Petites réflexions COVID à propos des dénis de démocratie, et des effets immédiats des vaccins

 

dernière mise à jour : 31/08/2021

« La peur de la mort n’empêche pas de mourir mais elle empêche de vivre « 

(Nagib Mahfouz).

 

Besançon le 28 août 2021, en partant de la place de la Révolution... en passant par celle du 8 septembre 1944, jour de la libération de la ville…

1) écoutez avec attention  cette vidéo du docteur Montesino, médecin réanimateur

2)Le mépris de ceux qui sont remplis de certitudes, à l’égard de ceux qui refusent  le glissement vers une société de surveillance globale et demandent la liberté des modes de soins :

Les « petits connards »,

 les « ultracrépidarianistes » comme les appellent certains  « sachants »,

ceux qui « délirent « 

étaient très nombreux à Besançon cette semaine pour venir dire :

Liberté !

non à la société de surveillance globale qui se met en place avec le passe sanitaire,

oui à la liberté des modes de soins

Liberté !

 

 

 

3) Découvrez ci-dessous la vidéo sur la manifestation de  Besançon du 28 août, l’une des 220 manifestations organisées ce jour en FRANCE

 

 

4)… et , une compilation des manifestations en France 

 

Les diverses manifestations qui ont lieu en France chaque samedi depuis le 17 juillet regroupent des opposants d’origines et motivations diverses.  Certains luttent  contre  la vaccination obligatoire  et la mise en place du passe sanitaire estimées attentatoires aux libertés publiques dans le  droit français et européen. D’autres,  combattent le principe du vaccin obligatoire sur le plan de la santé des populations  arguant du fait que des publications  récentes montrent que ces vaccins ne sont pas l’arme ultime contre la propagation du virus. Ce vaccin favoriserait  même à contrario la sélection des variants les plus robustes, alors que des alternatives de soins  substitutives ou complémentaires sont ignorées,  voire interdites, ôtant toutes initiatives pour ces solutions de santé envisageables. Nous nous limiterons ici à l’examen de ces positions politiques ou scientifiques.

Examinons d’abord les arguments relatifs aux privations de libertés formulées par un collectif de citoyens

Ces arguments sont développés dans une lettre ouverte adressée aux élus de la nation le 26 août.

Reprenons une partie de cette lettre qui énonce en quoi la loi du 5 août 2021 sur l’obligation vaccinale pour les personnels de santé et d’autres professions  apparait aux yeux de ce collectif comme  privative des libertés fondamentales de ces citoyens. Cette lettre ouverte s’ouvre sur le préambule de la déclaration des droits de l’homme :

Préambule à la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 :
« Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous. »

La lettre ouverte souligne la mise à l’écart de la vie des citoyens qui n’adhèrent pas  au principe de l’obligation vaccinale et du passe sanitaire. Elle estime  ces mesures contraires aux principes des libertés construits au fil du temps dans notre droit national ou européen  :

« Aujourd’hui, l’heure est grave. Des textes de lois nationaux et supranationaux ont toujours protégé les libertés individuelles et collectives, ils sont désormais foulés au pied par l’obligation vaccinale prévue par la loi du 5 août 2021, applicable aux soignants et à bien d’autres professions : article 16-1 du code civil sur le droit à chacun au respect de son corps ; article L.1111-4 de la loi du 4 mars 2002 dite Kouchner stipulant qu’aucun acte médical ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne ; article R 4127 du code de la santé publique ; convention d’Oviedo sur la bioéthique ratifiée par la France par l’article 1° de la loi du 7 juillet 2011 ; arrêt Salvetti de la Cour Européenne des Droits de l’Homme du 9 juillet 2002 rappelant que la vaccination obligatoire constitue une ingérence dans le droit au respect de la vie privée ; Déclaration de Genève par l’association médicale mondiale appelant au respect à l’autonomie et à la dignité de chaque patient ; résolution 2361 du Conseil de l’Europe du 28 janvier 2021 demandant aux Etats membres de s’assurer que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner et que personne n’est victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné, en raison de risques potentiels pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner. »

L’idée principale pour soutenir ces restrictions de libertés individuelles est de défendre le fait que la vaccin est le seul moyen de lutte efficace contre le virus  et qui nous permette de ce fait de sortir de cette crise sanitaire.  S’il en était ainsi la sauvegarde de la santé générale de la population primerait à bon droit sur l’intérêt individuel.

Hélas, cette position de fond repose sur des hypothèses inexactes. Le site Réinfocovid créé à l’initiative de professionnels de santé qui contestent cette vision médicale fournit des éléments factuels et justifiés qui prouvent les dangers  de la vaccination de masse et montre qu’en dessous d’un  âge  de 45 ans les risques vaccinaux immédiats sont supérieurs aux bénéfices escomptés en terme de population.  Il n’est évidemment rien dit des effets à long terme qui sont encore inconnus pour les vaccins de type ARN messager.

Le site Alternative Bien Être s’appuyant sur le cas de l’état d’Israël longtemps cité en exemple pour l’un des meilleurs taux mondial de vaccination montre que malgré celui-ci, les nouveaux cas de contamination atteignent actuellement les sommets jusqu’ici constatés depuis le début de l’épidémie. Parallèlement le nombre de morts quotidiens dus au covid est déjà à la moitié du maximum observé depuis le début de l’épidémie.  Ces résultats sont constatés avec une population vaccinée à plus de 60%. Les nouvelles hospitalisations concernent pour  60% une population totalement vaccinée.

En conclusion, l’obligation vaccinale en dehors des populations à risques- personnes âgées ou à risques de comorbidité- ne présente  pas d’intérêt au plan bénéfices risques ce  que montre l’exemple israélien.

Voici quelques éléments de ces observations.

5)Voyons à présent certains arguments à caractère scientifique :

publiés sur le site de Réinfocovid

Où en sommes-nous le 26 août 2021 ?

