De Nulle part ailleurs au Vrai Journal, Karl Zéro s’est fait connaître et aimer du public français pour l’originalité de ses interventions, qui mêlaient information et divertissement. Mais l’heure n’est plus à l’humour et à la dérision ; c’est sur un sujet grave que Karl Zéro est venu s’exprimer : la pédocriminalité. Il appelle à faire de ce fléau une grande cause nationale, et y met toute son énergie dans cet “Entretien essentiel”, dans lequel il vient présenter « 1 sur 5 », film documentaire dont il est producteur et réalisateur et dont le titre fait référence aux 13 millions de Français victimes de violences sexuelles pendant leur enfance.
Karl Zéro dénonce ainsi une omerta qui ne touche pas seulement les familles, mais la société tout entière.
Les pédocriminels sont-ils des prédateurs isolés ? Telle est la question cruciale posée par le documentaire et son réalisateur. Selon eux, ils n’agissent pas seulement pour leur “plaisir” personnel, mais travaillent en réseau, fournissant des enfants à d’autres pédocriminels pour de l’argent.
« Le changement ne vient jamais que quand les élites ne peuvent plus éviter les demandes de la population ». Des crimes impunis, une justice laxiste, une oligarchie complice, des médias silencieux, Karl Zéro dénonce un système truqué dans un monde tout petit où le changement ne peut pas venir des élites qui se connaissent et se soutiennent, mais du peuple.
Pour le journaliste, un point nodal de ce silence est que les agresseurs n’ont pas assez peur du système judiciaire : « on veut que les mecs qui ont ces désirs-là, de toucher des petits enfants, commencent à avoir peur de la loi et se disent “ah non, là je n’y vais pas parce que c’est trop dangereux pour ma gueule” et c’est ça qu’on veut obtenir. »
Fatigué des promesses non tenues et des lois « bidons », c’est dans une démarche constructive qu’il s’inscrit en apportant certaines propositions, dont l’imprescriptibilité des crimes sexuels et l’inversion de la charge de la preuve.
Karl Zéro semble avoir pris fait et cause pour les sujets “tabous” dans leur ensemble ; aussi a-t-il créé il y a neuf mois la revue “L’envers des affaires“, un trimestriel consacré aux faits divers et en particulier aux cas dont “personne ne parle”.
En toute conscience et dans cette dimension, nous sommes à nous-même notre propre juge – Dès lors, sans aucun jugement radical vis à vis d’autrui, sans esprit dogmatique, sans aucune prétention à vouloir convaincre qui que ce soit – Surtout pas ! – Ce serait une piètre et si dérisoire illusion ! Mais simplement, tranquillement, poser un questionnement, lancer des réflexions qui n’engagent bien évidemment ici que leurs auteurs, présents ou passés. Ainsi que des témoignages pour information éventuelle, envers ceux qui peut-être, n’auraient pas eu l’occasion d’aborder cette autre façon de considérer la vie.
Où il est donc question d’un choix de vie, en toute conscience, sur la façon d’opter, ou non, pour une alimentation qui réduit ou supprime les aliments carnés. Pour parler clair, qui réduit ou rejette le fait de se nourrir d’animaux. Il n’y a là aucune agressivité, mais bien une évidence. Lorsque l’on tue – et je ne m’attarderais pas sur les méthodes souvent abominables – on fait cuire ensuite un morceau découpé d’un animal mort, que l‘on peut appeler viande, c’est bien un morceau de chair. Nous savons que ce terme de viande vient à l’origine, d’une expression du Moyen-Age qui désignait le « repas qui maintient la vie », et qui n’était composé bien souvent, à l’époque, que d’aliments d’origine végétale, et animale pour les rares produits laitiers et autres sous produits animaux. Même Rabelais parle de « viande exquise », lorsqu’il prépare des poires au sucre et au vin !
Effectivement, en ancien françois, « viande » signifiait ainsi – nourriture – Le terme d’origine : vivenda, signifiant en latin: « ce qui sert à la vie », soit les légumes, les céréales, les légumineuses et galettes, qui était le menu du quotidien, avec les produits laitiers pour ceux qui en avaient les moyens. La viande réservée le plus souvent aux riches seigneurs, et autres possédants, était, en tant que « chair animale », désignée par le vocable de la même famille : la carne. Qui donna bien sûr le terme de carnassier. Et de fait, attesté au milieu du XIe siècle, le terme viande l’emportera donc sur la carne, dans le langage courant, et s’emploiera ainsi à l’instar du latin, pour qualifier tout ce que l’on mange. Mais, comme il a été justement dit, dans un lointain passé : « Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme, mais ce qui en sort» – dixit Mathieu, je crois ?
Soit – mais ce qui en sort, ne peut-il pas être aussi influencé, en une certaine mesure, par ce que l’on ingère ? Car – « Nous sommes ce que nous mangeons » (!) disait déjà Hippocrate, 460 ans avant J.-C.
Le simple exemple basique d’une mauvaise digestion qui peut effectivement rendre, soit quelque peu irritable, soit légèrement dépressif, si la qualité du met était douteuse, soit anxieux du fait d’un métabolisme perturbé – dans les cas extrêmes bien sûr. Des mets trop riches, voire trop arrosés etc. peuvent effectivement rendre la personne agressive, violente ou au contraire, indolente. Bref tout ce que l’on ingère agit, via notre métabolisme, sur notre état physique et notre psychisme, et de plus, il y aurait possiblement un autre type d’influence, mais plus « ésotérique » celle-là, et donc non reconnue par la science. Ce serait celle de ces champs vibratoires qui entourent et imprègnent le vivant, et dont les fréquences « perturbées », pour le moins, imbibent la chair de l’animal. Car la terreur, la panique et autres détresses sont ressenties par cet animal dans son parcours vers la mort, par abattage ou autre supplice. Et cela imprégnerait donc sa chair … en dehors du fait principal, que nous lui avons ôté la vie.
On peut ainsi s’interroger à ce sujet, sur le comportement de ces Porteurs de Lumière du lointain passé, à plus proche de nous, qui dans la majorité des cas, s’abstenaient de manger de la viande. Ainsi, Pourquoi Siddhârta Gautama ? Pourquoi les Esséniens ? Pourquoi Yeshoua ? Dans la version essénienne ? Pourquoi Pythagoras ? Et les pythagoriciens ? Pourquoi Apollonius de Thyane ? Pourquoi les Cathares ? Pourquoi le Mahatma Gandhi ? Pourquoi une grande partie des Sages de l’Inde ? Pourquoi la plupart des Mystiques Soufis ? Pourquoi les Kabir ? Et les Rabindranath Tagore ?
Pourquoi tous ces grands esprits, plutôt venus en majorité d’orient, surtout au « début » de cette quête de l’Absolu, du moins, à ce que l’on en sait, mais aussi ces occidentaux – qu’ils soient Penseurs – Scientifiques – Philosophes – etc… avaient opté naturellement pour cette façon de se nourrir ? Ce que nous rappelle, sur un mode pour le moins « fortissimo », Marguerite Yourcenar : «Tout comme Zénon, il me déplaît de digérer des agonies » ! Tout est dit !
Petit tour d’horizon des réflexions sur ce sujet : Leonardo DA VINCI :«J’ai rejeté la viande depuis très tôt dans mon enfance, et le temps viendra où les hommes, comme moi, regarderont le meurtre des animaux comme ils regardent maintenant le meurtre de leurs semblables ». Léon TOLSTOÏ : « Si l’homme cherche sérieusement et honnêtement la Voie de la Morale, la première des choses qu’il doit abandonner, est la consommation de viande » PYTHAGORE : « Quel crime d’engloutir des entrailles dans ses entrailles, d’engraisser avidement son corps d’un autre corps, et de vivre de la mort d’un être vivant comme nous! »
Et bien sûr SOCRATE – PORPHYRE – PLUTARQUE – l’exubérant EMPÉDOCLE – Plus à l’orient, CONFUCIUS : «Quiconque a entendu les cris d’un animal que l’on tue, ne peut plus jamais manger de sa chair – Ne faîtes pas à autrui, ce que vous ne voudriez pas que l’on vous fasse » (déjà lu quelque part il me semble, mais ici, ça date de 2500 ans !)
Mais aussi : Arthur SCHOPENHAUER : « Le monde n’est pas une chose, et les animaux ne sont pas des produits pour notre usage et notre consommation. Plus que la miséricorde, nous leur devons la justice » Francis BACON – un peu excessif quand même ce cher Bacon : « Si vous étiez convaincus qu’en donnant de la viande à vos enfants, vous leur communiquez tous les vices, vous arrêteriez cette main malfaisante et vous aimeriez qu’elle se desséchât plutôt que de lui faire exécuter un tel acte » – BOSSUET – Le théologien, évêque de Meaux : « Comme dernière conséquence du meurtre des animaux, le sang humain, abrutit, ne peut plus s’élever aux choses de l’Esprit » Alphonse de LAMARTINE:« Ma mère en était convaincu et j’ai gardé à cet égard, ses convictions que tuer des animaux pour se nourrir de leur chair et de leur sang, est l’une des plus déplorables et des plus honteuses infirmités de la condition humaine. C’est une de ces malédictions jetées sur l’homme ». MICHELET philosophe :« Le régime végétarien ne contribue pas pour peu de chose, à la pureté de l’âme – Spectacle étrange que de voir une mère donner à sa fille, qu’hier encore elle allaitait, cette grossière alimentation de viandes sanglantes » – Thomas EDISON – Ingénieur américain inventeur de l’ampoule et du cinéma :«Je suis végétarien et anti-alcoolique – Ainsi je peux faire un meilleur usage de mon cerveau » Georges-Bernard SHAW (Nobel de littérature) : « Tant que nous sommes nous-mêmes les tombeaux vivants d’animaux assassinés, comment pouvons-nous espérer des conditions de vie idéales sur cette Terre ? » … etc.. etc…avec parfois des outrances dans la manière de dire les choses, mais souvent une réelle sincérité me semble-il.
Alors on ne va pas détailler pour ERMERSON – Albert. EINSTEIN – Georges SAND – Dr Albert SCHWEITZER – JJ ROUSSEAU – Jiddu KRISHNAMURTI – Lanza Del VASTO – Professeur Théodore MONOD…
Bref, pourquoi tous ces êtres, d’un certain niveau d’évolution pour la plupart, pourquoi refusèrent-ils de se nourrir de cadavres d’animaux ? Ou, pour certains, émirent-ils au moins une opinion plus que favorable envers cette option ?. Cela m’avait toujours interpellé dès ma plus jeune adolescence, et pourtant je l’étais déjà végétarien, par mes parents disons à 90 %. Mais ensuite est arrivé le temps où l’on se pose réellement la question du « Pourquoi ? ». Pourquoi cette nature si grandiose, si harmonieuse par certains côtés, porte-t-elle en elle la survie des espèces, assez majoritairement, par le biais de la prédation et donc de la mort de l’autre? Ne sommes-nous alors qu’un simple animal prédateur, comme les autres animaux carnassiers, sur ce point de vue spécifique de la nourriture? Ou bien, la conscience du respect de la vie précisément, doit-elle faire la différence ?
En tant que jeune ado à l’époque, ce « pourquoi ? » m’interpellait souvent. Mes parents m’avaient transmis tout naturellement cette nourriture du potager de notre campagne picarde – (Neuilly Saint-Front n’était pas un village végan !) – sans doctrine, ni même grande réflexion à ce que je me souvienne. Oui c’était naturel. Mais plus tard je voulus approfondir un peu la question.
Tous ces personnages divers et variés, souvent avec une certaine grandeur d’âme pour beaucoup, sont-ils à classer dans la rubrique des végans fanatiques, des spécistes et autres dogmatiques parfois violents ! (ça n’existait pas encore à l’époque) Aurions-nous alors le pouvoir de transmuer le cadavre animal ingéré, de « digérer ces agonies » comme le dit M. Yourcenar et les transmuer en effluves embaumantes et nourricières ? Mais ici, ce n’est qu’un problème de microbiote ! Serions-nous à ce point plus évolués ? Accepterions-nous de « souiller » ce Temple dans l’homme, qui nous a été offert pour cette existence ? Par ces « viandes consacrées aux idoles » de la société de consommation, ou souvent règnent l’avidité, le désir insatiable, et autres addictions ? Car, selon des réflexions plusieurs fois entendues de la part de certains « spiritualistes », ceux-ci sont persuadés pouvoir « dépasser et compenser le caractère nocif du cadavre » en le « transmuant par la seule force spirituelle » dixit ! Un certain Dr. suisse, affirmait : se mettre en « fréquence requin » pour digérer la chair animale ! (dixit)
En dehors de toutes théories controversées du reste, sur la véritable nature de l’homme – à savoir – est-il par sa nature animale, un simple omnivore-carnassier pensant, et de par sa nature spirituelle, un végétarien conscient? Il y a vraisemblablement un choix, et donc celui-ci lui appartient. Car ainsi, selon cette optique, l’on peut mieux comprendre le comportement de tous les « Porteurs de Lumière », mais aussi sur d’autres fréquences, de toutes ces belles âmes qui ont, à leur manière, participé à apporter un peu de lumière dans ce monde.
L’homme n’a-t-il pas souvent tendance à se donner bonne conscience lorsque l’on aborde ce sujet, en avalisant tout ce que proclament une bonne majorité de scientifiques, biologistes et autres. A savoir : « l’homme doit manger de la viande pour vivre ! » Alors que nombreux sont ceux qui vilipendent dans le même temps ces mêmes groupes de scientifiques, et parfois à juste raison. Mais alors, pourquoi donc leur donner raison précisément lorsque ceux-ci affirment que l’homme est un carnivore par nature ? Et par conscience ? On dit omnivore, (ça heurte moins la conscience), mais la consommation moyenne par ex. aux USA est de 120 kilos de viande par habitants et par an, et l’on tue ainsi 45 milliards d’animaux par année sur cette terre ! – Source INRA 1997). Depuis ça a dû changer à la hausse. Effectivement, en 2018, on parle de 1380 milliards d’animaux abattus chaque année de part le monde, pour la nourriture humaine !
Agissant ainsi, l’homme ne rechercherait-il pas plutôt de bonnes raisons pour poursuivre tranquillement son petit festin carné ? A sucer paisiblement ses os de poulet, à dévorer ses entrecôtes ? Dans ces viandes il y a de la souffrance, de l’angoisse, de la mort imprégnée dans chaque molécule. Le champ d’information existant n’est pas à l’usage unique de notre intellect. Il serait partout dans la nature, et l’imprégnation des cellules en fait partie.
L’animal, lors de la mise à mort dans l’abattoir, est pétri d’angoisse et de terreur. Le veau, le bœuf, l’agneau, bref tout animal sent la mort de loin. Qui a pu voir ces animaux essayant de s’échapper d’un camion lors du débarquement, sur les parkings de l’abattoir ? Fous d’angoisse et de terreur à l’odeur de la mort qui les attend ? Ce n’est pas du sentimentalisme, c’est une prise de conscience devant la souffrance infligée par des humains, simples employés qui se sont sans doute comme « blindés» à la souffrance, à des créatures vivantes et sans défense. Capables d’éprouver des émotions, puisque étant doté comme les humains d’un corps astral comme l’on dit, et donc capables de pressentir l’angoisse de leur funeste destin aussi.
Pour l’homme, il est trois schèmes de rapport à soi:
1)Le somatique qui est le schème organique,
2) Le social qui est le schème du mitsein (être avec collectif),
3)Le spirituel qui constitue le schème de l’intériorité et de la transcendance.
Dans la réalité courante, tout se déroule comme si les hommes, inaptes à vivre leur intériorité profonde, effrayés d’eux-mêmes, désintéressés de tout regard en soi dans les profondeurs intimes qui, pourtant, appellent tout humain, s’évadent dans le social tout en surenchérissant la vie somatique et ses plaisirs. Les hommes, perdus dans la minéralité organique de leur corps animal, se noient aux superficialités abyssales de leur immédiateté sensible, aux parois de leur paraître, comme dans un abysse flottant. Ainsi, parmi les pires ennemis du sens, il y a les sens puisqu’ils dévient la plupart des consciences de l’intangible et de ses vérités infinies, par la sensorialité.
À prendre soin de son corps pour l’indispensable biologique vital et les nécessaires non vitaux, une forte part de l’énergie et de l’attention de l’Homme, est mobilisée, comme chez l’animal de la savane en quête de subsistance. La lutte pour la subsistance est, peut-être, la plus épaisse muraille dressée par les conditions d’existence contre toute vie intérieure, toute capacité d’intuition métaphysique. Le besoin et l’exigence de survie, par l’invasion et la mobilisation de notre mental et de notre intelligence via l’instinctive et omniprésente quête de subsistance, sont probablement les tout premiers obstacles à la vie intérieure profonde.
