Aucune expérience ne s’oppose au cheminement spirituel

Il n’est aucune expérience qui s’oppose au cheminement spirituel. La joie est un merveilleux sentier vers le divin, mais la souffrance aussi.

Découvrir sa vérité intérieure est une réalisation, se perdre est parfois un raccourci vers soi-même. Si la rigueur d’une morale ou d’une discipline a son utilité, se découvrir incapable de vivre selon ce que l’on sait juste est aussi une opportunité. Réussir brillamment est une voie, échouer lamentablement en est une autre. La sainteté est admirable, mais le crime, à la faveur du repentir, est parfois le chemin qui y mène.

Pour un être en chemin, toute expérience est matière. À une condition, toutefois : que l’on vive avec intensité. Car le seul véritable obstacle à l’accomplissement humain, c’est précisément le refus de vivre des expériences. Celui-ci a pour nom tiédeur…

La tiédeur est un refus d’éprouver, poussé si loin qu’il refuse même de s’éprouver lui-même. Le non à la vie se dissout ainsi dans une morne absence de tout rapport à la vie, qui réduit celle-ci à la mécanique sans conscience de la pulsion…

À l’anesthésie, le tiède sacrifie sa liberté ; il se fait donc la proie de toutes les manipulations. C’est pourquoi la société hypermarchande érige aujourd’hui la tiédeur en modèle. Le système économique tout entier repose sur la mondialisation d’un type humain, le consommateur, dont le seul horizon est de se soulager de vivre en cédant compulsivement aux attraits d’un étal virtuel de marchandises qui, sans cesse, lui inventent des besoins en prétendant les satisfaire.

La culture postmoderne tend vers une destruction spirituelle de l’humain par dépérissement progressif de l’intensité vitale. Elle nous formate insidieusement en saturant nos sens d’un non-sens qui n’a d’autre propos que de nous détourner de notre intériorité. C’est d’abord en soi-même qu’il s’agit de la combattre. Un être en chemin doit aussi vaincre en lui-même son époque.

Denis Marquet

Eugénisme 2.0 – Vers le piratage de notre code génétique

0Marianne.net 

Google devient Alphabet ! Avec ce ripolinage, le géant de la Silicon Valley sépare ses industries. Distinguant son moteur de recherche d’un côté, et ses activités éloignées d’Internet de l’autre, comme ses projets Calico (santé) et Google X (high-tech futuriste). Deux projets qui, pris ensemble, indiquent la vigueur de Google à étendre ses tentacules à la génétique. Tripatouiller le génome, retarder le vieillissement, voire faire advenir l’homme augmenté… Ces dernières années, ses lubies sont devenues exorbitantes.

Lundi 27 juillet, la société de décodage génétique 23andMe, filiale de Google — qu’il faut désormais appeler « Alphabet » suite à l’annonce ce lundi de son cofondateur Larry Page — a fait une découverte effarante. Un développeur a piraté son interface (API) pour mettre au point un scanner de code génétique sur Internet, capable de filtrer les utilisateurs en fonction de leur ADN. Intitulé « Genetic Access Control », le programme, déposé en open source sur la plate-forme collective GitHub, permet de restreindre arbitrairement l’accès aux internautes suivant des critères génétiques (ethnie, sexe, âge, ascendance, etc).

Outre les lendemains « radieux » qu’elle laisse entrevoir au marché de l’exploitation de nos cellules, cette affaire pointe les dangers potentiels d’amasser, dans d’énormes volumes de données (big data), le contenu de nos gènes. Avec la « mise en données du monde », selon la formule consacrée par le professeur Viktor Mayer-Schönberger, cette affaire lève le voile sur les usages à craindre de nos empreintes génétiques.

Au long de l’affaire, il n’a pas échappé aux détracteurs de 23andMe que la fondatrice de cette firme, implantée à Mountain View (Silicon Valley), n’est autre que la pétillante Anne Wojcicki, ex-compagne de l’actuel patron de Google, Sergey Brin.

