Notre Dame de Guadalupe- son histoire extraordinaire – ses miracles immédiats et son miracle permanent

 

L’histoire de Notre Dame de Guadalupe en 1531 au coeur de l’histoire du Mexique à la même époque : un bouleversement immédiat et une interpellation du monde moderne à partir des observations récentes des scientifiques

Une présentation résumée des apparitions de la Vierge à Juan Diego suivie du miracle de l’image sur la « tilma » révélé à l’évêque Juan Zumarraga

Cette présentation est effectuée après la lecture du livre de Bruno Bonnet- Eymard paru le 22 /8/1980 « Notre Dame de Guadalupe » disponible sur ce site , la lecture du livre du Père François Brune paru en 1998  » La Vierge du Mexique », du roman de  Didier Van Cauwelaert paru en 2001  » L’appartition« , du livre de David Caron Olivares et Jean-Pierre Roussel paru en 2014  » Notre Dame de Guadalupe » et enfin du livre de Geneviève Delpech les cadeaux de l’invisible paru en 2024.

Il s’agit d’abord du récit des cinq apparitions de la Vierge Marie à l’indien Juan Diego, baptisé depuis peu, pour quatre d’entre-elles et d’une apparition à son oncle Juan Bernardino accompagnée d’une guérison. Elles sont  survenues entre le 9 et le 12 décembre 1531 à Mexico.

Ce fut rapidement un événement considérable au Mexique et un choc psychologique unissant deux civilisations d’abord totalement étrangères, celle espagnole et chrétienne à celle des indiens aztèques qui sacrifiaient aux Dieux une partie de leurs ennemis faits prisonniers. Les indiens, quelques millions déjà convertis en 1531 dix ans après l’arrivée des espagnols, voyaient dans l’apparition, la Vierge qui s’adressait à eux  quand les indiens non convertis au moment de l’apparition y voyaient la petite mère Tonantzin leur déesse mère. Ils  apprirent que  l’image de la Vierge rencontrée par l’un des leurs s’était imprimée miraculeusement à l’intérieur de la tilma, le manteau de Juan Diego, lorsque celui-ci  l’ouvrit devant l’évêque ce 12 décembre 1531 pour lui présenter le bouquet de fleurs que la Vierge lui avait fait cueillir.

Sur cette Image, le manteau bleu de la Vierge et sa robe rose, parlaient  au monde des indiens  par des symboles qui étaient propres à leur culture. L’apparition à Juan Zumarraga, le premier évêque nommé à Mexico fit que celui-ci tomba  immédiatement à genou et en pleurs devant cette Image miraculeuse. Une quinzaine de jours plus tard,comme la Vierge l’avait demandé, il avait déjà fait ériger une petite chapelle à l’endroit de la première apparition. Plusieurs églises, de plus en plus grandes, lui ont succédé au cours des siècles sur la colline de Tepeyac où eurent lieu les apparitions. Aujourd’hui, la basilique Notre Dame de Guadalupe, consacrée en 1976, peut accueillir 10 000 fidèles dans sa partie centrale et les neuf chapelles situées à l’étage. Il est vrai que des foules considérables, environ vingt millions de pélerins, se rendent chaque année et particulièrement le 12 décembre pour un quart d’entre elles, en pélérinage à la basilique nouvelle de Notre Dame de Guadalupe, nom par lequel la Vierge s’était présentée à Juan Bernardino. Ce nom est d’ailleurs donné aussi par les conquérants à une île nouvellement découverte par Christophe Colomb le 3 novembre 1493, la Guadeloupe. Il rappelle aussi l’autre Guadalupe, celle d’Estramadure, à l’origine aussi de miracles et que la légende fait remonter  au  Vème siècle avec un premier miracle lié à une petite statue de la Vierge que  le moine Grégoire  emporta avec lui à Rome lorsqu’il fut élu pape en 590.

Mais pourquoi  parle-t-on si peu de Notre Dame de Guadalupe, un des plus grands miracles des apparitions de la Vierge Marie dans l’Eglise en France  et même dans l’Eglise en général ? s’interroge le Père François Brune dans son livre  » la vierge du Mexique » paru en 1998.

Les choses semblent changer pourtant depuis une quarantaine d’annés en France, période  au cours de laquelle  une dizaine de livres ont été écrits sur ce sujet et principalement depuis le début du XX ème siècle. Ce miracle permanent commence à être connu et j’espère que, même modestement, ce récit contribuera à dévoiler la Présence de Marie venue  révéler à Mexico la naissance de son fils et son message adressé à l’époque aux indiens et aujourd’hui encore au monde entier.

François Brune explique ce silence relatif de plusieurs siècles par le fait qu’il estime que les miracles sont en fait très mal vus par les théologiens et les ecclésiastiques depuis l’influence des Lumières. Cette idée est partagée par Didier Van Cauwelaert qui écrit même dans son livre «  l’insolence des miracles » qu’au Vatican certains font tout pour s’opposer à leur divulgation et leur notoriété. Il note par exemple dans son livre que le pape actuel a gardé le silence sur un miracle d’hostie à Buenos Aires survenu en 1996 et  qui fut révélé en fait par des laboratoires  chargés de son analyse scientifique.

