière
supplémentaire (la matière noire*), invisible, dont la force
gravitationnelle expliquerait la cohésion.37 |
|
1931 |
L’abbé astronome Georges Lemaître fait remarquer que la mécanique quantique devait
invariablement être invoquée pour décrire les tous premiers instants de l’histoire de l’univers, jetant par là
les bases de la cosmologie quantique, et que les notions de temps et d’espace
perdaient probablement leur caractère usuel.10 |
1940 |
Le physicien américain d'origine russe George Gamov décrit un modèle prédisant une phase primordiale de l'Univers extrêmement dense et chaude.37 |
1950 |
Le cosmologiste britannique Fred Hoyle, trouvant absurde l'idée de la phase primordiale dense et chaude suivi de l'expansion de l'Univers (étant lui-même partisan de l'idée d'un univers stable), donna ironiquement à cette théorie le nom de « Big Bang ». |
1950 |
George Gamov propose une solution à l'énigme de l'abondance relative des éléments (l'hydrogène représente 75% de la matière, l'hélium, 24% et le reste à peine 1%). Le travail de George Gamov implique que l'Univers baigne dans une lumière fossile, appelée « fond de rayonnement cosmologique ».38 C'est la naissance de ce qui est appelé
aujourd'hui « nucléosynthèse
primordiale » (théorie expliquant la présence entre autres de deutérium,
hélium, lithium). Selon ce modèle, lors des premiers instants de l'univers,
grâce à la chaleur de l'ordre du milliard de degrés, des atomes légers se
seraient formés par les interactions de particules élémentaires. 39 |
1955 |
Greenstein et Hayakawa ont émis indépendamment l'hypothèse
suivante : Les éléments légers seraient
engendrés par des réactions nucléaires
à haute énergie, par des protons rapides accélérés dans des « éruptions » violentes ayant lieu à
la surface des étoiles. 40 |
> 1960 |
L'étude des galaxies et des quasars a permis à l'astronome Halton Arp de déduire que le décalage vers le rouge n'est pas un indicateur de vitesse de déplacement des astres |
* Ne pas confondre la matière noire et l'antimatière.
Tandis que la matière noire n'annihile pas la
matière. Ce serait une matière « en plus » de la matière que nous connaissons.
Cette matière supplémentaire a été créée pour justifier certaines théories. Sa
composition serait non baryonique, c'est à dire composée de particules autres
que celles qui constituent la matière que nous connaissons (protons, neutrons,
...).
|
mais un indicateur de l'âge de l'astre. Cela remet donc en cause la théorie de l'expansion de l'univers. Les découvertes de ce chercheur sont totalement « ignorées » de nos jours par la majorité des scientifiques. |
|
1965 |
Deux astronomes, Arno Allan Penzias et Robert Woodrow Wilson, découvrent un fond de rayonnement remplissant l'Univers correspondant à celui prédit par George Gamow. 10 Dans un premier temps, cette découverte fut considérée comme une « preuve » du Big Bang... Ces astronomes reçurent le prix Nobel de physique en 1978 pour leur découverte du fond diffus cosmologique. Malgré cela, ils ont reconnu qu’ils étaient partisans de l'idée que l'univers était statique (donc pas en expansion). Wilson déclara notamment ne pas avoir eu la certitude de la pertinence de l’interprétation cosmologique de leur découverte : |
|
« Arno et moi, bien sûr,
étions très heureux d’avoir une réponse de quelque nature que ce soit à notre
problème. Toute explication raisonnable nous aurait satisfait. […] Nous nous étions habitués à l’idée
d’une cosmologie de l’état stationnaire. […] Philosophiquement, j’aimais la
cosmologie de l’état stationnaire. Aussi ai-je pensé que nous devions
rapporter notre résultat comme une simple mesure : au moins la mesure
pourrait rester vraie après que la cosmologie derrière s’avèrerait fausse. »10 |
|
|
1970-80 |
Des cosmologistes firent remarquer que le
Big Bang ne pouvait pas être à l'origine d'un bain de rayonnement aussi
homogène, car comment deux régions de l'Univers qui n'ont jamais été en
contact thermique, peuvent ils être aujourd'hui à la même température ? La
théorie prédisait un fond très inégal, très loin d'être équilibré, complètement différent de ce qui a été
observé.49 |
|
1980 |
Pour sauver la théorie du Big Bang, Alan Guth, du Massachussetts Institute of Technology, proposa l'hypothèse de l'inflation. Dans ce scénario, l'explosion primordiale aurait été précédée d'une courte période d'expansion-inflation extrêmement rapide qui aurait créé la portion d'Univers observable à partir d'un volume si minuscule que tous ses points étaient déjà à la même température.49 Un peu plus tard Andreï Linde a fait évoluer la théorie de l'inflation. L'inflation stipule que la distance parcourue par la lumière au
cours du temps croît plus vite que la distance entre deux objets. Cela
signifie que le nombre des galaxies qui nous sont accessibles décroît au cours du temps. Pour cela,
il est également nécessaire que l'expansion
de l'univers accélère au cours du temps. 41 |
|
|
La théorie de l'inflation supposait que la
densité de matière dans l'Univers fut juste suffisante pour contrebalancer de
façon gravitationnelle l'expansion cosmique. Or les prédictions sur la
quantité de matière se révélèrent cent
fois plus élevées que les résultats d'observation.49 |
|
|
Pour résoudre cette contradiction, les cosmologistes ont avancé une seconde hypothèse, celle de la matière noire. Cette matière invisible de type inconnu est supposée remplir l'espace existant entre la densité observée de l'Univers et celle qu'exige le Big Bang « inflationniste ». |
|
1990 |
La preuve déterminante généralement citée de l'existence de la
matière noire concerne l'observation des vitesses de déplacement des nuages
de gaz aux limites extérieures des galaxies, ainsi que dans les amas et les
groupes de galaxies. 49 Or, dans le milieu des années 1980, Anthony Peratt du Los Alamos
National Laboratory, a démontré que les champs magnétiques peuvent tout aussi
bien expliquer la vitesse de rotation de ces nuages de gaz, sans recourir à l'existence d'une
hypothétique matière noire. Les courants électriques se déplaçant à
travers les gaz conducteurs d'électricité, appelés plasma, créent des champs magnétiques qui rassemblent le plasma
en filaments.49 |
1992 |
La revue britannique Nature publiait un travail similaire effectué par des astronomes espagnols, qui montrait que les champs magnétiques dans les galaxies, égaux en force à ceux que les astronomes ont mesurés – indirectement-, pouvaient emprisonner les nuages de plasma à grande vitesse sans qu'il y ait besoin de matière noire. L'existence de la matière noire restait
donc sans preuve.49 |
2000 |
Un article publié dans l'édition de Astronomical Journal d'Octobre
2000 traite des prédictions faites en 1999 par l'astronome Stacy Mc Gaugh de
l'université du Maryland sur le rayonnement fossile du fond cosmique. Ces
prédictions se seraient avérées
exactes par la suite et indiqueraient que l'univers est entièrement constitué de matière ordinaire (donc sans matière noire).42 |
2006 |
Des résultats publiés en août 2006 sembleraient montrer l'existence de la matière noire. Ces
résultats auraient été établis après l'observation d'une collision de deux
amas il y a environ 150 millions d’années.43 Mais là aussi, l'hypothèse d'Anthony Peratt pourrait très bien expliquer l'observation sans qu'il y ait besoin d'avoir recours à la matière noire. Les partisans de la matière noire reconnaissent que la meilleure preuve de son existence viendrait d’une observation véritablement directe.43 Mais cette observation ne semble pas avoir eu lieu jusqu'à présent. |
Certains expliquent
que contrairement à ce que son nom suggère, le Big Bang ne s’est pas produit en
un point d’où aurait été éjectée la matière qui forme aujourd’hui les galaxies
car les conditions qui régnaient partout dans
l’univers observable, à cette époque, étaient identiques. Par contre les
éléments de matière s’éloignaient très rapidement les uns des autres, du fait
de l'expansion de l'univers. Le terme de Big Bang renvoie donc à la violence de
ce mouvement d’expansion, mais pas à
un lieu privilégié. En particulier il
n’y aurait pas de « centre » du Big Bang ou de direction privilégiée dans
laquelle il nous faudrait observer pour le voir.10
L'univers
contiendrait donc tous les points de l'espace. Il se dilaterait "en
soi", c'est à dire de l'intérieur de lui-même puisqu'il n'a pas
d'extérieur. 44
La théorie du Big Bang présuppose l'existence de trois paramètres :
– la constante de Hubble qui exprime la vitesse de l'expansion cosmique
– la densité de l'univers
– la constante cosmologique (variable utilisée de nos jours pour accélérer la vitesse d'expansion de l'univers).
Ce que
recherchent les partisans de la théorie du Big Bang, c'est de savoir s'il
existe une combinaison de valeurs pour
ces paramètres, en accord avec les observations.45
La constante de Hubble a été proposée par Edwin Hubble lorsqu'il a remarqué que l'univers semblait en expansion. Cette constante permet de définir la vitesse de cette expansion.
La constante cosmologique a été proposée par Albert Einstein.
Initialement, ce dernier imaginait un univers statique et immuable (contrairement à la théorie du Big Bang qui présuppose un univers dynamique car en expansion continue). Pour pouvoir justifier d'un univers statique, il est nécessaire d'annuler dans les équations les effets des termes correspondant à une expansion ou à une contraction. C'était le but de la constante cosmologique.
L'équilibre
nécessite que l'univers ait une courbure positive. Cela signifie qu'il ne soit
pas infini, mais qu'il n'ait pas non plus de bord (un peu comme une sphère).
Avec de telles hypothèses, la staticité de l'univers peut exister si une
certaine relation entre constante cosmologique, densité de matière et courbure
spatiale est satisfaite. 46
Lorsque Edwin Hubble fit sa découverte et que celle-ci semblait montrer que l'univers était en expansion, Albert Einstein considéra cette constante comme étant « la plus grande erreur de sa vie ». Cependant, cette constante fut conservée dans les équations. Ce n'est que sa valeur qui fut changée.
Elle est
utilisée de nos jours pour définir l'accélération de l'expansion de l'univers. 51
La théorie du Big
Bang présuppose également qu'il y a eu une singularité
initiale lors de la création de
l'Univers. 35
En relativité générale, une singularité
gravitationnelle est une région de l'espace-temps au voisinage de laquelle certaines quantités décrivant le champ
gravitationnel deviennent infinies. La description de telles régions n'est
pas possible dans le cadre de la relativité générale, mais cette dernière est
en mesure de prédire leur formation.47
Mais nous avons vu dans le chapitre concernant les trous noirs que la mécanique quantique semble invalider cette théorie (à cause d'une force de répulsion qui se crée dans l'infiniment petit, empêchant tout « effondrement » de la matière sur elle-même)
L’observation
montre que l’univers est homogène à grande échelle mais qu'il présente des
inhomogénéités à plus petite échelle (planètes, étoiles, galaxies, etc). Cela
nécessite la présence initiale d’une petite inhomogénéité.10
Il
a été montré que la répartition en amplitude et en taille des inhomogénéités
initiales suivait une loi bien précise, connue sous le nom de spectre de
Harrison-Zeldovitch.10
Dans ce scénario, l'explosion primordiale aurait été précédée d'une courte période d'expansion- inflation extrêmement rapide qui aurait créé la portion d'Univers observable à partir d'un volume si minuscule que tous ses points étaient déjà à la même température.49 Un peu plus tard Andreï Linde a fait évoluer la théorie de l'inflation.
L'inflation
stipule que la distance parcourue par la lumière au cours du temps croît plus
vite que la distance entre deux objets. Cela signifie que le nombre des
galaxies qui nous sont accessibles décroît au cours du temps. Pour cela, il est également nécessaire
que l'expansion de l'univers accélère au
cours du temps. 48
La théorie de l’inflation possède des fluctuations quantiques. Le calcul du spectre de ces fluctuations montre qu’il suit précisément les contraintes du spectre de Harrison-Zeldovitch (ce spectre explique que les petites structures commencent à se former peu avant les plus grosses et que, passée une certaine échelle, aucune structure notable n'est plus observée. Ce serait essentiellement ce qui est constaté.).
Ainsi, l’inflation
permettrait d’expliquer l’apparition de petits écarts à l’homogénéité de
l’univers, et résoudrait également le problème de la formation des
structures.10
Le modèle du Big Bang est le modèle le plus apprécié des cosmologues. Mais il possède tout de même des détracteurs.
Par exemple, le savant américain Eric Lerner, écrit dans un livre que « ... ce modèle (le big-bang) ne parvient pas à rendre compte des observations astronomiques les plus élémentaires ».
Hannes Alfven (prix Nobel Suédois) est convaincu que « ... le Big-Bang mérite une place d'honneur dans
le cimetière des théories mortes »38
Quelques remarques faites par les contradicteurs de la théorie du Big Bang :
1) La théorie du Big Bang est principalement basée sur la découverte du « décalage vers le rouge » qui est considéré comme un indicateur de l'expansion de l'univers. Or nous venons de voir que le décalage vers le rouge peut être interprété autrement (par l'effet Compton au lieu de l'effet Doppler, ou par l'âge de l'astre et non pas sa vitesse de déplacement).
2) La théorie du Big Bang suppose une chaleur originelle très intense
au départ, se chiffrant en centaine de milliards de degrés. Léon Raoul Hatem
dit qu'en fait elle n'aurait pu être qu'au zéro absolu, car dans une masse rassemblant en un point
infinitésimal toute la matière universelle, toute agitation est impossible.58
3) Pour que la théorie du Big Bang soit justifiée, il faut que la « matière noire » existe (car cette dernière est indispensable pour justifier la théorie de l'inflation). Or pour le moment, il n'existe aucune preuve formelle de son existence. Elle est juste postulée.
4) Pour que la théorie du Big Bang soit justifiée, il est nécessaire que l'âge de l'Univers soit entre 15 et 20 milliards d'années.
Or, certaines étoiles ainsi que des masses sombres sont estimées à des âges plus élevés.
De même, depuis
1986, il y a eu des découvertes de vastes groupements de galaxies appelées complexes, qui s'étendent
sur un milliard d'années-lumière et qui ont un âge minimal estimé à 60
milliards d'années soit trois ou quatre fois l'âge présumé de l'Univers...49
Pour répondre à ce genre de remarque, les partisans du
Big Bang disent que la plupart du temps, les problèmes d’âge résultent surtout
de mauvaises estimations de l’âge des
objets, ainsi qu’une sous-estimation des barres d'erreur correspondantes.10
5) S'il y a eu explosion, où se trouve le point géodésique de celle-ci; où sont les lignes directrices de la sphère de déflagration et l'orientation du champ électromagnétique qui en résulte ?
Pour répondre à ce genre d'interrogation, les partisans du Big Bang disent qu'il n'y a pas eu
« explosion » car l'espace « se contenait lui-même » et se dilaterait à l'intérieur de lui-même. Il n’y aurait pas de direction privilégiée dans laquelle il nous faudrait observer pour le voir.
6) Eric Lerner explique que la théorie du Big-Bang prévoit que
l'abondance d'hélium, de deutérium et de lithium est fonction de la densité
moyenne de matière dans l'univers. Pour que la théorie soit juste, il faut
qu'il y ait une densité unique qui produise des évaluations correctes pour les
trois éléments. Mais des observations sur la quantité d'hélium dans des
galaxies lointaines ont montré que la théorie surestimait de beaucoup cette
évaluation. De même, lorsque l'on réajuste la théorie pour qu'elle donne des
chiffres corrects pour l'hélium, ses prédictions pour le deutérium deviennent
huit fois plus élevées que les quantités observées – ce qui est très supérieur
à la marge d'erreur de ces observations.49
Nous avons vu précédemment que pour justifier la théorie du Big Bang, il est nécessaire de trouver les bonnes valeurs pour les 3 paramètres clés (constante de Hubble, densité de l'univers, constante cosmologique). Ces valeurs n'ont toujours pas été trouvées...
7) Henri Durrenbach pose la question suivante : si l'univers est en
expansion, accélérée de surcroît, comment se fait il que le Soleil se présente
deux années consécutives à la même place dans le ciel pour une même date
anniversaire ? 12
En effet, si en 365 jours la Terre tourne autour du Soleil, elle parcourt une certaine distance. Mais si l'Univers est en expansion, on s'attendrait à ce que, l'année d'après, la distance à parcourir par la Terre soit supérieure à celle qu'elle a parcouru l'année précédente (car la distance Terre Soleil serait plus grande)...
8) La théorie du Big Bang ne dit rien sur la force mystérieuse qui pousse des galaxies à s'éloigner les unes des autres. Cette force répulsive a reçu le nom de "constante cosmologique" et « constante de Hubble » mais rien n'est dit pour expliquer son existence.
9) La théorie de l'univers plasma (qui sera traitée un peu plus en détail dans un chapitre ultérieur) est capable d'expliquer la formation des structures (galaxies, ...), le fond cosmologique, et l'abondance des éléments légers sans avoir besoin de toutes les suppositions faites par la théorie du Big Bang.
Les modèles de la théorie du Big Bang sont incapables d'expliquer ce qui s'est passé en deçà de 10- 43 seconde (nommé temps de Planck) après le Big Bang. La théorie classique de la gravitation n'est plus valide et aucune autre théorie ne décrit l’Univers en deçà de ce moment.
Le Big Bang, c'est à dire l'instant 0, proprement dit, reste donc inaccessible. L’origine de l’Univers
demeure une
énigme indéchiffrable.37
La théorie du Big Bang suppose qu'une singularité gravitationnelle est à l'origine de l'univers.
De même, elle suppose qu'un phénomène de type inflation (une expansion extrêmement rapide dès les premiers instants de l'univers) ait eu lieu.
La théorie du pré Big Bang basée sur la théorie des cordes et proposée dans les années 1990 par les physiciens italiens Gabriele Veneziano et Maurizion Gasperini, permet de se passer de ces deux hypothèses.
Elle émet l'idée que l'univers est issu d'une phase vide en contraction, et qui serait ensuite entré dans une phase d'expansion observée aujourd'hui50 (ou semblant être observée). Elle montre que l’intérieur d’un trou noir pourrait donner naissance à un autre Univers.
Une autre théorie, basée sur la gravitation quantique à boucles (LQG) semble arriver à des conclusions similaires.
En appliquant
simultanément la théorie de la relativité générale et celle de la mécanique
quantique au début de l’Univers, cela amène à considérer des régions de
l’espace plus petites qu’une particule élémentaire et avec une courbure de
l'espace-temps colossale. 66
Dès la fin des années 1950, il fut supposé que de même qu'un traitement quantique montre qu'un électron ne s'effondre jamais sur le noyau d'un atome (ce devrait être le cas sans ce traitement quantique étant donné que l'électron et le noyau sont de charge opposée), la matière ne s'effondrera jamais à l’intérieur d’un trou noir. Dans ce cas, il n'y a donc pas de
« singularité gravitationnelle ».66
Martin Bojowald a appliqué la gravitation quantique à boucles (LQG) au Big Bang.
En s'appuyant sur les résultats obtenus, Lee Smolin et Carlo Rovelli en ont conclu trois choses :
1) Les trous noirs pourraient être à l’origine d’autres Univers connectés au nôtre (il y aurait donc de multiples univers connectés les uns aux autres)
2) Un pré Big Bang a bien existé (le Big Bang ne serait donc pas une origine mais un « nouveau départ »)
3) Il n'y a pas eu de singularité initiale (donc les quantités décrivant le champ gravitationnel ne deviennent jamais infinies alors que la relativité générale le suggérait. Il y aurait donc bien un traitement quantique qui agirait et ferait qu'une force répulsive prend naissance dans l'infiniment petit.)
Il faut toutefois
garder à l'esprit que les résultats obtenus ne sont encore que des approximations de calculs de
gravitation quantique. 51
La
théorie du pré Big Bang amène à penser que notre Univers s'est créé dans un
certain type de trou noir dans un Multivers
éternel et incréé.51
Cela signifie qu'un « Univers » originel existerait et que ce dernier n'a pas de début ni de fin.
Dans les années 1990, Lee Smolin a émis l'idée que les deux théories
principales et concurrentes pour la gravitation
quantique (LQG) et la théorie des
supercordes, pourraient bien être complémentaires. 51
D'après la théorie de « l'univers informé », un Méta Univers (aussi appelé Metavers) existait antérieurement à la naissance de notre univers et il continuera d'exister après la disparition de ce dernier.
Ce Méta Univers est similaire au « Multivers » imaginé dans la théorie du pré Big Bang.
Le Big Bang ayant
donné naissance à notre univers ne fut qu'une explosion parmi d'autres. Dans ce
cas, il est inexact de parler de « big » bang, mais juste de « bang ».52
Des scientifiques commencent à penser que l'énergie agit dans un vacuum (appelé vacuum quantique) qui est défini comme étant un plénum cosmique (c'est à dire qu'il réunit en lui-même l'ensemble des composants de l'Univers) actif et physiquement réel.
Ce vacuum
transporterait la lumière, la gravitation et l'énergie sur ses diverses formes,
mais aussi de l'information, ou plus exactement de l'in-formation.52
Le vacuum quantique, l'énergie subtile et la mer d'in-formation qui est à l'origine de toute la "matière" de l'univers, n'est pas apparue en même temps que le « bang » à l'origine de notre univers. De même, ils ne disparaitront pas si l'univers disparaît.
Ils existaient avant l'apparition de ces particules et ils
existeront encore après leur disparition.52
Ervin Laszlo explique que « les
explosions créatrices d'univers (les "bangs" récurrents) seraient des
instabilités dans le vacuum du Metavers. Les bangs créent des paires de
particules et d'antiparticules, et les particules en surplus, qui survivent,
emplissent l'espace-temps dans l'univers nouveau-né. Ces particules s'unissent
pour former des atomes et, avec le temps, la gravitation rassemble les
particules et les atomes en des structures stellaires et galactiques, de sorte
que s'amorce le type d'évolution que
nous observons dans notre univers. Cette évolution se répète maintes et maintes
fois. »52
David Bohm
préfère le mot "in-formation" plutôt
qu'information pour préciser qu'il s'agit d'un processus qui donne réellement
"forme" au destinataire."53
L'in-formation
préexiste avant la matérialisation, que ce soit dans l'inerte (qui doit être
compris comme étant l'idée créatrice) ou dans le vivant.54
D'après Ervin Laszlo l'in-formation est un lien subtil qui relie les objets aux
évènements dans tout l'univers.53 Il précise que c'est une « connexion
subtile, quasi instantanée, non évanescente et non énergétique, entre des
choses en divers lieux de l'espace et des évènements en différents points du
temps ».52
Ce serait la raison pour laquelle c'est un système cohérent, hautement intégré dont la caractéristique principale est l'information qu'il génère, conserve et véhicule, et qui relie toutes les parties.
Cette théorie de l'univers informé évite d'avoir à supposer que l'univers serait issu d'une fluctuation aléatoire du vacuum quantique sous jacent (car l'univers étant informé, il n'y a plus besoin de faire appel au hasard pour expliquer son origine).
Cette théorie
précise que l'univers pourrait être duel ou plus exactement bipolaire, précisant ainsi que dans la
nature, si dualité il y a, ce n'est qu'une dualité de position comme si chacun
de ces deux pôles était le double complémentaire de l'autre pour former une unité équilibrée et indépendante.54
D'après Ervin Laszlo, les expériences de
physique du début du XXè siècle ont détruit la vision prédominante selon
laquelle toute la réalité était composée d'éléments indivisibles en eux-mêmes.52 La matière ne doit
donc plus être considérée comme un assemblage d'éléments mais comme une perturbation d'onde de forme dans
l'océan quasi infini d'énergie et d'information qui représente le champ de
connexion et la mémoire permanente de l'univers.52
Tout comme la matière ne doit pas être considérée comme étant un simple jeu de construction, elle ne doit pas non plus être considérée comme étant une chose passive ou morte.
D'après le physicien Freeman Dyson, « en mécanique quantique la matière n'est pas
une substance inerte mais un agent actif...
Il semble que l'esprit tel que manifesté
par la capacité de choisir, est inhérent
dans une certaine mesure à chaque électron. »52
Jean Sebastien Berger précise qu'il ne devrait donc pas y avoir de
hasard dans les phénomènes cosmiques, mais "une
volonté" qui s'affirme et se réalise concrètement.54
Le Méta Univers (Métavers) qui crée des univers successifs serait l'équivalent de ce qui est appelé Akâsha dans la doctrine ésotérique.52 (nous aurons l'occasion d'en reparler dans les chapitres suivants)
Cette théorie est
un modèle cosmologique proposé par Hannes Alfvén. Ce dernier reçut le prix
Nobel de physique en 1970 pour ses travaux sur l'évolution de la physique du
plasma et l'étude des gaz conducteurs. Partant du principe que l'univers est composé
à plus de 99% de plasma, Alfvén en conclut que son évolution ne pouvait être
comprise que si l'on prenait en compte
les forces électromagnétiques qui dominent les milieux comme le plasma, et
pas seulement la force gravitationnelle mise en avant par la théorie de la
relativité générale.55
Nous avons vu précédemment que l'origine des structures à grande échelle dans l'Univers, allant des super-amas jusqu'aux Galaxies, peut être expliquée de façon assez satisfaisante en faisant intervenir des interactions entre la gravitation et les processus électromagnétiques dans le plasma.
Et ces explications ne nécessitent pas de faire intervenir de la
matière noire ou un Big Bang.38
Le
plasma (utilisé dans le jargon des
astronomes) se décrit comme une sorte de nuage
magnétique dans l’espace interplanétaire, dans lequel des particules positives et négatives sont en
suspension, mais la charge du nuage,
dans son ensemble, est neutre.56
La présence d'éléments légers (hélium, deutérium, lithium) peut s'expliquer sans faire intervenir une phase extrêmement chaude et dense déduite par la théorie du Big Bang.
Des
étoiles ayant une masse très importante dominent l'évolution gravitationnelle
des galaxies. En brûlant leur hydrogène, ces étoiles créent de l'hélium, du deutérium et du lithium dans
les quantités observées.38
L'énergie libérée lors de la fabrication de l'hélium est exactement égale à l'énergie observée dans le fond de micro-ondes cosmologique. Ce rayonnement est diffusé par un « brouillard radio », un entrelacs de filaments magnétisés, produits par les quasars et les noyaux galactiques, qui flotte dans l'espace inter-galactique. Les calculs montrent que le caractère extrêmement lisse du fond diffus et le rayonnement du corps noir pourraient être produits par un tel brouillard.
Si ce
brouillard existait, il aurait tendance à affecter les émissions radio
provenant des galaxies : plus une galaxie d'une taille donnée se trouverait
éloignée, plus son émission radio serait faible. Les données provenant de
galaxies dont les rayonnements radio et infrarouge ont été mesurés confirment
cette supposition, et indiquent de façon très claire que ce que nous observons
dans le fond de rayonnement cosmologique n'est pas constitué des restes
immuables du Big Bang, mais bien des effets locaux du brouillard radio.38
Edward Leedkalnin déclara un jour :
« Toute forme
d'existence, que ce soit un rocher, un arbre, ou un animal, a un commencement
et une fin; mais les trois choses dont toute matière est faite n'ont ni
commencement, ni fin. Ce sont les aimants
respectifs des pôles nord et sud et les particules neutres de la matière.
Ces trois choses différentes sont les éléments de construction de toute chose »57
L'immense majorité des scientifiques considèrent que l'univers n'est pas un mouvement perpétuel mais un mouvement qui continuerait indéfiniment sur sa lancée initiale Rappelons qu'il ne suffit pas qu'un mouvement continue indéfiniment pour être perpétuel. Il faut également qu'il soit capable de s'auto-générer.
L'univers ayant été mis en mouvement non perpétuel, il se dégraderait progressivement, pour un jour arriver à une fin irrémédiable.58 C'est pourquoi il est couramment expliqué qu'une étoile finira toujours par mourir un jour.
A partir de 1945, le chercheur Léon Raoul Hatem a parlé de la dualité des énergies magnétiques. Selon lui, les corps célestes seraient en quelque sorte des masses (semblables à des aimants qui ont une polarité différente à chaque pôle), agissant à distance les unes sur les autres par leur énergie magnétique attractive et répulsive. Cela revient à dire que la gravitation serait un effet magnétique, et comme dans tout effet magnétique, il y a un effet de polarité opposé (la répulsion).
Le fait que deux astres "semblent " s'attirer uniquement par "gravitation" s'explique par le fait que lorsque l'on met en rotation synchronisée symétrique les pôles de deux aimants qui normalement s'attirent et se repoussent, on obtient deux aimants face à face qui s'attirent exclusivement, sans se repousser, quelles que soient leurs positions relatives, leur distance, leur masse mutuelle et leur vitesse de rotation. Les pôles en répulsion se tiennent toujours à la même distance d'un pôle à l'autre, comme s'ils étaient réunis par des tiges rigides, tantôt allant dans un sens, tantôt allant dans le sens opposé. Cela annule l'effet répulsif entre les pôles.
D'après Léon Raoul (LR) Hatem, la loi de conservation de l'énergie est en fait celle du mouvement perpétuel* qui régit l'univers. C'est le fait d'une mécanique très subtile d'entretien par auto- accélération des mouvements à une vitesse constante moyenne dans l'univers.
Le freinage magnétique interdirait la continuité des mouvements dans un univers où les vitesses seraient d'origine « initiales » sans entretien par auto-accélération.
Pour LR Hatem, l'univers est parvenu à un équilibre presque parfait,
en dessous duquel il ne peut plus
revenir car il serait conduit par un principe de mouvement perpétuel entretenu par auto- accélération.58
Pour lui, la nature a pu se créer grâce aux distances entre les planètes dans le système planétaire, distances indispensables et nécessaires pour la réalisation de tous ces systèmes perpétuels.58 (ce qui laisse sous entendre que l'univers n'a jamais été compacté en un point).
Il explique que « si nous
considérons dans des positions quelconques, libres et hors de toutes
contraintes mécaniques ou magnétiques, c'est à dire dans l'espace supposé
absolument vide de toute présence
étrangère, deux aimants quelconques, que ce soient des cubes, des sphères ou
des barreaux, placés à une certaine distance l'un de l'autre, ils vont... dès
l'instant où ils apparaitront, et quelle que soit la distance qui les sépare,
se mettre spontanément en mouvements
simultanés, et en fonction l'un de l'autre, par leur masse, par leur
orientation... Mais en fait, grâce à leur seul flux magnétique respectif. »58
LR Hatem estime que l'attraction et la répulsion, bien qu'agissant à l'opposé l'une de l'autre, ne sont séparables en aucun cas. Il considère qu'il est absolument impossible de séparer les deux pôles d'un aimant car chaque pôle est à la fois attractif et répulsif.
De
même, il serait impossible d'isoler l'électricité positive et l'électricité
négative comme cela est actuellement supposé dans la théorie
de l'atome, puisqu'en effet, ces deux électricités ne seraient rien d'autre que les Forces Magnétiques des particules atomiques.58
* Le mouvement perpétuel est censé ne pas exister selon les pensées
actuelles de la science mais LR Hatem écrit qu'il existe à Paris plusieurs
balanciers pendulaires perpétuels qui oscillent depuis 1954, et qui repartent
seuls, sans aucune intervention
extérieure, lorsqu'on les arrête volontairement.
Remarque:
Un mouvement perpétuel ne se contente pas d'entretenir. Il doit engendrer
lui-même son propre départ. (Naissance et vie de l'Univers, L.R. Hatem, Ed.
Ganymède - La Rozeille)
Nous avons vu plus haut que la théorie de l'univers informé précise que l'univers pourrait être bipolaire (chacun des deux pôles étant le double complémentaire de l'autre pour former une unité équilibrée et indépendante). Cette idée est également celle proposée par LR Hatem (telle que je l'ai comprise).
Pour LR Hatem, si tout se transforme, c'est en partant d'un désordre
« conscient », qui se représente par
un déséquilibre des forces magnétiques agissant
entre les masses formées de cette énergie.58
Il émet l'idée que tous les phénomènes physiques sans aucune exception sont liés ou dus exclusivement à des vibrations magnétiques. Par exemple, notre cerveau serait un complexe d'aimants organisés en atomes; mais ces aimants ne sont pas de la « matière »; ils sont des condensations d'énergie immatérielle. Lorsque le cerveau percevrait une vibration magnétique, il vibrerait lui aussi en fonction de la fréquence et de l'intensité de l'onde reçue. Ce serait par sélection, par entrainement, par habitude ou adaptation qu'il déterminerait la valeur de cette onde à laquelle il attribuerait certaines qualités.
La matière n'aurait donc qu'une « réalité » apparente en tant qu'effet ou sensation.58
Il est couramment imaginé qu'une force est considérée comme de la matière en mouvement. LR Hatem estime lui que la matière pourrait être constituée de forces en mouvements, et non de grains
de matière.58
Einstein
déclara également que la matière
physique n'était rien de plus qu'un champ
concentré de forces.63
LR Hatem explique que « avec la force magnétique, au contraire, la matière n'existe qu'en apparence; elle est, et elle n'est pas. Ce qui nous choque, c'est que cette apparence est tellement vraie, tellement réaliste qu'il est presque impossible de nier la réalité des choses qui nous entourent... à moins que ces choses ne soient, en fait, que des forces; mais ces forces, qui sont capables de s'opposer aux nôtres, n'ont pas le moindre besoin d'être matérielles pour nous donner la sensation d'être. »
Il précise également que « tout
ce que nous voyons, ou croyons voir, tout ce que nous ressentons ou croyons
ressentir, ne sont en réalité que des impressions produites par les vibrations de ces forces en mouvements,
de ces multitudes de petits aimants qui tournent, se déplacent les uns autour
des autres et produisent des ondes magnétiques... »58
Il suppose que tout est issu du Néant, mais non pas dans le sens que le tout est issu de rien, mais plutôt dans le sens que le Néant serait en quelque sorte un équilibre entre une force attractive et une force répulsive.
Tout serait formé
de deux énergies, l'une attractive, et l'autre répulsive. Ces deux énergies
opposées s'annuleraient et formeraient ce que LR Hatem considère être le Néant.58
C'est pourquoi il explique que « sur le plan humain, la force magnétique représente, malgré sa dualité, une unité indéniable, une chose qui par elle même existe incontestablement... Mais c'est paradoxalement une unité égale à zéro et non égale à un. »
Toujours selon LR Hatem, l'énergie magnétique serait une force spirituelle, une double nécessité mentale.58
Cette
idée est semblable à celle proposée par la théosophie. H.P. Blavatsky écrit, en
effet, que les Occultistes ne voient dans la pesanteur que sympathie et
antipathie ou attraction et répulsion,
causées par la polarité physique de
notre plan terrestre et par des causes
spirituelles qui échappent à son influence. 14
Cette idée de force spirituelle proposée par LR Hatem ou de « volonté » proposée par Sébastien Berger dans la théorie de l'univers informé fait également penser aux idées prônées par les
philosophes alchimistes du XVIè et du XVIIè siècle : Vanini, Agrippa, Van Helmont. Ils attribuaient au
« magnétisme
projeté par la volonté » les résultats qu'ils obtenaient par leurs
amulettes et leurs charmes.65
« Le désir, écrit Van Helmont, se réalise dans l'idée, laquelle n'est pas
une idée vaine, mais une idée- force, une idée qui réalise l'enchantement. Ce
que j'appelle les « esprits du
magnétisme » ne sont pas précisément des esprits qui nous viendraient du
ciel, et encore moins des esprits infernaux. Ils proviennent d'un principe qui
réside dans l'homme même comme le feu se dégage de la pierre. Grâce à la volonté, l'on dégage de l'organisme
humain une faible portion « d'esprit », qui prend une forme déterminée, en se
transformant en un « être idéal ». A partir de ce moment, cet « esprit vital »
devient quelque chose d'une nature intermédiaire entre l'être corporel et les
êtres incorporels : il peut ainsi se transférer où la volonté le dirige,
n'étant plus soumis aux limitations de l'espace et du temps. Ce n'est nullement
une conséquence du pouvoir démoniaque; c'est une faculté spirituelle de l'homme qui est rattachée à l'homme.
« J'ai hésité jusqu'ici à
révéler au monde ce grand mystère, grâce auquel l'homme apprend qu'il y a en
lui, à la portée de la main, une énergie qui obéit à sa volonté, liée à sa
puissance imaginative, et qui peut agir extérieurement en exerçant son
influence sur des choses et des personnes à distance; même à une très grande
distance ! »65
Guy Tarade écrit que des dizaines de siècles avant Van Helmont, les sages de l'Inde connaissaient déjà ce fabuleux secret et l'un d'eux, Larchas, avait appris à Apollonios de Tyane l'art d'enfermer dans des objets des influences spirituelles qui devaient agir à distance, à travers le temps.65 Cet « art » dont parle Guy Tarade est étudié dans une discipline qui est appelée « la radionique » mais je ne m'étendrai pas sur ce sujet car il est trop éloigné du thème du livre.
En parlant de volonté et de force spirituelle, peu à peu les scientifiques sont en train de faire une passerelle entre la science et ce qui a toujours été considéré comme des phénomènes paranormaux (ou psychotroniques). Nous aurons l'occasion de revenir plus en détail sur ces sujets ultérieurement.
Revenons à des déductions pouvant être faites à partir de la théorie de l'univers magnétique. Comment expliquer, par exemple, que la Lune ne présente qu'une face à un observateur sur Terre ?
Une
théorie admise de nombreuses années, provenant d'un astronome nommé Kirkwood,
disait que la Lune montre toujours la même face à la Terre, parce que, étant
déformée, la partie qui fait face à la Terre, est plus attirée par celle-ci que
la face opposée, et que de ce fait, la Lune ne peut pas tourner sur son axe.58
Cette théorie était pourtant erronée car comme le signale LR Hatem,
« s'il était vrai que cette déformation
existait, cela n'aurait pas la moindre importance quant à la rotation de notre
satellite, car, quelle que soit la forme d'un corps mis en orbite dans le vide
spatial, c'est son centre de gravité qu'il faut considérer sur la ligne
orbitale, et, de ce fait, il peut parfaitement tourner sur lui-même sans aucune
gène autour de ce centre ».58
De nos jours, il est dit que la Lune met 27,32 jours pour faire un tour sur elle-même et également 27,32 jours pour effectuer un tour autour de la Terre. C'est pourquoi un observateur verra toujours la même face lunaire et que l'autre lui est cachée.
Ce
synchronisme serait due aux forces qu'exerce
la Terre sur la Lune qui freina cette dernière
jusqu'à l'obtention d'un équilibre : le synchronisme.59
60 satellites naturels seraient répertoriés actuellement dans le
système solaire. 50 effectueraient une rotation sur eux-mêmes dans le même
temps où ils bouclent une révolution autour de leur planète respective.60
Il y a donc un synchronisme qui rentre en jeu mais
aucun détail n'est fourni pour expliquer la cause
de ce synchronisme. Il est question de forces, mais lesquelles ?
LR Hatem donne une explication à ce synchronisme.
« Nous savons déjà, dit
il, que la Lune est parfaitement
synchronisée avec la rotation de la Terre, qui présente tantôt le pôle NORD
tantôt le pôle SUD à la Lune qui ainsi se BALANCE en un mouvement de libration
découvert par GALILEE, jamais expliqué depuis. Elle n'a pas le temps de
complètement tourner sur elle-même avant que la Terre ne présente l'autre pôle,
et revient donc en arrière lorsque les relations magnétiques sont inversées. Ce fait de pure observation serait une
aberration si Terre et Lune n'avaient pas, toutes deux pôles magnétiques. »61
Il précise également que « toutes
les masses planétaires possèdent deux pôles (un pôle Nord et un pôle Sud) et
les pôles forment des cercles autour des axes de rotation (appelés cercles
polaires).
Lorsque la Terre, tournant
sur elle-même, présente son pôle Nord à la Lune, celle-ci tend à approcher son
pôle Sud vers la Terre. Le bras de levier qui lui permettrait de faire un
demi-tour est trop court, car les pôles de la Lune sont proches de son axe de
rotation, et elle se contente d'amorcer un léger mouvement de rotation pour se
mettre en accord avec les pôles terrestres.
12 heures plus tard, la
Terre ayant fait une demi rotation sur elle-même, elle présente son pôle Sud à
la Lune. La Lune en arrive donc à approcher son pôle Nord de la Terre.
12 heures plus tard, la Terre représente son pôle Nord
et donc la Lune rapproche son pôle Sud. Etc...
Le fait que la Lune
revienne constamment sur l'ECLIPTIQUE est preuve manifeste de sa double polarité Magnétique, bien
qu'elle s'éloigne de la Terre, de plus de vingt mille kilomètres au cours de son
périple, pour y revenir régulièrement et toujours dans la même position :
La Terre et la Lune s'entraînent mutuellement l'une autour de
l'autre par champ Magnétique, la Lune étant plus petite, tournant en orbite plus rapidement que
la Terre. Elles se trouvent projetées l'une de l'autre par Force Centrifuge à
la manière de frondes, la Lune étant projetée plus loin que la Terre par les
mouvements polaires, jusqu'au moment où, à force d'éloignement, les forces
Magnétiques diminuent, réduisant leur lancée orbitale mutuelle, jusqu'à la
distance convenable dans un équilibre parfait entre l'Attraction et le
Mouvement Orbital. Car si la Terre ou la Lune se rapprochent l'une de l'autre,
le phénomène qui joue le rôle de stabilisateur de l'équilibre se trouve légèrement
modifié, produisant un décalage " angulaire " des polarités, entre
les attractions qui alors augmentent et les répulsions qui elles, diminuent,
rapprochant ainsi la Lune de la Terre. Et lorsqu'au contraire la Lune se
rapproche de la Terre, ou réciproquement, le phénomène s'inverse, les
attractions diminuent et les répulsions augmentent, ce qui produit l'éloignement de la Lune.
La STABILITE MECANIQUE est ainsi assurée donnant de la dureté au système. »
D'après lui, les
pôles des astres peuvent se trouver périodiquement en léger
"désynchronisme" par "déviations angulaires" des mouvements
polaires provenant des positions des astres par rapport au plan de
l'écliptique. Et cela expliquerait les
lois de Kepler (décrites dans un des chapitres précédents).62
Donc, pour résumer l'idée de LR Hatem, les astres seraient des aimants avec une double polarité. Cette idée se retrouve également dans les propos du capitaine Bruce L. Cathie, dans un article paru en 2001, dont voici un extrait :
« J'ai découvert qu'il y avait
un moyen de construire une série d'équations de champ unifié qui montrent que
toute la réalité physique est en fait manifestée par un motif complexe d'ondes
entrelacées. Je suis progressivement parvenu à la constatation que les valeurs
harmoniques pouvaient s'appliquer à toutes le branches de la recherche
scientifique, y compris la théorie atomique. (...)
La Terre est en fait un énorme aimant, une dynamo dont le
bobinage (des courants tourbillonnaires) est constitué de
lignes de force magnétiques... »63
Raymond Bernard pose une question très intéressante en disant que « Jules Vernes était un grand romancier, mais
peut-on douter également de ses talents de visionnaires sachant que le seul de ses
ouvrages qui n'ait pas reçu une confirmation
effective officielle est « voyage au
centre de la Terre » ? »64
Au lieu que ce livre soit l'exception qui confirme la règle, n'est-il pas envisageable que ce dernier soit également basé sur une réalité ?
Cette
idée est envisagée, entre autre, par le Pr Rameau de Saint Sauveur. Ce dernier
parle de l'œuvre de Jules Verne en ces termes : « En écrivant Voyage au centre de la terre, le précurseur a fait par anticipation (et non fiction), une
croisière dans l'épaisseur de la couche de notre planète. L'écrivain partait
(dans ce roman) du Snoeffelsjökull, volcan glacier éteint, situé à l'extrémité
d'une presqu'île d'Islande entre Breyadafjördur (fjord de Breyda) au nord, et
Faxafloi (baie de Flaxa), au sud, au
voisinage de 65° de latitude nord et 24° de longitude ouest. C'est la position
géographique qu'occupait Thulé, capitale du continent protohistorique
hyperboréen. Même si Jules Verne n'était pas allé lui-même « au centre de la
terre », il avait suffisamment d'informateurs pour lui fournir toutes les
données exactes et il connaissait parfaitement ce sujet. Le document unique lui
indiquant le chemin avait été préparé par l'un d'eux afin de servir
d'introduction à son récit. »65
Il y a plus de
6000 ans, des prêtres chaldéens dont les découvertes astronomiques ont toujours
étonné les scientifiques modernes, assuraient que la Terre avait la forme d'un
canot et qu'elle était creuse. Le
canot des Chaldéens avait une forme de panier en osier.140
Faisons un petit résumé de quelques fondements de cette théorie.
16 et 17è siècle : Edmund Halley (1656 - 1742) -le découvreur de la
comète qui porte son nom- propose que la Terre est creuse avec plusieurs coques
concentriques et noyau aimanté séparés par du vide. Henri Gautier (1660 - 1737)
pense que la Terre est totalement creuse et que la fine croûte externe est en
équilibre entre gravité et force centrifuge66
19è siècle : John Cleves Symmes, né en 1780,
écrivit : « J'affirme que la Terre est
creuse et habitable à l'intérieur, qu'elle contient plusieurs sphères
concentriques ... et qu'elle est ouverte aux pôles de 12 ou 16 degrés. J'engage
ma vie en garantie de cette vérité, et je suis prêt à explorer la cavité si le
monde m'apporte aide et soutien dans cette entreprise. »67
1829 : Jens et Olaf Jansen, deux scandinaves seraient
allés en bateau de pêche au centre de la Terre. Ils y auraient vécu deux ans.
Un seul serait resté en vie. Il aurait été interné en asile psychiatrique
pendant 28 ans lorsqu'il aurait commencé à raconter.140
1894 : Le 3 août, le Dr Fridtjof Nansen, en ayant perdu
son chemin, atteignit l'intérieur de la Terre. Il fut surpris par la température élevée et encore plus
lorsqu'il découvrit la piste d'un renard. Après cela, il arrêta son avancée et
fit demi tour. 64
1906 : L'écrivain américain William Reed émet l'idée que la Terre pourrait être creuse. 1913 : Un autre Américain, Marshall B. Gardner, reprend cette idée.
1938 : Une expédition allemande en Antarctique a été menée par le
porte avion Schwabenland. Plus de 100 sous-marins disparurent dans la Nouvelle
Souabe (alors que c'est une région sans glace, avec des lacs)143
1946-1947 : Le capitaine David Bunger, aux commandes d'un des six
grands appareils de transport utilisés par la Marine américaine pour «
l'Opération High-jump », après avoir quitté la base de Shackleton, près de la
Côte de la Reine Marie, dans la Terre de Wilkes, vola vers l'intérieur du
continent antarctique. A 6 kilomètres du littoral, il aperçut une région sans glace, avec des lacs. 64
1947 : Le contre Amiral Richard E. Byrd, de la Marine des Etats Unis, en explorant l'Articque, y trouva un climat chaud, des forêts, des montagnes, des lacs, une végétation verte, et même des traces de vie animale.
La découverte
de Byrd est frappée aujourd'hui d'un top secret international. Après le message
radio qu'il envoya de son avion, et un bref communiqué de presse, toute
nouvelle importante sur le sujet fut soigneusement supprimée par les agences
gouvernementales. 64
1956 : Richard E. Byrd explora l'Antarctique
1957 (O. C. Huguenin) et 1959 (Ray Palmer) supposèrent que les
soucoupes volantes ne sont pas des vaisseaux spatiaux venant de planètes
lointaines, mais des engins d'origine terrestre appartenant à une race
souterraine qui vit à l'intérieur de notre globe.64
1959 : F. Amadeo Giannini écrivit le premier ouvrage sur la Terre
Creuse depuis les travaux de Gardner (livre Mondes au-delà des pôles, publié à
New York). 64
1960 : Un journal de Toronto, le Globe and Mail, publia une photo
d'une vallée avec des collines vertes, prise par un aviateur dans la région
arctique. 64
1995 : Le 14/02/1995, le journal canadien Weekly World News a publié un article qui disait :
« Cap Canaveral,
Floride - La NASA reçoit des signaux radio qui viennent de la Terre. Des
experts pensent que ces signaux sont émis par une forme de vie intelligente et
très développée. »140
Il
faut savoir que, de nos jours, la technologie ne permet de pénétrer que de
quelques kilomètres à l'intérieur de la Terre (alors que le diamètre de la
Terre fait plus de 12 750 km). Pour expliquer ce qu'il y a au-delà, il n'y a
que des hypothèses ou des théories mais rien
de formellement démontré. 64
Marshall B.
Gardner, après vingt années de recherches et de réflexions, publia son livre
Voyage à l'intérieur de la Terre, en 1920. Il fit appel à des données
astronomiques pour montrer que non seulement la Terre, mais aussi toutes les
planètes du système solaire, sont creuses à l'intérieur avec des soleils
centraux, et qu'elles ont été formées à
partir d'une nébuleuse tourbillonnante : 64
– A l'origine, il y a une masse en fusion qui tourne sur elle-même
– Une partie de ces matières incandescentes resta en suspension au centre pour donner plus tard naissance à un soleil
– Les substances les plus lourdes sont projetées par la force centrifuge (créée par la rotation de la Terre sur son axe ) vers la périphérie
–
En se refroidissant, ces
substances forment la croûte terrestre, tandis qu'un vide se crée à l'intérieur
et que des dépressions apparaissent aux deux extrémités, là où la force
centrifuge est la plus faible. 64
Pour échafauder sa théorie, Gardner s'inspira d'un article paru dans Scientific American, le 14 octobre 1916, sous la signature de H. D. Curtis, membre de la Société astronomique du Pacifique. Curtis écrit :
« Cinquante de ces nébuleuses ont été étudiées et photographiées au moyen du réflecteur de Crosly. On a utilisé des temps de pose différents, de façon à faire ressortir les détails de structure de la partie centrale brillante et aussi de la matière périphérique. La plupart des nébuleuses présentent un anneau plus ou moins régulier, une sorte d'écorce ou de coquille, généralement avec une étoile centrale. »
Gardner fit le commentaire suivant :
« Pourquoi les hommes de science ne se
sont-ils jamais vraiment penchés sur le problème que pose la forme de ces
nébuleuses planétaires ? Ils n'ont qu'à regarder les photographies, elles sont
suffisamment explicites. La nébuleuse
prend la forme d'une coquille creuse ouverte aux pôles, avec un noyau
brillant au centre, ou soleil central. Pourquoi ces hommes de science ne se
sont-ils
jamais demandé ce qu'impliquait
une pareille structure, à quoi logiquement elle conduisait ? Est-ce que par
hasard ils ne craindraient pas de voir leurs théories sérieusement perturbées ?
Quant à nous, nous
n'avons pas cette crainte. Notre théorie montre clairement les différentes
étapes de l'évolution des nébuleuses, comment se forment les ouvertures
polaires, comment la coquille se solidifie, comment enfin ces mêmes nébuleuses
deviennent des planètes. » 64
● La Terre ainsi que toutes les planètes du système solaire sont
creuses et la partie intérieure communique avec la surface par deux ouvertures
polaires. 64
William Reed
estime que la croûte terrestre a une épaisseur de 1300 km, et l'intérieur creux
un diamètre de 10 000 km. Arnoldo et Azevedo parle d'un rayon de 6 290 km donc
12 580 km de diamètre.64
● La Terre est plutôt concave que convexe à ses deux extrémités, le
pôle Nord et le pôle Sud n'ont jamais été atteints pour la bonne raison qu'ils
n'existeraient pas. 64
● Le Nouveau Monde accédé par les pôles montre que le climat est chaud
comparé au climat polaire. 64
● Les aurores boréales seraient produites par un soleil central qui se reflèterait à travers les
« trous » pôlaires. 64
Lorsqu'ils
pénétrèrent à l'intérieur de la Terre (sans le savoir), les explorateurs
constatèrent que l'aiguille de la
boussole se mettait brusquement à la
verticale. Plus ils avançaient au nord, plus il faisait chaud. Parfois le vent soufflait de la poussière
difficilement supportable. D'où pouvait provenir cette poussière dans une
région où normalement il n'aurait dû y avoir que de la glace ? Reed et Gardner
en attribuent l'origine à des volcans situés à l'intérieur de l'ouverture
polaire. 64
A partir des
travaux de Reed et de Gardner, dans son livre « Le Paradis à l'intérieur de la
Terre », Théodore Fitch indique que tous les voyageurs arctiques étaient
étonnés de la beauté du paysage et de
l'infinie majesté de l'aurore boréale - cette aurore boréale qui serait en
réalité l'expression lumineuse du soleil central qui brille à l'intérieur de la
Terre. 64
Selon
Marshall Gardner, les pôles Nord et Sud magnétiques ne sont pas représentés par
un point, mais par un cercle de 2300
kilomètres de diamètre. En franchissant ce cercle, la pente est si graduelle
que les explorateurs ne se rendent pas compte qu'ils pénètrent en réalité à
l'intérieur de la planète. 64
Des vols
militaires et civils effectués chaque jour « au-dessus du pôle » ne fournissent
aucune preuve qu'il y ait là une vaste ouverture donnant accès à l'intérieur de
la Terre car les pilotes, quels que
soient les moyens de navigation qu'ils utilisent, contournent le périmètre de cette ouverture. En croyant que les
pôles sont représentés par un point, dès qu'ils atteignent un bord de la
circonférence du cercle polaire, ils ont l'impression d'avoir atteint le pôle
et dévient de leur courbe naturelle pour continuer en ligne droite. Il y a des
manœuvres de navigation qui éliminent automatiquement tout vol en ligne droite
au-delà du pôle.64
Des ondes de surface auraient été enregistrées sur la Lune par des sismomètres déposés par les astronautes. L’expérience a été réalisée plus d’une fois et la Lune a vibré parfois plus d’une heure, ce qui a fait dire au géophysicien Maurice Ewing : " C’est comme si l’on avait heurté une cloche... ". La Lune serait-elle donc creuse ?
Aucune explication satisfaisante n’a jusqu’à présent été trouvée...160
Des
tribus d'Esquimaux, ayant émigré vers le nord, ont laissé des traces claires de
leur passage. Les Esquimaux du Sud parlent de ces tribus qui vivent dans
l'extrême Nord, et ils imaginent un pays merveilleux, patrie de leurs ancêtres.
Cette légende scandinave d'une terre merveilleuse (appelée « Ultima Thulé »)
située à l'extrême limite septentrionale du monde connu ressemble fort aux
descriptions qu'ont fait les explorateurs qui ont survolé les pôles. 64
L'origine des aurores boréales est toute différente d'après la majorité des scientifiques. Il est souvent dit que le soleil est un corps incandescent porteur d'une forte charge électrique qui émet une pluie de fines particules, dont chacune est chargée d'énergie par sa grande vitesse. Comme il n'est pas prisonnier dans le globe, le soleil laisse les rayons se diffuser dans tout l'espace. Tesla pensait que le cosmos était rempli de ces particules qui bombardent continuellement la Terre. Une des formes de ce "bombardement" seraient les aurores boréales. Il prétendait avoir découvert ces rayons et les avoir mesurés.
Les réactions thermonucléaires qui se produisent sur le soleil
émettent des rayonnements X avec une intensité de 64 millions de Watts par
mètre carré de la surface solaire. Les rayons cosmiques viendraient aussi
d'autres étoiles ou Novae (étoiles qui ont explosé). Les aurores boréales seraient dues à la collision des particules
solaires et des atomes de la haute atmosphère.68
Marshall
Gardner explique que le magnétisme ou les décharges électriques ne peuvent pas être responsables des
aurores boréales car les observations des explorateurs arctiques montrent qu'il
n'y avait aucune perturbation dans le fonctionnement de la boussole lorsque
l'aurore était à son maximum
d'intensité, et qu'on n'entendait pas non plus les crépitements qui
accompagnent toujours les décharges électriques. 64
En 1947, le
contre-amiral Richard E. Byrd, de la Marine des Etats-Unis, explora l'Arctique.
En 1956, il explora l'Antarctique. A chaque fois il parcourut plus de 2700 km
au delà du pôle. Mais il s'avéra que l'explorateur ne passa pas au-dessus du pôle Nord pour continuer ensuite son vol de
2700 kilomètres vers le sud. Sinon, il aurait rencontré un territoire pris dans
les glaces. La terre qu'il survolait n'avait ni glace ni neige, était dotée d'un climat chaud, et on pouvait
apercevoir des forêts, des montagnes, des lacs, une végétation verte, et même
des traces de vie animale (entre autre
un animal ressemblant aux anciens mammouths présents sur la surface de la
Terre).Toutes ces observations furent rapportées par les occupants de l'avion. 64
Les icebergs étant constitués d'eau douce, ils ne peuvent pas
provenir de l'océan. William Reed, pense que l'intérieur de la Terre y est pour
quelque chose. Pour appuyer sa théorie sur la formation des icebergs, William
Reed cite Bernacchi qui, relatant les observations qu'il a faites dans
l'Antarctique, écrit « Il est tombé moins
de cinq centimètres de pluie en onze mois et demi. Dans ces conditions, où
trouverait-on matière à produire le moindre iceberg ? Cependant, le plus grand
d'entre eux est là, sous nos yeux. Il mesure 600 kilomètres de long sur 80 de
large, s'enfonce de 600 mètres sous l'eau, et s'élève de 25 à 30 mètres
au-dessus de l'Océan. » 64
William Reed explique qu'il est impossible que les icebergs se
forment dans un pays où il n'y a pratiquement ni pluie ni neige car ils sont
faits d'eau douce gelée, et il n'y a aucune eau douce à geler. Donc ils sont nés ailleurs, donc ils viennent
d'ailleurs. Et lorsqu'on lui demande comment il peut savoir que le plus grand
iceberg du monde vient de l'intérieur de la Terre, il répond « Parce qu'il ne peut venir de l'extérieur,
comme je viens de le montrer. Et le fleuve qui l'a charrié doit avoir des
dimensions impressionnantes. Il doit être droit, sinon l'iceberg se serait
brisé, étant donné ses proportions gigantesques. D'autre part, on peut penser
que le terrain parcouru était à peu près horizontal, car la surface de cet
iceberg est plane. Une preuve supplémentaire que l'intérieur de la Terre près
de l'entrée polaire sud est plat, uni, sans bosses importantes, c'est que
beaucoup d'icebergs de l'Antarctique sont longs et minces. On les appelle des
" langues de glace ". Par contre, ceux qu'on trouve dans l'Arctique
sont plus ramassés, plus tourmentés, indiquant qu'ils proviennent de régions montagneuses. » 64
« J'habitais près du cercle arctique, en Norvège. Un été, je décidai
avec un ami de faire un voyage en bateau et d'aller aussi loin que possible
dans le Nord. Nous fîmes donc une provision de nourriture pour un mois et
primes la mer. Nous avions un petit bateau de pêche muni d'une voile, mais
aussi d'un bon moteur.
« Au
bout d'un mois, nous avions pénétré très avant dans le Nord, et nous avions
atteint un étrange pays qui nous surprenait par sa température. Parfois il
faisait si chaud la nuit que nous n'arrivions pas à dormir.
« Nous
vîmes plus tard quelque chose de si étrange que nous en restâmes muets de
stupeur. En pleine mer, devant nous, se dressait soudain une sorte de grande
montagne dans laquelle, à un certain endroit, l'océan semblait se déverser !
Intrigués, nous continuâmes dans cette direction, et nous nous trouvâmes
bientôt en train de naviguer dans un vaste canyon qui conduisait au centre du
globe. Nous n'étions pas au bout de nos surprises. Nous nous rendîmes compte un
peu plus tard qu'un soleil brillait à l'intérieur de la Terre!
«
L'océan qui nous avait transportés au creux de la Terre se rétrécissait,
devenait graduellement un fleuve. Et ce fleuve, comme nous l'apprîmes plus
tard, traversait la surface interne du globe d'un bout à l'autre, de telle
sorte que si on en suivait le cours jusqu'à son terme on pouvait atteindre le
pôle Sud.
«
Comme nous le constatâmes, la surface interne de notre planète comprenait des
étendues de terre et d'eau, exactement comme la surface externe. Le soleil y
était éclatant, et la vie animale et végétale s'y développait abondamment.
« Au
fur et à mesure que nous avancions, nous découvrions un paysage fantastique.
Fantastique parce que chaque chose prenait des proportions gigantesques, les
plantes, les arbres... et aussi les êtres humains. Oui, les êtres humains ! Car
nous en rencontrâmes, et c'était des GÉANTS.
« Ils
habitaient des maisons et vivaient dans des villes semblables à celles que nous
avons à la surface, mais de taille plus grande. Ils utilisaient un mode de
transport électrique, une sorte de monorail qui suivait le bord du fleuve d'une
ville à l'autre.
Ces
géants, de toute évidence, appartenaient à la race antédiluvienne des Atlantes.
Ils s'étaient réfugiés à l'intérieur de la Terre pour échapper au déluge qui
submergea leur continent. » 64
Théodore Fitch a préparé une liste de questions destinées à ceux qui ne veulent pas accepter l'idée que la Terre soit creuse64 :
● Si la Terre n'est pas creuse, pourquoi le vent du nord devient-il de plus en plus chaud à mesure qu'on s'avance au-delà de 70° de latitude ?
● Pourquoi trouve-t-on une mer largement ouverte et navigable pendant des centaines de kilomètres au nord du 82° degré de latitude ? Et une fois atteint ce 82è degré de latitude, pourquoi l'aiguille de la boussole s'affole-t-elle ?
● Si la Terre n'est pas creuse, comment expliquer alors que les vents chauds du nord, mentionnés plus haut, charrient plus de poussière qu'aucun autre vent de la Terre ?
● Si aucun fleuve ne coule de l'intérieur vers l'extérieur de notre globe, pourquoi tous les icebergs sont-ils composés d'eau douce ?
● Et si cette eau douce ne peut logiquement provenir d'aucun endroit SUR la Terre, alors par quel mystère se trouve-t-elle là ?
● Si la face interne de la Terre ne bénéficie pas d'un climat chaud, pourquoi rencontre-t-on en plein hiver, dans l'extrême Nord, des oiseaux tropicaux par milliers et des animaux qui ont besoin d'une température douce pour subsister
● Pourquoi les explorateurs ont-ils découvert sur les falaises de glace inhospitalières de l'extrême Nord du pollen rouge et, flottant dans l'eau, des graines de plantes tropicales - alors qu'on n'en trouve plus en redescendant vers le sud ? Pourquoi ces morceaux de bois, pourquoi ces branches d'arbres - certaines portant même parfois des bourgeons naissants -, oui, pourquoi ?
Dès 1809, Jean-Baptiste Lamarck posent les bases du « transformisme »69 :
● Toutes les espèces dérivent les unes des autres et se transforment par des adaptations successives à leur milieu ambiant.
●
La première espèce apparaît par
génération spontanée113
●
Cette transformation s'effectue
sous la volonté de chaque être vivant
● L'adaptation se fait dans un but de survie et d’accroissement de la complexité.
● Le résultat de ces adaptations modifie progressivement le capital héréditaire et ainsi les descendants bénéficient de capacités supérieures à celles de leurs ancêtres.
Dans cette théorie, il y a transmission des caractères acquis dans les gènes.
En 1859, Charles Darwin, dans son livre « De l'origine des espèces » propose la théorie de
« sélection naturelle » :
●
Il refuse l'idée de « volonté » prônée par JB Lamarck. La sélection
est donc le résultat d'un quasi automatisme.70
● Il considère que, étant donné que tous les individus d'une espèce diffèrent au moins légèrement, et que seule une partie de ces individus réussit à se reproduire, seuls les descendants des individus les mieux adaptés à leur environnement participeront à la génération suivante. Ainsi, comme les individus sélectionnés transmettent leurs caractères à leur descendance, les espèces évoluent et s'adaptent en permanence à leur environnement. Il baptise du nom de « sélection naturelle » cette sélection des individus les mieux adaptés. 71 Dans la théorie initiale de Darwin, il n'y a pas transmission des caractères acquis dans les gènes.
● Les modifications des êtres vivants apparaissent fortuitement, « au hasard ».
●
Les êtres qui ont bénéficié «
par hasard » de caractères utiles se trouvent avantagés, supplantent les
autres, et peuvent ainsi avoir de nombreux descendants. Ainsi les mieux adaptés
survivent et prolifèrent jusqu'à ce qu'une nouvelle mutation bénéfique
apparaisse et favorise l'apparition d'une espèce supérieure. C'est le processus
de la sélection naturelle, assurant
le progrès par la survivance du plus apte.69
● L'évolution ne procède que lentement et par d'infimes modifications à chaque génération
●
Les phénomènes brutaux,
réellement rapides et catastrophiques, n'ont pas affecté l'évolution
biologique.72
En 1867, Fleeming Jenkins, professeur à l'école d'ingénieurs d'Edimbourg, démontra qu'aucune espèce nouvelle ne pourrait jamais sortir de variations fortuites au moyen du mécanisme de l'hérédité communément accepté.
Car en
admettant qu'un individu muni d'une variation fortuite utile apparaisse dans
une population et s'accouple avec un partenaire normal, ses enfants
n'hériteraient que cinquante pour cent du nouveau caractère utile, ses petits
enfants n'en auraient que vingt cinq pour cent, ses arrières petits enfants
douze et demi et ainsi de suite, l'innovation disparaissant comme une goutte
d'eau dans l'océan bien avant que la sélection naturelle ait la chance de la
généraliser.73
Cette objection
amena Darwin à insérer un nouveau chapitre dans la sixième édition de l'Origine
des Espèces pour y inclure l'hérédité
des caractères acquis car il ne voyait pas d'autre solution. 74
La théorie de l'évolution part du principe que chaque population
isolée d'espèces peut acquérir des caractères particuliers et donner naissance
à des variétés différentes au sein de la même espèce. Et si ces variations
sont, par la suite, dans l'impossibilité de se croiser, elles divergent de plus
en plus pour finalement être inter-stériles : elles constituent alors des
espèces distinctes.75
Il ne faut pas penser qu'il y a « une » théorie de l'évolution.
Il y a une base de réflexion fournie initialement par Darwin puis, presque autant de théorie (ou de nuances de théories) qu'il y a de théoriciens. Certaines idées fournies par Darwin ne sont plus acceptées actuellement, d'autres ont été rajoutées pour compléter sa théorie et la faire évoluer.
En parlant de théorie de l'évolution, on parle souvent de darwinisme (pour faire référence à Darwin) mais les idées de certains théoriciens sont parfois si loin des idées originelles que l'on peut se poser la question de savoir si réellement Darwin lui-même les accepterait s'il était encore vivant.
Rémy Chauvin, dans son livre « Le darwinisme ou la fin d'un mythe », Ed. Du Rocher fait cette remarque :
« Il y a trois ans de cela, je me plongeai
dans les théoriciens du darwinisme dont certains sont des plus ennuyeux; je
constatai même que Darwin était beaucoup plus nuancé et beaucoup moins fou que
ses enragés sectateurs; ce qui me stupéfia le plus, ce fut la pratique d'un
mode de raisonnement incroyable, dont on ne se sert nulle part ailleurs dans
les sciences, et qui consiste à considérer les hypothèses comme des faits,
alors que par ailleurs on les déclare (ce qu'elles sont réellement)
invérifiables. »70
Rémy Chauvin a été surpris de voir que des hypothèses, c'est à dire des axiomes de bases soient considérées comme des preuves.
Pour citer un exemple concret d'hypothèses que les darwinistes déclarent comme preuve, il suffit de remonter à la source même du Darwinisme.
Darwin a classé les espèces par catégorie en utilisant leur ressemblance ou différence. Des espèces ayant des similarités ont été mises dans la même catégorie d'espèce.
Jusque là, il n'y a rien d'anormal, d'illogique ou d'anti-scientifique.
Par contre, ce qui est stupéfiant, c'est le fait que certains darwinistes estiment que l'un des faits qui prouve que la théorie de l'évolution est correcte, c'est que les espèces sont similaires.
Ce genre de raisonnement est appelé « raisonnement cyclique ». Une hypothèse ne peut pas être considérée comme étant une preuve car c'est totalement anti-scientifique et sans aucune valeur.
Très souvent les créationnistes sont associés à ceux qui croient en
la Genèse telle que définie dans la Bible. C'est à dire que Dieu créa la Terre, les plantes, les
animaux, l’homme et enfin la femme (Adam et Eve) en six jours et la Terre
aurait entre 6 000 et 12 000 ans.
Il est vrai que certains acceptent cette description comme étant réelle mais il ne s'agit pas de la majorité des créationnistes.
Les différences fondamentales de conception de la vie des créationnistes et des évolutionnistes sont donc tout autre.
Contrairement aux darwinistes, les créationnistes prônent que toutes les espèces vivantes (appelées baramins) ont été créées de façon indépendante et soudainement76.
De même, les espèces seraient plus ou moins immuables dans le sens qu'elle ne pourra jamais se transformer en une autre espèce. Cela ne signifie pas que l'espèce est totalement figée, ni qu'elle ne peut pas évoluer, mais simplement que l'espèce ne peut évoluer que jusqu'à une certaine limite fixée originellement lors de sa création. Une espèce recevrait toute une série de caractéristiques lors de sa création. Certaines caractéristiques seraient utilisées par elle au cours de son existence et d'autres resteraient en « sommeil ». Si le besoin s'en fait ressentir (changement de milieu ou pour toute autre raison), l'espèce pourrait s'adapter et utiliser les caractéristiques qui sont en sommeil en elles. Mais en aucun cas, elle ne pourrait développer de nouvelles caractéristiques non prévues dans son « programme initial ».
Le principe directeur de la théorie créationniste est d’expliquer la
complexité et l’organisation fonctionnelle de l’Univers et de la vie par une cause intelligente. Elle est résumée
par l'équation suivante : Intelligence +
Matière + Énergie = Système organisé
Pour qu’un
système organisé se forme, une cause antécédente
et intelligente doit exister. La science n’a pas pu confirmer à ce jour qu’il
existe un autre moyen d’engendrer un système organisé. 76
Il est souvent dit que les créationnistes sont forcément des croyants en Dieu.
Mais il serait plus vrai de dire que les créationnistes croient en une intelligence (chacun étant libre de donner l'interprétation qu'il veut à ce mot) à l'origine de la vie. Ils refusent de penser que la vie ait pu apparaître « par hasard », par le mélange d'une « soupe primordiale ».
Les créationnistes partent du principe que l’observation montre que le chaos ne peut produire l’ordre car sans direction, il y a détérioration. L'univers est régi par des lois très compliquées. La plus simple des cellules vivantes est extrêmement complexe. Les créationnistes refusent donc de croire que ce serait le hasard qui serait à l'origine de ces lois ou des cellules vivantes.
Ils se posent la question « Où sont les preuves que le hasard ait fabriqué quelque chose ? » et
font l'analogie suivante : « Quand nous
voyons une maison nous savons qu’elle est le produit des mains humaines. Ce
sont des faits observables et si quelqu’un affirmait qu’elle s’est bâtie toute
seule, on le prendrait pour un idiot ! » 77
Le Journal Philosophia Christi (ainsi que Associated Press news release 2004) a relaté le fait suivant :
« L'athée le plus
influent du monde Antony Flew a déclaré qu'il "devait aller là où les
preuves le conduisaient". Parmi les preuves qu'il invoque figurent
les découvertes scientifiques récentes dans les domaines de la cosmologie et de la
physique. "Les résultats des plus de 50 ans de recherches sur l"ADN fournissent des éléments nouveaux
et de poids en faveur
d'une intelligence". ». 77
Créationnisme |
Évolutionnisme |
La première espèce a été créée |
La première espèce apparaît par génération spontanée |
Les espèces ne sont pas reliées entre elles |
Les espèces sont reliées entre elles |
Les mutations sont négatives |
Les mutations sont le mécanisme d'évolution |
Les organes ont toujours été complets mais ne sont utilisés que s'ils deviennent nécessaire |
Il y a eu évolution graduelle des organes |
Il existe une intelligence, une volonté qui crée les espèces |
La transformation s'effectue par la volonté des individus (transformisme de Lamarck) La transformation s'effectue par un quasi automatisme, au hasard, sans volonté (évolutionnisme de Darwin) |
Adaptation des espèces au milieu ambiant |
Adaptation des espèces au milieu ambiant |
Des espèces ne peuvent pas se transformer en d'autres espèces |
Des espèces peuvent se transformer en d'autres espèces tout au long de l'évolution |
Les
poissons, appelés épinoches à trois épines du lac Washington, sont de plus en
plus nombreux à porter une armure. Il y en avait 6 % fin 1960 et 50 % de nos
jours. Selon les darwinistes, cette évolution s'expliquerait par la sélection
naturelle qui a favorisé ceux qui étaient mieux adaptés au changement du milieu
(nettoyage du lac, eau moins trouble) afin de mieux résister aux prédateurs. 78
En 1971, le lézard Podarcis sicula (appelé aussi « lézard des ruines ») a été abandonné à lui même durant plus de trente ans sur l'île dalmate de Prod Mrcaru en mer Adriatique.
En
2004, une équipe scientifique découvrit que Podarcis sicula avait évolué en 30
générations, de façon très significative. D'insectivore, il est devenu
herbivore. Des valves cæcales (nouvel organe digestif) sont apparues au niveau
des intestins pour lui permettre de digérer les herbes.71 Il est devenu plus long de 6
mm, il a des pattes plus courtes, sa tête est plus large et plus longue, une
mâchoire plus robuste. 78
Ces deux exemples sont considérés comme des « preuves » de l'évolutionnisme. Alors qu'en fait, ces observations ne prouvent pas que la sélection naturelle soit à l'origine de cette évolution. Les créationnistes peuvent parfaitement expliquer ces deux observations sans renier leur théorie. Dans le cas des poissons, ils diront simplement que ceux qui ne possédaient pas d'armure sont plus nombreux à être morts car ils étaient moins protégés que les autres. Il n'est donc pas étonnant qu'au fil du temps, les poissons avec armure deviennent majoritaires.
En ce qui concerne le lézard Podarcis sicula, un autre raisonnement doit être fait. Si ce dernier a développé une taille plus grande, un nouvel organe digestif, etc... c'est que ces caractéristiques étaient déjà présentes dans son programme génétique. Auparavant, elles étaient en sommeil en lui car non nécessaires. Ce n'est que parce qu'il en a eu besoin, qu'il les a activées.
Les
créationnistes savent qu'une certaine
flexibilité existe via la diversité
génétique. Par contre, cette flexibilité observable n’apporte aucun appui à
la théorie de l’évolution. La flexibilité d’un caractère morphologique et
l’apparition de celui-ci n’ont rien à voir ensemble. Chez l’humain, par
exemple, il y a des individus de différentes tailles, couleurs de peau,
couleurs de cheveux etc … cette flexibilité à produire des êtres variables
n’explique pas l’apparition des caractères. Même si les humains peuvent avoir
des bras de longueurs différentes, son bras ne se transformera pas en aile. Le
bras reste un bras avec sa fonction propre..106
Aucune espèce aujourd'hui n'est en pleine mutation. Selon les
créationnistes, Podarcis Sicula n'est qu'une variation au sein d'une espèce.79
Nous avons vu précédemment que selon Darwin l'évolution ne procède que lentement et par d'infimes modifications à chaque génération et les phénomènes brutaux, réellement rapides et catastrophiques, n'ont pas affecté l'évolution biologique.80 Le cas de Podarcis Sicula a fait modifier cette théorie. De nos jours, des darwinistes disent que des cas d'évolution peuvent avoir lieu également sur de très courtes durées.
Dans un article que Darwin a rédigé en 1844, il déclarait: « Qu'il n'y ait pas dans la nature de limite à
la variation est une idée sur laquelle s'accorde la majorité des auteurs, même
si je suis incapable de découvrir le moindre fait qui justifie cette croyance.
»81
Pour les
créationnistes, la variation s'opère toujours dans les limites de l'information génétique (le pool génétique). L'ensemble
des caractéristiques présentes dans le pool génétique d'une espèce peut se
manifester de manières diverses selon la variation. Par exemple, à cause de la
variation, il se peut que chez les reptiles des variétés munies de queues plus
longues ou des pattes plus courtes apparaissent. Car, les informations des
pattes longues et des pattes courtes existent dans le pool génétique des
reptiles. Toutefois, les variations ne transforment pas les reptiles en oiseaux
en leur ajoutant des ailes ou des plumes ou en introduisant des modifications
dans leurs métabolismes. Un tel
changement nécessite une augmentation de l'information génétique des vivants,
chose entièrement impossible dans les variations. 82
Au cours du 20ème
siècle la science a énoncé le principe de "stabilité génétique"
(homéostasie génétique) basé sur les résultats des expériences conduites sur
les vivants. Selon ce principe, toutes les tentatives d'accouplement effectuées
dans le but de produire de nouvelles variations étaient vaines et il existe des barrières parmi les diverses espèces vivantes. Cela signifiait
qu'il était absolument impossible pour les éleveurs d'animaux de convertir le
bétail en différentes espèces en accouplant diverses variations comme Darwin
l'avait supposé. 82
Des darwinistes
disent que les bactéries sont capables d'intégrer et d'utiliser du matériel
génétique échangé entre deux bactéries, voire simplement présent dans le
milieu. Le phénomène pourrait contribuer
à la définition d'une nouvelle espèce et contribue de façon importante à la
sélection naturelle. Ils disent que de nombreuses résistances aux antibiotiques
se diffusent de cette façon. 75
Le biophysicien israélien, Lee Spetner, également connu pour son ouvrage paru en 1997, Not By Chance, affirme que l'immunité de la bactérie résulte de deux mécanismes différents, sans qu'aucun d'eux ne constitue pour autant une preuve de la théorie de l'évolution.81 Ces mécanismes sont:
1- Le transfert des gènes résistants déjà présents dans les bactéries.
