Ondes et 5 G – les risques pour la santé (G7)

avril 2020 – GAPS IN KNOWLEDGE RELEVANT TO THE
“GUIDELINES FOR LIMITING EXPOSURE TO
TIME-VARYING ELECTRIC AND MAGNETIC
FIELDS (1 HZ–100 KHZ
=Guidelines 2020 : FOR LIMITING EXPOSURE TO
ELECTROMAGNETIC FIELDS (100 KHZ TO 300 GHZ)

 

 

 

risques de cancers : le CIRC

 

 

 

classification des substances cancérogènes
rayonnements : champs électromagnétiques 

 

  • Electromagnétisme: définition
  • Sources de champs électromagnétiques et types de champs
  • Effets biologiques des champs électomagnétiques
  • Effets sanitaires des champs extrêmement basse fréquence
  • Radiofréquences (RFID, téléphonie mobile) et cancer
  • Perception et comportements vis-à-vis des ondes électromagnétiques
  • Evolutions récentes
Information des publics 

 

 

 

 

Une présentation de la 5G : les ondes électromagnétiques, les dangers de la 5G

 Savoir ce que sont les Ondes Électromagnétiques « Pour les Nuls »

Savoir ce qu’est la 5G et connaître ses dangers 

ce qu’il faut savoir sur la 5G sur le site Phonandroid.com

Effets des rayonnements électromagnétiques sur la santé –

cf Wikipedia 

Technologie des réseaux sans fil

Les réseauxCe lien renvoie vers une page d'homonymie sans fil permettent à au moins deux terminaux (téléphone domestique de type DECT, émetteur/ récepteur de type talkies-walkies, télécommande d’ouverture de porte, système de vidéosurveillance…) de communiquer à distance, même en mouvement, sans interconnexion filaire. Les informations sont véhiculées par des transmissions radio-électriques (propagation d’ondes hertziennes) dans des plages de fréquences élevées (habituellement à l’intérieur d’une bande de fréquences entre 2,4 et 5,8 GHz, selon le protocole utilisé (Wi-FiWiMAXOFDMBluetoothetc.)) et sont relayées par un réseau étendu d’antennes.

Le développement de ce type de réseaux a pour conséquence la généralisation de l’exposition des populations à des champs électromagnétiques de radio fréquence (RF). Le système est composé d’une station de base (appelée point d’accès ou PA) qui établit une communication point-multipoint avec un certain nombre d’unités inscrites[Quoi ?] (UI) auxquelles les terminaux clients sont connectés. Les deux appareils sont bidirectionnels et possèdent des antennes radio qui émettent avec une certaine puissance. Par définition, les UI sont situées très près ou intégrées au terminal de l’utilisateur et la communication est permanente ou ponctuelle (lorsqu’il y a un appel, dans le cas du téléphone cellulaire). Dans un petit environnement de travail ou à la maison, le PA est aussi souvent situé près des êtres humains. La puissance de transmission d’un point d’accès sans fil typique est d’environ 35 mW, bien que les normes autorisent une puissance d’émission jusqu’à 200 mW, voire 2 W dans le cas des téléphones cellulaires GSM dans la bande des 900 MHz3. Pour ces derniers, le niveau de puissance peut varier fortement en fonction des conditions de distance et de propagation, mais en secteur extra-urbain4, les téléphones cellulaires GSM opèrent typiquement à ces niveaux de puissance. Les puissances émises par les téléphones cellulaires sont supérieures à celles qui sont mises en jeu dans les autres types d’appareils de réseaux sans fil, ainsi, pour ces derniers, la conscience publique sur les questions de santé semble plus faible.

