Nicolas Fraisse, l’homme qui voyage hors de son corps

photo Nicolas Fraisse sur son site 

sorties hors du corps, vision à distance, médiumnité… une interview -interview de Nicolas Fraisse par Carole Pillet -site la psychologie pour tous

 

L’histoire de Nicolas Fraisse sur Inexploré

 

 

 

Le livre « Voyage aux confins de la conscience » est né de la rencontre d’une scientifique, Sylvie Déthiollaz, et d’un psychothérapeute, Claude Charles Fourrier, avec un jeune homme, Nicolas Fraisse qui dit « sortir hors de son corps » depuis l’enfance. Extrait.

Quand « incompréhension » rime avec « souffrance »

Les expérienceurs tels que Nicolas souffrent souvent d’un manque de compréhension de la part des autres et de leur incrédulité. Enfants, ils sont facilement l’objet de moqueries de la part de leurs camarades, alors que les adultes les prennent pour de doux rêveurs, quand ce n’est pas pour des fous. ! « C’est vers l’âge de 7 ans que j’ai commencé à remarquer que j’étais différent des autres… En discutant avec mes copains, je me suis rendu compte qu’ils ne vivaient pas la même chose que moi. Auparavant, je pensais que tout le monde pouvait sortir de son corps. Ce vécu me semblait tout à fait normal jusqu’au jour où j’ai commencé à me poser des questions… Peu à peu en grandissant, je me suis demandé si tout cela n’était pas dû à mon imagination… » Pour s’assurer qu’il ne rêvait pas, Nicolas s’est mis à vérifier méticuleusement les informations qu’il ramenait de chaque OBE (expérience hors du corps). À partir de 13-14 ans, c’en était presque devenu obsessionnel : « Un jour, lors d’un de mes “moments d’absence” en classe, j’ai vu mon père construire un petit muret censé maintenir une butte de terre dans le jardin. En rentrant chez moi, j’ai pu constater que le travail avait bien été fait… Après un certain nombre de vérifications de ce style, je n’ai plus douté que mes sorties de corps étaient bien réelles ! »

Au collège, Nicolas a fini par accepter sa différence, mais il continuait d’en souffrir, car très vite, il avait compris qu’il ne pourrait parler à personne de ses expériences « extraordinaires » : « Un jour, un professeur a demandé aux élèves de ma classe de présenter leurs “dons”. J’ai répondu que je pouvais voir ce qui se passait dans d’autres endroits… Évidemment, ça a suscité des rigolades de la part de mes camarades. Ils m’ont dit : “Arrête de raconter des bêtises !” Alors tout de suite, j’ai lâché l’affaire. J’ai préféré ne pas insister, ne pas faire de vagues et j’ai enchaîné sur une autre anecdote moins “bizarre”… Quelque temps plus tard, j’en ai parlé à mon professeur de mathématiques. Il m’a répondu que je rêvais et que si, par malheur, je n’en avais pas l’impression, il valait mieux que j’en parle à mon médecin. À partir de là, j’ai compris que je ferais mieux de me taire… Les adultes ne me comprenaient pas, les enfants encore moins. Je déclenchais chez ces derniers deux types de réactions : soit ils me prenaient pour un menteur, soit pour une sorte de sorcier ou d’espion. Dans le deuxième cas, ils préféraient carrément m’éviter, car ils pensaient que je savais trop de choses sur eux… »

Les adultes ne me comprenaient pas, les enfants encore moins.

