Au-delà de Darwin : Pour une autre vision de la vie – 14 septembre 2009
Une critique de la vision de Jean Staune par Vincent Fleury
Depuis la publication, il y a cent cinquante ans, de L’Origine des espèces, on considère que les êtres vivants sont issus d’un processus de sélection naturelle et de lutte pour la vie. Or, des résultats de recherche provenant de diverses disciplines – paléontologie, génétique, biochimie – montrent que la structure des êtres vivants ne provient pas d’une série d’adaptations mais est inscrite dans les lois mêmes de la nature. Les organismes vivants ne sont pas des machines assemblées au hasard de l’évolution, ils possèdent leur propre logique interne. C’est cette dernière qui, à long terme, commande l’évolution des espèces, et non la sélection induite par les changements de l’environnement. Les tenants du darwinisme et du créationnisme commettent donc la même erreur : considérer les structures et les formes des êtres vivants comme des résultats arbitraires, façonnés par un concepteur pour les uns, par la sélection naturelle pour les autres. Cette nouvelle vision, qui remet en cause la conception communément admise de l’évolution, ouvre la voie à une révolution copernicienne dans le domaine des sciences de la vie.
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Notre existence a-t-elle un sens ?
Jean STAUNE (Auteur), Trinh Xuan Thuan (Préface), Dominique Laplane (Postface)
- Nombre de pages de l’édition imprimée : 532 pages
- Editeur : Presses de la Renaissance (2007)
Présentation de l’éditeur
Ce livre révèle une révolution dans la conception du monde et de la vie. Une révolution déjà accomplie dans des secteurs décisifs de la recherche scientifique mais niée par d’autres, donc ignorée par l’opinion. Il explore la nature de l’être humain et du monde qui l’entoure, à la lumière des connaissances scientifiques les plus récentes, décrites de façon accessible à tous. » Il reste de profondes questions à résoudre en science. Beaucoup d’entre elles ont d’importantes implications pour la nature et le sens de la vie. Jean Staune en a une profonde connaissance et la façon dont il les analyse est fascinante. « Charles Townes, Prix Nobel de physique, inventeur du laser.
Jean Staune nous fait voyager à travers l’infiniment petit et l’infiniment grand, les sciences de la vie et les sciences de la conscience.
Un parcours fascinant qui nous amène à une incroyable conclusion : la vision classique que nous avons aujourd’hui de l’homme et du monde est aussi inexacte que pouvait l’être au Moyen Âge celle d’un Univers de petite dimension dont la Terre occupait le centre !
La vision nouvelle issue de cette synthèse nous décrit un monde ouvert sur d’autres niveaux de réalité, où notre conscience ne se résumerait pas à l’activité de nos neurones, où la vie serait inscrite dans les lois de l’Univers. De telles découvertes, qui selon de nombreux scientifiques permettent un » réenchantement du monde « , ont de très grandes implications philosophiques et sociétales. Parmi celles-ci, la possibilité d’un rapprochement, après des siècles de séparation, de nos connaissances rationnelles et des intuitions des grandes traditions religieuses, pour contribuer à donner aux hommes du XXIe siècle une vision unifiée et cohérente du monde.
Biographie de l’auteur
Jean Staune vit à Paris. Diplômé en mathématiques, informatique, paléontologie humaine, management et économie, il est enseignant dans le MBA de HEC. Il côtoie des centaines de personnalités scientifiques. Il a dirigé l’ouvrage Science et quête de sens (Presses de la Renaissance, 2005).
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En physique quantique
Le cantique des quantiques – 20 septembre 2007
(première parution en 1984)
de Sven ORTOLI (Postface, Auteur), Jean-Pierre PHARABOD (Postface, Auteur)
Élaborée depuis le début du XX e siècle, grâce au travail de quelques physiciens de génie, la mécanique quantique a des implications philosophiques d’une importance sans précédent dans l’histoire de l’humanité, qui nous obligent à considérer sous un jour nouveau les interrogations métaphysiques les plus traditionnelles. Pour comprendre ces enjeux, les auteurs de ce livre – devenu un classique depuis sa parution en 1984 – brossent l’histoire de l’élaboration de la théorie quantique et en exposent les principes fondamentaux. Ils le font en termes simples et sans recours aux mathématiques, grâce à des images insolites et des explications à la portée de tous. Et dans une postface inédite de 2007, ils expliquent les développements récents de la mécanique quantique, et en particulier la très étrange inversion de l’ordre du temps qu’impliquent les expériences » à choix retardé « .