François Brune, pour étayer son propos, expose le résultat d’une enquête réalisée par Harald Grochtmann  présentée à l’occasion d’une thèse qu’il a soutenue en 1988 devant la faculté de droit de l’Université libre de Berlin.  Il a rencontré 112 théologiens et parmi ceux-ci, 23  d’entre eux estiment qu’il n’y a jamais eu de phénomènes contraires aux lois de la nature, alors que 63 autres ne croient qu’aux miracles réalisés par Jésus-Christ. C’est seulement une petite liste de 26 noms  qui croient aux miracles. Ce constat résume les raisons pour lesquelles des combats se sont livrés dans l’Eglise  contre le miracle de Guadalupe et la canonisation de Juan Diego. Par ailleurs, un courant de pensée chez les franciscains installés au Mexique s’opposait à la reconnaissance de la Guadalupe, de peur que les indiens, à qui s’adressait aussi la Vierge qui leur parlait avec leurs symboles, fassent de son image une idole et les réorientent vers leurs croyances antérieures.

Il faut citer enfin le combat du courant strictement rationaliste ou anti-apparitionniste qui nie toute possibilité de manifestation de l’invisible dans notre monde matériel. Il s’exerce  pour l’essentiel sur des anomalies historiques apparentes que le Père Brune a largement exposées et qui se résument essentiellement à l’interrogation qui s’appuie sur la non évocation de cet événement extraordinaire par des acteurs de cette période qui n’ont pas pu ne pas en avoir connaissance. Je citerai seulement le silence de Bernardino de Sahagun  dans ses écrits et cité par le Père Brune dans son chapitre  » les oppositions à travers l’histoire« . Il est vrai que Sahagun, pourtant arrivé au Mexique en 1929 et donc contemporain des faits, dénonçait lui aussi les risques de dérive lorsqu’il évoquait le culte rendu à Tonantzin sur la colline de Tepeyac et c’est une illustration sans doute des raisons de ce silence.

Pour illustrer le courant d’opposition dans l’Eglise , le sommet de la contestation revient à Mgr Guillermo Schulenburg, ancien recteur de la Basilique Notre Dame de Guadalupe de 1963 à 1996 et qui niait les apparitions de la Vierge et l’existence même de Juan Diego  alors que celui-ci fut béatifié dans la cathédrale dont il avait la charge par le pape Jean Paul II en 1990 !

La raison, comme unique approche de la vie, s’est répandue depuis le siècle des Lumières de façon omnipotente allant jusqu’à contaminer comme nous venons de le voir une partie de l’Eglise. Il y a pourtant certains écclésiastiques comme le Père Brune qui n’adhèrent pas du tout à cette vision. Il y eu  aussi et surtout, le Pape Jean-Paul II qui à l’opposé de ce courant anti apparitionniste,  a œuvré de façon considérable pour reconnaître et mettre en valeur les miracles et aussi canonisé des saints comme ce fut le cas pour Juan Diego.

C’est en effet à son initiative, que Juan Diego a été béatifié par un décret du 9/4/1990 et une cérémonie à la basilique ND de Guadalupe le 6/5/90. Jean Paul. II signa le 26/2/2002, le décret de canonisation  après l’instruction du procès où deux miracles furent attribués à Juan Diego après sa mort. La  cérémonie  qui s’ensuivit à Mexico eu lieu le 31 juillet 2002.

Nous allons voir que l’Image de la Vierge sur la tilma de Juan Diego constitue l’un des plus grands miracles de la chrétienté.  L’observation de l’Image révèle en fait différents éléments inexplicables  par  la science et révélés depuis quelques dizaines d’années au monde entier. le Père Brune parle à juste titre du miracle permanent de la Vierge comme si elle avait voulu s’adresser à la fois aux indiens et aux chrétiens de l’époque mais aussi à tous les humains qui leur succéderont. C’est en cela que cette histoire est proprement extraordinaire.

Nous sommes donc en 1531 à Mexico. Hernan Cortès avait déjà participé en 1511, moins de vingt ans après la découverte de Christophe Colomb, à la conquête de Cuba dirigée par  Juan Velasquez. Ce dernier lui confie alors fin 1518 le commandement d’une troisième expédition sur la côte du Yucatan. Cortès rallie 600 hommes à sa cause, 16 chevaux et 14 pièces de canon et ses expéditions seront connues par les cinq lettres qu’il envoie à Charles Quint entre juillet 1519 et septembre 1526. Il conquiert Mexico en 1521 avec l’aide de 200 000 indiens seulement dix ans avant les apparitions et il  rencontre l’empereur aztèque Motecuhzoma qui le reçoit d’abord comme un dieu. N’est-il pas arrivé au Yutacan  en venant de l’est, l’année 1519, où justement les Aztèques célébraient la fête de Quetzalcoatl, le serpent à plumes, Dieu et Roi des toltèques, les ancêtres des Aztèques  et qui doit faire justement son retour en venant de l’est ?

