Les origines de l’univers – 9 février 2000
Que savons-nous des premiers instants de l’univers ? De quelles preuves disposons-nous ? Quelles sont les théories les plus récentes sur ses commencements probables ? Sont-elles confirmées par les observations ? Quels rapports ont-elles avec notre propre existence ? Telles sont les questions passionnantes auxquelles tente de répondre John Barrow dans un livre qui présente avec clarté les dernières hypothèses de la physique. Un voyage vers les origines du temps qui permet à l’auteur d’exposer les théories de l' » univers inflationnaire « , des » trous de vers « , qui se forment dans l’espace en évolution, et d’évaluer aussi les résultats d’observations comme celles du satellite COBE, saluées avec enthousiasme par Stephen Hawking en 1992. Les Origines de l’univers offre au non-spécialiste une » histoire ivers offre au non-spécialiste une » histoire du temps » de l’univers visible et souligne aussi les limites de nos connaissances.
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L’Univers Sans Repos Ou L’Essence Premiere Du Mouvement – 1 janvier 2002
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Où se cache la matière noire ?
18 mai 2010
Comment calculer la masse totale de l Univers ? On peut, à partir de la quantité de lumière
reçue dans l Univers, estimer la masse requise pour l’émettre : c est ce que l on appelle la
masse « lumineuse ». On peut aussi estimer la masse nécessaire pour communiquer aux étoiles
les vitesses observées : c est ce que l on appelle la masse « dynamique ». Le problème est que
la masse dynamique est cinq à dix fois supérieure à la masse lumineuse ! Ce désaccord se
résout simplement si l’on suppose que la plus grande partie de la matière 80 à 90% n’émet
aucun rayonnement électromagnétique, qu’elle est donc « noire », et qu’elle est répartie de
manière plus diffuse que la matière lumineuse.
Mais l’hypothèse d’un nouveau type de matière se heurte à son tour à diverses difficultés, et
plusieurs alternatives sont envisagées, allant jusqu’à remettre en question les lois
fondamentales de la physique…
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L’Homme est-il au centre de l’univers ? – 17 juin 2004
L’homme est-il au centre de l’Univers ? Depuis Copernic les scientifiques n’ont-ils pas accumulé les preuves du contraire ? Et aujourd’hui on voudrait nous faire croire que l’Univers aurait été créé pour nous?! Masse noire, énergie noire… que nous apprennent les données cosmologiques les plus récentes sur notre place dans l’Univers ?
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Les Dérangeurs de l’univers – 1 octobre 1986
commentaire d’un lecteur
Dyson est avant tout un professeur émérite de physique de l’Institute for Advanced Study, un physicien théoricien souvent considéré comme un génie qui connaît également parfaitement la physique quantique et s’intéresse à la bioastronomie (la vie dans l’univers). Il est expert dans tout ce qui touche la colonisation de l’espace (les sphères de Dyson c’est lui), c’est aussi l’inventeur de la formule Schwinger-Dyson, et il reçut de nombreuses distinctions pour ses travaux.
Pourquoi ce titre : les dérangeurs de l’univers ? Il s’agit de ceux qui pensent différemment, qui sont en avance sur la pensée communément admise et osent faire de nouvelles hypothèses et aller plus loin, hors des sentiers battus. Dérangeurs pour les uns, génies pour les autres, par leur audace intellectuelle et leur coup de génie, ce sont souvent ces scientifiques qui font avancer la science.
L’auteur nous propose ses souvenirs et réflexions sur les hommes qui ont fait la Science (américaine) depuis les années ~1940, retraçant le portraits de quelques physiciens marquants, ainsi que de poètes et de gens ordinaires.
Ce livre est surtout intéressant pour sa dernière partie consacrée à la vie dans l’univers, un sujet qui a toujours passionné Dyson.
Dyson est adepte du principe anthropique faible (mais dont il déteste le terme « anthropique »). Il a notamment écrit dans ce livre : « Tout semble s’être passé comme si l’Univers devait, en quelque sorte, savoir que nous avions à apparaître ».