Cela fait déjà quelques années que Google avance ses pions dans la recherche en génétique ou le séquençage d’ADN. Et les dernières nouvelles du front n’augurent rien de réjouissant. La semaine passée, par l’entremise de sa société de recherche médicale Calico, l’ogre du numérique a scellé un partenariat avec AncestryDNA, une entreprise spécialisée dans la constitution d’arbres généalogiques. En fouillant ensemble la base de données du site Ancestry.com, approvisionnée à ce jour par les codes génétiques de millions de personnes, Google compte explorer « les données anonymes de millions d’arbres généalogiques publics » et autant « d’échantillons génétiques », selon un communiqué livré le 21 juin par Calico.

Google, du transhumanisme à l’état brut

Forte poussée de croissance pour le projet « Calico », qui appartient au laboratoire secret Google X et a pour rêve de lutter contre le vieillissement et d’allonger la durée de vie. Il entend, d’ici 2035, l’augmenter de vingt ans. Une vieille obsession chez Google, née dans l’esprit de Sergey Brin, quand il découvre, en 2008, qu’il est porteur du gène LRKK2 de la maladie de Parkinson.

Repousser la mort, c’est aussi la vieille lubie de Ray Kurzweil, directeur de l’ingénierie de Google. Prophète pro-capitaliste, ce gourou de l’intelligence artificielle (IA) est conduit par une philosophie libertarienne adossée au transhumanisme. Ce courant de pensée, en vogue chez certains milliardaires californiens de la Silicon Valley, aspire à transcender l’homo sapiens, et à corriger, à l’aide des nouvelles technologies, ses lourdes imperfections : le diabète, le cancer… ou la mort.

La méthode ? En scrutant minutieusement l’hélicoïde du code génétique, Google et AncestryDNA espèrent déceler les facteurs de vieillissement. Et les contrecarrer. Développer des molécules anti-vieillesse, isoler des matrices génétiques regénératrices… « Google veut assurer la transition vers la posthumanité, en travaillant autant sur l’augmentation des capacités de notre corps que sur une forme de virtualisation, qui nous détacherait des limites de notre enveloppe corporelle », observe le philosophe Jean-Michel Besnier, dans un passionnant entretien accordé à L’Humanité. 

Perpétuellement dans une logique de conquête, tout en agissant sur le terrain politique pour « créer le meilleur des mondes », selon les mots de son PDG, Google investit ainsi impérialement dans tous les secteurs, se réclame toutes les batailles scientifiques importantes. Si la firme californière innove ainsi à tous crins pour dépasser l’humain, c’est en croyant agir dans le sens de l’évolution. « Quel que soit le problème rencontré (…) il y a une idée, une technologie qui attend d’être découverte pour le résoudre », assurait au Time Magazine le transhumaniste Ray Kurzweil.

Dans son livre Pour tout résoudre, cliquez ici (2014), le célèbre chercheur Evgeny Morozov fait un portrait au vitriol de ce « solutionnisme » béat. D’après cette « idéologique dominante de la Silicon Valley » écrit Morozov dans le New York Times« la technologie permettrait de rendre toute faiblesse obsolète. » 

A force d’user frénétiquement de ses services incontournables (moteur de recherche, boîte mail, objets connectés) nous les lui léguont en toute gratuité. Ironie du sort : si demain Google veut coloniser notre génome, nous lui avons déjà signé notre testament. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La mondialisation : le monothéisme du marché

sur le blog de Roger Garaudy

Ce qu’on appelle la « mondialisation », en réalité le monothéisme mondial du marché engendré par le capital, rapport social désormais mondialisé, est lourd de menaces parce qu’il produit un monde cassé : entre les « élus » et les exclus, les pauvres et les riches, les exploiteurs et les exploités, le Nord et le Sud.