Dans la mesure où il ne cadre pas avec ce que la société considère comme « possible » ou « normal », un EMC-état de conscience modifié- non ordinaire tel que l’OBE constitue avant tout pour beaucoup d’expérienceurs un bouleversement profond et parfois même un réel traumatisme. D’un côté, si les expériences débutent dès l’enfance, comme pour Nicolas, ils doivent accepter leur différence. De l’autre, si les phénomènes commencent à l’âge adulte, ils ne comprennent pas ce qui leur arrive et ont peur de perdre la raison. Pourtant, mis à part les expériences à contenu négatif, un EMC non ordinaire – notamment une OBE – n’est en général pas perturbant en lui-même. Au contraire, ces états sont même souvent décrits comme très agréables, mais ce sont toutes les questions qu’ils suscitent qui peuvent être très déstabilisantes. Qu’est-ce que c’était ? Pourquoi est-ce arrivé ? Pourquoi à moi ? Est-ce que cela va se reproduire ? Suis-je en train de devenir fou ? Sans réponses, les expérienceurs tombent souvent dans l’inquiétude, voire dans les angoisses et le déséquilibre. En réalité, c’est l’ignorance et le déni de notre société par rapport à ces phénomènes qui sont à l’origine de la perturbation ressentie par les témoins. Quant à Nicolas, s’il a eu peur de basculer dans la folie à plusieurs reprises, ses questionnements ne l’ont heureusement jamais totalement submergé. Pourtant, c’était un garçon très « mental » et cela depuis l’enfance : « Alors que certains me considéraient comme un rêveur, d’autres me reprochaient d’être trop cérébral. C’était plutôt paradoxal ! À 16 ans, je me suis demandé si je n’étais pas fou. J’avais l’impression que mes deux réalités se dissociaient (dans mon corps et hors de mon corps). Une période de doute terrible s’est installée : est-ce que je vivais vraiment cette réalité ? Ou bien, est-ce que je “créais” cette réalité ? Cette torture mentale a duré jusqu’à ce que je reprenne confiance grâce à une relation affective. En m’apaisant au niveau sentimental, j’ai retrouvé peu à peu le calme intérieur. Dans le même temps, j’ai consulté un psychologue scolaire. Après avoir écouté ce que je vivais, il m’avait conseillé de me recentrer sur du concret : mes études, la lecture… Il m’avait encouragé à faire travailler ma réflexion pour renforcer mon ancrage. » C’était un très bon conseil. Alors que son mental lui faisait frôler la folie à travers un questionnement sans fin, c’est aussi grâce à lui que Nicolas a pu s’ancrer dans la réalité du monde matériel. Quand on prend conscience de son propre mental, on peut le « voir » dysfonctionner et donc apprendre à le maîtriser dans ses moments de dérapage. Mais entre les deux, il faut parfois que quelque chose vienne faire « diversion » pour que les pensées « toxiques » s’arrêtent : dans son cas, ce fut une rencontre amoureuse.

Je vivais mes expériences dans mon coin, tout seul.

Très jeune, Nicolas avait pris la décision de ne pas parler de ses OBE et d’écouter les histoires des autres en silence. À sa timidité naturelle et à cette capacité est venue s’ajouter à l’adolescence son homosexualité naissante, qui a probablement aussi contribué à l’inhiber socialement. Mieux valait ne pas se faire remarquer : « Au collège, j’avais un cercle d’amis, mais je ne me confiais pas facilement. Je vivais mes expériences dans mon coin, tout seul. Je n’en avais pas honte, mais je ne m’en vantais pas non plus. » À 16 ans, il a enfin réussi à prendre un peu de recul et à mettre des mots sur ce qu’il vivait : « Au lycée, j’ai commencé à en parler davantage autour de moi. Le paranormal et la magie avaient envahi le cinéma et la littérature. Cette tendance faisait écho à ce que je vivais. Certains copains avaient plus ou moins admis mon don “bizarre”, mais ils y voyaient surtout un moyen d’en tirer un petit profit, par exemple, en me demandant d’aller voir ce qu’il y avait au menu du self ! Et comme je ne me trompais jamais, j’ai fini par être pris au sérieux… » Dans sa famille, cependant, le sujet n’était jamais évoqué et il a fallu du temps pour que l’on reconnaisse enfin sa « différence » : « Durant mon enfance, mes parents étaient dans le déni de ce que je leur racontais… “Il nous dit des bêtises… il s’invente un monde.” Ce n’est qu’une fois que je suis devenu adulte qu’ils ont cherché à faire des recoupements et qu’ils ont pris conscience de mes capacités. Mais pour eux, le puzzle a vraiment pris forme depuis que vous vous intéressez à moi. Que mon cas soit étudié dans un cadre scientifique me rend plus crédible à leurs yeux… Mais, on n’a jamais trop discuté de tout ça ensemble. Dans ma famille, on parle rarement de nous et de nos ressentis, juste de faits concrets… »

