L’origine des espèces – 4 janvier 2013
de Charles Darwin (Auteur), Edmond Barbier (Traduction)
Véritable révolution scientifique et intellectuelle, ce livre est considéré aujourd’hui comme le fondateur de la théorie de l’évolution moderne. Charles Darwin y défend avec des observations détaillées la thèse que les espèces vivantes ne sont pas des catégories immuables mais se diversifient avec le temps, voire disparaissent.
Pour expliquer les changements qui s’imposent peu à peu au sein d’une population, il avance l’idée de la sélection naturelle : les espèces sont profondément conditionnées par leur milieu naturel, aujourd’hui appelé écosystème.
La publication de cet ouvrage en 1859 a alimenté de nombreuses polémiques et controverses.
Encore de nos jours, le créationnisme conteste la théorie de l’évolution pourtant adoptée par la communauté scientifique.
Un livre à mettre entre toutes les mains.
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Quoi de neuf depuis Darwin ? : La théorie de l’évolution des espèces dans tous ses états – 17 novembre 2006

Ce livre retrace le développement historique de la théorie de l’évolution sous ses états successifs. De Buffon au transformisme de Lamarck, en passant par le catastrophisme de Cuvier, la théorie de la descendance de Darwin et Wallace, les lois de Mendel, la loi biogénétique d’Haeckel, le néo-darwinisme de Weismann, le néo-lamarckisme de Cope, le mutationnisme de De Vries et Morgan, la crise du transformisme en France, la théorie synthétique, ou néo-darwinisme des années quarante, la théorie de l’évolution est une théorie qui évolue…
Avec les remises en cause majeures dues aux percées de la génétique, de la biologie moléculaire, à l’intégration essentielle de la biologie du développement, de l’approche cladistique en systématique, de l’écologie et du renouveau de la paléontologie, la théorie de l’évolution s’oriente vers une nouvelle approche globale plus synthétique que jamais appelée souvent “Evo-Dévo” (Evolution-Développement). Aujourd’hui l’intégration des nouveaux concepts de la théorie physique de la relativité d’échelle permet d’envisager de nouveaux développements majeurs, notamment au niveau des contraintes physiques du vivant conditionnant en partie sa morphogenèse et son évolution.
Ce livre analyse, d’une façon critique, les états successifs de la théorie de l’évolution des espèces, c’est-à-dire l’histoire des sciences de l’évolution des espèces, en montrant comment se sont mis en place les concepts. Il remet en question bien des idées reçues trop simplistes et nous livre les dernières clés de lecture, les dernières hypothèses, de ce phénomène auquel nous sommes nous-mêmes soumis.
Jean Chaline, paléontologue, est spécialiste de l’évolution des espèces, notamment des rongeurs et des hominidés. Directeur de recherche émérite au CNRS, il a dirigé le Laboratoire CNRS des BIOGEOSC1ENCES de l’Université de Bourgogne. Directeur d’Etudes honoraire à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, il a assuré la direction du Laboratoire de Paléobiodiversité et Préhistoire.
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La Théorie de l’évolution : État de la question à la lumière des connaissances scientifiques actuelles Broché – 1 mars 1993

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Les merveilles de l’évolution – 4 décembre 2002

La paléontologie découvre au travers des fossiles une succession d’événements instantanés qui, replacés dans un cadre chronologique de plus en plus précis, permettent de reconstituer l’histoire de la vie. Mais comment expliquer les grandes énigmes de l’évolution ? Comment expliquer l’apparition des plans d’organisation du vivant, depuis les insectes jusqu’aux vertébrés, comment se sont formés leurs membres, comment l’articulation de la mâchoire des reptiles a-t-elle pu se transformer en une oreille chez les mammifères, comment les serpents et les baleines ont-ils perdu leurs pattes, comment les oiseaux ont-ils pu voler et les chevaux courir dans les steppes ? Enfin, comment les singes ont-ils pu se transformer en hommes ? Comment les merveilles de l’évolution que sont, le mimétisme et le camouflage, les convergences et la symbiose ont-elles pu se réaliser ? Telles sont quelques-unes des multiples questions auxquelles ce livre peut désormais répondre, grâce aux progrès considérables effectués en biologie, en partie en génétique, mais surtout, dans ce que l’on appelle maintenant, la biologie du développement, c’est-à-dire de l’embryologie. Ces disciplines sont en train de nous livrer les grands secrets de l’évolution. Un livre synthétique, rédigé pour le grand public, dans un esprit critique, une ouverture sur de nouvelles conceptions qui remettent en cause bien des idées reçues…
Pour en finir avec le darwinisme : Une nouvelle logique du vivant 3 janvier 2011

