image thèse de doctorat en Histoire, par Manuel Wiroth, sous la direction de Éric Baratay, soutenue le 21-10-2016 à Lyon,
– Témoignages –
« Ovni soit qui mal y pense ? »
Observations – PANI-OVNI ? (Phénomènes aériens non identifiés – Objets volants non identifiés )
1 – Octobre 2018 – 17h/18h – Durée : env. 4 minutes. Ciel totalement dégagé – d’un bleu clair ( fin de journée d’automne). Vue sur un petit massif montagneux alt. 2000 ml .
« En fermant les volets à l’étage, je remarque dans le ciel, une « étoile » très brillante sur la gauche de ce petit massif montagneux culminant à 2000 ml. Ce massif est situé à environ 7- 8 km du lieu d’observation. Première et rapide réflexion : C’est sans doute l’étoile du berger, Vénus, mais il me semble qu’elle ne se couche pas si tôt à cette période de l’année, et dans ce quadrant du ciel ? Je m’attarde un peu sur le paysage, avant de commencer à fermer les volets, en oubliant presque l’étoile. Mon attention va cependant de nouveau s’activer lorsque je constate que la lumière de cette « étoile » grossit quelque peu – en fait, elle semble se déplacer dans notre direction. Deuxième réflexion tout aussi rapide : c’est sans doute le phare avant d’un hélico vu de face ? Mais si cette zone du ciel voit parfois l’hélico jaune du Samu passer, celui-ci est beaucoup plus éloigné de la montagne, et plutôt dans un axe sud-nord lorsqu’il aborde la ville en direction de la plate-forme d’atterrissage de l’hôpital – Et puis surtout, il n’y a ici aucune masse sombre derrière le « phare », et aucun bruit, silence total, rien à voir donc avec un aéronef. Axe de déplacement du Pan : Ouest/ Est. J’appelle mon épouse qui est en train de lire. La lumière est très blanche – type boule de plasma, pour la luminosité, mais très dense et non éblouissante – taille d’une 1/2 pleine lune et surtout très nette dans ses contours, sans aucune irisation. Arrivée à proximité d’une petite zone commerciale située à 1,5 kms env ? – difficile à estimer à cette distance et sans vraiment avoir de visuel direct sur la zone – la sphère change brusquement de couleur, et cela coïncide avec un changement de direction quasiment à angle droit. Est-ce le changement de direction qui a fait varier la couleur ou l’inverse ? Couleur observée à ce moment: Orange soutenu, veiné de rouge-orangé plus foncé. Taille légèrement identique, soit un gros pamplemousse à la sphéricité vraiment parfaite. Cette sphère a donc viré sur sa gauche à angle droit, et se dirige maintenant vers la gauche d’une autre petite montagne – qui culmine à 1800 ml d’altitude – Je rappelle encore une fois mon épouse qui lâche son livre pour venir s’intéresser à mes élucubrations. Le phénomène poursuit sa trajectoire durant quelques longues secondes, puis disparition sur place de cette sphère orangée… quelques secondes s’écoulent … Nous restons penchés à la fenêtre pour ne rien louper ! En ce moment précis, le cerveau se demande s’il voit bien ce qu’il voit – mais nous sommes deux quand même. C’est tellement invraisemblable…. Et, contre toute attente, nous voyons la boule réapparaître un peu plus loin (pourtant y’a de quoi la perdre !) – ce sera bref – mais toujours dans le même axe de vol, vers la petite montagne. Quelques secondes encore, puis disparition définitive de la sphère, un peu comme si l’on éteignait la lumière ! À moins que ce soit le « passage » dans une autre dimension ? Ou une technique de camouflage ? Nous restons complètement interloqués.
Vitesse de déplacement du phénomène ? Beaucoup plus lent (env. 100 km/h ?), que celui de l’hélico que l’on a l’habitude de voir régulièrement. Cette estimation était quasiment impossible lorsque le phénomène était sous forme de boule blanche plasma, car il venait à ce moment là, de face par rapport à notre situation. Par contre, lorsqu’il a changé de couleur et donc de direction sur sa gauche, là nous le voyions clairement défiler au-dessus des arbres et de la ville, avec ainsi des points de repère, mais ça reste qu’une simple estimation de vitesse, et en plus totalement silencieux. Altitude de déplacement env. 2 à 300ml au-dessus de la zone d’observation.
Quant à la taille du Pani : L’estimation visuelle de cette taille serait d’une 1/2 pleine lune, mais elle doit être ramenée à sa distance estimée à 1,5/ kms env. lorsque le Pan vire sur sa gauche. Je laisse aux spécialistes l’estimation de la taille réelle.
(Plus tard, je ferais un dépôt de témoignage complet au Mufon-France et au Geipan CNES)
(Calcul approximatif à posteriori, de la vitesse de déplacement, compte tenu de la distance parcourue estimé, et du temps de l’observation : Soit env: 7 kms : 4 min x 60 = 105 km/h – ce qui irait dans le sens de la première estimation.)
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2 – Novembre 2019 18h env. – ciel clair, d’un bleu pâle de fin de journée d’’automne.
Observation : Du même lieu géographique – Vue en direction du même massif, à l’ouest. Cette fois je suis assis sur la terrasse au 1er étage – terrasse couverte par une avancée de la toiture de la maison. Ce fut très rapide – (D’où ce sentiment d’irréel qui perdure encore !)
Une sphère très blanche et lumineuse, type sorte de grosse boule de billard en plasma non éblouissante – mais encore cette fois, très nette , sphéricité parfaite et donc sans aucune irisation, comme découpée au laser. Je regardais donc le jour laisser doucement place à la nuit, quand cette sphère jaillit à très grande vitesse d’au-dessus du toit de la maison, juste au-dessus de ma position. Cette fois-ci, venant de l’est vers l’ouest. A quelle hauteur ? Vraiment très difficile à estimer, vue la fulgurance, mais il me semble que ça pouvait avoisiner les 30 à 40 ml au-dessus du toit. C’est vraiment fulgurant ! Par comparaison , les avions de chasse qui viennent de temps en temps de la base d’Orange je crois, survoler nos montagnes sont des limaces ! En plus aucun bruit – Silence total – Cela semble irréel, encore plus que l’année dernière – C’est la fulgurance et ce jaillissement de nulle part sans doute, mais aussi ces couleurs très vives, totalement flashy, dignes d’une bande dessinée. Un millième de seconde je pense à une fusée de feu d’artifice – mais ça ne colle pas du tout ( vitesse – le visuel trop net – aucun bruit – aucune fumée – aucun déchet retombant …) La sphère vient de l’est et se dirige donc vers l’ouest cette fois. A la hauteur des grands arbres au fond du lotissement ( type peupliers), on peut estimer alors cette sphère à 100 /150ml de distance ( sous réserve, car toujours très difficile à estimer) Taille = un gros pamplemousse. Mais c’est avant de dépasser ces arbres, donc encore au-dessus du lotissement et juste dans notre axe d’observation, que la sphère éjecte littéralement, comme une poule qui pond des œufs ! ( une poule rapide ! ) deux sphères parfaites d’un rouge très vif, mais de taille différente – aspect toujours net – découpe laser sans irisation, type grosse boule de billard. On dirait vraiment des « effets spéciaux » sortis d’un dessin animé ou d’un film de SF de dernière zone, tant les couleurs blanc lumineux et rouge vif flashy, semblent totalement artificielles. Cela donne vraiment l’impression d’une intrusion totalement factice, beaucoup plus que lors de la première observation de l’année dernière.
Il y a donc maintenant 3 sphères : 1 blanche luminescente taille gros pamplemousse. 1 rouge vif luminescent, taille petite orange (aspect sphérique parfait du type boule de billard) 1 rouge vif luminescent, taille clémentine ( idem) Ces deux dernières ont été éjectées de la première à 80/100 ml au plus ?
Ensuite, tout s’éteint sur place – Je fixe le ciel scrupuleusement à la recherche de traces de fumée, de déchets retombants d’une pseudo fusée d’artifice – même si tout cela me semble totalement exclu au vue de la fulgurance de l’action. Le tout aura durée moins d’une minute. Un témoignage sera déposé au Mufon puis au Geipan – Ce qui nous valu 2 contacts avec 2 enquêteurs différents du Mufon . L’un d’eux nous a envoyé quelques jours plus tard, une photo qui ressemblait de manière saisissante à notre description : Boule blanche + 1 plus petite boule rouge vif, sauf que la photo avait été prise de nuit, avec un zoom qui déforme légèrement l’image, et qu’il n’y avait qu’une seule sphère rouge. Mais on ne va pas chipoter, c’était quasiment identique, sauf que cette photo avait été prise par une américaine, aux États-Unis (au Kansas), proche de son domicile. Voici le message de cette dame, qui décrit la séquence prise dans le Kansas. (traduction auto) « Des photos de la #ufo qui survolait l’autre . J’ai ajusté la luminosité, les ombres et le contraste pour le rendre un peu plus visible. C’était le plus proche #uap J’ai déjà filmé et j’ai pu voir l’engin lui-même par rapport à la lumière juste brillante. Il m’a coupé le souffle.#ufotwitter ». « Effectivement l’appréciation de la distance, des couleurs, du zoom sont difficiles à estimer, mais j’avoue que c’est assez bluffant comme similitude. D’autant plus que cela s’est produit dans le KANSAS. » – dixit, l’enquêteur du Mufon. Pour en revenir à notre cas, cette région, comme beaucoup d’autres, a été et est encore parfois sujette à ce genre d’anomalies « célestes ». Pour preuve les quelques témoignages, que j’ai pu glaner sur le web bien sûr, mais pas que, dont celui intéressant je pense, car émanant d’un professionnel du ciel, un technicien aéronautique – détaché de l’Aviation Civile à l’aérodrome de la région. La brigade de gendarmerie était venue à l’époque, faire les constats d’observations à l’aérodrome. D’autres rares personnes rencontrées nous ont fait part d’anomalies similaires, voire encore plus stupéfiantes. Mais ce ne sont, tout comme le nôtre, que de simples témoignages qui ne valent pas grand-chose aux yeux des scientifiques. Quoique les temps changent – nous nous en étions ouverts auprès d’une relation amicale – un scientifique du CNRS qui demeure pas très loin – et qui n’avait pas eu ce petit air moqueur assez fréquent lorsque l’on évoque ce genres de choses, au contraire ! Lui-même est bien conscient du phénomène dans cette région, comme ailleurs, et s’interroge également. Certains de ses anciens collègues ( il est à la retraite maintenant) vont aussi dans ce sens.
Alors, objets ou phénomènes? C’est très difficile de se prononcer, car effectivement les objets ou phénomènes, donnent quand même une impression de densité par leur rotondité (boule de billard) – Ce n’est donc pas du tout vaporeux, évanescent ou fumeux. Cependant, au vu de la petite taille du phénomène(?) j’ai du mal à saisir comment un objet pourrait apparaître dans notre dimension, puis repartir ou plutôt disparaître. Alors je vais opter provisoirement ! bien évidemment sans aucune certitude, plutôt pour le terme de phénomène, pour désigner ces apparitions. Origine ? : Provenance d’ailleurs, ou de notre terre ? Là aussi bien sûr toujours aucune certitude; on pourrait peut-être opter pour une provenance terre ? eu égard à la petite taille du Pani , et à la répétition de ce type de phénomène dans une même région, et selon d’autres témoignages à plusieurs mois ou années d’intervalles. Y a-t-il une intelligence derrière ces phénomènes ? Pourquoi pas ? Peut-être une I.A. ? – « Ils » doivent bien connaître cela !!!, mais seront- ils aussi irresponsables que nous ?! Et le « pourquoi », reste sans réponse bien sûr. J’en ai parlé sous forme de semi-plaisanterie à des voisins en évoquant une observation assez bizarre d’une espèce de drones lumineux et de fusée d’artifice, pour ne pas heurter les gens, plutôt assez fermés à ce type d’observations. Et personne n’a rien vu. Rien dans la presse non plus. Heureusement que nous avons été deux à percevoir ces phénomènes incursifs. C’est peut-être pour cela que le Mufon a enquêté sur ces cas? Bref, une énigme de plus. On reste quand même interrogatif quant au fait, qu’assez souvent, ce type de phénomène semble « modeste » et n’être perçu que par peu de personnes, bien qu’il se déplace, en l’occurrence, au-dessus d’une ville ? Mais bien sûr , il y a des cas totalement inverses, ou ce sont des milliers de personnes qui perçoivent un phénomène. Si on veut tourner ça un peu en dérision : Nous avons eu droit à 2 boules rouges – normal, car nous étions deux témoins – La dame du Texas, quant à elle, était seule, et elle a eu droit, à une seule boule rouge ! « Ils » nous prennent vraiment pour des nuls au point d’employer un boulier de niveau maternel, bien que céleste, pour démontrer qu’ils savent compter les témoins !
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Autres témoignages : Il y a une dizaine d’années nous étions en voiture dans un autre département, sur une route pas trop fréquentée à cette heure là (12h30), et nous entamions à la sortie d’une bourgade, une petite descente au bas de laquelle il y avait un pont assez long qui franchissait un petit barrage. A l’entrée de ce pont, la route fait un virage serré à angle droit. Donc, comme ce n’est pas trop large, on fait attention à la route, et c’est à ce moment-là que l’on voit en face de nous, dans le ciel, et quasiment dans l’axe du pont, trois points lumineux dans ce ciel bleu. Je suis plus préoccupé en cet instant à conduire qu’à regarder le ciel, mais je perçois quand même cette chose. Mon épouse détaille beaucoup mieux le phénomène. Le triangle formé par les trois lumières, visibles donc même sous ce plein soleil de mi-journée, qui délimitent donc une zone triangulaire légèrement opaque. Ma femme observera un petit avion de tourisme passer sous cette immense triangle. La taille : une coudée et rapportée à la distance 900 ou 1200 ml d’altitude ? Ça peut vite faire une masse triangulaire de 4 à 500 ml de côté ? Ou plus ? On continuera la route sans s’être arrêté. Faut dire que l’on nous attendait et que étions déjà en retard. Dommage… après réflexion !
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Il y a une bonne trentaine d’années (année 1990) cette personne est en sortie avec des copains le soir, avec deux voitures, soit 8 personnes au total. Elle rapporte son témoignage après tant d’années, suite aux différentes observations que nous lui avions racontées. Un peu comme si cela l’avait mise en confiance. Cette personne est assistante dentaire, et pas encline aux bobards. Elle nous dit n’en n’avoir que très peu parlé tant cela paraît totalement hallucinant. Donc ce soir là, il est env 21 h, les deux voitures roulent dans une vallée assez étroite, bordée par un petit cours d’eau. Il fait nuit noire. Tout le monde discute ou blague. A un moment donné, toutes les conversations s’arrêtent subitement, car tous ont vu sur le bas côté de la route, dans la distance éclairée par les phares, une grande silhouette humanoïde noire ( ils l’estimeront d’une taille de 2,5 ml env), et ce qui jette un peu l’effroi, ce sont les yeux totalement rouges, même lorsqu’ils passent à hauteur du personnage humanoïde, qui du reste, suit du regard le déplacement des 2 voitures. Toujours silence total dans les voitures. Arrivée à destination, on oubliera tout ou tentera d’oublier. Cette personne nous dira avoir éprouver longtemps, comme une espèce d’angoisse, à évoquer cette rencontre nocturne.
=-=-=-= Dernier témoignage très court.
Mon épouse évoquait ces observations de Pan avec un petit commerçant (snack) que l’on ne connaît pas spécialement. Il y a quelques personnes dans le petit bar. Le patron regarde subrepticement autour de lui, et après lui avoir servi le café, raconte rapidement, et à voix basse – apparemment il ne souhaite pas être entendu par d’autres clients – des faits qui s’étaient déroulés il y a 1 ou 2 ans. Il y a comme une sorte d’anxiété résiduelle dans son regard lorsqu’il évoque ces faits. Ce monsieur était en vacances avec sa famille, et lors d’un déplacement en voiture, il longeait le Lac de Serre-Ponçon. A un moment donné, la route traverse le lac sur un pont d’environ 900 ml de long. Parvenu à peu près au milieu du pont, il voit surgir sur sa gauche, au milieu du lac, un « objet » de 1–1,5 ml env. qui jaillit hors de l’eau, et s’élève à une vitesse fulgurante dans le ciel. Apparemment, ces quelques secondes vécues intensément, l’ont bouleversé et ont laissé en lui des traces, visibles encore lors de l’évocation des faits, même plus d’un an après.
Beaucoup de mystères qui restent sans réponse, même si cela n’occupe pas l’essentiel de notre réflexion ! Par ailleurs, la plupart des rares personnes à qui nous nous étions confiés sur ces phénomènes, reçoivent cela souvent avec un petit sourire plutôt moqueur. Ils ont peut-être raison – l’important est ailleurs !
Jean-François Colosimo, né le à Avignon, est un historien, théologien, éditeur, documentariste et essayiste français. Il est Président du directoir et directeur général des éditions du Cerf depuis 2013, après avoir été président du Centre national du livre de 2010 à 2013.
« Nous demeurons aveuglés par les Lumières » – La Vie – Henrik Lindell le 27/02/2018
Iconoclaste, l’historien et théologien s’attaque à la part obscure de la « religion du progrès » née en Europe au XVIIIe siècle. Et pourfend le nihilisme qu’elle aurait, selon lui, enfanté.
Dans Aveuglements, puissante fresque de plus de 500 pages, le bouillonnant Jean-François Colosimo, directeur des éditions du Cerf, règle ses comptes avec la modernité, toutes ses guerres et ses nouvelles idéologies trompeuses.
…
Vous dénoncez la « face cachée » des trois derniers siècles, à savoir le nihilisme qui serait à l’origine des idéologies meurtrières modernes. Et la source de nos aveuglements serait les Lumières. Pouvez-vous expliquer ?
Ce livre procède d’un constat : la modernité, qui est née avec les Lumières, et particulièrement les Lumières françaises, a marqué l’avènement d’un temps qui se voulait radicalement nouveau. Il fallait en finir avec « l’obscurantisme », et la religion était le signe éminent de tous les esclavages passés. Pendant deux siècles, l’idéologie dominante a été que l’homme devait devenir le créateur de lui-même. Mais cette époque-là est révolue.
Nous assistons désormais à la fin du mythe du progrès et de ce que j’appelle la religion du progrès. Fini l’homme autonome, l’homme sans transcendance et sans limites. Problème : nous ne l’avons pas encore bien compris, car nous demeurons aveuglés par le soleil des lendemains radieux que promettaient les Lumières. Il en va de ce soleil comme des astres quand ils vieillissent et meurent : ils deviennent noirs. Ils irradient alors d’une lumière qui est fausse, ce qui provoque une forme d’éclipse et on ne voit plus rien. Nous n’avons pas pris la mesure de cet échec monstrueux que sont les Lumières.
Vous suggérez même que les Lumières, contrairement à ce qu’elles prétendaient, ont fait naître des religions plus oppressives que jamais. N’est-ce pas aller trop loin ?
Les Lumières françaises ont critiqué radicalement le fait religieux. Elles l’ont stigmatisé comme le signe de l’humanité débile qui n’a pas pris la pleine mesure de ses pouvoirs. Elles l’ont condamné en le réduisant à la soumission à un Dieu faux, inexistant, arbitraire. À une idiotie ou à une pathologie. La modernité nous a bercés de l’illusion que la religion appartenait au passé. Mais que voit-on aujourd’hui ? Il suffit d’allumer la télévision et il saute aux yeux qu’on tue au nom de Dieu.
On parle de « retour de la religion » ou de « revanche du sacré ». On dit que « le Moyen Âge resurgit ». Ce qui prouve que l’on n’a vraiment rien compris. La stratégie des Lumières a été de noircir le passé pour mieux exalter un futur libéré du religieux. Mais, à la vérité, le religieux ne nous a jamais quittés. La grande tromperie de la modernité est là : elle a prétendu qu’elle allait chasser le religieux, alors qu’elle n’a fait que créer des religions séculières qui, oui, sont plus criminelles que ne l’ont jamais été les religions historiques.
Mais quelles religions ?
En 1793, Robespierre crée le culte de l’Être suprême, avec son catéchisme, ses rites, son calendrier. Il se montre en cela plus religieux que Louis XVI. Il sait également que, sans la croyance dans l’immortalité, on ne peut fonder la vertu publique et mobiliser les masses. La conscription lui permet de faire de tous les citoyens des soldats. Il ouvre ainsi l’ère des grandes apocalypses. D’abord le « populicide » en Vendée, bien sûr – cf la République populicide. Puis les massacres à l’échelle industrielle lors de la Première Guerre mondiale. Enfin, la Shoah, le Goulag et tous les charniers sans nom.
Ces religions modernes réclament le sang. Elles sont sacrificielles.
C’est le cas du nazisme avec ses grandes messes, son culte de la personnalité et ses folies scientistes, qui représentent une manipulation typique de la modernité : dans sa volonté illimitée, l’homme-Dieu se fabrique lui-même.
Même constat pour le communisme, avec ses pontifes Lénine et Staline, ainsi que l’hérétique en chef, Trotski, et son Internationale missionnaire. Quoi de plus religieux que les liturgies militaires sur la Place Rouge ? Lénine embaumé s’inscrit dans le mythe de l’immortalité.
Le génocide au Cambodge revêt, lui aussi, un aspect religieux. Dans les camps, les Khmers rouges diffusent pour message : « Jusqu’après ta mort, l’Organisation continue de te surveiller. » Il y a donc eu un au-delà même pour l’athéisme militant.
Dans un bref essai paru à Vienne en 1938 et immédiatement confisqué par la Gestapo, le philosophe Eric Voegelin (1901-1985) faisait du nazisme une expérience religieuse, une espérance apocalyptique, une mystique sanglante : « Et le geste sera bon, si rouge coule le sang », disait un poème récité par les zélateurs hitlériens. Raillant les intellectuels qui refusaient d’envisager le noyau religieux du totalitarisme, Voegelin écrivait : « La question religieuse reste taboue pour ces esprits sécularisés ; et la soulever sérieusement et radicalement aujourd’hui leur apparaît comme douteux – peut-être aussi comme une barbarie ou un retour vers le sombre Moyen Age. » Ce petit livre indispensable, Les Religions politiques, a été traduit en français en 1994 aux éditions du Cerf.
Un demi-siècle plus tard, Jean-François Colosimo, le patron de cette vénérable maison fondée par des frères dominicains, s’inscrit en partie dans le même sillage. Alors que d’autres fanatiques font couler le sang avec ferveur, il publie Aveuglements, livre plus épais que celui de Voegelin, mais qui décrit également le « lien impensé » entre politique et théologie. Déjà auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, Colosimo signe ici son essai le plus personnel. On y retrouve son érudition exaltée, mais aussi cette écriture subtilement ténébreuse qui vaut sans doute fidélité à son maître, le penseur post-maurrassien Pierre Boutang (1916-1998).
« A quoi mourons-nous symboliquement et de quoi meurent, assassinés, trop d’entre nous ? » D’entrée de jeu, la question est vaste. Pour y répondre, Colosimo emmène son lecteur dans une méditation de longue haleine, où il croisera de nombreux auteurs d’époque et d’horizon différent.
Dans un article du 15 janvier 2015, j’ai eu l’occasion de présenter le livre » Dialogues avec l’Ange« . Ce livre raconte les 88 dialogues de l’Ange avec Hanna Dalloz, hongroise de confession juive, survenus entre le 25 juin 1943 et le 24 novembre 1944. Ils ont été retranscrits par son amie Gitta Mallasz, hongroise de confession catholique dans ce livre dont j’extrais, aujourd’hui , ce message de l’Ange :
« Il y a un miroir merveilleux en toi, il révèle tout, il repose en toi et c’est LUI qu’il reflète. Mais seulement s’il y a Silence. »
(Dialogues avec l’ange, Entretien 17 G, p. 98)
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Je suis revenu encore sur la teneur de ce livre dans un article du 27 août 2016 : » Attention ce n’est plus moi qui parle » et j’en tire ce deuxième message :
le germe est la mort du grain,
les petits habitants de la terre ne voient que sa mort
parce qu’ils ne voient pas la pousse qui est au-dessus de la terre :
Le nouveau germe, le nouvel oeil, le nouvel être.
Tu as donné l’éphémère en échange de l’éternel et celui qui donne reçoit.
Le nouvel être est UN car il est au-dessus de la dualité.
Ne crains pas la mort, elle n’existe pas, si tu agis avec moi tu ignores la mort.
Prends garde, ce que je viens de dire est grave.
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Aujourd’hui, je reprends des extraits d’une conférence donnée le 19 février 2019 par Marguerite Kardos et ses invités dont l’Archevêque Germain, de l’Eglise Catholique Orthodoxe de France et Juliette Binoche. Celle-ci a souvent témoigné publiquement de l’importance que revêt pour elle ce texte, devenu dit-elle son « livre de chevet ». Les extraits qui suivent sont tirés d’une publication du 4 avril 2019 sur le site ADDA – Association pour la Diffusion des dialogues avec l’Ange- présidée par Marguerite Kardos.
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« Ce que tu sens maintenant, c’est la transition. (…) Toute transition est épreuve. (…) SI TU TE TRANSFORMES –, LA MATIÈRE – ELLE AUSSI – EST OBLIGÉE DE SE TRANSFORMER. » (E30L, p. 185-186)
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Que dit l’Ange de l’âme ?:
« L’ÂME EST LE VIN, ELLE PORTE L’IVRESSE (E18L, p. 106)
« G. Qu’est-ce que l’âme ? Qu’est-ce que l’esprit ?
– L’esprit est – Créateur, L’âme – intermédiaire, Le corps – matière ». (E21G, p. 125)
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« Le but est : faire le lien. Sans lien, rien ne vit. (…) L’esprit pétrit la matière. La matière appelle l’esprit. (…)
SOMBRER DANS LA MATIÈRE – C’EST LA MORT.
S’ÉLANCER DANS L’ESPRIT – C’EST DU PASSÉ
MAIS MAINTENANT LA VOÛTE SE FORME, LE LIEN. » (E64, p. 310)
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Si l’homme ne dépend pas de LUI seul, il n’est pas libre.
« L. Parle-moi de l’interdépendance du corps, de l’âme, de l’esprit.
-S’ils s’élèvent vers LUI, il y a interdépendance. Sinon, tout s’écroule, tout devient poussière et cendre, même l’esprit, s’ils ne s’élèvent pas vers LUI. (…)
SI TU DÉPENDS DU CORPS – TU N’ES QUE CORPS.
SI TU DÉPENDS DE L’ÂME – TU N’ES QUE CORPS ANIMÉ
SI TU DÉPENDS DE L’ESPRIT – TU N’ES QU’HOMME.
SI TU DÉPENDS DE LUI – TU ES TOUT.
NE DEPENDS QUE DE LUI, ALORS CORPS ET ÂME, ESPRIT ET LUI, SERONT UNIS !
À sa dépendance tu peux reconnaître chacun. Enseigne la vraie dépendance, la seule liberté, car tout le reste est esclavage ! (…) Tout dépend de quelque chose, sauf l’homme. L’HOMME DÉPEND DE LUI. » (E33L, p. 204-205)
« G. Quelle est la vraie liberté ?
– SERVIR ! Si tu sers, tu es UN avec LUI. » (E18G, p. 103)
L’Ange évoque le cœur comme :
« Le sanctuaire des sanctuaires. Le lieu où IL habite. Le lieu de la Grâce, le Calice » (E24G, p. 141)
« Dieu souhaite que l’homme lui donne un refuge en lui, ce temple en l’homme, c’est le cœur. L’Esprit Saint se faufile dans notre cœur qui est le centre de l’être. C’est le lieu de l’intimité de l’homme avec Dieu et de Dieu avec l’homme. C’est la chambre secrète à laquelle l’homme accède soit par la liturgie, soit par le face à face direct, soit par les deux. »
« DANS LA PROFONDEUR DU CŒUR L’AUBE POINT LENTEMENT.
DEDANS, NOUS LA VOYONS DÉJÀ, DEHORS, VOUS NE VOYEZ QUE LA SOUFFRANCE DE LA TERRE.
IL N’Y A QU’UNE SOUFFRANCE : « ÊTRE AU-DEHORS. » (E53, p. 277)
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« À LA PLACE DE LA LUMIÈRE SANS CORPS ET DU CORPS SANS LUMIÈRE, LE NOUVEAU, LES DEUX AMANTS UNIS. LE VERBE DEVIENT CHAIR, ET LA MATIÈRE DEVIENT LUMIÈRE. » (E83, p. 363)
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« Le battement du cœur de l’Univers est un avec le battement de ton cœur. » (E24 L, p. 144)
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« LE CŒUR DIVIN BAT DANS LE CORPS DE L’HOMME. Le Cœur divin est Feu, Lumière ». (E78, p. 347)
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« Le Cœur-Lumière embrasse tout, rayonne partout, IL AGIT. » (E62, p. 301)
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« Le Seigneur est le Silence. Au sein du Silence reposait le Son. Il est devenu corps. Il est né. L’Amour est la première projection. LE CORPS N’EST RIEN D’AUTRE QU’AMOUR DEVENU MATIÈRE. C’est LUI qui œuvre. » (E88, p. 380)
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Pour conclure, Marguerite Kardos dit en hongrois le passage suivant, puis Juliette Binoche le lit :
« Si vous élevez votre cœur très haut, alors la Lumière peut venir.
Brûlez ! Vivez ! Remplissez-vous de Lumière ! Levez-vous ! Éveillez-vous ! Votre Lumière est nécessaire.
Votre être brûle. » (E87, p. 378)
« Les sens extérieurs, souvent nous subjuguent; L’Essence intérieure, parfois nous libère »
– La Jonction intérieure – ou la Perception de «l’Autre» Conscience.
Conscience…
Alter Conscientia interiora Notre Viatique et notre Guide dans cette Épopée vers l’Infini ?
L’autre – dans le sens commun de l’altérité – peut être perçu comme étant ce qui est différent de nous, ce qui est hors du champ de notre propre singularité. C’est autrui, et ce peut être notre alter-ego. Alors qu’ici, dans cette tentative d’approche de notre Réalité intérieure, dans ce cheminement vers l’Essence de cette Conscience Profonde, qui est totalement à différencier de notre conscience ordinaire, il en irait tout autrement. Et l’on pourrait probablement comparer le cheminement vers cette découverte intérieure en devenir, à une véritable épopée silencieuse. Car c’est précisément, par le silence des sens extérieurs liés à la conscience ordinaire, que nous y serions conduits. D’une certaine façon, on pourrait identifier cela à une forme de maïeutique (***), dans le sens que lui attribuaient les Socratiques, c’est à-dire, une forme de « délivrance », par l’éclosion d’un Savoir intuitif profondément « caché » en nous-même, sous le fatras mental, intellectuel, émotionnel et psychique qui nous incombe. Et par ailleurs, ce bel assortiment de « bagages » encombrants – un véritable bric-à-brac le plus souvent – en plus de recouvrir ces « Informations », rendrait parfaitement indiscernable, la claire perception du Souffle de cette Conscience. Dès lors, l’Épopée intérieure, guidée par le Silence profond – ce cheminement et cette ouverture vers d’autres horizons… vers Ailleurs – deviendra inaccessible, pour un temps, que nous seul pourrions éventuellement déterminer, par l’évolution de nos prises de conscience successives ?
Car nous en sommes le principal responsable, et cet amoncellement de scories est bien devenu le terreau fertile de toutes nos obstructions, de tous nos blocages, de tous nos errements. La Source de l’Information est bien évidement non situable mais est assurément bien au-delà des manifestations de l’ego, et de fait, de l’ego lui-même. On pourrait cependant imaginer une forme d’Intuition, non egotique, non dualiste qui serait ainsi comme une Perception « Inspirée », sans aucun rattachement ou connexion avec quoique ce soit issu de notre mental, ou de notre sphère émotionnelle, un peu comme jaillissant de nulle part. Ce qui est de fait, le propre d’une véritable Intuition. Peut-on pour cela la rapprocher de ce qu’évoquent les Soufis par exemple, dans certains écrits de Jalal-ud-Din Rûmî (*)? – Et qui rappelle également l’approche du Jnâna Yoga (yoga de la connaissance), aux Indes ? Des Informations intuitives, des Inspirations, qui remonteraient jusqu’à la source de ce qui fût l’Essence-même de nos existences antérieures… et même, très certainement, bien au-delà…
Cette Autre Conscience, telle une possible « fractale » d’une Conscience Absolue, pourrait alors désigner le « Soi », dans cette Profondeur cependant encore difficilement définissable, et donc encore trop imprécise. Mais il semble cependant, que ce soit un peu Cela, qui se dévoile, avec toutefois ce paradoxe : La découverte de cet « Autre », est une perception réunissant à la fois des aspects de la différenciation et des aspects de l’intrication.
Ainsi, ce qui est « différent » dans cette approche, n’est plus à l’extérieur, mais bien en nous-même. Et là, il faut mieux peut-être faire une petite mise au point rapide, si toutefois il y avait des doutes. Car ici, il n’est nullement question d’un quelconque trouble dissociatif de la personnalité. Ce n’est pas un « autre moi » qui serait en quelque sorte en colocation avec le « moi d’origine » ! Nous savons bien que le terme personnalité (moi-ego) vient du latin «persona», qui signifie masque, alors que dans cet essai, ce serait plutôt, « bas les masques ». Cette différence pourrait peut-être se faire ressentir de façon subtile, lors de l’approche d’un « Champ » d’Information et de Perception, situé hors de notre monde dualiste, et donc aussi de notre gestion cognitive. Là, dans cet Instant particulier, le subtil y est si ténu, que nos sens communs les plus affinés ne sont presque plus à même de discernement, si ce n’est qu’ils peuvent tenter de jouer au début, un rôle d’intermédiaires – sorte de médiateurs – bien incapables toutefois de retransmettre efficacement et surtout intégralement, l’ampleur d’une Réalité qui les dépasse; seuls quelques fragments d’informations pourront être perçus, de manière plus intuitive que raisonnée.
C’est ainsi que l’individu – seul en lui-même – prend conscience d’une perception nouvelle, au niveau d’un état-d’être profondément intériorisé, et non plus au niveau des sens ou d’une dialectique et donc de la dualité. Ici, l’émotionnel, l’instinctif, les sensations et perceptions psychiques et mentales, sont relégués au silence. Et l’on peut même affirmer que tant que ces sensations et autres émotions perdureront, elles troubleront à coup sûr la claire perception de l’Autre, tel un miroir à facettes déformant la perception du Réel, ou la surface d’un lac agité par les éléments, troublant ainsi l’image du ciel. Dès lors, l’entendement qui prendrait appui sur de telles perceptions, serait indubitablement faussé – et c’est sans doute l’un des obstacles majeurs qui nous détourne et nous projette dans les flots tumultueux de la multiplicité, le paradis des images, des apparences et autres hologrammes, mais aussi des fréquences astrales où se manifestent ces archétypes plus ou moins lumineux. Les Dimensions parallèles ne manquent pas pour héberger tout ce beau monde. La dualité qui y règne en maître, ici comme ailleurs, a le sens de l’accueil !
Dans ce royaume de l’illusion, beaucoup sont persuadés ou se persuadent avec une secrète angoisse, avoir trouvé le bon chemin vers une divinité, une entité lumineuse, un dieu. L’homme peut alors s’agripper à ces reflets évanescents – ces feux follets de l’illusion qui n’ont pour toute « réalité », que le potentiel psychique que l’homme leur a lui-même attribué, investi de tout son bagage psycho-émotionnel – et ce, après s’être totalement installé dans cette recherche dite spirituelle, à dominante émotionnelle ou mentale, et dont le terme doit le conduire dans le Royaume de l’Entité (****) lumineuse en question. Entité perçue, par la force des choses, essentiellement sur un plan dual. Nous ne sommes donc pas encore dans la Transcendance semble-t-il, ni dans l’Intrication qui pourrait figurer comme un marqueur de l’authenticité de ce que l’on pourrait appeler l’Absolu indéterminé, l’Indicible, ou cet Infini illimité – CELA – qui Est par Essence, hors de tous les narratifs ou descriptifs – CELA – qui Est, hors de toutes représentations d’aucune sorte, hors de toutes les figurations toujours duales par nature, quand ce n’est pas anthropomorphiques – et donc totalement hors sujet.
Et il se peut en effet qu’il la trouve cette divinité. Les exigences en la matière, ne sont pas insurmontables. Avec l’un ou l’autre de ces ingrédients, tel par ex. un fort élan émotionnel lié à une persévérance inlassable, ou un désir profond et bien ancré de parvenir à « son » but. Mais l’élément instigateur pourrait être également un arrière-plan mystique ou religieux, personnel et/ou rémanent d’un champ culturel dont on pensait s’être libéré, mais aussi d’égrégores ou autres agrégats psychiques, bien identifiés, circonscrits et orientés en ce sens. Un tel background pourrait de ce fait y contribuer largement. Par ce canal, beaucoup de chercheurs ont ainsi déjà trouvé ou perçu le Dieu de leur attente. Mais n’est-ce pas là comme une forme de paralogisme, et qui pourrait conduire à la méprise, voire à l’illusion? Ou plus simplement, de leurre, propre à la nature même de la dualité? Est-ce véritablement une réelle Transcendance – non duale par Essence – qui émane de ces lieux? Ou bien, ces derniers ne sont-ils pas plutôt que les réceptacles insatiables de myriades d’illusions, tel ces perceptions parfois en demi-teinte, étriquées, ou alors grandioses dans leur luminescence, et souvent porteuses de pulsions émotionnelles ? Ces chatoiements aux mille reflets, ou ces méandres trompeurs qui pourraient en égarer alors plus d’un… quelque part, dans les labyrinthes souvent sans issue, de cette Méga Sphère Astrale? Dans ces dimensions là, les dieux et autres entités lumineuses semblent y être bien représentés. Ce serait alors dans ces strates dites « supérieures », qu’en grand nombre, ils règnent et régissent ces « univers cloisonnés » qui, bien qu’immatériels, sont circonscrits voire enfermés dans le giron de la dualité, celui de cette « Astralité », berceau de tous les leurres et de toutes les illusions? Car ici, il semble bien que le ballet des manifestations et des illusions en tout genre, soit adroitement réglé, puisque tout est mis en œuvre pour maintenir l’homme captif de cette dépendance et ainsi, de sa soumission, souvent totalement inconsciente, aux Entités tutélaires qui régentent ces lieux. L’expansivité mystique, l’adoration des idoles, les prodiges lumineux en tout genre et autres manifestations mystico-spirituelles captivantes; tous, circonscrits par nature dans le cadre de la dualité, pourront pour le moins, semer le trouble.
L’autre aspect de cette perception si particulière, se rapporte à la Force d’intrication, également inaccessible aux sens communs, et qui pourrait se faire connaître en des instants souvent fugaces, parfois surprenants dans leur contexte, mais toujours inopinés. Ces instants, où ce qu’il y a de plus profond dans l’être, semble comme être intriqué, souvent dans la durée de quelques souffles, à un état de Conscience très singulier. Ainsi, pourrait-il alors percevoir cet Autre, non pas comme une altérité, non pas comme une entité ou toute autre représentation figurative, et donc incrustée dans les schémas des perceptions duales, mais comme une Intrication, une Coalescence à un nouvel état d’être intérieur, une nouvelle forme de Conscience, silencieuse et rayonnante. Mais de fait, cette Conscience n’aurait rien de nouveau! C’est simplement nous qui L’aurions oubliée, ensevelie sous le fatras mental et émotionnel de nos dépendances et de nos fascinations. Alors, la nature de ce qui serait perçu ou vécu ici, si profondément, ne se rapprocherait-elle pas ainsi, des prémices d’une réintégration à une Conscience originelle ?
Et là précisément, tel ce Souffle venu d’Ailleurs qui fait vaciller le temps, arrachant l’homme à sa gangue mortelle, là s’élèverait alors la Puissance de l’Intrication – Éveil flamboyant de notre Conscience Primordiale – celle de l’Unité. Cette Unité indissoluble qui était nôtre, peut-être (?), avant que nous ne subissions, par le fait d’une Logique aussi inattendue que nécessaire…vu notre état (!) ce nouvel aspect matériel, ces corps de la division aux multiples dimensions, et dont la densité et l’opacité ne pouvaient cependant pas empêcher totalement la Lumière, ou la Conscience Une, de nous parvenir, et d’être perçue comme l’Ultime Réalité.
Quelque part en nous – au-delà de l’au-delà – nous percevons ou ressentons de manière intuitive, que nous ne sommes pas seulement, celui qui existe là, temporellement, dans ce vêtement de chair qui devient assez vite, ce « vieux vêtement que l’on quitte »… un jour. Les impulsions, les certitudes duales proclamées, les instincts grégaires, les sensations émotionnelles, les exaltations mystiques ou religieuses, sont toujours les puissants narcotiques très prisés dans notre monde de la division. Émanations d’égrégores ou de champs morphiques, inconscient collectif ou noosphère, auxquels nous participons tous inconsciemment le plus souvent, en tant que co-créateurs. Leur vocation pourrait être entre autres, de faire en sorte que nous continuions à nourrir nous-même nos angoisses existentielles, déclarées ou latentes ; nos perpétuelles interrogations, notre quête d’une solution, d’une récompense, d’un contact ou d’une perception avec tel ou tel Être tutélaire… Ainsi, nous rechercherions toujours à nous réfugier dans le confort des certitudes, dans la sécurité des structures établies et rassurantes, perpétuant ainsi le mythe de Sisyphe, en remplissant et en nourrissant sans cesse ces méga baudruches mentales et émotionnelles, que sont ces égrégores insatiables, et autres magmas psychiques. Car cette angoisse existentielle, le plus souvent inconsciente ou inavouée, est un puissant générateur de fragmentations, de divisions intérieures – Une entropie exponentielle par nature, qui se repaît sans cesse de ces états morcelés, alimentant continûment le flot infini de nos divergences. A quelque niveau que ce soit, nous courons toujours le risque de nous enliser dans l’un des multiples aspects du registre mental ou émotionnel. Le risque de tomber plus profondément dans ces tourbillons vertigineux, tant que la conscience de cet « Autre » ne nous a pas « surpris » par la fulgurance de son intensité. Ces tourbillons émotionnels peuvent être observés à des degrés divers par chacun d’entre nous – dans le monde bien sûr, où ils explosent littéralement – mais aussi probablement, dans notre propre existence. Ils sont toujours engendrés par la confrontation d’au moins deux aspects – dualité oblige – soit opposés, soit complémentaires. Et c’est le contraste ainsi mis en relief par cette rencontre des différences – de nature ou d’intensité – qui va générer l’impact émotionnel. Celui-ci est toujours porteur d’illusions, d’errements ou d’obscurité si nous y donnons suite, ou pire si nous y succombons totalement. Il agit alors tel un champignon aux effets psychotropes qui pousserait sur le substrat « humide » et « sans lumière » de notre propre dualité. La réaction émotionnelle est ainsi déclenchée par un mécanisme mettant en action – d’une part une mémorisation récente ou ancienne, d’un désir parfois refoulé, d’une idée, d’un concept, d’une ambition – et sa rencontre fortuite ou calculée, avec « quelque chose » qui va produire le choc émotionnel. Il sera alors dirigé, soit dans une orientation attendue plus ou moins tacitement, pour notre propre satisfaction – et ce sera une émotion dite « heureuse » – soit dans un sens qui se place en contradiction avec nos attentes ou espoirs secrets ou avoués – et ce sera l’émotion dite « malheureuse ». Avec bien sûr les mille et une nuances intermédiaires possibles.
Ainsi, lorsqu’une personne attend avec fébrilité, une bonne nouvelle par ex. et que l’on frappe à sa porte pour lui faire part d’une douloureuse annonce, le choc émotionnel sera très intense – plus intense que si cette même personne avait été dans un état-d’être empreint de sérénité, sans attente ni souhait particuliers, libérée et détachée intérieurement des contraintes, avec une forme de recul et de sérénité sur les événements, ce qui aurait démontré il est vrai, une certaine forme de sagesse. Ainsi, plus le contraste est puissant, plus le décalage est marqué, plus l’émotion sera forte et souvent ruineuse. Et ce contraste est l’émanation même, de notre propre dualité. Idem pour les émotions « heureuses ». L’emprisonnement y est le même. Ainsi, cette dualité engendre-t-elle constamment de multiples contrastes qui – à leur tour – génèrent et font éclater des bulles émotionnelles d’intensité variable, à la surface de nos existences terrestres. Et nous appelons ce bouillonnement d’émotions diverses et variées, « la vie », à défaut de connaître autre chose.
Mais des conséquences induites rejaillissent sur nous, qui accréditons sans réserve et souvent inconsciemment, cette dualité, ici-bas comme de l’autre côté du voile, comme étant la seule et unique réalité. Et cela, sans même chercher à la débusquer par une vigilante observation, sans même se risquer alors à la regarder en face, sous la lumière crue d’une Conscience éveillée – ces conséquences ont alors le poids d’une chape de plomb qui étouffe toute velléité de manifestation de notre Âme-Conscience. D’antiques Traditions parlent de ce Joyau d’Éternité qui participe d’une Autre Réalité, où toute émotion duale était inconnue, parce que dissoute spontanément dans la Lumière de la Conscience, tout simplement par la désagrégation et l’annihilation de tous ces ingrédients chaotiques et fractionnés, porteurs de désordres et de confusions, et qui étaient donc les générateurs d’entropie, nécessaires à l’existence des émotions parasites.
«Étymologiquement, « émotion » veut dire « dérangement ». Le terme vient du verbe latin emovere, qui signifie « déranger ». Fondamentalement, toutes les émotions ne sont que des variantes d’une seule émotion primordiale et non particularisée dont l’origine remonte à la perte de Conscience de ce que nous sommes, au-delà du nom et de la forme ». dixit Eckhart Tolle –
Magnifique mise en perspective. L’émotion, en tant que telle, serait due à la perte de cette Conscience Primordiale ! On peut possiblement y entrevoir une piste à explorer… justement parce que celle-ci n’est pas balisée.
Et là encore, la Tradition était bien inspirée en disant que « toute émotion et toute passion sont des poisons pour l’Âme ». Mais encore faut-il savoir ce que l’on entend par l’âme ? âme-anima ou Âme de Lumière ? (anima=>souffle de la vie biologique)…
Et l’on peut déjà entendre ce type de réflexion : « Oui, mais sans émotion le monde des rapports humains serait trop dur et trop insupportable ». Ce qui est bien sûr une évidence, au vu peut-être de notre mode de perception limité. Et cela nous a sans doute fait « oublier » d’autres états de Conscience, hors de la dualité? Et puis assez souvent, rôde également cette angoisse existentielle, lorsque tel ou tel est confronté au simple silence par ex., et qui peut vite devenir insupportable pour certains… sans parler du Silence profond ! Alors si l’on regarde un peu autour de soi, pour ce qui est de la dureté du monde, on est bien servi ! Et pour les émotions également !
« Oui, mais c’est parce que les gens ne génèrent pas de bonnes émotions ». Et c’est également une évidence. Hé oui, à l’évidence, dans ce monde dualiste, il y a les bonnes et les mauvaises émotions bien sûr ! Mais alors, que serait ces « bonnes émotions », possiblement non égotiques – Perles rares ?! Il n’est pas nécessaire de faire un rappel pour définir ce que sont toutes ces émotions qui perturbent l’harmonie et la plénitude de l’Âme. Bien sûr que nous les connaissons toutes, les « bonnes » comme les « mauvaises », en sachant cependant – et c’est l’une des caractéristiques prégnantes de la dualité – qu’elles peuvent tout aussi bien se changer en leur contraire, en se transformant, au gré des pulsions de cette dualité, basculant ainsi vers leur total opposé! Chacun aura pu le constater, et dans tous les domaines de l’existence ! Preuve de plus, que ces pulsions émotionnelles prennent bien racines dans la dualité inhérente à ce monde, et donc à nous-mêmes.
Mais y aurait-il alors des perceptions non-égotiques ? Est-ce possible ? Des perceptions qui ne feraient pas, ou peu vibrer l’ego, et donc beaucoup plus intériorisées ? Celles-ci pourraient se faire ressentir, par exemple, sous la forme d’une Paix intérieure que l’on ressentirait et que l’on aspirerait à transmettre spontanément, silencieusement, anonymement, comme par ex. une profonde compassion, non égotique et donc non émotionnelle, tel par ex. un élan de lumière qui vous envahirait, envers tout être en souffrance. Et cela également, irait donc bien au-delà de l’humain, envers tout ce qui est porteur de vie… comme cet animal par exemple, qui est conduit à l’abattoir, précisément pour rassasier les humains ! Car ce type de perceptions non égotiques n’est pas à géométrie variable. Et donc également envers tout ce qui est nature, et qui est dégradé par l’homme, envers l’humanité et ce monde de violence. Et ceci, sans être saisi par des tourbillons émotionnels, mais bien au contraire – Alors, cela pourrait-il être perçu et reçu tel un Baume de Silence et de Paix, ou une forme de Plénitude intérieure ?…Mais, vraisemblablement, un long Chemin nous reste encore à parcourir !
Nous avons bien remarqué dans une simple conversation, lorsque est évoqué par ex. ne serait-ce que les petits problèmes du quotidien, de l’un ou de l’autre, presque inévitablement, dans les réponses qui suivent immédiatement, nous entendons trop souvent, l’interlocuteur ramené ces problèmes à lui-même, en évoquant lui aussi ses propres difficultés, ses propres embarras : « Ah, ma sciatique ! » – « Oh, si tu savais, mon lumbago à moi ! ». Ego, quand tu nous tiens !
Alors, y a-t-il une autre Réalité, dont « Quelque Chose » en nous pourrait être témoin de l’émergence ? Véritable éclosion du Silence, semblable à une onde de force remontant des profondeurs, et qui pourrait nous surprendre – ici – à la surface de l’être, malgré les filtres déformants de nos sens subtils. Cet « Autre » pourrait donc être ressenti comme un mouvement intérieur, une spirale ascendante qui rapproche l’homme de la perception de l’Unité.
Cette Perception semble être ainsi le fruit longuement mûri d’un Cheminement « solitaire »…au fil des vies (?)… d’un processus individuel, dont le déroulement échappe en totalité à toutes manipulations humaines : Mentales, émotionnelles, ou psychiques.
Car ici, il n’y a pas de maîtres, il n’y a pas de gurus, il n’y a pas de guides tutélaires assermentés, pas de « prêt à penser », ni de mode d’emploi, pas de règlement ni de doctrine. Chacun fera son Chemin, celui de sa Conscience éveillée (**), celui donc d’une totale Liberté intérieure, enfin retrouvée… Alors.…
« Le Chemin sera notre guide, l’Intuition profonde, notre boussole, Et le Souffle intérieur, notre force de Vie. »
Ainsi, peu importe le lieu, l’heure, la posture ou la méthode – puisque la disposition de nos éléments intérieurs – celle qui permettra – ou non – que la jonction s’établisse un jour – sera le résultat de nos multiples recherches, de nos prises de consciences successives, de nos « certitudes » intuitives, souvent fugaces mais toujours marquantes, de nos choix d’existences, mais aussi de nos incertitudes, de nos vicissitudes constructives, et de nos aspirations qui – si tout est bien – convergeront vers la seule Aspiration, l’Unique, Essentielle à notre Vie intérieure.
Alors disciplines, pratiques et techniques ne sont là le plus souvent, que pour faire le jeu du mental, de l’intellect, fiers représentants de notre ego qui ne veut pas encore « lâcher prise ». Car la seule discipline ou la seule pratique – si l’on tient encore à utiliser ces termes – est celle qui sous-tend notre comportement-de-vie dans la quotidienneté de chaque instant, en pensée, en parole et en action. Et ce ne sera certainement pas le truchement d’artifices techniques, qui ne sont qu’une piètre tentative de compensation à notre manque de vigilance et de lucidité, à nos faiblesses quotidiennes, qui pourrait en aucun cas, provoquer la Jonction avec cette Autre Réalité.
Nous pourrions alors être tentés, par une passable imitation des « dispositions intérieures », de nous lancer dans la pratique de postures extérieures, de disciplines extérieures, de maîtrises extérieures – cet « extérieur », qui est le fief approprié de l’ego, cet univers de la dualité, qui englobe tout naturellement les différentes sphères d’influences environnantes. On pourra certes, avec de l’endurance, parvenir à établir une liaison avec l’une ou l’autre de ces différentes sphères d’influences, repoussant ainsi un peu plus loin les murs de « l’enfer-me-ment »… tout en croyant en être libéré !
Toutefois, on peut espérer que la vigilance de « l’observateur intérieur », portant en lui le sceau de l’authenticité, nous permettra de déceler au travers d’une singulière expérience individuelle, la bonne perspective du Chemin à venir. On peut avancer que cet « observateur » n’est pas issu de notre monde dualiste. Nous sommes tous, comme toute la nature et l’univers, un agglomérat de particules subatomiques vibrant à certaines fréquences, et donc maintenu en cohérence par ces champs vibratoires, ces champs d’informations de notre univers hologramme, (cf. des physiciens tel : David Bohm, Karl Pribam, Juan Maldacena etc..), ces « champs de forme », « champs morphogénétiques » comme le rappelle Rupert Sheldrake, d’une précision inouïe. Ces particules élémentaires, sont elles-mêmes issues de micro-champs vibratoires, et c’est notre cerveau, façonné à la même sauce comme chacun le sait, qui décrypte et traduit ces fréquences en images et perceptions 3D. Notre cortex capte, enregistre et retranscrit une information qui préexistait déjà, mais que le cerveau assemble, laissant croire à notre « créativité » ! Alors que ce n’est que de la retranscription d’informations qui existent déjà dans ce monde quantique. Nous ne faisons qu’opérer des choix de fréquences ! Les grandes surfaces de l’information sont immensément riches et non-imposables !: Noosphère, Akasha, Potentiel quantique, Inconscient collectif, Sphère astrale, etc… Il y a le choix ! Sans compter les multiples égrégores. Et pas besoin de soldes pour faire ses emplettes ! Tout est là à profusion,… mais pas toujours gratuit… en fin de compte! Une vigilance paisible et lucide, est de mise.
Tout notre environnement est ainsi un gigantesque bouillonnement de vibrations qui nous traversent de toutes parts, de la plus dense à la plus subtile… et au-delà même, et qui sont vecteurs d’informations. Ainsi, nous sommes vraisemblablement sous influence, sans en être véritablement conscient. Et c’est là, que l’ouverture à cet « observateur intérieur » pourrait nous guider vers l’Essentiel, au-delà de cette dualité. Ce sera, sans aucun doute, un cheminement solitaire, car « personne ne pourra réaliser et parcourir ce Chemin à notre place ». C’est comme de la rando en montagne, sur un sentier rocailleux, voire très escarpé. Ce sentier solitaire peut être à la fois attirant, parfois même captivant par les paysages somptueux et grandioses qu’il peut nous dévoiler, et donc aussi surprenant, mais en même temps, il peut, épisodiquement, générer une forme de trouble ou de sensation d’égarement, lorsque parvenu à une bifurcation, l’on hésitera entre telle piste qui grimpe encore un peu plus, ou telle autre, qui semble plus aisée et plus avenante; et c’est alors que pourrait s’insinuer une forme de doute, lorsque toutes nos certitudes embarquées seront sur le point de se dissoudre.
Alors cet inconvénient majeur, pour certains, pourrait les conduire parfois, à la pratique d’une forme de solitude artificielle et organisée. On pourrait ainsi les retrouver regroupés au sein des monastères ou des ermitages de toutes confessions. Mais ce n’est là qu’un détour, et un ajournement de plus. Au tréfonds de nous-même, nous savons bien, ou pressentons inconsciemment encore, que cette « solitude » – toujours au seul niveau de notre petit ego – est le passage obligé – la fameuse « Porte étroite », vers l’approfondissement et la découverte de notre Réalité intérieure.
Car, à ces questions mille fois posées :« Qui sommes-nous réellement?» – « Quel est celui-ci qui médite ? » – « Et celui-là qui prie ? » – de simples « humanoïdes » évolués et pensants ? – « Que veut dire en fait, prier ou méditer ? » Car au fond du fond, que cherche l’homme véritablement ? Y aura-t-il un jour une réponse. La réponse ? Vous le saurez sans doute dans le prochain épisode de : « La vie passe, et moi je trépasse… ça mène à quoi tout ça ? »
Alors n’y a-t-il pas là, tout près, une Porte au seuil de Laquelle toute question se dissout d’elle-même, n’ayant plus, ni sa raison d’être, ni son support, et principalement cette angoisse existentielle latente qui est le ferment de toutes ces questions. Un langage superficiel, dépourvu donc de cette animation intérieure, peut gloser bien souvent sur les différentes formes de méditations. Il peut développer des théories sur les mécanismes complexes et parfois confus qui devraient nous conduire à cette pseudo-élévation du niveau de notre conscience. Mais dans les faits, au-delà donc des mots, quelle est la réalité cachée derrière le discours, des autres, mais aussi du sien propre ?! « Homme connais-toi toi-même. » cf.Platon. L’observateur silencieux peut alors percevoir que bien souvent – malgré et peut-être même à cause de ses multiples tentatives et efforts, l’homme extérieur que nous sommes, se fourvoie presque toujours dans l’immense panel cérébral, dont les missions sont de cogiter sans cesse, sur toutes les techniques liées aux pseudo méditations, et sur tout le reste !. Comme si véritablement, ces deux termes « Technique » et « Méditation » pouvaient avoir tant soit peu, quelque chose en commun ! Diamétralement opposés qu’ils sont, l’un est l’apanage de l’intellect aux mille nuances – et l’autre n’est l’apanage de rien, ni de personne, puisqu’il traduit – dans son sens le plus élevé – donc dans son Essence, un état-d’être et non pas une démarche cognitive ou émotionnelle quelconque. Ainsi, ni technique – ni méthode ne peuvent prévaloir ici, puisque les « Perceptions » de cet Autre Champ d’informations, ne peuvent être appréhendées par notre instrumentarium biologique, sous l’emprise d’une dualité inhérente . C’est là toute la différence, et l’on peut constater qu’il y a ici sans doute, l’un des points majeurs de divergence et de confusion ambiante qui règne, dans ce que l’on appelle la « recherche spirituelle »
De là, cette ineptie largement répandue, que de vouloir à tout prix, percevoir, nommer et saisir une Réalité qui par Essence, est justement Autre, et qui déjoue admirablement le jeu raffiné de nos sens les plus subtils, les rendant totalement impuissants en la matière.
Lorsqu’un soir d’orage, un éclair jaillit dans le ciel – il n’y a pas de technique ni de méthode. « IL » jaillit parce que le temps y est propice, parce que les énergies terrestres et célestes sont parvenues au point de convergence optimal. L’énergie négative-réceptive s’élève de la terre et attend la rencontre avec l’énergie positive venue du ciel – et ce sera l’éclair illuminant. Bien sûr, il est nécessaire que de la terre « l’énergie négative » dans le sens de polarité, et non comme un jugement de valeur, fasse les premiers pas en s’élevant vers le haut, «Faites le premier pas et…». Mais à elle seule, cela ne suffira pas à déclencher l’éclair. Cette énergie négative s’élève en des millions de points sur terre, et chaque éclair ne frappe qu’à un seul endroit. Le champ magnétique de la terre présente au moment de l’orage, certaines particularités de sublimation dans son rayonnement négatif vers le haut, mais c’est le champ magnétique du ciel qui décide. Le nuage chargé positif en l’ occurrence, qui déclenche l’éclair. C’est le ciel qui conduit le processus. L’éclair n’étant que le résultat d’une jonction parfaite ciel-terre. Cette parfaite jonction, cette sublimation du rayonnement naturel négatif-réceptif ne peut s’obtenir par aucune intervention technique au niveau planétaire. C’est le résultat d’un long travail des éléments, idem pour l’homme. Alors les humains pourront bien tenter de modifier artificiellement et localement les climats de la planète, perturbant et détraquant au passage les cycles harmonieux des saisons. « Vouloir faire la pluie et le beau temps » c’est bien là le souhait arrogant de l’homme matérialiste. Mais vouloir faire venir de force la méditation, par des techniques ou des méthodes, c’est le même souhait, un peu présomptueux, du pseudo-spiritualiste. Cependant, on peut alors être sûr au moins d’une chose : C’est bien là le petit ego qui tente de méditer… et rien d’autre. La méditation juste, et l’on peut dire naturelle, pourrait être alors cet éclair de la Jonction intérieure, qui survient inopinément, lorsque certaines conditions sont peut-être remplies. Et ces conditions, nous pouvons faire en sorte de leur préparer le terrain. Le fameux « Aplanissez les Chemins… » de la Tradition, mais ce serait toujours sur la base de notre perception intérieure des choses, et jamais sur celui d’un raisonnement cérébral ou d’aspirations émotionnelles, liés à des techniques ou méthodes. Ne serait-ce pas plutôt comme un condensé d’expériences, dont le résultat serait comme « stocké » sous forme d’une base d’informations, engrammée dans une mémoire globale, et qui découlerait de toutes les existences que notre Conscience aurait accompagnées? Sans doute alors, le fruit de notre conscience et de notre comportement au quotidien. « Rien ne se perd, rien ne se crée » La croissance d’un fruit suit inexorablement la loi du rythme des saisons – et lorsque l’homme veut intervenir en accélérant le processus artificiellement – précisément par des méthodes et des techniques – le fruit ainsi récolté est dévitalisé, insipide et fragile, car même s’il a bel aspect en apparence… il pourrit souvent plus vite, sans même être vraiment mature.
La patience et le non-attachement à un pseudo-résultat semblent primordiaux ici, car c’est toujours l’intrépidité et la précipitation du petit ego, qui perturbe ce processus, jusqu’à le bloquer totalement parfois. Et si alors un jour – non plus le temps cette fois – mais si l’ Infini y est propice et si les énergies sont parvenues à ce point de convergence parfait – au point de fusion ultime – alors oui, il se peut que l’homme passe de l’état de méditation, à l’état de Médiation directe entre son Ciel et sa Terre. Il sera alors le seul témoin de la Jonction de Lumière qui, du Ciel viendra illuminer sa Terre, l’espace d’un éclair. Et l’impact de cet éclair sera tel que l’impur sera calciné – cet impur qui est perçu non pas dans le sens puritain, mais dans le sens alchymique, comme étant ce qui appartient à la division, à la dualité. C’est un peu le « Solve Coagula » de l’Alchymie intérieure. Cependant, nous sommes ainsi fait, qu’il est bien rare qu’un seul éclair ne suffise à purifier l’Athanor intérieur. Nous générons quotidiennement tant de divisions, tant de chaos – mais une chose semble certaine cependant, à ce point du processus – à partir de cet instant précis, s’installera en l’homme une intime conviction, une connaissance non livresque, quelque chose d’une intuition venue d’Ailleurs, qui amplifiera l’Élan intérieur inné vers les Choses d’en Haut – Tel une flamme constamment activée par un souffle vivifiant, lançant ses lumières vers le ciel . Ce sera l’Appel silencieux et surtout non-egotique. Les prémices d’un Éveil possible.
Reprenant cette métaphore de l’homme du désert : Ce n’est pas, à l’évidence, un amour sentimental ou émotionnel de l’eau qui l’attire vers la source. Ce n’est certainement pas non plus une suite de théories ou de réflexions intellectuelles qui le pousse. Il y est conduit par un irrésistible élan vital, par une force inexorable provenant de son urgence à survivre. On peut avancer que cela se déroule de la même manière chez le chercheur spirituel, errant dans un autre désert cette fois. Tant qu’il n’y aura pas ce « besoin vital », tant que ne rayonnera pas de lui cette « aimantation » qui devrait l’attirer vers la Source… alors sans doute, rien de bien important ne se passera. Les jours succéderont aux jours ; l’existence sera meublée de belles discussions et de théories complexes, sur les divers moyens d’accéder au barreau supérieur de l’échelle des prétentions humaines. On s’accrochera ainsi, comme à une bouée, à des méthodes ou à des images, autant de reflets miroitants, d’hologrammes générés, qui n’auront rien de réel, tout comme le sont les mirages du désert. Et le Chemin vers la Source demeurera inaccessible.
Alors peut-il y avoir dans l’homme, une intensité, une force et une constance qui proviennent d’Ailleurs, que de sa propre volonté d’arriver ou de son désir d’avoir ? Ce sera sans doute à chacun d’y répondre en son particulier. A l’évidence, un théoricien ou un intellectuel ne pourront admettre cela. L’homme du désert est l’un des rares à connaître cette aimantation indescriptible vers la source à laquelle il aspire. Très vraisemblablement, existe-t-il par ailleurs, plusieurs sources correspondant à divers types d’aspirations. Cependant – l’homme du désert qui aura accompli sa traversée solitaire – celui qui en fait, pourrait dire en son intérieur, tel Terence : « Plus rien d’humain ne m’est inconnu » – celui-là ne sera plus orienté maintenant que vers l’unique source – l’Ultime Source – Son aimantation sera continuellement polarisée par le Souffle de son aspiration, qui n’est aucunement une convoitise, aucunement un désir, mais un élan intérieur puissant, non égotique puisqu’il n’attend rien, ne désire rien, ne souhaite rien, c’est une aspiration-sans-objet tel que l’Advaïta-Vedanta, le décrit si bien.
Les faiblesses, les ajournements, voire les égarements ne manqueront pas lors de ce cheminement parfois erratique, et seront souvent perçus comme des périodes insipides ou stériles, ouvrant accès aux fantasmes émotionnels ou élucubrations intellectuelles, comme autant de compensations au sentiment d’échec du petit ego. Eh oui, ce cheminement n’est pas pour lui, même s’il est un accompagnateur indispensable, ce n’est surtout pas un guide. L’élément qui va provoquer la mise en mouvement et donner sa puissance à l’élan, c’est l’intensité de cette aspiration spirituelle. C’est elle qui déterminera la force attractive de l’aimant. Celui-ci peut alors émettre son « appel », tel un véritable champ magnétique qui se propulserait vers les éthers de l’immatériel cosmos, au-delà même des frontières de l’espace et du temps. S’il était un peu mystique, cet homme pourrait peut-être percevoir en lui cette douce injonction :
« Allez, avance…, va au-delà de l’illusion des mondes de l’impermanence, va au-delà de la forme et des apparences – Allez, avance…, va au-delà des frontières du cosmos et des univers – Allez, avance…, va au-delà du mirage de l’espace et du temps, au-delà des futurs figés déjà des passés …dépassés, et d’autres avenirs …à venir, mais déjà présents – Allez, avance…, va par delà les méandres trompeurs des au-delà, par delà les mondes et les dimensions – Allez, avance … L’Éveil est accompli – Maintenant… Réalise. Le Chemin t’y invite – encore et toujours – car la Conscience Ultime, de même que l’Épopée silencieuse qui y mène, sont par Essence, Infinies »
Lorsque le corps physique fait remonter à notre cerveau son urgence à être réhydraté par ex., nous prenons alors conscience de la soif et nous cherchons un point d’eau. On sait que les signaux transmis à ce moment, ne sont perceptibles que lorsque le processus de déshydratation et donc de souffrance biologique a déjà commencé. Ici, chacun réagira selon sa sensibilité, c’est-à-dire à des phases différentes du processus de déshydratation. Un bédouin habitué au désert par ex. ne percevra pas cette urgence dans le même temps qu’un occidental grassement nourri et placé dans cette ambiance saharienne. Notre faim, notre soif, notre gourmandise, nos besoins de plaisirs etc…ne fonctionnent souvent que par réaction à un état antérieur – un jalon témoin – et ce, en fonction de sa mémorisation neuronale ou cellulaire. On retrouve ce mécanisme dans un travers bien connu , et avec lequel généralement, nous avons tous beaucoup d’indulgence puisqu’il nous touche presque tous : La gourmandise.
Le gourmand veut accéder à une jouissance gustative. Il recherche un plaisir sensuel, et ce, toujours en fonction de sensations antérieures, et qui sont ses repères conscients ou inconscients. A l’extrême, cela peut aller jusqu’à utiliser des produits artificiellement conçus pour agir directement sur certains centres cérébraux – tel le fléau de l’alcool, des drogues et autres narcotiques. Mais aussi, certes à un degré nettement moindre, des produits « innocents » que l’on rajoute aux préparations culinaires pour faire « croire » au cerveau, que le goût est bon. Les glutamates bien connus en font partie (voir en médecine: syndrome des glutamates) La gourmandise n’est donc pas une simple plaisanterie. Pythagore, en ses Vers d’Or, la plaçait déjà au premier rang des choses à dominer: « Sache que les choses sont ainsi, et accoutume-toi à dominer celle-ci: La gourmandise d’abord – le sommeil, la luxure et l’emportement…..» Et bien sûr, elle trône également auprès des 6 autres « péchés originaux » selon la tradition. En fait, c’est sans doute l’attachement, avec cet enchaînement au plaisir – donc au manque de liberté – qui est ici en cause. Enchaînement à une recherche répétée de plaisirs plus ou moins anodins, et qui peuvent conduire vers ce « toujours plus », ou « toujours plus intense » (on peut le voir dans les sports de l’extrême par ex.), parce que la mémoire des cellules neurales est le seul point de repère en la matière, pour qu’il y ait addiction à tel ou tel plaisir.
Quant aux signaux émis par le corps dans les cas d’urgence, l’organisme connaît son seuil d’alerte par rapport à son niveau de résistance vitale, où à sa capacité d’endurance psychique. Cette mémoire cellulaire procure au corps l’aptitude à déclencher un signal précis, et elle se retrouve à un autre niveau – mais de manière tout à faire semblable – dans le domaine spirituel. Si de notre être profond, du plus intime en nous, aucun signal ne nous parvient… ici, en surface – si aucun « appel de détresse » ne remonte des profondeurs, à notre conscience, c’est peut-être alors que cette Souvenance de l’Origine, cette Intuition fulgurante, cette Mémoire primordiale (notre unique Fil d’Ariane), dont on a souvent dit qu’Elle est l’Essence-même de la Quête spirituelle, est dans une phase d’attente, comme blottie dans sa Dimension de Lumière, que les monceaux d’agrégats psychiques et autres, que nous avons nous-mêmes accumulés dans cette vie et dans bien d’autres, nous empêchent de perce-voir.
