Le côté mystérieux des rêves,
ou de certains rêves.
…
Qu’est-ce qu’un rêve ?
Est-ce une simple compilation et reproduction par notre inconscient, mais en plus bigarré, de certains éléments mémorisés de notre existence, voire même de notre quotidien récent, mixant ainsi les informations émanant des domaines conscient et subliminal confondus ?
Ou des remontées émotionnelles, issues d’un inconscient encore plus profondément enfoui ?
Est-ce des éléments en provenance de champs d’informations prégnants ou marginaux ?
Des influences diverses et variées qui tentent, ou auraient tenté de nous infiltrer ?
Bref, la liste des explications et autres tentatives de déchiffrement est longue, et varie très souvent selon les interprètes,qu’ils soient « professionnels », ou de simples amateurs, et de ce qu’ils portent en eux-mêmes.
Nous rêvons tous, de ces petits rêves du quotidien qui peuvent nous sembler parfois un peu baroques, sans structures, et qui paraissent ne pas avoir de sens. Trop souvent peut-être, le souvenir de ces rêves s’efface très vite, si tant est que nous nous en rappelions au réveil ! Les causes de cette absence de mémoire? Un mental trop encombré d’informations parasites qui diluent et noient le message du rêve? Si message il y a ? Et ce serait le cas, selon les experts* en la matière. A chacun de nous peut-être, d’expérimenter une forme de silence, de paix du mental, afin de permettre d’être plus souvent réceptif à ces « messages » ? Plus facile à dire qu’à faire !
Cependant on peut faire un petit distinguo entre ces multiples manifestations oniriques, enfin celles dont on se souvient! La plupart du temps, la mémoire d’un rêve commun va se diluer et s’effacer en quelques jours, ou quelques semaines. Ne restera parfois, qu’un seul fait marquant ? Et encore ! Souvent il ne restera rien ! Se rappelle-t-on, dans le détail, des rêves ordinaires perçus il y a plusieurs mois, ou plusieurs années ?
Par contre d’autres rêves vont rester « imprimés » dans tous leurs détails et toutes leurs nuances, et perdurer ainsi durant des années, précisément parce qu’ils ont cette particularité assez singulière, d’être structurés et concis dans tous les détails. C’est un peu comme si nous les avions « vécus » en pleine conscience, tant leur précision est marquante.
Cependant, certains de ces « petits » rêves du quotidien, évoqués plus haut, pourraient parfois être précurseurs de « grands » rêves en cours de « scénarisation » inconsciente? Un peu comme des vigies annonçant une grande « épopée onirique » à venir ? Mais le plus souvent, ces rêves, assez « typés », surviennent sans aucun signe précurseur. Ils surgissent, de manière impromptue, mais peut-être pas fortuitement – libre au rêveur alors d’essayer de se remémorer des indices de la vie extérieure ou intérieure, qui auraient pu induire ce type de rêve. Car tous les rêves seraient porteurs d’informations significatives, et peut-être devrions-nous alors, y prêter plus d’attention !
Par ailleurs, se mêlent à ces perceptions – souvent lorsqu’elles sont intenses dans leurs impressions, toutes les nuances du symbolisme, toutes les dimensions mystiques, spirituelles ou autres. A nous de faire le tri ! Et ce n’est pas toujours chose aisée !
OooOooo
(Travaux pratiques !)
Diverses expériences oniriques.
(Concerne différentes personnes H et F)
Rêve n°1 (H) : 1988 – (Chevaux)
« Je me retrouve seul au milieu d’une sorte de grande esplanade, située à l’entrée d’un village fait de maisons en bois, type village de cow-boys, et qui semble désert. Le lieu est un peu étrange et énigmatique. Sur ma gauche à une quarantaine de mètres, se trouve une espèce de grand bâtiment, type grange, et à ma droite, à une vingtaine de mètres, une placette en surplomb de 2 mètres environ par rapport à l’ensemble de l’esplanade. Elle est desservie par un large escalier de pierre, et un peu plus loin, par une petite rampe d’accès en pente légère. Face à moi, mais à bonne distance, les premières maisons en bois du village. Il n’y a personne. Un silence pesant règne.
