01 – Le meilleur des mondes – 1931– réédité 17 août 2017
de Aldous HUXLEY (Auteur), Jules CASTIER (Traduction)

Voici près d’un siècle, dans d’étourdissantes visions, Aldous Huxley imagine une civilisation future jusque dans ses rouages les plus surprenants : un État Mondial, parfaitement hiérarchisé, a cantonné les derniers humains » sauvages » dans des réserves. La culture in vitro des fœtus a engendré le règne des » Alphas « , génétiquement déterminés à être l’élite dirigeante. Les castes inférieures, elles, sont conditionnées pour se satisfaire pleinement de leur sort. Dans cette société où le bonheur est loi, famille, monogamie, sentiments sont bannis. Le meilleur des mondes est possible. Aujourd’hui, il nous paraît même familier…
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02 – Essai Sur La Manière de Perfectionner L’Espece Humaine – paru en 1756 réédité 24 septembre 2011
de Charles Augustin Vandermonde (Auteur)

Paru un siècle avant l’avènement de l’eugénisme galtonien, l’Essai sur la manière de perfectionner l’espèce humaine dévoile les liens inquiétants entre les prémices de l’idéologie eugénique et le philanthropisme des Lumières.
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03 – L’Homme cet inconnu –1935
de Alexis CARREL (Auteur) – réédité 10 avril 1997

Voici une réédition de l’oeuvre philosophique et littéraire de Carrel, traduite en dix-neuf langues. L’homme de science se fait philosophe et nous livre un testament exceptionnel sur l’Homme, cet inconnu…
Alexis Carrel est né à Sainte-Foy-Lés-Lyon le 28 juin 1873. Spontanément attiré par les sciences naturelles, il entreprend des études médicales. A vingt-trois ans, il est nommé interne des hôpitaux de Lyon. Libre penseur et sceptique, il a l’occasion, comme il accompagne des malades à Lourdes, d’assister à un miracle. La relation rigoureusement objective qu’il fait de ce cas dans une gazette de la ville lui vaut l’hostilité des milieux politiques, universitaires et hospitaliers, et compromet la suite de sa carrière. En 1904, il part pour le Canada, puis il gagne les Etats-Unis, et il reprend dans un laboratoire de recherches à Chicago les travaux qu’il avait commencés à Lyon sur la chirurgie des vaisseaux. En 1912, le prix Nobel de médecine récompense ses travaux. N’ayant jamais accepté d’adopter la nationalité américaine, il revient en France faire son devoir en 1914, et c’est également en France que le trouvent la guerre, la défaite et l’occupation en 1940. Il meurt à Paris, le 5 novembre 1944. Sa dépouille repose dans le petit village breton de Saint-Gildas.
1 commentaire : L’objet central du livre est d’établir un lien entre les caractère ‘psychologiques’ et ‘physiologiques’ de l’être humain: en clair, la dualité corps/esprit ; complémentarité que Carrel met en relation avec les structures sociales. S’inscrivant dans son époque, il conclut que la société de consommation qui s’affirmait alors ne pouvait aboutir qu’à la dégénérescence de l’homme, à la fois physiquement, et intellectuellement. On le voit, ce livre est tout à fait actuel.
Quant aux passages sur l’eugénisme, sur lesquels on a énormément glosé (en se fiant d’ailleurs plus à des vulgates militantes qu’à l’ouvrage lui-même…), soyons honnête en disant que cette question n’occupe que quelques pages (à peu près une dizaine, selon les éditions) sur près de 400. Pour résumer sa position, il propose la stérilisation des individus dangereux, en ce qu’il croit à l’hérédité des humains (thèse faisant certes débat), mais accepte bien les limites de cette politique.
De plus, il plaide pour un eugénisme ‘positif’ (et non ‘négatif’), c’est à dire sur la favorisation des personnes les plus saines, et ce sur la base du volontariat. Ce qui n’a rien à voir avec une quelconque élimination fanatique, que l’on peut voir fantasmée dans certaines publications militantes et mal informées, qui imaginaient Carrel proposant une tyranie de doux dingues en blouse blanche…
Pour conclure en revenant à l’objet central du livre (totalement occulté par la polémique sur une petite dizaine de pages…), cet ouvrage, qui met en lumière l’importance de l’hygiène des populations dans le destin des civilisations, est tout à fait actuel, en ce qu’il permet une relecture de l’amécicanisation de notre société: la malbouffe MacDonalds et l’abrutissement général des masses, Carrel l’avait analysé bien avant les altermondialistes d’aujourd’hui…
Biographie de l’auteur
Chirurgien et biologiste français (1873-1944), Prix Nobel en 1912 et auteur d’importantes découvertes sur la culture des tissus.
1-Les Transhumains– 1980
de Versins Pierre (Auteur)
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1bis – GENES DE L ESPOIR – 14 octobre 1993
de DANIEL COHEN (Auteur), JEAN DAUSSET (Préface)