Une carapace presque parfaite

Nous avons tout de suite perçu en Nicolas une hypersensibilité, pourtant, celle-ci était bien dissimulée. En effet, il semblait coupé de ses émotions, en tout cas dans certains domaines, et nous étions parfois étonnés par son manque apparent de compassion. C’était comme si certains sujets ne le touchaient pas, comme s’il ne se sentait pas concerné. Souvent même, il prenait le contre-pied par rapport à un événement tragique en utilisant l’humour noir, ce que nous avons vite interprété comme un réflexe de protection. Avec le temps, nous avons compris qu’il s’était fabriqué une solide carapace pour évoluer dans un monde matériel qui lui semblait hostile. Cette attitude instinctive lui avait probablement été nécessaire pendant une période de sa vie. Mais il n’y avait pas que ça. Nicolas avait grandi dans un environnement familial qui n’était pas propice à l’expression des sentiments. C’est sans doute pour cette raison qu’il ne nous avait pas révélé son homosexualité dès nos premières rencontres, peut-être aussi par peur de notre jugement : « Dans ma famille, les secrets sont nombreux. Mon homosexualité était taboue. Je l’ai révélée à mes parents à l’âge de 17 ans seulement. Pourtant, j’avais tout fait pour qu’ils l’apprennent avant. À l’époque, c’était difficile d’en parler ensemble. Bizarrement, elle m’a été plus difficile à gérer que mes OBE, car elle a eu davantage de répercussions : la colère de mon père, la tristesse de ma mère, ses pleurs, etc. J’ai grandi au sein d’une famille plutôt classique et conservatrice. Mais, au bout du compte, cela a aussi été une chance pour moi, car ça me stabilisait. » Avant d’oser faire son coming out, il est passé par des moments forcément douloureux : « Il m’a fallu accepter cette autre différence et surtout faire le deuil de pouvoir donner satisfaction à mes parents d’être un jour grands-parents grâce à moi. Le fait de décevoir ma petite soeur, qui me voyait comme un super-héros, m’a peut-être aussi affecté… » Malgré tout, son homosexualité lui permettait parfois de focaliser l’attention des gens sur « autre chose » : « J’étais différent pour une autre raison. Je pouvais me “cacher” derrière cette seconde “spécificité”. Selon ce qui m’arrangeait, je brandissais la carte de l’homosexuel ou du magicien ! » Avec le temps, Nicolas deviendra parfaitement à l’aise avec ces deux aspects de son identité.

Peu à peu, j’ai commencé à considérer les émotions comme inutiles.

Alors qu’il avait 18 ans, un autre événement majeur a probablement contribué à son blocage émotionnel : « Quand ma grand-mère est décédée, j’ai vécu une très grande souffrance… J’ai été profondément bouleversé. À partir de là, presque à chaque fois que je faisais une OBE, je me retrouvais sur sa tombe. Quand je réintégrais mon corps, je ramenais une émotion si forte et si incontrôlable que je ne pouvais m’empêcher de pleurer, j’avais le coeur lourd et serré. Ça m’était vraiment très désagréable, surtout quand cela m’arrivait en classe… Et un jour, alors qu’en sortie de corps je m’étais retrouvé une fois de plus sur sa tombe, j’ai senti que je “laissais partir quelque chose”… La peine a disparu instantanément. À partir de ce moment-là, j’ai moins pleuré. Et surtout, je me suis moins attaché aux gens. Peu à peu j’ai commencé à considérer les émotions comme inutiles… Je ne ressentais plus rien, ni tristesse ni amour fort… »