Alors que le conseil constitutionnel a validé les points essentiels [12] du projet de loi [3] instaurant entre autres, la vaccination obligatoire des soignants et la généralisation d’un passe sanitaire pour accéder aux activités de la vie courante (y compris les hôpitaux), il est raisonnable de s’interroger sur la balance bénéfices/risques de la vaccination de masse, en comparant la mortalité liée à la Covid-19 et la létalité supposée liée à la vaccination par tranche d’âge.

Sur la page bénéfices/risques par tranche d’âge arrêtée au 16 juillet (car santé publique France ne publie plus depuis cette date ces statistiques) on retiendra la conclusion suivante  :

  • Nous ne pouvons plus établir le bénéfice/risque des vaccins Covid après le 16 juillet 21, car Santé Publique France ne publie plus les données brutes nécessaire à ces calculs
  • Pour les personnes de moins de 45 ans, la létalité supposée liée au vaccin est plus importante que la mortalité liée à la Covid-19.
  • Les séquelles très graves regroupant les décès, invalidités et pronostic vital engagé, ont plus que doublé entre le 27 mai et le 1er juillet 2021 pour les  patients vaccinés  Pfizer.
  • Pour les personnes sans comorbidité, le vaccin apparaît délétère pour les moins de 65 ans.
  • Le rapport bénéfice/risque de la vaccination est défavorable lorsque le nombre est supérieur à 1 (cases rouges).

Les tableaux présentés ont été construits à partir des données suivantes :

  • La répartition INSEE de la population par âge en 2021 [4]
  • Le nombre de décès par tranche d’âge à l’hôpital (page 20) et en EHPAD (page 23) du point épidémiologique publié par Santé Publique France du 1er juillet 2021 [5]
  • Les informations relatives aux comorbidités par classe d’âge uniquement disponibles pour les décès certifiés par voie électronique (page 43 de [6])
  • Les données de pharmacovigilance des vaccins du 1er juillet 2021 pour Pfizer [7] et Moderna [8], et du 08 juillet 2021 pour Astrazeneca [9]
  • Les détails des calculs sont téléchargeables ici [10]

 

Résultats

Les résultats concernant la mortalité de la Covid-19 (tableau 1) ont été exprimés en « risque pour 100 000 habitants ».

Tableau 1 : Mortalité liée à la Covid-19 par tranche d’âge, estimation de la mortalité des personnes sans comorbidité à partir des certificats électroniques [5, 6]

Concernant les effets secondaires supposés liés aux vaccins, exprimés en « risque pour 100 000 vaccinés », les résultats ont été obtenus en divisant le nombre de décès supposés liés aux vaccins par le nombre de personnes ayant été vaccinées, c’est-à-dire le nombre de premières doses. Les séquelles très graves regroupant les décès, invalidité et mise en jeu du pronostic vital, ont également été analysées. Selon les déclarations d’effets secondaires rapportées auprès de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM), on peut obtenir le tableau suivant :

Le bénéfice tiré de la vaccination est donc à relativiser pour les personnes en bonne santé, c’est-à-dire ne présentant pas de comorbidité.

Il apparaît alors clairement que pour les personnes âgées de moins de 45 ans, le risque de décès après vaccination est 1,4 fois plus élevé (Astrazeneca) par rapport à la mortalité Covid-19 et le risque de séquelles très graves entraînant une invalidité, un décès ou un pronostic vital engagé est jusque 5,2 fois plus élevé pour Pfizer.

Pour les personnes sans comorbidité, le vaccin apparaît délétère pour les moins de 65 ans.

Concernant les enfants avec comorbidité, le risque de décès supposé lié à la vaccination est de 41 à 56 fois plus élevé qu’avec la Covid-19. Et puisqu’aucun enfant en bonne santé n’est décédé de la Covid-19, le risque lié à la vaccination est tout simplement infiniment plus élevé.

6)Le vaccin est-il la solution ou le problème ?

( sur Alternative Bien-ëtre )

Le violent retour de bâton israélien

Israël va-t-il sauver la face ? Ce pays, vous le savez, a été un « pionnier » dans la vaccination de masse de sa population.

Voici les chiffres[1] de contamination en Israël à la date du 25 août 2021 :

Le pays est en train de retrouver le même nombre de cas journaliers (8000) qu’au moment des tout débuts de la vaccination de masse (décembre 2020).

 

Et simultanément le nombre de décès quotidiens en Israël est en train de repartir en flèche. Notez que le décalage entre les courbes des deux tableaux est logique : les « décès » sont la conséquence des « nouveaux cas » des semaines précédentes.

En janvier, Israël promettait d’en avoir terminé avec le Covid à l’été 2021.

Nous y sommes.

Et non seulement l’épidémie n’est pas terminée, mais elle rebondit très fort.

Nous pouvons avancer plusieurs explications :

  • Le vaccin est inefficace contre le variant delta ;
  • Les anticorps vaccinaux ont cessé de faire effet ;
  • Les « nouveaux cas » ne sont pas vaccinés.

On sait que 60% des patients hospitalisés en Israël sont pleinement vaccinés (deux doses)[2].

C’est symétrique à la proportion de personnes vaccinées dans la population générale en Israël, qui est de 62,5%[3].

On peut retourner le problème dans tous les sens, le constat est le même : la vaccination de masse n’a PAS mis fin à l’épidémie.

L’immunité naturelle plus forte que l’immunité vaccinale

 

Cette efficacité vaccinale  est, vous le savez, en train de dégringoler. Non seulement face aux variants « classiques », si j’ose dire, mais également face au variant delta.

Une fois de plus, c’est Israël, le pays qui a de l’avance sur le reste du monde pour apprécier l’efficacité des vaccins, qui le confirme via une importante étude scientifique.

