La communication non-violente (CNV) est selon son auteur, Marshall B. Rosenberg, « le langage et les interactions qui renforcent notre aptitude à donner avec bienveillance et à inspirer aux autres le désir d’en faire autant »1. L’empathie est au cœur de ce processus de communication initié dans les années 1970, point commun avec l’approche centrée sur la personne du psychologue Carl Rogers dont Marshall B. Rosenberg fut un des élèves. Le terme non-violent est une référence au mouvement de Gandhi2 et signifie ici le fait de communiquer avec l’autre sans lui nuire (voir ahimsa). Marshall Rosenberg s’appuie également sur les travaux de l’économiste chilien Manfred Max-Neef, qui a analysé les besoins humains3,4.
Selon le Centre pour la communication non-violente (The Center for Nonviolent Communication ou CNVC)5, la communication non-violente est également appelée communication consciente ou empathique.