C’est pourtant à cette époque que Nicolas avait ressenti le besoin de se construire une vie stable. À 20 ans, il avait rencontré Benoît1, un jeune homme bien équilibré, protecteur et à l’écoute : « Même si ça n’a jamais été la passion, je me sens extrêmement bien avec lui. Il est pour moi un formidable compagnon de route depuis quatre ans. » Visiblement, la construction de projets en commun le rassurait et l’équilibrait. C’est deux ans après sa rencontre avec Benoît qu’il avait commencé sa vie professionnelle en tant que comptable dans une grande entreprise française. Stabilisé par cette relation et par son travail, rien ne pouvait lui arriver. À cette période de sa vie, cette « relative » normalité avait probablement été essentielle pour lui. Sans elle, il n’aurait sans doute pas réussi à aussi bien gérer son quotidien.

Bien que leurs contenus soient restés relativement anecdotiques et qu’elles n’interfèrent pas négativement avec sa vie quotidienne, ses OBE continuaient pourtant d’être provoquées par son émotionnel. Car Nicolas n’était pas parvenu à se couper totalement de sa sensibilité. Ainsi, nous pouvions constater qu’il ressentait parfois de la jalousie dans sa relation de couple. Un sentiment qui était souvent à l’origine d’une décorporation qui lui permettait d’aller voir ce que son petit ami faisait pendant son absence ! À nouveau, cela trahissait son manque de confiance en lui. En outre, il continuait à faire des « sorties » sur la tombe de sa grand-mère : « Parfois, de nouvelles fleurs avaient été déposées ou la plaque funéraire était tombée. Une fois, j’ai même vu que des petits lapins en plastique avaient été posés sur sa tombe. Je suis allé le vérifier physiquement quelques jours plus tard. En fait, c’est ma soeur qui avait eu cette drôle d’idée ! » La poursuite de ce type d’OBE le renvoyait au deuil qu’il n’était malgré tout pas parvenu à faire, deuil de cet être cher avec qui il avait vécu une relation fusionnelle. En parler avec nous lui a permis de comprendre que c’étaient ses émotions qui continuaient de provoquer chez lui ce type de « sorties » récurrentes, et que tant qu’il serait dans cette période de deuil, celles-ci prédomineraient sur les autres…

À l’époque, Nicolas vivait donc très régulièrement des OBE, mais de façon tout à fait spontanée et involontaire. Comme nous l’avons déjà dit, parmi tous les candidats que nous avions rencontrés, rares étaient ceux qui affirmaient pouvoir sortir de leur corps à volonté. Après examen, nous avions même commencé à douter que cela soit réellement possible : pouvaient-ils vraiment vivre cette expérience à chaque fois qu’ils le souhaitaient ou se mettaient-ils simplement dans un état où le phénomène avait plus de chances de se produire ? Avec le temps, nous avons de plus en plus penché en faveur de cette seconde hypothèse, car dès que le « vouloir » apparaît, c’est en fin de compte le mental qui est à l’oeuvre. Et d’expérience, nous savions que celui-ci est en général un obstacle à l’apparition de ce type de phénomène. Au contraire, le lâcher-prise, la non-recherche et la non-attente avaient probablement beaucoup plus de chances de porter leurs fruits. Par conséquent, nous devions arriver à dépasser ce problème. La clé était dans la mise en condition du candidat : ne rien vouloir, ne rien chercher, mais simplement être dans une disponibilité totale pour que l’expérience puisse se produire. C’est à cela que nous devions travailler avec Nicolas.