De plus, la plupart des appareils électriques et électroniques créent des champs électromagnétiques dans leur environnement, générés par le courant électrique. Les humains sont chaque jour et depuis plusieurs décennies, en contact avec des ordinateurs, écrans vidéos, télévisionsfours à micro-ondeslampes fluorescentesmoteurs électriques, appareils d’imagerie médicale… La puissance de fond des champs électromagnétiques à domicile peut varier de 0 à 5 mW par mètre carré et il n’est pas rare qu’elle atteigne 100 mW par mètre carré près des antennes relais des téléphones cellulaires. Les effets à long terme de ces champs électromagnétiques sur la santé des humains et des animaux sont encore inconnus et la plupart des résultats d’études disponibles ne portent que sur le court terme.

Impact environnemental du numérique

L’impact environnemental du numérique regroupe l’ensemble des effets des technologies de l’information et de la communication sur l’environnement.

L’expression « pollution numérique » désigne les impacts environnementaux négatifs de ces technologies qui ressortent de leur bilan environnemental. La consommation d’électricité non négligeable des systèmes, l’usage de matières premières et d’énergie grise pour la fabrication des appareils, leur transformation en déchets après leur remplacement sont généralement évalués.

Les déchets des appareils numériques obsolètes ou hors d’état de marche ont une empreinte environnementale très élevée à cause de leur nature complexe, mélangeant diverses matières plastiques avec des céramiques, des métaux et des terres rares. Les matériaux des appareils démantelées peuvent être toxiques, soit directement à l’état de déchet, soit comme poussières, soit après incinération.

 

Un rapport publié par GreenIT.fr en octobre 2019 préconise quatre principales mesures de réduction de l’empreinte environnementale du numérique:

  • réduire le nombre d’objets connectés en favorisant leur mutualisation et leur substitution et en ouvrant leurs APIs ;
  • réduire le nombre d’écrans plats en les remplaçant par d’autres dispositifs d’affichage : lunettes de réalité augmentée / virtuelle, vidéo projecteurs LED, etc. ;
  • augmenter la durée de vie des équipements en allongeant la durée de garantie légale, en favorisant le réemploi, et en luttant contre certaines formules d’abonnement ;
  • réduire les besoins des services numériques via leur écoconception.

Concept

impact positif :

Le remplacement du papier par des documents électroniques peut amener à diminuer la consommation de papier.

De même, l’informatique a permis la baisse de la consommation des moyens de transport, par l’amélioration des véhicules et de la logistique.

Le numérique peut rendre possible la gestion des énergies renouvelables, souvent intermittentes et réparties en petites unités indépendantes sur un vaste territoire.

Pollution numérique

La « pollution numérique » désigne les conséquences négatives de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication, tandis que l’étude de son impact environnemental tente d’établir un bilan de ses effets environnementaux négatifs comme positifs.

La « pollution numérique » agglomère les conséquences dommageables de la fabrication du matériel (usage de matières premières et d’énergie grise) et des déchets d’équipements électriques et électroniques qui en résultent, avec la consommation électrique nécessaire au fonctionnement des appareils équipements individuels et professionnels, y compris celle du réseau Internet.

la fabrication 

La fabrication des appareils numériques (serveurs, ordinateurs personnels, tablettes, smartphones, infrastructures réseau diverses, écrans) consomme une quantité de matières relativement petite, en comparaison avec les autres produits industriels, mais, de la quarantaine de matériaux différents contenus dans un smartphone, plusieurs métaux et terres rares ne sont disponibles qu’en quantités faibles ou raréfiées dans la nature.

Consommation d’énergie

La production de l’énergie qui alimente les réseaux numériques est responsable en 2016 d’environ 2 % des émissions de gaz à effet de serre20, plus que celles de l’aviation civile. Elle devrait avoir doublé vers 2020, avec l’essor des nouvelles technologies18. Selon The Shift Project, la consommation énergétique du numérique dans le monde augmente d’environ 9 % par an sur la période 2015 à 2020, ce qui correspond à un doublement en huit ans ; elle est responsable fin 2018 de 3,7 % des gaz à effet de serre émis21.