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La magie du Cosmos : L’espace, le temps, la réalité : tout est à repenser – 20 septembre 2007

Quelle sera la grande aventure de la physique au XXIe siècle ? Plus que jamais les théoriciens sont en quête de la théorie de l’unification de toutes les dimensions de l’Univers, la » théorie du tout « . Pour les suivre, il faut revenir à la réalité même de notre monde et à ses concepts les plus fondamentaux, tels l’espace, le temps ou le vide. Ces notions n’ont cessé, par le passé, d’exciter imagination, créativité et curiosité des plus grands scientifiques – Newton, Maxwell, Mach, Schrödinger, Dirac, Einstein, Bohr… Sur les traces de ces penseurs de l’étrange Cosmos qui est le nôtre, Brian Greene dessine la nouvelle réalité du monde telle que la bâtit la physique la plus contemporaine. Nous voici invités à mieux comprendre comment, sinon pourquoi, » les choses sont ce qu’elles sont « .
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L’Univers élégant: Une révolution scientifique : de l’infiniment grand à l’infiniment petit, l’unification de toutes les théories de la physique – 17 février 2005

Le XXe siècle a vu naître les deux plus belles théories physiques jamais inventées. La première, la relativité générale, est l’œuvre du seul Albert Einstein. Son domaine d’application est l’infiniment grand. La seconde, la mécanique quantique, est l’œuvre collective de certains des plus grands esprits du XXe siècle. Son domaine d’application est l’infiniment petit. Mais ces deux théories sont incompatibles entre elles. Cherche-t-on à les réunir dans ce qu’on appelle la » théorie du tout « , on se heurte alors à d’insurmontables difficultés. Aujourd’hui, la » théorie des cordes » semble en passe de réussir là où toutes les précédentes théories ont échoué : ce faisant, elle bouleverse notre conception de la matière, de l’espace et du temps. C’est l’histoire pleine de rebondissements de cette révolution en marche – où les particules élémentaires s’avèrent semblables à d’infinis bouts de ficelle, où l’espace-temps se déchire, se répare, se replie en dix dimensions invisibles, où le Big-Bang et les trous noirs prennent des formes inattendues – que nous raconte ici l’un de ses éminents acteurs. Après la relativité générale et la mécanique quantique, l’avenir appartient-il à la » théorie des cordes » ?
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Une brève histoire du temps : Du big bang aux trous noirs – 14 mai 2008

Stephen Hawking est universellement reconnu comme l’un des plus grands cosmologistes de notre époque et l’un des plus brillants physiciens depuis Einstein. Successeur de Newton, il occupe à l’université de Cambridge la chaire de Mathématiques, et s’est rendu célèbre pour ses travaux sur les origines de l’Univers. Une brève histoire du temps est le premier livre qu’il ait décidé d’écrire pour le non-spécialiste. Il y expose, dans un langage simple et accessible, les plus récents développements de l’astrophysique concernant la nature du temps et du monde. Retraçant les grandes théories du cosmos, de Galilée et Newton à Einstein et Poincaré, racontant les ultimes découvertes de l’espace, expliquant la nature des trous noirs, il propose ensuite de relever le plus grand défi de la science moderne : la recherche d’une théorie unitaire combinant et unifiant la relativité générale et la mécanique quantique. On sait que Stephen Hawking lutte depuis plus de trente ans contre une maladie neurologique très grave. On n’en trouvera que plus fascinant cet extraordinaire effort d’un esprit scientifique pour parvenir à une compréhension ultime des secrets de l’Univers.
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Les trous noirs – 19 novembre 1992
de Jean-Pierre Luminet (Auteur)
un commentaire de lecteur
Voilà un bouquin réussi, quoique parfois un peu ardu, qui vise l’exhaustivité sur le sujet. Les 7 premiers chapitres posent quelques concepts de relativité générale avant de décrire la vie et les différentes morts possibles des étoiles; le reste du livre (chapitres 8 à 19) examine le cas particulier des trous noirs sous toutes les coutures. C’est dense et bien écrit, mais il est nécessaire d’avoir de bonnes bases en physique pour ne pas se sentir trop largué face à certains détails ou certains développements. Ceci posé, ce livre est une référence sur le sujet, et ses perspectives, bien que datant de 1992 (pour la mise à jour), semblent être en accord avec celles d’aujourd’hui. Sur la page de Wikipédia sur les trous noirs on peut lire, concernant cet ouvrage: « Même s’il date un peu, excellent livre pour s’informer, de la part d’un spécialiste reconnu mondialement ». Je crois que ça résume bien l’affaire.
