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« À ceux que j’aime…
et ceux qui m’aiment »
Quand je ne serai plus là, relâchez-moi,
Laissez-moi partir,
J’ai tellement de choses à faire et à voir
Ne pleurez pas en pensant à moi,
Soyez reconnaissants pour les belles années,
Je vous ai donné mon amitié,
Vous pouvez seulement deviner
Le bonheur que vous m’avez apporté.
Je vous remercie de l’amour que chacun m’avez démontré,
Maintenant, il est temps de voyager seul.
Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous serons séparés pour quelque temps.
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur,
Je ne suis pas loin, et la vie continue…
Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai,
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là,
Et si vous écoutez votre coeur, vous éprouverez clairement
La douceur de l’amour que j’apporterai.
Et quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir.
Absent de mon corps, présent avec Dieu.
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer,
je ne suis pas là, je ne dors pas,
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement
des cristaux de neige,
Je suis la lumière que traverse
les champs de blé,
Je suis la douce pluie d’automne,
Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l’étoile qui brille dans la nuit,
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là,
Je ne suis pas mort.
(prière indienne)
Dans la même veine…
« Marche grand comme les arbres,
Respire fort comme les montagnes,
Sois gentil comme le vent du printemps,
Garde la chaleur du soleil d’été dans ton cœur,
Et…
Le Grand Esprit sera toujours avec toi. »
Poème indien Nord Américain.
Il y a un souffle libérateur dans ce poème, si loin des dogmes et des sermons, des peurs inculquées et des craintes suggérées, sur ce qui pourrait advenir…. après ! Il y a quelques années, j’avais découvert ce poème-ci, presque identique, (était-ce le même, mais raccourci ?) beaucoup plus bref donc, et qui était signé d’un auteur amérindien – Peut-être ont-ils puisé à la même source ?! –
» Ne reste pas à pleurer sur ma tombe,
Je n’y suis pas,
Je n’y dors pas.
Je suis un millier de vents qui soufflent,
Je suis le scintillement du diamant sur la neige.
Je suis la lumière du soleil sur le grain mûr,
Je suis la douce pluie d’automne.
Dans le silence feutré de la clarté du matin,
Je suis l’oiseau au vol rapide.
Ne reste pas à te lamenter sur ma tombe.
Je n’y suis pas,
Je ne suis pas mort. »
Les Amérindiens aussi connaissaient « l’âme hors » !