L’éveil de cette Souvenance est une énigme, vraiment, c’est l’un des aspects les plus mystérieux du processus spirituel – car pour chaque être, cela se déroulera de manière si différente, même si l’on peut dire qu’assez souvent, mais ce n’est pas toujours le cas, ce peut être un choc de la vie qui, faisant irruption dans notre quotidien, fera émerger cette Souvenance, parfois brusquement, souvent intensément. Mais elle peut aussi se rendre perceptible à notre conscience, dès les premières années de l’âge dit adulte. On peut se rappeler l’histoire de Siddartha Gautama dont la Tradition relate que c’est après avoir été choqué par la confrontation avec les misères humaines et les mystères, que sont la mort, la vieillesse, la maladie, mais aussi, par ce moine errant qu’il rencontra – qu’il prit sa décision de tout quitter pour se vouer à cette épopée spirituelle qui dura un demi siècle. Ce cheminement qui conduit en nous-même, en ce lieu secret où nous pourrions écouter et comprendre le murmure du Silence. Lorsque l’ultime étape de notre chemin extérieur aura été franchie, alors seulement s’ébauchera le premier pas du Chemin intérieur – ce pas décisif, dont on dit qu’il peut soulever bien des tempêtes. Avant cet instant, toutes nos démarches, toutes nos spéculations, toutes nos pseudo-avancées, toujours marquées du sceau de la reconnaissance personnelle tant espérée par le petit ego, ne sont que parasitage et agitation, qui nous empêchent justement de pré-Sentir Cela, et parfois jusqu’à en douter. Mille fois nous descendrons dans le labyrinthe – Mille fois nous nous égarerons – Mille fois nous recommencerons – Mais si le mouvement interne, la vigilance, le Silence vivant et la constance sont à nos côtés, alors il se peut qu’un jour, nous assistions à l’épanouissement de l’Entendement intuitif, et à la re-Connaissance de Cela qui Est.
Ainsi, l’homme sera-t-il toujours disponible pour répondre à chaque « Appel » qui pourrait remonter de ses Lointains intérieurs. Ainsi approchera-t-il cet Autre Espace, là où les mots s’entrechoquent et se dissolvent, là où les images se diluent pour complètement s’effacer, là où les symboles disparaissent, là où la voix-même ne prononce que du Silence. Là, aux portes de l’ultime Vacuité, les fluctuations d’Éternité font jaillir la Lumière Une.
Alors cet homme connaîtra tout de l’humain. Il aura franchi les vastes pâturages où d’immenses troupeaux dociles paissent sous la férule tutélaire des égrégores du dogme. Ces pseudo-dieux qui tels des succubes, se rassasient des légions qu’ils jugulent et gouvernent – Émanations caractéristiques des dévotions de masse – Là, tapis dans ces carcans nauséeux, siège l’esprit-aux-yeux-morts. Il aura franchi les espaces intermédiaires, aux pieds des montagnes, où chaque recoin abrite encore d’anciens rebelles qui, fatigués ou égarés se sont regroupés… pour souvent recommencer les mêmes schémas, et donc souvent retomber dans les mêmes travers du passé. Seule l’échelle de grandeur aura changé, mais tous cherchent encore à l’extérieur, l’aspect sécurisant du groupe et de la hiérarchie car se soustraire au tempérament grégaire, n’est pas toujours chose facile.
Et puis, dans les escarpements, il aura rencontré des solitaires – ceux qui ont expérimenté et compris que précisément cet aspect grégaire était une lourde entrave à leur autonomie. Mieux vaut être seul, et se tromper provisoirement, que de paraître « juste », dans l’apparente sécurité et la convivialité du groupe, sans être véritablement soi-même, car toujours assujetti à la tutelle ou l’influence psychique, consciente ou inconsciente, d’un tiers. Ici – dans ces zones rocailleuses – l’attention et la vigilance sont naturellement de rigueur à chaque pas, afin d’éviter la chute qui, en ces lieux escarpés, pourrait être gravement dommageable. Mais cela fait partie du tempérament de ces hommes de la Montagne. Ils connaissent les risques et évaluent à leur juste valeur les pièges du terrain, ainsi que leur capacité à pouvoir les surmonter. Ici, l’homme ne cherche plus depuis longtemps à paraître ou à briller, il ne triche pas, sa Vie intérieure en dépend.
Cette Vie intérieure et mystérieuse, qui ne trouve son unique nourriture que dans le Souffle vivifiant venu du haut des Cimes, de cet insondable et immatériel Lointain. Ce Souffle venu d’Ailleurs, qui fait vaciller le temps, déracinant les vieilles souches du passé s’agrippant encore ici et là ; ce Souffle nourrit en lui une secrète Certitude qui lentement s’éveille, et prend force.
Alors les éléments auront changé, ils auront adopté une autre configuration… Celle qui pourrait un jour – à la surprise de l’être – le conduire à la rencontre de l’Autre Réalité. L’éclair jaillira, subi, inattendu… La terre recevra humblement cette bénédiction, et fera mûrir le fruit… La Jonction aura été consommé… La Flamme précieuse ne s’éteindra plus jamais et s’élèvera vers l’Ether, d’où elle est venue.
Patje SEKO – Chemin de l’Oratoire
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(*) Les Soufis : «Ils sont sans livres, sans études, sans érudition, Mais ils ont poli leurs cœurs, Les ont purifiés du désir, de la cupidité, de l’avarice et de la haine. Cette pureté du miroir est certes le cœur reflétant toutes images ; L’Entendement ici devient Silence, pour n’induire aucune erreur, Car le cœur est avec Dieu, ou plutôt le cœur est LUI. Ceux au cœur poli ont échappé aux parfums et aux couleurs, Ils contemplent la beauté de chaque instant, Ils ont abandonné la forme et l’écorce du savoir, Ils ont tenu l’Essence, dans l’Océan de la Connaissance Mystique.» Jalal-ud-Din Rûmî, poète persan (1207 – 1273)
(**) Propos de Gitta Mallash sur ce que nous appelons parfois « anges » – Cette « petite voix » d’une Conscience éveillée, venue d’Ailleurs, et qui peut parfois nous informer ou nous guider ?:
« Celui que j’ai nommé « ANGE » a peu de ressemblance avec l’Ange des Traditions. L’ANGE, pour moi, est ma moitié vivifiante. – et moi, je suis sa moitié vivifiée. Il est ma préfiguration dans l’invisible – et moi, je suis sa figuration dans le visible. Il est mon pareil intemporel, – et moi, je suis son pareil limité par le temps. Il est mon complément intuitif dans l’esprit, – et moi, je suis son complément exécutif dans la matière. Il est mon corps de Lumière, – et moi, je suis son corps de matière. Un jour, lorsque je vivrai consciemment cette union, ce sera la VIE UNE. » L’ange serait ainsi la manifestation de la Conscience de Lumière… qui informe et qui inspire.
Tout est déjà en nous, et sauf à avoir oublié qui nous sommes véritablement, point n’est besoin du recourt à un tiers, dûment réifié par l’homme lui-même.(*****)
(***) La maïeutique consisterait à faire accoucher les esprits de leurs connaissances. Elle est destinée à faire exprimer un savoir caché en soi. Son invention remonte au IVe siècle av. J.-C. et est attribuée au philosophe Socrate, en faisant référence au Théétète de Platon. Le terme maïeutique provient de l’aînée des Pléiades – Maïa – « la petite-Mère », la Nourrice des « mises au monde ». (****) Royaume : Pays circonscrit et fermé par une frontière, et gouverné par un roi. (*****) Le terme « réifier » est principalement utilisé en philosophie et en sociologie pour décrire le processus de transformation d’une abstraction en réalité concrète. Il est également utilisé dans le langage courant pour exprimer la transformation d’un concept en une chose tangible.
Il y a une dizaine de jours, j’ai fait la connaissance d’Esther Guazzetti qui s’est orientée depuis une vingtaine d’années dans les soins à la personne après avoir rencontré elle-même un parcours de vie difficile.
Depuis l’âge de huit ans, elle se souvient qu’elle interrogeait déjà sa mère sur les raisons qui entraînaient certaines personnes à tomber malades. Parallélement, elle avait déjà pris conscience du magnétisme qui émanait de ses mains.
Arrivée à l’âge adulte, elle commence son parcours d’initiation à diverses techniques de soins.
Esther commence par une formation en bioénergétiqueACMOS. En parcourant ce site, on voit que cette formation propose d’abord la connaissance et la mesure de la dimension énergétique de l’être puis la stimulation énergétique, l’analyse énergétique des produits, les agressions géobiologiques, la circulation lymphatique. On voit au degré 3 les points d’acupuncture, l’élimination des toxines, la qualité vibratoire des produits. Au degré 4 on passe à l’étude de l’importance du vibratoire et de l’énergétique dans l’harmonisation de l’être. Le degré 5 est plus orienté vers la pathologie, la symptomatologie et les agressions de l’environnement avant de terminer au degré 6 par l’évaluation des connaissances acquises.
Pour pratiquer, Acmos commercialise différents appareils dont l’antenne Lecher Acmos dont dispose Esther. Sur le site Acmos, on apprend qu’en France le principe de Lecher a permis de développer un ensemble de procédés et de techniques connus sous le nom de Méthode ACMOS d’équilibre énergétique global. L’Antenne Lecher ACMOS a été mise au point pour offrir une précision maximale lors de la mesure de l’équilibre de l’homme dans son alimentation, dans sa médication ou dans son environnement.
Esther poursuit son approfondissement des thérapies alternatives par cinq ans de pratique du Reiki qu’elle termine par le diplôme d’enseignante reiki. Le reiki c’est la force de l’esprit et la méthode consiste à équilibrer les énergies de la personne au niveau de son corps, de son psychisme et de son émotionnel. C’est une métode de relaxation méditative inventée au Japon en 1922. Elle utilise un toucher sur des points spécifiques du circuit énergétique du corps.
Elle s’investira aussi dans l’étude et la pratique de l’hypnose eriksonnienne. L’hypnose représente un État Modifié de Conscience (EMC), distinct de l’État Ordinaire de Conscience (EOC). L’hypnose ericksonienne est issue des travaux de Milton Erickson, un psychiatre américain. Son approche est basée sur la suggestion indirecte, douce et respectueuse de la personne. L’hypnose ericksonienne est la forme d’hypnose la plus utilisée aujourd’hui.
Esther pratique aussi la géobiologie qui consiste à étudier les relations de l’environnement, des constructions et du mode de vie avec le vivant notamment des champs magnétiques, courants électriques, courants d’eau souterrains, failles géologiques.
Elle s’initiera enfin au clair ressenti. Cette technique développe les capacités extrasensorielles qui nous caractérisent : la perception et la sensation d’énergies et d’informations subtiles, au-delà de nos cinq sens traditionnels. Une enseignante de cette pratique écrit sur son site qu’il est le versant intérieur de nos cinq sens et elle poursuit que nous avons plusieurs canaux de perception extrasensorielle.
Trois fonctionnent par pairs
• Les canaux de clair ressenti (les mains),
• Le canal de médiumnité (1 vers le cosmos, 1 vers la Terre),
• Les canaux de claire audience (chaque oreille).
Quatre fonctionnent seuls
• Canal de clairvoyance (voir),
• Canal de claire olfaction (odeur sentir),
• Canal de claire saveur (le gout),
• Canal de clair savoir (savoir les choses).
Il en existe également un 8ème qui est le canal de télépathie.
Esther pratique aussi régulièrement la méditation matin et soir dont on trouve notamment les origines de la pratique dans le bouddhisme et le yoga. C’est aussi pour elle,le soir, un moyen d’évacuer les énergies négatives accumulées au cours des séances de soins de la journée. Elle pratique aussi parfois le chant chamanique accompagné ou non par le tambour.
Au delà des ces formations, Esther dispose de qualités particulières qui lui permettent par exemple d’exercer certains soins à distance comme ceux pour barrer les brûlures. Elle indique que ces pratiques peuvent se faire quelle que soit cette distance. Il lui faut juste, alors, pouvoir identifier la personne par son nom, son prénom et sa date de naissance. Cette dernière information lui permet notamment aussi d’analyser la personne par rapport aux arcanes du tarot de Marseille. Cette approche constitue l’une de ses nombreuses portes d’entrée pour accéder à la complexité vivante de la personne. Mais elle dispose aussi de la possibilité de voir, entre autre, les vies antérieures déjà parcourues par l’âme de cette personne. Nous abordons ici des domaines beaucoup plus profonds et à peine évoqués qui nécessitent encore plus que les autres précédemment exposés, une expérimentation vécue. Ce sera peut-être l’objet d’un futur article sur le Temple des Consciences ?
Elle réalise ses soins en visio et reçoit bien sûr aussi en cabinet mais il lui arrive parfois de se déplacer à l’hôpital auprès de certains malades pour apporter ses soins et aussi purifier la chambre où ils sont hospitalisés créant ainsi, par son travail sur l’environnement du malade, des conditions propices à un meilleur rétablissement.
Lorsqu’elle accompagne une personne en fin de vie et qu’elle constate qu’elle ne peut donc rien pour sa guérison physique, elle lui apporte alors du réconfort pour que celle-ci parvienne à s’aimer, pour trouver la paix avec elle-même et avec son entourage. Dans 98% des cas, dit-elle, les personnes qui consultent ont une image négative ou détériorée d’elles-même. Cette image dévalorisée induit donc, en effet miroir, des relations difficiles avec les autres.
Elle me donnait pour exemple une personne qui, avant de mourir, se réconciliera avec sa fille après les soins qu’elle lui apporta. Elle a reçu aussi à cette occasion, en pleine séance une intervention exprimée par son époux décédé. Celui-ci demandait pardon à son épouse pour le mal qu’il avait pu lui faire durant leur vie commune. Elle transmettra ultérieurment ce message à cette femme, lui apportant ainsi un apaisement. Esther est en effet aussi médium.
Ce qui m’a marqué durant cet interview, c’est l’ambiance particulièrement chaleureuse au-delà de ce que l’on peut habituellement rencontrer dans nos meilleures relations avec les autres. Son visage et sa personne dégagent une énergie très forte et en même temps très douce dans laquelle on se sent enveloppé. Sa voix est aussi très chaleureuse et participe à créer exactement et en harmonie, le même état de bien-être. Nous sommes alors, à son contact, dans un bain d’énergie d’Amour qu’elle canalise et retransmet. Nous sommes au-delà des mots. L’Amour avec un « A » majuscule, agapé chez les grecs, caractérise l’amour divin inconditionnel qui est l’énergie suprême qui coiffe tout, dit-elle. L’Amour inconditionnel coiffe aussi cet article et conclut donc notre premier entretien.
Charbel Makhlouf,(1828-1898) prêtre et moine-ermite libanais de l’Église maronite
Lors d’une première exhumation, le . Une fois nettoyé de la terre, on trouve son corps absolument intact et souple, sans la moindre décomposition
Vingt-huit ans plus tard, en 1927, le pape Pie XI ordonne une première exhumation officielle, pour une nouvelle expertise médicale. Le même phénomène d’épanchement est de nouveau constaté. Le corps fut cette fois placé dans un cercueil de bois de cèdre doublé d’un cercueil de zinc.
Vingt-trois ans plus tard encore, le 25 février 1950, le suintement rosâtre se reproduit de nouveau hors du tombeau, cette fois au pied du mur de cloison. Le corps de saint Charbel était toujours identiquement intact, sa chair toujours parfaitement souple, aucunement dégradée, et le rapport d’expertise précise : « Tous les vêtements étaient littéralement imbibés de liquide séreux, et, çà et là, tachés de sang, spécialement l’aube. Le liquide, répandu sur tout le corps, s’était coagulé, comme solidifié par endroits. Cependant, le corps conservait toute sa souplesse, et on pouvait plier bras et jambes « .
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Chez certains mystiques bouddhistes :
Dans la tradition bouddhiste tibétaine, au moment de mourir certains grands maîtres entreraient en « tukdam« , un état d’équilibre méditatif où le corps est déjà mort mais où la conscience persisterait sous forme rudimentaire l’empêchant ainsi de se dégrader pendant quelques jours voire plusiuers semaines.
Pour la première fois des études scientifiques sérieuses ont été conduites à l’initiative du neuroscientifique américain Richard Davidson à l’Université du Wisconsin, à Madison. Dyalan Lott, anthropologue associé à ce projet raconte ce qu’il a observé sur un de ces corps inanimé : absence de pouls, encéphalogramme plat après plusieurs jours après le décès donc aucun doute sur l’état de mort clinique. Et pourtant aucune odeur, un teint frais, une peau encore souple : il semblait que la personne dormait et n’était pas morte.
Parce qu’ils considèrent que la conscience est indissociable du cerveau les scientifiques occidentaux ont tendance à penser qu’elle ne peut subsister après la mort.
En entrant en tukdam, la personne expérimenterait une série de visions lumineuses de couleur blanche puis rouge et noire et au cours de ces étapes sa conscience deviendrait de plus en plus « subtile » pour s’établir dans un espace sans forme et complétement vide que certaines écoles bouddhistes appellent « claire lumière » . Cet état sans décomposition du corps pourrait perdurer jusqu’à 16 ou 17 jours. Ce n’est que lorsque la conscience quitte le corps que le processus de dégradation de celui-ci commencerait.
L’anthropologue a pu entre entre 2013 et 2018 mesurer l’activité cérébrale de treize cas de tukdam dans divers régions de l’Inde et du Tibet sans jamais constater d’ondes électriques émises par le cerveau.
Pourtant, plusieurs scientifiques ont déjà été capables d’enregistrer des ondes électriques dans le cerveau de défunt jusqu’à trente minutes après leur décès.
Après dix ans de recherche le phénomène du tukdam reste aujourd’hui encore une énigme. L’un des grans mystères concerne la rémanation d’une chaleur thermique au niveau du coeur du défunt interprété justement comme le foyer de « la conscience subtile alors que les analyses thermiques effectuées sur cette zone révélaient qu’elle était aussi froide que celle de tout cadavre ordinaire.
Ces informations sont tirées d’un article publié le 5 août dernier dans le Figaro et signé Elisa Doré ( à lire là).
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L’imputrescibilité de certains corps de mystiques chrétiens comme ceux de Thérèse de Lisieux, Vincent de Paul, Padre Pio, Charbel Mahklouf
Au delà de ces informations scientifiques constatées sur certains moines bouddhistes ayant eu accès à, un tel état, il oblige à s’interroger aussi sur l’imputrescibilité de certains corps de mystiques catholiques ou orthodoxes, observations faites et connues depuis longtemps dans ces religions sous le nom d’incorruptibilité. Le phénomène ne dure pas jusqu’à 16 ou 17 jours comme pour certains moines bouddhistes mais semble perpétuel. Il est un des éléments retenu pour les procès en béatification et canonisation .
Un de ces cas les plus célèbres en France est celui du corps de Bernadette Soubirou témoin de 18 apparitions mariales à Lourdes avnt de devenir soeur au couvent de St Gildard à Nevers où elle meurt à l’âge de 35 ans en 1879.
Son cercueil sera ouvert trois fois pour les besoins de l’instruction de son procès en béatification, les 22 septembre 1909, le 3 avril 1919 et le 18 avril 1825 cette dernière date survenant 46 ans après sa mort. les docteurs sont surpris que le cadavre ne répande aucune odeur vu la tuberculose osseuse et le chancre du genou dont elle souffrait. Lors de la première exhumation les docteurs font état d’une « conservation extraordinaire » même si la face est noirâtre et les yeux et le nez excavés ont nécessité la pose d’un masque de cire pour sa présentation publique.
La châsse de verre et de bronze de Sainte Bernadette de Lourdes, à Nevers.
De nombreux autres cas d’inccoruptibilité ont été reconnus par l’Eglise catholique et on citera aussi ceux de Thérèse de Lisieux morte en 1897 au carmel de Lisieux de Vincent de Paul mort en 1660-dont le corps est exposé chapelle des Lazaristes Paris VI, de Padre Pio mort en 1968 et dont le corps est en l’église inférieure st Pio –San Giovanni Rotondo Italie ou de Charbel Makhlouf mort en 1898 et dont le corps est au monastère d’Annaya Liban.
On débouche alors sur des mystères encore beaucoup plus grands que ceux de certains moines tibétains et qui restent ignorés aujourd’hui du plus grand nombre de nos contemporains. Ils sont pour un chrétien les témoins physiques de miracles permanents signes donnés par Dieu à notre monde . Mais quel rapport entre ces cas d’incorruptibilité de moines bouddhistes et ceux de religieux catholiques ?
Aujourd’hui même ,au moment où je m’apprête à partager avec vous un message de l’ange Mom évoquant la catastrophe de Mayotte , nous apprenons avec une grande tristesse qu’un attentat a fait de très nombreuses victimes chez nos amis allemands. Chaque jour apporte son lot de drames et de crimes . Qui est responsable ?
Nous savons que le Perverti se nourrit du chagrin et de la désolation ; en cela il est bien secondé par certains de ses complices humains !
Mais lorsque le malheur frappe un pays comme Mayotte , un petit morceau de France baigné par l’océan indien, où vivent des gens gais et chaleureux ,un peuple enthousiaste et plein d’espérance que ma petite fille avait rencontré quelques jours auparavant, comment ne pas s’interroger sur notre destin commun d’êtres de la Terre ? J’ai parlé avec Mom et voici la teneur de notre dialogue .
L : Tu es là , Mom ?
_ Oui , ma lulu
L : Je voulais te demander d’écrire un message d’espoir dans toute cette tourmente , mais peux-tu me dire pourquoi ce peuple de Mayotte a payé un tel tribut ?
_ Tu n’as pas tous les éléments pour juger , ma mie , cependant je crois que tu as compris l’essentiel .Il s’agit de l’image que tu as toujours beaucoup de mal à concevoir , celle de l’abcès .
L : En effet , Mom ! J’ai bien du mal avec cette métaphore ! Pour l’accepter, il faut raisonner à votre niveau et nous , pauvres humains , nous faisons avec ce que nous avons et nous pensons avec ce que nous avons !
_ Quelle pensée amère , lulu , et quel scepticisme à l’égard de tes frères du ciel ! Tu ne dois pas te laisser aller à un tel raisonnement qui t’envoie tout droit dans le mur. Le peuple mahorais a été choisi dans sa souffrance. Cependant , il est un peuple héros aux yeux de Dieu . Bien sûr , cela vous ne pouvez l’imaginer , et seuls demeurent la stupéfaction et le chagrin .
L : En quoi cette tragédie peut-elle être positive pour l’être humain ? Pour son état mental et moral ? A. a pleuré toutes les larmes de son corps ! Elle a rencontré un peuple coloré , lumineux, et un instant plus tard, c’était le chaos !
_ Nous le savons , lulu ,et cela fait partie de notre enseignement .Elle aura appris ainsi, que rien n’est jamais acquis et que les plus belles apparences ne cachent souvent en réalité, qu’une existence misérable au-delà même de ce que l’on peut imaginer !
L : Pourquoi ne remédiez-vous pas à tout cela ? Pourquoi ces innocents doivent-ils subir un tel sort ? Et je ne parle pas seulement ici du cataclysme, mais de leur vie quotidienne ?
_ A la surface de la terre , il existe des peuplades innocentes , proches de la nature , qui , pour la plupart , ont subi des exactions de la part de tous les prédateurs de votre monde . Ces gens vivaient simplement , en osmose avec la nature ; le désir de pouvoir et de profit les ont livrés en pâture aux pervertis de vos sociétés .
L : Justement ! Qui donc les a défendus ?
_ Dans chaque groupe humain , il y a des héros et ces héros réussissent des prouesses qui , un jour ou l’autre , reviennent à la surface pour crier à l’injustice et demander réparation . Et souvent justice est faite .
L : La justice est sans doute rendue, le préjudice reconnu , mais à quel prix !!
_ La mort n’existe pas , lulu, et tu manques de foi , mon enfant , tu dois cesser de raisonner à l’échelle humaine.
L : Tout le monde raisonne à l’échelle humaine !
_ Toi , tu ne devrais pas ! Cela prouve que tu n’es pas encore prête à recevoir tous les secrets du ciel .
L : Je saisis très bien votre discours , Mom , sauf que j’ai du mal à l’assimiler . Je sais que nous sommes impuissants devant la force colossale de la nature et que tout cela est de la décision de Dieu , mais finalement , quel triste résultat pour l’espèce humaine ! La désolation, le chagrin, la violence , la maladie, pour ceux qui ont déjà peine à survivre !
_ Vous êtes dans la première purification de la terre et vous devez vous incliner devant la volonté de Dieu .
L : Comment faire entendre cela à des peuples plongés dans le malheur ?
_ Certains le devinent et peut-être mieux que vous , ancrés dans vos convictions d’occidentaux rationalistes!
Vous allez être confrontés à des évènements graves , seuls capables de changer votre vision étriquée de l’histoire. Vous ne pourrez plus vous replier sur votre petit nombril et vous devrez agir en collectivité et en toute solidarité . Alors vous finirez par découvrir le véritable sens des choses , et les bons entraîneront les méchants , et les méchants seront mis à dure épreuve car ils devront suivre le reste du troupeau .
L : Mom , au nom de toute cette souffrance, au nom de notre Jésus , lui qui n’est qu’amour et tendresse et dont on va célébrer la naissance , peux-tu nous envoyer un message d’espoir en ce jour de Noël ?
_ Ce message de Noël , en l’honneur de notre Seigneur Jésus , je voudrais qu’il soit avant toutes choses un message d’espoir, et d’espoir en votre faculté d’aimer les vôtres et d’aimer autour de vous . Car seul l’amour peut vous sauver, et seul l’amour peut construire autour de vous les remparts nécessaires à votre survie .
Ne craignez rien, humains , si vous aimez , non avec votre corps mais avec votre âme profonde , celle que Dieu vous a donnée comme un trésor caché inaliénable et que vous devez préserver envers et contre tout , afin de rejoindre votre demeure du ciel .
La vie n’est qu’une illusion . Rien n’existe que votre âme profonde , immaculée et chargée d’amour . A vous d’en faire bon usage . Ayez confiance !
Ne vous inquiétez de rien si vous aimez , car cet amour multiplié par des milliers de milliers d’autres pensées d’amour , sera la porte qui vous ouvrira le ciel , et plus rien , dés lors , ne pourra vous atteindre .
Dans cette nuit de Noël de l’an 496, le baptistère de Reims ouvre ses deux battants et le jeune roi des francs, Clovis, est immergé dans la cuve baptismale et il adresse son abjuration à l’officiant :
«
Puis-je implorer l’honneur de recevoir la grâce du baptême de la Sainte Eglise ? .
Et l’officiant, Mgr Rémi répond :
« Jette tes colliers cher sicambre, brûle ce que tu as adoré, adore ce que tu as brûlé »
Alors une colombe tourne autour du ciborium et vient se poser sur la main de l’évêque. Elle serre dans son bec la sainte ampoule. C’est le moment de l’onction, la reine Clotilde pleure de joie. La foule exulte et c’est une immense clameur qui s’élève sous les voûtes. Chacun comprend ce qui est en train d’advenir, à savoir que ce jeune roi des francs devient le fils aîné de l’Eglise.
A partir de cet instant, devant le baptistère et la crèche attenante, se forme et se déploie un immense cortège de l’hommage et des présents de la prosopopée française immémoriale :
On voit passer, sous le porche, sous l’ange de Reims qui lui sourit, le premier évêque de Paris. Il porte sa tête dans les mains. Il vient offrir à la crèche et au baptistère son martyr fondateur. C’est un signe, la France sera donc un acte sacrificiel.
Et puis, juste derrière lui, arrive l’apôtre des Gaules, Martin. Il arrive de Tours. Il dépose, il offre son manteau, sa clamyde de miséricorde : » ce que vous aurez fait au plus petit d’entre nous, c’est à moi que vous l’aurez fait « . La France sera donc un acte de miséricorde.
Et puis juste après lui, arrive une pastourelle avec ses moutons. Elle arrive de Nanterre . Elle offre ses moutons qui rejoignent les bergers de la crèche. C’est Geneviève, elle a les mains en croix, comme pour arrêter Attila. C’est la patronne de Paris.
Et derrière elle, une autre femme, une reine, Mathilde. Elle arrive de Bayeux. Elle déplie une immense tapisserie, c’est son chef d’œuvre, elle l’a brodée au point d’aiguille. Ce chef d’œuvre est déposé, offert, à la crèche et au baptistère. La France fera donc un acte esthétique.
Alors retentit le cor aux abois, de Roland. Il arrive de Roncevaux. Il dépose et il offre son olifant et sa chanson de geste : « tu tourneras ma tête vers France la douce, France la douce « . La France fera donc un acte littéraire.
Et puis derrière lui, arrive le roi Arthur. Il dépose le Saint Graal où coule le précieux sang recueilli par Joseph d’Arimathie.
Et puis derrière Arthur, arrive pieds nus, dans la simplicité d’un pénitent, un roi, il porte sur son coussin écarlate la couronne d’épines. Il offre la couronne et plus que ça, il troque sa couronne de puissance contre une couronne de souffrance.
Et puis derrière lui, arrive Jeanne la lorraine avec son étendard. Elle offre son anneau et son immolation. La France fera donc un acte d’oblation.
Et puis derrière elle, arrive Bayard, le chevalier sans peur et sans reproche. Bayard, il offre son épée. L’épée avec laquelle il a adoubé le roi François Ier. La France sera donc un acte de bravoure.
Et puis arrive un monarque suivi de son jardinier. Le monarque c’est le roi soleil et le jardinier c’est Le Nôtre. Le Nôtre a sous le bras des rouleaux parcheminés. Ce sont les plans du jardin de paradis de Versailles.
Et puis, un peu plus tard, arrive un héros de théâtre populaire. Il dépose, la geste théâtrale, une plume blanche de Gascogne. Et l’on entend murmurer d’un côté : « c’est un panache ! » et de l’autre : « c’est Cyrano ! »
Et derrière lui arrive un poète. Il est accablé par le chagrin. Il vient de perdre sa fille. Il offre son chagrin en tombant à genou. » Je viens à vous Seigneur, Père auquel il faut croire., je vous porte, apaisé, les morceaux de ce cœur tout plein d’autres gloires que vous avez brisé. »
Et puis derrière lui, arrive une petite fille chétive, pauvre, couverte de brindilles. Et, elle vient offrir avec ses yeux d’extase, juste à côté de la statue de l’Immaculée conception, une petite fiole avec l’eau miraculeuse du Gave. C’est Bernadette Soubirou.
Et derrière elle, un aviateur, accompagné d’un renard apprivoisé. Il s’adresse , à voix basse, à l’ange au sourire éternel : « De grâce, faites pleuvoir, sur le monde, quelque chose qui ressemble à un chant grégorien. »
Et puis derrière lui, arrive une petite femme en fin de vie. Elle n’en peut plus. Elle titube. On ne la reconnaît même plus. Elle chante. Elle va vers la Sainte Vierge parce qu’elle l’appelle « Notre Dame du grand Secours ». Elle a une dilection pour sainte Thérèse. Elle chante : « Mon Dieu, mon Dieu, laissez le moi encore un peu, mon amoureux ». Edith Piaf.
Voilà, cette nuit de Noël. Cette nuit de Noël de Reims. ô, nuit de Noël de Reims ! Ô, nuit du baptistère inaugural où l’Eglise a oint son fils aîné. Cette nuit- là a vu défiler deux mille ans d’agenouillements et d’étourdissements. Cette nuit là, elle a fondé l’imaginaire d’un peuple. Cette nuit là, elle a fait plus encore. Elle a sanctifié une nation choisie. Elle l’a rendue universelle, la France. La France de Noël qui parle à tous les hommes.
chants de Noël présentés par le groupe chrétien catholique Glorious Louange
Douce nuit : chant écrit en 1816 par le prêtre Joseph Mohr (1792-1848) qui est alors coadjuteur à la paroisse de Mariapfarr en Autriche. L’organiste Gruber à Obemdorf, compose la ligne mélodique inspirée du poème avant Noël 1818. Le , le long du front belge près d’Ypres, quelques soldats allemands allument des bougies et entonnent Douce nuit ; le chant est repris par des combattants anglais et une « Trêve de Noël » s’instaure, pour une journée.
Il est né le divin enfant : le texte apparaît dès 1818 et la mélodie l’année suivante. Un arrangement pour orgue apparaît en 1862 dans un recueil de chants lorrains.
Minuit chrétien : cantique de Noël sur un texte écrit aux alentours de 1843 par Placide Cappeau et mis en musique par Adolphe Adam en 1847.
dernière mise à jour : 27/12/23 à 7h46
… Et si j’avais à raconter l’histoire de Noël, j’écrirais ceci :
Dans un article du Figaro du 25/12/2018, Alice Develey nous expose les origines du mot Noël :
Noëln’est pas simplement un jour dans l’année. Il est un sentiment, un moment de rassemblement qui évolue à chaque étape de notre vie.
Chacun s’est aujourd’hui approprié la fête de Noël, pour ouvrir les cadeaux un 24 plutôt qu’un 25, pour déguster de la dinde plutôt que du foie gras, de la bière plutôt que du champagne. Noël est une date spéciale dans le calendrier et un mot tout aussi particulier dans le dictionnaire. Du latin natalis «de naissance», le mot «noël» est l’élision de la locution natalis dies «jour de naissance». La formule est d’abord employée en latin ecclésiastique pour désigner la Nativité du Christ, indique Le Trésor de la langue française. On parle par exemple au XIIe siècle de «al Naël Deu» pour caractériser la «fête de la nativité de Jésus-Christ».
Il faut attendre le XIVe siècle pour voir fleurir le mot «Noël». Et encore ! Son orthographe ne sera pas tout de suite blanche comme neige et évoluera selon les régions avant de prendre la forme qu’on lui connaît aujourd’hui. Le Trésor de la langue française rappelle succinctement l’évolution de son écriture: «L’o de noël (en face de l’ancien français nael et de l’ancien provençal nadal) est dû à une dissimilation des deux ‘‘a » de natalis.»
Mais d’autres, qui valorisent la fête du solstice d’hiver, prétendent que les origines du mot Noël et de sa fête sont gauloises. Le terme “Noël” aurait pour étymologie deux mots gaulois noio (nouveau) et hel (soleil).
Ces deux origines du nom traduisent ainsi la confusion de la fête de la nativité, naissance de Jésus et de la fête païenne du solstice d’hiver. La crèche sous le sapin symbolise encore la réunion de ces deux approches.
Noël est institué fête de la nativité de Jésus depuis le IV ème siècle afin de se substituer aux Saturnales romaines et à la fête de Mithra pour le solstice d’hiver. Le IV ème siècle est celui où l’empereur romain Constantin décide au traité de Milan en 313 d’une tolérance religieuse favorable aux chrétiens, jusque là martyrisés et il sera baptisé sur son lit de mort en 337 à Constantinople, ville dont il avait fait la capitale de son empire. Il devient le premier empereur romain chrétien. Avant ce siècle, la naissance de Jésus était fêtée le 6 janvier. Après celui-ci, le 6 janvier deviendra la fête de l’Epiphanie, celle de la présentation de Jésus aux rois mages, dont les noms ,Melchior, Gaspar et Balthazar apparaîtront seulement au VI ème siècle et seront associés à leurs trois présents, l’or, l’encens, et la myrrhe. Cette fête est dite aussi fête des Rois.
Le récit évangélique repris en fin de cet article, sert de base pendant des siècles à la fête de Noël jusqu’à l’adjonction du sapin de Noël germano-nordique, signe de vitalité malgré l’hiver, honoré depuis le XVI ème siècle et qui nous ramène plutôt alors à la fête du solstice d’hiver. ( cf là pour plus de détail sur la tradition du sapin de Noël)
La tradition du père Noël, qui se mondialisera au XX ème siècle, prenant ainsi une couleur toujours plus commerciale et de plus en plus tournée vers la fête des enfants et des familles, est aussi d’origine chrétienne fort ancienne. Cette tradition remonterait en fait, elle aussi, au IV ème siècle quand l’évêque Nicolas de Myre au Moyen-Orient et appelé aussi saint Nicolas, distribuait des cadeaux et de la nourriture aux plus pauvres. Il serait mort le 6 décembre 343. Cette tradition évoluera pour donner la tradition du père Noël ou, dans certaines régions européennes, de la St Nicolas. Cette dernière est particulièrement fêtée dans une partie de l’Europe du nord et du centre et, en France, plus spécialement en Lorraine et Alsace. Cette fête est célébrée le 6 décembre dans ces deux régions françaises. Sa célébration déborderait même sur une partie des régions voisines : Hauts de France, Champagne-Ardennes et nord Franche-Comté.
La fête religieuse de Noël perdra de son importance au fur et à mesure de la déchristianisation de la France et de l’Europe. Le nom de « Noël » subit lui-même actuellement un assaut de déconstruction sous l’influence générale de la culture woke d’origine anglosaxonne. Ses militants, ou simplement adeptes, se prétendent ouvertement ou secrètement « éveillés » et de ce fait, s’estiment au-dessus du bas peuple encore englué dans ses traditions d’autrefois qu’il faut absolument détruire.
Cette nouvelle contre-culture met en avant la défense de toutes les minorités qui s’expriment et se regroupent sur la base d’un ressenti. A ce titre, elle veut donc effacer toute référence aux valeurs universalistes que portent, entre autre, la religion et la culture chrétienne. Cette dernière est l’un des deux piliers, l’autre étant celui de la culture greco-romaine, qui sous-tend notre vieille civilisation beaucoup plus que millénaire.
On se souhaite alors maintenant de bonnes ou joyeuses fêtes de fin d’année en faisant disparaître ainsi, dans ce souhait, la fête de Noël. Celle-ci devient sans la nommer, associée à celle du jour de l’an. Ailleurs et par exemple à Nantes, on garde tout de même la célébration de la tradition de l’événement mais on le transforme en fête de la mère Noël, pour féminiser l’événement avant peut-être de le dégenrer.
Cet article a pour but de redonner son sens premier et chrétien à Noël en parlant, pour cette fête, de la naissance de Jésus et ainsi en voulant séparer fête païenne et fête religieuse.
L’injonction de Jésus de rendre à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu est reprise par les trois Evangiles selon Marc, Matthieu et Luc. Ce témoignage commun lui donne, pour un chrétien, une grande solidité dans la reproduction de ces paroles qui consistent à ne jamais confondre dans les événements de nos vies ce qui ressort de la dimension temporelle et sociale de ce qui ressort de la dimension spirituelle et personnelle.
Lors d’une audience de Benoît XVI , le Saint-Père avait déclaré que le premier à avoir affirmé que Jésus était né un 25 décembre était Hippolyte de Rome, aux environs de 204.
Mais si Noël tend pour l’instant à s’effacer comme fête religieuse en France et en Europe, la personne même de Jésus a aussi été progressivement remise en cause et historiquement combattue à partir du XVIII eme siècle dit siècle des Lumières notamment et essentiellement en France depuis cette époque. Pour plus de détails, cf l’article sur Histoire.
Pourtant, les historiens spécialistes de l’époque romaine au moment de la naissance de Jésus en Palestine, s’entendent généralement actuellement pour affirmer que Jésus, personne physique, a réellement existé et qu’il n’est pas un mythe.
Dans cette acceptation partagée, il est communément admis que Jésus est un Juif galiléen dont la famille est originaire de Nazareth. La page Wikipedia » les sources de la vie de Jésus » reprend les grandes thèses contradictoires des historiens au cours de l’histoire où la mise en cause de son existence ne surgira qu’au XVIIIème siècle avec les thèses mythistes qui ne sont plus aujourd’hui très partagées. ( cf là : la page de Jésus contre christianisme)
Selon les Evangiles, pour les chrétiens donc, Jésus serait né à Bethléem.
Dans l’ancien Testament, que globalement les chrétiens partagent avec les juifs, se trouvent les livres de Samuel, où il est dit que le Roi David, roi d’Israël et Juda au Xè siècle av JC, figure importante de la Bible, est le fils de Jessé de Bethléem. Et c’est là que le prophèteMichée en fait la patrie du futur Messie : « Et toi, Bethléem, Ephrata, bien que tu sois petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui doit dominer en Israël, et duquel les origines ont été d’ancienneté, dès les jours d’éternité ».
Donc, sur la base des prophéties, les juifs attendent toujours l’arrivée parmi eux, du Messie. Une partie de ceux-ci, aux alentours de l’an trente de notre ère, entendent et suivent Jean le Baptiste qui leur désigne alors Jésus comme le messie qu’ils attendent. Jean-Baptiste baptisera Jésus à Béthanie, au bord du Jourdain. Cette partie des juifs qui suivra Jésus ou ses premiers disciples, les apôtres, auxquels s’ajouteront ensuite des gentils– les non juifs- sont convertis dans tout le bassin méditerranéen sous les prêches des apôtres et notamment de Paul, puis de leurs disciples. Tous ces juifs et non juifs d’origine, d’abord appelés Nazoréens vont devenir « les chrétiens » terme apparu primitivement à Antioche dans ce qui deviendra bientôt ce qu’on appellera alors le christianisme. Les écrits qui correspondent à ces premiers moments sont regroupés dans le nouveau Testament constitué pour l’essentiel des quatre évangiles retenus par la Tradition et dans la sélection desquels, Irénée de Lyon jouera un rôle important, aussi des Actes de apôtres selon Luc , de l’Apocalypse selon Jean et de diverses épitres -des lettres- dont principalement celles de Paul dit Paul de Tarse . Il reste à nommerMatthieu et Marc les deux autres évangélistes qui sont reconnus par le canon de la religion chrétienne .
Jésus, dont la naissance est célébrée le 25 décembre depuis environ 1600 ans n’a pourtant prêché que durant trois ans et demi ( son ministère s’est déroulé sur 4 Pâques selon Jean –cf là ), et moins selon d’autres, avant d’être crucifié. Ces trois années d’une vie faite de miracles et de prêches sont centrées géographiquement sur une partie seulement de cette petite région qu’est la Palestine, essentiellement en Galilée et Judée et accessoirement Samarie ( cf la carte). Les paroles de Jésus vont progressivement se diffuser autour du bassin méditerranéen, au nord comme au sud, puis progressivement à toute l’Europe, enfin passer aux Amériques et aujourd’hui gagner l’Asie et l’Afrique. A ce courant d’expansion, correspond aujourd’hui un courant de contraction dans sa partie ancienne européenne. Ce courant de contraction/expansion géographique s’accompagne aussi d’un courant d’expansion des courants chrétiens. La prédominance est celle, jusqu’au XXè siècle, de l’Eglise catholique et protestante (cette dernière depuis le début du XVI è siècle) face au monde chrétien orthodoxe ( rupture orient-occident en 1054). Mais depuis le milieu du XXè siècle, ces Eglises voient se dresser à côté d’elles, aujourd’hui en Amérique du nord et du sud, mais aussi en Afrique puis en Asie, la montée des courants évangéliques – cf évangélisme– bien implantés en Amérique, en Afrique mais aussi en Asie et particulièrement en Corée du sud.
Dans le Nouveau Testament, selon Matthieu et Luc, Bethléem en Judée est le lieu de naissance de Jésus , sous le gouvernorat de Quirinius. Les parents de Jésus s’y rendent pour s’y faire recenser, Joseph, descendant de David, en étant originaire.
La basilique de la Nativité à Bethléem est l’une des plus vieilles églises du monde, bâtie selon la tradition, sur le lieu présumé de la naissance du Jésus de Nazareth. Elle a été érigée au IVè siècle par l’empereur romain Constantin.
basilique de la Nativité à Bethléem
«À peu près plus personne ne met l’existence de Jésus en doute. On a plus de documents qui attestent l’existence de Jésus que celle de bien d’autres personnages de l’époque», dit l’historien Pierre Létourneau, de la faculté de théologie de l’Université de Montréal.
Les Évangiles selon Luc et Matthieu, qui relatent la naissance de Jésus, ont été écrits environ 50 ans après sa mort sur la base, durant ce demi-siècle, d’une transmission orale ou écrite disparue. Tel est le cas pour cette dernière, de la fameuse source Q. ( pour plus de détail cf là)
Le prophète Isaïe, dit aussi Esaïe, est un prophète de l’Ancien Testament ayant vécu sous le règne du roi Ezéchias, roi de Juda de la fin du VIIIème siècle av JC. Ce prophète annonça, selon les chrétiens, la naissance future de Jésus.
Il vécut dans l’entourage royal et ses oracles ont une portée politique très caractérisée. Parmi ceux-ci, les prophéties sur l’Emmanuel ( cf là ) ont une très grande importance, en raison de leur sens messianique et leur influence sur la révélation chrétienne : ( cf là)
Isaïe a vécu au VIIIème siècle avant Jésus-Christ au temps du roi Ezéchias et voici l’une de ses prédiction :
C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel (c’est-à-dire : Dieu-avec-nous).
Dans le nouveau Testament, la naissance de Jésus est annoncée dans deux des quatre évangiles, celui selon Matthieu que les historiens estiment être écrit en grec entre 70 et 85 et celui selon Luc écrit à la même époque.
18 Voici de quelle manière arriva la naissance de Jésus-Christ. Marie, sa mère, était fiancée à Joseph ; or, avant qu’ils aient habité ensemble, elle se trouva enceinte par l’action du Saint-Esprit.
19 Joseph, son fiancé, qui était un homme juste et qui ne voulait pas l’exposer au déshonneur, se proposa de rompre secrètement avec elle.
20 Comme il y pensait, un ange du Seigneur lui apparut dans un rêve et dit : « Joseph, descendant de David, n’aie pas peur de prendre Marie pour femme, car l’enfant qu’elle porte vient du Saint-Esprit.
21 Elle mettra au monde un fils et tu lui donneras le nom de Jésus car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
22 Tout cela arriva afin que s’accomplisse ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète :
23 La vierge sera enceinte, elle mettra au monde un fils et on l’appellera Emmanuel, ce qui signifie « Dieu avec nous ».
24 A son réveil, Joseph fit ce que l’ange du Seigneur lui avait ordonné et il prit sa femme chez lui,
25 mais il n’eut pas de relations conjugales avec elle jusqu’à ce qu’elle ait mis au monde un fils [premier-né] auquel il donna le nom de Jésus.
26 Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
27 chez une vierge fiancée à un homme de la famille de David, appelé Joseph. Le nom de la vierge était Marie.
28 L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, toi à qui une grâce a été faite, le Seigneur est avec toi. [Tu es bénie parmi les femmes. ] »
29 Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation.
30 L’ange lui dit : « N’aie pas peur, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
31 Voici que tu seras enceinte. Tu mettras au monde un fils et tu lui donneras le nom de Jésus.
32 Il sera grand et sera appelé Fils du Très Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son ancêtre.
33 Il régnera sur la famille de Jacob éternellement, son règne n’aura pas de fin. »
34 Marie dit à l’ange : « Comment cela se fera-t-il, puisque je n’ai pas de relations avec un homme ? »
35 L’ange lui répondit : « Le Saint-Esprit viendra sur toi et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra sera appelé Fils de Dieu.
36 Voici qu’Elisabeth, ta parente, est elle aussi devenue enceinte d’un fils dans sa vieillesse. Celle que l’on appelait « la stérile » est dans son sixième mois.
37 En effet, rien n’est impossible à Dieu. »
38 Marie dit : « Je suis la servante du Seigneur. Que ta parole s’accomplisse pour moi ! » Et l’ange la quitta.
Ces 7 et 8 décembre 2024, Notre-Dame de Paris se montre à nouveau au monde entier grâce à la retransmission télévisée en mondiovision de l’office de réouverture de la cathédrale puis celle de la messe dominicale à laquelle participeront de nombreux chefs d’état. Ces événements exceptionnels font écho à celui de son embrasement le 15 avril 2019, événement déjà diffusé dans le monde entier.
.Ce soir là, au plus fort du brasier, la couronne d’épines se retrouve dans les mains du capitaine Franck des pompiers de Paris. Il vient de briser avec beaucoup de peine et en prenant des risques, la vitre du reliquaire où elle se trouvait. Cette couronne d’épines est pour les chrétiens celle que les soldats romains avaient placée, par dérision et allusion au roi des juifs, sur la tête de Jésus qu’ils accompagnaient pour sa crucifixion. Le haut de la croix portait en effet cette inscription « INRI » abrévaition de Iesus Nazarenus Rex ludaeorum – Jésus le Nazôréen, roi des juifs.
Les délais de reconstruction de la cathédrale ont été tenus et ce sont de véritables exploits techniques et aussi artistiques qui ont été réalisés sur dons privés par près de deux mille professionnels sous les ordres du général Georgelin et de son adjoint puis successeur Philippe Jost à la tête de l’établissement public chargé de la reconstruction alors que Philippe Villeneuve était l’architecte en chef du chantier.
Mais au-delà de ces exploits et du monument lui-même, Notre-Dame est le symbole de la chrétienté à Paris. La France fut considérée fille aînée de l’Eglise par Jean-Paul II à cause du baptême de Clovis dont les historiens nous disent que l’évêque Rémi le baptisa avec trois mille de ses soldats un 25 décembre à Reims à une date restée incertaine comprise entre 496 et 511. Aujourd’hui, après cet élan du message de Jésus en Gaule au début du VIè siècle, nous assistons depuis les années soixante à une déchristianisation massive de la société.
Si on se penche vers le passé de la cathédrale c’est d’abord vers Viollet-le-Duc que l’on se tourne. Cet immense architecte mais aussi historien, travaillera à partir de 1845 et durant près de vingt ans à sa réfection. On retiendra principalement la reconstruction de la flèche culminant à 96 mètres, dépassant de 10 m la précédente antérieurement démolie entre 1786 et 1792 et initialement érigée au XIIIè siècle. Cette réfection de Notre-Dame, la plus importante, alors, depuis sa construction, fut confiée au projet déposé par Lassus et Viollet-le-Duc à la suite d’un concours organisé à la demande du roi Louis-Philippe. Cette demande du roi est sans doute inspirée par la longue campagne menée par Victor Hugo qui lança une diatribe contre la dégradation de Notre Dame de Paris et publia son roman éponyme en 1831, immense roman populaire s’appuyant sur l’histoire de Paris et celle de la cathédrale avec au centre le bossu Quasimodo et la belle gitane Esmeralda.
Parallèlement, et en 1835, l’Eglise a confié au dominicain Lacordaire qui rêve de refonder le christianisme sur des valeurs de progrès, de libertés et de justice, sept prêches magnifiques dans la cathédrale. La renommée de ceux-ci n’a d’égal que les sermons de Bossuet deux siècles auparavant et au même endroit et plus loins encore ceux de Maurice de Sully le créateur de l’édifice. En 1845, le même Lacordaire s’apprête à inaugurer pour la troisième année consécutive les conférences de l’avent durant lesquelles il redonne à Notre-Dame et, malgré sa dégradation physique, le lustre qu’elle avait du temps de Bossuet. Il est temps alors pour Viollet-le-Duc, bénéficiant du souffle de Victor Hugo et de Lacordaire de s’occuper du chantier de rénovation.
En remontant le temps, on arrive à cet événement exceptionnel au regard d’un chrétien et qui eu lieu le 19 août 1239. Ce jour là, le roi Louis IX dit saint Louis car canonisé en 1297, se présente devant les portes de Notre-Dame, pieds nus, en simple tunique et sans son habit royal, pour venir présenter la couronne d’épines. Celle-ci a été achetée 135 000 livres tournois représentant la moitié des recettes annuelles du royaume. Cet achat a été fait à l’empereur latin de Constantinople Baudoin II de Courtenay, son cousin. La sainte couronne est à Constantinople depuis qu’elle a été confiée en 326 par des chrétiens de Jérusalem à Hélène mère de Constantin, premier empereur romain baptisé.
Il y a aussi un fragment de la croix et un clou de la lance ayant percé le flanc droit de Jésus qui proviennent d’un don fait à Charlemagne en 799 par le St Sépulcre de Jérusalem puis transmis par son petit-fils Charles II à l’abbaye de Saint-Denis. Avec la couronne d’épines, ils constituent les saintes reliques du trésor de Notre Dame.
Ce trésor, d’abord conservé à la Sainte Chapelle puis en d’autres lieux durant la Révolution, fut redéposé à Notre-Dame le 10 août 1806. La couronne d’épines fait partie, avec le linceul de Turin, la tunique d’Argenteuil et le suaire d’Oviedo (Espagne) des plus grandes et précieuses reliques de la chrétienté. Cette relique explique aussi pour partie l’importance de cette cathédrale aux yeux du monde chrétien.
En remontant encore le temps, on arrive à Philippe Auguste et Maurice de Sully ce dernier, évêque de Paris. Il poursuit la construction de la cathédrale dont la première pierre est posée par le pape Alenxandre III en juillet 1162. Elle fut bénie en 1185 mais son achèvement devra attendre 1223. La cathédrale actuelle a donc plus de 800 ans d’âge.
Mais lorsque le pape Alexandre III pose la première pierre en 1162, il sait sans doute qu’il pose celle-ci sur des fondations plus anciennes mises en place en 1010 sous le règne du roi Robert, dit le pieux et fils d’Hugues Capet. C’est dire que les fondations actuelles de la cathédrale ont plus de 1000 ans d’âge.
Mais en remontant encore le temps, on découvre que ces mêmes fondations bâties autour de l’an mille ont été mises en place sur un site, celui de l’île de la Cité, sur lequel avait déjà antérieurement été érigées au moins deux autres cathédrales ainsi qu’un baptistère . La première est la basilique Saint-Etienne, la seconde, s’appelait déjà Notre-Dame, et le baptistère, Saint-Jean-le Rond. Selon Grégoire, évêque de Tours au VI è siècle, la première cathédrale Notre-Dame aurait été érigée en 555 par Childebert, roi d’Orléans, un des quatre fils de Clovis. C’est depuis le concile d’Ephèse en 430 de notre ère, qu’un culte officiel est rendu à Marie, mère de Jésus. Les constructions de cathédrales dédiées à Marie vont alors se développer en Gaule accompagnées généralement à cette époque de la construction d’une seconde cathédrale contiguë dédiée à un saint martyr et d’un baptistère . Les historiens notent ainsi en Gaule plus de 90 cathédrales dites doubles dont celles de Notre Dame et Saint Etienne à Paris. C’est donc depuis près de 1500 ans qu’une cathédrale s’élève sur l’île de la Cité témoignant ainsi et depuis l’époque gallo-romaine, de la transmission continue du message chrétien en Gaule qui deviendra la France après le traité de Verdun en 843.
En 550, à Paris, nous sommes alors et de façon incertaine entre 100 et 300 ans après l’arrivée des premiers chrétiens dans ce lieu qui s’appelait encore jusque vers 310, Lutèce, nom francisé de Lutétia donné par les romains. Antérieurement à cette date et selon les résultats des fouilles archéologiques à cet endroit, le site de l’île de la Cité abritait déjà un temple païen consacré à Vulcain ou Jupiter.
Le premier chrétien évangélisateur du lieu est Denis de Paris, premier évêque et saint patron de la ville, ce dernier titre qu’il partage avec sainte Geneviève, figure symbolique de la capitale et qui vécut deux siècles plus tard. Il fut un des 7 prédicateurs envoyés en Gaule par le pape Fabien – pape de 236 à 250. Sans certitude sur les dates, nous sommes alors vers 250 de notre ère et l’évangélisation de la Gaule vient de commencer. Denis est martyrisé avec deux de ses compagnons sur la bute Montmartre et enseveli sur les lieux de l’actuelle cathédrale à Saint-Denis .
Les racines chrétiennes de la Gaule devenue la France ont donc près de 1800 ans.Malgré la déchristianisation actuelle, elles ont fondé indéniablement notre civilisation dont Paris est notre vitrine et Notre-Dame, son phare.
Que Notre-Dame, aujourd’hui si belle, contribue à rééclairer et réenchanter la France et le monde !
Ce texte d’une extrême brièveté est l’un des classiques de la spiritualité catholique et chrétienne en général.
Ces quelques lignes où Pascal exprime sa conversion à la personne de Jésus-Christ au moment même où il la vit ont valeur de paradigme, en raison des termes qu’il emploie mais aussi du caractère fulgurant de cette expérience mystique. Constamment réédité et commenté depuis la fin du XVIIe siècle, le Mémorial contient une triple invocation à Dieu régulièrement citée : « Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, non des philosophes et des savants… »
Le 23novembre 1654, c’est la nuit de feu de Blaise Pascal.
Pascal est un scientifique et philosophe du XVIIème siècle.
C’est un génie précoce. A 19 ans seulement, il invente la première machine à calculer.
Il apporte de nombreuses contributions scientifiques dans les domaines des mathématiques et de la physique.
Mais son œuvre prend une tout autre tournure à la fin de sa vie.
En 1654, Pascal a 31 ans.
On ne connaît pas la date précise, mais on sait qu’un jour, il se rend en carrosse chez un ami à Argenteuil. Alors qu’il traverse le pont de Neuilly, les chevaux s’emballent.
Ils foncent tête baissée vers le fleuve, là où il n’y a pas de garde-fou.
Ils se précipitent dans l’eau, mais heureusement pour Pascal, les laisses qui les attachaient au carrosse se rompent. Le véhicule s’arrête à quelques centimètres du précipice, si bien que le scientifique se retrouve la tête dans le vide.
Il y voit un premier signe de Dieu.
Le 23 novembre de la même année, entre 10h30 et 00h30, il vit une expérience d’extase. C’est sa « nuit de feu ».
Il voit et ressent la présence de Dieu. Dans un réflexe fulgurant, il se saisit de quelques feuilles qui se trouvaient non loin de lui et sur lesquelles il écrit tout ce qu’il est en train de vivre.
Il n’y a pas de description exacte de ce qu’il voit, mais plutôt celle de ses sentiments. Il écrit par exemple : « Joie, joie, joie, pleurs de joie », « certitude, joie, paix… ».
Le lendemain, il coud les feuilles entre elles, c’est ce qu’on appelle le « Mémorial » de Pascal.
Il garde constamment ces feuilles dans la doublure de sa veste. Il ne s’en sépare absolument jamais.
C’est pendant cette nuit-là que Pascal s’est véritablement tourné vers la religion.
Il va même commencer à écrire un ouvrage pour convaincre les athées de croire en Dieu. Un ouvrage dont le titre original est “Apologie de la religion chrétienne”.
Mais il meurt le 19 août 1662 avant de finir son projet. Il a 39 ans.
Les notes qu’il a rédigées dans sa dernière entreprise ont été rassemblées dans un ouvrage. Ce sont les « Pensées » de Pascal.
Croire Publications
C’est un accident de la circulation sur le pont de Neuilly en 1654, alors qu’il se rendait tranquillement à Argenteuil, dans le carrosse de son ami Artus de Roannez, qui va radicalement transformer la vie de Blaise Pascal (1623-1662) ; il y verra un signe que Dieu lui adressait.
…
Le 23 novembre 1654, Pascal eut alors une nuit d’illumination et d’extase.
Ce soir là, le naufragé incrédule saisit la bouée miraculeusement à portée de sa main. Il écrivit à la hâte ce qu’il voyait et ressentait, puis il cousit ce qu’on appelle depuis lors le Mémorial de Pascal, dans la doublure de son vêtement où on le trouva après a mort. Ce texte fort court, où de nombreuses phrases très brèves sont écrites sans verbes, témoigne d’une expérience bouleversante tout entière commandée par ces mots :
Pascal se trouve en communion avec le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob, et non plus avec le Dieu des philosophes et de savants. Ce Mémorial consacre ce que l’on peut appeler la conversion de Pascal dont la vie se trouve désormais transfigurée :
« Je m’en suis séparé ; je l’ai fui, renoncé, crucifié. Que je n’en sois jamais séparé ».
Il ne se conserve que par les voies enseignées dans l’Evangile : « Renonciation totale et douce. » Il trouve les mots pour développer avec logique et précision l’expérience profonde de conversion à Dieu qui fait d’un homme un chrétien : l’illumination soudaine, la paix avec Dieu, la joie du salut, la découverte de la véracité de l’Évangile, l’amour, le repentir, l’engagement dans une nouvelle direction, l’espérance d’une vie nouvelle…
Dès lors la vie de Pascal change du tout au tout et il consacre ses dernières forces au service de Jésus-Christ. Il cherchera, en particulier à écrire une Défense du Christianisme dont les pensées éparses, sont aujourd’hui rassemblées dans « Les Pensées de Pascal ». Sans le Pont de Neuilly, point de « Pensées »…
92 express, printemps 2007, p 74. Jean Brun, La philosophie de Pascal, Que sais-je n° 2711, p 18.
D’où il paraît que Dieu, voulant nous rendre la difficulté de notre être inintelligible à nous-mêmes, en a caché le nœud si haut ou pour mieux dire si bas, que nous étions bien incapables d’y arriver. De sorte que ce n’est pas par les superbes agitations de notre raison, mais par la simple soumission de la raison, que nous pouvons véritablement nous connaître.
Ces fondements solidement établis sur l’autorité inviolable de la religion nous font connaître qu’il y a deux vérités de foi également constantes : l’une que l’homme dans l’état de la création ou dans celui de la grâce est élevé au‑dessus de toute la nature, rendu comme semblable à Dieu et participant de la divinité. L’autre, qu’en l’état de la corruption et du péché il est déchu de cet état et rendu semblable aux bêtes.
Ces deux propositions sont également fermes et certaines.
L’Écriture nous les déclare manifestement lorsqu’elle dit en quelques lieux : Deliciae meae esse cum filiis hominum. Effundam spiritum meum super omnem carnem. Dii estis. Etc. Et qu’elle dit en d’autres : Omnis caro foenum. Homo assimilatus est jumentis insipientibus et similis factus est illis. Dixi in corde meo de filiis hominum. ‑ Eccl., 3.
Par où il paraît clairement que l’homme par la grâce est rendu comme semblable à Dieu et participant de sa divinité, et que sans la grâce il est censé semblable aux bêtes brutes.
Le côté mystérieux des rêves, ou de certains rêves. …
Qu’est-ce qu’un rêve ?
Est-ce une simple compilation et reproduction par notre inconscient, mais en plus bigarré, de certains éléments mémorisés de notre existence, voire même de notre quotidien récent, mixant ainsi les informations émanant des domaines conscient et subliminal confondus ? Ou des remontées émotionnelles, issues d’un inconscient encore plus profondément enfoui ? Est-ce des éléments en provenance de champs d’informations prégnants ou marginaux ? Des influences diverses et variées qui tentent, ou auraient tenté de nous infiltrer ? Bref, la liste des explications et autres tentatives de déchiffrement est longue, et varie très souvent selon les interprètes,qu’ils soient « professionnels », ou de simples amateurs, et de ce qu’ils portent en eux-mêmes.
Nous rêvons tous, de ces petits rêves du quotidien qui peuvent nous sembler parfois un peu baroques, sans structures, et qui paraissent ne pas avoir de sens. Trop souvent peut-être, le souvenir de ces rêves s’efface très vite, si tant est que nous nous en rappelions au réveil ! Les causes de cette absence de mémoire? Un mental trop encombré d’informations parasites qui diluent et noient le message du rêve? Si message il y a ? Et ce serait le cas, selon les experts* en la matière. A chacun de nous peut-être, d’expérimenter une forme de silence, de paix du mental, afin de permettre d’être plus souvent réceptif à ces « messages » ? Plus facile à dire qu’à faire !
Cependant on peut faire un petit distinguo entre ces multiples manifestations oniriques, enfin celles dont on se souvient! La plupart du temps, la mémoire d’un rêve commun va se diluer et s’effacer en quelques jours, ou quelques semaines. Ne restera parfois, qu’un seul fait marquant ? Et encore ! Souvent il ne restera rien ! Se rappelle-t-on, dans le détail, des rêves ordinaires perçus il y a plusieurs mois, ou plusieurs années ? Par contre d’autres rêves vont rester « imprimés » dans tous leurs détails et toutes leurs nuances, et perdurer ainsi durant des années, précisément parce qu’ils ont cette particularité assez singulière, d’être structurés et concis dans tous les détails. C’est un peu comme si nous les avions « vécus » en pleine conscience, tant leur précision est marquante.
Cependant, certains de ces « petits » rêves du quotidien, évoqués plus haut, pourraient parfois être précurseurs de « grands » rêves en cours de « scénarisation » inconsciente? Un peu comme des vigies annonçant une grande « épopée onirique » à venir ? Mais le plus souvent, ces rêves, assez « typés », surviennent sans aucun signe précurseur. Ils surgissent, de manière impromptue, mais peut-être pas fortuitement – libre au rêveur alors d’essayer de se remémorer des indices de la vie extérieure ou intérieure, qui auraient pu induire ce type de rêve. Car tous les rêves seraient porteurs d’informations significatives, et peut-être devrions-nous alors, y prêter plus d’attention ! Par ailleurs, se mêlent à ces perceptions – souvent lorsqu’elles sont intenses dans leurs impressions, toutes les nuances du symbolisme, toutes les dimensions mystiques, spirituelles ou autres. A nous de faire le tri ! Et ce n’est pas toujours chose aisée !
OooOooo
(Travaux pratiques !)
Diverses expériences oniriques. (Concerne différentes personnes H et F)
Rêve n°1 (H) : 1988 – (Chevaux)
« Je me retrouve seul au milieu d’une sorte de grande esplanade, située à l’entrée d’un village fait de maisons en bois, type village de cow-boys, et qui semble désert. Le lieu est un peu étrange et énigmatique. Sur ma gauche à une quarantaine de mètres, se trouve une espèce de grand bâtiment, type grange, et à ma droite, à une vingtaine de mètres, une placette en surplomb de 2 mètres environ par rapport à l’ensemble de l’esplanade. Elle est desservie par un large escalier de pierre, et un peu plus loin, par une petite rampe d’accès en pente légère. Face à moi, mais à bonne distance, les premières maisons en bois du village. Il n’y a personne. Un silence pesant règne. Cela commence par un sourd grondement qui s’amplifie. Une inquiétude me gagne, mais ce n’est pas de l’angoisse. Le grondement se poursuit de plus en plus puissant, et maintenant le sol tremble, c’est aussi de plus en plus impressionnant. Cela vient dans mon dos, et je dois donc me retourner pour découvrir un immense nuage de poussière qui progresse rapidement dans ma direction. Le réflexe immédiat: Courir sur ma droite pour me mettre en sécurité sur la placette en surplomb. Mais mes jambes refusent de bouger, elles sont totalement ankylosées, et je ne peux donc faire un seul pas. Curieusement, je ne ressens aucune peur. C’est alors qu’apparaissent à ma vue, les premiers chevaux d’une immense horde au grand galop, et qui fonce dans ma direction – Instant magnifique, puissant et grandiose. Mais très vite je constate ou ressens plutôt, que ces animaux sont en totale panique. Je reste cependant bien droit et confiant, toujours le dos tourné – la horde arrive alors à ma hauteur, venant dans mon dos, elle me frôle dans le grondement sourd des sabots sur la terre battue, en m’évitant soigneusement. Et puis, d’un seul coup je peux à nouveau me déplacer. Les chevaux se sont alors regroupés devant, sur l’immense esplanade à l’orée du village. Je comprends en cet instant, ou ressens plutôt viscéralement la situation: Ces animaux sont en péril, menacés d’une mort certaine ? – J’ai la chair de poule un peu comme lorsqu’une puissante impulsion vous saisit – Je cours sur ma droite vers cet escalier de pierre qui mène à cette placette en surélévation, repérée quelques instants plutôt, car j’y ai localisé un cheval blanc-gris clair, qui semble ne plus savoir où aller. Je me propulse en selle (à cru) et je ne sais par quel signal, mais toujours empli d’une puissance qui n’est pas naturelle, avec cet immense frisson que procure ce fort sentiment d’invincibilité à ce moment-là, je pars au grand galop hors du village, et vers l’horizon opposé à la direction empruntée par les chevaux. C’est une zone immense, semi-désertique, type taïga ou pampa? Et en faisant de grands moulinets (John Wayne en quelque sorte !!) – la totalité de la horde se retourne alors, et me suit dans une cavalcade effrénée – Tout cela est fortement émotionnel au point que je réveille ma moitié – C’est très fort ! J’ai l’impression de les avoir sortis d’une mauvaise passe, où leur vie était en péril ? »
Rêve n°2 (F) : 1995 – (Aigle et Soleil)
« Je suis en face d’une bâtisse, type manoir abandonné au milieu d’arbres, le tout est entouré, pour la partie face à moi, par un mur de clôture, et fermé par un gigantesque portail en fer forgé, paré de bas-reliefs représentant des plumages ou des ailes. Particularité : ce portail tient tout seul, ses gonds sont dans le vide à quelques dizaines de cm de la clôture. Je passe donc par cet espace entre portail et clôture, et me retrouve sur un petit talus, en limite d’un parc assez sombre, planté d’immenses arbres. Sur ma gauche cet espèce de manoir hautain et sans vie. Le tout est baigné dans une clarté assez fade. Au pied du talus, ce mur d’à peine 2m de haut, clôt la propriété dans laquelle je suis entrée. Face au manoir, le mur de clôture laisse donc place à cet immense portail en fer forgé, dont je vois maintenant l’autre face. Bizarrerie : La hauteur de ce portail dépasse de beaucoup la hauteur du mur. En fait, il semble tenir sans les gonds du bas, et les quatre autres gonds supérieurs sont bien au-dessus du niveau du mur! Pourtant le tout semble très solide et inviolable. Ce portail comprend de ce côté également des bas reliefs métalliques représentant des ailes, et autres plumages. (symboles alchymiques parait-il?) Je pense donc être enfermée sans avoir cependant le sentiment d’être vraiment prisonnière. De l’endroit où je suis, ce petit monticule à 3 à 4 mètres au-dessus du niveau du mur, je contemple aisément le paysage au-delà de la propriété: Une immense plaine – on se croirait en Arkansas ! A l’horizon, immensément lointain, je distingue des montagnes. Ce doit être l’aurore ? Car un soleil magnifique illumine l’immense plaine et les montagnes d’une clarté dorée très chaude. Le ciel est d’une limpidité de pur azur. Au bout d’un instant, un petit point noir apparaît à l’horizon, dans le ciel au niveau du soleil, et se dirige dans ma direction. Très vite il grossit, et je reconnais un oiseau – un immense oiseau – qui s’avère être un aigle. Très rapidement, celui-ci survole la clôture et se pose directement sur le talus, à mes pieds. Comme une véritable invitation à l’évasion et au voyage. Je monte entre ses ailes en me cramponnant à ce qui semble être plus du duvet, que des plumes ? Et l’on repart en direction du soleil, survolant à moyenne altitude cette immense plaine dorée par l’éclat du soleil. Soudain, je distingue tout en bas, un petit point dans la plaine qui chemine sur une petite piste de terre ocre rouge, orientée en direction du soleil. L’aigle entame alors un piqué, sans aucune intervention de ma part, et je reconnais alors mon époux. Sans aucun commentaire, il monte sur ce « bi-place ailé » et nous reprenons de l’altitude. L’aigle repart de nouveau vers les hauteurs, toujours en direction de ce soleil resplendissant. Pas vraiment d’émotion ni de frisson dans ce rêve. Mais dans ce bleu intense du ciel, portée par une forme de plénitude en survolant cette immensité légèrement dorée du paysage, tout cela génère comme une joie paisible et profonde, qui perdurera même après le réveil. »
Rêve n° 3 (H) : 2002- (Dragon?)
