7 raisons de se mobiliser contre TAFTA (TTIP)
1. Démocratie en danger : justice privée et « coopération réglementaire »
ce dispositif est un des plus dangereux du projet de traité. Il permettra à des entreprises privées d’attaquer les États si elles considèrent que les législations de ceux-ci compromettent leurs investissements et leurs profits.
voir ici des exemples d’états déjà condamnés suite à l’application de traités contenant un dispositif de tribunal arbitral.
2. Alimentation : La protection du consommateur n’est plus assurée !
Les États-Unis réclament que l’Europe en finisse avec le principe de précaution.
3. Agriculture : Nos agriculteurs soumis à une compétition sauvage
L’arrivée massive des viandes bon marché, produites dans des conditions beaucoup moins strictes de protection des travailleurs mais également des animaux, va conduire à la disparition des agricultures familiales qui privilégient la qualité sur la rentabilité.
4. Environnement : Un boulevard ouvert aux entreprises extractives
TAFTA, grâce aux mécanismes de règlement des différends Investisseur-État, augmente le risque que des entreprises américaines fassent pression sur les pays européens qui limitent l’exploitation des gaz et pétroles de schistes, dont la France
5. Service public… Service privé ?
Le TAFTA risque d’ouvrir une grande partie des services à la concurrence des entreprises de part et d’autre de l’Atlantique
6. Droit du travail : une mise en concurrence acharnée des travailleurs
En signant un traité de libre-échange qui « simplifiera » la totalité des échanges commerciaux (biens, services, capitaux, investissements,…) avec les États-Unis, les Européens vont être poussés à restreindre les obligations légales et réglementaires des entreprises qui opèrent dans l’UE.
7. Culture : la fin de « l’exception » et de la diversité culturelles
Depuis toujours, le gouvernement français proclame qu’il protège les échanges de biens culturels du commerce non régulé, invoquant pour ce secteur une « exception ». Il a réaffirmé cette volonté dans le cadre du TAFTA, mais la réalité invalide ces promesses.
Ce samedi 23 avril 2016, des dizaines de milliers de personnes ont défilé contre le projet à Hannovre, en Allemagne.
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Le 13e cycle de négociations du Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP, également connu sous le nom de Tafta) doit s’ouvrir lundi 25 avril à New York. Ce projet d’accord commercial, à la philosophie très libérale entre l’Union européenne et les Etats-Unis, est loin de faire l’unanimité. Une pétition a recueilli plus 3,4 millions de signatures. Ce samedi, des dizaines de milliers de personnes ont défilé contre le projet à Hannovre, en Allemagne.
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Des collectivités d’Europe se sont réunies à Barcelone contre le TTIP les 21 et 22 avril 2016
Des maires et conseillers municipaux de toute l’Europe se réunissent à Barcelone les 21 et 22 avril à l’invitation de la Maire Ada Colau pour exprimer leur opposition aux traités transatlantiques de commerce et d’investissement qui menacent directement les compétences des collectivités territoriales.
nota : la majorité du conseil municipal de Besançon -(PS, PC, EELV-alternatifs et société civile) -a voté une motion anti-TAFTA le 18 février 2014.
La première rencontre européenne des opposants au Traité a eu lieu à Barcelone jeudi et vendredi. Entretien avec Amélie Canonne, animatrice du Collectif Stop Tafta en France.
Il y avait une nécessité d’exprimer l’opposition des élus. Notamment à l’approche de la ratification du CETA (l’accord économique et commercial global entre l’UE et le Canada scellé en septembre 2014). Nous souhaitons rassembler des élus qui iront à Bruxelles lors du sommet UE-Canada prévu fin 2016. Nous allons continuer. La ville de Grenoble s’est proposée pour accueillir la deuxième rencontre d’ici début 2017.
Jadot accuse le gouvernement de «double discours» sur le TAFTA
L’eurodéputé écologiste Yannick Jadot réagit au durcissement du gouvernement socialiste dans les négociations commerciales avec les États-Unis. « Hollande, Valls et Fekl donnent l’impression de jouer aux altermondialistes, mais la raison pour laquelle ils le font, c’est pour défendre le pire du libéralisme d’aujourd’hui », critique Jadot, qui n’y voit qu’une technique de négociation avec Washington.