Cortès  est nommé  gouverneur de la Nouvelle Espagne en 1522.

Le récit le plus ancien des apparitions qui nous soit parvenu est le Nican Mopohua. Il  nous est transmis par Antonio Valeriano, contemporain de Juan Diego et qui avait onze ans au moment des apparitions.

C’était un homme très cultivé qui lisait le nahuatl, la langue des aztèques écrite sous forme de  pictogrammes mais qui parlait aussi l’espagnol et le latin qu’il avait appris au collège de Santa Cruz  de Tlateloco.

Ce document, le Nican Mopohua,  rédigé  par Valériano autour des années 1550, est un chef d’oeuvre de la littérature classique écrit directement en nahuatl.  Il transmit ce document à son neveu à qui il donna asile. Ce dernier le transmit à son arrière petit fils Alva Ixtlilxochitl . Ultérieurement, le Père Carlos de Sigüenza y Gongora, lié d’amité à cette famille, atteste dans une lettre avoir retrouvé celui-ci dans des papiers que lui laissa cette famille. L’une des copies originales de l’époque se trouve à la Bibliothèque Publique de New York mais le Frère Bruno Bonnet-Eymard en a retrouvé aussi une copie en France à la Bibliothèque nationale dans le fonds des manuscrits mexicains.

L’existence  de ces événements est en outre pour partie confirmée par la découverte du codex 1548 publiée en 1996 par la commission chargée de son étude. C’est un manuscrit de 20 cm sur 13cm sur une peau dépourvue de poil. Ce document mentionne la date : 1548, celle de la mort de Juan Diego et aussi de Juan Zumarraga. Il mentionne deux apparitions de la Vierge, la première et la quatrième. On y voit le symbole du juge Valeriano et la signature du frère Bernardino de Sahagun.

 

Le codex 1548 ou codex Escalada

Le codex 1548, est celui du nom de l’année figurant sur le document et qui correspond à celle de la mort de Juan Diego et de l’évêque Juan Zumarraga. C’est un véritable manuscrit daté avec certitude de l’époque des événements miraculeux et qui fut retrouvé par hasard chez des propriétaires qui n’en connaissaient pas l’intérêt. Il ne comporte que peu de mots inscrits en nahuatl. Ce n’est qu’après des études approfondies d’experts que sa valeur a été reconnue et présentée en 1996 par  le R.P. Escalada  au nom de la commission chargée de l’examiner.

Nous allons successivement évoquer les quatre apparitions de la Vierge à Juan Diego Cuautlactoaczin et celle à son oncle Juan Bernardino en suivant pour partie le récit qu’en fait Valeriano.

La traduction de la langue nahuatl donne ceci :

  1.  » Aussi en 1531…Cuautlactoatzin ( le nom indien de Juan Diego qui signifie « qui parle comme un aigle) eut l’apparition de notre petite mère bien aimée, notre petite fille de Guadalupe à Mexico. 

signé : juge Anton Valeriano ( qui deviendra  juge et gouverneur de Mexico en 1573)

 

photo Notre Dame de Guadalupe – l’image face à l’histoire et la science p 160

Le codex Saville ( parce que découvert par Saville en 1924) ou codex Tetlapalco ( parce que ce document fut découvert à Tetlapalco au Pérou.) 

Il fut déposé à la Fondation Heye à New York.

Ce manuscrit est fait de magey comme la tunique de Juan Diego. C’est une bande étroite de 26cm sur 145cm correspondant à une sorte de calendrier des années 1430 à 1557 peint avec des dessins et des symboles.

Pour l’année 1531, on voit plusieurs dessins petits et mal conservés. On y voit néanmoins de façon incontestable et incontestée une image de la Vierge « les mains jointes à hauteur du coeur, la tête inclinée vers son épaule droite , vêtue d ‘une tunique rose saumon et d’un manteau bleu-vert. » selon la description du Père Cuevas.

 

 

Les cinq miracles immédiats et le miracle permanent révélé par la science

Les apparitions de la Vierge à l’indien Juan Diego au cours de quatre apparitions et à son oncle au cours d’une apparition et d’une guérison

Cette présentation est tirée du  » Nican Mopohua  » – « Ainsi est raconté » .

Les apparitions ont eu lieu au nord de Mexico sur la colline de Tepeyac.

Le 9 décembre, Juan Diego, alors âgé de 57 ans, et baptisé depuis quelques années se rend comme chaque samedi à Tlateloco à une quinzaine de km pour s’instruire auprès des Pères franciscains.  Pour s’y rendre, il contourne la colline de Tepeyac.

La suite nous est racontée dans le Nican Mopohua.

première apparition le samedi 9 décembre 1531

Juan Diego,  attiré par un chant merveilleux d’oiseaux en haut de la colline, entendit ensuite une  voix  douce et féminine qui l’appelait :  « luntzin, luan Diegotzin « . ILse mit alors à grimper vers l’endroit d’où la voix l’appelait :

Je suis la Toute Vierge à jamais, Sancta Maria Mère de Téotl Dieu de grande Vérité, d’Ipalnemohuani, -celui qui donne la vie-, du créateur des êtres nouveaux, in Tloque Nahuaque – de Celui qui est proche, immédiat- du Seigneur de la Terre et des Cieux.