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L’Univers chiffonné (Temps des sciences)
Jean-Pierre Luminet (Auteur)

Quelle est la forme de l’Univers ? Est-il courbe, est-il en expansion ? Spécialiste des trous noirs et du big-bang, Jean-Pierre Luminet nous fait voyager dans les surprenants couloirs de l’espace-temps…
Présentation de l’éditeur
Quelle est la forme de l’univers ? Est-il courbe, refermé sur lui-même ? Est-il en expansion ? Vers quoi tend-il ? L’espace serait-il « chiffonné » au point de créer des images fantômes des lointaines galaxies ?
Telles sont les questions que pose Jean-Pierre Luminet avant d’y répondre dans une langue toujours claire et fluide. Spécialiste des trous noirs et du big bang, il nous fait voyager dans de surprenants couloirs de l’espace-temps où topologies de l’univers, explorations de l’infini et mirages cosmiques conjuguent leurs mystérieux attraits pour dérouter nos sens.
La construction de l’ouvrage épouse la forme de son sujet: une lecture à multiples entrées, des pistes à explorer pour s’y perdre, bifurquer à nouveau ou revenir en arrière, au gré du plaisir ou de la curiosité de chacun. Anecdotes cocasses et révélations historiques étonnantes agrémentent un parcours très visuel.
Dans quel univers sommes-nous plongés ? A travers les concepts les plus déconcertants de la cosmologie, l’auteur nous entraîne, au fond, à la recherche des secrets de la beauté sidérale.
Astrophysicien à l’Observatoire de Meudon Jean-Pierre Luminet est directeur de recherche au CNRS. Les résultats de ses travaux scientifiques sur les trous noirs et ses modèles d’« univers chiffonné » ont fait sa renommée internationale, et son activité est couronnée de nombreux prix. Il est l’auteur notamment des Trous noirs (1992) et de Figures du ciel (1998).
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L’invention du Big Bang – 9 octobre 2014
de Jean-Pierre Luminet (Avec la contribution de)
Le Big Bang, une des rares théories savantes ayant accédé à la consécration populaire, fait désormais partie de notre cosmogonie moderne. Son double statut de théorie scientifique et de récit quasi mythologique de l’origine de l’Univers découle très logiquement de sa double origine – chez un mathématicien russe, Alexandre Friedmann, et un chanoine belge, Georges Lemaître. Viendra s’adjoindre à eux, dans les années cinquante, l’éclectique physicien George Gamow, qui fera du Big Bang une théorie respectable. Cette passionnante aventure, encore mal étudiée par l’histoire des sciences, est ici retracée, textes originaux à l’appui, par un astrophysicien qui suit avec succès la voie ouverte par ces valeureux pionniers.
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La relativité dans tous ses états : Au-delà de l’espace-temps – 21 octobre 1998
Il y a plus de quatre siècles, après que Copernic ait ébranlé l’idée d’une position absolue, Galilée découvrait que le « mouvement est comme rien » : il n’existe pas en soi, un corps ne se meut que par rapport à un autre corps. La relativité a-t-elle dit son dernier mot ? Son principe exige que les lois de la nature soient valides quel que soit le système de référence. Mais les lois de la mécanique quantique ne l’ont-elles pas mis en défaut vers les échelles microscopiques ? Laurent Nottale suggère d’envisager les effets quantiques comme la manifestation d’une relativité étendue aux changements d’échelle. En passant du macroscopique au microscopique, l’espace-temps, de courbe, deviendrait fractal. Laurent Nottale, directeur de recherche au CNRS, travaille à l’Observatoire de Paris Meudon. Il est notamment coauteur de Les Arbres de l’évolution (Hachette Littératures, 2000).