Cet ouvrage n’est pas simplement critique du darwinisme, comme le titre de l’ouvrage le laisserait penser; le sous-titre est beaucoup plus significatif : Tandis que des néodarwiniens, tels que François Jacob et Jacques Monod, pensent que la reproduction sexuée est de l’ordre de la nécessité – un chat donne nécessairement naissance à un chat – ils affirment par contre que l’Evolution relève purement du hasard – Le Hasard et la Nécessité, titre du célèbre petit livre de Jacques Monod. A l’encontre de cette logique, le professeur Rosine Chandebois propose donc Une Nouvelle Logique du Vivant, solidement argumentée scientifiquement, selon laquelle l’Evolution, dans ses grandes lignes, obéit aux mêmes mécanismes généraux que ceux de l’embryon au cours de son développement. Le désaccord profond entre les néodarwiniens et l’auteur tient en ceci : Est-ce la cellule, unité physiologique de base, qui est aux ordres de la molécule d’ADN (darwiniens) ou l’inverse (Rosine Chandebois) ? La science n’avance qu’à partir de controverses. Cette question mérite un grand débat; ce ne serait pas à l’honneur de notre époque que d’étouffer sous un matelas de silence une oeuvre aussi importante que celle que vous propose une grande embryologiste formée aux méthodes de l’anatomie comparée et de l’embryologie expérimentale. Deux des plus grands mathématiciens de notre époque ont préfacé ses livres : René Thom pour Le Gène et la forme ou la démythification de l’ADN, et Marco Schutzenberger, de l’Académie des Sciences, pour celui-ci.
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Les arbres de l’évolution – 15 mars 2000
de
Jean Chaline (Auteur), Laurent Nottale (Auteur), Pierre Grou (Auteur)
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Le Darwinisme ou la Fin d’un mythe – 14 octobre 1997