« L’environnement est sombre et lugubre. C’est quasiment la nuit – L’ impression d’une menace imminente me saisit. J’éprouve ce sentiment particulier de savoir qu’un grand danger doit être affronté, et bien que ne possédant aucune arme ou un simple bâton pour me défendre, je n’éprouve pas de panique, seulement quand même une inquiétude sur le « comment » vais-je m’en sortir ?. Et puis d’un seul coup c’est devant moi, dans la noirceur de la nuit, menaçant. Je devine une ou deux créatures sombres. Mi homme – mi dragon ? (Je ne lis pas d’ouvrages d’épouvantes, ni de films fantastiques, et je ne m’appelle pas Michel !! ) Mû par un fort instinct, ma main droite plonge alors dans ma poitrine (?!), au niveau de l’œsophage, juste au-dessus du plexus solaire, et en extrait (invraisemblance totale des rêves!) une immense épée lumineuse. Là par contre, je suis parcouru d’un grand frisson, celui peut-être qui parcourait l’échine des guerriers avant un affrontement. J’ai la chair de poule (décidément ! Je vais me reconvertir dans le marché de la volaille – et pour un VG c’est pas terrible! ) – Après avoir lancé un cri assez retentissant, un vrai rugissement! Un peu du genre kiai, poussé parfois lors des compets de judo ! Je brandis donc l’épée lumineuse en direction des entités ténébreuses – Alors, tout se disloque et se dissout d’un seul coup sur place et dans l’instant même. Mon cri a réveillé mon épouse, et peut-être même les voisins… ! il est 3 h du mat. Je vais passer pour un bourreau caractériel! Durant ce bref instant, à la charnière du temps juste à la sortie du rêve – une sorte de sas, entre le rêve et le réel – mon problème urgent c’était: « Comment vais-je pouvoir replacer cette épée dans son fourreau de chair… sans me blesser la trachée ? Mon bras n’étant pas assez long pour rengainer cette longue épée » . Ben voyons ! – Faut que je fasse gaffe, on risque de devenir fada à force de faire des rêves bizarres ! À moins que ce ne soit déjà trop tard !….Pas grave, je ne suis qu’un hologramme… de passage ! »
Rêve n° 4 (H) : 29/11/2005 – (UFO)
« Le ciel est bleu limpide – un de ces bleus encore vibrant de la chaleur de l’été – Je suis en moyenne montagne (comme par hasard!) sur une espèce de dôme rocheux qui surplombe une immense vallée. La tonalité de l’ensemble est baignée de soleil et va de l’ocre-jaune, au doré, un peu comme dans un précédent rêve – Je chemine avec un petit groupe d’amis cette fois, mais comme c’est mon habitude, je suis toujours en éclaireur – et puis j’ai aussi tendance à marcher assez vite, même en montagne. Donc je suis seul au moment des faits – j’aperçois bien mes amis de temps en temps en me retournant et au gré des reliefs du sentier rocailleux. Sur ma gauche, une immense vallée profonde et bordée sur l’autre versant des sommets bleutés. Sur l’avant, je surplombe un horizon infini qui se déroule tout là-bas au bout d’une plaine immense baignée de soleil. Derrière nous, se trouve une chaîne de hauts sommets d’où nous revenons sans doute ? Et sur ma droite, le dôme minéral se poursuit et je ne vois que le ciel.
Les ombres projetées par le soleil semblent indiquer que nous sommes plutôt vers la fin de l’après-midi – 17h/18h – et la qualité roussie des quelques herbages indiquent que nous devrions être en fin d’été, fin Août/déb Sept. (Je n’y peux rien, j’ai toujours été observateur ! Même dans les rêves ! ) Mon avance me permet des poses régulières afin d’attendre mes amis, éventuellement de les prévenir des difficultés de la descente. Mais aussi d’admirer et de goûter ce silence, cette paix et cette beauté grandiose de la montagne. J’en suis là lorsque, dans le ciel sur ma droite (côté du dôme) je discerne une « pastille » argentée d’environ 80 cm à 1m de diamètre. Elle oscille sur place lentement à (difficile ?) 30 / 40 m de hauteur. Ce n’est pas très épais – je vois distinctement le côté où se trouve une rainure très prononcée, et qui fait donc le tour de la circonférence (une sorte de gorge creusée dans la périphérie de l’objet) Les surfaces semblent très légèrement bombées (ça me fait penser à une gigantesque pile-bouton, sauf que les deux faces auraient cette petite surélévation) Quelques secondes…? une autre «pastille » vient rejoindre la première… puis 2 autres, soit 4 au total de la même couleur argentée, qui vont commencer une ronde céleste assez particulière. Les 4 « pani » volent en formation serrées (comme la patrouille de France !!) et décrivent des courbes elliptiques très nettes et qui se referment en une espèce d’orbe. En fait ils filent vers l’arrière du chemin en formant une large courbe, décrivant ensuite un virage et reviennent là où je me trouve, au point de croisement, passent au-dessus de ma tête et décrivent une seconde orbe identique à la première, vers l’avant du chemin cette fois, puis reviennent pour reprendre la même sarabande. Cela dure un petit moment … puis d’un seul coup 4 autres « pani » surgissent de nulle part. Ils sont également en formation serrée et je discerne nettement cette fois comme de très légères traînées de «fusion»(?) derrière elles, comme pour des avions, mais en beaucoup plus éthérées. Cette seconde série de 4 ovnis est très particulière et diffère assez nettement de la première. Déjà la couleur est différente – Ce n’est plus argenté, mais couleur bronze doré foncé. Chaque engin est formé d’une « pastille » assez semblable à celle de la première équipe, accolée à une seconde pastille (comme une haltère plate ) et seulement séparée par une attache de 20/30 cm – la seconde pastille est elle-même accolée à un élément carré (!) toujours avec une petite attache plate de même gabarit – et le tout se termine par un manche de 60/80 cm.
En fait ça ressemblerait plutôt ….à rien du tout !! = 2 disques (diam: 80 cm / 1m) reliés entre eux et à un carré, et se terminant par un manche (à balai !!) – Archi farfelu l’engin – autant faire voler mon fer à repasser ! Mais ça vole , et super bien !! A partir de cet instant, je vais donc assister, la tête levée vers le ciel, à un immense ballet aérien de ces 2 x 4, soit 8 ovnis qui vont se suivre dans une sarabande firmamentale!! magnifique sous le soleil. Les deux groupes se poursuivent dans cette figure de 2 longues orbes elliptiques donc, avec le croisement juste au-dessus de ma tête . Et si bas parfois, que je dois m’accroupir. Pas vraiment inquiet, mais quand même sur le qui-vive. En fait la figure décrite dans le ciel à échelle du rêve, représente après analyse un immense lemniscate céleste (∞) – De toutes mes forces j’espère que mes compagnons vont arriver pour bénéficier de ce spectacle si grandiose – je m’échine à penser si fort à eux pour les prévenir… que je me réveille Essai d’auto analyse: Dans les mouvements de Qi Gong, il y a des rotations des bras avec accompagnement du corps, décrivant des « 8 » dans l’espace (grande orbe et petite orbe) – Ceci est censé « mouvoir » les énergies « en nous » – et « au-dehors » de nous ? Est-ce que ceci explique tant soit peu cela ? Cependant je pratique le Qi Gong depuis des années et rien de tout cela n’avait influencé mes rêves. En tous cas c’était fabuleusement beau et aérien. Le lemniscate est aussi un symbole… qu’il soit positionné au-dessus du chemin dans le sens du parcours ? Il aurait pu être transversal ? Un rêve de plus à verser sur le compte des messages à décrypter .… »
« Assis sur un petit rocher, seul en pleine nature, dans un paysage de type lande provençale, j’observe 3 abeilles qui se prélassent au soleil tout près… un peu à l’écart, sur ma gauche, une grosse abeille – sans doute une reine – c’est ce que je me dis dans le rêve – sachant que je rêve ? – Et je cherche sur son dos une marque (?) attestant de sa qualité de reine.
(Il y a plus de 25 années, j’avais aidé à plusieurs reprises un ami apiculteur. Il marquait ses reines d’une petite touche de vernis rouge sur le dos pour vite la repérer par la suite. Il m’avait fait tenir à pleines mains, mais avec des gants (!), un essaim que nous venions de trouver dans l’angle d’une fenêtre d’un vieux bâtiment de sa ferme. Extraordinaire et inoubliable cette impression: Ressentir dans ses mains cette vibration de vie de tout un essaim compact, qui vibrionne paisiblement. Les abeilles sont alors gavées de miel et ne piquent pas. Auparavant, l’essaim avait décrit une grande sphère dans le ciel, avant de petit à petit se resserrer, se regrouper et se concentrer pour finalement s’accrocher à cette fenêtre.)
J’observe donc – Ma main gauche est appuyée sur le sol, le poing légèrement fermé. La grosse abeille – la reine ? – se dirige alors vers ma main, l’escalade, et rentre dans l’ouverture que forme mon pouce et mon index. Je ne bouge pas d’un poil, mais suis sans appréhension. Entre mes autres doigts, je devine la reine dans le creux de la main ( ça chatouille un peu !) – Et bizarrement elle se dédouble – en fait il y a bien une reine physique dans le creux que forme mon poing a demi fermé – mais une espèce de corps fluidique s’étire et s’extrait de la reine, passe à travers le dos de ma main,(!) et s’élève comme une trace de lumière au-dessus de ma tête. Elle y rejoint une sorte de fine colonne de lumière qui sort du sommet du crâne, jusqu’à 80 cm env, et très vite, les deux traces de lumière se fondent l’une dans l’autre, et le tout redescend en un instant dans ma tête, au niveau de la fontanelle. Aucune impression particulière, pas de sensations extatiques, simplement le sentiment que quelque chose d’important vient de se produire, mais quoi ? En tous cas, sans aucune émotion particulière. »
Ces rêves avaient été notés, bien que leur souvenir restât intact tant ils étaient marquants. Ils semblaient si puissants et si peu courants. Cela sera confirmé lors d’échanges auxquels nous avions donc participé avec d’autres personnes, et aussi une spécialiste du rêve*. Mais bien évidemment, ce type de rêves ne vient surtout pas sur commande ! Et après 2006… silence radio ! Du moins, aucune trace de ce type de rêves, mémorisée depuis. * Marielle Laheurte, spécialiste en la matière, avait bien voulu, lors d’entretiens en vidéo, avec différentes personnes, (BTLV) sur ce thème des rêves, apporter son interprétation sur ces schémas de rêves assez peu courants, et plutôt symboliques, avec des « scénarios » plutôt assez structurés et détaillés… pour des rêves.
Les rêves, même les plus insignifiants, seraient ainsi toujours porteurs de messages. Ils peuvent, le plus souvent, émaner de notre propre conscience, mais parfois aussi, d’influences extérieures. Certains pourront donc y voir un message émanant d’une entité angélique, ce sera sans doute selon le background personnel à chacun, éducation, croyances, influences diverses ; et d’autres y verront des contacts en provenance de ce que l’on appelle l’astral, à quelque niveau de fréquences que ce soit, et d’autres encore, comme un écho remontant des profondeurs de leur Conscience profonde. Et il y a sans doute d’autres possibilités.
Il est vrai que l’interprétation des rêves est à géométrie variable, puisque nous sommes là dans le domaine du narratif d’une part, et bien sûr sans aucun fondement matériel, sauf parfois, quelques éléments qui pourront s’avérer, par la suite, réels et vérifiables dans les semaines, mois ou années qui suivront, mais c’est plutôt assez rare pour la majorité des rêveurs ! Alors, pour survoler rapidement diverses interprétations concernant le même passage du premier rêve par ex. celui qui concerne l’Aigle. Certains y ont vu, dans ce « voyage » en bi-place vers le soleil, comme une éventuelle annonce de l’ultime « départ » de l’un des « participant », suivi dans la foulée par l’autre ? Un « voyage-retour » organisé, en quelque sorte ! Et vers le soleil, quoi de plus symbolique ? D’autres, ont évoqué dans le symbolisme de l’aigle et du soleil, une certaine connotation spirituelle. Mais là on est dans la plus pure interprétation – alors cela peut paraître assez puissant et très énigmatique, mais une fois qu’on a dit – ça…. Il y aura toujours le petit ego qui tentera sans doute d’en tirer profit! Concernant le « sauvetage » des chevaux, autre ex, l’interprétation donnée par cette spécialiste des rêves, faisait un « raccord » avec une partie de la vie de ce rêveur, qui a durant quelques années, aurait « travaillé » à tenter de résoudre des problèmes, pour des jeunes diplômés n’ayant pas de solutions en vue.
Donc, il y aurait peut-être du sens derrière ces aventures oniriques – entre, tenter de sauver des chevaux, qui représentent une énergie, et une fougue parfois mal contrôlée … et aider des jeunes, qui veulent « foncer » dans la vie, et aboutir dans leur recherche. Pourquoi pas ? – C’est un beau symbole, mais pourquoi cette insertion dans un rêve, tant d’années après ces épisodes de vie sociale, et dans quel but? Si loin des évènements passés. Cela reste quand même assez vague. Quant à la figure du lemniscate tracée par des Ufo dans le ciel, elle peut représenter le symbole de « l’infini » qui est la définition « ésotérique » de ce Ꝏ, tracé ici dans le sens du chemin à venir. Qu’il se trouve donc sur le chemin emprunté, avec l’intersection des ellipses juste au dessus de ce rêveur, interroge quelque peu, mais bien sûr n’apporte aucune preuve ou certitude sur quoique ce soit – simplement un domaine de réflexions, à approfondir et à poursuivre… et c’est déjà beaucoup. Marielle Laheurte émet l’hypothèse que, puisque chaque rêve nous parle, qu’il est porteur d’un message, nous devrions y être plus attentif, voire les noter dès le réveil pour en garder trace… parfois cela pourrait parfois nous aider à nous orienter, dans un futur proche ou lointain.
Certaines personnes ont vécu aussi d’autres expériences, qui se situeraient plutôt ici, entre rêve et réalité. Par exemple, dans ce que l’on appelle les « paralysies du sommeil ». Par ex., vous êtes dans votre lit, c’est la pleine nuit, mais assez souvent cela se situe vers les 3 heures du matin – ce n’est pas une règle – mais parait-il, selon Marielle Laheurte*, c’est une heure propice à ce genre d’expérience. Vous remarquez par ex. alors que vous êtes bien endormi, qu’il y a de la lumière dans le couloir qui conduit à votre chambre. Pourtant hier soir vous aviez bien tout éteint, à moins que votre conjointe ne se soit levée durant la nuit, et oublié d’éteindre ? Bizarre quand même – Mais ensuite, tout va très vite. Une silhouette se profile dans l’entrebâillement de la porte. Elle est sombre, comme à contre-jour, puisque la lumière du couloir est derrière elle. Cette silhouette s’avance vers votre lit, et vous pressentez comme une espèce de sourde menace. Et un début de crainte quand même, lorsque vous constatez que vous ne pouvez même plus bouger du tout ! Quelques courtes secondes ? Puis dans un sursaut d’énergie « surhumaine », ou qui y ressemble ! vous parvenez soudain à briser cette paralysie, en poussant un cri (un peu comme le kiai en judo ) et en projetant vigoureusement vos deux jambes à la face de « l’intrus » – du karaté, kung fu ou MMA en quelque sorte !! La silhouette se dissout sur le champ. Vous allumez alors votre lampe de chevet. Tout est normal bien sûr. Le couloir est bien éteint, bien évidemment… et il n’y a personne. Est-ce du domaine du rêve, d’une forme d’hallucination cependant assez concrète ? D’une perception d’informations émanant du subconscient ? En tout cas, ce qui est sûr, c’est que votre conjointe est alors bien réveillée, et pas très satisfaite d’un réveil aussi explosif !
Bref, visiteurs du soir… ou divagation d’un mental somnolant entre deux eaux ? Cependant ici, l’essentiel est bien, me semble-t-il, de pouvoir s’arracher à cette paralysie, qui signerait notre soumission à l’intrus, si elle devait se poursuivre. Alors est-ce une expérience qui serait destinée à évaluer ou estimer notre potentiel et à dépasser les contraintes, et nos blocages ? Mais qui en est le commanditaire? Notre propre Conscience sans doute ? L’ego a encore du pain sur la planche, avant de tout comprendre et surtout d’apprendre à se détacher, à laisser filer et à ne pas s’accrocher à ce qui, en fait, n’est que pure illusion. Nous sommes dans un univers d’informations où ce que nous appelons « le réel », nous joue bien des tours.
D’autres expériences se rapportent aussi à des cas dits de « somnambulisme », qui s’apparentent encore plus concrètement aux espaces inter temporels.
C’est la nuit – comme toujours pour ces petites aventures énigmatiques – Là aussi la lumière est allumée, mais vous n’avez pas le souvenir d’avoir touché l’interrupteur – c’est assez imprécis – Vous avancez naturellement dans le noir, alors que pour vous, dans cet état de demi-somnolence, le couloir est bien allumé ! Vous commencez donc à descendre l’escalier normalement – heureusement cet escalier est en bois ! – car, arrivé environ à la moitié des marches, vous vous retrouvez glissant sur ces mêmes marches, mais à plat ventre et donc sur toute la longueur du corps. En d’autres termes plus communs, vous vous êtes « cassé la gueule » ! Et sans vous en rendre compte. Vous glissez ainsi sur le ventre, les jambes derrière vous, et c’est alors qu’une petite voix vous dit, vraiment très paisiblement, et très tranquillement !: «Relève la tête », « relève la tête » ? Par deux fois, et c’est très clair dans votre tête.
Vous parvenez en bas, la tête proche du carrelage, et cette fois bien réveillé ! Dans le noir total, la dégringolade dans l’escalier a bien résonné dans la maison, mais pas suffisamment pour réveiller votre conjointe. Dans ce cas là, pour ne paniquer personne, le mieux est de la fermer, et de tenter de récupérer la station debout. C’est un peu compliqué et même un peu acrobatique pour refaire passer les jambes dans le bon sens et se redresser, car on est quand même un peu « perturbé », dans une telle situation et dans le noir total! Résultat des courses, quelques petites éraflures au bras droit, et un peu de sang, mais quelques adhésifs feront l’affaire. Mais l’injonction: « relève la tête » a évité bien des dégâts potentiels à la tête. Alors, que les 3/4 de la « déambulation » se sont faits en totale inconscience, il y a cette petite voix qui, à un moment crucial, prévient et conseille, et dont j’ai l’intime conviction qu’elle émane de la Conscience, qui elle, bien heureusement, ne dort jamais. Certains penseront peut-être à un aimable « accompagnant » – Je perçois pour ma part, mais je n’ai pas la vérité infuse, que c’est tout simplement l’aspect profond de notre propre « Conscience »…Cette « Autre » Conscience, Celle qui veille en permanence – Et cette Conscience, c’est en partie « nous »… mais en mieux et en plus vaste ?! Il n’est pas nécessaire, ici, d’être assujetti à un «tiers» intervenant, et souvent issu des schémas mentaux reçus dans notre propre éducation, ou autre aspect de notre éventuel « formatage ». Chacun de nous porte cette richesse au fond de lui. C’est notre « Trésor » intérieur que l’on désigne comme étant l’Âme ou la Conscience non duale, et qui est peut-être, et même sûrement, intriqué à plus Immense que lui… Ces divers parcours oniriques sont parfois si réels, que certaines personnes émettent l’hypothèse que la nature du rêve pourrait, parfois, se rapprocher d’une Réalité qui nous échapperait. Alors que l’aspect de notre vie courante, celle de tous les jours, pourrait, elle, s’apparenter à une forme d’état onirique, tant la véritable Conscience, semble « absente » de nos comportements aux quotidien. Mais on est là, totalement dans le domaine des supputations et autres cogitations… faute de mieux ! Sauf que, d’autres se sont déjà posé la question, alors élargissons un peu notre champ de réflexion – Dans un livre, « Notre réalité est-elle un rêve ? », Laurent Kasprowicz et Romuald Leterrier abordent le sujet de la réalité et du rêve. Et ils y sont rejoints par Bertrand Méheust et Jocelin Morisson, pour les préfaces de cet ouvrage. En résumé, on pourrait proposer cette approche : Toutes ces manifestations que sont les EMI – Ovni – Contacts astraux – rencontres 3ème type – on pourrait y ajouter les états modifiés de conscience, toutes défient les lois de la nature que nous connaissons, et ici, ce n’est sans doute pas une connaissance totalement exhaustive – toutes ces manifestations pourraient-elles avoir, comme le proposent les auteurs, une source commune ? Car, derrière tous ces phénomènes et manifestations, il existe une dimension archétypale et symbolique. Et ces observations et remarques émanent d’un collectif de chercheurs pluridisciplinaires internationaux ( sociologues – psychologues – philosophes – ufologues …) Ces réflexions amènent ainsi, à envisager la réalité de ce que les anciens appelaient « le monde invisible » ou « âme du monde », et qui interagirait avec nous. Un nouveau paradigme pour appréhender notre rapport au réel et à l’univers ! Sachant que ce que l’on appelle le réel est encore objet de contradictions, et d’analyses. La physique quantique, entre autres disciplines, a apporté une ouverture vers d’autres approches, plus larges dans leurs hypothèses, plus approfondies, et moins ancrées dans un matérialiste pur et dur.
Alors , continuons de rêver ! après avoir compté les moutons…
L : Tu sais , je me pose beaucoup de questions en ce moment et il y a peu , je me rappelais tous les êtres chers que j’ai perdus et dont j’avais recueilli le dernier souffle .
Bien qu’étant informée depuis longtemps de ce qu’il advient après la mort , il reste tout de même un point qui m’intrigue ,concernant les minutes vécues par la personne agonisante , juste avant son départ . Qu’éprouve-t-elle ? Est-elle déjà prête à s’envoler vers le ciel ? Entend-elle encore un peu nos paroles d’adieu ? Dans quelle condition psychologique se trouve-t-elle ? Calme , paix, angoisse ?
_ Oui , ma mie , toutes ces questions réclament des réponses précises. Cependant , il ne faut jamais perdre de vue que l’état de la personne mourante est déjà le reflet de la vie qu’elle a vécue . Si elle était une bonne personne, alors , c’est la paix et le bonheur qu’elle ressent , ce qui atténue fortement le chagrin de devoir quitter les siens .
Nous sommes là et nous la tirons tout de suite vers le ciel.
L : Peut-elle entendre nos derniers mots d’amour ?
_ Oui , ma lulu , bien sûr qu’elle les entend encore , mais comme un écho venu d’ailleurs .Elle sait qu’on l’aime et qu’on l’a aimée, pour celle qui a du mérite, et elle s’élève en toute confiance et en toute allégresse , car elle emporte avec elle , votre amour .
L : Qu’en est-il de ceux dont l’existence a été plus compliquée et dont les actes négatifs ont dépassé les limites ?
_ Pour ceux-là , il y a une sorte d’amertume qui les laisse vides et tristes avec une impression d’inachevé , car au moment du dernier soupir , l’âme peut percevoir la rancune ou la colère de certains , ou même leur soulagement , interprété comme une justice divine , en présence du mourant sur le point de partir .
Nous sommes là , emplis d’affection et de sollicitude , car nul n’est parfait , n’est-ce-pas ? Quoiqu’en pense l’entourage !
Et n’oubliez jamais que la paille dans l’œil du voisin est une poutre dans le vôtre , et que le pardon est la plus grande des vertus . Le pardon demande du courage et de la volonté et aussi une forme d’abnégation , un oubli de soi et de ses propres rancoeurs qui vont profiter à l’autre.
L : Le pardon va-t-il l’aider à monter plus vite au ciel ?
_ Bien sûr , lulu . C’est un sauf-conduit que nous prenons en compte avec beaucoup de sérieux et de joie , car il élève l’âme de celui qui pardonne et l’âme de celui qui va s’éloigner .
L : Que se passe-t-il lorsqu’il y a une révolte de la part du mourant ? Un sentiment d’injustice qui le prive de toute sérénité ? Et que se passe-t-il lorsque la vie est enlevée soudainement , sans raison apparente et que la personne meurt toute seule ?
_ Nous sommes là, ma mie .Nous sommes toujours là parmi vous , attentifs et fidèles , compatissants et aimants, prêts à tout pour vous apporter notre soutien et notre amour . Vous n’êtes jamais seuls , et quand un être humain souffre de l’abandon ou du sentiment d’injustice, nous le considérons comme un innocent dont le martyre va racheter les péchés des hommes , et il va être accueilli au ciel comme un seigneur . Et crois-moi , lulu , cela n’est pas rien !
L : Que se passe-t-il pour les personnages odieux qui ne regrettent rien et défient le ciel et la terre avec la certitude de les dominer , persuadés d’avoir raison sur tout, contre toute logique et en fonction de leurs instincts !
_ Ceux-là obéissent à d’autres protocoles que je ne peux t’expliquer .Mais sache que nous somme près d’eux et que nous ne les lâchons jamais , jusqu’à ce qu’ils reconnaissent leurs torts . Et même s’ils refusent leur nouvel état de défunts , petit à petit , nous le leur faisons entendre et nous parvenons pour la plupart , à les persuader .
Ils comprennent alors que tout dépend de leur choix et de leur comportement , dans un lieu encore inconnu pour eux. Lorsque enfin ils en saisissent les règles , grâce aux guides et aux anges , ils ressentent beaucoup d’humilité et un peu d’appréhension sur ce qui les attend .
Certains sont surpris d’apprendre qu’il existe quelque chose après la mort , et ils se retrouvent bien penauds d’avoir douté, ou d’avoir rejeté toute idée de vie céleste et de rédemption .
Nous sommes là , attentifs et aimants et patients devant leur désarroi .Rien n’est jamais perdu , mon amie , et la lumière de Dieu illumine toutes choses ainsi que les plus difficiles d’entre vous .
Nous sommes des anges , n’est-ce-pas ? Et nous , rien ne nous étonne , rien ne nous choque ni ne nous heurte , car nous sommes les serviteurs de Dieu , et nous portons son amour avec gloire et béatitude , et nous partageons son amour avec vous , nos chers aimés , pour les siècles des siècles. Amen .
Ce livre aborde le phénomène Halloween à 360 degrés à travers la formule dialogue-entretien.
Avec Alberto, spécialiste des sciences humaines, en tant que prêtre exorciste, le Père Barnonte a mis en évidence certaines données qui devraient faire réfléchir ceux qui continuent de soutenir qu’Halloween est une fête ludique et innocente ou une occasion laïque. En réalité, il s’agit de la représentation d’une fête religieuse païenne : la fête de Samhain, originaire du monde celtique, au cours de laquelle – dans les nuits de fin octobre à début novembre – en plus de nombreux rites magiques, des sacrifices d’animaux ont également été perpétrés et, selon toute vraisemblance, même des êtres humains. Au cours du processus de christianisation des îles britanniques, la solennité de la Toussaint a prévalu et la célébration communautaire n’a conservé que certaines des anciennes coutumes, mais dans une perspective nouvelle, dans une perspective salvifique. Comme cela s’est produit dans d’autres régions d’Europe, notamment en Italie. C’est la réinterprétation donnée par la société américaine qui a transformé Halloween en une fête consumériste, de plus en plus vidée du contenu de la foi. Halloween s’est ainsi retrouvée enracinée dans la magie, l’horreur et la mort, contrairement au christianisme qui est enraciné dans le Dieu qui, dans le Christ, malgré les épreuves de la vie, donne sérénité, espérance, paix et joie.
Aujourd’hui, Halloween semble étroitement lié à des réalités sombres et lugubres telles que la sorcellerie et le satanisme.
La néo-sorcellerie de notre époque s’est organisée en mouvement, par exemple aux Etats-Unis, le mouvement néo- paIen religieux Wicca créé au XIX è siècle. Ce mouvement célèbre lors de ses principales fêtes l’anniversaire de Samhain qui donne le coup d’envoi de la nouvelle année de la sorcellerie au cours de la nuit du 31 octobre au 1er novembre.
Par ailleurs, pour les satanistes, la fête principale de leurs célébrations impures – le début de l’année satanique – est Halloween… Le phénomène est donc très inquiétant et constitue un réel danger car, même si ceux qui le font n’ont pas l’intention de célèbrer la sorcellerie et le diable, en fait, ils se mettent en communion avec ce courant spirituel maléfique. Les actions ordinaires et extraordinaires du diable, avec toutes les conséquences néfastes qu’elles entraînent pour la vie sont bien connues des exorcistes, comme le Père Barnonte et qui connaissent bien ces situations de souffrance.
Même la période préparatoire d’Halloween devient un moment privilégié de contact pour les enfants et les jeunes avec des sectes et des groupes du monde de l’occultisme, souvent déguisés en associations culturelles. Certains sites Web pour enfants, où sont décrits des personnages et des scénarios d’horreur, proposent même des liens avec lesquels vous pouvez accéder directement à des sites sur le satanisme et la magie noire.
Halloween regorge également de symboles liés au monde de l’horreur, de la mort, de l’occulte et du démoniaque. Les crimes commis à l’occasion de cette fête, la multiplication des actes de blasphème et de sacrilège contre la foi et les symboles chrétiens, des tragédies comme celle de Séoul, en Corée du Sud, en 2022, où 158 personnes sont mortes en célébrant Halloween, ne peuvent plus être comptés. . Sans parler de nombreux événements criminels qui ont également eu lieu dans notre pays : pensons à un crime bien connu survenu il y a des années à Pérouse.
Il faut expliquer aux enfants et aux adultes – les dimanches précédant le 31 octobre et particulièrement lors de l’homélie de la messe du soir du 31 octobre et du 1er novembre – la communion qui nous lie à tous les saints et à nos défunts, en les aidant à distinguer ce qui est inoffensif par rapport à ce qui ne l’est pas ; et surtout, en leur rappelant combien il est important pour nous, catholiques, de célébrer nos saints amis, qui, avec leur intercession, peuvent nous obtenir de nombreuses grâces, et de commémorer nos chers défunts, qui attendent nos prières et avec lesquels nous espérons nous unir un jour. nous, pour l’éternité.
Les concepts qu’ont mis en place Orwell et Huxley permettent de penser un monde qui en apparence est totalement différent du notre.
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Il ne s’agit pas de dire que le totalitarisme que nous vivons serait aussi violent et comparable aux véritables totalitarismes soviétique, maoïste ou nazi, bien sûr que non. C’est justement ce que nous appelons dans le livre le soft totalitarisme parce qu’il ne repose pas sur la coercition.
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Nous avons cru être débarrassés des idéologies, mais nous avons aujourd’hui à l’œuvre quelque chose qui se présente sous les habits de l’évidence, parfois de la science économique, en tout cas du pragmatisme, mais qui relève bel et bien de l’idéologie. C’est celle du libre-échangisme qui s’est développée à partir des années 1970 et qui a remis en cause petit à petit tous les acquis sociaux non seulement des classes populaires mais aussi des classes moyennes.
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Pour le dire simplement, tout au long du 20e siècle, le capitalisme a été contenu par le fait qu’il avait un ennemi: le communisme. Il fallait alors que les classes dominantes nouent un contrat avec les classes populaires, c’est-à-dire qu’elles abandonnent une part de leur domination.
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A partir du moment où le capitalisme n’a plus eu d’ennemi quand le mur de Berlin est tombé en 1989, on a vu réapparaître le vrai visage d’un capitalisme déconnecté de l’économie réelle, qui n’existe plus que pour lui-même. Il ne sert plus à financer l’économie, mais il sert seulement à produire encore plus de capital.
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Nous rappelons dans le livre la phrase de David Rockefeller, fondateur du groupe Bilderberg et président de la Commission Trilatérale, deux groupes d’influences au service des multinationales, dans Newsweek en 1999: «Quelque chose doit remplacer les gouvernements et le pouvoir privé me semble l’identité adéquate pour le faire.»
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Il y a d’abord la société de consommation et son pendant, la société du bien-être. Elle agit à travers une idéologie du progrès qui est totalement détachée de l’idée de progrès moral de l’humanité, de progrès de la liberté, de progrès de l’émancipation. Cette idéologie s’est entièrement consacrée au progrès du bien-être. C’est ce droit des peuples à disposer d’un écran plat et d’un iPad qui permet l’assentiment.
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Revenons-en à Marx et à la différence qu’il établit entre infrastructure et superstructure. On nous vend toujours un débat quasiment moral, sur l’immigration, sur l’ouverture, sur le protectionnisme, et on ne va jamais voir les infrastructures, c’est-à-dire les questions économiques qui fâchent: à qui profite ce système? Le système profite évidemment aux grandes multinationales qui ont confisqué l’économie à leur seul profit, multinationales qui sont en grande majorité anglo-saxonnes et même américaines, en particulier ce que l’on appelle les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) dont la capitalisation boursière atteint les 600 milliards de dollars. Google dispose aujourd’hui d’à peu près 250 milliards de dollars en cash dans des paradis fiscaux.
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Ces problèmes ne sont absolument pas abordés dans les médias parce qu’il y a aujourd’hui une concentration des médias dans les mains de groupes capitalistes qui achètent de l’influence.
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On nous présente l’éducation comme l’un des derniers domaines régaliens, ce qui signifierait d’ailleurs que l’échec absolu de l’école française relèverait finalement de la défaillance de notre système étatique trop élitiste. C’est une idée fausse. Il y a depuis trente ans un mouvement d’uniformisation des systèmes éducatifs sous les conseils des grandes instances internationales qu’il s’agisse de l’Union européenne ou de l’OCDE, à travers notamment les textes qui accompagnent les fameuses études PISA. Ces textes dictent aux différents pays ce que devrait être un bon système éducatif. Ces recommandations vont toujours dans le sens d’un utilitarisme qui ferait de l’éducation – pour reprendre d’ailleurs une phrase d’un lobby européen – un «service rendu aux entreprises».
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Les connaissances, le savoir sont vus dans cette idéologie seulement comme un capital que chaque individu va pouvoir faire fructifier pour participer à la croissance globale. On ne se rend pas compte qu’on détruit ainsi ce qui fait la richesse de l’école, sa capacité à transmettre des savoirs universels qui donnent cette capacité aux individus de lire le monde.
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C’est ce qui a fait autrefois la grandeur de l’école française et qui a permis de perpétuer l’histoire des nations, une certaine idée de la France, comme il y avait une certaine idée de l’Angleterre ou une certaine idée de l’Allemagne. Il y a bien une globalisation à l’œuvre dans l’éducation, au service de ce système économique.
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Ce que l’on observe aujourd’hui est différent. C’est l’idée que la démocratie se réduirait au progrès indéfini des droits individuels. Se faisant, on détourne la démocratie de son véritable rôle qui est de permettre l’expression de la souveraineté des peuples et, à travers cela, de la souveraineté de chaque individu en tant que citoyen, qui permet à ceux-ci de décider en commun de leur destin.
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Bien sûr! Il y a dans ces insurrections par le vote quelque chose qui ressemble à une fronde contre un système dont les citoyens de tous les pays occidentaux voient bien qu’on le leur a imposé. Ce n’est pas forcément pour le meilleur d’ailleurs… Car personne ne peut trouver formidable Donald Trump avec ses excès, avec tout ce qu’il peut dire d’absolument consternant. Mais justement, sortons des fausses alternatives!
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Le tout est de savoir si l’on arrivera à remettre en cause ce qui est la base de ce soft totalitarisme, à savoir le pouvoir des multinationales à travers l’idéologie libre-échangiste.
Ce n’est pas à l’échelon national que les problèmes se régleront, mais l’échelon national sert prioritairement à exprimer la volonté des peuples.
Notre rôle de citoyen est d’imposer à nos politiques une obligation de puissance. Il s’agit pour nous de choisir les politiques qui auront la volonté de lutter contre ce système. Ça s’appelle la souveraineté.
Ce sont même les nouvelles technologies dans ce qu’elles ont de positif qui peuvent nous aider. C’est par là qu’on peut retrouver une pleine souveraineté sur notre façon de vivre, de consommer, de nous mouvoir, etc. Tout achat est un acte politique. Par ces choix de consommation, on choisit de soutenir un système ou un autre. C’est par le retour à une échelle locale que nous allons de nouveau pouvoir maîtriser les flux économiques et retrouver un poids qui nous permettra de décider de notre avenir, de faire face à ce qui jusqu’à présent n’est qu’une concurrence déloyale.
Le système craque et l’on voit tout à coup l’Europe imposer à Apple une amende de 13 milliards d’euros pour tout ce dont elle a bénéficié comme largesses fiscales de la part de l’Irlande. Ça ne s’est fait que pour une raison: parce qu’il y a eu le Brexit et parce qu’il y a eu la remise en cause populaire des traités de libre-échange. C’est la voix des peuples qui a permis à l’Europe de retrouver son rôle.
En élargissant l’Europe de façon folle, en ouvrant les frontières au nom d’une idéologie libre-échangiste que ne pratiquent pas les autres grands ensembles du monde. Avec le Comité Orwell, nous avons voulu mettre des mots sur ce que les citoyens ressentent, parce qu’ils savent qu’on est en train de leur confisquer leur liberté, leur voix, leur souveraineté.
Figure de la science contemporaine, pionnier de la découverte du processus de vieillissement cellulaire, le biologiste Rupert Sheldrake, chercheur associé à l’université de Cambridge, suscite passions et débats au sein de la communauté scientifique.
Son nouveau livre, qui a déclenché une polémique dans les pays anglo-saxons, revient sur sa théorie de la « résonance morphique » et remet en cause les bases mêmes de la recherche fondamentale. Alors que les sciences et la technologie sont au faîte de leur puissance, des postulats vieux de plusieurs siècles l’empêchent aujourd’hui d’avancer. En pointant l’un après l’autre ces postulats érigés en dogmes intouchables (la nature est une machine ; les lois de la nature sont immuables ; la matière est inconsciente ; les phénomènes « paranormaux » sont des illusions ; la conscience est une production du cerveau…), il démontre dans cet essai aussi remarquable que subversif l’urgence de s’en libérer. Et lance le mot d’ordre d’une indispensable régénération de la science, passionnante invitation à imaginer une autre façon de voir le monde.« Avec ce livre, Rupert Sheldrake apporte à la science, à l’humanité et au monde en général, une contribution considérable. » The Independent
« Rupert Sheldrake est un pionnier qui ouvre la voie aux sciences de demain. » Deepak Chopra, membre du Collège Américain des Physiciens.
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Dans l’introduction de son livre, Rupert Sheldrake expose les dix dogmes des science matérialistes qu’il développe, critique et remet en cause à travers les dix chapitres de son livre qui invite les sciences à sortir du plafond de verre du mécanisme, du matérialisme, du physicalisme et du réductionnisme tout puissant qui les enserrent.
« Réenchanter la science » est une vision révolutionnaire de la pensée scientifique qui fera date. Par ailleurs, la théorie des champs morphogénétiques alliée à celle de la résonance morphique restent à être reprises et développées.
Dans ce livre écrit il y a quelques années Jean Staune parcourt l’état des théories et connaissances scientifiques actuelles dans le monde de la physique et de l’astrophysique, de la biologie et de la théorie de l’évolution, dans le monde des neurosciences. En s’appuyant sur certains scientifiques spécialistes de ces disciplines il nous montre qu’un courant nouveau est en train de se révéler et qu’il constitue l’ébauche d’un nouveau paradigme scientifique.
En portant le fer à l’intérieur de la science elle-même Jean Staune nous montre la puissance que constitue ce regroupement des nouvelles conceptions du monde qui est en train de poindre et qui va renverser celles issue de la Renaissance. Oui, selon certaines avancées qui restent bien sûr à approfondir, la science nous révèlerait à travers les découvertes et théories de certaines disciplines scientifiques que notre vie a un sens.
C’est une vision totalement révolutionnaire à laquelle n’adhère encore qu’une partie du monde des sciences spécialistes de ces disciplines mais qui tire sa force ainsi que le montre Jean Staune de cette vision trans-disciplinaire à laquelle il s’est livré. Cet examen lui a demandé 19 années de recherches.
Le Temple des Consciences se construit sur la base d’une vision de l’expansion de la conscience et ce livre constitue un socle pour une vision scientifique de celle-ci. Nul doute que ce livre fera date et constituera l’ébauche de ce nouveau paradigme appelé à remplacer celui celui de la modernité qui s’est construit à partir de la Renaissance.
Le livre « Voyage aux confins de la conscience » est né de la rencontre d’une scientifique, Sylvie Déthiollaz, et d’un psychothérapeute, Claude Charles Fourrier, avec un jeune homme, Nicolas Fraisse qui dit « sortir hors de son corps » depuis l’enfance. Extrait.
Quand « incompréhension » rime avec « souffrance »
Les expérienceurs tels que Nicolas souffrent souvent d’un manque de compréhension de la part des autres et de leur incrédulité. Enfants, ils sont facilement l’objet de moqueries de la part de leurs camarades, alors que les adultes les prennent pour de doux rêveurs, quand ce n’est pas pour des fous. ! « C’est vers l’âge de 7 ans que j’ai commencé à remarquer que j’étais différent des autres… En discutant avec mes copains, je me suis rendu compte qu’ils ne vivaient pas la même chose que moi. Auparavant, je pensais que tout le monde pouvait sortir de son corps. Ce vécu me semblait tout à fait normal jusqu’au jour où j’ai commencé à me poser des questions… Peu à peu en grandissant, je me suis demandé si tout cela n’était pas dû à mon imagination… » Pour s’assurer qu’il ne rêvait pas, Nicolas s’est mis à vérifier méticuleusement les informations qu’il ramenait de chaque OBE (expérience hors du corps). À partir de 13-14 ans, c’en était presque devenu obsessionnel : « Un jour, lors d’un de mes “moments d’absence” en classe, j’ai vu mon père construire un petit muret censé maintenir une butte de terre dans le jardin. En rentrant chez moi, j’ai pu constater que le travail avait bien été fait… Après un certain nombre de vérifications de ce style, je n’ai plus douté que mes sorties de corps étaient bien réelles ! »
Au collège, Nicolas a fini par accepter sa différence, mais il continuait d’en souffrir, car très vite, il avait compris qu’il ne pourrait parler à personne de ses expériences « extraordinaires » : « Un jour, un professeur a demandé aux élèves de ma classe de présenter leurs “dons”. J’ai répondu que je pouvais voir ce qui se passait dans d’autres endroits… Évidemment, ça a suscité des rigolades de la part de mes camarades. Ils m’ont dit : “Arrête de raconter des bêtises !” Alors tout de suite, j’ai lâché l’affaire. J’ai préféré ne pas insister, ne pas faire de vagues et j’ai enchaîné sur une autre anecdote moins “bizarre”… Quelque temps plus tard, j’en ai parlé à mon professeur de mathématiques. Il m’a répondu que je rêvais et que si, par malheur, je n’en avais pas l’impression, il valait mieux que j’en parle à mon médecin. À partir de là, j’ai compris que je ferais mieux de me taire… Les adultes ne me comprenaient pas, les enfants encore moins. Je déclenchais chez ces derniers deux types de réactions : soit ils me prenaient pour un menteur, soit pour une sorte de sorcier ou d’espion. Dans le deuxième cas, ils préféraient carrément m’éviter, car ils pensaient que je savais trop de choses sur eux… »
Les adultes ne me comprenaient pas, les enfants encore moins.
Dans la mesure où il ne cadre pas avec ce que la société considère comme « possible » ou « normal », un EMC-état de conscience modifié- non ordinaire tel que l’OBE constitue avant tout pour beaucoup d’expérienceurs un bouleversement profond et parfois même un réel traumatisme. D’un côté, si les expériences débutent dès l’enfance, comme pour Nicolas, ils doivent accepter leur différence. De l’autre, si les phénomènes commencent à l’âge adulte, ils ne comprennent pas ce qui leur arrive et ont peur de perdre la raison. Pourtant, mis à part les expériences à contenu négatif, un EMC non ordinaire – notamment une OBE – n’est en général pas perturbant en lui-même. Au contraire, ces états sont même souvent décrits comme très agréables, mais ce sont toutes les questions qu’ils suscitent qui peuvent être très déstabilisantes. Qu’est-ce que c’était ? Pourquoi est-ce arrivé ? Pourquoi à moi ? Est-ce que cela va se reproduire ? Suis-je en train de devenir fou ? Sans réponses, les expérienceurs tombent souvent dans l’inquiétude, voire dans les angoisses et le déséquilibre. En réalité, c’est l’ignorance et le déni de notre société par rapport à ces phénomènes qui sont à l’origine de la perturbation ressentie par les témoins. Quant à Nicolas, s’il a eu peur de basculer dans la folie à plusieurs reprises, ses questionnements ne l’ont heureusement jamais totalement submergé. Pourtant, c’était un garçon très « mental » et cela depuis l’enfance : « Alors que certains me considéraient comme un rêveur, d’autres me reprochaient d’être trop cérébral. C’était plutôt paradoxal ! À 16 ans, je me suis demandé si je n’étais pas fou. J’avais l’impression que mes deux réalités se dissociaient (dans mon corps et hors de mon corps). Une période de doute terrible s’est installée : est-ce que je vivais vraiment cette réalité ? Ou bien, est-ce que je “créais” cette réalité ? Cette torture mentale a duré jusqu’à ce que je reprenne confiance grâce à une relation affective. En m’apaisant au niveau sentimental, j’ai retrouvé peu à peu le calme intérieur. Dans le même temps, j’ai consulté un psychologue scolaire. Après avoir écouté ce que je vivais, il m’avait conseillé de me recentrer sur du concret : mes études, la lecture… Il m’avait encouragé à faire travailler ma réflexion pour renforcer mon ancrage. » C’était un très bon conseil. Alors que son mental lui faisait frôler la folie à travers un questionnement sans fin, c’est aussi grâce à lui que Nicolas a pu s’ancrer dans la réalité du monde matériel. Quand on prend conscience de son propre mental, on peut le « voir » dysfonctionner et donc apprendre à le maîtriser dans ses moments de dérapage. Mais entre les deux, il faut parfois que quelque chose vienne faire « diversion » pour que les pensées « toxiques » s’arrêtent : dans son cas, ce fut une rencontre amoureuse.
Je vivais mes expériences dans mon coin, tout seul.
Très jeune, Nicolas avait pris la décision de ne pas parler de ses OBE et d’écouter les histoires des autres en silence. À sa timidité naturelle et à cette capacité est venue s’ajouter à l’adolescence son homosexualité naissante, qui a probablement aussi contribué à l’inhiber socialement. Mieux valait ne pas se faire remarquer : « Au collège, j’avais un cercle d’amis, mais je ne me confiais pas facilement. Je vivais mes expériences dans mon coin, tout seul. Je n’en avais pas honte, mais je ne m’en vantais pas non plus. » À 16 ans, il a enfin réussi à prendre un peu de recul et à mettre des mots sur ce qu’il vivait : « Au lycée, j’ai commencé à en parler davantage autour de moi. Le paranormal et la magie avaient envahi le cinéma et la littérature. Cette tendance faisait écho à ce que je vivais. Certains copains avaient plus ou moins admis mon don “bizarre”, mais ils y voyaient surtout un moyen d’en tirer un petit profit, par exemple, en me demandant d’aller voir ce qu’il y avait au menu du self ! Et comme je ne me trompais jamais, j’ai fini par être pris au sérieux… » Dans sa famille, cependant, le sujet n’était jamais évoqué et il a fallu du temps pour que l’on reconnaisse enfin sa « différence » : « Durant mon enfance, mes parents étaient dans le déni de ce que je leur racontais… “Il nous dit des bêtises… il s’invente un monde.” Ce n’est qu’une fois que je suis devenu adulte qu’ils ont cherché à faire des recoupements et qu’ils ont pris conscience de mes capacités. Mais pour eux, le puzzle a vraiment pris forme depuis que vous vous intéressez à moi. Que mon cas soit étudié dans un cadre scientifique me rend plus crédible à leurs yeux… Mais, on n’a jamais trop discuté de tout ça ensemble. Dans ma famille, on parle rarement de nous et de nos ressentis, juste de faits concrets… »
Une carapace presque parfaite
Nous avons tout de suite perçu en Nicolas une hypersensibilité, pourtant, celle-ci était bien dissimulée. En effet, il semblait coupé de ses émotions, en tout cas dans certains domaines, et nous étions parfois étonnés par son manque apparent de compassion. C’était comme si certains sujets ne le touchaient pas, comme s’il ne se sentait pas concerné. Souvent même, il prenait le contre-pied par rapport à un événement tragique en utilisant l’humour noir, ce que nous avons vite interprété comme un réflexe de protection. Avec le temps, nous avons compris qu’il s’était fabriqué une solide carapace pour évoluer dans un monde matériel qui lui semblait hostile. Cette attitude instinctive lui avait probablement été nécessaire pendant une période de sa vie. Mais il n’y avait pas que ça. Nicolas avait grandi dans un environnement familial qui n’était pas propice à l’expression des sentiments. C’est sans doute pour cette raison qu’il ne nous avait pas révélé son homosexualité dès nos premières rencontres, peut-être aussi par peur de notre jugement : « Dans ma famille, les secrets sont nombreux. Mon homosexualité était taboue. Je l’ai révélée à mes parents à l’âge de 17 ans seulement. Pourtant, j’avais tout fait pour qu’ils l’apprennent avant. À l’époque, c’était difficile d’en parler ensemble. Bizarrement, elle m’a été plus difficile à gérer que mes OBE, car elle a eu davantage de répercussions : la colère de mon père, la tristesse de ma mère, ses pleurs, etc. J’ai grandi au sein d’une famille plutôt classique et conservatrice. Mais, au bout du compte, cela a aussi été une chance pour moi, car ça me stabilisait. » Avant d’oser faire son coming out, il est passé par des moments forcément douloureux : « Il m’a fallu accepter cette autre différence et surtout faire le deuil de pouvoir donner satisfaction à mes parents d’être un jour grands-parents grâce à moi. Le fait de décevoir ma petite soeur, qui me voyait comme un super-héros, m’a peut-être aussi affecté… » Malgré tout, son homosexualité lui permettait parfois de focaliser l’attention des gens sur « autre chose » : « J’étais différent pour une autre raison. Je pouvais me “cacher” derrière cette seconde “spécificité”. Selon ce qui m’arrangeait, je brandissais la carte de l’homosexuel ou du magicien ! » Avec le temps, Nicolas deviendra parfaitement à l’aise avec ces deux aspects de son identité.
Peu à peu, j’ai commencé à considérer les émotions comme inutiles.
Alors qu’il avait 18 ans, un autre événement majeur a probablement contribué à son blocage émotionnel : « Quand ma grand-mère est décédée, j’ai vécu une très grande souffrance… J’ai été profondément bouleversé. À partir de là, presque à chaque fois que je faisais une OBE, je me retrouvais sur sa tombe. Quand je réintégrais mon corps, je ramenais une émotion si forte et si incontrôlable que je ne pouvais m’empêcher de pleurer, j’avais le coeur lourd et serré. Ça m’était vraiment très désagréable, surtout quand cela m’arrivait en classe… Et un jour, alors qu’en sortie de corps je m’étais retrouvé une fois de plus sur sa tombe, j’ai senti que je “laissais partir quelque chose”… La peine a disparu instantanément. À partir de ce moment-là, j’ai moins pleuré. Et surtout, je me suis moins attaché aux gens. Peu à peu j’ai commencé à considérer les émotions comme inutiles… Je ne ressentais plus rien, ni tristesse ni amour fort… »
C’est pourtant à cette époque que Nicolas avait ressenti le besoin de se construire une vie stable. À 20 ans, il avait rencontré Benoît1, un jeune homme bien équilibré, protecteur et à l’écoute : « Même si ça n’a jamais été la passion, je me sens extrêmement bien avec lui. Il est pour moi un formidable compagnon de route depuis quatre ans. » Visiblement, la construction de projets en commun le rassurait et l’équilibrait. C’est deux ans après sa rencontre avec Benoît qu’il avait commencé sa vie professionnelle en tant que comptable dans une grande entreprise française. Stabilisé par cette relation et par son travail, rien ne pouvait lui arriver. À cette période de sa vie, cette « relative » normalité avait probablement été essentielle pour lui. Sans elle, il n’aurait sans doute pas réussi à aussi bien gérer son quotidien.
Bien que leurs contenus soient restés relativement anecdotiques et qu’elles n’interfèrent pas négativement avec sa vie quotidienne, ses OBE continuaient pourtant d’être provoquées par son émotionnel. Car Nicolas n’était pas parvenu à se couper totalement de sa sensibilité. Ainsi, nous pouvions constater qu’il ressentait parfois de la jalousie dans sa relation de couple. Un sentiment qui était souvent à l’origine d’une décorporation qui lui permettait d’aller voir ce que son petit ami faisait pendant son absence ! À nouveau, cela trahissait son manque de confiance en lui. En outre, il continuait à faire des « sorties » sur la tombe de sa grand-mère : « Parfois, de nouvelles fleurs avaient été déposées ou la plaque funéraire était tombée. Une fois, j’ai même vu que des petits lapins en plastique avaient été posés sur sa tombe. Je suis allé le vérifier physiquement quelques jours plus tard. En fait, c’est ma soeur qui avait eu cette drôle d’idée ! » La poursuite de ce type d’OBE le renvoyait au deuil qu’il n’était malgré tout pas parvenu à faire, deuil de cet être cher avec qui il avait vécu une relation fusionnelle. En parler avec nous lui a permis de comprendre que c’étaient ses émotions qui continuaient de provoquer chez lui ce type de « sorties » récurrentes, et que tant qu’il serait dans cette période de deuil, celles-ci prédomineraient sur les autres…
À l’époque, Nicolas vivait donc très régulièrement des OBE, mais de façon tout à fait spontanée et involontaire. Comme nous l’avons déjà dit, parmi tous les candidats que nous avions rencontrés, rares étaient ceux qui affirmaient pouvoir sortir de leur corps à volonté. Après examen, nous avions même commencé à douter que cela soit réellement possible : pouvaient-ils vraiment vivre cette expérience à chaque fois qu’ils le souhaitaient ou se mettaient-ils simplement dans un état où le phénomène avait plus de chances de se produire ? Avec le temps, nous avons de plus en plus penché en faveur de cette seconde hypothèse, car dès que le « vouloir » apparaît, c’est en fin de compte le mental qui est à l’oeuvre. Et d’expérience, nous savions que celui-ci est en général un obstacle à l’apparition de ce type de phénomène. Au contraire, le lâcher-prise, la non-recherche et la non-attente avaient probablement beaucoup plus de chances de porter leurs fruits. Par conséquent, nous devions arriver à dépasser ce problème. La clé était dans la mise en condition du candidat : ne rien vouloir, ne rien chercher, mais simplement être dans une disponibilité totale pour que l’expérience puisse se produire. C’est à cela que nous devions travailler avec Nicolas.
C’est ainsi que nous avons commencé à l’accompagner dans une démarche thérapeutique et didactique, mêlant explications psychologiques, scientifiques et techniques afin de l’aider à mieux maîtriser les phénomènes auxquels il était confronté. D’abord espacées, nos rencontres se sont rapidement transformées en un travail régulier. Nicolas venait nous voir en moyenne deux fois par mois, car à l’époque il lui était facile de prendre des jours de congé pendant la semaine. En plus de nos séances de travail, il assistait aussi aux réunions mensuelles de partage que nous commencions tout juste à organiser. On l’aura compris, la plupart des personnes qui, comme lui, vivent des phénomènes hors norme, ont peur d’être prises pour des « illuminées » et n’osent pas parler de leurs expériences, ni des éventuelles capacités qui en découlent. D’où un fort sentiment d’isolement, car plus que quiconque elles ressentent un besoin impérieux de partage et de reconnaissance. C’est pourquoi, dès 2007, en dehors des consultations privées, nous allions proposer une fois par mois un espace convivial de dialogue et d’échanges, sous la forme de réunions ouvertes à tous (expérienceurs, thérapeutes, chercheurs ou simplement personnes ayant un intérêt pour les phénomènes liés à la conscience), dans lesquelles les expérienceurs trouveraient une écoute sans jugement, ni interprétation, ainsi que soutien et réconfort.
En parallèle de notre travail avec Nicolas, nous avons continué à suivre d’autres candidats pour le projet OBE. Mais aucun d’entre eux n’a pu aller aussi « loin » que lui. En plus d’être hypersensibles, la plupart des expérienceurs font souvent preuve de susceptibilité, oscillant entre la fierté de vivre des phénomènes hors norme, qui exacerbe leur ego, et la peur provoquée par le regard des autres, qui leur fait perdre confiance et douter d’eux-mêmes. Avec lui, c’était différent. Il nous est apparu comme un garçon dont l’ego était relativement maîtrisé. Sa tendance à rationaliser ces phénomènes et à les considérer comme « naturels » l’aidait à rester dans l’humilité.
L’aventure pouvait commencer…
Sylvie Déthiollaz et Claude Charles Fourrier, Voyage aux confins de la conscience (Guy Trédaniel, 2016)
» Je suis malade au fond de mon lit, impossible de me rendre à l’anniversaire de mon ami… et pourtant, j’y suis… hors de mon corps… je vois tout, j’entends tout, je pénètre dans les pensées des personnes présentes… Le lendemain, j’appelle mon ami, qui me confirme tout ce que je lui décris… «
Ce livre est né de la rencontre entre Sylvie Dethiollaz, scientifique, Claude Charles Fourrier, psychothérapeute, et Nicolas Fraisse, un jeune homme qui dit » sortir hors de son corps » depuis l’enfance.
Pendant dix ans, tous trois vont tâtonner, explorer, tester et sans cesse repousser les limites du jeune homme. Un parcours passionnant, parsemé d’épisodes étonnants et d’anecdotes tout aussi étranges que déroutantes. Une aventure exceptionnelle, à la découverte des » sorties hors du corps « , de la » vision à distance « , de la » télépathie » et de bien d’autres phénomènes stupéfiants qui les conduiront à une ultime expérience dont les résultats défient toute rationalité. Une étude qui soulève des questions essentielles quant à la véritable nature de la conscience et de la réalité, et qui renvoie chacun aux mystères de l’existence.
Les Dialogues avec l’Ange se situent au-dessus de tout clivage religieux, au-delà de toutes les religions au sens institutionnel de ce terme. Pour autant, les Dialogues avec l’Ange ne s’opposent pas aux religions. Ils n’incitent pas les lecteurs à se détourner de leur éventuelle pratique religieuse. Simplement, ils marquent rigoureusement la distinction à faire entre un enseignement spirituel qui s’adresse directement à la personne et les Églises-institutions. Michel Cazenave -Adda
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Le premier entretien avec l’ange de Lili Strausz, Hanna Dallos ,Joseph Kreutzer et Gitta Mallasz quatre jeunes hongrois, date du 25 juin 1943 et le dernier du 24 novembre 1944.
Le , au cours de leurs discussions quotidiennes, alors que Gitta présente ses réflexions à Hanna, celle-ci avertit : « Attention ! Ce n’est plus moi qui parle ! »7. Commencent alors les Dialogues avec l’ange : 17 mois d’un enseignement spirituel reçu et transmis par Hanna, qui s’achèvera dans un ancien collège transformé en atelier de confection militaire pour sauver une centaine de Juives
Joseph a été le premier des quatres qui fut déporté et Lili et Hanna sont mortes au printemps 1945 au camp de Ravensbrück. Seule Gitta Mallasz, nonn juive, a survécu d’abord en Hongrie avant de se réfugier en France.
Gitta Mallasz a vécu en France depuis 1960. Elle n’a jamais cessé son travail artisanal. Elle a traduit en Français les entretiens transcrits au moment même où ils ont été entendus –cf les documents– et qui sont devenus le livre « dialogues avec l’ange ».
Voici, pour partie, le texte du dernier entretien du 24 novembre que Gitta présente comme rassemblant l’essentiel des messages transmis :
le germe est la mort du grain,
les petits habitants de la terre ne voient que sa mort
parce qu’ils ne voient pas la pousse qui est au-dessus de la terre :
Le nouveau germe, le nouvel oeil, le nouvel être.
Tu as donné l’éphémère en échange de l’éternel et celui qui donne reçoit.
Le nouvel être est UN car il est au-dessus de la dualité.
Ne crains pas la mort, elle n’existe pas, si tu agis avec moi tu ignores la mort.
Prends garde, ce que je viens de dire est grave.
….
La rencontre avec Gitta et la lecture de certains dialogues peuvent être écoutées sur l’enregistrement ci-dessus.
voir aussi le site ADDA – Association pour la Diffusion des Dialogues avec l’Ange
pour une présentation condensée sur le blog le Temple des Consciences :
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Les facultés de télépathie, (échange entre personnes) de voyance , vision dans l’espace et le temps cette dernière qualité appelée clairvoyance, – qui regroupe la rétrocognition, (voir des événements du passé, la précognition (voir des événements du futur) de médiumnité, -perception de l’au-delà et des esprits- de psychokinèse-action par la pensée sur la matière-ou de voyage astral relèvent pour les unes du surnaturel – en lien avec un ou des mondes de l’au-delà, dieu, anges, entités diverses – et pour les autres de dispositions naturelles mais qui sont au delà du mental et donc relèvent de propriétés de conscience que je qualifie de transrationnelles. Jocelin Morisson parle ici de super pouvoirs.
Cet article est une illustration parfaite de ce que le site le Temple des Consciences va essayer de montrer : nous ne sommes pas que mental et raison et notre monde perceptible est beaucoup plus que le simple monde de la matière… pourtant déjà si complexe. Nous abordons là de façon non exhaustive d’autres dimensions de l’humain.
La théorie de l’évolution, elle-même, permet d’envisager le principe d’une évolution ultérieure des espèces et donc de l’homme. D’autre part, les sciences et les techniques l’orientent vers l’homme augmenté et le transhumanisme. Sans même s’opposer à cette dernière vision, certains pouvoirs possédés par des humains montrent d’autres orientations possibles pour notre humanité. C’est l’ouverture au-delà du mental qui crée un horizon immense : l’homme devient alors essentiellement spirituel. Il est le point de jonction entre matière et Esprit, entre le monde de la matière et le monde de la Lumière.
Déjà, des protocoles scientifiques sont mis en place pour approcher et prouver l’existence d’autres mondes, d’autres capacités ouvertes aux humains et pour aborder par exemple les états de conscience modifiés.
Les recherches sur la télépathie – Le terme télépathie est une francisation du mot anglais telepathy, inventé par le physicien Frederic William Henry Myers et al. en 1882– ont pris un essor en 1920 aux Etats-Unis avec le professeur Joseph Banks Rhine. Le chercheur allemand Stefan Schmidt a analysé 36 études d’interaction à distance entre systèmes vivants. Le chercheur américain Dean Radin a montré la fiabilité statistique de phénomènes psi.
En Occident, ces facultés sont largement ignorées de la science et même actuellement de l’Eglise alors que, par exemple et pour cette dernière, Paul – Corinthiens 12.1 à 12.11- énonce déjà un certain nombre de pouvoirs donnés aux hommes et qu’il appelle « dons » comme le don des langues, prophéties, miracles etc…
« 1 Corinthiens 12
…8En effet, à l’un est donnée par l’Esprit une parole de sagesse; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit; 9à un autre, la foi, par le même Esprit; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit;10à un autre, le don d’opérer des miracles; à un autre, la prophétie; à un autre, le discernement des esprits; à un autre, la diversité des langues; à un autre, l’interprétation des langues.… »
En revenant à l’évolution, sommes-nous devenus tous mutants ? cf les mutants de X-Men ?
Aldous Huxley marqua son intérêt pour les « potentialités humaines » et aborda ce thème en 1960 dans une conférence donnée en Californie qui fut à l’origine de la création de l’Institut Esalen. Dans un livre publié en 1992 et qui fait référence The Futur of the Body le cofondateur d’Esalen, Michael Murphy explique que le potentiel humain inclut toutes sortes de capacités supra-normales qui annoncent selon lui l’homme de demain.
et développe un projet « d’archéologie intuitive » en Méditérranée : le projet Oracle.
Dean Radin au sein de l’Institut des sciences noétiques – Californie-a testé l’action de la conscience sur la matière à l’échelle quantique par l’influence des méditants sur le passage des photons dans l’expérience très connue en physique quantique des fentes de Young.
les phénomènes psi
psychokinèse (PK) appelée parfois télékinésie: c’est l’action de la pensée sur la matière.
On distingue la macro-PK comme les déplacements d’objets ou les célèbres torsions de métal.
La micro-PK qui agit à l’échelle atomique ou subatomique comme l’influence sur des générateurs de nombres aléatoires.
Enfin la bio-PK concerne l’action à distance sur des systèmes vivants comme la guérison sans contact. Entrent dans cette catégorie les phénomènes de poltergeist, d’ectoplasmie.
La perception extrasensorielle désigne la télépathie, les différentes formes de voyance avec ou sans support : connaissance d’événements passés : rétrocognition ou d’événements à venir : précognition. La psychométrie, la clairvoyance à partir d’un objet et la radiesthésie, l’acquisition d’informations à l’aide d’un pendule ou d’une baguette de sourcier par exemple.
Suivre sa bonne étoile... Au-delà de cette métaphore, …et si c’était une « réalité » ?.
Nous aurions tous « une bonne étoile », dit-on dans le langage courant… et s’il suffisait peut-être d’y être attentif, pour pouvoir le confirmer ?
Alors, au sujet d’expériences vécues se rapportant à un domaine « spirituel » – dans le cadre, ici, d’une spiritualité plutôt laïque – certaines gagneraient peut-être à être examinées plus en détail, afin de tenter d’approfondir un peu plus les mystères de cette perception non matérielle. Par ex. les perceptions « intraoculaires ». Celles-ci se manifestent lorsque les yeux sont fermés, lors d’une méditation par ex., mais elles peuvent aussi être perçues, cependant avec des couleurs un peu moins toniques à cet instant, lors de l’ouverture des yeux durant la manifestation. Elles peuvent apparaître – ou non -, car ce qui se passe ici n’est plus de notre ressort. Donc, ces faits se dérouleront toujours sans aucune intention particulière de la part du méditant, hormis le fait d’être dans cette attitude méditative, sans attente, sans demande, avec la plus grande neutralité, en ce qui nous concerne – et cela est important . En effet, cela permet d’éviter tout parasitage, en provenance du mental, du psychique ou de tout autre champ d’influences provenant de l’extérieur. On peut cependant apporter une légère contradiction, qui ne sera que temporaire, car si effectivement, la première expérience est bien ici totalement involontaire, la perception qui en résulte est tellement inoubliable, que par la suite, même involontairement, on pourrait être tenté, plus ou moins, c’est selon le témoin principal (!), de reproduire cette perception ; sauf, que l’on va très vite comprendre que cela est totalement stérile, et donc totalement inutile. Vouloir quoique ce soit en ce domaine, c’est humain me direz-vous; et précisément, dans ce cas, c’est bien le petit ego qui serait aux manettes…et donc, rien de ce qu’il prévoyait ne se déroulera comme voulu, mais ce sera de l’imagerie mentale embarquée, comme toujours!
Vous êtes dans votre chambre, il fait noir, c’est le petit matin, et vous allez ouvrir fenêtres et volets. Sauf erreur !, vous n’êtes en aucune manière, influant sur l’apparence du ciel, et encore moins sur une éventuelle et sublime aurore dont le firmament a le secret, et qui pourrait vous faire la grâce de sa présence. Car il se peut que ce ciel soit voilé, ou même carrément assombri par des nuages. – Vous ouvrez les volets – c’est tout -. Le reste ne nous appartient pas. C’est un peu comme cela, que l’on pourrait tenter de décrire sommairement les prémices de cette perception durant la méditation : – Nous méditons – c’est tout –, le reste ne nous appartient pas.
La méditation est comme cette fenêtre que l’on ouvre sur un Ailleurs. On ne cherche pas à imaginer le paysage que l’on va découvrir derrière les volets trop longtemps restés fermer, car de fait, on ne peut imaginer l’Indicible. Il est par Essence au-delà des mots, au-delà des représentations et des images. Alors sans doute, qu’en s’écartant de tous les dogmes, souvent pontifiants, des certitudes affirmées généralement à grand renfort d’ego, de tous ces narratifs immergés dans des vérités absolues, et très fréquemment réinterprétés à dessein par tant d’autres participants au fil des temps, on pourrait peut-être distinguer, lorsque la fenêtre est bien ouverte, que le chemin qui s’ouvre là, devant nous, nous est propre, car chaque chemin porterait en lui l’empreinte de notre singularité, et ce chemin pourrait être, pour un temps, notre guide, jusqu’au suivant … l’Epopée de la Conscience aurait-elle commencée ?
« On », ne peut donc intervenir dans ce type de perceptions, et si « je » veux les attirer, elles ne se produiront pas. Ou bien alors, il y aura peut-être d’autres types d’expériences, mais celles-ci ne seront pas de même nature, ce pourrait être des projections, (astrales, occultes ou autres). Car, dans le premier cas, ce n’est pas le « je » ou le « moi » qui déclenche la vision. C’est autre chose. Le déroulé de l’apparition est souvent assez semblable chez les personnes réceptives à ce type de phénomènes, sur ce que l’on peut objectivement en témoigner, et cela même chez des individus totalement séparés, et à des périodes complètement différentes. Dès lors, il n’y aura pas l’effet de groupe. Rien de grégaire, comme on peut le voir dans certaines assemblées. Et sans, bien sûr, confondre ces perceptions avec les phosphènes bien connus, on peut très schématiquement décliner ce déroulement ainsi:
Lors d’une méditation, (Kriya-Yoga par exemple) – mais sans doute aussi au travers d’autres approches de l’approfondissement méditatif ; que celui-ci soit religieux, chrétien, soufi, etc…ou laïque – sans support ou sans objet, ceci est important – comme dans l’Advaïta Védanta par ex. – Il peut se manifester, assez rarement il est vrai, comme un assemblage de perceptions, souvent selon un déroulement analogue, même s’il y a des variantes. On pourrait faire un rapide parallèle, concernant cette variabilité, avec les NDE ou EMI par ex. Tous les expérienceurs ne voient pas forcément le tunnel, tous ne font pas des rencontres lumineuses, tous ne participent pas à de grandes épopées célestes, en cet instant, et se contentent parfois de faire « le tour du jardin » ! Et pourtant, c’est bien une expérience identique, mais nous sommes tous si différents, et c’est heureux ainsi, et chacun aura donc le voyage ou l’information-message le concernant personnellement.