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Les enfants du diable : La guerre que nous préparent les scientifiques– 3 mai 1995
Un commentaire de lecteur
Certaines personnes sont trop intelligentes pour le bien-être de l’humanité, surtout quand elles fabriquent des armes de de destruction massive. Jean-Pierre Petit en a rencontré quelques uns notamment aux Etats-Unis dont il a visité certains grands laboratoires ‘mythiques’ comme le Lawrence Livermore ou Sandia. Il raconte aussi l’histoire de ceux qui dans les années 40 et 50 ont mis au point quelques ‘joyeusetés’ comme la bombe atomique et la bombe à hydrogène (à fusion), notamment Robert Oppenheimer ou Edward Teller. On découvre à l’occasion le mode de fonctionnement de ces armes terribles. Certains scientifiques comme Leo Szilard tentèrent désespérément de tout stopper, en vain.
Aujourd’hui nos docteurs Folamour bricolent sans états d’âme, des armes à rayons X, à laser ou à antimatière (celle là sont vraiment vraiment dangereuses), de quoi faire sauter la terre entière, de créer un hiver nucléaire comme l’a montré le savant russe Vladimir Alexandrov mystérieusement disparu (probablement assassiné). D’après jean-pierre Petit la fin de la guerre froide n’aurait pas calmé ces scientifiques ‘du diable’, ce serait encore pire depuis. Comme il l’explique l’humanité se voit donc toujours confronté au risque de finir dans l’autodestruction. Et encore ce livre a été écrit avant l’apparition d’Al Qaeda !
Cependant JP Petit sur-estime peut-être les capacités des scientifiques. Beaucoup de ces travaux de recherches, notamment sur les lasers de destruction restent à l’état de travaux 16 ans après la publication de ce livre. Espérons que ces recherches n’aboutissent jamais et qu’il en sorte certaines découvertes qui se révèleront bénéfiques pour l’humanité…
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Les rides du temps : L’univers, trois cent mille ans après le big bang – 25 janvier 1994
de George Smoot (Auteur), Keay Davidson (Auteur)

» C’est la découverte du siècle, peut-être même de tous les temps « , déclare Stephen Hawking à l’annonce des résultats obtenus par le satellite COBE le 23 avril 1992. Pour la première fois apparaît une image de l’univers 300000 ans après le Big Bang. Cette formidable observation, la plus reculée dans le temps, met en évidence les premières structures du cosmos. Elle constitue une confirmation éclatante de la théorie du Big Bang et fournit un commencement d’explication à la formation des galaxies. A l’origine de cette expérience, un savant acharné. George Smoot nous raconte sa propre aventure : pendant quinze ans, en plein » âge d’or » de la cosmologie, cet astro-physicien hors pair traque l’antimatière, lance des ballons dans la haute atmosphère, envoie l’ancien avion-espion U-2 analyser le rayonnement du fond du ciel. Après l’échec tragique de Challenger, il réussit à convaincre la NASA de s’intéresser au projet COBE. Des rigueurs de l’Antarctique aux interrogations du milieu scientifique, George Smoot aura rencontré de multiples épreuves avant d’apercevoir l’éblouissante découverte. Le rayonnement issu du Big Bang n’est pas homogène. L’espace-temps a des rides. Nous voilà reconduits au mystère des origines.
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Trous noirs et distorsions du temps : L’héritage sulfureux d’Einstein – 2 mars 2009
de Kip S. Thorne (Auteur), Stephen Hawking (Préface), Alain Bouquet (Traduction), Jean Kaplan (Traduction)

Kip S. Thorne a été l’un des acteurs privilégiés d’une quête grandiose, qui a duré près de trente années, pour comprendre l’héritage transmis par Einstein – la théorie de la relativité générale et ses étonnantes prédictions concernant l’univers -, pour découvrir où et comment la relativité échoue, et pour trouver ce qui alors la remplace. Le lecteur est entraîné à travers un labyrinthe d’objets exotiques: trous noirs, naines blanches, étoiles à neutrons, ondes gravitationnelles, trous de ver et machines à voyager dans le temps. Il suit pas à pas l’histoire de ces découvertes scientifiques qui ont toutes été prédites par la théorie de la relativité et à certaines desquelles Einstein lui-même ne croyait pas. L’auteur écrit ainsi la chronique fascinante des efforts qui menèrent à la compréhension des objets peut-être les plus mystérieux de l’univers, en particulier les trous noirs. Jonglant avec les décennies, évoquant la multiplicité des collaborations scientifiques à l’échelle de la planète, montrant l’enchevêtrement de la recherche et de la guerre froide à travers la rivalité soviéto-américaine, Kip S. Thorne peint une fresque contrastée où se côtoient astrophysique, sociologie, physique et spéculations audacieuses.
