L’aboutissement sociologique de la religion du dieu Argent

saphirnews.com

Si vous ne vous êtes pas plongés dans l’ouvrage absolument fondamental de 294 pages Les Ghettos du gotha. Comment la bourgeoisie défend ses espaces (Éd. du Seuil, 2007, rééd. 2010)… Car n’oublions pas que les premiers communautaristes qui cultivent l’entre-soi et l’homogamie sociale sont les bourgeois et les aristocrates (et non les « musulmans » toujours taxés de « communautaires » !)…


Si vous n’avez pas lu non plus La Violence des riches. Chronique d’une immense casse sociale (nouv. éd. La Découverte, 2014)

… Eh bien, il est temps d’avaler, en toute conscience citoyenne, leur nouvel ouvrage Les Prédateurs au pouvoir. Main basse sur notre avenir (Éd. Textuel, 2017). En 64 pages seulement, vous avez là un résumé de leur analyse. « Nous sommes des citoyens malheureux mais des sociologues satisfaits de constater chaque jour la validation de la thèse d’une guerre que les plus riches mènent contre les peuples avec l’Argent pour principale arme. La majuscule symbolise la déification de ce qui était un moyen d’échange entre les hommes et qui est devenu une fin en soi » (p. 8), disent les auteurs en introduction de leur opuscule.

« La concentration de l’argent en quelques mains permet d’attaquer sur tous les fronts : les droits sociaux, la démocratie, l’environnement, jusqu’à l’humanité même. Le néolibéralisme, structuré de manière oligarchique, contrôle tous les aspects de la société. La “pensée unique” a balayé la fracture entre la droite et la gauche et transformé la guerre des classes en une violence invisible, inaudible et indicible qui doit être ressentie comme une “donnée naturelle”, allant de soi et donc intouchable » (p. 20).

Yoga : dans la posture, seule l’attention demeure

 

 

Un bel article présenté par L’ Union Comtoise de Yoga à Besançon

 

 

Postures

 

Extrait d’un article de Loredana HAMONIAUX qui nous a quittés le 20 juin 2011.

 

Meunier, tu dors, ton moulin, ton moulin va trop vite…..

Patanjali dans ses Yoga-Sûtra, évoque une image étrangement analogue quand il affirme d’emblée que la conscience ordinaire (citta) est en proie à des mouvements tourbillonnants (vritti), à des modifications incessantes. D’autre part, pour cette même tradition du yoga, l’homme ordinaire, qu’il veille ou qu’il dorme, vit en fait dans une sorte de somnolence, de torpeur, de rêvasserie, dont il faut bien qu’il sorte pour vivre l’éveil véritable. Notre meunier avec son moulin nous offre une bonne image de notre état dominant : c’est parce que nous sommes « endormis » et prisonniers de nos rêves, que notre « moulin » tourne sans répit, et plus il tourne et plus nous sommes immergés dans le sommeil tout en croyant être réveillés. Alors que paradoxalement le sommeil profond, sans tourbillon, se rapproche de la dimension de l’éveil….

Or notre moulin n’est pas simplement mental, mais aussi corporel. Quand les tourbillons de la conscience se succèdent, rapides et sans arrêt, le moulin psychosomatique tourne, tourne….les émotions en cascades ébranlent le corps, accélèrent le pouls, coupent le souffle, gèlent les viscères, crispent les muscles. La mécanique de la pensée (expérience-mémoire-conclusion-expérience, etc….) raidit, fibrose et contracture. Le meunier dort d’un sommeil agité. Parfois, le moulin tourne si inconsidérément que le moteur bloque, c’est l’épuisement, la dépression, et le meunier sombre dans un « sommeil » épais.

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La méditation est donc l’arrêt du moulin. Mais par où commencer à désamorcer ses virevoltes…Il est bien entendu possible d’aborder directement le mental.Nombreuses voies proposent cette approche, qui présente néanmoins ses propres embûches, car souvent la tentative d’arrêter les tourbillons de pensée se résout en une pensée supplémentaire qui présente néanmoins ses propres embûches, car souvent la tentative d’arrêter les tourbillons de pensée se résout en une pensée supplémentaire qui produit une nouvelle résistance, une nouvelle crispation : « je dois arrêter », et le « je dois » se transforme en poison.