Dans une pratique du Kriya Yoga par ex.(Maha mudrâ, Jyoti mudrâ etc) durant 20/30 mn environ, et puis …. 1 – Après encore 20 à 30 mn de méditation totalement immobile, respirations: 4 par minute en moyenne, apparaît parfois, une sorte de « croissant » jaune d’or soutenu, dont les pointes sont toujours tournés vers la gauche ( sur le fond noir de notre écran de vision, yeux fermés). 2- Ensuite, les pointes de ce croissant se rapprochent lentement jusqu’à former une espèce de cercle/couronne, toujours de la même couleur jaune d’or soutenu. 3 – Apparaît alors, au centre de cette couronne ( un peu style galette des rois !) un très petit cercle d’une perfection inouïe – Vraiment très précis et marquant. Parfois l’on peut voir, à la place de ce cercle, ou après lui, une très petite étoile à 5 branches – blanche, lumineuse, et magnifique de pureté, comme ciselée avec une précision millimétrique, alors que le pourtour du cercle/couronne n’était pas d’une telle précision. Une seule fois, lors d’une méditation, peut-être plus intense (?), il a été perçu une autre étoile, tout aussi blanche et lumineuse, mais à six banches – double tétraèdre – (identique au symbole du chakra du cœur – Anahata – dans l’hindouisme). 4 – La perception s’estompe doucement, et le cercle passe du jaune à un mauve/violet pâle veiné de mauve un peu plus foncé. Le cercle-couronne devient alors un disque, car il est rempli de cette couleur. Parfois aussi ce disque est d’un bleu puissant, intense et profond, et comme une sorte de mandala aux figures géométriques très resserrées et parfaitement régulières – Un peu comme une immense fleur type calendula double, qui serait d’un bleu profond, et dont on ne regarderait que le cœur sans les pétales, uniquement vu par le dessus, et cela remplirait totalement notre champ de vision, ne laissant aucune place à autre chose. 5 – Le fond de «l’écran», – le visuel perçu – en même temps que s’estompe de nouveau ce disque mauve ou bleu, devient parfois d’un violet très intense, et intérieurement lumineux, de la couleur d’une très belle améthyste foncée, et les motifs du fond « d’écran » sont comme des milliers d’alvéoles, mais pas en creux, mais en surélévation ? ( image => Vous tenez un paquet de plusieurs centaines d’allumettes à bout violet intense! fermement regroupées, et vous les regardez par le dessus et cela emplit tout votre champ de vision – C’est le moins réducteur des ex. que j’ai trouvé – On peut aussi imaginer les alvéoles d’une claie de rucher, mais en légère surélévation et avec du miel violet :-)) Parfois le fond d’écran est d’un bleu très profond et lumineux à la fois, mais très dense aussi. ( difficile à décrire)
Ces phénomènes n’ont bien sûr pas perduré. Ils sont repartis, comme ils étaient venus, au bout de 3 ou 4 pratiques échelonnées sur 2/3 semaines environ. Ensuite, avec la même pratique… plus rien…, mais ce n’était surtout pas le but recherché. Il n’y avait pas de but précisément, car, il est bien de se demander alors, « qui » souhaite avoir un but à atteindre ? « Qui » souhaiterait que cela se reproduise ? Qui d’autre que ce petit compagnon de route, parfois turbulent, connu de tous durant cette vie, et parfois même après ! ?
Petite remarque – Il a été observé, lorsque nous ouvrions lentement les yeux, tout en essayant de rester « imprégnés » dans la méditation, que la perception perdurait, mais les couleurs étaient nettement moins toniques. Autre bizarrerie : nous avons remarqué qu’en fait, les perceptions étaient reçues par l’œil droit uniquement. On ne s’en rend pas compte lors de la méditation, puisque les yeux sont fermés, mais dès l’ouverture, un œil après l’autre – c’est l’œil droit qui continue de percevoir le symbole dans l’espace entre le mur d’en face et nous, mais il est difficile d’apprécier la distance – peut-être à 1 ou 2 mètres devant soi ? Durant ces perceptions, et même en dehors de toute perception visuelle, lors d’une simple méditation – on peut ressentir parfois sur la fontanelle, ou à peu près dans cette zone du crâne, comme une sorte de tambourinement léger, et parfois même aussi comme une sensation de « poussée », comme si le cuir chevelu était très doucement soulevé en tirant les cheveux à cet endroit-là – J’espère au moins que ma tentative de description ne paraîtra pas trop tirée par les cheveux ! Je précise que cette perception ne s’est répétée que 2 ou 3 fois.
Par contre, de manière totalement impromptue, et dans un autre type de phénomène, il est toujours très surprenant de percevoir, de temps à autre et souvent assez tôt le matin, là aussi, les yeux ouverts ou fermés, un disque blanc très lumineux, d’un diamètre d’environ 1,5 à 1,8 mètres, au plafond, alors que la personne est donc encore dans son lit, bien réveillée cependant, ou alors le soir aussi, lumière éteinte, avant de s’endormir. Un autre matin, le jour n’était pas encore levé, ce fut un phénomène encore plus rare qui se manifesta, une seule fois. Ce fut une silhouette lumineuse d’environ 2 ml, flottant au plafond, et d’un blanc très rayonnant, avec les détails d’une longue chasuble blanche et luminescente, qui était légèrement ondulante, agitée par je ne sais quel vent, (la fenêtre étant fermée), et de longs cheveux, lumineux également, un visage très net, encore plus lumineux que l’ensemble du corps déjà indescriptible, et un regard que l’on n’oublie pas, tourné vers la personne dans son lit. La silhouette flottante se déplaçant lentement de la gauche vers la droite du plafond, tout en fixant toujours la personne alitée. Je pense que ces phénomènes, pourraient être la manifestation de plusieurs choses, mais avant tout, il ne faut pas perdre de vue que nous restons ici, dans la confirmation que ce type de perception est bien dual. L’observateur et l’observé.
Donc, nous sommes bien toujours dans ce cadre de la dualité, ce qui est significatif, pour ce qu’il nous semble, et démontre pour le moins que tous ces phénomènes de visions et de perceptions en tous genres, ne sont pas du domaine de la Transcendance. Car on peut vite déraper, (toujours le petit moi), et croire que… c’est arrivé !
Cependant, si une forme d’intrication, au sens quantique du terme, avec une manifestation ou observation se manifestait, alors on pourrait peut-être parler d’une expérience de la Transcendance, car nous ne serions plus alors l’observateur d’un fait extérieur ou intérieur, ou d’une lumière, mais nous participerions pleinement et intimement à cette Lumière dans laquelle nous serions totalement immergé, intriqué, donc nous serions aussi cette Lumière, bien sûr provisoirement. Aucune preuve de ce qui est avancé là, je vous rassure, simple supposition; cependant, cette particularité de la transcendance aurait été vécue dans le passé, par de rares personnes, des mystiques, des religieux, des yogis , ou des expérienceurs dans le cadre d’une NDE prolongée, ou autres expériences.
C’est la différence notable qu’il y a, me semble-t-il, entre la plupart des phénomènes décrits dans le cadre de la dualité : Perceptions en tous genres et à tous les étages de l’astral, du plus haut et du plus lumineux, au plus bas, en passant par le plus fréquenté, le moyen astral; mais aussi dans un autre registre, des ovnis et des transes diverses… et l’Expérience de la Transcendance, qui est totalement sur une autre fréquence et même Ailleurs !. Dès lors, il se peut que cela soit, ainsi que le suggérait une personne très au fait de ces phénomènes, des réminiscences d’informations passées, d’influences diverses et même anciennes, de culture religieuse, bref, d’où qu’elles proviennent, subconscient, inconscient ou noosphère ; soit alors, une projection de notre propre Conscience, Soi, Âme?…; soit finalement, une manifestation extérieure reliée à une tendance ou orientation pseudo- spirituelle, ou autres, de type champs d’informations liés à des égrégores, ou des phénomènes incursifs issus de l’astral. J’écarte ces derniers d’entrée, n’ayant point perçu ce signal très particulier, propre à chacun d’entre nous sans doute, et qui fait que l’on sait, on va dire par « intuition », non pas la provenance exacte du phénomène, ce serait bien sûr tellement présomptueux, mais par contre, ce que celui-ci n’est pas. Chacun se fera sans doute son avis, et bien sûr, je ne détiens absolument aucune vérité quelconque en ce domaine… comme dans tant d’autres, cela va sans dire !
Pour l’anecdote: Dans les années 85/90, mon épouse, alors dir. d’école, avait reçu une aimable invitation de la part d’un des parents d’élèves ( prof d’anglais mais aussi prof de yoga) à venir dans sa famille car il recevait pour 3 jours, un swami, Shankarananda Giri pour une halte, de passage vers Lyon, Paris, Amsterdam, Londres etc… Pensez donc, dans ce petit village de 1500 habitants, « perdu » dans cette magnifique région des Alpes, un Swami qui vient se poser comme on dit, à 500 mètres de chez vous ! Je n’étais en fait pas très enthousiaste quand même, me méfiant des sectes et autres gurus, fussent-ils d’authentiques hindous. Mais mon épouse était décidée à y aller seule, alors…. j’ai suivi, plutôt dans la peau d’un garde du corps, que dans celle d’un éventuel adepte. Les courts échanges – vraiment pas de longs discours – étaient traduits de l’anglais par notre ami parent d’élève. En bref, il nous demanda si l’on voulait participer à une « initiation » dans les techniques du Kriya Yoga ( lignée Yogananda etc….) Hésitation, puis acceptation de mon épouse … et de son mari toujours à la traîne ! Depuis donc une trentaine d’années maintenant, nous n’avons plus jamais revu Shankarananda. L’initiation, fut un premier pas dans une pratique de simples mudrâs et asanas et autres postures très simples. (Dans le Kriya, c’est surtout le souffle dans la colonne, « sushumna », qui est important). Bref, au fil de l’existence, après une bonne année de pratique assez régulière, et suivant les aléas des mutations professionnelles, nous avons cessé cette pratique, seulement par intermittence sur quelques années.
Beaucoup plus tard, quelques années après, arpentant quelques sites sur le yoga, et en flânant chez un bouquiniste, nous avons trouvé différents éléments, pouvant, sinon éclaircir un peu les faits, du moins démontrer que d’autres personnes, dans le passé lointain, et actuellement, avaient été témoins de ce même type de perception. Et ceci, cinq à six ans après cette rencontre du swami. Un vieux livre d’occasion trouvé, je crois, sur les étales de ce bouquiniste:« Aperçus sur le Kriya Yoga » de Rishi Atri nous indique en page 79: « ….Les débutants peuvent entendre le son astral (généralement dans l’oreille droite) et voir la lumière spirituelle dans l’œil spirituel … » – Nous, on a rien entendu du tout, par contre c’est bien avec l’œil droit que la perception s’est manifestée – « … le disciple perçoit l’œil spirituel comme une circonférence de lumière dorée entourant une sphère d’un bleu profond, A mesure qu’il progresse par la pratique régulière une étoile pentagonale étincelante apparaît à l’intérieur de la sphère bleue. … A ce stade , la force vitale monte du centre coccygien etc … »
En lisant ces lignes, nous devenons vraiment interrogatifs, car l’étrange quand même – en dehors même du phénomène, c’est d’avoir perçu cette étoile, alors que rien ni personne ne nous en avait parlé ou même simplement suggéré – et que 5/6 ans plus tard, on tombe sur ce livre, dont l’auteur n’est pas le swami en question, mais un illustre inconnu pour nous, et qui relate cette même expérience à l’identique.
Donc je pense que c’est un type d’expérience que des pratiquants, plus sérieux que nous !, pourraient réitérer, même à faible fréquence? et permettre ainsi peut-être à des chercheurs en neuroscience par ex. de déterminer quelle zone du cortex ( sans doute à droite – peut-être la fameuse scissure de Selvius ? ) est concernée précisément dans ces perceptions d’informations. Car l’étoile observée, c’est bien de l’information, dans le sens d’une fréquence vibratoire particulière perçue. Mais pourquoi une étoile ?? Cela resta un mystère pour nous.
Continuant nos pérégrinations, nous avons également trouvé un « début de commencement » de réponse !, en tout cas, d’autres témoignages allant dans le même sens, plusieurs années plus tard encore. Et l’une des constatations, c’est bien que nous aurions donc tous, une « bonne étoile » ?! Il suffit de lever le nez ! Ou plutôt les yeux vers le sommet du Temple… intérieur.
C’est dans des « leçons » sur les pratiques avancées de yoga, qu’un yogi californien je crois, diffusant entièrement gratuitement et sans aucun lien direct ou indirect, plusieurs centaines de leçons de yoga, aborde aussi ce sujet. Et c’est en feuilletant certaines d’entre elles, que nous avons découvert ces témoignages surprenants, en rapport avec notre expérience :
(Traduction de l’anglais) : Question d’un intervenant : « Q : Je médite depuis dix ans. Je dois dire que je n’ai jamais été très bon. Je ressentais cela parce que j’étais facilement distrait par les pensées pendant la méditation. Avec ça dans l’esprit, c’était un coup oui un coup non pour savoir si j’allais méditer. En d’autres termes, je ne pratiquais pas tous les jours… … on m’avait appris à faire yoni mudra. Je ne le faisais pas bien comme il faut, mais les deux premières fois j’ai vu ce beau cercle avec une étoile au milieu. Je ne savais pas à ce moment là que c’était quelque chose qui se produirait suite à la pratique de yoni mudra… …Ce matin, j’ai essayé yoni mudra. Dès que j’ai commencé, j’ai vu un bouquet de lumières folles. J’ai juste regardé et j’ai continué à faire la pratique. Ensuite il y a eu des cercles avec l’étoile au milieu. Il y avait un cercle brillant avec un cercle foncé dedans. Au milieu, il y avait l’étoile. L’étoile avait tendance à se fondre. Je ne voulais pas qu’elle disparaisse. J’ai commencé ma méditation et elle est partie. Ma question est de savoir ce qu’est cette étoile ?. Pourquoi est-ce que j’ai tant envie de la voir alors que je ne sais même pas ce qu’elle est? Je sais qu’elle fait partie du processus, mais je ne sais pas le comment et le pourquoi. Est-ce que je la verrai quand je médite ou seulement dans yoni mudra? Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour retenir l’étoile pendant la méditation? Qu’est-ce qui fait qu’elle vient pendant yoni mudra? Est-ce que je suis censé faire quelque chose avec l’étoile? » Il a beaucoup trop de questions ce cher monsieur, mais on peut le comprendre ! Réponse du yogi californien : « R: La procédure simple de la méditation ne se préoccupe pas des pensées ni de quoi que ce soit d’autre. »… « … En ce qui concerne l’étoile, c’est un résultat naturel de la purification de la sushsumna (nerf spinal) et de l’ouverture du troisième œil. Nous avons mentionné dans la leçon sur yoni mudra kumbhaka que l’attention sera, plus ou moins tard, attirée au-delà du point entre les sourcils. C’est une extension de la sushumna au- delà du corps. Tout au bout de la sushumna se trouvent des royaumes infinis de lumière blanche brillante. On les perçoit comme une étoile brillante au début. Les couleurs en anneau autour de l’étoile sont l’intérieur de la sushumna. Vous regardez dehors depuis l’intérieur, donc vous voyez l’intérieur de la sushumna dans votre corps, et le bout de la sushumna au loin, c’est l’étoile. Vous regardez à travers le tunnel de la sushumna, et vous voyez « la lumière au bout du tunnel », comme on dit. A l’intérieur du tunnel nous sommes littéralement un arc en ciel de couleurs, en commençant par le rouge foncé tout en bas pour finir par le bleu et le violet tout en haut. Vous avez entendu l’expression « elle a un coeur en or ». Et bien, nous avons tous un cœur en or. Il faut simplement faire un peu de ménage pour le voir. C’est l’anneau extérieur que vous voyez…. …L’une des descriptions les plus parlantes et les plus belles de l’intérieur de la sushumna est celle que donne Norman Paulsen dans son livre « la science sacrée ». M. Paulsen est l’un des quelques disciples de Paramahansa Yogananda, le célèbre yogi auteur de l’ « autobiographie d’un yogi »… …Que faut il faire avec cette étoile quand nous la voyons, et de la conscience accrue du tunnel de la sushumna qui va souvent avec? C’est une question importante que vous soulevez. Oui, nous sommes naturellement attirés par l’étoile. C’est le « ciel ». C’est là où nous allons quand nous mourrons. Des expériences de tunnel et de lumière blanche sont fréquentes chez ceux qui font l’expérience de la mort imminente. Le tunnel est aussi le chemin par lequel nous sommes venus dans cette existence terrestre. Maintenant vous comprenez pourquoi la respiration de la colonne vertébrale est si importante dans notre pratique. Nous déblayons l’autoroute qui nous conduit au ciel. Mais le moment de partir n’est pas encore là! Et puis il y a encore la question: Que faisons-nous avec l’étoile? Vous obtiendrez des réponses différentes selon les gens à qui vous posez la question. Il y a beaucoup de discours à ce sujet. La réponse dans ces leçons c’est que nous ne faisons pas grand-chose avec l’étoile. »
Sans doute parce que cela nous dépasse… pour le moment… et surtout, ce n’est qu’une interprétation, qui n’engage que son auteur. Parfois, lors de la méditation les yeux clos, il y a comme une invitation à tourner précisément le regard, sous les paupières closes donc, vers le sommet du crâne. (On peut voir dans certaines représentations bouddhistes cette particularité de l’orientation du regard, sur certaines gravures ou statuettes de bouddha. Car là se situerait le 7ème chakra : Sahasrara, dans la zone de la glande pinéale, et qui est représenté comme un lotus aux milles pétales. Les couleurs variant du blanc au violet.)
On pourrait avancer, pour tenter d’éclairer ce symbolisme, que le méditant, lors de son épopée en solitaire, pourrait tourner son regard vers le haut, vers le sommet du Temple intérieur, le sommet du crâne, là où l’on situe précisément ce chakra de la couronne. Ce lieu ou « meurt symboliquement » la forme-ego, et où pourrait fleurir les prémices d’un Eveil de pleine Conscience ?? Pour en revenir aux étoiles, quelques rares personnes ont aussi pu faire l’expérience , non pas d’une seule étoile, mais d’une projection dans les étoiles, des milliards d’étoiles, lors d’un état qui pourrait se rapporter à une sorte d’extase, non provoquée, et non reproductible, mais qui surgit soudainement provenant… d’Ailleurs. Ces expériences nous arrivent sans doute à un moment précis de notre parcours de vie, pour des raisons que seul les intéressés pourront décrypter.
François Cassingena-Trévedy est né à Rome en 1959. Il a intégré l’Ecole Normale supérieure en 1978. Il est docteur en théologie – « L’expérience et l’esprit de la liturgie »-. Il est entré dans la vie monastique en 1980 à l’abbaye bénédictine Saint-Martin de Ligugé et a été ordonné prêtre en 1988.
« Chacun a le Dieu de son espace » écrit l’ermite Frère François, lui qui fait l’expérience de l’espace intérieur allé avec celui des sommets du Cantal, des arbres et des êtres qui peuplent ce paysage d’altitude. De ce monastère sans clôture, il nous écrit depuis sa place, à part. Il médite sur le destin du christianisme d’aujourd’hui, un effondrement de « tout un paysage religieux ». Ce destin ne se tient pas en dehors de lui. Il en arpente les impasses ou les chemins balisés ou incertains comme l’interrogation lancinante sur la « chair » comme support métaphysique, ou sur « l’ascension » spirituelle. Les Écritures saintes sont la source continue de ce livre fait d’étincelles qui nous projettent loin sur les sommets clairs. Et nous voilà, allégés des cailloux amassés dans nos credo intérieurs, libres de penser ainsi le « religieux ».
François Cassingena-Trévedy, retiré au coeur de l’Auvergne après des décennies de vie monacale en abbayes bénédictines, nous livre ici un journal de bord singulier, rythmé autant par les « travaux et les jours » d’un peuple de hautes terres – celui du plateau du Cézallier dans le Cantal – que par la succession des fêtes de l’année liturgique.
Au fil des pages, le lecteur comprend qu’il y a ici adéquation, sinon équivalence, entre le temps ordinaire des tâches les plus humbles, soumises aux aléas des saisons et des bêtes, et le temps liturgique qui élève l’âme par ses rites et ses chants. L’étable apparait alors « aussi sacrée que l’église », la traite devient un « exercice cultuel », et la bouse « la matière d’un poème ». Aucune provocation dans ces formules surprenantes, seulement le vécu d’un moine qui a choisi de s’engager dans la condition paysanne, comme jadis la philosophe Simone Weil avait voulu embrasser la condition ouvrière. Ce faisant, il participe par son écriture poétique à la promotion d’un monde rural aujourd’hui éprouvé, et à la réhabilitation du nom de « paysan » qu’il va jusqu’à attribuer à ce « Dieu caché » auquel il destine quotidiennement ses mélodies grégoriennes.
L’Assomption de la Vierge Marie est une solennité liturgique fêtée le 15 août. Elle commémore le terme de la vie terrestre de la Vierge Marie, Mère de Dieu. C’est avec son corps et son âme, qu’elle est « élevée au ciel », c’est-à-dire est entrée directement dans la gloire de Dieu. Cette croyance prend le nom de Dormition dans l’Église orthodoxe, et a été définie comme un dogme par l’Église catholique.
Si cette croyance n’a pas de fondement biblique, elle découle d’une tradition très ancienne des Églises d’Orient comme d’Occident. Aucun texte du Nouveau Testament n’évoque la fin de Marie, et ce sont des textes apocryphes et des légendes qui ont comblé ce vide.
En Occident, Grégoire de Tours évêque de Tours au VI è siècle, est le premier à en faire mention. Il s’appuie apparemment sur un corpus de textes apocryphes appelé le Transitus Mariæ-le transfert de Marie-. On y rapporte la mort de la Vierge Marie à Jérusalem, le rassemblement des Apôtres autour d’elle, son désir de quitter la terre pour rejoindre son Fils, ses funérailles solennelles, puis la venue du Christ pour la ramener à la vie et l’emporter au ciel. On remarquera la mention des Apôtres comme témoins du fait. L’existence et la diffusion de ces textes sont un indice, qui atteste une croyance répandue dans le peuple chrétien à une époque ancienne.
Le lieu de cet évènement, a son importance. Il se situe sur les pentes du mont des Oliviers, à Gethsémani où Jésus a prié avant son arrestation. D’après la tradition de l’Eglise de Jérusalem, en effet, c’est là que le corps de la Vierge Marie aurait été enseveli, avant d’être emporté au ciel – Denys l’Aréopagite écrit dans une lettre à l’évêque Titus en 363 que selon la tradition locale Marie a son tombeau à Gethsémani. En 395 le bréviaire de Jérusalem mentionne le tombeau de Marie comme étant « dans la vallée de la basilique de Sainte-Marie ». Les auteurs de l’époque byzantine mentionnent aussi cet endroit. C’est dès l’époque constantinienne qu’une église est construite sur les lieux.. C’est devant le monument qui passait pour le « tombeau de la Vierge », désormais vide, que l’on peut dire que le corps immaculé de Marie a été soumis à la mort.. Mais le corps de Marie a été préservé de la corruption : au départ de cette vie, il a été gardé sans décomposition et placé dans une demeure meilleure et plus divine, hors des atteintes de la mort et capable de durer pour l’éternité. Son départ n’est pas une mort, mais une dormition, un passage, ou plus proprement une entrée dans la demeure de Dieu. Sortant du domaine du corps, Marie entre dans une condition meilleure.
La fête est introduite officiellement en Occident sous l’influence du pape Théodore au VIIe siècle et prend le nom d’Assomption à partir du siècle suivant. Elle est citée sous ce nom en 813 par le Concile de Mayence parmi les fêtes d’obligation.
En France, le jour de l’Assomption est férié depuis le règne de Louis XIII. Le 10 février 1638 le roi de France Louis XIII, qui espère la venue au monde d’un héritier mâle pour lui succéder, signe un édit qui consacre son royaume à la Vierge Marie- Après presque vingt-trois ans de mariage stérile ponctués de plusieurs fausses couches, la naissance inattendue de l’héritier du trône est considérée comme un don du ciel, ce qui lui vaut d’être aussi prénommé Louis-Dieudonné-Pour le roi Louis XIII comme pour la reine (et plus tard le futur souverain Louis XIV), cette naissance tant attendue est le fruit de l’intercession faite par le frère Fiacre auprès de Notre-Dame de Grâces auprès de laquelle le religieux réalise trois neuvaines de prières afin d’obtenir « un héritier pour la couronne de France ». Les neuvaines sont dites par le frère Fiacre du au
Le voeu de Louis XIII le 1638 : « A ces causes, nous avons déclaré et nous déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge Marie pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre État, notre couronne et nos sujets, et nous avertisssons le sieur Archevêque de Paris, et néanmoins lui enjoignons que tous les ans, fête et jour de l’Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente déclaration à la grand’messe, qui se dira en son église cathédrale, et qu’après les vêpres dudit jour, il soit fait une procession en la dite église, à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines et les corps de ville, avec pareilles crérémonies que celles qui s’observent aux processions générales les plus solennelles; ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises, tant paroissiales que celles des monastères de la dite ville et faubourg, et en toutes les villes, bourgs et villages dudit diocèse de Paris. Exhortons pareillement les archevêques et évêques de notre royaume, et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales, et autres de leurs diocèses, entendant qu’à la dite cérémonie les cours de Parlement et autres compagnies souveraines, et les principaux officiers des villes y soient présents, et d’avertir tous les peuples d’avoir une dévotion paritculière à la Vierge, d’implorer en ce jour sa protection, afin que, sous une si puissante patronne, notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de nos ennemis, qu’il jouisse longtemps d’une bonne paix, que Dieu y soit servi et révéré si saintement que nous et nos sujets puissions arriver heureusement à la dernière fin pour laquelle nous avons tous été créés, car tel est notre plaisir.
« Donné en Saint-Germain-en-Laye, le dixième jour de février, l’an de grâce mil six cent trente-huit, et de notre règne le vingut-huitième ».
« Signé: LOUIS »
Le , la constitution Munificentissimus Deusde Pie XII officialise en quelque sorte la fête mariale qui existe depuis quatorze siècles en proclamant que l’Assomption doit être désormais considérée comme un dogme de foi divinement révélé par Dieu. Marie, ayant été préservée du péché originel et n’ayant commis aucun péché personnel, a été élevée à la gloire du ciel, après la fin de sa vie terrestre, en corps et en âme : selon ce dogme, son enveloppe charnelle n’a pas à attendre la résurrection des corps à la fin des temps.
Ce dogme établi par la Pape Pie XII est dû en partie à une demande très forte des fidèles mais aussi à une révélation de la Vierge apparue trois ans plus tôt à Bruno Cornacchiola – cf Vierge de la Révélation–et brièvement rappelée ci-dessous.
En effet, le 12 avril 1947, le Ciel était tombé sur la tête de Bruno Cornacchiola, anarchiste opposé à toute croyance et qui s’était donné comme objectif de tuer le pape Pie XII avec un couteau. Ce jour là pourtant, il fut l’objet d’une conversion fulgurante et instantanée au catholicisme. Il affirma en effet que lui et ses trois enfants avaient «vu» la Vierge Marie dans une grotte mal famée de Tre Fontane, un quartier pauvre de la banlieue sud de Rome. La «belle dame» que cet homme dira avoir aperçue à quatre reprises dans cette cavité creusée dans la pierre de tuffeau, lui aurait aussi délivré un «message secret» destiné au pape Pie XII. Voici ce que la Vierge aurait dit, à propos de l’Assomption, au présumé voyant :«Moi aussi je suis morte dans le monde, pas la mort comme on meurt dans le monde du péché adamique: mon corps ne pouvait pas mourir et n’est pas mort, il ne pouvait connaître la corruption et n’a pas connu la corruption, parce qu’immaculée, c’est dans l’extase de l’amour divin que j’ai été portée au ciel (…).»
« Au commencement était le Verbe » et le Verbe était en Dieu et le Verbe était Dieu ( Jean 1,1)
La lumière, la vraie, celle qui éclaire tout homme, venait dans le monde.(Jean 1,9)
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figures de Chaldni au Palais de la Découverte
« Si vous voulez comprendre l’univers, pensez à l’énergie, à la fréquence et à la vibration. » ~ Nikola Tesla
Regardez cette expérience de résonance extraordinaire…. La géométrie sacrée du son
Ces résultats sont tirés de l’expérience aux figures de Chladni à l’aide d’un générateur de sons, un pilote WAVE (système de haut-parleur) et une plaque métallique fixée au haut-parleur. Ajoutez du sable à la plaque et commencez ensuite à jouer une tonalité.
Certaines fréquences vont faire vibrer la plaque en métal de façon à ce qu’elle crée des zones où il n’y a aucune vibration. Le sable « se verse » sur ces zones en créant de beaux motifs géométriques. Lorsque la fréquence augmente les motifs à pas graphique dans les modes de tangage deviennent plus complexes.
Les “Cymatics” (expérience d’une interaction physique avec leur environnement sonore) révèlent la symétrie étrange et belle dans l’œuvre de la nature.
Inspirées par le travail du Dr Hans Jenny, les images sont le miroir des symétries trouvées dans le monde naturel, des formes dissimulées dans les flocons de neige aux formations nuageuses hexagonales massives trouvées sur Saturne.
à propos de la cymatique ; c’est un sous-ensemble de phénomènes vibratoires modaux. Le terme a été inventé par Hans Jenny disciple suisse de l’antrhoposophie. Différents modèles émergent dans le milieu excitateur en fonction de la géométrie de la plaque et de la fréquence d’entraînement.
Le musicien et physicien allemand Ernst Chladni a remarqué au XVIIIe siècle que les modes de vibration d’une membrane ou d’une plaque peuvent être observés en saupoudrant la surface vibrante d’une fine poussière (par exemple, de la poudre de lycopodium , de la farine ou du sable fin). La poudre se déplace sous l’effet de la vibration et s’accumule progressivement en des points de la surface correspondant à la vibration sonore. Les points forment un motif de lignes, appelées « lignes nodales du mode de vibration ». Les modes normaux de vibration, et le motif des lignes nodales associées à chacun d’eux, sont complètement déterminés, pour une surface à caractéristiques mécaniques homogènes, à partir de la forme géométrique de la surface et de la façon dont la surface est contrainte.
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En 2014, le musicien Nigel Stanford a produit » Cymatics « , un clip instrumental et musical conçu pour démontrer les aspects visuels de la cymatique
« J’assume tout. Heu, et joyeusement, et-et collectivement. Et ce qui. Quand même, ya quelque chose, c’est que heu. On va pas polémiquer. Et, heu, justement : on va pas polémiquer. C’est ressemblant d’une manière d’être, heu, de faire récit de notre diversité, et d’affirmer, crânement et énergiquement, que c’est comme ça qu’on va vivre ensemble. Comme ça. Heu, on a restauré, heu, pour nous, intimement, une fierté, heu, pour ce pays, pas pour son identité, mais pour son projet politique. Cette allée, c’est aller de l’avant, heu, une histoire en mouvement, et, et j’ suis tellement heureux qu’on ait pu donner à voir ça aux jeunes. »- Patrick Boucheron, (professeur au Collège de France, un des quatre »scénaristes » (avec Leïla Slimani, Fanny Herrero et Damien Gabriac) de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris. Il explique avoir pris la tâche avec une casquette d’auteur, plutôt que d’historien estimant contribuer à mettre en avant la France et ses valeurs.)
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« Il y en a marre de se faire cracher à la gueule ! Le Christianisme n’est pas une serpillère mais le royaume de Dieu » – frère Paul Adrien
Le festin des dieux réalisé par Van den Bijlert se trouve au musée Magnin à Dijon. Les auteurs de la scène interprétée à l’ouverture des jeux et qui se réclament de ce tableau ne peuvent ignorer que celui-ci, réalisé entre 1633-1640, s’inspire lui-même du tableau de la Cène réalisé par Léonard de Vinci entre 1495-1498 près d’un siècle et demi avant celui-ci.Il fut commandé pour orner la salle de réfectoire du couvent dominicain de Santa Maria delle Grazie à Milan.
On considère généralement que la peinture réalisée par Léonard illustre la parole prononcée par le Christ, « En vérité, je vous le dis, l’un de vous me livrera », et les réactions de chacun des apôtres.
Tout au long du xvie siècle et du xviie siècle, des copies de la Cène sont peintes dans des édifices religieux.
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A voir les 34 réactions et analyses placées dans les commentaires auxquels on accède en cliquant sur la pastille verte sur la gauche de l’article.
Monique Mathieu naît à Bayonne en 1947 et passe son enfance au Pays Basque. C’est là qu’elle commence son parcours initiatique.
Elle vit son adolescence en région parisienne où elle rencontre Claude, qui sera son époux et avec qui elle ouvrira un commerce qui deviendra vite florissant.
Poussés par un profond désir issu d’une guidance inconsciente puissante, Monique et Claude ressentent le besoin de tout abandonner pour s’installer loin d’une ville. Ils vendent leur commerce et, accompagnés de leurs deux enfants, s’installent à Sarlat, en plein cœur du Périgord noir.
Au bout de trois ans, la vie de toute la famille change totalement en raison de l’enlèvement dans un monde galactique et dont Monique parle dans cet ouvrage. Cet événement survint il y a quarante ans, le 3 mai 1984. Cet événement majeur modifie complètement ses perceptions. Elle devient alors télépathe et commence à recevoir des messages des Êtres de Lumière. Elle présente là sur son site , et de façon succinte la façon dont elle est devenue canal.
À partir de ce moment, sa vie bascule dans le domaine spirituel. Parallèlement à son activité professionnelle, Monique se consacre à sa nouvelle mission de façon totalement désintéressée. Chez elle, et sur la demande pressante de quelques amis, elle organise des séances de channeling pour diffuser l’enseignement spirituel qu’elle reçoit. L’intérêt est vif et beaucoup de personnes en demandent la diffusion, ce qui conduit à la création d’une association à but non lucratif, l’association et son site « Du Ciel à la Terre », encore existants et gérés par des bénévoles.
La lecture de ce livre permettra de comprendre l’enchaînement des événements qui ont fait partie de cette aventure hors du commun.
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Voici maintenant un des messages très important reçu et publié par Monique Mathieu le 10 février 2024
Le très grand danger de l’intelligence artificielle
10 février 2024
Ils me disent :
« Nous appartenons à la Grande Flotte, cette Grande Flotte qui est très, très présente sur la Terre. Cette partie de la Flotte est présente sur la Terre parce que votre Terre est en grand danger. Cela ne vient pas forcément de la folie des hommes que vous connaissez, c’est-à-dire les guerres, etc., c’est beaucoup plus insidieux. Nous sommes là pour surveiller l’humanité afin qu’elle ne déshumanise pas les humains, afin qu’elle ne les transforme pas en machines.
Le danger, nous l’avons déjà dit, le grand danger pour vous, c’est l’intelligence artificielle ! Soyez vigilants à ce sujet parce que votre monde est en train de déraper vers cette intelligence artificielle, vers l’homme moitié machine, moitié homme et ce n’est pas permis ! »
Ils me disent :
« Nous ne sommes pas contre l’intelligence artificielle, mais contre celle que vous découvrez sur la Terre et que vous essayez de mettre en application, de faire vivre. Celle-là vous est donnée, vous est soufflée par des êtres qui ne sont pas vos amis, c’est-à-dire les inamicaux.
Avant que soit mise entre vos mains la possibilité d’une intelligence artificielle au service des humains, il faut que l’humanité soit beaucoup plus éveillée et qu’elle ne travaille pas avec les forces inférieures, les forces obscures.
Nous aurions vite fait d’arrêter vos guerres, mais nous vous laissons faire. Pour l’instant, notre préoccupation va beaucoup plus vers une robotique non conscientisée, c’est-à-dire que vous agissez sans y mettre les notions de vie réelle et de spiritualité. Donc nous veillons, et nous allons faire tout notre possible afin de faire en sorte que ceux qui dirigent l’humanité vers cela n’arrivent pas au bout de leur souhait.
Si cela devait être, la planète Terre, elle, serait toujours là, mais l’humanité (comme c’est déjà arrivé, nous vous l’avons déjà dit), pourrait être totalement détruite par cette intelligence artificielle qui est beaucoup plus évoluée que l’homme, mais totalement dénuée de sentiments, d’émotions et d’Amour.
Il faut que vous compreniez que l’homme doit toujours rester maître en toutes choses, alors que l’homme a délégué les pouvoirs à des puissances très supérieures à lui et n’en a pas conscience. Lorsqu’il en aura conscience ce sera déjà trop tard, car ce qu’il a créé inconsciemment l’aura dominé depuis longtemps et il ne s’en sera pas rendu compte.
C’est donc notre travail, un travail très important, et c’est pour cette raison que sur la planète, actuellement, il y a beaucoup de nos frères. Certains vont justement s’occuper de prévoir la folie humaine, notamment au niveau de la radioactivité, mais ce n’est pas le problème le plus important, pour nous, vos Frères.
N’oubliez pas ce que nous vous avons dit :
L’intelligence artificielle est un grand danger pour l’homme parce qu’il ne sait pas la dominer. Au lieu de mettre celle-ci à son service, c’est lui, l’humain, qui sera bientôt au service de l’intelligence artificielle. Mais parce que la vie doit être, parce que l’humain doit être en tant qu’être humain, avec une âme, avec une conscience, avec l’Amour dans le cœur, nous allons protéger l’humanité parce que les grandes Hiérarchies de Lumière souhaitent que l’homme retrouve son humanité. Il faut que l’homme reste l’homme, il ne faut pas qu’il devienne moitié machine et moitié homme.
Ce que nous demandons à l’humanité c’est de ne pas se laisser encoder car ce serait sa perte, de ne pas accepter de se faire mettre des puces, parce qu’il arrivera un moment où on vous dira : « C’est bien, parce que sur cette puce vous avez votre fichier médical, etc., c’est pratique, vous n’avez plus rien à faire . Cependant l’humain n’est pas venu là pour être un robot de chair !
Ne vous laissez pas implanter, c’est très important, sinon vous perdez tout ; vous perdez votre liberté, vous perdez même votre conscience spirituelle, parce qu’au travers des encodages, des puces, ils vous suivent où que vous soyez, ils ont un pouvoir total sur vous.
Alors c’est à vous, c’est à l’humanité à dire : « Non ! » Ce n’est pas facile parce que vous aurez des pressions. C’est ce qu’ils veulent ! L’état profond veut vous tenir en laisse, il veut le pouvoir absolu sur l’humain, mais ceux qui travaillent pour lui sont si peu nombreux et vous êtes si nombreux ! De plus, vous avez quelque chose qu’ils n’ont pas, vous avez en vous l’Amour et la Lumière que vous pouvez non seulement faire grandir de plus en plus mais aussi les inonder, eux, de l’Amour qui émane de ce que vous êtes.
Oh, bien sûr, vous ne les transformerez pas, mais vous les rendrez beaucoup moins efficaces dans le travail qui est le leur, celui de détruire l’humanité, vous le savez, et nous n’avons pas à vous le dire et le redire, certains êtres veulent détruire l’humanité. Mais qui sont derrière ces êtres ? Ce sont ceux que vous appelez les inamicaux qui veulent s’approprier la Terre, mais la Terre n’appartiendra pas à ceux qui servent la lumière sombre. La Terre appartiendra à tous les êtres qui, de tout leur cœur, de toute leur âme, veulent servir la Lumière et l’Amour. C’est une certitude absolue ! »
Ils me disent :
« Mais il y aura des remous. Ils essaieront de toutes les manières possibles d’implanter l’humanité ; cela commence déjà à se faire, mais il arrivera un moment où il y aura un grand stop, et le moment où il y aura ce grand stop se précise de plus en plus.
Vous verrez que les châteaux de cartes de la grande puissance aux pieds d’argile que vous appelez « l’état profond »tomberont les uns après les autres. Il est encore puissant, mais quand le moment sera venu, il s’écroulera. »
Ils me disent encore :
«Nous le répétons , nous pourrions intervenir, mais nous souhaitons que les êtres humains puissent comprendre par eux-mêmes qu’ils sont manipulés, qu’il y a de fortes puissances derrière tout cela, qu’ils puissent comprendre par eux-mêmes et s’affirmer, se réveiller et dire : « nous ne sommes pas d’accord, nous ne voulons pas de cela. »
Si nous intervenions, l’humanité n’aurait rien compris et elle aurait tout à réapprendre, tandis que là, vous êtes réellement à la fin ,et nous voulons sauver le plus de monde possible afin que tous les êtres, nos frères (et nos sœurs, mais nous disons nos frères) puissent accéder au nouveau monde, mais nous ne voulons pas simplifier la tâche ; il faut que chacun vive ce qu’il a à vivre, Il faut surtout que chacun prenne conscience de sa puissance et soit maître en lui-même.
Vous serez obligés de subir tout cela un petit peu, mais un grand élan est en train de se soulever partout dans le monde, un élan contre les pouvoirs très inférieurs, parce que cet élan fait partie du grand réveil de l’humanité.
Par rapport aux milliards d’êtres humains vivant sur la planète Terre, cet élan ne correspondra pas à tous les humains, mais à une petite partie ; même s’il y en avait la moitié, ce serait déjà merveilleux parce que vous et nous aurions bien œuvré,, c’est-à-dire vous en vous transformant et nous en vous aidant.
Voilà ce que nous voulions vous dire. Nous allons simplement ajouter que cette période est très particulière, très difficile ,et il faudra beaucoup de force et de courage pour passer au travers de tout ce que vos gouvernants insensés veulent vous imposer. Cependant vous y arriverez, avec notre présence visible ou invisible. Vous y arriverez ! »
Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes :
25 août 2022-Romuald Leterrier- Laurent Kasprowicz-
La présentation de la quatrième de couverture :
POLTERGEIST, EMI, OVNIS, CONTACTS AVEC LES DÉFUNTS OU RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE, LES PHÉNOMÈNES SPONTANÉS ONT TOUS DES CARACTÉRISTIQUES SEMBLABLES.
Ils défient les lois de la nature et se jouent des témoins et des chercheurs. Mais d’où proviennent ces manifestations ? Auraient-elles, comme le proposent les auteurs de ce livre, une source commune ?
Issu des réflexions d’un collectif de chercheurs pluridisciplinaire international (ufologues, ethnologues, sociologues, psychologues, philosophes), cet ouvrage dresse le constat suivant : derrière la matérialité des phénomènes paranormaux et ovnis, il existe également une dimension archétypale et symbolique.
Un point de vue qui permet d’envisager la réalité de ce que les anciens nommaient » monde invisible » ou » âme du monde » qui interagit avec nous. Un nouveau paradigme pour appréhender notre rapport au réel et à l’univers.
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Voici la présentation d’un livre qui s’ouvre sur deux avis de lecteurs.
Le premier, très favorable, présente bien la dimension de cet ouvrage collectif.(Cf analyse ci-dessous)
Le second, après avoir souligné sa vision d’un monde partagé entre le monde matériel, le monde intermédiaire, objet du livre, et le monde primordial, regrette que cet ouvrage n’évoque que les liens entre les deux premiers mondes et qu’il souffre, de ce fait, d’une vision parcellaire, point de vue que je partage. Ceci n’empêche pas de souligner la qualité des théories explicatives du fonctionnement des deux premiers mondes à travers l’examen des anomalies qu’ils génèrent dans leur rencontre.
L’article se poursuit par une analyse de la préface de Bertrand Méheust qui détermine les grands traits de l’approche des différents auteurs en soulignant à la fois l’intérêt pour le caractère novateur de celle-ci tout en précisant que celui-ci ne signifie pas nécessairement une adhésion à cette vision.
L’article aborde ensuite les contributions des différents auteurs enrichies par des interviews vidéos de certains de ceux-ci.
Il se prolonge enfin par la présentation plus succincte des livres « OVNI et conscience » par Fabrice Bonvin (2021) et « Apparitions mondiales d’humanoïdes » par Eric Zürcher (septembre 2018)
La lecture de ‘’Phénomènes’’ est aujourd’hui absolument nécessaire si on veut espérer être en mesure d’entrevoir un jour la profonde et véritable nature de notre réalité. Les différentes contributions sont toutes de très haute facture. N’utilisant pas le jargon habituel et obscure des spécialistes, elles permettent à toutes et à tous de pouvoir cerner méthodiquement et très clairement les éléments les plus critiques de ce débat passionnant.
Au tout début du XXème siècle, le grand physicien William Thomson s’était senti en mesure d’annoncer que définitivement, il n’y avait plus rien à découvrir en physique et que tout ce qui restait à faire consisterait à augmenter la précision des mesures. En effet, quand Thomson fit ce constat, il ne restait en physique pratiquement qu’une ou deux « petites » anomalies (dont celle du rayonnement du corps noir). On sait ce qui s’est passé par la suite avec l’avènement de la relativité et de la physique quantique (ironiquement la même année que la déclaration de Thomson) qui ont tout remis en question.
La leçon qu’il faut retenir ici (et que les auteurs exploitent à merveille dans leur argumentation) est qu’Il ne faut jamais sous-estimer la puissance épistémologique et le pouvoir extraordinaire que mêmes les plus petites anomalies ont de pouvoir remettre en question les paradigmes dominants les mieux ancrés et que certains pensent être définitivement établis.
Les phénomènes dits paranormaux sont bien des anomalies ontologiques qui nous rappellent en permanence que notre perception de la réalité est parcellaire et très incomplète. Même s’il existe des milliers de cas de témoins directs et crédibles (voir les très nombreux rapports de police dans le domaine des poltergeists ou les très nombreuses observations d’ovnis par les militaires ou les pilotes), ces phénomènes continuent à être ignorés voire ridiculisés. Pourtant et depuis plus d’un siècle, de très nombreuses sommités intellectuelles et scientifiques se sont intéressées à ces aspects fascinants de notre réalité. On peut citer des Nobel comme Flammarion, Bergson, Carrel, Richet, Pauli, les Curie, Wigner, Josephson ou Kary Mullis. Qui se rappelle aujourd’hui qu’Einstein a écrit la préface du livre ‘’Mental Radio’’ sur la télépathie d’Upton Sinclair ?
Le paranormal n’a donc absolument rien de ridicule, Bien au contraire. On commence d’ailleurs à observer une véritable ouverture en ufologie notamment aux USA avec la reconnaissance par le Pentagone et le Congrès américain de la réalité physique des ovnis d’origine non humaine.
Ce livre passionnant met l’accent sur la signification de ces anomalies et va encore plus loin en analysant la signification profonde de ce que les auteurs considèrent comme étant ‘’des anomalies dans les anomalies’’. J’ai trouvé cet aspect des plus fascinants.
Ce qui est aussi fascinant c’est de pouvoir constater que les éléments débattus et la thèse défendue dans ce livre (l’existence d’anomalies, leur importance, la nature onirique de notre réalité, l’existence d’un aspect central et fondamental qui échapperait à l’espace et au temps…) ont chacun leur pendant en physique quantique. On constate d’ailleurs aussi la même attitude de la part de la quasi-totalité des physiciens. Les anomalies de la physique quantique sont aussi totalement ignorées. J’ai d’ailleurs été frappé par l’attitude irritée de Leonard Susskind (que je respecte au plus haut point) en ce qui concerne les impacts ontologiques de ces anomalies (la non-localité par exemple). Bref, l’essentiel pour ces derniers est que la physique quantique permet de produire ! La compréhension des impacts ontologiques de ces anomalies pourra attendre.
Frederic F.W. Myers et Williams James ainsi que leurs pairs de la SPR et de la ASPR étaient arrivés durant la seconde moitié du XIXème siècle à la même conclusion : Derrière les phénomènes dits paranormaux se cachent une même source et une même réalité. Ils avaient aussi réussi à identifier le rôle central et actif de l’inconscient. Aujourd’hui, ce livre aborde les mêmes thèses mais va beaucoup plus loin en intégrant le sujet des ovnis dans le carré de sable des phénomènes anomalistiques étudiés et en ouvrant de nouvelles perspectives très prometteuses.
Un second avis négatif :
Une critique par Peter El Baze, médecin, informaticien, ufologue et qui se déclare passionné, entre autres, de physique théorique, d’astronomie (cosmologie), de math et d’épistémologie sur forum ovni. ou sur info C.R.U.N
» Je suis déçu par ce livre. En effet ce livre prétend parler des réalités. Selon moi il y a 3 réalités :
– la réalité primordiale C’est la plus importante, ne comporte pas de matière, aucune loi de la physique mais uniquement des âmes en dehors de notre espace-temps. C’est elle qui a créé.
– la réalité physique C’est notre réalité de matière avec ses terribles contrainte des lois de la physique, c’est une école qui permet à notre âme d’évoluer spirituellement.
– entre les 2 il y a la réalité intermédiaire Celle des âmes malades qui ont refusé à leur mort de retourner à la maison dans la réalité primordiale celle explorée par certaines personnes de notre réalité physique capables de s’y rendre momentanément.
Or ce livre ne parle pratiquement que de cette réalité intermédiaire et pratiquement pas de la réalité primordiale. Pratiquement rien sur les NDE. Dommage, car il y a beaucoup d’informations intéressantes dans ce livre bien écrit qui démontre encore une fois ce que l’on sait depuis le début des années 1970 : pas besoin de petit hommes verts dans leurs vaisseaux en tôle pour expliquer le phénomène OVNI. Ce sont de « extra-terrestres » physiques qui font des voyages astraux chez nous depuis tout l’univers et qui sont capables un cours moment de se matérialiser sur terre pour nous envoyer des messages. De même, certaines âmes malades de cette réalité intermédiaire sont capables d’avoir une action physique transitoire dans notre réalité physique, donc il ne faut pas prendre en compte leurs « messages » qui, la plupart du temps, n’ont aucun sens. »
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La présentation par auteurs (dans l’ordre d’apparition dans le livre)
Bertrand Méheust : préface – ( p 11 à34)
Un résumé de la préface du livre par Bertrand Méheust
Dans sa préfaceBertrand Méheust, ancien professeur de philosophie, docteur en sociologie et spécialiste en histoire de la parapsychologie écrit que ce livre collectif constitue une première tentative méthodique pour établir un pont sur les phénomènes paranormaux et la question des ovnis.
Le fil conducteur du livre est le concept de trickster– fripon, farceur- tiré de la psychologie jungienne qui est à la fois bon et mauvais et médiateur entre le divin et l’homme.
Cette approche a conduit peu à peu une partie de la réflexion ufologique à s’éloigner de l’hypothèse extraterrestre au premier degré et s’ouvrir à des hypothèses nouvelles sur la nature des phénomènes ovni et par ricochet sur la nature de la Réalité des phénomènes qui nous englobent.
Les ovnis – rebaptisés PAN (phénomène aérospatial non identifié)- sont appréhendés sur le modèle d’objets matériels traçant des trajectoires dans l’espace. Les récentes révélations américaines de films de chasseurs de l’US Navy montrent que l’hypothèse d’objets physiques n’est plus totalement exclue en haut lieu. cf là 3 vidéos ovni de pilotes de l’US Navy
Ici, dans ce livre, c’est la figure du trickster, le brouilleur de limites, le magicien, le perturbateur, qui est le fil conducteur. Chez les Grecs c’était le daïmônqui était une représentation du divin.
Bertrand Méheust regroupe certains thèmes abordés autour de plusieurs idées centrales :
L’idée d’une source commune et cachée, d’où procéderaient des phénomènes à première vue différents, traverse d’abord leurs propos. Il souligne qu’ils attachent une grande importance aux manifestations qui brouillent les repères.
Dans une culture qui nie les phénomènes surnaturels et s’attache à la vie matérielle, il est important de mettre l’accent sur les intrusions du mythe dans la Réalité.Romuald Leterrier fait ainsi une description inédite de la Sachamama.
Le livre entreprend d’explorer le rôle du trickster à la fois perturbateur et gardien de nos limites. L’écrivaine franco-américaine Sharon Hewitt Rawlette, le décrit comme le Gardien du Seuil. Le trait du trickster qui commande tous les autres c’est son comportement à la fois ostentatoire et élusif comme le sont les ovnis et les phénomènes psi.
La portée de l’élusivité est virtuellement immense car au départ dans la pensée moderne de Descartes il y a la confrontation héroïque avec lemalin génie qui pour lui est resté une fiction heuristique.
5. Un autre trait constant des manifestations du trickster, ce sont les phénomènes de résonance quand elles interagissent avec la culture vivante et les personnes impliquées.Cela débouche sur les phénomènes de mimétisme et de la mise en scène analysés par les ufologues québécois Marc Leduc et Yann Vadnais et par le philosophe français Jean-Jacques Jaillat.
6. Pour terminer, il faut jeter un coup d’œil sur les courants culturels auxquels on peut rattacher cette exploration du thème du trickster. Il remonte à la théosophie de Jakob Böhme (XVIIe), à Paraclese ( XVIe) et sa théorie de l’imagination créatrice et resurgit dans l’œuvre immense de Jung (XXe). Il réapparaît dans la nouvelle image du monde qu’appelle la révolution écologique. L’imagination créatrice est un des grands thèmes de la pensée occidentale. Il nous renvoie à l’imaginal – dimension intermédiaire de la Réalité, du philosophe Henry Corbin.
Romuald Leterrier montre que cette dimension intermédiaire est connue des cultures amazoniennesoù, par exemple la Sachamama, est l’émergence du mythe dans le réel.
Le trickster n’est pas seulement un être mythologique car il possède aussi avec lespoltergeists une dimension physique, incarnée. Le physicien allemand Walter von Lucadou dans un texte de 1997 postule une propriété immanente du psychisme humain qui permet de faire glisser de la transcendance vers l’immanence. (cf là une présentation sur croyance et incroyance dans la recherche sur la psychokinèse ) ( cf là, le site de Walter von Lucadou)
Bertrand Méheust établit un parallèle entre poltergeists et ovnis sans assimiler les premiers aux seconds. Il note toutefois que les témoignages des premiers sont plus anciens et remontent même à l’Antiquité. Ils font l’objet de plus d’un siècle et demi d’enquêtes minutieuses.
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Laurent Kasprowicz : Il a publié en autoédition Des coups de fil de l’au-delà ?cf là en 2018 et présentait un cadre explicatif en lien avec l’archétype du trickster.
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Son introduction ( p 35 à 43)
Dans son introduction au livre « Phénomènes » Laurent Kasprowicz note que le phénomène OVNI est enfin pris au sérieux avec la diffusion d’archives de vidéos par la NAVY en 2021. Il souligne aussi que les phénomènes OVNI et paranormaux étaient jusqu’ici étudiés séparément et qu’ils étaient même largement tabous l’un pour l’autre. Avec Romuald Leterrier, il s’inscrit dans une démarche globalisante de leur étude.
Pour ce faire, il pose comme première approche de ne pas séparer les phénomènes des témoins du contexte dans lequel ils se produisent.
Il note ensuite, en s’appuyant sur sa propre expérience, « d’appels téléphoniques des morts » et qu’il a pu enregistrer, que ce phénomène prouve qu’il y a « des anomalies dans l’anomalie » et que celui-ci était un cas absurde mais réel et objectif.
Ces phénomènes réinjectent de l’incertitude en gênant le paradigme matérialiste et le rationalisme.
Y aurait-il une source commune, une logique sous-jacente à tous ces phénomènes ?
Il souligne que ce rapprochement entre phénomène OVNI et paranormal a déjà été proposé par d’autres auteurs évoqués dans le livre et il cite Jacques Vallée, John Keel, Patrick Harpur, Kenneth Ring, George Hansen, Bertrand Méheust.
Il note que ces phénomènes ont des dimensions symboliques, archétypales ou mythologiques qui entraînent à chercher leur origine dans « les profondeurs de l’âme humaine et dans notre Réalité. »
Le livre est en deux parties. Dans la première, sont rassemblés les constats de la dimension symbolique, archétypale et mythologique de nombre de ces phénomènes.
Dans la seconde, divers auteurs commencent à tirer des conclusions sur la nature de notre Réalité : Patrick Harpur présentera sa vision d’une « Réalité daïmonique » et Yann Vadnais reviendra sur ce terme. Jean-Jaques Jaillat fera un détour par le folklore, les mythes anciens pour aboutir aux phénomènes actuels. Romuald Leterrier posera une hypothèse quant à la nature de notre Réalité et Charles Imbert explorera quelques « lois du monde invisible ».
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Hermès et le paranormal – ( p 47 à 72)
Le trickster – le fripon– est un archétype (modèle supérieur et transcendant) mais possiblement une ou des entités autonomes farceuses qui communiquent avec nous d’une certaine manière. Avec Patrick Harpur et Yann Vadnais les anciens philosophes avaient probablement donné à l’entité « trickster » le nom de « daîmôn« . cf là le mythe du trickster par Laura makarius.
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Les incroyables coups de fil de l’au-delà (p 73 à 102)
Tout se passe comme si des entités « trickster », nous connaissant intimement, étaient impliquées. Ce sont des êtres que Camille Flamarion dès 1907, avait brillamment caractérisés. Si les archétypes sont bien les constituants de l’arrière-monde, alors ce que j’ai vécu pourrait en être la manifestation écrit Laurent Kasprowicz. Ces phénomènes sont-ils des projections de notre inconscient ou viennent-ils d’ailleurs ? Ces caractéristiques communes au paranormal et à l’ufologie sont si gênantes que certains fuient ces questions. Il rejoint Philippe Solal qui en postface de son précédent livre soulignait la dimension symbolique du téléphone dans cette affaire.
Pour être le plus exhaustif possible, Laurent Kasprowicz se base sur les enquêtes et recherches de Scott Rogo et Raymond Bayless (cinquante cas principalement américains)-leur livre : Phone Calls from the Dead paru en 1979- et de Callum Cooper(cinquante cas anglais et américains)-Telephone Calls from the Dead, paru en2012- et son propre travail (trente cas principalement français recueillis à ce jour) – cf làdes coups de fil de l’au-delà paru en 2018-. Le phénomène se présente principalement comme suit : des morts semblent appeler des vivants via les téléphones, les répondeurs, les textos, mails, appli Messenger ou Whats App. cf là : phénomène de voix électroniques
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Demain ne meurt jamais ? (p 259 à 270)
(Souvenirs d’entre-deux vies et âme du monde)
L’âme, nous disent Carl Jung,Patrick Harpur et d’autres chercheurs ou sages est partout immanente, en dehors du temps et elle est aussi collective. Ces histoires de retour parmi les vivants pourraient n’être que la traduction, un peu trop littérale, de l’éternité de l’âme qui anime ce monde et chacun de nous.
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Se nourrir dans ou de l’autre monde (écrit avec Jacques Jaillat)
(p 271 à 288)
Ces histoires, ces mythes, ces phénomènes modernes ont probablement une source commune. Et cette source est, de toute évidence, toujours vivante. Que nous l’appelions l’âme du monde, l’inconscient collectif ou le monde imaginal ( Henri Corbin)
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Brent Raynes : ufologue américain spécialiste d’un autre chercheur célèbre dans le milieu : John Keel (1930-2009)
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John Keel ou la convergence du paranormal et de l’ufologie (p 103 à 117)
John Keel est surtout connu pour son livre The Mothman Prophetics paru en 1975 (en français : la prophétie des ombres, traduit par Benjamin Legrand -17/04/2002 et dont voici la quatrième de couverture :
De novembre 1966 à décembre 1967, les habitants de Point Pleasant, furent les témoins de phénomènes étranges : lumières dans le ciel, animaux de ferme abattus dans les champs Par dizaines, des citadins affirmèrent avoir vu un humanoïde volant aux yeux rouges, un homme-mite » qui semblait avoir élu domicile dans une usine désaffectée Certains affirmèrent avoir eu des contacts avec lui. Dépêché sur place, John Keel fut impressionné par ces témoignages et vécut durant son enquête des phénomènes de synchronicité curieux : sa ligne téléphonique fut mise hors d’usage par des interférences, des témoins semble au courant de son intention de les appeler avant qu’il ait lui-même décidé de le faire. En outre, il eut à subir d’étranges canulars téléphoniques ; des photographes vêtus de noir le harcelèrent même après son retour à New York. Keel se mit bientôt à avoir des prémonitions sur des catastrophes sur le point de se produire. Le 5 décembre 1967, il prévint les autorités d’une catastrophe imminente allait survenir. Ce jour-là, à l’heure de pointe, le pont de fer enjambant la rivière Ohio s’effondra, précipitant 31 véhicules et 67 personnes dans le vide. Il y eut 46 victimes. »
Keel soutient qu’il existe une relation directe entre le monde ufologique et les phénomènes humains psychiques (dans le cadre de ce qu’il nomme : une hypothèse « ultraterrestre »). Ne se décrivant pas comme un ufologue, il préfère se présenter comme un chercheur s’intéressant aux sujets dits paranormaux
De nombreux auteurs illustres et recommandables ont fait le lien entre paranormal et ovni. Citons Scott Rogo, Jacques Vallée, John Keel ou plus récemment Michael Grosso qui fait ce constat : « Les ovnis et leurs occupants se comportent comme des hybrides et restent incroyablement insaisissables et surréalistes. »
John Keel conclut que le surnaturel est irrationnel mais il est aussi réel. Il détient un pouvoir énorme. Nous l’ignorons à nos risques et périls. Il opère non seulement sur la psyché individuelle mais à un niveau collectif, influençant des cultures entières… nos pensées y compris nos pensées inconscientes, ne se limitent pas à notre cerveau. Elles bougent d’elles-mêmes et influencent le monde physique. »
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Marc Leduc: ufologue québécois diplômé en science de l’éducation, membre fondateur de UFO-Québec
Parmi les nombreux auteurs de référence qu’il cite, Marc Leduc met au-dessus de tous Jacques Vallée.(maîtrise en astrophysique, docteur en informatique. Il s’est installé aux Etats-Unis où il fonda avec l’astronome américain J. Allen Hynek, le Collège invisible). Il est l’auteur de très nombreux livres d’ufologie.
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Mimétismes et mises en scènes facétieuses du phénomène OVNI
p 119 à 144)
La démarche est avant tout exploratoire et celle du mimétisme comporte des risques qui peuvent générer des objections dont certaines reposent sur un simple scepticisme parfois des vérifications poussées et pertinentes. Ce sont alors des anomalies parmi les anomalies. Dans notre domaine, un paradigme dit post-matérialiste, semble mieux convenir mais il reste à l’établir – cf « manifeste pour une science post-matérialiste » Inexploré,Actualités, INREES 2015-. Nous recueillons ces données sous la pression de plusieurs hypothèses. La plus populaire veut que le phénomène soit extraterrestre. Pourtant, nous écartons cette hypothèse et tendons plus vers une explication archétypale ou celle d’une intelligence exogène mais pas nécessairement extraterrestre. Nous nous rapprochons d’autres auteurs dont l’exemplaire enquête du Dr Harley Rutledge ( très grand chercheur, docteur en physique des solides en 1966 puis président du departement de physique d’une université du Missouri. Il a mené avec ses étudiants des observations instrumentées qui les ont conduits à interagir avec le phénomène étudié. Le phénomène démontrerait une sorte d’omniscience et maitriserait totalement les aboutissants de ces manifestations. Ce serait une communication à sens unique exploitant l’inconsient d’un individu et l’inconscient collectif. La personnalisation et le sur-mesure des manifestations laissent supposer une intrication psychique du phénomène avec les témoins. Le chercheur Gregory Little déclarait en 1984 dans son livre The Archetype Experience: « Les OVNIS sont des reflets de notre monde inconscient intérieur d’archétypes qui s’expriment et dont on fait l’expérience mais qu’on ne comprend pas «
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Jean-Jacques Jaillat : philosophe et ufologue, il écrit pour des revues spécialisées et a participé au livre Ovnis et conscience en 2015 ( cf ci-dessous (A1)) et sur Cero-France.com
Cette idée du « mimétisme ovni » généralisé sous-entend une perception du phénomène comme étant, à un certain degré une tromperie. Le phénomène, comme nous l’avons vu, semble se déployer en miroir de notre propre psyché.
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Les étranges messages et prédictions des visiteurs de l’autre monde (p 173 à 185)
Il nous faut opérer avec nos concepts ce que la peinture moderne a su opérer avec notre regard. Car c’est une remise en cause totale de la connaissance de notre Réalité qui se tient en germe dans une juste appréciation de ce qu’implique la nature du phénomène ovni et, au-delà de celui-ci, de ce que celui-ci révèle tout en le dissimulant.
En conclusion le phénomène semble d’ailleurs, comme nous l’avons vu, se déployer en miroir de notre propre psyché. Un fait qui semble se retrouver dans le domaine du paranormal comme va le montrer dans le prochain texte la chercheuse Sharon Hewitt Rawlette.
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Sharon Hewitt Rawlette (cf là): philosophe de formation et chercheuse franco-américaine, elle s’intéresse aux questions de synchronicité et de parapsychologie. Son livre The Source and Significance of Coincidences est paru en 2019.
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L’archétype du trickster comme gardien des frontières de notre réalité ( p 155 à 172)
Les expériences de mort imminente et autres expériences exceptionnelles évoquées montrent que le trickster est un paradigme fructueux pour caractériser ce qui survient dans ces moments. Plus on s’approche des frontières – entre la vie et la mort, entre le physique et le mental, entre l’objectif et le subjectif, entre le moi et l’autre-plus on est susceptible de rencontrer cet archétype. Ce dernier se pose alors en gardien et semble nous tendre un miroir.
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Romuald Leterrier ( cf là) : chercheur en ethnobotanique, spécialiste du chamanisme amazonien. Auteur de plusieurs ouvrages dont : se souvenir du futur. Son approche pluridisciplinaire propose des pistes nouvelles d’investigation et d’expérimentation sur le lien entre conscience et la Réalité.
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De l’émergence des mythes dans le réel
Et si la réalité était un rêve ? (p186 à 203)
Pour l’heure, nos théories et modèles scientifiques semblent se substituer au réel en masquant celui-ci. Nos fictions semblent également habiller les phénomènes mythico-réels comme les ovnis, ou la Sachamama.
Pour pouvoir entrer en relation avec le réel, la science occidentale devrait peut-être faire preuve d’imagination en dotant la Réalité de moyens d’expression auxquels elle devrait être attentive.
vidéo de présentation du livre Univers-esprit, tout est relié publié le 9 février 2023
Ces messages, en y regardant bien, sont imprégnés de notre substance humaine, de nos structures langagières, de notre logique, de nos affects…Mais nous savons aussi que le phénomène n’est pas une projection mentale à laquelle il se réduirait.
» Autre chose » règle ses formes et ses manifestations sur nos affects et nos représentations, conscientes et inconscientes. « Autre chose » vit avec nous depuis toujours. Nous avons affaire à une réalité à la fois exo- et endogène. Que penser de la figure du trickster? Ne faut-il pas penser les archétypes au-delà de la seule vision jungienne ?
…Pour l’heure, nos théories et modèles scientifiques semblent se substituer au réel en masquant celui-ci… L’heure de tomber les masques est peut-être arrivée. Le mot est dit ! L’avenir de la science est de transformer son approche et ainsi de devenir une véritable science de l’attention.
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Patrick Harpur( cf là) écrivain anglais, auteur de plusieurs livres à succès. Dans son livre « Daimonic Reality, A Field Guide to the Otherworld », paru en 2003, il propose une vision originale du monde qui intègre les phénomènes ufologiques ou paranormaux. Patrick Harpur apporte une contribution primordiale dans ce livre.
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Une réalité daïmonique (p 213 à 235)
Nous devons essayer de restaurer l’âme du monde…Pour cela nous devons adopter une vision métaphorique de celui-ci…nous devons faire plus qu’introduire des remèdes environnementaux…nous devons cultiver une nouvelle perspective et ajouter à notre vision habituelle un sens de la métaphore, une double vision.
Nous pourrions commencer par développer un meilleur sens de l’esthétique et une appréciation de la beauté qui est le premier attribut de l’âme.
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Yann Vadnais (Garpan) (cf là) : ufologue, chercheur et conférencier en histoire, directeur du GARPAN depuis 2012 au Canada
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Daïmôns et ovnis entre témoignages et recherche de sens
(p 237 à 257)
Du point de vue de l’histoire des idées, le terme de daïmôn a connu un sort hors du commun. Ce fut d’abord une notion religieuse au fondement de la sensibilité grecque puis elle s’est graduellement sublimée en un concept philosophique permettant de définir des communications intérieures, puis des rencontres avec les divinités. Elle a cependant permis de spéculer sur la hiérarchie d’intelligences certes supérieures mais aussi proches des humains. Enfin, il faut constater que le christianisme triomphant a réduit les daïmons en démons infernaux (en opposition aux anges célestes)
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Charles Imbert(cf là) mène des recherches sur les questions de mythologie, d’ésotérisme, d’éveil et de psychisme transpersonnel. Rédacteur en chef de la revue d’études spirituelles Un Temps.
La spontanéité : on ne peut forcer ces phénomènes à se manifester.
La reproductibilité et la semi-reproductibilité : on ne peut les reproduire de manière expérimentale. Mais de grands médiums à effets physiques comme Franeck Kluski, Eusapia Palladino, Uri Geller, Dunglas Home, etc …ont montré qu’ils pouvaient produire des phénomènes télékinétiques –cf là télékniésie– mais leur pouvoir ne fonctionne pas toujours. Il subsiste quelque chose d’erratique, d’incontrôlable.
Par contre, les manifestations du psi intellectuel, télépathie, précognition et clairvoyance, si elles restent aussi capricieuses, peuvent être reproduites à la demande plus régulièrement. Avec un Ossowiecki ou un Alexis Didier on avait toutes les chances de voir se produire quelque chose d’intéressant.
3. L’implication de la personne: dans les poltergeists, les phénomènes sont liés à la présence d’une personne qui ignore en général en être la source. Pour les médiums, ceux-ci désirent intensément produire les événements.
4. L’élusivité: Celle des ovnis est absolue alors que celle des phénomènes psi est relative.
5. Les lieux de manifestation : les ovnis sont à l’extérieur et les phénomènes psi à l’intérieur. Ainsi, Claude Lecouteux, le meilleur spécialiste français de ces questions, montre que les anciens revenants scandinaves avaient une dimension concrète, matérielle, absolument terrifiante, ils pouvaient par exemple, mettre le bétail en pièce. (cf là : compte-rendu sur « démons et génies du Moyen-Âge », ou encore là : compte-rendu sur « Au-delà du merveilleux – des croyances du Moyen-Âge »)
6. « Psi sauvage » et « psi apprivoisé« : le premier correspondrait aux ovnis et le second aux poltergeists.
En conclusion, en faisant fusionner des événements physiques et mentaux le phénomène des poltergeists incite l’ufologie à se détacher du paradigme spatial pour se rapprocher des sciences psychiques.
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A propos des lois du monde invisible
L’étude des lois du monde invisible et du paranormal (Dieu est aujourd’hui relégué dans le paranormal) est un champ d’investigation passionnant. Tout ce que nous pouvons faire en la matière c’est ouvrir des pistes. Il nous appartient de réinventer complètement ce que l’on peut appeler « métaphysique » … Le défi est d’envergure. Mais parler pour l’inconscient collectif et l’exprimer est notre destinée. Comme le rappelait Teilhard de Chardin en citant Paul : « Dieu a fait l’homme pour que celui-ci le trouve. » (cf là, Lemilieu divin de P. de Chardin 1957) dont je reproduis la quatrième couverture :
Ce petit livre expose la grande intuition mystique du père Teilhard ; il témoigne de sa force visionnaire et de la puissance de son espérance.