Ensuite, le rapport à autrui dans la froideur de l’environnement social où tout nous est demandé – où l’on nous juge selon notre adaptation aux modes de fonctionnement les plus aberrants et dictatoriaux de notre société d’appartenance avec ses institutions que nous n’avons pour la plupart pas choisies comme la famille, l’école, la nationalité, l’ethnie, l’État dans le mitsein impitoyable des juges de toutes sortes que sont les autres tous autant qu’ils sont – fait de la socialisation, du vivre avec incontournable chez cet animal social qu’est l’homme, un écrasant fardeau qui, à moins qu’il soit très fort, achève de le définir selon les structures, lui enlevant tout recul, toute intériorité parce que l’absorbant, l’effaçant dans le cours violent de l’assimilation de l’individu par le nombre et les institutions. Réussir au social peut souvent impliquer de sacrifier toute autre dimension au trône d’une réussite qui n’est parfois que désastre de déshumanisation.
De toute façon, quand priment le somatique et le social qui, d’ailleurs, redéfinit le somatique autant qu’il moule le mental, l’homme n’est qu’une écorce pressée sans plus de substance propre. Les minotaures de la dénaturation de la société, le monstre absorbant de notre propre étant organique, notre matérialité biologique de chair et de sang, laissent peu de place pour une élévation proprement humaine !
Du schème somatique au schème social, se corse l’égarement de l’homme, par la négation de l’Esprit.
Dans l’article qui suit, il y a beaucoup d’informations diverses et sourcées à propos des vaccins ARN messager et de l’origine artificielle du Sars COV 2.
Si vous êtes pressés, écoutez d’abord cette vidéo d’une ancienne employée de Pfizer devenue consultante pour les laboratoires pharmaceutiques avant de consacrer son temps à la lutte pour faire avancer la vérité cachée derrière l’immense mensonge planétaire relatif ici à l’ obligation vaccinale du Covid 19 ( n’oubliez jamais : plus c’est gros .. et plus ça passe. Pensez aux fausses preuves d’ armes de destruction massive en Irak présentées par Colin Powell d’abord chef d’état major des armées puis secrétaire d’état du gouvernement Bush)
lisez aussi ceci : Au cours des réunions annuelles du Forum de Davos, Yuval Harari répétait à l’envi combien il est simple de faire croire aux mensonges : “Si vous répétez un mensonge assez souvent, les gens penseront que c’est la vérité et plus le mensonge est gros, mieux c’est”, martelait-il lors d’une interview de l’émission TED, en février 2017. ( France Soir 19 avril 22)
Puis, vous allez à la fin de l’article, lire l’interview du Dr Jean Stevens, cardiologue qui a mené l’enquête sur le covid 19 et l’obligation vaccinale à propos de la sortie de son livre le 1/6/22 : “la pandémie du mensonge et de la peur”.
Avec plus de temps et d’attention, vous pourrez parcourir aussi les liens vers d’autres articles sur le sujet et parus sur ce blog. Vous découvrirez alors ce faisceau de révélations vers ce qui est le plus grand mensonge et la plus grande duperie de tous les temps. Sortis de ce sujet, mais forts de ce constat, vous comprendrez alors que tous les moyens technologiques, scientifiques et d’information sont déjà en place pour diriger le troupeau et l’application anti-covid a préparé le terrain.
Je vous conseille particulièrement ces deux liens relatifs à des révélations sur le sujet du graphène dans les vaccins ( plus précisément de l’hydroxyde de graphène ) et faites par deux chimistes européens :
Les plus opposés à cet article, soit par intérêt parce qu’ils participent à guider le troupeau à leur profit , soit, les plus nombreux, par refus de reconnaître l’immense bévue qui les a conduit à tout gober, sans broncher et souvent aussi par peur .. puis à s’opposer de façon virulente à la minorité qui a battu le pavé, vont crier encore et encore au complotisme.
La minorité combative était regroupée autour de celle issue du monde médical qui a dit “non” et qui est devenue aujourd’hui le groupe des “ supendus”, suspendus entre un avenir à reconstruire et … rien, le néant, le “sans statut”, l’inexistant.
Après cet épisode violent juridiquement et socialement, le grand nombre est retourné à ses occupations, son travail, ses vacances, son petit confort… Mais la vérité devra surgir. Déjà, certains sachants de plateaux, certains communicants ou journalistes ont atténué leurs propos main stream voire changer d’avis. C’est un espoir !
On prêtait déjà au général de Gaulle cette phrase : “les Français sont des veaux” . Les choses ne se sont pas arrangées depuis et on pourrait juste remplacer “Français” par “humains“. … Le consommateur a remplacé le citoyen dans notre monde occidental et partout sur la planète, l’Homme est devenu un veau que l’on élève, nourrit, exploite de plus en plus comme un animal domestique dont on va tirer la substantifique moelle. Hors du monde occidental, les choses ne sont pas mieux …quand elles ne sont pas souvent bien pire !
Yuval Harari, le bras droit de Klaus Schwab, énonçait avec vigueur : “Nous voyons maintenant des systèmes de surveillance de masse, même dans les pays démocratiques qui, jusque-là, les avaient rejetés […]. Avant la surveillance était hors de notre corps, maintenant elle rentre dans notre corps.”
Yuval Harari allait jusqu’à déclarer que “Les humains sont désormais des animaux que l’on peut pirater.”Il explique que pour pirater un être humain, deux choses suffisent : “Beaucoup de puissance de calcul et beaucoup de données, plus particulièrement, des données biométriques.” (article France Soir)
Il n’y a que la révolte des consciences qui peut opposer un combat frontal à cette dérive planétaire de l’anéantissement de la dignité humaine. Cette révolte, formée autour de petits groupes épars, doit s’appuyer sur quelque chose de beaucoup plus profond et solide qu’un simple point de vue, fut-il porté à l’incandescence par et pour une idéologie.
En plaçant l’Homme comme point omega, la vision de l’humanisme libérateur de l’obscurantisme est parvenue paradoxalement aujourd’hui à en faire un esclave… qui se croit libre ! Nous sommes en train de passer de l’humanisme au transhumanisme avec l’aide et sous le contrôle de l’intelligence artificielle. L’épisode Covid 19 constitue une période charnière de basculement où les populations ont largement accepté par crainte et aussi par obligation cette nouvelle soumission technocratique et anti-démocratique menée au nom de l’intérêt collectif.
J’en appelle à la révolte des consciences, à retrouver en nous le divin ou quel que soit notre chemin, la transcendance, pour lutter contre l’anéantissement de l’homme par l’homme qui se met en place. J’en appelle à la révolte du peuple contre les élites qui veulent l’utiliser aujourd’hui en tant que mine d’extraction de richesses comme leurs prédécesseurs l’ont utilisé hier comme robot humain dans les usines.
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D’abord Karen KINGSTON
Karen KINGSTON est présentée comme une ancienne employée de PFISER
Elle déclare être actuellement analyste pour l’industrie pharmaceutique et le matériel médical. Elle dit être aussi analyste de la propriété intellectuelle, rédactrice scientifique et aussi analyste clinique.
Karen KINGSTON déclare travailler à plein temps depuis mai 2021 pour miFight ( dont le site est en cours de développement)après avoir été fondatrice et présidente durant 15 ans deVaritage où on peut lire que la structure est caratérisée de la façon suivante :
Des services vont de la planification commerciale stratégique et des communications cliniques à l'élaboration de plans de marketing numérique de grande envergure et de plateformes de commerce électronique. Les clients comprennent des leaders de l'industrie, tels que Pfizer et Medtronic, des start-ups et des sociétés de capital-risque de premier plan, telles que Johnson & Johnson Development
miFight est une plate-forme en ligne fournissant de la documentation et une analyse des problèmes de santé, des politiques et des « vaccins » liés au COVID-19. Les « vaccins » COVID-19 actuellement disponibles pour la population américaine sont tous classés dans la catégorie des contre-mesures médicales autorisées pour une utilisation d'urgence (EUA).
Depuis mai 2021, miFight travaille volontairement avec des avocats nationaux et mondiaux, des responsables gouvernementaux et des influenceurs clés en fournissant des données et une documentation irréfutables sur les conséquences néfastes connues des injections de COVID-19 par rapport au virus SARS-CoV-2. miFight présente des explications cliniques raisonnables et documentées des effets nocifs et parfois mortels des injections de COVID-19, où la FDA, le CDC et le système de santé n'ont pas fourni de réponses. La documentation présentée provient directement des fabricants de vaccins, ainsi que des documents de la FDA, des NIH, des CDC, du HHS, du DHS, du DOJ, du DOD et d'autres organisations gouvernementales.
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Puis des liens vers d’autres articles du blog sur le même sujet…
entretien sur France Soir – 25/9/22 : Jean-Marc Sabatier, directeur de recherches au CNRS à Marseille et Docteur en Biologie Cellulaire et Microbiologie, nous a accordé un entretien au sujet du Covid-19, de la vaccination, du pass vaccinal et de la politique sanitaire instaurée par les autorités. Depuis deux ans, il travaille particulièrement sur le SARS-CoV-2 et la Covid-19, en collaboration avec les deux responsables du laboratoire d’état de virologie de Wuhan en Chine.
Une infection au virus SARS-CoV-2 conduit à des anomalies de la coagulation du sang chez environ 15% des personnes infectées. Ces problèmes de coagulation sanguine peuvent également se retrouver chez des personnes non-infectées (au SARS-CoV-2), après une ou plusieurs injections vaccinales. Environ 70 à 80% des personnes atteintes de formes graves de la Covid-19 présentent des troubles de la coagulation.
Il apparaît alors possible que la protéine Spike produite ou contenue dans les vaccins anti-Covid-19 interagisse avec les globules rouges modifiant leurs propriétés et comportement.
Personnellement, je pense que dans le cas des effets observés après injections des vaccins anti-Covid-19, la protéine Spike vaccinale produite (vaccins à ARNm et à vecteurs viraux) ou existante (vaccins à virus inactivés et à protéine Spike recombinante) entrainerait la formation de « rouleaux » de globules rouges en s’adsorbant à la surface de ces cellules — via les glycophorines (glycophorine-A) — modifiant ainsi la charge électrique de surface et le potentiel Zêta membranaire (ce potentiel Zêta — correspondant à la différence entre les charges électriques situées à la surface des globules rouges et celles du nuage externe — permet normalement de repousser ces cellules les empêchant de s’agréger)
Le graphène est-il utilisé expérimentalement comme une plate-forme vaccinale dans les vaccins anti-Covid-19 à ARNm ? Nous devrions le savoir prochainement, notamment parce que la justice a été saisie dans plusieurs pays pour une étude approfondie de la composition de ces vaccins. Pour ma part, je n’ai à ce jour aucune certitude quant à la présence ou non de graphène ou d’oxyde de graphène (ou autre(s) dérivé(s) apparenté(s)) dans les vaccins à ARNm, mais je ne suis pas la personne la mieux informée dans le domaine… et il y a rarement de fumée sans feu.
Selon moi, le vrai problème lié aux multiples injections de ces pseudo-vaccins va être le potentiel fonctionnel altéré du sang de l’hôte. En effet, ces injections vaccinales répétées vont inévitablement conduire à une déficience du système immunitaire inné (immunité immédiate non spécifique) et, par voie de conséquence, à une déficience du système immunitaire adaptatif/acquis (immunité plus tardive d’environ 4 jours et spécifique de l’agent infectieux, ou autre), c’est-à-dire à une déficience généralisée du système immunitaire.
Evénements indésirables graves non signalés dans les essais cliniques de Pfizer – révélation de Brook Jackson qui a participé aux essais en tant que directrice médicale de Ventavia Research Group et de Christine Cotton, biostatisticienne, qui a, quant à elle, écrit une expertise méthodologique sur cet essai. ( témoignage 29 /9/22)
Dans un article publié par Laurent Aventin, docteur en santé publique, l’auteur présente les recherches d’un scientifique espagnol Pablo Campra docteur en chimie et diplômé de biologie. Celui-ci a découvert sur des vaccins ARNm, pris au hasard, des objets contenus dans ceux-ci et qui sont soit des cristaux soit des ensembles de nanotechnologie. Ces objets ne figurent pas dans les brevets déposés. Il appelle la communauté scientifique à approfondir le sujet pour comprendre le but de cette présence à priori insolite.
« Les programmes de vaccination Covid-19 doivent cesser sur-le-champ ». C’est ainsi que s’achève un rapport allemand sur les effets néfastes des vaccins anti-Covid, rendu public le 6 juillet dernier sans qu’aucun média mainstream n’en fasse état.
Le résumé se compose de 70 pages (une dizaine de pages destinées au public général et 60 pages de documentation technique avec clichés, graphiques etc.) et constitue la version préliminaire d’une présentation « en évolution continue » où figurent les recherches et conclusions concernant les vaccins, leur impact sur le corps humain, et surtout, sur le sang. Le rapport est publié sous la responsabilité du physicien et astronome Dr Klaus Retzlaff, à Hecklingen, qui a accès à des laboratoires dotés d’équipements de pointe. Le Dr Retzlaff collabore avec les auteurs du rapport, groupe interdisciplinaire d’environ 60 spécialistes, réunis autour de l’association de type 1901 Aerzte fuer Aufklaerung (ÄfA, Médecins pour l’élucidation).
À la surprise des scientifiques, la présence des éléments métalliques suivants (dimension des particules : de 1 µm à 100 µm) a été détectée dans les doses d’AstraZeneca, de BioNTech/Pfizer et de Moderna :
– métaux alkalins : caesium (Cs), potassium (K),
– métaux alcalino-terreux : calcium (Ca), barium (Ba),
– métaux de transition : cobalt (Co), iron (Fe), chromium (Cr), titanium (Ti),
– métaux de terres rares : cerium (Ce), gadolinium (Gd),
– Groupe boron : aluminium (Al),
– Groupe carbone : silicon (Si) (en partie matériel du support /transparent),
– Groupe oxygène : sulphur (S)
En trois points, les chercheurs présentent leurs conclusions :
1. Dans tous les échantillons des doses de vaccins, sans exception, il a été trouvé des composants qui :
« – sont toxiques selon les recommandations médicales, dans les quantités présentes,
« – n’avaient pas été déclarées par les fabricants,
« – sont en leur majorité métalliques,
« – sont visibles en microscopie à fond noir comme étant des structures complexes et distinctives […]
« – ne sont qu’en partie explicables comme issus de la cristallisation ou de la décomposition,
« – ne peuvent être expliquées comme une contamination issue du processus de fabrication. »
L’Internet des objets (IoT) est devenu un sujet de recherche important au cours de la dernière décennie, où les choses se réfèrent à des machines et des objets interconnectés avec des capacités informatiques intégrées utilisées pour étendre Internet à de nombreux domaines d’application. Alors que la recherche et le développement se poursuivent pour les appareils IoT généraux, il existe de nombreux domaines d’application où de très petites choses dissimulables et non intrusives sont nécessaires.
Cet article présente un concept de localisation et de suivi pour les bionanocapteurs flottant dans la circulation sanguine humaine afin de détecter des anomalies dans le corps. Outre les capteurs à l’échelle nanométrique, le système proposé comprend également des nœuds d’ancrage à l’échelle macroscopique attachés à la peau de la personne surveillée.
Dans ce travail, l’auteur a évalué la propagation des ondes électromagnétiques à l’intérieur des tissus humains tels que le sang, la peau et la graisse pour les couches à trajet unique et à trajets multiples selon les calculs de puissance de transmission des nano-capteurs.
sur l’Usine Nouvelle -27/11/2020 – les explications d’Axel Kahn, généticien et spécialiste de l’éthique Axel Kahn, par ailleurs président de la Ligue contre le cancer.
Le scientifique rappelle notamment les différentes phases d’essais cliniques qui doivent être poursuivies avant de pouvoir être autorisées à commercialiser un vaccin.
le chercheur en génomique James Lyons-Weiler dans un article publié le 30 janvier 2020 : le code génétique de l’outil pShuttle se trouve dans le coronavirus qui circule dans la nature.
Brice Perrier est journaliste à Marianne où il est responsable de la rubrique scientifique. Il publie le 5 mai 2021 un livre qui fait le point sur la question fondamentale pour la science : comment le Covid-19 a-t-il contaminé les premiers humains ?
