Nébuleuse -message du 24 novembre 2020

Je suis tombée malade le 3 Novembre 2020, contaminée par le Covid ; ma fille m’a suivie de près, ainsi que tous les autres membres de la famille et j’en conserve un souvenir très flou .Trois semaines de léthargie , noyée dans un semi coma , empli de rêves et de visions  dont j’émergeais sans en avoir vraiment conscience , telle une automate , afin de prendre quelques médicaments et me désaltérer. On nous a dit de patienter . Pas vraiment de traitement, pas encore de vaccins , pas de réponses, si ce n’est une longue attente , angoissante et fébrile . Entre le septième et le onzième jour , ce fut le moment le plus dangereux , période choisie par le virus , pour attaquer méchamment notre organisme . La visite des infirmières n’était guère réjouissante ! Elles voyaient tant de malades, avec des formes graves de la maladie , qu’elle peinaient à nous encourager, malgré leur dévouement !
J’ai donc décidé de résister à ma manière. J’étais trop faible pour correspondre avec mes anges, mais je sentais leur présence bienveillante , autour de nous .
Emmitouflée dans une couverture , je me suis blottie au fond d’un canapé, recroquevillée contre le dossier, immobile, engloutie dans une sorte de nuage fiévreux , entrecoupé de songes et de mirages . Ma fille veillait , et je l’apercevais comme nimbée de brume , puis je replongeais dans un état comateux, lequel a duré 21 jours !
Le récit de cet épisode épidémique, n’a pas grand intérêt en soi. Des milliers de personnes ont vécu la même chose , et souvent, avec des conséquences,
bien plus graves !
En fait , ce n’était pas l’essentiel de mon propos. Mon propos , c’était tout simplement, de vous présenter un ange, jusqu’alors inconnu, et qui m’est apparu, au plus fort de mon délire. Et pour cela, je vais laisser la parole à Mom , et partager avec vous , tous les détails de notre rencontre .
Je me souviens que ce n’était pas la nuit , c’était sans doute au lever du jour , car la lumière était blafarde.
A demi éveillée , sans force, ma vue brouillée sous l’effet des médicaments , soudain …. Je l’ai vu !
Il était gigantesque ! Juste devant la baie vitrée !
Il planait ! Et j’apercevais des sortes d’algues , flottant autour de son visage , que l’on ne distinguait pas vraiment , mais qui paraissait très jeune ! Un immense oiseau ! L’aspect de ses plumes était étrange , couleur daim et satinées .
Trois paires d’énormes ailes , se déployaient autour de lui , et son envergure était impressionnante !
_ Oui lulu , c’est exactement cela !
L : Alors , dis-moi Mom ? Qui était donc cet ange, semblable à un oiseau géant , paré de plumes si soyeuses , et qui a prononcé son nom , Efex ou Egex, l’ange de la Providence  ?
_ Cet oiseau majestueux , avec un petit visage, est bien l’ange de la Providence . Dommage que tu ne saches pas dessiner , car il est extraordinaire !
L : Pourquoi ses ailes sont-elles de couleur marron ?
_ C’est un ange d’une autre partie du ciel , dont la mission est bien particulière. Il vient en aide aux personnes dans le besoin, quel qu’il soit, et tu étais de celles-là.
L : Mais puisque vous étiez tous là pour me protéger !
_ Cela n’aurait pas suffi !
L : Pourtant , tu as toujours été près de de moi , avec la Mère . Qui d’autre était avec toi ?
_ Nal , Momo, Namimer , Nomotir , Mavenel , Mominor,
tous les amis étaient là , autour de toi et de Mathilde.
L : Et cela , n’aurait pas suffi ! J’ai peine à le croire !
J’ai eu d’autres visions. Je voyais un globe de verre, comme ceux qui sont vendus dans les lieux touristiques, avec une statuette, à l’intérieur. Lorsqu’on le secoue, la neige tombe , en flocons blancs ou en paillettes
dorées , et les enfants adorent !
La sainte vierge était dans la bulle , Mathilde et moi-même, allongées à ses pieds . On voyait le virus, une sorte d’araignée noire , dont on n’apercevait que les pattes, qui tentait de pénétrer à l’intérieur de la bulle, et à chaque fois , la Mère le repoussait du pied ! On le voyait qui réfléchissait, puis, il faisait d’autres tentatives , et à chaque fois, Marie le repoussait!