Publiée hier (25 août), cette étude compare :

  • l’immunité des primo-vaccinés (en janvier-février 2021)
  • avec celle des patients infectés par le Covid sur la même période.

Il s’agit donc de comparer l’immunité acquise à l’immunité naturelle.

Les résultats sont sans appel : les vaccinés ont 13 fois plus de chances de contracter de nouveau le Covid que les patients ayant développé des anticorps naturels[4].

« Vous êtes bien gentil Rodolphe, mais si on n’a pas eu une première fois le Covid, mieux vaut quand même se faire vacciner, non ? »

Je réponds « ça dépend ».

Si vous êtes un patient à risque, avec plusieurs comorbidités, et que contracter le Covid représente pour vous un risque très sérieux alors oui, il est sans doute préférable pour vous de vous faire vacciner.

Si ce n’est pas le cas, non seulement vous vous exposez à un cortège d’effets secondaires, certains inoffensifs, d’autres plus graves, mais surtout vous accentuez la pression évolutive sur le virus et le fait qu’il produise des variants.

7)Sur Futura Santé 26/08 modifié le 27/08

L’efficacité des vaccins de Pfizer et Moderna contre l’infection au coronavirus a baissé de 91 % à 66 % depuis que le variant Delta est dominant aux États-Unis.

Les données publiées le 24 août par les autorités sanitaires américaines proviennent d’une étude menée sur des milliers d’employés de centres de soins et d’hôpitaux à travers six États, afin d’examiner les performances des vaccins contre la Covid-19 en conditions réelles.

Entre décembre 2020 et avril 2021, l’efficacité des vaccins pour empêcher l’infection était alors de 91 %, selon ces données publiées par les Centres de lutte et de prévention des maladies (CDC)

Mais sur les semaines où le variant Delta est devenu dominant, c’est-à-dire où il était responsable de plus de 50 % des cas selon le séquençage, l’efficacité est tombée à 66 %. (Delta est à présent responsable de plus de 98 % des infections aux États-Unis). Les auteurs de l’étude préviennent toutefois que cette baisse pourrait n’être pas uniquement causée par le variant Delta, mais aussi par une efficacité  de la vaccination s’érodant avec le temps.

Selon la nouvelle enquête de suivi REACT-1, réalisée par l’Imperial College de Londres réalisée sur la période du 24 juin au 12 juillet au Royaume-Uni auprès de 100.000 personnes et après ajustement des différents facteurs (âge, comorbidités, etc.), l’efficacité du vaccin est ainsi estimée à 49 %.

Néanmoins cette dernière étude indique une prévalence (pourcentage de personnes atteintes) de 1,21 % chez les personnes non vaccinées, contre 0,40 % chez les personnes vaccinées avec deux doses de vaccin indiquant la moindre circulation du virus chez les personnes vaccinées.

Autre fait inquiétant : alors que l’on observait jusqu’ici une décorrélation entre les contaminations et les hospitalisations (autrement dit, les hospitalisations n’augmentaient pas proportionnellement aux nouveaux cas), « on voit un rapprochement des courbes depuis avril, même s’il se traduit par une plus faible mortalité », alertent les chercheurs, qui y voient clairement l’influence du variant Delta ayant remplacé le variant Alpha.

8)La grande réinitialisation

La Grande réinitialisation » : la vision mondialiste du Professeur Schwab fondateur et organisateur du forum économique mondial 

selon la présentation de l’ouvrage : Depuis ses débuts sur la scène internationale, la COVID-19 a radicalement bouleversé la manière de gouverner les pays, de vivre avec les autres et de participer à l’économie mondiale. « COVID-19 : la Grande réinitialisation » est un guide pour tous ceux qui veulent comprendre dans quelle mesure le nouveau coronavirus pourrait être source de perturbations et de souffrances, et quels changements sont nécessaires pour créer un monde plus inclusif, plus résilient et plus durable. Ce livre propose une analyse inquiétante et pourtant pleine d’espoir. La COVID-19, la plus grande crise de santé publique de ce siècle, a entraîné une catastrophe économique phénoménale et empiré les inégalités déjà présentes. Mais la force de l’être humain réside dans sa clairvoyance, son ingéniosité et, du moins dans une certaine mesure, sa capacité à prendre son destin en main et planifier un avenir meilleur. Ce livre nous montre par où commencer. Le Professeur Klaus Schwab est le fondateur et président du Forum Économique Mondial. Défenseur de la première heure du « capitalisme des parties prenantes », il est l’auteur de plusieurs ouvrages, y compris « La quatrième révolution industrielle ». Thierry Malleret est le directeur associé de Monthly Barometer, un service d’analyse prédictive succincte. Il a écrit plusieurs ouvrages économiques et articles universitaires et a publié quatre romans.

9)Le courrier des stratèges -20 août

L’exemple de Thalès qui nous montre comment la stratégie du contrôle mondial des populations se met en place :

Mais en quoi le Great Reset a-t-il vraiment besoin du passe sanitaire pour se mettre en place ? Cette question dont on pressent l’importance grandissante depuis plusieurs semaines, et qui s’impose aujourd’hui comme la charnière explicative des politiques publiques, donne lieu à de nombreuses supputations. Il ne suffit en effet pas d’écouter les discours de la caste appelant tous à une ségrégation contre les non-vaccinés pour comprendre l’intention fondamentale de cette innovation. C’est en plongeant dans l’un de tes blogs de l’entreprise transnationale française Thalès que l’on comprend la stratégie d’ensemble qui se met en place, et les étapes qui suivront.

vers l’identité numérique et la société du crédit social

Pourquoi Macron tient-il tant à son passe sanitaire ?

