Les pouvoirs de la conscience – Comment nos pensées influencent la réalité – 8 mai 2013

Les découvertes de neurosciences ont remis ont remis en question la vision d’un esprit réduit au cerveau et donc purement matérialiste, mécanique et anatomique. Le monde scientifique, à la suite de Roger W. Sperrit, prix Nobel de médecine (1981), s’ouvre à l’idée d’une conscience propre du cerveau qu’explicite cet ouvrage.
Du cerveau à Dieu : Plaidoyer d’un neuroscientifique pour l’existence de l’âme – 7 septembre 2015

L’hypothèse stupéfiante : A la recherche scientifique de l’âme – 1995

L’erreur de Descartes : La raison des émotions – 5 janvier 2010

De beaux rêves: Obstacles philosophiques à une science de la conscience– 2 février 2012

idées, en un tumulte sur lequel continuent de planer les ombres
du Théâtre Cartésien. Les certitudes en apparence les plus
fortes, ancrées dans des notions qui tendent à préserver l’esprit
de tout modèle qui nous en délivrerait, continuent de dispenser
un brouillard que Daniel Dennett s’efforce allègrement de
dissiper en s’attaquant aux contre-sens ou aux pseudo-
évidences dont la plupart des débats sont inutilement
encombrés. Abandonnant le rêveur à ses rêves et le magicien à
sa magie, Daniel Dennett poursuit ici, avec brio, une
entreprise de clarification qui tourne le dos aux convictions les
plus tenaces, en faisant appel à un modèle qui ne s’en laisse
pas conter, celui de la « célébrité cérébrale » : « Dans le cerveau,
pas de Roi, pas de Contrôleur Officiel des programmes de la
Télévision d’Etat », écrit-il. La démocratie, l’anarchie y sont
autrement plus actives et efficaces. La conscience n’est pas un
« médium de représentation »… Elle a « plus d’affinités avec la
notoriété qu’avec la télévision ».
Comment la conscience contrôle le cerveau 19 février 1997

Quatrième de couverture
Dés l’enfance nous éprouvons la sensation d’être une entité unique, un « soi » conscient de sa propre existence. Or, loin d’expliquer ce sentiment d’unité, les progrès réalisés dans la compréhension des mécanismes internes du cerveau nous la font apparaître plus mystérieuse encore.Des expériences récentes ont ainsi montré que la pensée pouvait exercer une action causale sur le cerveau. Ainsi en va-t-il du sujet qui, plongé dans le noir et protégé de toute sensation, doit détecter un attouchement à peine perceptible sur l’un de ses doigts. Il suffit en effet qu’il se prépare â la détection pour que l’aire du cerveau correspondant au doigt en question soit activée alors que celui-ci n’a pas encore été touché.
Mais si la pensée maîtrise le cerveau, comment cette action se produit-elle ? Comment la concilier avec les lois connues de la physique ? Après avoir exposé ses propres recherches, Sir John Eccles nous montre que cet obstacle peut être résolu. L’étude des structures ultrafines des cellules nerveuses jointe aux calculs issus de la physique quantique (qui étudie l’infiniment petit) révèle en effet comment l’expérience mentale interagit avec les structures neuronales du cerveau.
Ce faisant, l’analyse bouleverse les conceptions dominantes dans les neurosciences et ouvre d’immenses perspectives aux futures recherches sur la conscience et la formation du « soi ».
La Pensée d’outre-mots. La Pensée sans langage et la relation pensée – 10 avril 2000

Penser, c’est-à-dire ? : Enquête neurophilosophique (L’inspiration philosophique)
Dominique Laplane (Auteur)

Alors que la physique a considérablement fait évoluer notre vision de la matière, dont la « dématérialisation » permet de formuler l’hypothèse selon laquelle l’expérience consciente ferait partie des « matériaux de l’Univers », les apports de la neuropsychologie n’ont guère été exploités.
Pourtant, nombre d’observations classiques témoignent de l’existence d’une pensée sans langage, véritable référent du langage et gouverneur de la pensée langagière qui seule est complète. Sur cette base, analyse à l’appui, on s’aperçoit que bien des questions posées par le langage, qui restent au centre de la philosophie, se trouvent extraordinairement éclairées, avec un démenti frappant à formule classique « pas de pensée sans langage » qui transformait ce dernier en un code autoréférentiel. Le gouvernement de la pensée complète par la pensée sans langage invite à restituer aux affects leur rôle moteur et la logique se trouve ramenée au simple rôle d’auxiliaire de la pensée.
Dans le domaine de la conscience, la prise en compte de données telles que l’auto-désignation des jeunes enfants, les amnésies massives sans perte d’identité, les états de « conscience vide », etc., plaide pour une relance de la réflexion. Associant ces bases factuelles indiscutables et la conception aujourd’hui la plus crédible selon laquelle notre cerveau est un système autoréférentiel, l’auteur conduit son enquête et la fait déboucher sur une réflexion sur les critères du vrai qui renoue avec la grande tradition spéculative.
Dominique LAPLANE, professeur honoraire de Neurologie à la Salpêtrière, s’intéresse aux implications philosophiques de la neurologie depuis une trentaine d’années et a publié plusieurs ouvrages marquants sur le sujet.
Entre vérité et préjugés. De l’existence d’une pensée sans langage. Que faut-il entendre par pensée ? La pensée sans langage. Le gouvernement de la pensée. La référence du langage ou le signifié. Quelques hypothèses sur les mécanismes de la pensée sans langage. Importance de la vie affective. Le mentalais ne peut exister. Le cognitivisme. Le connexionnisme. Quelques traits de la pensée sans langage. Le rôle du langage dans la pensée. La thèse classique ou loi de Sapir et Whorf. Le langage interfère avec la pensée. Herméneutique. Principes généraux. La conscience. Le cerveau fabrique la pensée. La conscience de moi. Les paradoxes de la conscience. Et maintenant, philosophons. L’homme autoréférentiel. On ne philosophe que sur ses préjugés. Importance du débat sur la conscience. Peut-on dissoudre le problème corps-esprit ? Retour sur la conscience et son contenu. La conscience comme matériau de l’univers. Épilogue. De la philosophie à la sagesse. Liberté et dignité. Qu’est-ce que la liberté ?
Biographie de l’auteur
Pourquoi : Quand la science explique la religion – 21 juillet 2015

Le Mystère de la conscience – 2000