Quatrième de couverture
– Doit-on définitivement enterrer Darwin? Ce qui dans une théorie intéresse l’homme de science est qu’elle soit efficace, qu’elle inspire des expériences. Or, est-ce toujours le cas pour le darwinisme ? Après avoir, c’est incontestable, présidé à la naissance de la biologie moderne, Darwin peut-il encore servir ? Quelle est la place du darwinisme dans la biologie actuelle ? Peut-il faire progresser la recherche ?- Certains défenseurs acharnés de ce courant voudraient nous faire croire que le darwinisme permet de tout expliquer! Ainsi, ne débouche-t-on pas sur une tautologie si l’on affirme que l’évolution naturelle existe puisque les espèces présentes ont évolué ? Ces positions, pourtant âprement défendues par certains darwiniens, sont révélatrices des limites des théories évolutionnistes.
– Dans cet ouvrage polémique, le professeur Chauvin s’attaque à un mythe. Son essai a de plus le mérite d’ouvrir le débat; un débat que de sages revues comme Science ou Nature se gardent bien de susciter.
Biographie de l’auteur
Rémy Chauvin, professeur honoraire à la Sorbonne, biologiste mondialement connu, est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages, dont le Traité de biologie de l’abeille et, aux éditions du Rocher, La Biologie de l’esprit, Le Monde des fourmis, 1994, et Le Monde des oiseaux, 1996.
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La Légende maudite du vingtième siècle : L’Erreur darwinienne – 31 décembre 2000
des avis de lecteurs :
Même si la lecture de cet ouvrage n’est pas toujours des plus aisée et si on peut ne pas partager toutes les idées développées par Anne Dambricourt dans la dernière partie, il s’agit d’un livre majeur dans la recherche des mécanismes profonds qui conduisent l’évolution. Les découvertes d’Anne Dambricourt remettent en cause la théorie “officielle” darwinienne de l’évolution et démontre, preuves scientifiques à l’appui, que l’évolution est orientée et suit des logiques internes où le hasard a peu à voir. Pour ma part, cet ouvrage est aussi fondamental que ceux de P.-P. Grassé dans sa critique du Darwinisme, de Jean Dorst, de Michael Denton et de tous ces auteurs qui ont accumulés les arguments et les preuves qui battent en brèche le darwinisme.
Un livre qu’il faut avoir lu lorsqu’on s’intéresse aux vrais mécanismes de l’évolution et qu’on rejette le darwinisme. L’évolution est indiscutable mais elle n’est pas darwinienne et Anne Dambricourt le prouve ! Enfin, ajoutons que cet ouvrage n’a rien à voir avec des thèses créationnistes.
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Ce livre et son sujet sont passionnants. Malheureusement, Anne Dambricourt donne l’impression d’avoir subi trop d’outrages, d’avoir mené trop de combats. Entre sa théorie qu’elle ne défend plus qu’en raccourcis et en renvoyant à son inaccessible littérature scientifique plutôt que d’essayer de convaincre pour la énième fois, et le récit de ses avanies face au dogmatisme du paradigme scientifique installé, on en reste un peu sur sa fin…
Une vidéo circule sur internet, un reportage d’arte, qui en dit à peu près aussi long, mais avec moins de pathos et autant de possibilité de rechercher les articles scientifiques pour ceux que ça motive.
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Forme et croissance – 5 février 2009
À la rubrique ” inclassables ” de l’histoire des sciences, Forme et croissance occupe une place de choix. Écrit par un naturaliste écossais qui fut aussi mathématicien et traducteur d’Aristote, il mêle magistralement la science et la littérature dans une prose d’une qualité rare illustrée de dessins inoubliables. Des cornes de bélier aux nervures des ailes de libellule et aux squelettes de dinosaures, l’auteur analyse le vivant avec l’œil du géomètre, pour conclure sur une théorie pour le moins stupéfiante : on passe d’une espèce à une autre par une simple déformation de l’espace ! Même si la biologie a fini par démêler l’énigme, on comprend pourquoi ce livre – un chef-d’œuvre de la littérature scientifique – a durablement fasciné des générations de scientifiques, et pourquoi il continuera longtemps à le faire.
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LE FLEUVE DE LA VIE. Qu’est-ce que l’évolution ? – 10 septembre 1997
de Richard Dawkins (Auteur)
La vie n’est pas un long fleuve tranquille… certes, et d’autres avaient d’ailleurs déjà tenté de nous le montrer. Richard Dawkins le fait ici à sa manière, en nous présentant ses dernières recherches sur l’évolution. Pour lui, l’évolution peut être considérée comme un fleuve de gènes qui se rencontrent, rivalisent, s’unissent ou se séparent pour créer de nouvelles espèces. C’est ainsi qu’à travers de nombreux exemples issus de l’évolution végétale ou animale, il répond aux questions que les grands enfants que nous sommes continuent de se poser. Un livre à lire pour se convaincre définitivement que la complexité et la turbulence font partie de la vie.
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Le Gène égoïste – 22 février 2003
de Richard Dawkins (Auteur), Nicolas Jones-Gorlin (Auteur)
La théorie du gène égoïste, c’est la théorie de Darwin exprimée autrement. Plutôt que de se focaliser sur l’organisme individuel, Dawkins adopte le point de vue du gène sur la nature pour démontrer que nous sommes des robots programmés à l’aveugle pour préserver les molécules égoïstes connues sous le nom de gènes. On dit du Gène égoïste qu’il est ” le livre le plus important écrit sur la théorie de l’évolution depuis Darwin “. Le fait est que ce livre est devenu en quelques années un classique dont tous les manuels s’inspirent aujourd’hui. Et la biologie de devenir aussi excitante qu’un roman
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Darwin est-il dangereux ? – 12 août 2000
de Daniel Dennett (Auteur)
un avis de lecteur assez partagé quant à la qualité de la traduction
Le darwinisme vu par un spécialiste des sciences cognitives. C’est un livre ambitieux mais très excitant par l’éventail des idées et points de vue qu’il nous présente, comme toujours chez Dennett. Malheureusement, la lecture de ce livre “pointu” est rendue encore plus difficile par les nombreuses erreurs par contre-sens, omissions de mots, fautes en tous genres qui l’émaillent. L’ironie est qu’un des thèmes abordés par l’auteur est “jusqu’où un texte peut être modifié par recopie (ou traduction) sans être dénaturé”. Je conseillerais à ceux qui ont à coeur de profiter pleinement de ce texte d’attendre une deuxième édition, relue et corrigée.
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L’évolution biologique en vingt propositions : Essai d’analyse épistémologique de la théorie synthétique de l’évolution – 7 octobre 2002
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L’évolution a-t-elle un sens ? – 28 mai 1997
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Et si on parlait un peu de la vie ? Propos d’un naturaliste – 19 août 1999
de
Yves Coppens (Préface), Jean Dorst (Auteur), Sébastien Ripari (Auteur)
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Poussière de vie : Une histoire du vivant (Temps des sciences)
Duve de Christian (Auteur)