10)sur cuisine des patrons.com (publié le 7 août) : PASS SANITAIRE ET VACCINATION MASSIVE : UN FAUX DÉBAT

Car fondé sur des postulats théoriques non vérifiés (publé le 7 août 2021)

L’obligation du pass sanitaire repose sur trois postulats :
– la vaccination massive serait indispensable à l’éradication de la pandémie,
– les vaccins génétiques seraient sécurisés, sans effets secondaires à court ou long terme,
– aucune autre alternative sérieuse  ne pourrait être envisagée
Ces affirmations ne résistent pas à l’épreuve des faits..

Évolution   de l’épidémie chez les populations vaccinées massivement

Laurent Mucchielli analyse, à partir des  statistiques publiées par le site « Our world in Data », la situation des 15 pays les plus vaccinés : de 100% à Gibraltar à 64% en Mongolie, en passant par des pays du Moyen Orient, d’Amérique du Nord et du Sud et des pays européens (Royaume Uni, Pays Bas, Belgique Danemark).

En Amérique du Sud, le Paraguay , population de 7 millions d’habitants, vaccinée à 10%  ,  l’Uruguay , population de 3,5 millions d’habitants vaccinée à 70% , ont connu un développement quasi identique de l’épidémie durant les 6 derniers mois :  après une forte reprise en mars juin, on constate une décrue  dans les deux pays tant en terme de contamination que de décès.

Au Moyen Orient, l’Arabie Saoudite , population de 35 millions habitants vaccinée à 53% et les Emirats Arabes Unis, population de 10 millions d’habitants vaccinée à 77,5% , ont connu  une même évolution de l’épidémie, comme le note L Mucchielli  « les cas et les décés évoluent parallèlement, comme si la vaccination était sans effet ».

En Israël : « 90% des nouveaux cas de plus de 50 ans sont totalement vaccinés. 60% des cas sévères sont également vaccinés ……. Par ailleurs une étude israélienne vient de démontrer que les personnes qui ont eu le Covid-19 naturellement sont bien moins susceptibles d’être infectées que les personnes vaccinées »

Vaccination massive, une grave erreur ?

Selon  Christian Vélot, professeur en biologie cellulaire à l’Université Paris Sud,  la vaccination massive serait une erreur massive,
Il faudrait laisser circuler le virus chez les personnes asymptomatiques, pour créer  une immunité collective naturelle  (voir plus haut le cas d’Israël), plus efficace que l’immunité vaccinale.
La vaccination ne devrait concerner que les personnes vulnérables  celles  déjà atteintes par une autre affection, la comorbidité constituant un facteur aggravant  (94% des décés selon Santé Publique France)

Des vaccins  aux effets indésirables

Des vaccins d’un genre nouveau en phase expérimentale

Le principe des vaccins classiques  était fondé sur l’injection d’un virus atténué pour développer des anticorps, immunisant la personne vaccinée et évitant ainsi la contamination.

Le principe des vaccins anticovid est nouveau, car fondé sur l’injection non du virus, mais de molécules d’ARN ou d’ADN (selon les types de vaccin),  créant les protéines capables de déclencher une réponse immunitaire.

Sur le blog de Laurent Mucchielli, Philippe Ségur, professeur de Droit Public à l’Université de Perpignan :  :

« Les vaccins anti-covid Pfizer, Moderna, Astrazeneca et Janssen ont ainsi bénéficié d’une autorisation dérogatoire de mise sur le marché délivrée par l’Agence européenne des médicaments, bien qu’ils se trouvent encore au stade des essais cliniques de phase 3, mais à la condition de terminer ces essais. Ceux-ci s’achèveront le 27 octobre 2022 pour Moderna, le 14 février 2023 pour Astrazeneca, le 2 mai 2023 pour Pfizer.
Le droit français est concordant, puisqu’il affirme qu’aucune recherche interventionnelle « ne peut être pratiquée sur une personne sans son consentement libre et éclairé » (art. 1122-1-1 du Code de la santé publique)»

Donc  le pass sanitaire faisant obligation de vaccination aux salariés est clairement illégal, pour des vaccins en phase expérimentale. Le conseil constitutionnel l’a pourtant validé !

Des effets indésirables réels et bien masqués

(source : Article de Laurent Mucchielli,« La vaccination Covid à l’épreuve des faits. 2ème partie : une mortalité inédite.« , 

Sur six mois
Dans son article, Laurent Mucchielli, à partir d’une analyse  par type de vaccin,  dresse la liste des effets indésirables, en particulier  les plus graves : de l’hospitalisation au décés.

Des professionnels de santé, essentiellement des médecins, tirent la sonnette d’alarme  sur leur site (Association Internationale pour une Médecine Scientifique indépendante et Bienveillante (AIMSIB)) avec  un article intitulé « La comparaison entre mortalité par Covid et létalité due aux vaccins est juste catastrophique », dont cet extrait :

«Si vous ne deviez retenir que 3 points de cet article :
• Pour les personnes de moins de 45 ans, la létalité supposée liée au vaccin est plus importante que la mortalité liée à la Covid-19.
• Selon les statistiques actuelles, la vaccination des 12-14 ans pourrait entrainer 85 décès et jusqu’à 235 invalidités graves, pour un bénéfice totalement inexistant.
• A ce jour, aucun enfant en bonne santé n’est décédé de la Covid-19. »

En Europe, (données partielles de l’Agence européenne du médicament)

« A la fin du mois de juin, la pharmacovigilance européenne avait déjà enregistré environ 9 000 décès liés à la vaccination uniquement pour le vaccin de Pfizer, notamment du fait de complications cardiaques, pulmonaires ou cérébro-vasculaires, inclues des morts par Covid. »

 

D’autres solutions alternatives à la vaccination massive

Des  traitements alternatifs aux vaccins actuels

Il ne s’agit pas de dresser une liste exhaustive ni d’assener des certitudes, le manque de transparence, le caractère technique des arguments ne le permettent pas .