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Impensable hasard (L’): Non-localité, téléportation et autres merveilles quantiques
- Editeur : Odile Jacob (6 septembre 2012)
Nicolas Gisin (Auteur)
Présentation de l’éditeur
Explication du monde à très petite échelle, monde peuplé d’atomes et de photons, la physique quantique n’est pas avare de propriétés singulières. À notre échelle, la supraconductivité, les lasers et l’effet tunnel résultent de phénomènes quantiques. Mais cette science a aussi des implications plus fondamentales, qui constituent de véritables défis à la logique ordinaire. La notion d’« intrication », en particulier, explorée depuis une trentaine d’années, mène à l’existence, très contre-intuitive, d’un hasard ubiquitaire, capable de se manifester simultanément en plusieurs endroits de notre univers…
Cette stupéfiante « non-localité » n’est pas une abstraction gratuite ou un jeu de l’esprit?; elle a des applications bien concrètes en cryptographie, pour la protection des données financières et médicales, et a permis la démonstration d’une « téléportation quantique » dont les auteurs de science-fiction les plus imaginatifs ont du mal à entrevoir les infinies possibilités.
À l’opposé de la littérature ordinaire sur le sujet, ce petit livre ne tente pas de contourner les réelles difficultés logiques imposées par la physique quantique. De « jeu de Bell » en expériences d’intrication quantique, il mène vers une solide compréhension d’un des domaines les plus fascinants de la physique actuelle.
Physicien théoricien, directeur du département de physique appliquée de l’Université de Genève, Nicolas Gisin est un pionnier de la téléportation et de l’informatique quantiques. Il est cofondateur de la société ID Quantique, leader mondial en cryptographie quantique. Il a reçu en 2009 le premier prix John Stewart Bell.
Biographie de l’auteur
Physicien théoricien, directeur du département de physique appliquée de l’Université de Genève, Nicolas Gisin est un pionnier de la cryptographie, de la téléportation et de l’informatique quantiques. Premier lauréat du prix John Stewart Bell, il est co-fondateur de la société id Quantique, leader mondial en cryptographie quantique.
En astrophysique :
une bibliographie, pour l’essentiel, présentée par Jean Staune
La Mélodie secrète : … Et l’Homme créa l’Univers (Temps des sciences)
Trinh Xuan Thuan (Auteur)
- Nombre de pages de l’édition imprimée : 390 pages
- Editeur : Fayard; Édition : Fayard (9 décembre 1988)
L’astronomie est l’un des domaines où les ouvrages de vulgarisation sont les plus nombreux. Pourtant « la Mélodie secrète » est unique. Car l’auteur arrive à concilier deux choses à priori antinomiques : l’accessibilité de l’ouvrage et l’étendue des sujets traités.
Des constituants fondamentaux de la matière à la structure à grande échelle de l’univers, des principes de base de la relativité générale aux preuves du Big Bang, toutes les questions de la cosmologie contemporaine sont abordées de façon claire et avec de nombreux recours à des analogies qui facilitent la compréhension.
Mais l’intérêt de cet ouvrage ne se résume pas à une synthèse de nos connaissances sur l’univers et son évolution. L’un des points les plus importants pour un non spécialiste, c’est que l’auteur aborde de front certaines questions qui sont encore parfois « taboues » dans le monde de la science : l’univers a-t-il un sens, a-t-il été réglé pour que nous apparaissions ? …
Depuis la Renaissance, le « fantôme de Copernic » n’a cessé de nous hanter. Non seulement l’homme n’occupe pas une place centrale dans l’univers, mais le soleil n’est lui-même qu’une étoile banale, située dans une galaxie banale.
La cosmologie rétablit l’existence d’un lien entre l’homme et l’univers. Elle montre comment l’apparition de la complexité est inscrite au coeur des lois fondamentales de l’univers. Si la réponse reste un choix personnel, la question du sens (ou de Dieu ou du Grand Architecte) se retrouve au coeur même de la science contemporaine moins de dix ans après que des auteurs comme Jacques Monod aient affirmé que la question même de la finalité était interdite dans ce domaine.