Les avancées de la science et de la technique, qui augmentent sans cesse nos moyens et nos pouvoirs, servent plus à la destruction de l’humain qu’à son épanouissement car elles ne sont orientées par aucune réflexion sur le but et le sens de la vie.

Ce monde, fondé sur une conception quantitative du bonheur, n’a d’autre but que de produire et consommer de plus en plus, de plus en plus vite, et n’importe quoi, au point que les trafics les plus fructueux sont aujourd’hui ceux des armements et de la drogue.
Dans ce monde, les fortunes s’acquièrent par la spéculation financière beaucoup plus que par le travail producteur de biens et de services.
– Ces dérives conduisent à la jungle, à la loi dominante du plus fort, à la violence et au chaos qui en découlent.

La triple mutation c’est le passage :

de l’individualisme à la communauté. Selon l’individualisme, chacun est le centre et la mesure de toute chose. Le membre de la communauté au contraire se sent responsable du destin de tous les autres membres ; la liberté de l’autre n’est pas la limite de sa propre liberté mais la condition

du positivisme à la foi. Selon le positivisme, la science et la technique peuvent résoudre tous les problèmes, y compris celui du sens de notre vie ; c’est une religion des moyens. La foi au contraire exige rupture avec tout déterminisme ; foi en Dieu ou foi en l’Homme, mais toujours foi dans un sens de la vie et foi dans l’unité du monde.

du particularisme à la considération première du tout. Le particularisme, c’est privilégier les intérêts d’un individu, d’un groupe ou d’une nation contre ceux du tout. Aucune action pourtant ne peut être créatrice d’un avenir à visage humain, poursuivre l’humanisation de l’homme, si elle n’est pas fondée sur la considération première du tout et ne s’y ordonne.

 

 

un autre regard sur le choc du 8 novembre

Gregory Mutumbo.com

…L’enjeu n’est pas de remplacer une civilisation mondiale en déliquescence par une autre. L’enjeu n’est pas de construire un nouveau monde en trois dimensions plus confortable, plus équilibré, plus juste, plus sécurisé, plus doux ou que sais-je encore. L’enjeu réside dans une transition vibratoire qui se fonde sur une élévation globale de la fréquence de tout ce qui porte la vie sur Terre. Nous ne nous sommes pas incarnés pour modifier ou remplacer ce qui, dans ce théâtre actuel, perturbe l’un de nos cinq sens ou nous indispose. Tant que nous demeurerons dans cette volonté de « changer le monde », nous remplacerons des civilisations par d’autres, jusqu’à ce que leur décadence progressive nous incite à chercher à en faire émerger de nouvelles, et ainsi de suite.

 

Rien de ce qui repose sur la dualité (bien/mal, vrai/faux, juste/injuste, beau/laid etc…) n’a vocation à perdurer dans une conscience unitaire, vibrant aux fréquences de 5ème dimension. Ne soyons pas comme des adolescents qui voudraient que leur chambre d’enfant, par sa taille, son contenu et sa décoration, s’aligne aujourd’hui sur leur besoin d’espace, d’objets adaptés et d’épuration. Quittons sans regret cette pièce exigüe et assumons notre passage à l’âge adulte. Elevons notre regard et notre conscience vers ce que nous sommes en vérité et cessons d’attendre l’avènement d’un hypothétique « monde meilleur » tel qu’annoncé par mille et un prophètes depuis la nuit des temps…

Waheguru

 

Patrick Giani

Waheguru Wahe Jio (Victory) Light of the Naam – Snatam Kaur

The Divine is present everywhere. Just open your eyes, your heart and your mind.

Le Divin est présent partout. Il suffit d’ouvrir les yeux, son coeur et son esprit. Le titre original fait 22 minutes. L’écouter au calme amène à la Paix intérieure. The original title is 22 minutes. Listening quietly leads to inner peace : http://www.amazon.fr/gp/product/B00K0…

 

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