Le projet THERAPIDE, labellisée Priorité Nationale de Recherche (source Site de l’Institut Pasteur)

« les équipes de l’Institut Pasteur de Lille ont identifié, au sein de leur chimiothèque, une molécule particulièrement puissante contre le SARS-CoV-2. Les tests in vitro ont montré l’efficacité de cette molécule pour inhiber la réplication du virus. Il s’agit d’un médicament commercialisé en Europe et ayant déjà eu une autorisation de mise sur le marché en France dans une autre indication. Il pourrait donc être repositionné comme traitement de la COVID-19.
Le 10 juin (2021), l’ANSM a émis un avis favorable après celui du CPP. L’essai clinique va pouvoir démarrer, toute la logistique est prête. Le déploiement se fera localité par localité. …
Les chercheurs en sont au stade des essais cliniques

(Contrairement aux vaccins des laboratoires privés, la procédure d’expérimentation est suivie scrupuleusement.
L’urgence n’est pas la même selon la nature des enjeux sont publics ou privés (bénéfices et dividendes).

 Évaluation de l’efficacité du vaccin BCG contre la COVID-19

« Le vaccin ….. a été conçu et mis au point à l’Institut Pasteur de Lille, il y a environ 100 ans. Ce vaccin vivant a montré des résultats intéressants contre d’autres infections respiratoires et pourrait être un atout contre la Covid-19. Ce vaccin pourrait donc vivre une seconde jeunesse. « Le BCG pourrait avoir un effet bénéfique chez les personnes atteintes de la COVID-19. Le vaccin pourrait atténuer les symptômes de l’infection par le SARS-CoV-2 et prévenir certaines formes graves. « Obligatoire en France jusque 2007, le vaccin BCG constituerait alors une sorte de rappel dans notre pays » précise le Dr Camille Locht. Des essais cliniques, auxquels l’Institut Pasteur de Lille contribue, sont ainsi en cours ou sur le point d’être initiés en Europe, en Amérique Latine, aux Etats Unis d’Amérique, en Australie et en Afrique du Sud, afin de déterminer l’efficacité du vaccin sur la COVID-19.

« Le BCG, vaccin universel contre la tuberculose, a sauvé des millions de vies sur la planète. C’est un vaccin qui a beaucoup apporté à l’humanité. Ce serait magnifique qu’il puisse contribuer à atténuer les conséquences de l’infection par le SARS-CoV2, aux côtés d’autres traitements » souligne le Pr Xavier Nassif, Directeur Général de l’Institut Pasteur de Lille. «

DES MÉDICAMENTS ANCIENS

L’hydroxychloroquine, médicament prescrit pendant 70 ans auprès  de centaines de millions de personnes, a été brutalement retiré du marché, pour cause de dangerosité. Pour qui ?
Ce traitement du Covid très controversé,  présentait pourtant des résultats positifs, et pas seulement à l’IHU de Marseille,  mais aussi dans la médecine de ville.

La vitamine D  a fait l’objet  d’expérimentation, notamment aux USA par  le Dr Sweta Chekuri, de l’Albert Einstein College of Medicine à New York . L’étude a conclu aux effets positifs de la vitamine D, ce n’est certes pas un médicament miracle, mais la vitamine D peut empêcher les formes sévères du Covid-19,

L’ivermectine est un médicament utilisé depuis longtemps dans les traitements antiparasitaires, et qui pourrait être efficace contre le COVID selon une étude menée  par des chercheurs australiens et des expérimentations réalisées en Argentine :

« 800 soignants ont pris en prévention de l’ivermectine en gélule plus un spray nasal à base d’algues rouges antivirales appelées “iota-carrageenan”. 400 soignants n’ont pas pris part à l’étude. Ils n’ont pas pris de traitement préventif.
Dans le groupe des 800, il n’y a pas eu une seule infection ni de test PCR positif. Dans le groupe des 400, il y a eu près de 60% d’infection, soit 230 tests PCR positif »

 

11)Et pour terminer … Dansez encore…Malheur à celui qui pense, malheur à celui qui danse…Ne soyons pas sans résistance… Continuez à danser…

 

 

« Les français ne savent plus qui ils sont « – regards d’un chrétien d’Orient sur la France et sur les chrétiens du monde islamique

24 mars 2021

Alexandre Goodarzy parcourt depuis une vingtaine d’années les pays du Proche-Orient et de l’Asie centrale. Il a vécu de 2015 à 2020 en Syrie. Il est aujourd’hui directeur adjoint des Opérations – responsable Développement chez SOS Chrétiens d’Orient.

pour rejoindre le site chrétiens d’orient

En 2015, la guerre en Syrie entre dans sa quatrième année. Face à la montée des périls en Orient, de jeunes volontaires ont répondu à l’appel : porter secours là où les chrétiens sont en danger. Alexandre Goodarzy est l’un d’entre eux. En 2014, ce jeune professeur d’histoire-géographie rejoint l’association SOS Chrétiens d’Orient.
D’une révolution contre la dictature, la guerre en Syrie s’est transformée très vite en guerre religieuse où les chrétiens sont en première ligne, pris en tenaille entre un régime qui se durcit et des groupes islamistes de plus en plus sanguinaires. De Damas à Alep, des villes chrétiennes de Mhardeh aux portes de Palmyre, du krak des Chevaliers au Kurdistan, Alexandre Goodarzy va découvrir une autre Syrie. Une Syrie qui refuse la mainmise de Daech et d’Al-Nosra, qui se bat contre les Frères musulmans et leurs bailleurs de fonds, la Turquie, le Qatar et l’Arabie saoudite.
Avec son équipe, Alexandre Goodarzy va multiplier les projets de développement sur place avant d’élargir leur mission à d’autres pays : Éthiopie, Pakistan, Irak, Arménie, Jordanie… partout où les chrétiens sont en danger.
Jusqu’à ce jour de janvier 2020, où Alexandre Goodarzy et trois de ses collègues sont enlevés à Bagdad…

Front Populaire : Au cours des vingt dernières années, vous avez parcouru des pays à travers tout le Proche-Orient et l’Asie centrale. Avez-vous remarqué des différences particulières dans le traitement des Chrétiens d’un pays à l’autre ?