C’est ainsi que nous avons commencé à l’accompagner dans une démarche thérapeutique et didactique, mêlant explications psychologiques, scientifiques et techniques afin de l’aider à mieux maîtriser les phénomènes auxquels il était confronté. D’abord espacées, nos rencontres se sont rapidement transformées en un travail régulier. Nicolas venait nous voir en moyenne deux fois par mois, car à l’époque il lui était facile de prendre des jours de congé pendant la semaine. En plus de nos séances de travail, il assistait aussi aux réunions mensuelles de partage que nous commencions tout juste à organiser. On l’aura compris, la plupart des personnes qui, comme lui, vivent des phénomènes hors norme, ont peur d’être prises pour des « illuminées » et n’osent pas parler de leurs expériences, ni des éventuelles capacités qui en découlent. D’où un fort sentiment d’isolement, car plus que quiconque elles ressentent un besoin impérieux de partage et de reconnaissance. C’est pourquoi, dès 2007, en dehors des consultations privées, nous allions proposer une fois par mois un espace convivial de dialogue et d’échanges, sous la forme de réunions ouvertes à tous (expérienceurs, thérapeutes, chercheurs ou simplement personnes ayant un intérêt pour les phénomènes liés à la conscience), dans lesquelles les expérienceurs trouveraient une écoute sans jugement, ni interprétation, ainsi que soutien et réconfort.

En parallèle de notre travail avec Nicolas, nous avons continué à suivre d’autres candidats pour le projet OBE. Mais aucun d’entre eux n’a pu aller aussi « loin » que lui. En plus d’être hypersensibles, la plupart des expérienceurs font souvent preuve de susceptibilité, oscillant entre la fierté de vivre des phénomènes hors norme, qui exacerbe leur ego, et la peur provoquée par le regard des autres, qui leur fait perdre confiance et douter d’eux-mêmes. Avec lui, c’était différent. Il nous est apparu comme un garçon dont l’ego était relativement maîtrisé. Sa tendance à rationaliser ces phénomènes et à les considérer comme « naturels » l’aidait à rester dans l’humilité.

L’aventure pouvait commencer…

Sylvie Déthiollaz et Claude Charles Fourrier, Voyage aux confins de la conscience (Guy Trédaniel, 2016)

 » Je suis malade au fond de mon lit, impossible de me rendre à l’anniversaire de mon ami… et pourtant, j’y suis… hors de mon corps… je vois tout, j’entends tout, je pénètre dans les pensées des personnes présentes… Le lendemain, j’appelle mon ami, qui me confirme tout ce que je lui décris… « 

Ce livre est né de la rencontre entre Sylvie Dethiollaz, scientifique, Claude Charles Fourrier, psychothérapeute, et Nicolas Fraisse, un jeune homme qui dit  » sortir hors de son corps  » depuis l’enfance.
Pendant dix ans, tous trois vont tâtonner, explorer, tester et sans cesse repousser les limites du jeune homme. Un parcours passionnant, parsemé d’épisodes étonnants et d’anecdotes tout aussi étranges que déroutantes. Une aventure exceptionnelle, à la découverte des  » sorties hors du corps « , de la  » vision à distance « , de la  » télépathie  » et de bien d’autres phénomènes stupéfiants qui les conduiront à une ultime expérience dont les résultats défient toute rationalité. Une étude qui soulève des questions essentielles quant à la véritable nature de la conscience et de la réalité, et qui renvoie chacun aux mystères de l’existence.

Pour aller plus loin …

Institut suisse des sciences noétiques à Genève

Nicolas Fraisse , expérienceur, énergéticien-un énergéticien, magnétiseur pour vous accompagner

De 2024 à 2026, des années très difficiles qui amorcent des changements profonds

Pour commencer l’année 2024, j’ai chois de rassembler ici  trois messages de sources différentes qui nous annoncent tous les trois l’arrivée d’une période très difficile que nous aurons à affronter.

Le premier est transmis par Lucienne Tinfena qui les reçoit de ses anges nomades dont elle est la messagère depuis plus de trente ans. Le second provient de la médium Geneviève Delpech et le troisième est une révélation faite à une japonaise, sœur Agnès Sasagawa Katsuko, par la Vierge Marie en 1973 et à laquelle elle s’est présentée par trois fois comme la Dame de tous les peuples.