Il est aussi possible d’aborder le problème par le corps : bien que cette voie ne soit pas dépourvue de pièges (tel celui de se perdre dans le physique, dans l’accumulation de « pouvoirs » corporels), elle est peut-être plus aisée d’accès dans un premier moment. Je vous propose donc de méditer dans le corps, par le corps, avec le corps, grâce à l’âsana.

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La racine même (âs) du mot âsana désigne le fait d’être posé et de rester. L’âsana est stabilité.

Dans l’immobilité de la posture, loin de s’agiter, les muscles aussi « restent » : certains contractés, d’autres étirés, d’autre encore relâchés, mais tous ils restent, ils se stabilisent, ils pondèrent, ils méditent. Et en méditant, ils se révèlent.

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Dans le maintien postural de l’âsana, il y a donc un premier temps pendant lequel nous laissons le corps se réaccorder : cela ne se fait pas mécaniquement, mais bien au contraire dans l’attention, dans le sentir, dans l’être conscient, et cela peut aboutir à un deuxième temps, où la plus belle musique est là : le silence. Non pas le silence d’omission, de refoulement, non pas la parole cachée qui attend d’exploser, mais le silence vrai, le silence de légèreté, de non-conflit, d’équilibre, d’abandon.

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Le corps sort de la conflictualité et de la fragmentation ordinaire. Patanjali le dit d’ailleurs : l’âsana est stabilité – d’accord – mais elle est aussi et en même temps aisance, liberté, où les assauts de la dualité ordinaire cessent. Mais… mais : il y a pour cela des conditions. D’abord – prévient Patanjali – il faut lâcher : lâcher tout effort indu, inutile, redondant, toute résistance, tout acharnement, toute « triviale » poursuite…. Ce qui veut dire aussi, dans notre contexte, lâcher toute image-fantasme de « posture parfaite ».

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Donc la deuxième condition pour que la posture soit aussi âsana est l’acceptation (même momentanée) de l’ego à se taire, et ce qui la rend possible est l’attention à ce qui est, l’immersion dans l’infini de la vie. Concrètement, dans la posture, cela veut dire attention aux sensations corporelles actuelles, c’est-à-dire présentes d’instant en instant. Les muscles alternativement contractés, étirés, relâchés, offrent une gamme de sensations très riche ; et comme les mouvements respiratoires sont accomplis aussi par des muscles, même les sensations respiratoires peuvent se considérer comme un type particulier de sensations musculaires.

…/…

« Seule l’attention demeure.

Elle n’est ni objet, ni sujet.

Elle n’est pas « mon » attention :

elle est lumière impersonnelle.

Elle est pure vision rétablie dans sa nature originelle »

 

Sur un chemin un peu bizarre, comme la vie – un moment de poésie

 

Grand Corps Malade est né un 31 juillet sous le nom de Fabien Marsaud, sous le soleil de Seine-Saint-Denis, sous le signe du lion et sous les yeux de sa mère qui, déjà à l’époque, lui donne un surnom composé de trois mots : Petit Chaton Bleu. Très vite, les mots lui viennent facilement, il chante, raconte des histoires.

Fabien fait du sport tout le temps (foot, tennis, athlé et surtout basket) et, de temps en temps, il écrit des textes qu’il n’assume pas du tout… Alors il n’en parle à personne… suite sur le site de grand corps malade .

 

 

 

Du mérite à l’accueil

pour lire ce livre en téléchargement 

_ » vous n’êtes plus sous la loi,mais sous la grâce » 

( Rm 6,14)

       Dans un précédent article ( Du choix de Jésus ,coach intérieur) je parlais notamment de mon « effusion d’Esprit » vécue par les premiers chrétiens, oubliée par l’Eglise, comme d’ailleurs l’exercice des charismes, retrouvée par le Renouveau charismatique, marginalisé en courant d’Eglise. J’insistais sur l’importance d’une relation personnelle et directe avec Jésus, rendue possible par, notamment, la lecture de la bible et de ma difficulté à être entendu par les personnes ayant avant tout, à coeur, le respect de la Loi.