Cela commence par un sourd grondement qui s’amplifie. Une inquiétude me gagne, mais ce n’est pas de l’angoisse. Le grondement se poursuit de plus en plus puissant, et maintenant le sol tremble, c’est aussi de plus en plus impressionnant. Cela vient dans mon dos, et je dois donc me retourner pour découvrir un immense nuage de poussière qui progresse rapidement dans ma direction. Le réflexe immédiat: Courir sur ma droite pour me mettre en sécurité sur la placette en surplomb. Mais mes jambes refusent de bouger, elles sont totalement ankylosées, et je ne peux donc faire un seul pas. Curieusement, je ne ressens aucune peur. C’est alors qu’apparaissent à ma vue, les premiers chevaux d’une immense horde au grand galop, et qui fonce dans ma direction – Instant magnifique, puissant et grandiose. Mais très vite je constate ou ressens plutôt, que ces animaux sont en totale panique. Je reste cependant bien droit et confiant, toujours le dos tourné – la horde arrive alors à ma hauteur, venant dans mon dos, elle me frôle dans le grondement sourd des sabots sur la terre battue, en m’évitant soigneusement. Et puis, d’un seul coup je peux à nouveau me déplacer. Les chevaux se sont alors regroupés devant, sur l’immense esplanade à l’orée du village. Je comprends en cet instant, ou ressens plutôt viscéralement la situation: Ces animaux sont en péril, menacés d’une mort certaine ? – J’ai la chair de poule un peu comme lorsqu’une puissante impulsion vous saisit – Je cours sur ma droite vers cet escalier de pierre qui mène à cette placette en surélévation, repérée quelques instants plutôt, car j’y ai localisé un cheval blanc-gris clair, qui semble ne plus savoir où aller. Je me propulse en selle (à cru) et je ne sais par quel signal, mais toujours empli d’une puissance qui n’est pas naturelle, avec cet immense frisson que procure ce fort sentiment d’invincibilité à ce moment-là, je pars au grand galop hors du village, et vers l’horizon opposé à la direction empruntée par les chevaux. C’est une zone immense, semi-désertique, type taïga ou pampa? Et en faisant de grands moulinets (John Wayne en quelque sorte !!) – la totalité de la horde se retourne alors, et me suit dans une cavalcade effrénée – Tout cela est fortement émotionnel au point que je réveille ma moitié – C’est très fort ! J’ai l’impression de les avoir sortis d’une mauvaise passe, où leur vie était en péril ? »
Rêve n°2 (F) : 1995 – (Aigle et Soleil)
« Je suis en face d’une bâtisse, type manoir abandonné au milieu d’arbres, le tout est entouré, pour la partie face à moi, par un mur de clôture, et fermé par un gigantesque portail en fer forgé, paré de bas-reliefs représentant des plumages ou des ailes. Particularité : ce portail tient tout seul, ses gonds sont dans le vide à quelques dizaines de cm de la clôture. Je passe donc par cet espace entre portail et clôture, et me retrouve sur un petit talus, en limite d’un parc assez sombre, planté d’immenses arbres. Sur ma gauche cet espèce de manoir hautain et sans vie. Le tout est baigné dans une clarté assez fade. Au pied du talus, ce mur d’à peine 2m de haut, clôt la propriété dans laquelle je suis entrée. Face au manoir, le mur de clôture laisse donc place à cet immense portail en fer forgé, dont je vois maintenant l’autre face. Bizarrerie : La hauteur de ce portail dépasse de beaucoup la hauteur du mur. En fait, il semble tenir sans les gonds du bas, et les quatre autres gonds supérieurs sont bien au-dessus du niveau du mur! Pourtant le tout semble très solide et inviolable. Ce portail comprend de ce côté également des bas reliefs métalliques représentant des ailes, et autres plumages. (symboles alchymiques parait-il?) Je pense donc être enfermée sans avoir cependant le sentiment d’être vraiment prisonnière. De l’endroit où je suis, ce petit monticule à 3 à 4 mètres au-dessus du niveau du mur, je contemple aisément le paysage au-delà de la propriété: Une immense plaine – on se croirait en Arkansas ! A l’horizon, immensément lointain, je distingue des montagnes. Ce doit être l’aurore ? Car un soleil magnifique illumine l’immense plaine et les montagnes