Rends-toi à Mexico au palais de l’évêque pour lui dire que c’est toi que j’envoie en tant que messager et pour lui faire connaïtre mon grand désir d’avoir ici une maison, un temple dans la plaine. Tu lui diras bien tout ce que tu as vu, admiré, et tout ce que tu as entendu.

deuxième apparition le même jour, samedi 9 décembre 1531

Après sa première visite à l’évêque, il retrourna le jour même  en haut de la colline. La Dame du ciel  était là qui l’attendait. Il lui raconta sa visite à l’évêque et dit que celui-ci ne l’avait pas cru.  Juan Diego  demanda à la Vierge qu’elle désigne un autre messager plus noble, plus connu pour qu’il soit écouté.

Mon fils, mon petit dernier sache que je ne manque pas de serviteurs…mais il est nécessaire que ce soit toi qui ailles et qui parles… Fais lui entendre ma volonté que se réalise et soit bâti mon Temple.

… Juan Diego répondit que demain au coucher du soleil il il rapporterait la réponse.

troisième apparition dimanche 10 décembre

Après être allé à la messe à Tlateloco il se rendit chez l’évêque  qui lui demanda de rapporter des signes afin de croire à ses témoignages.

Il retourna à la colline et rencontra la Dame du ciel qui lui dit :

Tu reviendras ici demain pour porter à l’évêque le signe demandé… vas maintenant je t’attendrai demain.

lundi 11 décembre

Son oncle Juan Bernardino, chez qui il demeurait, tomba gravement malade. Il alla chercher un médecin qui ne put rien faire et l’oncle lui demanda d’aller chercher un prêtre car il sentait sa fin prochaine.

quatrième apparition mardi  12 décembre

Voulant aller chercher un prêtre, il évita la colline pour ne pas rencontrer la Dame. En la contournant  il la vit tout de même qui descendait dans sa direction.

Elle lui dit :

Ô toi mon fils, mon petit dernier, où vas tu ? Où te diriges tu ?

Il lui expliqua les raisons pour lesquelles il avait voulu l’éviter.

Elle lui dit :

… »Que la maladie de ton oncle ne t’afflige, car il ne mourra pas de ce qu’il a.

Sâche-le bien et sois sûr en ton coeur qu’il est déjà guéri. »

La dame du ciel lui demanda de monter au sommet de la colline où auapravant il l’avait rencontrée et ajouta :

... à cet endroit là, tu verras ça et là des variétés de fleurs. Cueille les, rassemble-les et fais en un bouquet. Puis redescends ici et apporte les moi.

Quand il fut au sommet de la colline il fut pris d’admiration car il y avait là toutes sortes de fleurs précieuses de Castille et notamment des roses  alors qu’en cet endroit elle ne pousse pas parmi les ronces et les rochers et  surtout en plein hiver.

Il descendit les apporter à la Reine du ciel qui les prit dans ses mains et les déposa au creux de son manteau.

Tu lui diras bien tout ce que tu as vu. Le coeur du Seigneur et des prêtres va changer , et il fera ce qu’il doit faire pour me construire le temple que j’ai demandé.

cinquième apparition

En rentrant chez son oncle Juan Bernardino, Juan Diego le trouva en bonne santé. Il le questionna et l’oncle lui dit qu’il avait lui aussi au même moment vu la Dame et qu’elle l’avait guéri. Elle lui avait dit aussi de se rendre chez l’évêque à Mexico pour lui révéler tout ce qu’il avait vu et lui dire comment elle l’avait miraculeusement guéri.

Elle lui avait dit aussi qu’on appellerait son Image : «  La toute Vierge Sainte Marie de Guadalupe »

Le miracle permanent  de l’image de la Vierge sur la tilma de Juan Diego révélé par la science

Le 12 décembre 1531 quand Juan Diego apporte à l’évêque la preuve que celui-ci lui avait demandée il veut lui donner les fleurs que la Vierge lui avait fait cuellir et qu’elle avait mises dans son manteau.

Pour montrer ces fleurs à l’évêque, Juan Diego ouvre son manteau et l’évêque tombe alors à genou car à ce moment précis, lui apparaît l’Image de la Vierge comme imprimée à l’intérieur de la tilma blanche de Juan Diego. Cette impression se retrouve aussi au verso de sa tunique.

Ce miracle décide d’abord l’évêque à répondre rapidement au voeu de la Vierge et il fait construire dans les jours qui suivent une chapelle sur le haut de la colline au lieu de l’apparition. Il conserve ensuite le manteau de Juan Diego qui devient donc l’Image de la Vierge qui sera ultérieurement encadrée et qui se trouve encore dans la nouvelle cathédrale où viennent se recueillir des millions de pélerins chaque année.