Alexandre Goodarzy : Les modèles politiques dans lesquels ils vivent sont parfois différents, mais le joug qui pèse sur eux est bien souvent le même. Si on prend l’exemple de la Syrie où le Nationalisme arabe tente de survivre, l’État fait de son mieux pour maintenir l’unité nationale en protégeant les minorités du fanatisme islamiste. Mais cette réalité vient en souligner une autre. Cet islamisme, même s’il est alimenté par des forces extérieures est avant tout l’expression de la Rue arabe majoritairement sunnite. Un problème avant tout syro-syrien donc. Paradoxalement, l’État protège les Chrétiens mais l’arrière-pays, culturellement clanique, tribal, patriarcal et islamique pense et agit différemment. La crise syrienne fait ressurgir ces problèmes de fond internes que bon nombre d’idéologues ne veulent pas voir. A contrario si vous prenez l’Iran, les Chrétiens n’ont qu’à se tenir tranquilles bien qu’ils puissent exercer leur culte avec une liberté très contrôlée. Sous le pouvoir théocratique, la rue iranienne à écrasante majorité chiite se détache de plus en plus de l’Islam et n’éprouve aucune hostilité envers les Chrétiens. Beaucoup d’ailleurs se convertissent en cachette. Similitude en tout cas dans ces deux pays, nationalisme arabe ou bien République islamique, la conversion au Christianisme est sanctionnée par l’État et leur communauté est sans cesse soupçonnée d’être une cinquième colonne de l’Occident…

FP : Vous êtes d’origine bretonne et iranienne et chrétien de foi. Comment ces multiples influences vous ont-elles orienté dans votre parcours ?

AG : Très tôt mes parents se sont séparés et c’est ma mère qui m’a élevé. J’étais chrétien de culture et assez peu de tradition. En grandissant, c’est à l’islam que je m’intéresse de plus en plus. Je grandis en banlieue et c’est la religion qui exerce une influence non négligeable sur pas mal de Français de souche qui sont perdus, parce que bien souvent originaires de familles éclatées et ayant grandi dans des zones urbaines où règnent un sérieux vide culturel et spirituel. C’est l’Islam qui va rapidement combler ce vide et ce manque de cadre, de discipline, par les prêches improvisés et les rappels répétitifs exercés de la part des Maghrébins qui partagent leurs conditions sociales. Quelques amis proches se convertissent au moment où je me rends en Iran et où mon grand-père m’invite à devenir musulman. Ma mère de son côté commençait à fréquenter le couvent des Franciscains à Cholet et c’est finalement eux qui m’auront le plus touché dans leur façon de définir Dieu et de vivre leur foi. Ma conversion profonde commence à l’âge de 20 ans et tout ce qui suit est nettement influencé par ce que j’en ai reçu…

FP : Dans « Guerrier de la Paix », vous critiquez le peuple français pour sa faiblesse face aux attentats et à la maltraitance des Chrétiens d’Orient. Comment expliquez-vous cet abandon, ce silence ?

AG : Tout ce dont les Français se vantent : leur démocratie, leurs libertés, leur définition de l’égalité, leur système politique, leur grandeur historique, la beauté de leur pays, leur système sécuritaire et social sont les fruits d’une construction et d’une résistance à toutes formes d’invasions étalées sur des siècles et des siècles. C’est au nom de nombreux principes qu’ils ont bâtis, défendus et fait perdurer un modèle civilisationnel. Et c’est exactement au nom de toutes ces valeurs qu’aujourd’hui les Français détruisent leur héritage. Tel un sale gosse qui a tout reçu et qui ne peut plus produire, son mot d’ordre est « allons dilapider la fortune de papa ! » Je suis intimement convaincu que les conséquences seront terribles et que ce à quoi nous assistons aujourd’hui n’est qu’un vulgaire prélude à quelque chose de bien pire…Les Français sont abrutis depuis plusieurs décennies au sujet de toutes les thématiques qui sont à l’origine de leur identité. Ils ne savent pas qui ils sont. Notre société moderne ne reposant plus sur l’honneur, la culture et l’éducation, mais sur l’hédonisme et le consumérisme, les déconnecte complètement du réel.
Nos ennemis, eux, ont gardé quelques notions ancestrales. Ils assument leur héritage et sont en parfaite cohérence avec leur histoire. Les mêmes principes au nom desquels ils nous ont combattus hier animent la vision qu’ils ont du monde actuel et l’hostilité qu’ils lui témoignent. Nous autres Français sommes devenus amnésiques. Même les attentats et les raisons pour lesquelles ils ont été perpétrés ne parviennent pas à nous rappeler qui nous sommes et ce que quelque part, l’ennemi devrait nous inciter à redevenir. En fait, le sang n’a pas assez coulé pour que nous retrouvions la mémoire. C’est par pure méconnaissance du passé que les Français ne réalisent pas à quoi sont dus les événements présents. Ce qui touche nos frères en Orient c’est ce contre quoi nous avons déjà lutté pendant 1000 ans. Et quand les Français pensent connaître leur histoire, ils en rougissent parce qu’on leur a appris depuis tout petit qu’elle est honteuse. La France est un astre mort. Le problème est avant tout franco-français…

FP : Vous avez écrit ce livre à la suite de votre enlèvement à Bagdad en janvier 2020 et aux 66 jours que vous avez vécu en otage. Comment expliquer que de simples volontaires d’associations comme SOS Chrétiens d’Orient puissent être autant en danger ?