d’une clarté dorée très chaude. Le ciel est d’une limpidité de pur azur. Au bout d’un instant, un petit point noir apparaît à l’horizon, dans le ciel au niveau du soleil, et se dirige dans ma direction. Très vite il grossit, et je reconnais un oiseau – un immense oiseau – qui s’avère être un aigle. Très rapidement, celui-ci survole la clôture et se pose directement sur le talus, à mes pieds. Comme une véritable invitation à l’évasion et au voyage. Je monte entre ses ailes en me cramponnant à ce qui semble être plus du duvet, que des plumes ? Et l’on repart en direction du soleil, survolant à moyenne altitude cette immense plaine dorée par l’éclat du soleil. Soudain, je distingue tout en bas, un petit point dans la plaine qui chemine sur une petite piste de terre ocre rouge, orientée en direction du soleil. L’aigle entame alors un piqué, sans aucune intervention de ma part, et je reconnais alors mon époux. Sans aucun commentaire, il monte sur ce « bi-place ailé » et nous reprenons de l’altitude. L’aigle repart de nouveau vers les hauteurs, toujours en direction de ce soleil resplendissant. Pas vraiment d’émotion ni de frisson dans ce rêve. Mais dans ce bleu intense du ciel, portée par une forme de plénitude en survolant cette immensité légèrement dorée du paysage, tout cela génère comme une joie paisible et profonde, qui perdurera même après le réveil. »
Rêve n° 3 (H) : 2002- (Dragon?)
« L’environnement est sombre et lugubre. C’est quasiment la nuit – L’ impression d’une menace imminente me saisit. J’éprouve ce sentiment particulier de savoir qu’un grand danger doit être affronté, et bien que ne possédant aucune arme ou un simple bâton pour me défendre, je n’éprouve pas de panique, seulement quand même une inquiétude sur le « comment » vais-je m’en sortir ?. Et puis d’un seul coup c’est devant moi, dans la noirceur de la nuit, menaçant. Je devine une ou deux créatures sombres. Mi homme – mi dragon ? (Je ne lis pas d’ouvrages d’épouvantes, ni de films fantastiques, et je ne m’appelle pas Michel !! )
Mû par un fort instinct, ma main droite plonge alors dans ma poitrine (?!), au niveau de l’œsophage, juste au-dessus du plexus solaire, et en extrait (invraisemblance totale des rêves!) une immense épée lumineuse. Là par contre, je suis parcouru d’un grand frisson, celui peut-être qui parcourait l’échine des guerriers avant un affrontement. J’ai la chair de poule (décidément ! Je vais me reconvertir dans le marché de la volaille – et pour un VG c’est pas terrible! ) – Après avoir lancé un cri assez retentissant, un vrai rugissement! Un peu du genre kiai, poussé parfois lors des compets de judo ! Je brandis donc l’épée lumineuse en direction des entités ténébreuses – Alors, tout se disloque et se dissout d’un seul coup sur place et dans l’instant même. Mon cri a réveillé mon épouse, et peut-être même les voisins… ! il est 3 h du mat. Je vais passer pour un bourreau caractériel! Durant ce bref instant, à la charnière du temps juste à la sortie du rêve – une sorte de sas, entre le rêve et le réel – mon problème urgent c’était: « Comment vais-je pouvoir replacer cette épée dans son fourreau de chair… sans me blesser la trachée ? Mon bras n’étant pas assez long pour rengainer cette longue épée » . Ben voyons ! – Faut que je fasse gaffe, on risque de devenir fada à force de faire des rêves bizarres ! À moins que ce ne soit déjà trop tard !….Pas grave, je ne suis qu’un hologramme… de passage ! »
Rêve n° 4 (H) : 29/11/2005 – (UFO)
« Le ciel est bleu limpide – un de ces bleus encore vibrant de la chaleur de l’été – Je suis en moyenne montagne (comme par hasard!) sur une espèce de dôme rocheux qui surplombe une immense vallée. La tonalité de l’ensemble est baignée de soleil et va de l’ocre-jaune, au doré, un peu comme dans un précédent rêve –
Je chemine avec un petit groupe d’amis cette fois, mais comme c’est mon habitude, je suis toujours en éclaireur – et puis j’ai aussi tendance à marcher assez vite, même en montagne. Donc je suis seul au moment des faits – j’aperçois bien mes amis de temps en temps en me retournant et au gré des reliefs du sentier rocailleux.