Outre les émissions de gaz polluants, les effets inconnus de l’émission d’ondes électromagnétiques sur la santé inquiètent. Leur croissance oblige à des normes de compatibilité électromagnétique pour assurer le fonctionnement des appareils électroniques

Une donnée numérique (mail, téléchargement, vidéo, requête web…) parcourt en moyenne 15 000 km, en 201824. Environ 500 milliards de courriels sont envoyés chaque jour dans le monde. L’utilisation des TIC représente entre 6 et 10 % de la consommation d’électricité sur Terre. cf le grand gâchi du numérique 

Selon le groupe de réflexion The Shift Project, le numérique émet en 2019 4 % des gaz à effet de serre du monde ; sa consommation énergétique s’accroît de 9 % par an, qui se répartit en 55 % pour l’usage du numérique et 45 % pour la production des équipements. La vidéo en ligne génère 60 % des flux de données mondiaux et plus de 300 millions de tonnes de CO2 par an, soit 20 % du total des émissions de gaz à effet de serre dues au numérique, soit encore 1 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. 

 

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

 

 

Réseaux  sans fil et santé

Avec plus de trois milliards de consommateurs à l’échelle de la planète en 2009, une grande partie de l’humanité est concernée par les ondes du téléphone mobile5.

Des inquiétudes quant à des risques sur la santé du public concernant l’ensemble des équipements professionnels et d’usage domestique qui mettent en œuvre les technologies de transmission sans-fil à radio fréquence se sont exprimées. Pour y répondre, de nombreuses études ont été entreprises, notamment par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) avec le projet CEM- cf là le projet CEM-sans apporter de preuve convaincante que l’exposition aux champs de radiofréquence ait des effets biologiques mesurables, nocifs ou non, aux niveaux d’intensité rencontrés dans l’environnement.

Une vaste étude épidémiologique menée sur le téléphone mobile et la santé, portant sur plus de 10 700 personnes, l’étude « Interphone », dont les premiers résultats ont été publiés en mai 2010 dans la revue International Journal of Epidemiology ne montre pas de corrélation entre l’utilisation du téléphone mobile et le risque de tumeurs cancéreuses au niveau du cerveau : aucune augmentation du risque de gliome ou de méningiome n’a été observé en relation avec l’utilisation du téléphone mobile. Une augmentation du risque de gliome a été suggéré aux niveaux d’exposition les plus élevés, toutefois des biais et des erreurs empêchent d’établir une interprétation causale. –cf là l’étude interphone

Une étude publiée auparavant (en 2009) et analysant l’évolution du nombre des tumeurs cérébrales entre 1974 et 2003 au Danemark, en Finlande, en Norvège et en Suède ne montre pas non plus d’augmentation de cancers du cerveau qui pourrait être liée à l’usage du téléphone mobile.

En 2007 une étude israélienne financée en partie par l’OMS a mis en évidence un risque de tumeur de la glande parotide accentué chez les personnes utilisant leur téléphone mobile plus de 45 minutes par jour9, mais sans démontrer de causalité entre exposition et développement de tumeurs. Ainsi, le directeur de l’étude, Sigal Sadetski, rappelle que les résultats d’une seule étude épidémiologique ne constituent pas une base suffisamment solide pour conclure à une relation de cause à effet. Des investigations supplémentaires sur cette association, avec des temps de latence plus importants et un plus grand nombre de gros utilisateurs sont nécessaires pour confirmer nos conclusions10.

L’organisation internationale International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection (en) (ICNIRP, Commission internationale sur la protection contre les radiations non ionisantes)11 se propose de déterminer les limites d’exposition acceptables – cf là ICNIRP.org. Les autorités nationales, comme L’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (AFSSET)13, émettent des avis de prudence tout en favorisant la poursuite des recherches pour dresser un tableau plus complet des risques sanitaires.

Dans ces conditions, certains en appellent à l’application stricte du principe de précaution, par exemple la directrice de l’Agence européenne pour l’environnement.