« Le progrès de l’Univers, et spécialement de l’Univers humain, n’est pas une concurrence faite à Dieu, ni une déperdition vaine des énergies que nous lui devons. Plus l’Homme sera grand, plus l’Humanité sera unie, consciente et maîtresse de sa force […]. Il ne saurait pas plus y avoir deux sommets au Monde que deux centres à une circonférence. […]
La Terre peut bien, cette fois, me saisir de ses bras géants. Elle peut me gonfler de sa vie ou me reprendre dans sa poussière. Elle peut se parer à mes yeux de tous les charmes, de toutes les horreurs, de tous les mystères. […]
Ses ensorcellements ne sauraient plus me nuire, depuis qu’elle est devenue pour moi, par delà elle-même, le Corps de Celui qui est et de Celui qui vient !
Le Milieu Divin. »
Pierre Teilhard de Chardin (1881-1955)
Jésuite, paléontologue, il a tenté de penser la place de l’homme et le sens du Christ cosmique dans l’univers.
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Les sources du tarot -commentaires du livre écrit par Charles Imbert
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Jocelin Morisson
Sur son site éponyme, Jocelin Morisson se présente comme journaliste de formation scientifique. Il dit s’intéresser aux nombreuses thématiques qui lient la science, la spiritualité et la philosophie. Il déclare avoir travaillé une quinzaine d’années dans la presse professionnelle du secteur de la santé, tout en collaborant régulièrement au magazine Le Monde des Religions ainsi qu’à la revue Nouvelles Clés à partir de 2003.
Postface
Le remarquable travail exposé dans ce livre appelle une révision drastique de nos conceptions scientifiques et philosophiques de la nature de la Réalité.
Selon le modèle matérialiste-physicaliste … nous vivons dans un monde composé de matière, avant tout.
C’est pourtant oublier ce que le philosophe des sciences Michel Bitbol a appelé « le point aveugle » de la science. Le projet de la science à son origine est de parvenir à une description « objective » du monde c’est à dire qui soit indépendante de l’observation. Pour ce faire, on a occulté le fait que toute observation requiert un sujet conscient pour se manifester.
Au cours des cent dernières années on est parvenu au constat sans appel qu’un même phénomène peut apparaître de façon différente à deux observateurs. Le philosophe Bernardo Kastrup en est ainsi venu à distinguer l’objectivité forte de l’objectivité faible. ( cf là l’étude sur l’objectivité scientifique)
Les faits d’observation et d’expérience liés aux phénomènes OVNI et autres phénomènes évoqués nous plongent dans un domaine intermédiaire entre le matériel et l’immatériel, entre le physique et le psychique, entre le réel et l’imaginaire, un espace où ces opposés se confondent et que Patrick Harpur et Bernardo Kastrup appellent « daïmonique ».
Carl Jung a magistralement pensé cette continuité entre le domaine physique et le domaine psychique baptisant Unus Mundus cet ensemble psychico-physique où se manifestent les synchronicités et les poltergeists.
La leçon la plus importante est que le monde de la matière tel que nous le percevons est, en fait, une construction de notre esprit.
Bernard Kastrup souligne que » la prochaine étape de notre aventure humaine doit être fondée sur un nouveau type de logique « illogique » : une logique où l’ambiguïté règne et où le constructivisme est le moteur de la Réalité. »
Les réflexions les plus récentes en philosophie des sciences, psychologie ou métaphysique, émanant de chercheurs anglo-saxons comme Bernardo Kastrup, Steve Taylor, Robert Pippin, Tim Freke, Ian McGilchrist, et beaucoup d’autres amènent à décrire une réalité où la conscience est première.
Depuis Platon et son allégorie de la caverne cette idée ne cesse de refaire surface et lui-même s’est inspiré des Pythagoriciens. Cette idée est au cœur des Upanishads composées entre 800 et 500 avant notre ère : l’espace-temps n’est pas la Réalité fondamentale mais qu’est ce qui donne à la nature sa structure ?
la proposition théorique de Bernardo Kastrup est que l’arrière-monde est de nature sémantique : une base de données reliées entre elles par le sens.
Bernard Kastrup réhabilite les vérités profondes de l’advaïta vedanta, philosophie de la non-dualité avec comme idée fondamenatale que la conscience individuelle – atman-et la conscience primordiale – brahman-ne font qu’un.
Ce livre est absolument fondamental. Il y aura l’ufologie avant et après ce livre, et croyez-moi, je n’exagère pas.
J’ai lu tout ce qui existe en français et beaucoup en anglais (même le rapport Condom, le préservatif anti-OVNI), mais celui-ci est de très loin celui qui apporte le plus dans la compréhension du phénomène.
Encore une fois, aprèsAimé Michel et Jacques Vallée, ce sont encore des français qui sont à la pointe de l’Ufologie mondiale ! Cocorico !
Je ne doute pas qu’il va être traduit en anglais afin que les chercheurs du monde entier puissent en profiter.
Je suis un scientifique rationnel, et passionné d’ufologie depuis 1968 (47 ans déjà ! ), et malheureusement, les grands livres dans ce domaine se font rares, à part celui de Leslie Kean, mais qui est destiné plutôt aux débutants, aux sceptiques et politiques car il aborde le phénomène OVNI d’une manière très (trop ?) conventionnelle : cf Ovni des généraux parlent
Ce livre « OVNI et CONSCIENCE » va bien au-delà de l’Ufologie, c’est une nouvelle conception de la réalité qu’il fait découvrir, une nouvelle façon de considérer le phénomène OVNI qui n’a plus grand chose à voir avec l’hypothèse naïve « Tôles et boulons » des Aliens du cinéma et des médias.
Le sous-titre « L’Inexpliqué au cœur du nouveau paradigme de la physique » est parfaitement justifié.
Ce livre est destiné à des lecteurs avertis, ayant une culture ufologique et scientifique, et surtout une grande ouverture d’esprit. Il devrait même intéresser les passionnés de physique théorique qui ne connaissent rien du phénomène OVNI !
Les intervenants dans ce livre sont de très haut niveau, leurs écrits sont le résultat de dizaines d’années d’études et de réflexion sur ce sujet très difficile et délicat.
– Stéphane Allix « Préface » 8 pages
Un des rare vrai journaliste d’investigation qui connait bien la question, auteur de livres et d’émissions télévisées de très bon niveau. A voir : enquête sur l’extraordinaire
Cette préface est claire et concise et résume bien la situation.
– Fabrice Bonvin« Introduction » 19 pages
On voit qu’il connais bien le sujet, voir les nombreux livres qu’il a écrit. C’est lui qui a eu l’idée géniale de faire ce livre, bravo !
– « Une enfance sous emprise » 24 pages
Un cas très détaillé à haute étrangeté concernant une famille sur une longue durée. Ce cas risque de surprendre ceux qui connaissent peu le phénomène OVNI, et pourtant il est typique du phénomène et parfait pour illustrer les propos des chapitres suivants.
– Daniel Robin « Le facteur exogène » 50 pages
Ufologue, bonne expérience d’enquêtes sur le terrain depuis de nombreuses années, il expose son analyse ainsi que des observations passionnantes démontrant la réalité d’une action des OVNI sur la conscience des témoins. Cependant j’émets une réserve sur les travaux de Persinger page 97. A part cela, j’adhère totalement à ce chapitre.
– Eric Zurcher « La composante psychique » 100 pages
Encore un article fondamental, mais un peu pessimiste. Zurcher insiste sur la composante psychologique du phénomène (mais pas trop sur la composante PSY rétro-causal et pas « acausal »). Le phénomène agit directement sur la conscience des témoins et lui donne un spectacle à voir. Il s’agit d’hallucinations OBJECTIVES provoquée de manière intentionnelle. Mais dans quelle intention ? Aider l’humanité à évoluer ? Faire une psychothérapie de masse pour sauver la race humaine de l’auto-destruction et permettre enfin dans quelques milliers d’années un contact bénéfique aux deux races ? Ou bien, sommes-nous seulement des rats de laboratoire qui tentent de comprendre les motivations des expériences des chercheurs ?
Cependant je suis en désaccord avec certains points de détail :
– contrairement à ce qui est écrit page 177, aucun ordinateur, même quantique, quelle que soit sa puissance ; ne pourra jamais prévoir de manière certaine l’avenir (rêve de Laplace). Pour une raison très simple : nous ne vivons pas dans un monde déterministe comme l’a montré le congrès de Solvay en 1927. L’infiniment petit est indéterminable, et le vivant apporte au monde macroscopique cette indéterminabilité. Le libre arbitre du vivant est une réalité indiscutable, imprévisible et les ordinateurs ne pourront jamais en tenir compte (sauf s’ils deviennent eux-mêmes vivants)
– page 177, ce qui nous sépare le plus de cette intelligence, ce n’est certainement pas la technologie. A partir d’un certain stade d’évolution d’une race, la technologie devient très secondaire, voir inutile par le développement et la maitrise des capacités Psy que les humains ont déjà à un niveau très embryonnaire. Les « trains d’ondes micro pulsés » ne risquent pas d’expliquer une action sur la conscience….
On vient de découvrir un système planétaire de 4 planètes dont l’âge est estimé à 12 milliards d’années…….On ne peut pas imaginer une intelligence qui a survécu à 12 milliards d’années d’évolution !
Ce qu’écrit Zurcher est absolument PASSIONNANT, à lire, à relire et à faire lire à méditer et discuter.
– Philippe Guillemant « L’espace temps … » 62 pages
Les premières pages me paraissent claires, et j’y adhère totalement. Mais à partir de la page 229, les choses se compliquent. En résumé : l’auteur physicien envisage une nouvelle physique qui englobe les réalités totalement ignorées des scientifiques : OVNI, les NDE et les phénomènes Psy. Ce nouveau paradigme de la physique intègre la conscience en plus de la matière. Notre réalité matérielle serait un sous-produit de l’ensemble des consciences de l’univers passé, présent et futur. Toutes ces consciences sont dans une réalité composée d’informations (sans matière) , cette réalité est dans un temps particulier, un éternel présent (confirmé par les témoignages de NDE). Il n’est pas le premier à voir les choses de cette façon, mais le point important est que cette théorie serait testable, donc falsifiable, donc vérifiable. Comment ? lI ne le dit pas ici. Ce serait une révolution scientifique sans précédent si cela était confirmé. Voir le site de théorie de la double causalité, là, vous y trouverez des infos détaillées, et surtout visionner toutes les vidéos (youtube et INRES) de Guillemant qui sont révolutionnaires. – Romuald Leterrier « L’expérience de l’ayahuasca » 62 pages
Ce chapitre montre les relations entre les visions des chamanes sous l’ayahuasca et certaines observations d’OVNI.
– Jean-Jacques Jaillat « Prolégonèmes à la phénoménologie Ovni » 12 pages
Le titre résume le contenu ….un petit extrait : « L’acmé de l’irrésolution conflictuelle provoque une disruption archétypale génératrice de matérialisation ». Cependant, aud-delà de la forme, ce chapitre pose des questions très intéressantes sur le fond : serions-nous, humains, depuis des millénaires, en symbiose avec d’autres intelligences ?
– Philippe Solal « Une nouvelle vision de la réalité » 58 pages
Je suis en train de le lire, mais je peux déjà vous dire que c’est magnifique d’intelligence !
Une synthèse magistrale du phénomène OVNI qui va bien au-delà des OVNI !
En conclusion, un petit extrait d’un article : « Hypothèse 3 : Les OVNIs sont des objets matériels créés inconsciemment par les témoins grâce à la fonction PSI. Les OVNIs seraient des hallucinations OBJECTIVES de même que les ectoplasmes du début de ce siècle et certaines apparitions religieuses, l’apparence de ces phénomènes PSI variant en fonction du contexte social de l’époque ». Article que j’ai écrit et publié dans le numéro 4 de la revue Univers Parallèles en …1970 ! Ensuite j’ai ajouté une Hypothèse 4 identique, mais l’origine du phénomène étant une intelligence NON humaine, ce qui est de loin le plus probable actuellement. Il y a 45 ans, avec mes amis Rémy Chauvin, François Favre, Yves Lignion, etc..nous pensions comme dans ce livre mais en plus simple (simpliste ?), je suis donc heureux que ces idées soit reprisent ici d’une manière absolument brillante et beaucoup plus aboutie.
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Eric Zürcher -10 septembre 2018
avis Peter El Baze
Un livre majeur en Ufologie
« Les apparitions mondiales d’humanoïdes » de Eric Zürcher, historien et ufologue depuis presque 50 ans. Ce livre n’est pas un livre de plus parmi les 600 livres sur les OVNIs parus en français, pour moi passionné d’ufologie depuis 50 ans, il fait partie des quelques meilleurs livres à lire sur les OVNIs. Zurcher a un don certain pour l’écriture : son style est fluide, agréable à lire, dans un français irréprochable. C’est un livre très important car Zürcher analyse de manière très approfondie le phénomène et en tire des constantes de comportement qui sont certainement beaucoup plus importantes que les simples apparences auxquelles les ufologues s’attachent en général. Zürcher a fait un travail énorme de recherche depuis quelques années, je suis bien placé pour le savoir. Il a analysé, avec mon aide, des milliers de cas (comme le catalogue Rosales contenant plus de 10 000 cas de RR3), avec lui nous avons fait des recoupements, des traductions, des recherches multi-critères dans les textes de milliers de documents ufologiques, revues, livres, catalogues, que j’ai scanné avec OCR, etc.. Zürcher n’a retenu que des cas fiables et représentatifs et n’a pas hésité à éliminer des cas au moindre doute. Zürcher ne donne pas de solution miracle au mystère des OVNIs, il ne présente pas les dizaines d’hypothèses sur l’origine des OVNIs qui circulent sur le WEB : Zürcher présente des faits objectifs, fiables, vérifiables et documentés, et en déduit des constantes sur le comportement du phénomène : furtivité, élusivité, etc… On en apprend beaucoup plus sur les OVNIS avec ce livre, qu’en lisant les dizaines de milliers de pages publiées dans ce domaine. Eric Zurcher a su s’entourer des meilleurs ufologues français, ainsi nous avons droit à : – une superbe préface par Fabrice Bonvin auteur de nombreux livres sur ce sujet – une excellente post face de Nicolas Dumont, psychothérapeute spécialiste des témoins de RR3 et RR4, qui parle du travail incontournable de John Mack. Donc un livre majeur à posséder absolument, une » bible » de l’ufologie (mais sans dogmatisme) que doit lire toute personne qui s’intéresse à ce sujet. Ce livre comporte de nombreux dessins et croquis dessinés par Zürcher, et qui permettent de bien visualiser les cas. C’est un plus certain que l’on ne trouve malheureusement que trop rarement. Livre en grand format 25×20, magnifique qualité de papier et de mise en page. Zürcher et JMG Editions m’ont fait l’honneur de choisir en couverture un de mes dessins.
DÉCRYPTAGE – Historiquement prudente sur les «phénomènes présumés surnaturels», l’Église catholique vient de consolider sa procédure en édictant six nouveaux critères de discernement, dont l’interdiction stricte, pour protéger les fidèles. Surtout, elle renonce à reconnaître les faits extraordinaires en tant que tel.
Apparitions, messages mystiques, statues qui pleurent, stigmates… Les «phénomènes présumés surnaturels» apparaissent régulièrement dans l’Église catholique. Si le Vatican a toujours été d’une extrême prudence, il vient de renforcer cette défiance en imposant, à partir de la Pentecôte 2024, six nouveaux critères de discernement. Il renonce – c’est inédit – à affirmer avec certitude que ces phénomènes sont d’origine divine en retirant à l’évêque local la responsabilité de discerner qu’il avait jusque-là. Et il rappelle enfin que les catholiques ne sont «pas obligés» de croire à ce type de manifestations, même si elles ont été reconnues par l’Église.
Devant un phénomène mystérieux, l’Église catholique se contentera désormais, dans le meilleur des cas, d’un «nihil obstat» – littéralement «rien ne s’oppose» – qui sera décidé à Rome. Elle ne formule ainsi aucune objection à ce que des fidèles viennent prier sur le lieu d’un «présumé phénomène surnaturel» de façon à respecter la «piété populaire».
Mais derrière lui, les cinq autres critères, constituent une sorte d’échelle de gravité dans l’évaluation de la situation. Elle va jusqu’à l’interdiction totale, «Prohibetur et obstruatur», littéralement «il est interdit et il est bloqué» jusqu’à la sanction extrême : une «déclaration» formelle affirmant que le phénomène «n’est pas surnaturel». Dans tous les cas, il s’agit de «protéger» les fidèles catholiques d’éventuels «abus» manipulant leur crédulité.
Ces nouvelles mesures ont été publiées par le Saint-Siège, le vendredi 17 mai, dans un document d’une vingtaine de pages intitulé «Normes procédurales pour le discernement de phénomènes surnaturels présumés». Il a été mis au point par le dicastère de la Doctrine de la foi et entre en vigueur le dimanche 19 mai. Avalisé par le pape François le 4 mai dernier, il est signé par le cardinal Victor Manuel Fernandez en charge de ce dicastère. Il représente la plus haute autorité doctrinale de l’Église catholique.
Cet ensemble remplace les catégories binaires qui servaient jusque-là au discernement sous la seule responsabilité de l’évêque local : un feu vert «constat de supernaturalitate», «il s’agit de surnaturel» ; un feu rouge «non-constat de supernaturalitate», «il ne s’agit pas de surnaturel».
En réalité, l’Église ne donne plus son feu vert sur ces «phénomènes présumés surnaturels» par une voie affirmative. Elle se tient à un prudent «nihil obstat» qui permet le culte mais qui ne se prononce plus sur le fait en lui-même. Seul le pape, au titre d’une «exception» insiste le nouveau document, pourrait déclarer la réalité d’un phénomène surnaturel. Et, encore a assuré Mgr Fernandez lors de la conférence de presse romaine, vendredi : «la norme est de ne plus reconnaître ce genre de phénomènes, si le pape le faisait, ce serait à titre très exceptionnel.»
«Il faut préciser qu’il ne faut ordinairement pas attendre de l’autorité ecclésiastique une reconnaissance positive de l’origine divine de phénomènes surnaturels présumés», écrit d’ailleurs ce cardinal avec l’approbation du pape François. Il ajoute que dans «le cas où un nihil obstat est accordé par le dicastère, de tels phénomènes ne deviennent pas objets de foi – c’est-à-dire que les fidèles ne sont pas obligés d’y donner leur assentiment». Il demande, dans ce cas, à l’évêque diocésain «de veiller également à ce que les fidèles ne considèrent» cet avis «comme une approbation du caractère surnaturel du phénomène».
Cette nouveauté – «mettre fin au discernement en la matière non par une déclaration de supernaturalitate, mais par un nihil obstat» – a été considérée comme une «solution juste» par le pape François, argumente le préfet du dicastère pour la Doctrine de la foi.
Le cardinal Fernandez observe enfin, en s’appuyant sur Benoît XVI, que «les nouvelles normes sont plus riches, avec six déterminations prudentielles possibles et qu’elles ne comportent normalement pas de déclaration sur le caractère surnaturel du phénomène discerné, c’est-à-dire sur la possibilité d’affirmer avec une certitude morale qu’il provient d’une décision de Dieu qui l’a voulu directement. Au contraire, la concession d’un nihil obstat indique simplement, comme l’a déjà expliqué le pape Benoît XVI, qu’en ce qui concerne ce phénomène, les fidèles «sont autorisés à y adhérer de manière prudente»».
Six nouveaux critères
Voici comment les six nouveaux critères sont expliqués par le document romain :
–«Nihil obstat»: «Même si aucune certitude n’est exprimée quant à l’authenticité surnaturelle du phénomène, de nombreux signes d’une action de l’Esprit Saint au milieu d’une expérience spirituelle donnée sont reconnus, et aucun aspect particulièrement critique ou risqué n’a été détecté, du moins jusqu’à présent.»
–«Prae oculis habeatur»littéralement «il est tenu devant les yeux» que l’on pourrait traduire par «à surveiller de très près» : «Bien que des signes positifs importants soient reconnus, il y a aussi des éléments de confusion ou des risques possibles qui nécessitent de la part de l’Évêque diocésain un discernement attentif et un dialogue avec les destinataires d’une expérience spirituelle donnée. S’il y a eu des écrits ou des messages, une clarification doctrinale peut être nécessaire.»
–«Curatur»qui indique un devoir de «veille» mais aussi de «soin actif». «Plusieurs éléments critiques ou significatifs sont relevés, mais en même temps il y a déjà une large diffusion du phénomène et une présence de fruits spirituels liés à celui-ci et vérifiables. Une interdiction qui pourrait indisposer le Peuple de Dieu est déconseillée à cet égard. En tout état de cause, l’Évêque diocésain est invité à ne pas encourager ce phénomène, à rechercher d’autres expressions de dévotion et, éventuellement, à en réorienter le profil spirituel et pastoral.»
–«Sub mandato», c’est-à-dire, «sous mandat» : «Les points critiques relevés ne sont pas liés au phénomène lui-même, qui est riche en éléments positifs, mais à une personne, une famille ou un groupe de personnes qui en font un usage abusif. Une expérience spirituelle est utilisée pour obtenir un avantage financier particulier et indu, en commettant des actes immoraux ou en menant une activité pastorale parallèle à celle déjà présente sur le territoire de l’Église, sans accepter les indications de l’Évêque diocésain». Dans ce cas, la direction pastorale du lieu spécifique est prise en main par l’évêque diocésain ou par son délégué ou un représentant du Saint-Siège, pour «parvenir à un accord raisonnable».
–«Prohibetur et obstruatur», «c’est interdit et bloqué» : «même en présence de requêtes légitimes et de quelques éléments positifs, les points critiques et les risques semblent sérieux. C’est pourquoi, afin d’éviter de nouvelles confusions ou même des scandales qui pourraient miner la foi des gens simples, le Dicastère demande à l’Évêque diocésain de déclarer publiquement que l’adhésion à ce phénomène n’est pas permise et, en même temps, d’offrir une catéchèse qui puisse aider à comprendre les raisons de la décision.»
–«Declaratio de non supernaturalitate», une «déclaration de non surnaturel» : «l’Évêque diocésain est autorisé» par Rome «à déclarer que le phénomène est reconnu comme non surnaturel. Cette décision doit être fondée sur des faits et des preuves concrètes et avérées. Par exemple, lorsqu’un voyant présumé affirme avoir menti, ou lorsque des témoins crédibles fournissent des éléments de jugement qui permettent de découvrir la falsification du phénomène, l’intention erronée ou la mythomanie.»
Le cardinal Fernandez justifie cette mise au point romaine par le fait que s’il y a beaucoup de bienfaits spirituels dans ces phénomènes et dans les nombreux sanctuaires du monde qui en sont nés – aucun lieu n’est nommé dans le document mais il a chaleureusement évoqué devant la presse Lourdes, Fatima et Guadalupe – ils peuvent aussi générer des problèmes sérieux.
D’un côté, une «grande richesse de fruits spirituels, une croissance de la foi, de la dévotion, de la fraternité et du service». Et parfois, «des problèmes très graves au détriment des fidèles» qu’il énonce : «la possibilité d’erreurs doctrinales, d’un réductionnisme indu dans la proposition du message évangélique, de la diffusion d’un esprit sectaire, etc.»
Il rappelle aussi «la possibilité que les fidèles soient entraînés derrière un événement, attribué à une initiative divine, mais qui n’est que le fruit de la fantaisie, du désir de nouveauté, de la mythomanie ou de la tendance à la falsification de quelqu’un.»
Sans compter, conclut-il, des variations dans le jugement des évêques successifs pour une même situation, ou un «discernement ecclésial nécessaire qui arrivait trop tard.» Il ponctue : «Dans son discernement en ce domaine, l’Église a donc besoin de procédures claires.»
La question de Medjugorge va vers sa conclusion
Sur la tergiversation possible des évêques qui se succèdent autour d’un même phénomène, un seul exemple apparaît dans le document pour justifier le dessaisissement de la gestion de ce cas des évêques au profit de Rome. Il n’est pas nommé mais facilement identifiable. Il s’agit de la «dame de tous les peuples» à Amsterdam aux Pays-Bas, où la vierge serait apparue à une voyante de 1945 à 1959. Mais de 1950 à 2020, six avis contradictoires ont été émis par Rome ou les évêques locaux sur le caractère «surnaturel» de ce phénomène pour finir par un jugement «négatif». Conclusion de Mgr Fernandez : «il faut toujours éviter ces situations compliquées qui produisent de la confusion chez les fidèles».
Interrogé vendredi pour savoir si des cas litigieux du passé seraient revus à l’aune des nouvelles mesures, le préfet de la Doctrine de la foi a laissé entendre que non : «ce qui a fait demeure comme tel», en sachant que les nouvelles normes permettent de réviser un jugement à tout moment en fonction d’informations inédites.
Questionné sur l’ampleur de ce type de phénomènes, le cardinal Fernandez a refusé de donner des chiffres mais il a donné des précisions importantes sur deux dossiers en cours dont l’un est très connu.
Le premier concerne le village de Trevignano-Romano, à cinquante kilomètres au nord est de Rome. Depuis 2016, Gisella Cardia affirme voir régulièrement la Vierge Marie qui lui parlerait, multiplierait la nourriture, allant jusqu’à délimiter un terrain où tous ceux qui s’y presseraient seraient protégés de tous les maux possibles. De contradictions en contradictions – le sang des larmes de la statue était d’origine porcine… – d’erreurs théologiques en énormités spirituelles, la «voyante», considérée comme «sainte», aurait été confondue par l’enquête épiscopale. L’évêque du lieu, Mgr Marco Salvi, a fini par publier le 6 mars 2024 un décret qui assure que «les événements en question ne sont pas surnaturels», prononçant selon l’ancienne norme : «constat de non supernaturalitate».
Mais sur le terrain, il semble ne pas être entendu. Mgr Fernandez, dans le cadre des nouvelles normes, où le Vatican décide, s’est dit prêt à l’appuyer. Il n’a pas exclu une «excommunication» de la voyante si elle persistait après médiation.
Second exemple, Medjugorge, en Bosnie-Herzégovine, où la vierge serait apparue depuis 1981, attirant aujourd’hui plus de deux millions de pèlerins annuels. Le Vatican reste prudent et ne s’est pas encore vraiment prononcé mais il accorde le culte au regard des fruits spirituels portés.
Sollicité sur Medjugorje, le cardinal Fernandez a répondu dans un premier temps : «ce n’est pas encore conclu mais nous pensons que ce sera plus facile d’avancer avec ces nouvelles normes pour arriver à une conclusion».
Relancé sur la possibilité d’un «nihil obstat» sur Medjugorje, le préfet de la Doctrine de la Foi a affirmé : «Nous allons voir. Je n’ai pas encore lu les dossiers que nous avons. Il faudra tenir compte du fait qu’un phénomène peut être considéré à l’origine comme bon et non dangereux mais qu’il peut rencontrer des problèmes dans les développements ultérieurs. Une déclaration doit donc prendre ces différentes étapes en considération». Il a conclu «en supposant qu’il y ait un ’nihil obstat’, il faudra aussi tenir compte du fait que certains détails ne devront pas être pris au sérieux.»
Si Dieu est absolu, alors rien n’est impossible. Tel pourrait être le fil conducteur de la pensée de Léon Chestov, ce philosophe iconoclaste à la devise fracassante — « avec Dieu, sans maître » —, ce déconstructeur des idoles, fussent-elles chrétiennes, qui défend la liberté absolue du croyant contre toutes les nécessités ainsi que la philosophie existentielle contre la philosophie spéculative. Ce fil conducteur amène l’émigré russe, ami de Berdiaev et de Boulgakov et inspirateur d’un Albert Camus, à proclamer l’absurde salvateur contre la réalité implacable, la révélation contre la raison, la Bible contre Aristote — Jérusalem contre Athènes.
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Léon Issaakovitch Chestov(en russe : Лев Исаакович Шестов), né Yehuda Leyb Schwarzmann (russe : Иегуда Лейб Шварцман) le 31 janvier 1866 ( dans le calendrier grégorien) à Kiev et mort le à Paris, est un avocat, écrivain et philosophe russe.
Il étudie la philosophie rationaliste de la tradition grecque et influence, dès 1933, Albert Camus, notamment dans Le mythe de Sisyphe et Caligula.
Fils d’industriel, il prend la direction de la manufacture de son père en 1908 après avoir vu son projet de thèse en droit refusé car jugé révolutionnaire. Il s’exile en 1919. Il séjourne notamment à Vienne, Berlin, Rome, Paris et effectue plusieurs séjours en Russie. Il s’installe en Suisse de 1910 à 1914 puis retourne s’installer à Moscou qu’il quitte définitivement en 1920 pour rejoindre sa soeur installée à Paris. Il déménagera à Boulogne Billancourt en 1930 où il résidera jusqu’à sa mort et il est enterré au nouveau cimetière Pierre Grenier à Boulogne Billancourt.
« Dieu n’a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde ? », demande Paul, l’apôtre de l’Église, dans sa première épître aux Corinthiens.
Avant d’ajouter : « Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication. […] Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages. » (1 Cor. 1, 20-27).
Est ainsi affirmée l’opposition absolue entre la sagesse de Dieu, qui est folie aux yeux du monde, et la sagesse du monde, qui est folie aux yeux de Dieu.
Pour Léon Chestov, cette sagesse du monde désigne la raison, la sophia grecque, la philosophie léguée par la pensée hellénistique. Or, comme le montre l’auteur russe dans Athènes et Jérusalem, il existe une contradiction indépassable entre la philosophie grecque et la pensée biblique, ces deux traditions antagonistes irriguant la pensée occidentale.
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D’après notre auteur, la raison se définit elle-même comme la découverte, par l’intellect, de vérités supposées éternelles : « Les hommes, les grands comme les petits, naissent et meurent, apparaissent et disparaissent, mais les vérités demeurent. Quand personne n’avait commencé à penser, à chercher, les vérités qui plus tard se sont révélées aux hommes existaient déjà. Et lorsque les hommes auront définitivement disparu de la face de la terre, ou auront perdu la faculté de penser, les vérités n’en pâtiront pas. » Or, ces vérités sont éternelles parce que l’univers fonctionne selon des lois immuables, les lois physiques. La raison consiste alors à comprendre ces lois en admettant leur nécessité, l’anankè d’Aristote. Ainsi, la philosophie, l’usage de la raison, implique l’acceptation, voire la justification, de la nécessité.
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La philosophie spéculative, inspirée de la pensée grecque, pousse les êtres humains à se soumettre aux lois du cosmos et à leur obéir, quel qu’en soit le coût. Les hommes, « contraints par la vérité même » (Aristote), n’ont d’autre choix que d’obéir à la nécessité, à laquelle même les dieux olympiens sont assujettis. Se révolter contre la nécessité relèverait de la pure folie, de l’hubris.
Pour Chestov, toute la pensée biblique constitue une révolte contre la nécessité et, partant, un attentat contre l’autorité de la raison.
Telle est la foi pour le penseur russe : l’homme touché par la grâce « oublie le pouvoir de la nécessité, la toute-puissance de cet ennemi ». Il affirme, contre l’inévitabilité de la mort, la résurrection des corps.
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Contre la tentation de maints philosophes d’assujettir Dieu aux vérités de la raison, Chestov choisit, à l’opposé, de soumettre la vérité à Dieu : la vérité n’est pas une entité incréée et éternelle surplombant Dieu, elle est assujettie à Dieu qui peut donc l’abolir ou la modifier.
Ainsi, choisir de suivre Dieu revient à remettre en cause la nécessité et ses contraintes : « ce qui paraissait impossible devient possible et ce qui paraissait inaccessible devient accessible », puisque « Dieu, cela veut dire que tout est possible, qu’il n’y a rien d’impossible ». Dans les récits bibliques, les droits de la nécessité sont bafoués et, par conséquent, le pouvoir de la raison est mis en cause, puisque les morts peuvent ressusciter, les malades guérir, les faibles triompher des forts, les hommes marcher sur l’eau, la vierge enfanter… : « Rien n’est impossible à Dieu » (Lc. 1, 37).
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De l’injonction de Chestov, après Pascal, à nous « abêtir » et à refuser la dictature de la raison découle sa critique d’une seconde idole, la morale : « Notre moralité, fondée sur la religion, nous interdit de nous hâter vers l’éternité. «
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Pour Chestov, la recherche de la morale et de la vertu est ainsi à la base du péché et « le contraire du péché n’est pas la vertu mais la foi », c’est-à-dire la croyance selon laquelle rien n’est impossible à Dieu. Or, la foi conteste la morale puisqu’elle conduit « à fonder l’univers sur un arbitraire illimité » dépassant toute règle morale : la volonté de Dieu.
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Outre la morale, Chestov s’en prend, au nom du christianisme, à toutes les autres idoles que l’homme rend absolues, c’est-à-dire qu’il met à la place de Dieu : « Le péché mortel des philosophes, ce n’est pas la poursuite de l’absolu : leur plus grand tort, c’est que lorsqu’ils constatent qu’ils n’ont pas trouvé l’absolu, ils sont prêts à reconnaître pour l’absolu l’un des produits de l’activité humaine — la science, l’État, la morale, la religion, etc. »
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« Le juge suprême dans tous les différends, ce n’est pas l’homme, mais Celui qui est au-dessus des hommes. Et, par conséquent, pour trouver le vrai il faut se libérer de ce que les hommes considèrent ordinairement comme vrai. »Tout savoir, toute réalité, tout absolu humains sont donc, pour le croyant, relatifs et relativisés devant le « juge suprême » qu’est Dieu.
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« la foi n’examine pas, elle ne regarde pas en arrière » vers un passé nostalgique mais constitue une lutte pour l’avenir, pour l’irruption du Royaume de Dieu futur dans notre présent humain. Ainsi que l’exprime Chestov, « une grande et dernière lutte attend les âmes. La philosophie […] est lutte. Et cette lutte n’aura pas de fin. Le royaume de Dieu, ainsi qu’il est dit, s’obtient par la violence ». Le croyant doit ainsi lutter, tel Jacob, contre Dieu, c’est-à-dire face à Dieu, auprès de Dieu, pour faire advenir l’impossible dans un monde fini, limité, humain.
Dans Athènes et Jérusalem, Chestov présente ses pensées les plus essentielles, qui toutes se ramènent à un unique credo sous-tendant sa réflexion : le salut de l’humanité ne pourra être atteint que par le rejet du savoir et de l’arbre de la connaissance au profit de la foi et de l’arbre de la vie.
L’auteur défend dans cette perspective une forme radicale de religiosité philosophique proche du fidéisme de Pascal, ainsi qu’un existentialisme judéo-chrétien parent de celui de Kierkegaard, et oppose la raison (« Athènes ») à la foi biblique (« Jérusalem »), unique voie d’accès à la vérité et à la liberté. Selon le philosophe russe Basile Zenkovsky (ru), c’est précisément dans cet ouvrage que Chestov « va jusqu’au bout de l’idée » selon laquelle « la véritable philosophie découle de l’existence de Dieu », et nous rapproche de « l’être authentique ».
Athènes et Jérusalem est reconnu pour ses qualités littéraires, et est même considéré par ses commentateurs comme la meilleure réalisation de la prose philosophique russe. Le texte est néanmoins émaillé de citations en grec ou en latin, ce qui peut en rendre la lecture difficile. Ouvrage d’inspiration biblique, Athènes et Jérusalem s’appuie essentiellement sur l’Ancien testament et s’inscrit en rupture avec la tradition gréco-latine du christianisme.
Pour Chestov, la pensée doit changer de nature, cesser d’être rationnelle et spéculative pour devenir une « vision surnaturelle » dépendant de la libre volonté. Ainsi une transformation du monde s’opère-t-elle, et l’être lui-même entre dans une nouvelle réalité où ses lois ne soumettent plus l’homme, mais sont au contraire soumises à sa volonté.
Alors que la majorité des philosophes, y compris ceux qui s’appuient sur l’intuition, ne traitent que de ce qui est « normal » ou « raisonnable », le véritable philosophe franchit quant à lui les limites de la raison, atteint celles de la vie – frayant ainsi avec la mort – et mène une existence libre en communion avec un Dieu prêt à lui donner tout son pouvoir.
Partie II – « les hommes vivants »
Opposant ici « le savoir et le libre arbitre », Chestov aborde les « hommes vivants » – Luther, Nietzsche, Kierkegaard – les « chevaliers de la foi » – Abraham, Moïse, Job – ainsi que le récit de la Chute, qui est au fondement de son ontologie et de son anthroposophie. Il affirme le lien originel, dès le péché d’Adam, entre le savoir rationnel et le mal, la raison excluant par nature la vérité de la foi. La cause du mal est l’action d’Adam après la Chute qui, effrayé par le néant, fait de la raison une nécessité toute puissante puis une catégorie esthétique.
Partie III – « Sur la philosophie médievale »
Dans cette troisième partie, intitulée « Sur la philosophie médiévale », est exposé le problème de la relation d’ « Athènes », c’est-à-dire de la sagesse humaine naturelle des Grecs, adeptes des « vérités éternelles », avec « Jérusalem », c’est-à-dire de la sagesse divine surnaturelle provenant de la foi biblique et de la « philosophie biblique ». Chestov s’emploie ardemment à démontrer l’impossibilité de jeter un « pont » entre Athènes et Jérusalem comme avait commencé à le faire Philon d’Alexandrie et, à sa suite, nombre de philosophes médiévaux comme saint Augustin ou Thomas d’Aquin. Il estime par ailleurs que les tentatives de restitution des vérités de la foi biblique réalisées par Tertullien, Pierre Damien, puis par Dostoïevski, Nietzsche et d’autres, ont échoué à cause de la grande difficulté qu’ont les Européens, élèves des Hellènes, de comprendre la parole de Dieu, pris qu’ils sont dans leur désir de savoir plutôt que de croire.
Partie IV – » la seconde dimension de la pensée »
La quatrième et dernière partie, nommée « La seconde dimension de la pensée », se distingue des précédentes par sa forme non construite, puisqu’elle est composée de divers aphorismes. Il s’agit pour Chestov d’exprimer le caractère paradoxal et antinomique d’un questionnement qui est similaire à celui que « nos ancêtres » adressaient à Dieu.
Chestov montre également qu’il existe dans l’âme humaine, au-delà des limites imposées par la raison universelle, des vérités singulières indémontrables qui sont pour elle « ce qu’il y a de plus important », et où réside l’insondable mystère de l’homme.
Conclusion : critique de la philosophie européenne
Athènes et Jérusalem constitue une critique radicale de toute la tradition philosophique de l’Europe, ainsi que de toute la théologie dogmatique ou rationaliste d’inspiration philosophique.
La conclusion finale de sa critique de la tradition philosophique européenne est alors double :
la philosophie est une entreprise intellectuelle totalitaire fondée sur le pouvoir de la raison.
la culture européenne, fondée sur l’idée de la raison illimitée, se révèle être un culte de la violence et de l’intolérance.
Apologie de l’impossible
Léon Chestov défend dans Athènes et Jérusalem une philosophie existentielle où la liberté doit pouvoir s’exercer sans aucune limite. Cette philosophie qu’il juge la seule authentique est une lutte pour l’impossible motivée par la foi. Elle aspire non pas à comprendre le monde ou la vie, mais à vivre dans la croyance religieuse, à s’engouffrer dans l’abîme insondable et fantastique de la foi. La foi biblique est pour Chestov la réalité vivante de l’impossible, et en ce sens, le plus grand miracle de Dieu et son plus grand don. Elle se présente comme un « démon » auquel il faut s’en remettre, une force centrifuge qui entraîne aux confins de la vie et de la mort.
L’impossible est par définition irréalisable et même impensable si l’on ne renonce pas aux notions grecques du vrai et du bien, de la raison et de la science, renoncement qui, pour Chestov, doit se faire au nom du Dieu vivant de la Bible, éternellement caché mais essentiel. Chestov considère ainsi que les profondeurs de l’être cachent « un monde autre », proprement spirituel, où les lois n’ont pas de caractère contraignant. Dans ce monde fantastique, l’homme se doit d’être libre et créateur, fantasque lui-même, car il a été fait à l’aune de Dieu. Celui-ci n’exige d’ailleurs de l’homme que l’impossible, comme avec le Job de la Bible ou l’homme du souterrain de Dostoïevski, car dans ses veines coule « un sang de roi » par lequel il est « appelé à légiférer » plutôt qu’à être légiféré.
La lutte pour l’impossible peut selon Chestov conduire au crime, à la mort ou à la folie, et même à nier l’existence de Dieu. Elle insuffle à l’homme une « force créatrice qui est au-delà du concevable », qui « détermine l’être et lui donne forme ». Le but final de cette lutte est la transformation radicale de la nature de l’homme, l’élimination complète du mal dans le monde, la restauration du monde et de l’homme dans la liberté créatrice qui est le bien suprême.
Essai… – En quête d’Absolu – Cela peut-il être vraisemblable ?
Comme une douce Paix, qui soudain, s’invite en nous …
Et puis… un peu plus loin…, passé ce mystérieux interlude d’un Silence venu d’Ailleurs, une interrogation s’immisce dans nos pensées ; un peu comme la vigie d’une conscience profonde, (si tant est que cela soit plausible ?): Y-a-t-il, véritablement, une quête possible et concevable de ce qui est – par Pure Essence même – absolument et totalement Indéterminé, Indicible, Ineffable ? Et par ailleurs, tout aussi Indescriptible et Insondable, au travers de paroles supposées, attribuées, ici et là, de part le monde, à cette Source de Conscience (?), et dont les énoncés, par le biais d’ouvrages millénaires, en Inde, en extrême et moyen-orient etc… sont à l’évidence bien trop imprégnés d’anthropomorphisme pour être, ce qu’ils prétendent être. Souvent limités par ailleurs, puisque que tenus à une approche duale de cette Source, fréquemment perçue comme polymorphe, et dont l’origine connue n’existe pas, car s’il y avait une origine, il y aurait un « avant l’origine ». Et alors même, le fameux « ex-nihilo », qui provient du vide, ne peut faire oublier que le vide absolu n’existerait pas non plus, pour ce qui est de notre dimension! Tout cela reste donc en dehors de notre portée. D’autre part, les divers narratifs sont souvent bien trop ambigus, selon des traductions fréquemment orientées à dessein, pour proclamer être l’émanation véritable d’une Conscience Absolue.
D’autres cheminements peuvent, comme par exemple dans l’Advaïda, tenter de progresser en rejetant tout, « ce que n’est pas », l’Absolu. Ainsi, selon cette approche, L’Absolu – ne serait ni ceci, ni cela – donc, rien de ce que l’humain puisse concevoir, imaginer, percevoir et interpréter. Mais ce n’est là qu’une voie de recherche, une progression qui semble cependant un peu plus en harmonie avec une tentative d’approche d’une Ultime Réalité – non duale par Essence – et plus en symbiose semble-t-il, que tous ces récits divers et variés qui ont servi à bâtir tant de canevas psychiques, tant de récits structurés de manière souvent assez semblable, et que l’on retrouve dans diverses traditions, et autres narratifs émotionnels de part le monde, là où précisément, les passions et les émotions peuvent égarer l’âme – l’histoire de l’humanité, malheureusement, le démontra trop souvent, hier et aujourd’hui.
Et donc, y a-t-il une Épopée possible au-delà des illusions de la forme et des apparences… Au-delà des mirages du temps et de l’espace…Par-delà les dédales, souvent gorgés de leurres et autres méandres trompeurs, des « au-delà » et des autres dimensions ?…
Si ce que l’on désigne comme ABSOLU, devait faire l’objet, poussé par je ne sais quelle forme d’outrecuidance, d’une tentative de définition ex abrupto, telle ces affirmations que l’on retrouve souvent à l’origine des dogmes, ce serait bien évidemment le comble d’une forme de paralogisme, pour ceux qui s’y aventureraient… cependant, de bonne foi ! On peut se souvenir ici de cet aphorisme de Spinoza: « Dieu est l’asile de l’ignorance ». Nous ne sommes pas, bien évidemment, exempt de tel type de raisonnement. Car, comme beaucoup l’ont déjà dit à juste titre, personne ne détient la « vérité » – Celle-ci commence sans doute là où les paroles se dissolvent, où le mental est au repos du silence, comme dans un temps suspendu, et où un Souffle venu d’Ailleurs peut faire vaciller le temps. Vouloir définir, réifier en quelque sorte, une Transcendance*, démontre déjà que l’on s’égare ainsi dans le monde des images, des concepts, des certitudes, voire des théories dogmatiques. L’ABSOLU ne serait ni ceci, ni cela : « Neti Neti », comme le suggérait déjà un antique axiome sanskrit datant de plus de 8000 ans. Il se pourrait bien qu’il n’y ait de fait, concernant notre dimension duale, point de quête possible et concevable de cet Absolu. Alors… ?, un Cheminement intérieur, une Épopée « immobile » ? Qui ne serait surtout pas une voie toute tracée vers un but à atteindre, mais plutôt, perçue comme une Œuvre continuelle à réaliser en Soi, et bien en dehors des élucubrations de notre petit mentor-ego; peut-être alors comme un possible cheminement au fil des existences, ascendant… parfois, l’inverse une autre fois ?… et manifestement, du domaine de l’Infini. Et que ce soit alors dans cet état particulier – certains pourraient le définir comme une forme de grâce où de plénitude – où nous pourrions percevoir ou comprendre intimement le sens du véritable Éveil, celui d’une Conscience autre. Une Conscience venu d’Ailleurs, mais déjà d’Ailleurs…en nous.
Neti Neti peut nous rappeler, qu’en ce qui concerne une éventuelle recherche de divinité protectrice, ou autre autorité spirituelle tutélaire, que tout ce que l’on peut imaginer, suggérer, projeter, et même ressentir par le biais de nos sens extérieurs, au niveau mental, psychique ou émotionnel, n’est souvent que la projection de nos propres questionnements, voire inquiétudes pour certains, et qui génèrent de fait nos aspirations et nos croyances, toujours dans un mode dual ; résultat de notre formatage d’origine bien terrestre… et d’au-delà ! Cela, en lien avec ces champs d’informations de tout gabarit, toute ampleur, de tout format et dans toutes les fréquences, qui gravitent autour de nous, de notre terre-mère et même sans doute dans tout l’Univers! Signature d’une imprégnation toujours aussi tenace de la dualité, pièce maîtresse de cette entropie galopante, dans laquelle les humanités successives s’agitent, et où, semble-t-il, est immergé l’univers. Dès lors, on peut avancer, que tant que notre « attachement » n’aura pas encore été clairement élucidé, et de ce fait, pas encore dépassé, il y aura toujours de longs discours en perspectives, et autant de narratifs invitant à suivre tel chemin plutôt que tel autre, telle pratique religieuse plutôt que telle autre, car leurs auteurs détiendront, à coup sûr, la vérité première et absolue! Ce qui leur attribuera les pleins pouvoirs pour tenter d’assujettir, parfois même dans la violence, mais à coups sûr – le passé peut en témoigner – d’éventuelles hérésies qui auraient pris la liberté de penser autrement comme étendard, en voulant s’élever, et très souvent ici dans la non-violence, en opposition à la doxa en vigueur.
« Celui qui sait ne parle pas … celui qui parle ne sait pas! » dixit Lao Tseu, (- VI/Vs. av JC) qui est rejoint par Socrate, (- 470 av JC ) avec: « Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien » C’est bien là la seule certitude à notre disposition !
Petite digression au passage: Quelle riche époque que ce VI et V av. JC ! : Siddharta Gautama – Lao Tseu – Confucius – et un peu plus tard Socrate etc… Dans cette période de l’humanité, tant de grandes âmes se sont incarnées en si peu de temps, pour ensuite… sans doute aller voir ailleurs s’il n’y avait pas d’humanités moins obtuses et moins guerrières ?! Quelques autres grandes Âmes ont tenté l’Aventure d’une Rédemption, mais même ici, les dieux dont il est question dans presque tous les narratifs, sont souvent décrits comme guerriers, violents, vindicatifs et péremptoires. Un peu trop humain pour être un Dieu ?!
Au point où l’on en est, on peut alors encore tenter quelques petites incursions !
Alors oui, il semble que, parfois, nous croyons approcher « du début du commencement » d’une épopée infinie, qui pourrait mener vers les prémices d’un Absolu… Cher petit ego, que racontes-tu là ? Ce n’est pas parce que tu es touché par la profondeur d’une musique, aussi spirituelle ou céleste soit-elle, par la force d’un écrit dit sacré, ou de tel narratif prestigieux qui semble participer à l’élévation de notre âme, ou bien même par la grâce et la somptuosité d’un ciel étoilé ou d’un paysage grandiose, qu’une Porte va s’ouvrir vers l’Absolu. Certes, on peut être amené à penser que cela pourrait parfois y contribuer, dès lors et surtout, si l’on ne reste pas prisonnier de ces perceptions, presque toujours dualistes, car au fond… de Porte…il n’y en a point ! Tout semble bien ouvert ! La porte fermée, c’est nous seul!
Le Silence véritable ? – Nombreux sont ceux qui paraissent aborder ce thème avec une certaine appréhension, voire réticence – mais de fait, dans ce cas là, il ne s’agira sans doute, que d’un ersatz du Silence, un simulacre inconscient, un silence orchestré par « qui vous savez » – Et nous ne pourrons aller plus loin… Et pourtant, il semble bien qu’il s’agisse d’une Épopée infinie qui nous invite… et n’en finit pas de nous inviter silencieusement… enfin, tant que notre âme-conscience demeurera à l’écoute de ce Silence ?
Les vagues de l’existence reviennent régulièrement frapper notre frêle esquif sur cet océan de la vie. Divers courants s’offrent à nous, soutenus par des vents parfois tempétueux, parfois de douces alizées réconfortantes, mais qui peuvent tout aussi bien, nous conduire vers cette mer plate, où la stagnation est assurée. Certes ainsi, il n’y aura alors aucun risque de chavirer…Tout est assuré, souvent par des structures réconfortantes, nous y sommes pris en charge en quelque sorte. Tous les courants sont maîtrisés, tous les vents trop puissants sont détournés. L’ensemble est bien planifié. En premier lieu, la route à suivre – là, il n’y aura pas d’égarements possibles, pas trop de problèmes, car vu le contexte météo, c’est souvent du surplace, qui nous attend ?! – Puis la méthodologie, bien détaillée dans les manuels. Un véritable « prêt-à-penser », élaboré dans toutes les contrées du monde, orient et occident confondus , par tant de maîtres et de disciples de maître, tant d’ashrams et de gurus, tant de théologies diverses et variées, tant de philologues, et autres savants assermentés, où chacun trouvera sa version. Le seul risque, serait celui de se perdre précisément dans l’enclos fermé des certitudes. Alors, adieu l’Epopée infinie – A Dieu l’Epopée ?….
On ne peut s’empêcher de citer ici, cette réflexion émanant cependant de l’un d’eux : « Ce que je vous dis, ne le croyez pas sur paroles, mais expérimentez par vous-même » Le début d’une véritable liberté de Conscience ? Siddhartha Gautama. Patje Seko =-=-=-=
Tentative d’approche, au travers de ce petit essai – Expérimenter le cheminement vers d’autres horizons, toujours plus lointains, et cependant si proches ?…
« Alors mon âme, soit celle, qui réalise en elle, la Plénitude du Silence, et du Cœur de la Vacuité, jaillit en toi Lumière sacrée, Divine Sagesse. Ainsi, resplendira l’Éveil de Pure Conscience, Dans son Épopée de Lumière…
Au-delà des frontières des mondes de l’impermanence, Au-delà de l’illusion de la forme et des apparences, Au-delà des mirages du temps et de l’espace,
Par-delà les dédales trompeurs des au-delà, Par-delà les Mondes et les Dimensions, Par-delà les Cosmos et leurs Univers,
Vers un ABSOLU Indéterminé, Insondable, puisque Infini, Là, resplendit l’Indicible, – INDICIBLE – ……. …. .. ?
*Citations : « C’est pour cela que le jeune théologien Bonhöffer écrivait dans une prison nazie où il fut pendu en 1945 : « Un Dieu qui « existe » n’existe pas ». – ( à méditer ! ) – D’autres grands théologiens de la même époque, comme Tillich et Robinson enseignèrent la même chose »
Saint Augustin, l’un des pères de l’église , a dit dans un registre assez proche: « Si tu comprends, (Dieu) c’est que ce n’est pas Dieu . Le Dieu auquel tu penses est toujours un objet créé par ton esprit. »
Belle approche d’une définition de la réification… même si ce fut peut-être un constat à géométrie variable ?
ROMUALD LETERRIER est chercheur indépendant en ethnobotanique (étude des relations humaines avec leur environnement) , spécialiste du chamanisme amazonien et des plantes de vision. Il a découvert le principe d’une mémoire du futur auprès d’un chamane shipibo et explore depuis plusieurs années le concept de la rétrocausalité sous ses différentes facettes. Il est l’auteur, avec Jocelin Morisson, de Se souvenir du futur et de Se souvenir de l’au-delà parus chez Guy Trédaniel éditeur.
Il est l’auteur de l’enseignement de l’ayahuasca ( 2004), se souvenir du futur (2019, avec JM Morisson), se souvenir de l’au-delà (2020, avec Morisson), Synchronicity (2022, avec Deweys), Phénomènes (2022 avec Kasprowicz), tout est relié (2023 avec Morisson), Métavers et s’il avit toujours existé ? ( 2023 avec Kounen) enfin Assomption (en 2024)
Des nouvelles voies de réflexions et d’expériences pour entrer en contact avec les défunts.
Et si l’imagination était la clé pour ouvrir les portes de l’au-delà ?
Quelques mois après la disparition de sa mère, Marylène, Romuald Leterrier va être le témoin d’une expérience improbable. Lors du weekend de l’Assomption 2022, il sent une force le guider vers la basilique d’Avioth, dans le département de la Meuse. Là, il va assister à la double apparition de sa mère et de la Vierge Marie dans un véritable miracle scellé dans la pierre depuis l’an 1538. Cette puissante manifestation survient suite à sa demande de recevoir un signe fort de la survie de Marylène au-delà de la mort. Cet événement marquera, pour l’auteur, le début d’une quête spirituelle.
Au fil de ses investigations, il va découvrir qu’une forme nouvelle d' » imaginaire » est capable de le mettre en relation avec ses parents disparus. Elle lui permet de les rejoindre de l’autre côté du voile de l’éternité. Romuald décide de tester cette nouvelle technique d’imagination exploratoire pour rejoindre sa mère dans l’au-delà. Il va alors vivre une expérience extraordinaire de retrouvailles au coeur de la nature sauvage.
Tissant des liens entre rêves, visions et apparitions, entre imagination et réalité, l’échange entre l’auteur et sa mère décédée nous renseigne sur notre finitude.
Assomption est une invitation à amplifier le mouvement d’élévation des consciences, ainsi qu’un hymne au féminin sacré et à la Terre-Mère.
Cet ouvrage nous apprend à regarder et à ressentir autrement pour percevoir l’omniprésence de nos proches disparus. C’est aussi l’histoire d’un lieu sacré –; la basilique d’Avioth –; qui vient cristalliser un point de jonction entre le profane et le divin, l’esprit et la matière. Ce livre est une ode à la vie éternelle.
L’Assomption est un dogme de l’Église catholique selon lequel la Vierge Marie, mère de Jésus, au terme de sa vie terrestre, est, avec son corps et son âme, « élevée au ciel », c’est-à-dire est entrée directement dans la gloire de Dieu.
Elle trouve son pendant dans l’Église orthodoxe sous le terme de Dormition.
Si ce dogme n’a pas de fondement biblique, il découle d’une tradition très ancienne des Églises d’Orient comme d’Occident, où il est célébré liturgiquement depuis le viiie siècle. Dans l’Église catholique, il est défini comme dogme (c’est-à-dire « vérité de foi ») par la constitution apostolique Munificentissimus Deus de Pie XII en 1950. Tout en partageant une conception proche de l’Assomption, l’Église orthodoxe n’a jamais souhaité définir la Dormition en termes dogmatiques.
Dans l’Église catholique, l’Assomption est célébrée liturgiquement le 15 août et s’accompagne fréquemment de processions. Pour les confessions luthérienne et anglicane, le 15 août est resté la principale fête mariale, mais sans référence à l’Assomption. La date du 15 août serait celle de la consécration à Jérusalem de la première église dédiée à Marie.
Dans les Églises orthodoxes, la Dormition est fêtée le 15 août ou le 28 août, en fonction du calendrier retenu.
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la basilique d’Avioth ( Wikipedia)
Initialement simple hameau, le village d’Avioth doit son développement à la découverte miraculeuse d’une statue de la Vierge à l’Enfant en bois dans le courant du xiie siècle. Rapidement un pèlerinage s’y développe, et les autorités ecclésiastiques et féodales soutiennent rapidement l’édification d’une église digne de ce pèlerinage : la grande église d’Avioth est née !
L’église Notre-Dame d’Avioth jouissait du privilège d’être un « sanctuaire à répit » très fréquenté. Le pèlerinage de Notre-Dame d’Avioth a lieu depuis le xiie siècle et réunit encore aujourd’hui, le , de nombreux fidèles. Bernard de Clairvaux y aurait chanté pour la première fois le Salve Regina. Le pape Jean-Paul II élève l’édifice au rang de basilique en 1993.
Notre-Dame d’Avioth est une des rares vierges noires du nord-est de la France. La datation au carbone 14 de la statue en tilleul de Notre-Dame d’Avioth montre que le bois a été coupé vers l’an 1095 et confirme la tradition selon laquelle la statue a été découverte au xiie siècle.
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commentaire de lecture : Olivier Brigand le 7 juin 2024
Cet ouvrage, témoignage émouvant, et passionnant, prend l’allure d’ une grande quête au sein du subtil, menée par l’auteur, mais jamais seul : sa maman l’y accompagne et le guide, depuis l’intemporel. On entre avec humilité dans cette intimité, magnifique et sacrée. On se surprend à conscientiser cet élan de confiance de l’auteur face à ses lecteurs, de mettre son âme à nu, avec tant de brio et de sincérité. Cet ouvrage, aux allures d’enquête spirituelle, se rapproche presque d’un somptueux synopsis, d’un storyboard élaboré, habilement découpé, documenté. « L’au-delà n’est pas bien loin » pourrait en être le titre. Cette (en)quête est menée par intuitions et synchronicités multiples, au sein d’un monde surnaturel, presque chamanique. Monde aux allures oniriques qui pourtant laisse des traces bien concrètes, nous amenant à l’évidence d’une vie en continue où seul le support change, tel des séquences successives, de vibrations diverses mais unifiées. Une Grande Connexion , finalement. Car dans ce livre, rien n’est scindé, séparé, isolé. On ressent cette unicité, ce multivers dans lequel nous baignons, où toute division semble caduque et non convenue. Une évidence. C’est ce tour de force que réussit Romuald Leterrier au travers de ce livre vibrant et vivant, transcendant la tristesse et l’amertume en lumière absolue. Ici, quand le sacré véritable rejoint les archétypes religieux les plus puissants, s’opère le miracle : la compréhension, organique et tripale, mais aussi tendrement spirituelle, que la vie, d’une indiscible beauté, s’exprime éperdument, à jamais, depuis nos cœurs jusqu’aux étoiles de nos chers « disparus ». Un livre à ressentir, au-delà des mots. Un livre qui ne se ferme jamais
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Mireille Bassaler 29 mai 2024
Je viens de finir ma lecture, hier 28 mai 2024, de l’excellent livre ASSOMPTION de Romuald Leterrier. Il a été, pour moi, une révélation. J’ai été touchée par le vécu familial de Romuald plein de rebondissements éclairant sur nos vies de « vivants » pas si éloignées/séparées que ça de nos « disparus/défunts ». Le plus beau/merveilleux, est l’espoir bien concret que j’y puise à retrouver un lien avec mes proches partis dont ma propre mère, un lien jamais rompu en fait, par notamment mon imagination prenant ancrage en un endroit de la réalité, comme l’explique son ami chamane d’Amazonie Ernesto. Je découvre et réalise que mon imagination est un 6ème sens à part intière. Ça change tout dans ma vision/perception du monde dans lequel nous nous mouvons. Tellement de magies m’émerveillent dans ce livre intense ! Et, ce n’est pas un livre naïf, loin de là, avec toutes ses références à des chercheurs scientifiques de renom. Romuald m’apparaît comme un être plein d’amour empreint d’une grande douceur, ultra sensible et plein de ressources. Je ne peux que conseiller la lecture agréable de ce merveilleux livre hyper intéressant. Il ouvre de nouvelles perspectives de notre rapport à la vie comprenant celle de nos soit disant disparus.
Merci Romuald.
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commentaire Nathalie Ambre 30 mai 2024
» Une élévation de la conscience de l’humanité génère-t-elle en retour, par un subtil effet d’équilibre, un abaissement des mondes de l’esprit; cela, dans un double mouvement à la fois ascendant et descendant? »
Extraits (°) significatifs du merveilleux et enthousiasmant livre de notre ami Romuald Leterrier un livre qui se veut un journal intime où vous découvrirez Romuald sous un jour nouveau! Tendresse, douceur et amour, érudition et connaissance sont au rendez-vous de cette ode à la vie éternelle préfacée par Patrice Van Eersel.
Alors, Assomption !? OUI et d’ouvrir à la réflexion avec cette citation » Pour la Nature, j’ai nourri un amour insensé. Savoir chaque jour, saluer la lumière et la remercier d’être; là. Rien ne meurt. Tout gîte dans tout. » Xavier Grall
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Commentaire Michel Bigoni 6 mai 2024
J’avoue que j’attendais la sortie de « L’Assomption » avec impatience, et celle-ci n’a pas été déçue… Pour moi, ce livre marque un basculement dans l’observation des conséquences de la déchirure du voile entre « les prétendus vivants » et « les prétendus défunts ». Certes, le phénomène premier qui ouvre le livre dépasse de loin notre entendement et il faut les multiples facettes du talent, des connaissances et des dons de Romuald Leterrier pour parvenir à transcrire la globalité de cette mutation de la condition humaine. Les dialogues avec l’ange nous avaient il y a 80 ans de cela prévenus : il nous faudra avancer sur le vide, mais cette marche est envoûtante et Romuald réussit l’ exploit de nous en dévoiler les audaces. Le temps n’a plus cours, notre logique moins encore, la mère de Romuald « décédée » accède déjà avant son départ à l’état mariale qui est le sien aujourd’hui. Il faudrait un livre pour rendre toute la richesse inédite d’un tel livre. Et puis, il ouvre d’autres portes notamment sur les apparitions 3D des « prétendus défunts » préludes à une mutation de la création terrestre. Ce livre quant à moi lors de sa lecture a induit de belles expériences un peu dans la lignée de son livre précédent « Métavers »
La télé de Lilou -Une interview de Romuald Leterrier en mai 2024 à l’occasion de la sortie de son livre Assomption
message publié le 31 mai 2024 sur la page Facebook de Lulu Tinfena
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L : Tu ne peux pas écrire , Mom ?
_ Non , car il y a des perturbations.
L : Que se passe-t-il encore dans cette étrange univers ?
_ Il y a tant de secousses dues à l’activité humaine , et à l’attraction des planètes les-unes par rapport aux autres, que souvent nous ne pouvons plus vous contacter .
L : Y-a-t-il d’autre terres , avec des êtres semblables à nous ?
_ Non , lulu , pas semblables à vous , car vous avez été créés à l’image de Dieu et vous êtes ses enfants chéris , de même que son fils a été créé à son image.
L : Comment Dieu a-t-il pu choisir cette image de lui si particulière ? Ce corps si parfait , si complexe ? Ne pouvait-il pas créer un être plus simple , morphologiquement ?
_ Il existe dans d’autres mondes , des créatures plus simples , plus développées intellectuellement et moralement. Elles ne sont pas à l’image de Dieu . Vous seuls êtes à son image.
L : Comment lui est venue l’idée de cette forme humaine ? S’est-il créé lui-même , à l’origine , sous cette forme ?
_ Oui , cette forme illustre la pensée de Dieu . Vous êtes le résultat d’une pensée , d’un désir de dupliquer une forme divine , habitée par une âme divine et vierge de toute opacité .
Cette âme blanche et lumineuse rayonnait dans une enveloppe blanche et lumineuse , exempte de toute impureté . Cette blancheur n’avait rien à voir avec la couleur de votre peau. C’était une lumière qui irradiait depuis votre enveloppe corporelle, telle que l’ont connue Adam et Eve . Vous êtes les créatures de Dieu .Vous êtes Lui , et il est Vous .
Le Tout est le Un , et le Un est le Tout . N’en doutez jamais car cette attitude vous sauvera , et sauvera la multitude !
Priez, humains ! A genoux devant votre maître ! Celui qui vous a créés dans l’amour et la joie !
Celui qui vous a choyés et admirés, même dans les pires moments de votre liberté .
Celui qui vous implore de vous repentir et de vous reprendre , qui vous supplie de lui ouvrir les bras , afin qu’il vous submerge de son amour et de sa reconnaissance . L’Amour Vaincra !
Denez Prigent (aussi appelé Denez), né le à Santec dans le Finistère, est un auteur-compositeur-interprète français de chants en langue bretonne. Ses genres de prédilection sont le kan ha diskan, chant et contre-chant à danser et surtout la gwerz, chant dramatique racontant un fait historique ou un conte emprunté à la mythologie bretonne ou celtique.
Depuis ses débuts sur scène à seize ans, il s’est fait connaître en interprétant des chants traditionnels a cappella, puis en renouvelant la musique bretonne par des textes originaux accompagnés d’une musique mêlant instruments acoustiques et échantillons électroniques et, depuis quelques années, en se faisant accompagner par une instrumentation acoustique métissée (duduk arménien, violon à cornet manouche, cajón andalou, derbouka marocaine, tablas indiens, daf iranien, bendir.
Le mal-être que Denez Prigent ressent à vivre en ville est développé dans E trouz ar gêr, qui se termine en annonçant la fin du monde, et dans Melezourioù-glav (« Miroirs de pluie »), où il retrouve un espoir dans le dernier élément naturel qui reste : la pluie. À défaut de trouver la nature autour de lui, l’auteur la garde dans sa mémoire (Kereñvor). Il finit par retourner vivre à la campagne, comme il le raconte dans Sarac’h.
Statue de Notre-Dame de Fátima dans la chapelle des apparitions.
Le pèlerinage annuel au sanctuaire de Fátima, au Portugal, se déroule ces 12 et 13 mai 2024. Voici quatre choses à savoir sur ce haut lieu du catholicisme.
Le 13 mai 1917, trois petits bergers, Lucie, Francisco et Jacinta, alors âgés de 7 à 10 ans affirment avoir vu la Vierge Marie au-dessus d’un chêne vert à Cova da Iria, alors un terrain rocailleux près du village de Fatima. Cette « dame plus brillante que le soleil » leur apparaîtra à cinq autres reprises au cours des mois suivants.
Plus de cent ans de dévotion
Aussitôt, la ferveur populaire a poussé entre 50 000 à 70 000 personnes à se rassembler à Cova da Iria lors de la dernière apparition, le 13 octobre, jour où se serait produit un étrange phénomène météorologique décrit comme « le miracle du soleil ».
La dévotion à Notre-Dame de Fatima, que l’Église n’autorisera officiellement qu’en 1930, reste marquée par d’intenses manifestations de foi. Pour expier des péchés ou remercier la Vierge de l’aide apportée aux fidèles en mal de santé, amour ou argent, de nombreux pèlerins marchent à pied en direction de Fatima pendant plusieurs jours et parcourent à genoux les dernières centaines de mètres menant à la Chapelle des apparitions.
Leur cousine Lucia dos Santos, la plus âgée des trois petits bergers, devenue sœur Lucie par la suite, vivra jusqu’à 97 ans. Le Vatican se penche actuellement sur la procédure de sa béatification, ouverte en 2008, soit seulement trois ans après sa disparition.
Les dépouilles des trois voyants reposent à l’intérieur de la basilique de Notre-Dame-du-Rosaire de Fatima, qui surplombe l’esplanade du sanctuaire bâti à Cova da Iria.
Premier secret : la vision de l’enfer. Dans son témoignage, Lucie évoque une mer de feu souterraine, des démons et des âmes dévorés par les flammes, des hurlements de terreur et de douleur. Pour sauver les âmes promises à l’enfer, la Sainte Vierge préconise une solution : « Établir dans le monde la dévotion à Son cœur immaculé ».
Deuxième secret: la consécration de la Russie. Alors que la Première Guerre mondiale met l’Europe à feu et à sang, elle annonce une guerre « pire encore ». Pour éviter cette guerre annoncée, Marie demande la « consécration de la Russie à Son cœur immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis ». La Vierge achève cette deuxième partie du message par une note d’espérance. La Russie finira par être consacrée, elle se convertira, et l’humanité bénéficiera d’une période de paix.
Troisième secret : une vision apocalyptique ? L’ultime partie du message de Fatima est la plus complexe et la plus controversée. « Le Saint-Père traversa une grande ville à moitié en ruine et, à moitié tremblant, d’un pas vacillant, affligé de souffrance et de peine, il priait pour les âmes des cadavres qu’il trouvait sur son chemin ; parvenu au sommet de la montagne, prosterné à genoux au pied de la grande croix, il fut tué par un groupe de soldats qui tirèrent plusieurs coups avec une arme à feu et des flèches », indique Sœur Lucie. À sa suite, d’autres évêques, des prêtres, des religieux et religieuses, des laïcs, y périssent à leur tour.
Pour Jean-Paul II, cette vision annonçait l’attentat dont il fut victime le 13 mai 1981 place Saint-Pierre à Rome. En 2000, il dépêcha le cardinal Bertone auprès de sœur Lucie pour approfondir encore cette interprétation. Le cardinal Ratzinger et futur Benoît XVI, qui se penche aussi sur le secret, y voit fondamentalement un appel à la pénitence et la promesse de la victoire finale du cœur immaculé de Marie.
L’un des sanctuaires les plus fréquentés au monde
Fatima figure parmi les sanctuaires mariaux les plus fréquentés au monde, à l’instar de Guadalupe au Mexique (20 millions), Aparecida au Brésil (12 millions) ou Lourdesen France (6 millions). En 2017, pour le centenaire des révélations, huit millions de visiteurs étaient attendus, contre six à sept millions les années précédentes.
En 2022, la statue pèlerine de la Vierge de Fatima a repris ses voyages à travers le monde, pour porter aux hommes son message de paix et de salut et lancer son appel à la conversion.
Bonsoir chers Frères de Lumière. Qui est le « JE SUIS » ?
Ils me disent :
« Le « JE SUIS » est la reconnaissance de votre Partie Divine. JE SUIS le Christ, JE SUIS l’Amour, JE SUIS la perfection.
A partir du moment où vous dites : « Je Suis », vous prenez conscience de votre réalité en tant qu’Etres Divins. N’oubliez pas, Enfants de la Terre, qu’en chacun de vous demeure une partie infime, mais réelle, de Dieu Père-Mère.