De même que Prigogine nous montre que nous sommes passés par trois stades, celui du déterminisme strict, celui du chaos puis celui d’un cadre plus subtil que l’on peut retrouver derrière le chaos, Trinh Xuan Thuan nous amène du monde « magique » où Dieu est présent partout à la « solitude effrayante des espaces infinis » d’où tout principe créateur est absent, puis dans un univers où il redevient possible que notre propre existence ait un sens. Ce parcours illustre à sa façon l’un des apports principaux que la science contemporaine offre à l’homme d’action : la dialectique qui existe dans la nature entre ordre et désordre, déterminisme et liberté. Oui, notre existence semble inscrite dans les lois de l’univers, mais les hasards de l’évolution auraient pu nous faire apparaître plus tôt, plus tard, ailleurs et sous une forme différente …
L’autre message de cet ouvrage, c’est l’importance pour toute organisation de se pencher sur son passé, d’intégrer sa mémoire dans son présent. En nous montrant par un fabuleux recul de 15 milliards d’années comment nous sommes « les enfants des étoiles ». Trinh Xuan Thuan donne à notre existence une toute autre dimension que celle d’un mammifère bipède luttant pour quérir sa pitance. Cela nous donne un souffle nouveau pour affronter les défis auxquels nous sommes confrontés. Une entreprise aussi se doit d’intégrer cette dimension d’histoire et de mémoire pour donner à son activité un sens qui aille au-delà de l’horizon à court terme du résultat annuel. — Robert Salmon — — Business Digest
La perception de l’univers par l’homme évolue au cours des âges
D’un univers mythique, il est devenu un monde où l’espace et le temps sont élastiques, après avoir été l’univers idéal des Grecs anciens ou l’univers mécanique de Newton.
Selon les connaissances actuelles, l’univers est en pleine expansion
Il a donc eu un commencement, le Big Bang. Pourtant, ni le début originel ni le futur de notre monde ne peuvent être pleinement compris.
Notre difficulté à connaître le monde nous laisse seulement deux choix
Soit l’univers et l’homme sont nés par hasard, soit l’univers a été créé par un Dieu, avec comme but de permettre le développement des hommes. Mais aucune de ces hypothèses n’est scientifiquement satisfaisante. Il semble que l’homme n’arrivera jamais à décrypter la musique de l’univers. Sa mélodie restera à jamais secrète
Présentation de l’éditeur
L’Univers nous sera-t-il un jour révélé dans la totalité de sa réalité? Parviendrons-nous à percer le secret de sa vraie mélodie?
Comment l’infiniment petit a-t-il accouché de l’infiniment grand et comment l’univers tout entier, avec ses centaines de milliards de galaxies, a-t-il jailli d’un » vide microscopique « ?
Comment, grâce à l’alchimie créatrice des étoiles et à l’existence des planètes, la vie et la conscience ont-elles surgi?
Telles sont quelques-unes des questions que ce livre aborde. Il s’adresse à l' » honnête homme « , curieux du monde qui l’entoure et intéressé par les progrès récents dans l’étude du Cosmos, sans être pour autant équipé du bagage scientifique du spécialiste. En retraçant l’évolution, à travers les âges, de la vision de l’Univers que s’est faite l’homme, il accorde une attention particulière à l’univers actuel, celui du big bang. Mais il sait dépasser l’argument proprement scientifique pour aborder les questions qui se posent inévitablement dans toute discussion sur la création de l’Univers: Sommes-nous là par hasard ou notre présence dans l’Univers implique-t-elle l’existence de quelque Créateur?
Trinh Xuan Thuan est né à Hanoï. Il a étudié au California Institute of Technology et à l’université de Princeton aux Etats-Unis où il a obtenu un doctorat en astrophysique. Depuis 1976, il enseigne l’astrophysique à l’université de Virginie.
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Biologie
une bibliographie, pour l’essentiel, présentée par Jean Staune
L’Eventail du vivant Poche – 16 mars 2001
L’éventail du vivant. Stephen Jay Gould, au fil de ses nombreux ouvrages, ne cesse de questionner nos idées plus ou moins bien reçues sur l’évolution du vivant. Ce qu’il affirme avec force est pour le moins dérangeant : l’évolution n’est pas cette inéluctable marche vers une complexité croissante qui, partant des formes les plus simples, culminerait avec l’apparition de cet indiscutable chef-d’œuvre : l’Homme. Prenant pour exemple l’évolution des chevaux et celle du jeu de base-ball, Gould montre qu’il est illusoire d’interpréter une évolution, quelle qu’elle soit, sans prendre en compte l’éventail de toutes ses variations. L’histoire de la vie, résultat d’une évolution contingente, ne saurait se réduire à celle de ses organismes les plus complexes.