Le 31 mai 2011, un groupe de travail de chercheurs, sollicité par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), affilié à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a classé comme peut-être cancérogènes pour l’homme (Groupe 2B)15 ( cf classement du CIRC du 31 mai 2011: ondes de radiofréquence peut-être cancérogènes pour l’homme)

Sur Que choisir : Ondes électromagnétiques

L’argumentaire des associations passé au crible

Publié le : 23/12/2014 

 

Les sites des mouvements qui se donnent pour mission de défendre la cause des électrosensibles contiennent  nombre d’informations erronées ou mal interprétées, quand il ne s’agit pas d’inventions pures et simples.

1. « Le rapport “BioInitiative” compile des centaines de travaux sur les dangers des ondes. »

 

Publié pour la première fois en 2007 et réactualisé en 2012, « BioInitiative » a été démoli, le mot n’est pas trop fort, par tous les organismes publics qui l’ont examiné. Office national danois de la santé : « Le rapport “BioInitiative” n’apporte aucune raison de changer l’évaluation actuelle du risque pour la santé de l’exposition aux champs électromagnétiques, ne comporte pas de nouvelles données, et n’a pas pris en considération de la manière habituelle la qualité scientifique des travaux cités. » Office fédéral allemand de radioprotection : « Le rapport “BioInitiative” a des faiblesses scientifiques claires, y compris un biais de sélection dans plusieurs domaines de recherche. » Conseil de la santé des Pays-Bas : « Au vu de la façon dont a été compilé le rapport “BioInitiative”, de son usage sélectif des données scientifiques et d’autres faiblesses, le comité conclut qu’il ne reflète pas de façon objective et balancée l’état des connaissances actuelles. »

« BioInitiative » était entaché d’un conflit d’intérêts flagrant. Sa coordinatrice, Cindy Sage, vend des dispositifs de protection contre les ondes.

 

 

  • 2. « Le portable, le Wi-Fi et les antennes-relais rendent les électrosensibles malades, même quand ils ignorent leur présence. Ce n’est absolument pas psychosomatique. »
  • 31 études portant sur un total de 725 sujets se pensant électrosensibles montrent que ces derniers ne peuvent pas dire si un téléphone portable ou une antenne-relais fonctionne ou pas. C’est la conclusion d’une méta-analyse menée par le Pr James Rubin en 2005 : « Vingt-quatre de ces études ne trouvaient aucun indice d’hypersensibilité biophysique, alors que sept en suggéraient. Pour deux d’entre elles, les mêmes groupes de chercheurs n’ont pas réussi à reproduire leurs résultats. Dans trois autres, les résultats positifs sont liés à un biais statistique. Les deux dernières études donnent des résultats incompatibles entre eux. Notre méta-analyse ne trouve aucun signe d’une capacité des “hypersensibles” à détecter les champs électromagnétiques. »Au passage, ce constat rend invraisemblable l’éventualité que l’hypersensibilité pourrait concerner seulement une fraction de la population, comme le daltonisme. Ces expériences portaient sur des personnes qui se croyaient malades, et non sur un échantillon pris au hasard.Aucun protocole expérimental reproductible et contrôlable, à ce jour, quelles que soient les modalités d’exposition, ne montre qu’une personne peut détecter le champ magnétique d’un smartphone ou d’une antenne-relais. Pour la première qui y arrivera, d’ailleurs, il y a un million de dollars à gagner, dans le cadre d’un concours appelé le « One Million Dollar Paranormal Challenge », organisé par un prestidigitateur américain avec l’aide d’un groupe de scientifiques !

 

3. « Des écolières danoises ont montré que le Wi-Fi perturbait la germination de graines de cresson. »

Cette pseudo-expérience de 2013 a été démontée point par point. Elle reposait sur un protocole bâclé et une interprétation orientée des résultats obtenus. Les photos illustrant les présumés « effets » de l’expérience n’ont qu’un lointain rapport avec ses résultats. Vous trouverez tous les détails ici.