La purification de la terre a commencé

 

Lucienne Tinfena, la messagère des anges nomades, présente ainsi son troisième recueil d’échanges avec les anges nomades et de messages et prophéties que lui transmettent ceux-ci.

 » Ce troisième tome du « Livre des Anges, écrit par les anges », j’ai choisi de l’intituler « Les Anges Nomades » en hommage à mes chers amis du ciel qui m’ont fait l’immense grâce de communiquer avec moi, en substituant leur main à la mienne pour tracer ainsi l’empreinte et la preuve visibles de leur existence parmi nous. Nos dialogues ne se sont jamais interrompus, même pendant cette difficile période de pandémie, et vous verrez que prophéties, messages et conseils se sont vérifiés. L’Homme va devoir se reprendre et se détacher d’une matérialité qui l’étouffe, en l’empêchant de percevoir la réalité profonde de l’être. Alors, soyons attentifs à la parole angélique emplie de tendresse et d’espoir. Écoutons la : « Les anges sont avec vous avec tout leur amour, et chaque fois que dans votre vie se met à vibrer la petite étincelle qui sommeille au fond de votre cœur, c’est que votre ange s’est manifesté et a pincé les cordes de la lyre d’amour qui vibre et résonne sur la portée de Dieu. »

Voici quelques extraits tirés des messages des anges et repris dans les articles publiés ici sur ce site :

L : Toujours les mêmes ? Les innocents ?
_ Oui, les innocents. Mais vous aussi vous êtes impactés et vous êtes moins innocents. Les cataclysmes vont se faire de plus en plus fréquents et de plus en plus violents, tant que vous n’aurez pas compris.
L : Sommes-nous en danger pour les attentats ?
_ Oui, hélas ! Vos élus ne voient rien et vous entraînent dans leur chute. Vous allez souffrir !
L : Aidez-nous, mes amis ! Faites quelque chose qui protège les enfants de tous ces pervers et de la guerre !
_ Tout est lié , lulu , et tout doit s’accomplir.
L : Ces catastrophes à la surface de la planète, climat, conflits, le Seigneur nous punit , n’est-ce-pas ?
_ Le Seigneur vous punit, en effet, et certains en profitent pour penser qu’il ne les aide pas. Bien entendu, ils mettent leurs décisions et leur comportement négatifs sur le compte de leur créateur !
L : Vous ne pourrez pas gagner sur ce plan-là ! C’est désastreux ! Ils rejettent la faute sur le Ciel, ils n’ont pas conscience que tout cela est la conséquence de leur conduite ! Alors, à quoi cela sert-il ?
_ A les punir ! Et tant qu’ils ne s’en réfèreront pas à la puissance divine, ce sera le cas ! Ils vont se lasser à la longue !
Nous ne pouvons plus tolérer les blasphèmes et les anathèmes. Il faut des exemples et des épreuves. Nous en souffrons énormément, mais Dieu en a décidé ainsi. Il va y avoir d’innombrables victimes.
Alors renaîtra une autre Terre, une terre nouvelle, vierge de toute perversité et où la main de l’Eternel aura brûlé et béni, brûlé tous les miasmes et béni le renouveau de l’âme et de l’esprit, l’âme et l’esprit de ces pauvres humains abîmés par le Perverti.
Et n’oublie pas que la purification de la terre ne pourra se terminer que grâce à des actes et des pensées d’amour.
 Il y a des millions de millions d’anges au ciel, et leur réalité
ne se résout pas à notre petit cercle de nomades. Ces
myriades d’anges ont toutes une fonction et une raison d’exister
Il y a dans l’univers, d’autres mondes et d’autres habitants qui
ne vous ressemblent pas, et dont le cœur et les qualités sont
immenses. Ils vous viennent en aide, mais vous ne les voyez pas,
et si de nombreuses catastrophes ont été évitées sur cette
terre , c’est grâce à eux.
Nous sommes cependant parvenus à un point de non-retour.
Les exactions commises sur cette terre ne peuvent plus se
perpétuer, et nous devons y mettre un terme.
Cette semonce se rapproche à grands pas. Vous allez vivre
les Trois jours annoncés, et vous devrez vous prosterner dans
la prière. Les êtres d’autres planètes vous assisteront, ainsi
que les Justes, les Saints et les Innocents.
Il en reste si peu parmi vous !