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Darwin et les grandes énigmes de la vie : Réflexions sur l’histoire naturelle – 10 octobre 2014
de Stephen Jay Gould (Auteur), Daniel Lemoine (Traduction
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- Poche: 308 pages
- Editeur : Points (10 octobre 2014)
- Collection : Points Sciences
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Le pouce du panda : Les grandes énigmes de l’évolution Poche – 9 octobre 2014
de Stephen Jay Gould (Auteur), Jacques Chabert (Traduction)
Qu’est-ce que cet étrange sixième doigt du panda ? Pourquoi y a-t-il autant d’hommes que de femmes ? En quoi la mystérieuse migration des tortues de mer conforte-t-elle la théorie de l’évolution ? Comment le minime ralentissement de la rotation terrestre (quelques cent-millièmes de seconde par an) peut-il avoir un effet déterminant sur l’histoire de la vie ? Les modifications des images de Mickey ou du bonhomme Michelin ont-elles un rapport avec la transformation des espèces ? Les réponses à ces questions et à bien d’autres, plus profondes qu’on ne le croirait, nous aident à comprendre les principes qui régissent le monde vivant. Depuis Darwin, nombre d’auteurs ont expliqué et commenté la théorie de l’évolution, mais aucun ne l’a fait avec autant de clarté, de charme et d’humour que Stephen Jay Gould.
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La biologie de l’esprit Broché – 3 mars 1992
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Le Darwinisme ou la Fin d’un mythe– 14 octobre 1997
Quatrième de couverture
– Doit-on définitivement enterrer Darwin? Ce qui dans une théorie intéresse l’homme de science est qu’elle soit efficace, qu’elle inspire des expériences. Or, est-ce toujours le cas pour le darwinisme ? Après avoir, c’est incontestable, présidé à la naissance de la biologie moderne, Darwin peut-il encore servir ? Quelle est la place du darwinisme dans la biologie actuelle ? Peut-il faire progresser la recherche ?- Certains défenseurs acharnés de ce courant voudraient nous faire croire que le darwinisme permet de tout expliquer! Ainsi, ne débouche-t-on pas sur une tautologie si l’on affirme que l’évolution naturelle existe puisque les espèces présentes ont évolué ? Ces positions, pourtant âprement défendues par certains darwiniens, sont révélatrices des limites des théories évolutionnistes.
– Dans cet ouvrage polémique, le professeur Chauvin s’attaque à un mythe. Son essai a de plus le mérite d’ouvrir le débat; un débat que de sages revues comme Science ou Nature se gardent bien de susciter.
Biographie de l’auteur
Rémy Chauvin, professeur honoraire à la Sorbonne, biologiste mondialement connu, est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages, dont le Traité de biologie de l’abeille et, aux éditions du Rocher, La Biologie de l’esprit, Le Monde des fourmis, 1994, et Le Monde des oiseaux, 1996
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L’évolution a-t-elle un sens ? – 28 mai 1997-15 août 2010
Revue de presse
Constater «le parfait ajustement de l’ensemble du monde physique pour que la vie soit possible» témoigne d’un enthousiasme sympathique, mais interpréter cet ajustement tel que le fait Michaël Denton est au fil des pages une perpétuelle source d’étonnement. Il est toujours extrêmement gênant de suspecter de manque d’objectivité un auteur scientifique réputé.Or, à la lecture de ce livre, il est très difficile de se dégager de l’impression d’une lecture de l’évolution à l’envers, à partir de l’être humain fini tel qu’il est aujourd’hui, terme d’une évolution dont il incarne la magnificence. Ce «biocentrisme» délibéré, voire cet anthropocentrisme est pour Michaël Denton le résultat logique d’un grand dessein, mené nécessairement par une intelligence supérieure étant donnée l’extraordinaire complexité du produit fini.
Au-delà de cette première impression, l’ouvrage de Michaël Denton est très riche dans la mesure où il aborde avec précision les connaissances biologiques et génétiques actuelles et où il tente de les mettre en perspective dans un cadre beaucoup plus large, allant de la théorie des particules et des forces d’interaction au sein de la matière, aux lois qui semblent présider au développement de l’Univers. L’auteur fait aussi preuve d’une grande audace car il va délibérément à contre-courant d’une certaine forme de terrorisme intellectuel ayant cours depuis le XVIIIe siècle (faisant suite lui-même à un finalisme tout aussi totalitaire) où la contingence semble être la seule référence explicative possible de tout phénomène évolutif. Or l’interprétation téléologique de l’évolution constitue le fondement même de la thèse de Michaël Denton.