D’ailleurs vous ne devriez pas employer les mots « je suis » d’une façon inférieure comme : « je suis fatigué(e), je suis malade », parce qu’à ce moment-là vous minimisez ce qu’est le « Je Suis ». Le « Je Suis » ne doit être employé que pour ce qui est positif, et même pour ce qui est Sacré.
Le « Je Suis » exprimé peut être associé avec les autres « Je Suis », comme pendant une communion de conscience, afin de pouvoir dégager, du plus profond de vous-mêmes, une vibration d’Amour qui ira aider et nourrir tous ceux qui sont en manque d’Amour, dans la détresse et dans la souffrance.
Cette question est parfaite dans le sens que vous devez prendre conscience de ce « Je Suis » et ne pas prononcer ces mots d’une façon inférieure ; il est important de le comprendre. »
Je vois maintenant Celui qui vient toujours avec tellement d’Amour. Il se devait de venir pour vous dire :
« Soyez confiants car dans cette nouvelle année qui arrive, vous avez déjà franchi les premiers pas. »
Il me dit :
« J’ai foulé de Mes pieds le sol de ce monde, Je l’ai aimé, Je l’ai aimé comme Je vous aime ; la différence c’est que Je savais et que vous ne saviez pas ; la différence c’est que Je me connectais avec l’essentiel de la Vie et vous, vous ne le connaissiez pas car vous ne saviez pas.
Vous avez compris qui Je suis ! Vous avez compris qu’en ce jour Je viens vous dire : jamais vous ne serez seuls ! Avec tout Mon Amour, Je viens vous préparer afin de vous donner la force, de vous donner une nouvelle conscience ? afin que vous puissiez croire, que vous ayez la foi, pas la foi religieuse, la foi réelle, la foi en ce que vous êtes, la foi en ce que Je suis, la foi libre, la foi qui vous ouvre les portes vers l’Univers.
Je suis également venu vous dire combien votre monde sera aidé dans les derniers moments de tourmente avant que la nouvelle Lumière, le nouveau Soleil ne l’éclairent. Cette nouvelle Lumière, ce nouveau Soleil sont là ; seul un voile épais les cache encore.
Je suis venu vous dire: ayez confiance et foi ! Ayez confiance en ce que Je suis, mais préparez-vous à M’accueillir dans votre cœur, à M’ouvrir les portes de votre vie.
Vous êtes en train d’accomplir ce pourquoi vous êtes venus, mais vous êtes également le prolongement de ce que fut Ma mission. Lors de Ma venue sur Terre, J’ai essayé de faire comprendre aux êtres humains quelle était la voie. Certains M’ont entendu, d’autres M’ont banni.
Aujourd’hui, Je ne vais pas vous dire de voir qu’elle est votre voie, vous l’avez choisie, et dans le choix que vous avez fait, il faut que vous compreniez que Je suis auprès de vous. J’ai une immense mission de réveil auprès des Enfants de la Terre. Ma façon d’aider est de vous réveiller par Mon immense Amour afin que vous puissiez réellement Me ressentir, que vous puissiez vibrer de l’Amour que Je vous offre et de ne plus jamais vous sentir seuls.
Ma mission auprès de vous, frères humains, est plus importante que celle que J’ai eue lorsque J’étais en incarnation. C’est une mission qui s’adresse à votre conscience, à votre cœur, à votre âme, c’est une mission d’Amour que vous devez continuer. Plus vous ouvrirez votre cœur, plus Je le remplirai de Mon immense Amour.
Je ne peux pas remplir un cœur fermé, Je ne peux pas aider une conscience qui est en sommeil et qui ne veut pas se réveiller, mais si vous ouvrez votre conscience à Ma réalité, si vous ouvrez votre cœur à Mon Amour, alors oui vous pourrez continuer ce que J’ai commencé. Vous pourrez tous être les porte-paroles de l’Amour et de la Lumière, vous pourrez aider au grand changement. Vous pourrez également aider afin qu’il y ait moins de souffrance, afin que les choses puissent changer sans qu’il y ait forcément à passer par des moments terribles.
Oui, J’ai été Jésus sur la Terre ! J’ai profondément aimé ! J’ai souffert également, mais Ma plus grande souffrance n’a pas été physique, Ma plus grande souffrance était de voir que Je ne pouvais pas aider comme J’aurais souhaité le faire, que les hommes étaient encore trop endormis, sauf une petite partie d’entre eux.
Je Me suis incarné dans la partie du monde où il y a des passages de l’obscur très puissants, des passages des forces de la lumière sombre. J’ai fait tout ce que Je devais faire et ce n’était pas encore suffisant pour que la paix puisse régner entre les êtres.
Maintenant J’ai l’autorisation… J’oserai dire de Dieu Père-Mère, mais ce n’est pas tout à fait la réalité… J’ai et nous avons l’autorisation de fermer définitivement les passages pour que la lumière sombre ne puisse plus venir et anéantir votre monde ; lorsque Je parle « d’anéantir », il ne s’agit pas de la planète en tant que telle ni de la conscience planétaire, Je parle d’anéantir votre humanité.
Maintenant J’œuvre sur la Terre auprès des êtres comme vous qui peuvent M’accepter, qui peuvent ouvrir leur cœur à Ma Présence.»
Il y a tellement de puissance en Lui que j’ai du mal à formuler les phrases et les mots ; par moments, j’aimerais ne pas prononcer de mots, j’aimerais vivre tout simplement ce qu’Il a à nous apporter.
Il me dit :
« Bien sûr les mots sont parfois inutiles, mais parfois ils sont nécessaires pour une plus grande compréhension et pour signaler également Ma Présence auprès de vous.
Maintenant, pour cette nouvelle année qui commence, Je souhaiterais de tout mon cœur vous offrir tout Mon Amour et bien au-delà, une vibration qui vous réveillera encore davantage, une vibration que chacun de vous pourra ressentir très fortement dans son cœur, une Vibration d’Amour que vous pourrez ressentir en tant qu’êtres humains en incarnation.
Je reviendrai parmi vous, mais il faut que vous sachiez que, sur ce monde, il y a de plus en plus d’êtres qui se réveillent et que Je vais visiter comme Je viens vous visiter.
Bientôt ce sera le Grand Réveil, et ceux qui ne voudront pas se réveiller quitteront tout simplement ce monde pour aller ailleurs ; mais vous, Mes enfants, vous que J’aime tellement, vous qui êtes des Travailleurs de Lumière vivant dans la matière, vous saurez qui vous êtes.
Vous irez au-delà de la forme parce que vous serez libérés, votre forme sera transformée, selle sera beaucoup plus éthérée, beaucoup plus forte ; vous aurez un nouveau corps, une nouvelle conscience, un nouvel Amour. Lorsque Je parle de « nouveau corps », Je ne veux pas dire que vous vous serez transformés, que vous n’aurez plus le même corps, mais que vous aurez un nouveau corps vibratoire fort, pur et beau, qui ne pourra accepter aucune imperfection, qui ne supportera pas le moindre virus. Ouvrez-vous aussi à la nouvelle conscience de ce que vous pouvez devenir et de ce que vous deviendrez. »
Il me dit :
« J’ai besoin de vous comme vous avez besoin de Moi. Vous, Moi et tous vos autres frères qui se sont ouverts, avons pour mission d’ouvrir en grand les portes au monde nouveau. C’est la plus belle mission qui est donnée aux consciences qui se réveillent et qui acceptent d’intégrer l’Amour vibratoire, l’Amour Universel.
Maintenant Je vous laisse. Je vous aime infiniment et Je reviendrai, parce que vous êtes importants, car par Ma Présence Je vous grandis, par Mon Amour Je vous nourris, par ce que Je suis Je vous éclaire. »
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Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes :
Geneviève Garnier-Fabre grandit dans les Landes, entre Dax et Montfort-en-Chalosse. Evoluant depuis toujours dans un milieu d’artistes et d’écrivains, c’est tout naturellement qu’elle s’oriente vers le métier d’artiste peintre.
Fan de toujours de Michel Delpech elle croise sa route en 1983. Geneviève et Michel se marient en 1985.
En octobre 2015, Geneviève Delpech sort un livre, « Le don d’ailleurs, autobiographie d’une médium », où elle déclare avoir un don de clairvoyance depuis toujours. Le 2 janvier 2016, le chanteur décède à l’hôpital de Puteaux.
Le 7 mars 2024, paraît son dernier livre : les cadeaux de l’invisible : quand les messages de l’au-delà se matérialisent dont est tiré l’article qui suit :
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Dans sa préface, Didier Van Cauwelaert énumère d’abord un certain nombre de manifestations de l’invisible dans la vie de Geneviève Delpech : apparition inopinée d’objets, des coeurs fuchsia qui s’impriment sous le béton dans l’allée de sa propriété, l’apparition d’un aviateur anglais de la seconde guerre mondiale dans le salon de sa maison, l’apparition de la grande mystique Yvonne-Aimée de Malestroit qui lui délivrait des messages et jusqu’ au surgissement d’un bouquet de roses sur son corps une nuit dans un hôtel de Mexico alors que son voyage était destiné à visiter la basilique de Notre Dame de Guadalupe. C’est là qu’eurent lieu, en 1531, les quatre rencontres miraculeuses de l’indien Juan Diego avec la Vierge qui fit alors apparaître le quatrième jour, un bouquet de roses.
Plus de quatre années après ce voyage au Mexique les roses ramenées et conservées par Geneviève Delpech, restent intactes et toujours aussi odorantes. Ces roses rappellent celles qui sont au coeur de l’apparition de la Vierge Marie à Guadalupe près de Mexico en 1531. L’histoire des roses qui se sont matérialisées à Geneviève est l’objet de cet article. Elle illustre la possibilité, parfois, de l’invisible à se manifester.
Dans la préface du livre écrit par Geneviève en mars 2024, Didier Van Cauwelaert souligne d’abord que ces matérialisations cosntituent autant de messages solides adressés à Geneviève. Il s’interroge sur le sens de ceux-ci, un simple coucou, une préparation à de futurs présents encore plus perturbants ? Une autre hypothèse avancée par Didier s’appuie sur la physique quantique et il s’interroge sur l’hypothèse d’une pensée créatrice, hypothèse évoquée par Jung lorsqu’il parle de débordement de la psyché.
Didier émet les hypothèses que les puissances qui la guident pourraient être selon les cas, des esprits en souffrance, ou des consciences élevées, ou des « antennes intérieures » fonctionnant à partir de sa thyroïde comme l’a confié à Geneviève dans une apparition, un savant mort au XXè siècle.
Dans son avant-propos, Geneviève confie qu’elle a conscience de n’être qu’un canal et que les informations transmises matériellement étaient destinées à d’autres. Elle estime qu’elles ont pour origine une conscience ou un groupe de consciences de ce qu’on appelle « l’au-delà » qui essaient d’interagir avec nous pour éclairer notre destin. Elle dit que son rapport à la religion est un peu particulier étant née dans l’église de Montfort-en-Chalosse un 14 septembre à 18h30 pendant les vêpres. Elle est élevée dans la foi catholique mais en 1988, suivant les recherches spirituelles de Michel, elle se convertit aux rites coptes orthodoxes. Elle précise qu’elle a la foi mais n’observe pas de rituel.
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Avant son voyage à Mexico, Geneviève suivait les conversations entre Didier van Cauwelaert et le Père François Brune et connaissait donc bien de ce fait l’histoire du « miracle permanent » de la Vierge de Guadalupe comme le qualifient ses deux interlocuteurs. En novembre 2019, un ami, le docteur B.H. lui propose de l’accompagner pour aller à Guadalupe.
Rappelons d’abord que le miracle de la Vierge de Guadalupe eut lieu à l’occasion du quatrième jour d’apparition de la Vierge à un indien, Juan Diego, le 12 décembre 1531 sur la colline de Tepeyac. La Vierge le charge depuis troi jours d’aller rencontrer l’évêque pour lui demander de construire une église sur la colline. Mais celui-ci demande des preuves pour recevoir cet indien inconnu. Alors, la Vierge demande à Juan Diego d’aller cueillir des roses de Castille dans un buisson avoisinant alors que celles-ci ne poussent pas au Mexique et encore moins en plein mois de décembre !
Juan Diego met ses roses dans sa tilma, ce manteau mexicain qui se noue autour du cou, et c’est ce manteau d’agave qui laissera apparaitre à l’évêque l’image de la Vierge imprimée à l’intérieur. Ce manteau est aujourd’hui encore parfaitement conservé naturellement plusieurs siècles après l’événement, alors que l’agave ne résiste habituellement, pas plus de vingt ans à l’usure du temps. Les yeux de la Vierge ont les propriétés de véritables yeux, les étoiles apparaissant sur le manteau retracent le ciel tel qu’il était ce jour là etc… C’est en cela que le miracle est dit permanent et les nombreux scientifiques qui l’ont examiné à plusieurs reprises n’ont pas d’explications rationnelles devant ce phénomène.
Revenons à Geneviève Delpech. Celle-ci narre que quelques mois avant son voyage, elle avait reçu, en vision, « une visite » qui l’avait intriguée par sa brièveté, son étrangeté et aussi sa luminosité. C’était celle d’un petit homme habillé comme les indiens et qui lui avait d’emblée donné son nom, Cuauhtlatoatzin, le nom de celui qui avait rencontré la Vierge en 1531. Quelques temps plus tard, alors qu’elle regagnait sa voiture après une course, elle découvre sur le siège passager une petite médaille avec une vierge entourée de rayons.
Quinze jours plus tard, accompagnée de son ami médecin, ils arrivent à un hôtel de Mexico et, deux heures après, sont déjà sur la colline de Tepeyac au lieu de l’apparition. A l’intérieur de la basilique, elle dit avoir été submergée par une force d’amour inconditionnelle, irrationnelle, évidente.
Au cours de la nuit qui suit, vers 3 heures du matin, une soudaine sensation de fraicheur sur le cou la réveille alors qu’un très fort parfum de roses envahissait l’espace. La lumière allumée, elle découvre avec appréhension être au milieu d’une multitude de roses éparpillées sur elle et sur son lit. Un peu affolée, elle les enveloppe dans le bas de sa longue chemise de nuit et se précipite prévenir son ami dans la chambre voisine. Après avoir pris des photos et entouré ces roses dans une serviette, elle décide de les ramener en France.
Elle en donne quelques unes à ses plus proches amis, conserve les autres enroulées dans un linge placé dans son armoire. C’est là, que pour l’émission de mars 2024, plus de quatre ans après ce voyage, elle prend la photo de ces roses toujours aussi belles et aussi odorantes dit-elle. C’est cette photo qui est placée en haut de cet article et qui est la preuve de la trace de cet invisible qui s’est alors manifesté il y a quatre ans et qui se manifeste encore aujourd’hui à Geneviève Delpech.
Dans la foi chrétienne, cet invisible qui se manifeste constitue l’une des nombreuses formes possibles et inexplicables de ce qu’on appelle un miracle. Ici, est-ce les dons médiumniques de Geneviève Delpech, comme le suggère Didier Van Cauwelaert s’appuyant sur l’hypothèse de Jung, qui a contribué à la matérialisation de la psyché et à la manifestation de l’invisible ?
Il y a plus de sept milliards d’humains qui se posent de plus en plus de questions quant à leur réalité d’humain. La machine créée par une technologie débordante n’est pas là pour servir l’homme. Elle a remplacé l’homme alors que la technologie et la robotique auraient pu l’aider considérablement, mais sans l’asservir.
Comment la technologie aurait-elle pu être une aide considérable pour l’homme ? Déjà en limitant son travail ! Au lieu de travailler comme vous le faites des heures et des heures, des années et des années, la technologie aurait pu vous libérer de beaucoup de contraintes professionnelles et, à ce moment-là, vous auriez tous eu du temps pour vous épanouir spirituellement, pour être des créateurs de beauté et pour vivre dans la fraternité…
Au contraire, la technologie actuelle divise les hommes car ils n’ont pas envie de perdre leur travail ; les hommes sont forcés de « gagner leur vie » ; c’est une expression terrible ! La vie ne se gagne pas, la vie se vit, tout simplement !
Beaucoup de jeunes enfants et d’adultes sont complètement addictes à la technologie, à leur téléphone, à leur tablette, au point de perdre le goût d’échanger avec leurs frères humains, si ce n’est à travers une petite machine, inhumaine bien sûr.
Vous disposez de certaines choses qui pourraient être extraordinaires comme Internet et les réseaux sociaux.
Tout cela, croyez-le bien, n’a pas pour but de vous faciliter la vie ou d’aider à l’éveil de l’humanité, mais sert à ceux qui ont investi votre planète afin de pouvoir dominer l’humanité ; c’est leur objectif. Ils travaillent pour l’ombre ! La seule chose qu’ils ne comprennent encore pas tout à fait, c’est que nous sommes là et que nous veillons à ce que cela soit encore un peu supportable pour l’homme et que, petit à petit, avec ses prises de conscience, il ne soit plus esclave d’une technologie, quelle qu’elle soit.
Bien évidemment sur Internet vous pouvez trouver le pire et le meilleur ; il faut que vous ayez suffisamment de discernement.
Nous aimerions vous dire : méfiez-vous des réseaux sociaux ! À travers les réseaux sociaux, ceux qui dominent le monde vous connaissent parfaitement. Ils vous connaissent et connaissent vos besoins, ils savent comment vous fonctionnez et ils ont beaucoup plus de pouvoir sur les humains.
Nous arrivons maintenant au côté terrible de vos réseaux sociaux : les humains préfèrent communiquer au travers des réseaux sociaux plutôt que de se réunir entre amis pour échanger dans la joie et la sérénité ! Ils préfèrent cet outil impersonnel. Ils sont heureux d’avoir beaucoup « d’amis » sur les réseaux sociaux, même s’ils ne les connaissent pas… C’est ce qui est terrible ! Il vaut mieux avoir peu d’amis, les connaître, les aimer et avoir du plaisir à être avec eux.
Le problème des réseaux sociaux, c’est que vous aurez beaucoup de difficultés pour retirer tout ce que vous y avez mis. C’est bien entendu fait exprès ! Ceux qui tirent les ficelles, les marionnettistes, peuvent vous connaître à travers ce moyen.
Le côté positif est que les humains peuvent aussi communiquer entre eux pour se libérer des manipulations, des fausses lois, de l’oppression, etc. Cela amène le peuple à se soulever et à dire non, parce qu’il se sent soutenu. Le côté positif est aussi la fraternité qui peut se manifester grâce à Internet et aux réseaux sociaux.
Vous avez pu le voir avec les Gilets Jaunes, et vous pourrez le voir dans le monde entier par les manifestations qui augmenteront, car le monde entier sera secoué très fortement par les énergies qui l’inondent de plus en plus.
Un autre aspect d’Iinternet est lui aussi très positif puisqu’il permet de diffuser notre enseignement ; nous ne disons pas que notre enseignement est le meilleur, car il peut correspondre à certaines personnes et pas à d’autres.
Certains humains peuvent être en quelque sorte emprisonnées par de fausses religions, par certaines croyances. Elles peuvent aussi trouver sur Internet des messages, religieux ou non, qui leur conviennent.
Notre canal et son équipe ont aussi accès à Internet et ont pu y diffuser notre enseignement. Soyez certains qu’il participe grandement à l’ouverture des consciences et aux voiles qui se soulèvent de plus en plus.
D’autres canaux et d’autres êtres peuvent aussi y insérer des messages pour éveiller l’humanité.
Vous pouvez alors constater la présence des deux énergies aussi bien dans votre vie que sur Internet ou sur tous les outils dont disposent les humains.
Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes :
« Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux !(Jésus – Math 5 :3) »
La pauvreté en esprit qui fait le bonheur selon le Christ, n’est autre que la faculté de l’Esprit, cette hypostase immatérielle de l’Homme, à transcender le monde et sa grisaille d’absurdités à foison, sa flétrissure qui n’épargne ni les perles ni les pierres, pour saisir l’impermanence de toute possession ici-bas où l’homme ne possède même pas son corps, son être au monde qu’il ne peut que gérer sans en faire sa propriété, sans en contourner la fin programmée.
…
Dans le « judéo-christianisme » le yahvéo-christianisme comme je préfère dire, Dieu porte, entre autres noms, celui de Yahvé. Chacun de ses titres référant à une ou des dimensions particulières du Suprême, celui de Yahvé (c’est-à-dire le Je Suis) est particulièrement, l’affirmation de Dieu comme Causa sui et cause première de tout. Yahvé évoque le Je suis absolu qui englobe toute la vérité sans contour ni définition de la Présence dont tout d’abord le monde intangible des esprits mais aussi celui sensible de la matière, des galaxies aux particules de toutes sortes, qui tirent de lui leur être propre.
…
Dans son libellé, la béatitude proclamée par le Christ, exhorte l’homme à contourner les illusions pour la vérité, à user sans attachement au numéraire ni essentialisation des biens mortels de ce monde, et à refuser l’assomption de l’argent au rang de dieu comme le fait la mentalité idolâtre des establishments et des cohues suivistes qui les imitent jusqu’au servile, jusqu’au simiesque.
…
L’Homme de la béatitude christique, se reconnaît existentiellement tributaire de Dieu dont il tient l’être et qu’il doit rencontrer intérieurement par la foi, en s’y préparant mentalement sans les impedimenta de l’attachement au monde quand bien même il en userait avec abondance.
…
Il faut beaucoup de richesse en réserve à l’Esprit pour démasquer la pauvreté de ce monde malgré le vacarme et le clinquant aveuglant des plastrons d’or que brandissent les mondains.
A partir du cas du Prozac, relaté ci-dessous, ces informations nous donnent un aperçu du fonctionnement de Big Pharma et des manipulations dans le domaine de la santé. Nous avons juste à croiser les doigts pour que le processus ainsi décrit dans le cas du prozac ne se mettent pas en place après la résorption du covid-19 en vue d’utiliser des procédés planétaires de soins à grande échelle…et à grands chiffres d’affaire et profits pour ceux qui les utilisent. Bien sûr on nous dira que les deux situations n’ont rien à voir. Mais remplaçons ci -dessous Big Pharma par Big labo.
Voici des extraits d’un article des Echos du 20 mars 2020 titré « A quand un vaccin contre le coronavirus » : « Le vaccin est une arme. Il permet à notre organisme de lutter contre la maladie et d’en être immunisé… en cas de réussite, les besoins atteindraient des milliards de doses pour protéger toute la planète… »
Lisez cette page covid-19 : le vaccin est-il la solution miracle ?
Attention, veillons à lutter contre les conflits d’intérêt, le manque de transparence et la course au profit.
Avec le PROZAC ( molécule de chlorhydrate de fluoxétine), les laboratoires Eli LILLY ont découvert en 1974 puis commercialisé depuis 1986 l’anti-dépresseur qui sera le plus vendu au monde et donnera à Eli Lilly sa renommée et d’énormes profits. Le brevet de ce médicament a expiré le 2/2/2001.
En parcourant le site de Lilly France on se sent en pleine confiance notamment à cause de la proclamation de leurs valeurs :respect des hommes, excellence, intégrité.
Pourtant, déjà à la lecture de la page fluoxéline sur Wikipédia, on découvre sous le titre controverse qu’une énorme polémique est apparue vers la fin des années 90 sur les risques suicidaires des personnes sous Prozac. (risque plus ou moins présent chez tous les anti-dépresseurs)
En 2014, le laboratoire Lilly est condamné par la justice américaine à 3 milliards de dommages et intérêts . Avec un laboratoire japonais, ils ont en effet été reconnus coupables d’avoir caché des effets secondaires dangereux liés à leur traitement contre le diabète Actos. Même chose en 2009 avec sa condamnation sur le Zyprexa.
A la lecture des révélations publiées le 12 avril 2017 par Santé, Corps, Esprit concernant le Prozac et le laboratoire Lilly on découvre à travers le cas du Prozac, les manipulations auxquelles peut se livrer Big Pharma pour commercialiser des médicaments générant beaucoup d’activité, de gros profits, au détriment des risques de santé. Ceci s’avère possible malgré les organismes de santé qui veillent sur celle-ci dans chaque pays, malgré aussi les « hautes valeurs » revendiquées par ce laboratoire.
Comment a donc procédé Lilly avec le Prozac ?
acte 1 :
Le laboratoire Lilly a masqué les effets secondaires dans ses premiers essais sur les animaux et les humains et pour ces derniers ils ont donné des tranquillisants (vallium) pour masquer ces effets.
acte 2 :
Sans surprise, les autorités de santé allemandes (Bundesgesunhdheitsamt) émettent en 1984 un avis négatif sur le Prozac.
Puis, en 1985, c’est au tour de l’Autorité de santé américaine, la Food and drug administration (FDA) d’émettre un avis négatif.
acte 3 : Maquiller les suicides en corrigeant les termes employés dans les rapports :
Après correction, les patients n’avaient plus de « pensées suicidaires » : le mot a été remplacé par celui, plus neutre « d’accès de dépression ».
Les termes de « tentatives de suicide », eux, ont été transformés en « surdose de médicament ».
Acte 4 : Acheter les autorités de santé
Dans un livre choc paru le 17/04/2014, Médicaments , effets secondaires, : la mortJohn Virapen , ancien directeur Suède de Lilly, raconte de l’intérieur et en détail comment il est parvenu à soudoyer le Professeur « Z » chargé de rendre un rapport sur le Prozac. Bien entendu, le rapport rendu passe sous silence les cas de suicides pourtant observés.
Bizzarement, aux Etats-Unis, la FDA malgré son premier avis négatif donne en 1987 une autorisation de mise sur le marché.
L’Allemagne a, elle aussi, finit par autoriser la mise sur le marché du Prozac.
Acte 5 : manipuler les médecins et le grand public :
Dès 1989, un grand journal comme le New York Magazine titrait « Au revoir, le blues – un nouveau médicament miracle contre la dépression ».
En 1990, le journal Newsweek consacra sa couverture au nouveau médicament, avec ce titre : « Prozac : un médicament révolutionnaire contre la dépression ». A l’intérieur, on pouvait lire que d’innombrables patients se sentaient « mieux que bien » grâce au Prozac.
Des associations de malades ont été créées et financées par les labos pour faire pression sur les autorités de santé. De grandes campagnes officielles d’information ont été lancées, financées par l’industrie pharmaceutique.
En 1992, les ventes du Prozac atteignirent le milliard de dollars. Une très bonne nouvelle pour les labos… mais beaucoup moins pour les patients.
Acte 6 : stigmatiser les adversaires
Malgré les révélations sur les effets du Prozac qui commençaient à surgir dans la presse, savez-vous comment Eli Lilly a réussi à retourner la situation médiatique ?
D’abord, comme d’habitude, en trouvant suffisamment de médecins pour dire tout le bien qu’ils pensaient du Prozac : « efficace » et « sans danger », répétaient ils sur tous les tons, sur tous les plateaux de télé.
Mais de façon beaucoup plus habile, ils réussirent à présenter les adversaires du Prozac comme de dangereux extrémistes !
Ils expliquèrent que les patients qui se plaignaient étaient manipulés par… la Scientologie !
dernier acte : préserver les profits
Après que la molécule soit tombée dans le domaine public ils ont décidé de recycler la même molécule… sous un autre nom… et pour une autre maladie !
Et c’est ainsi que Lilly a développé le Sarafem,un nouveau médicament censé lutter contre une maladie inventée pour l’occasion, le « trouble dysphorique prémenstruel ».
Contrairement au Prozac, c’était une pilule couleur lavande, et non pas jaune… mais à l’intérieur, c’était exactement la même molécule !
Simplement, elle était vendue deux fois plus cher que le Prozac, et quatre fois plus cher que le générique. Avec comme cible des dizaines de millions de femmes, qui devraient prendre le médicament 8 jours par mois pendant des années.
« Attention : je suis convaincu que l’industrie pharmaceutique a un rôle essentiel à jouer pour la santé publique, en tant qu’acteur majeur de la recherche scientifique.
Mais pas dans les conditions actuelles ! Dans notre situation de conflits d’intérêt, de manque de transparence et de course au profit, c’est la catastrophe.
Il faudra beaucoup de temps et d’efforts pour changer les choses.
On ne progressera que si l’on s’y met tous ensemble. Et cela commence aujourd’hui. »
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L’histoire est sordide. Hélas, le nombre de suicides ou de meurtres violents potentiellement liés au Prozac® ou aux médicaments de la même classe est considérable.
Un site Internet www.ssrisstories.org recense près de 5000 histoires violentes de suicides ou de meurtres en Amérique du Nord. Il s’agit, pour l’essentiel, de faits ayant été relatés dans les médias.
L’expert David Healy, qui a mené une vaste enquête sur le sujet dans les années 80-90 estimait en 2004 que sur les 40 millions de personnes ayant pris du Prozac®, 40 000 s’étaient suicidées à cause du médicament !
Il y a bien dans la pensée occidentale une opposition frontale et fondamentale entre une vision de l’homme conscient de la mesure, partisan de la modération et de la sobriété et l’homme atteint par l’hybris, la démesure, qui veut rivaliser avec les dieux dans la pensée grecque.
Il y a aussi dans la religion chrétienne une opposition frontale entre la voie suivie par le Christ et celle que lui propose le diable. La « tentation du Christ » relatée à la fois dans les évangiles de Marc, Matthieu et Luc relate l’épisode du jeûne de quarante jours dans le désert épisode au cours duquel le diable offre à Jésus le pouvoir sur tous les royaumes du monde s’il se prosterne devant lui.
Après avoir massivement porté un préjudice global à la planète et au vivant sur terre l’homme veut s’orienter vers la conquête et l’exploitation de l’espace. Il poursuit son orientation prométhéenne qui veut ravir le feu sacré de l’Olympe et qui dans la mythologie grecque est sévèrement sanctionnée par les dieux. Cette volonté de conquête s’accompagne parallèlement de sa transformation à la fois pour augmenter sa puissance et résister à l’intelligence artificielle.
Une partie du courant écologique s’oppose frontalement aux orientations et dérives du monde techno-scientifique mais ce dernier mondialement tout puissant vise à sortir de notre planète limitée pour conquérir l’espace y voyant des sources de profits importantes, le moyen de contourner la limitation des ressources terrestres en métaux rares et retrouver une indépendance face à la Chine qui domine le monde des métaux et terres rares. Nous sommes encore dans une phase de rêve scientifique et technologique de surpuissance qu’il convient de faire partager par le plus grand nombre et par les investisseurs et qui va orienter la rivalité entre les grands états.
Elon Musk industriel milliardaire est dans ce domaine et pour l’instant la figure emblématique de cette orientation.
Au passage, dans une conférence le 16/7/19 il présente son projet Neuralink dans lequel il veut relier smartphone et cerveau via cable USB et implant discret dans le cerveau. Musk poursuit aussi comme Google son projet transhumaniste en vue de maintenir les capacités humaines à la hauteur de celles de l’intelligence artificielle.
Outre son projet Starlink de lancement de milliers de satellites pour améliorer la connexion globale d’internet sur la terre Elon Musk poursuit le projet de la conquête de Mars et il veut débuter ses premiers vols habités dès 2024.
Son concurrent direct est Jeff Bezos président d’Amazon et homme le plus riche du monde. Le 9/5/19 celui-ci a présenté son projet Blue Moond’alunisseur. Il veut lui aussi coloniser l’espace en vue de développer le tourisme spatial et de faire de la lune un relais pour une exploitation plus lointaine. Il ne néglige pas une coopération avec la NASA qui envisage dès 2024 son retour sur la lune.
Dans ce domaine, il faut signaler le lancement le 22 juillet 2022 de la fusée indienne qui doit propulser un atterrisseur et un robot sur le pôle sud de la lune. L’alunissage prévu aux alentours du 6/9/22 a échoué.
Par ailleurs, les USA dès 2015 puis le Luxembourg en 2017 ont adopté des lois qui autorisent les sociétés installées sur leur territoire à exploiter et utiliser les ressources de l’espace.
Deep Space Industries – société américaine créée en 2013- a notamment pour objet l’exploitation des astéroïdes
Planetary Resources -société américaine a aussi pour objet l’exploitation des astéroïdes. Créée en 2010 par Larry page dirigeant de Google et James Cameron mais ayant aussi parmi ses actionnaires le Luxembourg.
A l’opposé des défenseurs du vivant sur notre planète, plusieurs entrepreneurs milliardaires et d’autres qui rêvent de le devenir, construisent des projets gigantesques de conquête et exploitation de l’espace dans les buts mêlés de profits envisagés, d’échappatoire à une planète limitée et aussi de lutte entre les plus grandes puissances pour accéder à des ressources nouvelles.
Le meilleur moyen d’explorer ce qui nous dépasse n’est-il pas de réconcilier l’esprit critique et la faculté d’émerveillement ? Regarder le miracle en face, c’est réfléchir sur soi. C’est remettre en question nos limites. Et si nous étions tous capables d’accomplir des prodiges ?
Rien n’est plus insolent qu’un miracle. Il se rit des lois communes, défie les autorités religieuses, provoque les sceptiques… Quand Émile Zola, voulant démystifier le sanctuaire de Lourdes, choisit sur place deux tuberculeuses mourantes pour en faire les personnages de son roman et assiste, ébahi, à leur guérison instantanée, quand le bouillonnant Padre Pio, suspendu par le Vatican pour imposture mystique, donne la vue à une enfant née sans pupilles, quand une héroïne de la Résistance porte secours à un navire bombardé alors même que la Gestapo la torture dans une prison parisienne, quand une hostie se met à léviter en direct durant une messe télévisée ou prend la forme d’un muscle cardiaque en présence du futur pape François, la raison est en droit de s’offusquer.
Et pourtant, tous ces cas ont été authentifiés par des témoins, des scientifiques, des historiens, des instruments de contrôle. Mais relèvent ils de l’intervention divine ou des capacités secrètes de l’être humain ? À l’heure où la foi paraît s’incliner devant la peur, Didier van Cauwelaert nous offre, avec cet ouvrage hautement documenté, à l’humour percutant, une profonde réflexion et un formidable message d’espoir.
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C’est par cette présentation du livre en quatrième de couverture, que le lecteur, non encore averti, prend contact avec cette insolence des miracles. Tous ces signes que Didier Van Cauwelaert rassemble dans son livre nous montrent, si tant est qu’on y porte attention, que notre monde strictement matérialiste, car globalement issu d’une pensée athée ou agnostique, est le résultat d’ une fausse représentation du monde. Il s’appuie exclusivement sur la raison qui produit la logique et la science. Mais la représentation du monde est ainsi faussée car largement incomplète. Elle s’arrête à ce que notre œil peut percevoir et notre raison en déduire. La science nous limite à ce qu’elle voit et sait ou prétend expliquer à partir de ses observations. Mais qu’en est-il de tous ces faits inexplicables par la science et si extraordinaires ?
Beaucoup de ces miracles ont donné lieu à de multiples investigations et recherches scientifiques. Celles-ci nous montrent de façon criarde que des manifestations diverses qui surgissent parfois dans notre monde matériel, sont hors de toutes explications scientifiques. Il s’agit ici essentiellement de manifestations produites par des humains ou autour d’humains et qui nous ramènent dans le livre de Didier Van Cauwelaert à la foi chrétienne excepté le cas d’un miracle qui s’est produit dans le cadre de la foi musulmane. Celui-ci est à souligner car cette exception dont l’auteur nous dit qu’elle est aussi exception dans le monde musulman, permet d’envisager que des miracles peuvent se produire aussi hors du monde chrétien.
Au-delà de ces faits incontestables, confirmés par les témoignages nombreux et les études scientifiques auxquelles ils ont donné lieu, l’auteur s’interroge, du moins nous laisse cette liberté : Ces événements sont-ils directement produits dans notre monde matériel par des êtres extérieurs que sont ici la puissance divine, souvent la Vierge Marie mais parfois des anges ou des humains vivants ou décédés ou sont-ils le résultat de pouvoir extraordinaires possédés par certains humains ? Ne sont-ils pas aussi le résultat de l’interférence de la puissance divine avec des humains aux pouvoirs extraordinaires qui leur permettent ce lien à la puissance divine ?
Notre monde matériel interférant parfois avec d’autres mondes serait-il capable de produire de tes résultats en dépassant les lois naturelles connues ? C’est ce que suggérait déjà Saint Augustin d’Hippone, (354- 430) l’un des quatre Pères de l’Eglise qui énonçait : « les miracles ne sont pas en contradiction avec les lois de la nature mais avec ce que nous savons de ces lois. »
Pour un chrétien ayant la foi totale en Jésus- Christ, la solution à cette profonde interrogation se trouve dans les propres paroles de Jésus rapportées en Jean 14:12 :
» Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi; croyez du moins à cause de ces oeuvres.En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père; et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.… »
Alors les humains ayant une foi extraordinaire en Jésus peuvent effectivement , selon les propres paroles de Jésus, réaliser en tant que son intermédiaire, des miracles encore plus grands que ceux relatés dans les Evangiles.
Portes Ouvertes est une ONG internationale humanitaire chrétienne évangélique qui soutient les chrétiens persécutés. Elle est interconfessionnelle. Son siège international est situé à Harderwijk, Pays-Bas.
Depuis 1993, Portes Ouvertes publie chaque année l’Index Mondial de Persécution des Chrétiens, un classement des 50 pays où les chrétiens rencontreraient les plus grandes difficultés en raison de leur religion. En 2022, elle aurait des programmes dans 70 pays.
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La rigueur des informations qui remontent par ces réseaux a fait de cet observatoire une référence pour toutes les confessions chrétiennes. L’édition 2023, présentée mardi à Paris, marque d’ailleurs le trentième anniversaire de cette initiative. Elle offre une rétrospective très inquiétante sur la «poursuite effrénée du terrorisme islamique en Afrique», sous la forme d’un «djihadisme en pleine expansion en Afrique subsaharienne».
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L’Index 2024 fait le constat d’un nombre record d’églises ciblées. Cette explosion des violences contre l’Église entraîne un regain de la persécution. Aujourd’hui, les chrétiens sont fortement persécutés et discriminés dans 78 pays.
Plus globalement, le rapport 2023 comptabilise que «près de 360 millions de chrétiens sont fortement persécutés et discriminés» dans le monde. Ce qui représente un chrétien sur sept à l’échelle de la planète.
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On commet souvent l’erreur de limiter la persécution des chrétiens à la seule violation de la liberté religieuse (article 18 de la DUDH). Or, cette persécution prend des formes variées qui violent tout un ensemble de droits fondamentaux: discriminations à l’éducation ou à l’emploi au Nigéria, meurtres en Égypte, tortures dans les prisons iraniennes, détentions arbitraires en Chine, mariages forcés dans certains pays d’Asie Centrale…
Comment est élaboré l’Index Mondial de Persécution des Chrétiens ?
C’est sur la base de six indicateurs distincts, pondérés de manière égale et additionnés, qu’est calculé l’index: la violence physique et matérielle à l’égard des chrétiens, ainsi que les atteintes à leur liberté de pensée et de conscience, à leur vie familiale, à leur vie sociale, à leur vie civile et à leur vie ecclésiale. Une équipe de recherche récupère les informations, les vérifie, recoupe et compile. L’index est ensuite progressivement établi, laissant apparaître les pays où les chrétiens sont le plus à risque d’être l’objet de persécutions directes.
Nous rassemblons des informations provenant de sources très différentes, religieuses et laïques. Pour nous permettre de classer les pays où les chrétiens sont le plus persécutés, l’étude est réalisée sur 150 pays en tout.
Qu’entend-on par « persécution » ?
Pour Portes Ouvertes, la persécution est entendue au sens usuel du terme. Nous définissons la persécution des chrétiens comme « toute hostilité à l’égard d’une personne ou d’une communauté motivée par l’identification de celle-ci à la personne de Jésus-Christ »
La persécution marteau : elle consiste en une violence physique et matérielle soudaine et brutale (meurtres, viols, enlèvements, passages à tabac, attaques d’églises…). Il s’agit souvent de celle qui est la plus choquante, chiffrable et manifeste pour les médias.
La persécution étau : cette forme de persécution est moins visible mais a souvent un impact plus néfaste et durable. Il s’agit d’une discrimination faite de rejets, d’oppression discrète, de déni des droits, d’exclusions… Subie au quotidien, elle finit par ostraciser les chrétiens en touchant tous les domaines de leur vie.
4 998 CHRÉTIENS TUÉS
soit 13 par jour.
Le Nigeria occupe la première place. L’index écrit qu’il «est depuis 2019 le premier pays où les chrétiens sont persécutés, si l’on ne prend en compte que les chiffres de la violence». À lui seul, «ce pays représente 89 % des chrétiens tués (près de 9 chrétiens tués dans le monde sur 10 ont donc trouvé la mort au Nigeria. Soit 5014 personnes) et 90 % des chrétiens kidnappés dans le monde. Il figure à la deuxième position du classement en ce qui concerne les églises attaquées, 100 en 2022».
Par ailleurs, le Soudan, séparé du Nigeria par le Tchad, remonte dans le sinistre classement. Le Mali, lui aussi, dérape:
Juan Manuel de Prada, né le à Barakaldo, est un écrivain, éditorialiste et critique littéraire espagnol.
Il étudie le Droit à l’Université de Salamanque où il obtient un diplôme d’avocat, profession qu’il n’exercera jamais car il décide de se consacrer entièrement à la littérature.
Juan Manuel de Prada est traditionaliste et défend dans ses articles des positions proches de l’Église catholique sur les questions de l’avortement ou de l’euthanasie. Il est éditorialiste du journal madrilène de droite ABC depuis de nombreuses années. Il est aussi très critique du libéralisme et de l’aliénation de l’individu dans le contexte du postmodernisme et du capitalisme, dans une ligne distributiste de pensée socio-économique qui le séduit.
Il revendique le Moyen Âge, nie qu’il s’agisse d’un âge obscur et estime que le monde occidental a atteint son apogée au XIIIé siècle. La crise que nous traversons actuellement trouve ses racines au XVIé siècle. À cette époque, trois événements essentiels apparaissent pour comprendre l’histoire européenne ultérieure : l’œuvre de Machiavel, qui sépare la morale de la politique ; la révolte contre l’Église romaine, menée par Luther et cause de la naissance du protestantisme ; et la théorie politique de Jean Bodin, créateur du concept de Souveraineté qui superposait l’État à l’unité de la chrétienté dans un Empire. Il considère également que la violation juridique de Hobbes et la violation sociale de la paix de Westphalie sont pertinentes. Tous ces échecs se cristallisèrent lors de la Révolution française de 1789, lorsque De Prada considéra que « toute la philosophie moderne » devenait « anti-chrétienne, anti-thomiste et anti-aristotélicienne ».
Il s’oppose à la modernité, au puritanisme et au capitalisme influencé par Chesterton. Il soutient que Rousseau est le père de l’ingénierie sociale tandis qu’il faisait l’éloge d’Alexis de Tocqueville. Il a également critiqué Descartes ,Adam Smith, David Ricardo, Stuart Mill, Hegel, ou Nietzsch. Il soutient que « le progressisme, en fin de compte, n’est rien d’autre qu’une expression dévalorisée de l’esprit hégélien du monde ». Il s’oppose à l’Union européenne et défend la justice sociale. Il considère le libéralisme économique comme « l’une des idées les plus néfastes de l’histoire de l’humanité. Elle assimile le capitalisme au communisme. Elle affirme que le libéralisme crée les conditions sociales, économiques et morales optimales pour le triomphe de la gauche socialiste et du communisme. Elle comprend que les maux que la droite attribue au communisme sont en réalité causés par le capitalisme. Il croit que le pape François défend l’orthodoxie économique de l’Église27.Diplômé en droit, il est un détracteur du positivisme.. Influencé par Aristote, considère que conservatisme et progressisme partagent une vision erronée de la nature humaine: la vision libérale32. s’est opposé le Processus de Bologne. Il a déclaré que « la mentalité catholique est tellement défensive qu’elle a cessé de comprendre le sens de l’art », « montrer le péché aujourd’hui est scandaleux », « l’artiste doit montrer comment la Grâce agit sur le territoire du diable » et que «Dans un cinéma authentiquement catholique, le mal doit être attirant ».] Il convient avec Leonardo Castellani que Baudelaire a été le plus grand poète catholique du XIXe siècle. De Prada déteste le puritanisme :
« Notre monde est hypocrite et puritain. Le puritanisme est une dégénérescence de l’hypocrisie qui prétend d’abord être vertueuse et, lorsqu’elle se rend compte que la vertu absolue est impossible, essaie de transformer ses vices en vertus, de telle sorte que notre faiblesse est absolument niée et devient une force. La position catholique est beaucoup plus réaliste avec la réalité humaine: on admet qu’elle est faible mais cette faiblesse est pointée du doigt. »
Sur le pharisaïsme, il a déclaré :
« Le pharisaïsme est l’incapacité d’accepter que Dieu pardonne nos fautes, en s’érigeant en purs qui ne peuvent y tomber. C’est l’incapacité d’accepter la conversion du pécheur, la possibilité de l’homme nouveau, et de prétendre que, si quelqu’un est tombé dans le passé, il faut toujours continuer à lui frotter le visage (les pharisiens n’auraient jamais admis la sainteté de Marie-Madeleine ou d’Augustin d’Hippone). Et la propre justice n’est pas d’admettre que Dieu peut agir à travers nous, pécheurs , que ce que font les pharisiens, les pécheurs peuvent être guéris par Dieu avec sa grâce, et que Dieu peut utiliser les pécheurs pour accomplir son œuvre de salut
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Introduction aux grandes œuvres de la littérature chrétienne
Présentation d’une vingtaine de livres sur les vingt six recommandés
Le Grand Théâtre du monde donne le vertige. Chef d’œuvre de l’auto sacramental (un théâtre religieux conçu pour les processions spectaculaires de la Fête-Dieu), il est une clé de voûte du grand art dramatique de l’Espagne au Siècle d’or. Poésie sublime, rire délicat, rigueur doctrinale, Calderon convoque ici tous ses talents pour façonner un formidable trompe-l’œil baroque, où l’angoisse existentielle se place au service d’une foi irréductiblement optimiste. Le Grand Théâtre du monde est une leçon de vanité mondaine, qui trouve dans le Ciel sa raison d’espérer. Synthèse dramatique de tout l’univers d’un maître de la littérature universelle, véritable encyclopédie en miniature des grands concepts du Siècle d’or, ce texte émouvant est la meilleure façon de pénétrer le génie d’un peuple qui
« Ce siècle est un combat, un fracas, un éclat, un tumulte.
Souffrez que je vous présente en ce moment quelques hommes pacifiques. Car il y en eut ; à regarder le monde, on est tout près de s’en étonner. Il y eut des Pacifiques. Parmi eux plusieurs ont reçu une dénomination singulière, officielle, et s’appellent des Saints. Des Saints ! Souffrez que je vous arrête un instant sur ce mot. Des Saints ! Oubliez les hommes dans le sens où il le faut pour vous souvenir de l’homme. Souvenez vous de vous-même. Regardez votre abîme.»
Ernest Hello
Ernest Hello (1828-1885), dont Barbey d’Aurevilly, Huysmans ou encore Michaux ont salué l’influence sur leurs propres œuvres, raconte, en écrivain et en croyant, la vie des saints.
Les colères, les peurs et les exaltations du grand pèlerin de l’absolu. Des mots qui font sursauter. L’auteur du mot qui frappe.
Léon Bloy (1846-1917) est un bloc erratique dans la littérature fin-de-siècle. Il récuse les langues mordorées de son époque pour se lancer, avec véhémence, dans le déchiffrement du mystère qu’est l’homme. Il le fouille sans complaisance, mettant à nu ses faiblesses et ses souffrances. Pamphlétaire coruscant, il combat la société bourgeoise de son temps, mais aussi ses ennemis, comme Zola et les naturalistes. La plupart de ses romans ont un caractère autobiographique et prennent leur essor dans un Journal tenu sans relâche pendant un quart de siècle (1892-1917). C’est ce document que Bloy destinait lui-même à la publication qui est donné ici, entouré pour la première fois des clefs qui permettent au lecteur moderne de déchiffrer les nombreuses allusions à la vie et à l’époque de l’auteur. Pierre Glaudes est professeur à l’université de Toulouse-Le Mirail ; il a publié de nombreux travaux sur la littérature française du XIXe et du XXe siècle (notamment sur Balzac, Barbey d’Aurevilly et Huysmans).
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Léon Bloy (1846-1917) ressemble à un prophète de l’Ancien Testament dénonçant les vices de la société qui l’entoure. Il ne cesse de lancer ses anathèmes contre la veulerie de ses contemporains, de fustiger leur matérialisme, leur incapacité de s’élever au-dessus des mesquineries quotidiennes et de concevoir un quelconque idéal. Pèlerin d’un absolu situé hors du temps, menant une vie non pas de moins (bien au contraire) mais de marginal bourru, Bloy a fini par devenir un étranger dans son propre pays, moqué, honni. Ses romans (La Femme Pauvre, Le Désespéré) et ses nouvelles (Histoires désobligeantes) n’ont d’abord été appréciés que par de rares lecteurs avertis. Quant à son Journal, auquel il a consacré les vingt-cinq dernières années de sa vie, il est resté totalement méconnu. Il s’agit pourtant d’un des textes majeurs de cette littérature autobiographique qui mène des Confessions de Rousseau au Journal de Gide. Avec une intransigeance et une violence qui n’ont pas leur pareil, Bloy retrace l’histoire de sa vie et de son œuvre, évoque ses rencontres, enregistre ses impressions de lecture, nous fait part de ses tentations, de ses colères, de ses doutes, de ses déchirements. Ce texte n’est pas seulement un document unique sur la Belle Epoque, mais aussi le cri d’un homme de douleur meurtri dans sa chair et dans son âme.
Robert Kopp.
Juillet 64 après J.-C. Rome brûle et le feu, activé par un vent violent, semble devoir ne jamais s’éteindre. Quelques semaines plus tard, d’autres flammes s’élèveront mais dont les victimes seront des hommes et des femmes, coupables d’avoir propagé une foi nouvelle, celle du Christ.
Derrière ces murs de flammes, un seul homme: Néron. Néron l’incendiaire, Néron le persécuteur, Néron la bête de l’Apocalypse, Néron l’Antéchrist.
À la cour impériale, la belle mais cruelle Poppée, le sage mais complaisant Sénèque, le dandy mais sceptique Pétrone. Dans l’ombre des catacombes, Paul, infatigable thuriféraire de la foi de Pierre, zélateur passionné de Jésus.
Çà et là, rodent quelques monstres: le sauvage Tigellin, préfet du Prétoire et le sycophante Chilon, un Grec cupide et fourbe.
Entre les prières et les persécutions, entre la croix du Seigneur et les crocs des lions, naît un amour impossible entre le jeune et beau Marcus Vinicius, noble Romain pur et dur et la douce et frémissante Lygie, dont le cœur jusque là n’avait battu que pour Jésus.
Au milieu des cris des victimes et du sang des Justes, les deux amants accompliront leur destinée, sous la protection du bon géant Ursus. Tout comme le fera Pierre, honteux de sa fuite devant les supplices, mais que la vision de Jésus transformera en glorieux martyr.
C’est tout cela Quo Vadis. Mais c’est aussi bien autre chose encore: un monument romanesque, accueilli triomphalement dans le monde entier et que le cinéma fera sans cesse, depuis ses origines, revivre devant des foules admiratives et enthousiastes.
Lire aujourd’hui Quo Vadis dans son texte intégral, c’est faire un fabuleux voyage au cœur de la capitale du monde, la Rome de Néron. Fascinante et bariolée, antre de tous les délices et de toutes les perversions.
En lisant ce roman, on se rend compte que l’auteur s’est nommé Pape dans son esprit et raconté en 400 pages sous le nom de Hadrien VII, pour pouvoir de plus haut, juché sur le trône de Pierre, au milieu d’un parterre de princes et de cardinaux, foudroyer un journaliste qui l’avait accusé d’avoir en son jeun temps dévoré » des omelettes coûteuses dans des hôtels de premier ordre » aux frais d’un mécène abusé… autour de cette omelette en folie, l’incroyable Baron Corvo a réussi à bâtir un chef-d’œuvre, un monument, une cathédrale de style baroque. Alexandre Vialatte, La Montagne, 20 mars 1962
« Entouré qu’il était depuis son enfance par toutes les formes possibles de la révolte, il était fatal que Gabriel se révoltât aussi contre quelque chose ou en faveur de quelque chose. C’est ce qu’il fit en faveur du bon sens, ou du sens commun. Mais il avait dans les veines trop de sang fanatique pour que sa conception du sens commun fût tout à fait sensée. » Dans le Londres victorien, Gabriel Syme est recruté par Scotland Yard pour lutter contre des groupes anarchistes. À cette fin, il se rapproche de Lucien Gregory, un poète, qui l’introduit dans une société secrète qu’il fréquente… Ce thriller métaphysique constitue l’un des livres charnières du XXᵉ siècle, où se rejoignent l’absurde fantastique de Lewis Carroll et les constructions cauchemardesques de Kafka et de Borges.
“ Le Sang du Pauvre, c’est l’argent. On en vit et on en meurt depuis les siècles. Il résume expressivement toute souffrance. Il est la Gloire, il est la Puissance. Il est la Justice et l’Injustice. Il est la Torture et la Volupté. Il est exécrable et adorable, symbole flagrant et ruisselant du Christ Sauveur, in quo omnia constant. Le sang du riche est un pus fétide extravasé par les ulcères de Caïn. Le riche est un mauvais pauvre, un guenilleux très puant dont les étoiles ont peur. La Révélation nous enseigne que Dieu seul est pauvre et que son Fils Unique est l’unique mendiant. « Solus tantummodo Christus est qui in omnium pauperum universitate mendicet », disait Salvien. Son Sang est celui du Pauvre par qui les hommes sont « achetés à grand prix ». Son Sang précieux, infiniment rouge et pur, qui peut tout payer ! Il fallait donc bien que l’argent le représentât : l’argent qu’on donne, qu’on prête, qu’on vend, qu’on gagne ou qu’on vole ; l’argent qui tue et qui vivifie comme la Parole, l’argent qu’on adore, l’eucharistique argent qu’on boit et qu’on mange. Viatique de la curiosité vagabonde et viatique de la mort. Tous les aspects de l’argent sont les aspects du Fils de Dieu suant le Sang par qui tout est assumé. ”
Nous avions publié, en 2009, la première des biographies écrites par Chesterton, celle du poète Robert Browning. Celle qu’il écrit en 1923 sur saint François, peu après sa conversion au catholicisme, est plus tardive mais tout aussi éblouissante de fraîcheur et d’intelligence. Il ne serait d’ailleurs pas impossible de tracer une filiation entre les deux livres. L’admiration de Chesterton allait au Browning « démocratique », qui, dans L’Anneau et le Livre, donnait la parole à tous, du criminel au pape, car « nul n’a jamais vécu sur terre sans avoir un point de vue propre ». L’homme qui parlait aux oiseaux n’était déjà pas si loin. D’ailleurs Chesterton voit d’abord dans saint François « un poète dont l’existence entière fut un poème ». Certes, il existe beaucoup de livres sur saint François d’Assise, et beaucoup d’un abord plus savant. Mais personne n’a jamais mieux saisi l’esprit de saint François que Chesterton. C’est ce que montre avec brio Anne Weber dans sa préface : « A chaque idée toute faite, à chacune de nos représentations à la fois vagues et stéréotypées, le Saint François de Chesterton oppose une tout autre vision correspondant à une tout autre réalité. » Du coup : « Nul besoin d’être soi-même « catholique orthodoxe », comme Chesterton, ni catholique tout court, ni même d’être croyant. Du moment qu’on est un être humain, comment ne pas être ébloui face au merveilleux personnage que l’on découvre et qui ressemble si peu à l’idée que l’on se fait communément d’un saint, ni d’ailleurs à rien de ce qu’on a jamais connu. »
L’affrontement millénaire entre les forces de la lumière et celles des ténèbres pour la possession du pouvoir sacré du graal… Cette étrange histoire débute par un crime banal au sein d’une respectable maison d’édition dirigée par Stephen Persimmons. Mais, au fur et à mesure que l’enquête progresse, on découvre que cet assassinat est le fait d’une conspiration occulte qui vise à s’approprier le Graal récemment découvert au cœur d’un paisible village de la campagne anglaise. Dès lors, il ne s’agira plus que de l’affrontement entre les forces de la Lumière et celles des Ténèbres…
Le roman décrit l’existence discrète d’un jeune prêtre catholique dans la petite paroisse artésienne d’Ambricourt dans le nord de la France. Il est marqué par ses douleurs à l’estomac et son désespoir devant le manque de foi dans la population du village. Il se sait faible, inférieur, et se pense parfois touché par la folie, mais croit vivement que la grâce de Dieu passe par son sacerdoce : « Tout est grâce ! ».
Dans son éclairante préface, John Updike note que » La Puissance et la Gloire est généralement considéré comme le chef-d’oeuvre de Greene, son roman le plus célèbre et le plus estimé par la critique « . En le relisant aujourd’hui, on comprend pourquoi ce roman a eu un tel impact auprès du public international.
Graham Greene y raconte le martyre d’un prêtre, intrigue que lui avait inspirée un voyage dans la province de Tabasco, au Mexique, en 1938 : sous la dictature du tristement célèbre Garrido Canabal, les prêtres étaient persécutés ou assassinés. Un seul avait réussi à se cacher pendant dix ans dans les forêts et les marais. Fuyant sans cesse les serviteurs d’un régime totalitaire, hostile à l’Église, il resta fidèle à une vocation à laquelle il croyait pourtant avoir failli.
Dans le quartier de Williamsburg, Brooklyn, entre 1912 et 1920.
Francie Nolan a 9 ans, des rêves plein la tête, un optimisme à toute épreuve et une envie un peu folle : écrire. Écrire sur sa mère, Katie, qui sait insuffler de la poésie dans leur quotidien ; sur Johnny, son père, son héros, la plus belle voix de Brooklyn ; sur Neeley, son petit frère, un débrouillard qui court les rues avec ses copains ; sur ses tantes, la douce Evy qui a marié le laitier et la pétulante Sissy, qui collectionne les » John « , des fiancés si éphémères qu’elle ne prend plus la peine de retenir leur véritable prénom ; sur l’arbre dans la cour, dans lequel elle s’abrite du soleil en été ; sur Williamsburg, son quartier, où tout le monde se connaît et s’entraide.
Mais Francie voudrait aussi pouvoir écrire la vérité : sur sa mère qui s’use les mains à faire des ménages ; sur son père qui dépense le peu d’argent qu’il gagne au café du coin ; sur Neeley et les petits de Williamsburg qui fouinent, fouillent, volent ferrailles et haillons pour les revendre aux chiffonniers ; sur la faim qui les tenaille jour après jour ; sur ces hivers où il fait si froid ; sur Williamsburg, le quartier le plus misérable de New York, celui où échouent tous les immigrants venus chercher fortune en Amérique. Alors Francie va lire tous les livres de la bibliothèque, écouter toutes les histoires de sa grand-mère, observer toute la vie de Williamsburg, avant de réussir à trouver sa voix…
La création, dans sa diversité infinie, forme un ensemble harmonieux dont toutes les parties sont liées entre elles et vivent les unes par les autres. De l’atome à l’ange, de la cohésion des molécules à la communion des saints, rien n’existe seul ni pour soi. Dieu n’a créé qu’en unissant. Le drame de l’homme c’est de séparer. Il se coupe de Dieu par l’irréligion, il se coupe de ses frères par l’indifférence, la haine et la guerre, il se coupe enfin de son âme par la poursuite des biens apparents et caducs. La métaphysique de la séparation est la métaphysique même du péché, mais comme l’homme ne peut pas vivre sans un simulacre d’unité, ces parties de lui-même, disjointes et tuées par le péché, se rejoignent, en tant que mortes, non plus comme les organes d’un même corps, mais comme les grains de sable du même désert. Il n’est pas d’autre moyen de salut que le retour à l’unité dans la diversité. Gustave Thibon a toujours essayé de montrer les voies de ce retour sur le plan religieux et social et aujourd’hui il tente de placer dans le même éclairement les problèmes de l’amour humain.
Hollywood, fin des années 1940. Lorsque Francis Hinsley, un employé modèle des studios Megalopolitan, apprend son licenciement en découvrant un inconnu assis à son bureau, il ne voit qu’une seule issue possible : la pendaison. Son jeune ami et poète, Dennis Barlow, est chargé par la communauté anglaise d’organiser les obsèques, qui devront être assez grandioses pour accueillir tout le gratin hollywoodien.
Bijou d’humour noir, Le Cher Disparu dépeint avec une certaine cruauté l’Amérique et ses travers, et donne le ton d’une oeuvre dédiée à la critique cynique de notre civilisation.
» Waugh donne ouvertement dans la caricature et la farce, comme si, laissant momentanément souffler ses compatriotes, il avait trouvé un meilleur emploi de ses dons satiriques dans la peinture des aspects outrageusement cocasses du Nouveau Monde. » Maurice Nadeau
» A tant de chrétiens modernes qui acclament sans réserve tous les progrès temporels comme les effets et les preuves de la vocation divine de l’homme, je voudrais poser cette question-limite qui départage à jamais les hommes de l’avenir et les hommes de l’éternité: si, du jour au lendemain, la science supprimait la mort, que penseriez-vous de ce » plan de Dieu sur l’histoire » qui perpétuerait indéfiniment la séparation entre l’homme et Dieu? Et surtout que choisiriez-vous ? De profiter d’une découverte qui vous priverait pour jamais de la vision de celui que vous appelez votre Dieu ou bien de vous précipiter dans l’inconnu pour le rejoindre? Si vous optez pour la première branche de l’alternative, vous avouez que votre patrie est dans le temps et que votre Dieu n’est qu’une chanson de route dont se berce la fatigue d’une humanité en marche vers le Paradis terrestre. Et ce Dieu-là se rapproche singulièrement de la » dernière auberge » de Baudelaire, du » bouche-trou » de Nietzsche ou de » l’opium du peuple » de Marx. Mais si, gorgé de tous les biens et de toutes les sécurités d’ici-bas, vous pouvez dire avec saint Paul: cupio dissolvi et esse tecum, si vous désirez du fond de votre être voir Dieu, non plus dans le miroir de la création, mais face à face, alors vous êtes vraiment les disciples de Celui dont le Royaume n’est pas de ce monde et qui ne donne pas comme le monde donne. » – Gustave Thibon
Prêtre, écrivain, philosophe, théologien, exégète et poète, Leonardo Castellani (1899-1981) est l’une des plus grandes figures de la pensée catholique du xxe siècle, l’une des plus singulières aussi. Considéré comme un jésuite rebelle parce qu’il critiquait les égarements de l’Église et du clergé argentin, il refusa de quitter la Compagnie de Jésus, comme l’exigeait sa hiérarchie. Il accepta la réclusion en Espagne, puis s’évada au bout de deux ans, en 1949. Revenu en Argentine, il vécut en « ermite urbain » à Buenos Aires, payant le prix de son combat héroïque pour la Vérité.Pourquoi redécouvrir aujourd’hui ce maître oublié, que ses ennemis surnommaient le «Curé fou » ? Parce qu’en dépit des persécutions, Castellani suivit le Christ jusqu’au bout. Parce qu’il éleva son chant au-dessus des fracas du monde, avec autant d’humour évangélique que de rectitude et de sagesse visionnaire. Quarante ans après sa mort, à l’heure où l’humanité bascule dans le néant, son âme s’adresse aux âmes qui veulent encore se sauver.Conçu par Erick Audouard à partir d’une oeuvre comptant plus de cinquante livres, organisé en trois parties – « Vérité sur le monde », « Vérité sur soi », « Vérité de Dieu » -, cet ouvrage anthologique trace un chemin vivant, à la rencontre de l’Éternel et de sa Gloire. Erick Audouard est écrivain et poète. Il a présenté et traduit Leonardo Castellani pour la première fois en 2017 dans une anthologie très remarquée, Le Verbe dans le sang, aux éditions Pierre-Guillaume De Roux. Chez le même éditeur, il a publié en 2018 Comprendre l’apocalypse avec René Girard et Leonardo Castellani.
« Sans pathos, sans niaiserie, C.S. Lewis, après la mort de sa femme, a écrit cette traversée d’un paysage de cris. En refermant Apprendre la mort, on éprouve la gratitude ressentie vis-à-vis de l’éclaireur, d’un esprit dont le tranchant a ouvert un chemin dans la forêt obscure qui a manqué de nous avaler et que l’on laisse à présent derrière soi, tandis que le ciel s’ouvre à nouveau. Un livre de première nécessité, une sorte de de plan à même d’aider chacun à s’orienter dans le chaos et la béance du deuil. Une leçon de lucidité, de noblesse aussi. La leçon d’un courage salutaire, seule façon de rendre justice à l’amour. »
Mathieu Terence
Japon, 1614. Le shogun formule un édit d’expulsion de tous les missionnaires catholiques. En dépit des persécutions, ces derniers poursuivent leur apostolat. Jusqu’à ce qu’une rumeur enfle à Rome : Christophe Ferreira, missionnaire tenue en haute estime, aurait renié sa foi. Trois jeunes prêtres partent au Japon pour enquêter et poursuivre l’oeuvre évangélisatrice… Dans ce roman encensé par la critique internationale, Shûsaku Endô éclaire une part méconnue de l’histoire de son pays. Ce roman d’aventures se fait réflexion sur le caractère universel des religions et le sens véritable de la charité chrétienne, témoignage étonnant des relations complexes entre Japon et Occident.
Dans ce recueil de nouvelles, Flannery O’Connor nous entraîne dans les profondeurs de l’âme humaine de ses contemporains, mettant à jour leurs bassesses, leurs compromissions et leurs faiblesses. Des hommes violents, narcissiques, des femmes castratrices, baignant dans une fausse religiosité, des enfants handicapés, névrosés… Les nouvelles se succèdent dans un crescendo d’échecs, de cruautés et de fins tragiques. Ainsi, dans la nouvelle, Vue sur les bois, un grand-père n’aura de cesse de monter sa petite fille contre son fils qu’il méprise jusqu’au dénouement tragique. Dans Braves gens de la campagne, une jeune fille unijambiste, en manque d’amour, se fait duper par un charlatan.
Une telle noirceur est parfois étouffante pour le lecteur qui espère, en vain, un peu d’humanité. Pour Flannery O’Connor, le mal existe : il est la conséquence de nos compromissions et de nos lâchetés. Et le meilleur moyen de le débusquer est de le mettre en lumière. Pour cela, elle va utiliser le grotesque afin de provoquer chez son lecteur un choc salutaire. Là réside le génie de Flannery O’Connor : dans sa capacité à décrire des personnages et des situations ordinaires qui glissent vers l’absurde par un phénomène de distorsion.
Pour apprécier ces nouvelles, il faut préciser que Flannery O’Connor appartient au groupe d’écrivains du Sud qui évoluent dans une société marquée par le traumatisme de la guerre civile et l’humiliation de la défaite. Il faut ajouter qu’elle est catholique et que sa vision du monde est marquée par le péché et son corollaire, la rédemption. Explorer l’âme humaine à l’aune de l’histoire du salut est à la racine de son écriture. Et à partir d’un territoire, la Géorgie, qu’elle connaît intimement pour y avoir habiter toute sa vie. Cette religiosité n’est pas spécifique à Flannery O’Connor. Tout le Sud est habité par l’intuition que l’homme est créé à l’image de Dieu mais que le péché originel a terni cette image que seule la grâce donnée en Jésus-Christ peut restaurer. Pour elle, écrire n’est pas distraire le lecteur mais susciter chez lui une réaction à la hauteur de l’enjeu qu’elle perçoit dans le monde et qu’elle devine dans le lointain : la perte totale des repères et du sens de la vie qui mènent l’humanité vers l’abîme.
(édition américaine : Complete stories)
Peu de romanciers peuvent se targuer, comme Vladimir Volkoff, d’être traversés par de véritables traits de génie. En prenant comme trame fictionnelle la concomitance entre la mort du pape Jean-Paul Ier et celle du métropolite de Léningrad, l’auteur donne accès à un monde romanesque extrêmement riche. Mais, comme à chacune de ses publications, ce grand Russe blanc qu’est Vladimir Volkoff apporte un éclairage original à sa problématique. Surtout, il sait comme personne brosser une galerie de personnages aussi crédibles qu’attachants. Ainsi, du pape Jean-Paul Ier au prince romain décadent Innocenti, sans oublier la très belle figure, centrale, du monseigneur Ilia, à la fois archevêque et officier du KGB, le lecteur fera la connaissance de « vraies gens » s’il en est, d’une dimension humaine et spirituelle tout à fait hors du commun. À travers la plupart de ces personnages se révèlent les contradictions de la défunte société soviétique, que l’auteur dépeint avec une acuité et une drôlerie que l’on peut qualifier d’exceptionnelles. Aucun doute n’est permis, L’Hôte du Pape est un grand, un très grand Volkoff.
L’athéisme qui nie l’existence de Dieu n’est pas le pire refus de Dieu possible. Certains croyants ont trouvé Dieu et pourtant ne Le servent pas, on pourrait même avancer qu’ils Le servent d’autant moins. Ils se perdent précisément dans la mesure où ils L’ont trouvé. Ceux-là ne sont pas athées ; ils reconnaissent tous les articles de la foi chrétienne et, néanmoins, ils refusent Dieu de la manière la plus radicale, en connaissance de cause. Ils surpassent l’athéisme et nous révèlent un lieu plus ténébreux, d’autant plus ténébreux qu’il se sert de la lumière pour épaissir ses ténèbres.
Tel est le lieu du démoniaque, qui ne concerne pas seulement le danger des démons : un chrétien ne saurait l’ignorer, car il désigne aussi une possibilité tragiquement sienne, celle d’une perdition qui s’ouvre au cœur même de la chrétienté. Le démoniaque n’est pas tant de vouloir le mal que de vouloir faire le bien par ses seules forces, sans obéir à un Autre, dans un don qui prétend ne rien recevoir, dans une espèce de générosité qui coïncide avec le plus subtil orgueil.
Cet ouvrage a reçu le Prix de littérature religieuse 2010.
Demain, dans dix ans, dans cent ans, si des historiens trouvent encore quelque intérêt à notre époque, ils pourront se souvenir qu’au début du XXIe siècle, alors que des laborantins frénétiques appelaient à l’avènement de l’homme augmenté, que les flèches des cathédrales flambaient dans le grand méchoui de la fiesta postmoderne et que les kangourous prenaient feu en plein bush, un livre connut une belle faveur dans les librairies du monde occidental: il s’intitulait La Vie secrète des arbres. Plus qu’un succès, ce fut un phénomène. L’Allemagne nous avait habitués aux philosophes du fond des forêts. L’un d’eux, il y a plus d’un demi-siècle, avait composé dans une clairière de la Forêt-Noire la plus féroce critique contre l’arraisonnement du monde par la technique.
Cette fois l’auteur ne s’appelait pas Martin Heidegger, c’était un forestier du massif de l’Eifel, du nom de Peter Wohlleben. Il révélait dans son ouvrage, en les ordonnant très pédagogiquement, des choses douces à entendre.