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La Mélodie secrète: Et l’homme créa l’univers – 22 mars 1991
de Trinh Xuan Thuan (Auteur)

Revue de presse
L’astronomie est l’un des domaines où les ouvrages de vulgarisation sont les plus nombreux. Pourtant « la Mélodie secrète » est unique. Car l’auteur arrive à concilier deux choses à priori antinomiques : l’accessibilité de l’ouvrage et l’étendue des sujets traités.Des constituants fondamentaux de la matière à la structure à grande échelle de l’univers, des principes de base de la relativité générale aux preuves du Big Bang, toutes les questions de la cosmologie contemporaine sont abordées de façon claire et avec de nombreux recours à des analogies qui facilitent la compréhension.
Mais l’intérêt de cet ouvrage ne se résume pas à une synthèse de nos connaissances sur l’univers et son évolution. L’un des points les plus importants pour un non spécialiste, c’est que l’auteur aborde de front certaines questions qui sont encore parfois « taboues » dans le monde de la science : l’univers a-t-il un sens, a-t-il été réglé pour que nous apparaissions ? …Depuis la Renaissance, le « fantôme de Copernic » n’a cessé de nous hanter. Non seulement l’homme n’occupe pas une place centrale dans l’univers, mais le soleil n’est lui-même qu’une étoile banale, située dans une galaxie banale.
La cosmologie rétablit l’existence d’un lien entre l’homme et l’univers. Elle montre comment l’apparition de la complexité est inscrite au coeur des lois fondamentales de l’univers. Si la réponse reste un choix personnel, la question du sens (ou de Dieu ou du Grand Architecte) se retrouve au coeur même de la science contemporaine moins de dix ans après que des auteurs comme Jacques Monod aient affirmé que la question même de la finalité était interdite dans ce domaine.De même que Prigogine nous montre que nous sommes passés par trois stades, celui du déterminisme strict, celui du chaos puis celui d’un cadre plus subtil que l’on peut retrouver derrière le chaos, Trinh Xuan Thuan nous amène du monde « magique » où Dieu est présent partout à la « solitude effrayante des espaces infinis » d’où tout principe créateur est absent, puis dans un univers où il redevient possible que notre propre existence ait un sens. Ce parcours illustre à sa façon l’un des apports principaux que la science contemporaine offre à l’homme d’action : la dialectique qui existe dans la nature entre ordre et désordre, déterminisme et liberté. Oui, notre existence semble inscrite dans les lois de l’univers, mais les hasards de l’évolution auraient pu nous faire apparaître plus tôt, plus tard, ailleurs et sous une forme différente …L’autre message de cet ouvrage, c’est l’importance pour toute organisation de se pencher sur son passé, d’intégrer sa mémoire dans son présent. En nous montrant par un fabuleux recul de 15 milliards d’années comment nous sommes « les enfants des étoiles ». Trinh Xuan Thuan donne à notre existence une toute autre dimension que celle d’un mammifère bipède luttant pour quérir sa pitance. Cela nous donne un souffle nouveau pour affronter les défis auxquels nous sommes confrontés. Une entreprise aussi se doit d’intégrer cette dimension d’histoire et de mémoire pour donner à son activité un sens qui aille au-delà de l’horizon à court terme du résultat annuel. — Robert Salmon — — Business DigestLa perception de l’univers par l’homme évolue au cours des âges
D’un univers mythique, il est devenu un monde où l’espace et le temps sont élastiques, après avoir été l’univers idéal des Grecs anciens ou l’univers mécanique de Newton.