Il y a tout particulièrement deux points sur lesquels l’auteur insiste et qui sont utiles à nos yeux pour la réflexion que doit mener tout responsable d’entreprise. En effet, le débat sur l’évolution est tout à fait essentiel pour le manager car l’analogie, effectuée à juste titre entre l’entreprise et un organisme vivant, permet de réfléchir sur l’interaction de cette entreprise avec son environnement et sur le mode de management le plus adapté. Le fait de savoir que la complexité est une des données fondamentales avec laquelle chaque manager doit composer, nous conduit surtout à mieux percevoir ses conséquences.
Le premier point consiste dans le fait que l’édification des organismes supérieurs au cours du développement est fondamentalement un processus non modulaire, le même gène pouvant jouer un rôle dans beaucoup d’aspects totalement différents du développement. Autrement dit tout élément causal d’un processus complexe, n’aura pas forcément qu’un seul effet. Cet aspect souligne une fois de plus, s’il en était besoin, la nature même de la complexité du vivant et que toute tentative de réductionnisme est vouée à l’échec.
Le second point sur lequel l’auteur insiste et sur lequel sa critique de Darwin est bien étayée, est le principe de la redondance qui rend encore plus problématique l’explication selon laquelle les organismes peuvent être radicalement transformés à la suite d’une série de petits changements indépendants. Pour l’auteur «la redondance consiste donc à éliminer ou à minimiser l’effet des mutations aléatoires sur le fonctionnement de l’organisme». Il s’agit donc d’une sorte de système de sécurité dont le vivant nous donne l’exemple dans toutes les circonstances où la réalisation d’un objectif dépend de l’interaction d’un grand nombre de composantes.
Au-delà du parti pris de Michaël Denton, très clairement exprimé au début de son livre et qui peut agacer au premier abord et renforcer aux yeux de certains la thèse de la prédétermination et d’une programmation quasi totale, sa réflexion est suffisamment nourrie pour constituer une source d’approfondissement pour tout manager face à une évolution de son environnement de moins en moins maîtrisable. — Jean-Daniel Remond — — Business Digest
Les lois de l’Univers permettent la vie.
L’ensemble du monde physique est parfaitement ajusté pour que la vie soit possible. Les éléments du tableau périodique ne pourraient pas être différents de ce qu’ils sont. Changer, même de manière infime, une parcelle du cosmos le rendrait stérile.
La vie est le but de l’Univers.
Si l’Univers permet la vie, s’il est biocentrique, c’est qu’il a été conçu comme tel. Notre environnement est en réalité un ensemble de particularités géniales et uniques qui rendent notre vie possible. Il est le produit d’un dessein, d’une intention.
L’évolution porte elle aussi la marque d’un dessein.
L’ensemble des organismes forme l’arbre du vivant. Cet arbre représente le passé et le présent de la biosphère. Nous qui en sommes l’étape ultime, nous pouvons l’examiner à la lumière de nos connaissances. Cet arbre a un but : l’homme. Nos capacités sont en accord subtil avec le monde et il est impensable que notre évolution ait été le seul fruit du hasard, de la contingence.
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L’évolution a-t-elle un sens ? Broché – 28 mai 1997
Revue de presse
Constater «le parfait ajustement de l’ensemble du monde physique pour que la vie soit possible» témoigne d’un enthousiasme sympathique, mais interpréter cet ajustement tel que le fait Michaël Denton est au fil des pages une perpétuelle source d’étonnement. Il est toujours extrêmement gênant de suspecter de manque d’objectivité un auteur scientifique réputé.Or, à la lecture de ce livre, il est très difficile de se dégager de l’impression d’une lecture de l’évolution à l’envers, à partir de l’être humain fini tel qu’il est aujourd’hui, terme d’une évolution dont il incarne la magnificence. Ce «biocentrisme» délibéré, voire cet anthropocentrisme est pour Michaël Denton le résultat logique d’un grand dessein, mené nécessairement par une intelligence supérieure étant donnée l’extraordinaire complexité du produit fini.
Au-delà de cette première impression, l’ouvrage de Michaël Denton est très riche dans la mesure où il aborde avec précision les connaissances biologiques et génétiques actuelles et où il tente de les mettre en perspective dans un cadre beaucoup plus large, allant de la théorie des particules et des forces d’interaction au sein de la matière, aux lois qui semblent présider au développement de l’Univers. L’auteur fait aussi preuve d’une grande audace car il va délibérément à contre-courant d’une certaine forme de terrorisme intellectuel ayant cours depuis le XVIIIe siècle (faisant suite lui-même à un finalisme tout aussi totalitaire) où la contingence semble être la seule référence explicative possible de tout phénomène évolutif. Or l’interprétation téléologique de l’évolution constitue le fondement même de la thèse de Michaël Denton.