_ Il y avait aussi ce petit bonhomme noir, qui le poursuivait en courant à toute vitesse , et qui le faisait exploser ! et cela , sans relâche !
Ce petit personnage était semblable à celui d’un dessin humoristique très connu , créé par un artiste italien, dont la plume dessine une ligne, qui se transforme en un petit homme , gesticulant dans tous les sens. Et ce
dernier disparaît ou renaît, au gré de l’artiste et du crayon !
Et là , c’était la même chose , le covid revenait, et revenait encore , et le petit bonhomme le faisait exploser !
L : Le Perverti a-t-il fait exprès de nous contaminer tous en même temps ?
_ Oui , c’était une attaque ciblée , mais ratée !
L : Il y avait aussi Momo , avec vous ?
_ Elle est redescendue des hautes sphères , pour venir te protéger .
L : Merci , ma Momo ! Il y a si longtemps que je ne l’ai pas vue ! Mom, peux-tu réécrire le nom de cet ange fabuleux ?
_ Emex .
L : Le virus est-il de nouveau, en train de muter ?
_ Oui , et il changera encore .
L : A quoi tout cela sert-il ?
_ A vous faire prendre conscience de votre place dans cet univers , et combien vous êtes fragiles, face aux phénomènes de la nature . Les puissants et les autres se retrouvent au même niveau , et ce ne sont pas les millions de dollars , qui changeront l’état de santé d’un malade .
L : Avec ce confinement , beaucoup d’enfants souffrent .
Ils sont angoissés , effrayés , en particulier , les adolescents . Comment les aider ?
Certains sont désespérés !
_ Nous le savons , mais bientôt , tout va rentrer dans l’ordre, pour eux . Il faut leur parler du vaccin , et ils n’auront plus peur. Les enfants ont besoin de réponses .
L : Je vous en supplie , aidez-les !Pensez aussi aux jeunes étudiants , qui se retrouvent isolés et sans ressources !
_ Nous allons insuffler à vos dirigeants ,de nouvelles dispositions en leur faveur , et ils vont en bénéficier très vite .
L : Merci , mon amie . Accepterais-tu de faire un dessin, qui me rappellerait Emex , l’ange de la Providence ?
J’ai fait cette demande à mon guide adorée , sans trop y croire , mais voilà que Mom se met à tracer un croquis d’Emex , avec ses ailes déployées autour de lui ! Je n’en reviens pas !
Emex est avec nous.
L : Merci Emex de m’avoir protégée ! Tu étais si grandiose et si merveilleux !
_ Oui lulu , et tu avais besoin de ma protection , car le Perverti a tenté de te frapper très durement .
L :  Moins que d’autres, sans ,doute, car vous étiez là !
_ Nous étions là , en effet, et j’ai fait un rempart de mes
ailes .

L : Merci Emex . Sois béni , ange d’amour !
Qui était ce petit bonhomme noir , issu d’un dessin humoristique , qui faisait exploser le Covid , à chaque fois , en le poursuivant ?
_ C’était un dessin animé , pour te montrer que nous allions en venir à bout  et tu l’as bien compris, malgré ta  léthargie .
L : Oui , mes amours , merci ! Soyez bénis ! Ayez pitié de nous ! Mère , aide-nous !

PS : Je viens de découvrir que le petit personnage est issu d’une série italienne humoristique : la Linea , créée par le dessinateur Osvaldo Cavandoli
Que faisait-il dans mon rêve ?

 

 

Le coup de force sanitaire : La technocrature jette le masque

 

technocrature  : Dictature guidée par la maîtrise technologique

Pieces & Main d’oeuvre  – vous n’avez encore rien vu …

On se croyait seuls depuis lundi soir, dans le silence de l’été, comme tant d’autres sans doute, « abasourdis », « sidérés » par la « brutalité » du coup de force sanitaire du Chef d’En Marche, champion de la classe technocratique. Des messages de désarroi nous parvenaient de gens « pris par surprise », contraints d’annuler des événements, des réunions, des voyages, des vacances, contraints de subir des injections sous peine d’exclusion sociale, fichés, dénoncés à la vindicte officielle – celles de l’État et des forces qui le soutiennent, CSP +++ et Bac +++, de droite et de gauche « en même temps », bourgeois technocrates du Figaro et technocrates bourgeois du Monde. En attendant quoi ? D’être harcelés à domicile par les brigades sanitaires ? On se croyait seuls en voyant ce million de récalcitrants céder à la contrainte, souvent la rage au cœur, et se précipiter sur les sites de vaccination, à peine terminé le discours du Médecin-Président, afin d’éviter les représailles.