Nous allons voir que cette Image de la Vierge présente une quantité d’élements extraordinaires dont certains manifestement s’adressent durectement aux indiens de l’époque. D’autres, notamment concernant ses yeux, sont progressivement découverts par des scientifiques. Ils  font du regard de la Vierge un regard toujours miraculeusement vivant après bientôt cinq siècles. Ces éléments sont autant de mystères qui interpellent et parlent à notre monde aujourd’hui enfermé dans la raison. Il y a donc comme un double message que transmet cette Image, un message de symboles qui parle au monde indien nouvellement converti et des signes qui s’adressent à notre monde actuel qui nie, y compris chez de nombreux écclésiastiaques, l’existence même des miracles. La science et la raison ont été à l’origine de l’effacement des miracles dans le monde chrétien et c’est aujourd’hui, paradoxalement,  à partir de la science que ces miracles autour de la Guadalupe viennent interpeller le monde d’aujourd’hui.

Si ces apparitions ne nous étaient connues que par les révélations d’auteurs de l’époque, Notre Dame de Guadalupe n’aurait pas ou n’aurait plus la renommée qu’elle a encore et qui commence  à s’étendre aujourd’hui jusqu’à l’Europe et à la France.

Ce sont l’ensemble des révélations scientifiques qui se confirment dans le temps et se complètent au fil notamment de ces dernières décennies qui constituent aujourd’hui une source de perplexité croissante de la part des scientifiques qui l’ont examinée. Les miracles successifs et permanent constituent autant de signes manifestes qui s’adressent à notre l’humanité.

Bien que le sanctuaire de Notre Dame de Guadalupe soit le plus visité de la chrétienté après celui de la cathédrale Saint Pierre à Rome il est, et de loin, celui qui réunit le plus de fidèles du culte marial puisque les dernières estimations parlent de vingt millions de pèlerins chaque année (contre environ quatre millions pour Lourdes.)

Largement ignorée  en France, son histoire commence néanmoins à y être plus connue grâce notamment aux ouvrages écrits à son sujet depuis une trentaine d’années. Ceux-ci sont sans doute essentiellement dus aux découvertes scientifiques extraordinaires faites par des quantités de chercheurs. Ceux-ci  ont révélé et précisé le caractère extraordinaire de nombreuses constatations et découvertes faites sur l’Image de Notre Dame de Guadalupe dont l’original est conservé aujourd’hui dans un cadre sous verre dans la Basilique. Le Père Brune, dans son ouvrage qui fait référence, parle alors d’un miracle permanent qui s’adresse à l’humanité d’aujourd’hui  à travers les révélations scientifiques de ces découvertes.

le miracle du tissu

C’est le premier fait extraordinaire et incompréhensible pour la science. Des détracteurs ont voulu avancer que la longévité du manteau de Juan Diego sur lequel est imprimé l’image de la Vierge  serait peut-être  en lin ou coton ce qui expliquerait une longévité de près de cinq siècles dont plus d’un siècle  sans aucune protection de l’image.

Le manteau de Juan Diego qui s’appelle selon les textes « tilma  » ou « ayate » est une sorte de cape que les indiens portaient à cette époque  nouée sur l’épaule droite.  Traditionnellement, il était confectionné en agave, ou selon le terme commun, en maguey. La longévité de cette fibre est de l’ordre de vingt ans.  Des expériences ont d’ailleurs été faites à partir de copies confiées à cinq peintres par Bartolache. Celle qui fut placée dans la chapelle construite à l’emplacement de la petite source qui surgit au pied de la colline après que la vierge se soit adressée à Juan Diego le 12 décembre 1531  est l’une des seules dont on connaît l’histoire complète. Elle fut installée le 12 septembre 1789 et retirée le le 8 juin 1796 à cause de son état dégradé.

Pourtant, le manteau fait d’agave qui ne résiste pas plus de vingt ans est toujours en parfait état après presque cinq siècles dont les 116 premières années où il fut présenté en l’état et accessible  à tous les pèlerins qui venaient nombreux pour se recueillir. Les examens pratiqués n’ont révélé aucun traitement particulier.

 la résistance étonnante à l’attentat du 14 novembre 1921

Ce jour là, le 14 novembre 1921 à une époque très anticléricale au Mexique, un ouvrier anarchiste, Luciano Perez, déposa une bombe cachée dans un bouquet et qu’il place  au pied de l’Image.  Une forte explosion secoua tout l’édifice, des marches en marbre volèrent en éclat ainsi que des vases et chandeliers. Un lourd crucifix de laiton fut totalement tordu par l’explosion mais la vitre de l’Image ne bougea pas !

La résistance à une attaque d’acide involontairement versé en nettoyant le cadre

En 1785, un orfèvre répandit accidentèlement un mélange d’acide nitrique et d’eau sur le côté gauche de l’image en voulant nettoyer le cadre de celle-ci. Le tissu ne fut pas détruit mais une tâche apparut qui fut cachée par de la couleur.

les miracles de l’image de la Vierge

La taille de l’image est de 143 cm sur 55cm légèrement inférieure à la toile, elle-même réduite de moins de 10 cm dans les deux dimensions pour entrer dans le cadre prévu pour la protéger.

L’image formée sur l’agave n’a aucun apprêt.