Il y a tout particulièrement deux points sur lesquels l’auteur insiste et qui sont utiles à nos yeux pour la réflexion que doit mener tout responsable d’entreprise. En effet, le débat sur l’évolution est tout à fait essentiel pour le manager car l’analogie, effectuée à juste titre entre l’entreprise et un organisme vivant, permet de réfléchir sur l’interaction de cette entreprise avec son environnement et sur le mode de management le plus adapté. Le fait de savoir que la complexité est une des données fondamentales avec laquelle chaque manager doit composer, nous conduit surtout à mieux percevoir ses conséquences.
Le premier point consiste dans le fait que l’édification des organismes supérieurs au cours du développement est fondamentalement un processus non modulaire, le même gène pouvant jouer un rôle dans beaucoup d’aspects totalement différents du développement. Autrement dit tout élément causal d’un processus complexe, n’aura pas forcément qu’un seul effet. Cet aspect souligne une fois de plus, s’il en était besoin, la nature même de la complexité du vivant et que toute tentative de réductionnisme est vouée à l’échec.
Le second point sur lequel l’auteur insiste et sur lequel sa critique de Darwin est bien étayée, est le principe de la redondance qui rend encore plus problématique l’explication selon laquelle les organismes peuvent être radicalement transformés à la suite d’une série de petits changements indépendants. Pour l’auteur «la redondance consiste donc à éliminer ou à minimiser l’effet des mutations aléatoires sur le fonctionnement de l’organisme». Il s’agit donc d’une sorte de système de sécurité dont le vivant nous donne l’exemple dans toutes les circonstances où la réalisation d’un objectif dépend de l’interaction d’un grand nombre de composantes.
Au-delà du parti pris de Michaël Denton, très clairement exprimé au début de son livre et qui peut agacer au premier abord et renforcer aux yeux de certains la thèse de la prédétermination et d’une programmation quasi totale, sa réflexion est suffisamment nourrie pour constituer une source d’approfondissement pour tout manager face à une évolution de son environnement de moins en moins maîtrisable. — Jean-Daniel Remond —
Les lois de l’Univers permettent la vie.
L’ensemble du monde physique est parfaitement ajusté pour que la vie soit possible. Les éléments du tableau périodique ne pourraient pas être différents de ce qu’ils sont. Changer, même de manière infime, une parcelle du cosmos le rendrait stérile.
La vie est le but de l’Univers.
Si l’Univers permet la vie, s’il est biocentrique, c’est qu’il a été conçu comme tel. Notre environnement est en réalité un ensemble de particularités géniales et uniques qui rendent notre vie possible. Il est le produit d’un dessein, d’une intention.
L’évolution porte elle aussi la marque d’un dessein.
L’ensemble des organismes forme l’arbre du vivant. Cet arbre représente le passé et le présent de la biosphère. Nous qui en sommes l’étape ultime, nous pouvons l’examiner à la lumière de nos connaissances. Cet arbre a un but : l’homme. Nos capacités sont en accord subtil avec le monde et il est impensable que notre évolution ait été le seul fruit du hasard, de la contingence.
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La Mémoire de l’Univers Broché – 14 octobre 2002
Quatrième de couverture
» L’hypothèse de la causalité formative provoque un défi et une stimulation énormes » déclarait Arthur Koestler après la publication de Une nouvelle science de la vie (Le Rocher) en 1981. Depuis, de nombreux scientifiques l’ont soumise à l’expérience – les uns pour en confirmer, les autres pour en infirmer la validité. Résultat : la portée de cette hypothèse n’a fait que s’élargir. Et aujourd’hui, Sheldrake peut y recourir non seulement pour étudier les questions relatives à l’origine de la vie, à la genèse des formes, à l’évolution des espèces mais aussi pour évoquer ses conséquences sur les plans de la psychologie, de la société et de la culture. La Mémoire de l’Univers développe et approfondit les notions élaborées dans Une nouvelle science de la vie.Ce second ouvrage de Sheldrake franchit le pas entre la théorie et là pratique. S’il fait éclater les barrières entre les disciplines c’est que la vie est un Tout plus grand que la somme de ses parties, que la Nature a cessé d’être une machine pour devenir un être vivant dont nous faisons partie intégrante.
Rupert Sheldrake est sans conteste le biologiste le plus original de notre temps. Spécialiste de la biochimie et de la biologie cellulaire, il a particulièrement étudié le problème du développement des plantes. Il travaille aujourd’hui à l’Institut international d’Hyderabad en Inde.