2- Le développement de résistance par les bactéries suite à la perte de données génétiques à cause de la mutation.
Dans un article paru en 2001, Lee Spetner explique le premier mécanisme:
« Certains micro-organismes possèdent des gènes qui fournissent une résistance à ces antibiotiques. Celle-ci peut prendre la forme d'une dégradation de la molécule antibiotique ou son éjection en dehors de la cellule. Les organismes qui sont dotés de ces gènes peuvent les transférer aux autres bactéries, rendant celles-ci résistantes également. Même si les mécanismes de résistance sont spécifiques à un antibiotique particulier, la majorité des bactéries pathogènes a réussi à accumuler plusieurs ensembles de gènes qui lui offrent une résistance à une variété d'antibiotiques. »
Spetner enchaîne et affirme que cela "ne prouve pas l'évolution" :
« Le développement de la résistance antibiotique de cette manière, n'est pas du genre qui peut servir de prototype aux mutations nécessaires pour expliquer l'évolution. Les changements génétiques qui peuvent illustrer la théorie doivent ajouter des informations non seulement au génome des bactéries, mais également à l'ordre biologique. Le transfert horizontal des gènes ne s'opère que sur les gènes qui existent déjà dans certaines espèces." »
Par conséquent, nous ne pouvons pas parler d'évolution dans ce cas. Car, il n'y a pas production de nouvelles informations génétiques: l'information génétique déjà existante est tout simplement transférée entre les bactéries.
La deuxième sorte d'immunité, celle qui résulte d'une mutation, n'est pas un exemple de l'évolution non plus. Lee Spetner écrit à ce propos :
«
Un microorganisme peut parfois développer
une résistance à un antibiotique à travers une substitution aléatoire d'un seul
nucléotide. Streptomycine, qui fut découverte par Selman Waksman et Albert
Schatz et présentée pour la première fois en 1944, est un antibiotique contre
lequel la bactérie peut développer une résistance de cette manière. Cependant,
même si la mutation qu'ils subissent au cours du processus est bénéfique aux
micro-organismes en la présence de la streptomycine, elle ne peut pas servir de
prototype pour le genre de mutations nécessaires à la théorie néo-darwinienne.
Le genre de mutation qui offre la résistance à la streptomycine est manifeste
dans le ribosome et entraîne des dégâts dans son harmonie moléculaire avec la
molécule antibiotique. Ce changement au niveau de la surface du ribosome du
micro-organisme empêche la molécule streptomycine d'adhérer et remplir sa
fonction antibiotique. Il apparaît que cette dégradation est une perte de
spécificité et par conséquent une perte
d'informations. » 81
Les
évolutionnistes expliquent que l'évolution des espèces est permise entre autre
par les mutations
que subissent les gènes portés par les chromosomes (constitués d'ADN).
Celles-ci peuvent affecter l'ADN ; elles sont provoquées par des agents mutagènes tels que rayons X, alpha, UV, ou tout simplement par la défaillance des organites responsables de la réparation de l'ADN mal transcrit ou traduit.
De même, un gène peut être dupliqué et transposé sur un autre chromosome, ainsi tous les gènes issus de ce gène ancestral font partie d'une famille multigénique.
Le caractère aléatoire des mutations de l'ADN serait compensé par la
sélection environnementale. 75
L’information nécessaire à la construction de tout être vivant est codée dans l’ADN.
Le code génétique (Adénine, Thymine, Guanine et Cytosine) contient toute l’information dans la séquence ordonnée de ses bases.
Pour une bactérie, le brin d’ADN contient environ 3 à 4 millions de ces bases. Pour l’homme, le brin d’ADN en contient 2 milliards.
L’ADN d’un organisme vivant se transmet de génération en génération sans jamais que le nombre de bases contenu dans son ADN ne change.
Les
créationnistes disent qu'il n'a jamais été observé que de nouvelles séquences
de base soient ajoutées à un code génétique (ce que les mutations génétiques
sont censées faire). Pour eux, l es
mutations génétiques sont un " poison " pour la cellule vivante car
elle ajoute, retranche ou substitue une base ou séquence de base sur un brin
d’ADN. La construction de l’organisme vivant est mis en péril puisque le plan est corrompu. 82
De même, les
gènes (qui sont de véritables programmes) n’agissent pas individuellement : ils
ont une influence les uns sur les autres.
Des promoteurs se fixent sur l’ADN pour activer ou désactiver les gènes. Ceci
signifie que l’ajout d’un nouveau gène fonctionnel sur l’ADN d’une espèce
serait loin d’être suffisant pour avoir une « évolution ». Le gène devrait être
reconnu et activé au bon moment.
C’est donc dire que le reste de l’ADN devrait être reprogrammé pour « recevoir
» ce gène et l’intégrer au plan global de construction de l’organisme vivant.
Tout ceci, grâce à des mutations génétiques et des erreurs de corruptions
aléatoires, alors que les cellules possèdent justement plusieurs systèmes de
contrôles pour corriger ces mutations et erreurs. 106
Les évolutionnistes font remarquer qu'il n'est pas nécessaire que les gènes soient modifiés pour qu'un organisme soit modifié.
Par exemple,
un décalage de l'activité de deux gènes homéotiques (Hox-a et Hox-b) ont causé
l'apparition de doigts et la disparition des rayons au bout de la nageoire des
poissons crossoptérygiens. Même si les « macro-mutations » donnent le plus
souvent des « monstres » incapables de survivre et même si le processus, lent
et sûr, de sélection cumulative de milliers de mutations minuscules a
apparemment joué un rôle plus important dans l'évolution, il est de fait que
certains « monstres prometteurs » ont pu permettre à l'évolution de faire de
grands bonds en avant. 75
Depuis début 2000, l'idéologie selon laquelle tout est "dans les gènes" s'effondre.
Michel Morange, en novembre 1999, a écrit : « On pensait trouver la fonction des gènes en décryptant le génome. En
réalité, la fonction d'un composé élémentaire ne se comprend que lorsqu'on regarde comment il s'associe et interagit avec les autres dans la structure
hiérarchisée du vivant -dans la cellule, dans le tissu, dans les organes... Ce
pas en avant que représente le séquençage nous mène, en fait, au pied du mur.
[...] L'une des avancées majeures est le constat de l'extraordinaire complexité
de l'organisation cellulaire. [...] Tout l'arbre évolutif est en train de s'ébranler
».83
« Personne ne nie l'importance de l'ADN mais il n'est plus le souverain en son royaume », dit Pierre sonigo, directeur de recherche à l'Inserm et responsable du laboratoire de génétique des virus à l'Institut Cochin (Paris). « En fait, on s'est rendu compte qu'une cellule est une vraie démocratie, un collectif. C'est d'ailleurs un peu le bazar ! L'ADN est pris dans tout un réseau de relations dont on commence juste à mesurer l'enchevêtrement. La double hélice compte mais tout autant que les protéines, le métabolisme énergétique alimenté par l'ATP (adénozine triphosphate), les histones ainsi que les autres molécules qui occupent et gèrent l'espace cellulaire. »
De plus en plus d'exemples contredisent le dogme central de l'hérédité. Un chat cloné peut ne pas ressembler à son modèle, des protéines peuvent se déformer, dans le style du prion, et modifier les capacités de micro-organismes pendant des générations... sans qu'il y ait besoin d'intervenir dans
l'ADN !84
L'information génétique est compactée dans son état normal. Les protéines permettent d'y accéder. Il est possible d'imaginer qu'une mère, par son alimentation, pourra modifier les protéines. Une fois, dans son ovule, elles seront transmises à sa descendance.
« Avec cet exemple, explique
Pierre Sonigo, je peux presque dire que ce sont les protéines, et non l'ADN, qui sont les éléments de l'hérédité. La
présence de protéines dans l'œuf va déterminer tel ou tel effet génétique. On
débouche alors sur une idée taboue : l'hérédité des caractères acquis via
l'hérédité des protéines. »84
La transmission héréditaire des caractères acquis a été montrée par les travaux de Paul Kammerer en 1924. Cette transmissibilité ne fut admise que par une toute petite partie de la communauté scientifique en 1977, bien qu'elle faisait suite à la découverte des « gènes sauteurs » ou
«
transposons » par Barbara Mac Clintock en 1943. Cette scientifique fut
récompensée d'un Prix Nobel en 1983.85
Pierre-Henri
Barnezet évoque, dans son livre, des mutations évolutives provoquées par les
soudaines augmentations de radioactivité
que subit périodiquement notre planète et auxquelles s'ajoute aujourd'hui
la radioactivité produite par l'action des humains.85
Par
l'intermédiaire de Pierre Paul Grassé, le biochimiste Mirko Beljanski fit la
connaissance de Rosine Chandebois, une embryologiste, Professeur à l'Université
de Marseille. A la fois théoricienne et experte en embryologie expérimentale,
elle analysait les interactions cellulaires chez un organisme au cours de son
développement cellulaire. Ces observations la mettaient en position d'affirmer
qu'outre la notion du patrimoine
génétique, il fallait tenir compte du rôle essentiel de la notion d'induction, d'interactions cellulaires dans la
création des architectures biologiques. Elle disait « ou bien chaque cellule est aux ordres de ses gènes, ou bien les
cellules en tirent les moyens d'interpréter les informations qu'elles échangent
et dont leur cytoplasme conserve la mémoire
»86
Remarque concernant l'ADN :
La molécule d'ADN est normalement constituée de deux brins qui forment une double hélice. Des chercheurs du Groupe de biophysique de Palaiseau (Ecole polytechnique – CNRS) ont découvert une nouvelle forme d'ADN à quatre brins formant une quadruple hélice.
C'est en
étudiant des fragments d'ADN essentiellement composés de cytosine (Cn) et de
tyrosine (Tn), deux des quatre « briques élémentaires » de l'ADN, que Maurice
Guénon et son équipe ont découvert cette structure qui s'assemble spontanément
dans un milieu acide.87
Des créationnistes pensent que « prendre une série de fossiles et prétendre que ces derniers
représentent une lignée n'est pas une hypothèse scientifique vérifiable, mais
plutôt une affirmation dont la validité n'est pas supérieure à celle d'un conte
que l'on raconte au lit - amusant peut-être, même instructif, mais sûrement pas
scientifique. » 88
L’apparition
et surtout la diversité de nombreux grands groupes zoologiques à l’aube du Cambrien (qui s'étend environ de -540 à
-490 millions d'années) restent ce que Darwin appelait déjà « une sérieuse
difficulté » dans l’histoire de l’évolution.89
A ce sujet, David Raup, paléontologiste reconnu mondialement et
conservateur de géologie au " Field Museum of Natural History "
jusqu’en 1994 a dit que « environ 120 ans
se sont écoulés depuis Darwin, et notre connaissance du registre fossile s'est
grandement améliorée. Nous comptons maintenant un quart de million d'espèces
fossiles, mais la situation n'a pas beaucoup changé -- ironiquement, nous avons
même moins d'exemples de transition
évolutive qu'au temps de Darwin. Ce que je veux dire, c'est que certains
des cas classiques de Darwin sur les changements dans le registre fossile,
comme l'évolution du cheval en Amérique du Nord, ont été rejetés ou modifiés
une fois qu'on a eu des renseignements plus précis. » 90
Les fossiles sont utilisés pour les datations.
Chaque strate
(couche) possède un certain âge parce qu’on y retrouve un certain type de
fossile. C’est au 19ème siècle que les évolutionnistes ont décidé de l’âge de
chaque strate. Encore de nos jours, la méthode de datation choisie est celle
qui s'accorde le mieux avec la théorie. Les faits sont donc ramenés dans la
théorie alors que nous pourrions penser que ce serait plutôt à la théorie de
s'adapter aux faits. Il faut aussi savoir que seulement 1% des sites possède 10
ou 11 strates identifiables, les autres sont sujet « à interprétation ».77
L’évolutionniste
Miles Eldredge (Time Frames, 1985, p.52) pose la question suivante : « Si nous datons les roches d’après les
fossiles, comment pouvons-nous ensuite parler de modèles d’évolution dans le
temps d’après les registres fossiles ?». 77
Comme le dit le professeur Tom Kemp « on se trouve devant un argument circulaire : interprétez les fossiles d’après une certaine théorie de l’évolution, vérifiez l’interprétation, puis notez qu’elle confirme la théorie. La théorie ne serait-elle pas confirmée ?»
(Le professeur Tom Kemp New Scientist du 5 décembre 1986, p.67)77
Anton Parks
dit que les fossiles des formes de vie complexes les plus anciennes dans l'histoire
de la planète (530 millions années) ont été dissimulés dans la célèbre Institut
Smithsonien pendant 70 ans ! Les strates où ces fossiles furent découverts, représentaient presque toutes les classes
connues et inconnues. Ceci démontrait que toutes les structures corporelles
du monde animal étaient apparues toutes
ensembles, au cours de la même période géologique. Le paléontologiste
Charles Doolittle Walcott, un darwinien convaincu les aurait caché car les
crabes, étoiles de mer et vers, par exemple, étaient semblables à ceux
d’aujourd’hui. 116
L’homologie est définie comme étant une similarité due à une ascendance commune.
C'est en étudiant leur homologie que les espèces ont été rangées par catégorie. L'homologie est donc une hypothèse bien que cela n'empêche nullement certains darwinistes de se servir de l'homologie comme « preuve » de l'évolutionnisme. Ce qui, nous en avons déjà parlé, est un raisonnement cyclique sans aucune valeur scientifique.
Pour Darwin, les caractères homologues sont
obligatoirement hérités d’un ancêtre commun.113
Les deux groupes d’organismes vivants les plus vastes (procaryotes et eucaryotes) présentent une grande discontinuité.
Voici ce que Christian de Duve, spécialiste de la question (et évolutionniste) affirme :
« Les cellules
eucaryotes proviennent sans doute de cellules procaryotes ancestrales, mais on
ignore comment s’est fait le passage, car aucun intermédiaire de cette
transition n’a survécu ni laissé de fossiles, témoins directs. On ne peut
qu’observer le produit final eucaryote, totalement différent de n’importe
qu’elle cellule procaryote. » (Pour la science (Juin 1996) p.92.)76
Il existe d'énormes différences moléculaires entre des créatures qui, en apparence, sont très similaires et apparentées :
– structure du cytochrome-C (protéines vitales à la respiration), est très différente chez les espèces vivantes de la même classe.
– la différence entre deux espèces différentes de reptiles est plus grande que celle qui existe entre un oiseau et un poisson ou un poisson et un mammifère.
– les différences moléculaires entre certains oiseaux sont plus grandes que celles entre ces oiseaux et les mammifères.
–
la différence moléculaire entre
les bactéries qui semblent être semblables est plus grande que la différence
entre les mammifères et les amphibiens ou les insectes. 91. Des comparaisons similaires avec les mêmes
résultats ont été effectuées sur l'hémoglobine, la myoglobine et les gènes.92
Le fait que les vertébrés ont cinq doigts et cinq orteils dans leurs pattes antérieures et postérieures a longtemps été considéré comme la preuve que chaque créature a le même ancêtre.
Les découvertes génétiques durant les années 1980 ont montré que les modèles des membres pentadactyles des diverses créatures sont contrôlés par des gènes très différents.
Le biologiste évolutionniste William Fix décrit l'effondrement de cette thèse évolutionniste en ces termes:
« Les anciens ouvrages qui
traitent de l'évolution évoquent souvent l'idée d'homologie, indiquant ainsi la
ressemblance évidente entre les squelettes des membres des divers animaux.
Ainsi, on trouve le modèle des membres "pentadactyles" dans les mains
de l'homme, l'aile de l'oiseau, la nageoire d'une baleine, ce qui est
revendiqué pour prouver l'origine commune de ces espèces. Alors, si ces
diverses structures étaient transmises par le même ensemble de gènes, varié de
temps à autre par un processus de mutation et subissant une sélection
naturelle, la théorie serait alors logique. Malheureusement, c'est loin d'être
le cas. Il n'a pas été démontré que les organes homologues sont produits par
des ensembles génétiques différents chez différentes espèces. Le concept
d'homologie en terme de gènes similaires transmis par un ancêtre commun s'est
totalement effondré. » 93
Les complexités irréductibles sont des systèmes complexes où les parties de l’ensemble ne peuvent pas exister sans l’ensemble des parties (ou n’auraient aucune utilité).
Des études faites sur l’organisme vivant le moins complexe qui soit, la bactérie Mycoplasma genitalium, ont confirmé qu’il ne pourrait pas fonctionner avec moins de 250 gènes (un génome d’environ 150 000 à 250 000 bases). Il est donc impossible de supprimer un de ces gènes fondamentaux en conservant la fonction finale de l’organisme : la reproduction. La complexité est irréductible à ce niveau ; C'est la raison pour laquelle les créationnistes disent qu'elle n’a pu apparaître que telle quelle (par création), avec toutes les parties présentent et fonctionnelles.
Ernst Haeckel (1834-1919) est à l'origine de la "loi biogénétique fondamentale" qui dit que « la série des formes par lesquelles passe l’organisme individuel à partir de la cellule primordiale jusqu’à son plein développement n’est qu’une répétition en miniature de la longue série des transformations subies par les ancêtres du même organisme, depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours ».
Il a fourni des dessins montrant la ressemblance des embryons de vertébrés et ceci a longtemps été considéré comme une preuve de leur ascendance commune.
Or, ces dessins se sont avérés être des trucages.
Elizabeth Pennisi écrit que « Haeckel
ne s'est pas limité à ajouter ou à enlever des organes, il a aussi joué sur la
taille des embryons des différentes espèces pour montrer des ressemblances
allant même parfois jusqu'à représenter certains embryons dix fois plus grands
que leur taille réelle. De plus Haeckel, pour dissimuler les disparités, n'a, à
aucun moment, nommé les différentes espèces et a montré une seule espèce comme
étant représentative de tout un règne animal. Selon Richardson et son équipe,
en réalité même chez les embryons des espèces de poissons très proches les unes
des autres, il existe de très grandes disparités de morphologie et de
développement. Richardson conclut que cela (les dessins de Haeckel) s'avère
être l'une des plus fameuses falsifications en biologie. » (Haeckel’s
Embrios : Fraud Rediscovered, par Elizabeth Pennisi, Science 5 sept. 1997). 77
Une fois la supercherie découverte Emst Haeckel déclara :
« …il existe des centaines d'amis se
retrouvant avec moi sur le banc des accusés, il existe de nombreux observateurs
dignes de confiance et de biologistes de grande réputation qui, dans leurs
meilleurs livres de biologie, dans leurs thèses ou encore dans leurs revues
publient des falsifications semblables aux miennes, des informations douteuses,
ainsi que des schémas plus ou moins falsifiés, souvent remis à jour. » 77
Un fossile d'un dinosaure-oiseau appelé « Archaeoraptor liaoningensis » et censé être le lien entre les dinosaures et les oiseaux s'est avéré être un trucage.
Une dépêche AFP indiqua que son ‘authenticité’ n’a pas résisté à un examen par tomographe X à haute résolution77.
Le Dr Storrs L. Olson président du département d’étude des oiseaux de l’institut Américain Swithsonien avait prévenu la National Geographic sur la falsification du fossile. La direction l’avait ignoré.
Olson dans sa déclaration au journal USA Today, disait: « Le problème est que même le National Geographic à un certain moment avait compris qu'il s'agissait d'une falsification, mais cette information n'a pas été déclarée. C'est-à-dire que le National Geographic, tout en sachant la falsification du fossile qu'il présentait au monde comme une grande preuve de l'évolution, a continué la supercherie. » (Dinosaur-berd link swashed in fossil flap, par Tim Friend USA today, 25 jan. 2000)
Les évolutionnistes considèrent les oiseaux comme les ancêtres des dinosaures.
Pour que leur théorie ait une certaine validité, il est nécessaire qu'ils retrouvent un chaînon montrant la transition entre les dinosaures et les oiseaux.
Mais pour le moment, ce chaînon est toujours « manquant ».
La théosophie de H.P. Blavatsky est en accord avec cette théorie.
Dans
la Doctrine Secrète, elle écrit « Des
animaux pourvus d'os, dragons de l'abîme et Sarpas [Serpents] volants, furent
ajoutés aux choses rampantes. Ceux qui rampaient sur le sol
furent pourvus d'ailes. Ceux des eaux, qui avaient de longs cous,
devinrent les progéniteurs des oiseaux de l'air. »14
Un poisson nommé cœlacanthe a été présenté comme étant doté d'un poumon primitif, d'un cerveau développé, d'un système digestif et circulatoire prêt à fonctionner sur terre, et d'un mécanisme primitif de marche.
C'est l'étude d'un fossile de ce poisson, daté de 410 millions d’années, qui a permis de définir ces caractéristiques. Durant de nombreuses années (jusqu'à la fin des années 1930), elles ont été considérées comme des preuves de l'évolution.
Or,
depuis 1938 plusieurs cœlacanthes ont
été pêchés un peu partout dans le monde. Et il fut remarqué qu'il n'y avait ni poumon primitif ni grand
cerveau. Ce poisson était censé être prêt à fonctionner sur terre alors qu'il vit dans les profondeurs et ne
s’approche jamais des rives.77
De nos jours, dans certains aquariums ce poisson est accompagné d'une radiographie sur laquelle est écrite :
« Cette radiographie montre les nageoires pédonculées du Cœlacanthe, mais également l'étrange tube creux (dénommé chorde) qui équivaut à notre colonne vertébrale »
Ce poisson continue donc à être montré comme étant une transition entre les animaux marins et terrestres...
La théorie
évolutionniste estime qu'il y a 5 à 10 millions d'années, les quadrupèdes
commencèrent à chercher leur nourriture dans les savanes en formation suite à
une diminution des surfaces des forêts d'Afrique. Des espèces d'anthropoïdes se
seraient mises à se tenir debout pour observer, par-dessus les hautes herbes,
l'approche d'éventuels prédateurs. Ensuite -après avoir appris à conserver
longtemps cette posture, au fil des millénaires- ils finirent par se tenir
debout définitivement. Et finalement, une de ces espèces inconnues aurait fait
un véritable « grand pas pour l'humanité ».97
En 1977, Mary Leakey découvre des empreintes de pas à Laetoli en Tanzanie.
Des
paléoanthropologues célèbres, tels Don Johanson et Tim White ont étudié ces
empreintes et leur résultat semblait confirmer ces observations.94
Tim White a écrit à ce sujet :
« Soyez-en sûrs. Elles sont similaires aux empreintes des pas des
humains modernes. Si l'on en trouvait une dans le sable d'une plage
californienne et que l'on demandait à un enfant de 4 ans ce que c'est, celui-ci
dirait immédiatement que quelqu'un a marché ici. Ni lui ni vous ne seriez
capable de déterminer la différence entre cette empreinte et des centaines
d'autres sur la plage. » 94
Louis Robbins de l'Université de Californie a fait le commentaire suivant après avoir examiné les empreintes :
« La cambrure est surélevée
- l'individu de petite taille avait une voûte plantaire plus élevée que la
mienne - et le gros orteil est grand et aligné avec le second. Les orteils
adhèrent au sol comme le font les orteils humains. Cela n'existe pas chez les
autres formes animales. » 95
Les examens effectués sur la forme morphologique des empreintes ont démontré encore une fois que ces empreintes étaient humaines, voire plus: elles étaient celles d'un homme moderne (Homo Sapiens). Rusell Tuttle qui a procédé à cet examen a écrit:
« Un Homo Sapiens
de petite taille aux pieds nus pouvait avoir laissé ces traces. Dans toutes les
caractéristiques morphologiques visibles, il est impossible de différencier les
pieds qui ont laissé ces marques de ceux des hommes modernes. » 96
Par contre, la
démarche du Laetolien fut analysée et il s'est avéré qu'elle était supérieure à la nôtre. Ils avaient une démarche beaucoup
moins tendue, moins fatigante et infiniment plus efficace physiologiquement.97
Cette découverte pose donc un problème aux évolutionnistes :
Pourquoi notre démarche est inférieure à celle de nos présumés ancêtres alors que la théorie de l'évolution est basée sur le fait que l'évolution se fait afin d'améliorer les capacités des individus ?
Un autre fait concernant la bipédie montre que le « développement progressif » prôné par les évolutionnistes ne peut pas avoir eu lieu.
La théorie de l'évolution suppose qu'il existerait une démarche intermédiaire entre les bipèdes et quadrupèdes (afin d'obtenir un développement progressif).
Or, en 1996, le paléoanthropologue anglais Robin Crompton, à l'aide de recherches assistées par ordinateur, a montré qu'une telle démarche "hybride" ne pouvait exister. Crompton a alors déduit ce qui suit : un être vivant peut soit marcher debout ou à quatre pattes.98 Une démarche intermédiaire entre ces deux manières ne peut être possible à cause d'une exigence démesurée en énergie. C'est pour cela qu'il est impossible pour un mi-bipède d'exister.
La
domestication d'une espèce animale
ou végétale est l'acquisition, la perte ou le développement de caractères
morphologiques, physiologiques ou comportementaux nouveaux et héréditaires,
résultant d’une interaction prolongée, d'un contrôle voire d'une sélection
délibérée de la part des communautés humaines.
99
Il existe des plantes et animaux sauvages, et des plantes et animaux domestiques. Selon les théories actuelles, la majorité des plantes domestiques sont supposées être apparues il y a 10 000 à 5 000 ans, des groupes différents étant apparus à divers endroits de la Terre à des époques différentes.
Certaines
variétés domestiques ont des prédécesseurs sauvages mais d'autres – y compris
de nombreux légumes courants- ne semblent pas en avoir. Et même pour les
plantes qui ont des origines sauvages,
tels les herbes, les grains et les céréales, le processus par lequel elles sont
devenues du froment, de l'orge, du millet, du riz, etc. demeure un profond mystère.101
Comment les espèces sauvages sont elles devenues domestiques ? Ceci reste une énigme pour la science.
Johann Gregor
Mendel (22/07/1822 – 06/01/1884), moine et
botaniste autrichien, germanophone, est
communément reconnu comme le père fondateur de la génétique. Il est à l'origine
de ce qui est aujourd'hui appelé les lois de Mendel, qui définissent la manière dont les gènes se transmettent de
génération en génération.100
Sachant que
Gregor Mendel n'a jamais fait pousser ses plants de pois dans le but de
produire autre chose que des plants de pois, Lloyd Pye se demande s'il est
envisageable que des fermiers de l'Age de Pierre soient parvenus à transformer
des herbes, grains et céréales sauvages qui poussaient aux alentours en espèces
domestiquées.101
Si c'est le cas, il faut admettre qu'ils n'étaient pas si « primitif » que cela.
Dans le cas contraire, l'origine de nombreuses espèces domestiques reste un mystère.
Dans les deux cas, la théorie de l'évolution est incapable de donner une explication satisfaisante.
Comme pour les plantes, la domestication des animaux s'est développée au cours des 10 000 à 5 000 dernières années. Comment ou par qui les animaux ont ils été domestiqué ?
Pour pouvoir réaliser une telle domestication les bergers primitifs auraient dû avoir la « vision » d'un
«
modèle final », qui aurait débuté l'élevage sachant qu'il faudrait des siècles
avant de parvenir au résultat prévu. 101
Là aussi, la théorie de l'évolution est incapable d'expliquer ce qui s'est réellement passé.
Des tests
génétiques réalisés sur les guépards montrent qu'ils sont tous génétiquement
identiques. Cela signifie que la peau ou les organes internes d'un guépard
pourraient être greffés sur n'importe quel autre guépard sans qu'il y ait de
rejet. Les seuls autres cas où l'on puisse rencontrer une telle homogénéité
physique se trouvent chez des rats et autres animaux de laboratoire ayant subi des modifications génétiques.101
Pour expliquer cette caractéristique, les évolutionnistes parlent du phénomène connu sous le nom d'« effet de goulot de bouteille ». La population de guépards auraient eu un déclin très rapide qui n'aurait laissé la vie qu'à quelques couples fertiles. Depuis cette décimation, ils auraient tous partagé le même réservoir génétique.
Mais si c'est le
cas, Lloyd Pye pose encore une question très intéressante : Comment expliquer
que seuls les guépards auraient été affectés et non pas les autres grands
félins qui, eux, se sont développés avec une variété génétique normale ?101
Là encore, la théorie de l'évolution est incapable de répondre à cette question avec de solides arguments.
L'humain est la seule espèce à avoir plus de 4 000 défauts génétiques.
Notre ADN mitochondrique montre que note espèce existe depuis environ 200 000 ans. Lloyd Pye pose une fois de plus une question très intéressante :
Comment se fait il que plus de 4 000 défauts génétiques se soient introduits dans le réservoir humain, alors que des tares à l'échelle du génome sont rares ou inexistantes chez les espèces sauvages ?
Il explique
que si nous descendions des anthropoïdes, comme le prétendent les darwinistes,
alors nos ancêtres devraient partager au moins une très grande part de nos
tares génétiques. Or ce n'est pas le cas. Si par contre, nous ne sommes
génétiquement uniques que depuis 200 000 ans, alors la seule façon d'expliquer
la présence de ces défauts c'est qu'ils
furent introduits dans notre réservoir génétique lors de la manipulation qui
fut à l'origine de la fondation de notre espèce , et les erreurs commises
dans ce processus furent laissées en l'état pour être transmises à la
postérité. Et c'est la raison aussi pour laquelle les plantes et les animaux
domestiques possèdent un nombre anormal de tares génétiques. Cela n'aurait pas,
selon lui, pu se produire autrement.97
Il est courant d'entendre dire que l'homme « descend du singe ».
Or c'est un abus de langage. Ce que les évolutionnistes veulent dire, c'est que le singe et l'homme ont un ancêtre en commun. Et cet ancêtre n'était pas un singe.
Pour les évolutionnistes, le processus est le suivant 75:
1. Apparition d'un nouveau caractère héréditaire chez un ou quelques individus.
2. Ce nouveau caractère se répand dans les populations, soit parce qu'il est plus adapté à l'environnement, soit à cause d'un effet de hasard.
Ci-dessous un tableau montrant la liste des prédécesseurs de l'homme moderne (appelé homo sapiens) telle que supposée par les évolutionnistes.
Date de début |
Date de fin |
Nom |
- 200 000 ans - 250 000 ans - 1,2 MA - 1 MA |
- 28 000 ans - 700 000 ans - 300 000 ans |
Homo sapiens Homo neanderthalensis Homo antecessor Homo erectus |
-1,8 MA - 2,5 MA |
- 1 MA - 1,8 MA |
Homo ergaster Homo habilis |
- 4,4 MA |
- 1 MA |
Australopithecus (Lucy) |
-7 MA |
? |
Toumaï, Orrorin |
MA : million d'années
Les évolutionnistes datent l'apparition de l'homme de Toumaï à environ 7 millions d'années. Ce dernier est présenté comme l'ancêtre de l'homme moderne.
Toumaï (fossile inventorié TM 266-01-060-01, TM pour Toros-Menala, région
de sa mise au jour) est le surnom d'un crâne fossile de primate découvert en
2001 au Tchad.102
Anton Parks relate l'article suivant écrit en 2002, « Devant plus de 300 personnalités du monde de
la recherche, des élus politiques locaux et une trentaine de journalistes
représentant la presse française et étrangère, le professeur Michel Brunet a
confirmé hier qu’il était certain que les restes qu’il a exhumé au Tchad
étaient ceux d’un hominidé vieux de sept millions d’années » « L’analyse du
crâne a montré qu’il s’agit d’un nouveau genre, d’une nouvelle espèce, en
résumé d’un nouveau doyen de
l’humanité… »
« Ça paraît maintenant une évidence... » «
j’ai signé des autographes en descendant de l’avion ce matin… » « Il s’agit certainement de la plus importante
découverte depuis celle de l’Australopithecus africanus… » (AP) 13 Juillet
2002 et Journal de Montréal116
Quelques temps après, dans un article publié dans la
revue Nature, plusieurs anthropologues éminents affirment que le fossile n’appartient pas à la branche
humaine de l’évolution. Selon eux, Toumaï serait plutôt le crâne d’un
ancien gorille ou chimpanzé femelle, ou d’une espèce disparue…116
Les évolutionnistes datent l'apparition de l'Australopithecus à environ 4,5 millions d'années. Ce dernier est également présenté comme étant dans la lignée directe de l'homme moderne.
Le genre Australopithecus (du latin australis, « du sud », et du grec ancien πίθηκος, píthēkos,
« singe ») a été
défini par Raymond Dart lors de la découverte d'Australopithecus africanus
en 1924.103
Anton Parks écrit que, déjà dans un livre publié en 1870, il était
affirmé que « D’après nos recherches, il
n’y a guère de doute… Australopithecus ne ressemble pas à Homo sapiens mais aux
singes et aux anthropoïdes actuels » (Beyond the Ivory Tower, Solly,
Zuckerman, 1970, p.90.) 116
En 1994, en
étudiant le mécanisme d'équilibre involontaire qui se trouve dans le limaçon de
l'oreille, l'anatomiste Fred Spoor a également montré que les Australopithèques
n’étaient pas semblables aux hommes. 116
Il est également couramment enseigné par les évolutionnistes que les Australopithèques étaient bipèdes et avaient une posture courbée (estimant ainsi qu'ils sont, en quelque sorte, un lien entre les quadrupèdes et les bipèdes).
Or nous avons
vu précédemment que dès 1996 Robin Crompton a montré qu’un type de pas
intermédiaire ne peut pas être soutenu pendant de longues périodes en raison de
la consommation d'énergie extrême. 116
Donc si les Australopithèques ont existé, ils ne pouvaient qu'être soit bipèdes, soit quadrupèdes, mais pas un mélange des deux.
D'après les évolutionnistes, Lucy seraient un ancêtre de l'homme datant d'environ 3,6 millions d'années. Il a longtemps été présenté comme « le chainon manquant ».
Il est écrit dans un article paru dans New Scientist, en 1983 :
« Lucy que l’émission pro évolutionniste «Découverte» de Radio-Canada qualifiait de chaînon manquant n’a pas résisté à la contre vérification. L’émission Découverte se rétracta tout en disant, nous avons autre choses…»
(New Scientist « Trees Have Made Man Upright », Jeremy Cherfas, 20 janvier 1983, p.172.)
Anton Parks
indique que même le découvreur de Lucy, l'anthropologue Yves Coppens, qui est
l’un des plus grands spécialistes
français de l’évolution humaine, a su se remettre en cause et abandonner ses idées quand les faits étaient
contre lui (East Side Story). Ce dernier aurait même remis en doute le
mécanisme de l'évolution dans un article de Sciences et Avenir, datant d'août
1995. Et en juin 2007, Yves Coppens aurait dit que «Beaucoup de médias l’ont aussi considéré comme le plus ancien ancêtre;
ce n’est pas le cas et ne l’a jamais été. Lorsque nous l’avons découverte, nous
connaissions déjà des restes d’Hominidés deux fois plus âgés (…) Lucy, c’est ce
personnage désormais universel que le mythe a ravi à la science (…) Lucy a vite
dépassé ses inventeurs pour envahir toutes les imaginations de tous les hommes
de toute la Terre ou presque. Elle est devenue héroïne de romans, d’essais, de
films, de bandes dessinées…» 116
Il s'agit d'une espèce qui vivait il y a environ 2,5 millions d’années en Afrique orientale et australe.
La définition
de cette espèce fut faite par Louis Leaky en 1964, suite à la découverte de
fossiles en Tanzanie.104
Il faut toutefois signaler que des paléoanthropologistes estiment que cette catégorie inclut en réalité, des fragments appartenant à différents autres types comme Australopithecus et Homo erectus.
Donc selon eux, l'homo habilis n'aurait jamais existé comme tel. 116
Homo ergaster daterait d'environ 1,8 millions d'années.
La plupart des fossiles aujourd'hui attribués à Homo ergaster (qui signifie « l'artisan ») étaient anciennement attribués à Homo erectus.
Certains
scientifiques estiment que les « Homo erectus africains » ont des spécificités
qui justifient leur classement au sein d'une nouvelle espèce. D'autres auteurs
considèrent cette espèce comme une variété géographique d' Homo erectus.105
Homo erectus (qui signifie « homme dressé, droit ») aurait vécu en Asie centrale et orientale il y a environ 1 million d'années.
Ce nom inclut également les spécimens connus sous le nom de Homme de Java (ou pithécantrope) et Homme de Pékin (ou sinanthrope).
D'après
une encyclopédie britannique datant de 1976, « les os des membres découverts jusque là ne se différencient pas de ceux
d’Homo sapiens » (Encyclopoedia Britannica, 1976, Macropaedia, vol.8
p.1032). 106
Homo
antecessor serait une espèce éteinte qui aurait vécu en Europe méridionale
entre 1,2 et 0,7 million d’années avant notre ère.107
L'homme de Néandertal aurait vécu en Europe et en Asie occidentale entre - 250 000 et - 28 000 ans avant JC.
En
1981, Fred Hoyle écrivit que « rien ne
prouve que l’homme de Néandertal nous était en quoi que ce soit inférieur ».108
Certaines découvertes montrent que l'homme de Néandertal n'était pas si différent d'un homme "robuste" de nos jours. Erik Trinkaus, un paléoanthropologue de l'Université du Nouveau Mexique a écrit que :
« Les comparaisons
détaillées effectuées entre les restes de squelette du Neandertal et ceux
d'hommes modernes ont démontré qu'il n'existe aucune indication claire dans
l'anatomie du Neandertal qui montre que les capacités locomotives,
manipulatrices, intellectuelles ou linguistiques de celui-ci sont inférieures à celles des hommes
d'aujourd'hui. » 109
Harun Yahya
explique que plusieurs chercheurs contemporains définissent l'homme de
Neandertal comme une sous-espèce de l'homme moderne et l'appellent "Homo
Sapiens Neandertalensis". Des découvertes sembleraient montrer que les
hommes du Neandertal enterraient
leurs morts, fabriquaient des instruments
de musique et partageaient des affinités culturelles avec l'Homo Sapiens qui vivait
à cette même époque. Selon Harun Yahya, l'homme
du Neandertal serait donc quelqu'un de
"robuste" dont la race a tout simplement disparue avec le temps. 110
En 1997, le centre international de recherche scientifique indiquait que des analyses sur l'ADN de
Néanderthal concluait que ce dernier était trop différent de l'Homo Sapiens (homme moderne) pour pouvoir être
de sa famille directe.111
Des chercheurs ont extrait et comparé l’ADN de l’homme de Cro-Magnon et du Neandertal.
Une dépêche AFP parue dans le journal de Montréal du 13
mai 2003 indique que « leurs résultats
vont à l’encontre de la théorie selon laquelle les hommes de Neandertal et de
Cro-Magnon se sont mélangés, formant une espèce en évolution qui a contribué
aux gènes de l’homme actuel ».116
Un article du magazine Science et Vie(décembre 2005, p.66) explique,
pour justifier que l'homme de Néandertal est bien un ancêtre éloigné de l'homme
moderne, que « les nouveaux
évolutionnistes prétendent que l'homme de Néandertal aurait été victime d'un bug du programme évolutif »112
Certains évolutionnistes
reconnaissent tout de même qu'il n'y a pas
de rapport de descendance
entre les Homo Sapiens et les néandertaliens.113
L'Homo Sapiens apparut il y a 200 000 à 300 000 ans de
cela. Et beaucoup d'indices laissent à penser
que cette apparition fut soudaine, sans aucun lien avec un quelconque prédécesseur.112
L'homme de Cro-Magnon est un homo sapiens qui aurait vécu en Europe entre - 40 000 et - 10 000 ans avant JC.
Son nom provient de l'abri sous lequel ses premiers vestiges ont été retrouvés (abri de Cro-Magnon aux Eyzies-de-Tayac, Dordogne, France)
L'étude des ossements retrouvés indique qu'il mesurait entre 1,70 et 2 mètres.
Sa durée de vie maximum est estimée à 35 ans et son apparence était semblable à la notre.
D'après certaines études, son cerveau serait de 4% plus important que celui des hommes modernes.
Sachant qu'aucun prédécesseur n'a été retrouvé pour l'homo sapiens, les darwinistes estiment qu'il existe un chaînon manquant qui permettrait de démontrer l'origine de l'homo sapiens.
Les
créationnistes estiment que les darwinistes omettent de dire qu'il faudrait des douzaines de chaînons
manquants pour établir n'importe quelle transition plausible à partir de
n'importe quel préhominien jusqu'à Cro-Magnon.97
L'homme actuel a une capacité crânienne de 1350 cm3 alors que l'homo sapiens à l'origine, avait une capacité crânienne de 1650 cm3.
Peu après l'arrivée des Homo
sapiens en Europe, les Neandertaliens ont disparu.113
Il faut se rappeler que l'homme « moderne » (l'Homo Sapiens) serait apparut il y a environ 200 ou 300 mille ans.
Or de nombreuses découvertes semblent montrer qu'il y eut des individus avec des connaissances technologiques parfois semblables à celles de nos jours avant l'apparition de l'homo Sapiens.
Andrew Tomas écrit que « en
1959, on a trouvé l'empreinte d'un
soulier sur une pierre ensablée du désert de Gobi, vieille de millions d'années. Selon la théorie de l'évolution, à
cette époque l'homme n'existait pas encore. »115
Il écrit également qu' « une empreinte sur une pierre à chaux de la période triasique (NDLR:
c'est à dire entre -250 et -200 millions d'années environ), découverte dans le Fisher Canyon (Comté de Pershing) au Nevada,
représente la semelle d'un soulier avec
de faibles traces de couture."115
Selon
Anton Parks, dans les années 1960, William J. Meister a découvert une empreinte de chaussure dans un dépôt
minéral datant de 5,5 millions d'années, aux Etats Unis, à Wheeler Shade près
d'Antilope Spring dans l'Utah116
Comment expliquer ces découvertes ?
Les évolutionnistes préfèrent les oublier ou les considérer comme des trucages car si elles étaient reconnues comme véridiques, toute leur théorie s'effondrerait.
Dans le Somerset, à l'ouest de l'Angleterre, un terrassement préhistorique, de 16 km de diamètre a été découvert. Il est connu sous le nom de Temple des Étoiles car ses collines et ses voies d'eau représenteraient les signes du zodiaque.
Il reproduit
sur une grande échelle une carte du ciel que seuls des bouleversements
géologiques s'échelonnant sur de longues périodes pourraient peut-être
détruire. D'après des études réalisées, il serait plus ancien que la Grande
Pyramide.117
A Mysen, en Inde,
un ancien traité d'aéronautique intitulé
Vymacrika Shostra (ce qui signifie : « La Science de l'Aéronautique ») datant
de trois mille ans a été retrouvé. Il est attribué au sage hindou Bharadway. Il
comporte huit chapitres, avec des schémas, des croquis, et décrit trois types
de véhicules aériens, dotés d'un appareillage qui ne pouvait ni s'enflammer ni
se briser. Il mentionne trente et une parties essentielles de ces véhicules et
soixante matériaux qui servaient à leur construction, ces matériaux absorbant
tous la lumière et la chaleur. 64
Cottie A.
Burland, alors attaché au British Museum, affirme dans un rapport présenté en
1956 à Paris au Congrés international d'américanisants, que la stèle I d'El
Castillo, Santa Lucia Cotzumahualpa, représente un passage de Vénus au-dessus
du disque solaire en date du 25/11/416. Comment les anciens astronomes du
Guatémala ont-ils pu obtenir une telle précision ?115
Par qui, et comment de telles constructions ont-elles pu voir le jour ?
Là aussi, la théorie de l'évolution est incapable de répondre à cette question.
Selon le docteur Zaitsev, les sagas indiennes, Ramayana, Mahabharata, et les divers documents sanscrits parlent de "chariots célestes étincelant de flammes rouges" et "traversant le ciel comme des comètes".
Certains archéologues soviétiques pensent que ces chariots de feu peuvent avoir laissé des traces derrière eux. Des fouilles ont permis de trouver à la frontière de la Chine et du Tibet 716 disques de pierre qui contiendraient des traces de métal et qui ressembleraient à des disques modernes de phonographes. Leur ancienneté est estimée à 10 000 ans environ.
Zaitsev
rapporte que cela pourrait être une forme d'écriture et que ces disques vibrent
dans certaines conditions d'expérience comme s'ils portaient une charge
électrique.173
Des vases, coupes, piles électriques, bijoux, et sphères parfaites ont été découverts lors de fouilles archéologiques à des époques où l'homme était censé être un homme des cavernes.
Au
cours du siècle dernier, les archéologues ont mis à jour d'anciennes statues de métal dans des ruines de
civilisations disparues où, cependant, le travail
du métal n'existait pas encore.118
En Août 1937, deux archéologues (dont Léon Péricard) (Lussac les
châteaux, Vienne) ont trouvé dans la pénombre d’une grotte, des pierres datant
de 15 000 ans. Sur ces pierres, sont
gravés des hommes, des femmes et des
enfants habillés comme nous (avec des vestes, culottes, chaussures et chapeau).119
L'objet de Coso est peut être une preuve de l'existence dans le
passé de civilisations techniques avancées. Cet objet a toutes les apparences
d'une bougie moderne d'allumage. Il
a été trouvé le 13 février 1961 par Mike Mikesell, Wallace A. Lane et Virginia
Maxey. Un géologue (non désigné) aurait, dit-on, examiné l'objet et aurait
déclaré que le nodule avait au moins 500
000 ans. 120
Robert Charroux écrit qu'en 1964, « à 200 km au Nord Est de Moscou, dans le site de Sungis, le préhistorien
Otto Bader découvrait des sépultures remontant d'après l'âge du gisement à 33 000 sinon 40 000 ans. Les corps,
sous le sol gelé, étaient encore en bon état. Ils portaient des vêtements : pantalons, chemises sans ouverture
sur le devant et des chaussures de cuir. »121
Anton Parks écrit que plusieurs centaines de sphères métalliques ont été retrouvées en Afrique du Sud dans un
gisement de pyrophyllite vieux de 2,8
milliards d'années. Ces sphères ne peuvent être rayées, même par l'acier.
Les 3 cannelures parallèles le long de la circonférence de certaines d'entre
elles confirment que ces sphères ont sans
doute été fabriquées par des êtres intelligents.116
Sir Charles Brewster a trouvé dans un gisement calcaire formé à l'époque crétacée (environ 80 millions d'années) d'authentiques clous d'acier. Comment et par qui ceux-ci ont-t-ils pu être créés il y a si longtemps ?
Pierre Monnet,
écrit qu'en dynamitant une roche solide à 5 m au dessous du niveau du sol, un objet métallique en forme de cloche haut
de quatre pouces et demi, large de six et demi à la base, de deux et demi au
sommet, épais de 1/8è pouce, a été retrouvé. Une enquête à son propos conclut à
une antiquité considérable : la roche dynamitée était vieille de plusieurs millions d'années.122
Serge Hutin écrit que des égyptologues soviétiques ont découvert des
lentilles remontant à 50 000 ans avant JC.123
Une fois encore, toutes ces découvertes sont inexplicables par la théorie de l'évolution.
Robert Charroux écrit qu'en 1969, au cours d'une exploration en Asie centrale, le professeur soviétique Leonidof Marmadjaidjan, qui dirigeait un groupe de chercheurs des universités de Leningrad et d'Acckkhabad découvrit des squelettes dans une grotte datant d'environ 100 000 ans.
Sur un squelette, ont été trouvé les traces d'une intervention chirurgicale sur les os en bordure de la cavité du thorax.
Cette
intervention était similaire à celle pratiquée pour la greffe du cœur. Et le
patient avait guérit et vécu au moins trois à cinq ans comme l'atteste
l'épaisseur du périoste.124
Le Musée de Paléontologie de Moscou montre une tête de bison datant de 8 000 ans avant JC avec un impact de balle visible sur le corps.
Plusieurs squelettes d'animaux de la préhistoire ont été déterrés avec cette particularité.112 Ces découvertes sont également impossibles à justifier par la théorie de l'évolution.
Les évolutionnistes-naturalistes pensent que la vie est apparue sur Terre à partir d'une « soupe primordiale ».
L'abiogenèse
étudie les mécanismes chimiques qui permettraient d’expliquer comment la vie
aurait pu apparaître naturellement à partir de matière inerte.125
En 1924, le russe Alexandre Oparine, chimiste et biologiste, proposa une théorie de l'origine de la vie à partir des composés chimiques de l'atmosphère terrestre primitive.
En 1953, à Chicago, Stanley Miller mit à l'épreuve cette théorie en plaçant dans un ballon de verre les éléments gazeux et liquides qui étaient supposés entrer dans la composition de l'atmosphère de la Terre primitive.
Il simula les orages par des décharges électriques.
Au
bout d'une semaine, dans sa soupe primitive sont apparus plusieurs acides
aminés, les molécules de base des protéines qui constituent la majorité des
corps vivants de notre planète.126
L'expérience utilisait du méthane, de la vapeur d’eau mais pas d’oxygène (l’oxygène étant mortel pour les acides aminés qui doivent apparaître).
Quelques molécules complexes (acides) sont apparues lors de cette expérience. Est-ce que cette expérience peut expliquer l'apparition de la vie sur Terre ?
Apparemment non, car :
– Cette expérience ne donnerait pas de résultat au contact de l'oxygène or tout laisse penser que l'oxygène a toujours été présent dans l'univers.
– Aucun des acides aminés utilisés par le vivant n'a été trouvé.
–
Ce sont les protéines qui sont
utiles pour les êtres vivants (et une protéine est un assemblage complexe de plusieurs centaines d'acides aminés) 82
Une autre expérience a été proposée pour expliquer l'apparition de la vie en utilisant les propriétés de l'ARN (acide ribonucléique).
Il est couramment enseigné que le code génétique des cellules vivantes est sous forme d’ADN (acide desoxyribonucléique), qui est ensuite transcrit en ARN . Cela produit des protéines, qui font la plupart des tâches dans la cellule.
Mais l’ARN peut aussi acquérir des propriétés chimiques similaires aux protéines. Il est donc possible que la vie ait commencé en étant uniquement à base d’ARN.
Powner et al, dans un article publié dans Nature, ont montré qu'un composé qui servirait de base à l’ARN aurait pu se former naturellement grâce au cycle du jour et de la nuit, et à partir de composants chimiques inertes, dans des conditions similaires à celles trouvées sur la Terre primitive.
Nous avons vu précédemment que lorsque Jean-Baptiste Lamarck, a émis la théorie du
« transformisme », toutes les transformations s'effectuaient pour
lui sous la volonté de chaque être
vivant.
Mais Charles Darwin a toujours refusé cette idée. Pour lui la volonté n'est plus une caractéristique de l'être vivant. Il considère que la sélection naturelle est le résultat d'un quasi automatisme.
Le professeur Werner Gitt, directeur de l'Institut Fédéral Allemand
de Physique et de Technologie explique que «toutes
les expériences indiquent qu'un être pensant
qui exerce volontairement sa propre volonté, sa cognition et sa créativité est nécessaire. On ne connaît pas de
lois de la nature, ni de processus ni de séquence d'événements susceptibles de
permettre à l'information d'apparaître
par elle-même dans la matière»77
Pierre Lance écrit, quant à lui, qu'il y a dans tout être vivant, ne fut-il qu'infusoire, bactérie ou cellule,
pensée, intelligence et volonté, donc
élaboration de projets et mises en chantier.70
Est-ce une si bonne idée que cela de ne pas avoir inséré la notion de « volonté » dans la théorie de l'évolution ?
Nous aurons l'occasion d'en reparler dans d'autres contextes dans des prochains chapitres.
Il est couramment enseigné que la théorie de l'évolution fait consensus parmi les scientifiques.
Pourtant, déjà en 1937, Paul Lemoine, ancien Directeur et Professeur au Muséum disait que
« Au fond, malgré les apparences, personne n’y
croit plus, et l’on dit, sans y attacher autrement d’importance, “évolution”
pour signifier “enchaînement”, ou “plus évolués”, “moins évolués”, au sens de
“plus perfectionnés”, “moins perfectionnés”, parce que c’est un langage
conventionnel, admis et presque obligatoire dans le monde scientifique.
L’Évolution est une sorte de dogme auquel ses prêtres ne croient plus, mais qu’ils maintiennent pour leur peuple. Cela, il faut avoir le courage de le
dire, pour que les
hommes de la génération future orientent leurs recherches d’une autre façon. » (Paul Lemoine, ancien Directeur et Professeur au Muséum,
Encyclopédie Française. (1937), Tome V, p. 5-82-3 et 5-82-8). 77
En 2000, les Professeurs George Aldhizer, Gary Johnston et Douglas Krull (membres du Sénat de Faculté, à la Northern Kentucky University (NKU) aux USA) écrivaient :
« Le livre de Pierre-P. Grassé est une attaque
directe contre toutes les formes du darwinisme. Son but est de détruire le mythe de l’évolution
comme phénomène simple, bien compris et expliqué, et de démontrer que
l’évolution est un mystère au sujet duquel on ne connaît – et peut-être on ne
peut connaître – que peu de chose. Maintenant, on peut ne pas être d’accord
avec Grassé, mais on ne peut l’ignorer. C‘est le plus distingué des zoologistes
français, le rédacteur des 28 volumes du Traité de Zoologie, l‘auteur de
nombreuses recherches originales, et l’ex-président de l’Académie des Sciences.
Sa connaissance du monde vivant est encyclopédique. » (Cité par les
Professeurs George Aldhizer, Gary Johnston et Douglas Krull, dans un article
publié dans The Kentucky Post, le 4 janvier 2000).77
Le 24 septembre 2001, après l’annonce d’une série télévisée sur l’évolution et des propos qui disaient
:
«Tous
les hommes de sciences réputés reconnaissent la théorie de Darwin», la chaîne de télévision publique
américaine PBS (Public Broadcoasting System) reçue une pétition d’une centaine de signatures de scientifiques qui se
disaient en désaccord avec la théorie de l’évolution.
Parmi les signataires, la
critique la plus virulente venait du chimiste et candidat au prix Nobel, Henry
« Fritz » Schaefer, qui réprimandait les darwinistes pour « avoir adopté des types de preuves en faveur
de l'évolution qu'ils n'auraient jamais acceptés en tant que scientifiques dans
d'autres circonstances. »77
Nous avons vu que les créationnistes posent la question suivante :
« Quand nous voyons une maison nous savons qu’elle est le produit des mains humaines. Ce sont des faits observables et si quelqu’un affirmait qu’elle s’est bâtie toute seule, on le prendrait pour un idiot ! »
Mais les évolutionnistes pourraient répliquer que lorsqu'une maison est fabriquée, elle ne se fabrique pas d'un seul tenant. Elle suit un processus d'évolution en quelque sorte car avant de se créer, il y a un plan (ou prototype) de dessiné, puis les fondations sont faites, le gros œuvre est bâti, et ensuite les finitions sont réalisées. Il y aurait donc tout de même un processus d'évolution qui permettrait à la maison de se créer.
Alors, peut être y a-t-il à la fois création et évolution ?
Pour conclure ce chapitre, que dire de plus, sinon reprendre l'idée d'Ervin Laszlo lorsqu'il écrit qu'
« en fin de compte, la
controverse évolutionnisme/créationnisme est futile. La question n'est plus de savoir si l'univers a été conçu ou s'il a
évolué, mais plutôt de comprendre qu'il
a été conçu pour évoluer.
» 52
La
panspermie est une théorie qui postule que la vie est venue sur Terre sous
la forme d'un minuscule aliénogène
vagabond s'étant fait porter par une météorite. Le philosophe grec Anaxagore
fut le premier à proposer une théorie selon laquelle les semences de vie
seraient réparties dans tout l'univers.297
La
panspermie part du principe que la vie existe et est distribuée uniformément
dans tout l'univers sous forme d'acides aminés, de microbes, de germes et de
spores.297
Il y a deux catégories distinctes :
– La panspermie non dirigée : La vie serait parvenue ici de manière entièrement fortuite, par une comète ou une météorite.
–
La panspermie dirigée : La vie
aurait été portée sur Terre par une quelconque
intelligence.127
Certains savants acceptent l'idée que les premières formes de vie ont pu être apportées parce que :
– Elles apparaissent sous deux groupes de procaryotes et non pas un seul (un procaryote est un être vivant dont la structure cellulaire ne comporte pas de noyau. Ce serait en quelque sorte les
« ancêtres » des cellules qui comportent des noyaux).
– Elles apparaissent entières et complètes.
– La Terre primaire infernale aurait été un incubateur inimaginable pour apporter la vie. Un demi milliard d'années semble un délai beaucoup trop court pour avoir permis l'assemblage étape par étape d'une biologie et d'une biochimie procaryotique aussi incroyablement complexe.
Des plaques de roches (appelées cratons) datant de 4 milliards d'années contiennent des fossiles de bactéries « primitives ».
Si la Terre a
commencé à se former à partir du nuage primordial de poussière et de gaz
solaire il y a 4,5 milliards d'années, alors il y a 4 milliards d'années la
protoplanète* devait être encore en train
de refroidir. Aucune mare d'eau chaude ne pouvait apparaître avant au moins un
autre bon milliard d'années.127
En France (à
Orgueil), en 1864, un cas de fraude a été mis à jour concernant l'apparition de
la vie via une météorite.116
Mais cela ne signifie pas que toutes les découvertes de ce genre sont des fraudes.
Le 7 août
1996, la NASA a annoncé la découverte de traces de micro-organismes (formes de
vie primitives) dans une météorite découverte dans l'Antarctique et venue de
Mars. Elle est estimée à environ 4,5 milliards d'années et renferme des
microfossiles vieux de 3,6 milliards d'années.132
A 3000 m de
profondeur, après avoir passé 120 000
ans dans un glacier du Groenland, un micro organisme a été retrouvé en
sommeil mais vivant. 128
Des espèces aussi résistantes laissent supposer que de la vie pourrait être présente sur d'autres planètes qui possèdent des pressions et températures bien plus élevées que celles qui existent sur Terre..
Selon Robert Charroux, il existe, en haut d'une montagne de Suède, «
une ceinture métallique, large de 1003
pieds (NDLR: environ 306 mètres), à
l'intérieur de laquelle pousse une végétation différente de toute végétation
terrestre ».129
D'où provient cette végétation ? Aurait-elle été apportée par une civilisation extra terrestre ? Il est difficile de trouver des informations à son sujet.
D'après le professeur Francis Crick, l'un des deux hommes qui ont élucidé la "double hélice", la structure en spirale de l'ADN, « une forme primitive de vie a été amenée sur terre par une civilisation avancée de manière délibérée. »
Selon Crick, notre ADN aurait été déposé sur terre par « vaisseau spatial » et « toute la vie sur terre est un clone dérivé d'un organisme extraterrestre unique." C'est l'idée qu'il avait défendue publiquement dès 1973.
Crick propose deux faits en faveur de sa théorie :
1) Le code génétique est identique chez tous les êtres vivants.
2)
Les organismes les plus anciens
apparaissent subitement, sans qu'on puisse déceler la trace de précurseurs plus
simples sur terre.130
Cette idée de civilisations extra-terrestres ayant pu être en contact avec la Terre est partagée par plusieurs personnalités connues et reconnues.
*
Une protoplanète est un agrégat de matière qui, au
bout de plusieurs millions d'années d'évolution, serait prêt à devenir une planète
Selon Erik Von
Däniken, Albert Einstein aurait accueilli favorablement l'idée d'une visite sur
notre planète d'intelligence extra-terrestres au cours de la préhistoire.131
Certains disent même que peu de temps avant sa mort, Einstein aurait eu une étonnante conversation (remarque : ces paroles d'Einstein sont citées sous toute réserve car certains auteurs n'y accordent aucune crédibilité) :
A Moscou, le
professeur Josif Samuilovitch Shklovskij, l'un des premiers astrophysiciens et
radioastronomes de notre temps, serait persuadé que la terre avait reçu au
moins une fois la visite d'habitants du cosmos.131
Carl Sagan,
biologiste planétaire, n'écarte
pas non plus l'éventualité que la terre ait reçu au moins une
visite de représentants d'une civilisation extra-terrestre au cours de son histoire.131
Herman
Oberth, le "père des fusées" estime que la visite d'une race
extraterrestre sur notre planète est très vraisemblable.131
Camille
Flamarion estime que « Les astres sont
faits pour être habités comme les boutons de rose pour s'épanouir »132
Selon Lynn
Picket et Clive Prince, les services de renseignements britanniques et
américains retiennent l'hypothèse selon laquelle ce seraient des
extraterrestres qui nous auraient apporté la civilisation.132
Si une vie extra terrestre a existé à une période, pourquoi ces derniers ne viennent ils pas nous voir de nos jours ?
Cette question dépassant un peu l'objet du présent ouvrage, je ne ferai que fournir quelques citations qui émettent l'idée que les extra terrestres sont bien présents de nos jours.
Ces thèses étant improuvables, chacun les considèrera comme il le souhaite.
Je rappelle que le but de ce présent livre n'est pas d'offrir de nouvelles croyances mais de faire connaître à chacun la connaissance de théories ou de thèses. Or une théorie ou une thèse peut être véridique ou fausse. Je n'ai personnellement pas la possibilité ni la capacité de les vérifier.
Il y a en Argentine et Uruguay 1 personne sur 1000 qui pense que les
soucoupes volantes n'existent pas alors qu'en France, 1 personne sur 1000 pense
que cela existe : Là bas le phénomène OVNI est tellement courant que les gens
n'y prêtent plus guère attention.
Au
Japon, on parle de civilisations extra terrestres et des vaisseaux spatiaux aux
informations à la télé.
En Russie, en Italie, en Allemagne, on parle librement de rencontre du
3ème type. (Magazine, Horizons virtuels, No 4, 09/2002, La France
culturellement isolée)
"Le
premier message [avec les Extra Terrestres] date de 1899. Nikola Tesla
interceptait alors à son laboratoire du Colorado d'étranges signaux dénotant la
présence d'une intelligence extra-terrienne. Selon lui, des êtres techniquement
très avancés tentaient d'entrer en communication avec nous. En 1921, Guglielmo
Marconi, l'inventeur de la T.S.F., interceptait des signaux apparemment codés
de l'Espace. En 1924, au moment du plus grand rapprochement de Mars, le docteur
David Todd, professeur d'astronomie au collège Amherst, enregistrait des
signaux radio d'origine non identifiée. D'autres signaux inexplicables étaient
encore reçus en 1927, 1928 et 1964, selon le docteur Ronald Bracewell de
l'Institut de Radio Astronomie de l'université de Stanford.
En
1959, la NASA interceptait des signaux d'un satellite inconnu orbitant autour
de la Terre. Cette même année, la National Science Foundation, Fondation
Nationale pour les Sciences, mettait sur pied un programme d'écoutes des
messages spatiaux. Et l'effroi s'emparait bientôt de certains scientifiques
devant l'abondante récolte de messages."
(Livre, Etrangers de l'espace (Les), Donald E.
Keyhoe (Major), Ed. France Empire)
En
1902, Lord Kelvin proclame son accord total avec Tesla comme quoi "Mars
envoie bien des signaux à l'Amérique".
(Livre,
Livre Jaune N° 5 (Le), Collectif d'auteurs, Ed. Félix)
"Le
2 septembre 1921, Marconi avait capté des messages sur une longueur d'onde
inconnue de notre planète. Il fut
fermement convaincu avoir reçu des communications situées hors de notre espace.
Dans
le New York Times du 2 septembre 1921, J. Macbeth, directeur de la compagnie de
téléphonie sans fil Marconi, exposa le point de vue de ce dernier :
"Marconi ne peut accepter qu'il s'agisse de perturbations atmosphériques
ou électriques puisque les signaux furent captés régulièrement."
(Livre, Archives du
savoir perdu (Les), Guy Tarade, Ed. Robert Laffont)
James
Mc Divitt semble avoir été le premier à photographier une soucoupe volante le 4
juin 1965 alors qu'il survolait Hawaï à bord de Gemini 4. Ensuite, ce furent
Frank Borman et James Lovell, à bord de Gemini 7, le 4 décembre 1965, qui
virent des soucoupes, à environ huit cent mètres, et réussirent à prendre des
photos magnifiques où les soucoupes ressemblent à des champignons, avec la
lueur de leur système de propulsion en dessous.
L'année suivante, le 12 novembre 1966, James Lovell et Edwin Aldrin, à
bord de Gemini 12, virent également deux soucoupes, à environ un kilomètre de
distance, qu'ils observèrent pendant un certain temps et dont ils prirent des
photos. De même, Frank Borman et James Lovell, à bord d'Apollo 8 le 24 décembre
1968, ainsi que Thomas Stafford et John Young, à bord d'Apollo 10 le 22 mai
1969, réussirent à prendre des photos de soucoupes alors qu'ils étaient en
orbite autour de la Lune et pendant leur voyage de retour.
Finalement,
à bord d'Apollo 11 qui descendit le premier sur la Lune, et la veille de
l'alunissage historique, Edwin Aldrin prit plusieurs photos de deux soucoupes
qui passaient par là par hasard à ce moment là. Toutes ces photos ont été
publiées en juin 1975 par le magazine américain Modern People qui est très
discret sur la façon dont il les a obtenues, soi-disant par des japonais.
(Livre, Ancêtres venus du cosmos (Nos), Maurice
Chatelain, Ed. Robert Laffont)
"Le phénomène "OVNI" existe et il faut s'en occuper
sérieusement." (Citation, Michael Gorbatchev, Soviet Youth, 04/05/1990)
Jacques
Vallée, astronome et savant français attaché à la N.A.S.A. remarque qu'en Chine
on demande souvent aux étrangers si les autres pays reçoivent aussi la visite
d'OVNI.
Un procès verbal du Comité National d'Enquêtes sur les phénomènes
aériens (NICAP) rapporte qu'en octobre 1969, Jimmy Carter et 10 membres du
Lion's Club ont témoigné avoir vu un OVNI. (Magazine, Nexus, No 3, 07-08/1999)
"Un
soir d'automne de 1969, le gouverneur de Georgie Jimmy Carter était dehors, se
préparant à faire un discours dans la petite ville de Leary quand il aperçut,
ainsi qu'une douzaine d'autres témoins, un objet qui brillait à l'ouest.
D'après sa description, l'objet irradiait sa propre lumière; il était à peu
près de la taille de la lune. Il restait immobile, ou bien il bougeait d'avant
en arrière. Carter pensa que c'était un OVNI et rapporta son observation au
Comité National d'investigations sur les phénomènes aériens."
{Livre, Phénomène OVNI (Le), Les mystères de
l'inconnu, 1988, Ed. Time Life}
Interview de Jimmy Carter, lors d'une conférence de presse :
Journaliste: Monsieur, avez-vous une opinion
sur les OVNI ?
J. Carter: J'ai plus qu'une opinion : une
certitude, puisque j'ai été témoin
{Livre,
OVNI l'armée parle, Jean Claude Bourret, Ed. France Empire}
Le
président des Etats Unis d'Amérique, Jimmy Carter, a publiquement déclaré qu'il
a vu lui-même un OVNI et qu'il allait prendre des dispositions au sujet du
phénomène OVNI.
Le
Docteur Walther Reidel, célèbre spécialiste des fusées allemandes, a déclaré à
la revue "Life", le 4 juillet 1952 : ... Je suis convaincu que les
soucoupes volantes viennent de mondes éloignés ...".
Le
Général d'Armée aérienne Dowin (chef de la R.A.F. en 1940) déclara à l'agence
"Reuter", en août 1954 : "... Les soucoupes volantes existent
réellement et elles sont interplanétaires ...".
Albert
M. Chop, Directeur Adjoint du service des relations publiques de la NASA a
écrit dans la revue "True", en janvier 1965 : "... Je suis
depuis longtemps convaincu que les soucoupes volantes sont des engins
interplanétaires. Nous sommes surveillés par des Etres d'Outre-Terre ...".
Le
Contre-Amiral Delmar Fahrney, du cadre de réserve, écrit dans une lettre au
NICAP (National Investigations Commmittee on Aerial Phenomen) en 1956 :
"... Des Objets Volants Non Identifiés, manifestement dirigés par
des gens intelligents, sont en train de pénétrer à grande vitesse dans notre
atmosphère. Il nous faut élucider ce mystère au plus vite.". Déclaration
du Docteur Mitrovan Zverev, savant soviétique détaché à Santiago du Chili :
"... Une chose inconnue visite notre terre ..." (Reuter, 26/08/1965)
Déclaration
du professeur Claudio Anguila, directeur de l'observatoire de Cerro Calan
(Chili) : "... Nous ne sommes pas seul dans l'univers ! ..." (Reuter,
26/08/1965)
Déclaration
du professeur Gabriel Alvia, de l'observatoire de Cerro Calan (Chili) :
"... Il existe des preuves scientifiques que d'étranges objets font le
tour de notre planète. Il est lamentable que les gouvernements aient jeté un
voile de secret sur cette question. ..." (Reuter, 26/08/1965)
Le "Washington Daily News" a imprimé, dans les pages de son
numéro du 25 juillet 1952 : "... Le Département de la défense a ordonné
aux chasseurs à réaction d'abattre les OVNI qui refuseraient d'obtempérer à
l'ordre d'atterrir ..."
(Livre, Extra terrestres m'ont dit (Les), Pierre
Monnet, Ed. Alain Lefeuvre)
"Il
n'y a pas que George Washington et Abraham Lincoln qui ont affirmé avoir été
contactés par des extra-terrestres.
Le président Roosevelt aurait eu, en 1934, lors d'une croisière sur le
Pennsylviana dans le Pacifique, une rencontre arrangée par Nikola Tesla avec
les passagers d'une soucoupe. Le président Truman, lui aussi, aurait eu une
entrevue personnelle avec des extra-terrestres le 4 juillet 1945."
(Livre, Sociétés secrètes et leurs pouvoirs au
20ème siècle (Les))
Ronald W. Reagan, 1981-1989 :
Lors de la 42è Assemblée Générale des Nations Unies
du 21 septembre 1987, il déclara :
"...
Obsédés par les rivalités du moment, nous oublions souvent tout ce qui unit les
membres de l'humanité. Peut-être avons-nous besoin de quelque menace mondiale
extérieure afin de prendre conscience de ce lien. Je pense quelquefois que nos
différences disparaitraient très vite si nous devions faire face à une menace
extraterrestre. Et pourtant, je vous le demande : Une force extraterrestre
n'est-elle pas déjà parmi nous ?"
Alors qu'il était gouverneur de Californie, il affirme avoir été témoin
d'un OVNI, lors d'un vol. (Magazine, Top Secret, No 1, Ils ont osé parler, les
politiques)
Amiral Roscoe H. Hillenkoetter, Directeur de la
CIA, 28/02/1960 :
"Il est grand temps que le Congrès fasse éclater la vérité grâce
à des auditions publiques. Derrière
la scène, discrètement, des officiers de haut-rang de l'Armée de l'Air
s'occupent des OVNIS. Mais, par le secret officiel et le ridicule, on a amené
les citoyens à croire que les OVNIs sont des absurdités. Pour cacher les faits,
l'Armée de l'Air a réduit au silence son personnel."
(Magazine,
Top Secret, No 1, Ils ont osé parler, les politiques)
Lord
Dowding, Maréchal en chef de la Royal Air Force, a déclaré en août 1954 :
"Bien sûr les soucoupes volantes sont réelles et d'origine
extraterrestre"
(Magazine,
Top Secret, No 1, Ils ont osé parler, les politiques)
M.
Albert M. Chop, directeur adjoint des relations publiques de la NASA qui fut
également rapporteur de l'US Air Force au sein du projet Blue Book a déclaré :
"Je
suis convaincu depuis longtemps que les soucoupes volantes sont réelles et
d'origine extraterrestre. De plus, nous sommes observés par des êtres venant de
l'espace."
(Magazine,
Top Secret, No 1, Ils ont osé parler, les politiques)
Henry
Ford, le 16 avril 1968, fut témoin d'un OVNI ayant accompagné l'avion sur
lequel il se trouvait. Des dirigeants de sa compagnie et les pilotes de l'avion
ont été également témoins.
"M.
Ford a confirmé l'observation au Detroit News. Selon son récit, l'UFO avait
suivi le Jet Star pendant au moins une heure. Il avait demandé au premier
pilote de contacter les Forces Aériennes pour obtenir l'envoi d'un
intercepteur. Mais le pilote l'avait supplié de n'en rien faire craignant
d'avoir à supporter les sarcasmes orchestrés par l'Etat Major.
(Livre, Etrangers de l'espace (Les), Donald E.
Keyhoe (Major), Ed. France Empire)
"Philippe
de Lyon, ayant un rôle secret à la cour du dernier tsar, affirmait que des
hommes venus d'autres mondes planétaires, relativement proches ou très
lointains, peuvent fort bien se déplacer parmi nous."
(Livre, Gouvernants invisibles et sociétés
secrètes, Serge Hutin, Ed. J'Ai Lu)
Philippe
de Lyon disait que l'homme a été créé sur la Terre et sur bien d'autres terres.
Car il ne faut pas croire qu'il n'y en avait qu'une, de même qu'il y a
plusieurs ciels et cela depuis avant la création. (Magazine, Monde Inconnu
(Le), No 10, 09/1980)
"Les signes sont
de plus en plus nombreux.
Les lumières dans le ciel apparaîtront rouges, bleues, vertes,
rapidement. Quelqu'un vient de très loin et veut rencontrer les gens de la
Terre.
Les rendez-vous ont déjà eu lieu.
Mais ceux qui ont vraiment vu se sont
tus". (Citation, Jean XXII (Pape), 1935)
"Au
mois de novembre 1969, le docteur Glenn Seaborg, président de la commission
américaine de l'Energie atomique (Prix Nobel), révélait à Moscou que les
astronautes d'Apollo XI avaient vu sur la lune des traces aux contours
étrangement nets qui tranchaient sur le sol de la déesse des nuits. Notre
satellite, astre apparemment mort, aurait pu servir autrefois de relais à des
véhicules spatiaux d'origine extra-terrestre."
(Livre,
Chroniques des mondes parallèles (Les), Guy Tarade, Ed. Robert Laffont)
"L'existence dans l'univers d'êtres beaucoup plus puissants que
nous est envisagée sérieusement, sous ses aspects quantitatifs, par des savants
éminents."
(Livre, Extra Terrestres dans l'histoire, Jacques
Bergier, Ed. J'Ai Lu)
"L'Académie des Sciences de Moscou a reconnu qu'il y avait des
intelligences extraterrestres, qui nous envoyaient des signaux codés."
(Livre, Archives du savoir perdu (Les), Guy Tarade,
Ed. Robert Laffont)
"Les savants de l'USAF (United States Air Force : Forces Aériennes
(Armée de l'Air) des Etats Unis) et les officiers de renseignements ont formulé
cette conclusion restée secrète :
-
Les UFOs sont des véhicules spatiaux venus d'un
monde en avance sur le nôtre et décidé à surveiller et observer celui-ci de près"
...
En 1962, "le général Douglas Mac Arthur déclarait à West Point que
les nations de la Terre devraient un jour s'unir contre les peuples d'autres
planètes.
-
Nous parlons ici, insistait-il, d'une guerre totale
entre la race humaine unie et les forces ennemies de quelque autre système planétaire.
Le rang, le renom, l'expérience du général valurent à ses propos une
large diffusion à la radio." (Livre, Etrangers de l'espace (Les), Donald
E. Keyhoe (Major), Ed. France Empire)
John Podusta, ancien
chef de service de la Maison Blanche sous l'administration Clinton :
"Il
est temps que le gouvernement libère des dossiers qui ont plus de 25 ans et
fournisse aux scientifiques des données qui permettraient de mieux comprendre
la nature de ces phénomènes [O.V.N.I.]"
(Magazine, Nexus, No 28, 09-10/2003, Communiqué de presse
par Grant Cameron,
http://www.presidentialufo.com;CNN.com, 22/10/2002)
Edgar
Mitchell était en 1971 astronaute sur Apollo 14. Il est convaincu qu'il y a la
vie sur d'autres planètes, et que les extra terrestres se sont posés sur la
Terre. (interview accordée à John Earls, The People, Londres, 25/10/98)
(Magazine, Nexus, No 61, 03-04/2009, Physique, Jean
Pierre Garnier Malet)
En
1996, sur Dateline de NBC, Edgar Mitchell déclara avoir « rencontré des personnes
venant de trois pays, qui au cours de tâches officielles, affirment avoir fait
des rencontres [avec des extra- terrestres] »
(Les sciences interdites, J. Douglas Kenyon, Ed.
Cristal, 42-D'Apollo au point zéro)
Plus de 20 témoins de provenances diverses (militaires, agents du
renseignement, agents du gouvernement, scientifiques, etc...) ont décidé de
rompre le silence sur le phénomène des OVNI.
Ils ont affirmé officiellement l'existence des véhicules et des formes
de vie extra-terrestres ainsi que des technologies avancées d'énergie et de
propulsion.
(Magazine, Horizons virtuels, No 1, 05/2002,
Congrès de Washington du 9 mai 2001)
Emmanuel
Kant affirme que les habitants des autres planètes sont d'autant plus riches en
vie spirituelle qu'on s'éloigne du soleil. Ainsi, selon lui, les habitants de
Mercure et de Vénus ont si peu de sens moral qu'on ne peut les rendre
responsables de leurs actes. En revanche, les habitants de Jupiter sont,
toujours d'après Kant, dans un état de perfection morale qui leur assure un
bonheur parfait.
