La conclusion des Mémoires d’outre-tombe

 

résumé et analyse de l’oeuvre 

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Chateaubriand et la conclusion de notre histoire –Dedefensa.org

Les Mémoires d’outre-tombe sont la principale œuvre de François-René de Chateaubriand, dont la rédaction commence en 1809, sous le titre Mémoires de ma vie, et s’achève en 1841. L’édition originale des Mémoires d’outre-tombe, titre final du projet, est publiée en douze volumes entre 1849 et 1850.

S’ils comportent des traits qui les rapprochent du genre littéraire des mémoires (au sens classique du terme, comme les Mémoires de Saint-Simon de Saint-Simon), les Mémoires d’outre-tombe s’inspirent également des Confessions de Rousseau, au sens où Chateaubriand traite — outre les événements politiques et historiques auxquels il assiste — de détails de sa vie privée et de ses aspirations personnelles. L’auteur traite donc des événements historiques majeurs dont il fut témoin (Révolution, République, Empire, Restauration, Monarchie de Juillet) mais en même temps nous dévoile son moi intérieur, dans une confidence aussi proche qu’intime à son lecteur.

C’est également dans cet ouvrage qu’on trouve quelques-uns des meilleurs exemples français de prose poétique, genre dans lequel Chateaubriand excellait.

Un des plus importants textes du monde moderne, le premier qui nous annonce comment tout va être dévoré : civilisation occidentale et autres, peuples, sexes, cultures, religions aussi. C’est la conclusion des Mémoires d’outre-tombe. On commence avec l’unification technique du monde :

« La société, d’un autre côté, n’est pas moins menacée par l’expansion de l’intelligence qu’elle ne l’est par le développement de la nature brute. Supposez les bras condamnés au repos en raison de la multiplicité et de la variété des machines, admettez qu’un mercenaire unique et général, la matière, remplace les mercenaires de la glèbe et de la domesticité : que ferez−vous du genre humain désoccupé ? Que ferez−vous des passions oisives en même temps que l’intelligence ? La vigueur du corps s’entretient par l’occupation physique ; le labeur cessant, la force disparaît ; nous deviendrions semblables à ces nations de l’Asie, proie du premier envahisseur, et qui ne se peuvent défendre contre une main qui porte le fer. Ainsi la liberté ne se conserve que par le travail, parce que le travail produit la force : retirez la malédiction prononcée contre les fils d’Adam, et ils périront dans la servitude : In sudore vultus tui, vesceris pane. »

« La malédiction divine entre donc dans le mystère de notre sort ; l’homme est moins l’esclave de ses sueurs que de ses pensées : voilà comme, après avoir fait le tour de la société, après avoir passé par les diverses civilisations, après avoir supposé des perfectionnements inconnus on se retrouve au point de départ en présence des vérités de l’Ecriture. »

Le basculement immoral de l’homme moderne, grosse bête anesthésiée, ou aux indignations sélectives, qui aime tout justifier et expliquer :

« Au milieu de cela, remarquez une contradiction phénoménale : l’état matériel s’améliore, le progrès intellectuel s’accroît, et les nations au lieu de profiter s’amoindrissent : d’où vient cette contradiction ?

C’est que nous avons perdu dans l’ordre moral. En tout temps il y a eu des crimes ; mais ils n’étaient point commis de sang−froid, comme ils le sont de nos jours, en raison de la perte du sentiment religieux. A cette heure ils ne révoltent plus, ils paraissent une conséquence de la marche du temps ; si on les jugeait autrefois d’une manière différente, c’est qu’on n’était pas encore, ainsi qu’on l’ose affirmer, assez avancé dans la connaissance de l’homme ; on les analyse actuellement ; on les éprouve au creuset, afin de voir ce qu’on peut en tirer d’utile, comme la chimie trouve des ingrédients dans les voiries. »

La corruption va devenir institutionnalisée :

« Les corruptions de l’esprit, bien autrement destructives que celles des sens, sont acceptées comme des résultats nécessaires ; elles n’appartiennent plus à quelques individus pervers, elles sont tombées dans le domaine public. »

On refuse une âme, on adore le néant et l’hébétement

« Tels hommes seraient humiliés qu’on leur prouvât qu’ils ont une âme, qu’au-delà de cette vie ils trouveront une autre vie ; ils croiraient manquer de fermeté et de force et de génie, s’ils ne s’élevaient au-dessus de la pusillanimité de nos pères ; ils adoptent le néant ou, si vous le voulez, le doute, comme un fait désagréable peut−être, mais comme une vérité qu’on ne saurait nier. Admirez l’hébétement de notre orgueil ! »