Connu du public pour ses participations à de nombreux colloques, son premier livre Une nouvelle science de la vie a suscité un débat qui n’est pas prêt de s’éteindre dans la communauté scientifique.
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Une nouvelle science de la vie Broché – 19 juin 2003
Quelle est la nature de la vie ? Comment les formes et les instincts des êtres vivants sont-ils déterminés ? Une nouvelle science de la vie suggère des réponses originales et révolutionnaires à ces questions éternelles. A la différence de la conception mécaniste du monda qui postule l’existence de lois immuables, Sheldrake propose en effet une approche organiciste ou évolutive de la nature.
Il porte à la connaissance du public une série d’expériences tout à fait surprenantes qui remettent en cause les certitudes des biologistes : si un animal, tel un rat de laboratoire, apprend un nouveau type de comportement, les rats suivants apprendront plus facilement le même type de comportement. Et si de nombreux rats sont entraînés à réaliser une tâche nouvelle dans un laboratoire de Londres, leurs congénères, dans d’autres endroits du monde, feront de même. Il se produit dans le règne animal, comme dans le règne végétal ou humain, une transmission de l’information qui échappe aux paramètres connus et semble se jouer de l’espace et du temps.
Rupert Sheldrake a compris que l’heure d’une nouvelle biologie avait sonnée. Son hypothèse dite de » la causalité formative » qui fait intervenir la présence d’un soi conscient et d’une mémoire créative immanente à l’univers reconsidère les problèmes de l’évolution, de l’origine de la vie, de la morphogénèse, de l’hérédité et de l’instinct.
Quatrième de couverture
Quelle est la nature de la vie ? Comment les formes et les instincts des êtres vivants sont-ils déterminés ? Une nouvelle science de la vie suggère des réponses originales et révolutionnaires à ces questions éternelles. À la différence de la conception mécaniste du monde qui postule l’existence de lois immuables, Sheldrake propose en effet une approche organiciste ou évolutive de la nature.Il porte à la connaissance du public une série d’expériences tout à fait surprenantes qui remettent en cause les certitudes des biologistes: si un animal, tel un rat de laboratoire, apprend un nouveau type de comportement, les rats suivants apprendront plus facilement le même type de comportement. Et si de nombreux rats sont entraînés à réaliser une tâche nouvelle dans un laboratoire de Londres, leurs congénères, dans d’autres endroits du monde, feront de même. Il se produit dans le règne animal, comme dans le règne végétal ou humain, une transmission de l’information qui échappe aux paramètres connus et semble se jouer de l’espace et du temps.
Rupert Sheldrake a compris que l’heure d’une nouvelle biologie avait sonnée. Son hypothèse dite de « la causalité formative » qui fait intervenir la présence d’un soi conscient et d’une mémoire créative immanente à l’univers reconsidère les problèmes de l’évolution, de l’origine de la vie, de la morphogenèse, de l’hérédité et de l’instinct.
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Evolution : Une théorie en crise – 15 août 2010
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Poussière de vie : Une histoire du vivant – 7 février 1996
commentaire d’un lecteur
Dans ce livre écrit il y a une quinzaine d’années, le prix Nobel belge Christian de Duve présente sa vision de l’origine et de l’histoire de la vie. Ce livre est remarquable par l’étendue des thèmes traités qui vont de l’origine du métabolisme jusqu’à des interrogations sur la nature de la conscience et sur la possibilité d’une vie extra-terrestre. L’auteur expose les réflexions que lui ont inspirées une vie entière consacrée à la recherche en biologie (la spécialité de l’auteur est la structure de la cellule vivante), ainsi que ses discussions et ses lectures sur les nombreux aspects de la biologie.
Pour la personne qui veut avoir une vue d’ensemble de l’évolution du vivant, c’est le livre qu’il faut d’abord lire. Toutefois, les thèmes abordés le sont de manière plutôt rapide et peuvent parfois laisser sur sa faim, il vaut mieux aussi que le lecteur ait quelques bases de biologie. Il y a aussi peu d’illustrations, ce qui est parfois gênant, en particulier au début du livre lorsque l’auteur traite de biochimie ou de l’anatomie des cellules vivantes (un ouvrage ultérieur de l’auteur « Singularités », qui traite des mêmes thèmes, est, lui, bien illustré).
L’auteur fait cependant un effort louable pour bien séparer ce qui est connu avec certitude (vers 1995) de ce qui est encore conjectural, il donne ses opinions sans pour autant les imposer comme des vérités acquises.