AG : Il y a erreur. Aucun volontaire ne se retrouve « autant » en danger. Je ne suis pas un bénévole de SOS CO mais un employé depuis 6 ans maintenant. J’étais Chef de Mission en Syrie depuis 5 ans et Responsable du Développement depuis plus de 2 ans quand nous avons été enlevés mes collègues et moi le 20 janvier 2020 à Bagdad. Les bénévoles que nous recueillons sur place ne se rendent jamais là où nous, professionnels, avons à nous rendre. C’est mon travail de rejoindre les Chrétiens là où ils vivent des choses dures. Le travail d’un humanitaire n’est pas d’aller là où tout va bien sinon il y a longtemps que j’aurais demandé ma mutation au parc Astérix. Notre travail est de nous rendre là où les Chrétiens vivent tous les drames qui causent leur extinction dans la région. Et en tant que salarié de l’ONG, mon devoir est de sensibiliser les Français qui nous donnent leur confiance en leur rapportant fidèlement les événements qui se vivent sur place. La presse est assez bavarde au sujet des Ouïghours du Xinjiang chinois et des Rohingyas de Birmanie, mais on ne les a pas beaucoup entendus évoquer le cas des Chrétiens qui ont été les premières cibles de la part des Musulmans quand venaient à vaciller leurs États lors des Printemps arabes. Ni lorsque les USA ont attaqué l’Irak en 2003 et que le vide laissé par Saddam Hussein a de facto condamné les Chrétiens d’Irak. J’ajoute que pour notre voyage à Bagdad, tous les feux étaient au vert. Nous avions l’accord du Quai d’Orsay à Paris, du Consulat de France à Erbil et de l’Ambassade de France à Bagdad. Si vous comparez SOS CO à d’autres ONG françaises basées à l’étranger, vous pourrez aisément constater que ce n’est pas chez nous qu’il faut compter les morts. Dieu merci ça n’a jamais été notre cas après l’envoi de plus de 2000 volontaires en 7 années d’existence…

FP : La haine envers les Chrétiens des groupes djihadistes comme Daech existe-t-elle aussi parmi les musulmans modérés du Moyen-Orient ?

Il faut définir la modération. On parle de qui ? On parle des Frères musulmans ? En 1982 ils ont égorgé 80 alaouites dans la ville de Hama. Ils sont de retour en Syrie avec les mêmes méthodes dès 2011 et ils continuent aujourd’hui de sévir dans la région d’Idlib. Leurs pratiques ne sont en rien différentes de celles de Daech. On parle d’Al-Nosra, c’est-à-dire la branche d’Al-Qaeda en Syrie ? Ce sont les mêmes que la France combat en Afghanistan et en Afrique Noire. Les mêmes qui ont fait couler le sang à Paris, Nice et ailleurs dans l’Hexagone. On parle des combattants de l’Armées Syrienne Libre ? Ils ont accouché de Jabhat al Nosra. Ils ont ouvert les portes aux djihadistes du monde entier pour écorcher vif tous ceux qui ne désiraient pas voir leur pays devenir un proto-califat. Un califat « modéré » peut-être ? Mais avec une manière radicalement cruelle pour parvenir à son édification. Il n’y a pas d’Islam modéré, il n’y a que l’islam tout court : dixit Erdogan. Ce qui diffère ce sont les moyens mis en œuvre pour atteindre leurs objectifs politiques.

FP : Vous vous battez pour que les Chrétiens aient le droit d’exister en Orient et pourtant leur nombre décroît considérablement. D’une manière générale, la civilisation judéo-chrétienne n’est-elle pas en phase d’effondrement ? Ce délitement n’est-il pas inévitable ?

AG : Oui c’est le constat évident que nous pouvons tous faire. Mais des crises de ce type ont existé à plusieurs reprises dans le passé et ont été surmontées par un retour en force du Christianisme. Ce délitement est inévitable et j’ajouterais même qu’il est nécessaire ! L’Église est née dans le martyr et elle a besoin de retourner à ses fondamentaux pour redevenir ce qu’elle n’est plus.

« Tant qu’il y a du droit » : L’obligation vaccinale en sursis

L’obligation vaccinale en sursis – maître Krikorian – communiqué sur France Soir 

le site de maître Krikorian, avocat au barreau de Marseille

Maître Krikorian explique qu’au regard de la Constitution, l’extension du passe sanitaire a effectivement été validée par le Conseil constitutionnel qui a approuvé pour l’esssentiel la loi n°2021-1040 du 5 août 2021, relative à la gestion de la crise sanitaire.

Cela ne signifie pas pour autant qu’elle l’a été du point de vue des normes supranationales. Certaines des mesures d’application de cette loi pourraient ne pas être favorables au dispositif que le Parlement vient d’adopter.

Il est en effet arrivé que l’appréciation du Conseil constitutionnel et celle de la Cour européenne des droits de l’homme divergent.

Il sera dès lors possible à toute personne soumise au dispositif de « vaccination obligatoire », de présenter devant la juridiction saisie de certaines mesures, générales ou individuelles d’application de la loi, une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), c’est-à-dire de soutenir qu’une disposition législative porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit.

La loi schématiquement va se prononcer sur deux types de mesures à prendre :

D’une part, ce qu’on appelle maintenant le passe sanitaire, c’est-à-dire l’alternative à trois branches : vaccination ou injection, certificat de rétablissement ou tests PCR, auto-test, test antigénique…

Et d’autre part, ce qui concerne tout particulièrement certains de nos concitoyens qui sont en même temps des professionnels de santé.

Pour le premier point, c’est-à-dire le passe sanitaire, le Conseil constitutionnel l’a validé, c’est-à-dire qu’il a considéré que ce dispositif législatif était conforme à la Constitution.

Contrairement aux messages véhiculés que le gouvernement laisse se propager à tort au sein de notre nation, le Conseil Constitutionnel n’a pas du tout validé le second dispositif, c’est-à-dire la vaccination obligatoire…. Quand vous lisez à la fin le dispositif de la décision les articles qui concernent la vaccination obligatoire, c’est-à-dire les articles 12, 13 et une partie de l’article 14, ces dispositions législatives ne sont pas déclarées conformes, c’est-à-dire que le Conseil Constitutionnel ne les a ni validées, ni invalidées.