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Ces secrets là, les forestiers ne les ignoraient pas, ni les amoureux des arbres. Les poètes les savaient depuis Virgile. L’artiste est toujours en avance sur les scientifiques, la sensibilité étant un outil plus performant que la raison. Victor Hugo avait fait de la puissance magique de la forêt l’un des thèmes obsessionnels des Contemplations. Nul arbre n’indifférait le poète en exil et il percevait en entrant dans un bois le murmure des arbres à son approche : «C’est lui, c’est le rêveur.» Tous les hommes des campagnes de l’avant-guerre nourrissaient ces antiques intuitions.
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Hypertrophie, accélération, indifférenciation: cette nouvelle organisation des sociétés humaines propose l’exact contraire de l’enseignement des arbres. Car enfin, qu’est-ce que l’arbre? Une force lente, immobile, sûre d’elle, dont le projet est contenu en puissance dans son propre commencement. En d’autres termes, le chêne est dans le gland. Rien ne fera dévier le grain de son désir de devenir un fruit. L’arbre croît lentement, s’étire vers le soleil, caresse le vent, boit la lumière puis meurt sur lui-même, se brise ou se couche en levant son chablis, se met à pourrir, se recycle. Et la forêt alors se pousse à nouveau dessus. Les arbres se côtoient sans jamais se toucher.
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En ces temps de désordre, notre besoin de stabilité est impossible à rassasier. Dans le déséquilibre général subsistent des arbres. Dieux! qu’ils sont beaux. On dirait qu’ils nous signalent nos erreurs. Le vent les agite, ils semblent murmurer des choses. Le feuillage dans le vent est l’inquiétude de l’arbre. Que murmurent-ils? «Nous sommes puissants, nous sommes immobiles, nous triomphons dans la lumière, nous sommes enracinés et pourtant nous ouvrons nos bras dans le ciel. Nous sommes de la Terre et du ciel, de l’ombre et du vent, de la racine et de la lumière. Notre écorce est la chair du temps qui passe. Vous, les hommes, vous vous agitez à la surface. Vous devriez parfois nous regarder mieux et vous inspirer de notre présence.»
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Depuis la première révolution industrielle, l’homme gagne comme une ombre à la surface de son petit globe. Deux peuples se font face. Les hommes et les arbres. La ligne de front s’appelle l’orée. Le combat est asymétrique. Les premiers se déplacent, les seconds tiennent position. Les premiers ont une hache, les autres sont nus. Les premiers sont passés de 1,5 milliard en 1900 à près de 8 milliards aujourd’hui. Les seconds reculent.
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Le retour de la forêt entraîne une vertu ultime. Elle est suprême. La grande respiration des arbres exhale une couche d’humidité au-dessus des houppiers. Alors, la pluie revient. Ce phénomène très connu des savants nous paraît magique parce que c’est un mécanisme invisible. Seuls les peintres savent le figurer comme Corot qui peignit l’haleine des frondaisons dans son merveilleux Souvenir de Mortefontaine.
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La forêt est un monde, un univers en soi. En terme biologique, c’est une matrice. En terme mythologique, une déesse de la fécondité. En terme naturaliste, un écosystème. Les antiques croyances le formulaient autrement. Les prophètes, «au pied du sycomore, ou sous les lauriers blancs / Sous l’olivier, le myrte ou les saules tremblants» (Nerval au début de Delfica), avaient fait de l’arbre le siège de la vie, le sceptre de la connaissance, le symbole de la fertilité.
Fabrice Hadjadj est né le à Nanterre (Hauts-de-Seine) de parents d’origine juive et militants maoïstes. C’ est un écrivain et philosophe français, qui se déclare athée et anarchiste jusqu’en 1998 date à laquelle il se convertit au catholicisme. Il se déclare alors « juif de nom arabe et de confession catholique« . Il est père de dix enfants.
Diplomé de l’IEP de Paris et agrégé de philosophie, il s’établit à partir de 2012 à Fribourg en Suisse où il dirige l’institut Philantropos créé avec d’autres dans les années 2000.
Il est l’auteur de nombreuses œuvres, essais et pièces de théâtre distingués par des prix, parmi lesquelles plusieurs livres sont consacrés à la critique de la technologie moderne et au mode de vie de nos contemporains.
Le texte résumé ci-après a servi de support à une communication donnée le 2 décembre 2016 à l’ancienne abbaye de Royaumont au nord de paris construite sous l’égide de saint Louis au XIII ème siècle.
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Vu sur cairn info
Rendre à César ce qui appartient à César … le concept de laïcité est au coeur du message de Jésus :
Le concept de laÏcité n’a été rendu possible que parce que la France s’est construite autour du message chrétien que l’on trouve chez les trois évangélistes Marc, Matthieu et Luc : Rendez à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu. (Marc 12,17, Matthieu 22,21 et Luc 20,25)
La capacité de blasphémer est aussi d’origine chrétienne :
Le marquis de Sade écrivait dans son Histoire de Juliette : « Mon plus grand chagrin est qu’il n’existe réellement pas de Dieu, et de me voir privé, par là, du plaisir de l’insulter plus positivement. »
Mais il ne faut pas seulement que Dieu existe au moins en pensée pour jouir du blasphème, il est encore nécessaire que nous n’encourions pas aussitôt la peine de mort. Ainsi, dans une société complètement athée, le blasphème est impossible ; dans l’État islamique, il est interdit.
Le laïcisme contre l’héritage chrétien :
Tel est le paradoxe implacable auquel nous sommes confrontés en France : affirmer dans l’État un « principe de séparation de la société civile et de la société religieuse » suppose encore un lien privilégié avec la foi chrétienne (et j’ajoute à la foi chrétienne l’existence juive, parce qu’elle lui est intimement liée et que la permanence d’Israël est un principe de pluralité irréductible au sein même de la pensée de l’Église). Ou, pour le dire autrement, la neutralité de l’État à l’égard des confessions religieuses suppose une non-neutralité à l’égard de l’héritage culturel judéo-chrétien. Sans cette prédilection, soit cette neutralité devient impuissante car le neutre ne saurait produire en lui-même une quelconque détermination ; soit cette neutralité se change en neutralisation et devient la religion de l’anti-religion – le laïcisme.
Dès lors que l’État laïc ne reconnaît plus son origine et récuse pratiquement toute autorité spirituelle distincte de lui, dès qu’il se pose à partir d’un principe de souveraineté absolue, et bien que cette souveraineté absolue soit transférée du roi au « Peuple » – la notion de « Peuple », avec un P majuscule, comme l’a très bien montré Hannah Arendt, permettant aux politiciens de formidables prouesses de ventriloquie –, enfin, dès que l’État revendique une autonomie totale, sans référence à un ordre transcendant, il s’arroge ipso facto un statut divin. Le vieil adage le laisse entendre : vox populi, vox Dei, la voix du peuple est la voix de Dieu. La théocratie demeure, déguisée en démocratie. Dirait on vox technocratorum ou vox Stati islamici, que ce serait la même usurpation de la transcendance.
La religion laïciste n’a plus le vent en poupe :
La religion laïciste pouvait avoir le vent en poupe tant qu’elle s’inscrivait dans un récit humaniste et progressiste. Or ce récit est désormais révolu : pulvérisé par la bombe atomique et les camps de concentration. Nous sommes entrés dans une ère, sinon déjà posthumaine, du moins posthumaniste. Deux figures majeures s’y partagent le terrain : le fondamentalisme religieux, qui écrase l’humain sous un dieu despotique et clés en main, et le fondamentalisme technologique, qui éclate l’humain dans les fonctionnalités mirobolantes d’un supercalculateur.
Le laïcisme d’hier s’appuyait sur l’évidence que l’humain était bon et qu’il fallait le promouvoir. Mais, à l’heure où l’humain semble perdre toute légitimité, où il apparaît comme le fauteur de massacre et le prédateur de la nature, où trouver la force de le défendre, sans fuir dans le repli identitaire ni la dispersion consumériste ?
L’islamisme ici vient nous réveiller :
D’une part, il nous fait apercevoir que le concept de laïcité ne va pas de soi en dehors de la révélation juive et chrétienne.
Cette distinction radicale des pouvoirs, cette manière de réserver une autonomie relative à la puissance politique par rapport à la puissance divine est évidente dans l’Évangile, où Jésus demande à Pierre de remettre son épée dans son fourreau ( Jean 18,11). Elle l’est beaucoup moins dans le Coran où Mahomet n’a pas craint de dégainer le sabre.
Mais il y a aussi le transhumanisme …
Pourquoi continuer à rester humain quand nous avons la possibilité de devenir des cyborgs ? Pourquoi élire encore des chefs quand la gestion des big data se fait beaucoup mieux par un algorithme ? Pourquoi transmettre encore une culture plutôt que de se livrer entièrement à l’innovation disruptive ?
Face à la négation de l’humain par les fondamentalismes religieux et technologique, le combat de la laïcité deviendra de plus en plus proche de celui de la foi.
Comment l’affirmer avec ardeur sinon en ayant quelque rapport de reconnaissance avec la religion de ce Dieu qui s’est fait simple charpentier juif et qui a mené la vie à la fois la plus humaine et la plus divine, pardonnant à l’adultère, mangeant avec les prostituées et les publicains, s’identifiant avec les malfaiteurs, mourant et ressuscitant pour se retrouver encore très simplement avec ses disciples, autour d’une table, pour partager le pain ?
Pour commencer l’année 2024, j’ai chois de rassembler ici trois messages de sources différentes qui nous annoncent tous les trois l’arrivée d’une période très difficile que nous aurons à affronter.
Le premier est transmis par Lucienne Tinfena qui les reçoit de ses anges nomades dont elle est la messagère depuis plus de trente ans. Le second provient de la médium Geneviève Delpech et le troisième est une révélation faite à une japonaise, sœur Agnès Sasagawa Katsuko, par la Vierge Marie en 1973 et à laquelle elle s’est présentée par trois fois comme la Dame de tous les peuples.
La purification de la terre a commencé
Lucienne Tinfena, la messagère des anges nomades, présente ainsi son troisième recueil d’échanges avec les anges nomades et de messages et prophéties que lui transmettent ceux-ci.
» Ce troisième tome du « Livre des Anges, écrit par les anges », j’ai choisi de l’intituler « Les Anges Nomades » en hommage à mes chers amis du ciel qui m’ont fait l’immense grâce de communiquer avec moi, en substituant leur main à la mienne pour tracer ainsi l’empreinte et la preuve visibles de leur existence parmi nous. Nos dialogues ne se sont jamais interrompus, même pendant cette difficile période de pandémie, et vous verrez que prophéties, messages et conseils se sont vérifiés. L’Homme va devoir se reprendre et se détacher d’une matérialité qui l’étouffe, en l’empêchant de percevoir la réalité profonde de l’être. Alors, soyons attentifs à la parole angélique emplie de tendresse et d’espoir. Écoutons la : « Les anges sont avec vous avec tout leur amour, et chaque fois que dans votre vie se met à vibrer la petite étincelle qui sommeille au fond de votre cœur, c’est que votre ange s’est manifesté et a pincé les cordes de la lyre d’amour qui vibre et résonne sur la portée de Dieu. »
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Voici quelques extraits tirés des messages des anges et repris dans les articles publiés ici sur ce site :
L : Toujours les mêmes ? Les innocents ?
_ Oui, les innocents. Mais vous aussi vous êtes impactés et vous êtes moins innocents. Les cataclysmes vont se faire de plus en plus fréquents et de plus en plus violents, tant que vous n’aurez pas compris.
L : Sommes-nous en danger pour les attentats ?
_ Oui, hélas ! Vos élus ne voient rien et vous entraînent dans leur chute. Vous allez souffrir !
L : Aidez-nous, mes amis ! Faites quelque chose qui protège les enfants de tous ces pervers et de la guerre !
_ Tout est lié , lulu , et tout doit s’accomplir.
L : Ces catastrophes à la surface de la planète, climat, conflits, le Seigneur nous punit , n’est-ce-pas ?
_ Le Seigneur vous punit, en effet, et certains en profitent pour penser qu’il ne les aide pas. Bien entendu, ils mettent leurs décisions et leur comportement négatifs sur le compte de leur créateur !
L : Vous ne pourrez pas gagner sur ce plan-là ! C’est désastreux ! Ils rejettent la faute sur le Ciel, ils n’ont pas conscience que tout cela est la conséquence de leur conduite ! Alors, à quoi cela sert-il ?
_ A les punir ! Et tant qu’ils ne s’en réfèreront pas à la puissance divine, ce sera le cas ! Ils vont se lasser à la longue !
Nous ne pouvons plus tolérer les blasphèmes et les anathèmes. Il faut des exemples et des épreuves. Nous en souffrons énormément, mais Dieu en a décidé ainsi. Il va y avoir d’innombrables victimes.
…
Alors renaîtra une autre Terre, une terre nouvelle, vierge de toute perversité et où la main de l’Eternel aura brûlé et béni, brûlé tous les miasmes et béni le renouveau de l’âme et de l’esprit, l’âme et l’esprit de ces pauvres humains abîmés par le Perverti.
… Et n’oublie pas que la purification de la terre ne pourra se terminer que grâce à des actes et des pensées d’amour.
Il y a des millions de millions d’anges au ciel, et leur réalité ne se résout pas à notre petit cercle de nomades. Ces myriades d’anges ont toutes une fonction et une raison d’exister Il y a dans l’univers, d’autres mondes et d’autres habitants qui ne vous ressemblent pas, et dont le cœur et les qualités sont immenses. Ils vous viennent en aide, mais vous ne les voyez pas, et si de nombreuses catastrophes ont été évitées sur cette terre , c’est grâce à eux.
… Nous sommes cependant parvenus à un point de non-retour. Les exactions commises sur cette terre ne peuvent plus se perpétuer, et nous devons y mettre un terme. Cette semonce se rapproche à grands pas. Vous allez vivre les Trois jours annoncés, et vous devrez vous prosterner dans la prière. Les êtres d’autres planètes vous assisteront, ainsi que les Justes, les Saints et les Innocents. Il en reste si peu parmi vous !
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« Visions du Futur : Que nous réserve 2024 ? » avec Geneviève Delpech
Sur Nurea TV, le 29 août dernier, Geneviève Delpech, épouse du chanteur Michel Delpech, artiste -peintre, médium et auteure de plusieurs livres le don d’ailleurs paru en 2016 ou les enquêtes d’un médium paru en 2021, annonce à partir de 2024 trois années difficiles pour l’humanité qui va ainsi engager sa mutation profonde qui durera une vingtaine d’années.
Les apparitions mariales d’Akita désignent les apparitions mariales de la Vierge Marie à une religieuse japonaise, sœur Agnès Sasagawa Katsuko les 6 juillet, 3 août et à Akita au Japon. Au cours de ces apparitions, la voyante aurait reçu plusieurs messages (certains prophétiques) de la Vierge comme de son ange gardien.
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un passage du message de la seconde apparition
« Le Père s’apprête à laisser tomber un châtiment sur toute l’humanité pour faire connaître sa colère contre ce monde. Avec mon Fils, je suis intervenue tant de fois pour apaiser le courroux du Père. J’ai empêché la venue de calamités en lui offrant, avec toutes les âmes-victimes qui le consolent, les souffrances endurées par le Fils sur la croix, son sang et son âme très aimante. Prière, pénitence, renoncements et sacrifices courageux peuvent apaiser la colère du Père. Je le demande aussi à ta Communauté. Qu’elle demeure dans la pauvreté, qu’elle se sanctifie et prie en réparation des ingratitudes et des outrages de tant d’hommes. »
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un passage du troisième message du 13 octobre 1973 :
« Comme Je vous l’ai dit, si les hommes ne se repentent pas et ne s’amendent pas par eux-mêmes, le Père infligera un châtiment terrible à toute l’humanité. Ce sera un châtiment plus grand que le déluge, comme on n’aura jamais vu avant. Un feu tombera du ciel et va faire disparaître une grande partie de l’humanité, les bons comme les mauvais, n’épargnant ni les prêtres ni les fidèles. Les survivants se trouveront si désolés qu’ils envieront les morts. Les seules armes qui vous resteront, seront le rosaire et le signe laissé par mon Fils ».
En marchant… chemin faisant, Immobile…en padmâsana, Cheminer vers Soi, sur les Ailes du Souffle.
Méditation… Comme un doux zéphyr, qui souvent peut nous surprendre, nous invitant ainsi au voyage intérieur – Méditation… Assis dans la lumière, sur les berges de ce lac d’alpage, aux reflets d’émeraude – Méditation… En forêt, dans la luxuriance, le murmure des arbres et les chants d’oiseaux – Méditation… Dans le silence lumineux d’un Temple, jusqu’alors inconnu – Méditation… Chez soi, en Soi – Méditation… Au bord d’un torrent, bercé par la douce litanie de l’eau – Méditation… Au sommet d’une montagne, contemplant les espaces bleutés des lointains infinis… Il y a tant de sites, tant de lieux propices à la méditation, et une promenade en pleine nature, peut parfois être une heureuse invitation à méditer. Sachant que ce n’est pas le lieu qui déterminera la profondeur de celle-ci, mais cela peut parfois y contribuer. Mais alors quel type de méditation va s’inviter à cette rencontre? Méditation de pleine conscience, méditation zen, méditation kriya, méditation sans objet ? Bref, les possibilités d’ouvertures à cette méditation, sont aussi nombreuses que les motivations qui sous-tendent la démarche de chaque méditant potentiel!…
Celle qui nous convient dans l’instant, sera peut-être la bonne… pour un temps, car chacun de nous recherche sans doute, le chemin intérieur vers Soi, vers l’Âme, ou vers un tout autre but, qu’il soit religieux, spirituel, mais aussi, sans destination ni but prédéterminés, comme une Épopée infinie.
Le Principal Messager de la Méditation sera sans nul doute, le Silence. Celui qui survient à l’impromptu, sur les ailes du Souffle? Mais alors, quel silence reconnaîtrons nous? Et là encore, nos bagages, mentaux et émotionnels, plus ou moins encombrants, seront déterminants quant à la qualité et à la profondeur de ce silence. Et ici, comme en résonance, on peut tenter une petite réflexion sur cet axiome latin :«Visita Interiora Terrae, Rectificando Invenies Occultum Lapidem » qui prônait déjà, par la connaissance de soi, l’élimination de toutes les scories accumulées par le moi, et ce, sous les dehors de cet aphorisme énigmatique. Ce texte, datant du XVIème siècle vraisemblablement, aurait été inspiré par les réflexions de Socrate, puis repris par des sociétés « secrètes ». Mais cela ne retire en rien de son sens profond. Soit, cette tentative d’interprétation en clair, et dans une approche de l’homme en symbiose avec l’Univers : Visite ton être (Terrae) intérieur, et en rectifiant (ta conduite de vie), tu découvriras le Joyau (la Pierre précieuse – ton Âme) secret (aux yeux ordinaires).
Dans une approche identique du sujet – Jung déclare dans son ouvrage sur la dialectique du MOI et du SOI : « Plus on prend conscience de soi-même, grâce à la connaissance que l’on en acquiert petit à petit, et grâce aux rectifications de comportement qui en découlent, plus s’amincit et disparaît la couche de l’inconscient personnel déposée, tel un limon sur l’inconscient collectif ». Également cet aphorisme socratique, qui semble être à l’origine de toute cette réflexion intérieure, et inscrit au fronton du temple de Delphes : « Connais-toi toi-même, et tu connaîtras l’univers et les Dieux ». L’Épopée intérieure prend donc ses racines dans les premiers frémissements de l’éclosion d’une Conscience intérieure profonde… Et le Silence, en sera la sublimation.
Mais le Silence absolu est inatteignable, tout comme l’est également, dans un autre registre, le Vide absolu – Car ici précisément, subsistent toujours les fluctuations quantiques du vide; et là, dans le silence, il nous faudra toujours composer avec les fluctuations résiduelles du mental, quand ce n’est pas une cohorte de pensées errantes, sinon parasites, lorsqu’elles deviennent trop prégnantes, et ce, jusqu’à l’apaisement. Toutes les méthodes et techniques ont déjà été proposées, mais il semble bien que l’essentiel est au-delà de toute méthode et de toute technique. Simplement l’approfondissement du Silence en soi, par une aspiration informelle, une ouverture sans attente, de quoi que ce soit, et un élan, parfois puissant, s’élevant de ces Lointains intérieurs, jusque là insoupçonnés, en chacun de nous, et qui peut s’épanouir inopinément le plus souvent, sans souhait ni désir formulé.
Murmure de l’âme…
Il y a peut-être, du moins dans les première étapes d’un cheminement, une autre progression possible (?) vers ce recentrage intérieur, et qui pourrait déboucher sur une forme de méditation. Pour ceux qui par exemple, peuvent avoir quelques réticences à rester assis en demi lotus ou sur une chaise, sans « rien faire » ! A ce sujet, nous avions rencontré il y a quelques années une personne, physicien reconnu dans son domaine de compétence, mais en plus, très au fait de la « Chose » spirituelle, et qui, dans une conversation au cours de laquelle pouvaient alterner, science et spiritualité, en totale symbiose, nous avait dit préférer méditer en marchant, avec ce contact étroit avec la nature environnante, débusquant ainsi parfois, de très surprenantes synchronicités, un peu comme des « messages » de l’âme – alors qu’assis sur une chaise, c’était un peu comme une phase de type, « morne plaine », à ce que j’en ai compris. Alors effectivement, y a-t-il peut-être une autre voie d’approche ?
La « découverte » de cette autre voie a été un pur hasard de la randonnée, c’est le cas de le dire, puisqu’il s’agit d’une variante de la marche afghane. Au départ, cette marche est basée sur la synchronisation de la respiration et de la foulée rythmée des pas. Et pour la petite histoire, c’est Édouard Stiegler qui, constatant l’incroyable endurance, dans des environnements montagneux souvent difficiles, des caravaniers en Afghanistan, décida d’en savoir un peu plus sur leurs conditions de marche. Il avait pensé, pour tenter de trouver une explication à leur endurance exceptionnelle, à la prise de certaines substances bien connues dans ces régions ! Mais non – la suite le démontrera. Ces caravaniers-marcheurs parcouraient ainsi une bonne soixantaine de kms par jour, durant des dizaines de jours. Donc au minimum, des périples de 5 à 600 kms et plus. Et Stiegler, de constater donc que ces hommes arrivaient au terme de leur périple, en pleine forme, frais et dispos, prêt à repartir. Il décida alors de se joindre à eux, pour expérimenter cette technique de marche, devenue la « marche afghane ». Elle apporte déjà pour nous, un équilibre et une harmonie intérieure, une sorte de communion avec la nature, et peut ainsi changer l’ambiance d’une promenade. Il est alors possible d’aller encore un peu plus loin, dans une autre forme d’approche de la méditation. Il faudra pour cela être deux et cheminer de concert. Il est souhaitable que ce soit avec une personne en qui on ait totale confiance, et même plus; qu’elle partage ainsi notre approche de la méditation. Idéalement, une véritable âme-sœur. La marche afghane, basée donc sur le souffle synchronisé au rythme des pas, pourra être maintenue, mais ce ne sera pas une obligation sur toute la durée du parcours, puisque le point capital de cette nouvelle approche de la marche méditative, est le silence, le mental au repos, et surtout, durant ce cheminement, réintégrer son intérieur en ayant constamment les yeux fermés ! Oui, c’est une marche dans le « noir » en quelque sorte, qui peut rappeler une démarche intérieure, c’est pourquoi il faut une personne-guide en totale symbiose avec soi – l’épouse ou le mari ou ami(e) très proche. Le cadre : on essaie de trouver un chemin en pleine nature, loin des villes, sans bruits intempestifs environnants, plutôt plat, ou alors avec de légers dénivelés, sans « accidents » majeurs de terrain : rochers, gros cailloux, ornières etc…bref un sentier calme et facile d’accès, et si possible très peu fréquenté, au moins durant le temps du parcours qui n’est pas fixé, mais que l’on peut estimé souhaitable entre 4 et 5 kms. Le temps de bien « s’acclimater » à cette marche-en-soi, pour ensuite s’oublier totalement et percevoir alors que nous ne sommes plus celui qui marche. Certes le corps se promène bien, et ici, il n’y a aucune forme de dédoublement ! Mais, au bout de quelque temps, nous sommes un peu « ailleurs », nous pouvons avoir une impression inhabituelle, comme celle de flotter par intermittence, au-dessus de ces deux marcheurs. Au départ, mais tout dépend du parcours choisi, on est tout ouïe, ouvert aux bruissements de la nature, aux cigales, aux chants d’oiseaux. Tout prend une ampleur remarquable. Les senteurs de sapins, le parfum des fleurs, la caresse du vent, tout est décuplé.
Il y a un petit codage nécessaire pour bien « manœuvrer » en silence, et éviter d’ éventuels petits obstacles, racine d’arbre, flaque d’eau etc… Ce petit code, convenu entre le « guide » et le marcheur aux yeux fermés, est très basique. Tous deux se tiennent par la main, et le code établi est tout simple. Par exemple, pour le guide, exercer avec sa main, une légère pression vers le haut sur la main de sa compagne, pour signaler qu’il y a quelques pierres ou autres petits obstacles, et qu’il faut lever un peu plus les pieds durant quelques mètres. Ou une pression vers la droite ou la gauche pour indiquer un virage ou éviter un obstacle. En fait, chacun se fera son code, à sa convenance, mais il est nécessaire que ce soit bien perceptible par l’autre, pour ne pas troubler le silence précieux, par des réflexions.
Au bout de quelque temps, relativement court, cela dépend de chacun, l’impression de ne plus être totalement ce corps qui marche, devient très perceptible. On est alors baigné dans l’environnement de cette nature et l’on peut en arriver à faire « un » avec elle, avec le vent, avec le bruissement des arbres, peut-être parce que l’on est privé de la vision, et que l’on ressent ainsi beaucoup plus profondément les choses. Les pensées peuvent s’élever, en communion avec ce vivant, avec tout ce qui fait nature, chaque pas devient alors comme une caresse de gratitude sur Pachamama, chaque souffle d’air, chaque ruissellement de torrent, chaque senteur sont perçus avec une acuité renouvelée… Elles peuvent aussi, au stade suivant, demeurer silencieuses. Ne subsiste alors que le souffle régulier qui porte la vie en nous.
L’expérience se termine par un petit rituel. On change de fonction. Le marcheur-expérienceur devient alors le guide, les rôles sont donc inversés sur le chemin du retour, et le vécu des expériences pourrait ainsi être partagé.
Personnellement, lorsque nous sommes en randonnée et que le terrain le permet, que le lieu est paisible, et que nous sommes ouverts, l’un de nous deux ferme les yeux – et plus l’on pratique ce petit rituel, plus rapide est la déconnexion, et la reconnexion à autre chose. Nature, ciel, espace…Il semble que ce soit une expérience à chaque fois riche de sens, et qui facilitera plus tard, d’autres états méditatifs plus prononcés.
« Cheminer vers la Méditation, pour ensuite la dépasser…Cheminer ainsi du moi vers le Soi, sachant que celui-ci n’est pas un but en soi, mais une Dynamique de Vie, dans l’ Épopée de la Conscience Infinie. » Patje SEKO
Alors…en attendant ?
« Marche grand comme les arbres, Respire fort comme les montagnes, Sois gentil comme le vent du printemps, Garde la chaleur du soleil d’été dans ton cœur, Et… Le Grand Esprit sera toujours avec toi. »
Ce troisième tome du « Livre des Anges, écrit par les anges », j’ai choisi de l’intituler « Les Anges Nomades » en hommage à mes chers amis du ciel qui m’ont fait l’immense grâce de communiquer avec moi, en substituant leur main à la mienne pour tracer ainsi l’empreinte et la preuve visibles de leur existence parmi nous. Nos dialogues ne se sont jamais interrompus, même pendant cette difficile période de pandémie, et vous verrez que prophéties, messages et conseils se sont vérifiés. L’Homme va devoir se reprendre et se détacher d’une matérialité qui l’étouffe, en l’empêchant de percevoir la réalité profonde de l’être. Alors, soyons attentifs à la parole angélique emplie de tendresse et d’espoir. Écoutons la : « Les anges sont avec vous avec tout leur amour, et chaque fois que dans votre vie se met à vibrer la petite étincelle qui sommeille au fond de votre cœur, c’est que votre ange s’est manifesté et a pincé les cordes de la lyre d’amour qui vibre et résonne sur la portée de Dieu. »
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L : Toujours les mêmes ? Les innocents ?
_ Oui, les innocents. Mais vous aussi vous êtes impactés et vous êtes moins innocents. Les cataclysmes vont se faire de plus en plus fréquents et de plus en plus violents, tant que vous n’aurez pas compris.
L : Sommes-nous en danger pour les attentats ?
_ Oui, hélas ! Vos élus ne voient rien et vous entraînent dans leur chute. Vous allez souffrir !
L : Aidez-nous, mes amis ! Faites quelque chose qui protège les enfants de tous ces pervers et de la guerre !
_ Tout est lié , lulu , et tout doit s’accomplir.
L : Ces catastrophes à la surface de la planète, climat, conflits, le Seigneur nous punit , n’est-ce-pas ?
_ Le Seigneur vous punit, en effet, et certains en profitent pour penser qu’il ne les aide pas. Bien entendu, ils mettent leurs décisions et leur comportement négatifs sur le compte de leur créateur !
L : Vous ne pourrez pas gagner sur ce plan-là ! C’est désastreux ! Ils rejettent la faute sur le Ciel, ils n’ont pas conscience que tout cela est la conséquence de leur conduite ! Alors, à quoi cela sert-il ?
_ A les punir ! Et tant qu’ils ne s’en réfèreront pas à la puissance divine, ce sera le cas ! Ils vont se lasser à la longue !
Nous ne pouvons plus tolérer les blasphèmes et les anathèmes. Il faut des exemples et des épreuves. Nous en souffrons énormément, mais Dieu en a décidé ainsi. Il va y avoir d’innombrables victimes.
L : Et les enfants innocents, Mom ?
_ Les enfants, nous les prenons dans nos bras, et nous les transportons avec nous au plus haut des cieux où ils sont à nouveau heureux et protégés, et bien plus que sur votre terre indigne.
Ils baignent dans un amour absolu et sans réserve qui les inonde et les purifie de tous les relents impurs de la terre. Et nos angelots sont fins prêts à vivre la vie céleste avec tous ses bienfaits.
L: Merci, Mom ! Tu me rassures ! Merci pour eux, ma mie ! La population mondiale va-t-elle diminuer ?
_ Oui, et nous nous y employons. Et tout renaîtra dans une harmonie renaissante. Chaque chose à sa place, chaque peuple à sa place et chaque brin d’herbe à sa place.
Alors renaîtra une autre Terre, une terre nouvelle, vierge de toute perversité et où la main de l’Eternel aura brûlé et béni, brûlé tous les miasmes et béni le renouveau de l’âme et de l’esprit, l’âme et l’esprit de ces pauvres humains abîmés par le Perverti.
L : Notre société affligée par tous ces désordres, climat, violence, pauvreté, en vient à rejeter l’idée même de Dieu et cela devient de plus en plus difficile de convaincre que notre Père nous aime. Que faire ?
_ Tu dois persister et continuer à parler de l’Amour comme bouclier, et parler bien sûr, de cette liberté que l’homme a choisie, car cela les flatte et ils se voient au même niveau qu’un Dieu manichéen !
Et n’oublie pas que la purification de la terre ne pourra se terminer que grâce à des actes et des pensées d’amour.
Alexander Grothendieck, est né à Berlin en 1928 et décédé en 2014 à St Lizier commune située au sud-ouest de Toulouse.
Alexander a eu trois vies très différentes qu’il a traversées successivement avec la même passion et le même absolu, consacrant la première aux mathématiques, la seconde à l’écologie radicale antimilitariste et la troisième à sa rencontre avec Dieu à travers notamment les messages reçus par lui dans son sommeil.
La clé des songes, livre jamais publié mais conservé dans ses archives, relate sa vie et ses expériences oniriques et dit qui lui a parlé dans certains de ses rêves. Avant d’en faire la présentation, voici en quelques mots les deux premières parties de sa vie.
Ses origines familiales
Alexander Grothendieck est né d’un père juif et russe, anarchiste militant et emprisonné à quatorze ans pour son action politique, libéré après la révolution de 1917. En 1924, à l’occasion d’un voyage en Allemagne son père rencontre celle qui deviendra sa mère et dont il prendra le nom, née d’une famille de la bourgeoisie protestante et comme son père, investie dans la cause anarchiste révolutionnaire.
Après l’arrivée d’Hitler, ils émigrent en France où ils sont internés en camp d’étrangers. Son père sera déporté du fait de ses origines et mourra à Auschwitz et le jeune Alexander poursuivra sa scolarité et sa vie en France.
Un génie des mathématiques
Alexander Grothendieck fera une carrière de chercheur en mathématiques et recevra en 1967 la médaille Fields, consécration suprême. Madame Claire Voisin mathématicienne, membre de l’académie des sciences et qui n’aimait pas, dit-elle, la personne du mathématicien, dira pourtant de lui qu’il est le génie pur des mathématiques, du même niveau qu’Einstein en physique. A titre d’exemple elle dit qu’il découvrit en moins d’un an quatorze questions restées jusque-là sans solution.
Un livre vient d’être édité en 2023 sur sa vie de mathématicien :
mars 2023
Son engagement dans l’écologie radicale antimilitariste et anti-technologique
La deuxième partie de sa vie, menée de pair avec son travail de professeur de mathématiques à l’Université de Montpellier, correspondra à son engagement dans l’écologie radicale antimilitariste. Il refuse alors la société vers laquelle nous entraînent les sciences et techniques nouvelles et notamment dans le domaine militaire. » Survivre et vivre » sera une revue qu’il créa avec d’autres et qui sera publiée de façon irrégulière d’août 1970 à juin 1975. Après cette période, il abandonne alors son militantisme politique pour créer successivement deux communautés dans lesquelles il vivra quelque temps et dont il s’éloignera. Celles-ci disparaîtront d’ailleurs assez rapidement.
Son retour à une vie intériorisée et son attention très soutenue à certains de ses rêves où Dieu lui parle
Sans doute déjà, s’étaient manifestés les premiers indices de sa troisième vie où il rencontrera Dieu dans ses songes puis le message de Jésus-Christ. Avant cette période, il a vécu quelques épisodes qui l’avaient déjà fait évoluer en ce sens. Comme ses parents, Alexander était pourtant anarchiste et totalement athée, ne voyant en Dieu qu’un concept dépassé, auquel, seuls les esprits les moins éveillés pouvaient encore se référer. Un homme de science, comme lui, ne pouvait adhérer à de telles sottises !
Le livre présente de façon disparate et à vrai dire confuse, une chronologie des grands événements qui l’ont fait changer. Le premier de ceux-ci remonte à 1944. Il a alors 16 ans et participe avec sa classe à une causerie de son professeur de sciences naturelles profondément croyant et qui leur montre l’évolution de la vie en sciences naturelles. Il est totalement émerveillé devant la beauté des cellules et la complexité quasi infinie de la diversité de la vie. Contrairement à l’hypothèse du hasard qui sous-tend la théorie de l’évolution et prétend l’expliquer, il est alors immédiatement convaincu du contraire : un dessein caché organise l’évolution. Il dit que c’est depuis ce jour qu’il est passé de la vision athéiste à déiste sans d’ailleurs, note-t-il, que ce passage n’ait eu, alors, une quelconque influence sur lui. Sa vie continuera donc comme avant.
Le deuxième moment de rupture avec sa vision strictement matérialiste de la vie se situe en 1957. Année exceptionnelle pour lui, durant laquelle il fera, dit-il, ses découvertes fondamentales en géométrie algébrique, accompagnera sa mère durant ses derniers moments et puis rencontrera celle qui deviendra sa compagne. L’accompagnement de sa mère durant ses derniers mois sera l’occasion pour lui de découvrir qu’à côté de la réalité intellectuelle basée sur la raison, existe aussi une réalité spirituelle. Mais là encore, et comme en 1944, il dit que cette découverte restera sur le moment sans effet sur sa vie.
Le troisième moment décisif correspond à la période 1975 – 1978, dates où il abandonne à la fois son implication dans la recherche en mathématiques et son engagement en politique – mais il, continuera d’enseigner à l’Université jusqu’en 1988 date de son départ en retraite.
Il se consacrera alors beaucoup plus à lui-même et en particulier à l’observation de ses rêves. Depuis 1976, et durant dix ans, il va consigner, dit-il, environ mille rêves dont il s’est souvenu et parmi ceux-ci trois à quatre cents dont il dit avoir compris les messages.
Parmi ces quatre cents rêves, il affirme qu’aucun ne tire sa source de son psychisme et il leur reconnaît toujours la même « patte », le même souffle.
Certains de ceux-ci sont en langage clair et sans code secret. Ils constituent une Parole vivante dont chaque mot porte et s’accomplit en lui. Il reconnaît en 1988, une dizaine d’années après, que c’est cette voix qui lui a fait changer la façon dont il percevait le monde.
Cet état lui est venu dit-il comme une grâce, en revanche, l’acte de foi qui l’a accompagné ne peut venir dit-il que de nous, que de l’âme. Cette foi se confond chez lui avec la foi en la vie, en l’existence.
Persuadé, à force d’observation, que ces rêves ne viennent pas du psychisme mais d’un Rêveur extérieur, il finit par être convaincu que ce Rêveur est Dieu qui nous parle. Il décrit même, à ce propos, ce rêve survenu en août 1982 où Dieu lui apparaît sous les traits d’un vieux monsieur bienveillant qui lui indique son chemin.
Il mesure alors la chance inouïe qui est la sienne et la confiance absolue et jamais démentie qu’il accordera alors aux messages divins qu’il reçoit.
Dans son livre, Alexander Grothendieck veut d’abord brosser à grands traits la vision du rêve en général et dans un second temps faire passer son expérience du rêve et de Dieu.
Début 1988, ses rêves deviennent des révélations prophétiques
Il estime enfin que les rêves obtenus de janvier à mars 1988 présentent le caractère de véritables révélations. Parmi ceux-ci, il y a les rêves prophétiques annonçant la fin brutale d’une ère à son déclin, d’une culture en pleine décomposition et l’avènement d’une nouvelle ère.
Viendra, dit-il alors, le choc de la tempête et les oreilles de ceux qui vivront entendront et les yeux verront.
Ágnes Heller est née le à Budapest et elle est morte le au bord du lac Balaton en Hongrie. Elle est une philosophe et sociologue hongroise.
Elle s’exile en 1977 en Australie où elle devient professeur de sociologie à Melbourne jusqu’à sa nomination, à partir de 1986, à la chaire de philosophie Hannah Arendt à la New School for Social Research à New York. Elle abandonne alors la pensée marxiste pour adopter une position plus néolibérale et elle investigue des questions éthiques et existentielles.
À partir de 2007, elle revient en Hongie où elle résidera jusqu’à la fin de sa vie.
Elle a publié trente-cinq livres dont une dizaine en hongrois et vingt-cinq en anglais et allemand dont « An Ethics of Personality » en 1996 traduit en français en 2023 dont il est question ci-après.
Dans un monde où il n’est plus de principes certains s’imposant à tous, il ne peut y avoir d’éthique qu’individuelle : l’éthique de la personnalité. Cela ne livre pas pour autant la morale à l’arbitraire de notre caprice. Car il est parmi nous des hommes et des femmes remarquables qui prouvent par leur existence même que l’on peut toujours agir avec sagesse et bonté. Ces bonnes personnes sont réelles. Comment sont-elles possibles, demande Ágnes Heller.
Voici une présentation de la philosophie de Agnes Heller à partir d’un long article de Gilles Achache paru dans le n°183 -automne 2023 de Commentaire.
Gilles Achache est Philosophe, éditeur, directeur de la collection « Liberté de l’esprit » aux éditions Calmann-Lévy
Par-delà « la mort de Dieu »
« Dieu est mort » dit Zarathoustra, cela signifie d’abord que le monde des idées est redescendu sur terre et qu’ici-bas règne une violence nue que nous habillons d’idées majestueuses.
Voilà la mascarade dévoilée. Le mieux qu’on puisse espérer dans cet orphelinat généralisé, c’est de forger des vérités et des valeurs relatives, temporaires et régionales. Il n’est plus de monde ou d’humanité, mais un archipel dont les îles abritent des peuplades disparates. L’une d’entre elles, l’Europe, s’est indûment poussée du col et a tenté de faire croire aux autres qu’elle était leur destin. Elle est aujourd’hui remise à sa place.
Soutenir qu’il existe des valeurs universelles prétendant régler le vouloir et l’agir semble une lubie anachronique, une faute de goût, une ringardise. Pourtant, dit Agnes Heller, tout ne se vaut pas.
Le XX ième siècle a aussi montré que tout le monde ne sombrait pas : à côté des voyous, des crapules et des lâches en grand nombre, il existe quelques bonnes personnes ; ce que l’on appelle parfois des Justes.
Dans l’horizon de la postmodernité, l’existence de ces bonnes personnes pose un problème épineux : nous savons les reconnaître, mais nous ne savons plus les penser.
Les bonnes personnes existent, comment sont-elles possibles ? Telle est la question qui traverse toute la philosophie morale de Ágnes Heller.
Le paradoxe de la postmodernité sur le fond duquel se déploie la pensée de Ágnes Heller : aucune métaphysique n’est aujourd’hui en mesure d’offrir à l’action morale le soutien d’un fondement sûr, et cependant l’exigence morale de bien agir est pour nous toujours aussi vive.
Sortir de la contingence de l’existence : se choisir soi-même
Le point de départ de l’argument de Heller est un philosophème devenu classique depuis Heidegger et Sartre : l’homme est un « être jeté là ».
La nature n’obéit-elle pas à des lois ? Mais, à mesure qu’augmente la connaissance que nous en avons, nous découvrons qu’elles n’ont rien à nous dire sur le juste et l’injuste, ni même sur les raisons suffisantes pour lesquelles les choses sont ce qu’elles sont et pas autrement.
Le langage et les conventions sociales nous fournissent bien quelques repères pour naviguer en ce monde, mais ils n’offrent qu’un semblant d’ordre pour expédier les affaires courantes.
Cette confrontation de l’existant à un monde contingent n’est pas elle-même contingente, il ne peut y échapper. Cette première nécessité en entraîne une seconde : l’exigence pour l’existant de faire sens du désordre des choses pour ne pas y succomber. Il lui appartient de faire de ce chaos un monde. Cette nécessité, cette exigence, est au fondement du paradoxe moral de notre modernité : nous sommes pressés d’agir alors que rien, sur la terre comme au ciel, n’indique de direction dans laquelle conduire notre action.
Pour répondre à cette instance fondatrice qui lui est faite, la première tâche de l’existant est de se choisir soi-même. Heller emprunte ce thème du « choix de soi-même » à Kierkegaard. Il convient, pour le comprendre, de le rapprocher d’un autre, qu’elle emprunte cette fois à Nietzsche : l’amor fati. Se choisir soi-même, c’est épouser son destin.
Authenticité et courage
Rien d’autre que lui, qui choisit, ne peut garantir qu’il fait le bon choix ; ni ordre transcendant, ni loi de l’histoire. L’individu est seul à porter le risque et, par conséquent, la responsabilité de son choix. On comprend dès lors pourquoi le choix de soi-même est au fondement même d’une éthique de la personnalité : c’est par cet événement, qui le voit épouser son destin, que l’individu devient à proprement parler une personnalité.
Le deuxième trait remarquable du choix de soi-même est qu’il témoigne de l’absolue liberté de l’individu.
Le troisième trait du choix de soi-même est qu’il fait émerger un premier couple de vertus : le courage et l’authenticité. Pas encore de quoi faire une morale, mais déjà un bon début.
Devenir ce qu’on est véritablement exige dès lors une force suffisante pour être soi-même et résister à la tentation du fantasme que les autres projettent sur soi, et auquel on finit par croire – ce que l’on appelle le courage. Pour le plus grand nombre, le choix de soi-même se réduira souvent à une décision paresseuse. Par défaut, on se conformera au choix que les autres ont fait pour soi. Si le choix de soi-même exige de résister au conformisme, il exige de la même manière que l’individu ne se mente pas à lui-même, et que son engagement dans la vie soit authentique .
Se choisir soi-même selon l’universel ou le particulier
Heller sort de cette difficulté en distinguant deux types de choix de soi-même : celui qui s’effectue sous la catégorie du particulier et celui qui s’effectue sous la catégorie de l’universel.
Le choix sous la catégorie du particulier est le parti que prennent ceux qui décident de consacrer leur vie à la réalisation d’une œuvre particulière : les artistes, les savants, les hommes politiques et, d’une manière générale, tous ceux qui consacrent leur talent et leur énergie vitale à un but ou à une ambition. La vertu consiste ici à rester fidèle à son engagement, mais rien ne dit ce que vaut cet engagement. Encore une fois, Hitler et Al Capone ont sans nul doute été fidèles à eux-mêmes. Toute la difficulté consiste alors à réintroduire une dimension substantielle dans le choix de soi-même qui ne requerrait pas un fondement métaphysique qu’on sait ne pas pouvoir trouver, car nous sommes postmodernes. C’est la figure de la bonne personne elle-même qui fournit ce contenu substantiel.
Ainsi Ágnes Heller parvient-elle à dépasser de manière convaincante les apories les plus importantes de la pensée postmoderne. Il s’agit bien ici d’un dépassement, puisque son propos n’est pas de récuser la pertinence de la déconstruction de la métaphysique traditionnelle. Elle concède que la critique des arrière-mondes est effectivement justifiée, et qu’il est inutile de chercher à les restaurer. Dieu est vraiment mort, si l’on entend par là l’idée d’une réalité transcendante qui serait au fondement de ce monde et du sens qu’il a pour nous. Notre ciel est irrémédiablement vide ; on ne saurait le repeupler qu’avec des nuages.
En revanche, ce que montrent Heller et son éthique de la personnalité, c’est qu’il existe encore dans la tradition métaphysique, pour autant qu’on veuille bien s’y intéresser sérieusement, des inspirations utiles – chez Kierkegaard et Nietzsche, bien sûr, mais aussi chez Kant, Platon et d’autres – pour penser notre monde en désordre et y vivre une vie bonne.
Voir une lumière au bout du tunnel ou la vie défiler devant ses yeux, avoir le sentiment de flotter au-dessus de son corps, etc. Nombreux sont les témoignages concordants d’expérience de mort imminente. Mais peu nombreux sont les éléments scientifiques qui peuvent l’expliquer. Une nouvelle recherche laisse entendre qu’au moment où le cœur lâche, le cerveau, lui, devient hyperactif…
Ils sont des centaines de milliers à travers le monde. Peu importe le pays, le sexe ou la culture d’origine, de nombreux témoignages de personnes ayant vécu une expérience de mort imminente concordent. Victimes d’un arrêt cardiaque ou d’un profond coma qui aurait dû les entraîner vers la mort, certains survivants racontent avoir vu des flashs lumineux, leur vie défiler devant leurs yeux ou ressentir un sentiment de paix et de tranquillité.
« Beaucoup de personnes pensent avoir vu le paradis, précise Jimo Borjigin, neurobiologiste à l’université du Michigan. La science ne leur a pas apporté de réponse plus convaincante. » Mais grâce à son travail et celui de ses collaborateurs, les choses pourraient un peu évoluer. Car la scientifique vient de mener une expérience sur le rat qui suggère une explication au phénomène : après l’arrêt du cœur, le cerveau pourrait rentrer dans une phase d’hyperexcitabilité, qui se caractérise par une activité anormalement élevée, dans les zones chargées de la conscience.
Le cœur s’arrête, le cerveau s’active
Tout a commencé en 2007. La biologiste travaille sur les sécrétions de neurotransmetteurs dans le cerveau de rats. Une nuit, deux des rongeurs meurent. En reprenant les données, elle aperçoit aux alentours de l’heure du décès des pics d’activité étranges. Que se passe-t-il dans le cerveau au moment de la mort ?
Lorsque le cœur arrête de battre, le cerveau souffre de ne plus être irrigué en sang et donc en oxygène et nutriments. À priori, privé d’énergie, l’organe devrait progressivement perdre son activité et s’éteindre dans la minute, le tout étant représenté par un électroencéphalogramme plat. Dans les faits, c’est tout l’inverse qui se produit.
Comme expliqué dans les Pnas, des électrodes ont été directement placées sur le cerveau de neuf rats. Ceux-ci ont reçu une injection de chlorure de potassium, ce qui stoppe les battements cardiaques. Les auteurs ont noté 30 secondes plus tard une augmentation de l’intensité des ondes cérébrales de hautes fréquences, dites oscillations gamma. Leur intensité a même été la plus forte au moment de la dernière pulsation cardiaque, alors que les rats étaient encore bien vivants.
L’expérience de mort imminente, aussi pour les rats ?
Or, selon la théorie en vigueur, ces ondes gamma seraient l’une des caractéristiques neuronales sous-jacentes à la conscience, et spécifiquement lorsqu’il s’agit d’établir un lien entre des informations émanant de plusieurs régions du cerveau. Ainsi, les chercheurs suggèrent que ce même processus se déroule également dans notre crâne dans les instants précédant notre fin, ce qui pourrait expliquer ces sensations particulières ressenties. Seuls ceux qui arrivent à s’en remettre peuvent alors témoigner de ce qu’ils ont connu.
Voici au moins un début d’explication au phénomène, qu’il faudrait désormais creuser. Les personnes ayant vécu une telle expérience de mort imminente racontent avoir vu des flashs lumineux. Il faut donc aller vérifier si le cortex visuel est concerné par cette décharge d’ondes gamma. Et cela semble être le cas. « Nous avons noté une augmentation du couplage entre les ondes de basses fréquences et les ondes gamma, une des caractéristiques de la conscience et de la sensation visuelles », reprend Jimo Borjigin.
Mais les auteurs ne sont malgré tout pas affirmatifs. Il est en effet un peu tôt pour tirer des conclusions définitives de ces expériences menées sur le rat. Il faudrait obtenir des informations sur l’Homme. L’expérience a déjà été tentée, mais les électroencéphalogrammes des personnes en train de mourir n’ont jamais rien décelé. Peut-être parce que les électrodes n’ont pas capté le faible signal depuis le cuir chevelu des patients, alors qu’elles deviennent assez sensibles directement placées sur le cerveau. L’affaire ne fait donc que commencer…
Depuis plusieurs jours, mon cœur est profondément blessé devant l’ignominie et l’horreur des évènements subis par le peuple juif. La guerre est à nos portes, en Ukraine, en Arménie, en Israël, et je ne sais comment aborder avec vous, un drame qui a coûté la vie à de si jeunes victimes innocentes, dont les familles dans leur souffrance indicible, réclament vengeance .
Les démons déferlent sur le monde et les anges avaient prévenus. Il y aura de nombreux martyres, il y aura de terribles cataclysmes et rien ne nous sera épargné si nous ne changeons pas notre comportement . Nous sommes dans la première purification de la terre, mais lequel d’entre nous en a-t-il véritablement conscience ? Et comment annoncer à une mère que son enfant a été sacrifié sur l’autel de la pénitence !
Souvent, au cours de mes rencontres avec les anges, j’ai crié mon sentiment d’injustice et de désespoir devant tant de douleurs. Leur vision est si différente de la nôtre ! Les malheurs qui nous frappent ne sont que la conséquence de la liberté demandée à Dieu, la liberté de choisir notre propre route, le bien ou le mal. Pour les anges, les martyrs sont reçus au ciel en seigneurs et leur sacrifice est nécessaire à la survie de leurs semblables sur cette planète, à la survie de la planète elle-même. La vengeance est un droit mais elle n’est pas un devoir, disent-ils, et elle conduit à une sensation de vide et d’inachevé .
Les démons sont lâchés, mes amis ! Et la première purification de la terre a été initiée, bien plus vite que je ne voulais le concevoir, malgré les messages incessants des anges : Tout s’accélère, tout s’accélère ! Ukraine, Arménie, Israël, et bien d’autres pays ravagés par les conflits et la famine, épidémies, inondations, sécheresse, séismes, cataclysmes de plus en plus violents, tout cela fait partie d’un plan qui est d’une part un aspect de la punition divine, et d’autre part le désir fanatique de Satan qui vise à l’éradication de l’être humain sur cette planète. Il s’agit d’une guerre dont l’homme est à la fois trophée et victime, mais le seigneur ne permettra pas notre disparition. Seule la Prière nous sauvera, disent les anges, mais pour ceux qui ne croient pas en Dieu, je les exhorte à prier au nom de l’amour qu’ils portent à leurs enfants ou à leurs proches, car cet amour c’est le chemin vers le salut. Il est le seul rempart contre les exactions et les crimes commis par les sbires de Satan. Quant aux dictateurs sanguinaires de la planète, il ne s’agit pas seulement pour eux d’un combat pour le pouvoir, car aucun serviteur du mal ne peut se satisfaire de dominer des peuples réduits à l’esclavage ! Ce qui est leur but ultime, ce qui leur est imposé par leur sinistre maître, c’est l’élimination pure et simple de l’homme, le trésor de Dieu, la créature faite à son image et dont le Perverti ne peut supporter l’existence. L ’Ennemi se dresse contre son créateur et veut le provoquer jusqu’au combat final. Ce qu’il advient aujourd’hui en Israël, comme en Ukraine et partout ailleurs, c’est une lutte contre les démocraties et la liberté qui nous est concédée de faire nos choix, le libre choix d’évoluer vers la connaissance, le savoir, la spiritualité dans son accomplissement ultime. Faudrait-t-il nous résoudre à abandonner nos rêves aux mains des renégats ?
Demain, n’importe quelle nation peut se trouver confrontée à ce dilemme. Il faut anéantir les ennemis de Dieu, mais c’est l’amour et la compassion qui restent les armes les plus efficaces seuls véritables remparts contre la terrible menace de l’ange déchu.
C’est un avocat français auteur de plusieurs livres de développement personnel et de style de management.
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L’Idiot de Fiodor Dostoïevski a commencé à être publié sous forme de feuilleton dans Le Messager russe en 1868. Ce 150e anniversaire est l’occasion de redécouvrir son auteur qui avait déjà saisi à l’époque le drame auquel est confronté la civilisation européenne aujourd’hui.
Dostoïevski croit en l’homme européen, en sa passion, sa soif de vérité, sa foi, sa créativité, sa lutte. Il éprouve même le sentiment d’être le « dernier des européens ». On se souvient des paroles d’Ivan dans Les Frères Karamazov : « Je veux faire un voyage en Europe, Aliocha… Je sais que je n’irai voir qu’un cimetière, mais c’est un cimetière auquel on tient mais tellement, mais tellement fort, voilà ! J’y tiens, moi, aux défunts qui y reposent, chaque pierre qui les couvre parle d’une vie passée tellement brûlante, d’une foi si passionnée en son exploit, en sa vérité, en sa lutte et sa science que, je le sais à l’avance, moi, je tomberai au sol et je les embrasserai ces pierres, et je pleurerai dessus — persuadé en même temps, de tout mon cœur, que, tout ça, depuis longtemps, ce n’est plus rien qu’un cimetière, et rien de plus. Et ce n’est pas de désespoir que je pleurerai, mais juste parce que je serai heureux des larmes que je pourrai verser. »
Le sens de l’homme est lié au Christ
À l’âge de 18 ans, Dostoïevski a déjà formulé sa mission vitale : « L’homme est une énigme. Cette énigme, il faut la découvrir… Je travaille sur cette énigme, car j’ai envie d’être un homme ». À 29 ans, à la veille de son exil sibérien pour avoir participé au complot politique des membres du cercle de Petrachevski, il écrit à son frère : « Frère ! Je ne désespère pas. La vie est partout la vie. Être un homme parmi les hommes, et le rester toujours, dans toutes sortes de malheurs, sans se décourager et sans tomber, voilà en quoi consiste la vie, voilà son sens. Cette idée est ancrée dans ma chaire et dans mon sang. »
Chez Dostoïevski, le sens de l’homme est lié au sens du Christ. Sur l’échafaud, quelques instants avant le simulacre de pendaison, il s’approche de son ami Spechniov et lui souffle à l’oreille en français : « Bientôt nous serons avec le Christ ». À 33 ans, à peine sorti du bagne, il choisit encore le Christ. Au bagne « je me suis compris… J’ai compris le Christ… J’ai compris l’homme russe… Ne me dites pas que je ne connais pas le peuple… Je le connais, c’est de lui que j’ai reçu de nouveau dans mon âme, le Christ, que j’avais connu dans la maison paternelle lorsque j’étais enfant, mais que j’avais perdu. »
Dostoïevski est fasciné par l’humanité du Christ, par sa nature humaine parfaite. « J’ai composé mon Credo, dans lequel tout est clair et saint. Il est très simple, le voici : croire qu’il n’y a rien de plus beau, de plus profond, de plus attrayant, de plus raisonnable, de plus fort et de plus parfait que le Christ… Mieux encore, si quelqu’un me démontrait que le Christ n’est pas dans la vérité, et qu’effectivement la vérité n’est pas en lui, j’aimerais mieux rester avec le Christ plutôt qu’avec la vérité. »
Dostoïevski n’a nul besoin d’une divinité qui ne s’est point faite homme, d’une vérité qui ne s’est point faite chaire. Pour lui le Christ est l’homme idéal et parfait, il n’est pas seulement Dieu et Sauveur.
Dostoïevski croit en l’homme, parce qu’il croit au Dieu fait homme. Dans sa chute tragique l’homme découvre le visage du Christ, rayonnant, miséricordieux, profondément humain. Il découvre sa dignité et sa filiation divine, il se purifie et se sauve à travers la souffrance et la pénitence.
« Cette crise est essentiellement psychologique, morale et spirituelle » – Ariane Bilheran
Il ne faut pas confondre totalitarisme avec dictature ou tyrannie. Le totalitarisme est une dérive mentale collective, une folie présentant l’apparence de la raison et du discours argumenté. On la reconnaît notamment à son déni de la réalité et à son délire de persécution justifiant la persécution d’autrui. Dans ce mini-feuilleton, Ariane Bilheran nous présente les caractères essentiels de cette psychopathologie. https://antipresse.net/?s=ariane+Bilheran
2021-Ariane Biheran
Les Chroniques du totalitarisme ont été rédigées au cours de l’année 2021, pour certaines publiées dans « L’Antipresse », et pour d’autres directement sur le site de l’auteur. Elles étudient, à partir de l’actualité, différentes notions, comme la mise au pas, la violence, le corps, la folie, la perversion, la paranoïa, le sacrifice, le témoignage, la charité et l’héroïsme, en époque totalitaire. Elles sont ici accompagnées d’articles, dont « Psychopathologie du totalitarisme » qui, en trois volets, résume le problème totalitaire selon les procédés psychiques collectifs décryptés par Ariane Bilheran. Par son analyse en prise directe avec les événements de 2021, l’auteur interroge avec profondeur et amplitude, selon la philosophie politique et la psychopathologie, les troubles qui envahissent périodiquement l’humanité. À certaines époques, l’humanité, prise dans la démesure et la tentation de transgresser les interdits fondamentaux de la civilisation, régresse dans la barbarie.
Ariane Bilheran est diplômée de l’École normale supérieure (Ulm), psychologue clinicienne, Docteur en psychopathologie et philosophe.
Spécialiste de la psychologie du pouvoir, elle a prononcé des conférences en France et à l’étranger sur les thèmes de la paranoïa, de l’emprise, du harcèlement, de la manipulation et de l’autorité.
Au cours de sa carrière, Ariane Bilheran est également intervenue en tant que consultante et a dispensé des formations dans différentes entreprises ou institutions. Elle a aussi été amenée à produire des expertises judiciaires dans le cadre de procès portant sur des cas de harcèlement ou d’emprise devant les juridictions civiles et pénales.
Elle a également publié de nombreux ouvrages consacrés à la littérature, la poésie, la philosophie ou la psychologie.
Nous l’avons interrogée à l’occasion de la parution de son dernier livre Chroniques du totalitarisme 2021. Un ouvrage qui rassemble plusieurs textes qui traitent du phénomène totalitaire et des mécanismes sur lesquels il s’appuie pour subjuguer les masses et asseoir son emprise sur la société et les individus.
« Les époques difficiles vont créer des hommes forts, qui eux-mêmes vont concevoir des sociétés plus justes et plus faciles à vivre dans lesquelles les hommes perdent de leur vigueur et de leur vigilance. Ces sociétés dégénèrent et s’avachissent en raison de la faiblesse des hommes qui les constituent, parce qu’ils ne rencontrent plus d’épreuves qui les fortifient, et elles sombrent dans la destruction. C’est le moment de l’émergence des époques difficiles », souligne l’auteur.
« Les époques difficiles, comme celle que nous traversons aujourd’hui avec cette dérive totalitaire, sont des époques de destruction radicale. La société s’enfonce dans la guerre et dans l’autodestruction. Je crois que c’est exactement ce à quoi nous sommes en train d’assister. Lentement ou pas, mais sûrement. »
Selon Ariane Bilheran, les dérives apparues pendant la crise sanitaire sont le symptôme d’une dégénérescence plus profonde à laquelle nos sociétés sont confrontées depuis de nombreuses années.
« Cela fait longtemps que nous sommes dans la société du spectacle, pour reprendre les termes célèbres de Guy Debord. Qu’est-ce que c’est la société du spectacle ? C’est une société perverse qui ne valorise plus la discipline, qui ne valorise plus l’effort ni l’être, mais qui valorise la séduction, la consommation et l’avoir. C’est une société qui confond l’artificiel et l’authentique, qui vit de relativisme, la vérité vaut le mensonge, le bien vaut le mal ; et qui ne recherche que le plaisir immédiat. »
Pour la philosophe, l’Éducation nationale participe à cette dégénérescence de la société en étant désormais incapable d’instruire les enfants et de leur permettre d’aiguiser leur esprit critique. Une faillite de l’institution scolaire qui constitue un terreau favorable pour l’émergence d’une dérive totalitaire du pouvoir.
« Avec 20% de jeunes Français qui savent à peine lire, comme nous l’indique Carole Barjon dans son livre Mais qui sont les assassins de l’école ?, donc des illettrés que, de surcroît, les écrans débilitent, il n’y a plus de risque que le pouvoir rencontre une contestation politique digne de ce nom. »
« Nous avons une masse de plus en plus crétinisée, rivée aux écrans, qui rentre dans ce totalitarisme numérique qui lui est proposé, qui subsiste sans le langage nécessaire pour clarifier sa pensée, avec des sentiments également de plus en plus rudimentaires. Puisque nous n’avons plus les mots pour exprimer nos émotions, celles-ci deviennent très barbares. La barbarie c’est tout simplement l’absence de langage. L’issue fatale de tout cela, c’est la dérive totalitaire que nous connaissons. »
« Pour qu’il y ait une dérive totalitaire, il faut qu’il y ait une coalition des masses et du pouvoir de l’idéologie. Les masses étaient prêtes à ce totalitarisme, elles l’ont demandé et elles en redemandent. Nous sommes dans une situation extrêmement critique où nous avons des générations de plus en plus stupides, illettrées, avec un QI global qui est en train de baisser, et des équations extrêmement problématiques à résoudre au niveau de l’histoire de l’humanité. »
Pour l’auteur de Chroniques du totalitarisme 2021, les événements qui se sont déroulés en France dans le cadre de la crise sanitaire ont également permis de lever toute ambiguïté sur le fonctionnement de notre démocratie.
« Aujourd’hui, nous appelons démocratie un système d’oligarques, voire de ploutocrates, un gouvernement des riches qui pratique la stigmatisation, l’inégalité de droits sur la masse, qui accepte que certains citoyens puissent avoir des droits que d’autres n’auraient pas. Or, la démocratie c’est l’égalité de droits entre les citoyens. Nous voyons bien qu’il y a une imposture, une fraude sur la notion. Par exemple, l’année dernière on a condamné des gens à l’ostracisme, à la mort sociale, certains soignants se retrouvent sans moyens de subsistance, dans une situation très critique pour avoir refusé de céder à un chantage. »
« Nous avons eu, et le philosophe italien Giorgio Agamben en parle très bien, une confusion majeure entre la vie et la survie, une réduction à une pure existence biologique avec cette suppression de nos droits inaliénables au prétexte de l’État d’exception. »
D’après Ariane Bilheran, les individus les plus dangereux dans le cadre des phénomènes totalitaires « ne sont pas les profils de criminels, qui ne sont pas si nombreux que cela, mais ceux qui commettent les crimes sans l’intention de les commettre, cette fameuse banalité du mal dont parlait Hannah Arendt à propos d’Eichman. »
« Ce sont des profils qui vont basculer à la faveur de l’angoisse, qui vont se dessaisir de leur individualité, qui ne sont plus en capacité de répondre d’eux-mêmes, de répondre de leurs actes. Ils suivent le mouvement et deviennent des instruments du système. Nous en avons vu plein émerger pendant la crise sanitaire, qui se sont mis à contrôler les cartes d’identité à l’entrée des restaurants, à devenir des petits flics, des contrôleurs, des petits cheffaillons et qui se sont mis à servir sans réfléchir. Ce sont les profils les plus dangereux. Sans eux, il n’y aurait pas d’efficacité de la dérive totalitaire. »
Pour Ariane Bilheran, le phénomène totalitaire « interroge tous nos liens d’attachements » et « risque de pousser de nombreuses personnes au fond de leurs retranchements », les obligeant à faire un choix en conscience.
« Le totalitarisme accule à un choix, le non-choix devenant un choix par défaut : soit accepter de se faire avaler dans la pieuvre géante, en renonçant à son intimité et à tout ce qui constitue son individualité, soit déclarer sacré l’être humain […]. »
« Je dis souvent qu’il ne sert à rien de faire toutes les réserves alimentaires du monde si nous n’avons pas une force mentale, morale, émotionnelle et spirituelle pour résister à l’adversité. Et je dis aussi souvent que la priorité va être de maintenir à flot notre santé mentale, ce qui n’est pas simple quand le collectif devient fou. »
« La première chose à régler, ce sont nos peurs. Nous avons vu que c’était, comme le souligne le psychiatre américain Mark McDonald, d’abord une pandémie de peur. La peur nous paralyse, nous empêche de nous réaliser et entraîne des divisions en nous-mêmes. Il faut s’alléger de la peur et il faut également s’alléger des émotions par lesquelles nous sommes manipulés, notamment la culpabilité. »
Et la philosophe de conclure : « Le totalitarisme pose la question suivante : qu’est-ce qu’il te reste lorsque tu as tout perdu ? Qui es-tu quand tu as tout perdu ? C’est une question essentielle. »
«L’existence n’est qu’un interlude, dans l’Épopée infinie de la Conscience »
La Symphonie de la Conscience
– Essai –
Nous pensons, nous réfléchissons, nous nous projetons, nous sommes alors conscients, du moins c’est ce que nous pensons ! Nous avions déjà survolé ce sujet dans « Qui pense ? ». Mais qu’est-ce véritablement que la conscience ? Ne devrait-on pas plutôt user d’un pluriel, pour désigner les différentes typologies de consciences ? Et, à l’instar de certains scientifiques*, évoquer l’éventualité de la présence de deux aspects ou de deux types de consciences ?. Soit, notre conscience ordinaire bien connue, à savoir, la « conscience analytique cérébrale » (CAC), et par ailleurs, une « conscience intuitive extra-neuronale », la (CIEN), dans un autre registre de perception, effective hors de la trame des circonvolutions neuronales, hors donc de nos capacités cognitives biologiques, du moins, dans une première phase de sa manifestation, car bien sûr, il y aura une sorte d’effet « passerelle » avec la conscience ordinaire, pour être en mesure de faire la restitution de ce qu’elle aurait perçu dans ces états de NDE ou EMI, ou dans d’autres types d’expériences intérieures. Mais, de fait, elle n’est pas, ou beaucoup moins perceptible dans « la vie ordinaire de tous les jours ». A l’exception peut-être (?), de rares états de Conscience pouvant être vécus dans différentes formes de méditation sans objet, ou sans support. Là ou un état de Vacuité particulier, peut, paradoxalement pour l’entendement commun, ouvrir un espace de « perceptions subtiles», non formatées selon les schémas représentatifs habituels.
Un état de Vacuité particulier, car si l’on tente de faire un parallèle en se basant sur une similitude un peu audacieuse, entre Conscience et Univers – Hypothèse qui a déjà été abordée dans « l’Univers est-il conscient ? » (New Scientist), mais également dans d’autres revues et par d’autres chercheurs**, Philip Goff, William Brown …, on verra déjà que l’Univers recèle un fond diffus cosmologique… d’informations, comme un reliquat ou un condensé de son lointain passé. Alors de même pour la conscience ? Pourrait-elle receler, par analogie à une projection fractale de cet Univers qu’elle pourrait être, un condensé d’informations non neuronales, et être perçue comme une forme de représentation métaphorique de l’Univers. Cela conduirait à y inclure ce fond diffus hébergeant un rayonnement fondamental d’informations, particulier à chaque conscience ! Cela peut indiquer aussi, par l’analyse des informations perçues lors de NDE, EMI, ou autres expériences singulières, une confirmation que tout être pensant peut accéder à un aspect de la Vacuité, et par là-même à une profondeur et à un espace de conscience, qui lui est propre, puisque encore teinté des reliquats spécifiques à chaque conscience. Alors la suite de l’Épopée pourrait peut-être révéler de vastes évolutions, bien au-delà des horizons, et dans un état de spatialité inconnue, totalement indescriptible, et sans doute de nature néguentropique – le Retour vers l’UN-en-Soi – mais avouons qu’ici, ce n’est peut-être plus tout à fait la « vie ordinaire de tous les jours »!
Ces deux types de consciences, CAC et CIEN, évoluent ainsi dans des registres bien spécifiques, puisque la CIEN, perçue dans ce cadre des EMI, ou autres types d’expériences, et selon les témoignages de médecins et de patients ayant vécu ces états de perceptions hors normes, n’aurait donc pas besoin du support neuronal, pour saisir et mémoriser de l’information. Sans doute, par d’autres canaux, comme une sorte de « mémoire » située dans des champs hors espace-temps, et ressentie par une forme de liaison intuitive avec certaines fréquences. L’information ne mettrait donc pas en œuvre les circuits neuronaux, du moins jusqu’à sa restitution puisqu’il faudrait alors la formuler. Mais tout ceci, demeure toujours dans le cadre normatif de la dualité.