(Livre, Extra Terrestres dans l'histoire, Jacques
Bergier, Ed. J'Ai Lu)
Lettre de Carl Jung au Major Keyhoe :
"Cher Major Keyhoe,
Je
vous suis gré de toutes les choses courageuses faites par vous pour élucider
cet épineux problème...
...
S'il est vrai que les Forces Aériennes ou le gouvernement américain escamotent
les récits des témoins sur les faits observés, on peut seulement dire que c'est
bien là la politique la plus absurde psychologiquement et la plus stupide que
l'on puisse inventer. Rien ne favorise autant rumeurs et paniques que
l'ignorance. Il va de soi que le public a droit à la vérité...
Je demeure, cher Major, bien sincèrement vôtre. Carl Jung"
(Livre, Etrangers de l'espace (Les), Donald E.
Keyhoe (Major), Ed. France Empire)
Le 10
janvier 1979, Herald Tribune (n° 29840) révélait qu'en 1975, plusieurs
centaines de lancement ultra-secret de missiles nucléaires et des bases
aériennes de bombardiers nucléaires avaient été survolés par des OVNI.
(Livre, OVNI l'armée parle, Jean Claude Bourret,
Ed. France Empire)
Directeur
de la gendarmerie nationale, M. Cochard, 13 février 1979 a dit à J.C. Bourret
lors d'une interview :
"[...]
Sans avoir d'idées préconçues sur le phénomène OVNI, j'estime qu'il est
incontestable car nous avons des
centaines et des centaines de témoignages sur le territoire."
(Livre, OVNI l'armée parle, Jean Claude Bourret,
Ed. France Empire)
Cooper
a été le premier a montrer des photos de Groom Lake, la base secrète
souterraine qui teste et étudie les OVNI.
(Livre, Livre Jaune N° 6 (Le), Collectif d'auteurs,
Ed. Félix)
"Foo
Fighters" : de nombreux anciens combattants en parlent. Ils sont "souvent
décrits comme des boules de lumière rougeoyantes et très maniables, ils ont été
signalés par les pilotes dans toutes les zones de combats."
(Magazine, Nexus, No 5, 11-12/1999)
Le
projet "Blue Book" fut lancé par la CIA en 1953. Il a été destiné à
discréditer et nier la réalité extraterrestre.
(Magazine, Nexus, No 10, 09-10/2000)
Concernant
l'explosion dans la Taïga du 30/06/1908, à 7h du matin, les habitants de la
région de Kansk, en Sibérie, virent une trainée fulgurante illuminer le ciel et
se perdre au loin dans la steppe. En 1959, le professeur Gueo gui Piekhanov, et
en 1962, le prof. Ziegler annonçaient : "Sur le lieu du cataclysme, le
cratère ne ressemble pas du tout à un cratère de météorite et nous y avons
relevé une radioactivité intense. Tout permet de penser qu'il s'agit d'une
explosion nucléaire produite à une certaine hauteur dans l'atmosphère, ou
encore de la désintégration d'un bloc d'anti-matière."
(Livre, Histoire inconnue des hommes depuis cent
mille ans, Robert Charroux, Ed. J'Ai Lu)
L'explosion du 30 juin 1908, au dessus de la Toungouse sibérienne :
"L'astronome
Félix Siégel, qui étudia l'étrange trajectoire de cette chose venue d'un autre
espace, affirme que l'objet de la Toungouse changea deux fois de trajectoire avant
de se désintégrer. Cette manœuvre compliquée n'aurait pu être exécutée que par
une machine volante pilotée ou contrôlée à distance."
(Livre, Archives du savoir perdu (Les), Guy Tarade,
Ed. Robert Laffont)
Les américains ont-ils récupérés des épaves d'OVNI à la fin des années
40 ? Réponse positive. Il s'agissait d'une navette hypersonique.
Y a-t-il eu désinformation ? Oui, les Américains ont mis en œuvre un
vaste plan de désinformation à l'échelle planétaire, qui a fonctionné au delà
de toute espérance.
(Magazine,
Nexus, No 22, 09-10/2002, OVNIS : un mensonge d'état, Jean Pierre Petit)
En 1948, un vaisseau spatial fit un crash dans le
désert du Nouveau Mexique.
Cinq corps gisaient à l'intérieur. C'était des humains modèle réduit
mesurant entre 1,05 m et 1,15 m. Deux d'entre eux avaient des épaulettes type
commandant de bord.
Tous étaient de sexe mâle, sans cheveux, ni nez.
Ils venaient de Zeta Reticuli II, une des principales planètes d'origine
des "petits gris", civilisation négative et malveillante, dépourvue
de corps émotionnel et de sentiments.
"En 1937, un crash d'OVNI sur le territoire allemand a permis à
Hitler de s'intéresser à cette technologie.
Pendant
la dernière guerre, Hitler disait tout le temps qu'il disposait d'une arme
secrète. Tout le monde pensait qu'Hitler était fou. Puis soudainement, les
services secrets apprirent qu'Hitler avait réellement une arme secrète. Un
engin en forme de soucoupe fonctionnait déjà. Il pouvait décoller
verticalement, pouvait faire des virages à 90° instantanés et atteignait une
vitesse de 2000 km/h alors que l'aviation des alliés à cette époque ne
dépassait pas 500 km/h. La seconde soucoupe construite allait encore plus vite
et était équipée de canons laser capables de percer des blindages de chars et
de cuirassés.
Lors de la débâcle allemande, deux sous-marins emmenèrent Hitler et les
soucoupes (préalablement démontées) en Argentine.
Eva Braun était toujours en vie (en 1990). Hitler serait mort en 1983 ou
1984 en Argentine. (Magazine, Motus, No 12, 08/2002, Virgil Armstrong (ancien
officier des services secrets de l'US Air Force et de la CIA), conférence "Dialogue avec
l'univers" à Munich en 1990)
L'alpiniste anglais, Frank Smythe vit deux sombres objets évoluer dans
le ciel au mont Everest, en 1933.
L'un avait des ailes épaisses, l'autre une sorte de bec. Les deux
vaisseaux aériens, ou spatiaux, étaient nimbés d'un halo. (Murray W.H., The
Story of Everest, Londres, 1969)
(Livre, Shambhala, oasis de lumière, Andrew Tomas,
Ed. Robert Laffont)
Le 4
juillet 1952, jour de la Fête de l'Indépendance, les Vénusiens ont défilé dans
le célèbre show aérien OVNI au dessus de Washington D.C. Ils ont volé en
formation au dessus de la maison blanche. Cette observation a fait les gros
titres des journaux du monde entier et des infos à la télévision nationale !
L'incident a été largement cru par le public jusqu'à le MJ-12 a indiqué à la
presse qu'il s'agissait d'une "inversion de température", une
illusion atmosphérique.155
Il est souvent dit que si tout cela était vrai, « cela se saurait ! ».
Une réponse, pour se mettre au même niveau que la question, pourrait être que si ce n'était pas vrai, cela ne se saurait pas.
Mais il faut bien reconnaître que l'une ou l'autre de ces réponses n'a aucune valeur. La seule chose à faire pour savoir est de s'informer.
Et s'informer ne signifie pas « accepter » n'importe quelle information. Cela signifie apprendre une théorie et également les arguments contraires afin de se forger sa propre opinion.
Il n'y a pas qu' « une seule » théorie ufologique (l'ufologie recueille, analyse et interprète tout ce qui se rapporte au phénomène OVNI). C'est un sujet très controversé donc il y a de nombreuses thèses.
Ce sujet étant trop vaste pour être traité dans son intégralité, je ne citerai que quelques principes et théories envisagées.
Avant toute chose, il n'est pas possible de bien assimiler les théories ufologiques sans comprendre la notion de « dimension » ou « densité ».
Une dimension est, en quelque sorte, un autre monde, une autre réalité, parallèle à celle dans laquelle nous nous trouvons.
Une densité est liée au degré « d'évolution » des individus.
Plus les êtres sont conscients (ou évolués) et plus ils errent dans des densités supérieures. Nous aurons l'occasion de revenir plus en détail sur ces terminologies ultérieurement.
Mais il est important d'en dire quelques mots pour le moment car tout comme il y a certains OVNI qui viennent de planètes ayant la même densité que la nôtre, il en existerait d'autres qui proviennent de densités différentes de la nôtre.
Edouard
Schuré explique que « Selon les traditions
ésotériques égyptienne et indienne, l'humanité aurait commencé son existence
sur d'autres planètes où la matière est moins
dense que sur la nôtre. Le corps de
l'homme était presque vaporeux. Ce n'est qu'en s'incarnant sur des planètes de
plus en plus denses selon la doctrine d'Hermès que l'homme s'est matérialisé. »3
Nous aurons l'occasion d'aborder ce sujet plus en détail dans les chapitres suivants.
La théorie de
Kant explique que la Matière dont sont formés les habitants et les animaux des
autres Planètes est d'une nature plus légère et plus subtile et d'une
conformation plus parfaite, suivant la
distance qui les sépare du Soleil.14
D'après Anton Parks, les gardiens de la Terre avaient des corps semi éthériques. 112
D'après Laura Knight-Jadczyk, les "extra terrestres" qui nous ont créés et qui nous "contrôlent" sont la plupart du temps dans la 4ème densité (mais ils viennent parfois en 3ème densité nous rejoindre).
Leur race est en train de s'éteindre car ils n'ont pas réussi à apprendre, par eux-mêmes, à aller vers le Service d'Autrui.
Ils ont
besoin pour survivre, de puiser un maximum d'énergies négatives, à ceux des
densités inférieures (1 à 3)133
Kryeon
explique qu'il y a fort longtemps, le monde a été visité par des grands êtres
d’autres planètes. Ils venaient y insuffler la vie. Ces hommes n’étaient pas matériels comme nous, ils
étaient moins denses. Les humains de
cette planète les virent comme des dieux. Ils
ont implantés de nouvelles espèces végétales et animales pour parfaire
l’évolution de ceux-ci. Certains êtres de lumières ont voulu expérimenter la
vie terrestre, et sont devenus des êtres de ce monde. Ils ont eu ensuite la
possibilité d’aider les humains en gardant leur apparence d'origine. Leurs âmes
ont habité des dauphins.134
Nous reviendrons plus en détail sur le cas des dauphins car plusieurs auteurs les considèrent comme étant une race animale « à part », différente des autres car beaucoup plus évoluée.
D'après
Anne et Daniel Meurois Givaudan, dans notre cycle actuel d'humanité, « il y a plus de 18 millions d'années que les
Grands Frères des Etoiles se sont fixés sur notre Terre. » et il n'y avait pas la même densité avant. 135
Edgar Cayce indique qu'originellement, les corps étaient plutôt des formes pensées.136 (ce qui pourrait être interprété comme étant d'une autre densité).
Certains auteurs disent qu'il y aurait des planètes habitées par des êtres ayant une autre densité que la nôtre. Et ce serait la raison pour laquelle ils ne seraient pas visibles pour l'œil humain non entrainé. Un être humain « ordinaire » ne peut voir que ce qui se passe dans sa propre densité. Seuls des êtres ayant développé une vision « supérieure » pourraient voir les autres densités.
Des lamas tibétains auraient, par exemple, développé ce genre de faculté.
Cette notion de densité (parfois mélangé avec le concept de dimension par certains auteurs) revient régulièrement dans les écrits traitants des phénomènes OVNI. Et sans bien comprendre ces concepts, il est impossible de cerner ce que veulent dire les auteurs.
Quelle interaction y a t-il entre des mondes de densités différents ?
Voici un extrait d'un livre de Laura Knight-Jadczyk qui donne un élément de réponse :
Il y a donc l'idée que les changements physiques de notre terre seraient en quelque sorte une répercussion de ce qui se passe dans des densités supérieures à la nôtre.
Edgar Cayce semblait émettre la même idée lorsqu'il disait que les
tâches solaires sont « une conséquence
naturelle des désordres des enfants de Dieu sur la Terre, qui se répercutent
sur le soleil ».137
Il existerait de nombreux extra-terrestres qui nous rendent visite :
–
Les Pléiades ("Sept soeurs").
Ils viennent de temps en temps sur Terre. 138 139
Les Mayas et les Hopis prétendent qu'ils descendent
des habitants des Pléiades.140
–
Système solaire Marcab
(contenant
7 planètes) situé
dans la constellation
de Pégase. Ils colonisèrent Mars, puis la Terre. Ils
ressemblaient aux hommes. 140
Ils sont considérés comme les « dirigeants créatifs »
de la Terre 138
Ils colonisèrent Mars (il y a 1,6 millions d'années), puis, plus tard, la Terre.
Ils auraient
rendu habitable Mars grâce à leur technologie sophistiquée, et construit les
monuments de Cydonia141
–
Aldébaran143, « Annunakiens »
des mythes sumériens142
Il s'agit d'un peuple de « maîtres », « d'hommes dieux » blancs (aryens) et de différentes races humaines.
La dégénérescence des « maîtres » a donné naissance à des mutants.
Ils
colonisèrent Mallona (qui aurait existé entre Mars et Jupiter, là où se
trouvent les astéroïdes aujourd'hui), puis Mars (grandes villes pyramidales,
photographiées par la sonde Viking en 1976 témoignant du haut niveau de
développement des ses habitants), puis la Terre (lorsqu'elle devint habitable,
en Mésopotamie. Ils formèrent la caste des Sumériens).143
D'après Zecharia Sitchin, les « annunakiens » arrivèrent sur Terre il y a 450 000 ans.
Ils créèrent
l'homo sapiens il y a 300 000 ans environ. Ils colonisèrent en premier la
Mésopotamie. Les inscriptions des dalles de pierre de l'île de Pâques relatent
la genèse de l'homme, qui ressemble à celle dite par Sitchin ainsi que celles
des rouleaux de papyrus de Qumran (de la mer Morte)142
–
Sirius
139
–
Véga
139
D'après Anton Parks, ils sont connus sous
l'appellation de "Gris". Ils travailleraient en groupe en œuvrant
tous pour une cause commune.116
Leurs habitants s'appelleraient « Baâvi » en phonétique française.
Situé sur l'un des anneaux qui entourent la planète; ils
protègeraient la Terre en la mettant en quelque sorte en quarantaine.132
Il est parfois dit dans les milieux ufologiques que certaines constellations, étoiles ou planètes
« influencent » notre Terre.
De même, certains astronomes prétendent qu'il existe, dans la constellation des Pléiades, un point central autour duquel gravite notre système solaire ; d'autres affirment que le foyer d'attraction de notre système solaire se trouve dans la constellation d'Hercule.
D'autres
démentent ces deux opinions car les distances sont si énormes, qu'il est
impossible de savoir si certains
systèmes décrivent, ou non, une orbite définie.202
Il est donc impossible d'avoir une confirmation ou infirmation scientifique de l'influence de certaines constellations sur la Terre.
Des anciens livres de l'Orient déclarent que les sept étoiles de la Grande Ourse, les sept étoiles des Pléiades, et le soleil Sirius, ont des relations très étroites
avec notre système solaire, et qu'ils exercent une influence magnétique et
psychique intimes sur notre Terre.202
Alice Bailey décrit Sirius comme un transmetteur ou foyer d'où émanent les influences qui produisent l'auto-conscience chez l'homme.
De même, toujours
selon Alice Bailey, la Grande Ourse aurait également une influence sur les hommes.372
D'après Anton Parks, il n'y aurait pas eu deux créations humaines comme indiqué dans la Genèse (chapitre 1 et 2) mais au moins quatre :
● Namlu'u.
● Homo Erectus
● Homo Neanderthalensis
●
Homo Sapiens.112
Toujours d'après Anton Parks, les Gina'abul [êtres ayant ensemencés la Terre] originels possédaient un crâne allongé.
En 1897, des crânes humains très allongés ont été découverts dans les anciens cimetières d'Abydos (Haute Egypte). Il existe également de nombreuses gravures ou statues d'Egypte qui présentent les mêmes caractéristiques.
La pratique
courante de la déformation crânienne de certains peuples anciens pourrait
s'expliquer par le fait que le but était de ressembler à leurs
"dieux".116
D'après les aborigènes, les premiers êtres humains terrestres sont apparus en Australie à l'époque où
Serait-ce ce que les scientifiques appellent la Pangée (de 544 à 250 millions d'années), masse unique qui finit par se scinder en deux : la Laurasie au nord avec les continents septentrionaux et la Gondwanie au sud, comprenant l'Australie, l'Antarctique, l'Inde, l'Afrique et l'Amérique du Sud ?
D'après les
tables brahmaniques, c'est de Vénus en l'an 18.617.841 avant JC que vint le premier vaisseau de l'espace.119
D'après
Anne et Daniel Meurois Givaudan, dans notre cycle d'humanité actuel, « il y a plus de 18 millions d'années que les Grands Frères des Etoiles (appelé
Fraternité et en provenance de Vénus) se sont fixés sur notre Terre. », à
l'Ile Blanche, près de l'actuel Pôle Nord. Il n'y avait pas la même densité avant. Tout vibrait à un niveau vibratoire différent de la Terre.
Il y a plus de 10 millions d'années que les humains auraient perdu leur chemin...146 (NDLR: voulant dire par là que les humains ne sont plus connectés à leur Source, à leur Etre qui leur permettrait d'avoir une totale conscience d'Eux-Mêmes. Nous aurons l'occasion de reparler de ce sujet ultérieurement.)
Anne Givaudan précise que ces êtres transmettent une énergie et un
savoir dans le but de réveiller progressivement les brins d'ADN qui permettent
de communiquer avec tous les plans (NDLR: les plans sont en quelque sorte
reliés aux densités. Notre corps appartiendrait à tous les plans bien que nous
ne soyons actuellement conscient que du plan physique. Là aussi des chapitres
viendront expliquer plus en détail ces notions) et toutes les mémoires à
l'intérieur et extérieur de nous.147 Héliopolis serait une
cité dont le plan aurait été imposé par une race d’êtres non humaine. Ils auraient
décidé de s’occuper de l’initiation
primordiale de la Terre. Les Esséniens (initiateurs de Jésus Christ)
seraient originaires de cette cité.146
Les mondes qui entourent la Terre seraient tous habités par des formes de vie intelligente parfois très différentes de la nôtre.
– certains souhaiteraient aider la planète Terre
– d'autres l'étudieraient (en faisant des recherches ethnographiques)
– d'autres y puiseraient les éléments nécessaires à leur survie
–
d'autres voudraient coloniser
la Terre.147
Guy Tarade nous dit que « les
extra-terrestres ont toujours été présents aux moments cruciaux de l'évolution
de l'humanité. Or nous savons que le nombre de leurs engins qui surveillent nos
cieux augmente sans cesse depuis le
début de ce siècle. »65
D'après Roche
(mathématicien français du XIXè siècle) : Quand un satellite est attiré en deçà
d'une certaine limite, il se produit des effets de marée si violents qu'ils en
provoquent la désintégration. Les anneaux de Saturne pourraient ainsi être
d'anciens satellites qui se seraient désintégrés.36
Une planète (parfois nommée Mallona) aurait existé auparavant entre
Mars et Jupiter. Et la désintégration de cette planète aurait donné naissance
aux astéroïdes.143
Anton Parks
appelle cette planète située entre Mars et Jupiter l'astre noir (Mulge). Il
précise qu'en explosant, elle a éjecté Vénus de sa place originelle (car
originellement Vénus aurait été le satellite de l'astre noir).112
Les indiens -écrit l'astronome Jean-Sylvain Bailly- disent qu'à l'âge du Caliorigam (16 février -3102 av JC) « il y a eu une conjonction de toutes les planètes; leurs tables, en effet, indiquent cette conjonction; et les nôtres montrent qu'elle a pu réellement avoir lieu. »
« A cette époque les Indiens ont vu quatre planètes se dégager successivement des rayons du Soleil; d'abord Saturne, ensuite Mars, puis Jupiter et Mercure et ces planètes se sont montrées réunies dans un assez petit espace... »
Vénus n'est pas citée par les indiens.
De même, la table de Tirvalou ne mentionne pas du tout Vénus.144
Serait-ce un oubli ou un signe que Vénus n'était pas présent au même endroit dans notre système solaire il y a quelques milliers d'années?
Immanuel Velikowsky proposa que Vénus "vint" au monde
d'une convulsion géante de Jupiter, et que, déchainée, elle fonça vers le
Soleil, frôla Mars qu'elle éjecta de son orbite, pulvérisant au passage son
atmosphère et son eau, et revint à nouveau (dans un cycle de 52 ans) près de la
Terre. Il dit ensuite que « ce sont ces
cataclysmes qui sont décrits dans la Bible ainsi que dans tous les témoignages
et récits mythologiques de la planète »148
Erich Von Däniken, en reprenant les propos de Velikowsky, indique qu'en -1500 avant Jésus Christ, l'orbite de la Terre a traversé la bande de gaz et de poussière constituant la zone extérieure des protoplanètes, et ces poussières ont coloré en rouge les mers et les continents terrestres. Il poursuit ainsi :
« Les gaz formant la traînée
de la nouvelle planète Vénus se combinèrent avec l'atmosphère terrestre pour
brûler en partie, de sorte que le ciel devint d'un rouge ardent, tandis que se
mettait à pleuvoir sur la Terre une masse visqueuse, semblable à de l'huile
lourde. La surface de la Terre se souleva, des tremblements de terre secouèrent
notre planète. Des îles sombrèrent sous les flots. Les océans balayèrent les
continents. La Terre bascula sur son axe. La majeure partie de la population du
globe fut anéantie. C'était le chaos total. »149
Anne Givaudan émet également l'idée que les « mers de Vénus se sont déversées sur la Terre lorsqu'il a faillit y
avoir une collision. ». Les mers se seraient renversées par l'effet du
magnétisme. 147
T. Lobsang Rampa indique qu'une planète serait entrée jadis en collision avec la Terre.
Le
globe, après un arrêt momentané, se serait mis à tourner dans l'autre sens.
Mais la collision avait causé la désintégration de l'autre planète et une
grande partie de ses mers (constituées
de pétrole) se serait déversée dans l'espace, pour tomber sur la Terre.150
Ce serait donc là l'origine du pétrole.
Immanuel Velikowsky semble confirmer ces propos lorsqu'il dit qu'une partie de la traîne gazeuse de Vénus demeura attachée à la Terre, une autre fut arrachée par Mars, mais la masse principale des gaz suivit la tête de la comète.
Une partie des gaz forma des dépôts de pétrole, une autre des nuages, qui se précipitèrent lentement et enveloppèrent la Terre pendant de nombreuses années.
Il
faut remarquer que cela a été dit 50 ans
avant que la sonde de l'ESA ne découvre les restes de traînes de Vénus.148
Baird T. Spalding explique que chaque planète aurait été créée par une explosion.
Il indique qu'initialement, la première race vécut sur Neptune. Cette race était parfaite, éthérée (car moins matérialisée qu'aujourd'hui) et elle vivait dans un paradis.
La paresse et l'égoïsme leur ont ôté cette perfection.
Ensuite, une explosion planétaire a eu lieu lors de la création de Jupiter (Saturne fut repoussée sur l'orbite de Mercure). Tous les habitants disparurent sauf les plus purs.
Ensuite Mars (5è) a été créée. Une énorme tache rouge se développa soudain sur son flanc, et expulsa un gros morceau de lui-même : La Lune.
Une autre explosion créa la Terre (6è). Puis Vénus (7è)
Puis Mercure (8è)
Puis une 9è
autre planète (sous forme de nébuleuse actuellement donc non encore visible car
elle ne serait pas encore condensée)167
Nous avons vu dans un chapitre précédent que la création de Vénus était censée être antérieure à celle de la Terre.
Or nous pourrions comprendre, des passages précédents, que Vénus serait née après la Terre.
Comment concilier ces contradictions apparentes ?
La réponse est fournie par Anton Parks.
D'après lui Vénus était originellement un satellite de Mulge (ou astre noir), planète située juste avant Jupiter, qui, en explosant aurait donné naissance aux astéroïdes et aurait éjecté Vénus.
De
même, avant de se placer entre Mercure et la Terre, il y a de cela 5000 à 4000
ans, Vénus aurait erré plusieurs millénaires dans le système solaire.112
Un article du
Monde Inconnu datant de 1982 parle également d'une planète située entre Mars et Jupiter qui se serait éclatée
en 2 000 astéroïdes pour des raisons inconnues. 151
Un autre article du même magazine mais datant de 1988 parle de cette
planète sous le nom de Phaéton. Cet
article dit également que cette planète est disparue et on supposait qu'elle se
trouvait entre Mars et Jupiter. Elle se serait
volatilisée pour se transformer en une nuée d'astéroïdes, à la suite d'un cataclysme.152
D'autres auteurs appellent cette planète Mallona, en précisant qu'en Russie elle était appelée
Michael G. Smith écrit, quant à lui, que « selon une légende, une planète a existé jadis entre Mars et Jupiter.
Une guerre interplanétaire éclata et cette planète fut totalement désintégrée.
D'elle, ne reste qu'une ceinture d'astéroïdes entre Mars et Jupiter. Les
survivants -se trouvant dans un vaisseau spatial- se réfugièrent sur la Terre.
»153
Les auteurs du Livre Jaune N°5 disent que cette planète s'appelait Mallona et qu'elle a effectivement été
habitée avant sa destruction. Ses habitants se seraient réfugiés sur Mars puis
ensuite, sur la Terre.143
La théorie de la destruction de cette planète et le fait que Vénus était un satellite de cette planète nous permet d'émettre l'hypothèse que lorsque certains disent que Vénus est arrivée après la Terre, c'est tout simplement qu'elle est arrivée à son emplacement actuel il y a très peu de temps. Par contre, Vénus aurait existé à un autre emplacement auparavant (entre Mars et Jupiter) depuis beaucoup plus longtemps.
En 2003, Rick Martin, dans le magazine Nexus, écrivait que « Vénus était une énorme comète qui s'est
frayée un chemin à travers notre système solaire et il s'est écoulé 600 ans
entre le moment où elle fut capturée par Jupiter et celui où elle s'approcha de
la Terre, puis elle se rapprocha du Soleil pour devenir la planète que nous
connaissons aujourd'hui. »154
Il confirme donc que Vénus a erré dans le système solaire.
D'anciens écrits en hiéroglyphes trouvés dans le Temple du Soleil, à
Tiahuanaco dans les Andes, décrivent un vaisseau doré provenant de Vénus qui
aurait atterri là il y a fort longtemps. Ces écrits expliqueraient comment une
femme vénusienne, nommé Oréjona, serait sortie du vaisseau et aurait enseigné
aux anciens les bases de l'agriculture,
et le savoir-faire pour démarrer une
civilisation. De même, des écrits laissés par les Babyloniens, les
Sumériens, les Egyptiens, les Phéniciens, les Chaldéens, les Mayas, les
Aztèques, les Ariens, les Assyriens, et les habitants de l'ancienne Inde et du
Tibet suggèreraient également que les Vénusiens seraient venus sur Terre
dans les
temps anciens pour enseigner
l'agriculture, les textiles, l'exploitation
minière, l'architecture, et d'autres compétences.155
Nous avons vu précédemment dans le chapitre traitant de la théorie de l'évolution, que la création des espèces domestiques des plantes pose un problème insoluble pour la science. Est-ce que cette connaissance aurait pu venir d'un enseignement de civilisations ayant des connaissances plus avancées que les nôtres ?
Annie Besant confirme cette thèse. Elle écrit que le blé, par
exemple, n'appartient pas, en propre, à notre terre, et, c'est la raison pour
laquelle les botanistes ne peuvent indiquer son origine. En croisant le froment produit par les graines
de Vénus avec les céréales d'origine terrestre, les premiers Instructeurs de l'humanité produisirent les espèces
actuelles. Les abeilles et les fourmis, avec leur organisation sociale
extraordinaire et leurs activités supérieurement réglées, sont aussi des
produits de Vénus ; elles viennent d'un monde où l'évolution toute entière est
plus avancée que la nôtre, où même les règnes végétal et animal ont atteint un
niveau supérieur.189
Les Mayas possédaient un calendrier vénusien tout à fait précis lorsque
les conquistadors espagnols ont envahi leurs terres... Or cette précision n'a
pu être obtenue par les scientifiques que depuis les années 1950. Comment les
Mayas ont ils fait pour obtenir une telle précision ? 155
Pour terminer ce chapitre, je citerai un extrait d'article qui pose des questions très intéressantes au sujet de Vénus.
Selon Erich Von Däniken, Robert Temple démontra que la mythologie des Dogons -peuple africain vivant au Mali sur le plateau de Bandiagara et dans les monts Hombori - ont une connaissance parfaitement concrète du système solaire de Sirius. Ils connaissent la position, la gravitation et l'orbite de l'étoile invisible tournant autour de Sirius.
Ils ont toujours affirmé que Sirius avait
deux satellites qu'ils appellent Po Tolo et Emma Ya.156
Les Dogons prétendent aussi que Sirius a une petite lune qui fait une révolution en 50 ans, et qui serait composée des matériaux parmi les plus denses de l'univers.
En 1970, les
Américains ont envoyé une sonde qui a démontré l'existence d'une étoile naine (Po
Tolo des Dogons) dont la densité est de 55 kg/cm2, ce qui est très lourd, et
qui tourne autour de Sirius en 50,1 ans.140
En 1995, les astronomes français Daniel Benest et J.L. Duvent ont publié, dans la revue Astronomy et Astrophysics que grâce aux nouveaux télescopes, ils avaient découvert que Sirius S (Emma Ya) existait bel et bien. Ils ont confirmé la plupart des dires des Dogons sauf ceux qu'ils ne sont toujours pas capables de vérifier aujourd'hui, par manque de moyens techniques.
Les Dogons prétendent aussi que le destin de la Terre serait lié à celui de Sirius et qu'ensemble nous décrivons une double spirale qui trace dans le cosmos une figure qui nous fait aujourd'hui étrangement penser à la structure de notre ADN.
D'après
Claude Tracks, des astronomes auraient découvert que notre système solaire
était bel et bien lié par un lien fixe invisible avec le système de Sirius, et
qu'ensemble nous tracions dans l'espace ... une spirale identique à celle d'une
molécule d'ADN. 156
Mais nous avons déjà vu précédemment que ces découvertes sont soumises à controverse.
Quoi qu'il en soit, il est impossible pour les scientifiques actuels, d'expliquer comment une tribu primitive (sans accès à la technologie moderne) peut avoir des compétences en astronomie concernant Sirius, supérieures à celles des astronomes les plus réputés.
D'après Erich Von Däniken, qui rapporte les propos d'un prêtre Dogon nommé Ogotemmeli :
« Nommo est descendu sur la Terre, porteur de fibres végétales dont les plantes poussaient déjà dans les champs du ciel... Après avoir créé la Terre, les plantes et les animaux Nommo créa le premier couple humain qui engendra par la suite les huit grands ancêtres de l'humanité. Les grands ancêtres vécurent infiniment longtemps. (...)
Nommo transforma,
par mutation provoquée et calculée, des êtres qu'il considérait comme sous
développés. Ceux ci se sont développés sur Terre. En se mélangeant sur Terre,
les êtres devenaient impurs et durent y rester... »149
D'après Claude Tracks, les Dogons disent que des géants seraient arrivés au Mali, il y a 500 millions d'années, à bord d'une soucoupe volante ! Ils auraient creusé un trou dans le sol dans lequel ils auraient mis de l'eau. Ensuite, des individus ressemblant aux dauphins et aux baleines seraient à leur tour descendus du vaisseau et auraient plongé dans l'eau. Les baleines leur auraient raconté qu'elles venaient de Sirius B.
Les Dogons affirment que les baleines leur ont transmis une multitude d'informations.
Leur visite a tellement marqué les Dogons que depuis ce jour, tous les 27 juillet, cette tribu du Mali fête le Nouvel An. C'est plus ou moins à cette date que se situe le lever héliaque de Sirius (du fait de la révolution de la Terre, Sirius est invisible pendant une partie de l'année (elle apparait pendant le jour). Mais quand son cycle la ramène dans le ciel nocturne, son lever a lieu en même temps que celui du soleil : cette première réapparition est le lever héliaque). Les Egyptiens fêtaient le nouvel an le 19 juillet, les Mayas le 24.
D'après les Dogons, l'ancêtre des hommes s'appelait Nommo et il
venait d'Emma Ya.156
Les auteurs du Livre Jaune N°6 disent, eux aussi, que les Dogons tiennent ces informations d'un engin spatial.
Ils confirment que l'équipage a creusé un grand trou, l'a rempli d'eau, ce qui a permis à des êtres qui ressemblaient à des dauphins de sortir du vaisseau et de plonger dans le bassin pour communiquer avec eux.
D'après le récit des dauphins, il y aurait deux types d'habitants sur Sirius, une race de dauphins et une autre avec des individus de 4 m de hauteur.
Des dauphins
seraient descendus dans le lac Titicaca, il y a plusieurs milliers d'années (en
sortant de leur vaisseau) et leur auraient raconté une histoire similaire à
celle des Dogons.140
Anton Parks tient des propos qui semblent confirmer cette version
lorsqu'il dit que « les Abgal de Gagsisa (Sirius)
se sont occupés d'une grande partie de la
faune marine et surtout du balisage des Sim-Kusu (baleines) et des Kig-Ku (dauphins) dont le rôle principal était de rééquilibrer le taux vibratoire du KI (notre
monde, notre densité actuelle), qui était
extrêmement bas à une époque où les
Kingu (peuple princier originaire de la Constellation du Dragon) avaient surchargé Uras (la Terre) de gigantesques Husmus (reptiles
sauvages). »112
On retrouve cette explication sur les dauphins dans les propos de Kryeon.
Ce dernier explique qu'il y a fort longtemps, le monde a été visité par des grands êtres d’autres planètes qui venaient y insuffler la vie. Ces hommes n’étaient pas matériels comme nous, ils étaient moins denses. Les humains de cette planète les virent comme des dieux. Ils auraient implantés de nouvelles espèces végétales et animales pour parfaire l’évolution de ceux-ci. Certains auraient voulus
expérimenter la vie terrestre, et seraient devenus des
êtres de ce monde. Ils ont eu ensuite la possibilité d’aider les humains sans
prendre leur apparence. Leurs âmes
auraient habité des dauphins.157
Serait-ce la raison pour laquelle il est parfois dit que les dauphins ont une intelligence extrêmement avancée (voir même une intelligence supérieure à celle de l'être humain) ?
Quoi qu'il en soit, les dauphins ne semblent pas laisser indifférents ceux qui les étudient.
« Vous voyez, » a écrit le Dr John Lilly, « Ce
que j’ai trouvé après douze années de travail avec les dauphins est que les limites ne sont pas en eux mais en nous.
Alors je devais aller de l’avant et trouver, qui suis-je ? De quoi s’agit-il ?
»
Le Dr. Paul Spong, psychologue qui s'est mis à étudier la cytologie
(branche de la biologie traitant de la structure et des fonctions cellulaires)
est devenu un fervent défenseur de la liberté des dauphins. "J’en suis venu à réaliser," dit-il,
"qu’alors que je manipulais leur
comportement, ils étaient en train de manipuler le mien. En même temps que je
les étudiais et menais des expériences sur eux, ils m’étudiaient et faisaient
des expériences sur moi. » 158
L'astronome
russe Gavril Tikhof a affirmé que ses observations lui permettaient de déduire
qu'il existe une flore sur Mars, particulièrement des mousses et des
lichens semblables à ceux que l'on trouve dans nos régions montagneuses.159
Les
auteurs du Livre Jaune N°5 et N°6 indiquent qu'un vaisseau dont le nom est
"Haunebu III" s'est envolé vers Mars pour une expédition spatiale le 20/04/1945...143
Le
22/05/1962, une sonde inhabitée se serait posée sur Mars et aurait découvert
des conditions de vie qui permettraient
la vie humaine sur cette planète.140
Le 9
septembre 1972, la sonde Mariner 9 a montré des photos de Mars sur lesquelles
se distinguait une région baptisée le Quadrilatère élyséen (située à 15 degrés
au nord de l'équateur martien) constituée
de deux grosses pyramides et trois autres plus petites. Un second cliché,
pris six mois plus tard, le 7 août,
aurait confirmé l'information.132
Dès 1973, la
Major Donald E. Keyhoe qui a travaillé à USAF (United States Air Force)
affirmait dans son ouvrage "Aliens from space the real story of UFOs"
(traduit en 1975 en français "Les étrangers de l'espace") qu'il avait
eu en main des clichés de Mars de la NASA pris par Mariner IV où l'on voyait
parfaitement des structures régulières en
forme de canaux alors qu'on rejetait totalement cette possibilité à l'époque.160
En 1976 (d'après Richard Hoagland : The Mars Connection) la sonde Viking-1 aurait également
photographié des pyramides dans la région de Cydonia.140
En plus de la
pyramide, une forme de
"visage" de 1,5 km, et un agencement de petites structures
polyédriques auraient également été photographiées.160
Picknett Lynn et Prince Clive précisent que le 25/07/1976, à 1 860 km de distance, Viking 1 a photographié une région baptisée Cydonia Mensae, à 40 degrés au nord de l'équateur martien, de l'autre côté de la planète par rapport à l'Elysée. Les clichés montreraient une forme ressemblant à un visage fixant l'espace et mesurant 1 à 2 km. Comme il fut possible qu'il puisse s'agir d'une illusion d'optique, l'image a été archivée avec les 51 538 autres.
Mark Carlotto, directeur du secteur renseignement de la société The Analytical Science Corporation (TASC) auraient obtenu des clichés du "visage" assez nets. Avec ces clichés, Erol Torun (analyste de système employé au service de cartographie du Pentagone, à Washington), aurait réalisé des calculs
à partir des angles existant entre les "édifices" de
Cydonia et à l'intérieur de chacun d'eux. La géométrie aurait prouvé qu'il s'agit de constructions artificielles,
qui codent certaines notions mathématiques destinées à nous "dire quelque
chose". (The Monuments on Mars, chap XVII, Hoagland)132
Carl Sagan a écrit en 1981 dans Cosmos :
« La plus grande [des
pyramides] est longue de trois kilomètres à sa base et mesure un kilomètre de
haut, ce qui signifie qu'elle a des dimensions beaucoup plus impressionnantes
que celles qui se dressent à Sumer, en Egypte et au Mexique. Ce sont sans doute
là des petites montagnes érodées, qui se sont recouvertes de sables au fil du
temps. Mais elles méritent, à mon avis, que l'on s'y intéresse de près. »132
En 1981, la
planète Mars, y compris les pyramides de Cydonia, auraient été visitées.140
Le docteur
Slipher indiqua dans le National Geographic que des canaux sur Mars suivent de
grands cercles.161
Il est estimé que 80% des étoiles seraient des systèmes d'étoiles doubles.162 C'est à dire que dans l'univers, les systèmes solaires auraient majoritairement deux soleils et non pas un seul.
Immanuel Velikowsky écrit qu'il est possible que notre Soleil ait
appartenu à un système d'étoiles doubles.
Le passage d'une étoile aurait brisé le compagnon du Soleil, et de ses débris
se seraient formées les planètes. Une fois que cette hypothèse est admise, il
est expliqué que les grandes planètes furent constituées par des débris, et que
les petites, les planètes dites "terrestres", naquirent des grandes
par un processus de scission.148
En 1929, Sir James H. Jeans, écrivait dans « Astronomy and Cosmogony
» qu' « il apparait clairement établi, quelle que soit la
structure que nous attribuons à un soleil primitif, qu'un système planétaire ne
peut se créer par le seul effet de la rotation du soleil. Si un soleil,
tournant seul dans l'espace, n'est pas capable de donner naissance à sa famille
de planètes et de satellites, il devient nécessaire de faire appel à la présence et à l'influence d'un second
corps. Ceci nous conduit directement à la théorie des marées »
La théorie des
marées (appelée initialement théorie planétésimale) suppose qu'une étoile passa
très près du Soleil. Une immense marée de matière solaire fut soulevée vers l'étoile
qui passait, arrachée au corps du Soleil, mais demeura dans son domaine; et
c'est de cette matière que furent formées les planètes.148
Si l'espace est immuable et uniformément peuplé d'étoiles, l'œil devrait recevoir la même quantité de lumière de n'importe quelle direction du ciel, et le ciel devrait être aussi brillant que la surface du Soleil... Cela n'est évidemment pas le cas et ce problème est répertorié sous le nom de « paradoxe de la nuit noire » ou paradoxe d'Olbers.
Pour LR
Hatem, les rayonnements solaires, par eux-mêmes, ne sont pas visibles, car les
ondes magnétiques ne sont pas elles-mêmes ni chaudes ni lumineuses. C'est à la rencontre des corps qu'elles
prennent toutes leurs valeurs, quelle que soient les natures de ces corps.58
L.R. Hatem pensent donc que « le soleil nous envoie ses rayonnements sous forme d'énergies
magnétiques et de vibrations de toutes fréquences ».58
Brinsley Le Poer Trench pose également une question allant dans le même sens :
« Se pourrait-il que les
rayons du soleil ne fussent pas brûlants mais que la chaleur fut produite par leur arrivée dans notre
atmosphère ? » 159
Papus (Dr Gérard Encausse) précise que les astronomes ont découvert des soleils de diverses couleurs (bleus, rouges, verts, etc...).
Et ce n'est qu'au
contact des planètes que le fluide solaire se transforme en chaleur, en
électricité ou magnétisme et produit même de la lumière. D'après la
tradition ésotérique, il n'y a que 38°C
de chaleur dans le soleil.163
Selon les théories scientifiques, la température de la surface du Soleil s'élève à plus de 5500 oC.
Selon H.P. Blavatsky, « la philosophie Occulte nie que le Soleil
soit un globe en combustion, mais
le définit simplement comme un monde, une sphère éclatante, derrière laquelle
est caché le réel Soleil, dont le Soleil visible n'est que la réflexion, la coquille.
»(Dans le Theosophist, aussi dans Five Years of Theosophy, p. 258)14
Un article du
magazine Le Monde Inconnu dit que lors des éclipses totales du soleil les
savants ont remarqué une lumière
spéciale provenant d'un foyer situé en dehors du soleil. L'analyse
spectrale de cette lumière, faite par Huggins, a montré la présence d'une raie verte non définie. Cet article
indique également que les Alchimistes ont toujours dit que le soleil était un astre froid aux rayons obscurs.164
Cette lueur verte serait vue également lorsque le soleil disparaît sous la mer. Elle est attestée par plusieurs témoignages, mais semble ne se produire que lorsque la température et l'hygrométrie ont des valeurs bien déterminées.
La raie verte décrite ci-dessus peut être associée au « rayon vert » dont parle Jules Vernes dans l'un de ces romans (nommé justement «le Rayon vert »)..
Baird T. Spalding indique que le Soleil ne vieillit jamais, le noyau central ne meurt pas. Selon lui
« Il accepte,
absorbe, retient, consolide puis donne naissance à l'atome. Cependant, il ne
diminue jamais car il absorbe autant qu'il émet au dehors. »167
Phylos émet la même idée lorsqu'il écrit que les savants
actuels créent des graphiques censés montrer l'extinction des étoiles avec le
temps mais que ces derniers ne sont que pures spéculations car les étoiles sont
composées d'une « énergie (éther) qui a la
particularité d'être éternelle ».165
Baird T. Spalding parle également de légendes qui disent que le soleil ne possède en soi ni chaleur ni lumière.
Il
poursuit en disant que le Soleil « a des virtualités qui tirent chaleur et lumière
de la terre. Après que le soleil a extrait les rayons lumineux et
calorifiques de la terre, la chaleur est reflétée à nouveau vers la terre par
l'atmosphère qui flotte dans l'éther. Il en est à peu près de même des rayons
lumineux réfléchis vers la terre par l'éther. L'épaisseur de l'atmosphère est
relativement faible. L'effet des rayons calorifiques est donc variable entre la
surface terrestre et les limites extérieures de l'atmosphère. A mesure que
l'air devient moins dense il y a moins de réflexion. En conséquence la chaleur diminue et le froid augmente avec l'altitude.
De même chaque rayon lumineux tiré de la terre et réfléchi vers elle retombe
sur la terre où il se régénère.
En atteignant les limites
de l'air, on atteint les limites de la chaleur. Il y a similitude entre les
rayons lumineux tirés de la terre et ceux réfléchis par l'éther. L'éther
s'étendant beaucoup plus loin que l'air, les rayons lumineux ont toutefois un
trajet beaucoup plus étendu à parcourir avant d'être tous réfléchis. En atteignant les limites de
l'éther, on atteint les limites de la lumière. Quand les limites de la chaleur et de la lumière sont atteintes,
on arrive au grand froid. Celui-ci est infiniment plus dur que l'acier. Il
comprime l'éther et l'atmosphère avec une force irrésistible et en assure la
cohésion. »167
Les
soviétiques Mikhail Vassine et Alexandre Chterbakov pensent que notre satellite
(la lune) est "artificiel" et qu'il a été placé autour de la Terre
par une civilisation extraterrestre voici des centaines de milliers d'années.'166
Cette théorie se
retrouve également dans les écrits d'Anton Parks qui précise également qu'elle
est totalement creuse.112
Baird T. Spalding propose une autre théorie. Il explique que chaque
planète aurait été créée par une explosion. Et lorsque Mars aurait été créée, «
une énorme tache rouge se développa
soudain sur son flanc, et expulsa un
gros morceau de lui-même : La Lune ».167
Certains
savants croient que la lune faisait
autrefois partie intégrante de la terre. D'après cette théorie, la lune,
s'est trouvée arrachée de la surface terrestre, faisant un grand trou
maintenant rempli par les eaux de l'Océan Pacifique. La lune a, semble-t-il,
une densité à peu près semblable à celle
des roches de la surface des continents terrestres - cette partie qui
aurait été arrachée.168
Cette idée est également présente dans la Tradition tibétaine. Cette
dernière explique que la Lune aurait été capturée par la Terre il y a 12 000
ans environ et que ce serait un morceau
de la Terre arraché lors d'un cataclysme d'origine cosmique et lancé dans
l'espace. 169
Une autre école de pensée soutenue par Immanuel Velikowsky
(spécialiste hérétique de la cosmogonie), affirme que la lune a été capturée par la terre.168
De même,
d'après H.S. Bellamy, qui a repris les théories mises en avant par Hans
Hoerbiger, une planète de notre système solaire,
Luna, fut capturée
par la Terre et devint
son satellite actuel,
la Lune. Ce phénomène cosmique
aurait commencé il y a 15 000 ans environ.117
Papus émet une théorie qui est en quelque sorte une synthèse des deux théories décrites précédemment.
Selon lui, la Lune, destinée primitivement à faire partie intégrante de la Terre aurait été projetée dans l'espace et cette projection a déterminé l'épouvantable cataclysme connu sous le nom de Déluge universel, car l'inclinaison sur l'écliptique s'est produite alors et les eaux du pôle ont balayé tous les continents habités
Il
écrit que Louis Michel donne la clef de ce mystère en racontant que la Terre a été formée de quatre planètes en
voie de désintégration devenues des continents terrestres et que la Lune,
destinée à former un continent, a refusé d'être incrustée avec les autres
planètes et a été condamnée, de par sa propre volonté, à se désintégrer à titre
de simple satellite. Il précise qu'il ne faut pas oublier qu'il exista des
peuples qui n'ont pas connu la Lune.170
Selon la théosophie, la Lune serait plus âgée et plus développée que la Terre. La Lune veillerait sur la Terre.
H.P. Blavatsky précise que « Le Soleil donne la Vie au Système Planétaire tout entier; La Lune la
donne à notre Globe » et également « Les
hommes de la Première Race ne furent donc que de simples Images, des Doubles
Astraux de leurs Pères qui furent les pionniers ou les Entités les plus
avancées d'une Sphère précédente mais inférieure, dont la coque est aujourd'hui
notre Lune »... 14
Le baron
d'Epiard de Colonge pense que la Lune a déversé sur la Terre une grande partie
de son cortex minéral, végétal et animal, ensevelissant de ce fait nos antiques
vallées, nos villes et nos civilisations, érigeant par endroit des montagnes,
où il n'y avait que terrain plat, noyant par ailleurs sous un désert de sable
des contrées verdoyantes et peuplées.144
Il est parfois rapporté qu'une deuxième Lune existerait.
D'après
Alexandra Schreyer, un autre astre est
conjoint à la Lune. La Terre aurait donc deux lunes mais la deuxième est si
petite et sa vitesse si importante qu'elle ne peut pas être vue de la Terre.169 Serge Hutin confirme que la Lune n'est pas le seul satellite de la
Terre. Selon lui, il y en a un second appelé Lilith (Lune Noire), de masse identique à la Lune, un quart de sa
surface, et trois fois plus éloignés que la Lune.171
Le
professeur Rameau de Saint-Sauveur, ami intime d'Einstein, écrivait le
07/12/1968 : « Lilith pourrait être située sur une orbite moyenne à 399 360 km de la
Terre, soit à une distance moyenne de 15 360 km de la Lune, ce qui est très
faible pour l'équilibre devant exister entre les deux orbites. » Lilith se
trouverait en quelque sorte "occultée par la Lune".172
Robert Charroux
écrit que « Des astronomes américains, russes, italiens et sans doute
aussi français, savent que, depuis le
26/11/1958, donc un an après le premier Spoutnik (Spoutnik I a été lancé le 4
oct 1957), un satellite inconnu, émettant en phonie dans une langue non
identifiée souvent captée en Italie, tourne et navigue autour de la Terre. Ce
satellite a reçu le nom de "Chevalier
Noir". »119
La Lune est elle habitée ?
Camille
Flammarion et les astronomes William Pickering et Robert Barker croyaient que
la lune était habitée.119
Tous les astronomes juraient que la Lune était une
planète morte or, en octobre 1959, un Russe aurait pu photographier un volcan actif.159
D'après Sheila
Ostrander et Lynn Schroeder, la NASA découvrit des traces de gaz sur la Lune,
prouvant que celle-ci possédait
effectivement des ressources naturelles et pourrait bien représenter un
terrain de prospection intéressant (qui aurait ensuite fait parti d'un projet
classé Top Secret nommé "Moon Blink").173
Les auteurs du Livre Jaune N°5 et N°6 parlent d'un dossier appelé « Projet Luna » qui indiquerait qu'une mine serait exploitée sur la Lune (ils expliquent que ce serait également le cas sur Mars). Les astronautes d'Apollo auraient observé et filmé une base extra terrestre sur la Lune (des grands astronefs en forme de cigare s'y seraient garés).
Ils disent également que :
– la Lune dispose d'une atmosphère d'oxygène, qui permet de respirer sans bouteille.
– la force d'attraction de la Lune (évaluée à 17% de celle de la Terre) est en réalité à 65% de celle de la Terre, et peut être plus.
– il y a des nuages, du vent et de l'eau sur la Lune.
– la capsule Apollo et le module lunaire disposaient de propulseurs secrets à force antigravitationnelle sans lesquels ils n'auraient jamais pu quitter la Lune, du fait de sa réelle force de gravitation.
– la Lune a servi de base à des extra terrestres voici plus de 100 000 ans. Ils y ont creusé des cités souterraines, pour s'y établir, et ce sont eux qui, à l'heure actuelle, modifient par endroit le paysage à la surface.
– tous les films à la télévision filmés sur la Lune sont passés ralentis de moitié; c'est pourquoi on a l'impression d'une marche particulière (si c'était passé normalement, la démarche aurait été identique à celle de la Terre.)
– les américains, russes et chinois ont mis le pied sur la Lune en 1950. Ils ont construit des vaisseaux peu après 1945 avec l'aide d'ingénieurs allemands.
– des Allemands prétendent que si les américains ne vont plus sur la Lune, c'est parce qu'ils y sont déjà implantés.
–
il y avait déjà une base
commune d'aliénigènes, d'américains et de Russes sur la Lune, quand Kennedy a
prononcé son discours.140
Robert Charroux écrit que « des carcasses de Russes et aussi dit-on, d'Américains se désècheraient sur
la Lune après des essais secrets terminés en catastrophe. La presse des Etats
Unis cite le chiffre de cinq cosmonautes dont un homme et une femme, passagers
d'une fusée lancée le 17 mai 1961 qui, après avoir été suivie par les stations
de Turin, Meudon, Bochum et Jodrell Bank, auraient disparus corps et biens. »119
D'après Henry Ward (l'Enfer est dans le Ciel, ed. Del Duca, Paris)
le premier satellite russe qui soit
parvenu à quitter notre orbite et à s'élancer vers l'infini de l'espace a
été largué de la base de départ d'Usum Bulak (Sin-Kiang, Chine orientale) le 2 mars 1956 à 0 h 17' 40''. Ce
satellite aurait eu à son bord trois
hommes d'équipage.119
Certaines photos prises sur la Lune seraient classées Top secret et ne seraient donc pas publiées !
Anne Givaudan
écrit également que la Lune est habitée; les astronautes l'auraient constaté
mais on leur a demandé de se taire. Il existerait sur la Lune des tours plus
hautes que celles de la Terre.174
Selon
Serge Hutin, en 1940, un savant chinois, Liou-Tse-Houa a publié "Proserpine
: la cosmologie des Pa-Koua et l'astronomie moderne". Il parlait d'une autre planète après Pluton, appelée
Proserpine, dont il déduisait toutes les caractéristiques (orbite, densité,
...). Un astronome la découvrit peu après.171
Louis Saint Martin a écrit que « un
bref communiqué nous apprenait le 31 décembre dernier (1983) que le satellite
"Iras" aurait repéré la dixième
planète du système solaire, celle que laissait prévoir les anomalies des
orbites d'Uranus et de Neptune, anomalies inexplicables par la seule présence
de Pluton dont la masse s'avérait insuffisante. »175
Immanuel Velikowsky écrit qu'en 2002 « une série de clichés de la dernière génération d'optiques amplifiées par ordinateur a permis de remarquer une petite planète massive et glacée, à l'extrême bout de notre système solaire. Pour le moment, les astrophysiciens pensent qu'il s'agit de la "ceinture de Kuiper »
Cette planète s'appellerait, selon lui, Quaour (on la retrouve aussi sous le nom de Quaoar) mais ne seraient qu'une parmi des centaines qui se promènent au loin.
Il précise que la présence d'une telle planète serait
démontrée car selon la NASA "tout ce
qui reste à faire, c'est de la voir et de lui trouver un nom."148
Le 14 novembre 2003, à l'aide du télescope Samuel Oschin du mont Palomar (Californie), Michael E. Brown et son équipe du California Institute of Technology (Pasadena) ont détecté un autre corps céleste massif, appelé Sedna, au delà de Pluton.
Son diamètre serait compris entre 1300 et 1700 km (pour comparer, Pluton a un diamètre de 2300 km de diamètre, et la Terre, un diamètre d'environ 12 760 km)
Il évoluerait actuellement à une distance 90 fois
supérieure à la distance moyenne Terre-Soleil.176
D'autres corps célestes ont été détectés depuis au delà de Pluton. Par exemple Orcus (en 2004) et Eris en 2005.
Ce sont toutes ces découvertes qui feront qu'en 2006,
Pluton a été retirée de la liste officielle des planètes puisque l'objet n'est
plus que « l'un des plus gros
représentants de la nouvelle famille des transneptuniens »177
Dans les différentes théories ufologiques, il est bien évidemment expliqué que la Terre n'est qu'une planète parmi de nombreuses autres qui possède des civilisations mais notre Terre possèderait tout de même des caractéristiques uniques.
D'après Anne Givaudan, il y a très longtemps, les autres planètes s'effritaient, certaines explosaient. Le désarroi régnait sur une partie du cosmos.
Les habitants des planètes qui avaient explosé, se tournèrent vers la Terre. Les planètes unies qui avaient aidé l'âme de la Terre, se sont réunies et ont envoyé des émissaires pour aider, conseiller et éviter qu'une catastrophe se passe là aussi.
La Terre allait devenir la planète École la plus particulière du cosmos en faisant ainsi un modèle unique. 147 Par exemple, il n'y aurait qu'une seule race par planète sauf sur la Terre.
Selon Barbara Marciniak, la Terre serait la seule planète où s'exerce le libre choix (appelé aussi libre-arbitre). C'est à dire que nous sommes totalement capables de décider par nous-mêmes.
Kryeon
explique une chose similaire en disant qu' « aucune autre planète dans notre univers
physique ne contient des entités qui possèdent la capacité d'élever le
niveau de ses attributs spirituels au
moyen de sa propre conscience et de son intention.
Les autres
formes de vie
ont un processus
évolutionniste pour procéder
au changement.
Chris
Iwen écrit qu' « il n’y a que sur Terre
que la souffrance brute soit aussi étendue. Les entités physiques des autres
planètes n’ont pas subi ce qui s’est passé sur Terre. La Terre a été la première planète sur laquelle les
maîtres psychiques ont créé une humanité physique. Cela ne s’est pas
produit sans erreur... car la tâche était colossale, et les maîtres psychiques,
même s’ils étaient très puissants, manquaient quand même d’expérience ! »318
Charles Hall écrit que les Grands Blancs (une des races extra-terrestres qui seraient en liaison avec la Terre) envient notre capacité à être multi-tâches, multifonctions. Il semblerait qu'ils ne puissent se concentrer que sur une seule chose à la fois.
De même, nos corps peuvent supporter des dommages physiques considérables et guérir rapidement. Nous supportons les piqûres d'abeilles, les morsures de chien, les pertes de conscience, etc...
Alors qu'eux, ils ne pourraient pas endurer ce genre
de choses.179
D'après le Sergent-major Robert Dean, la planète Terre serait connue dans la galaxie comme étant
Pour terminer ce chapitre sur les théories (ou du moins un échantillon de théories car il est impossible de toutes les citer tellement elles sont nombreuses et également parce que je ne les connais pas toutes), je fournirai quelques citations qui décrivent les principales idées sur l'origine de la Terre créée par les extra-terrestres.
système. tout d'abord Saturne, puis Vénus, Mars et le satellite naturel
de la terre que ces êtres aménagèrent en station d'observation, servant à
surveiller la terre qui était alors en période de glaciation.
Les
continents n'en formaient qu'un seul au départ. Cette civilisation a déposé des
races d'êtres humains peu évolués, qu'ils avaient prélevés sur d'autres
planètes ayant été frappées par de gigantesques cataclysmes naturels.
Ceci est à l'origine des différentes races qui
peuplent la Terre.
En
parallèle aux millénaires de rééducation de ces "émigrés" importés
par les galactiques, il se développa parmi la faune d'origine terrestre, une
espèce "animale" de forme presque humaine, à prédominance
intellectuelle latente. Cette espèce particulière évolua jusqu'à l'époque actuelle;
ce sont les grands singes d'aujourd'hui... qui seront l'espèce humaine
d'origine terrestre de "demain".
Les
galactiques, voyant que les civilisations "n'étaient plus conformes aux
lois régissant l'harmonie universelle", conçurent un plan de neutralisation
consistant à cacher et effacer la somme des connaissances acquises, et le
matériel scientifique, dans le sous-sol de l'unique et gigantesque continent.
50000 hommes sont restés en sous-sol dans le but de surveiller en secret les
hommes décadents restant en surface. »
(Livre, Extra
terrestres m'ont dit (Les), Pierre Monnet, Ed. Alain Lefeuvre)
« La
Terre comme tous les astres, comme toutes
les planètes, a été créée par les Créateurs
d'Univers, des créateurs d'Univers que vous ne pouvez même pas imaginer car ils sont au delà de
l'imagination, au delà de toute conception humaine. Lorsque votre planète (et
toutes les sphères) furent créées, il y fut mis tout d'abord une vie, ensuite
cette vie évolua en même temps que
la sphère elle-même.
Il n'y
a pas d'autochtones, c'est à dire d'âmes appartenant directement à la Terre.
Tous ont été importés.
Tout
d'abord la vie sur ce monde fut très éthérée, le corps de matière que vous
expérimentez n'existait pas. »
{Site Internet, http://pagesperso-orange.fr/ciel-a-la-terre/
la création}
La théosophie antique professée en Inde, en Egypte et en Grèce était divisée généralement en quatre catégories3 :
Science des principes absolus, science des Nombres appliquée à l'univers, mathématiques sacrés
Réalisation des principes éternels dans l'espace et le temps
Involution de l'esprit dans la matière (c'est à dire que l'Esprit descend dans la matière)
Constitution de l'homme
Évolution de l'âme à travers la chaîne des existences (c'est à dire que l'âme remonte de la matière vers l'Esprit)
Science des règnes de la nature terrestre et de ses propriétés
La théorie et l'expérimentation se combinaient et se contrôlaient l'une par l'autre.
1. Médecine spéciale fondée sur la connaissance des propriétés occultes des minéraux. Alchimie
2. Arts psychurgiques : magie et divination
3. Généthliaque céleste ou astrologie
4. Théurgie : Art suprême du mage, qui consiste à mettre l'âme en rapport conscient avec les divers ordres d'esprits et d'agir sur eux.
D'après la théosophie, la diversité des individus provient de leur essence primitive et de leur degré d'évolution spirituelle. Il y aurait quatre catégories principales d'individus :
Instinctifs, animiques ou
passionnels, intellectuels et grands initiés3
La théosophie parle du principe de l'évolution mais sous une autre forme que la théorie de l'évolution des espèces de Darwin.
L'évolution, au sens théosophique, est toujours décomposée en sept étapes328 :
– 3 étapes de descente (appelées évolution spirituelle ou involution)
– 1 étape d'équilibre (appelée évolution intellectuelle)
– 3 étapes de remontée (appelées évolution matérielle ou physique) Il ne faut donc pas voir l'évolution comme une simple remontée. L'acte de descente est tout aussi important.
Ces étapes seront détaillées dans les chapitres suivants.
Selon H.P. Blavatsky, la Doctrine Secrète réclame pour l'homme 14 :
1) une origine polygénétique
2) une variété de modes de procréation avant que l'humanité ne fût tombée dans la méthode ordinaire de génération
3) l'évolution des animaux – tout au moins des mammifères – suit celle de l'homme au lieu de la précéder.
Lorsque Baird T. Spalding a vu un Maître tibétain nommé Bagget Irand faire des actions dépassant les connaissances scientifiques, il lui demanda :
« Prétendez vous être capable d'aller et de
venir à volonté sans moyen de transport visible comme nous venons de le voir,
au mépris de toutes les lois connues de la physique et de la gravitation ? »
Bagget Irand répondit : « Nous
ne méprisons aucune loi, nous ne violons aucune loi divine ou humaine. Nous coopérons. Nous travaillons selon les
lois naturelles et divines. Les moyens de transport dont nous nous servons sont
invisibles pour vous mais parfaitement
visibles pour nous. La difficulté vient précisément de ce que, ne les
voyant pas, vous n'y croyez pas. Nous les voyons, nous y croyons, nous les
connaissons, et nous pouvons les utiliser. Imitez nous, ouvrez votre
intelligence. Vous ne tarderez pas à découvrir que ces lois et règles sont parfaitement précises et pourraient rendre
infiniment plus de services à l'humanité que les lois limitées auxquelles vous
avez recours. »167
Il n'y aurait donc pas de lois « magiques » ou de « miracles ». Tout serait parfaitement explicable selon des lois précises.
D'après Papus, il y aurait trois grands principes 181:
1) l'existence de la Tri-Unité comme loi fondamentale d'action dans tous les plans de l'Univers. L'Univers considéré comme un grand Tout animé (appelé Pan ou Phanès) serait composé de trois principes qui sont : la Nature, l'Homme et Dieu, ou, pour employer le langage des hermétistes*, le Macrocosme, le Microcosme et l'Archétype.
L'univers (qui est lui-même considéré comme macrocosme) est aussi composé de trois parties: intelligence, âme et corps.
L'homme (le microcosme) est composé de même, mais d'une manière inverse : corps, âme et intelligence.
Chaque partie est à son tour envisagée sous trois modifications.
Le ternaire règne donc dans le tout, et dans la moindre de ses subdivisions.
2) L'existence de correspondances (analogies) unissant intimement toutes les portions de l'Univers visible et invisible
3)
L'existence d'un monde invisible, double exact et
perpétuel facteur du monde visible181
Rudolf Steiner, scientifique et philosophe autrichien, fondateur de la démarche anthroposophique (science de l'esprit qui propose un chemin de connaissance du suprasensible basé sur une investigation méthodique et rigoureuse), parla de deux grandes lois de la vie :
1) la vie a une origine spirituelle; elle est soumise à des lois spirituelles qui peuvent être étudiées et utilisées consciemment dans la vie pratique
2)
Les processus de vie sont influencés par des forces vitales; la matière ne détermine pas seule la
vie, elle est le porteur des forces de vie.182
Camille Prevost parle d'un principe
de cohérence en disant que « tous les
phénomènes de la Nature susceptibles
d'être appréhendés expérimentalement dans l'Univers sont cohérents : ce qui
signifie qu'ils dépendent tous, de façon plus ou moins étroite et par des
relations plus ou moins complexes, les uns des autres, en se manifestant,
chacun, comme la résultante locale d'une dynamique universelle. Ils ne peuvent
donc, en aucun cas, dans l'espace et dans le temps, se trouver en contradiction
avec l'état de l'Univers tel qu'il doit être en cet endroit et en cet instant. »183
Un principe également important à prendre en compte est celui de l'Unité. Tout dérive de cette Unité.
*
Le nom « hermétiste » est
fondé sur le nom d'Hermès (Thot des Egyptiens) considéré comme l'inspirateur de
l'alchimie, de l'occultisme et de la doctrine
ésotérique.
Hermès décrit la génération de la Force universelle (chose unique d'où tout dérive) ainsi :
– Le Soleil (positif) en est le père
– La Lune (négatif) en est la mère
– Le Vent (récepteur) l'a porté dans son ventre
–
La Terre (matérialisation,
accroissement) est sa nourrice181
Selon Alain Gesbert, il y aurait sept grands principes décrits dans un ouvrage appelé « le Kybalion »184.
Je donne ci-dessous quelques généralités concernant ces principes mais nous aurons l'occasion de revenir sur certains d'entre eux plus en détail ultérieurement.
Ce principe explique que le monde ou l'univers "phénoménal" n'est qu'une simple Création Mentale du Tout sujette aux Lois des Choses Créées.
En établissant la Nature Mentale de l'Univers, il peut expliquer les divers phénomènes mentaux et psychiques (étudiés par la parapsychologie ou la psychotronique).
Selon Ewald (Die Propheten) : « Les vérités générales qui gouvernent le
monde, en d'autres termes les
pensées de Dieu sont inéchangeables et
inattaquables, tout à fait indépendantes des fluctuations des choses, de la
volonté et de l'action des hommes. L'homme est appelé originairement à y
participer, à les comprendre et à les traduire librement en actes. C'est par là
qu'il atteint sa propre, sa véritable destination. Mais pour que le Verbe de
l'Esprit pénètre dans l'homme de chair, il faut que l'homme soit secoué
jusqu'au fond par les grandes commotions de l'histoire. Alors la vérité
éternelle en jaillit comme une traînée de lumière. C'est pourquoi il est dit si
souvent, dans l'Ancien Testament, que Javeh est un Dieu vivant. Quand l'homme
écoute l'appel divin, une nouvelle vie s'édifie en lui, dans laquelle il ne se
sent plus seul, mais en communion avec Dieu et avec toutes les vérités, et où
il est prêt à marcher d'une vérité à l'autre, jusqu'à l'infini. Dans cette nouvelle vie, sa pensée
s'identifie avec la volonté universelle. Il a la vue claire du temps présent et
la foi entière dans le succès final de l'idée divine. L'homme qui éprouve cela
est prophète, c'est à dire qu'il se sent irrésistiblement poussé à se
manifester aux autres comme représentant de Dieu. Sa pensée devient vision et
cette force supérieure qui fait jaillir la vérité de son âme, quelquefois en la
brisant, constitue l'élément prophétique. Les manifestations prophétiques ont
été dans l'histoire les coups de foudre et les éclairs de la vérité. »3
Tout est dans l’Un tout comme l’Un est dans Tout. Le monde a en quelque sorte une structure fractale.
Par contre, il ne faut pas confonde analogie et similitude.
Deux choses peuvent être analogues sans être similaires. Il s'agit même du cas général.
Edouard Schuré parle également du principe de
correspondance lorsqu'il dit que le
dehors est comme le dedans des choses : le petit est comme le grand; il n'y a
qu'une seule loi et celui qui travaille est Un.3
Il existe deux vibrations extrêmes :
La vibration de l'Esprit, qui est si rapide qu'elle parait pratiquement en repos (de même qu'une roue qui tourne avec une grande rapidité paraît arrêtée).
La vibration de la matière, qui est si lente qu'elle parait ne pas exister.
Et entre ces deux extrêmes, il existe tout un panel de vibrations intermédiaires.
D'après Eliphas Lévi, il existe un agent mixte, un agent naturel et
divin, corporel et spirituel, un médiateur plastique universel, un réceptacle commun des vibrations du
mouvement et des images de la forme, un fluide et une force qu'on pourrait
appeler en quelque manière l'imagination
de la nature. (E. Levi, Il. De la M., 19)
181
Le Principe de Polarité explique que, dans toute chose, il y a deux pôles, deux aspects opposés, et que les "contraires" ne sont en réalité que les deux extrêmes du même objet entre lesquels sont intercalés des degrés différents.
La force unique
est douée, comme son Créateur qu'elle aide à constituer, de deux qualités
polarisables; elle est active et passive, attractive et répulsive, à la fois
positive et négative.181
Selon Yram, la
vie résulte d'un super-équilibre des atomes
opposés. C'est le seul facteur permettant à un ensemble de forces de
lutter, avec succès, contre les déséquilibres du mouvement universel. Au lieu
de résister au Temps et de lui opposer une certaine inertie, la vie utilise le
mouvement des atomes pour renouveler les cellules à mesure qu'elles meurent.368
Selon Papus qui reprend les propos d'Eliphas Levi, « l'agent solaire (l'Unité) est vivant par
deux forces contraires; une force d'attraction
et une force de projection, ce qui fait dire à Hermès que toujours il remonte
et redescend. » 181
Edouard
Schuré dit que « de même que la fusion
parfaite du masculin et du féminin constitue l'essence même et le mystère de la
divinité, de même l'équilibre de ces
deux principes peut seul produire
les grandes civilisations. »3
Ce principe implique qu'il existe dans toute chose un mouvement d'allée et venue, un flux et un reflux, semblable au mouvement d'un pendule; ce mouvement se produit entre les deux pôles décrits précédemment.
Ce Principe implique le fait qu'il existe une Cause pour tout Effet produit et un Effet pour toute Cause. Il explique que "tout arrive conformément à la Loi"; que "jamais rien n'arrive fortuitement" ; que le Hasard n'existe pas; que, puisqu'il y a des plans différents de Cause et d'Effet, et que le plan supérieur domine toujours le plan inférieur, rien ne peut échapper entièrement à la Loi.
Annie Besant précise bien que la
Nature ne punit pas. Selon elle, il y a dans la Nature « l'exposé des conditions, la séquence des
résultats et rien de plus. Étant donné une condition, telle ou telle chose
suivra; le résultat est une séquence inévitable ou une succession, ce n'est pas
une peine ou un châtiment arbitraire. »185
Le Principe du Genre agit toujours pour créer et pour régénérer. Toute chose, tout individu, contient les deux Éléments Masculin et Féminin ou le grand Principe lui-même. Tout Élément Mâle a son Élément Féminin ; tout Principe Féminin contient le Principe Mâle.
Selon Edouard Schuré, la science des nombres était celle
des forces vivantes, des facultés divines en action. Un nombre n'est pas une
valeur abstraite, c'est une « vertu
intrinsèque et active de l'UN suprême, de Dieu, source de l'harmonie
universelle » 3
Selon Chris Morton et Ceri Louise Thomas, « pour les anciens mayas, les nombres n'étaient pas seulement des
concepts abstraits qui servaient à compter ou à mesurer une quantité. Chaque nombre possédait au contraire une
qualité ou un esprit propre, une qualité qui reflétait et célébrait les
processus animant le monde des esprits. Aux yeux des Mayas, les nombres étaient
des manifestations des esprits, des dieux et des énergies de l'univers, et leur
fonction première les vouait au monde hautement compliqué du calendrier maya. »325
Baudelaire
disait que "Tout est nombre. Le nombre est dans tout." Il est parfois
dit que la géométrie constitue le
langage de l'univers
En géométrie sacrée, il y a un nombre qui a une importance particulière. C'est le nombre d'or. Ce nombre est défini comme suit :
« trois points alignés, déterminant deux
segments forment une section dorée (un rapport égal à Phi) s'il y a de la petite partie à la grande, le même
rapport que de la grande au tout. »
Stéphane Cardinaux écrit que « le nombre d'or est présent dans tout ce qui est vivant et de manière si évidente qu'il ne peut être dissocié du principe de vie. »
De même « Le nombre
d'or est le seul rapport qui met en
résonance la partie avec le tout, la créature avec son créateur. »186
D'après
Alick Bartholomew « Les chefs religieux
des époques lointaines, qui en étaient aussi les scientifiques et les
mathématiciens, ne faisaient pas, contrairement à nous, l'erreur consistant à
ranger des phénomènes différents dans des catégories distinctes. A leurs yeux,
le monde de la matière et de la raison, celui de l'esprit et de la conscience
de Dieu ne faisaient qu'un. Dans le cadre du mythe et du symbole, ils
employaient nombres et formes d'une manière qui s'inscrivait dans leur quête
spirituelle de sens, et satisfaisait leur besoin scientifique d'organisation
rationnelle. C'est de ce processus que sont issues les traditions de la numérologie et de la géométrie sacrée.
»283
Selon Chris Morton et Ceri Louise Thomas « Le zéro est le vide d'où est
sortie la totalité du cosmos, le
rien à partir duquel tout le reste se déploie. Il représente le potentiel
infini. Le zéro existe en relation avec chaque autre chiffre et combinaison de
chiffres. Seul, il n'est rien, mais quand on le combine aux autres chiffres, un
mariage symbolique s'opère qui peut engendrer un nombre presque infini de
possibilités. Les autres chiffres avec lesquels il se combine renferment à leur
tour également l'esprit du rien. Ainsi, le zéro représente le pouvoir de
transformation ultime. Le pouvoir de créer l'infini à partir de rien et, en
définitive, de le réduire à nouveau à néant. »325
Certains auteurs considèrent que le zéro n'aurait jamais du être créé. Il ne serait qu'un jeux de l'esprit sans aucun sens.
Par
exemple, il est écrit dans le livre « Le Temple dans l'Homme » que « deux éléments fondamentaux de nos
mathématiques seront éliminés d'office : le
zéro et l'infini. Ces mots qui
désignent une négation et l'inconnaissable n'ont pas de concept. Ce qui est
inconnaissable est précisément la Cause originelle et celle-ci vaut Un : l'Unique absolu contenant tout l'Univers.
Quant à la négation zéro, elle est pure
imagination et ne peut tout au plus servir qu'à désigner une absence, ou un
niveau séparant affirmation de négation. Les mathématiques ne sont et ne
devraient jamais être un "jeu de l'esprit", mais une transcription
essentielle, c'est à dire en Nombres, de la connaissance concrète de l'Univers. »187
Schwaller de Lubicz écrit que « le
nombre Un n'est définissable que par la notion du nombre Deux. C'est la
multiplicité qui nous révèle l'Unité. Il s'agit donc d'une fonction interne, de
l'activité d'une puissance immanente à l'Unité. »187
Le nombre 1 est considéré comme indivisible. Rien ne peut être ajouté à 1 ni lui être soustrait. Dans ce cas, comment se fait il que les autres nombres existent également ?
Louis Claude de
Saint Martin écrit que le nombre 2 est né de la contemplation de la source universelle et également de la
contemplation de nous-même.188
Ce serait donc en nous contemplant nous-même que « l'indivisible a été divisé » (cette phrase est souvent employée dans les milieux ésotériques).
Il s'agit ici de la naissance de la dualité. En refusant de se considérer comme un Tout, l'être est rentré en « conflit avec lui-même ».
Le nombre 1 représente l’Actif. Le nombre 2 représente le Passif
Le nombre 3 représente la Réaction de l’Actif sur le Passif.
Le nombre 4 est une « nouvelle Unité » qui renferme en elle les trois termes précédents. Par exemple :
1 : Père
2 : Mère
3 : Enfant (résultat de l'union du père et de la mère)
4 : Famille (qui réunit le père, la mère et l'enfant mais qui est également une nouvelle unité)
Roger Luc Mary exprime ainsi l'importance du chiffre 4 :
« Le quaternaire est le chiffre sacré de ce
monde. Il s'inscrit à égale distance de l'Unité impénétrable (4-1=3) et du
septénaire (7-4=3) qui exprime son union à la Triade Divine, c'est à dire à
l'UN considéré sous ses trois rapports
avec la création : puissance, intelligence, amour. Cette situation du
quaternaire, à égalité
entre le 1 et le 7, définit assez bien la vocation de l'homme : issu de
l'Unité, il s'en distingue comme le créé du Créateur, mais il est appelé à
retourner au Créateur et à s'unir à lui, manifestant ainsi sa puissance, son
intelligence et son amour. Il fait aussi en sens inverse le même chemin, une
première fois dans le sens de la différenciation, une seconde fois dans le sens
de la réintégration.
Le quaternaire exprime une
situation, mais une situation évolutive, l'homme étant placé sur terre, dans
une dynamique intéressant tout l'univers. Le 4 symbolise le terrestre, la
totalité du créé et du révélé. »350
L'auteur de cette citation fait allusion à l'évolution selon la conception théosophique (3 étapes de descente, 1 étape d'équilibre, et 3 étapes de remontées). Le 4 correspond à l'étape d'équilibre située à mi-chemin entre les étapes de descentes et celles de remontées.
La réunion de 4, 5 et 6 donne le 7 qui devient lui-même une nouvelle unité.