L’individu triomphera et la société périra :

« Voilà comment s’expliquent le dépérissement de la société et l’accroissement de l’individu. Si le sens moral se développait en raison du développement de l’intelligence, il y aurait contrepoids et l’humanité grandirait sans danger, mais il arrive tout le contraire : la perception du bien et du mal s’obscurcit à mesure que l’intelligence s’éclaire ; la conscience se rétrécit à mesure que les idées s’élargissent. Oui, la société périra : la liberté, qui pouvait sauver le monde, ne marchera pas, faute de s’appuyer à la religion ; l’ordre, qui pouvait maintenir la régularité, ne s’établira pas solidement, parce que l’anarchie des idées le combat… »

Une belle intuition est celle-ci, qui concerne…la mondialisation, qui se fera au prix entre autres de la famille :

« La folie du moment est d’arriver à l’unité des peuples et de ne faire qu’un seul homme de l’espèce entière, soit ; mais en acquérant des facultés générales, toute une série de sentiments privés ne périra−t−elle pas ? Adieu les douceurs du foyer ; adieu les charmes de la famille ; parmi tous ces êtres blancs, jaunes, noirs, réputés vos compatriotes, vous ne pourriez-vous jeter au cou d’un frère. »

Puis Chateaubriand décrit notre société nulle, flat (cf. Thomas Friedman), plate et creuse et surtout ubiquitaire :

« Quelle serait une société universelle qui n’aurait point de pays particulier, qui ne serait ni française, ni anglaise, ni allemande, ni espagnole, ni portugaise, ni italienne ? ni russe, ni tartare, ni turque, ni persane, ni indienne, ni chinoise, ni américaine, ou plutôt qui serait à la fois toutes ces sociétés ? Qu’en résulterait−il pour ses mœurs, ses sciences, ses arts, sa poésie ? Comment s’exprimeraient des passions ressenties à la fois à la manière des différents peuples dans les différents climats ? Comment entrerait dans le langage cette confusion de besoins et d’images produits des divers soleils qui auraient éclairé une jeunesse, une virilité et une vieillesse communes ? Et quel serait ce langage ? De la fusion des sociétés résultera−t−il un idiome universel, ou bien y aura−t−il un dialecte de transaction servant à l’usage journalier, tandis que chaque nation parlerait sa propre langue, ou bien les langues diverses seraient−elles entendues de tous ? Sous quelle règle semblable, sous quelle loi unique existerait cette société ? »

Et de conclure sur cette prison planétaire :

« Comment trouver place sur une terre agrandie par la puissance d’ubiquité, et rétrécie par les petites proportions d’un globe fouillé partout ? Il ne resterait qu’à demander à la science le moyen de changer de planète. »

Elle n’en est même  pas capable…

RENCONTRE AVEC EMENIL LE GARDIEN DU TEMPLE-LA METAPHORE DE L’APOTHICAIRE

Ange EMENIL

Messages des 8 Mai et 4 Juillet 2020

 

L : Bonjour mon ami ! Tu es très beau ! Comment te nommes-tu ? Et que signifient toutes ces perles ?
_ Je suis l’ange Emenil , l’ange du (mouvement ?) de l’harmonisation du monde ; mes perles sont le symbole de mon attachement au Seigneur, et de ma fidélité à ses ordres.
Je suis particulièrement attentif aux traditions ; je conserve précieusement les Tables de la Loi, et tout ce qui est le fondement de notre univers d’amour, créé par l’Eternel.
Je suis le responsable du bon fonctionnement des lois célestes et de leur usage sur terre .
Je suis le gardien du Temple .
L : Es-tu un nomade ?
_ Non , lulu. J’appartiens au groupe des philosophes , très proches du Seigneur. Je connais Nomi, et je travaille avec lui, à la bonne harmonie de nos deux mondes . Il faut maintenir un équilibre et j’en suis le garant.
L : Peux-tu réécrire ton nom, cher ange ? En lettres d’imprimerie , si tu le veux bien ?
_ EMENIL
L : Merci ! Puis-je avoir quelques autres précisions sur ta mission  ?

