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Le 30 mai à Paris se tenait la 11e Fête du bouddhisme avec, au cœur du programme, les Assises de l’écologie. Un thème cher à la jeune génération de pratiquants du dharma, qui allie, au quotidien, enseignements du Bouddha et respect de l’environnement.
Une semaine plus tôt, Olivier Wang-Genh, le président de l’UBF, (l’Union Bouddhiste de France) s’était déjà exprimé au Sénat lors d’un colloque sur le climat et les religions, rappelant deux principes fondamentaux hérités du Bouddha : la nature impermanente de l’inivers et l’interdépendance de toute chose sur la Terre. « Prendre pleinement conscience de cette impermanence, c’est arrêter d’agir comme si les ressources naturelles étaient éternelles »,déclarait-il, évoquant le nombre de 60 milliards d’animaux terrestres et marins, sacrifiés chaque année à l’appétit des humains. « Nous sommes le climat et si nous voulons que les processus en cours changent, nous devons d’abord changer nous mêmes », ajoutait-il, invitant chacun à développer altruisme, compassion et bienveillance à l’égard de tous les êtres, ainsi qu’à montrer l’exemple aux générations futures….
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Au village des Pruniers, fondé en Dordogne en 1982, par le moine vietnamien Thich Nhat Hanh, les moines et moniales accueillent chaque année des visiteurs pour des retraites méditatives. Parmi eux se trouvent de plus en plus de jeunes, selon sœur Dao Nghiên, présente à la fête.
« Avec les frères, nous avons mis en place depuis quelques années une ferme bio au village – Happy Farm – et de la permaculture – production agricole durable et respectueuse de l’écosystème. Nous offrons ainsi la possibilité à beaucoup de jeunes d’aider et d’apprendre. Cet hiver, durant la retraite de trois mois, une soixantaine sont venus. »