Ensuite, 7, 8 et 9 donne le 10 (qui est ramené à 1 par la somme de ses chiffes 1 + 0). Tout ceci représente en quelque sorte la structure fractale du monde.
La théosophie enseigne qu'à l'aube d'un nouvel Univers, on aperçoit l'Un, Ishvâra, montagne de lumière apparaissant pour illuminer, les ténèbres.
Aucun
mot ne saurait correctement représenter cette idée de lumière surgissant au
sein des ténèbres.328
C'est dans ce sens que déjà au VIè siècle avant JC, Lao Tseu, dans son Tao-te-king disait que « Le Tao que l'on peut nommer n'est pas le Tao. »
Cette Unité se manifeste sous trois aspects différents (elle forme donc une Trinité)328 :
– Un aspect créateur
– Un aspect conservateur
– Un aspect destructeur (quand la fin du système approche)
Autour de cette Unité (formant une Trinité manifestée) se trouvent les sept Logoï (ou chaînes) planétaires.
Ces formes sont appelées Logoï, du mot grec qui signifie Verbe, parce que, selon Annie Besant,
« l'idée du Son est celle qui représente le mieux l'incalculable pouvoir du Dieu manifesté, le son qui crée, entretient et détruit ». Et elles sont qualifiées de planétaires car elles ont toujours été identifiées avec les sept planètes sacrées qui sont leurs corps physiques.
Les diverses religions donnent des noms différents à ces Sept Êtres 328 :
– Hindou : sept fils d'Aditi, le huitième étant Marttanda, le soleil
– Égyptien : sept dieux mystérieux.
– Zoroastre : sept Amshaspends
– Juifs : sept Séphiroths
– Chrétiens et Musulmans : sept Archanges.
Remarque:
Il y a dix
Séphiroths dans la Kabbale. Les trois premiers représentent le ternaire divin
(c'est à dire les aspects de l'Unité qui forme la Trinité), les sept autres,
l'évolution de l'univers (c'est à dire les sept Logoï planétaires).3
Autour de ceux-ci se trouvent les Puissances, les Hiérarchies créatrices, les douze Ordres créateurs de l'Univers qui ont pour symbole les signes du zodiaque.
Ces Hiérarchies travaillent à la construction de l'Univers.328
D'après Annie Besant, au point de l'évolution où nous sommes
parvenus, « cinq Hiérarchies créatrices sur douze échappent à la
connaissance de nos Maîtres les plus avancés; quatre d'entre elles ont atteint
la libération, la cinquième est sur le point de l'atteindre, de sorte que nous
n'avons plus à nous occuper que de sept Hiérarchies ».328
1) Atma, Feu. Ils sont la vie et le cœur de l'Univers, la volonté cosmique
2) Bouddhi cosmique. la double unité du feu et de l'éther, la raison manifestée, la sagesse du système
3) Manas cosmique (ou Mahat), la triade feu, éther, eau, l'activité cosmique.
Ces trois premières Hiérarchies sont les Ordres créateurs qui habitent une matière trop subtile pour y prendre une forme déterminée.
Les Hiérarchies commencent à prendre forme à partir de la quatrième.
4) Monade humaine (notre Hiérarchie).
5) Makara. Dualité (physique/spirituel, positif/négatif).
6) Agnishvatta, Corps de Lumière, ou du Jour. Ils s'occupent de l'évolution intellectuelle..
7) Corps du Crépuscule, le Sandhyâ. Ils s'occupent de l'évolution physique.
Une Chaîne (ou Logoï) planétaire est un ensemble de sept étapes qui forme une ronde.
Chaque chaîne planétaire profite des acquis de la chaîne planétaire précédente et apporte des acquis à la chaîne suivante.
A l'intérieur de chaque chaîne, les êtres (appelés monades) acquièrent des connaissances et se développent.
Par analogie avec une école, nous pourrions dire que durant la chaîne planétaire, des principes sont à acquérir, et ceux qui acquièrent ces principes obtiennent leur « examen de passage » à la chaîne suivante.
Nous
développerons en détail ce thème un peu plus tard mais il faut juste savoir
pour le moment que, comme l'explique Annie Besant, « ceux qui développent leurs principes
supérieurs durant la durée de la chaîne planétaire passent dans un état d'hyperconscience, appelé le Nirvâna planétaire. Les autres tombent
dans un paisible sommeil.
Les "Nirvânis" ne renaissent que lorsque la chaîne
suivante a développé des Upâdhis (c'est à dire des
attributs) appropriés à la continuation
de leur évolution et ils poursuivent alors leur croissance. »189
Nous avons vu que les Chaînes planétaires forment des rondes. Une Ronde est un Cycle de vie composé de sept étapes.
Chaque étape est appelée un Globe ou un monde.
Chaque Globe a un rôle particulier et manipule une matière différente (plus ou moins densifiée). Dans les trois premiers Globes, des formes sont préparées :
1) Archétype des formes (constituée de matière dite « mentale »)
2) Ébauche des formes (constituée également de matière « mentale » un peu plus dense)
3) Préparation des formes (constituée de matière dite « astrale ») Dans le quatrième Globe, les formes reçoivent leur âme
4) Densification de la matière (matière dite « physique »)
Dans les trois derniers Globes, les Esprits façonnent les formes à
leur gré.190
5) Aboutissement du travail effectué dans le 3è Globe (constituée de matière astrale aboutie)
6) Aboutissement du travail effectué dans le 2è Globe (matière mentale affinée)
7) Aboutissement du travail effectué dans le 1er Globe (matière mentale complète)
Selon la théosophie, il y a sept règnes (trois règnes élémentaux, le règne minéral, végétal, animal et humain).
A la fin de la première Ronde, le règne Elemental 1 est complètement achevé. A la fin de la deuxième Ronde, le règne Elemental 2 est complètement achevé. A la fin de la troisième Ronde, le règne Elemental 3 est complètement achevé. A la fin de la quatrième Ronde, le règne Minéral est complètement achevé.
A la fin de la cinquième Ronde, le règne Végétal est complètement achevé. A la fin de la sixième Ronde, le règne Animal est complètement achevé.
A la fin de la septième Ronde, le règne Humain est complètement achevé.
H.P. Blavatsky précise que « chaque
"Ronde" amène un nouveau développement et même un changement complet dans la constitution mentale, psychique,
spirituelle et physique de l'homme, tous ces principes évoluant sur une échelle
constamment ascendante. » 14
Tous les autres règnes sont tout de même présents dans chacune des rondes mais ils sont dans un état qualifié d' « embryonnaire ».
Ce mot embryonnaire signifie simplement que le règne est à l'état de germe non encore totalement manifesté.
Notre Logos planétaire est arrivé au
quatrième globe de la quatrième ronde (chaîne planétaire). 185
Dans
notre Ronde, c'est seulement le règne Minéral qui va s'achever. Il peut
paraître étrange de dire que notre humanité actuelle (4ème globe de la 4ème
ronde) soit considérée comme étant dans une étape embryonnaire mais comme le
dit Annie Besant « le terme est exact si
on la compare aux êtres d'incomparable splendeur qui formeront l'humanité de la
septième ronde, la Ronde humaine ». 189
Le quatrième globe est celui de la lutte pour l'équilibre (bataille de l'Esprit et de la Matière).
D'après Annie Besant, notre Univers ne doit son origine
qu'à un acte de sacrifice, c'est à
dire à la limitation que le Logos s'est
imposée afin que le monde puisse exister. Sur ce point, toutes les
religions ont le même enseignement : savoir que la manifestation commença par un acte de sacrifice divin.185
Notre monde n'existe selon la théosophie que parce que l'indivisible a accepté de se diviser. Et en faisant cela, il s'est imposé à lui-même (ou du moins à ses manifestations) des limites.
Synthèse des étapes faites par chaque être selon la théosophie189 308:
• Le Premier logos « Est ». Aucun mot ne peut le décrire car il n'est pas quelque chose de particulier. Il Est tout simplement.
La Monade (pôle supérieur de l'homme) est une portion du Premier Logos.
Si le Premier Logos est considéré comme un Feu, la Monade peut être représentée comme une étincelle qui ne s'en détache pas.
• Lorsqu'il désire se manifester, l'être passe par le deuxième logos Celui-ci représente la Sagesse et l'Amour.
• En atteignant le 3è logos, il y a un début de séparativité (individualité spirituelle)
Le troisième logos est un vortex. Grâce à l'attraction qui existe entre ces vortex giratoires, les molécules se construisent et le plan ainsi que ses sous-plans se trouvent formés.
Nous aurons l'occasion de détailler ultérieurement l'importance des vortex. Pour le moment, nous dirons simplement qu'ils permettent un « passage » entre les différents plans de l'être. Ils permettent la connexion entre les différentes densités de l'être.
• La première hiérarchie (appelée Atma) apporte le frisson de vie, la volonté
• La deuxième hiérarchie (appelée Bouddhi) amène une impulsion qui éveille la sagesse
• La troisième hiérarchie (appelée Manas) marque le début de l'activité
• La quatrième hiérarchie (appelée monade humaine) engendre les vibrations (vibrations qui sont à l'origine de la vie ou de la « sensation de vie ». Nous aurons l'occasion d'en reparler plus en détail ultérieurement)
• La cinquième hiérarchie (appelée makara) est principalement caractérisée par la dualité engendrée par un conflit entre l'Esprit et la matière.
• La sixième Hiérarchie (appelée Agnishvatta) aide à faire le lien entre l'Esprit et la matière. Elle s'occupe de l'évolution intellectuelle de l'être donc à lui trouver un « équilibre » entre l'Esprit et la Matière.
• La septième Hiérarchie s'occupe à perfectionner l'évolution physique de l'être.
L'enseignement Rosicrucien indique que « les biochimistes supposent que toutes les propriétés électromagnétiques
du corps dérivent des propriétés chimiques. L’occultiste, lui, affirme que le corps vital a une existence indépendante
du corps physique dense, et même qu’il existe avant le corps physique dense
dont il est la matrice. Il ne fait
aucun doute qu’un jour les biochimistes testeront un cadavre à l’aide de leurs
appareils et, bien sûr, ils ne trouveront alors aucun champ électro-
magnétique. Ceci prouve, déclareront-ils, que le champ électro-magnétique
provient du corps: si ce dernier meurt, le champ n’existe plus. Mais si
l’occultiste a raison, les biologistes découvriront ce champ électrique dans la
mesure où ils auront construit des instruments assez sensibles pour explorer l’espace quelques centimètres
au-dessus du corps. Car là, ils s’apercevront, pendant quelques jours après la
mort, qu’un champ magnétique existe, flottant au-dessus du corps. Et même un
peu plus tard, s’ils savent où regarder, où mettre leurs instruments et comment
les placer, ils
pourront découvrir un champ magnétique de forme
humaine qui correspond au cadavre, mais séparé de lui dans le temps et dans
l’espace. »191
Selon la théosophie, la vie se manifeste à travers des plans et des corps. Il est donc utile de bien comprendre la structure de ces derniers.
Nous avons vu précédemment que l'une des lois fondamentales d'action dans tous les plans de l'Univers est l'existence de la Tri-Unité (ou Trinité). Cela se traduit dans les plans par trois triades :
Triade divine :
- Le Logos Planétaire (situé dans le plan logoïque) : l’Un
- La Monade (située dans la plan Monadique, c'est à dire le monde des Idées)
- L’Atman (situé dans le plan Atmique ou plan de l'Union) : aussi appelé l'Intime Triade solaire :
- L’Atman
- Le budhi (situé dans plan bouddhique) : corps des idées et inspirations
- Le Manas (situé dans le plan causal) : corps de la volonté consciente Triade lunaire :
- Le corps mental (situé dans le plan mental) ou (manas inférieur)
- Le corps astral (situé dans le plan astral) : corps des émotions
- Le corps physique (incluant le corps éthérique) situé dans plan physique (et éthérique)
Il est souvent question de « corps », « âme » et « Esprit » dans les milieux ésotérique ou religieux.
H.P. Blavatsky utilise parfois le mot « Matière » à la place de « Corps ». Par exemple, elle écrit que
« Nous considérons la vie comme l'Unique Forme d'Existence se manifestant dans ce qu'on appelle Matière, ou ce que, en les séparant d'une manière erronée, nous appelons Esprit, Âme et Matière dans l'homme. La matière est le véhicule de manifestation de l'âme sur ce plan d'existence, et l'âme est le véhicule, sur un plan supérieur, de la manifestation de l'Esprit; tous les trois forment une Trinité qui trouve sa synthèse dans la Vie, qui les pénètre tous. »235.
Il peut être considéré que le « corps » correspond au corps physique, l' « âme », au corps bouddhique et l'Esprit, au corps atmique..
Par simplification ou globalisation, les « corps », « âme » et « Esprit » pourraient être respectivement associés aux trois triades lunaire, solaire et divine.
Il est tout de même préférable de faire un découpage minimum de sept plans pour être plus précis et mieux représenter les subtilités de chacun des plans.
Il faut également faire attention aux subdivisions faites sur certains mots.
Par exemple, H.P. Blavatsky parle d'âme humaine en parlant du Manas et d'âme spirituelle en parlant du corps bouddhique.
Il faut aussi garder à l'esprit que ce découpage n'est pas accepté par tous les auteurs. Parfois, même, l'ordre de répartition des « corps », « âme » et « Esprit » est changé.
Par exemple certains auteurs appellent « âme » ce que d'autres appellent « Esprit », et vice versa. Ceci peut rendre parfois difficile la compréhension des textes.
Les éléments de chaque triade sont liés entre eux :
- Le plan Atmique (Atman) représente la christification (l'aboutissement, la réalisation) du plan physique.
- Le plan monadique se reflète dans le plan bouddhique qui représente la christification du plan astral.
- Le Logos se reflète dans le plan causal qui représente la christification du plan mental (les plans causal et mental sont parfois appelés respectivement « mental supérieur » et « mental inférieur » ou manas supérieur et manas inférieur).
D'après H. P. Blavatsky, il y a dans la nature « trois évolutions séparées qui, dans notre
système, se trouvent inextricablement liées et entremêlées sur tous les points
» : 328
1. L'évolution spirituelle ou monadique qui, comme son nom l'indique, concerne la croissance et
le développement de la Monade qui
atteint ainsi des
phases supérieures d'activité.
Cette évolution est en fait une involution
: descente graduelle de l'Esprit dans la matière. Cette évolution concerne
la triade divine.
2. L'évolution matérielle ou
physique : ascension
de l'Esprit à travers la matière. Cette évolution concerne la triade lunaire.
3. L'évolution intellectuelle, qui donne à l'homme l'intelligence et la conscience. Cela correspond au développement des véhicules solaires. Il s'agit d'un lien nécessaire pour relier la triade lunaire et divine. Cette évolution concerne la triade solaire. Les triades lunaire et divine sont trop éloignées l'une de l'autre pour pouvoir se rejoindre directement (l'une est trop matérielle, l'autre étant trop « spirituelle »). L'évolution intellectuelle est le pont nécessaire entre ces deux triades.
Edouard
Schuré écrit que l'évolution matérielle et l'évolution spirituelle du monde
sont deux mouvements inverses, mais parallèles et concordants sur toute
l'échelle de l'être. L'un ne s'explique
que par l'autre, et, vus ensemble, ils expliquent le monde.3
Les véhicules lunaires sont reliés aux véhicules solaires par ce qui est appelé le cordon d'argent (ou
D’après T. Lobsang Rampa, « la "corde d'argent" est une masse de molécule à haute fréquence qui vibrent et gravitent à grande vélocité pour mettre en contact le corps humain et le surmoi. »
Elle est composée de particules (de nature non matérielle mais « éthérée ») en mouvement très rapide et formant un vortex. Le vortex permet la connexion entre les différents plans que relient cette corde.
Il est parfois écrit que ceux qui ont développé une vue des plans éthérés ont une vision de cette corde avec une couleur principalement argentée. Ce serait la raison pour laquelle elle porte le nom de
« corde d'argent ».
Au vu des trois triades, et de leurs liaisons entre elles, la pensée qui consiste à dire que les individus n’ont que trois corps est facilement justifiable. Car les trois triades peuvent très bien être considérées comme composées des mêmes corps mais à des degrés d’évolution différents.
Cela signifierait que :
- Un individu porte trois corps lunaires (Physique + Astral + Mental)
- Au cours de son Eveil (c'est à dire de son développement) il transmute ses trois corps lunaires en corps solaires (respectivement Atman + Bouddhique + Causal)
- Et cet Eveil terminé, il peut ainsi s’unir dans la Source Primordiale (Atman + Monade + Logos)
De même, dans la troisième triade (Atman + Monade + Logos), le Logos se justifie par lui-même : il est la Synthèse (L’Un). Il peut être ainsi justifié de dire que tout est issu du UN (Tout est dans l’Un tout comme l’Un est dans Tout). Tous les autres plans peuvent être considérés comme des manifestations de cette Unité.
Description succincte des différents plans
·
Plan Logoïque, Adique, Divin,
Logos Universel
Appelé parfois La Mer de Feu, Dieu le Père (de la triade divine) ou La Volonté. Ce plan est la Synthèse de tous les autres. Il est le UN.
Il s’agit de l’origine de la Vie selon la théosophie car tout est issu de ce UN.
D'après Baird T. Spalding, Dieu
était appelé Principe Directeur. Il dominait tout et contrôlait tout. Il
créa un premier être appelé Expression
du principe directeur. Cet être reçut une forme identique au principe, car
le principe n'avait pas d'autre forme que la sienne pour s'exprimer. La
créature reçut tous les attributs du créateur et elle eut accès à tout ce que
le principe possédait. Elle reçut en particulier la domination sur toutes les
formes extérieures. La créature avait
donc la forme du créateur et ses attributs, avec le pouvoir de les exprimer de
la même manière parfaite que le créateur, à la seule condition de se maintenir
en accord direct avec le principe du créateur. Aucun des attributs de la
créature n'était développé, mais le créateur avait dans sa pensée l'idéal, ou
plan parfait, destiné à être exprimé par
sa créature. Il la plaça dans un entourage idéal ou parfait, où elle pouvait
exprimer, c'est à dire manifester extérieurement, tous ses attributs.167
· Plan Monadique, Monade, Anupadaka
Appelé parfois Dieu le Fils (de la triade divine), il incarne le monde des Idées. Il est rempli d’Amour et de Sagesse. Il s'agit de l'Expression du principe directeur suivant la terminologie employée par Baird T. Spalding.
Ce plan contient l’Akâsha.
Il héberge les Unités qui commencent à se différencier (contrairement au Logos ou tout est Un) afin d’expérimenter les mondes denses. Il est donc la phase intermédiaire entre le Plan Logoïque et le plan Atmique.
·
Plan Atmique (ou plan de
l’Union), Unification, Atman, Intime, Spirituel, Âme divine, Neschamah
L'Atman est le « Je Suis », l’être intérieur, l'Etre véritable, Intime. Il est Androgyne car il représente la synthèse du masculin (plan mental supérieur) et du féminin (plan bouddhique).
Appelé parfois Dieu le Saint Esprit (de la triade divine) ou le corps Père (de la triade solaire).
Il représente l’origine de la Vie des individus en tant qu’être (car auparavant ils sont encore unifiés et ne sont donc pas des « êtres » à part entière).
Ce plan contient l’Ether (considéré en quelque sorte comme le cinquième élément) qui est une manifestation de l’Akâsha (représentant en quelque sorte la « mémoire de l'univers ». En physique, l'Akâsha pourrait être représenté par le « vide quantique »).
Souvent l'Akâsha et l'Ether sont confondus en une même notion. Cela dépend de la manière dont les plans sont considérés par les auteurs (car tous ne procèdent pas à la même décomposition).
L'un étant la manifestation de l'autre, même lorsqu'ils sont confondus, cela n'apporte pas trop de confusion dans les propos. Il n'est donc pas crucial d'en faire la distinction.
D'après Laura Knight-Jadczyk, « "Aether" est tentative par sciences terriennes matérielles de
définir l'éther. Le problème est qu'il n'y a tout simplement pas moyen de
rendre physique un plan d'existence composé entièrement de conscience. » 133
·
Plan Bouddhique, Budhi (ou Bouddhi) Les idées émanent de ce plan.
Il symbolise l’Intuition et l’Inspiration.
Il est l’âme intelligente et spirituelle de l’Atman (Esprit)
·
Plan Causal, Manas supérieur
Il héberge le corps de la volonté consciente. Dans ce plan la pensée est non linéaire.
Il symbolise l’Intellect inspiré par l’être intérieur. L’intellect conserve donc toute son Intelligence.
Pour se conduire plutôt avec des idées que des sensations, il faut « dépasser le mental concret sans l’oublier » et s’initier aux inspirations abstraites du plan subjectif cognitif (plan causal) par l’oubli de soi, le discernement, le sens des proportions et les influences de l’âme.
Le corps causal persiste au travers de nombreuses incarnations. Il est le réceptacle de toutes les expériences vécues au cours des vies antérieures.
Il s’agit du principe qui va commander toute réalisation sur le plan physique. Ce plan n'est plus sujet aux émotions ou aux idées, mais au principe qui va commander toute réalisation sur le plan physique.
Il détermine ce
qui arrive à chaque être sur le plan physique et est lié à la notion de « karma
» (c'est à dire qu'il définit l'existence de l'être en fonction de ses actions
passées, par une application de la loi de cause à effet.). En accédant en
conscience au plan causal il est possible de pouvoir comprendre les évènements
de notre vie et ainsi être en mesure de les transformer.192
Ce corps ne se désagrège pas (ne meurt pas).193
·
Plan Mental, Manas inférieur
Il héberge le corps mental. Dans ce plan, la pensée est linéaire, scientifique.
Ce plan symbolise l’Intellect non inspiré par l’être intérieur. L’intellect perd donc de son Intelligence (il ne tient pas compte de toutes les subtilités du monde).
Le corps
mental se désagrège (meurt).193
Annie Besant
précise qu'à l'inverse du corps astral, le corps mental, lorsqu'il fonctionne
de concert avec les véhicules inférieurs, ne reproduit nullement l'image
physique de l'Homme, sa forme, ou ses traits. Au contraire, il est ovoïde ; il
pénètre le corps astral et le corps physique, et les dépasse, formant autour
d'eux une atmosphère rayonnante qui grandit sans cesse avec le développement intellectuel de l'Homme 193
Exercer
l'intelligence elle-même, utiliser créativement ses facultés, les mettre à
l'épreuve, œuvrer par elles, exiger d'elles un continuel effort, tels sont les
seuls moyens d'assurer le développement du corps mental 192
Le lien entre
le Manas inférieur et le Manas supérieur est appelé Antahkarana.14
· Plan Astral
Il héberge le corps astral ou corps des émotions ou corps du désir. Ce plan est le siège des émotions, sensations, passions, désirs, etc...
Il est semblable par la forme au corps physique ou éthérique. Il se désagrège (meurt).
Il est le siège des sensations, des émotions, des traits de caractère.
Il est fait d’attirances et de répulsions engendrant toutes sortes de désirs et de peurs. Les dérèglements sur le plan émotionnel vont créer des dérèglements au niveau du corps physique.
Dans le corps émotionnel, sont stockées les peurs et les angoisses de chaque individu. A travers l’aura émotionnelle (l'aura est une émanescence énergétique du corps), des vibrations sont émises et vont attirer les vibrations du même type; C'est pourquoi il est nécessaire de
« nettoyer » les « mémoires émotionnelles » afin de permettre les changements dans le
« courant de la vie ». Car tant que les mémoires resteront,
l'individu sera constamment
Il existe deux
octaves, le bas astral et le haut astral dans lequel vivent de très nombreux
êtres. La musique peut permettre d’élever sa vibration afin d’éviter les plans
inférieurs.192
Les élémentaires (individus
dépravés, emprisonnés dans leur corps
astral et dont l'âme s'est séparée
de l'esprit divin quelque temps avant la mort) s'attachent à ceux qui
s'adonnent aux vices qu'eux-mêmes ont cultivés pendant leur vie terrestre. 193
Les élémentaires sont donc des êtres n'ayant plus de triade divine. Ils sont voués à se désagréger (mourir). Ils ne restent en vie que tant qu'ils arrivent à puiser en quelque sorte
« l'énergie vitale » d'autres âmes.
Selon Annie
Besant, il y a dans la matière physique les états solide, liquide, gazeux et
quatre modes d'éther, soit en tout sept états. De même, il y a sept états dans
la matière astrale, correspondant aux sept états de la matière physique. Tous
les atomes physiques ont leur enveloppe astrale, la matière astrale formant
ainsi ce que nous pourrons appeler la "matrice" de la matière
physique, qui s'y trouve sertie. 193
·
Plan Ethérique
Lorsqu’il est fusionné avec le plan physique, il prend le terme de « physique subtile ». Il héberge le corps vital (ou corps éthérique ou double éthérique).
Il s’agit d’un second exemplaire du corps humain, en une matière moins dense que la matière corporelle, une projection colorée, mais aérienne de l'individu, le reproduisant trait par trait...
C'est grâce au double éthérique que la force vitale (appelée parfois Prâna), circule le long des nerfs et leur permet d'agir comme transmetteurs de la force motrice et de la sensibilité aux impressions externes.
Le corps énergétique donne vie au physique. Il représente la nature énergétique de l’être.
Il s’agit de l’origine de la Vie dans le monde physique (monde de matière) car pour exister dans la matière, toute forme physique doit au préalable être créée dans le plan éthérique.
A la matière survit toujours un quantum d'énergie.
Charles Lancelin, dans ses études expérimentales et psycho-physiologiques, a tenté de définir la substance de cette énergie, sa forme et ses propriétés. Il écrivait dans son ouvrage « L'Ame Humaine, H. Durville Editeur » :
« Pour que le corps commence à
vivre, pour que cette vie dure et se manifeste, il faut que son agrégat vital
et instrumental contienne en soi un agent d'impulsion qui le mette et
l'entretienne toujours en acte : cet agent, c'est son principe vivifiant; c'est,
en dernier ressort, cette partie de l'âme totale que nous appelons âme vitale (double éthérique). Le corps par rapport
à l'âme étant un instrument, l'action que cette âme exerce dans ce corps et par
lui, est une action organique consistant dans l'actuation de cet instrument par
l'âme même. »65
Selon Chris Iwen, dans le plan éthérique, il ne peut y avoir de conflit entre les âmes qui y demeurent car ce plan possède plusieurs dimensions (c'est à dire plusieurs niveaux de
« réalités »
différents), et une certaine souplesse vibratoire. Si deux entités éthériques
de puissance comparable entrent en conflit direct, le simple fait qu’elles
aient l’une et l’autre des sentiments conflictuels crée un déphasage
vibratoire… C'est à dire que chaque fois que la distance entre les deux entités
se réduit, les forces du plan éthérique vont pousser l’une vers une dimension,
et l’autre vers une autre dimension, de sorte à ce que la rencontre entre les
deux entités devienne impossible.318
Les
élémentals (ou élémentaux) sont des
êtres instinctifs et mortels, intermédiaires entre le monde psychique et le
monde matériel. 181
Chaque pensée
crée un être qui vit un temps proportionnel à l’intensité de la pensée qui l’a
appelée à l’existence. Plusieurs mêmes pensées ne créent pas plusieurs êtres
mais renforcent le même. 287
Le terme égrégore est parfois utilisé pour décrire un élémental.
Selon Guy Tarade, « l'égrégore
est une conglomération, une concrétion de
forces magnétiques et psychiques accumulées se mélangeant. Cette
accumulation de forces ira en augmentant avec l'arrivée d'autres sectateurs.
Bientôt, sur les plans astraux naîtra l'entité engendrant sur terre la
propagation du nouveau culte. Des prêtres officiants, des prêtresses
officiantes, des initiés utiliseront régulièrement dans les cérémonies du
culte, des rites, des rituels consacrés qui, répétés, attirent des forces
développant une magie en rapport ».65
Les élémentals sont donc des « manifestations » des pensées.
Mais ils peuvent être aussi les « traces » d'êtres éthérés des temps anciens. Par exemple, les
« Esprits de la nature » sont des élémentaux :
- Terre : Fées, Nains, Gnomes
- Air : Sylphes, Elfes
- Eau : Sirènes, Nymphes, Tritons
- Feu : Feu-Follets, Salamandre
Ce sont des êtres éthériques invisibles pour la plupart
des humains, mais parfaitement visibles pour certains animaux comme les
chats :186
· Plan Physique
Il héberge le corps physique (ou corps de matière). Il représente la nature électromagnétique de l’être.
Corps physique, Annamaya Kosha (Hindouistes), Grouph (kabbalistes), Rupa, Matériel (la chair).
Constitué de 2 principaux systèmes :
– "Grand Sympathique", qui préside aux fonctions du corps chargées d'entretenir la vie habituelle (contraction et expansion du poumon, battements du cœur, mouvements des organes digestifs).
– Système nerveux volontaire, servant à l'expression de notre mentalité. C'est ici le grand
système, instrument de notre pensée, grâce auquel nous pouvons sentir et nous
mouvoir sur le plan physique. Ce système se compose de l'axe cérébro-spinal
(cerveau et moelle épinière), d'où se ramifient, dans toutes les parties du
corps, des filaments de substance nerveuse. 192
Selon Annie Besant, « le corps
mental, entrant en activité, agit sur le corps astral et ce dernier
impressionne les corps éthérique et grossier, dont la substance nerveuse se met
à vibrer sous l'impulsion transmise. Cette action se manifeste, dans le
cerveau, sous forme de décharge électrique, et des courants magnétiques,
circulant entre les molécules et les groupes de molécules, donnent lieu à des
inter-relations extrêmement complexes. Ces courants laissent derrière eux, dans
la substance cérébrale, ce que nous pourrons appeler un sillon nerveux, une
ligne de moindre résistance; et l'on conçoit facilement qu'un autre courant,
ultérieur, éprouvera plus de facilité à suivre telle ligne, qu'à la traverser.
» 193
Les plans Physique et Ethérique sont utilisés pour FAIRE. Ce sont des mondes d’action. Pour obtenir quelque chose, il est nécessaire de faire quelque chose. Dans ces plans, il faut donc apprendre à FAIRE.
Les plans Astral, Mental et Causal sont utilisés pour PENSER. Dans ces mondes, toute pensée devient réalité (aucune action sinon celle de penser n’est nécessaire pour obtenir quelque chose). Dans ces plans, il faut donc apprendre à PENSER.
Les plans Bouddhique et Atmique sont utilisés pour CREER. Ils créent les mondes dans lesquels ils vont se manifester. Dans ces plans, il faut donc apprendre à CREER.
Les plans Atmique, Monadique et Logoïque sont utilisés pour UNIR. Ils fusionnent vers le UN originel. Dans ces plans, il faut donc apprendre à S’UNIR.
Le plan Atmique est donc un intermédiaire entre le CREER et l’UNIR. Il est prêt à s’unir dans le UN mais il est également prêt à créer les mondes dans lesquels il ira se manifester.
Chaque corps reflète l'état de santé d'un individu.
Une maladie, avant de se déclarer sur le plan physique sera visible sur les plans supérieurs.
C'est la raison pour laquelle tous les instruments utilisés pour visualiser ces corps peuvent être d'une grande utilité pour la science médicale.
Les vortex
permettent les passages entre les plans. Ce sont en quelque sorte des «
portails » entre les plans186
Nous aurons l'occasion de développer plus en détail la notion de vortex car celle-ci a une importance non négligeable dans la génération de la vie.
Maxence Layet écrit que « l'aura qui entoure l'être humain est
composée en partie de radiations
électromagnétiques qui s'étendent
des micro-ondes à
l'infrarouge et l'ultraviolet. Les basses
fréquences des micro ondes
et de l'infrarouge semblent en relation avec le fonctionnement de notre corps,
dans ses niveaux les plus profonds (circulation sanguine, séquence ADN) tandis
que les hautes fréquences (ultra-violet et au-delà) sont plus en relation avec
des activités conscientes comme la pensée, la créativité, l'intention, le sens
de l'humour ou les émotions. »9
Les points de correspondance entre le corps physique et le corps éthérique sont nommés chakras.
Selon Michel Coquet, « Les
çakras (prononcer chakras) sont des centres rayonnant d'énergie ayant la forme d'une roue. Les clairvoyants
orientaux leur donnent la forme d'un lotus car le centre du çakra s'irradie en
de nombreuses fréquences vibratoires, qui furent identifiées à des pétales. Un çakra
n'est que la conséquence du croisement de plusieurs courants d'énergie
vitale, les nadis. Ce sont dans ces
lignes de force que coule la force solaire et vitale appelée Prana.
L'ensemble entrecroisé des milliers de lignes de force donne naissance à un véritable
corps appelé le Corps éthérique. En
réalité, ce corps d'énergie subtile est
tissé à partir d'un fil unique appelé
Sutratma ou corde d'argent. C'est sur ce cordon que se trouvent
enchâssés tous les principes (ou corps subtils et états de conscience) qui
constituent l'homme total. C'est donc ce cordon de lumière qui permet à la
divinité, le Soi suprême et divin, de s'ancrer dans sa forme temporaire, c'est
à dire le corps physique, émotionnel et mental.
Le corps éthérique est donc
un véritable intermédiaire entre l'âme et le corps dense. Les différents corps
subtils enfilés sur la corde d'argent se manifestent au moyen d'un çakra
spécifique qui est le point d'ancrage de l'une des sept grandes forces universelles
que l'on nomme quelquefois les Sept rayons. L'âme septénaire peut de cette
manière s'exprimer sur des plans de plus en plus denses, jusqu'au plan
terrestre lui-même, et c'est à travers la forme corporelle qu'elle crée une
personnalité (ou ego) grâce à laquelle la divinité abstraite et sans conscience
individuelle pourra, par l'évolution de la forme, acquérir la Soi conscience
divine.
L'esprit (Atma), ou
étincelle divine, va donc se manifester par cinq principes (le corps n'en étant
pas un) et cinq çakras correspondant respectivement au corps vital (centre
coccygien), corps émotionnel (centre solaire), corps mental (centre laryngé),
corps intuitif (centre cardiaque), et corps spirituel (centre coronal).
Cela nous donne une
indication sur le fait qu'il existe cinq sortes d'énergie pranique circulant à
travers les nadis. Le nombre 5 vient du fait que l'évolution humaine est liée à
l'évolution des cinq règnes de la nature que sont les règnes minéral, végétal,
animal, humain et spirituel. Plus tard seulement l'homme divin pourra
s'exprimer comme un parfait septénaire ayant développé, en plus de ses cinq
sens, le mental et l'intuition. »194
Il y aurait sept chakras qui sont couramment situés comme indiqués ci-dessous 195:
1) base de la colonne vertébrale (mûlâdhârâ - chakra)
2) niveau des organes sexuels (svâdhisthâna - chakra)
3) nombril (manipûra - chakra)
4) cœur (anâhonta - chakra)
5) gorge (vishudda - chakra)
6) entre les sourcils (âjna - chakra)
7) sommet du crâne (sashasrâra - chakra)
D'après Barbara Ann Brennan, chaque chakra a un rôle particulier :
1) fonctions physiques, sensations physiques, douleur, plaisir
2) émotionnel, sentiment
3) fonctions mentales
4) le chakra du coeur sert de véhicule à l'amour en général
5) connecté à la volonté divine, parole, écoute et responsabilité de nos actes
6) amour céleste
7) pensée supérieure, connaissance et intégration de nos composés spirituels et physiques
Elle précise également que la vie émotionnelle de l'enfant s'enrichit à mesure qu'il grandit et que son deuxième chakra se développe. Vers l'âge de 2 ans, l'enfant considère ses parents comme ses possessions : "moi, mon papa, ma maman, ..."
De 5 à 7 ans, lorsqu'un autre enfant pénètre dans sa chambre, il est partagé entre le désir de communiquer avec lui et celui de protéger l'image de son moi. L'enjeu consiste à discerner et maintenir son individualité tout en se connectant à un individu différencié.
Vers 7 ans, tous les chakras d'un enfant ont acquis un écran protecteur qui filtre les nombreuses influences énergétiques provenant du champ qui l'entoure. Il se sent en sécurité dans son champ aurique, qui le protège réellement.
Entre 7 ans et l'âge de la puberté, ses facultés mentales se développent en même temps que son troisième chakra.
A l'adolescence, le chakra du cœur permet d'accéder à des sentiments nouveaux.
Petit à petit, tous les chakras se mettent en place et sont
correctement formés à l'âge adulte. En mourant, les 3 chakras et les 3 corps
inférieurs se dissolvent.196
Lorsqu'il est dit qu'il y a sept chakras, cela signifie simplement qu'il y a sept principaux chakras. Car en réalité il y a plusieurs milliers de chakras.
Stéphane Cardinaux écrit que la Kundalini est une double hélice, tout comme l'ADN, qui prend racine dans les chakras des pieds et aboutit au globe qui entoure la tête, avec deux terminaisons spécifiques au niveau des narines.
La Kundalini monte autour de l'axe formé par les chakras.
Ce qui est appelé « L'éveil de la Kundalini » dans les milieux ésotérique consiste à faire en sorte que
Sir Cyril Burt,
professeur de psychologie à l'Université de Londres, estime que, à côté de l' univers des particules et de l'univers
des champs, il peut exister aussi un univers
des forces psychiques. Rien ne prouve l'existence de ce « monde invisible
», mais il ne la considère pas comme impossible. Cet univers psychique serait
capable de réagir avec l'univers de la matière et de l'énergie. La transmission
de pensée se trouverait ainsi expliquée de manière rationnelle.65
D'après Pierre Lance, « que
sont donc esprit et matière, sinon
les deux faces d'un même Cosmos dont
personne ne conteste l'unité
fondamentale ? Eh bien on doit convenir qu'esprit et matière ne sont pas
différents en substance (...) mais que, de cette même substance, ils
représentent deux états différents, esprit désignant celui d'énergie, de
liberté, de sensibilité, matière désignant celui d'inertie, de fatalité,
d'insensibilité. »197
Jean
Charon, a abouti à une synthèse qui l'amène à conclure qu'avant d'être matière l'univers est esprit et c'est sous cet aspect
cosmologique qu'il a écrit « Les Lumières de l'invisible ».198
Edgard
Nazare écrit que l'une des caractéristiques essentielles de la nature du
Mental, déjà signalée par Descartes, est le fait que la « face » Mental de la psychomatière (la pensée) n'est pas
directement observable. La particule
n'est observable que par sa « face » Matière, qui constitue avec la face
Mental une « unidualité ».198
La doctrine de l'évolution de l'âme à travers les mondes est connue sous le nom de transmigration des âmes.3 Elle est aussi connue sous le nom de réincarnation.
Le concept de transmigration des âmes a parfois perdu de son sens originel dans certaines cultures. Par exemple, il est parfois indiqué que la réincarnation d'un être peut se faire dans n'importe quel règne après la mort. Par exemple, un humain pourrait se réincarner en végétal ou animal. Or originellement le concept de transmigration des âmes impliquait un ordre, une progression de l'évolution au fil des règnes. C'est à dire que le minéral peut se réincarner en végétal, le végétal en animal, et l'animal, en humain mais pas dans le sens inverse.
Nous verrons plus tard que chaque règne apporte sa contribution au développement de l'individu de manière progressive. Et il n'y a donc aucun intérêt à une entité se trouvant dans un règne de se réincarner dans un règne antérieur.
La
doctrine de l'âme, de ses migrations et de son évolution traverse toute l'œuvre
de Platon, mais surtout dans Le Banquet, Phédon, et la Légende d'Er.3
D'après Edouard Schuré, « la
doctrine ésotérique admet la transformation des espèces animales, non seulement
d'après la loi secondaire de la sélection,
mais encore d'après la loi primaire de la
percussion de la terre par les puissances célestes, et de tous les êtres
vivants par des principes intelligibles et des forces invisibles. Lorsqu'une
espèce nouvelle apparaît sur le globe, c'est qu'une race d'âmes d'un type
supérieur s'incarne à une époque donnée dans les descendants de l'espèce
ancienne, pour la faire monter d'un échelon en la remoulant et la transformant
à son image.
...Toutes ces créations
successives supposent, comme chaque naissance, la percussion de la terre par les puissances invisibles qui créent la
vie. Celle de l'homme suppose le règne antérieur d'une humanité céleste qui
préside à l'éclosion de l'humanité terrestre et lui envoie, comme les ondes
d'une marée formidable, de nouveaux torrents d'âmes qui s'incarnent dans ses
flancs et font luire les premiers rayons d'un jour divin dans cet être effaré
de l'animalité, et forcé pour vivre de lutter avec toutes les puissances de la
nature. »3
Qu'est-ce que le spirituel ?
D'après Annie
Besant, c'est uniquement la vie de la Conscience qui reconnaît l'Unité, qui
voit le Soi Unique en toutes choses et toutes choses en le Soi. La vie
spirituelle est la vie qui, à travers le nombre infini des phénomènes, voit
l'Un, l'Eternel sous chaque forme changeante. Connaître le Soi, Aimer le Soi, Réaliser le Soi, cela et cela seul est
la Spiritualité, et la Sagesse consiste seulement à voir le Soi partout.
Tout, en dehors de cela, est l'ignorance; tout, en dehors, est contraire à la
Spiritualité. Annie Besant continue en écrivant que quand nous aurons compris
cette définition, nous nous trouverons forcés de choisir, non le phénomène,
mais le réel; de choisir la Vie de l'Esprit comme étant distincte de la vie de
la forme.185
La théosophie explique que les sens se développent peu à peu et de manière progressive à travers les plans :
Plan Sens Sous-plan
Physique 1. Ouïe 5ème Gazeux
2. Toucher, sensation 4ème Premier éthérique
3. Vue 3ème Super-éthérique
4. Goût 2ème Sub-atomique
5. Odorat 1er Atomique
Astral 1. Clairaudience 5ème
2. Psychométrie 4ème
3. Clairvoyance 3ème
4. Imagination 2ème
5. Idéalisme émotif 1er
Mental 1. Clairaudience supérieure 7ème
2. Psychométrie planétaire 6ème
3. Clairvoyance supérieure 5ème
4. Discrimination 4ème
Forme
5. Discernement spirituel 3ème
Réaction à la vibration de groupe 2ème ) Sans forme Télépathie spirituelle 1er
Bouddhique 1. Compréhension 7ème
2. Guérison 6ème
3. Vision divine 5ème
4. Intuition 4ème
5. Idéalisme 3ème
Atmique 1. Béatitude 7ème
2. Service actif 6ème
3. Prise de conscience 5ème
4. Perfection 4ème
5. Toute connaissance 3ème (Source: La conscience de l'atome, Alice Bailey)
Profitons de ce tableau pour rappeler que les formes commencent à apparaître avec le corps mental.
Auparavant, les corps sont faits d'une matière trop éthérée pour avoir une quelconque forme.
Annie Besant donne, dans l'un de ses livres, la définition suivante de l'homme : "L'homme", écrit-elle,
Ici l'homme est décrit comme étant le point
de rencontre des trois lignes de l'évolution : l'esprit, la matière et
l'intelligence qui leur sert de lien.202
L'Evolution
intellectuelle aurait commencé il y a 18
millions d'années.
Pour pouvoir aider les humains à faire la liaison entre la matière et l'Esprit, des instructeurs ont du descendre sur la Terre. 189 Sans eux, il aurait été difficile à un être humain plongé dans la « matière » de se reconnecter avec son Esprit.
Quatre types d'instructeurs ont été désignés
pour venir aider la Terre : Les Asuras 189
Ils avaient atteint l'humanité dans la première Chaîne planétaire et s'étaient développés durant
de nombreuses années dans les sphères plus subtiles.
Ils ont la volonté d'être séparés. Ce sont toujours des rebelles, et, là où ils sont, ils créent la guerre.
Les Agnishvaltas
189
Ils ont atteint l'humanité lors de de la seconde Chaîne planétaire
Les seigneurs de Vénus 189
Annie Besant écrit que Vénus est plus âgée et plus évoluée que la Terre. Elle est déjà à sa septième Ronde pendant que nous ne sommes encore qu'à la quatrième.
Les
instructeurs en provenance de cette planète seraient les principaux
Instructeurs de l'humanité et parfois, mais rarement, l'un d'eux paraît parmi
les hommes. Ils se sont établis dans la cité mystique de Shamballah, au centre
du désert de Gobi.189
Alice Bailey
précise que Shamballah existe en matière
éthérique. Il n'est donc pas visible par les hommes qui n'ont pas
développés la vision éthérique.203
Les Pitris Solaires 189
Partagés en deux grandes divisions d'après leur degré d'évolution.
La seconde division entra dans l'humanité terrestre après la séparation des sexes dans la troisième Race ; la première division attendit la quatrième Race, celle de l'Atlantide. Nous reparlerons plus en détail des races dans l'un des chapitres suivants.
Les quatre types d'instructeurs ont accepté
d'aider la Terre sauf les Asuras. Pour cela, ils ont eu à se réincarner sur
Terre à partir de la quatrième race.189
D'après Alice Bailey, deux Maîtres s'occupent actuellement d'éveiller l'humanité :
– Jésus :
Il serait le point de convergence de l'énergie qui s'écoule à travers les différentes églises chrétiennes
Il vivrait
actuellement dans un corps syrien et habiterait quelque part en Terre sainte.
Il voyagerait beaucoup notamment en différents pays d'Europe. Il travaillerait
spécialement avec les masses, plus qu'avec les individus, bien qu'Il aurait
rassemblé autour de Lui un large groupe d'élèves.203
– Rakoczi :
Il s'occuperait spécialement du futur développement des affaires raciales en Europe et de la croissance mentale en Amérique et en Australie.
Il serait hongrois, et habiterait dans les Carpates.
Dans ses
précédentes incarnations, il fut le comte de Saint-Germain, Roger Bacon et
Francis Bacon. 203
Certains instructeurs ne se réincarnent pas physiquement. Ils se vêtissent uniquement d'un corps astral et communiquent avec quelques rares élus, mais, jamais avec des médiums* ordinaires.
Alice Bailey écrit que « la
science regarde l'homme comme un assemblage d'atomes réunis, temporairement,
par une force mystérieuse appelée le principe de vie. Pour le matérialiste, la
seule différence entre un corps vivant et un corps mort c'est que, dans le
premier cas, la force est active, dans le second elle est latente. Lorsqu'elle
est éteinte ou cachée complètement, les molécules obéissent à une attraction
plus énergique qui les sépare et les disperse à travers l'espace. Cette
dispersion est ce que nous appelons la mort, – s'il est possible de se figurer
la mort, là où nous voyons les molécules qui composent le cadavre manifester
une intense énergie vitale... Eliphas Lévi dit à ce sujet : "Le changement
atteste le mouvement, et le seul
mouvement révèle la vie. Le cadavre
ne se décomposerait pas s'il était mort ; toutes les molécules qui le composent
sont vivantes et s'efforcent, de se séparer. » 201
La Doctrine Ésotérique indique que lorsqu'un individu meurt, il se passe les étapes suivantes :
– La corde d’argent qui relie les différents corps entre eux se rompt
– L'individu se retire en premier de son corps (véhicule) physique. S'ensuit alors le commencement de la décomposition du cadavre.
– Après quelques heures, le double éthérique s'échappe également. Cela se manifeste par des
« fumées » au dessus des tombes.
–
Le corps astral de
l'individu continue à vivre après la mort et c'est lui qui peut être appelé par
des cercles spirites. Il est le reflet de ce qu'a été l'individu durant sa vie,
ses passions, ses désirs, ses connaissances
(augmenté de quelques
capacités spécifiques au monde dans lequel il se trouve :
*Un médium est une personne capable d'entrer en
contact avec des êtres situés dans des plans supérieurs.
perception extrasensorielle, possibilité de vision de l'avenir, etc...) mais n'est en rien l'individu lui- même (le "Je Suis", l'âme). L'âme d'un individu est immortelle.
Au fil du temps, ce corps se désagrège également.
– L'individu passe dans son corps mental et réside durant des siècles dans ce qui est appelé le
Dévachan (il fait le bilan de ses expériences acquises et jouit du fruit de ses œuvres).
Une entité dévachanique ne peut plus être rappelée sur la terre. Une âme incarnée peut s'élever jusqu'à elle, mais elle ne saurait la ramener vers notre monde.
Ce corps est également abandonné lorsque le moment est venu.
– L'individu passe alors dans son corps causal, qui lui, est immortel.
– Un individu atteint le Nirvâna lorsqu'il n'est plus soumis au cycle des réincarnations. Il est alors devenu pleinement conscient de Lui-Même.
D'après M. A. P. Sinnett, « Tout ce que nous pouvons exprimer par des paroles, au sujet du Nirvâna, c'est qu'il est un sublime état de repos conscient dans l'omniscience. »202.
Annie Besant explique également que « lorsque l'Homme se débarrasse définitivement des restes de son corps
astral, il ne peut emporter avec lui que des germes latents, ou tendances,
susceptibles, lorsqu'elles seront nourries, c'est-à-dire lorsqu'elles
trouveront un terrain favorable à leur développement, de se manifester, dans le
monde astral, comme passions ou désirs mauvais. Mais, ces germes, l'Homme les
emporte réellement avec lui, et ils subsistent à l'état latent à travers toute
sa vie dévachanique. Lorsqu'il revient enfin, prêt à renaître, il les rapporte,
intacts, et les projette extérieurement. » 193
Remarque:
Dans les étapes ci-dessus, le corps mental n'attend pas que le corps astral soit désagrégé pour
« prendre la relève ». Ce qui fait que ces deux corps peuvent vivre en parallèle.
Le corps astral (appelé « coque » lorsque l'élément vital l'a quitté) ne sera alors qu'une « image » ou qu'un reflet de l'individu car le principe de vie de l'individu aura rejoint le corps mental. C'est pourquoi lorsque des défunts sont appelés par les cercles spirites ou par d'autres procédés, il est difficile de savoir si c'est « l'image astrale » qui répondra ou le « véritable individu ».
Dans le premier
cas, l'être évoqué sera visible, pourra faire quelques gestes, sera photographiable;
mais ne parlera pas. Dans le second cas, l'être évoqué parlera, et plusieurs
individus pourront le voir en même temps.181
Annie
Besant écrit que les gens ne se souviennent pas de leurs vies passées, parce
qu'ils sont incapables d'utiliser
consciemment leur corps causal comme véhicule de leur conscience. Son
activité est inconsciente, machinale ; il n'a pas encore atteint la
"soi-conscience", et tant que cette condition n'est pas réalisée,
pleinement réalisée, la mémoire ne peut franchir la succession des plans pour
se transmettre d'une vie à l'autre. 193
Il peut parfois apparaître des « marques de naissance » à l'emplacement de blessures ayant causées la mort dans une vie antérieure.
Le professeur
Stevenson avait entrepris dès 1977 des travaux sur ces marques de naissance et
il se rendit également compte que certains enfants avaient des souvenirs très
clairs de leurs vies antérieures. Ils purent identifier avec précision des
membres de la famille du défunt, alors qu'ils ne les avaient jamais rencontrés
auparavant.7
Au moment de la
mort, tout individu voit reparaître devant lui les scènes de sa vie passée,
jusque dans leurs moindres détails. Cela sert à montrer l'enchaînement des
causes qui ont déterminé toutes les actions de la vie. 202
A mesure que
l'âme monte en degrés d'évolution (qui se traduit par un niveau de conscience
de son appartenance à l'Unité), elle acquiert une part plus grande dans le
choix de ses réincarnations. L'âme inférieure la subit; l'âme moyenne choisit
entre celles qui lui sont offertes; l'âme supérieure qui s'impose une mission l'élit
par dévouement.3
Remarque:
H.P. Blavatsky explique que les animaux ont une âme mais pas une
Ame-Ego consciente et qui survit en se réincarnant dans un animal semblable.
Selon elle, « l'animal possède un Corps
Astral qui survit à la forme physique pendant une courte période de temps,
néanmoins sa Monade (animale) ne se réincarne pas dans la même espèce, mais
dans une espèce supérieure et ne jouit d'aucun "Dévachan", bien
entendu. Elle renferme en elle les germes de tous les principes humains, mais
ils sont à l'état latent. »14
Il y a cinq règnes de la nature sur l'arc évolutif qui ont chacun leur objectif:
–
Minéral : Développement de
l'activité judicieuse et sélective, pensée discriminative. Le pouvoir de sélectionner et de discriminer signifie
que la matière fait preuve d'intelligence.
Toutes les particules de matière expriment la vie unique, la vie de Dieu. Leur désintégration et leur combinaison avec l'air et l'eau ont formé la terre, dont toutes les particules retiennent encore la vie originelle de Dieu. Cela a donné place au règne végétal
– Végétal : Développement de la sensation à un stade rudimentaire
Les plantes, dont chaque cellule contient la vie unique, ont pris une fraction de la vie du règne minéral et l'ont accrue et multipliée. Cela permet au règne animal de trouver place.
– Animal : Développement de l'instinct qui est une manifestation de l'intention dans la nature. Le mot instinct est de la même racine que le verbe latin "instigare". Quand la faculté d'instigation s'ébauche chez l'animal, c'est le signe qu'un embryon de pensée commence à se manifester. Les animaux, dont chaque organe contient la vie unique, ont pris une fraction de la vie du règne végétal et l'ont accrue et multipliée. Cela permet au règne humain de trouver place.
– Humain : Synthèse des trois règnes antérieurs, intelligence, conscience de soi-même (faculté par laquelle on se sent être une entité séparée), volonté embryonnaire
Les humains, qui contiennent la vie unique dans chaque partie de leur être, ont pris une fraction de la vie du règne animal. En l'exprimant à un degré plus haut, ils ont laissé place au royaume de Dieu (état Spirituel).
–
Spirituel (angélique, divin) : Conscience du groupe
Tous ces
règnes incarnent un certain type de conscience, et c'est le travail de la
Hiérarchie de développer ces types jusqu'à la perfection, par l'ajustement du
Karma, par le réglage des énergies, et en procurant les conditions voulues.203 202 167
Melvin Morse, pédiatre à Seattle, en s'appuyant sur de nombreuses
observations empiriques, affirme que « tout organisme vivant possède une conscience
élémentaire et qu'il peut
partager des informations avec d'autres êtres à grande distance. » 309
Spirituel Conscience du groupe |
Humain Conscience de soi |
Animal Instinct, embryon de
pensée |
Végétal Sensation |
Minéral Discrimination |
Michel Coquet explique que « Le
nombre 5 vient du fait que l'évolution humaine est liée à l'évolution des cinq
règnes de la nature que sont les règnes minéral, végétal, animal, humain et
spirituel. Plus tard seulement l'homme divin pourra s'exprimer comme un parfait
septénaire ayant développé, en plus de ses cinq sens, le mental et l'intuition. »194
Le but de chaque être que la nature crée est de donner naissance à une force d'ordre supérieure à celle qu'il reçoit. Le minéral reçoit la vie terrestre et doit la transformer en vie végétale par son évolution; le végétal donne naissance à la vie animale et celle-ci à la vie humaine.
La vie est donnée à l'homme pour qu'il la
transforme en une force plus élevée : l'âme.181
Selon Papus, trois règnes constituent le corps matériel de chacun
des continents de notre Planète. Le règne
minéral en est l'ossature, le centre de digestion et d'excrétion, le règne végétal digère le minéral et
purifie sans cesse l'air atmosphérique indispensable à tous les êtres; enfin,
le règne animal est le centre
intellectuel, évoluant l'instinct et l'intelligence à travers l'ascension
pénible vers la conscience.181
Du point de vue théosophique, l'humain n'est donc pas le stade ultime de l'évolution mais il a en lui les capacités de l'atteindre.
Les règnes -dits- inférieurs au règne humain vivent en l'homme tout
comme le règne humain vit en l'ange. Tous les règnes sont donc tout aussi
développés les uns que les autres. Ils permettent à chacun d'expérimenter la matière de manière progressive et sous un angle
différent. 242
Anne et Daniel Meurois Givaudan précisent qu' « il n'y a pas plus de différences entre animaux et hommes que hommes et
anges. » 242
D'après
Alice Bailey, la radioactivité jouerait
un rôle important dans la transition entre
les règnes. Elle explique que chacun d'eux est relié au suivant,
quand ses unités deviennent « radio- actives ».203
Nous reparlerons un peu plus tard de ce sujet.
D'après H.P. Blavatsky, la composition chimique de tous les êtres
(minéral, végétal, animal, …) est la même, et abritent également les mêmes vies
infinitésimales et invisibles (chaque particule – organique ou inorganique –
est une vie). 308
Le professeur Jagadîsh Chandra Bose, M. A. docteur ès sciences de
Calcutta, a montré que la matière
soi-disant "inorganique" répond aux excitations extérieures, et que
la réponse est identique chez les métaux, les végétaux, les minéraux et –
autant que l'expérience permet de s'en rendre compte – chez l'homme. 308
Il construisit
un appareil capable de mesurer la force de l'excitation et d'enregistrer, sous
forme de courbes qui venaient s'inscrire sur un cylindre en rotation, la
réponse donnée par le corps soumis aux expériences. En comparant les courbes
obtenues de différents corps (métaux, végétaux, muscles, …) il obtenait des courbes de même nature, variant juste
par leur période de recouvrement. 308
Une étude (communiquée à l'Académie des Sciences de Paris) réalisée par Jean Becquerel sur les Rayons N (dus à des vibrations du double éthérique qui produisent des ondes dans l'éther ambiant.) montra que l'ensemble des êtres vivants, quel que soit le règne, émettent tous ces rayons.
Tous
les corps vivants émettent ces rayons sauf sous l'action du chloroforme (ce
dernier ayant pour conséquence de chasser le corps éthérique qui donne
naissance aux rayons). De même, un individu mort n'émet plus de rayons N (à la
mort de l'individu, le double éthérique est également chassé hors du corps). 308
Toutes ces expériences montrent que chaque règne abrite la même « identité de vie ». Il y a bien un
même principe vital dans chaque règne.
Annie Besant
écrit que le zodiaque n'est pas une invention moderne, mais a été donné aux
hommes de la « quatrième race » (nous verrons dans un chapitre ultérieur à quoi
correspond cette race) par les grands
Maîtres. Dans les anciens livres de l'Inde, seraient inscrits les noms de
quelques-uns de ces Maîtres dont celui d'Asuramaya, connu pour être le premier des grands astronomes; c'est lui qui
donna le zodiaque à l'Égypte et à l'Inde. Ces roues astronomiques sont les
symboles et le schéma du système solaire.328
Selon Andrew Tomas, Somanatha, un brahmane du Cachemire, introduisit la Kalachakra (roue du temps) au Tibet en l'an 1026. Lui sont attribués également la diffusion du système chronologique de douze animaux et des cinq éléments :
– Chaque année porte le nom de l'un des animaux suivants : la souris, le bœuf, le tigre, le lièvre, le dragon, le serpent, le cheval, le bélier, le singe, l'oiseau, le chien et le cochon
–
Combinés avec le bois, le feu,
la terre, le fer et l'eau, cela forme un cycle de 60 ans.319
Les cycles
sino-tibétains de 12 ans seraient scientifiquement fondés sur la révolution de
la planète Jupiter autour du soleil en 11,86 ans. (Wentz, W.Y., Evans, Tibet's
Great Yogi Milarepa, New York, 1973)319
Albert
Slosman écrit que le premier axiome était "Que ce soit le sens apparent du mouvement cosmique utilisé en
astrologie, ou le sens réel des astronomes, les rapports mathématiques existant entre notre ciel et notre terre
resteront strictement identiques".204
Aristote
a exprimé l'idée que « ce monde-ci est
lié d'une manière nécessaire aux mouvements du monde supérieur. » 205
Johann Von Goethe semblait porter un intérêt à l'astrologie lorsqu'il a dit :
« Je vins au monde à
Francfort-sur-le-Main le 28 août 1749 au douzième coup de midi. La
constellation était heureuse, le Soleil se trouvait dans le signe de la Vierge;
Jupiter et Vénus étaient en bon aspect avec lui... » 205
Honoré de Balzac n'a pas hésité à dire que « l'Astrologie est une science immense et qui a régné sur les plus
grandes intelligences. » 205
Selon Karl Gustav Jung « si
les gens dont l'instruction laisse à désirer ont cru pouvoir, jusqu'à ces
derniers temps, se moquer de l'astrologie (...), (elle) se présente de nouveau
aujourd'hui aux portes de nos universités... » ()205
Johannes
Kepler s'est exprimé ainsi au sujet de l'astrologie : « vingt années d'études pratiques ont convaincu mon esprit rebelle de la
réalité de l'astrologie. »205
Kepler,
a également dit qu'il comprenait parfaitement que les Pythagoriciens aient pu
croire que tous les Globes disséminés dans l'espace étaient des Intelligences
douées de raison (facultates ratiocinativæ), circulant autour du Soleil "dans
lequel réside un pur esprit de feu, source de l'harmonie générale"(De Motibus Planetarum Harmonicis, p.
248) 14
Quant à Albert Einstein, il dit un jour que « l'astrologie est une science en soi, illuminatrice. J'ai beaucoup
appris grâce à elle et je lui dois beaucoup. Les connaissances géophysiques
mettent en relief le pouvoir des étoiles et des planètes sur le destin
terrestre. A son tour, en un certain sens, l'astrologie le renforce. C'est
pourquoi c'est une sorte d'élixir de vie pour l'humanité. » 206
L'astrologie était très importante, voir primordiale, pour la médecine de Paracelse. Mais cela ne signifie pas que, selon lui, les astres décident pour les individus.
A ce propos, il écrivait :
« Il nous importe
peu de savoir dans quel sens vous comprenez ce proverbe : Sapiens dominabitur
astris. Cependant, il est admis dans le sens dans lequel nous le prenons. Les
astres ne violentent rien, ne façonnent,
ne dirigent rien en nous, ni ne donnent leur similitude à rien. Ils sont par eux- mêmes extrêmement libres,
comme nous sommes libres par nous-mêmes. Et notez cependant que sans les astres nous ne pouvons vivre. » (Paramirum)207
Selon Papus,
comme tout est analogie dans la Nature, les lois qui guident les Mondes dans
leur course doivent également guider l'humanité, ce cerveau de la Terre, et les
hommes, ces cellules de l'humanité. Toutefois, l'empire de la Volonté est si
grand qu'elle peut aller jusqu'à dominer la Nécessité. De là cette formule qui
forme la base de l'astrologie : Astra inclinant, non necessitant. (les astres inclinent, mais ne « nécessitent
» pas.)181
Pierre
Lance précise que « personne n'a jamais
su ni ne sait encore comment tel ou tel rayonnement planétaire ou constellaire
peut agir sur nous. Il n'est d'ailleurs pas certain non plus qu'il agisse
réellement. Tout au plus peut-on parler de correspondances et de corrélations.
C'est pourquoi j'écrivais dernièrement que « l'astrologie devrait être comprise
comme la science des affinités électives entre le macrocosme et le microcosme
». Le ciel n'est peut être que notre miroir. Un miroir
« agit-il » ? Non.
A-t-il une « influence » ? Oui, mais dans la mesure où l'on s'y regarde. C'est
finalement nous qui agissons sur nous-mêmes, dans le miroir. »208
Sheila Ostrander et Lynn Schroeder écrivent que « le docteur Eugen Jonas qui affirme pouvoir
résoudre par une application rationnelle, scientifique, des connaissances
astrologiques quelques uns des problèmes les plus angoissants aussi bien pour
l'individu que pour les nations, n'est ni un farfelu, ni un charlatan. Les
travaux de cet éminent psychiatre sont actuellement étudiés par l'association
internationale pour la planification familiale de l'UNESCO; l'institut Max
Planck, de l'université de Heidelberg a demandé au Centre de recherches Astra
communication des statistiques concernant
ses expériences; l'académicien Petrov Malaskov, de l'Institut de
gynécologie de Léningrad, explore en
URSS, les découvertes du docteur Jonas qui ont fait, par ailleurs, l'objet de
débats à la conférence de biorythme de l'Académie des sciences de
Tchécoslovaquie et, en 1968, à la conférence de Bruxelles sur l'influence des
planètes sur l'homme. »173
Freeman Dyson, l'un des fondateurs de la théorie quantique des
champs a dit : « Je ne me sens pas
étranger à l'univers. Plus je l'examine et étudie en détail son architecture,
plus je découvre des preuves qu'il attendait notre venue. ».309
Cette remarque est intéressante. Car au lieu de penser, que la vie sur terre provient du « hasard », elle peut laisser penser que si l'univers est comme il est, c'est simplement parce qu'il est « fait » pour nous.
Nous serions donc en quelque sorte liés à l'univers.
Selon Papus, « pour résumer en
peu de mots, la MAGIE est la SAGESSE SPIRITUELLE, la Nature est l'alliée
matérielle, la pupille et le serviteur du Magicien. Un principe vital commun
remplit toutes choses et ce principe subit la domination de la volonté humaine
poussée à perfection. L'adepte peut stimuler les mouvements des forces
naturelles dans les plantes et les animaux à un degré supra- naturel. Ces
actions, loin d'obstruer le cours de la Nature, agissent, au contraire, comme
des adjuvants en fournissant les conditions d'une action vitale plus intense.»181
En considérant la nature ternaire des mondes, il existe trois plans : Physique, Astral, et Divin représentés respectivement par la Terre, la Lune et le Soleil.
Les trois plans ne sont pas superposés; ils s'interpénètrent mutuellement. Le plan physique correspond à la forme, le plan astral correspond à l'idée.
La différence
d'un mage à un sorcier, c'est que le premier sait ce qu'il fait et ce qui en
résultera, tandis que le second l'ignore absolument.181
Stéphane Cardinaux écrit que les réseaux telluriques, également appelés réseaux géomagnétiques, sont des grilles tridimensionnelles d'ondes éthériques stationnaires probablement émises par les métaux et les métalloïdes en fusion à l'intérieur de la Terre.
Le réseau Hartmann serait lié au Nickel Le réseau Curry serait lié au Fer
Le réseau Palm serait lié au Cuivre Le réseau Peyré serait ié à l'Or
Le réseau Wissmann serait lié à l'Aluminium186
Chaque réseau possède ses caractéristiques mais il serait hors sujet de développer toutes ces dernières dans ce livre.
D'après Guy
Tarade, si la Terre est identifiée à une entité vivante, les courants
telluriques peuvent être comparés au
flux nerveux circulant dans le corps humain. Ceux ci parcourent le géon (champ
électromagnétique) suivant une trame compliquée en rapport direct avec la
nature de la croûte terrestre dans une zone donnée.65
Les réseaux telluriques sont étudiés par la radiesthésie. Ils sont principalement liés au plan éthérique, bien que certains radiesthésiques soient capables d'affecter les plans supérieurs.
La radiesthésie est une science expérimentale permettant de se mettre en relation avec des objets, matières, ou personnes non détectables par les sens humains non développés. Il existe des personnes (dites sensibles) qui « ressentent » les réseaux telluriques. Pour elles, la radiesthésie n'a rien de mystérieux, d'occulte ou de paranormal car cette science expérimentale ne fait que décrire ce qu'ils ressentent.
La majorité des radiesthésistes ne sont pas sensibles par eux-mêmes aux ondes telluriques. C'est la raison pour laquelle des outils (pendules, baguettes, etc...) ont été créés afin d'améliorer la sensibilité.
Ce ne sont pas les outils qui captent les ondes. Les outils ne sont que des amplificateurs d'ondes... C'est donc l'être humain lui-même qui est le récepteur de ces ondes.
Sheila Ostrander et Lynn Schroeder écrivent que l'art de la radiesthésie ou "sensibilité aux rayons" fit son apparition il y a plus de 7000 ans. Cette pratique comporte la sourcellerie (recherche de points d'eau), mais peut s'appliquer également à la recherche de gisements de minerais ou autres.
En ex URSS la radiesthésie ferait aujourd'hui officiellement partie de la recherche scientifique.
En Tchécoslovaquie des chercheurs ont déclaré que « l'armée tchèque a réussi à faire la preuve
concrète de l'efficacité de la radiesthésie dans le domaine militaire »173
D'après Michel Grenier, en 1798, fût redécouvert l'usage du pendule, que l'on avait pourtant trouvé dans les tombeaux égyptiens. Antoine Guerbin, professeur à la faculté de médecine de Strasbourg, qui, en regardant un petit garçon qui jouait avec une sphère de bois suspendue à un fil, constata que les oscillations de la sphère revenaient toujours à une position initiale. Les études et les observations lui permirent d'affirmer qu'une force particulière existait en l'homme. Avec l'aide du sourcier italien Campetti, il se livra à des études comparées et cela permit de constater que les mouvements de pendule pouvaient s'interpréter comme ceux de la baguette. C'est à partir de ce moment que la rabdomancie devint la moderne radiesthésie.
Vers
1900, l'abbé Bouly et son compagnon l'Abbé Bayard, professeur à la faculté
catholique de Lille, tous deux sourciers, se mirent d'accord sur l'accouplement
de deux racines, l'une latine l'autre du grecque, Radius = Rayon, Esthésis =
sensibilité. Le mot "radiesthésie"
était né; il signifie sensibilité aux radiations.210
Roger
Pencréach définit la radiesthésie comme étant une conversation, en langage binaire, avec notre
"subconscient". Une « convention de langage » étant établie
préalablement avec l'outil (pendule, baguette, …).211
Doriane donne une définition quelque peu similaire en écrivant que «
le pendule est, en effet, la projection
de notre propre subconscient détenteur lui-même d'une parcelle de la
connaissance universelle. »212
L'étude des réseaux a une grande importance car ils affectent l'être humain. Certains lieux sont très bénéfiques aux êtres humains. D'autres sont néfastes.
En réalité, les réseaux telluriques ne rendent pas malades ni ne
donnent une bonne santé. Ils ne font que
fragiliser ou renforcer les personnes qui y vivent.
Une personne sera malade non pas parce qu'elle aura été en contact avec des zones telluriques néfastes, mais le fait de résider sur certaines zones telluriques aura tellement fragilisé son corps, qu'elle aura plus de facilité à être malade. Les zones telluriques agissent donc en quelque sorte sur le système immunitaire. Certains lieux renforceront ce dernier tandis que d'autres l'affaibliront.
Par exemple,
un nœud négatif (terme radiesthésique servant à décrire des croisements de
réseaux telluriques) observé sous un lit correspond souvent à la partie du
corps qui pose des problèmes. Ce n'est pas le nœud qui a provoqué la maladie
mais le corps a été fragilisé.186
Chaque corps reflète l'état de santé d'un individu.
Les réseaux telluriques affectent le corps éthérique qui lui-même affecte le corps physique. Tous les corps sont liés les uns aux autres. Il est donc utile de n'en négliger aucun.
Une maladie, avant de se déclarer sur le plan physique sera visible sur les plans supérieurs.
C'est pourquoi, des moyens permettant de visualiser les corps supérieurs (ou du moins leur émanation énergétique telle que l'aura ou le double éthérique) sont d'une grande aide pour faire du préventif.
Toute maladie détectée dans les corps supérieurs pourra être traitée avant qu'elle n'apparaisse dans les corps physiques.
Les bâtisseurs d'autrefois avaient une parfaite connaissance de la science tellurique.
Aucun bâtiment n'était construit sans être ajusté à ces derniers.
Les lieux des bâtiments sacrés (église, cathédrale, menhirs, cercles de pierres, ...) n'étaient donc pas seulement basés sur la situation géographique. Les réseaux telluriques étaient tout aussi importants.
Prenons l'exemple des vortex (qui dans le domaine radiesthésique sont des entités éthériques en forme de spirale) qui ont comme fonction de transférer l'énergie d'un point tellurique à un autre grâce à son lien énergétique. Les vortex permettent de relier le Ciel et la Terre.186 Or quels sont les buts recherchés par les lieux sacrés sinon de relier la Terre au Ciel ?
Ce n'est donc pas un hasard si presque la totalité des lieux sacrés sont centrés sur un vortex. Les Anciens ont même tenu compte des spires pour dimensionner les églises186 :
– La première spire englobe l'autel
– La deuxième spire correspond au diamètre du cœur
– La troisième spire traverse les chapelles rayonnantes
Par sa puissance, un vortex activé multiplie par dix le corps éthérique. Les perceptions sont aussi
démultipliées et c'est principalement ce qui est recherché sur ces lieux.186
Dans les édifices sacrés, les lignes telluriques étaient systématiquement déplacées pour coïncider avec l'architecture.186...
Par
contre, tous les édifices ne sont pas concernés car les bâtisseurs ont décidé
de ne plus mettre leurs connaissances au service du roi de France, à la suite
du massacre des cathares, en 1244. Et après celui des Templiers en 1313, c'est
au tour du Pape et de l'Eglise de ne plus bénéficier de l'art des bâtisseurs.186
Donc toute construction postérieure à 1313 n'a pas bénéficié des connaissances des anciens bâtisseurs.
De même les menhirs (qui servent à capter l'énergie tellurique et à
la diriger sur un autre point) ou cercles de pierres ou cromlechs (qui
délimitent un espace sacré et dont la circonférence définit un parcours)
tiennent toujours compte des réseaux telluriques.186
C'est la raison pour laquelle lorsque des pierres de ces lieux sacrés sont déplacées (pour raison de tourisme entre autres) ces pierres ne deviennent plus que de vulgaires cailloux, comparativement au moment où elles étaient à leur place originale et où elles avaient un réel apport « sacré ».
L'alchimie fait partie de la théosophie mais je ne citerai ici que quelques généralités pour en définir le contexte et le relier au sujet du livre.
La légende attribue à Hermès Trismégiste "le trois fois Grand" la paternité de l'alchimie (ce qui permet d'expliquer également pourquoi elle est connue également sous le nom d'art hermétique).
Mais c'est en
Egypte, à Alexandrie, de la fin du IIIème siècle au début du Vème siècle que l'alchimie
se serait formée (structurée).213
Au
IVème siècle après JC, la femme
alchimiste, Marie La Juive (que certains ont voulu faire à tort la soeur de Moïse) découvrit le
"bain-marie" qui sert en cuisine. Elle inventa aussi le kerotakis,
qui est un récipient fermé où l'on exposait à l'action de vapeurs des métaux
réduits en minces feuilles, et l'aéromètre, identique à celui dont nous nous
servons à l'heure actuelle et qui fut retrouvé par Baumé au XVIIIème siècle
après avoir été oublié.215
Le moine Gerbert (Xè siècle), connu plus
tard sous le nom de Sylvestre II fut
le premier Européen à connaître les ouvrages alchimiques en langue arabe.213
Roger Bacon (XIIIème siècle, Miroir d'Alquimie) a écrit sur la nature de l'or :
« l'or est un corps parfait composé d'un
mercure pur, fixe, brillant, rouge et d'un soufre pur, fixe, rouge, non
combustible. L'or est parfait. »215
Albert Le Grand (XIIIè
siècle), qui a donné son nom à la place Maubert à Paris, était également
alchimiste.215
Arnaud de Villeneuve, Raymond Lulle et Nicolas Flamel (XIIIè siècle) étaient
également des alchimistes. 213
François Rabelais (XV et
XVIè siècle) était alchimiste. D'après Jacques Sadoul, certains chapitres du
Pantagruel sont des transpositions allégoriques du Grand Oeuvre alchimique.215
Paracelse (XVIè siècle), chirurgien et médecin qui a fondé sa théorie sur
trois principes : sel, soufre et
mercure, correspondant au corps, à l'âme et à l'esprit, était alchimiste214
Jean Baptiste Van Helmond (médecin
et chimiste belge, né à Bruxelles en 1577), qui découvrit vers 1600, le suc
gastrique, a témoigné de l'authenticité de la pierre Philosophale.119
Il
a été convaincu de la réalité de la transmutation car un alchimiste est venu
lui démontrer cette réalité. Ayant lui-même dirigé l'expérience et posé ses
conditions, il a été obligé de reconnaître le bien fondé de ces transmutations.215
La plupart des personnalités du XVIIè siècle, que l'on considère désormais comme les réels fondateurs de la science moderne, furent en fait d'assidus praticiens des arts hermétiques.
Francis Bacon, Robert
Boyle et même Isaac
Newton se livrèrent à une étude sérieuse de l'alchimie.216
Alexandre de Cagliostro (né à Palerme, en Sicile, en 1743) étudia l'alchimie sur l'Ile de Rhodes. Louis XVI, roi de France, était devenu convaincu que Cagliostro était un philosophe alchimiste notoire.
Le comte de Saint Germain était également un authentique alchimiste.
Et
d'après Gérard de Sède, « il y a encore des alchimistes (de nos jours)
et, fait remarquable, ce sont en
général des ingénieurs sortis de Centrale ou de Polytechnique, occupant des
postes clefs dans l'industrie ».217
Comme le dit Gérard de Sède, l'alchimie a trois but principaux et indissociables les uns des autres217 :
- transmuter les métaux.
- percer les secrets de la nature
- transformer le savant lui-même
Donc ceux qui pensent que l'alchimie concerne uniquement la transmutation des métaux n'ont pas compris les réels objectifs de cette science.
Run Futthark a écrit qu' « Isaac
Newton avait parfaitement compris les buts visés par les alchimistes tout au
long des siècles, quand il affirmait dans une lettre de 1676 : "Il y a d'autres secrets à côté de la
transmutation des métaux et les grands maîtres sont seuls à les comprendre." » 161
Nous retrouvons dans l'alchimie, en fait, tous les thèmes traités par la théosophie.
Ceux qui voient en l'alchimie l'ancêtre de la chimie moderne sont donc loin de comprendre ses sujets d'étude réels.
L'alchimie est l'étude de la chimie mais à laquelle est rajoutée la notion de « conscience ».