L’hérédité nous concerne tous. Le programme génome humain est un projet international, qui vise à lire intégralement les trois milliards de lettres chimiques constituant l’ADN de nos chromosomes, support de l’hérédité. Au début de l’année 1992, la tâche paraissait gigantesque. En septembre 1992, coup de théâtre international : l’équipe française du professeur Daniel Cohen, qui depuis cinq ans mène à contre-courant ses recherches scientifiques, annonce qu’elle vient de terminer à elle seule la moitié de la cartographie du génome humain, qu’elle achèvera en 1993, ébranlant ainsi la stratégie des Américains, en retard de plusieurs années. Avec humour et passion, dans un langage clair qui bouscule les idées reçues, Daniel Cohen retrace cette prouesse humaine et scientifique. Il rend hommage a son maître, le prix Nobel de médecine jean Dausset, un esprit libre et inventif avec lequel il travaille en étroite collaboration. Il montre comment, pour défendre ses recherches, il crée des équipes pluridisciplinaires – roboticiens, mathématiciens, informaticiens, biologistes -, passionne les industriels, convainc les politiques. Dans ce livre vous découvrirez les facettes humaines, parfois intimes, mais toujours attachantes des personnages qui ont fait cette histoire. Daniel Cohen raconte notamment sa rencontre avec un homme prodigieux, déchiré par la mort de son enfant myopathe, Bernard Barataud, le promoteur du Téléthon, avec lequel il fonde le Généthon qui a permis de réaliser ce programme scientifique d’envergure internationale. L’exploration du génome humain nous fait entrer dans l’ère de la prévention des maladies. Dans le futur, l’homme sera probablement en mesure de modifier son patrimoine biologique. Cela n’est pas sans soulever des problèmes éthiques. Daniel Cohen est l’un des scientifiques les mieux placés pour évaluer ce qui, dans le domaine génétique, est possible ou non, et pour discuter des nouvelles responsabilités qui, d’ores et déjà, s’imposent aux citoyens. » Avec limpidité et clarté, l’auteur, à l’aide d’images évocatrices, d’analogies parlantes et de métaphores éclairantes, en évitant tout jargon scientifique, a réussi le tour de force de passionner ses lecteurs. » Extrait de la préface du professeur Jean Dausset.
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2-Les post-humains– 15 novembre 1998
Une critique du livre : Un des meilleurs romans de la série Macno. Une aventure trépidante bourrée d’idées originales. Un livre que vous ne pourrez pas lacher avant d’avoir lu la dernière page ! Franchement, ce Philippe Machine a de l’avenir.
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3- Après l’homme, le cyborg?
Jacques Dufresne

Après l’homme, le cyborg? Livre de Jacques Dufresne paru en 1999. C’est sinon le premier livre, du moins l’un des premiers livres en français traitant, sans utiliser le mot,qui n’était pas d’usage courant à l’époque, d’une question qui est le sujet de l’heure en 1917: le transhumanisme. Voici le livre en version intégrale, format PDF.