Sur ma gauche, une immense vallée profonde et bordée sur l’autre versant des sommets bleutés. Sur l’avant, je surplombe un horizon infini qui se déroule tout là-bas au bout d’une plaine immense baignée de soleil. Derrière nous, se trouve une chaîne de hauts sommets d’où nous revenons sans doute ? Et sur ma droite, le dôme minéral se poursuit et je ne vois que le ciel.
Les ombres projetées par le soleil semblent indiquer que nous sommes plutôt vers la fin de l’après-midi – 17h/18h – et la qualité roussie des quelques herbages indiquent que nous devrions être en fin d’été, fin Août/déb Sept. (Je n’y peux rien, j’ai toujours été observateur ! Même dans les rêves ! ) Mon avance me permet des poses régulières afin d’attendre mes amis, éventuellement de les prévenir des difficultés de la descente. Mais aussi d’admirer et de goûter ce silence, cette paix et cette beauté grandiose de la montagne.
J’en suis là lorsque, dans le ciel sur ma droite (côté du dôme) je discerne une « pastille » argentée d’environ 80 cm à 1m de diamètre. Elle oscille sur place lentement à (difficile ?) 30 / 40 m de hauteur. Ce n’est pas très épais – je vois distinctement le côté où se trouve une rainure très prononcée, et qui fait donc le tour de la circonférence (une sorte de gorge creusée dans la périphérie de l’objet) Les surfaces semblent très légèrement bombées (ça me fait penser à une gigantesque pile-bouton, sauf que les deux faces auraient cette petite surélévation)
Quelques secondes…? une autre «pastille » vient rejoindre la première… puis 2 autres, soit 4 au total de la même couleur argentée, qui vont commencer une ronde céleste assez particulière. Les 4 « pani » volent en formation serrées (comme la patrouille de France !!) et décrivent des courbes elliptiques très nettes et qui se referment en une espèce d’orbe. En fait ils filent vers l’arrière du chemin en formant une large courbe, décrivant ensuite un virage et reviennent là où je me trouve, au point de croisement, passent au-dessus de ma tête et décrivent une seconde orbe identique à la première, vers l’avant du chemin cette fois, puis reviennent pour reprendre la même sarabande. Cela dure un petit moment … puis d’un seul coup 4 autres « pani » surgissent de nulle part.
Ils sont également en formation serrée et je discerne nettement cette fois comme de très légères traînées de «fusion»(?) derrière elles, comme pour des avions, mais en beaucoup plus éthérées.
Cette seconde série de 4 ovnis est très particulière et diffère assez nettement de la première. Déjà la couleur est différente – Ce n’est plus argenté, mais couleur bronze doré foncé. Chaque engin est formé d’une « pastille » assez semblable à celle de la première équipe, accolée à une seconde pastille (comme une haltère plate ) et seulement séparée par une attache de 20/30 cm – la seconde pastille est elle-même accolée à un élément carré (!) toujours avec une petite attache plate de même gabarit – et le tout se termine par un manche de 60/80 cm.
En fait ça ressemblerait plutôt ….à rien du tout !! = 2 disques (diam: 80 cm / 1m) reliés entre eux et à un carré, et se terminant par un manche (à balai !!) – Archi farfelu l’engin – autant faire voler mon fer à repasser ! Mais ça vole , et super bien !!