_ Je suis l’ange de la coordination céleste, qui établit une accordance, entre le monde du ciel et celui de la terre .
L : En ce moment , le virus a provoqué une grande perturbation ! Vas-tu agir et intervenir, avec l’aide de tes compagnons du ciel, et la permission de Dieu  ?
_ Oui , je vais rétablir la sérénité sur cette terre, du moins pendant un certain temps, et nous verrons bien !
J’espère, et je supplie, pour que votre comportement s’améliore, avec notre soutien, avec celui des Justes et des Saints, qui implorent pour vous.
Repentez-vous,  et priez le Père tout-puissant, qui a votre vie entre ses mains. Reprenez courage et foi en Lui.
L : Mais pour les personnes qui ne croient pas ?
_ Elles vont devoir faire un choix, car leur vie future en dépend. Le matériel  n’est qu’apparence, même s’il joue un grand rôle dans votre existence.
Il faut retrouver la clé de la porte céleste, et cette première semonce, va vous y aider .
L : Merci ange très saint. Sois béni. Je te supplie de nous aider. Je suis profondément honorée de notre rencontre .
_ Moi aussi, lulu
L : Je ne crois pas mériter cet honneur ! Love You !

4 juillet 2020 :

Peu après mon entrevue avec Emenil, j’ai réalisé que je n’avais pas obtenu une véritable explication des détails de sa mission, au royaume des Cieux .
J’ai donc posé la question à Mom, et j’ai été quelque peu étonnée par les réponses, assez éloignées de ce qu’Emenil avait bien voulu me confier auparavant . Voici donc le contenu de notre dialogue : L : Mom , je ne me souviens plus de tous les aspects du rôle d’Emenil , que tu avais évoqués, la nuit dernière, par télépathie . Tu peux me rappeler ce qu’il en est,
mon amie ?
_ Bien sûr, et c’est Namimer qui va te l’expliquer.
L : C’est toi , mon humoriste ?
_ Oui lulu.
Namimer se lance alors, dans une tirade, qui révèle une toute autre perception, de l’activité céleste d’Emenil :
_ Emenil est le garant de l’équibre ciel-terre , et cette harmonie, comme tout ce qui existe au ciel, est fondée sur l’amour, et seulement sur l’amour.
Il s’agit ici, d’une sorte de dosage d’amour, administré à un malade, tel un médicament, avec des doses personnalisées, et ce traitement peut être modifié, en fonction de l’état du patient . Soit on diminue la dose, soit on l’augmente. Emenil dispense l’amour, en fonction de ce qui est nécessaire à tes semblables, dont certains en ont plus besoin que d’autres .
Il ne s’agit pas, ici, d’un rationnement de l’amour, puisque ce dernier déferle depuis les cieux , en torrents gigantesques et inimaginables, mais simplement, d’un dosage subtil, destiné à chacun, car un trop grand
volume d’amour pourrait consumer un être humain, et il n’y aurait là aucun profit .
L : Comment établissez-vous cette quantité d’amour ?
Est-ce le même principe, que celui adopté par l’état, qui répartit l’argent public, selon la demande des régions ?
Plus équitablement, j’espère !
_ Tout à fait, ma lulu. Mais là, il s’agit aussi d’ethnies et de civilisations, ainsi que de sociétés primitives ou contemporaines, et nous prenons les décisions qui s’imposent, en fonction de l’usage de cet amour, et du
besoin spécifique à chaque population .
Par exemple, les tribus, dites sauvages, qui vivent dans la jungle, ou bien dans des coins reculés de votre planète, nécessitent moins d’amour que vous, car ce sont des êtres purs et sans malice, et leur âme est innocente.
Dans votre monde moderne, il faut trouver des trésors d’imagination pour délivrer cet amour, que le Seigneur, Jésus , et nous, les anges, déversons sur vous . Trop d’un seul coup, ne conviendrait pas, car il se produirait un éblouissement, une sorte de brûlure, de consummation, et votre esprit ne pourrait pas le concevoir. C’est pourquoi , nous dosons, comme le fait un docteur pour son malade, en espérant toujours , obtenir une guérison .
Quelquefois, et même souvent, il y a rejet, et le malade n’accepte pas le traitement. Mais là, c’est de la thérapie de l’âme dont il s’agit, et c’est le chemin, pour retrouver un équilibre et une harmonie, perdus dans le chaos de votre matérialité, dans le chaos de la violence, perpétrée par le Perverti, contre vous . Cet amour, c’est un baume sur vos blessures, cet amour, c’est un onguent sur vos souffrances, et cet onguent divin, c’est Emenil
qui le prépare, et tente de l’appliquer sur votre âme malade et éperdue.
Ce baume est très efficace sur des personnes qui ont le désir de découvrir le royaume des cieux, par la prière, le dévouement, et la méditation positive, c’est-à dire, tournée vers la recherche de Dieu, et dans ce cas, la
quantité d’amour n’a nul besoin d’être trop importante . Mais pour des êtres malveillants, atteints d’une affection de l’âme, presque mortelle ( au sens où vous l’entendez), le traitement est un remède très fort et très éprouvant qui laisse sans forces, car il faut guérir, et ce n’est pas toujours le cas. Chez certains, les saints et les héros, le volume d’amour est un trop plein, qui existe déjà dans leur cœur, et rejaillit sur leur entourage ;  nous n’avons nul besoin d’intervenir, car ils sont des nôtres.
Je ne sais pas si tu as bien compris cette énergie, et cette harmonie, diffusées par Emenil, afin d’équilibrer la terre, avec un morceau de ciel .
Mais tout cet amour, cette vibration universelle, qui unit le ciel et la terre, n’importe qui peut les ressentir dans un moment de solitude, de bonheur ou de désarroi. Vous aspirez tous, à cette communion avec l’éternel et le monde invisible, car vous êtes semblables à nous, et la partie de vous qui accepte Dieu, cette infime et divine parcelle qui vous anime dans sa lumière, est le compte-goutte, grâce auquel, l’amour démesuré et indicible de votre famille du ciel, vous est distribué .
A vous d’en faire bon usage. Emenil est là pour y veiller. Majestueux, immense, terrible et compatissant, arborant fièrement sa tenue d’apothicaire de Dieu .
Magnifique et tendre, porteur de l’équilibre, tenant dans sa main, la balance de la justice de l’amour, l’amour qui, soigne et apaise, et qui vous guérit de tous vos tourments .
L : Ce texte est merveilleux ! Qui l’a écrit ? Namimer ?
_ C’est moi , mon amie, en espérant que tu sauras bien le traduire !
L : Tu m’aideras ! Dis-moi, mon ange, Emenil se présente comme le gardien du temple, et vous dites qu’il est l’apothicaire de Dieu . Quel est le lien ?
_ Il n’y a aucun lien. Il est l’apothicaire de Dieu, car il prodigue des soins, tel un médecin ou un pharmacien, mais cela ne l’empêche pas d’être le gardien du temple, le temple de l’harmonie céleste qui appellera à une harmonie conjuguée de la terre, sans laquelle votre planète ne pourra pas changer de vibration, ni donner naissance à une nouvelle génération d’humains, qui seront des hommes nouveaux, plus près du créateur.
Il ne faut pas confondre la mission d’Emenil, avec celle du tout un chacun angélique. Sa mission est gigantesque et exceptionnelle. Il est de ceux qui entourent le trône du Seigneur, et son autorité incontestable et incontestée , couvre des prérogatives très larges et très spéciales.
Il possède une grande puissance d’action, et c’est à ce titre, qu’il distribue l’amour divin, avec la permission et la bénédiction de Dieu. Ceci est un privilège, que peu d’êtres célestes possèdent. Mais ne t’inquiète pas, il ne
s’agit pas d’atténuer l’amour incommensurable de votre créateur, pour vous. Il s’agit simplement de rendre à César, ce qui est à César, et que chacun soit traité selon son mérite.