Une enquête effectuée en 1666 par plusieurs peintres invités à la commission d’enquête ont certifié cette constatation. D’ailleurs, ils affirmèrent qu’on voit toute la Sainte image avec toutes ses couleurs sur l’envers de la toile ce qui confirme l’absence d’apprêt.

Il n’y a aucune peinture, les pigments sont inconnus

Deux fibres l’une de couleur rouge et l’autre jaune,  tirées de l’image, purent être transmises en 1936 à Richard Kühn professeur de chimie nobélisé deux ans plus tard. Celui-ci conclut qu’il n’y avait aucun colorant ni végétal, ni animal, ni minéral. Comment alors expliquer l’existence de cette image ?

En mai 1979, JB Smith, professeur de philosophie  et Philip Callahan, biophysicien, entreprirent de nouvelles recherches et une fibre fut prélevée sur le bord  pour analyse. Selon Callahan le bleu du manteau de la Vierge est un véritable mystère et le rose de la robe est encore plus mystérieux. Ils concluent que c’est inexplicable.

les couleurs irradient de la lumière

Il y eu aussi une spectrophotométrie du tabeau qui a été réalisée par Donald Lynn, scientifique associé au Jet Propulsion Laboratory de Pasadena  dont les résultats ont été publiés en 2001 dans le livre de Mario Sanchez.  Un nouveau phénomène a été révélé : les couleurs irradient de la lumière particulièrement sur la partie centrale de la Vierge.

D’éventuelles retouches de peinture

Néanmoins, bien qu’il ne s’agisse que d’une hypothèse, il se peut qu’un peintre célèbre, Marcos Cipac qui exerça entre 1550 et 1570, ait réparé des parties abîmées de l’Image à la demande de l’évêque Montufar succésseur de Zumarraga. D’autres retouches auraient aussi pu être faite durant la période de persécution de l’Eglise au Mexique, au début du XX ème siècle. C’est à cause de cette période difficile que la Guadalupe fut d’ailleurs  mise à l’abri du fanatisme et qu’une copie alors réalisée fut mise sa place en juillet 1926 et pour trois ans.

Les 46 étoiles sur le manteau sont la parfaite reproduction des constellations au  12 décembre 1531

Le docteur Hernandes Illescas qui fut astronome entre 1981 et 1995 à l’observatoire Laplace à Mexico – mais aussi médecin directeur de l‘hôpital Durango à Mexico nota que le matin du 12 décembre 1531 était bien le solstice d’hiver du fait de l’emploi à cette époque du calendrier julien en  retard de 10 jours sur le calendrier grégorien instauré en 1582 seulement.

Sur le manteau de la Vierge il y a 46 étoiles, 23 à droite et 23 à gauche. Elles correspondent à la position inversée des constellations en ce lieu le jour du solstice d’après les cartes d’époque retrouvées à l’observatoire de Greenwich et selon une légère déformation. Cette observation fut faite par Illescas grâce à l’emploi d’un miroir concave. Il s’agissait de la position des constellations ce 12 décembre 1531 à 10h40.

Entre 2000 et 2010, Fernando Ojeda llanes en collaboration avec le Dr Biachi, professeur à l’université autonome de Yucatan, réalisa un modèle mathématique à partir des neuf constellations principales observées, Taureau, Grande Ourse, Bouvier, Serpentaire, Scorpion, Balance, Hydra, Centaure, et Croix du Sud. Il obtint une corrélation de plus de 90% entre ces étoiles sur le manteau et celles du ciel.

 

L’orographie- l’étude des massifs montagneux-sur le manteau représente le relief du Mexique

le Père Rojas découvrit que certaines représentations pictographiques sur le manteau de la Vierge correspondaient à l’orographie du Mexique, l’image étant placée vers le golfe du Mexique selon l’importance que les indiens, « Peuple du Soleil »  accordaient à l’Est où le soleil leur apparaissait . Ainsi, il trouva une correspondance parfaite entre les volcans principaux La Malinche, Popocatepetl, Izataccihuatl.

Le mathématicien  Fernando Ojeda s’est aussi intéressé à ce problème et il réalisa une corrélation mathématique entre les positions des montagnes et celles des fleurs-tepetl  sur la robe. Après plusieurs reprises il obtint un coefficient  de corrélation de 92%.

La fleur à quatre pétales, le Nahui Ollin des aztèques  se trouve sur le ventre de la Vierge. Il représente aussi les quatre directions de l’Univers.

Le noeud de la ceinture

Il forme un triangle sombre tel que ceux que l’on peut voir sur différentes sculptures mexicaines. Il est formé d’une fleur à quatre pétales autour d’un petit rond central qu’on peut identifier au Nahui Ollin c’est à dire aux quatre mouvements. Il constitue le centre de l’univers dans la culture indienne.

Il y a huit autres fleurs qui représentent dans cette même culture ce que nous appelons Vénus, la dernière forme de Quetzalcoatl, le serpent à plumes.

 

Musique et harmonie sur l’image de Guadalupe

Depuis l’Antiquité une relation très étroite a été établie entre les mathématiques et la musique.