L’ensemble du livre est basé sur l’idée que le hasard intervient dans l’évolution du vivant de manière beaucoup plus contrainte qu’au premier abord. A chaque étape des choix sont faits mais parmi un éventail de possibilités qui est fortement restreint par le chemin qui a déjà été parcouru auparavant ainsi que par l’environnement; de cette façon les différentes étapes de l’évolution sont rendu bien plus probables que si le hasard était entièrement libre de jouer. Pour bien comprendre ce point, que je ne peux pas développer en quelques lignes, je renvoie à la lecture du livre et aux arguments détaillés exposés par de Duve. Ceci conduit l’auteur à rejeter le point de vue de Monod exposé dans « Le hasard et la nécessité ».
En résumé ce livre donne une vue d’ensemble de l’histoire de la vie, sur le thème des origines de la vie on peut aussi compléter par l’ouvrage « Singularités » du même auteur.
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Poussière de vie : Une histoire du vivant – 7 février 1996
commentaire des lecteurs
Dans ce livre écrit il y a une quinzaine d’années, le prix Nobel belge Christian de Duve présente sa vision de l’origine et de l’histoire de la vie. Ce livre est remarquable par l’étendue des thèmes traités qui vont de l’origine du métabolisme jusqu’à des interrogations sur la nature de la conscience et sur la possibilité d’une vie extra-terrestre. L’auteur expose les réflexions que lui ont inspirées une vie entière consacrée à la recherche en biologie (la spécialité de l’auteur est la structure de la cellule vivante), ainsi que ses discussions et ses lectures sur les nombreux aspects de la biologie.
Pour la personne qui veut avoir une vue d’ensemble de l’évolution du vivant, c’est le livre qu’il faut d’abord lire. Toutefois, les thèmes abordés le sont de manière plutôt rapide et peuvent parfois laisser sur sa faim, il vaut mieux aussi que le lecteur ait quelques bases de biologie. Il y a aussi peu d’illustrations, ce qui est parfois gênant, en particulier au début du livre lorsque l’auteur traite de biochimie ou de l’anatomie des cellules vivantes (un ouvrage ultérieur de l’auteur « Singularités », qui traite des mêmes thèmes, est, lui, bien illustré).
L’auteur fait cependant un effort louable pour bien séparer ce qui est connu avec certitude (vers 1995) de ce qui est encore conjectural, il donne ses opinions sans pour autant les imposer comme des vérités acquises.
L’ensemble du livre est basé sur l’idée que le hasard intervient dans l’évolution du vivant de manière beaucoup plus contrainte qu’au premier abord. A chaque étape des choix sont faits mais parmi un éventail de possibilités qui est fortement restreint par le chemin qui a déjà été parcouru auparavant ainsi que par l’environnement; de cette façon les différentes étapes de l’évolution sont rendu bien plus probables que si le hasard était entièrement libre de jouer. Pour bien comprendre ce point, que je ne peux pas développer en quelques lignes, je renvoie à la lecture du livre et aux arguments détaillés exposés par de Duve. Ceci conduit l’auteur à rejeter le point de vue de Monod exposé dans « Le hasard et la nécessité ».
En résumé ce livre donne une vue d’ensemble de l’histoire de la vie, sur le thème des origines de la vie on peut aussi compléter par l’ouvrage « Singularités » du même auteur.
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Réenchanter la science – Les dogmes de la science remis en cause par un grand scientifique – 28 août 2013
de Rupert Sheldrake (Auteur)
A sa parution dans les pays anglo-saxons en 2012, le nouveau livre de Rupert Sheldrake a fait l’effet d’une véritable bombe ! L’auteur y proclame que les « vérités objectives » sur lesquelles s appuie la science moderne reposent in fine sur des actes de foi, érigés en dogmes irréfutables : la réalité ne peut être que matérielle ou physique ; le monde est une machine composée de matière morte ; la conscience n’est qu une activité physique du cerveau ; le libre arbitre est une illusion ; Dieu n’est qu un concept fabriqué par notre cerveau…
Sheldrake examine l’un après l ‘autre ces dogmes pour les remettre en question, démontrant brillamment que la science, libérée de ce carcan, serait plus libre, plus intéressante, et peut-être plus amusante !
« Avec ce livre, Rupert Sheldrake fait à la science, à l’humanité et au monde en général, une faveur considérable. » The Independent
« Nous devons accepter les limites de la plupart des dogmes scientifiques actuels et ouvrir raisonnablement nos esprits. Sheldrake nous y invite avec ce livre bien écrit, stimulant et constamment passionnant. » Financial times
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En neurologie
Voir aussi « Vers une nouvelle science »
voir aussi : les livres de Jean Staune