Se tenir debout, droit et seul

Les voies de l’âme

Je viens de retrouver un texte de réflexion écrit par mon professeur de yoga. Elle s’appelait Huguette Pinson, un joli nom !

J’ai connu la souffrance, la solitude, la douleur matérielle, physique et morale ainsi que des moments d’angoisse liés aux tracas de la vie…….Il m’a fallu faire face, souvent seule, à la dureté de la vie.

Mais je sais que de tout cela on peut sortir un beau matin, après avoir frôlé mille morts intérieures. On devient libre de tout et de tous. Alors une immense compassion surgit dans le cœur. On se sent prêt à se tenir debout et à accueillir la misère humaine, à lui donner son cœur, sa vie. On ne peut faire cela que lorsqu’on a souffert beaucoup soi-même.

Je plains les êtres creux et vides ancrés profondément dans la matière et qui sourient, heureux des bonnes affaires qu’ils traitent. Je les plains. Souvent ils portent la mort en eux. Non pas que ce soit mal de traiter ses affaires et de gagner de l’argent mais il y a malhonnêteté dans l’exploitation du plus pauvre, du plus démuni. Le cœur humain manque souvent de générosité. Pourtant il peut aussi  être splendide et rayonnant.

Dans ce champ de forces contradictoires que sont le mal et le bien, l’ombre et la lumière, se tenir debout, droit et seul pour être un combattant dans la lumière, ayant au cœur la vie totale de l’esprit.

Pour cela, il n’y a qu’une formule : travailler beaucoup sur soi-même, devenir libre dans son cœur et dans son esprit, dépasser toutes les émotions et toutes les peurs, entrer dans le vrai amour.

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