Le mathématicien Fernando Ojeda Llanes et le musicien Alberto Aguilar Portillo terminèrent leur travail en mai 2008 en montrant que l’image sur la tilma avait aussi un lien avec l’art musical produisant des phrases musicales lisibles parfaitement reconnaissables et belles.

Ils précisent qu’ils n’ont pas la prétention d’assurer catégoriquement que cette musique était cachée et qu’ils l’ont découverte mais simplement de révéler de nouvelles beautés chez Elle.

Le nombre d’or-La proportion divine

L’image a malheureusement subi un léger rétrécissement pour être insérée dans son cadre. Les études d’historiens de l’art montrent bien que la partie inférieure est indispensable à la proportion de l’ensemble qui répond à la proportion de 1,618, le nombre d’or . Il permet de retrouver avec certitude la hauteur de la partie qui a été coupée.

 

Les miracles des yeux

Nous abordons ici la partie la plus extraordinaire de l’Image, la plus miraculeuse. Nous allons voir que les peintres photographes et les nombreux ophtalmologues qui ont étudié le regard de l’Image, directement ou sur photo, trouvent dans celui-ci toutes les caractéristiques des yeux d’une personne vivante. Les scientifiques précisent que ces observations ne peuvent être normalement faites que sur des yeux vivants et jamais sur une peinture ou une photo.

Il y a un homme dans les yeux de la vierge : La découverte en fut faite par un photographe Alfonso Marcue en 1929. Avec une loupe, il voyait comme le reflet d’un homme barbu dans l’oeil droit. Cette découverte fut mainte fois confirmée par la suite notamment par l’ophtalmologue Jorge Escalante Padilla lors d’une conférence au Centre d’étude de la Guadalupe en 1987.

En 1929, un photographe Alfonso Marcue découvrait à la loupe à fort grossissement sur une photo de l’Image  comme le reflet d’un  homme barbu dans l’oeil droit. Puis il le retrouva dans l’oeil gauche. Ces constatations furent notamment confirmées le 20 mai 1951 par le professeur Escalante Padilla, ophtalmologue.

La découverte du  phénomène de Purkinje- Samson :  Ce phénomène prend le nom de deux savants le premier polonais et le second français qui l’ont découvert respectivement en 1832 et 1838. Selon cette loi d’optique, un objet bien éclairé se reflète trois fois avec des tailles inégales  dans l’œil d’une personne qui le regarde, la première sur la cornée, la seconde plus petite à l’envers sur la face antérieure du cristallin et la troisième à nouveau à l’endroit sur la face postérieure du cristallin.

Ce phénomène fut constaté dans les yeux de l’Image. Le 20 septembre 1958 le docteur Torija Lavoignet expose dans un rapport qu’il a observé les yeux de l’Image à cinq occassion, début juillet 1956, le 23 juillet 1956, le 16 février 1957, le 20 février 1957 et le 26 mai 1958. Il utilisait un ophtalmoscope qui permet d’éclairer les milieux internes de l’oeil avec une lentille de grossissement. Après ces cinq examens, il indique dans son rapport :

  1. que le reflet du buste d’un homme peut être constaté à simple vue dans l’oeil droit de l’image.
  2.  que ce buste se trouve sur la cornée
  3. que la distorsion du même correspond à la courbure de celle-ci.
  4. que le reflet du buste se détache sur l’iris

6 qu’en plus du buste on observe dans cet œil deux reflets lumineux qui constitue avec le buste les trois images de Purkinje-Samson.

7 Que ces reflets deviennent brillants lorsqu’ils renvoient la lumière

8 Un fait frappant est qu’en dirigeant une source lumineuse sur l’œil, l’iris devient brillant.

9

10 Sur la cornée de l’œil gauche, on on perçoit le reflet correspondant du buste d’homme

découverte d’autres visages dans les yeux de l’Image de la vierge

De 1979 à 1982 J. Aste Tönsmann explora des photos de la Guadalupe qui lui permirent de 1987 à 1997 de préciser ses résultats. Ses recherches furent orientées par les découvertes d’un buste dans les yeux de la Vierge faites vers 1954 par Don Carlos Salinas .

Tönsmann explique sa technique qui consiste à transformer la photo en chiffres et nombres à partir d’un quadrillage de petits carrés avec une affectation de chiffres à chaque nuance de couleur entre le blanc et le noir avec 256 nuances de gris aboutissant au total à 16 777 216 de nuances de couleurs différentes. Les images peuvent être ensuite travaillées avec des filtres. Aste Tönsmann crut voir ainsi une tête de femme noire qui pourrait correspondre à celle de l’esclave noire à qui  Zumarraga accorda la liberté dans son testament, Hernan Cortès  ayant fait venir des noirs à Mexico. Tönsmann retrouvait ce reflet dans l’autre oeil.

Progressivement Tönsmann découvrit d’autres personnages dont il dressa la liste :

1) indien au corps entier dans l’oeil gauche et homme barbu dans l’oeil droit

2) personne âgée ( probablement l’évêque Zumarralga ) et un homme jeune dans l’oeil gauche

3) Indien avec tilma ( sans doute Juan Diego)

4) femme noire dans l’oeil gauche

5) homme barbu dans l’oeil l’oeil gauche

6)

7) groupe familial sur les deux pupilles composé d’un couple et trois enfants plus deux adultes dans l’oeil droit.