Les êtres ne sont pas considérés comme un assemblage de corps chimiques, mais comme une conscience manifestée.
Les deux études sont analogues entre elles.
Selon Papus, la pierre philosophale est une poudre qui peut affecter plusieurs couleurs différentes suivant son degré de perfection mais qui, pratiquement, n'en possède que deux, blanche et rouge.
La véritable pierre philosophale est rouge. Cette poudre possède trois vertus :
1) Elle transforme en or le mercure ou le plomb en fusion sur lesquels on en dépose une pincée;
2) Elle constitue un dépuratif énergétique pour le sang et guérit rapidement, prise à l'intérieur, quelque maladie que ce soit
3) Elle agit de même sur les plantes en les faisant croître, murir et fructifier en quelques heures.
Ces trois
propriétés n'en constituent qu'une seule, c'est à dire le renforcement de l'activité vitale. La pierre philosophale est donc tout simplement une condensation
énergétique de la Vie dans une petite quantité de matière et elle agit comme un
ferment sur le corps en présence duquel on la met. 181
Selon la physique conventionnelle (c'est à dire celle qui est enseignée et médiatisée couramment) la transmutation d'un isotope d'un élément en un autre peut soit se produire naturellement au cours d'une chaîne de désintégration, ou bien être provoquée, par exemple dans un réacteur nucléaire.
La transmutation naturelle de certains produits issus des réacteurs
nucléaires est extrêmement lente : par
exemple, le plutonium-239 se transforme très lentement en plomb à travers une
chaîne de désintégration longue de plusieurs
centaines de milliers d'années.219
Donc, il n'existerait pas de transmutation naturelle, c'est à dire de transmutation provoquée directement par la nature, qui s'effectuerait de façon rapide.
Or, dès 1799 un chercheur avait découvert
qu'une poule était capable de produire plus
de calcium
dans ses œufs qu'elle n'en absorbait.220
L’expérience de Prout (1822) montre que le poussin, fraîchement éclos, renferme dans son squelette
Corentin Louis Kervran (1901 – 1983), un français, prix
Nobel de physique en 1976, a observé qu'une
poule peut fabriquer du calcium avec de la silice. Les poules créent le
calcaire présent dans la coque d'œuf à partir principalement du mica.222
Les plantes
"calcifuges" ou "silicicoles" ne poussent qu'en terrain
silicieux dépourvu de calcaire. Pourtant elles en contiennent une grande
quantité (la transmutation se fait à
partir de la formule Si28 + C12 = Ca40).222
Concernant la
maladie de la pierre qui atteint le silicium du granit, ce dernier est attaqué
par des bactéries qui le transforment en carbone et oxygène (à partir de la
formule Si28 = C12 + O16).222
Louis Kervran a aussi montré que si l'on supprimait à des poules pondeuses tout ce qui est calcium de leur alimentation et du sol sur lequel elles ont l'habitude de vivre, elles ne pondront plus que des œufs sans coquille. Cependant, tout en excluant de leur alimentation tout ce qui peut contenir du calcium et que l'on recouvre le sol de mica, au bout de deux ou trois jours elles pondront à nouveau des œufs avec coquille. Or le mica ne contient absolument pas de calcium. Comment expliquer alors que les différents composants du mica (Si O4-Al-Fe-Cr ou Mg-Na) ont pu se transformer en Ca ?
Il s'agit bel et bien d'une transmutation de la matière264
Dès 1962, ce chercheur, a publié les premiers résultats de ses
recherches. Il démontrait ainsi que des transmutations
biologiques, simplement dues à l’énergie provenant d’êtres vivants
(microbes, plantes, animaux), sont dans
la nature aussi nombreuses que variées.221
L'homme a besoin de potassium pour survivre. Quand des employés furent envoyés au Sahara pour organiser les puits de pétrole, il fut analysé que le potassium leur manquerait. Des précautions furent prises pour palier à ces manques mais les médecins se demandèrent comment les peuples sahariens s'alimentaient en potassium.
On le leur demanda et ils dirent qu'ils prenaient du sel (chlorure de sodium).
Comme les animaux, ils ne prenaient pas un gramme de potassium dans leurs aliments et cependant ils en rejetaient dans leur sueur
et dans leurs urines. Il fallut se rendre à l'évidence. Il se passait dans
les corps des humains comme dans les corps des animaux, une transmutation.223
Dans un compte rendu du troisième livre de Kervran. Preuves relatives à l’existence de transmutations biologiques, échecs en biologie à la loi de Lavoisier concernant l’invariance de la matière, le professeur René Furon de la Faculté des sciences de Paris, écrit :
« Ce livre complète
les deux précédents. On ne peut plus
nier que la nature fabrique du magnésium à partir du calcium (dans certains
cas, c’est le contraire qui se produit), que le potassium peut dériver du
sodium, et qu’un empoisonnement à l’oxyde de carbone peut se produire sans
inhalation de gaz carbonique. »6
Maintenant que certains concepts théosophiques ont été abordés, je vais prendre le temps de définir quelques symboles, concepts ou idées religieuses en en donnant des interprétations différentes de celles qui sont communément enseignées et/ou admises.
Il existe deux principales vision de Dieu.
La conception d'un Dieu qui serait transcendant. C'est à dire qu'il serait totalement en-dehors et au- delà du monde. C'est la vision qu'avait Aristote de Dieu.
À l'inverse, il
existe la conception d'un Dieu qui serait immanent.
C'est à dire que Dieu se manifesterait
dans le monde, et serait présent dans celui-ci et dans toutes les choses
qui le composent. Cette vision se trouve dans les philosophies telles que le
stoïcisme ou le panthéisme de Spinoza.224
Malgré l'apparence contradictoire de ces deux théories, elles peuvent être considérées comme complémentaires. Du point de vue théosophique, Dieu (le Logos) est transcendant à l'homme car il est au delà de l'homme. Mais de la même manière, il est également présent en l'homme car l'homme est une « parcelle divine ». Voilà pourquoi la conception d'un Dieu transcendant et celle d'un Dieu immanent peuvent toutes deux s'avérer exactes.
Dans un même ordre d'idée, il y a une double vision de Jésus Christ
dans les milieux ésotériques. Certains disent que « tout homme possède en lui une étincelle divine venue du Logos ou Verbe
divin. Il suffit de développer cette étincelle pour devenir Christ. Jésus a
fait ainsi et il est un homme évolué à son maximum. »
Une autre dira que « Jésus
est le principe verbe involué, c'est à dire venu en chair et non pas une chair
humaine divinisée »181
Et même si ces points de vue paraissent contradictoires, ils ne sont peut être en fait que complémentaires. Il est en effet envisageable de dire que Jésus était un personnage ayant divinisé son être à son maximum afin de permettre à Christ (une entité différente de Jésus) de venir en chair se manifester... Et c'est à ce moment là qu'il est devenu Jésus-Christ.
Ce sujet sortant du thème de ce livre, je ne le développerai pas davantage.
Il faut juste retenir que parfois des éléments contradictoires sont en fait parfaitement complémentaires. Ils sont juste l'expression d'un regard différent sur une même réalité.
H.P. Blavatsky nous apprend que « chez les Gnostiques, le "Christos" signifiait le Principe Impersonnel, l'Atman de
l'Univers et l'Atmâ qui est dans l'âme de chaque homme – et non Jésus, quoique,
dans les vieux manuscrits coptes du British Museum, on ait presque toujours
remplacé "Christos" par "Jésus" et d'autres mots. » 14
Revenons à la notion de Dieu.
Nous
avons vu précédemment que selon Baird. T. Spalding, « il est écrit sur des tablettes que Dieu était appelé Principe
Directeur, Tête, Pensée. (...)
Ce Principe Directeur dominait tout et contrôlait tout. Il créa un
premier être appelé Expression du principe directeur. Cet être reçut une forme
identique au principe, car le principe n'avait pas d'autre forme que la sienne
pour s'exprimer. Ce fut le principe directeur de l'expression extérieure
du principe. Il fut créé à l'image du principe, car celui-ci n'avait
d'autre forme que la sienne pour modèle.
La créature reçut tous les
attributs du créateur et elle eut accès à
tout ce que le principe
possédait. »167
Yram écrit que « L'idée d'une
divinité régissant le ciel et la terre s'explique aisément. En imaginant les possibilités
de leurs dieux, les hommes ont eu simplement l'intuition de leur destinée
personnelle. »311
La Doctrine secrète indique que « Les Bouddhistes soutiennent qu'il n'y a pas de Créateur, mais un nombre infini de puissances créatrices, dont l'ensemble forme la substance une et éternelle, dont l'essence est inscrutable – et ne peut, par conséquent, être un sujet de spéculation pour un véritable philosophe. Socrate refusa toujours de discuter sur le mystère de l'être universel, et pourtant, nul n'aurait songé à l'accuser jamais d'athéisme, sauf ceux qui avaient juré sa perte. »
H.P.
Blavatsky explique que « le Zohar, comme
en témoigne au moins le Livre des Nombres, enseignait, avant que les Kabalistes
Chrétiens l'eussent défiguré, et enseigne toujours la même doctrine que nous
[NDLR: la théosophie], à savoir que l'Homme
émane, non pas d'un HOMME Céleste unique, mais d'un Groupe Septénaire d'Hommes
Célestes, ou Anges ; le même enseignement se trouve dans Pymandre, la
Pensée Divine. »14
Les enseignements de l'école pythagoricienne dévoilaient que pour approcher Dieu, il suffisait de se confondre à lui.
Vu à travers l'instinct et le kaléidoscope des sens, Dieu est multiple et infini comme ses manifestations.
Vu à travers l'âme raisonnable, Dieu est double : esprit et matière. Vu à travers l'intellect pur, Dieu est triple : esprit, âme, corps.
Conçu par la volonté qui résume le tout, Dieu est unique.
Cela revient à démontrer que celui qui croit en l'homme (qui est une
manifestation de Dieu, donc Dieu lui-même), celui qui croit en un seul Dieu
(religion monothéiste) et celui qui croit en plusieurs Dieux (religion
polythéiste) croient tous trois en la même chose. Ils ont tout simplement une approche différente de la même réalité.
Roger Luc Mary écrit qu'une vieille légende hindoue (légende de Brahma) raconte qu'il y eut un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma, le maître des dieux, décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver. Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette.
Lorsque les dieux mineurs furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci :
- Enterrons la divinité de l'homme dans la Terre Mais Brahma répondit :
- Non, cela ne suffit pas, car l'homme creusera et la trouvera. Alors les dieux répliquèrent :
- Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans. Mais Brahma répondit de nouveau :
- Non, car tôt ou tard, l'homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu'un jour, il la trouvera et la remontera à la surface.
Alors les dieux mineurs conclurent :
- Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d'endroit que l'homme ne puisse atteindre un jour.
Alors Brahma dit :
- Voici ce que nous ferons de la divinité de l'homme : nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c'est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher.
Depuis ce temps
là, conclut la légende, l'homme
a fait le tour de la terre,
il a exploré, escaladé, plongé et creusé, à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui. 350
Selon le XIVème
Dalai Lama « le
but de toutes les grandes traditions religieuses n'est pas de construire de
grands temples à l'extérieur, mais de créer
des temples de bonté et de compassion à l'intérieur, dans nos cœurs »
Le jardin d'Eden, est, selon la Bible, le lieu où l'homme aurait été placé par Dieu aux origines.
D'après Anton
Parks, le jardin d'Eden fit son apparition sur les tablettes sumériennes sous
le nom d'Edin ou Eden -lieu reconnu comme étant le vaste garde-manger régi par
les "dieux" du panthéon sumérien.116
Garde-manger, non pas dans le sens que les « dieux » se nourrissaient des hommes mais dans le sens où les « dieux » utilisaient les hommes comme « esclaves ».
Il indique que le terme hébreu "Gan" ("jardin") provient sans aucun doute du sumérien "Gan" ("culture agricole"; "champ"). Ceci montre que les Hébreux se servirent des textes sumériens pour créer une partie de l'Ancien Testament. Ce mot passa dans leur vocabulaire mais perdit son sens d'origine : Le Gan-Edin "le champ de l'Edin" devint le Gan Eden, "le Jardin d'Eden", un endroit dont on aime à dire que ce fut un paradis.
De même, le mot Paradis est la transcription du grec Paradeisos qui
signifiait originellement " parc
clos où se trouvent les animaux sauvages", terme finalement transcrit
en "jardin" à l'époque héllenistique.112
Selon la théorie d'Anton Parks, le jardin d'Eden était donc le parc où se trouvait le garde manger des créateurs de l'homme (entités extra terrestres selon sa conception).
H.P. Blavatsky
écrit que le Jardin d'Eden, est un nom archaïque de la contrée arrosée par l'Euphrate
et ses nombreux affluents, depuis l'Asie et l'Arménie jusqu'à la mer
Erythrée.". Dans le Livre des
Nombres Chaldéen, son emplacement est désigné numériquement et dans le
manuscrit chiffré Rosicrucien, laissé par le Comte de Saint-Germain, il est complètement
décrit.14
Selon la Bible, Adam est le premier homme et Eve est à sa compagne.
D'après Allan Kardec, l'homme, dont la tradition s'est conservée sous le nom d'Adam, fut un de ceux qui survécurent, dans une contrée, après quelques uns des grands cataclysmes qui ont, à diverses
époques, bouleversé la surface du globe, et il est devenu la souche d'une des races qui le peuplent aujourd'hui.
Cet homme vivait environ 4000 ans avant le Christ !225
D'après Anton
Parks, le terme Adam existe dans la langue sumérienne sous la forme A-dam et
désigne la véritable fonction qu'assignèrent les "dieux"" aux
premiers Hommes.116
A-dam est l'animal,
conçu pour servir Yahvé, à savoir l'ordre patriarcal instauré par les
"dieux" du panthéon sumérien.112
Selon Zozime, Adam signifie "terre vierge, terre sanglante, terre ignée, terre charnelle" et le nom a été donné par la "voix des anges" (M. Berthelot, collection des anciens alchimistes grecs).
A.D.A.M. était
formé des initiales des quatre constituants fondamentaux de la matière.
L'explication complète du symbole se trouvait dans les manuscrits détruits par
l'incendie de la bibliothèque d'Alexandrie. Seuls quelques favorisés gardèrent
cette connaissance."226
Michel Coquet écrit qu'Adam était seul puisqu’encore androgyne. Il
était mâle et femelle. Adam est donc le symbole de l’état de l’humanité prise
comme un tout.227
D'après le Siva Purana (Purana = histoire ancienne et sacrée ou
tradition), Adhima est le premier homme, et Heva veut dire "complément de
la vie" en sanscrit. Y aurait-il un rapport avec Adam et Eve ? 140
D'autres auteurs
diront que dans la grande
Tradition Adam signifie
aleph (le 1, le Je suis) dans le dam (le
sang).228
D'autres
diront que "Adam" et "Eve" sont des personnages symboliques
qui représentent la polarisation des Codes-Germes (ADN) et la naissance de la
dualité de la conscience.229
Papus écrit
qu'Adam exprime la Puissance cosmogonique qui spécifie l'homme, en tant
qu'individu physique. Il représente l'âme intelligente de l'Univers lui-même,
Verbe Universel animant la totalité des systèmes solaires non seulement dans
l'Ordre visible, mais aussi et surtout dans l'Ordre invisible. Ombre de Ieve
(NDLR: Eve), Adam serait l'Essence céleste d'où émanent toutes les Humanités
passées, présentes, futures, non seulement ici-bas, mais à travers l'immensité
des cieux.181
Pour George
Smith (dans son ouvrage Chaldean Account of Genesis) et également pour le
botaniste Naudin, le mot Adam n'est pas un nom propre qui désigne le premier
être humain, mais un mot qui désigne l'humanité entière.14
La Doctrine Ésotérique indique également qu'Adam désigne l'humanité entière.
H.P. Blavatsky écrit qu'Ad-i était le nom donné par les Aryens à la première race humaine douée de la parole, dans cette Ronde.
Et elle précise
que lorsque la Genèse dit qu'Eve fut
formée d'une côte, cela veut simplement dire que la Race pourvue d'os fut produite par une ou plusieurs Races antérieures
qui étaient "dépourvues d'os".14
Pour
définir une origine, il faut être capable de définir une base qui n'a pas
besoin d'être engendrée. D'après Ervin Laszlo cette base est la « mer virtuelle
d'énergie » ou vide quantique. Il le définit
comme un champ
d'énergie fluctuante et subtile extrêmement dense qui emplit
l'espace entier.53
Le philosophe Ludwig Wittgenstein écrivait
que « La solution de l'énigme
de la vie dans l'espace
et le temps se trouve hors de l'espace et du temps ».309
En 2001, les Américains Eric A. Cornell et Carl E. Wiemann, du laboratoire JILa, à Boulder (Colorado) et l'Allemand Wolfgang Keterle, professeur au MIT (Cambridge, Massachussetts, Etats-Unis) ont reçu le prix Nobel de physique pour avoir mis en lumière en 1995, un nouvel état de la matière.
Cet état avait été imaginé par S. Bose et A. Einstein en 1925. Il s'agit d'un amas d'atomes refroidis à des températures si extrêmes (quelques milliardièmes de degrés au-dessus du zéro absolu) que leurs propriétés ondulatoires deviennent dominantes : les atomes perdent alors leur individualité, les
« ondes de matière » se concentrent et se recouvrent pour ne former
qu'une seule onde.230
La
méprise qui nous a fait distinguer la matière indépendante de l'onde vient du
fait que jusqu'ici lorsque nous mesurons la matière, l'onde ne peut être
mesurée en même temps et réciproquement.231 Les deux aspects complémentaires des particules
ne peuvent donc jamais être observés en même temps mais une expérience
menée par le physicien américain d'origine iranienne Shariar Afshar a démontré
que même quand l'aspect de corpuscule est observé, l'aspect d'onde est toujours
là.52
Jusqu'à
ce qu'il soit mesuré ou mis en une interaction quelconque, un quantum existe
dans un état où tous ses états réels (c'est
à dire un état avec un emplacement unique et une mesurabilité normale) possibles sont superposés. Le passage
de l'état ondulatoire à l'état corpusculaire se conforme aux règles
statistiques des probabilités. Mais dans l'absolu, il est impossible de prédire comment il se
produira dans un cas donné.52
L'état quantique pourrait être l'état originel de la matière. Il est la matière avant qu'elle ne se matérialise, ou du moins, avant qu'un être conscient ne lui donne sa forme définitive.
La mécanique quantique montre que « l'univers existe en tant que potentialité formelle en myriades de
ramifications possibles dans le domaine transcendant et ne devient manifesté que lorsqu'il est observé par un être conscient ».
(Goswami, 1993)7
Heisenberg
écrivait que « L'idée d'un monde réel et
objectif dont les parties les plus petites existent objectivement à la manière
dont les pierres ou les arbres existent, indépendamment du fait qu'on les
observe ou non, est impossible. »309
C'est sans doute pour cela que dans les années 1950, Firsoff, de la
société Royale d'Astronomie, disait que « Affirmer
que la matière seule existe et est à la base de nos observations est la plus
illogique des propositions. La matière
n'existe pas, au sens traditionnel du "terme". »232
En fait, la matière n'existe pas par elle-même.
Elle n'existe que par l'intermédiaire d'un être conscient qui lui donne sa forme définitive et « réelle ».
Le théoricien allemand Marco Bischof a résumé ainsi ce
qui semble émerger aux frontières des sciences de la vie : « La mécanique quantique a établi la primauté
du tout insécable. Pour cette
raison, dit-il (et c'est lui qui souligne) la nouvelle biophysique doit être
fondée sur l'interconnexion fondamentale
à l'intérieur de l'organisme tout autant qu'entre les organismes, ainsi
qu'entre l'organisme et son environnement. »52
La base de la vie est donc une Unité.
Léon Raoul Hatem appelle cet état originel « Néant » bien que ce terme a très mal été compris et peut porter à confusion (car l'idée de Néant fait penser à « rien » et ses contradicteurs disent que de rien, il ne peut rien sortir).
D'après lui « Il y a Néant
partout à l'infini, chaque point étant d'une dualité Conscience-Amour et dont
la rencontre est tout simplement un "quantum
magnétique". Nous voici dans un étrange "milieu" cosmique où
la "matière" envahit le moindre recoin emplissant l'infini. (...)
Ici, nous sommes dans un milieu formé de deux énergies, l'une
attractive, l'autre répulsive. »233
Et il continue en disant qu' « en fait ce n'est pas la "matière" qui est issue du Néant, mais une forme de "conscience" qui s'oppose implicitement à ce que le Néant soit simultanément NUL et INFINI, tandis que ce même Néant est nécessairement unifié par "Amour" puisque seul il devrait être. »
Ses termes de conscience et d'unification semblent émettre une idée similaire à celle prônée par la mécanique quantique. Simplement il utilise une approche différente.
Lorsqu'il décrit le milieu quantique (où ce qu'il appelle Néant), il pose la question « Ne serait-ce pas ce que nos anciens philosophes nommaient l'éther ? »
En effet, il semblerait que ce milieu ait d'étranges affinités avec cet élément qui est appelé « éther ».
Selon Ervin Laszlo le mot Akâsha est un mot sanscrit qui signifie éther : « l'espace omniprésent ».
« L'Akâsha, dit-il, réunit les propriétés des cinq éléments; il
est ce dont est issu tout ce que perçoivent nos sens et ce à quoi tout finira
par retourner. »52
Pour
H.P. Blavatsky « la Science Occulte a
enseigné, depuis des siècles, que l'Akâsha (dont l'Ether est la forme la plus
grossière), le cinquième principe cosmique universel – auquel correspond et
dont procède le Manas [NDLR: Mental] humain – est, cosmiquement, une matière
radiante, fraîche, diathermane et plastique, créatrice dans sa nature physique,
corrélative dans ses aspects et portions les plus grossières et immuable dans
ses principes supérieurs. Dans la condition créatrice, il est appelé la
Sous-Racine et en conjonction avec la chaleur radiante, il rappelle "les
mondes morts à la vie". Dans son aspect supérieur, c'est l'Âme du Monde
dans son aspect inférieur
le DESTRUCTEUR. (…) C'est l'Âme Universelle, la Matrice de l'Univers, le
Mysterium Magnum d'où naît tout ce qui existe, par séparation ou
différenciation. C'est la cause de l'existence ; elle remplit tout l'Espace
infini, c'est l'Espace lui-même, dans un sens, ou, tout à la fois, son sixième
et son septième principe»14
L'Akâsha est également appelé l'Æther Supérieur.14 Il s'agit du principe qui anime l'éther.
L'Akâsha n'est donc pas complètement synonyme d'Ether. Ce dernier n'est qu'une manifestation de l'Akâsha.
Pourtant ces termes sont souvent confondus.
H.P.
Blavatsky précise que l'Ether des philosophes grecs est en fait l'Akâsha des
Hindous ; Alors que l'Ether des physiciens n'est qu'une de ses subdivisions sur
notre plan.14
Aristote désignait l'éther comme le cinquième élément. Ce terme englobait à l'origine tous les objets
qui se trouvaient à l'extérieur de l'atmosphère terrestre. Il était le synonyme
de ciel et a gardé ce sens dans la poésie.
Il s'opposait aux quatre éléments
qui composent notre
planète : le feu, l'eau,
la terre et l'air.68
Au XVIème siècle déjà,
Paracelse, en étudiant les combinaisons chimiques et les métamorphoses des
corps, était arrivé à admettre un agent
universel et occulte au moyen duquel elles s'opèrent.3
Newton appela
l'éther sensorium Dei, ou cerveau de Dieu, c'est à dire l'organe
par lequel la pensée divine agit dans l'infiniment grand comme dans
l'infiniment petit.3
En 1675, Newton écrivit que "La Nature travaille perpétuellement en cercles, engendrant des fluides
par des solides, des choses fixes par des choses volatiles, et des choses
volatiles par des choses fixes, des choses subtiles par des choses grossières
et des choses grossières par des choses subtiles... Ainsi, peut-être, toutes choses ont-elles leur origine dans
l'Ether." (Hypothèse 1675.) 14
Il est parfois appelé aussi PEZ (Point Zéro Energie), "espace-temps métrique" ou "énergie du vide" . Dans toute chose, l'éther représente "l'écume quantique" de l'énergie. Il filtre et sous-tend l'univers.
Au
17ème siècle, Robert Boyle dotait l'éther de deux fonctions : propager le mouvement par des
impulsions successives, et être un intermédiaire
par lequel se manifestent de curieux phénomènes tels que le magnétisme.235
Vers la fin
de sa vie, Nikola Tesla en était venu à penser également que toute la matière
provient d'une substance unique, l'éther
luminifère qui remplit tout l'espace.209
D'après A. Einstein (dans son étude "Sidelights on Relativity") 68:
« Beaucoup d'arguments étayent
l'hypothèse de l'existence d'un éther. La négation de l'éther impliquerait que
l'univers vide n'aurait aucune propriété physique. Les bases fondamentales de
la mécanique contredisent cette affirmation.. L'univers a, selon les lois de la
relativité, des propriétés physiques; dans ce sens il existe un éther. L'espace dépourvu d'éther est impensable
d'après la théorie de la relativité. »
Pour LR Hatem, l'Ether n'est pas fait de
"matière" mais simplement d'Energie
Magnétique (donc d'énergie polarisée). 233
Un nouvel état de la matière a été mis en lumière par les Prix Nobel de Physique 2004 David Gross, David Politzer et Frank Wilczek, pour leurs travaux théoriques sur l'interaction forte qui agit entre les quarks.
Ne peut-on pas relier cet état avec l'éther ?
Il est intéressant de constater que ce terme n'est pas uniquement employé par les scientifiques. Il est couramment utilisé également dans la doctrine ésotérique.
Certaines thèses ésotériques font le rapprochement de cet éther avec la notion de Dieu. Par exemple Franz Bardon écrit :
« Les éléments sont issus de l'éther. Il est
par conséquent l'Etre le plus sublime, le plus puissant, l'Inimaginable, l'Etre
primordial, le principe de toutes choses et de tout ce qui est créé; bref, il
est la sphère des causes. C'est pourquoi l'âkasha (ou éther) est infini et
éternel. Il est l'Inengendré, l'Incompréhensible, l'Indéfinissable. Les
religions l'appellent Dieu. Il est la cinquième force, la force primordiale; il
est ce qui a tout créé et qui tient tout en équilibre. Il est la source et la
pureté de chaque pensée et de chaque idée, il est le monde des causes dans
lequel se maintient tout ce qui a été créé, des sphères les plus élevées aux
plus basses. Il est la quintessence des alchimistes. Il est tout dans le Tout. »236
Papus en parle ainsi dans l'un de ses livres : « Dans l'âme du Monde fluide ambiant qui
pénètre toutes choses, il y a un courant
d'amour ou d'attraction et un courant
de colère ou de répulsion.
Cet éther électro-magnétique dont nous sommes aimantés, ce corps igné
du Saint Esprit qui renouvelle sans cesse la face de la Terre est fixé par le
poids de notre atmosphère et par la force d'attraction du globe.
La force d'attraction se
fixe au centre des corps et la force de projection dans leur contour. Cette double force agit par spirales de
mouvements contraires qui ne se rencontrent jamais. C'est le même mouvement
que celui du Soleil qui attire et repousse sans cesse les astres de son
système. Toute manifestation de la vie dans l'ordre moral comme dans l'ordre
physique est produite par la tension extrême de ces deux forces» (Christian,
L'Homme rouge des Tuileries) »181
Dans cette dernière citation, nous retrouvons l'idée de l'action de « spirales de mouvements » qui peuvent aussi être appelées « vortex ».
D'après Maxense Layet de plus en plus de scientifiques considèrent les vortex comme des transformateurs d'énergie. Le mouvement tourbillonnaire et rapide crée une ionisation qui s'amplifie à chaque tour de spirale et finit par libérer les électrons autour des atomes.
Certains chercheurs considèrent que le vortex créé par le mouvement de rotation terrestre est à l'origine du magnétisme. Et, c'est la raison pour laquelle, ils travaillent à relier entre eux les vortex, le magnétisme et la gravité.
Il précise également que « le
vortex - par le mouvement tourbillonnaire qui le caractérise - capte particules et énergie ambiante.
Il les attire, les rassemble, les accumule jusqu'à un point critique qui va
produire des effets visibles, perceptibles et exploitables à notre échelle. La
foudre, une tornade, un gyre... »237
Pour Viktor Schauberger, le
vortex est la clé de tout mouvement créatif. 283
Il a eu l'idée de l'importance des vortex en observant les truites des ruisseaux de montagne. Il se demandait comment elles pouvaient rester sans bouger dans un courant d'eau rapide, et puis, partir très vite vers l'amont. Il était convaincu que la turbulence et le mouvement de l'eau, à son point de densité maximale (4°Celsius), générait une force dans la direction opposée à celle du courant. Il était également convaincu que cette force était à l'origine du soulèvement des galets et que les truites pouvaient trouver le courant d'énergie de l'amont et l'utiliser pour rester suspendues sans bouger dans un courant d'eau rapide, ou se propulser vers l'amont ou par dessus les chutes d'eau. Pour lui, la truite utilisait aussi une force générée par le mouvement en spirale de l'eau passant à travers ses ouïes et sur la surface de son corps.
Schauberger était
certain que le vortex conique ou spirale cycloïde allant vers l'intérieur
(implosion) était une source d'énergie. Il est le
père de la technologie à implosion, principe opposé à celui utilisé de nos
jours, l'explosion.238
Jeane Manning
précise que le mouvement dans une spirale en trois dimensions ou vortex (comme
les tourbillons ou tornades par exemple) peut aller soit vers l'intérieur, soit
vers l'extérieur. Dans le mouvement divergent (vers l'extérieur), la matière et
l'énergie sont dissipées. Par contre, dans
le mouvement convergent vers l'intérieur, il y a création de matière et d'énergie.
Les chercheurs pensent que l'énergie de l'espace et les autres formes de
nouvelle énergie suivent une spirale convergente et sont constamment en
mouvement.239
Pour Jean Sebastien Berger, dans l'univers, les forces formatrices sont structurées comme une spirale dans laquelle chaque spire représente un système intégré, une entité cohérente, un individu qui possède un fonctionnement propre et une certaine indépendance (relative car il est ouvert sur la spire supérieure dont il est dépendant, et celle inférieure qui intervient dans la reproduction).
Il y a plusieurs types de spirales : Voie Lactée ou Andromède, spirales elliptiques des formes galactiques, etc...
De même, les brins d'ADN des chromosomes prennent la forme de tire-bouchon lors de la reproduction54 (qui est comme son nom l'indique un acte de création).
Les vortex sont donc cruciaux dans tout acte créatif
Et cet acte créatif viendrait principalement du fait que les vortex permettent des « passages » entre des mondes de densités différents (ils peuvent ainsi permettre de quitter un « monde » pour créer sur un autre monde).
Alick Bartholomew décrit le vortex comme une « fenêtre permettant de passer d'une qualité ou d'un niveau énergétique à
un(e) autre ».283
Anton Parks écrit que chaque planète possède de très nombreuses Diranna (appelées également portes des étoiles).
Il écrit que « les Diranna
sont des portes qui mènent vers des
vortex où la notion de temps n'existe pas, où le temps s'est littéralement
effondré sur lui-même par l'action concentrée de particules de lumière, car une
concentration excessive de lumière inhibe le temps. Ces tunnels sont formés de particules se déplaçant à une
telle vitesse que la notion du temps y est nulle. »116
Le vortex semble être une
des clefs principales de la vie sur
Terre.
Et le mouvement semble également être très important dans ce processus de création. Les vortex ont la particularité de donner une vitesse extrême aux particules (la vitesse augmentant à chaque spirale parcourue) et ce serait grâce à cette vitesse qu'ils accompliraient leur acte de création.
Pourrait il y avoir une vie sans mouvement ?
Probablement non car il semblerait que ce soit le mouvement qui induit la vie.
Jean Sebastien Berger précise que dans l'univers, tout vibre, tout bouge, tout évolue et tout change. Donc l'univers est en constant changement.
De la matière est dégradée pour libérer de l'énergie et cette énergie est récupérée par l'information afin de donner forme et structure à la matière (vivante et inerte).
C'est la raison pour laquelle Jean Sebastien Berger écrit qu'il
existe concrètement « une impossibilité de séparer les trois éléments
information - énergie - matière au niveau de la mécanique universelle, et
nous pouvons dire que leur indépendance est très relative et surtout théorique. »240
L'idée
que la matière ne soit pas immobile mais vibre intensément a été suggérée par
Louis de Broglie et a pu été vérifiée
avec l'électron en 1927.9
Selon Papus, ce
qui se meut, ce sont les forces physico-chimiques produites par les
combinaisons des rayons solaires avec la matière organique ou inorganique. Il
s'agit du mouvement dans son essence que
les anciens appelaient Feu.181
Il dit également qu'au dessus de tous les êtres végétaux ou animaux un fluide subtil circule invisible, impalpable : l'air atmosphérique, origine du mouvement vital qui meut toute la nature animée.
Les rayons solaires apportent le mouvement à la Planète toute entière, le mouvement dont les combinaisons plus ou moins intenses avec la matière produisent toutes les forces physiques connues.
Le mouvement
venu du soleil se condense dans l'intérieur de la Terre sous forme de
magnétisme, et se manifeste à sa surface sous forme d'attraction moléculaire.181
Phylos exprime l'idée que « Tout
n'est que vibration. Toute manifestation n'est qu'altération de la substance
unique par des degrés spécifiques de l'énergie unique ». 165
Léon Raoul Hatem le dit avec ces mots : « Notre existence propre est une illusion, un rêve matérialisé par des vibrations immatérielles, forces en mouvement ». 241
Pour
lui, « tout ce qui "est" dans
notre univers "physicalisé" n'est autre que VIBRATIONS MAGNETIQUES. »
233
D'après Michel Random (extrait d'un colloque de Tokyo en septembre 1995), la physique quantique prouve que « toute pensée est acte puisqu’elle est un mouvement quantique au même titre qu’un mouvement de particules », et que « son aspect vibratoire est perçu –donc modifié- par la globalité ».
Dans le milieu ésotérique, l'idée des vibrations jouant un rôle essentiel dans la vie est également émise.
Pour Stéphane Cardinaux, « la matière n'existe que par nos sens, sous forme de vibrations magnétiques, et transmises au cerveau qui en apprécie les valeurs. »
Et il précise que le taux
vibratoire est la capacité de la matière inerte ou vivante à réémettre la
Lumière Divine.186
Anne et Daniel Meurois Givaudan expliquent que la vibration est la vie la plus originelle qui se puisse concevoir242.
Jane
Roberts indique que nous ne voyons les
objets physiques que si nous sommes accordés à leur fréquence vibratoire.
Elle précise que l'atome n' "existe" pas de
façon constante car il fluctue selon un
modèle et un rythme très prévisible. Il peut être perçu à l'intérieur de
notre système en certains points de cette fluctuation.243
L'union des pensées et des vibrations permettrait de concevoir n'importe quel objet matériel. La pensée crée une forme pensée (ou égrégore) et la modification de la fréquence vibratoire de cette forme pensée la matérialiserait.
L’amour impersonnel aurait pour effet d’élever le taux vibratoire de nos corps subtils. Le développement de cet amour fournirait l'énergie nécessaire pour activer le feu intérieur (joie intérieure) qui est dans le cœur et qui enveloppe la divinité intérieure.
Pour
Annie Besant, « quiconque pensera
assidûment à une seule idée, en concentrant sur elle une attention soutenue,
aura conscience d'un léger frisson dans la glande pinéale, d'une sensation de
fourmillement. Le frisson a lieu dans l'éther où baigne la glande et il produit
un léger courant magnétique, lequel donne naissance à la sensation de
fourmillement dans les molécules denses de
la glande. Si la pensée a été
assez forte pour produire le courant, le penseur saura qu'il a réussi à donner
à sa pensée une netteté
et une vigueur qui la rende apte à être transmise.
Cette vibration dans l'éther de la glande pinéale détermine des ondes dans l'éther
ambiant, semblables à des ondes de lumière, bien que beaucoup plus petites et
plus rapides. Ces ondes se propagent dans toutes les directions, mettant
l'éther en mouvement et ces ondes d'éther, à leur tour, en produisent d'autres
dans l'éther de la glande pinéale d'un autre cerveau, pour être transmises de
là aux corps astral et mental, gagnant ainsi la conscience suivant l'ordre régulier. Si la seconde glande pinéale
ne peut pas reproduire ces ondulations, la pensée passera inaperçue, elle ne
fera pas d'impression, pas plus que les ondes lumineuses ne font d'impression sur l'œil d'un aveugle. » 244
Cette idée de vibration est également associée à celle de rythme.
Richard Alan Miller expose l'idée que la résonance de Schuman (liée au champ électromagnétique terrestre) constitue peut être le support d'un processus de perception extrasensorielle de type radar pour tous les êtres vivants. Ces « ondes résonantes » peuvent être modulées intentionnellement en fréquence ou en forme dans le but de transmettre certaines informations.
Décodées par le cerveau, elles reviennent presque instantanément sur le « dos » de la résonance de Schumann et sont alors traduites par le cerveau en données conscientes.
Il précise que
nous marchons tous à la cadence de ce tambour cosmique, notre battement de cœur
planétaire, qui fixe le tempo de la santé et du bien-être..245
Un modèle physique appelé Topological Geometrodynamics, mis au point par Matti Pitkanen, montre la relation étroite entre la physiologie humaine et la résonance de Schumann.
Mais pour
Pitkanen, le champ magnétique terrestre n'est pas le seul facteur déterminant
de la vie consciente, il cite aussi les champs interplanétaires et
interstellaires.245
André Lamouche disait que « c'est par le rythme que le temps et l'espace sont associés dans l'univers. »
Pour Charles Laville, « l'énergie est cyclique et rythmique. »
Jean Sébastien Berger précise que l'information à l'intérieur d'un organisme vivant, se transmet par des "rythmes" et des "récurrences", c'est à dire des émissions discontinues ou vibrations, qui entrent en résonance avec des structures. Si elles ne sont plus en résonance, ce ne sont plus des "rythmes" mais des "fréquences", ou ce ne sont plus des "récurrences" mais des "cadences" (celles-ci correspondent à un découpage du temps; quand on découpe l'espace, on obtient des longueurs d'ondes et on parle de "fréquences").
Ces rythmes et ces récurrences sont des modulations de l'énergie
électromagnétique commune à l'être vivant et au cosmos (le premier est une antenne ultrasensible qui ne peut fonctionner qu'en captant l'énergie du second),
modulations qui vont permettre la communication entre les différentes
structures matérialisées, entre les différents organes de l'individu, entre le
corps et le cerveau, entre un émetteur et un ou des récepteurs. Ces énergies en
résonance sont donc exprimées par des nombres qui appartiennent à l'Univers et
ne sont pas spécifiques à l'individu ni à l'homme, ce qui fit dire à Pythagore
: « L'Univers est Nombre... les nombres
dominent le monde ».54
La plupart des lois expliquant la génération de tout ce qui existe est basée sur des lois d'interaction fondées sur le transfert et la transformation de l'énergie. Ervin Laszlo précise que ces lois sont adéquates pour expliquer comment les choses réelles (sous forme de paires particule-antiparticule) sont générées à partir du vide quantique et en émergent, mais pas pour préciser comment les particules survivant aux éternités cosmiques se structurent pour former des objets de plus en plus complexes, tels les galaxies, les étoiles, les cellules, les organismes, les sociétés, les biosystèmes et les biosphères.
L'évolution continue -mais pas toujours linéaire ni calme - des
choses, peut s'expliquer en ajoutant un autre élément qui rentre en interaction
avec l'énergie. Cet élément (appelé
information ou in- formation) est, toujours d'après Ervin Laszlo, le facteur réel et effectif gouvernant les
processus évolutifs dans absolument tous les domaines de l'univers connu. »53
N. Wiener
précise que l'information n'est ni
masse, ni énergie, mais elle a besoin de la masse et de l'énergie comme
support. Cependant elle ne peut être réduite à ces deux éléments 240
La loi de l'entropie (déstructuration) définit l'évolution de la matière vers l'information.
La
loi de la néguentropie (matérialisation, structuration, complexification)
définit l'évolution de l'information vers la matière. 240
Jean Sebastien Berger écrit que « l'information est à la base de chaque création, de chaque fabrication,
de chaque action. La matière, l'objet et le symptôme n'en sont que le résultat.
Dans l'être vivant, c'est donc l'élément
qui relie ces deux pôles, la bioénergie, qui est l'élément réalisateur et
le moteur de toute matérialisation. » 54
Cette notion d'information est aussi postulée par la théorie oummaine de l'évolution (théorie ufologique). Cette théorie précise que cette information provient d'un référentiel dimensionnel (la
Conscience Collective) différent de notre/nos univers, bien qu'en dernière limite elle provienne de Dieu.
Elle admet un transformisme
des espèces contrôlé par le flux informatif. Ceci permet une adaptabilité
au milieu et une évolution des êtres vivants.246
D'après la
vision oummaine de l'évolution, les êtres humains (entités conscientes) peuvent
informer le "cerveau" de
l'univers des réalités les plus complexes. Dans le cerveau des êtres humains,
des capteurs constitués par des atomes de krypton communiqueraient avec
l'univers et lui enverraient les modèles mentaux qui sont les conséquences des perceptions
reçues. Ces atomes de krypton exerceraient la fonction de trait d'union entre
l'âme et le corps.246
Des applications pratiques et concrètes ont été réalisées à partir de cette « information ».
Par
exemple, l'effet Plocher (qui permet de dépolluer des étendues d'eau) serait dû
au transfert d'une information sous forme d'une radiation (onde
électromagnétique) qui est ensuite fixée sur un matériau déterminé. 247
En utilisant la technique de convertographie*, Le docteur Dumitrescu a mis en évidence un phénomène appelé DEF (Display of External Field) qui montre qu'une zone d'énergie apparait en arrière de la coupure d'une queue de souris (alors que l'on ne voit rien à l'œil nu).
II a aussi mis en évidence le phénomène dénommé DIF (Display of Internal Field) qui montre l'apparition d'une image énergétique à l'intérieur de la partie coupée d'une feuille. Et cette image reproduit les contours et la forme de la feuille originelle.
Le phénomène DEF redessine donc la forme énergétique extérieure de la partie manquante, alors que le phénomène DIF reproduit à l'intérieur du corps toute la forme extérieure globale de l'individu.
D'après Jean Sébastien Berger, il existe donc bien une information vivante qui se traduit par la forme, qui est différente de l'énergie et qui devrait se dire "enformation" (qui signifie "donner forme")54.
Nous avions vu
précédemment dans le chapitre concernant la théorie de l'univers informé que
David Bohm préfère le mot "in-formation"
plutôt qu'information pour préciser qu'il s'agit d'un processus qui donne
réellement "forme" au destinataire."248
Donc « in-formation » ou « enformation », quelque soit le mot employé, tous deux décrivent exactement le même concept.
Nous avions vu
également que l'in-formation (ou « enformation ») préexiste avant la
matérialisation, que ce soit dans l'inerte (qui doit être compris comme étant
l'idée créatrice) ou dans le vivant.54
Le phénomène DIF (qui reproduit à l'intérieur du corps toute la forme extérieure globale de l'individu) n'est pas sans rappeler la nature fractale du monde (chaque partie du corps contient l'ensemble des éléments du tout) et ce que les théosophes appellent la loi de l'analogie.
La théorie de l'information est également très utile dans le domaine de la médecine.
De nos jours, de nombreux scientifiques critiquent l'homéopathie (qui consiste à donner une dose infinitésimale d'un produit pour soigner une maladie).
L'argument le plus utilisé pour nier l'efficacité de tels « remèdes » est celui qui consiste à dire qu'il n'y a pas suffisamment de solution active pour avoir un quelconque effet sur la matière.
Résurgence)
Or la théorie de l'information vient balayer cet argument car dans
le cas de l'homéopathie, par exemple, ce
ne serait pas la matière qui serait l'agent actif mais l'information.
Christian Samuel Hahnemann, un médecin né à Meissen en Saxe, en 1755 est le découvreur de l'homéopathie. Il osa dire (et cela lui attira de graves ennuis) que l’administration de petites doses de l’agent responsable de la maladie chez les êtres humains, peut aussi les en guérir. Cette découverte se fit par hasard lorsque la comtesse de Chinchon, épouse du vice roi du Pérou, un Espagnol, atteinte de malaria, fut soulagée par une infusion préparée avec l’écorce d’un arbre local, laquelle provoqua en elle des symptômes similaires à ceux de la malaria.
Il s’aperçut que la belladone pouvait guérir la scarlatine. Il s’aperçut que la pulsatille pouvait guérir la rougeole.
Il s’aperçut que le gelsenium pouvait guérir
l’influenza.6
Prenons le compte rendu d'une expérience réalisée pour bien comprendre le mode d'action :
« Si l'on administre de
l'alloxane à des souris, on leur provoque toxicologiquement un diabète
expérimental (augmentation du sucre sanguin), par destruction de certaines
cellules du pancréas.
Si on leur injecte,
préventivement à l'injection hyperglycémiante d'alloxane, des dilutions
infinitésimales du même produit, le diabète ne se produit pas.
Si on leur injecte les dilutions infinitésimales dans
les jours qui suivent l'injection pondérale d'alloxane, le diabète provoqué est
beaucoup moins grave et les lésions pancréatiques moins nombreuses. » (Expérience J. Boiron et J. Legheand, 28è Congrès de la Ligue
Médicale Homéopathique Internationale, 1973)249
Cette expérience montre qu'une dose infinitésimale du même produit peut avoir aussi bien un effet préventif que curatif.
Et
d'autres expériences ont démontré que c'est seulement à partir de la quatrième
dilution qu'apparaissait le seuil d'efficacité du produit, dans la plupart des
cas.249
Donc non seulement il faut que le produit soit dilué pour être actif mais en plus l'expérience montre qu'il est nécessaire qu'il soit « très » dilué.
Cela peut « choquer » les esprits « scientifiques » mais en tenant compte de la notion d'information, les résultats peuvent être expliqués.
Dans un même
ordre d'idée, Jean Sebastien Berger écrit que les expériences de Jacques
Benveniste à l'INSERM ont démontré
l'efficacité des hautes dilutions (supérieures au nombre d'Avogadro) au
niveau des globules blancs (test dit "de dégranulation des
basophiles", expériences renouvelées dans plusieurs laboratoires de par le
monde) grâce à ses expériences sur les transferts d'informations dans l'eau
("la mémoire de l'eau"). (Publication du 30 Juin 1988 dans la revue
Nature).54
Le nombre d'avogadro est un nombre au delà duquel il n'y a plus, statistiquement, de molécules du produit.
Certes, il n'y a plus de molécules du produit dans les très haute dilution mais il reste l'in-formation qui, elle, est toujours là.
Et ce serait elle qui serait active dans ces cas là.
Les théosophes, par leur théorie sur les différents plans de conscience (détaillés dans un chapitre précédent) expliquent simplement que l'in-formation n'agit pas directement sur le corps physique (corps de matière) mais sur les corps plus subtiles.
Et comme les corps sont liés entre eux, le fait de « soigner » un corps subtil, soigne également le corps physique.
Pour terminer ce chapitre, je dirai simplement pour reprendre les
propos de Jean Sebastien Berger que « Tout
dans l'univers se présente sous deux formes : le pondéral (la matière) et
l'information. Ils sont reliés entre eux par le troisième élément qui permet la
vie et l'adaptabilité : l'énergie. »54
En juillet 1957, un étudiant américain en physique nommé Hugh Everett a publié une théorie des particules quantiques disant que tout ce qui peut se produire... se produit ! Notre vie ne serait qu'une parmi une infinité d'autres.
Le raisonnement qui a conduit Hugh Everett vers les «multi-univers» vient du fait qu'en mécanique quantique, une particule élémentaire, comme un électron, peut être, littéralement, en deux endroits à la fois. Ou dans deux états à la fois (positif et négatif).
Werner Heisenberg avait postulé que nous ne voyons pas cette «superposition» d'états parce qu'elle
«s'effondre» dès que nous mesurons la particule.
Everett
suggère que cette superposition nous entraîne en quelque sorte avec elle. Il se
crée un univers où nous voyons la particule chargée positivement et un autre
univers où nous voyons la particule chargée négativement.250
L'idée de cet Hugh Everett est toujours d'actualité car de nouvelles théories permettent de bâtir des modèles mathématiques où les multi-univers peuvent trouver place.
«Après 50 ans, résume le
physicien Max Tegmark, du Massachusetts Institute of Technology, nous pouvons célébrer le fait que
l'interprétation d'Everett est toujours compatible avec les observations
quantiques, mais nous faisons face à une autre importante question : est-ce de
la science ou de la philosophie? L'élément-clé, c'est que les univers
parallèles ne sont pas une théorie en soi, mais une prédiction faite par
certaines théories.»250
D'après
Stephen Hawking de l'Université de Cambridge et Thomas Hertog du CERN, tous les
univers existent simultanément dans un état de superposition. Notre être dans
cet univers choisit le chemin qui mène à cet univers particulier parmi les
autres chemins menant à tous les autres univers; le reste des chemins
s'annulent. L'univers n'a pas d'état
initial défini, pas de point de départ.52
Cette
idée d'univers parallèles est également proposée par Jane Roberts (médium).
Cette dernière explique que la conscience ne conserve la mémoire que des
fluctuations particulières auxquelles elle répond. Ces fluctuations sont
réellement simultanées. Les systèmes probables existent tous simultanément. L'atome est dans tous les autres systèmes
en même temps.
Robert Charroux parle également de la théorie des univers parallèles (M.E. Falinski, Parapsychologie Pangéométrique) dans un de ses livres.
La réalité théorique des univers parallèles se démontrerait mathématiquement par une série d'équation tirées de l'hypergéométrie de Gauss, de la pangéométrie de Lobatchewsky, de la géométrie non euclidienne de Riemann et du calcul des transfinis de Cantor.
D'où
existence d'univers parallèles au nôtre, mais ne coïncidant pas tout à fait,
car étant décalés dans le temps et dans l'espace (avance ou retard sur les
évènements de notre univers normalement connu).144
Laura Knight-Jadczyk écrit que la sensation de "déjà vu"
serait « quelque sensation de passerelle
établie entre réalités »133
Il est fréquent d'entendre parler de « dimensions » ou de « densités » (quatrième dimension par exemple ou troisième densité).
Laura Knight-Jadczyk définit les dimensions comme étant « strictement le résultat de la conscience universelle telle que manifestée dans le secteur "imagination" de la pensée » et la densité comme
« un niveau de développement mesuré en terme de proximité à l'Union avec le cycle d' l'Unique »
Une dimension est en quelque sorte un univers parallèle, c'est à dire une autre réalité qui prend forme suite à une de nos pensées qui se concrétiserait en action (et donc deviendrait réalité).
Les « univers parallèles » peuvent donc être définis comme des « dimensions ».
Par contre, les densités expriment un autre concept.
Pour bien imager ce qu'est une densité, il n'y a rien de plus facile que de reprendre la théories des
« plans » décrits par la théosophie.
Chaque plan (physique, astral, mental, etc...) décrit une densité différente.
Plus le plan est élevé, plus il se rapproche de l'Unité (ou Logos selon la théosophie).
Nous serions actuellement dans la troisième densité. Selon Alice Bailey :
La quatrième densité offrirait « la faculté de voir à travers et autour des choses. »
La cinquième serait « la faculté de prendre un œil, par exemple, et de se mettre, par le moyen de cet œil, en rapport avec tous les autres yeux du système solaire. »
La sixième densité « pourrait
être définie comme le pouvoir de ramasser un caillou sur une plage et, par le
moyen de ce caillou, de se mettre en accord avec la planète entière. »
La cinquième densité a une manifestation limitée tandis que dans la
sixième, il n'y a plus de limite.289
Il
est parfois aussi question de degrés de matérialisation. Mais dans ce cas là,
il faut préciser, comme le fait Jane Robert que « Il est important d'avoir à l'esprit que notre système n'est pas celui
qui comporte la plus intense concentration d'énergie. Il est simplement celui
auquel nous appartenons et nous le percevons pour cette raison. » 243
Dans de nombreux ouvrages, la distinction entre les termes de densités et de dimensions n'est pas faite. Les ouvrages parlent de dimensions pour représenter la notion de densité. II faut donc faire très attention en lisant un ouvrage et bien comprendre la terminologie employée par l'auteur.
Il
peut paraître étonnant de parler d' « imagination » ou de « pensée » lorsque
l'on parle de dimensions mais comme l'écrivait déjà P.D. Oupensky en 1908 « Si la quatrième dimension existe alors que
nous n'en possédons que 3, cela signifie que nous n'avons pas d'existence
réelle et que nous n'existons que dans
l'imagination de quelqu'un. »251
La théorie du "superstring" (théorie des cordes) sous-entend que tout, y compris nous et les
êtres invisibles, résulte du mouvement
de petites cordes qui se meuvent et se tortillent dans un espace à
plusieurs dimensions : trois étant celles que nous connaissons et les autres
s'étant en quelque sorte recroquevillées sur elles-même, "compactées"
mais réelles.251
Le nombre de dimensions est encore sujet à controverse.
Certains
parlent de 9 dimensions, d'autres, de 28, d'autres, de 950, sans parler de ceux
qui ont développé des théories d'espace avec une infinité de dimensions.251
Les scientifiques ont découvert des particules qu'ils ont nommé tachyons.
Selon Anton
Parks, ces particules forment la structure principale de la matière des vortex
intemporels et sont utilisés pour se déplacer dans les autres dimensions.112
Le physicien
américain Carles A. Muses pense que le temps sera un jour défini comme l'ultime structure causale de la
création d'énergie. Il pense que l'énergie produite par le temps se présente
comme une sorte de vibration ou
d'oscillation.173
Lorsque l’on parle du temps, on pense qu’on ne pourra jamais trouver son origine car il faut toujours revenir en arrière et donc à chaque fois que l’on trouve une origine, on cherche l’origine de l’origine, etc…
Mais ce raisonnement est vrai uniquement lorsque l’on parle de « temps linéaire » et uniquement lorsque la particule est présente sous forme de corpuscule.
Car pour un corpuscule le temps et l’espace « existe ». Il est une des lois qui régie son existence. Mais à l’état d’onde (telle que proposée par la mécanique quantique), il en est tout autrement : le corpuscule peut avoir plusieurs états simultanément, il peut être à deux endroits à la fois, à deux instants à la fois.
Il n'est même pas certain que le fait de parler d’instant ou de temps pour l’état d’onde ait un quelconque sens. Car l’onde ne semble pas régie par les lois de l’espace et du temps.
L’onde n’est pas là à un endroit précis. Elle n’est pas là à un moment précis. Elle « Est » tout simplement.
Si l'on voulait, en quelque sorte, transposer la pensée théosophique dans les termes de la mécanique quantique, nous pourrions dire que notre « Être » (que l’on pourrait appeler Esprit) existe à l’état d’onde.
Mais cette onde, pour explorer l’infini de ses possibilités, choisit de se manifester sous forme de corpuscules. Pour cela, elle s'habille d'une âme (qui lui sert de véhicule), nécessaire pour s'individualiser, puis cette âme s'habille d'un corps physique (qui lui sert également de véhicule), nécessaire pour vivre dans le monde « physique ».
Le corps physique est soumis au temps et à l'espace de manière linéaire. L'âme, déjà à son niveau, n'est plus soumise à cette linéarité.
Quant à l'Esprit, parler de temps et d'espace, pour lui, n'a aucun sens.
Patrick Drouot résume ainsi le cheminement de l'Esprit dans son livre « Mémoire d’un voyageur du temps » : « L'essence même de la race humaine pour descendre vers des plans vibratoires de plus en plus bas, a déclenché une illusion que les êtres du futur ont appelé le temps. Pour pouvoir se maintenir dans ce niveau de conscience inférieur, il a fallu se doter de véhicules de plus en plus densifiés pour "circuler" dans ce temps. Néanmoins, au cours de sa descente, il est arrivé un moment où la race humaine s'est densifiée à un point tel qu'elle a oublié avoir généré une illusion dans laquelle elle s'était "enkystée". »
Nous avons vu préalablement que le vide quantique ou l'Ether (ou plus précisément l'Akâsha) sont
« originel ».
Cela signifie qu'ils n'ont pas été créés et n'ont donc pas d'origine. Ils sont leur propre origine. Ils se justifient par eux-mêmes.
Dire qu'ils ont toujours existé pourrait être mal interprété car cette notion de « toujours » fait référence au temps alors que ce dernier n'a aucune réalité dans le vide quantique ou l'Akâsha.
La matière est originaire du vide quantique ainsi que le temps.
Albert Einstein
affirma que le temps n'existait pas dans l'absolu; il varie selon les mouvements d'un observateur donné.
Notre notion du temps est linéaire, un fait en entraînant un autre. Mais
Einstein remit en question les cadres rigides du passé, du présent et du futur.
En théorie, il est possible d'en inverser l'ordre (le futur avant le présent,
par exemple).252
Pour Richard
Bach, ce que nous appelons temps est en fait un mouvement de la conscience (qui n'est elle qu'un éternel présent).
Il considère que le passé et le futur n'existent pas. Tout est présent.253
Pour
Michael J. Roads, « L'espace-temps est
compliqué. Il n'existe pas, et pourtant il existe. La notion de temps change selon ton expérience. Dans ton monde physique le temps est
continu. Dans le monde de l'expérience intérieure il n'existe pas. Futur...
présent... passé... ne font qu'un. Ce ne sont que des positions différentes
dans le même cycle du Présent. (...) Ainsi va la vie en arrière, en arrière encore - en avant, et puis en
avant - tout se tient - sans accident - sans hasard - tout est choix - sans
aucun choix. »254
Lorsque l'on dit que le temps n'existe pas, cela signifie simplement que le temps est issu d'un état (état quantique) « non soumis au temps ».
Nous pourrions dire pour caricaturer qu'il existe juste pour nous faire plaisir. C'est notre « volonté » de nous individualiser qui a créé ce temps et l'a rendu linéaire.
Pour Jane Roberts, « il
n'y a ni passé, ni présent, ni futur. Cette notion du temps n'appartient qu'à
ceux qui existent dans la réalité tridimensionnelle. (…) Chacun a une part de
lui (son moi supérieur) qui n'est pas emprisonnée dans la réalité physique et
cette partie a conscience de cet Eternel présent. »255
Anne
et Daniel Meurois Givaudan exprime le même genre d'idée en écrivant que « le temps n’existe pas en lui-même. Il est le reflet de votre mental déconnecté de sa
source. »256
Le temps existe parce que nous ne sommes plus Nous-Mêmes (notre Esprit). Nous nous sommes volontairement limités pour nous manifester dans le monde physique. Et cette limitation de nous- mêmes à engendré la « perception » du temps.
Neale Donald Walsch émet cette idée en écrivant que le temps et
l’espace n’existent pas, que tout est là, ici et maintenant. Mais pour pouvoir
en explorer toutes les facettes, il a
fallu créer le temps et l’espace afin d’en goûter chaque partie. L’indivisible a été divisé et
maintenant, il faut recoller les morceaux. D'après lui, le temps et l’espace
sont une " perspective " (manière de voir) de la réalité.257
Pensons que nous sommes en ce moment sur une île déserte.
Pensons que nous sommes en ce moment sur les plus hautes montagnes. Pensons que nous sommes en ce moment ici.
Nous venons de nous donner l'idée que l'espace n'existe pas car nous nous sommes retrouvé à trois endroits différents alors que nous n'avons pas bougé.
Pensons que nous sommes au temps du Christ. Pensons que nous sommes maintenant.
Pensons que nous sommes dans 10 ans.
Nous venons de nous donner l'idée que le temps n'existe pas car nous nous sommes retrouvés à trois époques différentes en quelques secondes.
L'état de notre véritable « être » (Esprit) est celui dans lequel nous sommes en pensant; or là, tout est possible, il n'y a ni temps, ni espace.
Et si actuellement, nos pensées n'ont pas engendré de réalisations concrètes, c'est simplement parce que nous sommes déconnectés de notre Esprit.
Pour un corpuscule, c’est impossible de revenir en arrière dans le temps linéaire. Car pour le corpuscule, il y a un avant et un après. Et donc il n’y a pas de retour en arrière possible.
Mais si ce corpuscule revient à l’état d’onde, est-ce impossible pour lui de revenir en arrière dans le temps ? Théoriquement, non, car la mécanique quantique dit qu'aucune loi ne peut prédire ce que fera l’onde lorsqu’elle redeviendra corpuscule. Donc de manière théorique, le voyage dans le temps
« n’est pas impossible ». Et avec un peu de « bonne volonté », il peut être envisageable de guider le corpuscule à un instant et lieu bien précis lorsqu'il quittera son état d'onde.
D'après l'encyclopédie Time Life (La quatrième dimension, les mystères de l'inconnu) le concept de Frank Tipler repose sur la théorie einsteinienne de la relativité générale, qui affirme qu'une masse suffisante peut modifier ou changer l'espace-temps par l'intermédiaire de la gravité. En poussant un peu plus loin les idées d'Einstein, Tipler suppute que, si un objet massif situé dans l'espace tourne à une vitesse correspondant à la moitié de celle de la lumière, l'espace-temps peut se tordre sur lui- même, comme un liquide dans un mixeur. Ainsi, deux ponts situés loin l'un de l'autre dans l'espace-temps se rapprochent soudain - en fait, ils se retrouvent au même endroit. Voilà le point où le voyage dans le temps devient possible. Selon Tipler, on pourrait envisager de voyager dans le temps, au moins du point de vue mathématique, si une génération future créait un énorme cylindre dont la longueur serait une dizaine de fois supérieure à son diamètre. En faisant tourner le cylindre à une vitesse de 14973000 km/s, soit la moitié de celle de la lumière, une zone d'espace déformé serait créée autour du centre du cylindre. Les candidats au voyage produiraient alors un trou noir rotatif artificiel, car le cylindre tournant agirait comme la singularité de l'anneau mobile situé à l'entrée d'un trou de ver.
Pour utiliser le cylindre comme machine à explorer le temps, le vaisseau devrait tourner autour de la partie centrale du cylindre, dans le sens contraire de la rotation pour remonter le temps et dans le même sens s'il veut voyager dans le futur.
A chaque révolution, le vaisseau irait plus avant dans le futur ou, au contraire, reviendrait en arrière dans le passé.
Arrivés à destination, les voyageurs n'auraient qu'à accélérer pour
éloigner le vaisseau du cylindre. Mais, comme toutes les machines à explorer le
temps imaginées par l'homme, il est précisé que celle- ci présente un
inconvénient : il serait impossible de «
remonter le temps au-delà de la date de
création du cylindre. »258
Baird T. Splading (auteur entre autres des livres « La vie des
Maîtres » et « Ultimes paroles »), écrit qu’avec l’aide de savants dont le
Docteur Steinmetz, en 1950, un appareil pour photographier et filmer le passé a
été conçu. La caméra enregistre toutes les phrases positives mais rien
comportant " NE PAS ". Cela semble montrer que la négation n’existe
pas et n’a aucun sens. La caméra n’enregistre rien de la suggestion. Par elle,
on peut tout faire croire... Les images
enregistrées sur un film ne sont que les vibrations émanant de la personne ou
de l’objet que l’on photographie. 259
Un article du magazine Le Monde Inconnu, No 43, semble parler d’un appareil similaire :
« Dans le deuxième moitié du
vingtième siècle, 12 savants de premier plan, choisis parmi les meilleurs de l'Italie,
ont collaboré à la construction d'un ensemble d'appareils -hérissés d'antennes
et comportant un écran semblable à celui d'un récepteur de télévision- pour
filmer le passé.
George Delawar, en 1950, aidé de savants de l'université d'Oxford, a mis au point une caméra, basée sur les théories de la Relativité d'Einstein et des Quanta de Planck. Elle est capable de filmer le passé. Delawar, en présence des membres de la "Royal Society", à Londres, réalisa au mois de janvier 1951, une photographie de son propre mariage qui avait eu lieu à Nottingham, en 1928... »
Certains parlent également de la technologie Blank State Technology (BST) qui serait étudiée par certains groupes de personnes mais non dévoilée au public.
Cette technologie est une forme de voyage dans le temps qui permet de réécrire l'histoire à des moments précis appelés "points d'intervention".
La technologie BST étudie260 :
– la vision à distance : afin de ne pas être vu des habitants
– implant de mémoire : insertion d’un souvenir à la place d’un autre.
– définir le point d’intervention, c'est à dire la " graine causale "
– modelage de scénario pour qu’il cause le moins de problème possible
– voyage dans le temps interactif : un voyageur ou groupe d’opérateurs
Info ou intox, à chacun de répondre à cette question.
Certains sujets sont invérifiables directement donc chacun y donne la crédibilité qu'il souhaite...
Des auteurs
émettent l'idée que les événements à venir projettent leur ombre devant eux,
mais au moment où cette ombre est projetée, ces événements sont sur le point de
se réaliser. Les clairvoyants voient
souvent ces ombres du futur réfléchies dans l’Ether, mais ils ne voient pas les
Forces Archétypales appartenant au niveau plus élevé du Monde de la Pensée, et
qui ont la possibilité de changer ces
ombres en un clin d’oeil. Par conséquent, chacun peut modifier ou annuler toute
image qu’il voit dans l’Ether. Il le fait en traitant par la force spirituelle
l’Idée créatrice qui est derrière l’image qui appartient à la Région de la
Pensée Abstraite, patrie de l’Esprit
Humain.261
Chris Iwen émet
l'idée qu'il est possible pour des Maîtres (personnes étant « connectées
consciemment » avec leur Esprit) de savoir tout ce qu'ils veulent à l’exception
de l’avenir relatif, car l’avenir dépend
du jeu des libre-arbitres. Certains événements ont des germes si forts dans
le présent qu’ils ne peuvent manquer de se produire dans l’avenir. Cela ne veut
pas dire que l’avenir est tracé, cela veut seulement dire que certains
événements ne peuvent manquer de se produire compte tenu d’une certaine
configuration du présent… Non pas d’une manière absolue, mais avec une très
forte probabilité, car une puissance significative imprévue peut toujours
intervenir et modifier le jeu des forces
en présence.318
Laura Knight-Jadczyk écrit qu'il y a l'ici et maintenant, qui est aussi le futur et le passé. Tout ce
qui a été, est et sera; et tout simultanément.
262
Cette idée se retrouve chez de nombreux auteurs.
Pour LR et F. Hatem, « ce que nous sommes est le créateur parfait de notre passé, et non son résultat passif. » L'ici et maintenant engendrerait donc le passé et non pas l'inverse.
Jean Pierre Garnier Malet émet une théorie qui va encore plus loin car il dit que c'est le futur qui engendre le passé.
Voici ci-dessous quelques extraits de son article paru dans la revue Nexus N°61, 03-04/2009 :
« Il y a, en réalité, une
succession d'instants perceptibles séparés par des instants imperceptibles où
je me fabrique des possibilités futures. Ce futur est instantané dans mon temps
présent où je le mémorise. Mais si je mémorise un futur de façon instantanée,
cela devient une mémoire, donc un passé. Finalement,
le passé, c'est à dire ma mémoire, ne serait que du futur et mon instant
présent ne serait que la conséquence de cette mémoire qui me pousse vers
d'autres pensées... qui déclenchent
un futur, qui déclenchent d'autres mémoires... qui déclenchent d'autres
pensées, qui déclenchent un futur... qui déclenchent d'autres mémoires...
Finalement ma vie n'est qu'une
succession de futurs qui se transforment instantanément en passé où le présent
n'existe plus. Ce présent n'est que l'actualisation d'un futur que
j'envisage instinctivement ou intuitivement avant de le vivre.
(...)
Une particule est à la fois
ondulatoire et corpusculaire. Or nous sommes un assemblage de particules: nos particules émettent et
reçoivent, elles ont donc également l'aspect ondulatoire. Ainsi n'aurions nous
pas, associé au corps physique, un corps disons "énergétique",
capable d'aller chercher des informations à une vitesse prodigieuse ? Dans ce
cas, ce corps serait capable de changer le temps. Il pourrait aller chercher
des informations et revenir me les donner.
Comment ?
Il y a une propriété
physique très importante, propre à l'eau, dont le corps humain est composée à
plus de 65%. L'eau est capable de stocker l'information. Et si je suis capable,
avec ce corps "énergétique", de sortir de mon corps physique, d'aller
chercher une information, et de revenir la transmettre à l'eau de mon corps, je
récupère dans mon temps à moi, instantanément, l'information que j'ai été
cherchée dans un autre temps.
(...)
Nous aurions alors passé,
présent et futur... Nous retrouvons la condition vitale, cette "triade",
comme l'appelait les Grecs, que Platon résume ainsi : "Pour vivre, il
suffit d'être celui qui était, celui qui est et celui qui sera."
(...)
Qu'on le veuille ou non,
nous disposons pendant la nuit [durant le sommeil appelé "sommeil
paradoxal"] du mécanisme de dédoublement du temps pour aller chercher dans
le passé et le futur les informations dont nous avons
besoin afin d'enrichir notre mémoire puisque
c'est cette mémoire
qui nous fait vivre dans le présent.
(...)
Notre biologie est bien
faite puisque nous avons la possibilité à la fois d'aller voir le futur, de
l'arranger et de revenir pour le vivre. Pourquoi ? Parce que nous vivons la
journée dans notre réalité, puis nous avons la nuit. C'est à ce moment que nous
avons la capacité d'arranger le futur que nous avons bâti dans la journée.
Il faudrait que chacun se
souvienne de ce que les anciens savaient : "la nuit porte conseil".
Ne faites jamais rien sans avoir dormi une nuit. Pendant la nuit, vous arrangez
tout ce que le jour a dérangé dans le potentiel. De ce fait, le lendemain quand
vous vous réveillez, vous bénéficiez d'un bon potentiel. »263
Pour Louis de Brouwer, seule existe une énergie unitaire qui se manifeste à nos différents organes des sens de diverses manières :
– Énergie mécanique : sensations kinésiques, sonores, ultra-sonores
– Champs d'énergie électromagnétique : sensations caloriques ou lumineuses
– Champs moléculaires : sensations olfactives ou gustatives
– Champs gravitationnels : pesanteur
De même, il
existerait une très grande variété d'ondes : transversales
(électromagnétiques), longitudinales, non polarisées ou polarisées de façon
longitudinale ou circulaire, à droite, à gauche, etc... Et de la même manière
qu'existent des ondes connues et inconnues, il existe des formes d'énergie
connues et inconnues.264
Le chi est l'énergie vitale qui compose la matière et toute autre manifestation dans notre monde de réalité. Il est indivisible et est l'essence première de la vie...
Le chi est
nommé "souffle du dragon" par les anciens chinois, ou énergie
cosmique, ou source vitale.265
Le chi pourrait être la caractéristique énergétique de l'Ether.
Avec
sa formule E = mc2, Einstein a démontré que l’Energie dépend de la masse d’un
objet et de sa vitesse de déplacement. L’énergie
et la matière sont donc liées ensemble.
Comme cela a déjà été signalé précédemment, selon Jean Sebastien Berger tout dans l'univers se présente sous deux formes : le pondéral (la matière) et l'information. Ils sont reliés entre eux par le troisième élément qui permet la vie et l'adaptabilité : l'énergie. Pour lui, la Trilogie de l'être vivant est l'information, l'énergie et la matière.
H.P.Blavatski dit ceci : « la matière est de l'énergie à son niveau de vibration le plus bas et l'esprit est de l'énergie à son niveau de vibration le plus haut ».
Selon Alick Bartholomew « L'entité
matérielle que nous voyons résulte du fait que l'énergie produit un
"brouillard" visible par un va-et-vient vibratoire dans et hors d'un
état physique, fréquence et densité la
faisant percevoir comme un tout statique. Les formes que prend l'eau créent
l'illusion d'un état solide et immobile, due à l'accélération constante des
innombrables particules qui ralentissent ensuite suffisamment pour que nous les
percevions en tant que matière. Quand on se rend compte que tout objet matériel
est composé d'atomes et de particules qui changent constamment de position, on
comprend mieux que tout est énergie.
» 283
L'individu serait une superposition d'énergies différentiées par des modes de vibration distincts. Ceci est également vrai pour tout être vivant appartenant au règne minéral, végétal, animal...
Ces modes de vibration distincts de l'énergie représenteraient les différents corps de l'individu (qui sont présents dans des densités différentes).
Cela a déjà été signalé auparavant, mais il peut être utile de répéter que l'énergie est la cause primaire car tous les systèmes naturels sont les reflets de leurs modèles énergétiques ou de l' "idée" qui projetait de les créer initialement.
La forme est l'effet secondaire.
L'énergie crée la forme dans laquelle elle souhaite se mouvoir. La
forme est alors l'image projetée du flux d'énergie. 283
En ce qui concerne les chakras (dont quelques mots ont été dits dans un des chapitres précédents), ils doivent être considérés comme des émetteurs-récepteurs pour les énergies subtiles. Ils ne seraient jamais totalement « fermés » (comme on l'entend parfois dire dans certains articles ou ouvrages), mais toujours plus ou moins ouverts. S'ils étaient fermés, cela causerait la mort. De même, ils ne "tournent" pas, ce serait l'énergie qui tourne et entre dans les chakras par un mouvement en spirale.186 Ce mouvement se fait donc dans un vortex (ce qui n'a rien d'étonnant au vue de ce qui a été dit précédemment concernant ces derniers).
Jean Sebastien Berger précise qu'étant polarisée, chaque molécule possède un mouvement
rotatoire qui crée un champ magnétique.240
Une expérience montre qu'une onde peut être transformée en une autre onde de nature différente. L'expérience de Bell a montré qu'une onde sonore pouvait être transformée en onde lumineuse.
Edouard
Schuré explique que cette expérience consiste « à faire tomber un rayon de lumière sur une plaque de sélénium, qui le
renvoie à distance sur une autre plaque du même métal. Celle-ci communique avec
une pile galvanique à laquelle s'adapte un téléphone. Les paroles prononcées
derrière la première plaque s'entendent distinctement dans le téléphone qui
fait suite à la seconde plaque. Le rayon de lumière a donc servi de fil téléphonique.
Les ondes sonores se sont transformées en ondes lumineuses, celles-ci en ondes
galvaniques et celles-ci sont redevenues ondes sonores. »3
Concernant les ondes cérébrales, en 2001, le magazine Time parlait des travaux du Docteur Farwell (un neurologue) parmi sa liste des 100 innovateurs du siècle à venir. Le Docteur Farwell utilise l'électroencéphalogramme comme détecteur de mensonge.
Toute perception s'accompagne d'un réflexe neurologique involontaire. Ce qui se traduit par une ou plusieurs « sautes de tension » (appelés potentiels de réponse évoquée ERP, codés en abrégé P300, N150 ou N480) dans le cours de nos ondes cérébrales.
Le procédé de Farwell repose sur « l'effet P300 ». Dans les tracés EEG, ce pic spécifique est le signe de la reconnaissance... quelle qu'elle soit !
En étudiant des EEG de lamas tibétains en méditation, le neurologue Jean François Lambert a remarqué que leur concentration les rendaient insensibles aux ERP (potentiels de réponses évoquées).
Il a aussi
remarqué que plus on médite et plus les ondes alpha laissent la place à des
ondes encore plus lentes (théta ou delta). Ces rythmes étant ceux qui étaient
supposés être réservés au sommeil paradoxal (rêve).9
En dehors des ondes cérébrales ou des ondes électromagnétiques qui sont bien répertoriées, il existe certaines ondes plus insolites et plus méconnues.
Le 10 avril 1936, Léon Chaumery, chercheur radiesthésiste du Morbihan, fit breveter sous le numéro
816.132
la « pile radiesthésique » constituée par l'assemblage d'hémisphères, face
plate de l'une contre face plate de l'autre. En association avec André de
Bélizal, il mit en évidence le pouvoir
d'émission énergétique de cet assemblage, pouvoir entièrement dû à la forme.266
D'après Francis Frandeau de Marly, « la réalité scientifique de ces énergies en rapport avec les formes
sphériques ou hémisphériques fut prouvée également par des impressions de
pellicules photographiques à émulsion gamma pour rayons X, par l'avance d'une
pendule située dans la pièce où ces piles radiesthésiques étaient suspendues,
par la production d'un abaissement de température à l'endroit d'une
concentration énergétique etc...266
Les ondes générées par de tels appareils sont appelées « ondes de forme ».
L'existence des « ondes-forme » a été signalée dans l'ouvrage de M.H. Chrétien, « Le Monde invisible des ondes, Ed de la « Revue des Indépendants ».
MM. Chaumery et de Bélizal, dans leur livre « La Physique Radiesthésique, Ed. Dangles » l'ont étudiée avec ampleur. D'après eux, chaque objet d'une forme géométrique bien déterminée émet une onde spéciale, toujours la même, quelle que soit la substance dont il est composé. C'est l'onde de forme attachée à l'aspect géométrique.
Selon l'ingénieur chimiste G. Noël, cette radiation nait de l'accumulation, à certains points des surfaces, sous l'action du magnétisme terrestre, d'électrons libres qui sillonnent la matière. Ce phénomène serait dû à une polarisation pelliculaire extérieure des objets et décelable seulement par les moyens radiesthésiques actuels.
Ces énergies
très puissantes étaient connues, il y a trois mille ans, par les Chinois qui
inventèrent le Pa-Koua et le Yin-Yang (ces figures étant particulièrement
radiantes).65
Ces ondes étaient connues également des constructeurs des pyramides d'Egypte (notamment celle de Khéops).
