bibliographie-physique

 

 

 

Physique atomique et connaissance humaine  – 3 mai 1991

La Physique Quantique: (enfin) expliquée simplement – 8 novembre 2014

La Nature de la physique – 1 octobre 1980

un commentaire d’un lecteur…

nous, la particule et le monde

Partant de la révolution qu’a entraînée au XXe siècle le développement de la mécanique quantique et la physique des particules, le physicien et philosophe Basarab Nicolescu explore dans ce livre la nature de la « Réalité » et son lien avec le « Réel », et nous montre comment l’étude expérimentale de phénomènes invisibles pour les organes des sens conduit à de nouveaux concepts, et par suite à une nouvelle vision du monde, radicalement différente de celle de la modernité. Deux séries d’interrogations sont au centre de sa recherche. Comment l’univers fonctionne-t-il ? Est-ce simplement une merveilleuse machine faite de systèmes indépendants ? Ou bien existe-t-il une unité sous-jacente qui agit à chaque niveau de la Réalité ? Les lois valables à l’échelle de l’infiniment petit, donc à une échelle tellement différente de celle de l’homme, concernent-elles celui-ci ? En d’autres termes la nature a-t-elle quelque chose à nous dire sur nous-mêmes ? La notion capitale mise en évidence dans ce livre et celle de niveaux de Réalité. « Introduire une Échelle de Jacob dans la philosophie des sciences, c’est une révolution. Basarab Nicolescu introduit dans les degrés de raison qui permettent d’accéder aux différents niveaux de Réalité, une dimension souvent négligée, voire presque toujours absente dans la vision scientifique, à savoir les degrés d’être, les degrés de conscience et d’expérience intérieure. », écrit le poète Michel Camus. L’auteur examine les implications de la notion de niveau de Réalité sur le plan de la logique, du langage, de l’imaginaire, de la philosophie, de la vie psychique, de la spiritualité, de la religion, de la société, de la vie de tous les jours. Il soulève aussi la question du lien congénital entre la science contemporaine et la tradition occidentale, qui sont perçues comme les deux pôles d’une Réalité unique et indivisible. De leur rencontre et de notre attitude devant la Réalité naît un nouvel axe – transdisciplinaire – dans l’évolution de la connaissance.

Chercheur honoraire au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et Professeur à l’Université Babes-Bolyai de Cluj-Napoca (Roumanie). Membre de l’Académie Roumaine. Président-fondateur du Centre International de Recherches et Études Transdisciplinaires (CIRET). Auteur, entre autres, de Qu’est-ce que la Réalité ?, L’homme et le sens de l’Univers – Essai sur Jakob Boehme, Théorèmes poétiques, La transdisciplinarité, manifeste.

Philosophie de la science contemporaine

– 13 octobre 1994

Le cantique des quantiques

20 septembre 2007

de Sven ORTOLI et Jean-Pierre PHARABOD
cantique des quantiques
Élaborée depuis le début du XX e siècle, grâce au travail de quelques physiciens de génie, la mécanique quantique a des implications philosophiques d’une importance sans précédent dans l’histoire de l’humanité, qui nous obligent à considérer sous un jour nouveau les interrogations métaphysiques les plus traditionnelles. Pour comprendre ces enjeux, les auteurs de ce livre – devenu un classique depuis sa parution en 1984 – brossent l’histoire de l’élaboration de la théorie quantique et en exposent les principes fondamentaux. Ils le font en termes simples et sans recours aux mathématiques, grâce à des images insolites et des explications à la portée de tous. Et dans une postface inédite de 2007, ils expliquent les développements récents de la mécanique quantique, et en particulier la très étrange inversion de l’ordre du temps qu’impliquent les expériences  » à choix retardé

L’Atome dans l’histoire de la pensée humaine – mai 1995

L’hypothèse, née en Grèce antique, que les mondes en nombre illimité et résidant dans un vide illimité sont formés à partir d’un nombre illimité d’atomes incréés et indestructibles, soumis aux lois rigoureusement mécanistes du hasard et de la nécessité, sans intervention divine ni finalité aucune, a été à l’origine d’une des plus fantastiques aventures intellectuelles de l’humanité, aventure qui a passionné pendant vingt-cinq siècles les savants, les penseurs, les théologiens les plus éminents. Conception essentiellement philosophique, elle fut jusqu’au XIXe siècle l’enjeu d’un duel abstrait, pour ou contre les atomes, d’une ampleur et souvent aussi d’une véhémence exceptionnelles. Les découvertes scientifiques du XXe siècle, qui ont apporté les preuves irréfutables de la composition atomique de l’univers, non seulement n’ont pas mis fin au débat philosophique, mais lui ont imprimé, au contraire, une impulsion nouvelle. En effet, l' »atome scientifique » soulève, en particulier dans l’optique de la mécanique quantique, autant, sinon plus, de questions fondamentales sur la nature et la perceptibilité de la « réalité » que n’en suscitaient les interrogations de l’Antiquité.

Dans ce livre d’histoire des sciences, l’auteur retrace brillamment, et avec un réel souci pédagogique, les épisodes majeurs de cette joute intellectuelle plus que bimillénaire, qui a compté parmi ses acteurs principaux Leucippe, Démocrite, Epicure, Lucrèce, Aristote, Platon, Zénon, Plotin, saint Augustin, Thomas d’Aquin, Maïmonide, Al Ascari, Averroès, Bruno, Galilée, Gassendi, Descartes, More, Boyle, Locke, Newton, Leibniz, Boscovitch, Berkeley, Maupertuis, Diderot, Kant, Hegel, Schopenhauer, Comte, Mach, Nietzsche, Dumas, Berthelot, Oswald, Duhem, Planck, Bohr, Einstein, Schrödinger, de Broglie, Pauli, Heisenberg et beaucoup d’autres.

L’esprit et la matière : Précédé de L’Elision, essai sur la philosophie d’Erwin Schrödinger  – 1 septembre 2011

 

esprit et la matière

 

Erwin Schrödinger est universellement connu comme l’un des fondateurs de la théorie quantique. Sa position unique dans l’histoire de la pensée du XXe siècle reste en revanche largement ignorée. L’Esprit et la Matière, publié en 1958, témoigne d’une pensée philosophique et d’options métaphysiques en avance sur son temps. Authentiquement philosophe, et scientifique brillant, Schrödinger était bien placé pour mesurer tout à la fois la nécessité et le coût exorbitant de l’acte fondateur des savoirs objectifs : le retrait ou, plus précisément, l’« Élision » du sujet connaissant. Que cette tension nous paraisse, aujourd’hui, essentielle, comme en témoigne l’essai de Michel Bitbol, montre que la rencontre avec la conception du monde de Schrödinger est désormais possible.

La Danse des éléments : Un survol de la nouvelle physique  – 1 mars 1982

 

 

 

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