La vaccination à base d’acides nucléiques repose sur un processus complexe, où deux éléments doivent être pris en compte pour optimiser à la fois la production de l’immunogène et la stimulation de l’immunité innée créant un environnement propice à l’activation d’une réponse immune spécifique de l’immunogène. Les molécules d’ADN plasmidique et d’ARNm doivent respectivement transiter directement par le cytoplasme et par les endosomes des cellules cibles. Compte tenu de ces contraintes spatiales et des propriétés physico-chimiques différentes de l’ADN et des ARNm, deux systèmes synthétiques de délivrance différents ont été inventés, reposant respectivement sur des polymères amphiphiles en forme d’étoile et sur des lipides dérivés de sucres naturels.
Le lanceur d’alerte Dr. Andreas Noack, docteur en chimie autrichien renommé et expert du carbone et du graphène, est mort quelques heures seulement après avoir dénoncé les effets de l’adjuvant hydroxide de graphène, une nanotechnologie qui serait présente dans l’injection, expliquant que c’est ce qui tue réellement les gens en s’immisçant dans l’ensemble des organes et provoquant des lésions au niveau cellulaire, “comme des nano-lames de rasoir”.
Il affirme que cela pourrait expliquer pourquoi les athlètes meurent soudainement pendant les entraînements et les matchs, ou pourquoi certains meurent instantanément si l’adjuvant a été injecté dans la circulation sanguine plutôt que dans le muscle…
Cette semaine, entre le 23 et 26 novembre 2021, le Dr Noack a subit une “attaque furtive” après sa dernière vidéo, selon sa femme enceinte, et serait décédé peu de temps après d’une crise cardiaque.
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L’appel international d’Alexandra Henrion Caude, généticienne,
DÉCLARATION DE CRISE MÉDICALE INTERNATIONALE DUE AUX MALADIES ET DÉCÈS CO-LIÉS AUX « VACCINS COVID-19 »
Nous, médecins et scientifiques du monde entier, déclarons qu’il existe une crise médicale internationale due aux maladies et aux décès co-liés à l’administration de produits connus sous le nom de “vaccins COVID-19”.
Nous assistons actuellement à une surmortalité dans les pays où la majorité de la population a reçu les soi-disant « vaccins COVID-19 ». A ce jour, cette surmortalité n’a été ni suffisamment investiguée ni étudiée par les institutions sanitaires nationales et internationales.
Le grand nombre de morts subites chez des jeunes auparavant en bonne santé qui ont reçu ces « vaccins » est particulièrement préoccupant, tout comme l’incidence élevée de fausses couches et de décès périnataux qui n’ont pas fait l’objet d’enquêtes.
Un grand nombre d’effets secondaires indésirables, notamment des hospitalisations, des incapacités permanentes et des décès liés aux vaccins dits “COVID-19”, ont été officiellement signalés.
Le nombre enregistré n’a pas de précédent dans l’histoire mondiale de la vaccination.
En examinant les rapports sur le VAERS du CDC, le système de carte jaune du Royaume-Uni, le système australien de surveillance des événements indésirables, le système européen EudraVigilance et la base de données VigiAccess de l’OMS, à ce jour, il y a eu plus de 11 millions de rapports d’effets indésirables et plus de 70 000 décès co-liés à l’inoculation des produits dits “vaccins covid”.
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Pour terminer, le livre et l’interview du docteur Jean Stevens
Covid-19 : le virus avait-il une origine naturelle ? L’avis du Dr Jean Stevens
Le Dr Jean Stevens est médecin clinicien retraité. Il a une formation d’interniste [1] à l’Université de Louvain en Belgique. Il a aussi pratiqué la médecine générale pendant 7 ans. Lorsqu’il s’est établi en France, il n’a plus exercé que la cardiologie en privé.
Jean Stevens a écrit un livre intitulé La pandémie du mensonge et de la peur qui constitue une enquête sur la situation sanitaire que nous vivons depuis deux ans.
Pour lui, il y a eu une volonté manifeste de la part d’une partie des institutions sanitaires, du monde scientifique, des médias et des responsables politiques de cacher la vérité sur le SARS coV 2 et les risques réels liés à l’épidémie.
Je l’ai interviewé pour mieux comprendre comment ce médecin si sérieux en était arrivé à des conclusions aussi inquiétantes. Il nous explique son cheminement et sa vision de la crise sanitaire.
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Alertes Santé : Cher Jean Stevens, au moment où le coronavirus apparaît dans nos vies, comment perçois-tu l’arrivée de cette nouvelle épidémie ? Où en es-tu toi-même de ta vie professionnelle à ce moment-là ?
Jean Stevens : En 2020, j’étais retraité depuis deux ans. Et j’avais tourné la page. Je n’étais plus en accord avec ce système. Pour moi, la médecine vit une dérive technologique et la Science une forme d’impérialisme. La médecine est de moins en moins tournée vers l’humain et la clinique.
Quand j’ai appris ce qui se passait avec ce virus de Chine, et que j’ai vu la peur et tout le reste, je me suis dit : “ils nous refont le coup de H1N1. Ils exagèrent. Ce sont des alarmistes. C’est peut-être une grosse grippe mais ce n’est pas aussi grave que ce qu’ils disent. Et ils (Big Pharma) espèrent en profiter.”
J’étais déjà sensibilisé par l’histoire de la grippe H1N1 parce que cela avait été une manifeste « fausse pandémie ». À l’époque, ils avaient déclaré une pandémie mondiale. Ils avaient affolé tout le monde. On avait commandé 60 millions de vaccins en France. Au moment où on a voulu les administrer, on s’est rendu compte qu’il n’y avait plus d’épidémie. C’était terminé.
Si on va voir les travaux de la commission sénatoriale qui s’est mise en place après H1N1, (commission n°685) pour éclairer cette « fake pandemic », on voit que les sénateurs ont analysé tout ce qui s’était passé puis ont terminé par des recommandations.
Quand on lit les recommandations sénatoriales, on s’aperçoit que le gouvernement Macron a fait, dans l’épidémie du covid 19, tout le contraire.
La première chose sur laquelle les sénateurs insistent est qu’il faut se méfier de Big Pharma parce qu’il crée chez les experts des conflits d’intérêts importants.
Ensuite, ils disent qu’il faut inclure les médecins généralistes. On a fait exactement le contraire.
Il faut bannir les campagnes anxiogènes. C’est ce qu’ils ont fait tout le temps.
Il faut se méfier de l’OMS parce que l’OMS est percluse de conflits d’intérêts.
Il faut se méfier des experts alarmistes. On a vu que des « experts » sur les plateaux TV.
Il faut se méfier des modélisations mathématiques. Et c’est une évidence ! Ces modèles ont fait prendre des décisions stratégiques importantes alors qu’ils étaient complètement faux !
Et puis il faut éviter, à la fois les tests de masse qu’ ici on a multipliés par mille, et éviter les vaccinations de masse. On a fait exactement le contraire.
AS : Te souviens-tu exactement de ce que tu as ressenti au moment de l’annonce du premier confinement ?
Jean Stevens : En mars 2020, il y a eu deux allocutions du Président Macron
La première faisait suite à la déclaration par l’OMS d’une pandémie mondiale. Et donc il a fait un discours qui était encore assez solidaire : on va s’en sortir, ce n’est pas un gros problème et trois fois il a répété « quoi qu’il en coûte », etc. Cette phrase sympa est une folie sur le plan économique car la santé a un prix mais ça c’est un autre problème.
Puis, il a donné le 16 mars une nouvelle allocution où il a fait un virage à 180°. Ce qui s’est passé c’est qu’entre les deux, il a rencontré un épidémiologiste de l’Institut Pasteur ami de Neil Ferguson. Ce dernier est également épidémiologiste mais à Londres, à l’Impérial College.
Neil Ferguson est passé dans toutes les capitales européennes pour que tous les gouvernements imposent le confinement.
Ce Neil Ferguson a été la clef de toutes nos misères en quelque sorte. Mais il faut suivre dans le détail son parcours. On pourrait dire ses « faits d’armes ».
En 2001, il y a eu une fièvre aphteuse bovine au Royaume-Uni. Il a fait abattre 11 millions de bovins.
En 2002, éclate la crise de la vache folle, Neil Ferguson prévoit qu’il y aura 150 000 morts d’ici 2080. A ce jour, on compte 177 morts au Royaume-Uni et 223 dans le monde.
En 2005, arrive la grippe aviaire H5N1, il prévoit cette fois 150 millions de morts dans le monde. En fait, il y en a eu 282.
En 2009, pour l’épidémie H1N1, il prévoyait, au Royaume-Uni, 65 000 décès. Il y en a eu 457.
Donc, je dirais que l’on a choisi un charlatan alarmiste pour faire le tour des capitales de l’Europe et mettre le feu aux poudres.
Quand Emmanuel Macron a fini son allocution, je me suis levé de ma chaise et j’ai crié : “mais il est complètement fou !”
Que venait-il de dire ? Il a commencé par dire « On est en guerre ». Jamais un chef de gouvernement n’a déclaré une guerre à un microbe ou une maladie. C’est stupide du point de vue médical mais cela a permis aux responsables politiques de prendre le pouvoir à la place des médecins.
Ensuite il a lancé le confinement de toute la nation. Ce confinement est une première dans l’histoire de l’épidémiologie. Aucun article scientifique ne démontre l’utilité de cette mesure-là.
Après, il a dit aux médecins généralistes : “rentrez chez vous !”. On a exclu les médecins généralistes ! C’est une guerre où l’on dit à tous les fantassins, « N’y allez pas ! Rentrez chez vous ! Et surtout ne tirez pas une balle sur le vilain virus ».
Il a annoncé le “plan blanc” pour les hôpitaux. On supprimait toutes les opérations qui n’étaient pas urgentes. Il y a eu plein de chirurgiens qui se sont tournés les pouces durant plusieurs mois ! Cela a retardé des opérations urgentes, cela a retardé des suivis de cancers donc cela a fait des dégâts.
Dernier point : les masques. Là il a dit que c’était absolument inutile, que les masques on les gardait pour les soignants. Mais plus tard, quand ils ont trouvé un stock de masques, tout d’un coup, le masque est devenu obligatoire pour tout le monde ! Quelle mascarade !
En effet, il n’y a pas d’études qui démontrent l’utilité des masques, bien au contraire ! Il y a des études qui ont été faites et qui montrent que cela ne sert à rien pour les gens en bonne santé et non-soignants.
Donc il déclare la guerre à un virus que l’on ne connaît pas et il met en place une stratégie que personne n’avait jamais imaginée. Je m’attendais, après ce qu’il avait dit, à ce qu’il y ait une révolte des médecins généralistes et de l’Ordre des médecins.
En effet, le Président Macron marchait sur tous les principes de l’éthique de la médecine ! J’ai attendu une semaine puis deux, mais rien n’est venu. Il n’y a pas eu de révolte. En fait, il y a bien eu une révolte mais elle a été tuée dans l’œuf. Certains médecins se sont levés mais on les a fait taire très vite.
AS : Et la presse n’a rien dit ?
Jean Stevens : Non, rien. Non, ça n’a pas été raconté mais j’ai été au courant de réactions individuelles. Il y a des groupements qui ont été créés mais tout cela a été étouffé dans la presse. J’étais tellement révolté contre cette folie acceptée par mes confrères que j’ai décidé de ne plus m’intéresser à la pandémie.
AS : Quel a été l’élément déclencheur ? Quand as-tu décidé de te mettre sur un bureau pour rassembler tes idées et les mettre par écrit ?
Jean Stevens : C’est à cause du pass sanitaire. Je devais me rendre en Belgique.
Je n’étais pas chaud pour le vaccin parce que, pharmacologiquement parlant, c’était tout à fait nouveau. En plus, c’était une thérapie génique. Depuis 40 ans, ils n’avaient rien sorti de « vendable » et là soudainement dans l’urgence ils sortaient quelque chose soi-disant d’utile, sûr et efficace.
Avant de me faire vacciner, je me suis renseigné sur ce qui avait été publié. Je me souviens, par exemple, d’une étude du New England Journal of Medecine qui publiait un essai du vaccin Pfizer [3] :
Efficacité : 95% ;
Sécurité : « pas plus d’effet secondaire qu’avec les autres vaccins viraux ». D’après ce papier ce n’était donc pas pire que le vaccin contre la grippe.
Je me suis dit que j’avais été trop méfiant et comme je devais absolument me rendre en Belgique, je me suis fait vacciner.
La première vaccination est passée sans problème. Mais la deuxième ! J’ai vieilli de dix ans en dix jours ! Je me trouvais comme une chiffe molle. Je n’avais plus la force de remonter du fond du jardin à ma maison. Cela a duré trois mois et je ne suis toujours pas remis.
J’étais en contact avec ma famille. J’ai une sœur qui est infirmière. Son fils, 40 ans, a eu, 15 jours après sa vaccination, une rupture spontanée de l’artère pancréatique. Je n’ai jamais entendu un tel diagnostic de toute ma carrière. Sa fille ne faisait plus d’asthme depuis 10 ans, elle refait de l’asthme. Deux de mes ex-belles-sœurs ont fait un petit AVC dans les 15 jours qui suivent la vaccination. Une des amies de ma sœur a un fils de 15 ans qui fait une myocardite ; la fille d’autres amis fait au milieu de la nuit un ralentissement cardiaque. Elle faisait un bloc auriculo-ventriculaire. On a dû lui mettre un pacemaker. Une amie de ma sœur a fait une phlébite, une autre de ses connaissances a fait une embolie pulmonaire. Je me suis dit alors : « Ce n’est pas possible ! C’est une hécatombe ! » Rien de tout cela ne ressemble aux effets secondaires du vaccin de la grippe !
A ce moment-là, j’ai eu la très sale impression que « on nous mentait » mais je ne savais pas du tout qui était le “on”.
Et puis, dans ce “on” il me semblait que beaucoup de beau monde était impliqué, comme le monde scientifique parce que le New England Journal of Medicine m’avait menti.
Donc, avant de formuler une critique publique, je me suis dit: “il faut que j’affûte mes armes”. J’ai donc mené une enquête pendant les six mois qui ont suivi et j’ai réuni mes découvertes dans mon livre.
AS : L’une de tes hypothèses est que le virus a été créé en laboratoire. Peux-tu nous dire pourquoi ?
Jean Stevens : Au début de mon enquête, j’ai découvert une vidéo de Richard Flemming qui est un cardiologue interniste comme moi mais, lui, très connu. J’étais habitué à le voir s’adresser à 6000 cardiologues dans d’immenses congrès tenus dans des salles prestigieuses. Là, il parlait dans une espèce de salle paroissiale.
J’ai compris en le voyant qu’il était censuré et ostracisé. Il n’était pas le seul. Il y avait, dans la presse, une manœuvre de décrédibilisation des personnes les plus compétentes. Le point qu’il soutenait a d’emblée attiré mon attention. Pour lui ce virus sortait d’un laboratoire et était destiné à être une arme biologique. Il se serait échappé par erreur.
J’ai donc creusé cette piste et lu les articles de la controverse sur l’origine naturelle ou artificielle du virus.
J’ai vu que des virologues (français entre autres) étaient vent debout contre cette histoire d’origine naturelle. Je me suis rendu compte de la mauvaise foi complète de certains de ces scientifiques, notamment des Américains autour de Peter Daszak, qui ont sorti des articles dans les revues les plus prestigieuses en disant que l’hypothèse du « lab leak » (fuite du laboratoire) était le fait de « complotistes » et qu’il était « évident » que le virus était d’origine naturelle.[4]
Mais il n’y avait aucun argument valable qui venait étayer cette thèse.
AS : En quoi l’hypothèse du virus naturel ne tient pas la route ?
Jean Stevens : Il y a trois grands arguments contre l’hypothèse naturelle :
Le premier est génétique.Il y a, à l’extrémité de la protéine spike, un petit insert très étonnant de quatre acides aminés codé par 12 (4×3) nucléotides dans la séquence génétique du SARS-CoV-2. Quand on la compare aux séquences génétiques des virus de ses plus proches cousins, des virus de chauve-souris du sud de la Chine, on s’aperçoit qu’il y a comme un « trou ». Il y a douze nucléotides qui sont présents dans le SARS-Cov-2 et qui ne sont présents chez aucun de ses cousins naturels. C’est un enfant sans parents.
En plus, deux des acides aminés sont codés avec des nucléotides très rares. Cela fait des raretés de rareté. Comment de tels nucléotides auraient-ils pu arriver là, exactement au même endroit par mutation aléatoire ?
C’est d’une probabilité statistique très très faible.