       Jésus nous dit:-« soyez parfait,comme votre Père céleste est parfait » (Mt 5,48) et non « tendez vers la perfection ».Il est bien évident que cela n’est possible que si son Esprit vient vivre en nous et à travers nous. Jésus nous dit aussi: « aimez vos ennemis… »(Mt 5,44 notamment). L’amour ne se commande pas me direz-vous; encore moins l’amour des ennemis….et pourtant : « tu aimeras (Dieu, ton prochain, toi-même) est le plus grand, le premier commandement »nous dit encore Jésus (Mt 23,37.39 notamment). Son respect n’est aussi possible que si Dieu vient nous habiter. Pourquoi n’en serait-il pas de même pour tous les autres commandements de la Loi dont le respect par effort personnel conduit à l’orgueil, comme je l’expliquais dans l’article précédent. Ainsi, pour le chrétien, la Loi est là pour lui révéler, en cas de non conformité avec sa conduite, qu’il n’est plus sous la mouvance de l’Esprit-Saint. C’est le retour à Dieu qui s’impose alors et non les bonnes résolutions » (Saint-Paul nous explique amplement cela dans l’ épître aux Romains.)

Pour le chrétien, Jésus fut bien le seul homme sur terre à avoir été parfait et ce n’est que par son Esprit en nous que nous le serons à notre tour. Chercher à mériter le ciel par l’accomplissement de bonnes oeuvres, en plus d’être intéressé, c’est essayer de se passer de Jésus qui nous l’a déjà mérité. Pour le chrétien, les bonnes oeuvres sont les fruits de l’Esprit-Saint en nous et non un moyen de gagner le ciel, gratuitement offert par ailleurs.

Dans l’histoire humaine, Dieu propose au peuple juif une Alliance ou le respect de la Loi devait permettre à ce dernier d’entrer en relation avec Lui : « Soyez saint, car je suis saint »(Lv 11,45; Lv 19,2; Lv 20,26), de devenir juste et, selon certains, d’entrer ainsi dans l’éternité heureuse : « Le Seigneur ton Dieu changera ta destinée, il te montrera sa tendresse »(Dt 30,3). Pour Saint-Paul, c’est même le refus de certains juifs qui, en ne reconnaissant pas en Jésus le messie attendu, permit l’entrée des païens, que nous sommes, dans le plan de Dieu.(Rm 11,11).

       [Remarque: Je ne suis pas théologien.Tout ce que j’exprime ici est un essai de rationalisation « après-coup »d’une foi dont le fondement est ailleurs ]

Pour les personnes encore « sous la Loi », ce qui était mon cas avant le 23 février 1975, au lieu de rechercher Jésus, d’être à son écoute, sous  la mouvance de son Esprit, à l’accueil de l’inattendu de Dieu et à la joie de la rencontre, elles chercheront à défendre des valeurs (sans forcément parvenir elles-même à les respecter). Certes, le chrétien n’a pas « le monopole du coeur « ! Est-ce à dire que, de même que le refus de certains juifs de reconnaître Jésus permit l’entrée des païens dans le plan de Dieu, le refus de certains chrétiens d’être guidé par l’Esprit permet-il aux athées de bénéficier de cette conduite ?…..pour « exciter la jalousie » (Rm 11,14)de ceux qui se déclarent chrétiens ?

Réf: Mt 5,48;5,44;23,37-39.=évangile selon Matthieu,chapitre 5,verset 48

Lv 11,45;19,2;20,26 =Lévitique chapitre 11,verset 45…etc

Dt 30,3 =Deutéronome chapitre 30 ,verset 3

Rm 11,11; 11,14=épitre aux Romains chapitre 11 verset 11 …etc

 

 

Del Amo : Comment avons-nous pu à ce point perdre notre humanité ?

 

 

Le romancier Jean-Baptiste Del Amo a reçu lundi 5 juin le 43e prix du Livre Inter pour son roman « Règne animal » (Gallimard), grand et âpre roman sur la dérive d’une humanité acharnée à asservir la nature et les animaux. –pour voir la présentation du livre

Engagé dans l’association de défense des droits des animaux L214, il a aussi estimé que l’action de cette organisation, auteur de vidéos choc sur les pratiques dans certains élevages et abattoirs, avait « permis de légitimer ce combat sur la condition animale, de le porter dans l’espace public ».

 

 »

Là gît le génie et la patte d’enfer de Jean-Baptiste Del Amo. Une éducation libertine, son premier roman (La Croix du 4 septembre 2008), qui s’était hissé jusqu’à l’ultime sélection du Goncourt, envisageait le Paris bourbeux d’Ancien Régime et tout ce qu’il charriait. Vint ensuite Le Sel(La Croix du 7 octobre 2010), chronique d’une humble famille sétoise baignant dans une névrose clanique ruisselant de père en fils. Son troisième coup de dé, en 2013, Pornographia, pistait le désir, la souillure et les rêves d’un homosexuel dans les bas-fonds de La Havane.

