Quand fleurissent les buissons du coeur

Union Comtoise de yoga

d’après 

Carnets du yoga

N° 276 – Avril 2009

 

 Poème de François ROUX (rubrique : A cœur ouvert)

 

Quand s’ouvrent les grilles de l’ego

Et que fleurissent les buissons du cœur

Tu t’allèges d’un passé décomposé

Tu ris d’un futur antérieur

Et vis un présent plus que parfait.

 

C’est cela le bonheur qui ne passe pas.

 

Ne te disperse plus en combats,

Qui sont autant de conduites de fuite par rapport à toi.

 

Ne perds plus de vue ce viatique en toi

Déposé par le divin : l’immensité de ton être.

 

Le temps que tu accordes à tous ces temps morts

Est un temps perdu, irrémédiablement.

 

Lâcher ton ego, c’est te ressaisir.

 

C’est rouvrir les vannes de ton énergie.

 

Le long fleuve de la vie est jalonné d’écluses,

Qui sont autant d’étapes de la prise de conscience

De ce que tu es réellement.

 

Pour les franchir, il te faut cette énergie,

Il te faut cette joie qui passe toute joie.

Il te faut cette franchise vis-à-vis de toi,

Qui est une considérable force libératrice.

 

Quand tu sens que tu t’englues,

Commence par te le dire.

Cet aveu fait à ton âme a d’étonnantes vertus.

 

Et d’abord, la puissance qu’il te donne

Pour t’arracher des sortilèges du fatalisme.

 

Il arrive un moment où il faut cesser de s’échapper.

 

C’est alors que tu es libre.

 

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