Mais aujourd’hui nous ne sommes plus seuls. Partout dans le pays, à Annecy, Toulon, Perpignan, Grenoble, Chambéry, Paris, Toulouse, Montpellier, Lyon, Marseille, Rouen, Nantes, Caen, Bastia, Avignon, Saint-Etienne, Lille, Bordeaux, La Rochelle, Douarnenez, Avignon, des manifestations spontanées, sans partis ni syndicats, ont scandé « Liberté ! ». A Grenoble comme ailleurs, les 200 manifestants repoussés par les forces de l’ordre de la place où avait lieu le défilé militaire, ont ainsi célébré dignement le sens de la fête de la Fédération du 14 juillet 1790.

En annonçant l’obligation du « pass sanitaire » aux plus de 12 ans pour visiter les lieux culturels, les cafés-restaurants, les hôpitaux, les centres commerciaux et pour se déplacer en train ou en car, Emmanuel Macron relègue la France dans le cercle des pays qui font des droits fondamentaux la rançon de leur incompétence butée : Israël, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et le Pakistan sont les seuls à imposer un passeport sanitaire pour l’accès à certains lieux.

Le président français prévient déjà que « nous devrons sans doute nous poser la question de la vaccination obligatoire pour tous les Français », c’est-à-dire rejoindre le Tadjikistan, le Turkménistan et le Vatican. Ce n’est pas du Tintin, c’est notre futur proche.

Et ailleurs ? La cour constitutionnelle espagnole a retoqué l’obligation vaccinale en Galice, en raison de la « limitation des droits fondamentaux » que celle-ci impliquait. Angela Merkel a été catégorique : « Nous n’avons pas l’intention de suivre la voie que la France vient de proposer ». Le Conseil d’Europe a voté le 27 janvier 2021 une résolution – non contraignante juridiquement – préconisant de « s’assurer que les citoyens et citoyennes sont informés que la vaccination n’est PAS obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s’il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement. » [référence]

Gouverner, c’est mentir. Macron, fin avril 2021 :

« Le pass sanitaire ne sera jamais un droit d’accès qui différencie les Français. Il ne saurait être obligatoire pour accéder aux lieux de la vie de tous les jours comme les restaurants, théâtres et cinémas, ou pour aller chez des amis. » [référence]

La technocratie n’a pas plus de parole que de principes. La fin –l’efficacité et la puissance- justifie les moyens-la machination du monde et des hommes-.

La méthode (« une incitation maximale », selon Gabriel Attal, la voix de son maître) rappelle, entre mille précédents, la suppression des cabines téléphoniques plaçant les réfractaires au téléphone portable devant un fait accompli intenable. Nulle loi ne vous oblige à acheter un portable, naturellement. On ne vous oblige pas, mais vous êtes obligés.

Depuis un an et demi, les barrières tombent. État d’urgence sanitaire ; gouvernement par décrets sur décisions à huis-clos du « conseil de défense sanitaire » ; atteintes à la législation nationale (autorisation de pose d’antennes-relais hors cadre règlementaire) et européenne (dérogation à certaines règles sur les essais cliniques et sur l’usage d’OGM pour les vaccins) ; atteinte au secret médical, création de fichiers de malades (SI-Dep), de cas contact (Contact Covid), de vaccinés (SI Vaccin Covid), intégrant des données personnelles de santé sans l’autorisation des personnes ; traque numérique via TousAntiCovid ; site « anti fake news » du gouvernement recommandant les médias officiels, sans oublier le déferlement des techniques manipulatoires du nudge, telle cette « autorisation de déplacement dérogatoire » assortie d’amendes.

Le mépris du peuple et de la démocratie est tel qu’entre mars 2020 et mars 2021, le Conseil d’État, saisi par des citoyens, des associations, des organisations professionnelles, a suspendu 51 mesures du gouvernement ou de collectivités locales. Interdiction de manifester, usage de drones par la police, de caméras thermiques dans les écoles, obligation de port du masque partout, interdiction de sorties des résidents d’Ehpad : si on les avait oubliées, ces décisions que le Conseil d’État a suspendues « pour préserver des libertés auxquelles il était porté une atteinte excessive » rappellent la pente sur laquelle la technocratie nous entraîne, dans sa volonté de tout contrôler, tout centraliser, tout asservir au primat de l’efficacité et de sa puissance.