4. « La proximité d’une antenne-relais perturbe le sommeil, des centaines de personnes peuvent en témoigner. »

Extrait d’une étude de l’Ineris sur « les effets des champs électromagnétiques sur l’équilibre énergétique », 3 avril 2013 : « Les chercheurs n’ont noté aucune modification des paramètres de qualité du sommeil (réduction du temps de sommeil, réveils répétés, difficultés à se rendormir…) » chez des rats exposés à des champs comparables à ceux des antennes-relais. Certains paramètres physiologiques des rats exposés sont différents de ceux d’un groupe témoin, mais « aucune conséquence comportementale ni pathologique consécutive aux expositions n’a été observée »… « En outre, les effets observés à 3 jours [sur les marqueurs biologiques, NDLR] disparaissent ou ne sont plus significatifs à 10 jours ». Chez des personnes attestant de troubles du sommeil à cause de la proximité d’une antenne, l’effet nocebo (le contraire du placebo) est une hypothèse sérieuse.

 

 

5. « Parler d’effet nocebo, c’est insulter les victimes, c’est les traiter de déséquilibrés. »

Plusieurs expériences ont montré la réalité de l’effet nocebo. L’Allemand Michael Witthöft (avec le Britannique James Rubin) a testé l’effet d’un reportage télé alarmiste diffusé par la BBC sur la moitié d’un échantillon de cobayes. Tous devaient tester ensuite un nouveau type d’antenne, prétendument installée sur un bandeau, pendant un quart d’heure. En réalité, l’appareil était totalement inerte. À la fin de l’expérience, 87 participants déclaraient des symptômes, malaises ou maux de tête. Deux souffraient tant qu’ils ne sont pas allés au bout des 15 minutes. Ceux qui avaient vu le reportage n’étaient pas surreprésentés dans les souffrants, mais leurs douleurs étaient plus vives. Le reportage datait de 2007 et la BBC a reconnu depuis qu’il était « trompeur ». L’étude Witthöft-Rubin porte un intitulé éloquent : « Are media warnings about the adverse health effects of modern life self-fulfilling ? » (« Les mises en garde des médias sur les effets nocifs de la vie moderne sont-elles auto-réalisatrices ? »). L’électrosensibilité, entre autres, a suscité des débats à la BBC, qui a pris la résolution en juillet 2014 de ne plus s’abriter derrière une pseudo-impartialité en donnant systématiquement la parole aux partisans de thèses trop inégalement étayées dans le débat.

 

6. « L’étude “Interphone” de 2010 incite à la prudence car elle montre que l’utilisation intensive du portable accroît le risque de gliome (tumeur au cerveau). »

L’étude « Interphone » de 2010 portant sur 6 600 patients n’a pas trouvé de corrélation entre l’utilisation du portable et les tumeurs. Elle appelle par prudence à des travaux complémentaires pour écarter tout risque, travaux en cours qui ne montrent rien d’inquiétant. Par ailleurs, Interphone montrait aussi, comme une étude danoise de 2011, une légère diminution de l’apparition de tumeur au cerveau chez les utilisateurs réguliers depuis plus de dix ans ! L’hypothèse avancée par les Danois est que le portable ayant été au début un service cher, les utilisateurs les plus anciens ont un profil CSP+, traditionnellement en meilleure santé que la moyenne. D’autres travaux montrent un possible effet bénéfique du téléphone portable dans la prévention d’Alzheimer ! Dans le doute, pourquoi ne pas recommander le portable à titre préventif ? Ne pas savoir, c’est ne pas savoir pour le pire comme pour le meilleur.