Pierre
Frobert explique que « la pyramide est
une lentille géométrique convergente pour l'énergie cosmique. L'énergie dégagée
par une structure pyramidale est la même dessous qu'à l'intérieur. Une pyramide
n'est pas obligée d'être pleine pour fonctionner, une structure en bois, en
cuivre, en plastique donnera les mêmes effets. Le champ d'énergie est plus fort
lorsqu'une face de la pyramide est orientée vers le nord magnétique. La pyramide est un amplificateur, un
accumulateur, un transformateur d'ondes; elle peut aussi être un excellent
neutralisateur d'ondes nocives. »267
Bovis construisit un modèle réduit de la Grande Pyramide (Khéops) et y fit les constatations suivantes:
– Lorsque de la viande est posée à l'emplacement de la chambre royale (située à un tiers de la hauteur base - sommet) la viande se dessèche et se momifie
– Des graines exposées à l'intérieur de la pyramide y germent particulièrement vite, sont appelées à produire des plantes plus hâtives, beaucoup plus vigoureuses et plus saines que d'ordinaire (et cela semble être plus efficace encore en alignant les graines Nord Sud sous la pyramide)
– En mettant de l'eau sous la pyramide sur une durée d'une semaine, elle sera plus « efficace » pour arroser les plantes,
– En séjournant sous une pyramide cela peut soulager certains maux, et augmenter l'énergie vitale
– Dormir sous une pyramide repose davantage et stimule les rêves
–
Des lames de rasoirs voient
leur tranchant se restaurer (et permettre ainsi de faire plus de rasage)268
D'autres expériences montrent également que le lait frais tend à se transformer en yaourt au lieu de tourner, tandis que le lait avarié tend à se libérer, en partie du moins, des germes nocifs.
Une pile
électrique à demi déchargée peut retrouver une partie de son énergie si elle
séjourne sous une pyramide.269
Il peut être utile de savoir également que les indiens d'Amérique orientaient leur lame Nord Sud sous leur tente (ayant une forme approchante de celle des pyramides) pour qu'elles s'affûtent...
En 1959, dans le
bureau des brevets d'invention de Prague, le brevet No 91304 concerne une
pyramide de Chéops -en modèle réduit- à usage d'aiguisoir des lames de rasoir.173
D'après J.M. Schiff, une pyramide peut aiguiser une lame de rasoir
pendant deux semaines, puis ne plus couper pendant un jour ou deux, puis être
de nouveau parfaitement aiguisée. Ce phénomène a été corrélé avec l'influence
rythmique de forces extérieures telles que les positions de la Lune et les
alignements de planètes. L'effet
pyramidal serait donc lié à la gravité, en plus de sa liaison au magnétisme.270
Certains
chercheurs Tchécoslovaques considèrent la pyramide comme un générateur cosmique d'énergie
psychotronique, cette force mystérieuse que l'on trouve à l'origine de tous
les phénomènes paranormaux.173
Doriane, dans son livre Lumière de cristal, dit que « les Pyramides sont des temples de résonance qui vibrent merveilleusement avec le cosmos.
Leurs formes, leurs structures, leurs compositions en font des temples de
méditation remarquables. Les Pyramides ne conservent pas, comme vous le pensez,
uniquement. Elles amplifient les
vibrations que vous y placez, en quelque sorte. »271
Les champs magnétiques jouent un rôle essentiel dans la conception de la vie.
Déjà
en 1940-45, Bük, professeur de l'université de Yale aux USA, disait : « Tous
les mécanismes de la vie sont régis par des ondes électro-magnétiques. Mais je ne peux l'expliquer. »272
En 1950-53, Freulich, Prix Nobel, professeur à Liverpool déclara que
« les
cellules vivantes émettent des ondes électro-magnétiques. Ces ondes ont des fréquences qui se
situent dans la zone des micro-ondes. » et il rajoute « les cellules semblent se parler entre elles
par ce mécanisme de vibrations. »
272
En 1952, W.O. Schumann postula l'existence, entre la Terre et l'ionosphère d'une onde-guide naturelle qui produit une résonance appelée la "résonance de Schumann". En 1962, le Bureau américain de la Radio-Propagation détecta et mesura cette "onde cérébrale planétaire", évaluée à environ 7,5 hertz (ou cycles par seconde). Cette fréquence correspond parfaitement avec :
- la fréquence de la micromotion du coeur (système coeur-aorte), 6,8 à 7,5 hertz
-
la fréquence inférieure des
ondes cérébrales "alpha", 7,5 à 8 hertz, qui sont associées aux états
de méditation270
En 1960-1978, Arthur Pila, de l'Université de Colombia avait trouvé le langage des cellules osseuses. Il avait découvert par quel mécanisme les cellules osseuses se parlent entre elles, et décident de refabriquer de l'os. Pila avait fabriqué un appareil avec des champs d'ondes électro- magnétiques qui envoie des informations électro-magnétiques dans la cellule osseuse.
Avec son appareil, les os reprenaient leur fonction normale. Il aurait eu 85% de réussite.
En
1986, il aurait dit que la salamandre et
la grenouille ont la propriété de régénérer leur tissu. Cela veut dire qu'il
y a dans le message cellulaire un
système qui permet une information, qui permet de reconstituer. C'est sur
ce système qu'il a travaillé.272
En
1972-85, Popp a mis en évidence le langage
cellulaire.272
Ross Adey, Président du Conseil Américain de Protection contre les
Radiations, ancien chercheur à la NASA a
dit que « nos cellules chuchotent entre
elles grâce à des ondes
électromagnétiques qui se propagent dans tout le corps. ».9
Georges Lakovsky, ingénieur et physicien (auteur des livres
"L'origine de la Vie" puis "Le secret de la Vie" a émis
l'hypothèse suivante : « la vie, c'est
une histoire d'ondes électro-magnétiques
».272
En 1989, à Coutiches, nord de la France, des lignes à haute tension ont été construites au dessus des maisons par EDF.
Des
analyses sanguines, officiellement prises en charge par EDF, révélaient que 45%
des habitants souffraient d'une carence en fer. Un des habitants après une
visite au CHU de Lille déclara que « un
myogramme a mis en évidence une surcharge en fer dans les cellules de la moelle
osseuse. En revanche une scintigraphie a révélé que des organes de réserve,
comme le foie et la rate n'avaient plus de stock de fer. Nous ne souffrions pas
d'une carence mais d'une mauvaise
répartition du fer dans l'organisme. »(Sciences et Avenir, Mai 2002)9
Les champs magnétiques affectent donc les organismes. Leur invisibilité ne les rend pas inoffensifs.
Le prix Nobel
Albert von Szent-György, récompensé en 1937 pour ses travaux sur la vitamine C,
était convaincu que l'apparition des cancers était en relation avec des déséquilibres électroniques à l'échelle
de la cellule.(The Living State & Cancer, Ed. Marcel Dekker, New York,
1978)9
Prigogine,
en 1978, a étudié les structures dissipatives qui sont une énergie capable de
se délocaliser, c'est à dire de changer d'endroit et de se transporter à divers
endroits. Dans d'autres travaux, il était capable de guérir des allergies avec une fréquence ou de provoquer une allergie
par une fréquence.272
Le
Docteur chinois Tsiang Kan Zheng serait capable de transmettre les informations génétiques, d'un être vivant à l'autre en
passant par le champ vital. L'altération du champ électromagnétique
provoquerait la mutation génétique.9
Pour Maxence
Layet l'homme est un être électromagnétique, un organisme traversé par une
force infime mais continue, légère comme de la vapeur et pourtant essentielle à
notre équilibre. Ces courants électriques extrêmement faibles, probablement dus
à un flux de molécules d'eau, transitent par les méridiens, s'enfuient vers la
surface de notre peau. Vers par exemple le bout des doigts et la plante des
pieds. Le schéma complet de ces circuits nous échappe encore.237
Selon L.R. Hatem « le magnétisme est le constituant de tout ce
qui existe et tous les
mystères qui nous entourent sont
intimement liés par une seule et unique loi, qui fait que la cellule vivante,
la moindre particule atomique ou l'ensemble planétaire le plus complexe, sont
ce qu'ils sont, constitués en eux-mêmes par une infinité de système que l'on
appelle "atomes", "sous atomes" pour la matière ou
"nébuleuses" et "galaxies" pour l'univers, ce n'est là
qu'une question de grandeurs relatives alors que la mécanique qui les a créés
est la même pour tous. »241
D'après lui, également, « les atomes sont des systèmes complexes
d'aimants ayant atteint un équilibre stable sur le plan électrique comme sur le
plan mécanique. C'est pourquoi
ils ne s'attirent plus entre eux.
Le magnétisme universel est
composé de deux forces, l'attraction et la répulsion, égales en puissance mais de sens opposé.
La masse est un
effet de forces magnétiques et lorsque l'on parle de masse, il s'agit toujours
de "masse magnétique" et
rien d'autre. »241
Ce que les ésotéristes appellent l'aura serait l'émanescence électrique du corps physique, de couleur variable selon les individus et l'éthérique (champ magnétique qui entoure le corps humain) serait la frontière de l'aura (son noyau).
Étant donné que les vibrations sont visibles par l'aura, cela pourrait expliquer pourquoi il est possible de détecter des maladies avant qu'elles ne se produisent physiquement. En regardant l'aura, on voit (ou écoute) ce que les cellules du corps « ont à se dire ».
D'après le Dr Guy Londechamp « ces
champs [magnétiques] relient à travers
le temps et l'espace tous les êtres humains et toutes les formes de vie.
Ce qui est fait ou vécu par un être s'imprime en lui sur ces champs, est
mémorisé dans les noyaux des cellules (micro cristaux d'ADN) et influe par résonance sur tous les
êtres participant aux mêmes champs de conscience/énergie. Qu'elle soit bonne ou
mauvaise, l'expérience profite à tout le monde par le biais de la distribution
hologramique de l'information. »273
D'après Kryeon, la Terre baigne dans des champs magnétiques qui ont été mis en place il y a très longtemps et qui ont été réajustés plusieurs fois au cours de son évolution.
De même, il précise que « plus le champ magnétique de la planète est éloigné de l'axe, plus la forme de vie qui s'y trouve est éclairée. »
Nous
baignons donc constamment dans des champs magnétiques qui peuvent évoluer au
cours du temps.274
Immanuel Velikowsky était aussi convaincu que « le cosmos est haché de champs magnétiques et sillonné de particules
électriquement chargées ».148
En 2003, un
article de BBC News Online disait que ces dernières années, le champ magnétique
terrestre se conduit de manière inattendue au regard des données recueillies
sur la courte période de l'époque moderne. Il ne nous protège pas seulement des
rayons cosmiques nocifs, il canalise aussi les particules chargées que le
soleil éjecte vers les pôles magnétiques. Mais il s'affaiblit.275
David Kerridge, du Bureau britannique de recherches géologiques et
minières, a annoncé sur BBC News Online : « Il
existe de solides preuves que le magnétisme s'affaiblit d'environ cinq pour
cent par siècle. ». Certains chercheurs suggèrent qu'il pourrait s'agir du début d'une inversion géomagnétique.275
C'est donc dès 2003 que des scientifiques avaient constaté l'apparition de grands trous dans le champ magnétique de la Terre (au-dessus de l'Atlantique Sud et de l'Arctique), laissant penser que les pôles Nord et Sud se préparaient à s'inverser par un basculement magnétique. Une période de chaos pourrait bien être imminente à un moment où les boussoles n'indiquent plus le nord, où les animaux migrateurs vont dans la mauvaise direction et où les satellites sont brûlés par le rayonnement solaire.
Ces modifications ont été révélées suite à l'analyse de données détaillées issues du satellite danois Orsted. Les résultats ont été comparés à ceux provenant de satellites lancés quelques années plus tôt.
La vitesse du changement a surpris les scientifiques. Nils Olsen, du Centre danois pour la science planétaire, l'un des centres ayant analysé les données a déclaré que le noyau terrestre
semblait être en train de subir d'énormes modifications. « Cela
pourrait correspondre à l'état dans lequel la géodynamo de la Terre opère,
avant de s'inverser. »276
D'après Claude Tracks, « pendant
des millions d'années, la Terre a fonctionné à une fréquence de résonance
fondamentale de 8 cycles par secondes (7,8 Hz). Cela correspond, dans les ondes
du cerveau, à un état de conscience de profonde
relaxation; la Terre a essentiellement "dormi". Comme le prévoit la série de Fibonacci, la Terre semble se diriger vers une
vibration fondamentale d'environ 13 cycles par seconde, ce qui correspond à
l'état de veille dans le fonctionnement du cerveau. » 277
Des calculs effectués par des scientifiques indiqueraient que si le taux de décroissance actuel continue la fréquence de Schumann atteindra 13 cycles par seconde en 2012.
Rem: La fréquence de 13 cycles / sec est celle qui
est la plus fréquente chez les dauphins.277
La comète Hale-Bopp draine une énorme masse magnétique derrière elle. En 1999, cette énergie a touché la Terre.
L'augmentation de la fréquence a des effets sur l'organisme et sur la conscience.
Le champ magnétique terrestre a diminué. La vitesse de rotation de la Terre a été modifiée.
Les horloges
atomiques de Bouldes
et Colorado ont du être remises à l'heure plusieurs
fois. Sinon, en 40 ans 12h et 24h seraient inversés.278
L'oscillation de Chandler, découverte par l'astronome S.C. Chandler en 1891, est une variation de l'axe terrestre de rotation, qui est de 0.7 secondes d'arc sur une période de 435 jours, c'est à dire environ 14 mois. C'est à dire que les pôles de la Terre sont ballotés à mesure que la planète tourne, et décrivent un cercle irrégulier d'environ 15-20 mètres de diamètre.
Selon
Laura Knight-Jadczyk, le chercheur Michael Mandeville a mis en formules et
analysé l'oscillation de Chandler et suggère qu'elle est en train de faire
glisser progressivement la place des pôles « à une vitesse croissante ».362
D'après
L.R. Hatem, ce n'est pas l'électricité qui engendre le champ magnétique, mais
c'est le champ magnétique qui engendre
l'électricité.58
Le mot électricité vient du grec elektron, qui était le nom de l'ambre jaune, une résine fossile ayant des propriétés électrostatiques.
William Gilbert, médecin de la Reine d'Angleterre (XVIè siècle) donna le nom d'électricité à cette forme d'énergie. Et en 1752 Benjamin Franklin démontra que la foudre était un phénomène électrique. Il inventa le paratonnerre.
En
1799, Alessandro Volta invente la pile électrique. En 1882, Edison crée les
premières usines de production d'électricité en courant continu tandis que Nikola Tesla crée les machines à courant alternatif.279
Selon John Mount, en 1836, Andrew Crosse était connu de ses pairs comme « électricien » ou
« scientifique amateur ». C'était l'époque de la naissance de l'électricité.
« Au cours de l'automne 1837, Crosse tenta de
produire des cristaux de silice par synthèse en faisant passer un courant
continu de basse tension partant de condensateurs de Leyden et de piles
galvaniques et traversant de l'oxyde de fer, alors qu'un mélange liquide de
silicate de potasse et d'acide chlorhydrique s'infiltrait à travers le fer.
(Notons que le Dr Wilhelm Reich, au cours de ses expériences dans les années 30
et 40 avec des substances qu'il appelait « bions », prétendait que
l'électricité statique comme celle des pots de Leyden ressemblait, voire même
avait la même puissance que son « énergie orgone » qui selon lui était à
l'origine de la vie).
Voici comment Crosse a décrit les résultats de son expérience dans
son journal :
« Le quatorzième jour
suivant le début de cette expérience, j'ai observé par le biais d'une lentille
quelques petites excroissances blanchâtres, en forme de mamelons, au niveau du
centre de la pierre électrisée. Le dix-huitième jour, ces formes avaient grossi
et avaient développé sept ou huit filaments, plus longs que l'hémisphère sur
lequel ils avaient poussé.
(…) Le vingt sixième jour,
elles prirent la forme d'un insecte, debout sur quelques poils qui
constituaient sa queue. Jusqu'à cet instant, je n'avais pas du tout pensé que
cela pouvait être autre chose qu'une formation minérale naissante. Le vingt
huitième jour, ces petites créatures bougeaient leurs pattes. Je peux
maintenant avouer mon étonnement. Quelques jours plus tard, elles se séparaient
de la pierre et se déplaçaient à leur gré. »
Crosse poursuivit l'expérience
et en quelques semaines une centaine de ces créatures firent leur apparition
sur la pierre. Il les étudia au microscope et remarqua que les plus petites
n'avaient que six pattes alors que les plus grandes en avaient huit.
Crosse n'était pas certain de ce qu'il avait découvert :
« Ces insectes semblent
appartenir au genre Acarien, mais il reste à déterminer s'ils appartiennent à
une espèce connue; certains disent que non. » 280
D'après le Dr Jean Pierre Maschi, « L'homme est une immense machine
électrique ou plus exactement un
complexe de milliards de machines électriques. Comme toute machine électrique,
nos cellules sont conçues pour
fonctionner sous une certaine tension et ne peuvent supporter de grandes différences de potentialité »281
Pour drainer hors du corps des charges électriques en excès, Jean Pierre Maschi a mis au point une
« application locale, au niveau de la colonne vertébrale, de minéraux secs et pulvérisés. »
Ce petit sachet en poudre, à remplacer tous les trois mois, agit comme une « prise de terre ».
En 1967, le succès
de son traitement rudimentaire (sur des patients rhumatisants ou sclérosés
en plaques) sera la début de ses ennuis.
Il fut radié à vie de l'ordre des médecins en 1968. amnistié par F. Mitterrand en 1990 et
réhabilité en 2002 par le président Chirac.9
Voici la manière dont T. Lobsang Rampa explique la composition de l'homme :
« Chaque homme est un univers
où les planètes, les molécules, gravitent autour d'un soleil central. Le
moindre caillou, la moindre brindille, la goutte d'eau sont composés de
molécules constamment en mouvement. Ce
mouvement engendre une forme d'électricité qui, s'unissant avec
l'"électricité" produite par le sur-moi, suscite la Vie. »282
H.P.
Blavatsky met également en avant l'importance de l'électricité en écrivant que
« La "Lumière", la
"Flamme", le "Froid", le "Feu", la
"Chaleur", l' "Eau" et l' "Eau de Vie" sont tous,
sur notre plan, les rejetons ou, comme dirait un Physicien moderne, les corrélations de l'ELECTRICITE. Mot
puissant, et symbole encore plus puissant ! Générateur sacré d'une progéniture
non moins sacrée : du Feu, créateur, conservateur, destructeur de la Lumière,
essence de nos ancêtres – divins de la Flamme, âme des choses. L'Electricité, c'est-à-dire la VIE Unie,
sur l'échelon le plus élevé de l'Etre, et
le Fluide Astral, l'Athanor des Alchimistes, sur le plus bas ; DIEU et le
DIABLE, le BIEN et le MAL... »14
L'eau semble avoir une très grande importance dans l'organisme.
Le Prêtre Dogon Ogotemmeli aurait dit que :
"la force vitale de la Terre, c'est l'eau... cette force se trouve même dans la pierre- car l'humidité est partout..." »
L'idée de dire que l'eau est contenue dans la pierre peut
paraître étrange mais il faut savoir qu'en étudiant les possibilités de survie
d'hommes résidant dans des stations lunaires, des expériences ont été
effectuées sur des pierres démontrant qu'il est possible, au moyen de coûteux
procédés techniques, d'en extraire des
molécules d'oxygène et d'hydrogène permettant d'obtenir de l'eau par synthèse.149
L'eau de mer et notre corps contiennent 84 éléments en proportions
équivalentes. Il y a, par exemple, 4% de sel dans les océans et dans notre
sang.283
Nous avons déjà vu précédemment que Jean Pierre Garnier
Malet cite une propriété physique très importante, propre à l'eau, dont le corps humain est composée à plus de 65%.
Il précise que l'eau est capable de
stocker l'information.263
D'après Jacques Collin, « il
s'agit de faire appel à vos possibilités cachées de force et d'énergies, tapies
dans le sanctuaire de votre être (...); il s'agit pour vous de découvrir peu à
peu qu'une certaine eau, nécessaire à la vie et à votre corps, peu coûteuse et
abondante, va être à la base de votre régénération
progressive (...), que cette eau alchimique au delà des apparences, par une
maturation silencieuse, une transmutation cellulaire, par votre ténacité va
vous ouvrir un autre plan de conscience, là où la vie n'a toujours
été qu'harmonie, santé et vitalité. (...)
« La matière,
l'univers et la vie représentent un monde vibratoire fait de conscience et
d'énergie qui s'ordonne (...). La
conscience a eu besoin de l'eau pour s'exprimer et exprimer la création. »284
Jacques Benveniste a démontré que « derrière la matière se trouve un système
d'information qui organise et structure la matière, pouvant être utilisé
indépendamment d'elle, à travers l'eau.
C'est l'information qui est importante et non pas la structure en tant que
telle. Si on modifie l'information, on modifie l'organisation de la matière et
de ses structures. Elle utilise une fréquence
vibratoire, par exemple une onde
électromagnétique qui va la transporter à travers un support vibratoire tel
que l'eau pure. »284
Dans cette phrase, nous voyons que nous englobons cinq éléments importants dans la conception de la vie (l'information, la vibration, l'onde, l'électromagnétisme et l'eau).
Le Dr Masaru Emoto a montré, qu'en photographiant des cristaux de glace après les avoir informés (par des substances, de la musique, des mots, etc...), ces derniers montraient une structure en relation avec l'information. De l'eau avec une information « pure » donne des cristaux très bien structurés et harmonieux tandis qu'une information « impure » donne des cristaux mal structurés et non harmonieux.
Cela semble confirmer que l'eau est capable de contenir une information.
La mémoire de l'eau
tiendrait à sa faculté de se réorganiser pour
retenir une énergie ambiante.9
Maxence Layet
écrit qu'il est possible de transporter, à distance et en temps réel,
l'activité d'une molécule contenue dans un flacon à un autre flacon contenant
de l'eau. Et l'eau conserve ensuite cette activité pendant plusieurs heures,
jours, ... voir mois si on modifie l'eau de façon à la rendre stable.9
Maxence Layet parlent de cinq éléments (bois, feu, terre, eau, métal) qui sont en fait des agents de transformation, des dynamiques et non pas des substances.
Ces cinq éléments correspondraient à des mouvements d'énergie.
D'après Isabelle Laading (les cinq saisons de l'énergie), « ils s'engendrent, se contrôlent, se stimulent et s'apaisent, s'équilibrent »
Le métal (contraction) est l'enfant de la terre (stabilité) et le père de l'eau (le descendant).
Issu
du métal, l'eau permet au bois (par dilatation) de grandir. Bois qui lui-même
donne naissance au feu (ascencion)... qui, des cendres du bois, reconstitue la
terre et clôt le cycle (de l'engendrement).237
D'autres auteurs parlent de quatre éléments principaux (feu, air, eau, terre) réunis par un cinquième (l'Akâsha). Ces éléments correspondraient à des tempéraments.
Feu : Force, pouvoir dans la vie, courage, audace, activité, expansion, rayonnement, tempérament colérique, sentiments d’animosité, jalousie, irritabilité, passions démesurées, excessif.
Eau : Mélancolie, froideur, nonchalance, timidité, rêverie, déconcentration, insouciance, indifférence, mépris, succès romantique, sentiments, ardeur affective, compassion, délicatesse, sensibilité, amour, modestie, simplicité, santé, joie
Air : Tempérament sanguin, vigilance, intelligence, vivacité, lucidité, créativité cérébrale, confiance, gaieté, bonté, indépendance, ragotage, commérage, bavardage malveillant, esprit malicieux, rusé, malin, manque de retenue, curiosité.
Terre
: Tempérament flegmatique, opiniâtre, tenace, ferme, constant, concentration,
pénétration d’esprit, modération, sens des responsabilités, prévoyance,
sentiment de pérennité, réussite matérielle, aisance financière, argent,
timidité, morosité, inertie, mollesse, apathie, fainéantise, désœuvrement,
flemme, manque d’attention, négligence, infidélité, manque de franchise.285
Pour Papus,
les Anciens désignaient les quatre états de la matière solide, liquide, gazeux
et l'état radiant ou la quintescence réciproquement par terre, eau, air et feu.163
H.P. Blavatsky précise que « le Feu, l'Air, l'Eau, la Terre ne furent que
les enveloppes visibles, les symboles des Ames ou Esprits invisibles qui les
animaient, ou des Dieux
Cosmiques, auxquels les ignorants vouaient un culte, mais dont les plus sages
se bornaient simplement, mais respectueusement, à reconnaître l'existence ».14
Une chose importante à comprendre est que lorsque l'éther (ou Akâsha) est considéré comme le cinquième élément, cela ne signifie pas qu'il est un élément par lui-même. En fait, il est la synthèse des autres éléments. Il en est le constituant initial.
Annie Besant explique que la doctrine ésotérique prône que la
matière physique forme sept subdivisions (solide, le liquide, le gaz, puis
l'éther sous quatre états) aussi distincts les uns les autres que sont
différents entre eux le solide, le liquide et le gaz, que l'on peut distinguer
les unes des autres, et dont chacune
produit, entre ses propres limites, des combinaisons infiniment diverses. Toute portion
de cette matière
est susceptible de passer par n'importe lequel
de ces états. 286
Selon la
théosophie, les éléments se manifestent lors de chaque « ronde » (chaine
planétaire). Et étant donné que nous sommes à la quatrième ronde, il n'y a que
quatre éléments qui sont pleinement manifestés. Le cinquième (l'Ether) le sera à partir de la cinquième.14
H.P. Blavatsky précise que « METAPHYSIQUEMENT
et ésotériquement, il n'existe qu'UN ELEMENT dans la Nature, et à sa source se
trouve la Divinité ; les prétendus sept Eléments, dont cinq ont déjà manifesté
et affirmé leur existence, ne sont que l'enveloppe, le voile de cette Divinité,
de l'essence de laquelle l'HOMME provient directement, qu'on le considère au
point de vue physique, psychique, mental ou spirituel. Dans l'antiquité la
moins reculée, on ne parle ordinairement que de quatre Eléments, tandis que la
philosophie n'en admet que cinq. Le corps de l'Ether n'est pas encore
entièrement manifesté et son noumène est encore le "Père Omnipotent
Æther", la synthèse des autres. »14
Mais si l'on parle des
éléments en tant que particules, pour les ésotéristes tels que C.W.
LeadBeater, il n'y a qu’un seul élément.
Les autres sont des modifications de cet élément.287
Nous voyons que là aussi il faut faire attention au sens donné au mot « élément » car ce même mot a de nombreux sens suivant le contexte dans lequel il est utilisé.
Le sage Anaxagore dit à Hippocrate de Cos :
«
Il faut que tu saches aussi, ô
Hippocrate, que tout est dans tout et
que la séparation absolue n'est guère possible, puisqu'il y a en tout une
partie de tout.
Rien ne naît ni ne périt,
il n'y a que des mélanges et des séparations entre les choses qui existent, ou
si tu veux, pour mieux comprendre mon syllogisme, ce sont ces déplacements de
substances particulières qui produisent les transformations apparentes; la
quantité de chaque élément est incalculable et restera toujours dans le monde,
égale à elle-même. »121
Willam Crookes avait également une idée similaire lorsqu'il disait :
« Je me hasarde à conclure que les éléments
des soi-disant corps simples que nous connaissons, sont en réalité des
molécules composées. Je vous demande, pour que vous ayez une conception. de
leur genèse, de reporter
votre esprit à travers les âges, vers le temps où l'univers était vide et sans
forme, et de suivre le développement de la matière dans les états à nous
connus, d'après quelque chose d'antécédent. Je propose d'appeler protyle* ce qui existait avant nos éléments, avant la matière telle que nous
la connaissons à présent. »288
Le protyle de William Crookes a toutes les caractéristiques de l'éther dont il a déjà été question précédemment.
D'après le Standard Dictionary « un atome est un centre de force, la phase d'un phénomène électrique un foyer d'énergie ; il est actif, en vertu de sa propre structure, et dégage de l'énergie, ou de la chaleur, ou des radiations. »
L'atome
est donc – comme le prévoyait déjà Lord Kelvin en 1867 – un "tourbillon
circulaire", ou centre de force, et non une particule de ce que nous
considérons comme de la substance tangible.289
Un tourbillon circulaire fait penser à un vortex. Une fois de plus il est possible de mettre en valeur leur importance dans le monde du vivant.
H.P. Blavatsky explique qu'il y a en fait 7 protyles (un dans chaque
plan) et que le protyle de William Crookes est le dernier de ceux-ci, c'est à
dire celui qui est présent sur le plan matériel.14
Des écrits rosicruciens disent que « d’après les paroles des scientifiques, alors que la structure de
l’univers repose sur l’hydrogène, celle de la vie dépend du carbone. Le carbone est le bloc de base essentiel sur
lequel toutes choses vivantes se construisent. Pourquoi en est-il ainsi? La Vie
a besoin d’atomes ayant la propriété de s’unir pour former des molécules de
taille exceptionnelle... Qu’est-ce qui donne à l’atome de carbone cette faculté
spéciale d’adhérer à d’autres atomes sur un si vaste échelle? Il ressemble à un
atome ordinaire et, pourtant, se distingue des autres parce qu’il possède six
électrons planétaires; tandis que le bore et l’azote, ses voisins sur la table
atomique, ont respectivement cinq et sept électrons. Pourtant, l’atome de
carbone est absolument unique. Cela tient à sa structure particulière. Il est
connu pour être un atome quadrivalent car il a le pouvoir de se combiner avec
quatre atomes, tandis que les autres éléments ont cette capacité à un degré
plus ou moins grand. C’est cette qualité qui donne à l’atome de carbone son
formidable pouvoir potentiel de créer des structures plus complexes. En fait,
le nombre de composés possibles, reposant sur cet atome universel, atteint des
millions. » (L'Univers vivant,
Gatland et Dempster). 290
L’univers n’est
plus considéré comme
une machine formée
de multiples objets,
mais doit être décrit comme un
tout indivisible, dynamique, dont les parties sont essentiellement des
relations et ne peuvent être comprises que comme modèles d’un processus cosmique.291
Selon l'encyclopédie en ligne Wikipédia, il n'existe pas de modèle « standard » pour décrire l'origine de la vie. Cependant le modèle le plus couramment accepté est fondé sur l'enchaînement supposé des événements suivants :
1. Des conditions prébiotiques plausibles entraînent la création de molécules organiques simples qui sont les briques de base du vivant.
2. Des phospholipides forment spontanément des doubles couches qui sont la structure de base des membranes cellulaires.
3. Les mécanismes qui produisent aléatoirement des molécules d'ARN (acide ribonucléique), en mesure d'agir comme des ARN-enzymes capables, dans certaines conditions très particulières, de se dupliquer. C'est une première forme de génome, et nous sommes alors en présence de protocellules.
4. Les ARN-enzymes sont progressivement remplacées par des protéines-enzymes, grâce à l'apparition des ribozymes, ceux-ci étant capables de réaliser la synthèse des protéines.
5. L'ADN apparaît et remplace l'ARN dans le rôle de support du génome, dans le même temps les ribozymes sont complétés par des protéines, formant les ribosomes. C'est l'apparition de l'organisation actuelle des organismes vivants.
Les
étapes 2 et 3 sont parfois inversées, l'isolement en compartiment étant alors
présenté après l'apparition des ARN autoréplicants.292
Les oummains (théorie ufologique) rajoutent quelques éléments à cet enchaînement.
Ils parlent d'une constante universelle appelée « constante Kryptonique » partant du principe que le Krypton joue un rôle très important dans le processus de la génération de la vie.
Ce Krypton serait baigné dans une solution aqueuse.
Sans krypton et sans solution aqueuse, la vie serait impossible, selon eux.
Ils disent aussi que l’eau est « l’amplificateur informationnel» qui permet d’échanger des informations du Krypton jusqu’au sein des cellules vivantes293.
Cela permet de mettre en valeur une fois de plus l'importance de l'eau dans la constitution de la vie.
Résumé des phases d’évolution selon leur théorie293 :
1. Soupe pré-biotique constituée de krypton et d’acides aminés en solution aqueuse, due à divers phénomènes de panspermie et de synthèse peptidique.
2. Constitution d'une chaîne de doubles atomes de Krypton-archaïque (c’est à-dire qu’il n’est pas encore intégré à un être vivant) par un premier « effet-frontière au seuil de la constante kryptonique ». Connexion et initialisation du « BB-planétaire » (NDLR: ce terme employé par les oummains semble être semblable à ce que les théosophes appellent « chaîne planétaire ». Il s'agit d'une « humanité planétaire »).
3.
Début du domaine d’application
du concept d’Evolution (interconnexion dynamique d’un ensemble de paramètres identifiant une entité (l’être
vivant) dont la forme identifie une structure dynamique (évolution
morphologique ou phénotypique) ).
4.
Constitution d’ARN-archaïques
par l’assemblage d’acides aminés sous l’action
gravitationnelle des 86 paires
d'atomes de Krypton-archaïque en solution
aqueuse.
5. Apparition des premiers êtres vivants auto-reproductibles
6. Apparition des protéïnes.
7. Apparition de l’ADN, probablement dû à de fortes activités et évolutions virales.
D'après Pierre Lance, Antoine Béchamp prouva par de nombreuses expériences que la matière organique contient en elle-même des germes prêts à reproduire la vie sous des formes diverses et que, même maintenue à l'abri des germes de l'atmosphère (mais non de l'oxygène), elle engendre en se décomposant toutes sortes de populations bactériennes.
A. Béchamp démontra que le « microzyma
» est le constituant originel de toute forme de vie, qu'il évolue et
s'associe en fonction des milieux et des circonstances pour constituer des
bactéries ou des cellules. Il serait le
microscopique individu de base, qui s'adapterait tellement bien que toute
mort le ferait renaître de nouveau. Ce serait la raison pour laquelle A.
Béchamp disait que « Rien n'est la proie
de la mort; tout est la proie de la vie ».294
Il existe 3 principales doctrines :
1) Spontépariste : ils affirment que la vie peut surgir spontanément au sein de la matière, si les conditions favorables sont réunies
2) Parasitiste (dont Pasteur prendra la tête) : ils nient toute espèce de vie indépendante à l'intérieur des organismes, ne voient plus que matière inerte et réactions chimiques dans tout cadavre animal ou végétal et attribuent toute réapparition de vie microbienne dans les déchets organiques ou toute maladie de l'être vivant à une « contamination », une invasion par des germes extérieurs.
3) Doctrine de Béchamp : Il affirme et démontre la présence dans la matière vivante, d'êtres organisés microscopiques extrêmement résistants et adaptatifs, capables de s'associer pour édifier les êtres les plus divers, donc de faire resurgir la vie de tous les cadavres ou débris
biologiques dont ils sont en fait les éléments constitutifs
originels. Béchamp démontre également que les microzymas peuvent aussi, en
fonction des circonstances, devenir morbides et produire la maladie spontanée par détérioration interne du milieu
organique.294
Par quel procédé l'évolution est elle possible ?
Pierre-Henri
Barnezet évoque dans son livre des mutations évolutives provoquées par les
soudaines augmentations de radioactivité
que subit périodiquement notre planète et auxquelles s'ajoute aujourd'hui
la radioactivité produite par l'action des humains.85
La radioactivité est un
phénomène physique naturel au cours duquel des noyaux atomiques instables, dits radionucléides, se désintègrent en dégageant de l'énergie
sous forme de rayonnements divers, pour se transformer en des noyaux
atomiques plus stables ayant perdu une partie de leur masse. 295
Ce phénomène est attribué en 1896 à Henri Becquerel (1852-1908), suite à ses travaux sur la phosphorescence. Ses études ultérieures, ainsi que celles réalisées par Marie Curie-Sklodowska (1867-1934), Pierre Curie (1859-1906) ou Ernest Rutherford (1871-1937) et d'autres encore montraient que la radioactivité est nettement plus complexe que le rayonnement X.
En particulier, ils ont trouvé un champ électrique ou magnétique séparant les rayonnements en trois faisceaux distincts (un était chargé positivement, l'autre négativement, et la troisième était neutre).
Ce type de
rayonnement ionisant a la propriété d'activer
des mutations par modification de notre patrimoine génétique soit lorsqu’il
dépasse un certain seuil d’intensité, soit lorsque les doses cumulées
atteignent une valeur critique.296
La mécanique
quantique décrit la radioactivité comme étant un processus spontané, sans explication causale. Par contre, elle
serait capable de calculer la probabilité que l'atome se désintègre dans la
nano-seconde ou la seconde qui suit.309
Emmanuel Ransford suggère que ce ne soit pas le hasard
qui causerait la radioactivité, mais ce qu'il appelle endo-causalité (cette faculté permet à une entité de
s'autodéterminer. Elle lui donne le pouvoir
d'initiative et une faculté de choix.)309
Depuis tout temps, la doctrine ésotérique part du principe que l'évolution entre les règnes (minéral, végétal, animal, humain, ..) est possible lorsque le règne précédent « devient radioactif ».
Selon Alice Bailey « Il est évident, pour la
plupart des penseurs, qu'en entreprenant l'étude de la radioactivité, la science est à la veille de découvrir ce qu'est la
nature de la force contenue dans l'atome. Il est probable qu'avant longtemps
nous nous servirons de l'énergie de la matière atomique dans toutes sortes de
buts : pour le chauffage, l'éclairage, et ce que nous pourrions appeler la mise en mouvement de tout ce qui
s'accomplit dans le monde. »
Les stades d'évolutions de l'être humain prônés par la doctrine ésotérique sont les suivants :
– Stade primitif ou atomique : l'être est situé sur sa propre personne (égoïsme)
– 2ème stade : ses intérêts commencent à résider en dehors de sa propre sphère;
– 3ème stade : l'être se sent appartenir au groupe auquel il appartient. Ce stade peut être considéré comme correspondant à celui de la radioactivité.
Dans chaque individu, l'A.D.N. (acide désoxyribonucléïque) contiendrait un mécanisme intérieur qui permettrait à l’homme d’évoluer. Cet A.D.N., c'est à dire le code génétique de tous les organismes (excepté du sang et de quelques virus) - est formé de quatre bases chimiques: l’adénine, la guanine,
la cytosine et la
thymine. Ce sont les diverses combinaisons de ces quatre produits chimiques qui
fournissent les informations spécifiques aux cellules chargées de fabriquer les
protéines.298
L'ADN est la molécule de l'hérédité qui contient sous forme codée toutes les informations relatives à la vie d'un organisme vivant (animal, végétal, bactérien, viral).
La fonction de l'ADN est de fabriquer les protéines dont l'organisme a besoin. Les protéines ont deux fonctions essentielles :
– l'autonomie de l'organisme (sa croissance, sa défense)
– reproduction de l'organisme
L'ADN contient donc toutes les informations susceptibles de créer et
de faire vivre un organisme. Une molécule d'ADN se présente sous la forme d'une
double hélice enroulée.299
Selon Iona et Richard Miller, l'ADN fonctionne de façon analogue à
la projection holographique. L'ADN projetterait un modèle de l'organisme
qui serait traduit du niveau électrodynamique au niveau moléculaire.297
« Au moment de l'ovulation, il
se produit un déplacement distinct dans les champs électriques du corps d'une femme. La membrane folliculaire
éclate et l'ovule passe dans les trompes de Fallope. Le sperme est négatif par rapport à l'ovule. Lorsque le
spermatozoïde et l'ovule s'unissent, la membrane entourant l'ovule devient hyperpolarisée, excluant d'autres
spermatozoïdes. C'est à ce moment que se
forme l'entité électromagnétique . La cellule ovulaire fertilisée contient
toute l'information holistique nécessaire à la création d'un être humain
opérationnel complet. Le biohologramme commence à fonctionner à la conception
et ne s'arrête qu'à la mort. Nous soutenons que l'ADN au centre de chaque cellule produit l'hologramme de la créature multicellulaire en exprimant et
en projetant l'ADN au centre des cellules. »297
De
même, Iona et Richard Miller disent que « il
a été démontré que l'ADN est conducteur
d'électricité, à la manière d'un fil de cuivre, il peut porter une charge.
On pense que cette capacité vitale de fil sous tension pourrait avoir fourni le
transfert de charge qui aurait déclenché
la vie. L'aptitude de l'ADN à transporter une charge contribue à minimiser
les dégâts génétiques dus à l'oxydation (Lawton, 2003). »297
Les Rosicruciens
expliquent que des expériences ont montré que l’action d’étudier se manifeste
par des changements dans la production d’A.R.N. (acide ribonucléïque) par les
cellules, mais la manière dont l'A.R.N. est modifié reste encore inconnue. Le
“processus d’apprendre” s’accompagnerait de changements fondamentaux dans la
composition de ce complexe chimique. Puisque ce sont les molécules d’A.R.N. qui
avertissent les cellules des protéines qu’elles ont à produire, les changements
dans les structures de l’A.R.N. devraient entraîner des changements dans la
production des protéines. Il s’avèrerait que ces protéines “forment la base
chimique des pensées”.298
Il a été constaté
que 3 à 5% de l'ADN humain s'exprimeraient en protéines et seraient donc utile.
Le reste a été qualifié de ADN poubelle ou superflu (junk DNA).112
En 2005, des
chercheurs à l'Université Emory à Atlanta ont découvert que certains
comportements des chiens de prairies sont déterminés par ce que l'on appelle
abusivement "l'ADN poubelle"112
Cet ADN ne serait donc pas si inutile que ça.
En fait, il existe
un certain nombre d’agencements de gènes qui sont actifs dans notre code génétique et d’autres qui sont latents.299
De nombreux auteurs, dans les milieux ésotériques, et plus particulièrement de source médiumnique expliquent que notre ADN a été antérieurement manipulé.
Extrait des écrits de Monique Mathieu :
Selon Monique Mathieu, l’onde de l’ADN peut se modifier selon l’état d’esprit de l’individu. La spirale peut s’allonger ou se recroqueviller, selon que nous sommes en état de faiblesse ou de déprime, ou au contraire dans un état créatif ou de bonheur.
L'ADN serait constitué de :
– Nos codes originels perdus que les scientifiques appellent l’ADN superflu;
– Une partie programmée de génération en génération par nos aïeux biologiques
– Une partie programmée par nos parents et notre environnement à un âge où nous n’avions pas le choix d’accepter ou de refuser ces programmations
– Une partie programmée, le plus souvent inconsciemment, par nos expériences du passé.299 Certaines Initiations ou techniques de reprogrammation permettraient d'éveiller ou d'accélérer la reconnexion des hélices de l'ADN superflu dans chacune des cellules.
Monique Mathieu précise que « Il s'adresse à des personnes qui ont déjà fait un cheminement spirituel
et qui désirent activer leurs champs énergétiques et implanter l'énergie
d'amour dans chacune de leurs cellules et ADN Divin. »299
Toujours selon
Monique Mathieu, notre ADN ne comporte que deux spirales, mais en changeant de
niveau vibratoire, il est possible de se reconnecter totalement à nos douze spirales.299
Chris Iwen confirme ces propos en disant que
« Lorsque les maîtres
psychiques ont créé les premiers hommes physiques terrestres, ces hommes
avaient un ADN construit de 12 spirales,
et un cerveau volumineux dont la puissance énergétique était immense. Grâce à
cette immense puissance cérébrale, les hommes pouvaient maîtriser les choses
par leur seule volonté. Certes, ils ne pouvaient pas vivre sur le plan physique
avec la même facilité que des entités éthériques sur le plan éthérique, mais
ils avaient suffisamment de maîtrise sur la matière physique pour échapper
assez aisément à la souffrance brute. Les maladies ? Ils ne connaissaient pas !
La douleur ? Ils pouvaient l’annihiler instantanément ! La vieillesse ? Ils
pouvaient vivre en pleine forme jusqu’à l’âge de mille cinq-cents ans, et
lorsqu’ils mourraient, ils quittaient leur corps de leur propre chef, au moment
qu’ils choisissaient ! La faim ou la soif ? Ils étaient capables de
matérialiser leurs aliments, et même de se nourrir directement des énergies
vitales dans l’atmosphère
! »318
Selon Laura Knight-Jadczyk, le coeur de l'ADN est une enzyme encore
inconnue, en rapport avec le carbone. Des
ondes lumineuses ont été utilisées pour supprimer les dix premiers facteurs de
l'ADN; ils ont été brulés. Alors, un certain nombre de changements physiques se sont produits, y compris la bosse au sommet de l'épine dorsale. Chacun de ces changements est reflété aussi dans l'éthérique.
Selon elle, ces évènements se sont produits il y a 309 000 ans, lorsque « le premier prototype de ce que vous appelez
l' "homme moderne" a été créé. »262
Barbara Marciniak parle, elle, qu'après un combat dans l'espace, des extraterrestres (qui se faisaient passer pour des dieux) arrivèrent sur la Terre et en prirent possession, il y a 300 000 ans.
L'ADN de l'homme
aurait été modifié afin qu'il oublie ses vrais capacités et afin que les extra
terrestres puissent avoir une meilleure emprise sur lui.358
Est-ce que cet ADN manipulé aurait un lien avec le fait que les scientifiques se sont rendus compte que notre patrimoine génétique avait plus de 4000 défauts génétiques ?
Grazyna Fozar et Franz Bludorf écrivent qu'il aurait été découvert
que notre ADN possède une sorte de
conscience et qu’elle peut même communiquer. Et ses prouesses seraient
telles qu’elles dépasseraient « tout ce
que l’homme a pu créer par la technique ».300
La cosmologie du physicien finnois Matti Pitkänen a établi, semblerait-il pour la première fois, un lien entre le corps physique et la conscience. Dans cette théorie compliquée, apparemment difficilement compréhensible même pour les savants, les trous de vers (ou vermoulures) joueraient un rôle important. Les « vermoulures » ont été nommées ainsi pour la première fois par le physicien John Wheeler. Il s’agirait de microscopiques canaux de connexion à travers l’hyper-espace, qui apparaissent suite à des fluctuations et des variations du vide quantique.
Selon la théorie de Pitkänen, tout le long de l'ADN s'accolent les vermoulures qui lui servent de
Une preuve pour la théorie de Pitkänen serait basée sur les travaux d’une équipe de chercheurs inter- disciplinaires de l’Académie de Sciences de Moscou, sous la direction du biologiste moléculaire et biophysicien, Dr. Pjotr. P. Garjajev.
Garjajev et son collègue, le physicien quantique, le Dr. Vladimir Poponin, ont fait une observation insolite en mesurant les vibrations émises par des échantillons d’ADN.
Ils
ont irradié un échantillon d’ADN avec la lumière laser, et ont obtenu, sur un
écran, un modèle typique d’ondes. S’ils
enlevaient l’échantillon d’ADN, ces ondes ne disparaissaient pas, comme on
pouvait s’y attendre, mais persistaient, sous forme de structure régulière, comme s’il y avait toujours un échantillon
matériel. Comme l’ont démontré des expériences-contrôles, ces ondes
devaient provenir, sans aucun doute, de l’ADN qui n’était plus présent ! Une
expérience à vide, c’est- à-dire sans échantillon, ne donnait qu’une courbe
d’ondes aléatoires. L’effet était reproductible à volonté, et il serait appelé
aujourd’hui, l’effet ADN-Fantôme.300
Garjajev et
le Dr. Vladimir Poponin expliquent ce phénomène par le fait que l’ADN lui-même
produirait des ondes dans le vide (vacuum), à travers lequel une vermoulure magnétisée se formerait,
induite par la présence de matière vivante, qui pourrait persister, selon les
cas, plusieurs mois.300
Au début des
années soixante, le biologiste britannique Rupert Sheldrake, de l’université de
Cambridge avait élaboré une théorie disant que chaque être vivant, laisse une
trace invisible de son existence. Pour la première fois, Pjotr Garjajev a pu rendre visible cette trace dans un
laboratoire.300
Selon Grazyna Fozar et Franz Bludorf « L'ADN humain serait « un internet biologique et supérieur à bien des
égards à l’internet artificiel. Une récente recherche scientifique russe
explique directement ou indirectement des phénomènes comme la clairvoyance,
l'intuition, les actes de guérison spontanés et à distance, l’auto-guérison,
les techniques d'affirmation, les auras lumineuses peu communes de certaines
personnes (à savoir des maîtres spirituels), l'influence mentale sur la
météorologie et bien plus. En outre, il est prouvé qu’il existe un type de médecine entièrement nouveau dans lequel l'ADN
peut être influencé et
reprogrammé par des mots et des fréquences SANS couper et remplacer des gènes
isolés. »300
Alice Bailey précise que l'évolution est double 289:
– Il évolue et devient conscient d'abord par le moyen de ses cinq sens
– Ensuite, il continue son évolution par le développement de la faculté de discrimination joint à l'impassibilité.
Chaque "fabrication atomique" de la vie possèderait une forme de conscience résultant du
contact entre ce que l'on nomme "esprit et matière". La conscience serait un mode de vibration
de l'énergie en mouvement.
La conception matérialiste indique que la conscience est un sous-produit du cerveau. La mécanique quantique indique que la conscience et la matière sont interconnectées.
Pour les ésotériciens également, la conscience et la matière sont intimement liées (ils sont les deux pôles d'une même Unité).
Annie Besant explique que la Conscience et la Vie sont synonymes. Il n'y a pas de Vie sans Conscience et pas de Conscience sans Vie. La Vie est la Conscience tournée vers l'intérieur et la Conscience est la Vie dirigée vers l'extérieur.
Si nous considérons une unité, nous disons « Vie ».
Si nous considérons une multiplicité, nous disons « Conscience ».
L'existence
de la Conscience implique donc la séparation en deux aspects de l'Unité
fondamentale qui est à la base de tout (la dualité étant composée de la
conscience et de ce dont elle est
consciente). La conscience cesse d'exister si l'on supprime cette idée de
séparation (et donc de limite), car son existence même en dépend.308
Selon Krishnamurti, « La
conscience est son contenu : le contenu constitue la conscience. Tous deux sont
indissociables. Il n'existe pas de vous que l'on peut opposer à autrui, mais
simplement le contenu qui constitue la conscience et opère une division entre "moi"
et "non-moi". » 301
Annie Besant explique que tout ce qui est séparé est réuni par une relation d'essence magnétique, mais
d'un magnétisme extrêmement subtil, nommé Fohat ou Daivîprakriti par la
doctrine ésotérique ("La lumière du Logos"). Il tient de la substance
et c'est en lui qu'on trouve l'essence
de la conscience et l'essence de la matière, polarisées, mais non pas séparées
l'une de l'autre.308
Il n'y a donc pas de « séparation » réelle. Il y a juste une différence de polarisation entre chaque composante du Tout.
C'est juste une illusion de penser qu'il puisse n'y avoir aucun lien
entre conscience et matière. 262
LR
Hatem le définit de cette manière « Il y
a Néant partout à l'infini, chaque point étant d'une dualité Conscience-Amour et dont la rencontre
est tout simplement un "QUANTUM
MAGNETIQUE". Nous voici dans un étrange "milieu" cosmique où
la "matière" envahit le moindre recoin emplissant l'infini. Ne
serait-ce pas ce que nos anciens philosophes nommaient l'éther ?
Mais ici, nous sommes dans un milieu formé de deux énergies, l'une
attractive, l'autre répulsive. »233
Yram explique la polarité de la vie par l'équation Matière(Négatif) + Force(Positif) = Vie (Neutre) :
« Considérons un instant les
caractéristiques générales de l'Univers. Dans un espace limité, nous avons une
substance radioactive, douée d'un potentiel variable de +0,1 -0,1. Par
elle-même cette substance n'a d'autre fonction que d'absorber avidement toute
forme de l'énergie qui se présente. C'est l'élément féminin docile à toutes les
influences.
Un élément actif, le
mouvement amène cette substance. D'une part, un maximum d'intensité et un
minimum de force électro-motrice centralise les attractions. C'est le côté
matière, négatif, régi par la
force centripète. D'autre
part, un minimum d'intensité, de débit, sous un maximum de voltage. C'est le
côté force, positif, où domine la force centrifuge.
La vie, élément neutre,
formée d'une conjonction entre les rapports opposés du
mouvement universel, est latente dans tous les mouvements de la
substance. Elle est capable de se manifester depuis l'extrême densité jusqu'à
l'essence la plus volatile de notre Univers. Elle circule librement dans tous
les modes du mouvement, sans être assujettie par aucun.
La stabilisation de ces
courants de haute et de basse fréquence crée dans l'Univers des états
équilibrés, des plans qui ne se mélangent point. Seule la vie, formée par
l'équilibre des éléments extrêmes, est capable de les pénétrer tous. »311
Il poursuit en disant « En
somme, n'est ce pas là le principe même de la formation de l'Univers ?
Assouplir suffisamment la matière pour transformer une énergie mécanique en force électromagnétique, par exemple en
faire jaillir la vie par l'équilibre des
forces mises en action. Permettre à la vie d'utiliser cette substance au
moyen des affinités en présence. Enfin, en extraire la Conscience des manifestations et de leurs causes phénoménales."311
(...)
L'être vivant n'est pas
autre chose qu'un système d'énergie ayant réussi à grouper une quantité d'accords
suffisants pour se maintenir en équilibre dans le Temps. »311
La conscience change, et chaque changement apparaît dans la matière
environnante sous forme de vibrations, parce que le Logos a décidé dans Sa
pensée que la résultante invariable d'un
changement dans la conscience serait une vibration dans la matière.308
Selon Josette M. Abel « l'homme est une individualisation de la
conscience, une densification de la pure conscience qui anime et relie tout
ce qui vit. Sa conscience est son énergie motrice qui vit, change et agit en
évoluant dans les limites de la maturité personnelle.
D'aspect subtil, la
conscience représente la nature profonde de l'être, tandis que le monde
manifesté, plus solide est extériorisé par le mental plus ou moins fidèlement
selon le degré de résonance entre l'esprit et la matière. » 307
La conscience serait déjà présente dans la matière et se développerait progressivement à travers les changements saisonniers du règne végétal et les mouvements du règne animal, avant de se manifester chez l'Homme aux plans psychique et spirituel sous forme de pensées.
Il y aurait juste différents niveaux ou degrés de conscience :
- Inconscient des minéraux
- Subconscient des végétaux
- Conscience vitale des animaux
- Soi-conscience des hommes
- Supra-conscience des Initiés307
Spirituel Supra-conscience |
Humain Soi-conscience |
Animal Conscience |
Végétal Subconscient |
Minéral Inconscient |
Alice Bailey parle de quatre stades d'activité intelligente qui se manifesteraient à travers quatre types d'atome289 :
– la conscience se manifeste dans l'atome chimique et toutes les formes atomiques (sub-humain)
– la conscience de soi-même se manifeste dans l'atome humain
– la conscience du groupe se manifeste dans l'atome planétaire (Homme céleste)
– la conscience divine se manifeste dans l'atome solaire (Logos, Dieu) qui embrasse tout .
La conscience appartient donc à tous les règnes de la nature.
La conscience de soi-même serait le couronnement de la croissance évolutionnaire de la conscience à travers les trois règnes antérieurs (minéral, végétal, animal).
La conscience du groupe serait le couronnement de la croissance évolutionnaire de la conscience de soi-même.
Et la conscience divine serait le couronnement de la croissance
évolutionnaire de la conscience de groupe.289
Les plans Physique et Ethérique sont le siège du subconscient. Les individus sont dans un état de demi-conscience ou de conscience incomplète.
Les plans Astral, Mental et Causal sont le siège de la conscience. A travers ces plans, les individus prennent peu à peu connaissance de ce qu’ils sont et des conséquences de leurs actes.
Les plans Bouddhique et Atmique sont le siège de la sur-conscience. Les êtres arrivent ainsi à prendre connaissance des aspects supérieurs de leur existence.
Les plans Atmique, Monadique et Logoïque sont le siège de la supra-conscience (conscience supérieure ou conscience totale).
Logos
Monade Atman
Bouddhi Manas
Astral Physique
Le plan Atmique est donc le siège d’un état
intermédiaire entre la surconscience et la supra- conscience.
Conscience Subconscience
Selon Yram « à tous les points
de notre Progrès, nous sommes donc en rapport avec des Consciences qui nous
comprennent et nous aident à évoluer. D'où la facilité que nous avons de
changer, à tout instant, la marche de notre progrès. Il suffit de fixer sa
pensée, d'une manière suffisamment soutenue, sur le désir d'évoluer, pour
recevoir une aide particulière. Les lois
de l'Univers n'en seront pas transgressées, la marche des évènements
généraux dans le Monde n'en sera pas atteinte, nous aurons seulement la
facilité d'accélérer notre Progrès dans des proportions invraisemblables. »368
Pour Baird T.
Spalding, le secret consisterait à se mettre consciemment à l'unisson avec Dieu
(NDLR: il ne faut pas considérer le Dieu dans la pensée de cet auteur comme
étant un être « personnel » mais plutôt
comme une supra-conscience). Il faut ensuite s'y maintenir sans dévier d'une
ligne, quand bien même le monde entier s'y
opposerait.167
Pour mieux comprendre les différents
niveaux de conscience, il peut être utile de les définir : SUBCONSCIENCE 302
Zone intermédiaire entre la conscience claire et l'inconscient, dans laquelle se déposent des informations concernant les acquisitions, événements et expériences diverses de notre vie.
Synonyme : conscience d'arrière-plan, demi-conscience
CONSCIENCE 303
[Chez l'homme, à la différence des autres êtres animés] Organisation de son psychisme qui, en lui permettant d'avoir connaissance de ses états, de ses actes et de leur valeur morale, lui permet de se sentir exister, d'être présent à lui-même; connaissance qu'a l'homme de ses états, de ses actes et de leur valeur morale
SURCONSCIENCE 304
Aux deux extrêmes, l'homme est en communication avec ce qui le dépasse: par la surconscience (des extases et de l'illumination mystique), il est relié à l'esprit, principe de toutes choses, et, par la préconscience, au corps (Béguin, Ame romant., 1939, p. 92).
SUPRA-CONSCIENCE 305
1. Philos. Conscience supérieure. Si nos analyses sont exactes, c'est la conscience, ou mieux la supraconscience, qui est à l'origine de la vie (Bergson, Évol. créatr., 1907, p. 261).
2. Parapsychol. Conscience incluant l'inconscient, le subconscient. Puis vient la découverte par l'homme de l'autre côté du miroir. On peut la qualifier, avec une égale exactitude, de conscience totale ou de supra-conscience (Amadou, Parapsychol., 1954, p. 314).
Le subconscient
est lié au supraconscient. Le
supraconscient est l'entrepôt de toutes les mémoires de l'univers, de
chaque unicité du Tout. Dans le supraconscient, nos mémoires sont dissoutes
dans le Tout, comme une goutte d'eau dans l'océan. Travailler « sur soi » a
donc pour conséquence de travailler également pour le Tout (car les deux sont
liés). 306
La conscience engendre des idées.
Plus la conscience est développée, plus le libre arbitre est grand.
Christel Seval, en parlant de l'évolution de la conscience dit que « Cette évolution est programmée, elle répond aux lois de l'orthogenèse. Dans quelques millions d'années, la nouvelle espèce verra le jour sur Terre et convolera dans une époque de joie sur toute la surface de la planète, avant de s'évaporer dans l'Univers des psychés. L'espèce humaine aura achevée son cycle de croissance dans votre univers. »
LR et F. Hatem posent une question intéressante :
« Pouvez-vous être
conscient de quelque chose qui se trouve à l'extérieur de votre conscience ? »
demandent-t-ils, « La réponse est NON. Si
vous êtes conscient de quelque chose, c'est que cette chose est à l'INTERIEUR
de votre conscience. Donc toute chose fait partie de votre esprit, de votre Soi.
»61
Ils
disent également « Mais heureusement,
l'univers est à l'intérieur de moi; il est moi, mon esprit. C'est pourquoi je
peux communiquer avec lui, je peux l'aimer, et je le change en transformant mes
pensées. Je croyais dépendre de lui, c'est lui qui dépend de moi."
...
Selon Josette M. Abel, La conscience se nourrit d'attention, de vigilance, de présence.
Elle détermine les niveaux de réalité et leur impact, du monde manifesté au monde non-manifesté. Son antithèse est le mécanisme d'Automatisme (réaction) qui perpétue et reproduit l'identification.
Elle se réveille quand se présente la possibilité de choix qui se traduit par une action.
Elle l'a défini comme un « état de maturité qui s'exprime différemment à chaque niveau de la
Création, selon un parcours spécifique pour chaque élément en cause ».307
Pourquoi les êtres humains n'ont ils pas une pleine conscience de tout leur être ?
Annie Besant répond en disant que « un homme peut très bien être conscient sur le plan physique, parce que
son corps physique est organisé de telle façon qu'il est capable de recevoir et
de transmettre toutes les vibrations de ce plan – et être cependant tout à fait
inconscient des plans supérieurs, bien qu'il soit continuellement influencé par
leurs vibrations, simplement parce qu'il n'a
pas encore assez développé ses corps supérieurs pour qu'ils puissent
recevoir et transmettre les vibrations de ces plans. De même la Monade, l'unité
de conscience, peut parfaitement être
consciente sur le deuxième plan et, malgré cela, être tout à fait
inconsciente sur les cinq autres. Pour développer la conscience sur tous les
plans, il faut que la Monade prenne un peu de la matière de chacun d'eux et,
s'enveloppant de cette matière, s'en voilant pour ainsi dire, qu'elle en forme,
une gaine grâce à laquelle elle pourra entrer en contact avec le plan ; il faut
ensuite qu'elle organise graduellement cette gaine de matière et en façonne un
corps capable de fonctionner sur son propre plan comme une expression parfaite
d'elle-même. Ce corps transmet à la Monade les vibrations qui lui parviennent du plan et transmet à
celui-ci les vibrations qu'il reçoit de la Monade. A mesure que la Monade
s'enveloppe ainsi dans la matière de chaque plan successivement, elle se trouve
obligée d'abandonner un peu de sa conscience ; tout ce qui, dans cette
conscience, est trop subtil, pour recevoir ou produire des vibrations dans la
matière d'un plan, est perdu pour elle. »
308
Comment se traduit dans le corps le mécanisme de conscience ?
Annie Besant écrit que l'ensemble de tous les corps de l'homme constitue le mécanisme de la
conscience, en qualité d'organes de la volonté, de la pensée et de l'action
mais c'est plus particulièrement par l'intermédiaire du système nerveux qu'elle contrôle et dirige dans tout le corps
physique.308
Chez les
vertébrés, ce système prend le nom de système
sympathique. Il dirige l'activité des organes vitaux tels que le cœur, les
poumons, et les organes de la digestion. A côté de lui s'élabore lentement le système cérébro-spinal intimement lié,
dans ses activités inférieures, au système sympathique ; ce système acquiert
graduellement une prédominance de plus en plus grande et devient, dans son
développement parfait, l'organe normal dans lequel agit la conscience de
veille.308
L'homme ordinaire, en s'identifiant trop avec ce centre de soi-conscience dans le cerveau, est limité à la seule conscience de veille. Sur les autres plans, le plan astral ou le plan mental, il n'est pas encore soi conscient ; il ne fait pas de distinction entre les changements qu'il provoque lui-même et ceux qui prennent naissance sous l'influence des impacts de l'extérieur. C'est pourquoi ces changements sont considérés par lui comme irréels ou subjectifs.
Peu à peu, la conscience de veille devra atteindre tous les plans.308
En Orient, le raja yoga est utilisé pour favoriser, par la concentration intense, la manifestation de la conscience supérieure. Ce développement est naturellement très lent ; mais Annie Besant précise que c'est le seul qui soit sans danger.
Ce
développement est destiné à être réalisé lors de la prochaine Ronde (voir le
chapitre correspondant traitant de la théosophie où cette notion de ronde a été
expliquée); ce serait la raison pour laquelle très peu de gens seront en mesure
de la réaliser au cours de la nôtre.308
Pour Annie
Besant, la mémoire n'est pas une faculté et n'est conservée nulle part ; elle
n'est pas inhérente à la conscience en tant que faculté, et aucun souvenir
d'événement n'est enregistré dans la conscience individuelle. Chaque événement
est présent dans la conscience
universelle, la conscience du Logos ; tout ce qui se passe dans l'univers,
le passé, le présent, l'avenir, se trouve dans Sa conscience qui embrasse tout
dans son éternel Présent. 308
Pourquoi la Conscience absolue s'impose-t-elle des limites à Elle-même ? Pourquoi la Perfection devient-elle l'Imperfection, le Pouvoir absolu l'Impuissance ?
Selon Annie Besant, cette Perfection ne devient jamais
l'imperfection ; bien plus : elle ne
DEVIENT jamais rien, car elle EST
tout Esprit et toute matière. Toute la confusion vient de ce que les hommes
veulent séparer les deux parties
inséparables de ces paires d'opposés.
Les choses ne deviennent pas leurs opposés. Il n'y
a pas d'attribut sans son opposé ; c'est seulement par paires que les attributs
peuvent se manifester : tout endroit a un envers ; esprit et matière
apparaissent toujours simultanément ; ce n'est pas que l'esprit existe là, tout
seul, et tout d'un coup produise la matière pour se limiter et s'aveugler
lui-même – non ; l'esprit et la matière apparaissent ENSEMBLE dans l'Eternel
comme un mode de Son Etre, une forme d' « auto-expression » du Tout. 308
Il existe deux principales manières pour expliquer l'avènement de l'activité cérébrale. Vision matérialiste : le mental est le reflet de l'activité cérébrale.
Vision spiritualiste : l'esprit est totalement indépendant du cerveau biologique et de ses activités.
Les résultats de l'imagerie médicale « prouveraient » que l'activité mentale est causalement liée à l'activité cérébrale.
Ce serait la
raison pour laquelle la vision matérialiste serait juste alors que la vision
spiritualiste serait erronée.309
Prenons un exemple pour montrer la limite de ce raisonnement.
Pour les théosophes, le corps est le véhicule de l'âme. Donc, faisons l'analogie avec une voiture qui est le véhicule du corps physique pour se déplacer sur les routes. Et étudions les photos prises par les radars. Chacune d'elle montre un conducteur à l'intérieur du véhicule. Il pourra donc être déduit que le véhicule est la cause de la présence du conducteur et de son activité.
Or, est-ce que le véhicule est le conducteur ? Tout le monde sait bien que non.
Le véhicule peut exister indépendamment du conducteur mais lorsqu'ils sont ensemble, ils sont forcément liés.
Lorsque la voiture tourne, le matérialiste dira que c'est le véhicule qui a bougé les mains du conducteur. Le spiritualiste dira que c'est le conducteur, qui en bougeant ses mains, a fait bouger le véhicule.
Selon Deepak Chopra « Les
pensées se transforment en matière. Ce que disent les "philosophies
orientales" a maintenant une base scientifique. On sait depuis une
quinzaine d'années [NDLR: l'article date de l'année 2000] qu'un substrat biochimique sous-tend le
processus de pensée. Nos émotions, nos sentiments et nos souvenirs se
transforment en évènements biochimiques - les neuropeptides
-. » 310
Selon Plutarque « une idée est un être incorporel qui n'a aucune existence en lui-même, mais qui donne figure et forme à la matière amorphe, et devient la cause de la manifestation ».
Selon
Yram, « la pensée est l'acte résultant
d'un système d'énergies permettant d'utiliser les images, appelées idées, soit
pour en discerner la cause efficiente, soit pour trouver la clé des phénomènes
et les adapter à nos besoins.
La pensée exerce sur les
idées une véritable métallurgie. Elle les comprime, les malaxe, les forge, sous
les assauts réitérés de l'imagination, pour les assouplir dans le laminage de
la raison. » 311
Moshe Feldenkrais écrivit en 1964 : « Je soutiens que l'unité du corps et de l'esprit est une réalité objective, que ce ne sont pas des entités liées l'une à l'autre de telle ou telle façon mais bien un tout inséparable. »
Toute création découle d'une pensée. A chaque fois qu'une pensée est émise, une forme pensée (appelée également égrégore ou élémental) est créée. "Je pense, donc je suis" disait Descartes. Nous existons parce qu'une pensée est à notre origine. De même, nous créons notre monde par nos pensées. Aucune création ne peut avoir lieu sans pensée...
Jane Roberts confirme que les savants savent que l'esprit influence la matière. D'après elle, Il leur faut apprendre que l'esprit crée et forme la matière.
Notre forme physique, notre environnement serait le reflet de nos propres pensées et émotions et de l'interprétation que nous en faisons.
Chaque pensée ou émotion existerait à l'état spontané en tant qu'unité électromagnétique simple ou complexe (appelée élémental ou égrégore).
Jane Roberts
précise que toutes les actions sont, au départ, des actes mentaux. Aucune idée
ne pourrait avorter et toute capacité a le pouvoir de s'accomplir. Cette notion
serait à rapprocher des réalités probables (système de probabilité). 243
Celles-ci peuvent être associées à l'idée d'univers parallèles traités précédemment dans ce livre. L'idée consiste à dire qu'à chaque fois qu'une pensée est émise, un univers parallèle au nôtre (donc dans une autre dimension) prendrait naissance et la pensée se concrétiserait dans cet univers.
Monique Mathieu
écrit que « en fait, l'Univers n'est fait que d'une succession de pensées et de
mises en application de ces pensées. »139
Toute pensée
est énergie donc, une vibration. De celle-ci émane un son et une couleur. La
pensée- énergie-vibration-son-couleur émise, part, telle une spirale et attire
une vibration sonore similaire. Comme l'ouragan attire tout dans son
tourbillon, sur son passage. Ainsi, on
attire ou crée ce que l'on a besoin de vivre et de comprendre.312
Selon Baird T. Splading « toute
matière peut se réduire à un élément primitif unique qui contient
d'innombrables particules universellement distribuées, toutes en parfait état
d'équilibre, et répond à des influences vibratoires.
Sur le seul terrain
mathématique, il s'ensuit qu'il a fallu
une impulsion définie, une action initiale,
un pouvoir créateur pour rassembler
une infinité de particules de cette substance neutre, universelle et
ultra-pénétrante, et leur donner la forme d'objets sélectionnés. Ce pouvoir ne
prend pas naissance uniquement dans la particule. Il est plus vaste, et
cependant uni à la particule.
Par la pensée et par une action définie, on coopère avec le système
vibratoire et l'on sélectionne les particules Par la logique de ses déductions,
la science physique sera obligée de se rallier à cette manière de voir. (...)
L'univers n'est pas matériel comme vous l'avez pensé. Votre
définition matérielle n'est pas bonne.
L'Esprit est le pouvoir vibrant, primaire, originel. On peut prendre contact
avec lui et se servir de sa puissance. Il suffit de l'accepter, de savoir qu'il
existe, puis de le laisser s'extérioriser. Il est alors entièrement à vos
ordres et devient une source intarissable de vie éternellement neuve,
jaillissant du fond de vous-mêmes. »167
Il y a deux points principaux :
1) Idée de monde fractal (un peu comme des poupées russes imbriquées les unes dans les autres)
Une pensée en contient une autre qui en contient une autre, etc...
La pensée a donc plusieurs origines toutes emboitées les unes dans les autres. La conscience n'est pas une composante de notre corps physique.
Elle est ce qui anime le corps.
Le penseur est distinct de la pensée car pour approcher tous ces concepts l'être humain a besoin de bien discriminer chaque élément.
On ne peut expérimenter que ce que l'on sépare. Le Tout n'est pas expérimentable en lui- même. Il « Est » tout simplement.
2) Tout fait partie d'un Grand Rêve.
Ce Grand Rêve pourrait être le Rêve (ou Pensée) originale.
Dans cette Pensée, « le Penseur est la Pensée » car tout est Unifié.
Imaginons un stylo qui dessine sur une feuille de papier. Le stylo représente notre corps physique.
Le mouvement du stylo peut représenter la pensée (c'est elle qui anime le corps physique). Les matérialistes pourront dire que c'est le stylo qui est important. Les ésotéristes auront tendance à dire que c'est le mouvement qui est important (car le stylo seul n'est qu'une coque vide).
La feuille de papier peut représenter le monde sur lequel nous vivons.
Imaginons que le stylo dessine un autre stylo qui bouge sur une feuille de papier. On peut ainsi se représenter l'imbrication des niveaux de pensées les uns dans les autres.
Nous avons réussi à tout séparer.
Nous avons pu observer et expérimenter chacune des manifestations car nous les avons toutes parfaitement bien séparées.
Mais maintenant, comment peut-on se représenter le point 2 ?
Comment se représenter le Grand Rêve schématiquement ou métaphoriquement ?
La réponse est simple : il est impossible de se le représenter car n'étant plus séparé du reste, il n'est pas définissable et descriptible par les mots.
Il "Est" tout simplement. C'est ce que l'on peut appeler le "Je Suis".
C'est
dans ce sens, qu'au VIè siècle avant JC, Lao Tseu, dans son Tao-te-king disait
« Le Tao qu'on peut nommer n'est pas le
Tao. »
Les expériences du Professeur Cazzamelli (Rome) ont démontré que la pensée humaine était une
Le neurologue américain Mac Lean a mis en évidence que le cerveau est composé de trois parties :
– Cerveau primitif, dit reptilien. Sert à assurer la survie
– Cerveau limbique ou émotionnel. Régit les émotions, croyances, fruits de nos expériences
– Néo-cortex : Abstraction pure, conceptualisation, etc...
Le
cerveau gauche est utilisé pour la pensée logique, l'analyse et le calcul
tandis que le cerveau droit est utilisé pour la visualisation et la synthèse.9
En
1930, sir James Jeans écrivait dans son livre, The Mysterious Universe, « Nous ne concevons plus que la pensée soit un
accident fortuit du domaine de la matière; nous commençons, au contraire, à
supposer que c'est elle qui crée et gouverne le domaine de la matière – non pas
nos pensées prises individuellement,
mais l'esprit dans son ensemble, celui dont les atomes sous forme de pensée ont
servi à former nos pensées individuelles. »65
Les pensées peuvent-elles influencer la matière ?
Pour répondre, à cette question, voici un extrait du rapport établi par les physiciens Scott Hill et Richard Dick Mattuck, du Laboratoire de physique de l'Institut Orsted (Université de Copenhague), à la suite d'une expérience d'allongement d'une barre métallique par « effet psi » :
« ... Nous pensons avoir suffisamment d'éléments et de données pour prouver l'évidence d'un phénomène inattendu, à savoir un allongement « paranormal » de 1,1 mm de la barre (...) ce qui exigerait normalement une force supérieure à vingt tonnes pour le reproduire mécaniquement, une température de +900° pour le reproduire thermiquement, ou un volumineux générateur à ultrasons pour le reproduire acoustiquement (...) Puisque Jean Pierre Girard était observé sans arrêt par deux caméras vidéo et par plusieurs témoins, il est impossible qu'il ait pu à un quelconque moment se servir de ces techniques (...) Nous sommes donc incapables de trouver un moyen physique connu à l'aide duquel Jean Pierre Girard aurait pu allonger la barre d'alliage (...) Notre conclusion unanime est donc bien que l'allongement produit est de nature non explicable et plaide indiscutablement en faveur de ce qui est appelé un effet psychokinétique. »
D'après Baird
T. Splading, toutes les guérisons de Jésus étaient basées sur la suppression
des causes mentales. Beaucoup de péchés s'évanouissent dès que l'on a projeté
les premiers rayons de lumière dans l'obscurité où ils se conçoivent. D'autres
sont plus solidement enracinés dans la conscience, et il faut de la patience et
de la persévérance pour en triompher.167
Le Dr Andrew Powell indique que des recherches ont été faites sur l'efficacité de la prière (Byrd, 1988), ainsi que plus de 150 observations contrôlées de guérisons chez des humains et sur la vie des plantes (Benor, 1992, 2001).
Il précise que l'esprit peut « voyager » vers des objectifs lointains et décrire avec précision ce qui s'y trouve. La préconnaissance est aujourd'hui bien reconnue sur une base empirique (Radin, 1997). Par conséquent, l'esprit agit non seulement au-delà de l'espace, mais au-delà du temps.
Dans un programme de vision à distance, un des opérateurs militaires
tira la sonnette d'alarme après avoir été contraint de participer à des
expériences d'influence à distance (Morehouse, 2000). Il s'en suit que les effets de la sorcellerie et de la magie ne
peuvent plus être attribués aux seuls mécanismes de la suggestion.7
L'origine-de la vie d'un être humain (sa source vitale) ne serait donc pas due à un hasard de la rencontre de molécules avec d'autres molécules mais à une pensée qui s'est matérialisée.
Les pensées peuvent-elles être photographiées ?
Au début du 20ème
siècle, des psychistes s'étaient entraînés à obtenir
des photographies transcendantales, certains d'entre eux étant parvenus à
réaliser des images de la pensée. Un professeur japonais, T. Fukurai, de
l'université de Kokyassan, poursuivit durant de longues années, aux alentours
de 1920, des expériences rigoureusement contrôlées de photographie de formes-
pensées avec des sujets possédant un pouvoir de visualisation mentale de haut
niveau. Ces expériences ont été
contrôlées par des savants européens, et ne sont plus discutées aujourd'hui,
bien que la science de notre temps soit incapable de les expliquer.314
Le professeur Ferdinand Cazzamalli, savant italien, qui occupe une chaire de psychiatrie et de neurologie à l'Université de Come." s'est intéressé également à ce sujet.
Selon lui, « le cerveau émet des ondes électromagnétiques provoquées par des mouvements d'électrons qui ont la vitesse de la propagation de la lumière, c'est à dire 300 000 km à la seconde. Ces électrons seraient reçus et conservés en grand nombre par les cellules corticales du cerveau dont le nombre varie entre 6 et 14 milliards. Aussi peut-on accréditer l'hypothèse que la pensée est une brusque décharge électromagnétique des centres cérébraux. »
De nombreuses expériences prouvèrent qu'il y avait corrélation entre le fonctionnement du cerveau dans des conditions déterminées et certains phénomènes électromagnétiques irradiants.