Présentation de l’éditeur
La vie existe sur la Terre depuis 4 milliards d’années. Elle en aura disparu dans 6 milliards environ, lorque notre planète sera engloutie par l’explosion du soleil.
A mi-parcours, donc, ce livre raconte l’histoire de la vie sur la Terre depuis ses origines.
Sept périodes scandent cette évolution. Ce sont les âges de la Chimie, de l’Information, de la Protocellule, des Unicellulaires, des Multicellulaires, de la Pensée, de l’Inconnu. A chacun d’eux, Christian de Duve consacre une partie de son livre, tout à la fois narration et explication.
Quelle est la part respective du hasard et de la nécessité dans l’évolution? la vie existe-t-elle ailleurs que sur la Terre? Comment s’en assurer? Quel est l’avenir de l’espèce humaine? A quoi ressembleront nos successeurs? Autant de question chargées d’imaginaire auxquelles répond le savant, donnant par là même à son récit une dimension philosophique et humaine tout à fait exceptionelle.
C’est en 1974 que Christian de Duve, médecin et biochimiste de nationalité belge, a été récompensé d’un Prix Nobel de médecine pour ses travaux consacrés à l'”organisation structurelle et fonctionnelle de la cellule vivante”. Professeur émérite de l’Université catholique de Louvain (Belgique) et de l’Université Rockfeller (New York), il continue aujourd’hui à parcourir le monde pour populariser ses découvertes auprès des nouvelles générations de chercheurs et d’étudiants.
Traduit de l’anglais par Anne Bucher et Jean-Mathieu Luccioni
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De l’oeuf à l’éternité : Le sens de l’évolution – 15 novembre 2006

Cent cinquante ans après l’ouvrage fondateur de Charles Darwin, L’Origine des espèces, la théorie de l’évolution laisse un certain nombre de questions sans réponse. Pourquoi sommes-nous dotés de bras et de jambes ? Pourquoi les oiseaux ont-ils des ailes ? Pourquoi tant d’animaux se ressemblent-ils ?… Questions simples en apparence, mais qui sont au cœur de problèmes scientifiques très actuels, liés au développement des embryons et à l’évolution des espèces. De l’œuf à l’éternité propose une explication nouvelle de la formation des animaux, de leur évolution, de l’émergence de l’homme. Bouleversant le champ des connaissances en embryologie, de récentes avancées en physique démontrent que c’est la mécanique même du développement embryonnaire qui conditionne les possibles évolutions d’un organisme. Elles démontrent ainsi l’existence d’un sens de l’évolution, gravé dans le corps même des êtres vivants. Cette flèche de l’évolution expliquerait le passage progressif d’animaux ronds, aujourd’hui disparus mais encore détectables à un stade embryonnaire, aux animaux ” à quatre pattes ” que nous connaissons, de la grenouille à l’homme. N’est-ce pas en fait un changement de paradigme en matière de théorie du développement qui est en jeu aujourd’hui ? Un changement que n’opère ni la biologie ni la paléontologie. En montrant que les lois de la physique prédéterminent l’évolution de la forme de chaque espèce, ce livre établit enfin le lien entre développement et évolution. De telles recherches pourraient avoir aussi des conséquences thérapeutiques capitales, notamment sur la régénération des organes.
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La Révolution organiciste : Entretien sur les nouveaux courants scientifiques (Livre-club du Labyrinthe) – 1987
de Roberto Fondi (Auteur), Philippe Baillet (Auteur), Giovanni Monastra (Auteur)

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Le pouce du panda : Les grandes énigmes de l’évolution – 9 octobre 2014
de Stephen Jay Gould (Auteur), Jacques Chabert (Traduction)
Qu’est-ce que cet étrange sixième doigt du panda ? Pourquoi y a-t-il autant d’hommes que de femmes ? En quoi la mystérieuse migration des tortues de mer conforte-t-elle la théorie de l’évolution ? Comment le minime ralentissement de la rotation terrestre (quelques cent-millièmes de seconde par an) peut-il avoir un effet déterminant sur l’histoire de la vie ? Les modifications des images de Mickey ou du bonhomme Michelin ont-elles un rapport avec la transformation des espèces ? Les réponses à ces questions et à bien d’autres, plus profondes qu’on ne le croirait, nous aident à comprendre les principes qui régissent le monde vivant. Depuis Darwin, nombre d’auteurs ont expliqué et commenté la théorie de l’évolution, mais aucun ne l’a fait avec autant de clarté, de charme et d’humour que Stephen Jay Gould.
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La vie est belle : Les surprises de l’évolution – 16 avril 2004
de Stephen Jay Gould (Auteur)