« Visions du Futur : Que nous réserve 2024 ? » avec Geneviève Delpech

Sur Nurea TV, le 29 août dernier, Geneviève Delpech, épouse du chanteur Michel Delpech, artiste -peintre, médium et auteure de plusieurs livres le don d’ailleurs paru en 2016 ou les enquêtes d’un médium paru en 2021, annonce à partir de 2024 trois années difficiles pour l’humanité qui va ainsi engager sa mutation profonde qui durera une vingtaine d’années.

vidéo du 29 août 2023 sur Nurea TV

Le message de la Dame de tous les peuples

Représentation officielle de la Dame de tous les Peuples.

Les apparitions mariales d’Akita désignent les apparitions mariales de la Vierge Marie à une religieuse japonaise, sœur Agnès Sasagawa Katsuko les 6 juillet, 3 août et  à Akita au Japon. Au cours de ces apparitions, la voyante aurait reçu plusieurs messages (certains prophétiques) de la Vierge comme de son ange gardien.

un passage du message de la seconde apparition

« Le Père s’apprête à laisser tomber un châtiment sur toute l’humanité pour faire connaître sa colère contre ce monde. Avec mon Fils, je suis intervenue tant de fois pour apaiser le courroux du Père. J’ai empêché la venue de calamités en lui offrant, avec toutes les âmes-victimes qui le consolent, les souffrances endurées par le Fils sur la croix, son sang et son âme très aimante. Prière, pénitence, renoncements et sacrifices courageux peuvent apaiser la colère du Père. Je le demande aussi à ta Communauté. Qu’elle demeure dans la pauvreté, qu’elle se sanctifie et prie en réparation des ingratitudes et des outrages de tant d’hommes. »

un passage du troisième message du 13 octobre 1973 :

« Comme Je vous l’ai dit, si les hommes ne se repentent pas et ne s’amendent pas par eux-mêmes, le Père infligera un châtiment terrible à toute l’humanité. Ce sera un châtiment plus grand que le déluge, comme on n’aura jamais vu avant. Un feu tombera du ciel et va faire disparaître une grande partie de l’humanité, les bons comme les mauvais, n’épargnant ni les prêtres ni les fidèles. Les survivants se trouveront si désolés qu’ils envieront les morts. Les seules armes qui vous resteront, seront le rosaire et le signe laissé par mon Fils ».

 

« L’homme numérique de demain  » -Harari au Forum mondial de Davos

Yuval Noah Harari est né le  à Kiryat-Ata dans le nord d’Israel de parents juifs libanais séfarades. C’ est un historien et écrivain israélien. Professeur d’histoire à l’université hébraïque de Jérusalem, il est l’auteur du best-seller international Sapiens : Une brève histoire de l’humanité et de sa suite Homo Deus : Une brève histoire de l’avenir.

Harari pratique la méditation vipassana depuis 2003, telle qu’enseignée par S. N. Goenka et ses assistants-enseignants, dans la tradition de Sayagyi U Ba Khin (en). Son livre Homo Deus est d’ailleurs dédié à son maître S. N. Goenka. Il médite deux heures par jour et fait souvent de longues retraites.

Il est homosexuel, ce qui lui permet selon lui « de remettre en question les idées reçues », et vit avec son mari et manager Itzik Yahav dans le moshav (communauté agricole coopérative) Mesilat Zion près de Jérusalem

Son ouvrage le plus connu Sapiens, d’abord publié en hébreu en Israël (2011) sous le titre Une brève histoire de l’humanité, est traduit dans près de 30 langues (en français en 2015). Le livre retrace toute l’histoire de l’humanité, depuis l’évolution de l’homo sapiens de l’âge de pierre au xxie siècle.