Avec Règne animal, l’horreur et l’épure, le haut-le-cœur et l’ampleur, la cruauté mêlée à la compassion atteignent des sommets stylistiques. Rare et précieuse émotion littéraire, qui semble rebondir avec une âpreté pleine de grâce sur les mots fameux de Musset (On ne badine pas avec l’amour) : «Le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. »

Chez Del Amo cependant, il n’y a plus rien à espérer des humains tant qu’ils profiteront sans vergogne du silence des bêtes, tant qu’ils n’auront pas pris le parti des animaux, tant qu’ils nieront l’éthique d’une zoopolitique esquissée par le livre ultime et posthume du philosophe Jacques Derrida : L’Animal que donc je suis.

En attendant une telle épiphanie, l’enfer sur terre est infligé à la proie qui devrait être partenaire. Et du berceau à la tombe, les hommes empoisonnent, brisent les os, étouffent, égorgent, éviscèrent… » – Antoine Perraud -La Croix

Quand la conscience sort de la dualité

Patrick Giani sur Facebook

Message canalisé par Patrick Giani le samedi 3 juin 2017 aux aurores :

« Lorsque vous vous branchez sur le négatif, non seulement vous lui donnez de l’importance mais vous risquez de le devenir.
Aussi, n’accordez pas trop d’importance à ce que vous entendez autour de vous, à ce que vous lisez ça et là sur telle ou telle personne, sur tel ou tel sujet. Si vous le faites, c’est que votre conscience n’a pas atteint l’état d’Eveil et de Grâce.
VOYEZ LE MEILLEUR EN TOUT, car en réalité tout ce que la Source a conçu est parfaitement en place à tout moment et dans n’importe quelle dimension. Si ça ne l’était pas, alors votre monde s’écroulerait comme un château de cartes et retournerait au néant. Car l’UNivers de l’UN ne connaît pas d’échec. Votre monde serait aussitôt recyclé et immédiatement remplacé par un autre univers, avec ses milliards d’étoiles et de galaxies.

Evitez les ragots, les médisances, les rumeurs de complots et les critiques acerbes. Ne répondez pas aux menaces, aux insultes, aux vexations et aux attaques. Laissez-les se « tuer dans l’oeuf » en adoptant une attitude probe, détachée, lucide par rapport à la situation. Ainsi, votre rayonnement permettra de rétablir harmonie, équilibre et paix, en vous et autour de vous. Lorsque la Vérité éclate, elle le fait toujours avec retenue, douceur et bienveillance. Votre attitude doit être exemplaire, aussi doit-elle être discrète et compatissante.
La colère, que vous êtes parvenus à maîtriser, doit vous apparaître chez autrui comme une révolte intérieure de l’âme qui se sent à l’étroit dans la personnalité parce que celle-ci cherche à justifier ses actes et ses paroles. Difficile pour les humains non conscients de lâcher leurs convictions personnelles, leurs concepts étroits et limitatifs, leurs idéaux forgés depuis des années, voire des dizaines d’années. Par votre absence de jugement, votre silence et votre sourire compatissant, vous les amenez à réviser tout cela, à relativiser leur colère ou leur indignation, et à considérer le « troisième point de vue » qui permet à la conscience de sortir de la dualité.

Voyez le meilleur en tout et soyez le meilleur en tout.
Quoi que vous fassiez dans la vie et quelles que soient vos activités, faites-les du mieux possible. En ayant conscience que, ainsi, vous contribuez à rétablir et à conserver l’harmonie dans cet UNivers manifesté.
Toutefois, ne cherchez pas à être parfait car la perfection n’est pas de ce monde, elle n’est pas possible dans les dimensions de l’incarnation. En revanche, vivez-le sur le plan spirituel car si vous vous calez sur les dimensions sacrées de la Source, alors tout est parfait.
Enfin, soyez indulgents envers ceux qui pataugent encore dans les contradictions profondes, envers les faibles d’esprit et les « handicapés du coeur ». Eux aussi font leur cheminement, comme vous l’avez fait jadis, et comprenez que vous auriez été déçus et amers si l’on vous avez jugé ou sermonné, à l’époque…