Il y a plus de 500 millions d’années, d’étranges créatures peuplaient les mers : Opabinia avec ses cinq yeux et sa trompe frontale, Anomalocaris, redoutable prédateur à mâchoire circulaire, Hallucigenia dont l’anatomie justifie amplement le nom. Cette faune, fossilisée dans le Schiste de Burgess, est si extraordinaire qu’il a fallu près d’un siècle pour en reconnaître l’originalité. Cette véritable révolution scientifique conduit à une profonde remise en cause de nos conceptions traditionnelles. Il nous faut désormais regarder l’évolution comme un ensemble d’événements à la fois parfaitement logiques et susceptibles d’être rigoureusement expliqués en rétrospective, mais absolument impossibles à prédire et non-reproductibles. Le maître mot de l’histoire, celle de la vie comme celle de l’homme, est donc bien celui de contingence. Comme dans le merveilleux film de Frank Capra avec James Stewart, ” La vie est belle “, par son unicité et son imprévisibilité même.
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La Foire Aux Dinosaures (Réflexions Sur L’histoire Naturelle) – 10 septembre 1997
de Stephen Jay Gould (Auteur)

” Je ne suis pas un érudit, mais un artisan. ” La formule, qui pourrait sembler faussement modeste, définit bien la stratégie de son auteur. Car Stephen Jay Gould est persuadé que ce n’est pas en se mesurant de front aux grandes questions – et la biologie de l’évolution, thème central de son oeuvre, en est une – que l’on parvient à coup sûr aux réflexions les plus profondes. Il préfère, quant à lui, partir de petites histoires d’apparence anodine, de ces ” innombrables petits faits curieux ” dont il tire, au terme d’une analyse pénétrante et pleine d’humour, les petits joyaux que sont les chroniques mensuelles qu’il écrit depuis bientôt vingt ans. Ce livre, qui en est le cinquième recueil, parle ainsi des règles du jeu de base-ball et de la mode des dinosaures, des claviers de machines à écrire et de la défaite du créationnisme, de la couleur des flamants roses et de la mort de Lavoisier. Autant de thèmes qui, pour Gould, ” témoignent que Dieu réside vraiment dans les détails “.
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Et Dieu dit : – 21 février 2013
de Stephen Jay Gould (Auteur), Dominique Lecourt (Préface), Jean-Baptiste Grasset (Traduction)