A partir de cet instant, je vais donc assister, la tête levée vers le ciel, à un immense ballet aérien de ces 2 x 4, soit 8 ovnis qui vont se suivre dans une sarabande firmamentale!! magnifique sous le soleil. Les deux groupes se poursuivent dans cette figure de 2 longues orbes elliptiques donc, avec le croisement juste au-dessus de ma tête .
Et si bas parfois, que je dois m’accroupir. Pas vraiment inquiet, mais quand même sur le qui-vive. En fait la figure décrite dans le ciel à échelle du rêve, représente après analyse un immense lemniscate céleste (∞) – De toutes mes forces j’espère que mes compagnons vont arriver pour bénéficier de ce spectacle si grandiose – je m’échine à penser si fort à eux pour les prévenir… que je me réveille
Essai d’auto analyse: Dans les mouvements de Qi Gong, il y a des rotations des bras avec accompagnement du corps, décrivant des « 8 » dans l’espace (grande orbe et petite orbe) – Ceci est censé « mouvoir » les énergies « en nous » – et « au-dehors » de nous ? Est-ce que ceci explique tant soit peu cela ? Cependant je pratique le Qi Gong depuis des années et rien de tout cela n’avait influencé mes rêves. En tous cas c’était fabuleusement beau et aérien. Le lemniscate est aussi un symbole… qu’il soit positionné au-dessus du chemin dans le sens du parcours ? Il aurait pu être transversal ?
Un rêve de plus à verser sur le compte des messages à décrypter .… »
https://www.jepense.org/lemniscate-symbolisme-spiritualite/
Rêve n° 5 (H) : 2006 – (Abeilles)
« Assis sur un petit rocher, seul en pleine nature, dans un paysage de type lande provençale, j’observe 3 abeilles qui se prélassent au soleil tout près… un peu à l’écart, sur ma gauche, une grosse abeille – sans doute une reine – c’est ce que je me dis dans le rêve – sachant que je rêve ? – Et je cherche sur son dos une marque (?) attestant de sa qualité de reine.
(Il y a plus de 25 années, j’avais aidé à plusieurs reprises un ami apiculteur. Il marquait ses reines d’une petite touche de vernis rouge sur le dos pour vite la repérer par la suite. Il m’avait fait tenir à pleines mains, mais avec des gants (!), un essaim que nous venions de trouver dans l’angle d’une fenêtre d’un vieux bâtiment de sa ferme. Extraordinaire et inoubliable cette impression: Ressentir dans ses mains cette vibration de vie de tout un essaim compact, qui vibrionne paisiblement. Les abeilles sont alors gavées de miel et ne piquent pas. Auparavant, l’essaim avait décrit une grande sphère dans le ciel, avant de petit à petit se resserrer, se regrouper et se concentrer pour finalement s’accrocher à cette fenêtre.)
J’observe donc – Ma main gauche est appuyée sur le sol, le poing légèrement fermé.
La grosse abeille – la reine ? – se dirige alors vers ma main, l’escalade, et rentre dans l’ouverture que forme mon pouce et mon index. Je ne bouge pas d’un poil, mais suis sans appréhension. Entre mes autres doigts, je devine la reine dans le creux de la main ( ça chatouille un peu !) – Et bizarrement elle se dédouble – en fait il y a bien une reine physique dans le creux que forme mon poing a demi fermé – mais une espèce de corps fluidique s’étire et s’extrait de la reine, passe à travers le dos de ma main,(!) et s’élève comme une trace de lumière au-dessus de ma tête. Elle y rejoint une sorte de fine colonne de lumière qui sort du sommet du crâne, jusqu’à 80 cm env, et très vite, les deux traces de lumière se fondent l’une dans l’autre, et le tout redescend en un instant dans ma tête, au niveau de la fontanelle. Aucune impression particulière, pas de sensations extatiques, simplement le sentiment que quelque chose d’important vient de se produire, mais quoi ? En tous cas, sans aucune émotion particulière. »
Ces rêves avaient été notés, bien que leur souvenir restât intact tant ils étaient marquants. Ils semblaient si puissants et si peu courants. Cela sera confirmé lors d’échanges auxquels nous avions donc participé avec d’autres personnes, et aussi une spécialiste du rêve*. Mais bien évidemment, ce type de rêves ne vient surtout pas sur commande ! Et après 2006… silence radio ! Du moins, aucune trace de ce type de rêves, mémorisée depuis.