Tandis que le Premier ministre a déféré lui-même la loi au conseil Constitutionnel, il n’a cependant développé aucun grief à l’encontre des dispositions de la loi. Et donc, le Conseil constitutionnel l’observe et ne répond pas au Premier ministre qui avait inclus notamment dans sa saisine du 26 juillet l’article 12 de la loi. Ce qui fait que, en ce qui concerne ce dispositif législatif relatif à l’obligation de vaccination, le principe est intact. Ce qui a simplement été validé, c’est la progressivité du dispositif.

Demain, comme je le crois, en tout cas comme je le souhaite, le Conseil constitutionnel était à nouveau saisi, mais cette fois-ci sur le plan de la QPC (question prioritaire de constitutionnalité) à partir de l’article 61.1 de la Constitution, il y aurait toutes les chances, ce serait hautement probable, que le Conseil constitutionnel invalide ce dispositif.

En ce qui concerne les dispositions qui étaient beaucoup plus invasives, puisqu’il s’agit du corps humain et du choix de la personne en ce qui concerne la vaccination, le Conseil constitutionnel n’a pris aucune responsabilité. Il laisse finalement ce choix aux justiciables, c’est-à-dire aux personnes qui seraient concernées, notamment les personnels de santé.

C’est là où va intervenir la QPC. La QPC est donc un moyen qui a été voulu juridique, juridictionnel. il appartiendra à la juridiction du premier degré de se prononcer sur la transmission de la QPC au Conseil d’Etat ou la Cour de cassation, selon l’ordre juridictionnel suivi….L’application de l’obligation vaccinale qui va devenir effective à peu près au 14 septembre, puisqu’il y a un moratoire qui a été organisé par la loi. Mais il faudra que d’ici le 14 septembre, les procédures soient prêtes pour qu’elles puissent être efficaces au profit de ces personnes.

Imaginons qu’au 15 septembre, une juridiction soit saisie d’une QPC, elle statue disons dans le mois qui suit, et qu’elle transmette la QPC à la Cour de cassation et au Conseil d’État. L’un ou l’autre aura trois mois pour statuer et le Conseil constitutionnel, s’il était saisi par un renvoi à la QPC, aura lui-même trois mois. En gros, à partir du moment où la Cour de cassation ou le Conseil d’État est saisi, vous avez un délai de six mois, auquel on rajoute le temps nécessaire pour que le premier juge du premier degré statue sur QPC. Donc cela peut prendre sept à huit mois.

Entre temps, ce que devront faire les requérants, c’est demander par la voie d’un référé adapté à la matière qui sera la leur, une suspension de toutes les mesures de contrainte, notamment de la décision qui les priverait de toute rémunération qui les empêcherait d’exercer.

Donc il faudra faire en sorte que devant la juridiction compétente – conseil des prudhommes pour les salariés du privé, éventuellement la juridiction administrative pour les agents publics – qu’à l’occasion de l’examen de la QPC, si le juge du premier degré estime que la décision administrative est entachée d’illégalité et qu’il y a urgence, le pouvoir légal pourra prononcer la suspension d’exécution de cette décision administrative.

Concrètement, il y a donc de bonnes chances pour que tous ces professionnels de santé arrivent à faire suspendre jusqu’au résultat de la QPC toutes les décisions de suspension de salaire.

Les manifestations peuvent dériver, et je pense qu’il est beaucoup plus souhaitable que nos concitoyens reviennent dans les prétoires de telle sorte qu’il n’y ait pas de mise en danger de la vie d’autrui et pas de violence et qu’on agisse par le droit parce que maintenant, il est prouvé qu’on peut le faire.

communiqué de presse intégral de Maître Krikorian -16 août 2021

promulagation

LOI n° 2021-1040 du 5 août 2021 relative à la gestion de la crise sanitaire promulguée le 6 août 2021

décision du Conseil constitutionnel du 5 août 2021

L’antispécisme, un anti-humanisme comme les autres

 

 

L’EXTINCTION DE L’HOMME: LE PROJET FOU DES ANTISPÉCISTES –            de SUGY PAUL       13 mai 2021

Le parcours d’étude de Paul Sugy sur les Chartreux 

Il est assez chaotique ! Je crois que je dois vous faire une confidence : après la classe prépa, je n’ai jamais réussi à me passionner pour les études supérieures. Comme si je n’avais pas réussi à faire tout à fait le deuil de ces deux années extraordinaires. Tout le reste, par la suite, paraît fade en comparaison : on ne retrouve plus la même densité intellectuelle, cette impression de se coucher chaque soir deux fois plus cultivé que la veille. S’il n’y avait pas l’angoisse du concours, je crois que j’aurais aimé rester en khâgne toute ma vie ! Après deux ans de prépa littéraire, j’ai étudié à l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm, à Paris, en sciences sociales et en philosophie. Le plus dur était de choisir une discipline car on voudrait les choisir toutes. A l’ENS, il faut s’inscrire en parallèle en troisième année de licence, donc j’ai étudié en même temps en fac de sociologie, à Dauphine. Puis toujours en parallèle de mon cursus de normalien, j’ai fait un Master de politiques publiques à Sciences Po. Je voulais présenter le concours de l’ENA… Mais je n’en ai pas eu le temps : à la fin du Master, il fallait faire un stage et j’ai passé quelques mois à la rédaction du Figaro. Depuis, je n’ai plus voulu la quitter : j’ai eu la chance d’être recruté sitôt mon stage fini, et j’ai démissionné de l’ENS en renonçant à mon engagement décennal (les élèves normaliens doivent travailler dix ans dans la fonction publique).

 

 

 

sur France Soir 26/07/21

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