8) découverte de la femme noire dans l’oeil droit

9) découverte d’une femme adulte derrière le couple du groupe familial dans l’oeil gauche.

 

découverte de reflets dans l’oeil de l’indien au torse nu : Tönsmann publie cette nouvelle découverte en 1998

découverte d’un réseau veineux normal sur les paupières surtout la paupière supérieur de l’oeil droit

C’est en 1991 que le Dr Jorge Escalante Padilla publia cette découverte.

Il semble donc que ces découvertes montrent l’existence des personnages qui se trouvaient là au moment de la révélation de l’image à l’évêque y compris celle de Juan Diego qui ouvrait son manteau.

Tout n’est pas résolu car le « groupe familial » constitue un  « mystère dans le mystère ». Les personnages y sont plus petits que les autres personnages et ce groupe ne semble pas être présent lors de l’ouverture de la tilma devant l’évêque.

 

Un nouveau miracle ?

Un bouquet de roses se matérialise sur le lit de l’hôtel à Mexico à l’occasion de la visite de  Geneviève Delpech à Notre Dame de Guadalupe en décembre 2019. Quatre ans plus tard ce bouquet est toujours là et les roses gardent leur parfum

 

Geneviève Garnier-Fabre grandit dans les Landes, entre Dax et Montfort-en-Chalosse. Evoluant depuis toujours dans un milieu d’artistes et d’écrivains, c’est tout naturellement qu’elle s’oriente vers le métier d’artiste peintre.

Fan de toujours  de Michel Delpech elle croise sa route en 1983.  Geneviève et Michel se marient en 1985.

En octobre 2015, Geneviève Delpech sort un livre, « Le don d’ailleurs, autobiographie d’une médium », où elle déclare avoir un don de clairvoyance depuis toujours. Le 2 janvier 2016, le chanteur décède à l’hôpital de Puteaux.

Le 7 mars 2024, paraît son dernier livre : les cadeaux de l’invisible : quand les messages de l’au-delà se matérialisent dont est tiré la présentation qui suit :

Plus de quatre années après ce voyage au Mexique les roses ramenées et conservées par Geneviève Delpech, restent intactes et toujours aussi odorantes. Ces roses rappellent celles qui sont au coeur de  l’apparition de la Vierge Marie à Guadalupe près de Mexico en 1531. Cette histoire illustre la possibilité, parfois, à l’invisible de se manifester. Elle constitue un prolongement des miracles permanents de Notre Dame de Guadalupe qui poursuit, à travers sa messagère Geneviève, l’interpellation qu’elle adresse au monde matérialiste d’aujourd’hui.

Avant son voyage à Mexico, Geneviève suivait les conversations entre Didier van Cauwelaert et le Père François Brune et connaissait donc bien de ce fait  l’histoire du « miracle permanent » de la Vierge de Guadalupe comme le qualifient ses deux interlocuteurs. En novembre 2019, un ami, le docteur B.H. lui propose de l’accompagner pour aller à Guadalupe.

 Geneviève Delpech narre que quelques mois avant son voyage, elle avait reçu, en vision, « une visite » qui l’avait intriguée par sa brièveté, son étrangeté et aussi sa luminosité. C’était celle d’un petit homme habillé comme les indiens et qui lui avait d’emblée donné son nom, Cuauhtlatoatzin, le nom de celui qui avait rencontré la Vierge en 1531. Quelques temps plus tard, alors qu’elle regagnait sa voiture après une course, elle découvre sur le siège passager une petite médaille avec une vierge entourée de rayons.

Quinze jours plus tard, accompagnée de son ami médecin, ils arrivent à un hôtel de Mexico et, deux heures après, sont déjà sur la colline de Tepeyac au lieu de l’apparition. A l’intérieur de la basilique, elle dit avoir été submergée par une force d’amour inconditionnelle, irrationnelle, évidente.

Au cours de la nuit qui suit, vers 3 heures du matin, une soudaine sensation de fraicheur sur le cou la réveille alors qu’un très fort parfum de roses envahissait l’espace. La lumière allumée, elle découvre avec appréhension être au milieu d’une multitude de roses éparpillées sur elle et sur son lit. Un peu affolée, elle les enveloppe dans le bas de sa longue chemise de nuit et se précipite prévenir son ami dans la chambre voisine.  Après avoir pris des photos et entouré ces roses dans une serviette, elle décide de les ramener en France.

Elle en donne quelques unes à ses plus proches amis, conserve les autres enroulées dans un linge placé dans son armoire. C’est là, que pour l’émission de mars 2024, plus de quatre ans après ce voyage, elle prend la photo de ces roses toujours aussi belles et aussi odorantes dit-elle. C’est cette photo qui est placée en haut de cet article et qui est la dernière  interpellation qui nous est adressée.

Des livres autour de Notre Dame de Guadalupe et de Juan Diego

Des vidéos autour de ND de Guadalupe

 

Translate »