Le deuxième argument est géographique.L’épidémie a commencé à Wuhan en Chine où se trouve le fleuron de la technologie chinoise : un laboratoire de virologie P4 (de haute sécurité) dans lequel la patronne, Shi Zengli, est l’une des plus grandes spécialistes du monde des virus de chauve-souris. Les scientifiques du milieu l’appellent “Batwoman”. Elle a travaillé avec Ralph Baric, un épidémiologiste de l’Université de Caroline du Nord, à la pointe de la recherche sur les gains de fonction et, lui aussi spécialiste de ces mêmes virus.
Le troisième argument est psychologique et politique. Peter Daszak, grand argentier de la virologie aux USA, dont on a depuis appris qu’il travaillait également avec le laboratoire P4 de Wuhan, a réagi très vite après l’apparition du virus. Il a réuni dans une tribune 29 collègues virologues qui ont décrété que l’hypothèse d’un virus de laboratoire était une hypothèse « complotiste ». Son article était de mauvaise foi et ne reposait sur aucun argument scientifique.
Pour moi, son objectif était de cacher au monde un scandale qui aurait jeté le discrédit sur les virologues dont les programmes de recherche sont subventionnés par les fonds publics. Ni lui, ni ses collègues, ni les responsables politiques américains et chinois qui l’ont soutenu n’avaient envie que l’on sache qu’il existait à Wuhan un programme de recherche bactériologique à vocation militaire.
Et de fait, en 2018, Peter Daszak et Shi Zheng Li avaient fait une demande de subvention à la DARPA, une agence militaire américaine, pour financer un projet de recherche sur la protéine spike dans les virus de chauve-souris et les moyens de la modifier. Cette demande avait été refusée pour des raisons éthiques. En quittant les USA, Shi Zheng Li a très probablement repris le projet à Wuhan.
AS : Dans ton livre, tu prends le temps d’analyser ce mensonge originel et tout ce qui a suivi : les mensonges du gouvernement, la mise à l’écart des médecins généralistes, le rôle qu’ont joué l’OMS et la Fondation Bill et Melinda Gates. C’est une enquête que les lecteurs peuvent découvrir ici.
Merci Jean Stevens !
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Le 10 octobre 2022, deuxième audition au parlement européen des représentants de l’industrie pharmaceutique ayant travaillé sur les vaccins anti-covid-19
L’Union européenne a acheté pour 75 milliards d’euros au géant Pfizer.
La commission spéciale du Parlement européen sur le Covid a souhaité entendre les responsables des laboratoires ayant mis en place les vaccins et d’abord Albert Bourla PDG de Pfizer. En effet la a Cour des Comptes européenne n’a pas hésité à dénoncer les conditions anormales de négociation des contrats dans ses conclusions de son rapport publié sur ce sujet le 12 septembre 2022.
M. Bourla ne s’est pas déplacé et c’est Janine Small, présidente régionale de Pfizer, responsable du développement des marchés internationaux.
Sur la question de la composition des vaccins, Janine Small n’a apporté aucune information susceptible de satisfaire les eurodéputés. Également présent à l’audition, Franz Werner Haas, Président directeur général de CureVac qui a développé le vaccin avec Pfizer s’est contenté de répéter qu’en matière de sécurité, CureVac était très exigeant.
Virigine Joron (groupe Identité et démocratie) Française, Rassemblement national) a mis sur la table le coût des effets secondaires : dernier rapport de l’Agence de sécurité du médicament « qui a répertorié en France plus de 30 000 cas graves comme AVC, embolies pulmonaires et décès (…) tandis qu’au niveau européen, c’est plus de 900 000 effets secondaires dont 8 209 issues fatales »
L’eurodéputée Michelle Rivasi (Verts / Alliance libre européenne), n’a pas caché son mécontentement, n’hésitant pas à dénoncer « un simulacre de commission d’investigation ».
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22-10-2022 -Karen Kingston : le covid-19 n’est pas un virus c’est un parasite à intelligence artificielle
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nota : ce document de synthèse sur la face cachée des”vaccins” ARNm contre le Covid 19 a été adressé à de nombreux membres d’opposition de la commission des affaires sociales de l’Assemblé nationale, au Président et aux Vice-présidents de la commission des affaires sociales du Sénat avec l’espoir que des membres de ces commissions s’emparent du sujet pour aboutir à la création d’une commission d’enquête parlementaire sur le sujet de l’origine, du contenu exact des “vaccins” et de tous le problèmes qui gravitent autour. Un groupe parlementaire au parlement européen a également été saisi de ce problème sachant qu’ils ont déjà obtenu une commission d’enquêtes qui étudie les conditions de passation des marchés entre la commission européenne et les fournisseurs de ces “vaccins”.
Enfin cet article a été envoyé à de nombreux organes de presse essentiellement régionaux mais aussi quelques journaux ou magazines nationaux.
Je demande à chaque lecteur de cet article convaincu du besoin d’enquêter sur l’origine et le contenu exact des “vaccins” de partager cet article pour lui donner du poids à l’égard de nos décideurs politiques.
« L’existence n’est qu’un interlude dans l’Infini de la Conscience »
∞ L’âme Le cerveau Les microtubules L’intrication quantique
Qui Pense ?
Faisons un tour rapide du propriétaire. Le cerveau = 100 milliards de neurones – C’est sans compter sur les 200.000.000 de neurones de l’intestin et les 40.000 du coeur ! Et le reste… Chacun de ces neurones contient entre 1000 et 10.000 synapses. Et chacun d’eux est également constitué de microtubules, véritables systèmes nerveux et « circulatoire » des cellules, et qui sont dotées d’une forme d’intelligence élémentaire comme cela a été démontré dans l’étude d’organismes unicellulaires sans cerveau et sans synapse donc, et cependant capable d’actions « intelligentes » simplement au moyen de microtubules. Peter Gariaev avait déjà démontré dans ses études sur l’ADN, que l’architecture dynamique de tout le processus dérivait de l’intrication quantique. Et, dans le cerveau, les microtubules sont le principal siège de cette intrication quantique.
Les synapses eux, fonctionnent comme des interrupteurs, qui interviennent des centaines de fois par seconde, pour un nombre d’opérations déclenchant environ 1015 processus / seconde. Mais là, ce n’est pas encore la conscience. L’idée prépondérante dans les milieux mainstream voudrait que ce cerveau ne soit qu’une sorte de bio-ordinateur fabriquant de la conscience, « tout comme le foie fabrique la bile. ».
Mais deux éminentes figures de la physique théorique et des mathématiques, à savoir: Roger PENROSE (Nobel) – et de la neurobiologie : Stuart HAMEROFF – vont démontrer le total inverse, en détaillant la façon dont émerge le mécanisme de la conscience, et le rôle du cerveau qui ne serait en fait qu’un transducteur d’informations pré-existantes. Ces deux scientifiques seront bien naturellement contestés, voire vilipendés, par d’autres scientifiques bien-pensant, ou même par des journalistes dits scientifiques, que le simple fait d’évoquer une conscience extra-neuronale (comme en parle également le Dr.Charbonnier, avec la CIEN « Conscience Intuitive Extra-Neuronale ») exaspère au plus haut point.
Ces deux scientifiques sont donc parvenus à mettre sur pied le plus sophistiqué des modèles biophysiques en mesure d’expliquer comment émerge le mécanisme de la conscience, et quel est le rôle exact du cerveau dans ce processus. Et là il faut rentrer dans ce que l’on appelle, l’intrication quantique, mais au niveau des microtubules du cerveau. Ces microtubules sont les éléments constitutif du cytosquelette, l’architecture mécanique interne des cellules. On peut imaginer un épi de maïs, taille quelques nanomètres de diamètre, dont les grains représenteraient la tubuline. Cette tubuline matérialise la structure la plus profonde des neurones, et garantit la connexion collective. Dès lors ce sont ces microtubules qui autorisent le transport des neurotransmetteurs. On estime qu’il y a environ 1018 tubulines dans notre cerveau. C’est-à-dire 10.000.000.000.000.000.000.- attention à l’inflation !
Ces microtubules s’occupent de tout dans les cellules, en organisant la forme, la fonction etc… tout ça en communiquant avec l’ADN nucléaire. Elles sont donc « intelligentes » ainsi qu’on a pu l’observer chez la paramécie, organisme unicellulaire qui est capable de nager, d’apprendre, d’éviter les prédateurs, de trouver de la nourriture, et de se reproduire. Tout ça sans cerveau bien sûr, donc sans synapse rien que des microtubules.
La tubuline présente en très grand nombre comme on l’a vu, serait en quelque sorte identique aux circuits « on-off » d’un ordinateur. Cette protéine donc, découverte par Hameroff, jouerait le rôle de q-bits – bits quantiques – Et les microtubules sont le lieu idéal pour ces tubulines qui peuvent y rester un certain laps de temps en état de superposition quantique, jusqu’à ce qu’un effondrement de la fonction ondulatoire – une décohérence – induise un « moment de conscience ». Cela se produit en moyenne 40 fois par seconde – ce sont les 40 hz que l’on retrouve dans l’EEG – C’est une moyenne – l’amplitude irait de 10 Hz à 100 Hz.
Alors « Je pense donc je suis » Est-ce bien sûr ? – A savoir, « Etre » en totale indépendance et autonomie de Conscience ? – Sans en venir à dire que « nous serions pensés », comme cela était déjà suggéré dans d’anciennes traditions, mais, que nous serions environnés – ce n’est pas le bon terme, car cela se passe sans doute en dehors de l’espace-temps (?) – d’un potentiel informatif de nature quantique, et penser serait alors comme faire un choix, prendre telle ou telle orientation, de manière instinctive ou intuitive, c’est selon (!) pour chaque pensée, mais le plus souvent tout cela inconsciemment. « Rien ne se perd rien ne se crée», le flux des pensées pourrait ainsi en être l’exemple, par ce bio-feedback permanent, entre les sphères des pensées humaines, et ce Cloud ? Ce ne serait alors qu’une simple affinité vibratoire, pour tel ou tel type d’informations, par similitude de fréquences pourrait-on dire, qui déclencherait la connexion. Faire un choix instinctif, ou intuitif, dans les rayonnages quantiques d’une Librairie invisible, où figurent des milliards d’options… à l’infini !
Donc le libre-choix existerait bel et bien puisque l’on « choisirait » nos fréquences en fonction de nos orientations intérieures. Mais c’est sans compter sur les multiples influences externes, parfois « parasites », pouvant émaner cette fois de ces champs morphiques, mais sans doute le plus souvent, d’égrégores de tout type, culturel, religieux, politique… et autres champs d’informations, tel que l’inconscient collectif et autres sphères d’influences, qui eux, peuvent orienter nos choix, là encore totalement inconsciemment, ou presque. Cette conscience fonctionne un peu de manière alternative, avec du 40 Hz en moyenne ! Et Enedis n’a rien à voir ici ! Donc, un peu comme le courant alternatif de la lumière, et cependant, tout nous paraît d’une si belle fluidité – pour la conscience comme pour la lumière – même si parfois il peut y avoir des sautes ou même des coupures de courant, ce que l’on appelle disjoncter !
Ces moments de conscience se produisent lorsque qu’environ 109 tubulines sont en état de superposition quantique – à cet instant précis nous n’aurions pas encore conscience de l’information – ce n’est que lorsque se produit l’effondrement de la fonction d’onde – la décohérence – que jaillit un instant de conscience, un « micro-instant » (?), qui sera renouvelé x40 dans la seconde en moyenne. Cet effondrement de la fonction d’onde, a été vérifié d’une manière très sophistiquée. Il se déroule, non pas à travers un processus de mesure, comme dans les autres expériences menées en labo par ex., mais à travers la gravité quantique, lorsque ce seuil de 109 tubulines en état d’intrication est atteint au niveau des microtubules.
Le plus étonnant, et qui va dans le sens de cet antique axiome, venu d’orient, me semble-t-il ? « L’homme ne pense pas, il est pensé » – c’est un peu ce que Penrose et Hameroff, avec un raisonnement très rigoureux unissant physique quantique et neurobiologie, révèlent lorsqu’ils avancent que l’origine de la conscience n’est donc pas le cerveau, mais un « Monde Absolu » – une écume quantique sur l’échelle de Planck. Le cerveau n’étant utilisé que comme transducteur quantique d’informations – La-dite information résidant dans le « champ de Plank » 10-33 De fait nous interagissons à chaque instant avec ce qu’il y a de plus fondamental dans l’Univers. Nous serions bien en quelque sorte, un peu les enfants de l’Univers. Cela peut-il confirmer le fait qu’il y aurait alors une espèce de « Cloud » – « Inconscient collectif » de Jung ou « Ordre impliqué » de David Bohm, qui participerait de près ou de loin, à notre «auto-éducation» ?
Autres retrouvailles entre Science & Conscience. Lors du congrès berlinois sur le thème « Unité et multiplicité », le suisse Richard ERNST (P.N.) Spécialiste de Résonance Magnétique Nucléaire – Prix Nobel de Chimie en 1991 – se retrouve, au terme de ce congrès avec tous les conférenciers, main dans la main avec un certain Tenzin Gyatso. Il subit alors une sorte d’électrochoc qu’il qualifie lui-même de « véritable foudroiement intérieur » – Pas étonnant que quelques années plus tard, il ait invité celui qu’on connaît mieux sous le nom de dalaï-lama. Cette invitation du 4 Août 2005 – « Dans le grand auditorium de cet antre zurichois de la science mondialement réputé, qu’est – l’Institut Fédéral de Technologie – 2000 scientifiques et amateurs de sciences sont venus écouter les 6 scientifiques de renommées (génétique – neurobiologie – psychologie – sociologie) et le dalaï-lama – Ils ont planché durant 6 heures sur le thème « Peur et anxiété ». La veille, le DL aura déjà écouté un aréopage de chercheurs et d’ingénieurs sur l’initiative du Dr Wolgang KECHT directeur du département des neurosciences. Deux mois plus tôt, le DL était en conférence à Göteborg en Suède avec deux poids lourds du monde des troubles psychologiques, avant l’apothéose à venir à la mi-novembre à Washington, avec quelques 30 000 participants qui ont débattu sur le thème « Dialogues entre les neurosciences et la société » – Traditions spirituelles millénaires et découvertes actuelles convergent-elles ? « Dans un article paru dans la revue de la célèbre académie américaine PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences) il ressort que des ondes gamma de haute amplitude ont été enregistrées par les électroencéphalogrammes disposés sur le crâne de moines bouddhistes ayant pratiqué l’art de la méditation depuis des décennies. » Ces études ont démontré que les résultats acquis demeurent stables dans le temps.
« Par ces travaux, les chercheurs bouleversent les « certitudes du passé » par lesquelles il était affirmé, concernant le cerveau, « que tout se joue avant l’âge de six ans » Cette « vérité » qui s’appuyait sur la disparition graduelle et attristante des neurones, était une vision « fixiste » , et elle eut cours durant des décennies ! Elle fut même en 1990 – ce n’est pas si vieux que ça ! – l’objet d’un best-seller du Psychologue Fitshugh Dodson. Mais voilà – rien n’est figé, heureusement – Virage à 180 ° donc – : Il est attesté que notre cerveau peut évoluer sans cesse jusqu’à la mort – tout dépend de ce que nous en faisons. Jouez de la musique, des dendrites surgiront ici, faites du tennis, elles surgiront là – arrêtez tout – les neurones s’étioleront. « De nouveaux neurones peuvent donc « pousser » se réjouit Wolfgnag Knecht – on en est persuadé depuis 14 à 15 ans. Cela démolit un dogme centenaire et il nous faut réécrire tous les vieux ouvrages ! »
Quant à Richard Ernst, il affirme « Je ne suis pas religieux, et n’appartiens à aucune confession » et Wolgang Knecht d’ajouter « C’est rafraîchissant pour nous d’avoir de nouvelles perspectives. C’est comme cela que surgissent les idées nouvelles. Je ne suis cependant ni religieux, ni bouddhiste ! ». Simple attrait de la confrontation des idées, qui, il y a quelques années à peine, n’aurait même pas été envisageable dans un congrès scientifique de ce niveau. Wolgang Knecht supervise un réseau de 400 scientifiques.
Donc ça bouge de plus en plus dans ce monde de la science, avec des ouvertures vers ce qui était catalogué il n’y a pas si longtemps, de « paranormal » ou «d’ ésotérique ».
Après donc Wolfgang Pauli, David Bohm, Karl Pribam et d’autres encore, on vient de le voir, Hameroff et Penrose ont senti le besoin de pousser le ballon de la science, beaucoup plus loin que les limites du terrain de football sise dans le Jardin de la Conscience. Jardin luxuriant au demeurant, qui peut tout aussi bien abriter moult expériences de conscience, émanant d’origine diverses et variées, et peut-être bien celles d’un certain Temple (!), dans lequel chacun, à sa mesure, tente de repousser, voire de dépasser également d’autres limites, sans toutefois dépasser les bornes !