Selon les connaissances actuelles, l’univers est en pleine expansion
Il a donc eu un commencement, le Big Bang. Pourtant, ni le début originel ni le futur de notre monde ne peuvent être pleinement compris.
Notre difficulté à connaître le monde nous laisse seulement deux choix
Soit l’univers et l’homme sont nés par hasard, soit l’univers a été créé par un Dieu, avec comme but de permettre le développement des hommes. Mais aucune de ces hypothèses n’est scientifiquement satisfaisante. Il semble que l’homme n’arrivera jamais à décrypter la musique de l’univers. Sa mélodie restera à jamais secrète.
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Le chaos et l’harmonie : La fabrication du Réel – 15 mai 2000

Revue de presse
Le Réel est déterminé par le nécessaire mais également par le fortuit.
La Nature n’est pas déterministe, elle n’est pas le résultat de telles ou telles conditions initiales. L’Univers, une fois réglé, s’est développé sous l’influence du hasard et de la nécessité ; l’aléatoire fait partie du langage de la nature comme les fractales et le chaos.
La Nature nous apparaît très diverse mais elle cache une profonde Unité.
Nos sens perçoivent la nature comme diverse, mais les physiciens, en cherchant les forces qui organisent la matière, découvrent qu’elles sont peu nombreuses. Les familles de particules qui composent les atomes ne sont pas légion non plus.
Chaque niveau d’organisation obéit à des lois différentes.
Les atomes ont leurs lois que les planètes ignorent. Chaque niveau d’organisation à des propriétés particulières nouvelles qui n’étaient pas présentes parmi les éléments qui le composent. Ce sont des propriétés émergentes. Les molécules du vivant ne savent pas vivre mais les cellules qu’elles forment sont capables de se reproduire. —
Idées clés, par Business DigestTrinh Xuan Thuan nous procure, une fois de plus, un livre fascinant, qui, dans un langage simple, conduit d’énigmes en découvertes successives, à assimiler un panorama quasi complet de l’histoire de l’Univers. Les idées et développements scientifiques constituent un excellent apport actualisé de culture générale. En élargissant notre champ de compréhension de l’histoire de l’Univers, de l’infiniment petit à l’infiniment grand, de l’inerte au vivant, de la physique quantique à la théorie du chaos, cette lecture peut nous permettre de mieux positionner nos problèmes managériaux ou organisationnels dans une vision pluridisciplinaire du monde, plus accessible.Elle constitue également un excellent entraînement aux logiques de raisonnement qui devraient rendre plus efficaces et plus réalistes nos processus de décision : une non linéarité des enchaînements causes-effets, une polarité vers la précarité des performances et des conclusions, vers l’incertitude, vers l’aléatoire, vers la créativité, vers la flexibilité, alors que notre tradition nous tire vers le déterminisme mécanique, vers le réductionnisme.Nous sommes entraînés par Trinh Xuan Thuan dans une succession de conclusions partielles et d’interrogations ouvertes exprimées qui, par extension, nous incitent tout naturellement à des raisonnements d’anticipation ; ainsi cette interrogation permanente sur les finalités des systèmes et des organisations, sur le rôle d’un Dieu ou sur le rôle du hasard. Sans dogme de la pensée unique et sans parti pris idéologique, nous nous trouvons immergés dans une démarche intellectuelle ouverte sur le futur, systémique, à base d’hypothèses et de simulations.Cette démarche conjugue rétrospective et prospective dans un flux de découvertes jamais conclues. Nous retrouvons là avec plaisir les fondements de la pensée prospective, où le futur se construit par confrontation d’hypothèses qu’il faut accepter de remettre en cause en tant que de besoin, en écartant l’influence des «idées reçues», et nous convie à explorer les immenses potentialités de la complexité et de l’incertitude dans la conduite de l’action.Toujours par analogie, nous nous familiarisons avec le concept de situations émergentes qui ne peuvent se déduire des seuls processus analytiques préalables, car nous imaginons que, si les affaires sont gouvernées par des principes fondamentaux permanents, elles composent aussi avec des phénomènes fortuits, imprévus. Les interrogations sur la génèse du Big-Bang à l’origine du monde nous rappellent les descriptions de stratégies d’entreprise, souvent formulées a posteriori, sans pouvoir alors apprécier la réalité de leur genèse et sans pouvoir discerner ce qui était initialement voulu par leurs décideurs.Nous sommes incités à rester prudents et sceptiques sur la rationalité des agents économiques et à appliquer avec humilité le concept de probabilités dans nos analyses, et nous trouvons normal le concept de chaos qui n’implique pas nécessairement de situations catastrophiques. Ce chaos peut même apparaître structuré et ses transformations restent contenues statistiquement dans certaines limites. Le désordre apparaît utile à l’ordre, l’imperfection et le non équilibre sont riches de projets innovants. Ce serait plutôt l’imprévisibilité et le caractère multidimensionnel qui nous gêneraient dans l’état de chaos.