Selon
le magazine Esprit, Matière de juin 1950, « Après
des années de recherche, il a créé un appareil pour capter et enregistrer les
phénomènes. Cet appareil est constitué par un oscillateur à triodes pour
longueurs d'ondes très étendues (de 60 cm à 5 m). Cet oscillateur a la
capacité de révéler les oscillations électriques comprises dans la gamme
des longueurs d'ondes indiquées. Pour cela, il est relié à l'antenne spéciale
qui capte les oscillations et qui est placée au-dessus (80 cm environ) du sujet
à examiner. Les ondes électriques recueillies par l'antenne et révélées par
l'oscillateur sont ensuite amplifiées puis rectifiées, afin qu'elles puissent
être enregistrées par le moyen d'un simple pinceau lumineux sur une pellicule
de cinéma ordinaire.
En pensant à une personne
qui vous est chère, on peut voir le ruban lumineux se renfler en chapelets
trépidants qui rappellent la foudre en boule... Le "coup de foudre"
en amour ne serait donc pas une simple image littéraire, et la science apporte
à ce phénomène une explication pour le moins inattendue !
Si on enregistre
sur un film les ondes cérébrales émises par un radiesthésiste au travail, et
que l'on compare ensuite ce radiogramme avec celui que l'on obtient en captant
les ondes cérébrales émises par un "medium" on est frappé par la
similitude qui existe entre les deux. Le don du sourcier ne serait en somme
qu'une forme particulière de la "voyance médiumnique. »315
Selon Annie Besant et C.W. Leadbeater, « chaque pensée bien définie produit un effet double : une vibration
rayonnante et une forme susceptible de flotter dans l'air. La pensée, à
proprement parler, apparaît d'abord au clairvoyant comme une vibration dans le
corps mental, et ceci peut se manifester sous une forme compliquée ou sous une
forme simple. Si la pensée est d'une simplicité absolue, il n'y a en jeu qu'une
seule espèce de vibration, et il n'y aura qu'une seule sorte de matière mentale
qui
sera fortement modifiée. Le
corps mental en effet est composé de matière à différents degrés de densité,
que nous divisons d'ordinaire en "classes" correspondantes aux divers
sous-plans. » 316
Une pensée ou
une impulsion devient pour un temps une sorte d'entité vivante, dont la
forme-pensée (appelée élémental) sera l'âme et la matière vivifiée, le corps. 316
Toujours selon Annie Besant et C.W. Leadbeater, trois principes généraux président à la production de toutes ces formes–pensées :
1) La qualité des pensées détermine la couleur
- Noir : haine et méchanceté
- Rouge : la colère
- Brun clair (genre terre de Sienne brûlée) : avarice
- Triste brun gris : égoïsme
- Gris profond et sombre : dépression
- Gris pâle et livide : peur
- Vert gris : supercherie
- Vert brunâtre tacheté de points et d'éclairs écarlates = jalousie.
- Vert délicat et lumineux : divin pouvoir de sympathie.
- Du cramoisi au rose : affection
2) La nature des pensées détermine la forme
3)
La précision des pensées
détermine la netteté dès contours. 316
Une idée serait conçue dans le plan bouddhique (où siège le corps des idées et inspirations).
Le passage par le plan causal (corps de la volonté consciente) qui relie et unifie ne déforme pas cette idée.
Le corps mental qui a tendance à séparer et diviser risque d’oublier certains morceaux au cours de son découpage. Et il risque d’oublier le lien qu’il y a avec ces morceaux. Donc l’idée commence à être un peu moins « idéale » que lors de sa création.
Le corps des émotions viendra rajouter une couche d’émotivité sur l’idée pour la rendre encore moins idéale et beaucoup plus subjective (car autant le corps mental conservera une certaine rigueur scientifique, autant le corps des émotions aura tendance à briser cette rigueur).
Au fil de la « descente » de l'idée à travers les plans de conscience, il y a donc une déformation de l'idée originelle. Et cette déformation aura lieu tant que la personnalité n'aura pas une parfaite conscience de tous ses plans.
Imaginons que certains procédés permettent à des êtres d’aller puiser dans le plan Bouddhique (siège de l’âme spirituelle) une information (idée). Est-ce que cela garantit la pureté de l’information une fois revenue dans le plan physique ?
Nous venons de voir que non tant que tous les corps intermédiaires n’auront pas été purifiés. C’est une des raisons pour lesquelles il faut toujours conserver un esprit critique lorsque certains disent communiquer avec des êtres spirituels ou puiser directement dans l’Akâsha. Car même si les informations qu’ils ont réussi à puiser sont pures à la Source, rien ne dit qu’elles ne se dénaturent pas à l’arrivée. Cela ne signifie pas que toutes les informations rapportées sont toujours fausses, mais juste que potentiellement elles peuvent l’être.
Plus la volonté
est grande, dit Boehme, plus l'être est grand, plus il est puissamment inspiré.181
Selon
Alick Bartholomew « les premiers
gnostiques chrétiens affirmaient que le monde physique n'est que l'ombre, ou la
coquille, d'une énergie organisatrice suprême qui existe dans une autre
dimension. Schauberger voyait aussi dans la forme manifestée un manteau défait,
ou un résidu énergétique, la force créatrice de la cinquième dimension ayant
été épuisée. Callum Coats considérait le motif résonant associé à une forme
vivante comme la semence portant l'image ou l'idée de ce qui doit être créé. Il
soutenait que toute manifestation matérielle évolue en tant que produit d'une
énergie concentrée émise par la "Volonté
de créer", c'est à dire la "Cause
originelle". » 283
Sur les plans supérieurs la volonté constitue le pouvoir actif
Sur
les plans inférieurs c'est le désir qui
remplit ce rôle. Lorsque le désir est faible, toute la nature de l'individu est
faible dans sa réaction sur le monde extérieur.308
H.P. Blavatsky précise que la
Volonté et le Désir représentent l'aspect supérieur et l'aspect inférieur d'une
seule et même chose. La Volonté vient du Manas Supérieur (corps causal).
C'est l'harmonieuse tendance universelle, qui agit par le Manas Supérieur. Le
Désir est le produit de la séparativité, qui cherche la satisfaction du Moi
dans la Matière.14
La pensée peut être utilisée pour maîtriser les désirs et devenir le
maître au lieu d'être l'esclave. La
maîtrise des désirs transmutent ces derniers en volonté.308
Dans les cas
extrêmes, lorsqu'un individu est incapable de se débarrasser de certains désirs
mauvais, il peut les conquérir en faisant semblant de céder à leur attraction.
Il se verra lui-même tomber de plus en plus bas et devenir l'esclave absolu de
ses passions jusqu'à ce que naissent en lui un dégoût irrésistible, une peur et
une aversion intolérables pour les résultats qui se produisent lorsqu'il cède à
leur influence.308
L'émotion est
un désir allié à l'intellect.308
Tant qu'un
individu vivra dans le désir, il ne sera pas libre.308
La liberté
s'acquiert lorsque le Soi sera souverain de TOUS ses véhicules.308
Annie
Besant écrit que l'un des buts de l'univers – sinon son but unique – serait de
produire des êtres vivants d'une intelligence élevée, d'une volonté puissante ; « des êtres capables de prendre une part active à l'Evolution, et d'aider la nature à
réaliser ses grands desseins ».308
Elle écrit également que « cette
union de la volonté séparée avec la Volonté unique, afin de servir l'humanité,
est pour nous un but cent fois plus désirable que tous les biens de la terre.
Ne pas être séparé des autres êtres, mais ne faire qu'un avec eux ; refuser
d'atteindre seul la paix et la félicité, et dire avec le Bouddha : "Jamais je ne goûterai seul la paix
finale, mais toujours et partout je souffrirai et lutterai jusqu'à ce que tous
les hommes y atteignent avec moi". (…)
L'évolution du Moi
individuel est une évolution voulue, choisie par ce Moi lui-même ; si nous
sommes ici-bas, c'est que nous l'avons voulu ainsi ; c'est notre volonté de vivre qui nous y a poussés, et personne d'autre ne
nous y a forcés. (...)
En tant qu'Esprits, nous
sommes essentiellement et indestructiblement divins, avec toute la splendeur, toute l'indépendance
qu'implique ce mot. Mais nous nous trouvons enveloppés d'une matière qui n'est
pas la nôtre, une matière tirée des formes-pensées de Celui qui gouverne notre
Système – et qui est gouverné lui-même par les Seigneurs de Systèmes plus
importants dont le nôtre fait partie – et nous apprenons, peu, à peu, à nous
servir de cette matière afin d'en devenir maîtres. Lorsque nous aurons réalisé
notre unité avec le Seigneur, la matière n'aura plus de pouvoir sur nous, et
nous la verrons dans toute son irréalité, soumise
à Sa volonté, qui alors sera devenue aussi la nôtre. Nous pourrons nous
jouer alors de cette matière qui, aujourd'hui, nous aveugle de sa réalité
d'emprunt. » 308
Anne et Daniel Meurois Givaudan disent qu'avant que la matière ne
naisse, il y avait un « espace infini
contenant une bouillie indifférenciée de particules élémentaires et de quanta
d’énergie. ». Et pour donner naissance à la matière, les Maitres psychiques
« se sont concentrés et ont fait
converger leurs énergies psychiques en un unique point dans l’espace. Leurs
énergies ont formé une petite boule de
très haute densité énergétique, et cette petite boule a explosé en inondant le plan
physique par une série
complexe d’ondes psychiques. La matière
est une myriade de particules matérialisées par la force d’une idée persistante
et dirigée. »256
Pour Allan Kardec, « la
matière est le lien qui enchaîne l'esprit, c'est l'instrument qui le sert et
sur lequel, en même temps, il exerce son action. »225
D'après le philosophe George Berkeley « Nous croyons dans l'existence des objets juste parce que nous les
voyons et les touchons, et parce qu'ils nous sont renvoyés par nos propres
perceptions. Cependant, nos perceptions sont seulement des idées dans notre
esprit. Ainsi, les objets que nous captivons par nos perceptions ne sont rien
d'autre que des idées et ces idées ne sont essentiellement nulle part sauf dans
notre esprit. Puisque tout ceci n'existe que dans l'esprit, cela signifie que
nous sommes attirés par des illusions lorsque nous pensons que l'Univers et
toutes les choses que nous voyons ont une existence en dehors de notre esprit.
Ainsi, rien de ce qui nous entoure n'a d'existence en dehors de notre esprit. »
(George Politzer, Principes Fondamentaux de Philosophie, Editions Sociales,
Paris 1954, pp 38.39.44) 317
Selon Harun Yahya, il nous est impossible d'atteindre le monde physique. Tous les objets
qui nous entourent ne sont qu'un ensemble de perceptions telles que la vue,
l'ouïe, et le toucher. Et toutes ces perceptions ne représentent que des signaux électriques qui sont produits dans
notre cerveau.317
Chris Iwen écrit que « la
matière-énergie n’est pas le fils de Dieu. C’est une création de Dieu, ce qui n’est
pas la même chose. L’âme n’est pas une création ordinaire de Dieu. Dieu a mis
au fond de l’âme une étincelle d’énergie
qui est rigoureusement de la même nature que la « substance » de Dieu lui-même.
C’est cette étincelle au fond de nous qui fait que nous sommes des fils de
Dieu, et pas une simple création ordinaire de Dieu. Nous sommes dotés d’une
divinité intérieure. »318
Selon la théosophie de H.P. Blavatsky, « le "Père" de l'homme physique primitif, ou de son corps, est le Principe Électrique Vital qui réside dans le Soleil. La Lune est sa "Mère" à cause du mystérieux pouvoir qu'elle possède et qui exerce une influence marquée sur la gestation et la génération humaines, qu'elle régit, comme sur la croissance des plantes et des animaux. Le "Vent" ou l'Ether, qui joue dans ce cas le rôle d'agent de transmission par qui ces influences sont transportées des deux luminaires jusqu'ici bas et diffusées sur la terre, est dénommé la "Nourrice" , mais le "Feu Spirituel" seul fait de l'homme une entité divine et parfaite.
Quel est donc ce "Feu
Spirituel" ? Dans l'Alchimie c'est l'Hydrogène, en général, tandis que
dans la réalité Esotérique c'est l'émanation ou le Rayon qui jaillit du
Noumène, le "Dhyân du Premier Elément". L'Hydrogène n'est un gaz que
sur notre plan terrestre. Mais, dans la
Chimie elle-même, l'Hydrogène "serait la seule forme de matière qui
existât, dans le sens que nous donnons à ce terme" et il est très
étroitement allié au PROTYLE, qui n'est autre que notre LAYAM. Il est, pour
ainsi dire, le père et le générateur ou, plutôt l'Oupâdhi (la base) de l'Air et
de l'Eau et il n'est autre, en fait, que "le feu, l'air et l'eau" :
un, sous trois aspects, de là la trinité chimique et alchimique. Dans le monde
de la manifestation ou Matière, c'est le symbole objectif et l'émanation
matérielle de l'Etre individualisant, subjectif et purement spirituel, dans la
région des Noumènes. »14
Des cultures et civilisations anciennes, il reste parfois des mythes. Or qu'est-ce qu'un mythe sinon un ancien fait déformé par le temps ?
Mais est-ce que cette déformation est mineure ou trop importante pour pouvoir donner le moindre crédit au mythe ?
Parfois un événement est considéré comme un mythe mais certaines découvertes montrent la véracité de l'évènement.
Par exemple, concernant le Cheval de Troie, en 1870, Henrich
Schliemann entreprit des fouilles dans les tertres (petits monticules de terre)
de Hissarlik, en Asie Mineure. Il a mis à jour les ruines d'une ville encore
plus ancienne que Troie; et les vestiges de Troie furent identifiés par la
suite.115
Heinrich Schliemann ne découvrit pas seulement une ville de Troie mais neuf antiques cités édifiées les unes sur les autres et enfouies sous terre !
Ses découvertes
(entre autre un trésor à Mycènes) ont permis de démontrer la réalité de
l'ancienne légende de Troie.319
Les fouilles entreprises par Arthur Evans, en Crète, mirent au jour
le Palais colossal du roi Minos (palais dont la mythologie sémitique décrit
comme le lieu où se trouvait le minotaure).319
Andrew Thomas nous dit que les tablettes de Babylone, et plus tard,
la Bible mentionnent la Tour de Babel. En 1898, Robert Koldewey fouilla un site
en Mésopotamie et découvrit cette tour. Une fois encore le mythe devint un fait
historique.319
Ce sujet de la Tour de Babel est intéressant car l'interprétation de son existence est liée à controverses. Il existe une multitude d'explications toutes aussi distinctes et contradictoires les unes des autres.
Ce texte raconte comment les descendants de Noé, qui parlent une seule langue, essaient de construire une tour assez haute pour toucher le ciel.
En punition de leur vanité, les hommes perdent la possibilité de se comprendre et sont dispersés.
C’est donc là que se trouverait l’origine de la
diversité des langues.320
Pour Brinsley Le
Poer Trench, ce que l'histoire de la Tour de Babel, telle qu'elle est racontée
dans la Genèse semble indiquer, c'est que l'homme-croisé avait inauguré un ambitieux programme spatial.159
Pour
Baird T. Spalding, « les gouvernements
hiérarchiques naquirent de l'enseignement des siddhas (nom donné à des Maîtres
Spirituels). Mais les chefs s'écartèrent bientôt de la notion que Dieu
s'exprimait à travers eux. Ils crurent être eux-mêmes les auteurs des œuvres...
Perdant de vue l'aspect spirituel, et oubliant que tout vient d'une source
unique, Dieu, ils se manifestèrent sous un
aspect personnel et
matériel. Les conceptions personnelles de ces chefs provoquèrent de grands
schismes et une extrême diversité de
pensées. Tel est pour nous le sens de la Tour de Babel. »167
Anton Parks propose une autre explication, totalement inverse de celle proposée par la Genèse. Pour lui, les hommes de cette époque étaient manipulés par le « grand Satam » (administrateur territorial). Et pour éviter que ce dernier n'ait trop de prise sur eux, de multiples langages ont été créés à partir du langage matrice (langage source, originel) pour rendre plus difficile le dialogue entre le « grand Satam » et les hommes.112 Donc, selon lui, les différents langages n'ont pas été créés pour punir l'humanité, mais au contraire pour l'aider et la protéger.
D'après Science et Vie n°1069, Octobre 2006 :
"Une seule langue était elle à l'origine de toutes ?". "Offrant d'étranges similitudes entre elles, les langues proviennent-elles toutes d'une langue originelle, dont elles ont gardé la trace ? Si des chercheurs défendent cette thèse, celle-ci ne résiste pourtant pas à l'examen"...
Anton Parks réplique :
« Etant donné qu'une langue mère semblerait
incompatible avec les découvertes archéologiques, linguistiques et génétiques
récentes, j'invite les chercheurs à se pencher au plus vite sur les syllabes
suméro-akkadiennes et à envisager, non pas véritablement une langue mère, mais
un système de codification des langages
à partir du syllabaire mésopotamien. Ainsi, le monde scientifique sera
enfin fixé sur l'origine de la civilisation humaine et sur ce qui se cache
derrière depuis la nuit des temps. ... »112
Il précise également que « Si
les linguistes s'étaient mieux concentrés sur la méthode de comparaison lexicale multilatérale, ils
auraient sans doute remarqué la singularité du syllabaire
suméro-assyro-babylonien et le fait qu'il constitue la base même des différents
mots principaux de nombreux langages anciens comme l'arabe, le chinois, le
dogon, l'égyptien, le grec ancien, l'hébreu, l'hindou, le hopi, le japonais, le latin, les langues germaniques et bien d'autres
encore. »116
Il ne faut
pas envisager une langue mère mais un système de codification des langages à
partir du syllabaire mésopotamien.112
Selon H.P. Blavatsky, le langage se développa, suivant
l'Enseignement Occulte, dans l'ordre suivant14
:
I. Langage Monosyllabique : Langage des premiers êtres humains qui furent à peu près complètement développés à la fin de la Troisième Race-Racine, après leur séparation en sexes et l'éveil complet de leur mental. Avant cela, ils communiquaient entre eux par "transmission de pensée. Ce langage monosyllabique fut, en quelque sorte, le père vocalique de la langue monosyllabique, mêlée de consonnes dures, qui est encore en usage parmi les races jaunes connues des Anthropologues.
II. Langage Agglutinant : Celui-ci était parlé par quelques races Atlantéennes, tandis que d'autres ancêtres de la Quatrième race conservèrent la langue mère.
III. Langage à flexions : La racine du Sanscrit – appelé, bien à tort, la "soeur aînée" du grec, au lieu d'être appelé sa mère – fut la première langue de la Cinquième Race et c'est aujourd'hui le langage de mystère des Initiés. Les langues "Sémitiques" sont les descendantes bâtardes des premières corruptions phonétiques, des plus anciens enfants du Sanscrit primitif.
Selon Baird T. Spalding, il y a environ 3 000 ans existait un
langage ne comportant aucun mot négatif, ni de notion de futur ou de passé
(tout est maintenant) et ce langage datait de 200 000 ans. 259
Selon Patrick Drouot, les indiens Hopis apparaissent comme étant les continuateurs d'une civilisation très ancienne. Nos concepts occidentaux de passé, présent et futur n'existent pas chez les Hopis. On n'en trouve aucune trace dans leur langage. Leur univers se scinde en deux parties : ce qui est manifesté, donc "objectif", et ce qui commence à se manifester et qui par conséquent est "subjectif".
Chez les conteurs
Hopis de la deuxième Mesa, il n'y a pas de flux temporel continu mais une
multiplicité d'évènements subtils distincts.321
Claude Tracks
précise que phonétiquement parlant (la manière dont on prononce les mots), le
sanskrit des Sumériens, la langue des Egyptiens, et celle des Mayas sont identiques.156
Le fait que la Terre tourne sur son axe génère un cycle appelé précession des équinoxes. L'axe de rotation de la Terre décrit un cône dont un tour complet est effectué en environ 25 800 ans322 (ou plus précisément de 50"2877 par an, soit d'après l'encyclopédie d'Erich Weistein une révolution en environ 25 770 ans323)
Les auteurs donnent parfois quelques variantes sur la durée du cycle.
Anne Givaudan parle d'une « Grande Année « constituée de 25 800 ans.
Elle parle également de cycles de 24 à 26 000 ans.324
Guy Tarade parle d'un cycle de 28 000
ans.172
Le calendrier Maya parle d'un cycle de 26
000 ans.206
D'autres auteurs
parlent de « mois cosmique » de 2 155 années et donc d' « année cosmique »
d'environ 25860 années (car 12 * 2 155 = 25 860). 142
Cette notion de mois cosmique montre que parfois ce cycle est coupé en 12 par certains auteurs.
Ce cycle serait celui qui permet d'obtenir, vu de la terre, un lever de soleil dans chacune des constellations du zodiaque.
Ce cycle est donc constitué de 12 sous-cycles (ou année cosmique suivant la terminologie utilisée).
Pour Guy
Tarade, ce cycle serait décomposé en quatre périodes correspondant chacune à
l'évolution d'une civilisation (chaque civilisation durerait 7000 ans car
d'après lui le cycle complet comporte
28 000 ans).172
Selon Chris
Morton et Ceri Louise Thomas le calendrier Aztèque (similaire à celui des
Mayas) , comme bon nombre de vestiges de pierre et de manuscrits conservés,
indique que les Aztèques croyaient vivre à l'âge du "Cinquième
Soleil", l'âge dans lequel nous nous trouvons encore aujourd'hui.
Chacun des quatre
mondes -ou Soleils-
précédents avait duré des milliers
d'années.325
Anne Givaudan
découpe les cycles de 24 à 26 000 ans en 2 sous périodes de 4 âges (or, argent,
bronze, fer) chacune. Ce qui fait huit périodes différentes.324
Il y a tout de même un point commun dans le récit de chacun des auteurs lorsqu'ils parlent de cette date. Chaque fin de cycle serait accompagnée d'un bouleversement d'ordre cosmologique.
Le Bhagavata Purana, livre sacré de l'Inde, fait état de quatre âges qui se sont succédés après avoir été détruits par la fureur des éléments. Notre cycle actuel serait le cinquième.
Hésiode, le
poète grec (VIIè siècle avant notre ère), indique qu'une croyance semblable
était répandue en Hellade. D'après Censorinus (né en 238 ap J.C.), les Grecs
croyaient que le monde serait inondé ou brûlé à l'issue de chaque époque.115
Lorsque Hérodote discuta avec les prêtres égyptiens lors de son
voyage en Egypte (moitié du cinquième siècle avant notre ère), les prêtres lui
affirmèrent qu'au cours des âges historiques et depuis que l'Egypte était
devenue un royaume « quatre fois en cette
période, le soleil s'est levé contrairement à son habitude; deux fois, il s'est
levé là où il se couche maintenant et deux fois, il s'est couché là où il se
lève aujourd'hui » (Hérodote, liv. II, 142 cité par Immanuel Velikovsky,
Mondes en Collision, p 102).112
D'après Héraclite
(540-475 av JC), le monde est détruit par le feu au bout de chaque période
de 10 800 ans.148
Anne Givaudan précise que la Terre a connu plusieurs fois des
catastrophes gigantesques dues à la faute des hommes, aux interventions d'êtres
d'outre espace et aux lois naturelles perturbées.324
Andrew Thomas parle de quatre âges qui seraient décomposés ainsi :
– âge d'or où les mortels vivaient comme des dieux
– âge d'argent où leur intelligence était déjà moindre
– âge de l'airin, où les hommes étaient forts, guerriers et se détruisaient mutuellement
– âge correspondant à la période des « héros » de la mythologie.
Selon les anciens Grecs, nous traversons actuellement le cinquième
âge, l'âge de fer. 115
Il y a donc là aussi quelques différences avec les cycles décrits par Anne Givaudan précédemment. Mais c'est là qu'il est bon de prendre du recul.
Car il n'y a aucun rapport entre les cycles cités précédemment et ceux cités par Anne Givaudan plus haut.
Les cinq périodes (or, argent, airin, héros, fer) sont respectivement les cinq premières races décrites par la doctrine ésotérique (qui vont être détaillées dans les chapitres suivants) :
– La première (début de la quatrième ronde sur le quatrième globe) était située au Pôle Nord (sur l'Ile Blanche)
– La deuxième était située en Hyperborée.
– La troisième était située en Lémurie.
– La quatrième était située en Atlantide
– La cinquième (la nôtre) concerne la race aryenne
Nous remarquons bien que ces âges n'ont donc absolument rien à voir avec ceux des 4 âges (or, argent, bronze et fer) donné plus haut par Anne Givaudan (chacun des âges ayant environ 3000 ans car il y en a 8 sur une période de 24 à 26 000 ans).
En étudiant les différents écrits des différents auteurs, il faut donc faire très attention à ne pas mélanger les périodes qui parfois ont des noms similaires mais se réfèrent à des moments différents.
Les Indiens Hopis pensent, eux, que nous sommes au quatrième cycle d'humanité. D'après eux :
– le premier monde a été détruit par un feu dévastateur qui vint du ciel et de la Terre.
– le deuxième monde a pris fin quand le globe terrestre a dévié de son axe et que tout fut recouvert de glace.
– le troisième monde a été anéanti par un déluge universel.
– le monde actuel est le quatrième. Son sort dépendra de la conduite, ou de la non-conduite de ses habitants en conformité avec les vues du Créateur. Un ancien hopi pense que notre monde sera anéanti par les flammes.
Pourquoi décrivent-t-ils uniquement quatre mondes et non pas cinq ? Peut être parce que comme d'autres auteurs, ils considèrent que les deux premières races n'en font qu'une. Il n'est pas rare de lire que la première et la deuxième race humaine soient considérées comme une seule race.
Il y a encore certains propos qui peuvent paraître surprenants si nous ne les remettons pas dans leur contexte.
Selon Edgar Cayce, l'apparition
des cinq races s'est effectuée en même temps (Edgar Cayce, d'après la
lecture 364-13)326
Le Livre de la Sagesse enseigne que Toutes les Ames [les
Monades] sont pré-existantes dans
les Mondes des Emanations.14
Annie Besant précise que « La quatrième Ronde est souvent appelée la Ronde humaine, parce que les archétypes de chaque grande race
apparurent sur le globe A [NDLR: c'est à dire le premier Globe de la Ronde]
à son commencement » 328
Les archétypes des races sont apparues simultanément alors que l'apparition « physique » (incarnation dans la matière) des races s'est faite successivement (les unes après les autres).
Deux physiciens de l'UC Berkeley, à partir d'une étude de traces
fossiles remontant à plus de 500 millions d'années, ont déduit un cycle d'extinction de masse tous les 62 millions d'années.327
Laura
Knight-Jadczyk parlent d'autres cycles qui affecteraient la Terre.133
– Un cycle de 3600 ans concernant un nuage d'astéroïdes qui amènerait la destruction de parties de la Terre depuis le ciel (comète dont le dernier passage s'est produit vers 1628 avant JC quand le volcan Théra a explosé sur l'île de Santorin dans la Méditerranée).
– Un cycle de 309 000 ans qui représente « un saut quantique macrocosmique où notre secteur d'espace-temps se déprimera temporairement avant de renaître. D'après les Cassiopéens [êtres de densités supérieures dont Laura Knight-Jadczyck reprend les propos], ceci sera une phase de transition où notre Terre de 3è densité passera en 4è densité. »
– Un cycle orbital de 27 millions d'années qui correspond à la durée que met la sombre étoile compagne de notre Soleil à se rapprocher de son partenaire. Durant son périple, l'étoile compagne du Soleil passe par le nuage Oort créant un amas cyclique d'astéroïdes.
D'après Laura
Knight-Jadczyck, les trois cycles ci-dessus sont en train de se rapprocher au
même moment.133
Et d'après les dires des templiers, nous sommes non seulement au
seuil d'une ère nouvelle (comme c'est le cas tous les 2155 ans) mais aussi à la
fin d'une année cosmique et au seuil d'une autre. Ayant accompli ses 25 860
années, la Terre reçoit les derniers
faibles rayons de l'ère des Poissons avant d'entrer dans l'ère du Verseau au
fort rayonnement (les templiers désignèrent le 04/02/1962 comme date
d'apparition de ce rayon).142
Pour les Mayas,
l'année 2012 correspond à la fin d'un cycle de 26000 ans qu'ils appellent « le
Temps de la grande transition » vers « l'Age d'Itza », un âge de lumière et de
sagesse. De nombreux astrologues occidentaux la considèrent comme la date
décisive d'entrée dans l'ère du Verseau.206
Des calculs astronomiques assistés par ordinateur, indiquent que juste avant le coucher de soleil, le
21 décembre 2012, comme le prévoit l'ancien calendrier maya, Vénus disparaîtra sous l'horizon occidental tandis qu'à l'est, les Pléiades s'élèveront au-dessus de l'horizon. En terme symbolique cela signifie que nous verrons la « mort » de Vénus et la « naissance » des Pléiades.
D'autre part,
des chercheurs du Centre national pour la recherche atmosphérique de Boulder
(Colorado) ont réalisé une étude indiquant que le Soleil présenterait des pics
d'activité de 30 à 50% plus puissants que dans le cycle précédent, et cette
activité serait à son apogée en 2012.206
D'après la datation radiométrique (s'appuyant sur l'hypothèse d'une variation régulière au cours du temps de la radioactivité des corps), les scientifiques donnent un âge au système solaire d'environ 4,56 milliards d'années.
D'après les anciens documents occultes en accord sur ce point avec
les plus vieux enseignements Hindous, notre système solaire aurait un âge proche de 1,956 milliard d'années.328
Les caractéristiques des différentes races ayant peuplées la Terre vont être traitées dans les chapitres suivants mais il peut être utile auparavant de donner quelques généralités les concernant.
Dans les chapitres suivants, sera exposé principalement la vision de l'histoire de l'humanité selon la doctrine ésotérique. Des compléments d'informations provenant d'autres auteurs seront rajoutés mais le fil historique est celui prôné par la doctrine ésotérique.
Pourquoi avoir fait ce choix ?
Parce que, à ma connaissance, c'est la seule vision qui permette d'avoir une vue globale et complète de l'ensemble des races ayant vécues sur Terre.
Il sera question de races et sous-races. Le terme de sous-race ne doit pas être compris comme étant une race « inférieure » mais comme une race « fille », c'est à dire une sous-composante de la race.
Tout comme un pays est décomposé en région, une race principale est décomposée en plusieurs races « filles » ou sous-races.
D'après H. P. Blavatsky, les cinq statues de Bamian (ou Bâmiyan, ville de province du Kapisa au Nord Ouest de Kaboul) sont l'œuvre d'Initiés de la quatrième Race et représentent la diminution progressive de la taille des cinq Races :
La première (173 pieds de haut) représente la première race
La seconde (120 pieds de haut) représente celle des "Nés-de-la-Sueur" La troisième (60 pieds de haut) représente la troisième Race
La quatrième et la cinquième sont plus petites, la dernière dépassant un peu la taille d'un homme de taille élevée de la cinquième Race.
Les statues ont
été recouvertes de plâtre et modelées à nouveau pour représenter Buddha, mais
les figures primitives, taillées dans le roc, précèdent de bien des siècles
l'âge du Bouddha 189
Robert Charroux parle également des deux plus
grandes statues en indiquant que la tradition indique qu'elles sont à l'image
des deux premières races (qui eurent un corps éthéré). Il précise également que
les statues de l'Ile de Pâques représenteraient la troisième race (toujours
selon la Tradition).129 Alors que selon Annie
Besant, les statues de l'île de Pâques (qui s'élèvent à environ 27 pieds, c'est
à dire 8 mètres) représentent des hommes de la quatrième Race à sa période
moyenne.189
Nous avons vu précédemment que la théosophie décomposait les cycles de vie en sept chaînes planétaires (dont chacune forme ce qui est appelé une ronde comportant sept globes).
La première race humaine (en relation avec le principe Atmique prôné par la doctrine ésotérique, c'est à dire le principe supérieure de l'être) manifestait l'Unité.
Elle
prit refuge au pic du mont Mérou, le cap du Pôle Nord, dans un lieu connu sous
le nom de l'île blanche.189
Remarque:
L'Ile Blanche, de la mythologie grecque (décrite comme un lieu des Enfers) n'a rien à voir avec l'Ile Blanche traitée dans ce chapitre.
La première race humaine était sans sexe. Elle avait une grande forme filamenteuse indéfinie, changeante, vague de matière éthérée; sa couleur était clair de lune, blanc jaunâtre aux nuances changeantes.
Elle était douée uniquement du seul sens de l'ouïe et d'une vague conscience du feu. Le sens de l'ouïe est le premier à se développer.
Cette race était appelée parfois Race des Dieux parce que la seule conscience qu'ils possédaient était d'un caractère très élevé. Les humains étaient aussi appelés "Auto-générés", parce qu'ils ne provenaient pas de parents humains.
Ces êtres se reproduisaient par scissiparité ou par bourgeonnement (comme aujourd'hui encore pour les protistes, créatures qui leur ressemblent le plus). Ils croissaient, leurs dimensions grandissaient,
puis ils se
divisaient d'abord en deux moitiés égales et, plus tard, en portions inégales
produisant des descendants plus petits qu'eux, lesquels croissaient à leur tour
et produisaient par bourgeonnement de nouveaux petits. Pour bien se rendre
compte du procédé, il faut étudier la reproduction des amibes et des hydres. 189
Il ne faut pas oublier que cette race était en phase d'involution. C'est à dire que l'Esprit descendait dans la matière.
Cette île est parfois associée à Thulé (ou Ultima Thulé).
Le premier grand historien grec connu, Hérodote, parlait déjà de
Thulé : « C'est une île de glace, située
dans le grand Nord, où vécurent des hommes
transparents. »329
Il est fort probable qu'il faisait référence à l'Île Blanche.
Et la transparence des hommes est une manière de dire que les corps étaient très éthérés.
Alexandra Schreyer indique que l'île est aussi appelée « l'île tournoyante ». L'île tournerait car elle serait fixée à l'aimant terrestre (provenant peut être d'une météorite enfouie) ce qui la ferait pivoter.
Elle précise que
cette île représente le centre suprême nommé différemment selon les Traditions
: île Blanche, Avallon ou Shambhalla ou Pays de l'Agartha.330
La deuxième race (en relation avec le principe Atmique et Bouddhique prôné par la doctrine ésotérique) manifestait la dualité.
Le sens du toucher se développe et elle commence à répondre aux sollicitations de l'air aussi bien qu'à celles du feu.
Leur couleur
était jaune d'or, avec des variétés de nuances allant de l'orangé au citron le
plus pâle. 189
Cette race était, tout comme la première, en phase d'involution. Peu à peu elle descend dans le monde matériel.
Deux types principaux apparaissent :
1)
Êtres asexués qui reproduisent
par expansion et bourgeonnement, comme la première race. A mesure que les
formes deviennent plus dures et enveloppées d'une coquille plus épaisse de
matière terrestre, ce mode de reproduction n'est plus possible et elles
émettent de petits corps qu'on a appelés, au figuré, des "gouttes de
sueur", parce qu'ils exsudent, comme la sueur, de la peau humaine,
visqueux et opalins, puis durcissent, peu à peu, croissent et acquièrent différentes
formes. On lit dans les Pourânas que toutes les races naquirent des pores de la
peau de leurs ancêtres.189
2) A mesure que le temps s'écoule de légères indications de sexualité commencent à apparaître dans ces "Nés-de-la-Sueur" de la seconde race ; ils montrent des rudiments des deux sexes et c'est pourquoi l'on dit que ce sont des androgynes latents.
Peu à peu des
terres plus étendues émergeaient à la surface du désert aqueux, formant un
vaste fer à cheval, le second continent, appelé Hyperboréen ou Plaksha. Il occupait le nord de l'Asie, joignant le
Groenland au Kamtchatka, il était limité au sud par la mer qui roulait alors
sous ses eaux les sables du désert de Gobi. Il comprenait le Spitzberg, une
partie de la Suède, de la Norvège et des îles Britanniques. Le climat était tropical et une végétation luxuriante revêtait les plaines ensoleillées.189
Platon parle (au
IVè siècle avant Jésus Christ) de l'Hyperborée. 140
Selon certains auteurs, les deux premières races sont confondues en une seule.
Par exemple, Alexandra Schreyer indique que L'Hyperborée était
également nommée Ultima Thulé ou Ile Blanche et qu'il y vivait « une race divine, spirituelle, élevée au
niveau de conscience cosmique. On
appelait ces habitants les grands transparents et leur continent fut englouti
par un cataclysme. »330
La troisième race (en relation avec les principes Atmique, Bouddhique et Manasique de la doctrine ésotérique) manifestait la triplicité.
Son
origine se situait dans le désert de Gobi, Thibet, Mongolie, Himalaya,
l'Australie, Tasmanie, île de Pâques ; à l'ouest, elle s'étendait jusqu'à
Madagascar et une partie de l'Afrique. Tout cela ajouté à la Suède et la
Norvège, à la Sibérie et au Kamtchatka, déjà existants, forma un vaste
continent, l'énorme Lémurie.189
Cette race constitue la dernière étape de la phase d'involution. L'objectif principal des êtres de cette époque étaient d'apprendre à maitriser le corps physique.
Serge Hutin explique qu'il ne faut pas confondre les trois continents Gondwana, Lémurie, et Mu :
– Gondwana (Grande Lémurie) était très grand. Il était situé dans l'Antarctique, une grande partie de l'océan Pacifique et de l'océan Indien, en Amérique du Sud, en Afrique centrale et méridional, et en Inde du Sud (Dekkan).
– La Lémurie était située dans l'Océan indien (Madagascar, une partie de l'Afrique, et le Dekkan en sont un témoin géologique).
–
Mu était situé dans l'océan
Pacifique. L'île de Pâques et la Californie en sont des vestiges. Mu et Lémurie sont des vestiges de Gondwana qui a
été démantelé par des cataclysmes.171
Vers
1830, le zoologiste anglais Slater s'est demandé comment les lémures (ordre
inférieur de primates) ont fait pour se trouver à la fois à Madagascar et en
Malaisie (car ils ne pouvaient pas avoir traversé l'Océan Indien à la nage).
Une seule hypothèse était donc possible selon lui : l'existence d'un continent
disparu, auquel il donna le nom de Lémurie.331
A en lire l'encyclopédie en ligne Wikipédia, « les connaissances en géologie infirment aujourd'hui cette hypothèse ». Mais nul part il n'est indiqué pourquoi.
Quelle « connaissance » infirme cette hypothèse ? Rien n'est dit pour répondre à cette question.
D'après Annie Besant, dans cette race la vue s'ajoute peu à peu à l'ouïe et au toucher. Le langage devient monosyllabique avec la troisième sous-race.
La forme, encore
grossière et mal venue, devient distinctement une forme humaine, au-dessus de
laquelle plane la monade, et qui est prête à recevoir l'intelligence qui en
fera un humain.189
Anton Parks écrit que de très nombreuses traditions de par le monde rapportent que l'Homme primordial était androgyne ou encore hermaphrodite.
D'après la Genèse, Ishsha (la femme) fut tirée du flanc de Ish (l'homme).
En fait, Is (l'ancêtre) était un être androgyne. Il fut
transformé par les rabbins qui compilèrent la Genèse en Ish (l'homme). Traduit correctement, le texte indique donc
que la femme a été issue de l'être androgyne, et non de l'homme.116
Selon Annie
Besant, la séparation des sexes, dans la quatrième sous-race, du type
intermédiaire de la troisième race, a eu lieu il y a 18 millions d'années.189
Edgar Cayce dit
que c'est en Atlantide qu'eut lieu la première séparation des sexes.136
Il semblerait qu'il y ait un léger décalage dans le temps avec l'indication fournie par Annie Besant mais celle-ci précise que « les deux premières sous-races de l'Atlantide coexistèrent avec la sixième et la septième sous-races lémuriennes » et « Dans la sixième et la septième sous-race (lémurienne), la reproduction sexuelle est devenue universelle. »
La reproduction sexuelle est donc universelle au moment où la race de l'Atlantide prend naissance.
Les descendants de la race Lémurienne sont les aborigènes de l'Australie et de la Tasmanie, les Malais, Papous, Hottentots et les Dravidiens du sud de l'Inde. Toutes les races nettement noires ont une descendance Lémurienne.
Anne et Daniel
Meurois Givaudan écrivent qu'il y a plus de 10 millions d'années que les
humains ont perdu leur chemin... 146
Cette notion de « perte de chemin » est, sans doute, relative au fait que la phase d'involution de l'être se termine. Il n'est donc plus connecté à sa partie spirituelle comme c'était le cas auparavant. La matière attire de plus en plus l'individu jusqu'à lui faire oublier son origine spirituelle. C'est en cela qu'il a « perdu son chemin ». Et il devra retrouver ce dernier lors des phases d'évolution.
Ils précisent également que la rupture de l'homme à sa divinité a marqué également la fin de l'amitié qui liaient les hommes aux animaux.
Selon eux, « au début, lors de
la première civilisation humaine, en Himalaya, les Hommes et les Animaux
vivaient en paix. Les hommes étaient encore divinisés. Les animaux enseignaient
aux hommes tout comme les hommes enseignaient aux animaux.
Puis vint la rupture entre
monde animal et monde humain. En l’homme s’introduisit une duplicité maladive :
orgueil, cruauté, doute... » 332
Gurudas explique quelque chose de similaire en disant que « les Lémuriens étaient complètement autonomes
et vivaient en harmonie avec autrui et les rythmes de la nature. Toutes les
communications s'effectuaient sur le plan mental par le biais de la télépathie.
La capacité de former des sons et le développement du langage ne se
manifestèrent que vers la fin de l'ère lémurienne. Lorsque la recherche de la
connaissance du monde matériel eut prévalu, la Lémurie fut détruite car l'harmonie des forces de la nature fut
rompue. »333
Edgar Cayce situe l'engloutissement de la Lémurie vers « -200 000 avant Jésus Christ où le continent atlante commençait à se développer.
Ceux qui sentaient la fin sont allés en Oregon,
Arizona, Utah, Côte Ouest USA et Extrême Orient. »136
Guy Tarade indique que la dernière grande entité de race que l'on adora, vénéra jusqu'à la démence, descendit sur notre planète 80 000 ans avant notre ère. Cette entité de race se perpétua pendant de longues générations. Ses initiés se partagèrent la Terre. C'est de ces temps lointains que nous viennent les titres de roi et d'empereur.
Avec l'apparition des cultes, vint le Mal et son opposé, le Bien, au niveau des instincts, des désirs, des qualités-défauts, des vice-vertus. Entre temps, les races primitives en évolution commencèrent à se civiliser. Ce furent elles qui prirent la relève.
Il dit également que lorsque l'on parle de « chute », ce terme s'adresse
aux survivants de ces vieilles races et non pas aux hommes de notre temps. Des
entités comme Lucifer, Satan, Belzébuth proviennent de ces vieilles
civilisations. Pour lui, « on n'a pas encore réussi à détruire leur
légende extraordinaire qui mérite, en dépit des jugements personnels, le
respect, car en eux s'exprima un autre Verbe, celui des desseins insondables de
l'INFINI ».65
Selon Laura
Knight-Jadczyk, l'homme de Néanderthal aurait disparu vers cette époque (il y a
70 à 80 000 ans)262
Les évolutionnistes situent l'existence de l'homme de néandertal de -250 000 ans av. JC à – 28 000 av. JC.
Les Hopis
prétendent que Kasskara (Mu) aurait sombré il y a 80 000 ans, un moment précis
de l'histoire humaine où les pôles se seraient une nouvelle fois inversés.112
Ils prétendent aussi que la quasi totalité des Amérindiens serait
originaire « d'un continent englouti il y
a 80 000 ans dans le Pacifique. »116
Annie Besant dit que Karnak montrerait les traces de l'architecture lémurienne continuée par les descendants appartenant à la quatrième Race. Dans le sud de l'Inde, on retrouve aussi dans quelques temples archaïques des traces de cette construction massive.
Elle dit également que les ruines de Karnak, en Égypte, sont des traces de l'architecture lémurienne. Elles furent mises en place par des hommes qui connaissaient et employaient les forces du magnétisme terrestre, de sorte que la pierre perdait son poids, flottait et était, dirigée avec un seul doigt vers la place assignée. Quelques-unes des extraordinaires pierres branlantes furent ainsi posées par les doigts Lémuriens (connu sous le nom de Dânavas par les Hindous).
Ces pierres
servaient de moyen de communication entre ceux d'en haut et ceux d'en bas ; les
oscillations de la pierre épelaient alors les messages comme les leviers du
télégraphe de Morse les épellent aujourd'hui. 189
Selon Edgar Cayce, l'engloutissement définitif de la
Lémurie a eu lieu 20 000 ans avant Jésus Christ et il précise que « ni la Lémurie, ni l'Atlantide ne disparurent
de façon naturelle ».137
La principale colonie fondée par les hommes de Mu aurait été l'empire Uighur, qui s'étendait il y a
dix sept mille ans de l'Océan Pacifique
à l'Europe Orientale.331
Albert Slosman écrit que « après
15 000 ans précédents de paix, un bouleversement a eu lieu le 11 février 21312 avant Jésus Christ en
Atlantide (Aha-Men-Ptah). A cette époque, il y avait d'énormes mammouths
végétariens et paisibles, des rhinocéros de 4 m, et des animaux très grands. Le continent s'étalait sur une très grande
partie de la Terre (jusqu'au Groenland actuel qui était plus tempéré). Le
bouleversement de l'an 21312 avant JC vit disparaître la partie nord du
continent. Il ne reste que le Groenland qui fut recouvert de glace. »334
Il est probable (au vu de la situation géographique qu'il donne) que ce qu'Albert Slosman appelle l'Atlantide regroupe à la fois l'Atlantide, la Lémurie et l'Hyperborée (du moins en ce qui concerne cet extrait). N'oublions pas que les civilisations vivaient ensemble à cette époque.
Il n'est pas rare que des auteurs nomment Atlantide les restes de terres Lémuriennes (voire également les terres Hyperboréennes.).
Serge
Hutin situe cette disparition de Mu entre douze
mille et douze mille cinq cents avant notre ère.331
Edgar Cayce indique que « l'île
de Pâques et les Marquises sont les restes des anciens sommets du continent
submergé. »136
Laura Knight-Jadczyk écrit également que les têtes de l'Ile de Pâques ont été sculptées par des descendants des Lémuriens et qu'elles représentaient des Nephalim (ou Nephilim).
La dernière visite (ils étaient déjà venus quatre fois antérieurement) des Nephilims dateraient d'il y a
D'après Robert Charroux, qui reprend les propos du livre sacré
Popol-Vuh des Mexicains : « Il ne reste
des hommes du troisième âge que des singes des forêts. On dit que ces
singes (mutés) sont les descendants des
hommes. C'est pour cette raison que le singe ressemble à l'homme ».121
Selon Annie Besant, la tradition théosophique explique que les singes anthropoïdes sont les arrière- descendants d'un croisement du règne humain avec le règne animal qui eut lieu à la fin de la troisième Race.
« Une classe qui avait atteint
le seuil de l'humanité à la fin de la troisième Ronde, n'était pas prête à
recevoir l'étincelle de l'intelligence. Ces "têtes étroites"
s'étaient séparées en deux sexes, mais ces êtres étaient complètement dominés
par les instincts animaux. Quelques-uns d'entre eux, dans la septième sous-race
de la troisième Race, s'unirent avec des espèces de singes qui ne différaient
guère d'eux comme forme, mais dont les monades étaient moins développées
puisqu'elles appartenaient encore au règne animal. De cette union naquit une
race demi-humaine, demi-animale, dont quelques descendants s'unirent de nouveau
avec les plus dégradés des derniers
Atlantes et ainsi naquirent ces êtres appelés Satyres dans les vieilles
légendes grecques, ces habitants des
forêts et des lieux
solitaires, terreur de tous les hommes parvenus à un degré supérieur
d'évolution ; ces satyres d'une bestialité excessive furent le résultat de ces
monstrueuses unions. » 189
Les êtres dont il est question dans les deux citations précédentes seraient ceux connus sous le nom de yéti ou « homme des neiges ». Mais ils peuvent avoir également d'autres noms suivant les régions :
–
Sasquatch (au sud ouest de la
Colombie Britannique)335
–
Big foot (au nord de la Californie)167
–
"Metohkangmi" (Népal)167
–
"Snow-man" (Nom donné
par des tibétains parlant anglais)167
–
Tornits (Eskimos, Inuit)336
–
Toonijuk (nord de la terre de Baffin)120
L'idée de leur
existence en tant qu'ancêtre de l'humanité est aussi émise dans certaines
théories ufologiques : Selon les Baaviens (êtres du groupement des hommes de
Proxima du Centaure), les yétis passent pour être les ancêtres communs à la plupart des hommes de l'univers; certains
vivraient d'une vie sauvage sur toutes les planètes habitées; sur notre globe,
on les a signalés dans l'Himalaya et dans la Cordillère des Andes, fuyant
peureusement tout contact avec les autres hommes.144
La doctrine spirite (qui est basée sur le contact avec les entités des mondes désincarnés) en parle également :
Karine Chateigner écrit que «
Le yéti est celui qui existait juste avant nous, avant que la nature humaine ne s'incarne sur Terre.
Il continue d'exister.
"Sa morphologie est très proche de celle de l'homme dit préhistorique. Il
développe une intelligence particulière, il sait utiliser la pierre, fabriquer
l'outil, construire certains habitacles à partir de paille ou du bois, mais il
n'a pas l'autonomie de l'homme, il n'a pas la réflexion de l'homme, il n'a pas
en vérité l'esprit de l'homme. »337
Selon Baird T. Splading, les "hommes des neiges", après avoir longtemps vécu dans la haine et la peur de leur semblable, ont complètement oublié leur appartenance à la famille humaine et se croient les bêtes sauvages qu'ils sont.
Il
écrit également que « les "hommes
des neiges" habitent certaines des régions les plus sauvages des
Himalayas. Il semble que les "hommes des neiges" soient des
hors-la-loi qui ont habité pendant de longues générations les régions glacées
des montagnes et ont fini par former des tribus capables de vivre dans les
solitudes montagneuses sans contact avec aucune forme de civilisation. Bien que
peu nombreux, ils sont très féroces et belliqueux; il parait que ces bizarres
hommes des neiges vivent complètement nus. Ils seraient couverts de poils comme
des animaux à fourrure et supporteraient bien le froid intense des hautes
altitudes. »167
Selon Jacques
Bergier, la croyance en un peuple primitif, très grand et entièrement recouvert
de poils se retrouve de la Caroline du Nord jusqu'aux terres arctiques. Cette
tradition couvre non seulement toute l'étendue de la côte du Pacifique mais
aussi une grande partie des régions accidentées de l'Est des Etats Unis, et va
même jusque dans le Groenland.338
Lloyd Pye précise que les milliers de personnes qui ont fait des rapports d'observation et de rencontres d'hominidés au cours des dernières centaines d'années, décrivent les anthropoïdes comme ayant un corps puissant et musclé couvert de poils, surmonté d'une tête aux traits étonnamment simiesques.
Il
dit également que « les corps des
hominidés vivants décrits sont exactement ceux que nous verrions portés par les ossements fossiles
qualifiés de « préhominiens ». Les témoins rapportent aussi que ces créatures se déplacent avec une
marche « glissante », genoux ployés, et laissent des empreintes rappelant
étrangement celles de Laetoli, il y a 3,5 millions d'années. »97
Y aurait-il des traces physiques de leur existence (hormis les témoignages) ?
Guy Tarade écrit
(en rapportant les propos du Sunday Times) qu'en 1969, un être qui tenait de l'homme et du singe,
enchassé dans un bloc de glace était
présenté sur les foires du Minnesota. L'être mesurait plus de 1,80 m, avait
une peau couverte de poils, un torse puissant et un cou très court qui donnaient une impression de force
bestiale. Ses pieds ressemblaient à ceux des humains mais ces mains étaient
différentes de celles de l'homme d'aujourd'hui. La créature aurait été tuée de
2 coups de pistolets de fort calibre.339
Selon Jacques
Bergier, le 20/10/1967, Roger Patterson (d'un groupe de recherche de pointes de
Yakima, Washington) prit une dizaine de mètres de film en Californie du Nord,
dont les épreuves montrent une grosse créature humanoïde d'environ 1,80 m à 2
m. Elle est couverte de poils noirs brillants, a des fesses proéminentes et une
sorte de "crête sur la tête".120
Ce film fut
étudié par les studios Disney en 1969. Il fut reconnut authentique, et les studios Disney déclarèrent qu'une telle imitation était absolument
impossible. Ce film fut également étudié par deux techniciens en
biomécanique. Aucun des deux ne put le rejeter comme étant un faux évident,
comme d'autres experts moins qualifiés ont trouvé facile de le faire.335
Selon la doctrine
ésotérique, durant les races précédentes la monade (pôle supérieur de l'homme)
continuait d'exercer une certaine influence sur ses véhicules (corps dans les
différents plans. Ce sujet a été traité dans le chapitre concernant la
théosophie). Cette influence diminua à mesure que la matière devenait plus
dense ; le mental inférieur grandissant rejeta en quelque sorte la monade à
l'arrière-plan et obligea toute influence à passer par lui. La portion la plus
avancée de l'humanité avait atteint cet état quand arriva le temps de la
naissance de la quatrième Race ; c'est pourquoi il est dit que les Atlantes furent « la première race
vraiment humaine et terrestre ».189
Avant d'aller plus loin, il faut bien comprendre que les différentes races se sont perpétuées dans le temps. Chacune a eu son apogée et son déclin (mais même si une race a été détruite, cela ne signifie pas que quelques peuples n'aient pas survécu).
Chaque race est en quelque sorte une lignée à laquelle appartiennent les peuples.
Lorsqu'il est dit que les Atlantes furent la première race « vraiment humaine », il faut comprendre qu'il est question des individus présents à cette époque (et donc même les descendants des races antérieures pouvaient être qualifiés de « vraiment humains »).
Selon Annie Besant, à partir
de la quatrième race, l'évolution intellectuelle va commencer et, pour un
temps, obscurcir l'évolution spirituelle. Celle-ci doit faire place à
l'élan de l'intelligence et se retirer temporairement dans l'ombre, pendant que
l'intelligence saisit les rênes et
dirige les étapes suivantes de l'évolution.189
Nous retrouvons ici le concept d'évolution traité par la théosophie qui comporte sept étapes :
• Trois étapes d'involution de l'Esprit dans la matière (les trois premières races)
• Une étape d'équilibre appelée l'évolution « intellectuelle » (la quatrième race)
• Trois étapes d'évolution de la matière vers l'Esprit (les trois races suivantes)
En plus des sens de la vue, l'ouïe et le toucher, le sens du goût apparaît au cours de l'évolution de cette race.
Tout comme la
race précédente devait apprendre à maitriser le corps physique, la race de
l'Atlantide devait apprendre à maitriser le corps astral.318
Selon Annie Besant, la quatrième race
apparut il y a environ huit millions d'années.189
D'après un article du Monde Inconnu No 58 de février 1985), « il y a huit millions d'années que l'homme a reçu "du fils du mental" l'étincelle divine qui allait lui permettre de se différencier de l'animal et, pour la première fois, il pensa. »
Il est fort probable que l'évènement traité dans cet article soit l'apparition de la quatrième race.
Le langage se développa tout au long de cette race.
Cette dernière
se développa en Atlantide (comprenant le nord de l'Asie, y compris la
Chine et
le japon, et couvrait ce qui est aujourd'hui l'océan Pacifique
septentrional, presque jusqu'à la côte occidentale de l'Amérique. Au sud, il
comprenait l'Inde, Ceylan, la Birmanie et la presqu’île Malaise ; à l'ouest, la
Perse, l'Arabie, la Syrie, l'Abyssinie, le bassin de la Méditerranée, l'Italie
méridionale et l'Espagne. De l'Ecosse et de l'Irlande, alors émergées, il
s'étendait à l'ouest sur ce qui est aujourd'hui l'océan Atlantique et la plus
grande partie des deux Amériques.)189
Laura Knight-Jadczyk situe l'apparition de l'homme de néandertal il y a 5,3 millions d'années.262 Il ferait donc parti de la quatrième race.
Les évolutionnistes situent l'apparition de l'homme de néandertal il y a 250 000 ans.
Annie Besant
indique que l'Atlantide se brisa en sept îles de grandeurs différentes il y a
environ 4 millions d'années. 189
Dans
la mythologie de la Grèce antique, Atlas a sept filles. Ces sept filles
seraient, selon la conception ésotérique, les sept îles de l'Atlantide ou encore les sept sous-races du continent.340
Albert Slosman
écrit que le géant mythique (Atlas) personnalisait Hor dans sa traversée de
l'Afrique, portant sur ses épaules la lourde charge du repeuplement de la Terre de Dieu décimée, en préservant
les Cadets des embûches semées sur leur route vers le Deuxième-Coeur de Dieu (l'Egypte).341
Il y a 850 000 ans, les continents appelés
Routa et Daitya (actuellement dans le fond de l'Atlantique) furent séparés de
l'Amérique.
Et il y a
environ 200 000 ans ces derniers
sombrèrent à leur tour, et il ne resta plus au milieu de l'Atlantique que l'île
Poséidon 189
Selon Kryeon, l'ère de l'Atlantide et de la Lémurie représentait une
des périodes les plus scientifiques qui n'ait jamais existé. La religion, le
gouvernement et la science formaient un tout. Ceux qui gouvernaient étaient
prêtres, les prêtres étaient scientifiques, ...342
Selon Annie
Besant, la majorité des habitants de la terre sont encore de la quatrième race.
Elle comprend les Chinois, les Japonais, Polynésiens, les Hongrois, Basques,
les Indiens des deux Amérique. 189
Platon parle
de l'Atlantide dans le Timée, qui se présente comme une somme des connaissances
de son temps. Il fait raconter par Critias le Jeune cette « légende historique
». Critias la tient de son grand père Critias l'Ancien, qui la tient lui-même
de Solon, le philosophe itinérant, ami ou peut être même parent de son père Dropidès.
Quant à Solon,
il doit cette
révélation à des prêtres égyptiens.329
Solon, le
Sage des Sages, pénétra en Haute Egypte chez des Samiens, dans une oasis à l'ouest
de Thèbes. Il y apprit la hiéroglyphique en quatre ans. C'est lui qui a fait la
première étude sur l'Atlantide.343
Platon (dans le Timée) précise que les Atlantes étaient maîtres de l'Atlantide et que cette dernière s'étendait de la Libye jusqu'à Egypte, et de l'Europe jusqu'à la Tyrrhénie.
Dans le Critias (qui est consacré tout entier à l'Atlantide, son sous titre étant l'Atlantide171), Platon précise qu'il y a eu une guerre en Atlantide entre ceux qui vivaient en dehors des colonnes d'Héraclès et ceux en deçà, il y a 9 000 ans (avant Platon).
La capitale de l'Atlantide s'appelait Atlantis ou Poséïdonis.
Ignatius Donnely, quant à lui, nous indique que l'Atlantide était située dans l'océan Atlantique, que les Atlantes peuplèrent de races civilisées de nombreuses régions (rives du golfe du Mexique et de l'Océan Pacifique, Amérique du Sud, mer Méditerranée, côtes de l'Europe Occidentale, de l'Afrique Occidentale, de la mer Baltique, de la mer Noire, et de la mer Caspienne). Les dieux, déesses des anciens Grecs, Phéniciens, Hindous et mythologie nordique, viennent des Héros de l'Atlantide. Toutes ces légendes seraient donc des souvenirs confus d'une histoire réelle.
Selon Albert Slosman, le nom hiéroglyphique de l'Atlantide est
Ahâ-Men-Ptah (Ainé couché de Dieu). Celui de l'Egypte (qui était une colonie
atlante selon lui et également selon de nombreux autres auteurs) est
Ath-Kâ-Ptah (Deuxième coeur de Dieu).343
Selon Phylos, la fin de la première civilisation de l'Atlantide date de 50 000 ans avant Jésus Christ. Cette destruction est connue sous le nom de déluge de Noé (elle a donc été détruite par l'eau). Ils formaient la première civilisation sur le continent Austral (à cette époque l'Europe et l'Asie étaient sous les eaux).
En deux époques
différentes, l'Atlantide a été écartelée (le continent qui ne formait
originellement qu'un seul bloc s'est scindé en plusieurs parties).165
Anne Givaudan écrit également que des séismes et le déluge ont détruit l'Atlantide.
Selon elle, Noé était un être de chair mais aussi symbole du transfert de connaissance entre civilisation (relais).
D'autres êtres ont eu le même rôle que Noé. Par exemple, Nu Wah (chinois), Tapi (Aztèques), Nu-nu (Hawaïens).
Le Déluge de Noé est le plus violent et le plus long, car il a
anéanti la civilisation.325
Selon H.P. Blavatsky, le Déluge qui a eu lieu 10 000 ans avant JC n'a qu'un « rapport moral » (selon ses propres termes) avec le Déluge de Noé et la submersion de la dernière île atlantéenne. Pour elle, le Déluge de Noé a eu lieu 850 000 ans avant JC.
Edgar Cayce a situé les trois destructions de l'Atlantide (en précisant que ce seraient les Atlantes eux- mêmes qui auraient détruit leur continent) en - 50 722 (causant également la disparition des dinosaures), - 28 000 (la plupart des îles constituant l'Atlantide furent englouties sauf Poséidéa, Aryan et Og), et – 10 000 avant Jésus Christ (les trois îles furent elles aussi englouties).
Une partie de l'Atlantide est immergée sous la mer des Sargasses.
Des mauvais réglages (tension trop forte) causa la deuxième destruction de l'Atlantide (fracture en plusieurs îles).
Les détails techniques de la construction des centrales sont inscrits :
- dans la zone engloutie de l'Atlantide (Poséidia) où les restes d'un temple peuvent être découverts sous les sédiments, accumulés au fond de la mer, près de Bimini, au large de la Floride.
- dans les archives d'un temple en Egypte.
- dans les documents atlantes transportés au Yucatan, en Amérique, où ces pierres, sur lesquelles on sait si peu de choses, sont maintenant sur le point d'être découvertes durant ces derniers mois...
Les Atlantes étaient plus développés que nous matériellement.
Ils maîtrisaient « l'utilisation
des générateurs électriques dans la fission de l'atome, pour libérer l'énergie ».
Le seul problème dans l'histoire est qu'ils se sont détruits avec...136 363
Anton Parks situe également l'engloutissement final de l'Atlantide il y a près de 12 000 ans (donc vers
- 10 000 avant JC).112
Anne et Daniel Meurois Givaudan indiquent également qu'il y a « 12
000 ans que les atlantes ont
chuté ».146
C.W. LeadBeater écrit lui
que l'Atlantide a été détruite il y a plus
de 11 000 ans.287
Serge Hutin
précise que l'historien Diogène Laërce, à partir d'archives égyptiennes, a
situé la fin de l'Atlantide en 9 564
avant Jésus Christ.171
Pour
Albert Slosman, l'anéantissement de l'Atlantide eut lieu le 27/07/9792 avant Jésus Christ. Selon lui, « cette date est certaine grâce à la carte du ciel gravée au plafond
d'une salle d'un temple de Dendérah, plus connu sous le nom de
"Zodiaque" dès le moment de sa découverte par les savants qui accompagnaient le général Desaix
et son armée du sud, lors de la campagne d'Egypte, déclenchée par Bonaparte. »343
D'après Maurice Chatelain, la dernière disparition de l'Atlantide s'est faite en trois étapes344 :
- 9792 avant JC (date inscrite dans les ruines de Denderah)
- 9564 avant JC (date inscrite dans le livre de Dzyan des Thibétains)
- 9431 avant JC (date trouvée par Maurice Chatelain par voie médiumnique)
Phylos indique lui que la fin réelle de l'Atlantide a eut lieu 7000 ans avant Jésus Christ.165
Pour expliquer cette date de 7000 ans avant Jésus Christ pour la fin
de l'Atlantide au lieu de 10 000 ans avant Jésus Christ, citons Anne Givaudan
qui précise que « les derniers grands
sursauts de la croûte terrestre eurent lieu il y a de cela entre 12000 et 9000
ans »324
La dernière destruction se serait donc produite progressivement sur une période de 3000 ans (de
-10000 à - 7000 avant Jésus Christ) jusqu'au démantèlement total de l'Atlantide.
Selon Phylos, les Atlantes ont privilégié les connaissances technologiques aux connaissances d'ordres psychiques et spirituelles mais ont acquis ces dernières au fil du temps jusqu'à un niveau très avancé.
Ils cohabitaient avec les peuples de Suern (Hindoustan, plusieurs millions d'habitants) et Necropan (Egypte, 90 millions d'habitants) qui furent les seules nations à ne pas être sous leur domination. Ces derniers ne s'intéressaient pas aux technologies d'ordre matériel mais leur connaissance en occultisme était considérable.
Phylos écrit également que de nombreux siècles avant la chute de la civilisation atlante, un « enfant du soleil » (semblable au Christ) a régné durant 444 jours. Tous les pouvoirs -dont le Christ a disposé également- étaient en sa possession. Il aurait instauré une stèle appelée Pierre de Maxin sur laquelle jaillissait une flamme spontanée de six mètres environ (cette flamme avait un pouvoir similaire à celle contenue dans l'Arche de l'Alliance, en Israël). A la base de cette flamme, un livre regroupant l'ensemble des commandements divins y était disposé.
« Prêtez l'oreille à mes paroles. Ceci est ma loi. Voyez la aussi écrite sur la Pierre de Maxin. Quiconque essayera de l'enlever mourra certainement. Cependant, après l'envol de bien des siècles, voici, le livre disparaîtra en présence d'une grande foule, et nul ne connaîtra sa place. Alors la Lumière Spontanée s'éteindra, et nul ne sera capable de la rallumer. Quand ces choses arriveront, le jour de la disparition de ce pays sera proche. Il périra à cause de son iniquité, et les vagues de l'Atlantique rouleront par dessus lui. Voici, j'ai dit." prophétisa-t-il.
Sa prophétie se réalisa et la fin de l'Atlantide eut
lieu...165
Platon écrit que l'Atlantide n'est pas une fiction, mais « une histoire véritable et d'un intérêt capital », mais de nombreux historiens qualifient le récit de Platon comme étant une fable.
Selon
Kathryn A. Morgan, la construction de cette fiction s'expliquerait par la
nécessité d'élaborer une vision d'Athènes qui correspond aux idéaux politiques
de Platon : l’histoire de l’Atlantide correspondrait au noble mensonge qui peut
servir de récit fondateur à une cité.345
Pour Guy Kieffer, chargé de recherche au CNRS, géographe et géologue qui s'est penché sur les sources de Platon : « Il est maintenant admis que l'Atlantide n'a jamais existé et qu'il s'agit d'un mythe créé par Platon ».
Selon lui « L'Atlantide n'a
jamais existé. Elle correspond à une allégorie imaginée par Platon pour donner
une leçon de civisme et de bonne conduite à ses concitoyens d'Athènes et
dénoncer leur mercantilisme, leur indiscipline, leurs querelles et l'esprit
démagogue de leurs mœurs politiques ». Il considère que Platon s'est
inspiré des réalités géologiques observables en Sicile, plus particulièrement
dans la zone de l'Etna, pour donner à son récit une apparence crédible et une
précision forte dans ses descriptions.345
Pour d'autres auteurs, l'Atlantide n'est absolument pas un mythe.
Proclus (412-489 avant notre ère) déclara que « la fameuse Atlantide n'existe plus, mais il n'est guère possible de douter qu'elle existât jadis. »
L'historien Strabon écrivait, au 1er siècle avant JC, en se référant
aux travaux de Poseidonius : « Il est fort possible que l'histoire concernant l'île d'Atlantide ne relève pas de l'imagination. »115
Extrait d'une lettre sur l'Atlantide de M. Baill à M. de Voltaire :
« Et cependant, Platon
commence son récit par l'histoire de l'île Atlantide qui n'était sûrement pas
en Egypte. Cette association de faits étrangers et de ceux qui sont propres à
l'Egypte, est une preuve positive de ce que je viens d'établir, et qui est en
même temps l'aveu formel que les Egyptiens tiraient leur origine commune de
cette île. » 341
Extrait du Dictionnaire philosophique des changements arrivés sur le globe, Voltaire :
« L'engloutissement
de l'Atlantide peut être regardé avec autant de raison comme un point historique. Le peu de profondeur de la mer
Atlantique jusqu'aux Canaries pourrait bien être une preuve de cet évènement
dont les îles pourraient être les restes de l'Atlantide. »334
Paul Schliemann, petits fils du découvreur de Troie, a écrit le 20 oct 1912 (The New York American) :
« L'analogie entre les civilisations maya et
égyptiennes est si grande qu'on ne peut la considérer comme fortuite. Il
n'existe pas de hasard de ce genre. La
seule explication est que, conformément à la légende, il y eut autrefois un grand continent établissant un lien entre ce que
nous appelons l'ancien et le nouveau monde. C'était l'Atlantide, d'où
partirent des colonies, vers l'Egypte et l'Amérique centrale. »346
Selon
Robert Charroux, en 1927, des fouilles archéologiques effectuées par Wooley en
Chaldée (Irak) ont permis de trouver « des plaquettes et un coffret (sur lequel
était gravé des bijoux) sur lesquelles étaient inscrits des textes indiquant
que les bijoux sont des talismans précieux venus des Atlantes qui les tenaient
eux-mêmes d'êtres se disant humains, frères éloignées des étoiles. Ceux-ci les
visitèrent un jour, étant venus des profondeurs intersidérales sur un navire
volant. Cela confirmait les dires de Platon. »129
Le 10 février 1935, le Washington Herald publiait un article de F.A. Mitchell-Hedges, explorateur britannique de grand renom, membre de la Commission Maya du British Musueum, qui a trouvé les vestiges d'une civilisation inconnue dans les îles situées au large de l'Amérique Centrale. Cette civilisation, disait-il, « pourrait bien être celle de la légendaire Atlantide ».
Le musée de l'Indien d'Amérique, fondation Heye, à New York écrit à Mitchel Hedges :
« Vos observations et les explorations
américaines officielles au Nicaragua prouvent incontestablement qu'en des temps
très reculés un mouvement terrestre d'une extraordinaire ampleur et d'une force
cataclysmique a dû se produire dans cette partie du monde, et vos fouilles ont
sans
aucun doute mis au jour les
vestiges d'une civilisation préhistorique, qui existait avant ces cataclysmes. »326
Le 16/02/1947, le New York Herald Tribune disait que lorsque la première bombe atomique explosa au Nouveau Mexique, le sable du désert fut fondu en verre de couleur verte.
Le
magazine Free World a révélé que des archéologues, en faisant des fouilles dans
l'ancienne vallée de l'Euphrate, avaient mis à jour une strate de culture
agraire vieille de 8 000 ans, puis plus en profondeur une couche... de verre fondu de couleur verte.347
Science Digest, nov 1948, a étudié certains arguments d'Ignatus Donnelly : L'étude de particules de matières récupérées au large des Açores montrent que la région sous-marine en question avait dû se trouver au dessus de l'eau il y a 15 000 ans.
Un article de R.W. Kolbe publié en 1957 (Science, vol 126, p1023-1056) fait état de l'étude d'une "carotte" extraite à une profondeur de trois mille mètres environ sur une portion de la dorsale Nord Atlantique. La découverte de plantes d'eau douces (diatomes) sur les sédiments prouve sans contexte que cette partie au moins de la dorsale s'est trouvée à une période ou une autre au-dessus de la surface des mers.
René
Malaise, dans "La Géologie et les fonds marins", montre que la
majorité des configurations de terrain de la dorsale Nord Atlantique, en
particulier les gorges et les ravins, n'ont pas pu être provoqués par la
turbulence de courants sous-marins mais ont dû se former alors que le fond
actuel se trouvait à la surface. Il expose l'action des courants océaniques et
leurs effets sur les glaces qui recouvraient l'Europe et l'Amérique il y a dix
ou douze mille ans.326
Une représentante de la science soviétique, Catherine Hagemeista,
écrivait en 1955 que les eaux du Gulf Stream ayant atteint l'Océan Arctique, il
y a 10000 ou 12000 ans, l'Atlantide devait avoir été la barrière qui détourna
le courant vers le Sud. « L'Atlantide explique l'apparition de la
période glaciaire. L'Atlantide était aussi la raison de sa fin. »
affirmait-elle.115
Andrew Tomas parle d'une tribu d'Indiens blancs, appelés Parias, qui vivait jadis au Venezuela dans un village qui portait le nom significatif de "Atlan". Elle maintenait la tradition d'un désastre qui avait détruit son pays, une vaste île de l'Océan.
Plus de 130
tribus d'Indiens d'Amérique conservent les légendes ayant trait à une
catastrophe mondiale.115
Selon Guy Tarade, « les
savants soviétiques considèrent avec la plus grande attention les récits de
Platon et c'est certainement en partant de ses très anciens écrits qu'ils
recherchent l'Atlantide.
Un papyrus égyptien
précieusement conservé au musée de Leningrad confirme d'ailleurs les textes que
nous a légués le disciple de Socrate. »172
Sheila Ostrander et Lynn Schroeder écrivent que « Tout comme le chimiste Zhirov, membre de
l'Académie des sciences d'URSS auteur d'une étude sur l'Atlantide, et le
physicien soviétique Ledner, les Tchécoslovaques semblent fort bien admettre
l'existence passée de ce légendaire continent, hautement civilisé qui aurait disparu,
englouti dans l'Atlantique il y a quelque onze mille ans. »173
Robert Charroux écrit que « les pétrels, oiseaux bruns
migrateurs, traversent
l'Atlantique, d'Europe en Amérique, de septembre à octobre. Arrivés à environ
600 milles au SW (Sud-Ouest) du Cap
Vert, ils se mettent à tourner en rond, longuement, puis repartent vers le
Brésil. Ils se rappellent qu'il y avait
là une escale terrestre. L'Atlantide. »121
En 1940, Edgar Cayce prédisait que l'enregistrement des systèmes par lesquels les Atlantes fabriquaient de l'énergie se trouve dans une partie effondrée de leur continent, dans la boue marine, près de la Floride, au lieu appelé Bimini, où se trouvent les restes d'une portion de temple.
En 1970 des murailles ont été détectées à Bimini.124
Un article datant de 1988 indique également que « les spécialistes de l'Arctique et de
l'Antarctique viennent d'apporter peut-être une goutte d'eau supplémentaire à
l'histoire de l'Atlantide. Il s'agit d'une
chute d'eau géante, sur le fond de l'Océan Atlantique. Son débit est de
plusieurs fois celui de tous les fleuves et rivières de toutes les terres émergées.
Cette chute d'eau se situe sur les roches des barrières sous-marines séparant
l'Atlantique des mers nordiques.
Cette masse d'eau
froide, très riche en oxygène, contribuerait à
raviver les profondeurs
océaniques. »348
Les
paléontologues et géologues ont constaté un nombre très élevé de carcasses
congelées depuis environ 12 000 ans au
Canada et dans les régions occidentales de l'Alaska, ainsi qu'en Russie
septentrionale et dans les régions orientales de la Sibérie. Cela suggère que
quelque chose de terrible s'est produit sur la planète, et que les effets de
cet évènement ont été plus sévères dans l'hémisphère nord que dans l'hémisphère
sud. 362
Immanuel
Velikowsky écrit que les géologues ont essayé d'assigner une date à la fin de
la dernière époque glaciaire, en mesurant les alluvions arrachées aux glaciers
et entrainées par les rivières, et les
dépôts d'alluvions glaciaires dans les lacs. Selon le savant suisse François
Forel, 12 000 ans se sont écoulés
depuis l'époque où la nappe de glace de la dernière période
glaciaire se mit à fondre.148
Laura
Knight-Jadczyk écrit que Harold P. Lippman dans "Frozen Mammoths",
Physical Geology, New York, 1969, admet que le volume de fossiles et défenses
encastrés dans le permafrost sibérien représente une "insurmontable
difficulté" devant la théorie d'une glaciation progressive, puisqu'aucun
processus graduel ne peut avoir pour résultat la conservation de dizaines de
milliers de défenses et d'individus entiers, "même s'ils ont péri en hiver".362
Robert Charroux, se fondant sur les travaux de glaciologues tels que S. Jelgersma, V. Romanosky et André Cailleux, écrit que la fonte des glaces (dernier maximum glaciaire) s'est produite il y a environ 12 000 ans (à 2000 ans près). Celle ci fut extrêmement brutale et vraisemblablement causé par un choc contre notre planète, ou par un phénomène d'ordre cosmique à effets semblables.
Tous les glaciers des pôles ont fondu en même temps. Le globe terrestre fut balayé, raboté, par un gigantesque raz de marée.
Les géologues auraient acquis la certitude, fondée sur des preuves scientifiques que vers l'an
- 10 000, la vitesse de sédimentation au fond des mers s'est considérablement affaiblie, en même temps qu'un brusque changement de climat affectait tout le globe.
Dans la fosse
marine de Cariaco (Vénézuela), à 350 km à l'est de Caracas, des sondages ont
permis de constater que les sédiments du fond avaient vu le jour -air et
soleil- il y a 12 000 ans.346
Existe-t'il des Archives ?