Nul ne sait aujourd’hui comment le Conseil d’État jugera le projet de loi destiné à imposer la vaccination, sous le masque d’un « pass sanitaire » triant les bons et les mauvais citoyens. La Cnil elle-même, chambre d’enregistrement des atteintes aux libertés, s’émeut d’un risque « d’accoutumance » à ce tri. De fait, l’injonction à l’injection fonctionne. Entre les lamenti des représentants des cafés-restaurants et du monde de la culture, craignant pour leur chiffre d’affaires et les complications pratiques, plus d’un million de Français ont cédé en quelques heures. Les vacances, comme prévu, quitte à se plier à la contrainte. Qu’accepteront-ils la prochaine fois ?

Nous ne sommes pas contre la vaccination. Nous avons reçu notre lot d’injections depuis notre enfance et dans nos voyages. Et sans doute, la plupart des récalcitrants ne seraient pas opposés à la vaccination si l’industrie pharmaceutique et l’État qui la soutient n’avaient multiplié depuis des décennies ce qu’ils nomment des « scandales sanitaires », et qui sont en fait des crimes industriels (sang contaminé, Mediator, thalidomide, etc).

Nous sommes contre la contrainte, comme ce quadragénaire vacciné, qui refuse de présenter son « passeport » pour bénéficier d’un droit légitime. Ou comme cette patronne de bistrot, qui se fera vacciner « à contrecœur » mais pour qui « il est humainement impossible de refuser de servir un client, quel qu’il soit ». Que vaudra son humanité quand elle risquera 45 000 € d’amende et de la prison ferme ?

Les statisticiens et les organisateurs nous abreuvent de ratio « bénéfice/risque », quand nous, les humains, sentons que le recours à la vaccination relève d’un équilibre entre intimité et responsabilité, entre choix des modes de soin et solidarité collective, impliquant un rapport personnel à la maladie, à la mort et au vivant, et un regard critique sur la technoscience et l’industrie. Chacun doit y penser par lui-même et dans la confrontation des idées. La santé publique n’est pas le domaine réservé des biocrates ( cf biocrate.com)

Ainsi devrait-on discuter les causes des « maladies de civilisation » – de la civilisation industrielle – qui tuent infiniment plus que le coronavirus. Le Covid-19 a tué en France, à ce jour, 0,17 % de la population (111 000 personnes). Chaque année, le cancer tue 0,23 % des Français (plus de 150 000). L’État n’interdit ni les pesticides, ni les productions cancérigènes de l’industrie chimique et du nucléaire, ni les industries polluant l’air ; leurs industriels ne risquent ni la prison ni des amendes colossales. Il est plus facile de s’en prendre à des patrons de cafés ou de cinémas. La technocratie, dans sa folie de toute-puissance, détruit en même temps la nature et la liberté.

« Fuyez la manie ancienne des gouvernements de vouloir trop gouverner ; […] en un mot, rendez à la liberté individuelle tout ce qui n’appartient pas naturellement à l’autorité publique, et vous aurez laissé d’autant moins de prise à l’ambition et à l’arbitraire. » (Robespierre, le 10 mai 1793).

Quand la voix de la Terreur elle-même nous met en garde contre l’ambition et l’arbitraire, nous avons quelques raisons de l’entendre. Nous savons que cette « crise sanitaire » constitue un exercice pour la technocratie dirigeante : toutes les contraintes instituées ne disparaîtront pas, elles seront aggravées avec chaque nouvelle crise (climatique, écologique, sociale, etc.), de façon à lui fournir un confort de pilotage maximal.

Nous en appelons à tous pour maintenir nos engagements, nos réunions, notre vie civique, sociale, culturelle, de façon paisible et déterminée. Nous ne devons pas perdre ce que nos aïeux ont gagné en 1789.

Refusons le chantage et l’intimidation.
Renforçons notre immunité individuelle et collective,
luttons contre le virus de la contrainte.

Pièces & Main d’œuvre
Grenopolis, 14 juillet 2021.

Non à l’obligation vaccinale et au pass sanitaire !

Le Temple des consciences relaie cet appel qu’il vient de recevoir d’un collectif de la ville de Lons le Saunier qui s’insurge contre l’obligation vaccinale prochaine chez les professionnels de santé et l’usage obligatoire du pass sanitaire  pour accéder à de nombreux lieux de vie .