 

 

7. « Une équipe de Clermont-Ferrand (63) a montré que les ondes du portable stressent les plans de tomates. »

 

L’étude émane de l’Équipe de recherche sur les tumeurs et l’autosurveillance cellulaire (Ertac) de l’université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand, sous la direction de Gérard Ledoigt. Publiée en septembre 2007 et reprise par Le Parisien en février 2008, elle concluait à un effet génotoxique des ondes du portable sur les plans de tomate, avec « augmentation immédiate et importante (3-7 fois) de l’accumulation de transcrits de gènes caractéristiques d’un stress lésant », et avec « des effets biochimiques comparables à ceux que l’on observe à la suite d’un choc ou d’une blessure ».

L’Ertac est dissoute en mars de la même année par sa tutelle. Motif, « le bilan d’activité de l’équipe en termes de rayonnement scientifique et de publications est insuffisant ». Le chercheur a publiquement fait le lien entre ses travaux sur les ondes et la fermeture de son laboratoire. En pratique, les autorités lui ont donné l’occasion de s’exprimer (le compte rendu de son audition par l’Afsset en mars 2009 est disponible ici). On y voit que Gérard Ledoigt reste prudent sur d’éventuels biais méthodologiques (la prise en compte d’un effet thermique, en particulier) ayant pu fausser ses résultats. Ses travaux n’ont pas été corroborés par la suite.

 

 

8. « Un rapport australien indépendant de la chercheuse Lyn McLean prouve le danger des antennes-relais. »

Le rapport en question date d’août 2008 et est signé Lyn McLean, d’EMR Australia. EMR est en réalité une société qui vend des dispositifs de protection contre les ondes. Lyn McLean n’est pas une scientifique, mais la dirigeante d’EMR.

 

 

9. « Les assureurs ne couvrent plus les risques liés à l’exposition aux ondes. »

Il existe en droit des assurances une couverture en « responsabilité civile du fait des atteintes à l’environnement » qui englobe les ondes. Elle n’est pas obligatoire. Les assureurs ont renoncé au début des années 2000 à couvrir les dommages éventuels causés par les portables, faute de pouvoir évaluer les probabilités. Cela ne veut pas dire qu’elles sont élevées. Elles sont simplement inévaluables. Les assureurs n’ont pas pris peur. Ils assurent exclusivement des risques mesurables.

 

10. « Réseau de transport d’électricité (RTE) a été condamné à indemniser un éleveur dont le cheptel avait été rendu malade par une ligne à très haute tension, après avoir longtemps nié les risques. »

Les lignes à très haute tension génèrent des champs électromagnétiques puissants. Elles ne sont d’ailleurs pas les seules : un TGV en marche le fait également, tout comme un banal sèche-cheveux. Ces champs peuvent générer du courant à distance, comme une plaque à induction. Ces effets sont connus depuis longtemps. RTE ne les a jamais niés et prend les précautions qui s’imposent. Par ailleurs, contrairement à ce qu’on peut lire un peu partout, RTE a finalement gagné en justice contre l’éleveur qui l’avait attaqué. Il s’agit de l’affaire du GAEC Marcouyoux et elle a été tranchée en faveur de RTE en mai 2011 par la Cour de cassation. La Cour a considéré que « l’existence d’un lien de causalité n’était pas suffisamment caractérisée » entre les maux du bétail et la présence d’une ligne THT près de la ferme.

11. « Les travaux du chercheur rennais Pierre Le Ruz établissent clairement un effet sanitaire des antennes-relais. »

Les travaux de Pierre Le Ruz, membre fondateur de l’association appelée Criirem (Centre de recherche et d’information indépendant sur les rayonnements électromagnétiques), consultables ici, datent de 2002. Ils reposent sur un sondage réalisé auprès de riverains d’antennes-relais interrogés sur leur ressenti. Cette étude a été passée en revue en 2005 par une équipe internationale qui examinait les publications sur l’électrosensibilité pour la période 2000-2004. Aucun des travaux examinés n’était probant, ont conclu les chercheurs, et celui de Pierre Le Ruz ne faisait pas exception.