En 1939, Edgar Cayce parlait d'Archives et documents traitant des Atlantes :
« Les uns dans la Terre Atlante qui fut
engloutie, et qui ressurgira, et remonte déjà vers la surface; d'autres dans ce
lieu proche du Sphinx où se trouvait la salle des Archives, en terre
égyptienne; et d'autres encore dans le pays aryen, au Yucatan, où le
temple qui fut
construit là bas
existe encore » (Lecture
2012-1, 25/09/1939)326
George McMullen disait que « le
Sphinx portait une couronne à une certaine époque et qu'ils trouveraient la
salle des archives à l'endroit où la couronne du Sphinx portait une ombre au
sol au moment du lever du Soleil. »349
A la question « Quand retrouvera t-on les archives de l'Atlantide ? », Edgar Cayce a répondu :
« Une chambre, ou plutôt un
couloir, part de la patte droite du Sphinx jusqu'à cette entrée de la Salle des
Archives (...). Mais on ne peut pas y entrer sans avoir l'intelligence de ces
Mystères.
Car ceux qui ont été
laissés comme gardiens ne laisseront pas passer avant que ne soient accomplie
la période de leur régénération dans le Mont (la Pyramide), et la venue des
Hommes de la cinquième race racine (NDLR: il s'agit
de la race teutonne à laquelle les anglo-saxons de nos jours appartiennent.). (..)
Dans trois endroits seront
retrouvées les archives atlantes.
Les archives (géo)physiques
n'apparaîtront que lors de la désintégration des œuvres dues à l'égoïsme du
monde car ces archives ont été réunies dans l'optique des changements mondiaux. »137
Anne Givaudan parle d'une salle en Amérique du Sud où se trouvent des disques (dans un métal inconnu aujourd'hui) contenant l'Histoire passée et future datant de l'Atlantide.
Dans l'Himalaya se trouveraient des instruments capables de les
déchiffrer.324
Selon Annie Besant cette race existe depuis 1 million d'années.
Alice Bailey nous rappelle qu'il faut considérer les rapports suivants :
1. La cinquième race-racine est la race aryenne.
2. La cinquième sous-race est la race anglo-saxonne (race teutonne).
3. Le cinquième principe est le manas ou mental.
4. Le cinquième plan est le mental.
5. Le cinquième rayon est la connaissance concrète289
Le chiffre 5 semble donc gouverner notre race actuelle (du moins en ce qui concerne les anglo saxons car il faut se souvenir que tous les individus de la Terre ne descendent pas de la même lignée).
Le principal objectif de cette race est de maitriser le corps mental.
Et pour cela, il est nécessaire de retrouver une connaissance concrète. Au cours de cette race, c'est le sens de l'odorat qui se développe.
C'est la première race où commence l'évolution de l'humanité (les trois premières races étant des périodes d'involution et la quatrième une période d'équilibre).
En Scandinavie,
il existe une légende autour de Thulé,
pays situé dans le Grand Nord sans soleil où il y aurait les descendants de la race aryenne.135
Lorsque la plupart des auteurs font référence à l'Hyperborée, c'est de cette race qu'ils parlent (et non pas de celles où les individus avaient des corps purement éthériques et non encore pleinement matérialisés).
Par exemple selon Baird T. Spalding, « l'Evangile original de la maison d'Israël a été dénaturé. Is-raël
signifie "race de Cristal", la pure race blanche. La première qui ait
habité la Terre. Race signifiait rayon.
» la race était appelée race aryenne.167
Il faut donc considérer que la race aryenne correspond au « rayon blanc ». En ésotérisme, le rayon blanc est associé à l'ascension.
La quatrième race étant la première qui marque la phase évolutive (les trois premières étant en involution et la quatrième, en équilibre), l'ascension correspond donc au début de l'évolution physique de l'humanité.
A propos d'un endroit situé dans le désert de Gobi, Baird T. Spalding cite des propos qui lui ont été reportés :
« Nous possédons sur ce sujet
des écrits jalousement conservés de génération en génération depuis plus de
soixante dix mille ans. D'après ces documents, la cité au-dessus de laquelle
nous campons a été fondée il y a plus de deux cent trente mille ans. Les
premiers habitants vinrent de l'ouest bien des années avant la fondation de la
ville et colonisèrent le sud et le sud ouest. A mesure que les colonies se
développaient une partie de leurs membres émigra vers le nord et l'ouest, et à
la fin tout le pays fut habité.(...)
A cette époque, il était
tout à fait habituel de trouver des hommes et des femmes âgées de plusieurs
milliers d'années. En fait, ils ne connaissaient pas la mort. Ils passaient
d'un accomplissement à l'autre, vers des stades plus élevés de vie et de
réalité. Ils acceptaient la véritable source de la vie, et la vie leur
prodiguait en échange ses trésors illimités sous forme d'un fleuve continu
d'abondance. »167
Il est souvent écrit que la race aryenne était la première race ayant habitée la Terre.
Cela est vrai si on considère que la cinquième race est la « première race » (car c'est la première qui marque le processus d'évolution physique).
Mais cela est
faux si l'on considère l'existence des races antérieures, qui ont été en grande
partie détruites, mais dont il reste tout de même des descendants.189
Papus
explique qu'après la fin de l'Atlantide, la Race Blanche naissait. Elle était
encore faible, sauvage, sans lois, sans culture, etc... Elle habitait les
environs du pôle Boréal, d'où elle avait tiré son origine. La race Noire, plus ancienne qu'elle, dominait sur la Terre et
tenait le sceptre de la science et du pouvoir : elle possédait toute l'Afrique
et la plus grande partie de l'Asie où elle avait asservi et comprimé la Race
Jaune. (Fabre d'Olivet, Hist. philosophiq, P67)170
Anne Givaudan
dit qu'il y a plus de 8 000 ans, naquit l'Hyperborée (mère du royaume de
Thulé), également appelée "Le Pays Blanc", "Pays des Sept
Boeufs" (car sept étoiles guident sa destinée et forment aujourd'hui un
chariot), ou "Septentrion" (Septem triones signifie sept boeufs en latin)).325
Serge Hutin
indique également que selon la Tradition le premier continent habité est le
pôle Nord (Hyperborée). Et il rajoute également que la race aryenne y habitait.171
La doctrine ésotérique parle également de la première sous-race comme étant considérée comme la race aryenne (en précisant toutefois qu'en réalité c'est la race entière qui pourrait être qualifiée de race aryenne et non pas seulement la première sous race).
Lorsque certains auteurs se réfèrent à l'Hyperborée, ils ne parlent pas des êtres éthérés mais des êtres physiques ayant habités ce continent à une époque plus récente.
Robert
Charroux dit que les Hyperboréens sont apparus dans les glaces du pôle arctique
(dans la région polaire de Thulé). Il s'agissait d'une race Blanche ayant les
cheveux roux et les yeux bleus.121
Phylos
explique que « les peuples à peaux
blanches sont issus du Peuple de "Sem". Leur civilisation était très
élevée et leur science très développée. Ils étaient très puissants. (...)
Vers la fin de cette
civilisation, les sages de Sem, prévoyant qu'une ultime catastrophe allait
bouleverser la Terre, rendirent visite au souverain de la Terre Rouge
(l'Atlantide) pour lui communiquer leurs craintes.
C'est avec eux, qu'ils
construisirent l'édifice le plus beau et le plus résistant qu'un esprit humain
pouvait concevoir, pour y cacher leurs connaissances afin qu'elles puissent
être retrouvées par les peuples à venir.
La cruauté et le vice s'emparât du peuple. Le pays
d'Atl sombra tout entier sous les eaux. Six chefs se réfugièrent vers les
glaces du Nord.
Le septième chef, accompagné de ses fils, et de onze
sages se réfugièrent vers la Terre Rouge. (...) Le grand roi qui a voulu
préserver le savoir de Sem se nommait Zurid. Il vécut plus de 3600 mois.
Les habitants d'Israël et Moïse descendent des fils du septième chef
de la race de Sem.
Les Esséniens
descendent des onze prêtres. Ces derniers ont caché sous Terre dans des grandes
bibliothèques des documents relatant plus de 100 000 ans d'existence de la
Terre."165
Edgar Cayce situe le commencement du monde dans le Caucase et les
Carpates (ce qui était appelé "Jardin d'Eden" et précise que depuis «
la répartition des terres et mer a changé
au fur et à mesure des conditions créées par les positions successives de la
Terre par rapport aux autres sphères célestes de notre système solaire. »137
Il précise également qu'avant la première destruction de
l'Atlantide, la taille variait beaucoup, car en ce temps là, « il y avait des géants sur la terre, des
hommes d'au moins trois ou quatre mètres, et
bien proportionnés. » (Edgar Cayce, lecture 364)326
Robert Charroux indique que les aryens formèrent les premières
civilisations aryennes en Asie, Iran et
en Inde.121
Annie Besant
précise qu'il y a de cela peut-être 850.000
ans, la première sous-race – souvent appelée Aryenne – fut conduite au sud,
à travers la puissante ceinture de l'Himalaya, et s'établit dans le nord de
l'Inde alors appelée Aryâvarta. 189
Elle eut comme religion l'Hindouisme primitif : lois de Manou, lois
des castes.189
Selon Anne Givaudan, le "Char d'Ezéchiel" est un objet matériel. Les Aelohim étaient des êtres de chair mais ils sont une manifestation de la Puissance divine. Leur mission a un caractère spirituel.
Elle
précise que « les arrivées des êtres
d'outre espace sur Terre ont débouché sur des unions entre les hommes et les
"dieux" de chair. Ces unions étaient au départ destinées à créer des
êtres capables de régner sur des humains
et de les diriger avec sagesse.
Elles eurent lieu un peu
partout sur la planète et donnèrent naissance à une race de géants (ils régnaient sur des hommes de notre taille
environ).
David et Goliath dataient de cette époque.
Le géant Atlan (nommé Atlas par les grecs) a donné son
nom à l'Atlantide dont il fut le fondateur. Certains géants étaient
tyranniques, d'autres apportèrent des connaissances que les terriens ne
pouvaient correctement utiliser. »324
Cette race de géants est présente dans de nombreuses traditions. Là aussi, il faut trier les informations issues des traditions et savoir si les géants dont il est question proviennent des races éthérées (plus anciennes) ou des races physiques (plus récentes).
Roger Luc Mary en parle en citant la Genèse : « les Géants étaient sur la Terre en ces temps-là, après que les fils du
Ciel furent venus vers les filles de la Terre, et qu'elles leur eurent donné
des enfants : ce sont ces héros qui furent fameux dans l'antiquité » (chapitre
VI de la Genèse)350
D'après Anton
Parks, les gardiens de la Terre étaient hauts de 4 m 50 et avaient des corps semi éthériques. 112
Il
précise que « en des temps fort anciens,
la communauté galactique de notre univers décida de créer sur Uras [la Terre]
une race prodigieuse d'individus androgynes, les Namlù'u [immenses êtres
humains].(...)
Des planificateurs comme
les Ameli leur apportèrent l'élément principal de leur merveilleux corps semi éthérique.(...)
Ils étaient en quelque
sorte les gardiens vivants du savoir de notre univers. »116
Il précise également que « ils
(les créateurs) se dirent l'un à l'autre : Allons, faisons un homme à l'image
de Dieu et conforme à notre apparence, afin que cette image soit pour nous une
lumière. Et ils façonnèrent une créature
en associant leurs pouvoirs les uns des autres, ceux dont ils avaient été
gratifiés. Chaque puissance fournit une qualité conforme à l'image qu'elle s'en
était faite psychologiquement. Ainsi créèrent-elles un être en tant qu'Homme
primordial parfait... »112
Il semblerait qu'il parle d'une race transitoire entre les êtres éthérés et ceux qui sont de nature physique et plus dense.
T. Lobsang Rampa écrit que longtemps avant que l'histoire n'ait été relatée, des géants marchaient sur la terre. Ils étaient les jardiniers de la terre, ceux qui viennent ici pour superviser le développement de la vie sur cette planète.
La race des géants n'était pas faite pour la vie terrestre, et c'est pourquoi, grâce à des moyens
« magiques », la
taille de ces êtres diminua jusqu'à rejoindre celle des humains, et ainsi ils
furent en mesure de se mêler à eux sans être reconnus comme étant les
jardiniers.351
D'après un mythe eskimo, les premiers hommes étaient beaucoup plus grands que ceux d'aujourd'hui. Ils avaient le pouvoir de voler au moyen de leurs maisons magiques, et les pelles à neige se mouvaient et chassaient la neige d'elles mêmes.
Mais quelqu'un se
plaigna du bruit des maisons volantes. Celles ci ne volèrent plus et les hommes
se sont établis sur place. Il n'existait pas encore de glace.149
Graham Hancock parle d'un individu nommé Viracocha qui aurait aidé l’homme au commencement. Il enseigna la science, était guérisseur et avait beaucoup de pouvoirs.
Cette civilisation (celle des géants, précise-t-il) fut
détruite par un déluge.352
Selon
Michel Coquet, les géants furent les
premiers constructeurs de cités cyclopéennes dont les vestiges existent
encore sur l’île de Pâques.227
Pour Robert Charroux, l'édification de cités géantes et le transport de monolithes pesant des milliers de tonnes -à Machu Pichu, à Ba'albeck, à Gizeh, etc...- trouvent une explication, à la fois dans la force titanesque des hommes et dans l'utilisation de leurs connaissances scientifiques.
Dans la province d'Agadir, on aurait mis au jour un atelier d'outils
préhistoriques vieux également de 3000 siècles. Parmi d'autres objets, il y
avait des bifaces qu'on employait à la main. Or ces bifaces pèsent 8 kg et leur préhension exige un écartement de
doigts qui n'est possible qu'à un géant d'au moins 4 mètres.119
Existe-t-il des traces de cette civilisation de géants ?
La première indication de l'existence possible d'une véritable race d'individus grands, forts et intellectuellement avancés apparut lors de l'exploration des services des archives des cantons et des comtés américains.
Exemple
: « Des restes de mastodontes sont
occasionnellement déterrés et, de temps à autre, la découverte des restes de
peuplements indiens fait suite à l'exhumation de squelettes géants, aux
pommettes hautes, aux mâchoires puissantes et à l'ossature massive propre aux
indiens, uniques traces permettant de reconstituer l'histoire des époques
passées »(The history of Brown County,
Ohio, compilé à partir de récits du passé, publié en 1883)353
John Mount
écrit qu'un géant fossilisé a été mentionné dans le magazine Strand de 1895.
Son corps faisait 3,70 m. Il avait été découvert au cours d'opérations minières
dans le comté d'Antrim, en Irlande.354
Pierre Sumac indique que des ossements humains géants ont été découverts en 1936, en Afrique du Sud, sur la rive du lac Elyasi par l'anthropologiste allemand Larson Kohl. Les paléontologistes et anthropologistes allemands Gustav von Königgswald et Frank Weidenreich (1873-1948) ont trouvé, entre 1937 et 1941, dans les pharmacies chinoises du continent ou de Hong kong, plusieurs ossements humains d'une taille étonnante. Le professeur Weidenreich a fait en 1944, un exposé sur ces restes de géants, en présence de l'American Ethnological Society.
Lors de fouilles au Caucase, en 1964, on aurait retrouvé dans une grotte d'Alguetca, près de Mangliss des squelettes d'hommes mesurant 2,8 m à 3 m.
En 2004, a été
découvert en Arabie Saoudite un
squelette humain de très grande
proportion. Cette découverte a été faite par la « Aramco Exploration
team », l'équipe de prospection de la compagnie pétrolière Saoudienne Aramco.
Les Saoudiens pensent qu'il s'agit là des restes du peuple d'Aad, des géants anciens dont le Coran parle.355
Erich Von Däniken dit qu'un archéologue australien, le Dr Rex
Gilroy, directeur du Mount York Natural History Museum, a découvert à Mount
Victoria des empreintes fossiles de
pieds de géant dont l'authenticité ne saurait être mise en doute.149
Robert Charroux dit qu' à Gargayan, dans la province nord des Philippines, le squelette d'un géant qui mesurait 5,18 m a été trouvé. Ses incisives avaient 7,5 cm de longueur et 5 cm de largeur.
Il dit
également que des ossements appartenant à d'autres humains grands de 3 m ont
été découverts dans le Sud Est de la Chine. Le Dr Pei Wen Chung,
paléontologiste de renommée mondiale, affirme que ces restes datent de 300 000
ans.129
Le Docteur Louis Burkhalter, qui représentait autrefois la France
dans les congrès de préhistoire écrivait en 1950 dans la "Revue du Muée de
Beyrouth" : « Nous montrerons clairement que l'existence d'une race d'hommes
gigantesques dans la période acheuléenne* doit être considérée dès à présent comme prouvée scientifiquement. »
Trois découvertes au moins indiquent l'existence dans le passé d'une race de géants :
1) le géant de Java
2) le géant de la Chine du Sud
3) le géant du Transvaal132
Phylos écrit que des textes et légendes anciennes ainsi que les traditions brahmaniques parlent d'une
civilisation de Géants vivant avant l'âge de Glace et qui aurait été
détruite par le feu.165
Serge Hutin parle aussi de la découverte de débris d'os d'hommes de stature gigantesque au Transvaal, en Chine du sud et à Java.
Il
indique également que des traditions
péruviennes font état de manière assez détaillée d'une race de géants, les Huaris, qui auraient bâti un grand nombre de
constructions cyclopéennes réparties un peu partout dans la région andine.356
Des traces de civilisations perdues dans Death Valley apparurent dans un rapport du Nevada Hot Citizen, le 5 août 1947.
Des archéologues amateurs déclaraient avoir découvert, dans des cavernes de Californie, une civilisation perdue d'humains de neuf pieds de haut (2 m 74). Des ustensiles d'une culture vieille de 80 000 ans (sous certains aspects plus avancés que la nôtre) ont été trouvés. La caverne avait été découverte par un physicien de Beverly Hills, Bruce Russel en 1931.
Des restes biens
conservés de dinosaures, smilodons (félins à grandes canines), d'éléphants
impériaux et autres animaux éteints étaient
exposés par paire dans des niches. Des articles ménagers, des fours qui
apparemment fonctionnaient avec des ondes radio, ont également été découverts. 357
Barbara Marciniak écrit que des empreintes
d'humains gigantesques ou de squelettes de plus de six mètres de long ont
été découverts lors de fouilles archéologiques.118
Phylos écrit que « dans
certaines cavernes du Tibet, des ossements
humains gigantesques ont été retrouvés. »165
Comment expliquer le gigantisme des temps anciens ?
Certains expliquent que la gravité à la surface au temps des
dinosaures était environ la moitié de
celle d'aujourd'hui. Cela pourrait expliquer pourquoi ils étaient plus
grands, plus longs, plus lourds... La gravité à la surface a constamment
augmenté dans le temps.357
* Période remontant à environ 1,7 million d'années en
Afrique et en Europe entre 500 000 à 300 000 ans.
Mais nous avons vu également que pour plusieurs auteurs les géants étaient en provenance d'autres planètes et côtoyaient les humains de notre taille. Il s'agit donc d'une autre manière d'expliquer ce gigantisme.
Annie Besant décrit ainsi les sept sous-races de la cinquième race189 :
1) Race Aryenne : celle expliquée précédemment
2) Race Aryo-sémitique ou Chaldéenne, qui traversa l'Afghanistan et se répandit dans les plaines de l'Euphrate et en Syrie. Elle eut pour religion le Sabéisme.
3) Race Iranienne, conduite par le premier Zoroastre, elle s'établit en Perse puis en Arabie et Égypte. L'alchimie fut beaucoup étudiée par cette race..
4) Race Celtique, conduite par Orphée, qui se répandit en Grèce, Italie, France, Irlande et Écosse. Elle se distingue dans toutes les lignes artistiques.
5) Race Teutonne qui a émigrée de l'Europe centrale et se répand aujourd'hui dans toutes les parties du monde.
6) 6ème race (non encore créée) : Cette race naîtra et se développera dans le nord de l'Amérique
7) 7ème race (non encore créée) : Cette race naîtra dans l'Amérique du Sud.
Selon la doctrine ésotérique, l'hominidé connu sous le nom d'Homo Sapiens apparut soudainement il y a 200 000 à 300 000 ans de cela.112 (309 000 ans selon Laura Knight-Jadczyk)
Par contre, il est parfois précisé que les humains n'avaient pas la même apparence que nous dans les deux cents premiers millénaires. Ils n'auraient notre apparence que depuis environ 100 000 ans.
Selon les évolutionnistes, l'Homo Sapiens est apparu il y a environ 200 000 ans.
Anne et Daniel Meurois Givaudan parlent également que depuis fort
longtemps sur Terre il y a un peuple d'êtres « dont l'ego est comparable à un bloc de pierre non encore dégrossi. Ils
sont semblables à nous et vivent un peu
en nous par la puissance de leur psychisme.
Ils sont issus des confins
de notre univers, et la déstabilisation de leur sphère de vie les a contraints
à s'incarner sous d'autres cieux pour parfaire leur évolution.
La force de leur intellect est plus épanouie que la nôtre. »242
Pour
les écoles gnostiques, la connaissance des origines de l'Homme résulte d'une
révélation qui leur avait été faite par quelques entités célestes dans le but
de détacher l'humanité du joug des "esprits mauvais" qui dirigent ce
monde. Selon Anton Parks, les textes de Shenesêt en Haute Egypte, plus
communément nommés textes de Nag-Hammadi, parlent de cette philosophie.116
Selon Barbara Marciniak, certains êtres de l'espace ("dieux" créateurs), mi-humains, mi reptiliens (appelées "Lizzies"), ont créé des "systèmes fondés sur l'ignorance parce que « telle est la façon dont ils croient devoir fonctionner ».
Ils
ont envahi la Terre il y a 300 000 ans
et modifié l'ADN de l'homme pour mieux pouvoir le contrôler.358
Selon
Chris Iwen, il y eut une première vague de création, de polarité égoïque (c'est à dire de tendance égoïste), et une seconde
vague de création, de polarité altoïque (c'est
à dire de tendance altruiste). Cela concernait aussi bien des vies physiques
que des vies éthériques.318
Mouriavieff
considère que les êtres de la première vague de création sont sans âme et les nomme les « pré-adamiques ». Selon lui, ils
naissent et meurent, mais ne s'incarnent pas dans le vrai sens du terme car ils n'ont jamais été une individualité.
Leur individualisation est collective, et dirigée, selon les groupes, par tels
ou tels des esprits de la hiérarchie. 362
Selon John Lash, il n'y a pas d'humanité sans âme. Il admet qu'en cours de route, l'homme peut perdre son
âme, c'est à dire sa connexion avec
la « source » (un des noms donnés au logos, au principe supérieur dont tout
être humain dérive selon la doctrine ésotérique). Il précise que « la
théorie de Mouriavieff est une brillante transposition de certaines
idées gnostiques qui décrivent avec force la folie et l'absence d'âme dont
l'humanité peut faire preuve. Mais je ne trouve aucune preuve textuelle d'une
humanité pré-adamique sans âme dans les écrits gnostiques. La séparation duale
ou encore la forte dichotomie qu'il propose est contraire aux enseignements de
base des gnostiques sur le "Noùs" : nous sommes tous porteurs du "Noùs", du moins sous sa forme
potentielle. Bien entendu, si vous n'en faites pas usage, vous perdez cette
connexion avec la source qu'est le "Noùs". (...)
Je pense que le
scénario de Mouriavieff est utile en terme d'analyse des "symptômes",
à savoir une manière de décrire le comportement typique des archontes, mais il
ne reflète pas la promesse réelle de l'Illumination gnostique, c'est à dire un chemin
ouvert à tous » 359
Selon la théosophie de H.P. Blavatsky, la Première Race Racine
humaine serait née sans mental. Les
premiers Créateurs ne parvinrent pas à développer le côté intellectuel de
l'être humain Cette Race disparue dans la Seconde Race. La première Race-Racine
devint la Seconde, sans la mettre au
monde, sans la procréer et sans mourir. 14
Nous avons vu précédemment que selon la théosophie de H.P. Blavatsky, l'Antahkarana est un pont entre le mental inférieur et le corps bouddhique (âme). Cette fonction peut être atrophiée si elle n'est pas utilisée et le lien entre le mental inférieur et l'âme peut ainsi être perdu. Cela arrive à des êtres de natures complètement matérialistes ou dépravées. Ils errent ainsi dans le monde « sans âme »
H.P. Blavatsky précise tout de même que « pour la personne qui, par ses vices, a perdu son Âme Supérieure, il
reste encore de l'espoir, tant qu'elle occupe son corps. Sa rédemption reste
possible et elle peut être amenée à modifier sa nature matérielle. En effet, un
sentiment intense de repentir, ou une seule aspiration sincère vers l'Ego qui a
fui, ou, mieux encore, un effort énergique pour s'amender, peuvent ramener
l'Ego Supérieur. Le fil qui le rattache n'est pas absolument rompu, bien que
l'Ego soit maintenant hors d'atteinte, car "Antahkarana est détruit" »
14
Robert Charroux explique que les hommes des cavernes n'étaient pas
aussi primitifs qu'on veut bien le croire car si on se pose la question « Avec quoi les peintres peignaient les
grottes de Lascaux ? ». La réponse est « Avec de l'ocre jaune, des bâtons de manganèse et des bâtons de peroxyde
de fer. Pour préparer cela, il fallait une technique très avancée. Ils
utilisent la perspective dans leur dessin (inventé au XVè siècle après Jésus
Christ) »124
Ignatius Donnely, pensaient que « les outils et autres ustensiles de l'âge du Bronze en Europe, proviennent de l'Atlantide. Ce sont les premiers à travailler le fer. »
Selon Guy Tarade,
les "hommes des cavernes", comme nous les appelons, étaient les
détenteurs de puissants secrets. Ils seraient les rescapés d'un cataclysme, les
survivants d'une fin de monde. Possédant la connaissance infuse des énergies
psychiques, ils adaptaient leurs pouvoirs aux besoins de la vie quotidienne.
Leurs œuvres d'art sont en réalité d'énormes dagydes (les dagydes ou voults
sont les représentations sur lesquelles les sorciers agissaient. Ce sont en
fait les "images" de l'être ou de l'animal à frapper) que chargeaient
les chasseurs, avant de se rendre sur le terrain.166
Norbert Casteret, "Dix ans sous terre", écrivait également
que « Les Aurignaciens et les
Magdaléniens, essentiellement chasseurs, représentaient les animaux qu'ils
voulaient tuer, puis au cours de séances d'envoûtement magiques, traçaient des
blessures sur ces dessins, tuant ainsi l'animal en effigie, pour s'assurer, le
jour de la chasse, la capture réelle de la bête préalablement envoûtée »360
Papus décrit une expérience publiée dans les journaux quotidiens le 2 août 1892 (De la Justice) traitant du phénomène d'envoutement :
« Ces expériences ont eu
lieu hier en présence de deux médecins membres de l'Académie des Sciences, et
d'un mathématicien bien connu. M. de Rochas a essayé de dissoudre la
sensibilité d'un sujet dans une plaque photographique. Il a mis une première de
ces plaques en contact avec un sujet non endormi : la photographie du sujet
obtenu ensuite ne présentait aucun rapport avec lui. Une seconde, mise
antérieurement en contact avec un sujet endormi, légèrement extériorisé, a
donné une épreuve à peine sensible par relation. Une troisième enfin, qui avant
d'être placé dans l'appareil photographique avait été fortement chargée de la
sensibilité du sujet endormi, a donné une photographie qui a représenté les
caractères les plus curieux. Chaque fois que l'opérateur touchait à l'image, le
sujet représenté le ressentait. Enfin, il prit une épingle et en égratigna deux
fois la pellicule de la plaque où la main du sujet était indiquée. A ce moment,
le sujet s'évanouit complètement en contracture. Quand il fut réveillé, on
constata sur la main deux stigmates rouges, sous l'épiderme correspondant aux
deux égratignures de la pellicule photographique. M. de Rochas venait de
réaliser là, aussi complètement que possible, "l'envoûtement" des
anciens. Dans le domaine si mystérieux de ces faits, nous voulons nous borner à
n'être qu'un narrateur sincère. Il ne s'agit pas ici de croire ou de ne pas
croire. Nous disons ce que nous avons vu, c'est tout. »163
Immanuel Velikowsky précise que les mammouths vivaient à l'époque de l'homme. Ce dernier le représenta sur les murs des cavernes; des ossements humains ont été plusieurs fois découverts en Europe Centrale mêlés à des ossements de mammouths.
Par
exemple, à Prédmost en Moravie, des vestiges de culture humaine et des
ossements humains ont été découverts dans une caverne, mêlés à des ossements de
800 000 mammouths. Leurs omoplates servaient d'outils pour construire les
tombeaux humains.148
En 1968, le Pr François Bordes, de l'université de Bordeaux, découvrit « Au Trou de l'Ane » (Pech de l'Aze) près de Sarlat un os gravé datant de plus de 200 000 ans qui reposait sur une couche géologique remontant à l'avant-dernière période glaciaire.
Le Pr Alexander Marshack, du Musée archéologique et ethnologique
Peabody de l'université d'Harvard, a vu dans cette pièce toute une symbolique
d'où sont issus « l'art véritable et
la figuration ». Examiné au
microscope et soumis à une multitude de tests de laboratoire, l'os du Trou de
l'Ane offrit une série de signes semblant appartenir à un langage complexe. Les hommes d'alors auraient donc conçu des
abstractions, ce qui révolutionnerait toutes les théories actuelles sur
l'évolution de l'humanité !65
Rappelons que
selon les théories admises et couramment enseignées, c'est en Mésopotamie
antique, que les premiers signes d’écriture apparaissent pour répondre à des
besoins pratiques : comptabiliser des têtes de bétail ou des sacs de grains. Le
plus ancien témoignage d’écriture connu date de 3 300 avant notre ère. Ce sont des tablettes sumériennes en
écriture pictographique.361
De 1945 à 1952, Waldemar Julsrud, un commerçant d'Acambaro (dans le Guanajato), au Mexique, trouva plus de 30 000 figurines représentant entre autres des reptiles, des dinosaures, des plésiosaures, etc...
Selon les
théories courantes ces créatures ont disparu il y a environ 65 ou 70 millions d'années donc les
anciens mexicains ne pouvaient pas les connaître. Il n'y a aucun double parmi
les 30 000 pièces (certaines sont similaires mais pas identiques). Une datation
par le radiocarbone dataient de 3 590 ans (avec une précision de plus ou moins
100 ans) la matière organique contenue dans certaines figurines.120
Selon les théories évolutionnistes, les humains n'ont jamais côtoyé les dinosaures.
Or en 1966, le Dr Javier Cabrera, médecin péruvien, reçut en cadeau d'un pauvre indigène une pierre gravée. Au fil du temps, les autochtones lui apportèrent plus de 15 000 autres roches. Nombre d'entre elles dépeignaient des scènes qui représentaient des dinosaures tels les triceratops, stégosaures, apatosaures, et des figures humaines chevauchant des ptérodactyles en plein vol ! En outre, certaines de ces scènes représentaient des hommes chassant et tuant des dinosaures ! D'autres montraient des hommes scrutant les cieux à travers ce qui semblait être des télescopes, exécutant une opération à cœur ouvert, procédant à des délivrances par césarienne, ...
Ces pierres
furent nommées "pierres d'Ica".362
Selon Erich
Von Däniken, des centaines d'empreintes de dinosaures parfaitement conservées
ont été découvertes dans le lit de la Paluxy River à proximité de la ville de
Glen Rose, au Texas. Les géologues sont d'accord pour dater ce lit fluvial de
l'époque mésozoïque du crétacé (période s'étendant de -65 à -144 millions
d'années avant JC). A côté de ces empreintes laissées par des pieds de dinosaure, et parmi elles, ont été mis à jour des empreintes laissées par des
pieds humains donnant l'impression qu'un homme
était à la poursuite des sauriens.149
De même, il écrit que le Dr C.N. Dougherty a démontré que des centaines de traces de sauriens de différentes espèces ont été trouvées dans la vallée des Géants, au Texas, et, dans chaque cas, ces empreintes s'accompagnaient de traces géantes de pas humains.
Et en 1931,
le Dr Wilbur Burroughs a découvert des empreintes de pieds humains remontant à 250 millions années. Les sauriens
eux-mêmes n'étaient pas censés exister encore (selon la théorie
évolutionniste).149
Comment les dinosaures ont ils disparus ?
Selon les évolutionnistes, il y a trois causes probables :
– Chute d'un astéroïde ou d'une comète
– Éruption d'un volcan
– Régressions marines très importantes
Ces trois évènements seraient apparus simultanément il y a 65 millions d'années.
Edgar Cayce indique que vers 50 000 ans (précisément en 50 722) avant Jésus Christ, les Atlantes et autres nations se sont réunies pour décider comment combattre les animaux préhistoriques qui devenaient menaçants pour l'homme.
Ils auraient utilisé les éléments (l'air, l'océan, et la Terre) afin d'en tirer les énergies nécessaires pour combattre le règne animal. L'axe des pôles fut changé, ce qui causa la fin des animaux préhistoriques.
Il dit également que le changement d'axe des pôles a eu lieu plusieurs fois et se reproduira...
En jouant avec
les éléments (énergies, cristaux, …) cela aurait provoqué une éruption
volcanique qui aurait disloqué le continent en cinq îles.136
Ce fut le début des explosifs... Ils s'en seraient servis contre les
animaux.363
Pour
Anton Parks, ce sont les Urmah [UR-MAH = grand guerrier], issus originellement
d'Orion qui eurent la mission de détruire les dinosaures en dirigeant sur la planète
un « projectile destructeur ».112
D'après Fabre d'Olivet, la Race Blanche (née près du pôle Nord) est progressivement descendue vers le Sud à travers la Russie actuelle, puis la Pologne, pour se diriger ensuite vers l'Europe Centrale. 170 Anne Givaudan explique que la Race Blanche débarqua en Grande Bretagne, puis Pologne, et Allemagne. Il y eut des conflits entre les Blancs et les Noirs. Les Noirs l'emportèrent.
Une femme nommée Muriga, dotée de perceptions "paranormales" donna des renseignements précieux à ceux qui devinrent les futurs chefs celtes, qui amenèrent leur peuple à la révolte et firent fuir les Noirs de l'Europe de l'Ouest. Muriga créa un collège de druidesses qui visait à établir une société de type matriarcal.
Au fil du temps, ce collège se mit à commettre des crimes dont des sacrifices humains.
Un druide nommé Reem (ou Ram ou Rama) aida la population à se soulever et le peuple celte finit par se scinder en plusieurs fractions.
Une partie se dirigea en Europe et une autre, en Afrique du Nord, Arabie actuelle (en s'amalgamant aux populations noires, ce rameau celte donna naissance aux Hébreux et Arabes).
Ram et son peuple allèrent en Himalaya. Il changea son nom en "Lam" (et plus tard donna son nom à la future religion du Tibet, le Lamaïsme). Le Bouddhisme apparut plus tard et apporta sa contribution au Lamaïsme initial.
Lam alla ensuite en Inde.
Il instaura un royaume visant à créer une unité
spirituelle.324
Papus situe l'avènement de Ram en 6728 avant JC181 :
Chaque civilisation connut ce personnage sous différents noms :
– Hindous : Rama
– Tibet : Lama
– Chine : FO
– Japon : Pa
– Nord de l'Asie : Pa-pa, Pa-di-Shah ou Pa-si-Pa
– Persans, Iraniens : Giam-Shyd
– Aryens : Dionysos Son empire dura 3500 ans.
Un ouvrage indique que la montée des eaux a obligé les habitants à quitter leurs terres et ils se sont divisés en trois "branches" principales :
– Asie, Inde : formation de la religion brahmanique (initié par Krishna). Ce fut un temps où la race Blanche et la race Noire se réconcilièrent.
– Iran : formation du mazdéisme
– Occident : formation des Germains en Irlande, et des Celtes en Bretagne. Les Celtes et les Druides se retrouvèrent à la fois en Bretagne et en Irlande.
Selon Papus, c'est en 2700 av
JC qu'il y a eu l'arrivée de Krishna en Inde, ainsi que le 1er Zoroastre en
Iran.181
Albert Slosman écrit que l'an I de la chronologie égyptienne dépend des auteurs364 : Champollion : 5867 avant JC
Lesieur : 5773 avant JC Boeck : 5702 avant JC Henzy : 5303 avant JC Lenormant : 5124 avant JC
Mariette : 5004 avant JC de Saulcy : 4717 avant JC Brugsch : 4455 avant JC Lepsius : 3892 avant JC de Bunsen : 3623 avant JC Weigall : 3407 avant JC
L'ordre naturel du monde du fameux Décret de Canope indique que la première dynastie commence en 4246 avant JC.
Mais d'autres auteurs font remonter cet instant à des dates bien plus reculées dans le temps.
Par exemple, Hérodote assure que les prêtres de Thèbes lui ont
montré 341 statues en bois, représentant la succession de pères en fils des grands prêtres les ayant précédés
depuis plus de 11 000 ans (Hérodote, Histoire, II, 143)119
Platon, dans le Timée, reprenant les propos de Solon,
écrit que les prêtres égyptiens lui parlèrent d'une chronologie remontant à 9000 ans avant son époque. 319
Selon Albert Slosman, « mathématiquement
établie par le recoupement des textes ainsi que par l'obtention de la date
exacte du point de rupture d'équilibre de notre globe : le 27 juillet 9792
avant J.C., la chronologie égyptienne s'en dégage plus aisément, en accord
presque parfait avec celle contée par Hérodote. »334
Selon la tradition ésotérique ainsi que d'autres mouvements de pensées, les Egyptiens seraient les descendants de l'Atlantide.
Si c'est le cas, cette civilisation devait être formée dès son origine et il ne devrait pas y avoir de période d'évolution à la naissance de cette civilisation (elle n'aurait pas eu besoin d'apprendre à se civiliser étant donné qu'elle l'était déjà dès son origine).
De nombreux indices semblent confirmer cette thèse.
Un article du Monde Inconnu dit que les Egyptiens pourraient être
des descendants de l'Atlantide puisque « l'on
découvre tout à coup 4000 ans avant notre ère une civilisation florissante,
extraordinaire, dont on ne connaît pas
les origines mais dont on sait que bon nombre d'éléments font référence à
des origines extrêmes-occidentales, c'est à dire "du côté où le soleil se
couche" et d'où, disent-ils,
venaient leurs ancêtres à la suite d'un grand cataclysme. »365
D'après Graham Hancock, « en regardant les Egyptiens, on s’aperçoit que leur civilisation s’est développée en une seule fois, très rapidement. »
Et John Anthony West, qui a beaucoup étudié les débuts de
la période dynastique envisage que « la
civilisation égyptienne n’est pas le fruit d’une "évolution", c’est
un héritage ».352
Albert Slosman écrit que « Avant
le Grand Cataclysme, des adultes spécialement triés puis éduqués à cet effet
mémorisèrent chacun une partie du Savoir, se la répétant jour après jour
jusqu'à ce qu'ils soient atteints par une limite d'âge impérative, afin de la
retransmettre à leur fils ainé pour que le flambeau intact de la Connaissance
parvienne un jour dans le territoire qui deviendrait le "Deuxième-
Coeur".
La civilisation
pharaonique naquit à cause de cela d'un seul coup dès
que l'ultime génération parvint à la seconde patrie qui deviendrait l'Egypte.341
Une pierre de la Porte des Lions, à Mycène, porte cette inscription :
Thot aurait été l'initiateur de l'Egypte.
Il fut connu également sous le nom de Hermès chez les Grecs.
Et il fut qualifié de Hermès Trismégiste (ou trois fois grand),
parce qu'il cumulait trois fonctions : roi, législateur et prêtre3
Il y aurait de nombreuses choses à dire sur l'histoire de l'Egypte ancienne et contemporaine mais cela dépasserait le sujet de ce livre.
Nous avons vu dans les chapitres précédents que les trois premières civilisations (Ile Blanche, Hyperborée, et Lémurie) marquaient les phases d'évolution spirituelle (appelée involution car il s'agit en réalité de la descente de l'Esprit dans la matière) de l'humanité.
Durant ces civilisations l'Esprit s'est de plus en plus matérialisé afin de se manifester concrètement dans la matière. Au cours de sa descente, il a préparé les archétypes (ou formes des êtres dans lesquels il voulait se matérialiser).
La civilisation de l'Atlantide était une phase d'équilibre où l'Esprit ayant peu à peu perdu de l'influence sur le corps, l'humanité due avoir recours à son intelligence pour palier à cette perte (ou plutôt à cette déconnexion car l'Esprit n'a pas quitté les individus; c'est simplement la connexion à cet Esprit qui a été « brouillée »).
Après cette phase d'équilibre (appelée évolution intellectuelle) qui est celle du conflit entre la matière et l'Esprit, trois phases d'évolution physique (ou matérielle : remontée de la matière vers l'Esprit) vont avoir lieu. Notre civilisation est pour le moment dans la première de ces trois phases.
Le principal objectif des phases d'évolution va être de peu à peu remonter vers l'Esprit afin de
perfectionner les différents archétypes (formes) créés lors des phases d'involution.
Tout au long de ces dernières, des « ébauches » de l'être ont été créés par l'Esprit. Lors de la remontée vers l'Esprit, l'être perfectionnera ces ébauches.
Telle est résumée en quelques phrases la vision prônée par la doctrine ésotérique telle que je l'ai comprise.
S'il fallait faire un parallèle entre les concepts utilisés par les physiciens, les ésotériciens et les religieux, voici une manière dont il est possible de voir les choses.
- Le vide quantique des physiciens ou la Mer de Feu (l'Akâsha se manifestant sous forme d'éther) des ésotériciens ou le Dieu des religieux représente le même concept. Il n'a pas d'origine car il « Est » et s'explique par lui-même. Il est un Tout inséparable, indivisible. Le temps n'existe pas à ce niveau de réalité. Il est donc tout à fait inadéquat de dire que ces concepts existent depuis toujours. Le mot « toujours » n'a pas de sens lorsque l'élément qu'il traite n'est pas sujet au temps. Or c'est le cas pour le vide quantique, la Mer de Feu ou Dieu.
- Dans la terminologie des physiciens, l'Esprit pourrait être considéré comme un quantum (c'est à dire une quantité définie mais ne pouvant être conçue que dans un ensemble non sécable) particulier d'énergie. Le vide quantique est l'ensemble des quanta alors que l'Esprit serait un quantum particulier. Ce quantum doit tout de même être considéré comme rattaché au vide quantique car ce dernier, rappelons le, forme un tout insécable. Même si une de ces parcelles veut être considérée « en particulier », elle n'en reste pas moins attachée à son origine.
L'Esprit est caractérisé par un aspect ondulatoire, mais en quelque sorte, il se « prépare » à devenir un corpuscule.
Pour les ésotériciens, l'Esprit est une « étincelle » de la Mer de Feu. Elle représente donc une partie du tout, mais là aussi, il s'agit d'une partie non encore individualisée et toujours rattachée au tout (il ne faut donc pas considérer l'étincelle comme étant distincte de la Mer de Feu)
Pour les religieux, l'Esprit est le Fils de Dieu. Il est donc également une parcelle de Dieu et en possède toutes les caractéristiques.
Toutes ces notions ont donc le même sens.
- Dans la terminologie des physiciens, l'âme serait une onde qui devient un corpuscule d'énergie. C'est à dire qu'elle commence à avoir des caractéristiques propres et
« individuelles » (ce qui n'est pas le cas de l'Esprit qui a des caractéristiques purement ondulatoires et qui ne peut donc pas être mesuré ou observé en tant qu'individualité)
Pour les ésotériciens et les religieux, l'Esprit donne naissance à l'âme qui lui est nécessaire pour se véhiculer en tant qu'individualité.
L'Esprit ne sait pas dire « moi » (car il est un ensemble et non pas une individualité). L'âme, elle, sait parler de « moi ». Elle devient une personne, un individu.
- Dans la terminologie des physiciens, le corps physique pourrait être considéré comme un corpuscule énergétique (âme) qui se transforme en corpuscule de matière physique. Pour les ésotériciens et les religieux le corps physique est également le véhicule de l'âme (c'est ce qui lui permet de se mouvoir dans le monde matériel).
Maintenant, que pouvons nous dire sur la finalité de la vie ?
Lao Tseu (dans le Tao-tö King) a dit que « Celui qui en sait beaucoup sur les autres est peut-être instruit, mais celui qui se comprend lui-même est plus intelligent. Celui qui dirige les autres est peut être puissant mais celui qui s'est maîtrisé lui-même a encore plus de pouvoir. »
Platon disait également que « La première et la plus belle victoire de l'homme est la conquête de soi-même. Être conquis par son être est la chose la plus honteuse et répugnante qui soit. »
Il faut donc apprendre à se maitriser.
Albert Einstein disait que « la vie et la mort se fondent ensemble et il n’y a pas d’évolution ni de destination, il n’y a que ETRE. »
Baird T. Splading écrit également que « la plus grande erreur de l’homme consiste à
essayer de devenir Dieu au lieu de l’être
tout simplement. » 259
Tout ceci reprend la même idée que celle décrite en définissant les concepts de vide quantique, Mer de Feu ou Dieu (qui n'ont qu'un seul état : celui d' « Etre »).
L'objectif serait donc de revenir à cet état originel qui consiste à « Etre » tout simplement. Mais, avant de continuer, est-il sûr qu'il y ait vraiment un but à la vie ?
Selon Anne et Daniel Meurois Givaudan, « Il n’a pas de but celui que la lumière habite, car il est déjà lui-même
dans le but ».366
En partant du principe que tout est issu d'une même origine (vide quantique, Mer de Feu ou Dieu), et qu'à aucun moment un être n'a été séparé de cette origine, il peut donc considéré que chaque être est forcément déjà (et a toujours été) dans le « but ».
Pour Baird T. Splading, la perfection ne peut être créée. Elle est là, ici et maintenant.
« Tout ce que nous avons à
accomplir est de devenir un canal pour la force divine. Le Christ est en nous.
Il faut le faire naître. »259
Cela reprend également l'idée que tout est lié comme nous l'avons vu précédemment. Il y a différents plans de conscience mais tous sont liés. Et il semblerait que l'objectif soit d'activer ces liaisons.
Pourquoi les Esprits décident-ils de quitter leur état originel pour devenir des individualités ?
Selon Chris Iwen, les phases d'involution et d'évolution ne sont pas imposées aux Esprits.
L'Esprit a le choix de « rester à jamais
sur le plan divin et mener une existence heureuse et libre mais sans
Transcendance; ou s’engager à un moment ou à un autre dans l’effort
d’activation de sa divinité intérieure, mais cela nécessite de plonger dans la densité et de rencontrer des mondes dont les lois
sont quelque peu rudes.
C’est l’âme qui décide, Dieu ne fait que sourire et rassurer : « Tu veux rester
ici pour toujours ?
Pas de problème. Tu es chez toi. Tu veux réaliser l'Éveil ? Pas de problème, sache que la plongée vers les plans de la densité ne pourra jamais nuire à ton essence, le pire qui puisse t’arriver serait de ressortir de cette plongée indemne mais non-éveillée. Et dans ce cas, tu pourras toujours décider de laisser tomber et de rester ici. Et au cas où tu déciderais de rester ici pour toujours, tu pourras quand même à tout moment changer d’avis et repartir dans la quête de l’Eveil »
Chris Iwen dit également que l'Éveil apporte le bonheur transcendant*, et il n’y a pas d’autres manières d’accéder au bonheur transcendant que de réaliser l'Éveil.
A la question : « Qui sommes nous ? », la réponse est : « Nous sommes des dieux ».
A la question : « D’où venons-nous ? », la réponse est : « Nous sommes issus de Dieu ».
Pour
ce qui est de la question : « Où allons nous ? », la réponse est d’une
structure un peu différente. Nous irons où nous déciderons d’aller ! 318
Selon Yram « pour évoluer, il
faut comprendre nécessairement que les Principes supérieurs qui sont en nous
représentent ce qu'il y a de meilleur et de plus pur dans l'Univers. Tant que
ce discernement n'a pas eu lieu,
l'homme se trouve esclave dans les couches de la substance. Et lorsqu'il a
compris, en toute certitude, sans aucun doute; lorsqu'il s'est rendu compte de
tous les détails du Plan de l'Évolution qui le concerne, il ne peut faire
autrement que d'aimer, de tout son être cette Lumière éternelle de la vie
supérieure; ce qui a pour résultat de le détacher des vibrations de la
substance la plus grossière et de l'élever dans les sphères où domine la masse
radioactive des atomes.
Selon lui, la vie, sur Terre, n'a pas d'autre raison
que cette liberté. ».368
Tout au long de l'Évolution de l'être, il faut toujours garder à
l'esprit, comme le dit si bien Stéphane Cardinaux, que « l'œuvre n'est
que le résultat d'une démarche intérieure. Peu importe le résultat, ce qui compte est le cheminement
spirituel accompli pendant la réalisation de
l'œuvre. »186
Selon H.P. Blavatsky, « Philon
établit que : L'air était plein [d'âmes] et que celles qui étaient les plus proches
de la Terre, descendant pour être liées à des corps mortels, retournent vers
des corps, étant désireuses de vivre en eux.
Parce que, par et dans la forme humaine, elles deviendront des Êtres
progressifs, tandis que la nature de l'Ange est purement intransitive ; c'est pourquoi l'Homme possède en lui le pouvoir de
surpasser les facultés des Anges. En conséquence, les Initiés de l'Inde
disent que c'est le Brâhmane le Deux-fois Né, qui gouverne les Dieux ou Dévas,
et Paul l'a répété dans son Epître aux Corinthiens :
Ne savez-vous pas que nous [les Initiés] serons les juges des Anges
mêmes ? »14
D'après Edouard Schuré, dans l'initiation indoue, égyptienne et
grecque, le terme de Fils de Dieu signifiait une conscience identifiée avec la vérité divine, une volonté capable de
la manifester.3
L'atome devient une molécule en se reliant à d'autres atomes.
Par la loi de l'analogie, l'atome humain pourra devenir une molécule humaine (société) grâce aux relations qu'il aura avec les autres.
Si un atome est en difficulté, toute la molécule auquel il appartient sera en difficulté.
Par la loi de l'analogie, si un seul atome humain est laissé pour compte, c'est toute la molécule humaine qui en souffre.
Le monde n'est donc pas constitué de milliards d'individus. Il est constitué d'Un seul individu qui
s'exprime de milliards de façons différentes.
*
La notion de bonheur
transcendant signifie en quelque sorte atteindre un niveau de bonheur « au delà
» ou dépassant tout ce que l'on pourrait imaginer.
Une des prises de conscience que devront acquérir les êtres humains est leur appartenance à un groupe. Au lieu de voir son propre intérêt, l'être devra évoluer afin de prendre en compte l'intérêt collectif.
Cela fait dire à Yram que « un
fait très important pour tout le monde est à retenir. C'est que l'être humain
n'a plus aucun "intérêt" à être égoïste. Au contraire, l'égoïsme, la
centralisation, l'empêchent de prendre conscience, de discerner les causes et les
principes qui vont devenir sa seule nourriture dans les Mondes supérieurs. »311
Un philosophe a déclaré : « Je
fus très surpris lorsque je découvris que la plupart des laideurs que je voyais
chez les autres n'étaient qu'un reflet de ma propre nature. »369
Cette phrase est très importante. Elle est souvent reprise pour expliquer les problèmes inhérents à notre introspection.
Il est très difficile de nous étudier nous-mêmes. Les autres individus nous rendent cette tâche plus facile. En percevant des « laideurs » chez eux, cela nous permet de prendre conscience de nos propres « laideurs » et ainsi de les surmonter. Tout comme la vision de beauté que nous percevons chez les autres nous amènent à prendre conscience de ce qui est beau en nous. C'est la raison qui fait dire à certains auteurs que les autres sont nos « miroirs ». Ils reflètent notre propre image.
Selon Alice Bailey, il existe quatre sortes d'atomes :
1. L'atome du chimiste et du physicien ;
2. L'atome humain, ou l'homme;
3. L'atome planétaire, énergisé par un Logos planétaire, ou homme céleste ;
4. L'atome solaire, animé par le Logos solaire, ou Déité.
Nous pouvons y voir une vie opérant intelligemment par le moyen d'une forme.
Elle écrit également que « Peut-être pouvons-nous alors prouver que l'homme est également une vie, ou centre d'énergie, se manifestant par l'entremise de ses corps ; et nous pouvons peut-être démontrer que la planète, elle aussi, est le moyen d'expression d'un centre d'énergie plus grand encore. Faisant un pas de plus en nous servant de la loi d'analogie, nous pouvons peut-être prouver aussi qu'il existe un Dieu ou Vie centrale derrière la nature matérielle, et une Entité opérant consciemment à travers le système solaire. »
Le but de
l'atome humain, déjà conscient de lui-même, est l'expansion de la conscience, de sorte qu'elle devienne assez grande
pour inclure la conscience de l'Etre, dans le corps duquel l'homme n'est lui-même qu'une cellule. 289
Chris Iwen considère également que réaliser l'Eveil consiste à acquérir un niveau supérieur de conscience, « un niveau qui signifie la réalisation effective du bonheur et de la liberté transcendants ».
Elle précise également que « l’Eveillé
n’est pas plongé dans une espèce d’état modifié de conscience, il est simplement habité par une
paix et une joie radiantes dont la profondeur et l’intensité dépassent tout ce
qui est possible avec les différentes formes de potentialités des corps
transitoires. L’extase est l’une de ces potentialités, et l’extase est
transcendée dans l’Eveil ! » 318
Alice
Bailey, insiste également sur l'importance de la prise de conscience, par le discernement, de l'énergie ou force de
son propre « Moi inférieur ». Il est
nécessaire d'Imposer, à ce rythme
énergétique, un rythme supérieur, jusqu'à ce que le rythme inférieur soit
remplacé par le supérieur et que l'ancienne méthode d'exprimer l'énergie disparaisse
complètement 372
Selon Alexandra David-Neel « parlez
leur de vérités profondes, ils baillent et, s'ils osent se le permettre, ils
vous quittent, mais racontez leur des fables absurdes, ils sont
tout yeux et
tout oreilles ».
Le
premier avis que les Maîtres donnent aux néophytes est "doutez !". Le doute incite à la recherche et la
recherche est la voie qui conduit à la connaissance. »370
Selon Michael J. Roads « La
Vérité est comme la vague sur la plage. Elle déferle, imprégnant le sable de son énergie, et le sable connaît la
vague. La mer se retire. Le sable est sec, il ne connait plus la vague, ni même
sa source.
Avec le soleil de midi, le doute est à son comble... jusqu'à ce
que reviennent les vagues substantielles de la vérité.
C'est ainsi que jouent en
ton cœur le flux et le reflux de la
vérité et du doute. Ne t'en inquiète pas car, pour l'espèce humaine, c'est aussi naturel que le mouvement des vagues
sur la plage. » 254
Il n'est donc pas honteux de ne pas savoir. Le doute est sain et parfaitement naturel.
Jean Rostand, ne disait il pas que « Il ne faut pas croire que l'on sait mais savoir que l'on ne fait que croire ! » ?
Maryse Starace a précisé également que « Qui sait vraiment n'est pas l'homme mais cet
océan de pensées dont l'homme capte ce qu'il peut »371
Alors, captons ce que nous sommes capables de capter et tant pis si nous nous trompons. L'important est juste de perfectionner au mieux les « canaux » qui nous permettent de retrouver les informations. Plus ces « canaux » seront purifiés, plus ils nous permettront de capter de manière plus efficace et plus juste les informations qui arrivent jusqu'à nous.
Les pensées sont l'ébauche de la réalité. En formulant une demande quelconque, il faut donc prendre soin de toujours émettre des pensées positives.
Dire que nous souhaitons être guéri d'une maladie oblige l'esprit à penser à la maladie, et donc contribue à sa manifestation. Dire que nous souhaitons être en bonne santé manifestera la bonne santé.
La négation est une pure invention de l'homme. Elle n'a aucun sens dans le monde de l'Esprit et c'est sans doute pour cela que, comme cela a été dit dans des chapitres précédents, les premiers langages ne comportaient pas de négation.
Mais ensuite, une fois que la pensée positive est émise, comment deviendra-t-elle réalité ?
Selon
Baird T. Spalding, « le secret consiste à
se mettre consciemment à l'unisson avec Dieu. Il faut ensuite s'y maintenir sans dévier d'une ligne, quand bien même le
monde entier s'y opposerait. (...)
Supposez que vous désiriez
de la glace. Commenceriez-vous par prononcer le mot glace à tort et à travers
autour de vous ? Si oui, vous ne feriez que disperser vos forces dans toutes
les directions, et rien ne viendrait à vous. Il faut d'abord former une image centrale de ce que vous désirez et la
maintenir directement dans votre pensée juste assez longtemps pour la fixer.
Ensuite, il faut la laisser complètement de côté et regarder droit à la
substance universelle. Sachez que cette substance est une partie de Dieu, par
conséquent une partie de vous-même. »167
Edouard Schuré nous dit que d'après les initiés antiques, « Pour atteindre à la maîtrise, l'homme a
besoin d'une refonte totale de tout son être physique, moral et intellectuel. Or cette refonte n'est
possible que par l'exercice simultané de la volonté, de l'intuition et
du raisonnement. Par leur complète
concordance, l'homme peut développer ses facultés jusqu'à des limites
incalculables. L'âme a des sens endormis; l'initiation les réveille. Par une étude approfondie, une application
constante, l'homme peut se mettre en rapport
conscient avec les forces occultes de l'univers. Par un effort prodigieux,
il peut atteindre à la perception spirituelle directe, s'ouvrir les routes de
l'au-delà et se rendre capable de s'y diriger. Alors seulement il peut dire
qu'il a vaincu le destin et conquis dès ici- bas sa liberté divine. Alors
seulement l'initié peut devenir initiateur, prophète et théurge, c'est à dire :
voyant et créateur d'âmes. Car celui-là
seul qui commande à lui-même peut commander aux autres; celui-là seul qui est
libre peut affranchir. »3
Alice Bailey parle de sept initiations que développe progressivement un Adepte (personne s'engageant sur le sentier de l'Eveil) 372:
1) Naissance du Christ : Maîtrise du corps physique dense par une vivification du centre du cœur (développement de l'amour spirituel).
2) Sentier de Probation : Maîtrise du corps astral, c'est à dire du corps des désirs. Le corps des émotions doit devenir pur et limpide. L'intérêt du tout doit dépasser le point de vue personnel. Vivification du centre de la gorge.
3) Transfiguration : Maitrise du corps mental. Apprentissage des lois relatives à la construction de pensées créatrices. Les facultés psychiques sont stimulées par la vivification des centres de la tête.
4) Crucifixion : Maîtrise du corps bouddhique, développement d'un pouvoir de synthèse. C'est une vie de Grande Renonciation qui même exotériquement apparaît intense, difficile et douloureuse.
5) Apprentissage de la portée de la couleur et du son; L'Adepte devient lui-même instructeur de nombreux élèves, contribuant au travail de plusieurs grands projets. Connaissance concrète des lois qui régissent le monde.
6) Apprentissage de l'occultisme planétaire. Connaissance concrète des lois qui régissent la chaîne planétaire, sur tous les niveaux
7) Connaissance concrète des lois qui régissent le système solaire
Selon Chris Iwen, l'Eveil possède un aspect vibratoire, qui dépend de l’amour spirituel ; et un aspect énergétique, qui dépend de la joie intérieure. Il est plus facile de travailler sur le second aspect après avoir fait de bons progrès sur le premier, et avant d’entreprendre de travailler sur le premier, il vaut mieux avoir atteint un degré intéressant de maturité de l’alto (qui considère l'intérêt du groupe et non pas uniquement son propre intérêt), sans quoi l’ego (qui s'intéresse uniquement à soi) constituerait un frein intempestif et gênant dans le travail spirituel.
L’amour
spirituel ne donne pas carte blanche au déversement de l’ego. Au contraire, il
comporte dans sa dynamique quelque chose qui a pour effet d’affaiblir et de
dissoudre l’ego.318
Elle cite cinq principes à développer :318
1. Lucidité (savoir que le corps-cerveau n’est qu’un véhicule transitoire.)
2. Détachement (savoir profondément qu’il n’existe absolument rien de grave, de dramatique ou de catastrophique.)
3. Pragmatisme (être conscient que le minimum rationnel est d'œuvrer à son propre bien-être, tout en faisant scrupuleusement attention à ne pas nuire aux autres.)
4. Contentement (être conscient que le corps-cerveau n'a besoin que d’un minimum, même si l’ego peut toujours désirer plus ! Il y a une distinction fondamentale entre la richesse transitoire et la richesse intérieure.)
5. Bienveillance (chercher son bien-être et en même temps celui des autres. Ne négliger ni les autres ni soi-même).
Don Miguel Ruiz explique qu'il y a trois maîtrises pour conduire les êtres à devenir des Toltèques373 :
– Maitrise de l'Attention : Elle consiste à être conscient de qui on est vraiment, avec toutes ses possibilités.
– Maitrise de la Transformation : Comment changer, comment se libérer de sa domestication.
– Maitrise de l'Intention : L'Intention, du point de vue des Toltèques, est cette composante de la vie qui rend possible la transformation de l'énergie; c'est cet être vivant unique qui englobe toute l'énergie ou que l'on appelle Dieu. L'intention est la vie elle-même : c'est l'amour inconditionnel. La Maitrise de l'Intention est donc la Maitrise de l'Amour.
Il y a aussi un dicton qui dit qu'il faut redevenir l'enfant que nous étions. L'objectif étant d'exprimer les ressentis et non pas de les bloquer à l'intérieur de nous-même.
Comme
Don Miguel Ruiz le dit « Les très jeunes
enfants n'ont pas peur d'exprimer ce qu'ils ressentent. Ils ont tellement
d'amour en eux que, s'ils perçoivent de l'amour, ils se fondent en lui. Ils
n'ont aucune peur d'aimer. Voilà la description d'un être humain normal. Enfant, nous n'avons ni peur du futur, ni honte du passé. Notre tendance humaine naturelle est de jouir de la vie, de jouer, d'explorer, d'être heureux, d'aimer. »
Les Toltèques parlent de quatre accords qu'il est nécessaire d'observer dans la vie de tous les jours
373 :
1) Que votre parole soit impeccable. Ne pas oublier que la parole a un pouvoir créateur. Il faut assumer la responsabilité de nos actions, mais ne pas juger ni critiquer.
L'amour n'a pas à se justifier : l'amour est présent ou il ne l'est pas. L'amour véritable consiste à accepter les autres tels qu'ils sont sans essayer de les changer.
2) Quoi qu'il arrive, ne jamais en faire une affaire personnelle. Si quelqu'un émet des propos négatifs à notre encontre, considérer que c'est son problème, pas le nôtre. Ce principe consiste en quelque sorte à se détacher de la parole des autres. Lorsque les autres nous haïssent, si nous ne nourrissons pas cette haine, elle ne nous affectera pas.
3) Ne jamais faire de suppositions. Il est toujours préférable de poser des questions plutôt que de faire des suppositions qui ont de grandes chances de s'avérer fausses.
4) Faites toujours de votre mieux. Agir, c'est être vivant. C'est en faisant toujours de son mieux, continuellement, que nous deviendrons un maître de la transformation.
Le fait de mettre une chose en pratique, jour après jour, renforce la volonté, nourrit la graine et établit des fondements solides pour que se développe une nouvelle habitude.
Concernant l'origine de l'univers, nous avons vu que la théorie du Big Bang n'explique pas tout par elle-même. Elle nécessite la validité d'hypothèses non encore démontrées. De plus, d'autres théories, comme celle du Pré Big Bang ou de l'univers informé sont nécessaires pour expliquer la véritable origine de l'univers, l'instant « 0 », car seule la mécanique quantique est capable de définir un instant originel qui n'a pas besoin d'être engendré. Et un instant originel non engendré est indispensable pour expliquer une véritable origine.
Des théories comme celle de l'univers plasma, ou de l'univers magnétique apportent également des éléments de réponse non négligeables et permettent d'avoir une meilleure compréhension des mécanismes qui régissent l'univers.
Je ne dirai pas qui a raison ou qui a tort, car je suis bien incapable de pouvoir donner un avis objectif sur la question. Je dirai simplement, que selon mon avis personnel, il y a une part de vérité non négligeable dans chacune des théories.
Il pourrait être utile que les chercheurs arrivent à combiner leurs idées pour obtenir une meilleure compréhension de la genèse de l'univers.
Concernant l'origine de l'humanité, nous avons vu que la théorie de l'évolution des espèces de Darwin a beaucoup de mal à se justifier. Beaucoup d'éléments (fossiles, complexité irréductible, défauts génétiques, ...) vont en faveur d'une création, plus que d'une évolution.
D'autres éléments (comme l'avènement des plantes et animaux domestiques, la connaissance approfondie de l'astronomie par des peuples dits primitifs, des découvertes d'objets modernes ayant des âges très reculés) sont injustifiables également par l'évolutionnisme tel qu'il est imaginé. Pour justifier de telles découvertes, il faut soit accepter l'existence dans le passé de civilisations au moins aussi civilisées que la nôtre, soit postuler un interventionnisme extra terrestre.
Les créationnistes diront que tout a été créé, et qu'il n'y a donc pas d'évolution.
Mais peut-il ne pas y avoir d'évolution ? Quelque chose peut-il se créer tout seul sans qu'il n'y ait rien qui explique la manière dont il a été conçu ? Je ne pense pas car toute construction, quelle qu'elle soit, suit un processus évolutif, car elle part d'un plan (une idée) pour finir par une réalité concrète.
Les interventionnistes diront que rien n'a été créé ni évolué, mais que tout a été apporté sur Terre par des extra terrestres. Pourquoi pas, mais cela ne répond en rien à l'idée des origines, car qui a créé les extra-terrestres ? Comment sont-ils apparus ? Seule une création ou une évolution est possible pour expliquer leur origine.
Il y a donc quatre éléments qui rentrent en jeu dans l'équation de l'origine de l'humanité : création, évolution, intervention, existence de civilisations déjà civilisées dans les temps reculés.
Y-a-t-il eu création ? Ou y-a-t-il eu évolution ? Ou y-a-t'il eu intervention ? Ou y-a-t-il eu d'autres civilisations aussi évoluées que la nôtre dans les temps reculés ?
Et c'est là qu'intervient la théosophie. Son intérêt est qu'elle inclut ces quatre éléments dans son explication de la genèse de l'humanité. Elle ne considère pas ces facteurs comme étant contradictoires. Elle leur donne à chacun une place dans la création de l'humanité.
Et quelle que soit l'idée que l'on peut avoir des réponses qu'elle fournit, elle a au moins l'immense avantage d'apporter une réponse aux interrogations posées par nos origines.
Je suis donc d'avis que la compréhension du monde ne pourra être totale que lorsque tous les théoriciens mettront leurs idées en commun.
Lorsque les physiciens, les philosophes, les religieux, les ufologues et les ésotéristes mettront leurs idées en commun et se baseront sur des faits ou des théories cohérentes (et non pas des dogmes), il est fort probable qu'ils s'approcheront de l'ultime connaissance.
L'union fait la force. Elle permet également d'améliorer la connaissance.
Phénomène |
Explication par la théorie du Big Bang |
Autres
explications envisagées |
Instant 0 (origine de l'univers) |
Non explicable car les modèles ne peuvent pas expliquer ce qui s'est passé en deçà de 10-43 seconde (temps de Planck) |
Explicable entre autre par la théorie du Pré Big Bang, de l'univers informé ou de l'univers magnétique. |
Composition chimique de l'univers (Hydrogène 75%, Hélium: 24%) |
Expliqué par le "fond de rayonnement cosmologique" et une origine extrêmement chaude et dense de l'univers. Nécessite l'hypothèse de l'inflation et l'existence d'une "matière noire". Nécessite de trouver les bonnes valeurs des constantes cosmologiques, de Hubble et densité de l'univers pour expliquer la formation des éléments dans de correctes quantités (pour le moment, la solution n'a pas été trouvée.) |
- Expliqué par la théorie de l'univers plasma - Serait engendré par des réactions nucléaires à haute énergie dans des "éruptions" violentes à la surface des étoiles. |
Décalage vers le rouge |
Suppose que cela implique l'expansion de l'univers Serait dû à un étirement de l'espace qui produit un étirement des longueurs d'onde |
- L'effet Compton permet de l'expliquer sans avoir besoin de postuler une expansion de l'univers. - L'étude des quasars semble montrer que le décalage vers le rouge est un indicateur de l'âge d'un astre et non pas de sa vitesse de déplacement. |
Expansion de l'univers |
Nécessité que la matière noire existe. Pour le moment, elle est juste postulée. |
- L'expansion serait juste une "apparence", un "mirage" ou un "effet d'optique" de galaxies bien plus proches. - Si l'univers est en expansion, accélérée de surcroît, comment se fait il que le Soleil se présente deux années consécutives à la même place dans le ciel pour une même date anniversaire ? |
Constante de Hubble et constante cosmologique (expansion de l'univers) |
Rien ne les expliquent mais elles sont juste nécessaires pour la théorie de l'expansion (et la théorie de l'inflation). |
Non nécessaire pour les théories rejetant l'expansion de l'univers. La théorie considérant les astres comme ayant une double polarité comme les aimants (attraction + répulsion) ne nécessite pas la création d'une autre force « inconnue » répulsive |
Matière noire |
Observée indirectement par la vitesse de rotation des nuages de gaz dans des amas de galaxies |
Les champs magnétiques sont capables d'expliquer la vitesse de rotation des nuages de gaz sans qu'il y ait besoin d'avoir recours à l'existence de la matière noire |
Fond de rayonnement fossile |
Expliqué par la nucléosynthèse primordiale |
Expliqué par la théorie de l'univers Plasma |
Singularité gravitationnelle |
Supposée par la théorie du Big Bang |
La mécanique quantique montre qu'il n'y a pas de singularité gravitationnelle car une force répulsive empêche l'effondrement de |
|
|
la matière sur elle-même |
Homogénéité à grande échelle de l'univers et inhomogénéité à plus petite échelle |
Expliquée par la théorie de l'inflation |
La théorie de l'univers magnétique est capable de l'expliquer |
Formation des structures |
Expliquée par la théorie de l'inflation |
Expliquée entre autres par la théorie de l'univers Plasma |
A en croire les théoriciens du Big Bang, leur théorie est celle qui explique le mieux la formation de l'univers et de nombreux faits prouvent ce qu'ils avancent.
Une étude approfondie du sujet montre que cette théorie est une théorie comme les autres, que les preuves avancées ne sont pas de véritables preuves.
D'autres théories peuvent expliquer les mêmes faits avec d'autres argumentations.
Et de nombreux postulats sont nécessaires pour valider cette théorie sans qu'aucune explication ne soit fournie pour en expliquer l'origine.
Phénomène constaté |
Explication |
Modifications des poissons épinoches à trois épines ou du lézard Podarcis sicula |
C'est une preuve d'évolution pour les évolutionnistes. C'est une preuve d'adaptation ou de variation au sein de l'espèce pour les créationnistes (car il n'y a pas eu modification du génome) |
Résistance aux antibiotiques |
Il s'agit juste d'un transfert d'information génétique (donc pas de création de nouvelles informations) |
Mutation |
Il y a augmentation d'information selon les évolutionnistes. Il y a perte d'information selon les créationnistes. |
Fossiles |
La plupart des fossiles apparaissent et disparaissent spontanément. Ils ne montrent aucune évolution. |
Homologie |
L'homologie -hypothèse servant à classer les espèces- n'est pas une preuve de l'évolution puisque c'est une des ses hypothèses |
Complexité irréductible |
Certains gènes ne fonctionnent que réunis ensemble. Ces complexités ne peuvent donc pas avoir évoluées… |
Chaînon entre dinosaures et oiseaux |
Tous les chaînons manquants proposés se sont avérés être des trucages |
Lien entre poissons et animaux terrestres |
Le poisson cœlacanthe censé être le lien s'est avéré être un poisson "comme les autres" |
Bipédie |
Une démarche hybride (intermédiaire entre les bipèdes et les quadrupèdes) est impossible à cause d'une exigence démesurée en énergie. |
Plantes et animaux domestiques |
Rien n'explique leurs apparitions. Il est donc impossible de démontrer le processus d'évolution qui est en jeu. |
Défauts génétiques |
Si l'humain a évolué, les espèces antérieures devraient avoir au moins une partie des 4000 défauts génétiques qu'il possède. Ce n'est pas le cas ! |
Homme de Toumaï Australopithèque Lucy |
Plusieurs anthropologues affirment qu'ils n'appartiennent pas à la branche humaine de l'évolution |
Homme de Néanderthal |
Certains évolutionnistes reconnaissent qu'il n'y a pas de rapport de descendance entre les Homo Sapiens et les néandertaliens |
Homo Sapiens |
Beaucoup d'indices montrent qu'il n'y a aucun lien avec les espèces précédentes. Les évolutionnistes sont donc à la recherche (en vain pour le moment) du "chaînon manquant" |
La théorie de l'évolution des espèces est considérée comme étant « presque prouvée ». Une analyse approfondie du sujet montre, pourtant, qu'il n'y a aucun indice d'évolution (telle que proposée par la théorie) dans la grande majorité des domaines traités.
Elle reste donc une théorie comme les autres, et a encore besoin de faire ses preuves pour devenir convaincante.
1 Magazine,
Essentiel (L'), 05-06/2003, Le symbolisme
ésotérique, M. Centini
2 Magazine, Inconnu (L'), No 123, Août 1986
3 Livre,
Les Grands Initiés, Edouard Schuré, Ed. Pocket
4 Livre, Traité élémentaire
de science occulte, septième édition, Editions Dangles, Papus (Docteur Gérard Encausse), Bacon, De Dign. Et Increm.
Scienc., 1.III, c.IV,
5 Livre, Traité élémentaire
de science occulte, septième édition, Editions Dangles, Papus (Docteur Gérard Encausse), Claude Bernard, Science
expérimentale, p. 366
6 Livre,
Vie secrète des plantes (La), Tompkins (P.) Bird (C.), Ed. Age d'Etre
7 Magazine,
Nexus N°22, 09-10 2002, Quand la Science rencontre l'Esprit, Dr Andrew Powell, 2001
8 Livre, Médecine de l'habitat (La), Jacques La Maya,
Ed. Dangles
9 Livre,
L'énergie secrète de l'univers, Maxence Layet, Ed. Guy Tredaniel Editeur
10 http://fr.wikipedia.org/wiki/Origine_de_l'univers
11 http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Doppler
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184 Dossier, LE KYBALION : chaînon manquant à la table
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195 Livre, Magnétisme autrement (Le), Ed. Anne Van
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196 Livre, Pouvoir bénéfique des mains (Le), Barbara Ann Brennan, Ed. TCHOU
197 Livre, Le spiritualiste athée, Pierre Lance, 1966
198 Magazine, L'Ere Nouvelle N°56, 12 1985, Un univers de psychomatière,
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199 Magazine, L'Ere Nouvelle N°185, 07-08 2008, Plus
immortel que moi, tu meurs !, Pierre Lance
200 Magazine, L'Ere Nouvelle N°185, 07-08 2008, Plus immortel que moi, tu
meurs !, Pierre Lance, citation du livre Réincarnation – quand les expériences
rencontrent la science, Sylvie Simon, Ed. Alphée Jean Paul Bertrand
201 La conscience de l'atome, Alice Bailey, Isis
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202 La conscience de
l'atome, Alice Bailey, Editions Lucis Trust
203 Initiation Humaine et
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204 Livre, Astronomie selon
les Egyptiens (L'), Albert Slosman, Ed. Robert Laffont
205 Magazine, L'Ere Nouvelle N°100, 04-05 1993, Lettre
ouverte aux ignorants qui méprisent l'astrologie, Pierre Lance
206 Magazine, L'Ere Nouvelle N°188, 01-02 2009, Comment en sommes nous
arrivés là ?, Pierre Lance
207 Livre, La médecine de Paracelse, Patrick Rivière,
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208 Magazine, L'Ere Nouvelle N°83, 11 1982, Comment, de l'astrologie, naquit
la mythologie, Pierre Lance
209 Livre, Manuel de magie
pratique, Papus, Editions Niclaus
210 Magazine, Monde Inconnu
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211 Livre, Géobiologie simple et naturelle, Pencréach
Roger, Ed. Desforges-Paris
212 Livre, Lumière de cristal, Doriane, Ed. Rayon d'Or
213 Magazine, Monde Inconnu (Le), No 102, 03-04/2000,
Les voies secrètes de l'Alchimie, M.F.Giras
214 Magazine, Monde Inconnu (Le), No 68, 01/1986, Le trésor caché
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215 Livre, Trésor des Alchimistes (Le), Jacques Sadoul,
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216 Livre, Secrets des
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217 Livre, Templiers sont parmi nous (Les), Gérard de
Sède, Ed. J'Ai Lu
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222 Livre, Révolution silencieuse de la médecine (La), Joseph Levi (Dr), Ed.
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223 Livre, Mystères Templiers (Les), Louis Charpentier,
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235 Livre, L'Ame et son mécanisme, Alice Ann Bailey, Editions Lucis Trust
236 Livre, Chemin de la vraie initiation magique (Le),
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237 Livre, Energie secrète de l'univers (L'), Maxence Layet, Ed. Guy
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238 Complots
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génie de Viktor Schauberger, Alick Bartholomew
239 Livre, Energie libre et
technologies, Jeane Manning, Ed. Louise Courteau
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de l'Univers, L.R. Hatem
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366 Livre, Mémoire d’Essénien, Tome 2 (De), Anne et
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367 Bande dessinée, Malade enchainé (Le), René Bickel, 116, rue de
Mittelwihs 68150 OSTHEIM
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