Ce livre nous entraîne à postuler que l’organisation des entreprises ne peut s’expliquer par la seule addition ou par la seule déduction de leurs cellules élémentaires composantes, que dans une organisation, les caractéristiques d’un niveau global, ou central, ne peuvent se résumer au cumul des caractéristiques des niveaux locaux. De même que «l’esprit» peut donner un sens au chaos, le management doit proposer un système de finalités et de visions qui génèrent les buts et objectifs spécifiques à chaque niveau de l’organisation.
Cette lecture nous amène aussi à réfléchir aux applications du principe de l’Unité de l’univers, quand les courants de mondialisation des activités de nos entreprises, amplifiés par le développement des réseaux Internet, accroissent les interdépendances des acteurs et des organisations que nous avons de plus en plus de mal à gérer et à coordonner. Ce chaos «de fait» conduira à de nouvelles formes de «gouvernance transnationale» pour harmoniser et réguler l’ensemble.
Ce livre est un puissant germe de réflexions successives, (qui n’apporte aucune solution prête à l’emploi) et doit aider les dirigeants et les cadres à améliorer leurs capacités d’analyse et de synthèse. Il leur suggère de pratiquer des approches systémiques et de donner une dimension «long terme» à leur quête de sens et d’harmonie.
Quatrième de couverture
Après avoir dominé la pensée occidentale pendant trois cents ans, la vision newtonienne d’un univers fragmenté, mécaniste et déterministe a fait place à celle d’un monde exubérant de créativité.Le Réel n’est plus déterminé seulement par des lois naturelles appliquées à des conditions initiales particulières, mais aussi moulé et façonné par une suite d’événements contingents et historiques qui peuvent bouleverser la réalité à son niveau le plus profond. Celui du bolide rocailleux venu percuter la Terre il y a quelque soixante-cinq millions d’années et responsable de la mort des dinosaures en est un exemple. Avec la théorie du chaos, le hasard et le non-déterminisme ont envahi non seulement la vie de tous les jours, mais aussi le domaine des planètes, des étoiles et des galaxies. Débarrassée de son carcan, la Nature peut enfin innover et créer.Dans un langage simple et au travers d’exemples tirés de l’astrophysique, de la physique, de la biologie et des mathématiques, cet ouvrage retrace le développement des idées qui ont mené à cette nouvelle vision du monde. Pourquoi Beauté et Vérité vont-elles souvent de pair ? Comment la Nature se sert-elle de subtils principes de symétrie pour imposer une profonde unité et harmonie au monde physique ? Pourquoi l’homme est-il doué d’une «déraisonnable efficacité» à comprendre l’univers ? Se peut-il que ce soit pour lui donner un sens ?
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Le rêve d’une théorie ultime – 7 novembre 1997
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Les trois premières minutes de l’univers : – 1 décembre 1988
de Steven Weinberg (Auteur)

L’origine de l’univers : objet de recherches fascinantes. En 1965 fut découverte l’existence d’un bruit de fond cosmique d’ondes radio, vite interprétées comme la rumeur affaiblie d’une gigantesque explosion initiale. A partir de là, les physiciens ont pu reconstituer les trois premières minutes de cet univers vieux de dix milliards d’années ! Les voici racontées, simplement mais rigoureusement, ainsi que la passionnante histoire de cette découverte. Voici une édition revue et mise à jour de ce livre, devenu un grand classique de la littérature scientifique.