 

12. « Une étude française récente, “Cerenat”, met en évidence un risque accru de tumeur au cerveau lié à l’utilisation du portable. »

Publiée en 2014, « Cerenat » constate qu’il n’y a pas plus de tumeurs cérébrales parmi les utilisateurs réguliers de portables que chez les non-utilisateurs. Il y aurait peut-être un doute pour les gros utilisateurs, mais les auteurs eux-mêmes appellent à la plus grande prudence dans l’interprétation de leurs résultats : tout est basé sur des entretiens réalisés des années après la période concernée et dans 25 % des cas, ce n’est pas l’utilisateur qui est interrogé, car il est décédé, mais un proche.

13. « On manque de recul, il faut parfois vingt ans pour qu’un cancer se déclenche. »

L’argument était recevable il y a dix ans, il l’est de moins en moins avec les années. La généralisation des portables remonte au milieu des années 1990 dans les pays scandinaves, et aucun indicateur ne montre qu’ils ont accru le risque de tumeur, de cancer, etc. Au contraire, les études d’effet à long terme sont toutes rassurantes, à commencer par « Interphone » (voir plus haut). Voilà des années que les associations comme le Criirem, Priartem ou Robin des Toits annoncent une explosion imminente du nombre de cas. « La tendance extrapolée indique que 50 % de la population est susceptible de devenir électrosensible d’ici à 2017 », écrivait le Criirem en 2007, sur la base d’une étude suédoise. 2017 approche, rien de tel ne se profile à l’horizon.

14. « Les industriels et les opérateurs font pression pour étouffer la vérité sur les risques. »

Si c’est le cas, le moins que l’on puisse dire est qu’ils s’y prennent mal : 99 % des pages Web recensées par les moteurs de recherche ainsi que les neuf dixièmes de la presse diffusent des messages de prudence et de mise en garde contre les dangers potentiels des ondes… L’idée que les opérateurs pourraient téléguider la recherche et amener les gouvernements de tous les pays d’Europe à prendre des risques insensés avec la santé de leurs populations n’est pas réaliste. Le parallèle avec l’amiante ne tient pas. Le lobby de l’amiante a retardé des décisions importantes en France dans les années 1990, mais il n’a jamais empêché des scientifiques de publier sur les dangers de l’amiante, dangers que personne n’a jamais niés.

Les personnes hyper-électrosensibles

association « Une Terre pour les EHS »

le rassemblement de Sa

Septembre 2011: plusieurs personnes électro-hypersensibles occupent illégalement le territoire du parc naturel de la forêt de Saoû, où elles invitent des politiques et des scientifiques à parler des effets des champs électromagnétiques artificiels sur la santé. Face à ma caméra, elles témoignent de leurs souffrances, de leurs difficultés, et du combat qu’elles mènent pour obtenir une reconnaissance de la part des pouvoirs publics. Cette vidéo n’est pas un produit fini. Elle présente la problématique et les intervenants d’un documentaire en cours de réalisation.

1/9/2017 : Franceinfo -3Occitanie : une longue enquête fruit de la rencontre avec des électrohypersensibles

Sensibilité électromagnétique — Wikipédia

 

source radio fréquences.gouv.fr rapportée dans le livre les ondes électromagnétiques dans votre vie quotidienne : Etude clinique visant à évaluer un protocle de prise en charge spécialisée de spersonnes atteintes d’intolérance environnementale aux champs électromagnétiques s’est déroulée de 2012 à 2014 ( service pathologie professionnelle du groupe Cochin Broca Hôtel Dieu en collaboration avec l’INERIS ( Institut industriel et des risques  ) et avec l’ANSES. : suivi des symptômes pendant 1 an : conclusions publiées en 2017.

 

 

Sciences et Avenir -article du 28-08-2015

Le Monde – article 28 mars 2018

Pseudo-science.org -assocciation française pour l’information scientifique

article 21 février 2007

Retour vers le futur, ou l’électrosensibilité et les champs électromagnétiques vus par le Monde Diplomatique

site Mais où va le web ?

 

 

 

 

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