Cet appel souligne d’abord et principalement que ces mesures vaccinales ne sont  justifiées par aucune nécessité impérieuse de santé publique. ( Je rajoute que les tranches d’âges les plus élevées susceptibles de cas graves sont  largement vaccinées, actuellement 79% des plus de 65 ans et ces vaccins administrés protègent à plus de 90% des risques graves de covid.   Cette épidémie ne peut donc engendrer actuellement une mortalité ou des cas graves  massifs dans la population qui justifieraient ces mesures d’exception. Par ailleurs le pouvoir politique a rejeté  toutes les autres solutions médicales privilégiant sans raison claire la seule piste vaccinale).

Il y a donc une disproportion flagrante entre la prise de ces mesures coercitives et la réalité sanitaire. Le collectif s’insurge à juste titre contre le caractère liberticide de ces mesures pour l’instant limité à certains groupes professionnels  dans la perspective  sans doute d’une extension généralisée à toute la population.

Il rappelle qu’elles sont contraires à de nombreux textes de loi qui régissent en France et en Europe nos libertés fondamentales dans le domaine de la santé, base même de notre République et du fonctionnement de l’Europe.

Ainsi l’article 16-1 du code civil : “le corps humain est inviolable”

article R 4127-36 du code de santé publique :

“Le consentement de la personne examinée ou soignée doit être recherché dans tous les cas.

Lorsque le malade, en état d’exprimer sa volonté, refuse les investigations ou le traitement proposés, le médecin doit respecter ce refus après avoir informé le malade de ses conséquence”

article L1111-4 de la loi du 4 mars 2002 :

Toute personne a le droit de refuser ou de ne pas recevoir un traitement.

Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment.

Convention d’Oviedo de 1997 Conseil de l’Europe-( extraits)

Les Parties à la présente Convention protègent l’être humain dans sa dignité et son identité et
garantissent à toute personne, sans discrimination, le respect de son intégrité et de ses
autres droits et libertés fondamentales à l’égard des applications de la biologie et de la
médecine.
Chaque Partie prend dans son droit interne les mesures nécessaires pour donner effet aux dispositions de la présente Convention.

etc…

Le collectif rappelle que les vaccins disponibles sont toujours en phase 3 des essais ( par exemple jusqu’au 2 mai 2023 pou Pfizer et ne bénéficie de ce fait que d’une autorisation de mise sur le marché ( AMM) conditionnelle et souligne ainsi la distorsion entre les risques non encore bien mesurés et les obligations d’utiliser malgré tout ces vaccins dans le domaine de la santé.

Il rappelle aussi que ces autorisations sont prises après la révélation de nombreux scandales sanitaires des autorités de santé publique et parmi d’autres ceux-ci  :

l’affaire du sang contaminé 

l’affaire Médiator 

l’affaire de la thalidomine

etc…

Pour toutes ces raisons les mesures politiques liberticides  soumises au parlement sont disproportionnées  par rapport aux exigences sanitaires réelles. Elles expriment la force répressive d’un pouvoir qui  limite  nos libertés aux seules libertés de consommer.

Le collectif rappelle enfin que ces mesures sont mises en place  par un pouvoir qui représente moins de 20% du corps électoral -(premier tour présidentielle 2017.)

Pour lire l’appel du collectif :

 Non à l’obligation vaccinale et au pass sanitaire – déclaration du collectif de personnels de santé et autres citoyens de Lons le Saunier.

avis du défenseur des droits du 20 juillet 2021

Anatomie d’un antihumanisme radical : l’intelligence artificielle ou l’enjeu du siècle-Eric Sadin

 

son site : Eric Sadin

Eric Sadin – 6 mai 2001

 

 

sur France Culture 

Le philosophe Éric Sadin publie un nouvel ouvrage qui questionne l’intelligence artificielle, l’obsession de notre époque, et son application à tous les domaines économiques et sociaux, s’imposant comme énonciatrice de vérité. L’homme ne s’appuie plus alors sur la technique, la technique le guide…