* Marielle Laheurte, spécialiste en la matière, avait bien voulu, lors d’entretiens en vidéo, avec différentes personnes, (BTLV) sur ce thème des rêves, apporter son interprétation sur ces schémas de rêves assez peu courants, et plutôt symboliques, avec des « scénarios » plutôt assez structurés et détaillés… pour des rêves.
Les rêves, même les plus insignifiants, seraient ainsi toujours porteurs de messages. Ils peuvent, le plus souvent, émaner de notre propre conscience, mais parfois aussi, d’influences extérieures.
Certains pourront donc y voir un message émanant d’une entité angélique, ce sera sans doute selon le background personnel à chacun, éducation, croyances, influences diverses ; et d’autres y verront des contacts en provenance de ce que l’on appelle l’astral, à quelque niveau de fréquences que ce soit, et d’autres encore, comme un écho remontant des profondeurs de leur Conscience profonde. Et il y a sans doute d’autres possibilités.
Il est vrai que l’interprétation des rêves est à géométrie variable, puisque nous sommes là dans le domaine du narratif d’une part, et bien sûr sans aucun fondement matériel, sauf parfois, quelques éléments qui pourront s’avérer, par la suite, réels et vérifiables dans les semaines, mois ou années qui suivront, mais c’est plutôt assez rare pour la majorité des rêveurs !
Alors, pour survoler rapidement diverses interprétations concernant le même passage du premier rêve par ex. celui qui concerne l’Aigle. Certains y ont vu, dans ce « voyage » en bi-place vers le soleil, comme une éventuelle annonce de l’ultime « départ » de l’un des « participant », suivi dans la foulée par l’autre ? Un « voyage-retour » organisé, en quelque sorte ! Et vers le soleil, quoi de plus symbolique ?
D’autres, ont évoqué dans le symbolisme de l’aigle et du soleil, une certaine connotation spirituelle. Mais là on est dans la plus pure interprétation – alors cela peut paraître assez puissant et très énigmatique, mais une fois qu’on a dit – ça…. Il y aura toujours le petit ego qui tentera sans doute d’en tirer profit!
Concernant le « sauvetage » des chevaux, autre ex, l’interprétation donnée par cette spécialiste des rêves, faisait un « raccord » avec une partie de la vie de ce rêveur, qui a durant quelques années, aurait « travaillé » à tenter de résoudre des problèmes, pour des jeunes diplômés n’ayant pas de solutions en vue.
Donc, il y aurait peut-être du sens derrière ces aventures oniriques – entre, tenter de sauver des chevaux, qui représentent une énergie, et une fougue parfois mal contrôlée … et aider des jeunes, qui veulent « foncer » dans la vie, et aboutir dans leur recherche. Pourquoi pas ? – C’est un beau symbole, mais pourquoi cette insertion dans un rêve, tant d’années après ces épisodes de vie sociale, et dans quel but? Si loin des évènements passés. Cela reste quand même assez vague.
Quant à la figure du lemniscate tracée par des Ufo dans le ciel, elle peut représenter le symbole de « l’infini » qui est la définition « ésotérique » de ce Ꝏ, tracé ici dans le sens du chemin à venir. Qu’il se trouve donc sur le chemin emprunté, avec l’intersection des ellipses juste au dessus de ce rêveur, interroge quelque peu, mais bien sûr n’apporte aucune preuve ou certitude sur quoique ce soit – simplement un domaine de réflexions, à approfondir et à poursuivre… et c’est déjà beaucoup.