En 2017, Harari publie Homo Deus : Une brève histoire de l’avenir et, en 2018, 21 leçons pour le xxie siècle.

Ses travaux ont suscité l’intérêt des universitaires aussi bien que celui du grand public et ont rapidement fait d’Harari une célébrité, sa recommandation par Mark Zuckerberg dans son club de lecture y ayant contribué, tout comme Barack Obama qui a « adoré cette histoire de l’humanité vue du ciel » et Bill Gates qui a chaudement recommandé ce livre « vivifiant ».

Yuval Noah Harari est considéré par certains comme étant « le pape du transhumanisme et l’instigateur d’un plan visant à établir un « Nouvel Ordre Mondial ».

Rien d’étonnant alors, qu’il occupe  un rôle  majeur au sein du Forum économique mondial, et qu’il  soit  le conseiller principal auprès de Klaus Schwab.

 

Les propos qui suivent sont tirés d’un  article de France Soir du 19 avril 2022.

 

pour visionner la vidéo (13:42) de France Soir.

La quatrième partie du livre Sapiens, qui concerne la révolution scientifique (débutant au XVIᵉ siècle selon lui), est particulièrement intrigante. Elle permet de comprendre les avancées technologiques et scientifiques qui permettraient à l’homme de devenir un quasi-Dieu.

« Les humains sont en train de développer des pouvoirs encore plus grands que jamais auparavant, nous sommes réellement en train de quérir des pouvoirs divins de construction et de destruction, nous sommes vraiment en train d’améliorer les humains en Dieu », écrit-il.

Vers un système de gouvernance mondiale par la surveillance de masse ?

Si les notions de « Grande réinitialisation » ( dévoilée en mai 2020 par le prince Charles et Klaus Schwab au Forum de Davos)    ou de « système de gouvernance mondiale » ( L’idée de gouvernance mondiale, imposée par le courant « transnationaliste », se distingue donc nettement de l’idée classique du gouvernement, car elle dénonce le modèle étatique). Ces idées sont promues par le Forum de Davos. Elles ont un objectif commun : transformer notre société en un monde meilleur. Mais quels sont les enjeux de ces aspirations ?

La surveillance semble être une clef de voute du projet. Harari énonce :

Nous voyons maintenant des systèmes de surveillance de masse, même dans les pays démocratiques qui, jusque-là, les avaient rejetés […]. Avant la surveillance était hors de notre corps, maintenant elle rentre dans notre corps. »

Il allait jusqu’à déclarer que « Les humains sont désormais des animaux que l’on peut pirater. » Il explique que pour pirater un être humain, deux choses suffisent : « Beaucoup de puissance de calcul et beaucoup de données, plus particulièrement, des données biométriques. » 

Grâce à une gigantesque base de données, la Commission européenne prévoit d‘instaurer un système de reconnaissance faciale international afin de faciliter le partage d’informations entre les forces de police. Pour l’instant, seuls les suspects ou les criminels condamnés feront partie de la base de données. Pour autant, le projet préoccupe les organisations de protection des libertés.

Au cours des réunions annuelles du Forum de Davos, Yuval Harari répétait à l’envi combien il est simple de faire croire aux mensonges : « Si vous répétez un mensonge assez souvent, les gens penseront que c’est la vérité et plus le mensonge est gros, mieux c’est », martelait-il lors d’une interview de l’émission TED, en février 2017. Les mensonges, il a même appris à vivre avec : « Les fake news nous entourent depuis des milliers d’années : prenez la Bible, par exemple ».

Pour résoudre ce problème, « la prochaine étape, c’est la surveillance qui va entrer dans notre corps »relate-t-il, un regard plein d’entrain. Et pour cela, l’épidémie de Covid-19 semble avoir ouvert une brèche. Si bien que Yuval Harari affirme que « l’argument sanitaire convainc les gens d’accepter, c’est ce qui est légitime : la surveillance biométrique totale ».

 

 

 

 

 

 

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