L’obsession pour l’intelligence artificielle

Éric Sadin, le nom vous est familier, c’est l’auteur d’un ouvrage qui a fait grand bruit en 2016 : La Siliconisation du monde : l’irrésistible expansion du libéralisme numérique également paru aux éditions L’Échappée.
Dans ce livre, Sadin expliquait que la Silicon Valley ne se présente pas seulement comme un modèle économique, mais aussi un modèle civilisationnel, fondé sur une organisation algorithmique de la société, entraînant le dessaisissement de notre pouvoir de décision.
Après s’être attaqué au mythe de la Silicon Valley, Sadin, dans son nouveau livre, a donc décidé de s’attaquer à un autre mythe de l’époque : l’intelligence artificielle.
D’ailleurs, l’auteur le rappelle dès l’introduction, l’intelligence artificielle est moins un mythe qu’une véritable obsession. Depuis le début des années 2010, elle représente même l’enjeu économique jugé le plus décisif dans lequel il convient d’investir urgemment.
Que l’on pense aux Etats-Unis qui élaborent des plans stratégiques d’envergure, portés par la NSA, l’Agence nationale de sécurité, le secrétariat à la Défense, mais aussi par quantité d’universités et d’instituts de recherche, à la Chine qui s’est imposée une feuille de route précise pour devenir leader mondial incontesté en matière d’intelligence artificielle d’ici 2030, à la Russie qui investit massivement dans l’IA, Vladimir Poutine considérant que « la nation qui deviendra leader de ce secteur sera celle qui dominera le monde » ou encore aux Émirats arabes unis qui sont allés jusqu’à créer un ministère de l’intelligence artificielle, la conclusion est sans appel : l’intelligence artificielle est la grande ivresse de l’époque. Elle ne touche d’ailleurs pas seulement les États, mais aussi les GAFAM et toutes les entreprises du monde qui espèrent tirer leur épingle du jeu.

Le changement de statut des technologies numériques

Il est vrai, après tout, que l’intelligence artificielle semble ouvrir des perspectives inédites.
Ses systèmes auto-apprenants, ce que l’on appelle le machine learning, permettent en effet de produire des informations et des analyses à une vitesse qui dépasse de loin nos propres capacités cognitives.
Seulement, pour Éric Sadin, l’application de l’intelligence artificielle à tous les domaines économiques et sociaux relève d’un véritable changement de statut des technologies numériques. Les technologies numériques ne sont plus seulement destinées à nous permettre de manipuler de l’information à diverses fins, mais, je cite l’auteur « à nous divulguer la réalité des phénomènes au-delà des apparences. » Autrement dit, l’intelligence artificielle n’a pas vocation à accompagner l’action humaine, elle s’impose comme énonciatrice de vérité.
Le renversement n’est pas des moindres. Ça n’est plus l’homme qui s’appuie sur la technique, c’est la technique qui guide l’homme. Ce renversement, Sadin l’appelle le « tournant injonctif de la technique »,  phénomène unique dans l’histoire de l’humanité qui voit des techniques enjoindre les humains d’agir de telle ou telle manière.
Les exemples d’ailleurs ne manquent pas. L’injonction peut être incitative, comme dans une application de coaching sportif, qui suggère tel ou tel exercice ou complément alimentaire. Elle peut être aussi prescriptive dans le domaine médical avec la mise en place du diagnostic automatisé, dans le domaine bancaire avec la mise en place d’un examen automatisé pour l’octroi d’emprunts ou encore dans le secteur du recrutement qui use de robots numériques pour sélectionner des candidats. Ici encore, on pourrait naïvement se réjouir de telles avancées, mais, selon Sadin, elles masquent une réalité terrifiante, celle de la marginalisation de l’évaluation humaine par rapport à l’expertise automatisée et partant de là, un effacement du politique au profit d’un assujettissement aux résultats produits par les machines.

Pour un sursaut civilisationnel

Faut-il alors chercher à mieux réguler l’intelligence artificielle ? Non, répond Éric Sadin, car la régulation est une vaste fable. Penser que le législateur peut nous prémunir de certaines dérives, c’est ignorer que nous vivons désormais sous le régime d’un ordolibéralisme entièrement voué à soutenir l’économie de la donnée, des plateformes et de l’intelligence artificielle au nom de la croissance.
Ce qu’il faut, c’est un sursaut beaucoup plus profond contre ceux que Sadin appelle les « évangélistes de l’automatisation du monde », ces représentants d’un antihumanisme radical.
Plus nous sommes dessaisis de notre pouvoir d’agir et plus nous devons nous imposer d’être agissant. C’est l’appel qu’émet Éric Sadin dans la dernière partie de son ouvrage qui se présente sous forme de manifeste.
Notre ambition ne doit pas être de nous doter d’une puissance sans limite sur les choses, mais plutôt de cultiver nos propres capacités humaines, au premier rang desquelles notre pouvoir créatif. L’auteur le martèle, il ne représente pas la caste des « inquiets » face à celle des « enthousiastes », il ne fait pas non plus preuve d’un catastrophisme exagéré.
L’enjeu est bien plus important, il est proprement civilisationnel.