Marielle Laheurte émet l’hypothèse que, puisque chaque rêve nous parle, qu’il est porteur d’un message, nous devrions y être plus attentif, voire les noter dès le réveil pour en garder trace… parfois cela pourrait parfois nous aider à nous orienter, dans un futur proche ou lointain.
Certaines personnes ont vécu aussi d’autres expériences, qui se situeraient plutôt ici, entre rêve et réalité. Par exemple, dans ce que l’on appelle les « paralysies du sommeil ».
Par ex., vous êtes dans votre lit, c’est la pleine nuit, mais assez souvent cela se situe vers les 3 heures du matin – ce n’est pas une règle – mais parait-il, selon Marielle Laheurte*, c’est une heure propice à ce genre d’expérience. Vous remarquez par ex. alors que vous êtes bien endormi, qu’il y a de la lumière dans le couloir qui conduit à votre chambre. Pourtant hier soir vous aviez bien tout éteint, à moins que votre conjointe ne se soit levée durant la nuit, et oublié d’éteindre ? Bizarre quand même – Mais ensuite, tout va très vite. Une silhouette se profile dans l’entrebâillement de la porte. Elle est sombre, comme à contre-jour, puisque la lumière du couloir est derrière elle. Cette silhouette s’avance vers votre lit, et vous pressentez comme une espèce de sourde menace.
Et un début de crainte quand même, lorsque vous constatez que vous ne pouvez même plus bouger du tout ! Quelques courtes secondes ? Puis dans un sursaut d’énergie « surhumaine », ou qui y ressemble ! vous parvenez soudain à briser cette paralysie, en poussant un cri (un peu comme le kiai en judo ) et en projetant vigoureusement vos deux jambes à la face de « l’intrus » – du karaté, kung fu ou MMA en quelque sorte !! La silhouette se dissout sur le champ. Vous allumez alors votre lampe de chevet. Tout est normal bien sûr. Le couloir est bien éteint, bien évidemment… et il n’y a personne. Est-ce du domaine du rêve, d’une forme d’hallucination cependant assez concrète ? D’une perception d’informations émanant du subconscient ?
En tout cas, ce qui est sûr, c’est que votre conjointe est alors bien réveillée, et pas très satisfaite d’un réveil aussi explosif !
Bref, visiteurs du soir… ou divagation d’un mental somnolant entre deux eaux ?
Cependant ici, l’essentiel est bien, me semble-t-il, de pouvoir s’arracher à cette paralysie, qui signerait notre soumission à l’intrus, si elle devait se poursuivre. Alors est-ce une expérience qui serait destinée à évaluer ou estimer notre potentiel et à dépasser les contraintes, et nos blocages ? Mais qui en est le commanditaire? Notre propre Conscience sans doute ? L’ego a encore du pain sur la planche, avant de tout comprendre et surtout d’apprendre à se détacher, à laisser filer et à ne pas s’accrocher à ce qui, en fait, n’est que pure illusion. Nous sommes dans un univers d’informations où ce que nous appelons « le réel », nous joue bien des tours.
D’autres expériences se rapportent aussi à des cas dits de « somnambulisme », qui s’apparentent encore plus concrètement aux espaces inter temporels.
C’est la nuit – comme toujours pour ces petites aventures énigmatiques – Là aussi la lumière est allumée, mais vous n’avez pas le souvenir d’avoir touché l’interrupteur – c’est assez imprécis – Vous avancez naturellement dans le noir, alors que pour vous, dans cet état de demi-somnolence, le couloir est bien allumé ! Vous commencez donc à descendre l’escalier normalement – heureusement cet escalier est en bois ! – car, arrivé environ à la moitié des marches, vous vous retrouvez glissant sur ces mêmes marches, mais à plat ventre et donc sur toute la longueur du corps. En d’autres termes plus communs, vous vous êtes « cassé la gueule » ! Et sans vous en rendre compte. Vous glissez ainsi sur le ventre, les jambes derrière vous, et c’est alors qu’une petite voix vous dit, vraiment très paisiblement, et très tranquillement !: «Relève la tête », « relève la tête » ? Par deux fois, et c’est très clair dans votre tête.
