sur le site Psychothérapie intégrative et selon la présentation d’Alain Gourhant
( pour plus de détail se reporter à la page du site Psychothérapie intégrative)
Jean-Pierre Dupuy dans son livre « Pour un catatrophisme éclairé » annonce la catastrophe globale prochaine. Ce philosophe est influencé par la critique radicale d’Ivan Illich dans les années 70 écrivant au sujet des effets catastrophiques de la technologie et de la société industrielle, et par René Girard, le grand penseur du sacré, du mimétisme humain entraînant violences et transfert de violences sur le bouc-émissaire. Dans ce livre, Jean-Pierre Dupuy manie avec dextérité le paradoxe : il vaut mieux envisager actuellement avec certitude la catastrophe globale de ce monde, vus tous les périls auxquels il se trouve exposé, quitte à trouver dans cette urgence les moyens d’éviter peut être cette catastrophe. Le pire serait de se rassurer en en faisant le déni ou en la traitant comme un risque possible avec une attitude de prévention molle. Minimiser la catastrophe ne fait que renforcer sa probabilité, tandis que croire à sa certitude permet peut être de l’éloigner, car cette prise de conscience provoque un réflexe de survie collectif radical.
Edgar Morin insiste de plus en plus dans ses récentes déclarations et dans son dernier livre « Mon chemin » sur la désintégration probable à caractère planétaire.
Peter Sloterdijk, figure de proue de la philosophie contemporaine n’y va pas non plus par quatre chemins. Reprenant les thèses de Hans Jonas et son impératif éthique face à la catastrophe qui se profile, son derrnier livre « Tu dois changer ta vie » développe la même thèse.
Théodore Monod (1902 – 2000), ce visionnaire intégratif – naturaliste, philosophe, pacifiste, religieux, grand marcheur dans le désert où il a puisé son inspiration – a depuis longtemps posé la question dans un livre au titre retentissant : « Et si l’aventure humaine devait échouer », dont voici la présentation écrite par lui-même.
Amin Maalouf, dans son dernier essai “Le déréglement du monde” renchérit de sa manière imagée et métaphorique.
Yves Paccalet, philosophe, naturaliste, ancien compagnon de route du commandant Cousteau, enfonce le clou dans son brûlot “L’humanité disparaîtra, bon débarras !“
Yannick Haenel, célèbre romancier, accompagné de François Meyronnis, y va aussi de sa partition dans un essai intitulé “Prélude à la délivrance
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voir aussi la page d’Alain Gourhant consacrée à la Poésie du désastre