Pour aller dans le même sens d’une conscience hors les murs ! Kurt GÖDEL Ce mathématicien très éminent fut appelé par Einstein et von Neumann, qui étaient ses meilleurs amis : « Le plus grand mathématicien logicien depuis deux mille cinq cents ans » !
Ce mathématicien-théoricien n’hésitait pas à dire à ses confrères : « Il semble que l’on puisse réfuter l’idée que les mathématiques soient une création de l’esprit humain.[…] Cela implique que les objets et les faits mathématiques existent objectivement et indépendamment de nos actions mentales et de nos décisions »
Cela va donc également dans le même sens d’une conscience hors circuits neuronaux, simplement captée et structurée par ceux-ci.
Kurt GÖDEL n’hésitait pas également à bousculer déjà la bien-pensance de ses confrères scientifiques de l’époque, en avançant par ex. – toujours selon une rigoureuse logique mathématique, dont il était l’expert reconnu :
Qu’« il y a d’autres mondes et d’autres êtres rationnels, différents ou supérieurs à nous. Le monde dans lequel nous vivons n’est pas le seul dans lequel nous ayons vécu, et où nous devons vivre ».
Tout ce qui précède, n’a été bien sûr qu’un simple essai, avec le grand renfort d’auteurs* précieux, afin de tenter de décrypter à ma mesure, le fonctionnement de nos facultés cérébrales. En premier chef, celles que l’on dit mentales donc, émanant de cette conscience cérébrale utilitaire, avec laquelle nous existons tout simplement. Cette conscience neuronale qui nous fait fonctionner plus ou moins bien tous les jours, tant que la fin du CDD n’a pas sonné!
Mais que penser de cette autre conscience dite extra-neuronale, rapportée par tant de témoignages, – de Mr ou Mme Toulemonde, mais aussi des scientifiques, neurochirurgiens et autres etc… – et qui donc, par la force des choses – coma, mort provisoire ou tout autre aventure durant laquelle le cortex est totalement débranché, ou bloqué, inerte donc, avec EEG plat, ont subi les épreuves d’un « voyage immobile » hors normes ? Des rencontres lumineuses, parfois des êtres dits « célestes », etc… Mais toutefois, toujours dans un contexte dual, où les descriptions, les rencontres et autres expériences, indiquent bien que nous ne sommes pas encore dans la Transcendance de l’Unique, mais toujours dans ce schéma binaire: observateur/observé.
Alors plus encore, que penser de cette « Conscience-du-Soi » , hors de toute dualité cette fois? Cette Conscience-Âme qui serait en mesure de s’intriquer avec les Flux d’Informations Originelles, et donc sous forme de Potentialités non-programmées, non dirigées par je ne sais quel « Influenceur de l’au-delà », puisque devant se situer précisément « au-delà de l’au-delà », hors espace-temps, hors Dimensions, donc totalement libres, non dogmatiques, non structurées, non formelles, non personnifiées donc non anthropomorphiques comme c’est trop souvent le cas, en dehors donc de tout aspect dual, puisque « CELA » ne viendrait pas du dehors, mais bien de l’intérieur-même, de cet Intérieur auquel nous sommes intriqués.
Et c’est là toute la différence, semble-t-il, entre ce qui ressort de l’intrication, cette Fusion ultime dans l’UN, et le mode dual qui régit les sphères où règne l’altérité. Même lorsque l’on se revendique ascensionné, parce que l’on sort d’Astral Sup !
C’est comme l’Eau Pure qui jaillissait de cette Source à Laquelle jadis, nous nous désaltérions….et nous avons souvent cette tendance atavique, à vouloir persister à rechercher cette Source comme étant autre que nous, et donc en dehors, dans le ciel, dans les nuages d’illusions de « l’astralité », ou dans les sphères émotionnelles de la dualité, alors que cette Source est déjà là, silencieuse depuis si longtemps, en chacun de nous! Nous l’avons seulement recouverte avec toutes les émanations de l’ego, intellectuelles, mystico-émotionnelles, et d’autres agents perturbateurs étrangers à l’Unité, et qui agissent comme une véritable « cage de Faraday » inversée, brouillant toute information s’élevant de l’intérieur ?
Alors tout cela rejoint-il un peu ce « Monde des Idées » de Platon ? Ce Monde Absolu, tel l’écume quantique sur l’échelle de Planck. « Penrose, l’un des plus grand expert de la relativité au monde, mais aussi l’un, de ces rares scientifiques suffisamment subtils pour saisir le sens de la réalité, pense que cette géométrie fondamentale qui réside dans l’échelle de Planck, contient toutes les valeurs platoniques, comme la vérité mathématique et les valeurs éthiques, esthétiques. Il ne s’agit cependant pas de valeurs appartenant réellement à l’homme, mais simplement des valeurs auxquelles l’homme accède en utilisant son cerveau comme transducteur quantique d’information. »
Peut-être donc, faut-il établir de véritables nuances gradatives, entre ce que l’on appelle communément la conscience – de fait majoritairement le mental, l’intellect, le penser, l’émotionnel, toutes manifestations de réflexions qui font appel au schéma dual présent ici, mais aussi dans ces autres Dimensions ou demeure toujours « la forme sous toutes ses formes », qu’elles soient éthériques, astrales, mentales ou autres, et qui se résumerait à : celui qui pense, et, l’« objet » de ses pensées. Ce mécanisme est le plus souvent ici, exclusivement neuronal.
Et puis il y aurait cette Conscience qui, hors de toute dualité, hors de toutes réflexions, hors de toutes représentations, hors de tous schémas mentaux, hors de toutes contingences, surgit d’on ne sait d’où – peut-être de ce « Vide quantique qui n’est pas vide » – dépose une Information, selon les affinités perçues, par une forme d’intrication, comme sur un « nuage de Vide » (!), et s’en retourne, croit-on – mais de fait, tout est déjà Là ! dans ce « Monde des Idées » platonique – Il n’y aurait qu’à faire place à ce Silence venu d’Ailleurs, pour peut-être, ressentir et être inspiré par ces Effluves Lumineuses.
Il faut citer encore Karl Pribam qui permit que ces réflexions sur la conscience évoluent de potentiel à réalité, pour lui et pour de nombreux autres scientifiques, en démontrant que l’émergence de cette conscience n’est pas le fruit d’un processus linéaire, et fait donc intervenir des potentiels d’informations relevant du domaine quantique. Penrose et Hameroff ont mis sur pied le plus sophistiqué des modèles de bio-physique en mesure d’expliquer comment émerge ce mécanisme de la conscience, et le rôle exact du cerveau dans ce processus. L’architecture dynamique de ce process dérive de l’intrication quantique, dont les microtubules sont donc le principal siège.
2H37RWF Nikola Tesla (1856-1943), 1919. Tesla in 1919 holding a gas-filled phosphor coated wireless light bulb which he developed in the 1890’s to replace incandescent lamp.
Le 7 janvier 1943, Nikola Tesla meurt, seul, croulant sous les dettes dans une chambre d’hôtel à New York. Une disparition bien triste pour celui qui a été une véritable « rock star » en tant que scientifique et inventeur de génie, à l’origine d’une partie de notre système électrique actuel. Depuis sa disparition, sa popularité n’a cessé d’augmenter. Dans une Grande traversée en quatre épisodes, sur France Culture, en compagnie d’historiens, d’auteurs et de réalisateurs, le journaliste Mattéo Caranta dresse avec nuance un portrait de ce personnage complexe, source de beaucoup de fantasmes.
Résumé
Comment parler de Nikola Tesla ? Ce premier épisode se penche sur le “roman Tesla”, un homme dont la vie mêle sans cesse le réel et la fiction, le spectacle et la science. Une anomalie de l’histoire des sciences, tombée brutalement dans l’oubli.
En savoir plus
Nikola Tesla est un homme aux mille visages, doué d’une imagination débordante. Ses inventions participent de la modernité technique du XXe siècle. Parmi elles, le moteur à courant alternatif, qui structure encore aujourd’hui 80% de nos systèmes électriques. Il est aussi un pionnier de la radio, expérimentateur aux prémices des rayons X, inventeur du premier objet téléguidé, de la bobine Tesla, et de 300 autres brevets.
Personnage atypique pétri de phobies aux airs de gentleman victorien, Nikola Tesla incarne la figure du savant fou et solitaire. C’est l’une des raisons pour lesquelles il est difficile d’approcher Nikola Tesla : des pans entiers de son existence restent dans l’ombre et font l’objet de spéculations. Son rapport aux autres, l’absence apparente de vie affective, sa méthode de travail : tout, chez Nikola Tesla, interroge.
En réalité, Nikola Tesla s’inscrit dans une tradition scientifique, celle des cabinets de curiosité. Il fait voir des merveilles dans un contexte où le “faire” précède le “savoir”, où la science est encore en mouvement, où les règles rationnelles de la méthodologie et de la démonstration ne sont pas encore établies. Tesla fait voir des merveilles et rêve d’un monde futur forcément meilleur, libéré par ses inventions.
Un personnage romanesque à tous égards
Adulé puis oublié, Nikola Tesla devient, après sa mort, un véritable mythe de la pop culture américaine. La réalité historique de l’ingénieur laisse place au personnage de fiction. Il devient ainsi une référence que se réapproprient de diverses façons certaines théories du complot, qui en font la figure prophétique d’un fonctionnement occulte du monde ; les artistes, qui célèbrent sa capacité d’invention et de poésie pour nourrir leurs projets de fiction ; les pays, comme la Serbie et la Croatie, les deux terres d’origine de Tesla, qui l’érigent en héros national.
Scientifique, poète, inventeur, héros, exilé, savant fou sont les qualificatifs que, tour à tour, se voit attribuer Nikola Tesla. Alors comment raconter son histoire ? Qui est cet homme aux mille visages ? Ce savant méprisé par ses pairs et oublié ? Comment a-t-il construit sa propre mythologie ? Nous lui avons posé la question…
Premier épisode avec :
Aleksandar Protic, directeur d’une structure éducative dédiée à la vulgarisation scientifique, inspirée par Nikola Tesla
Jean Echenoz, écrivain, auteur notamment de Des éclairs, aux éditions de Minuit
Fleur Hopkins-Loféron, docteure en Histoire de l’art
Michael Almereyda, cinéaste, auteur du film Tesla (2020)
Martine Le Coz, écrivaine, autrice notamment de L’homme électrique, aux éditions Michalon
Vladimir Pistalo, historien, directeur de la Bibliothèque nationale de Serbie, auteur de Tesla : A Portrait with Masks, aux éditions Macmillan
Bernadette Bensaude-Vincent, philosophe des sciences, co-autrice avec Christine Blondel : Des savants face à l’occulte. 1870-1940, aux éditions de La Découverte
Lecture des textes de Nikola Tesla, par Olivier Martinaud
Lecture Des éclairs, de Jean Echenoz par l’auteur lui-même
Histoire de l’électricité, de Christine Blondel, est disponible en édition poche
The Current War : Les Pionniers de l’électricité, un film d’Alfonso Gomez-Rejon (2017)
Coffee and Cigarettes, un film de Jim Jarmusch (2003)
Une Grande Traversée signée Mattéo Caranta, réalisée par Rafik Zenine.
Attachée de Production : Marie Viguier. Prise de son : Ludovic Auger, Morgane Danan, Helène Langlois. Mixage : Marie Lepeintre. Documentation : Anne Lise Signoret et Antoine Vuilloz. Traductions : Raphael Kraft et Nicolas Champeaux. Coordination : Christine Bernard.
Semblable au pauvre Orphée, le nouvel Adam libéral est condamné à gravir le sentier escarpé du «Progrès» sans jamais pouvoir s’autoriser le moindre regard en arrière. Voudrait-il enfreindre ce tabou – «c’était mieux avant» – qu’il se venait automatiquement relégué au rang de beauf ; d’extrémiste, de réactionnaire, tant les valeurs des gens ordinaires sont condamnées à n’être plus que l’expression d’un impardonnable «populisme». C’est que gauche et droite ont rallié le mythe originel de la pensée capitaliste : cette anthropologie noire qui fait de l’homme un égoïste par nature. La première tient tout jugement moral pour une discrimination potentielle, la seconde pour l’expression d’une préférence strictement privée. Fort de cette impossible limite, le capitalisme prospère, faisant spectacle des critiques censées le remettre en cause. Comment s’est opérée cette double césuremorale et politique ? Comment la gauche a-t-elle abandonné l’ambition d’une société décente qui était celle des premiers socialistes ? En un mot, comment le loup libéral est-il entré dans la bergerie socialiste ? Voici quelques-unes des questions qu’explore, Jean-Claude Michéa dans cet essai scintillant, nourri d’histoire, d’anthropologie et de philosophie.
Philosophe socialiste d’inspiration orwellienne, Jean-Claude Michéa n’a pas attendu l’affaire du Sofitel de New York pour se démarquer de la « gauche DSK ». Sa philosophie politique des gens ordinaires est en effet bien éloignée des analyses du think-tank Terra Nova, dirigé par Olivier Ferrand, proche de l’ancien directeur du Fonds monétaire international. Ferrand suggérait récemment à tout futur candidat socialiste à la présidentielle de cibler électoralement les classes moyennes supérieures plutôt que les classes populaires, considérées comme irréductiblement réactionnaires – slogan possible : « Plutôt les bobos que les prolos »… Depuis Impasse Adam Smith (Climats, 2002), Michéa déconstruit la « religion du progrès » qui a égaré la gauche, acculée de courir après les prétendues avancées de la modernité. Car cette gauche « moderne » déteste regarder dans le rétroviseur ou éprouver le moindre pincement de cœur pour le monde d’hier, qu’elle juge forcément « réac’ ». Michéa se sent ainsi plus proche des partisans de la démondialisation que des apôtres de la globalisation, même amendée par l’inévitable discours sur la régulation, qui n’est, selon lui, qu’une façon d’aménager socialement le capitalisme financier. C’est en ce sens que la gauche « progressiste » est victime du Complexe d’Orphée. Cet Orphée qui rejoint au royaume des morts sa belle Eurydice, mordue par un serpent le jour de leurs noces, afin de la ramener dans le monde des vivants. Seule condition, lui intime Hadès : ne pas se retourner derrière lui. « Le tabou fondateur de toute pensée de gauche […] est bien cette interdiction religieuse de regarder en arrière ou, a fortiori, d’accorder le moindre intérêt à la recherche du temps perdu », écrit l’auteur.
Jeunisme, sans-frontiérisme, béatitude néotechnologique, ringardisation des vieux et de la culture populaire, rien n’illustrerait mieux cette gauche que les postures des Inrockuptibles, de Libération ou du Grand journal de Canal+ qui célèbre la transgression publicitaire et la subversion subventionnée, et ridiculise un peuple aux nappes à carreaux et aux cheveux gras, mis en scène par les Deschiens et autres humoristes au conformisme prétendument « décalé ». Pour que la gauche gagne et retrouve son tranchant, Michéa l’invite, au contraire, à s’intéresser aux « gens de peu », comme les peignait l’écrivain Pierre Sansot, c’est-à-dire à « la femme de ménage qui joue au loto tous les vendredis, à l’ouvrier qui lit L’Équipe ou la petite veuve qui promène son teckel ». Jean-Claude Michéa revisite cet « anarchisme tory », cette gauche à la fois radicale et conservatrice qu’il avait déjà décelée chez George Orwell – Orwell, anarchiste tory (Climats, 1995). Un socialisme qui accepte de regarder en arrière et qui ne considère pas les mœurs des gens ordinaires avec l’œil hautain de certains bourgeois des grands centres urbains. Une gauche proche d’Albert Camus et de Pier Paolo Pasolini, de John Ford et de Jacques Tati. Mais Jean-Claude Michéa n’a peut-être pas totalement perçu que la « bien-pensance » avait changé de camp. Et que ce n’est pas la « gauche sans papiers » mais « la droite décomplexée » qui est aux commandes, au sommet de l’État et dans les médias. Vous l’aurez en tout cas compris, aux primaires socialistes, Michéa optera pour un socialisme « primaire », celui des gens ordinaires.