Vous parvenez en bas, la tête proche du carrelage, et cette fois bien réveillé ! Dans le noir total, la dégringolade dans l’escalier a bien résonné dans la maison, mais pas suffisamment pour réveiller votre conjointe. Dans ce cas là, pour ne paniquer personne, le mieux est de la fermer, et de tenter de récupérer la station debout.
C’est un peu compliqué et même un peu acrobatique pour refaire passer les jambes dans le bon sens et se redresser, car on est quand même un peu « perturbé », dans une telle situation et dans le noir total! Résultat des courses, quelques petites éraflures au bras droit, et un peu de sang, mais quelques adhésifs feront l’affaire. Mais l’injonction: « relève la tête » a évité bien des dégâts potentiels à la tête. Alors, que les 3/4 de la « déambulation » se sont faits en totale inconscience, il y a cette petite voix qui, à un moment crucial, prévient et conseille, et dont j’ai l’intime conviction qu’elle émane de la Conscience, qui elle, bien heureusement, ne dort jamais. Certains penseront peut-être à un aimable « accompagnant » – Je perçois pour ma part, mais je n’ai pas la vérité infuse, que c’est tout simplement l’aspect profond de notre propre « Conscience »…Cette « Autre » Conscience, Celle qui veille en permanence – Et cette Conscience, c’est en partie « nous »… mais en mieux et en plus vaste ?! Il n’est pas nécessaire, ici, d’être assujetti à un «tiers» intervenant, et souvent issu des schémas mentaux reçus dans notre propre éducation, ou autre aspect de notre éventuel « formatage ». Chacun de nous porte cette richesse au fond de lui. C’est notre « Trésor » intérieur que l’on désigne comme étant l’Âme ou la Conscience non duale, et qui est peut-être, et même sûrement, intriqué à plus Immense que lui…
Ces divers parcours oniriques sont parfois si réels, que certaines personnes émettent l’hypothèse que la nature du rêve pourrait, parfois, se rapprocher d’une Réalité qui nous échapperait. Alors que l’aspect de notre vie courante, celle de tous les jours, pourrait, elle, s’apparenter à une forme d’état onirique, tant la véritable Conscience, semble « absente » de nos comportements aux quotidien. Mais on est là, totalement dans le domaine des supputations et autres cogitations… faute de mieux !
Sauf que, d’autres se sont déjà posé la question, alors élargissons un peu notre champ de réflexion – Dans un livre, « Notre réalité est-elle un rêve ? », Laurent Kasprowicz et Romuald Leterrier abordent le sujet de la réalité et du rêve. Et ils y sont rejoints par Bertrand Méheust et Jocelin Morisson, pour les préfaces de cet ouvrage.
En résumé, on pourrait proposer cette approche : Toutes ces manifestations que sont les EMI – Ovni – Contacts astraux – rencontres 3ème type – on pourrait y ajouter les états modifiés de conscience, toutes défient les lois de la nature que nous connaissons, et ici, ce n’est sans doute pas une connaissance totalement exhaustive – toutes ces manifestations pourraient-elles avoir, comme le proposent les auteurs, une source commune ?
Car, derrière tous ces phénomènes et manifestations, il existe une dimension archétypale et symbolique. Et ces observations et remarques émanent d’un collectif de chercheurs pluridisciplinaires internationaux ( sociologues – psychologues – philosophes – ufologues …)
Ces réflexions amènent ainsi, à envisager la réalité de ce que les anciens appelaient « le monde invisible » ou « âme du monde », et qui interagirait avec nous. Un nouveau paradigme pour appréhender notre rapport au réel et à l’univers !
Sachant que ce que l’on appelle le réel est encore objet de contradictions, et d’analyses. La physique quantique, entre autres disciplines, a apporté une ouverture vers d’autres approches, plus larges dans leurs hypothèses, plus approfondies, et moins ancrées dans un matérialiste pur et dur.
Alors , continuons de rêver !
après avoir compté les moutons…