Soyez aimants comme l’est la Source-Père envers toutes ses créatures. Embrassez la Vie, toutes les manifestations de la VIE-UNE comme si vous embrassiez vos propres enfants. Nul amour ne vaut d’être vécu s’il n’est pas sincère, dévoué et inconditionnel.
Vivez cet Amour inconditionnel au jour le jour, vivez le TOUT AMOUR à chaque seconde de votre existence et vous serez heureux à jamais, comblés pour toujours dans toutes les dimensions de votre Etre, dans toutes les facettes de votre existence.
Et un jour, vous LE rejoindrez, dans toute sa Gloire et sa Magnificence.
Soyez bénis. »

Amazing Grace

 

Amazing Grace – New Britain

http://www.sowetogospelchoir.com/

extrait Wikipedia

Les paroles sont écrites par le prêtre anglican John Newton, probablement en 1760 ou 1761, et publiées par Newton etWilliam Cowper en 1779, dans la collection des Olney Hymns qui connut un grand succès en Angleterre.

John Newton (1725–1807) était initialement le capitaine d’un navire négrier et était connu pour sa débauche morale. Le 10 mai 1748, au cours d’une tempête dans l’Atlantique où son bateau risqua de couler, il se convertit au christianisme. Après avoir survécu à cette tempête, il devint prêtre anglican et renonça au trafic d’esclaves, au point de devenir militant de la cause abolitionniste3.

Une grande partie des paroles de l’hymne provient du Nouveau Testament. La première strophe par exemple renvoie àl’histoire du fils prodigue : dans l’évangile selon Luc, le père dit que « [son fils] était mort et il est vivant, il était perdu et il est retrouvé »4. L’histoire de Jésus guérissant un aveugle, qui dit ensuite aux Pharisiens qu’il peut désormais voir est racontée dans l’évangile selon Jean5.

La mélodie de cette hymne n’a pas été composée par John Newton. Les paroles ont d’abord été chantées sur de nombreux autres airs avant d’être définitivement accolées à la mélodie connue et publiée en 1835 sous le nom de New Britain par William Walker (en). Cette mélodie était inspirée de deux airs populaires dont on ignore l’origine précise (Gallaher et St. Mary), ce qui empêche de la relier avec certitude à une source précise, britannique, celtique ou autre6.

Paroles

Amazing grace, how sweet the sound,
That saved a wretch like me!
I once was lost but now I’m found,
Was blind, but now, I see.
‘Twas grace that taught my heart to fear,
And grace, my fears relieved.
How precious did that grace appear
The hour I first believed.
Through many dangers, toils and snares
I have already come.
‘T’is grace that brought me safe thus far,
And grace will lead me home.
The Lord has promised good to me,
His word my hope secures;
He will my shield and portion be,
As long as life endures.
Yes, when this flesh and heart shall fail,
And mortal life shall cease,
I shall possess, within the veil,
A life of joy and peace.
The earth shall soon dissolve like snow,
The sun forbear to shine;
But God, who called me here below,
Will be forever mine.
Grâce étonnante, au son si doux,
Qui sauva le misérable que j’étais ;
J’étais perdu mais je suis retrouvé,
J’étais aveugle, maintenant je vois.
C’est la grâce qui m’a enseigné la crainte,
Et la grâce a soulagé mes craintes.
Combien précieuse cette grâce m’est apparue
À l’heure où pour la première fois j’ai cru.
De nombreux dangers, filets et pièges
J’ai déjà traversés.
C’est la grâce qui m’a protégé jusqu’ici,
Et la grâce me mènera à bon port.
Le Seigneur m’a fait une promesse,
Sa parole affermit mon espoir;
Il sera mon bouclier et mon partage,
Tant que durera ma vie.
Oui, quand cette chair et ce cœur auront péri
Et que la vie mortelle aura cessé,
Je possèderai, dans l’au-delà,
Une vie de joie et de paix.
La Terre fondra bientôt comme de la neige,
Le Soleil cessera de briller,
Mais Dieu, qui m’a appelé ici-bas,
Sera toujours avec moi.

Aux six couplets écrits par Newton, s’ajoute dans la tradition orale afro-américaine un septième couplet qui appartenait à l’origine à une chanson intitulée « Jerusalem, My Happy Home » et publiée en 1790:

When we’ve been there ten thousand years
Bright shining as the sun,
We’ve no less days to sing God’s praise
Than when we’d first begun.
Quand nous serons là depuis dix mille ans,
Brillant d’un éclat semblable au soleil,
Nous n’aurons pas moins de jours pour louer Dieu,
Que lorsque nous avons commencé.

 

 

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