Depuis la Renaissance, le problème des rapports entre science et religion a marqué la culture occidentale. L’abjuration forcée de Galilée, déplorée par Jean Paul II mais guère par Benoît XVI, les affrontements autour de Darwin, la résurgence du créationnisme aux Etats-Unis et la tentation embarrassée de récupérer la cosmologie du Big Bang à des fins apologétiques illustrent la permanence de ce débat et son actualité. Galilée avait insisté sur la séparation des buts poursuivis par la science et la religion, la première nous dévoilant comment est le ciel, la seconde enseignant comment y aller. Au XVIIIe siècle, Alexander Pope avait ironiquement commenté la difficulté de réconcilier une vision théologique traditionnelle et les nouvelles découvertes scientifiques : “La Nature et ses lois gisaient cachées dans les ténèbres. Dieu dit : “Que Newton soit” et tout s’illumina.” Quant à lui, le grand paléontologue Stephen Jay Gould développe ici la nécessité d’un principe de “non-empiètement des magistères” (NOMA) entre science et religion.
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L’Eventail du vivant – 16 mars 2001
L’éventail du vivant. Stephen Jay Gould, au fil de ses nombreux ouvrages, ne cesse de questionner nos idées plus ou moins bien reçues sur l’évolution du vivant. Ce qu’il affirme avec force est pour le moins dérangeant : l’évolution n’est pas cette inéluctable marche vers une complexité croissante qui, partant des formes les plus simples, culminerait avec l’apparition de cet indiscutable chef-d’œuvre : l’Homme. Prenant pour exemple l’évolution des chevaux et celle du jeu de base-ball, Gould montre qu’il est illusoire d’interpréter une évolution, quelle qu’elle soit, sans prendre en compte l’éventail de toutes ses variations. L’histoire de la vie, résultat d’une évolution contingente, ne saurait se réduire à celle de ses organismes les plus complexes.
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Le Darwinisme en question. Science ou métaphysique ? – 9 septembre 1997
des avis de lecteurs
Cet ouvrage est tout bonnement excellent.
L’auteur, avec sa logique implacable, son érudition impressionnante, et sa connaissance scientifique, démonte toutes les supercheries des néodarwinistes, et montre les faiblesses et les contradictions de la théorie synthétique de l’évolution.
Il commence par citer les arguments darwinistes, en citant leurs défenseurs, pour ensuite les analyser et les confronter, aussi bien à la logique, qu’aux données empiriques fournies par la science. Il étudie ensuite le darwinisme sous l’angle de l’épistémologie, à l’aide des travaux des philosophes de science tels que Thomas Khun et Karl Popper.
Il s’en prend après aux stratégies et auto-suggestions des néo-darwinistes pour esquiver toute remise en question et controverses.
Ses explications ont le mérite d’être confirmées par de nombreux exemples, des observations, et des déductions logiques imparables.
Ainsi, le Dr. Phillip E. Johnson, sans tomber dans le créationnisme évangéliste (terre jeune, immuabilité absolue des espèces, …) remet les pendules à l’heure, et critique les extrapolations abusives, la rhétorique malhonnête et abusive du néo-darwinisme.Il nous apprend que la génétique, la paléontologie, la biologie moléculaire et la zoologie, condamnent le néo-darwinisme, et relativisent la portée de l’évolutionnisme.Dans son épilogue “Le livre et ses critiques”, il répond aux critiques dont il a fait l’objet, et apporte des éclaircissements et des preuves corroborant sa position critique du néo-darwinisme.
Il a fait un travail vraiment remarquable et synthétique, tout en apportant une redéfinition importante (cruciale même) des termes souvent utilisés, mais qui sont dénaturés et mal interprétés (de part et d’autre) par les différents camps qui s’opposent.
Son travail est vraiment salutaire, il ouvrira ainsi de nouvelles pistes, fera avancer la science, et permettra de résoudre de nombreuses polémiques stériles qui existent toujours aujourd’hui (aussi bien au sein de la communauté scientifique qu’auprès du grand public), tout comme des limites et des incohérences du néo-darwinisme, qui brident les chercheurs et falsifient parfois les recherches menées dans les sciences de la vie.
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Une traduction claire d’un texte portant sur un sujet brûlant : la critique du darwinisme. La sclérose des attitudes mentales, la non remise en cause de postulats acceptés comme évidents et non prouvés, c’est ce qu’expose l’auteur avec toute la clarté et l’expertise d’un juriste.
Disséquer les raisons de l’amalgame entre ce qui est du domaine de la science, à savoir le fait de la complexification des espèces au cours des âges, et la théorie de Darwin, qui avance que le moteur de cette évolution est la sélection naturelle et le hasard. Or la théorie ne passe toujours pas le test de la preuve scientifique.
Philip Johnson passe en revue les dernières hypothèses avancées d’ailleurs par des scientifiques insatisfaits de la théorie et qui sont de plus en plus nombreux.
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Théorie neutraliste de l’évolution – 8 janvier 1992
Il s’agit probablement d’un des ouvrages les plus importants sur la théorie de l’évolution depuis L’Origine des Espèces, de Darwin…
Kimura expose en détail les observations et les raisonnements qui l’ont conduit à formuler la théorie neutraliste. Le propos est clair, servi par une traduction globalement de qualité. Le formalisme mathématique est présent mais sert le raisonnement biologique, et non l’inverse. Et si le contenu commence à dater, la lecture de ce livre est au moins d’un intérêt historique majeur, à l’instar de l’oeuvre de Darwin mentionnée plus haut…
Pour un public ayant déjà des connaissances en biologie évolutive, y compris au niveau des maths, et en biologie moléculaire.
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Théorie actuelle de l’évolution – 23 février 1994
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L’Univers bactériel – 21 mai 2002
Retraçant l’histoire de l’évolution, Lynn Margulis et Dorion Sagan montrent en effet que l’homme, loin d’être une exception dans la nature, doit son existence aux microbes et aux bactéries, vecteurs primordiaux de la vie, qui gouvernent les mécanismes essentiels de la biochimie, produisent l’oxygène de l’atmosphère, façonnent les structures géologiques.