Beaucoup se sont étonnés de la manière dont toute la gauche, de la plus molle à la prétendument plus radicale, s’est récemment et unanimement prononcée en faveur des choix du Planning familial, c’est-à-dire en faveur des idées de l’Église Trans. Il me semble que c’est se méprendre sur la nature (réelle) de la gauche. Comme le note Jean-Claude Michéa dans “Le Complexe d’Orphée” :
« Le basculement inévitable du libéralisme culturel dans le libéralisme économique possède, bien entendu, son pendant symétrique. Si la logique du capitalisme de consommation est de vendre n’importe quoi à n’importe qui (business is business), il lui est en effet indispensable d’éliminer un à un tous les obstacles culturels et moraux (tous les “tabous” — dans la novlangue libérale et médiatique) qui pourraient s’opposer à la marchandisation d’un bien ou d’un service (sous un capitalisme digne de ce nom, il doit être évidemment possible de louer à tout moment le ventre d’une “mère porteuse” ou de commander sur catalogue une épouse ukrainienne ou un enfant haïtien).
Le libéralisme économique intégral (officiellement défendu par la droite) porte donc en lui la révolution permanente des mœurs (officiellement défendue par la gauche), tout comme cette dernière exige, à son tour, la libération totale du marché. D’un point de vue topologique, on pourrait dire que le libéralisme est structuré comme un ruban de Möbius : il présente toujours deux faces apparemment “opposées”, mais qui, dans les faits, n’offrent aucune solution réelle de continuité. Tel est, en définitive, le véritable fondement de la division actuelle du travail entre la “droite” et la “gauche”, que seules les contraintes de la comédie électorale incitent encore à masquer sous les rhétoriques respectives des deux ailes du château libéral. »
C’était déjà des gens de gauche qui, dans les années 1970, se prononçaient plus ou moins ouvertement en faveur de la pédophilie. Et c’est aujourd’hui à gauche qu’on défend la prostitution comme un métier comme les autres, digne et même émancipateur. La gauche a toujours soutenu, au nom du progrès — aussi bien social que technologique —, tout et n’importe quoi.
Comme le souligne Michéa dans son livre, la gauche, c’est depuis longtemps déjà le parti de la transgression aveugle « de toutes les limites morales et culturelles léguées par les générations antérieures », en direction de « l’indifférenciation et de l’illimitation absolues ». « Aux yeux de l’intellectuel de gauche contemporain, il va nécessairement de soi que le respect du passé, la défense de particularismes culturels et le sens des limites ne sont que les trois têtes, également monstrueuses, de la même hydre réactionnaire. » C’est ainsi que la dévastation industrielle de la planète, en cours depuis déjà des décennies, et même des siècles, on la doit en (bonne) partie à la gauche — et aussi à la droite — et à son culte du développement technologique.
Beaucoup de gens continuent malgré tout d’associer la gauche à la lutte pour l’égalité, contre la hiérarchie et l’autoritarisme, pour l’émancipation, pour le « progrès social » — et la droite à la préservation des hiérarchies sociales, de l’autorité, de l’ordre établi. S’il y a du vrai là-dedans (surtout concernant la droite), il y a aussi beaucoup de faux. La fascination de la gauche pour le progrès technologique l’a toujours amenée (paradoxalement) à soutenir des horreurs, des choses hautement nuisibles pour le « progrès social », pour l’égalité, pour la démocratie. Il y a longtemps que la gauche n’est plus (réellement) une force en faveur de l’égalité, de la démocratie, de la justice, etc.
Certes, les visées transgressives de la gauche peuvent parfois produire des résultats qui se défendent :
« Il ne s’agit pas de nier que la révolution permanente des mœurs – que le capitalisme porte en lui comme la nuée l’orage – ne puisse induire, à la marge, certains effets d’émancipation tout à fait réels (le statut des femmes ou des homosexuels s’est, de toute évidence, objectivement amélioré au cours des dernières décennies). Le problème, c’est que le marché ne peut émanciper les êtres humains que selon ses propres lois (ce que Debord formulait, à sa manière, en écrivant que dans la société du spectacle “le vrai est un moment du faux”). Cela signifie que chacune de ces “libérations” particulières demeure structurellement soumise aux lois générales de l’aliénation capitaliste (“la femme qui ne se libère de la tyrannie de la tradition que pour se plier à celle de la mode” — écrivait par exemple Christopher Lasch — ou l’adolescent qui ne se révolte contre le pensionnat religieux que pour se soumettre aux diktats, bien plus sévères encore, de la “culture jeune”). » (Michéa, Le Complexe d’Orphée)
La gauche, c’est juste l’aile gauche du capitalisme technologique.
Né en 1967, Rod Dreher est journaliste pour le magazine The American Conservative. Il a collaboré auparavant au New York Times. Originaire d’une famille méthodiste, il se convertit au catholicisme en 1993 puis à l’orthodoxie en 2006. Son invitation à retrouver la tradition de philosophie morale aristotélicienne rencontre un puissant écho outre-Atlantique. Auteur du mémorable Comment être chrétien dans un monde qui ne l’est plus, succès de librairie aux États-Unis comme en Europe, l’auteur récidive avec Résister au mensonge, Vivre en chrétiens dissidents.
Après son brillant essai sur le « pari bénédictin », Rod Dreher développe une réflexion aussi puissante que féconde autour du soft totalitarisme occidental. Pas d’interdiction officielle d’opinion, pas de déploiement d’un État policier, mais l’émergence insidieuse d’une tyrannie douce qui, sous l’égide d’un credo progressiste, annihile tout esprit critique et paralyse jusqu’au plus indépendant des libres penseurs. Qu’est-ce que le soft totalitarisme ? Comment l’homme moderne en vient-il à renoncer à sa liberté d’expression et aux lumières du bon sens ? Pourquoi l’Occident est-il gagné par le novlangue et la réécriture de l’histoire ?
C’est en s’appuyant sur les précieux témoignages d’anciens dissidents des régimes communistes que le penseur américain répond aux interrogations de notre époque. Incisif et lucide, il place le chrétien devant le vertige des temps d’aujourd’hui et de demain et l’appelle à la foi profonde, à la résistance familiale, à la soif de la vérité, seules à même de fissurer les fantasmes d’une époque qui nous infantilise et nous noie dans les paradis artificiels.
Aiguillé par l’exigence de vérité, cet essai magistral nous donne les moyens de résister au mensonge qui ronge et liquéfie l’âme.
Il y a 13 lieux d’apparition de Marie, mère de Jésus, qui sont reconnus par l’Eglise catholique et d’autres qui, sans être reconnus, donnent lieu à des pèlerinages autorisés par elle.
Par ailleurs, l’Eglise orthodoxe reconnaît 5 apparitions mariales en Egypte entre 1968 et 2009.
L’Eglise anglicane reconnaît aussi 3 apparitions mariales dont celle de Lourdes.
Parmi les 13 lieux d’apparition reconnus par l’Eglise 4 se situent en France : Laus (1664-1718) ( cf Notre Dame du Laus), La Salette(1846), Lourdes ( 1858) et Pontmain(1871).
Citons aussi, hors de France, le pélerinage célèbre de Fatima (Portugal -1917)
Parmi les autres pélerinages autorisés mais non encore reconnus par l’Eglise, celui de Guadalupe au Mexique ( 1531) est le plus important de la chrétienté. ( cf Notre Dame de Guadalupe ; Avec 20 millions de personnes qui visitent la basilique Notre-Dame-de-Guadalupe de Mexico où est exposée son image, dont près de la moitié le 12 décembre (et les jours précédents), le sanctuaire marial de Notre-Dame de Guadalupe est le lieu de dévotion catholique le plus visité après le Vatican.
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Les apparitions de “la belle Dame“, “aquero” à Bernadette Soubirous
Bernadette Soubirous n’était qu’une jeune adolescente de 14 ans lorsque la vierge Marie lui est apparue. Une série de 18 apparitions du 11 février au 16 juillet 1858 transformera sa vie à tout jamais et fera d’elle la porteuse du message de Lourdes.
Fille de François et Louise Soubirous, Bernarde-Marie Soubirous est née à Lourdes le 7 janvier 1844 au moulin de Boly. Rapidement ses proches l’appeleront Bernadette. Ses parents ne sont pas pauvres, son père est meunier et locataire du moulin. Les affaires marchent bien. Elle est l’aînée de 9 enfants, dont 4 seulement arriveront à l’âge adulte. De santé fragile, en novembre 1844, elle ira en nourrice à Bartrès jusqu’en avril 1846. Elle revient au moulin, c’est l’époque du bonheur.
Son père et sa mère sont de braves gens, pieux et généreux avec les pauvres. Plus tard vont arriver les moments difficiles : décès des petits frères et soeurs et blessure grave du père au travail. Il perdra un oeil.
La “révolution industrielle” fera le reste. Le moulin ne rapporte plus de quoi payer le loyer et la famille est expulsée en juin 1854.
François, le père, loue un moulin plus petit et moins cher mais moins rentable. C’est à nouveau l’échec. Il devient manoeuvre. Louise, sa mère, va faire des ménages et Bernadette reste à la maison s’occuper de ses frères et de sa soeur. Elle ne va pas à l’école et parle le bigourdan. Elle ne va pas non plus au catéchisme et donc ne peut pas faire sa première communion.
En 1854, Bernadette est atteinte du choléra. Elle vivra mais restera très fragile.
En février 1857, leur cousin, Sajous, accepte de les loger gratuitement dans une pièce appelée “le Cachot“. C’est une ancienne cellule de prisonnier. Une seule pièce, sombre et malsaine, leur servira de cuisine et de chambre pour 6 personnes.
A partir de janvier 1858, elle ira à l’hospice des soeurs qui font aussi école (les soeurs de l’instruction chrétienne de Nevers). Elle va régulièrement, avec sa soeur et des amies de son âge, ramasser du bois mort pour se chauffer dans le glacial cachot.
“Que soy era l’immaculada Concepciou”
Ce 11 février 1858 elle va avec sa soeur Toinette et une amie à Massabielle (vieille pierre en bigourdan) pour ramasser du bois mort.
C’est là que, dans le creux du rocher, lui apparut la “belle dame”. A son retour à la maison, elle en parle à ses parents qui lui conseillent de n’en rien dire à personne. Ils ont bien assez de soucis comme ça…
Elle retourne à Massabielle le dimanche 14 février et à nouveau la dame lui apparait. Elle reste à genoux, sort son chapelet et prie. Son visage est radieux.
Le jeudi 18 février est le jour de la troisième apparition. La dame lui parle pour la première fois :
“Voulez vous me faire la grâce de venir ici pendant 15 jours ?”.
Puis elle ajouta
“Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l’autre”.
Vendredi 19 février, 4ème apparition.
Samedi 20 février, 5ème apparition.
Dimanche 21 février, 6ème apparition.
Le lundi 22 février a été un jour sans apparition.
Mardi 23 février, 7ème apparition.
Mercredi 24 février, 8ème apparition au cours de laquelle la dame parle de nouveau :
“Pénitence, pénitence, pénitence. Vous prierez Dieu pour les pécheurs. Allez baiser la terre pour la conversion des pécheurs.”
C’est lors de la 9ème apparition, le Jeudi 25 février que la dame lui dit : “Allez boire à la fontaine et vous y laver”avant d’ajouter
“Vous mangerez de cette herbe qui est là”.
Bernadette fait donc un trou dans l’herbe, à l’endroit où elle se trouvait. De ce trou va jaillir la source.
Le vendredi 26 février a été un jour sans apparition.
Samedi 27 février, 10ème apparition. Les mêmes paroles que le 24 février sont prononcées.
Dimanche 28 février, 11ème apparition, les mêmes paroles sont de nouveau prononcées.
Lundi 1er mars, 12ème apparition.
Mardi 2 mars, 13ème apparition. La dame lui dit :
“Allez dire au prêtre qu’on vienne ici en procession et qu’on y bâtisse une chapelle”.
Mercredi 3 mars, 14ème apparition et nouvelle demande la dame pour la chapelle.
Jeudi 4 mars, 15ème apparition sans demande et dernier jour de la quinzaine.
Les autorités de la ville empêchent à présent l’accès à la grotte. Elle sera interrogée plusieurs fois par la police mais ne variera jamais dans ses déclarations. On veut lui faire dire qu’elle a vu la vierge mais elle continuera à dire “la dame” ou “aquero”.
Le jeudi 25 mars, elle pourra retourner à la grotte. Ce sera la 16ème apparition. Bernadette demande son nom à la dame qui lui répond “Que soy era l’immaculada Concepciou” (je suis l’immaculée Conception).
Après avoir été menacée de prison, à la fin de la 17ème apparition du Mercredi 7 avril à laquelle le juge était venu assister, la flamme du cierge de Bernadette se mit à lécher sa main, sans la brûler. Un docteur présent sur les lieux, le docteur Douzous, confirmera les faits. C’est le miracle du cierge.
La 18ème et dernière apparition date du vendredi 16 juillet et il n’y eut pas de parole.
Lourdes en 1858
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La vie de Bernadette Soubirous est largement détaillée ici. On en tirera seulement ces quelques extraits :
Le , Bernadette quitte les Pyrénées, qu’elle ne reverra jamais. Elle arrive le 7 à la maison mère, le couvent Saint-Gildard de Nevers.
Le , elle prend l’habit de novice et reçoit le nom de sœur Marie Bernard.
À partir de 1875, elle est constamment malade. Elle est atteinte de tuberculose et souffre de son asthme chronique. Elle prononce ses vœux perpétuels le . Après avoir fait ôter toutes les images pieuses de sa chambre pour ne conserver qu’un crucifix, elle meurt à l’infirmerie Sainte-Croix le , à 15 h 30, à l’âge de 35 ans.
Elle est canonisée ( cf là canonisation) le par le pape Pie XI, non en raison des apparitions dont elle dit avoir été le témoin, mais eu égard à sa foi et à l’exemplarité de sa vie religieuse.
Avant cette date et pour les besoins de l’instruction du procès de béatification ( cf là), phase qui précède celle de la canonisation, son corps doit être exhumé : le cercueil est ouvert trois fois, le 22 septembre 1909, le 3 avril 1919 et 18 avril 1925. Les docteurs sont surpris que le cadavre ne répande aucune odeur vu la tuberculose osseuse et le chancre du genou de Bernadette Soubirous. L’odeur de sainteté étant un critère retenu pour la béatification, les autorités religieuses n’hésitent pas à faire appel à des médecins attestant avoir retrouvé le corps de la future sainte dans un état de « conservation extraordinaire », « intact » voire « in-corrompu » (cf là l’incorruptibilité). Tel est le cas lors de la première exhumation de Bernadette Soubirous, les docteurs faisant état d’une « conservation extraordinaire ».
Le docteur Thérèse Valot, tenant compte de la présence de charbon et de sels, estime pour sa part que « le corps de Bernadette a été embaumé ». À chaque exhumation, l’épiderme est lavé à deux reprises avec des détergents. On souhaite exposer le corps, mais « la face noirâtre avec les yeux et le nez excavés auraient produit sans doute sur le public une impression pénible. » Aussi charge-t-on un artiste d’exécuter un masque de cire colorée qui, depuis, recouvre le visage de Bernadette. Pour une même raison, les mains subissent un traitement analogue.
Elle est béatifiée le 14 juin 1925 et le 3 août de la même année , son corps, placé dans une châsse de verre et de bronze, est transféré dans la chapelle Saint-Gildard de son couvent, où les pèlerins affluent aussitôt pour le voir.
Le rosaire, à l’origine, est une forme de dévotion mariale qui consiste à réciter trois chapelets, composés chacun de cinq dizaines de grains qui symbolisent cinquante roses envoyées à Marie. Ces quinze dizaines permettent de méditer sur des « mystères » liés à Marie et à Jésus. Depuis le pontificat de Jean-Paul II, un quatrième chapelet a été ajouté, portant le total à vingt dizaines.
Le pape Jean-Paul II a expliqué dans la lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae que « chaque mystère du chapelet, bien médité, met en lumière le mystère de l’homme. En même temps, il devient naturel d’apporter à cette rencontre avec la sainte humanité du Rédempteur les nombreux problèmes, préoccupations, labeurs et projets qui marquent notre vie. “Décharge ton fardeau sur le Seigneur : il prendra soin de toi” (Ps 55:23). Méditer le Rosaire consiste à confier nos fardeaux aux cœurs miséricordieux du Christ et de sa Mère. »
Les prières répétitives apparaissent dès les premiers siècles du christianisme. On attribue à Antoine le Grand, ermite dans le désert d’Égypte, l’invention du komvoskhinion, chapelet orthodoxe encore utilisé par les moines du mont Athos.
La dévotion du Rosaire, déjà en usage chez les Cisterciens depuis le XIIème siècle, s’est développée au XIIIème siècle sous l’influence des Dominicains. Il n’existe sous sa forme actuelle que depuis le XIV ème siècle. C’est pourquoi de nombreux tableaux de la « Vierge du Rosaire » représentent celle-ci offrant une rose ou un chapelet à des membres de cet ordre : saint Dominique, le fondateur, ou Alain de La Roche et Catherine de Sienne.
Le Rosaire des Dominicains date du XIIIème siècle. Au terme de trois jours de prière dans la forêt de Bouconne, aux portes de Toulouse, Dominique de Guzmán aurait reçu le Rosaire comme moyen de convertir les populations adeptes du catharisme. Cette légende ne fait que traduire l’attachement des Dominicains à la récitation du Rosaire, mais celui-ci ne s’est stabilisé que beaucoup plus tardivement, vers le XVème siècle.
C’est au frère dominicain Alain de la Roche, né en Bretagne en 1428, que l’on doit sa diffusion : il prêche en Flandre puis à Lille, où, en contact avec des monastères chartreux, il découvre les clausules de Dominique de Prusse, qui l’enthousiasment. Alain de La Roche devient alors l’apôtre du Rosaire, qu’il appelle « Psautier du Christ et de la bienheureuse Vierge Marie ».
Notre-Dame du Rosaire est dans le catholicisme une des nombreuses dénominations de Marie.
Pour écrire cet article, j’ai rencontré Annie qui participe depuis 25 ans au pélerinage du Rosaire organisé par l’Association du Rosaire Bourgogne -Franche-Comté comme il l’est aussi dans chaque région de France et des DOM-TOM. Il commence le premier lundi d’octobre. ( cette année il aura lieu du 4 au 9 octobre2022)
C’est un des plus grands pélerinages de Lourdes. ( on peut citer aussi le pélerinage de l’Ordre de Malte, le pélerinage militaire international, le pélerinage national du 15 août, le pélerinage Lourdes cancer espérance, parmi environ 35 pélerinages nationaux et internationaux) Le pélerinage du Rosaire regroupe environ 50 000 pélerins. Les départ se font en TGV spéciaux et de jour depuis 2015. Pour la région, partent environ 1200 pélerins dont 80 malades et environ 200 jeunes des écoles catholiques de la région.
C’est une gigantesque organisation pour le voyage d’abord et ensuite sur place. Le pélerinage du Rosaire fut fondé en 1908 par l’ordre des Dominicains (ordre des frères prêcheurs). Il nécessite au départ et sur place la présence de médecins, d’infirmiers, aide-soignants, brancardiers qui accompagnent les malades qui recevront les soins nécessaires au cours du voyage et durant le pélerinage dans un hôpital construit à cet effet à l’intérieur du sanctuaire.
Les rôles de tous les accompagnateurs sont très précis et l’organisation d’ensemble est de “type militaire” dit Annie .
Il y a les hôtesses qui accueillent, renseignent, aident à prier pour les chemins de croix, à recueillir l’eau de Lourdes aux fontaines, participent à la vente des livres, chapelets et autres objets en lien avec le pélerinage. Le service est entièrement bénévole sans autre avantage que la joie de servir.Les hôtesses porte un uniforme et tous les frais du séjour sont à leur charge.
photo hôtesses 2021
Plusieurs milliers d’hospitaliers et hospitalières sont au service des 1500 malades du pélerinage avec médecins, pharmaciens, infirmières, kinésithérapeutes, brancardiers … C’est une hospitalité d’accompagnement dans la prière des mystères du Rosaire : mystères joyeux, douloureux, glorieux et lumineux en lien avec la vie de Jésus et Marie. ( cf là la page de présentation des mystères)
Les commissaires assurent le fonctionnement technique et l’organisation des cérémonies du Pélerinage du Rosaire. Ils constituent le service d’ordre durant cette semaine.
Enfin la chorale du Rosaire se constitue par région et se regroupe à Lourdes où elle anime les diverses célébrations.
Tous les jours les laudes ont lieu à 8h15 et les vêpres à 18h. Il ya aussi les confessions,les chemins de croix sur la colline ou dans la prairie. Il y a aussi les conférences grandes et moins grandes , les témoignages, les échanges autour de différents visages de l’Eglise ( action catholique des milieux indépendants, équipes du Rosaire, Espérance et Vie, fraternités laïques dominicaines, monde rural etc…) Il y aussi le cinéma autour des thèmes en lien avec l’Eglise et son message.
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Les guérisons de Lourdes
Les guérisons de Lourdesqui sont considérées comme miraculeuses par l’Église catholique, depuis les premières en 1858 jusqu’à 2020, sont au nombre de 70 reconnues sur près de 7 200 jugées inexpliquées
Pour qu’une guérison soit reconnue comme miraculeuse par l’Église catholique, il faut qu’un groupe de médecins la déclare complète, durable et « inexplicable dans l’état actuel des connaissances médicales », puis qu’un évêque la déclare miraculeuse. Ces miracles sont attribués à la Vierge Marie, et ont contribué à faire des sanctuaires de Notre-Dame de Lourdes un important centre de pèlerinage.
En 1884, l’Église catholique a mis en place une structure (le bureau des constatations médicales) pour examiner les déclarations et, parfois, authentifier les miracles. Le processus d’authentification passe par trois grandes étapes : examen par le bureau médical de Lourdes (ancien bureau des Constatations), transfert au bureau médical international (comité médical international de Lourdes fondé en 1925), investigation par le diocèse d’origine de la personne guérie.
À ce jour (), sur plus de 7 300 dossiers de guérisons déposés à Lourdes depuis 1883, et considérées comme inexpliquées par le bureau des constatations, 70 guérisons ont reçu le statut de « guérison miraculeuse » après un processus qui s’étale sur plusieurs années ( de l’ordre de 10 ans), soit un peu moins de 1 %.
Seules les deux premières étapes ont un caractère véritablement scientifique (la dernière étape est essentiellement de nature religieuse) et mènent à une éventuelle déclaration du bureau sur le caractère non explicable scientifiquement au moment de la guérison. À cette étape, les médecins invités à s’exprimer (et l’avis ainsi formé) ne se limitent pas aux seuls médecins catholiques. Tout médecin présent peut tenter de proposer une explication naturelle à la guérison. Les critères de base examinés par le bureau médical sont les suivants :
la maladie doit avoir été elle-même authentifiée et le diagnostic confirmé préalablement à la supposée guérison ;
le pronostic doit être totalement clair pour les médecins (y compris quand il s’agit de lésions à caractère permanent ou d’un pronostic de décès) ;
la guérison doit être complète, immédiate, sans convalescence, définitive et sans rechute ;
aucun des traitements ne peut être considéré comme la cause de la guérison, ni y avoir contribué.
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Dans la thèse de Justine louis page 108( cf supra)
le nombre de guérisons retenues par le Bureau médical de Lourdes a diminué depuis plusieurs années.
Entre 1918 et 1947 soit 30 ans, (année de la création du CMIL), le Bureau enregistre 611 déclarations de guérisons, et en reconnaît 228318.
De 1947 à 1971 soit 25 ans , sur les 1 057 guérisons déclarées, 58 ont été retenues comme « certaines, définitives et extraordinaires »
Puis, de 1972 à 1990 ( soit 19 ans), 3 seulement ont été certifiées sur les 284 allégations reçues au Bureau320.
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Annie a bien connu Jean-Pierre Bely originaire de la région. Le 66 ième miraculé de Lourdes est déclaré miraculé en 1999 après douze ans d’examens divers. Il est guéri d’une sclérose en plaques.
Voir là sur le site de l’Eglise catholique la déclaration de Claude Dagens alors évêque d’Angoulême de reconnaître le 9 février 1999 la guérison de Jean-Pierre Bely comme un don personnel de Dieu
“Au nom de l’Église, je reconnais donc publiquement le caractère authentique de la guérison dont a bénéficié Monsieur Jean-Pierre BÉLY à Lourdes, le vendredi 9 Octobre 1987. Cette guérison subite et complète est un don personnel de Dieu pour cet homme et un signe effectif du Christ Sauveur, qui s’est accompli par l’intercession de Notre Dame de Lourdes.”
Dans sa thèse soutenue en 2008 sur l’extraordinaire chrétien depuis Vatican II , Justine Louis écrit ceci page 97 à propos de la guérison de Jean-Pierre Bely :
“il n’est pas anodin de remarquer qu’en 1999, lors de la reconnaissance de la guérison de JeanPierre Bély, 66ème miraculé de Lourdes, son évêque, Mgr Dagens, décide de ne pas employer le mot « miracle ». L’évêque d’Angoulême préfère insister sur le caractère subjectif du « signe », en laissant chacun interpréter à sa manière la guérison : « J’ai interprété cette guérison comme un don de Dieu. Mais chacun est libre : d’autres peuvent penser autrement. » Comme le rappelle le Dr Theillier, directeur du Bureau Médical de Lourdes : « On ne pourra jamaisprouver un miracle, comme un miracle ne prouve rien en lui même » , seule la foi apporte la certitude de la présence de Dieu dans la vie des hommes. Le miracle, lui, n’est qu’un signe qui ne peut être prouvé et qui laisse libre de croire. Bernadette Soubirous a dit : « Je ne suis pas amenée à vous faire croire, mais à vous le dire. » De plus, nous avons déjà souligné l’amalgame que certaines personnes opéraient entre les mots « miracle » et « prodige ». La hiérarchie catholique déplore que trop de fidèles perçoivent avant tout l’aspect extraordinaire du miracle. “
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Voici aussi le témoignage de Soeur Bernadette Moriau, la 70 ième miraculée de Lourdes en 2008
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Pour ceux qui voudraient approfondir l’extraordinaire chrétien dans l’Eglise catholique vous êtes invités à accéder à la thèse d’histoire contemporaine de Justine Louis soutenue à L’Université Jean Moulins Lyon III en 2008 :
Je relaie cet appel de Michel Onfray paru le 30 juillet dans le JDD
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Le philosophe et essayiste Michel Onfray dénonce « un troisième temps de l’antisémitisme », alimenté selon lui par certains membres de la gauche, du Parti Communiste et de la France Insoumise notamment.
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Voici la tribune de Michel Onfray : «Le service communication du président de la République avait fait savoir qu’à l’occasion de la commémoration de la rafle du Vél d’Hiv, il prononcerait à Pithiviers “un discours offensif”. Comme on pouvait s’en douter, ce fut une bouillie pour les chats dont la trame fut que l’antisémitisme était bel et bien là, mais chez Éric Zemmour, juif au demeurant, ou du côté d’une “extrême droite” fantasmée, qu’on songe en effet à ce qu’elle est vraiment en lisant Brasillach ou Rebatet, Déat ou Doriot. Le mot d’ordre était : la synagogue brûle, mais regardons ailleurs.
Nous sommes pourtant entrés dans le troisième temps de l’antisémitisme : après sa formule anti-judaïque chrétienne qui invoque le peuple déicide, puis sa formule anticapitaliste qui, sauf rares exceptions, rassemble les socialistes du XIXe siècle qui, Marx et Engels compris, assimilent les Juifs au Capital et à l’Argent dont il faudrait se défaire, voici venu le temps de sa formule antisioniste qui permet à la gauche des barbelés d’inviter à la haine du peuple d’Israël depuis 1948 en invoquant colonialisme, crimes contre l’humanité et régime d’apartheid. Cet antisionisme procède d’un islamo-gauchisme dont ses partisans nient qu’il existe, c’est d’ailleurs leur signature, car le négationnisme est la meilleure façon de refuser le débat : on ne discute pas de ce qui n’existe pas !
Une “proposition de résolution condamnant l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid à l’encontre du peuple palestinien” a été présentée par un certain nombre de “député-e-s”, sic, dont Fabien Roussel, patron du PCF. Ce texte a été déposé par le député communiste Jean-Paul Lecoq, par ailleurs vice-président de la commission des affaires étrangères à l’Assemblée nationale ! Il est signé par 38 parlementaires issus des quatre groupes de gauche.
Des députés PCF, LFI, PS et EELV ont donc paraphé un texte qui invoque sans vergogne “la domination d’un groupe racial” sur “un autre groupe racial d’êtres humains”. Les fascistes des années 1930, la véritable extrême droite donc, eussent aimé qu’on oppose ainsi la race juive à la race palestinienne afin de fustiger la première pour mieux célébrer la seconde ! Le Drumont de La France juive eût applaudi des deux mains. Et je ne vais chercher ma référence que de ce côté-là du Rhin…
Pourquoi le PCF se trouve-t-il en pointe sur ce genre de combat antisémite ? Et LFI en compagnon de route ? À cause d’un mythe gaullo-communiste qui s’avère le non-dit de la politique française alors qu’il en constitue l’axe depuis l’après-guerre. Cette gauche, si prompte à en appeler à l’Histoire, oublie ce qu’elle a été véritablement au profit d’une légende savamment entretenue par ceux qui assurent la domination gramscienne depuis l’après-guerre gaulliste. Car dans les années noires, nombre de socialistes ou de communistes ayant connu la Première Guerre mondiale soutiennent Pétain, sinon la collaboration, par pacifisme.
Les premiers gaullistes qui partent à Londres après l’Appel du 18 juin 1940 ne sont pas communistes puisqu’à cette époque le PCF soutient le pacte germano-soviétique qui, jusqu’au 22 juin 1941, invite à collaborer avec l’occupant nazi sous prétexte que marxistes-léninistes et nationaux-socialistes ont les mêmes ennemis : la City, les gaullistes, la ploutocratie, les États-Unis, le capitalisme et… les Juifs. Le PCF collabore donc.
Nous sommes entrés dans le troisième temps de l’antisémitisme
Pour preuve, dans l’édition de L’Humanité datée du 4 juillet 1940, on peut lire ceci : “Travailleurs français et soldats allemands, il est particulièrement réconfortant, en ces temps de malheur, de voir de nombreux Parisiens s’entretenir amicalement avec des soldats allemands soit dans la rue, soit au bistrot du coin. Bravo camarades, continuez, même si cela ne plaît pas à certains bourgeois aussi stupides que malfaisants… “Les bourgeois stupides et malfaisants, voilà un genre de petite musique très contemporaine.
C’est de Gaulle qui crée ce mythe d’une France gaullo-communiste résistante. Cette légende lui permet de rassembler les Français dans un temps où ils se trouvent plus divisés que jamais. S’il avait dû, lui qui disposait de la légitimité de la Résistance, demander des comptes après-guerre aux intellectuels, aux journalistes, aux écrivains, aux magistrats, à la police, à l’armée, aux universitaires, aux banquiers, aux apparatchiks du PCF donc, et à tant d’autres qui ont rendu l’Occupation possible, la France eût été proprement ingouvernable.
Mais nous n’en sommes plus là.
À l’heure où tout le monde invoque l’Histoire, banco, allons-y : écartons les idéologues de cour et déconstruisons cette mythologie qui permet à “la gauche” de croire qu’elle incarne systématiquement le camp du bien, de la morale et de la vertu, y compris quand elle pare son antisémitisme d’un antisionisme que partageait déjà le Grand Mufti de Jérusalem qui souhaitait ardemment la victoire du IIIe Reich.
Il y aurait en effet beaucoup à dire sur la panoplie de l’homme de gauche : de “l’homme régénéré” à coups de tribunal révolutionnaire et de guillotine par Robespierre en 1793 à “l’homme déconstruit” de Sandrine Rousseau ; du colonialisme célébré par Jules Ferry qui, au nom des principes de 1789, envoie la soldatesque française en Algérie, à cette même idéologie soutenue par la guillotine activée pendant la guerre d’Algérie par un ministre de l’Intérieur SFIO qui avait pour nom François Mitterrand ; de la haine des homosexuels, de la contraception, de l’avortement portée par le PCF dans les années 1950 à la marchandisation du corps humain soutenue aujourd’hui par une certaine gauche.
Un mot pour finir : à Tel-Aviv, où un ami m’avait hébergé dans le quartier de Jaffa, j’ai été réveillé le premier petit matin par l’appel du muezzin lancé du haut du minaret de l’une des quatre mosquées de la ville. Singulier régime d’apartheid celui dans lequel la “race palestinienne” peut prier son Dieu en toute sécurité ! »
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PROPOSITION DE RÉSOLUTION
condamnant l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid contre le peuple palestinien,
auteur Jean-Paul Lecoq: Proposition de résolution condamnant l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid contre le peuple palestinien, n° 5222 , déposé(e) le mardi 10 mai 2022
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Proposition de résolution nº 143 condamnant l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid à l’encontre du peuple palestinien enregistrée à l’Assemblée nationale le 13 juillet 2022
Proposition de résolution nº 5222 condamnant l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid contre le peuple palestinien- Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 9 mai 2022. ( observation rajoutée : texte présenté avant les élections législatives des 12 et 19 juin en métropole)
Ce système de discrimination institutionnalisée en vue d’une domination permanente est construit sur la pratique régulière d’actes inhumains, tels que des exécutions arbitraires et extrajudiciaires, des actes de tortures, la mort violente d’enfants, ou le déni des droits humains fondamentaux. Les arrestations arbitraires et les détentions administratives de Palestiniens (y compris de nombreux enfants) soumis à des procès non équitables et aux actes de violence à l’égard des détenus, mais aussi au transfert de détenus palestiniens dans des prisons israéliennes constituent des atteintes au droit humanitaire international et aux droits de l’homme.
Comme le souligne, M. Michael Lynk, Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, » la répétition de ces actes sur de longues périodes, de même que leur aval par la Knesset et par le système judiciaire israélien, indique qu’ils ne sont ni aléatoires ni isolés, mais font partie intégrante du système de domination israélien. »
Dans les territoires palestiniens occupés, les forces israéliennes recourent régulièrement à une force meurtrière afin d’étouffer les actions de protestation de Palestiniens revendiquant le respect de leurs droits.
En mai 2021, lors des bombardements intensifs israéliens, sur des endroits densément peuplés où vivent des populations civiles, 260 Palestiniens ont été tués, dont 66 enfants, et 2 200 ont été blessés, « certains d’entre eux étant susceptibles de souffrir de handicap à long terme nécessitant une rééducation », selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).
En Cisjordanie occupée, 77 personnes ont été tuées par les soldats israéliens, le résultat de la politique de l’armée israélienne autorisant à tirer à balles réelles sur des Palestiniens.
Le blocus de la bande Gaza institué depuis juin 2007 par Israël organise une politique inhumaine d’enfermement de toute une population. En quatorze années de blocus, la situation s’est considérablement dégradée, la population gazaouie n’a pas accès à son espace aérien, son espace maritime a été grandement amputé et les autorités israéliennes empêchent la plupart de la population de Gaza de traverser au Poste de contrôle d’Erez, seul point de passage entre Gaza et Israël par lequel les Palestiniens peuvent se rendre en Cisjordanie et à l’étranger. Ce blocus militaire israélien entrave l’accès à l’eau, l’assainissement et l’accès à l’énergie des deux millions d’habitants de la bande de Gaza.
Le coordinateur humanitaire de l’ONU pour les territoires palestiniens, déplorait déjà en 2010, ce blocus persistant « à l’origine de la détérioration en cours des déterminants sociaux, économiques et environnementaux de la santé. Il entrave la fourniture de matériel médical et la formation du personnel de santé et empêche les patients atteints de maladies graves d’obtenir en temps opportun des traitements spécialisés en dehors de Gaza. » L’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclarait également en 2011, « le blocus compromet l’exercice du droit à la santé des Gazouis. »
La situation s’est largement détériorée depuis. La circulation des Palestiniens fait en effet aujourd’hui l’objet d’un contrôle sans précédent.
Les autorités israéliennes ont renforcé le blocus lors de la pandémie de Covid‑19. Lors des neuf premiers mois de 2021, 86 Palestiniens de Gaza en moyenne sortaient du territoire chaque jour par le passage d’Erez, soit 17 % seulement de la moyenne journalière de 500 enregistrée en 2019 et moins de 1 % de la moyenne quotidienne de plus de 24 000 enregistrée en septembre 2000, selon Gisha, une organisation israélienne de défense des droits humains. Ce blocus constitue une violation des droits humains fondamentaux et une violation du droit humanitaire.
La reconnaissance de la réalité de ce régime d’apartheid par l’ensemble de la communauté internationale est aujourd’hui indispensable pour permettre une résolution juste et durable du conflit israélo‑palestinien.
Depuis des années, il existe un nombre grandissant de travaux, d’enquêtes, de recherches d’universitaires, d’avocats, d’experts, d’associations, d’organisations et institutions internationales qui convergent pour la reconnaissance du fait qu’Israël a institué un régime d’apartheid à l’encontre de la population palestinienne.
De nombreux rapports, manifestations, tribunes, prises de position dressent ce même constat.
– Dès 2006, l’ancien président Carter, dans un livre sur Israël, osa faire figurer le mot dans son titre (Palestine : la paix, pas l’apartheid), il souleva des clameurs d’indignation.
– En 2014, le secrétaire d’État américain, John Kerry, lors d’une réunion à huis clos, avait averti Israël du risque de devenir un État d’ « apartheid » s’il ne faisait pas la paix rapidement avec les Palestiniens.
– Dix ans après, le 15 mars 2017, une agence de l’ONU publiait un rapport ([6]) qui, pour la première fois, prouvait qu’Israël soumettait les Palestiniens à un régime d’apartheid.
Émanant de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (ESCWA), le document avait été rédigé par Richard Falk, professeur de droit international et ex‑rapporteur spécial de l’ONU pour les droits de l’Homme en Palestine, et Virginia Tilley, professeure de science politique et spécialiste des conflits ethniques. Le rapport, qui préconisait le soutien à la campagne BDS, déclencha une réaction très violente de groupes de pression et des États‑Unis et d’Israël. Sous la pression, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres demanda le retrait de ce rapport. Cette censure donna lieu à la démission de Rima Khalaf, secrétaire exécutive de l’ESCWA en signe de protestation.
– Le 5 février 2021, la Chambre préliminaire I de la Cour Pénale Internationale a décidé, à la majorité, que la compétence territoriale de la Cour dans la situation en Palestine, un État partie au Statut de Rome de la CPI, « s’étend aux territoires occupés par Israël depuis 1967, à savoir Gaza et la Cisjordanie, y compris Jérusalem‑Est » ([7]).
Le Rapporteur Spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme dans le territoire palestinien occupé a souligné que : “Cette décision ouvre la porte à ce que des allégations crédibles de crimes relevant du Statut de Rome fassent enfin l’objet d’une enquête et puissent éventuellement atteindre le stade du procès devant la CPI” /…/ Selon l’expert, les allégations de crimes graves qui pourraient faire l’objet d’une enquête par la Procureure de la CPI comprennent « les actions d’Israël pendant la guerre de 2014 contre Gaza, le meurtre et les blessures de milliers de manifestants en grande partie non armés pendant la Grande Marche du retour en 2018‑2019, et les activités de colonisation d’Israël à Jérusalem‑Est et en Cisjordanie ». « La Procureure peut également examiner les allégations de crimes graves impliquant des groupes armés palestiniens » ([8]).
Cette décision ouvre la voie à la justice pénale internationale pour examiner tout ce qui a été observé, documenté et dénoncé provenant du territoire palestinien (et ce depuis juin 2014). Elle constitue un grand pas pour mettre un terme à l’impunité de l’État israélien et garantir la justice. Elle revêt non seulement une portée juridique, mais également une portée symbolique importante.
– Le 27 avril 2021, l’ONG de défense des droits de l’homme, Human Rights Watch publie un rapport ([9]) qui analyse le traitement par Israël des Palestiniens.
Kenneth Roth, son directeur, indique qu’Human Rights Watch est arrivé à la conclusion que les crimes contre l’humanité d’apartheid et de persécution sont commis par le gouvernement israélien contre une partie de la population palestinienne. Le rapport est fondé sur deux ans d’enquête et deux décennies de travail en Israël et dans les territoires occupés. En usant du terme « apartheid », il ne s’agit pas de faire une analogie historique, mais d’appliquer le droit international. L’ONG rappelle que ce mot trouve son origine en Afrique du Sud, mais il a un statut en droit international, dans la convention de 1973 sur l’apartheid et dans le statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI), tous deux ratifiés par de nombreux États.
– Dans son rapport ([10]) du 1er février 2022, intitulé « L’Apartheid commis par Israël à l’encontre des Palestiniens. Un système cruel de domination et un crime contre l’humanité », Amnesty International montre que les saisies massives de biens fonciers et immobiliers palestiniens, les homicides illégaux, les transferts forcés, les restrictions draconiennes des déplacements, ainsi que le refus de nationalité et de citoyenneté opposé au peuple palestinien, sont autant de facteurs constitutifs d’un système qui peut être qualifié d’apartheid en vertu du droit international.
Réalisées en concertation avec des experts internationaux et des associations palestiniennes, israéliennes et internationales, les recherches d’Amnesty International démontrent que ce système correspond à la définition juridique de l’apartheid. Il s’agit d’un crime contre l’humanité définie par la Convention sur l’apartheid de 1973 et le Statut de Rome de la Cour pénale internationale de 1998. Amnesty international appelle ainsi la Cour pénale internationale (CPI) à considérer la qualification de crime d’apartheid dans le cadre de son enquête actuelle dans les territoires palestiniens occupés et appelle tous les États à exercer la compétence universelle afin de traduire en justice les personnes responsables de crimes d’apartheid.
– Le 25 mars 2022, dans un rapport sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, par la voix de son rapporteur spécial, Michael Lynk, a reproché à la communauté internationale d’avoir permis à Israël d’y avoir instauré pendant des décennies d’occupation un système politique qu’il a qualifié d’ « apartheid ». Ce rapport répondait à la question de savoir si les pratiques répressives d’Israël « au cours de son régime qui a duré cinquante‑cinq ans » avaient évolué d’une « occupation sans fin » vers quelque chose « de plus sombre, de plus dur et de plus atroce ». Dans son étude, le Rapporteur Spécial conclut que, le système politique appliqué aux territoires palestiniens occupés répond à la norme de preuve concernant l’existence de l’apartheid.
Premièrement, un régime institutionnalisé d’oppression et de discrimination raciale systématique a été instauré. Les Juifs israéliens et les Arabes palestiniens de Jérusalem‑Est et de Cisjordanie vivent sous un régime qui différencie la répartition des droits et des avantages sur la base de l’identité nationale et ethnique, et qui assure la suprématie d’un groupe sur l’autre. Les différences dans les conditions de vie et les droits liés à la citoyenneté sont flagrantes, profondément discriminatoires et maintenues par une oppression systématique et institutionnalisée.
Deuxièmement, ce système de règle étrangère a été établi dans l’intention de maintenir la domination d’un groupe ethnique‑national‑racial sur un autre. Les dirigeants politiques israéliens, passés et présents, ont déclaré à plusieurs reprises qu’ils avaient l’intention de conserver le contrôle de l’ensemble du territoire occupé afin d’agrandir les blocs de terre pour les colonies juives actuelles et futures, tout en confinant les Palestiniens dans des « réserves de population ». Dans ce système particulier, les libertés d’un groupe sont inextricablement liées à l’assujettissement de l’autre groupe.
Enfin, ce système de discrimination institutionnalisée en vue d’une domination permanente est construit sur la pratique régulière d’actes inhumains : exécutions arbitraires et extrajudiciaires, des actes de tortures, la mort violente d’enfants, ou le déni des droits humains fondamentaux.
II‑Reconnaissance de l’État de Palestine
En outre, au‑delà de la condamnation du régime d’apartheid instauré par l’État d’Israël, la présente proposition de résolution réaffirme que la solution de deux États suppose la reconnaissance de l’État de Palestine aux côtés de celui d’Israël et invite, par conséquent, le Gouvernement français à reconnaître l’État de Palestine en vue d’obtenir un règlement définitif du conflit, conformément à la résolution de l’Assemblée nationale portant sur la reconnaissance de l’État de Palestine, adoptée le 2 décembre 2014.
Plus de soixante‑dix ans après la partition de la Palestine, il est plus que temps de reconnaître l’État de Palestine comme un État souverain et autonome. Il s’agit de la seule solution possible pour mettre fin à toutes les formes de violence et de discrimination, et pour ouvrir une nouvelle phase historique de paix, de coopération et de coexistence, fondée sur la reconnaissance et le respect mutuel des deux peuples, israélien et palestinien.
139 pays reconnaissent déjà l’État de Palestine. En octobre 2014, le parlement britannique s’est prononcé pour la reconnaissance de l’État de Palestine par le Royaume‑Uni ; le 30 octobre 2014, la Suède a reconnu officiellement l’État palestinien.
La France doit s’engager, à son tour, en faveur d’une paix durable au Proche‑Orient en reconnaissant aujourd’hui l’État palestinien. Elle peut, comme elle l’avait fait lors du vote du 29 novembre 2012 à l’Assemblée générale de l’ONU, qui avait accordé à la Palestine le statut d’État observateur non‑membre auprès de l’Organisation des Nations Unies, être à l’initiative au sein de l’Union européenne dans cette démarche de reconnaissance de l’État palestinien.
Les auteurs de cette proposition de résolution invitent ainsi la France à prendre ses responsabilités et faire preuve de cohérence si elle veut restaurer sa crédibilité sur la scène internationale.
III- Reconnaissance de la légalité de l’appel au boycott des produits israéliens
Enfin, la présente proposition de loi rappelle que la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme pour avoir interdit l’appel au boycott des produits israéliens dans un arrêt du 11 juin 2020 (CEDH, 11 juin 2020, arrêt Baldassi et autres c. France, nos 15271/16 et 6 autres). En effet, la Cour européenne des droits de l’homme a jugé que l’appel au boycott des produits israéliens ne peut pas en soi constituer une infraction pénale : il est, en effet, protégé par la liberté d’expression.
La France n’ayant pas fait appel de l’arrêt, celui‑ci est donc juridiquement définitif depuis le 11 septembre 2020 ([11]). Conformément à l’article 46 de la Convention européenne des droits de l’homme, l’exécution d’un arrêt de la Cour EDH condamnant un État implique, en principe, que cet État prenne toutes les mesures qu’appellent, d’une part, la réparation des conséquences que la violation de la convention a entraînées pour le requérant et, d’autre part, la disparition de la source de cette violation.
En conséquence, les autorités françaises, en particulier le ministère de la Justice aurait dû abroger les circulaires Alliot‑Marie du 12 février 2010 ([12]) et Mercier du 15 mai 2012 ([13]) lesquelles prescrivent aux procureurs de poursuivre les personnes appelant au boycott des produits israéliens dans le cadre de la campagne internationale Boycott Désinvestissement Sanction (BDS).
Or, non seulement, lesdites circulaires n’ont pas été abrogées, mais le 20 octobre 2020, le ministère de la Justice a adopté une dépêche adressée aux procureurs consacrée « à la répression des appels discriminatoires au boycott des produits israéliens » ([14]), qui s’efforce de préserver la pénalisation à la française des appels au boycott. La dépêche affirme même que les circulaires Alliot‑Marie et Mercier sont toujours valables et que les opérations appelant au boycott des produits israéliens sont encore susceptibles de constituer une infraction.
Le Gouvernement a de nouveau porté atteinte à la liberté d’expression en prononçant, le 9 mars 2022, sur le fondement de l’article L. 212‑1 du code de la sécurité intérieure (CSI), la dissolution du Comité Action Palestine et du Collectif Palestine Vaincra.
Le 29 avril 2022, le Conseil d’État a suspendu, en urgence, l’exécution des décrets de dissolution. Le juge des référés considère que « l’instruction comme les débats lors de l’audience n’ont pas établi que les prises de position du Comité Action Palestine, bien que radicales voire virulentes sur la situation au Proche‑Orient et le conflit israélo‑palestinien, constitueraient des incitations à la discrimination, la haine et la violence pouvant justifier une mesure de dissolution. De la même façon, il retient que l’appel au boycott de produits israéliens par le Collectif Palestine Vaincra ne peut en soi justifier une mesure de dissolution, en l’absence d’autres agissements incitant à la haine ou à la violence. » ([15])
Le Conseil d’État a rappelé que « l’appel au boycott, en ce qu’il traduit l’expression d’une opinion protestataire, constitue une modalité particulière d’exercice de la liberté d’expression et ne saurait par lui‑même, sauf circonstances particulières établissant le contraire, être regardé comme une provocation ou une contribution à la discrimination, à la haine ou à la violence envers un groupe de personnes, susceptible de justifier une mesure de dissolution sur le fondement du 6° de l’article L. 212‑1 du code de la sécurité intérieure. En l’espèce, il ne ressort pas des éléments versés à l’instruction menée par le juge des référés que la participation du groupement de fait à des campagnes de boycott de produits israéliens se serait accompagnée d’agissements susceptibles de justifier une mesure de dissolution fondée sur le 6° de l’article L. 212‑1. »
Ainsi, il appartient à l’État français, condamné par la Cour européenne des droits de l’homme et par le Conseil d’État, de reconnaître que l’appel au boycott est protégé par la liberté d’expression. Les auteurs de cette proposition de résolution lui rappellent qu’ « en droit international, le boycottage est considéré comme une forme légitime d’expression politique, et que les manifestations non violentes de soutien aux boycotts relèvent, de manière générale, de la liberté d’expression légitime qu’il convient de protéger. » ([16])
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