Osons alors aller encore un peu plus loin. (Attention, chaussée glissante !) Serait-il possible, dans certaines situations, comme par ex. ces rares instants où nous aurions été en mesure d’installer une forme de pause, un peu comme un « blanc », dans le flux incessant de nos pensées, d’établir ainsi une dimension « spatiale » du Silence. Pourrait apparaître alors une variété de ressentis très intériorisés, totalement dissociés de toute charge émotionnelle ou mentale. Un peu comme une espèce de fulgurance, parfois même plus étendue, en provenance d’une autre Réalité de Conscience ? Et ce, au-delà même des deux types de consciences précitées. Ainsi, aucune représentation, aucune forme ni apparence, structurée ou non, donc aucun aspect dual, simplement une forme d’intrication à un Silence Lumineux, de Provenance indéterminée. Telle serait cette Conscience Lumineuse, hors du jeu et du brouillard de la dualité ? Et donc au-delà de la forme et des apparences. Car cette forme de coalescence, dans un sens qui peut rappeler l’intrication quantique, pourrait laisser supposer que cette Intrication Première, du Tout et de l’Un, est peut-être l’une des clés du Mystère de la Conscience Primordiale ? (Simples supputations d’un pèlerin en vadrouille !)
Sans doute, avons-nous tous déjà fait cette expérience des niveaux de conscience différents, selon l’instant, comme un – temps suspendu -, selon les conditions, selon l’inspiration. Plusieurs fréquences peuvent donc être perçues semble-t-il, dans ce que l’on pourrait appeler une forme d’arborescence de la conscience. Mais parfois, et peut-être trop souvent, nous assimilons ce que nous percevons ou ressentons, en croyant à tort, que cela correspond à tel ou tel aspect d‘une Conscience, dite « supérieure». Alors qu’en fait, ce n’est que le simple jeu du mental, de l’intellect, subconscient et inconscient confondus, soutenu par un discernement toujours restreint, et un potentiel émotionnel circonscrit et limité par nature, à notre champ réceptif. Et donc, ce sont bien ces formes de consciences (CAC ou CIEN) qui nous permettent l’expérimentation des différents niveaux. Soit, dans un schéma de type «conscience-anima», évoqué par Stephen Hawking par ex., et développé dans la « Déclaration de Cambridge sur la conscience » , soit, détaillé dans ces dimensions de conscience analytique, ou de conscience intuitive, dénommées ainsi par plusieurs chercheurs.
Ces formats de conscience peuvent s’ouvrir sur des strates de différents niveaux, que l’on trouve donc chez les humains, mais aussi, pour certains, chez les animaux. (Cf Rupert Sheldrake, entre autres chercheurs) Qui pourrait en douter ? Il n’y a qu’à croiser, par ex., le regard de votre animal de compagnie, qu’il soit de pure espèce ou mâtiné, cela ne change rien à l’échange, – mais juste par simple hasard (!) un tervueren par ex…. si dans votre famille vous avez eu le privilège d’avoir un tel compagnon (nous avons eu cette chance durant 17 ans), ou de tout autre animal familier. Ou, si vous avez eu l’occasion un jour, de faire une balade à cheval, de plonger votre regard dans ses yeux, au début ou à la fin de la rando. Car au début, vous êtes deux « étrangers » l’un pour l’autre – pas toujours !- mais à la fin de la rando, il y a comme une sorte de connivence qui parfois peut s’établir. Cela peut dépendre du cheval, mais aussi du cavalier! Et c’est surprenant de profondeur, sans pour cela faire appel à je ne sais quelle projection de nos propres désirs affectifs inconscients. Très simplement… comme une salutation naturelle et un remerciement pour la promenade, de conscience à conscience. Essayez ! Ils ne leur manquent que la parole dit-on parfois, et à juste raison ! Ces consciences sont liées à la structure psychosensorielle et au système neurobiologique de l’animal, comme pour l’homme. Et par ailleurs, il y aurait donc cette « conscience extra-neuronale », incluant des espaces encore plus vastes, et qui nous concernerait… mais pas exclusivement !
On peut se risquer peut-être, à résumer ainsi les 3 aspects qui décriraient schématiquement la notion de « conscience »: – Une conscience analytique cérébrale – avec ses multiples options, mais toujours dans le cadre d’une dualité « observateur-observé », et qui regrouperait l’essentiel de toutes les perceptions liées au moi, à l’ego – subconscient et inconscient compris. – Une conscience intuitive extra-neuronale – dans un contexte de champ de perception nettement plus élargi, et donc, hors de la sphère neuronale, mais toujours sous le sceau de la dualité. Ceci dans le cadre des perceptions relatées par des milliers de personnes ayant vécu une EMI ou NDE, entre autres expériences dites spirituelles, et où, le plus souvent, l’expérience en question se fait à partir d’un « moi », encore présent, même si ce n’est plus dans la matière. – Et la Conscience Une, Illimitée, Infinie, en-dehors de tout aspect dual, singulier ou personnel***. Se situant donc hors du champ conceptuel, et de ce fait, indémontrable et insaisissable pour la CAC. Pourrait être perçue par cet aspect de la Conscience, auquel parfois notre intuition profonde peut avoir accès ? Lorsque toutefois, un état de Vacuité essentielle, est réalisé.
Alors, « le mot n’étant pas la chose » (sic), cette Conscience-Une pourrait être nommée Esprit, Âme, ou Soi. Sauf, qu’en voulant dénommer de façon plus spécifique, désignant ainsi d’une manière plus formelle, voire dogmatique, nous chercherions de nouveau à vouloir sceller « Ce qui Est », par Essence impersonnel, au ciment épais de nos sécrétions cérébrales, véritables entraves, nous bloquant l’accès à une Réalité non duale. Alors, on peut essayer d’abandonner ces appellations et autres définitions… souvent avec l’adjectif possessif « mon » (!) qui signifie bien le sens égocentrique de la réflexion ou du témoignage, car l’Illimité et l’Infini sont par Essence insaisissables, et n’ont donc pas de propriétaire patenté, n’en déplaise à notre petit ego! Seul le Silence Véritable, pourrait-il être en mesure de permettre une meilleure approche ? La Vibration de ce Silence pourrait-elle, tant soit peu, fractionner cette «cage de Faraday» qui nous enferme et nous isole de ce Réel-non-dual, afin d’élargir notre champ de perception ?! Car ce « Quelque Chose», en plus d’être Infini, est totalement Indéfini !
Alors, prenons un peu de recul ! On se souvient tous de cet axiome: «Celui qui parle ne sait pas, et celui qui Sait, ne parle pas !» d’un certain Lao Tseu. A bon entendeur ! Ce n’est bien sûr que pour l’auteur de ces lignes !
Mais revenons à la « folle du logis »****. Pour beaucoup d’entre nous peut-être, il se pourrait que « radio-cortex » restât allumé sans interruption du matin au soir, (et même la nuit durant nos rêves), tandis que défilent ces flux d’« infos en continu », plus ou moins incontrôlables et incoercibles – eh oui, on aurait beau essayer de tourner le bouton dans tous les sens pour tenter de couper totalement le flux…. ça ne fonctionnerait pas toujours. Il semblerait que nous ne soyons pas totalement maître en la matière. Ici, c’est le flux d’informations qui semble être aux commandes, et parfois même, sous la tutelle d’«influenceurs et autres instigateurs » masqués, tous opérateurs patentés retranchés dans les voiles de l’illusion. Nous subirons majoritairement ces flux d’informations, qu’elles que soient leurs origines, tant que la Conscience-Une sera encore aux abonnés absents, pour cause de connexion défectueuse(!), et tant que nous porterons un quelconque intérêt ou attention, à ces perturbations, à ces confusions, à ce brouillard informatif, en donnant prise à ces flux, souvent intempestifs.
Ce type d’attention généralement excessive, exerce une empreinte sur nous et en nous – Cette empreinte va souvent engendrer une « accroche », un hameçonnage, comme l’on dit en informatique, et faire se manifester, assez couramment, un attachement prégnant – Attachement qui, à son tour, formatera et confortera ainsi le cycle fermé dans lequel nous errons depuis bien trop longtemps. Sam et Sarah, des habitués de la Grande Boucle, ne diront pas le contraire . (Oups !)
Alors, serions-nous comme asservis, et obligés de subir ? Certes, nous pourrions tenter d’orienter vers d’autres horizons, ces flux d’informations plus ou moins intéressantes, souvent insipides et monotones, ou alors, durant une période plus ou moins longue, nous pourrions essayer de faire diversion. Les répétitions de type mantras, ou prières, pourraient y aider en créant une sorte d’alternative, mais souvent un simple contrechamp, et là encore, nous sommes à la peine, car, au fond du fond, même en psalmodiant ad vitam, nous ne gérons rien du tout, ou si peu, tout en croyant être le maître de cérémonie de ces flux de pensées. Ce n’est donc pas sans rappeler encore une fois cet adage hindou bien connu. « L’homme ne pense pas…il est pensé ».
Alors l’orchestration de ces flux de pensées va se dérouler pour certains, soit comme une mélodie apaisante, soit comme une syncopée épuisante, pour d’autres. Analogue à une cacophonie toujours chaotique et confuse, ou à un véritable brouillard d’informations pour beaucoup. Nous avons cependant le choix d’essayer d’intercaler des pauses, ou des « soupirs », dans le sens musical du terme ! voire des respirations de silence, à insérer dans cette partition impossible. En effet, tout comme chaque portée musicale, chaque partition mélodique comporte ces « silences », bien connus de tout musicien, qui font vivre la musique en lui donnant son harmonique particulière. On ne peut imaginer une partition sans « silences ». Ce serait un chaos de bruits inharmoniques ou une litanie de notes sans respiration. On peut le constater malheureusement dans certaines approches «artistiques» dites à tort, musicales !
La Mélodie de la Conscience ne mériterait-elle pas mieux, que ce que nous lui proposons habituellement comme réceptacle vivant ? Alors, ne pourrions-nous pas instiller quelques espaces de silence dans cette partition ? Peut-être aurions-nous ainsi, une mélodie de la Conscience qui nous rapprocherait possiblement de l’Essentiel ? Sachant que la qualité et la tenue de ce Silence si particulier, est aussi très intime et propre à chacun. Ce Silence ne se régente pas, ni n’obéit à des directives ou à des dogmes. Il survient lorsque nous lui laissons un espace de vacuité, entre nos pensées, sans toutefois être dans l’attente de sa venue. Il survient et s’installe quelques secondes, ou beaucoup plus. Nous ne gérons rien, nous ne sommes que le réceptacle de « quelque chose » qui nous dépasse. Sinon, cela risque fort de ressembler à un silence forcé, un silence contraint, et donc ce ne pourrait être en rien le Silence de la Vacuité.
Ainsi, l’on pourra s’apercevoir que l’élément essentiel et primordial dans la Mélodie de la Conscience, c’est Lui, le Silence Vivant. Le reste n’est bien trop souvent qu’habillage, ou bruits de fond, généralement, des reliquats éparpillés de notre mental, ou des émanations de type hylique, en provenance de champs perturbateurs.
Les pensées structurées, véhicules de l’information, proviendraient pour partie, possiblement de l’inconscient collectif, ou de l’akasha, de l’éther, ou de la noosphère, des sphères du penser et autres égrégores. Quand ce n’est pas sous l’égide d’Influenceurs, de Maîtres à penser ou autres guides auxquels nous serions peut-être assujettis ? Tout cela semble suggérer que ces « réserves » d’informations, alimentent, souvent inconsciemment pour nous, par leur flux continu, notre sphère mentale, passant par le filtre de la conscience ordinaire pour exprimer ainsi l’information qu’elles véhiculent. Mais nous appartiennent-elles vraiment en totalité (?) – sans doute en partie, car ce flux d’informations n’est pas nécessairement le fruit exclusif du travail de nos neurones, suppléé par les cellules gliales. Le Silence s’étant établi dans la Conscience, un autre type d’Information pourrait alors être perçu, mais Elle serait peut-être, plus de l’ordre d’un « Savoir » intuitif, d’une forme d’ « Inspiration » Primordiale, et non pas duale, et serait alors du domaine de la Transcendance.
Il y aurait donc, si notre perception y est préparée – Conscience…et consciences – Mais très souvent elles sont confondues, l’Une avec les deux autres, dans le langage courant. Cela conduit à des interprétations trompeuses prenant en compte, et avec une très nette prédominance, une assimilation à la conscience analytique ordinaire, ou à la CIEN, plus exceptionnellement. La confusion se retrouve dans de nombreuses analyses et témoignages d’expérienceurs par ex. ou, à de rares exceptions, on parle très souvent de contacts lumineux, ou pas, «avec ceci», ou «avec cela», et beaucoup moins d’intrication, ou de fusion ultime « dans l’UN»… au-delà donc de tout aspect dual – ce qui semble essentiel, pour éviter toute confusion avec des manifestations astrales et autres. Car l’Une n’a besoin de rien pour s’exprimer – et la Vacuité semble être alors son réceptacle favori – C’est alors un peu comme le « Grand Œuvre » à réaliser en Soi !…et le reste… viendra de surcroît ?! Alors que les deux autres utilisent l’habillage de l’intellect, les outils du mental et les pulsions des sentiments et de l’émotionnel, pour se manifester. Toutes manifestations liées à l’altérité et donc, duales par nature.
L‘Une – est au-delà de la Forme et de l’Apparence – Au-delà des frontières de l’Impermanence – Au-delà de l’Espace et du Temps – Par-delà les Au-delà – Par-delà les Mondes et les Dimensions – Par-delà les Cosmos et leurs Univers – Vers …un ABSOLU Indéterminé….
Les autres, sont dans la réalisation de nos tendances.
Alors, Une, ou des consciences ? Il semble que les variantes enregistrées sont le fait des différents strates où évoluent ces consciences. Des octaves de tonalités et d’harmoniques différentes !
Rêvons un peu…c’est à nous tous de composer la plus belle des Symphonies, en symbiose avec l’Univers, et Cela, qui le dépasse. La Mélodie de la Conscience « individuelle », telle une fractale de la Mélodie Céleste de l’Univers, permettrait peut-être d’inciter les Âmes, dans leur ensemble, à retrouver l’Harmonie Parfaite de la Symphonie de la Conscience.
* Dr Pim Van Lommel, Dr Sam Parnia, Dr JL Charbonier ** Phys. Emmanuel Ransford , Dr Neuro. Eben Elexander – Dr Astrophy. Loann Brahimi – Philip Goff – W.Brown *** Personnel – vient de « personna » => masque : ce qui donne l’apparence…et qui aboutit à la « personnalité » – Serions-nous donc tous masqués ? Sans même en être conscients ?! **** Un peu d’humour : On appelle ainsi les « gesticulations mentales » dans notre cortex,… à notre corps défendant.
Laurence de Charette, est la fille d’Hervé de Charette, trois fois ministre dont ministre des affaires étrangères de 1995 à 1997. Laurence de Charette est issue d’une famille aristocratique. Elle descend du roi Charles X par le duc de Berry, de l’académicien Pierre Girauld de Nolhac et de Louis Marin Charette de La Contrie, le frère du général vendéen François Athanase Charette de La Contrie.
Parcours spirituel
Malgré ses origines familiales profondément ancrées dans le catholicisme, Laurence de Charette ne se convertit que sur le tard, en 2020, à l’âge de 50 ans. Son enfance n’est pas « un terreau fécond pour la foi » : elle est baptisée et fait sa première communion, mais elle est scolarisée à l’école publique et ne reçoit aucune éducation religieuse à la maison. Ne croyant pas en Dieu, elle refuse de faire sa profession de foi.
Elle découvre la foi bien plus tard, après une expérience mystique suivant la mort d’un de ses meilleurs amis, lui-même très croyant : durant la Pentecôte, alors qu’elle se recueille sur la tombe de celui-ci, elle entend une voix intérieure lui dire : « Voici, je me tiens à la porte », sans savoir encore que cette phrase est un verset de l’Apocalypse. Elle se met alors à croire en Dieu, au Verbe incarné et en l’Esprit saint, et ressent la nécessité de se rendre à la messe, qu’elle fréquente désormais chaque dimanche. Depuis, elle multiplie les lectures spirituelles — Jacques Fesch et Séraphin de Sarov, notamment —, les formations et les retraites pour toujours mieux connaître le Christ et approfondir sa foi.
Pour témoigner de cette expérience, Laurence de Charette publie en 2023 À la grâce de Dieu (éd. du Laurier), dans lequel elle invite à la découverte de l’existence de Dieu dans la Bible, mais aussi dans nos vies quotidiennes.
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Laurence de Charette- 7 juin 2023
Présentation du livre
Cet ouvrage n’est ni un témoignage ni un essai sur la conversion, mais une invitation à saisir la grâce. À travers une magnifique lettre, Laurence de Charette enjoint le lecteur à découvrir l’existence de Dieu : sa personne, la manière dont il s’adresse à chacun – à la fois dans la Bible et aussi au quotidien –, et ce que l’on gagne à le connaître… D’une grande profondeur, tout en douceur et en sensibilité, non sans humour, l’auteur se livre sur cette rencontre avec un Dieu pas si has been que l’on voudrait nous faire croire. Que l’on soit athée, en chemin de conversion ou déjà croyant, le lecteur est amené à ouvrir son cœur pour goûter à la plénitude de sa propre vie… à la grâce de Dieu !
Quelques versets de la Bible à propos de la grâce divine :
Mais Dieu est riche en compassion. A cause du grand amour dontil nous a aimés, nous qui étions morts en raison de nos fautes, il nous a rendus à la vie avec Christ – c’est par grâce que vous êtes sauvés.
Paul -Éphésiens 2:4-5 ( Ephèse appelée aujourd’hui Selkuc est située à 50km au sud d’Izmir en Turquie. Elle possèdait le Temple d’Artémis, l’une des 7 merveilles du monde. Paul s’adresse dans cette lettre à ses habitants . Voici une présentation de l’Epitre)
En effet, la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été révélée. Elle nous enseigne à renoncer à un mode de vie impie et aux convoitises de ce monde et à vivre dans le temps présent conformément à la sagesse, la justice et la piété.
Tite 2:11-12 ( il s’agit de l’épitre de Paul à Tite, son principal collaborateur d’origine grecque, son « frère » comme il le nommait.)Voici la présentation de l’épitre à Tite
Il nous a sauvés et nous a adressé un saint appel. Et il ne l’a pas fait à cause de nos œuvres, mais à cause de son propre plan et de sa grâce, qui nous a été accordée en Jésus-Christ de toute éternité.
2 Timothée 1:9 Paul emprisonné à Rome s’adresse à Timothée qui est à Ephese et à qu’il demande de lui succéder. Voici la présentation de l’Epitre)
En effet, le péché n’aura pas de pouvoir sur vous, puisque vous n’êtes plus sous la loi mais sous la grâce.
Romains 6:14 (Epitre de Paul adressée à l’Eglise de Rome. Elle a joué un rôle central dans l’histoire du christianisme . Voici sa présentation)
En effet, c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est pas par les œuvres, afin que personne ne puisse se vanter.
Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu, et ils sont gratuitement déclarés justes par sa grâce, par le moyen de la libération qui se trouve en Jésus-Christ.
En effet, l’Eternel, votre Dieu, fait grâce et est rempli de compassion, et il ne se détournera pas de vous si vous revenez à lui.
2 Chroniques 30:9b « Discours des jours »), forment un livre du Tanakh, originellement rédigé aux alentours du ive siècle av. J.-C. comme un seul livre Les Chroniques proposent une histoire d’Israël depuis la création jusqu’au terme de l’Exil à Babylone, présentant d’abord de longues généalogies jusqu’à l’époque du roi David puis insistant ensuite sur la période des rois de Juda.
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Le songe d’une nuit d’hiver : passages de la chronique de Vincent Trémolet de Villers
En matière spirituelle, il faut se méfier comme de la peste du témoignage. Ces récits édifiants à mi-chemin entre le mysticisme New Age et le développement personnel ; ces confessions publiques où dégouline un sirop néo-sulpicien ; ces révélations horizontales où Dieu porterait les promesses d’un bonheur «all inclusive», comme le serait une destination de vacances ensoleillée. Que le ciel soit notre cité ou qu’il soit vide, le mystère de la foi est aussi souterrain que cristallin. Celui qui le manipule le profane avant de le détruire.
C’est avec toutes ces prévenances que l’on entre dans À la grâce de Dieu, l’essai que Laurence de Charette consacre non pas à sa conversion, mais à sa rencontre avec « Celui qui est » …
Pourtant, dans le sillage d’André Frossard (cf là « Dieu existe et je l’ai rencontré » , janvier 1976), du romancier Thibaut de Montaigu,(cf là : la grâce -2021) plus récemment de l’essayiste Sonia Mabrouk ( cf là Reconquérir le sacré), elle a choisi de prendre la plume pour écrire à sa fille, sa «princesse», que Dieu existe, et qu’elle l’a rencontré.
Rencontre tardive…C’est par la messe que ça commence. C’est un dimanche soir comme un autre. L’angoisse du retour de la semaine étreint l’auteur…
« La messe m’a transportée. (…) Les chants m’ont émue aux larmes. Tous les mots prononcés ce soir-là sont entrés en moi. La beauté de l’église m’a saisie. »
Dès lors, Laurence de Charette cherche celui qu’elle a déjà trouvé. Elle le fait dans la fréquentation des sacrements, la lecture de la Bible, le silence des monastères, avant de le reconnaître, par moments, dans l’existence ordinaire.
L’Écriture sainte, d’abord,
vers laquelle elle retourne comme on se désaltère à une source d’eau vive. Les prophètes sont aussi des poètes et leur verbe console, réveille, rassérène. Isaïe: «La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer, donnant la semence au semeur et le pain à celui qui doit manger ; ainsi, ma parole qui sort de ma bouche ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission. »
(Isaïe ou Ésaïe (יְשַׁעְיָהוּ en hébreu, Yeshayahu, qui signifie « Yahweh sauve ») est un prophète de l’Ancien Testament (ou Tanakh selon la tradition hébraïque), qui aurait vécu sous le règne d’Ézéchias (Hizkiya) puisqu’il est fait mention de « la quatorzième année du roi Ézéchias ». Ésaïe est considéré comme l’un des quatre grands prophètes, avec Jérémie, Ézéchiel et Daniel.
Figure biblique, Isaïe aurait vécu à Jérusalem au VIII è siècle av. J.-C., approximativement entre 766 et 701. )
La retraite, ensuite,
Dans une chambre austère sans écran et sans bruit. C’est là que Charette nous décrit, un jour gris et froid, ce qui a tout d’un songe mystique. Pages vibrantes et impressionnantes traversées par l’invisible. Ce n’est pas le feu d’un volcan mais une brise légère : « Au milieu de la nuit, une présence me rend visite. Elle volète autour de moi, elle s’approche du lit et soulève doucement le drap qui recouvre mon visage, comme le ferait une mère auprès de son petit à l’heure du lever. (…) Le visage de ma mère m’est apparu. (…) Nous voguons elle et moi, parcourant ainsi longuement des immensités planes. (…) De l’autre côté s’étend un monde auquel je sens confusément que je ne peux pas accéder. (…) Paix et joie mêlées ont jailli en abondance. (…) Bonheur ardent, et en même temps plein d’une infinie quiétude, d’une volupté intérieure totale ; joie sans nom de l’être enfin délié et rassemblé à qui l’univers aurait remis son unité originelle. (…) Ineffable félicité. »
On songe évidemment aux «pleurs de joie » de Pascal, à Thérèse de Lisieux, mais aussi à Simone Weil, qui, dans La Connaissance surnaturelle, que cite Laurence de Charette, écrit ces lignes sidérantes: «Il m’emmena dans une église. Elle était neuve et laide. Il me conduisit en face de l’autel et me dit : “Agenouille-toi.” Je lui dis : “Je n’ai pas été baptisée.” Il dit: “Tombe à genoux devant ce lieu avec amour comme devant le lieu où existe la vérité.” J’obéis. »
Une expérience incandescente
Le lecteur, reconnaissons-le, est parfois déstabilisé par ce surgissement du surnaturel, du merveilleux, dans un temps qui a éteint les étoiles du ciel, évacué l’inquiétude métaphysique et relégué la religion catholique au rang d’ONG patrimoniale. Temps ricanant et revenu de tout, à qui on ne la fait pas.
Agnostique ou croyant, on est tenté de convoquer tout ce que l’esprit humain a produit, les sciences cognitives et la psychanalyse, pour détourner les yeux de ces rêves incroyables. Peine perdue. Les mots de Laurence de Charette résonnent encore, même quand on ne veut pas les croire.
La fraîcheur de son regard, la sincérité et la profondeur de son propos désarmeront les plus sceptiques. Ils pourront se sentir éloignés, impressionnés, intimidés, même étrangers : ils sortiront transformés par la force poétique et mystique de ce texte.
La foi, ici, n’est pas le fruit d’un raisonnement, d’un quelconque pari, d’une quête, d’une discipline, c’est l’effet d’un élan, d’une expérience incandescente, d’une rencontre, d’un mystère insondable : ce que l’on appelle la grâce. « Il frappe. À nouveau, je pense à cette porte, derrière laquelle Il attend. Oublié le plus souvent, ignoré, repoussé, récusé, crucifié (…), vulnérabilité totale et confiance sans borne à la fois.» Il attend. Et Laurence de Charette de renverser la question de l’existence de Dieu par cette interrogation en forme de gouffre spirituel : «Est-ce que Dieu existe sans nous ? »
Préface du livre « le sommeil magnétique » expliqué par le somnambule Alexis en état de lucidité – Paris 1856
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Lorsque le ciel de la pensée humaine est obscurci par le sombre nuage du matérialisme, et que, semblable à un phare battu et aveuglé par la tempête, la lampe du sanctuaire philosophique ne verse plus dans les consciences troublées qu’une fugitive lueur impuissante à éclairer les écueils où la société menace de s’abîmer tout entière, ils sont bénis les pieds de l’homme qui, portant en ses mains le flambeau magique de la vérité, en jette les vives lumières sur les mystérieux ressorts de l’organisme humain. Aussi, le cœur ouvert sur l’infini, nous avons acclamé avec enthousiasme le somnambule Alexis, dont nous avons si souvent entretenu nos lecteurs, comme étant une manifestation évidente, une révélation visible de l’existence, dans chaque homme, d’un ange intérieur nommé âme. Pour les hommes de notre génération, il y a un nom qui résume, pour ainsi dire, tous les miracles du somnambulisme lucide. Ce nom est celui d’Alexis. Il est pour nous hors de doute que c’est une renommée qui ira toujours en grandissant et prendra des proportions d’un fantastique fabuleux, le jour (que nous désirons bien éloigné encore) ou sa gloire aura reçu une sanction solennelle par sa mort. Jésus-Christ était parfaitement dans la vérité, lorsqu’il proclamait de sa voix divine, cette sentence qui est restée un proverbe Nul n’est prophète en son pays. En conformité d’idées et en fraternité d’âme avec lui, nous ajoutons Nul n’est prophète en son temps. Et, l’histoire en main, il nous serait facile de confirmer cette proposition en démontrant que les hommes au cœur aveugle ont toujours raillé les prédictions du génie prophétique retentissant fatidiquement à leurs oreilles incrédules en un mot, que la destinée de l’homme supérieur à son siècle est d’être perpétuellement contesté ; il faut que l’ange de la mort l’ait renversé, pour que la Gloire, appliquant sur sa bouche décolorée un baiser de ses lèvres rouges de vie, mette à son front pâli l’auréole d’une renommée posthume. Personne n’a contesté jamais l’existence des phénomènes merveilleux opérés par le somnambule Alexis. Seulement, on les a dénaturés et on leur a enlevé leur haute portée philosophique, par les ridicules explications qu’en ont donné les adversaires intéressés du magnétisme. Nous allons combattre les objections faites à sa lucidité par les savants qui, dans l’infirmité de leur raison étroite, refusant toujours d’admettre que quelques signes faits devant le front d’un jeune homme, suffisent pour lui inspirer une science universelle qui surpasse et éteigne leur instruction péniblement acquise, comme le soleil au matin dissipe la clarté des étoiles, traitent ces phénomènes d’hallucinations imaginaires. Il est certain que dans les séances de somnambulisme où, devant une foule d’une crédulité idiote, l’on envoie un sujet qui ne peut pas voir ce qui se passe dans la pièce à côté, dans la lune, où il aperçoit assez distinctement les habitants pour décrire leur costume, leurs traits, leurs mœurs et leurs cabanes, il y a hallucination ou mystification. Nous accordons même que les guérisons des maladies prouvent très peu, car souvent la santé se rallume au flam beau de l’imagination mais quand Alexis lira couramment dans un livre fermé et non coupé, à la page qu’on lui indiquera, ou dans le portefeuille qu’on lui présentera, nous ne croyons pas assez à la mauvaise foi ou à la débilité intellectuelle des adversaires de la lucidité, pour admettre qu’un seul persiste à expliquer un fait aussi précis par l’imagination du somnambule et l’hallucination des spectateurs, ce qui équivaudrait à lancer à la face de tous l’accusation de folie. Les esprits superficiels traitent ces phénomènes de jonglerie et de charlatanisme. Il est certain que presque tous les somnambules qui exploitent à Paris la crédulité publique, sont des êtres sans éducation, qui contrefont la lucidité et, à l’aide de termes vagues et ambigus, épatent les cruches. Mais lorsque, comme le somnambule Alexis, on apporte une effroyable précision de détails dans les descriptions, et que, comme nous, l’on possède plus de quatre cents récits d’objets perdus et retrouvés par lui il est difficile à un esprit logique d’expliquer les phénomènes par le charlatanisme et la jonglerie. Quant à la prestidigitation, le plus grand prestidigitateur des temps modernes, Robert Houdin, reconnaîtra que les subtilités de la prestidigitation ne peuvent produire rien de semblable. Les esprits abêtis par de vaines et chimériques terreurs, les imaginations égarées par une religion mal entendue, considèrent les phénomènes d’Alexis comme des opérations diaboliques. Cette opinion, très-répandue dans un public très-honorable, a été un des principaux motifs qui ont déterminé Alexis à expliquer lui- même une faculté qui donnait lieu à de si étranges commentaires. Pour nous, si nous avons avec plaisir accepté de faire l’introduction de ce livre, c’est qu’à l’exception de quelques idées que nous n’avons jamais émises, ce livre éclaire d’une vive lumière les doctrines contenues dans nos ouvrages sur la vie future. Les esprits distingués qui ont assez étudié le somnambulisme pour croire à la réalité de ces phénomènes et à l’inconstante variabilité de leur production, trouveront un argument dans ce livre où, guidé par un sentiment élevé que nous ne saurions assez louer, obéissant à sa conscience plutôt qu’à son intérêt, il proclame la faillibilité de ses oracles. Ce livre a été composé dans des circonstances tout à fait exceptionnelles. Alexis étant très-souffrant, se faisait endormir pour se donner à lui-même des consultations somnambuliques. C’est dans ces moments de haute lucidité qu’il a expliqué le mécanisme admirable de sa clairvoyance, le magnétiseur ayant, comme l’on peut facilement s’en convaincre en lisant ce livre, une puissante influence sur la nature des pensées de son sujet. Nous croyons utile de dire que la personne qui l’a magnétisé pour faire cet ouvrage, était une ravissante jeune femme d’un esprit gracieux et enjoué, d’une élégante distinction de manières, possédant non seulement le goût de la science magnétique, mais douée de plus d’une rare puissance de fascination c’est pourquoi l’attirante magie de son regard rayonnant ayant éclairé le somnambule de sa lumière, ce livre se ressentira de l’enchanteresse qui l’a inspiré magnétiquement, et nous lui prédisons qu’il instruira en charmant. Cet ouvrage contient un grand nombre de faits, parce que, comme l’a très-bien remarqué Broussais, rien n’est brutalement concluant comme un fait, et de plus, les faits miraculeux étant le seul moyen d’impression sur les masses, ce livre ne pourrait devenir populaire et passer à la postérité s’il les avait bannis ; car les expériences de la métaphysique se nomment miracles. Nous croyons que ce livre est un livre de vérité. Cependant, la lucidité ayant ses incertitudes, avoir la prétention qu’il est sans erreur, serait une opinion que la connaissance que nous avons du somnambulisme ne nous autorise, en aucune façon, à émettre. Ce volume est de pus une oeuvre sérieuse et d’une très-haute importance philosophique car en venant donner l’explication des mystères du sommeil magnétique, il fait faire un pas immense à une des sciences les plus nécessaires et les plus négligées dans ce siècle, la science de l’âme ! L’esprit qui a dicté ce livre n’est pas celui de la spéculation, sans cela, au lieu de grandir Alexis dans l’estime publique, il le laisserait dans la catégorie de ces somnambules qui exploitent la crédulité publique et compromettent tous ceux qui, s’occupant de cette science, tiennent d’une main ferme et noble l’étendard du magnétisme et pensent qu’il est indigne de la vérité de s’affubler des haillons dorés du charlatanisme. Pour nous, nous avons saisi avec bonheur cette occasion de causer quelques instants, cœur à coeur, avec nos lecteurs bien-aimés qui, comme nous, apôtres au cœur vaillant, ont à se faire en ce siècle les propagateurs du spiritualisme visible. Ce poste, le plus avancé de la philosophie religieuse est sans cesse attaqué, les traits de la plus mordante ironie sifflent perpétuellement à nos oreilles, voici bien des années que nous y combattons, bien que notre nature de contemplatif, ivre de poésie et d’amour, préfère le sentiment à l’action ; mais le grand inspiré du Christianisme, saint Paul, appelle la foi un bouclier et la grâce une armure de lumière forgés au ciel ; c’est pour apprendre que la vie du chrétien est une lutte perpétuelle que la mort seule terminera et remplacera par un repos immortel au sein d’une béatitude éternelle. Le bonheur étant la satisfaction perpétuelle du désir sans cesse renaissant de connaître, d’aimer et d’agir, ce livre ouvre devant l’intelligence des horizons inconnus il initie l’homme aux mystères les plus secrets de son organisme et de la vie de son âme il donne au cœur une consolation, en prouvant que dans l’être humain il y a autre chose que des organes de chair et de sang, qu’il y a en lui une individualité persistante et immortelle qui traverse triomphante la crise de la mort pour ressusciter dans la gloire. Plusieurs personnes, trouvant que la sagesse de notre conduite ne correspondait pas à ce qu’elles appelaient la folie de nos écrits, ont répondu que nous n’étions pas ce que nous paraissions, que nous ne croyons pas ce que nous écrivions, qu’en un mot nous étions un esprit original promenant dans le monde l’apparence d’une folie factice si ces personnes s’étaient donné la peine de lire autre chose que les titres de nos livres, elles sauraient que ce qu’elles nommaient folie, par le Paganisme était appelé sagesse, et que le Christianisme lui a donné le beau nom de foi ! Le succès de nos ouvrages nous oblige en terminant à remercier les nobles âmes qui se sont faites les propagatrices de nos idées, non parce que nous les avons imprimées, mais parce qu’en les émettant nous nous sommes fait l’écho de la tradition religieuse. Le souffle d’un spiritualisme élevé coule sous les lignes de ce livre en sève de feu, il relèvera, nous l’espérons, les yeux vers le ciel et démontrera que la mort n’est que’ le passage du temps à l’éternité ; fils des croyances du passé, nous sentons que nous sommes les restaurateurs de la foi due l’avenir, car les miracles du magnétisme ont une voix éloquente qui, retentissant aux oreilles de la conscience endormie du sommeil profond des intérêts matériels, lui crie éveille toi !
Henri Delaage, né à Paris le et mort dans la même ville le , est un écrivain et journaliste français, versé dans l’occultisme.
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puis la présentation du livre de Bertrand Méheust édité en 2003…
Bertrand Méheust : Un Voyant prodigieux : Alexis Didier 1826-1886 ; Paris ; Les Empêcheurs de penser en rond/Le Seuil ; 2003 ; 492 p.
L’article qui suit est écrit à partir de la critique de Fabrice Bouthillon parue dans la Revue Commentaire, printemps 2005, Vol 28/N°109 ; Rubrique CRITIQUE.
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Dans les années 1840, à Paris, à Londres, mais aussi en Normandie, à Châteauroux ou à Brighton, on pouvait voir un jeune homme, alors dans la vingtaine, se faire plonger dans un état de transe profonde par son magnétiseur attitré, Jean-Bon Marcillet, personnage lui-même haut en couleur, mais très honorablement connu, entre autres pour le courage dont il avait plus d’une fois donné la preuve dans ses fonctions de commandant de la garde nationale.
Alexis Didier, « un somnambule lucide » devenu célèbre : quelques exemples de ses dons
Ces préliminaires achevés, Alexis Didier déployait les pouvoirs de ce qu’on appelait alors un « somnambule lucide » (nous dirions extra- lucide) : les yeux bandés, et bandés d’une manière, cent fois vérifiée par les inquisiteurs les plus hostiles, à le plonger dans la cécité la plus absolue, il était capable de jouer aux cartes avec un partenaire inconnu, et de gagner la partie ; de lire des passages entiers de livres qu’on tenait fermés devant lui, et d’indiquer la page à laquelle ils y étaient imprimés ; de décrire avec la plus extrême précision à ses consultants, qu’il n’avait jamais rencontrés auparavant, leur intérieur, dans lequel il n’avait jamais mis le pied ; de deviner ce que contenait des coffrets qu’on lui présentait scellés.
Si l’on y avait placé un billet, il parvenait à le lire ; si c’était un autre objet, il disait de quoi il s’agissait, puis ajoutait, à cette performance déjà impressionnante, l’exploit proprement médusant de remonter de là à la biographie de la personne qui le lui présentait, ou de répondre à telle ou telle question qu’elle était venue pour lui poser. On l’interrogeait d’ailleurs assez peu sur l’avenir, à la différence de ce qui constitue aujourd’hui le fonds de commerce le plus substantiel de nos pythonisses ; on recourait plutôt à lui pour retrouver des objets perdus, ou la trace de personnes disparues. Un cas célèbre concerne Chopin. En 1849, le musicien, qui n’avait plus longtemps à vivre, était déjà malade et dans le besoin ; deux dames, qui voulaient l’aider, font porter à son domicile une enveloppe contenant la somme très conséquente de 25000 francs-or. La concierge, qui en ignorait le contenu, l’égare : Alexis devine qu’elle a oublié de remettre le pli, mais ne peut aller plus loin qu’une fois qu’on a réussi à lui procurer une mèche des cheveux de la gardienne. Il voit alors l’enveloppe dans un petit meuble, au pied du lit de celle-ci : et on l’y trouve (pp. 145-146). Sept ou huit ans plus tard, en 1856 ou 1857 (la date exacte n’est pas connue), l’histoire de la disparition d’un M. Bonnet, paysan de la région de Chartres, n’est pas moins stupéfiante.
Dans l’impossibilité de le retrouver, on finit par apporter sa casquette à Alexis Didier ; il indique que son propriétaire est noyé dans la rivière qui passe auprès de Maintenon ; qu’il voit son corps, tout habillé, sous l’eau, retenu par des troncs d’arbres abattus. Est-il bien sûr de ne pas commettre une erreur sur la personne, lui demande-on ; oui, répond-il, car il manque au noyé l’un de ses gros orteils. Le consultant, qui ne savait rien de ce détail, va en demander confirmation aux parents du défunt : ils le confirment, abasourdis ; on drague la rivière à l’endroit indiqué, et on y découvre le corps (p.143).
Le cas d’Alexis Didier : un des plus documenté qui soit
De tels exemples, tous plus sidérants les uns que les autres, pourraient être légion, et ils le sont effectivement dans le livre de Bertrand Méheust : car l’une des caractéristiques du cas Alexis Didier est d’être l’un des plus documentés qui soient. Publics ou privés, parus dans la presse ou consignés dans des correspondances, les témoignages à son sujet ont été d’autant plus nombreux que le somnambule et son magnétiseur avaient pignon sur rue, et vivaient de leur art. Ils organisaient des séances publiques, payantes, lors desquelles n’importe quel assistant pouvait poser une question au voyant ou le soumettre à un test ; ils apparaissaient aussi dans les salons de la meilleure société, lorsqu’un maître ou une maîtresse de maison souhaitait régaler ses hôtes d’une prestation du phénomène. Mais il leur arrivait encore de donner des séances strictement privées, pour des personnes du plus haut rang, désireuses d’en avoir le cœur net : membres de la Chambre des Lords à Londres, ou de celle des Pairs à Paris, et même (ce fut leur apogée), la propre famille de Louis- Philippe, au début de 1847 : les ducs de Montpensier et de Nemours, fils du roi, la princesse Adélaïde, sa sœur, étaient présents.
Alexis Didier dans l’oeuvre d’ Alexandre Dumas .
Les relations d’Alexis Didier et d’Alexandre Dumas sont ainsi parfaitement connues ; ce sont elles qui ont inspiré à l’écrivain son célèbre roman magnétique, Joseph Balsamo, et lui ont fait prêter à ce devin des gestes, des attitudes, des répliques même, qu’on sait avoir été celles d’Alexis. Mais il y a mieux. Le 26 mai 1843, au cours d’une séance pour happy few chez Mme de Saint-Mars, Alexis devine que le terme inscrit sur un billet caché à l’intérieur d’une boîte scellée est celui de « Politique » : performance pour lui banale, sauf que ce jour-là, c’était Victor Hugo qui avait écrit le mot. Le poète en resta bouleversé. Chacun sait, ou croit savoir, que ce fut la mort de sa fille Léopoldine qui le fit chavirer dans l’occulte, au point qu’il a fini en faisant tourner les tables ; or cette mort est de septembre de la même année, et il n’est pas possible que ces deux épisodes n’aient pas réagi l’un sur l’autre.
Analyse critique des performances d’Alexis Didier par Bertrand Méheust : étude à partir de l’histoire, de la philosophie, de la criminologie. examen aussi sous l’angle du compérage et de la magie
Un Voyant prodigieux ne contiendrait-il que ce que je viens d’en résumer, pareil livre mériterait déjà le détour ; mais M. Méheust a encore enrichi l’étude de cas, à laquelle il a intelligemment voulu se limiter, en la plaçant sous la clarté d’analyses qui relèvent les unes, de l’histoire ; les autres, de la philosophie ; les dernières, en somme, de la criminologie. Je commence par celles-ci, tant il est avéré, depuis Fontenelle et la dent d’or, que sur de tels sujets, la bonne méthode l’exige. Les performances incompréhensibles qu’on relate d’Alexis Didier étaient-elles réelles, oui ou non ? L’auteur prend la question à bras-le-corps, et il la traite avec ce mélange d’ouverture intellectuelle et de rigueur méticuleuse qui fait, à mes yeux, le mérite principal de son ouvrage. Alexis, par exemple, soutirait-il, mine de rien, des informations à ses consultants en les faisant parler sans qu’ils s’en aperçussent, ou en captant des indices infra-verbaux, qu’ils lui fournissaient innocemment ? Pour Bertand Méheust, il n’est pas contestable qu’une partie des vérités qu’Alexis énonçait lui parvenait de la sorte ; mais il ne l’est pas moins, sauf à récuser de façon systématique tout le corpus des témoignages, qu’une autre partie ne pouvait lui venir de là – qu’on se souvienne du gros orteil de feu Bonnet. L’hypothèse du compérage résiste encore moins à l’examen : outre que, pour n’y pas donner prise, fréquemment Marcillet quittait la pièce après avoir endormi Alexis, celui-ci a pratiqué durant treize ans, devant les publics les plus divers et les plus imprévus : ce sont donc des milliers de complices qu’il lui aurait fallu, sans compter que, d’un point de vue sociologique, il n’est même pas imaginable que Lord Normamby, ambassadeur de Sa Majesté britannique en France, le prince d’Oettingen-Wallerstein, ministre de Bavière à Paris, le duc de Nemours, une Infante d’Espagne, et j’en passe, aient consenti, les uns après les autres, à se faire les comparses d’un saltimbanque. Reste alors l’explication par la prestidigitation ; eh bien, elle est exclue par l’autorité la plus haute, puisque, le 3 mai 1847, à l’initiative du marquis de Mirville, un catholique persuadé que les pouvoirs d’Alexis étaient d’origine diabolique, et qui n’en tenait que davantage à les faire constater, le jeune homme fut confronté au roi des prestidigitateurs, Robert- Houdin en personne. Partie de cartes les yeux bandés, lecture dans un livre fermé, identification de l’auteur gardé secret d’une lettre, etc. : le magicien eut droit à tout, en sortit confondu, et attesta par écrit qu’il lui était « impossible de ranger [ces faits] parmi ceux qui faisaient l’objet de son art et de ses travaux ». Bref : si soupçonneux qu’on veuille être, il semble qu’il faille admettre qu’Alexis Didier avait bien les dons qu’on lui attribuait.
Les corollaires de cette conclusion sont très dérangeants, et d’abord pour une certaine tradition philosophique. Sur sa quatrième de couverture, M. Méheust se présente d’ailleurs clairement comme « philosophe, spécialiste de la voyance » : il doit y falloir du courage, si j’en juge par celui dont aurait besoin, au sein de sa corporation de rattachement, qui voudrait s’annoncer comme historien spécialiste du même objet. Il a donc pris un malin plaisir à choisir, pour épigraphe de son ouvrage, une phrase de Kant dans Les Rêves d’un Visionnaire (l’exécution qu’il fit subir en 1756 aux voyances de Swedenborg) : « Quelle perspective de conséquences étonnantes, écrivait le philosophe de Kaliningrad, si on pouvait présupposer qu’un seul de ces faits soit garanti ». Or voilà qu’avec Alexis Didier, des faits garantis, on en a à foison ; d’où une polémique argumentée et suggestive de l’auteur, contre le traitement par prétérition qu’inflige au magnétisme, au bénéfice de la conception cartésienne d’un moi totalement insulaire, la philosophie contemporaine, en particulier celle qui se réclame de la phénoménologie. L’opacité habituelle aux productions de cette école est d’ailleurs telle que je me sens et porté, et réduit, à croire là-dessus M. Méheust sur parole ; je préfère passer, sans autre forme de procès, à la mise en perspective historique qu’il esquisse du cas d’Alexis.
Du magnétisme de Messmer à la transe somnanbulique : des méthodes et états qui dépassent la raison pure et qui monopolisent l’intérêt dans la décennie 1850-1860
Car lorsque, vers 1840, la carrière de celui-ci commence, le magnétisme stricto sensu a déjà derrière lui plus de soixante ans d’une existence tourmentée. Elle s’était inaugurée lorsque le médecin viennois Anton Mesmer (1734-1815) était venu à Paris proposer des cures, fondées sur le postulat de l’existence d’un fluide universel, dont un praticien pouvait arriver, par voie de magnétisation, à contrôler les mouvements chez ses patients. Le mesmérisme passionna, en pour et en contre, la Cour et la ville ; or c’est l’un de ses adeptes, le marquis de Puységur, qui fut inopinément à l’origine de la découverte de la transe somnambulique. En avril 1784, de passage sur ses terres, il entreprit de magnétiser un de ses paysans, le jeune Victor Race, pour le guérir d’une fluxion de poitrine. Il s’attendait à produire les effets habituels de la pratique mesmérienne, bâillements, suées, convulsions, le tout suivi d’un mieux. Or «les choses ne se déroulent pas selon le schéma prévu. La personnalité du patient se modifie ; un autre moi surgit, qui semble surplomber sa conscience vigile ; mais il y a plus : le jeune homme prévoit le déroulement de sa maladie, en fixe les étapes et semble capable de lire les pensées de son maître avant qu’elles aient été formulées. Stupéfait, le marquis constate, en multipliant les expériences sur d’autres patients, que l’on peut assez régulièrement reproduire l’étrange état, et que les autres somnambules sont également capables de diagnostiquer les maladies, de lire les pensées cachées, d’avoir des aperçus sur des événements soustraits à la connaissance normale » (p. 23). Par analogie avec le somnambulisme naturel, le marquis dénomma cet état le somnambulisme lucide, et il publia en 1784 – l’année même où paraissait La Critique de la Raison pure – un Mémoire pour servir à l’Histoire et à l’Etablissement du Magnétisme animal, qui déchaîna la controverse. Plus d’un millier d’écrits en tous genres parurent sur la question, rien qu’en français, avant la Révolution. Le corps médical fut particulièrement divisé, si bien qu’en 1826, l’Académie de Médecine finit par créer une commission ad hoc, qui, en 1831, reconnut la réalité de la lucidité magnétique. Ces conclusions déclenchèrent une réaction des médecins antimagnétiques, majoritaires à l’Académie, qui les firent tout d’abord enterrer, puis, en 1842, firent décider, pour plus de sûreté, que leur Compagnie n’examinerait plus ces sujets. C’est donc à partir de cette date que le magnétisme devient l’affaire de médecins en lisière de la corporation, d’hommes de lettres, ou de femmes du monde ; il se réfugie dans les salons, parce que les laboratoires lui avaient fermé leurs portes. Sa vogue n’en fut tout d’abord que plus grande, favorisée aussi par le bouillonnement intellectuel qui précéda 1848, et qui fit qu’il trouva quelque temps des appuis à Gauche comme à Droite, ou dans l’Eglise. Il bénéficia ainsi, dit M. Méheust, d’une fenêtre de visibilité d’une dizaine d’année, qui correspond exactement à l’activité d’Alexis, et qui va jusqu’au coup d’Etat de Louis-Napoléon, après lequel la Gauche fut gagnée au positivisme, tandis que la Droite et l’Eglise regardaient désormais avec une méfiance croissante des phénomènes qu’elles cataloguaient de plus en plus vite comme subversifs, ou comme sataniques. Au début des années 1860, Alexis Didier met ainsi un terme à sa carrière, pour des raisons mal connues, parmi lesquelles l’épuisement physique que lui causaient les séances a dû peser d’un grand poids : la fenêtre magnétique se referme.
Cela n’entraîne pas que les réalités sur lesquelles elle avait jeté du jour avaient cessé d’exister. Et de fait, quoique sans y insister trop, M. Méheust rappelle qu’il faut aussi replacer le cas Alexis dans une durée beaucoup plus longue. Thaumaturgie, télépathie, double vue, bilocation, divination : ces performances sont en fait typiques de ce que les spécialistes d’histoire des religions appellent le chamanisme, et que les ethnologues contemporains rencontrent encore de nos jours chez certains peuples premiers. L’histoire intellectuelle, politique et religieuse des nations d’Occident a tendu à effacer cette réalité religieuse de leur mémoire, mais des savants – Carlo Ginzburg, par exemple – ont essayé de montrer qu’elle a pourtant survécu souterrainement en Europe, sous forme populaire et folklorique, symbolisée par les figures clandestines du rebouteux, du sourcier, de la sorcière. Le magnétisme fait-il irruption quand des membres des classes supérieures (un docteur de l’Université de Vienne, un marquis de la Cour de France) tendent la main, sans le savoir, à cette tradition cachée ? C’est fort possible. D’une part, le marquis de Puységur le découvre au contact d’un paysan ; d’une autre, l’une des voies les plus traditionnelles d’accès à la condition de chaman est la transmission familiale : or il semble bien que le père et la mère d’Alexis Didier aient eu une certaine propension à développer des états de somnambulisme lucide, et il est certain que son frère a joui exactement des mêmes facultés que lui.
Deux remarques, pour finir, qui vont d’ailleurs en sens inverse l’une de l’autre. Bertrand Méheust insiste sur les conséquences philosophiques que les faits qu’il établit devrait avoir, mais a- t-il songé à leurs conséquences politiques ? Car depuis la Révolution, ce sont toutes nos institutions qui reposent, ou du moins, prétendent reposer, sur le postulat d’un individu insulaire et cartésien : le docteur Guillotin avait du reste compté parmi les adversaires les plus acharnés du mesmérisme. Le frère magnétique d’Alexis s’appelait par ailleurs Adolphe ; qu’il me soit permis d’y voir un discret rappel providentiel des liens qui ont uni, au XXe siècle, l’occultisme et la contestation de la démocratie libérale. A en croire Otto Strasser (autorité, il est vrai, sujette à assez forte caution), la ville natale de Hitler, Braunau-am-Inn, avait fourni à l’Allemagne des médiums célèbres pendant des siècles ; il est d’autre part bien connu qu’après la première guerre mondiale, à Munich, le parti nazi a été lancé par la société ésotérique dite de Thulé, et il est arrivé au moins une fois à Hitler de dire, expressis verbis, qu’il suivait son chemin « avec la précision d’un somnambule ». Je ne prétends pas savoir ce qu’on doit en conclure, mais il me paraît sûr qu’il y a là quelque chose qu’il faudrait penser.
D’autre part et enfin – cela pour réagir à l’élimination un peu trop rapide, par l’auteur, (pp. 232, 306-309, etc.) de toute problématique théologique pour rendre compte du cas d’Alexis, qui faisait personnellement profession de la foi catholique : je suis, pour ma part, frappé par la similitude qui existe entre ses performances et certains des récits de miracles du Christ que rapportent les Evangiles, et que l’exégèse contemporaine renvoie la plupart du temps à l’allégorie, à la symbolique, ou à la mythologie. La ressemblance saute aux yeux non seulement pour les réussites (Jésus devinant l’identité (Jn, IV 17-18) ou les activités (Jn , I 47-50) de tel ou tel de ses interlocuteurs), mais aussi, pour les échecs. M. Méheust consacre ainsi plusieurs pages à la question des « sceptiques inhibiteurs », c’est-à-dire à ces spectateurs des séances d’Alexis qui étaient si hostiles à l’idée qu’il pût jouir de dons réels, que leur seule présence le rendait incapable d’accomplir ses prouesses habituelles. Or que trouve-t-on par exemple en saint Marc, VI, 4-6 ? Le Christ est retourné dans le village de ses pères, et il y expérimente que nul n’est prophète en son pays : les gens du coin refusent tellement l’idée que le fils du charpentier ne se réduise pas à cette identité, qu’« il ne put faire là aucun miracle » (Mc, VI 5). L’expérience est exactement comparable, et cela peut se comprendre : si la vie du Christ est le sommet de l’histoire religieuse de l’humanité, il est logique qu’elle en récapitule toutes les réalisations antérieures, y compris la chamanique. C’est du reste ce qui fait qu’on peut parfaitement retrouver, dans les récits de la Passion, la trame la plus classique des rituels d’initiation du chaman. L’impétrant subit toujours, pour commencer, une lacération de son corps, qui symbolise sa lutte avec le mal ; puis le lien qu’il aura désormais avec le ciel est matérialisé par une ascension, qui, dans les cultures les plus archaïques, peut se réduire à celle du poteau central de la hutte, sinon même à celle du tronc d’un arbre. La victoire sur les forces maléfiques est au bout : étapes initiatiques que reprennent exactement le déchirement du corps du Christ par ses bourreaux, son élévation sur le bois de la Croix, et la Résurrection.
Je me résume : ce livre est l’un des plus stimulants que j’aie lu depuis dix ans. Fabrice Bouthillon.
Alors que la France regorge de talents et d’intelligences créatrices, le constat est sévère : la recherche scientifique est en panne.
Que s’est-il passé ? Que se passe-t-il ? Jean-Pierre Petit a mené l’enquête.
Si on n’en finit plus de décrire au public les fantastiques développements de la technologie, qui ne sont en réalité que la mise en oeuvre d’outils qui ont vu le jour entre 1895 et 1960, celui-ci sait-il que la science fondamentale connaît, depuis six décennies, une crise sans précédent ? Jean-Pierre Petit révèle, par exemple, que la cosmologie se fonde sur deux articles originaux de Karl Schwarzschild datés de 1916. Des articles rédigés en allemand, mal traduits en anglais, avec de graves erreurs ayant faussé les travaux des astrophysiciens depuis… 1970 !
En répondant aux questions pertinentes et percutantes du journaliste Jean-Claude Bourret, Jean-Pierre Petit, le chercheur qui trouve et qui a vu des découvertes importantes pillées par des pays étrangers, dresse un bilan dont l’électrochoc pourrait être salvateur pour le monde scientifique.
La France a 30 ans de retard face aux américains sur le sujet…Dixit JP Petit. Jean-Pierre Petit, est un scientifique français spécialiste en mécanique des fluides,physique des plasmas, magnétohydrodynamique et en physique théorique ; il a été directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique en activité en tant qu’astrophysicien à l’observatoire de Marseille. Il est un pionnier d’un pan de recherche abandonné dans les années 1970, la magnétoaérodynamique. Il a notamment mis au point le principe de convertisseur MHD pariétal. Il a participé régulièrement à des colloques internationaux sur la MHD. En cosmologie, il a travaillé sur la « théorie de la bigravité ».
source Thiery Didiers blog Médiapart « origine du virus et de la folie liberticide »
Nous avons affaire au final à une arme biologique (un poison binaire) – sélectionnant le vivant – où le virus synthétique n’est rien comparativement à la délivrance du « vaccin » », a déclaré récemment David E.Martin au Covid Summit III au Parlement Européen « Il n’y a pas eu de fuite de laboratoire à Wuhan mais une bio-militarisation intentionnelle d’un virus »
Au sujet de l’ICS ( International Covid Summit)
La 3e édition de l’International Covid Summit (ICS 2023) s’est déroulée au Parlement européen à Bruxelles, du 2 au 4 mai dernier. L’ICS est un espace créé pour que les médecins et professionnels du monde entier puissent échanger sur la gestion (ou l’origine en l’occurrence) de la crise sanitaire, dans un temps et un espace politique. Ici européen. Mais l’ICS n’est ni organisé ni financé par l’assemblée européenne. Il est à l’initiative de certains députés européens.
Qui est D E. Martin ?
Martin y a été invité en tant que fondateur et président-directeur général de M.CAM, une société internationale qui a pour activité le “capital immatériel”. Soit tout ce qui englobe les éléments non monétaire et non physique qui développe de la valeur : par exemple, les brevets intellectuels. David Martin s’est spécialisé dans les dépôts de brevet de l’industrie pharmaceutique. Il a été engagé, par exemple, par le gouvernement US pour rechercher l’origine des souches d’anthrax des attaques du début de années 2000.
REINER FUELLMISH : PANDEMIC FRAUD version intégrale jusqu’à environ 1H sur 1H 20
Découverte du coronavirus en 1965 en tant que modèle d’agent pathogène
Le coronavirus en tant que modèle d’agent pathogène, nous dit-il, a été isolé en 1965. Il était associé au simple rhume. Il a été immédiatement identifié comme un agent pathogène pouvant être utilisé et modifié pour toute une série d’objectifs.
Pfizer dépose un brevet de premier vaccin à protéine de pointe en 1970
En 1967, il a été procédé aux premiers essais humains sur l’inoculation de personnes. Ensuite, 1975, 1976 et 1977, on a commencé à chercher comment modifier le coronavirus en l’introduisant dans différents animaux, les porcs et les chiens. C’est sur cette base que Pfizer a déposé le brevet du premier vaccin à base de protéines de pointe en 1990.
Dix ans plus tard, le 28 janvier 2000, Timothy Miller, Sharon Klepfer, Albert Paul Reed et Elaine Jones déposent, toujours pour Pfizer, le brevet d’un vaccin à protéine de pointe contre le coronavirus canin. Il est publié sous le nom de brevet américain 6372224. Ce vaccin comprenait spécifiquement la protéine de pointe « S »
En 2003, c’est le CDC (Central of Desease Control and Prévention) qui dépose un brevet pour “isoler” le SARS-CoV-1 et protéger la totalité de la séquence génomique ainsi que les méthodes de détection du Sars Cov. La séquence génétique déposée par les CDC en 2003, 2005 et 2006 présente une identité dans 89 à 99 % de la séquence chevauchant le SARS-CoV-2.
A Chapel Hill- Université de Caroline du Nord- en 2002 est déposé un brevet de modèle de vaccin ARN
En avril 2002 est déposé le brevet 7279327 par l’Université de Caroline du Nord, Chapel Hill sous la dénomination : « The mRNA Vaccine « model » is patented as « an infectious, replication defective clone » aux noms de Krisopher M. Curtis et Boyd Yount. La source du financement qui a permis la recherche : le National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) dirigé par Anthony Fauci ((ce brevet 7279327 a été transféré de l’UNC Chapel Hill aux NIH en 2018).
Ce modèle de vaccin : une arme biologique
Le « modèle » du vaccin à ARNm est breveté comme « un clone infectieux à réplication défectueuse », Martin nous dit que l’UNC a réussi à fabriquer un virus capable de cibler un individu – en l’occurrence l’épithélium pulmonaire humain – mais sans causer de dommages collatéraux à d’autres individus, et qu’il s’agit donc d’une arme biologique. D’après Martin, ce pathogène particulier a été spécifiquement étiqueté comme une technologie de plate-forme de bioterrorisme et d’armes biologiques en 2005.
En 2015-2016, sur la base d’échantillons de l’institut de virologie Wuhan de 2011 deux articles indiquent que la chimère ainsi produite est prête pour l’émergence humaine.
L’étude -in vivo – sur la protéine de pointe du virus, s’est poursuivi ensuite à l’Université de Caroline du Nord à partir de coronavirus échantillonnés par l’Institut de virologie de Wuhan entre 2011 et 2013 – malgré le moratoire sur le gain de fonction décidé en 2014 – et a abouti à deux articles – : un, en 2015 et un, en 2016, indiquant tous deux que la chimère conçue par le laboratoire ciblait le tissu endothélial, le tissu pulmonaire, le tissu rénal, « et qu’elle était « prête pour l’émergence humaine ».
En 2015 Moderna achète la technologie des nanoparticules lipidiques
En 2015, Moderna – le concurrent principal de Pfizer dans la course au vaccin anti- Covid – fait un pas décisif pour le développement d’un vaccin à ARNm. Elle achète à AlCana Therapeutics, la licence pour la technologie des nanoparticules lipidiques. Et en avril 2019, Moderna est amenée à modifier 4 demandes de brevet rejetées pour inclure le terme libération accidentelle ou intentionnelle d’un agent pathogène respiratoire comme justification de la fabrication d’un vaccin.
En novembre 2019 Moderna commence le séquençage d’un vaccin anti-covid 19
Huit mois plus tard, en novembre 2019 – bien avant que soit déclarée la pandémie – après avoir conclu un accord de coopération avec l’UNC Chapel Hill et le NIAID – Moderna commence le séquençage d’un vaccin à base de protéine de pointe contre le Covid-19.
David Martin dit qu’il n’y a pas eu de fuite de laboratoire à Wuhan mais une bio-militarisation intentionnelle d’un virus.
Nous avons affaire au final à une arme biologique (un poison binaire) – sélectionnant le vivant – où le virus synthétique n’est rien comparativement à la délivrance du « vaccin » », a déclaré récemment David E.Martin au Covid Summit III au Parlement Européen « Il n’y a pas eu de fuite de laboratoire à Wuhan mais une bio-militarisation intentionnelle d’un virus »
LES ANGES PHILOSOPHES
MESSAGE DU JEUDI 4 AOÛT 2022
L : Bonjour, Mom ! Tu es là _ Oui , ma lulu.
L : Que penses-tu de ces trois derniers textes ? Apportent-ils
quelque chose de neuf ? Je crains de me répéter et les
rencontres avec les anges ne sont-elles pas trop nombreuses
ou trop similaires pour les lecteurs ? _ En effet, il y a des répétitions et nous allons y remédier. Il faut à présent que tu passes à une vitesse supérieure. Tu vas devoir t’intéresser à d’autres aspects de la vie céleste, et nous allons te former. Les anges philosophes nous y aideront et confirmeront ton initiation.
L : Que va-t-on m’enseigner de plus ? Votre philosophie ne
tient-elle pas en un seul mot, l’Amour ? Tout est dit, n’est-ce-
pas ? Vous m’avez déjà appris tant de choses ! _ Les aspects de la vie céleste auxquels je fais allusion, sont des aspects de notre activité, à des échelons supérieurs, et tu ne connais pas tout, loin s’en faut, de notre véritable organisation.
L : Je suis au courant pour la hiérarchie, le cercle des anges
qui entourent le Seigneur, les anges gardiens, les tutélaires
,les guerriers, les novices en formation, tout ce que tu m’as
déjà permis de découvrir. _ Il y a des millions de millions d’anges au ciel, et leur réalité ne se résout pas à notre petit cercle de nomades. Ces myriades d’anges ont toutes une fonction et une raison d’exister Il y a dans l’univers, d’autres mondes et d’autres habitants qui ne vous ressemblent pas, et dont le cœur et les qualités sont immenses. Ils vous viennent en aide, mais vous ne les voyez pas, et si de nombreuses catastrophes ont été évitées sur cette terre , c’est grâce à eux. Vous avez été créés à l’image de Dieu. Il a pour vous une affection particulière et un amour qui ne faiblira jamais, malgré vos fautes innombrables et votre manque de respect à son égard. Il vous pardonne toujours, car son amour pour vous est incommensurable. Nous sommes cependant parvenus à un point de non-retour. Les exactions commises sur cette terre ne peuvent plus se perpétuer, et nous devons y mettre un terme. Cette semonce se rapproche à grands pas. Vous allez vivre les Trois jours annoncés, et vous devrez vous prosterner dans la prière. Les êtres d’autres planètes vous assisteront, ainsi que les Justes, les Saints et les Innocents. Il en reste si peu parmi vous !
L : Que puis-je faire, Mom ? Je me sens bien petite et inutile
devant cette immensité, peuplée d’anges et de créatures
célestes ! _ Tu dois continuer à écrire les messages sans te poser de questions, et tu dois faire ton travail de messager. Nous sommes là pour te guider. Il te faut à présent préparer les humains à l’arrivée imminente des Trois jours et les informer, afin qu’ils se noient dans les larmes de la prière. « Prosternez-vous, humains ! L’heure est proche ! Votre Dieu vous observe et vous juge, et son fils va revenir pour prendre votre défense, une fois de plus. Il va revenir dans toute la splendeur de sa gloire, pour juger les vivants et les morts ».
L : Qui écrit ? Je ne reconnais pas ton écriture, Mom ! _ C’est pourtant moi , ma mie ! Je ne peux pas faire mieux, en raison des perturbations dues à la chaleur.
L : Le jeune Jésus va-t-il bientôt revenir ?
_ Oui, mon enfant, et tu connais la date !
L : Dois-je publier le quatrième livre ? _ Bien sûr !
L : Que penses-tu des deux derniers textes ? _ Ils sont bien, mais tu dois maintenant rajouter une exégèse de tes premiers messages, pour mieux éclairer les hommes sur le sens de nos paroles, et cela donnera un livre d’un genre nouveau.
L : Que veux-tu me confier sur la vie angélique ?
J’ai été enthousiasmée par le rôle d’Emenil et d’Emex ! Pourrai-
je avoir des précisions sur la mission de Nomi ? _ Elle te répondra elle-même, un jour prochain. Sache qu’elle est placée avec Volo, au plus haut niveau céleste, et qu’elle est très proche du Seigneur.
L : Je n’aperçois plus cette calligraphie sublime de Nomi , celle
des premiers jours ! _ Car nous t’avons formée à autre chose. Tu as appris à écrire nos messages plus vite, et nous avons traité l’actualité et la vie quotidienne des humains. Les préceptes de Nomi sont universels et n’ont nul besoin d’être réécrits. Ils sont une perfection en soi, et ils sont bénis.
L : Je l’avais compris, Mom . Raconte-moi encore la vie au
ciel , je t’en prie ! _ La vie au ciel est la vie que le Seigneur va vous offrir, si votre âme est pure. Ainsi, vous serez récompensés de tous les sacrifices consentis, et de votre respect à son égard. Vous devez manifester votre obéissance aux lois de Dieu, et abandonner cette soumission au pouvoir de l’argent, qui est une soumission au Perverti.
L : Comment agir dans une société où tout est régi par l’argent
et le pouvoir ? Si j’étais plus jeune, j’aurais fait davantage ! _ Nous le savons, lulu. Mais tu peux déjà en discuter sur Internet. Prends exemple sur tes amis écrivains. Tu sais le faire et il te faudra être convaincante. Nous serons là avec toi, comme toujours.
L : Que va-t-il se passer en Ukraine ? _ La guerre va se poursuivre avec son cauchemar de victimes innocentes, et de provocations de part et d’autre. C’est une lutte fratricide, une lutte à mort, qui laissera exsangue une nation brisée.
L : Parle-moi plutôt des anges philosophes et de leur mission
au royaume des cieux ? _ Les anges philosophes sont des êtres merveilleux, dont la bonté et l’intelligence dépassent celles de tous les anges du ciel .Leur savoir est immense. Ils sont notre recours pour toutes les questions que nous nous posons sur l’équilibre de cet univers, et particulièrement, en ce qui vous concerne.
L : Ressemblent-ils aux autres anges ? _ Tous les anges ne se ressemblent pas, sauf nous les nomades, qui avons beaucoup de similitudes à la fois physiques et morales. Notre point commun est avant tout la pureté et l’amour de Dieu qui coule dans nos veines, en se déversant à travers notre corps angélique, jusqu’à vous. Quant aux anges philosophes, ils ont une allure majestueuse et leur éclat irradie jusqu’aux confins du paradis. La sagesse et la bonté, la compassion et l’harmonie les nimbent d’une aura lumineuse qui vous pénètre et vous emplit d’une solution de savoir, de raison et de félicité. Ceux qui les approchent sont pris dans un tourbillon de pensées et de sentiments avides de découvertes. Ils sont comme un réservoir de connaissance, semblable au réservoir d’amour que sont les Chérubins ou les Trônes.
L : Nomi et Volo sont des anges philosophes ? _ Oui, et ils ont été tes premiers guides !
L : Quel immense honneur !
L : Dis-moi , Mom , en ce moment je n’ai plus de rêves étranges
, ni de rencontres avec des personnages du passé ?
Pourquoi ? _ Il y a autour de toi un cercle d’hostilité créé par le Perverti depuis déjà longtemps, et dont tu souffres encore aujourd’hui. Il te faut le détruire. Va dans une église ! Va communier ! Tu es submergée par les soucis, et ta santé se fragilise avec la chaleur. Nous allons t’aider. Nous sommes là, mamour, indestructibles dans notre amour pour toi ! Hauts-les-cœurs, lulu ! Tes amis sont avec toi et nous t’aimons !
L : Moi aussi je vous aime, mes vagabonds. Aidez-moi !
Protégez les enfants ! LOVE YOU . Love, love, love !
—
Vous pouvez retrouver là les autres messages de Lulu publiés sur le Temple des Consciences
En empruntant cet omnibus des destins successifs, bien connu de tous. Mais si… rappelons-nous !
Ou bien alors, « Ressusciter » une bonne fois pour toutes ! Le jour du « Jugement Dernier », tel que cela est proposé dans diverses doctrines pour les meilleurs d’entre nous. Mais, est-ce vraiment bien nécessaire ?!
Et puis, cette autre rive…est-ce bien réellement le Terminus ? Ou n’est-ce seulement qu’une simple étape… parmi tant d’autres ?! Et si alors, ce n’était pas la fin du Voyage, de l’Épopée devrait-on dire, vers ce fameux « But » à atteindre. Ce Paradis, ce Royaume mirifique, objectif tant espéré par une multitude d’humains, puisque promis, sous une forme ou sous une autre, par quasiment les dogmes de toutes les théologies, toutes les religions, sectes et autres regroupements à vocation dite spirituelle ? La récompense du mérite acquis, par ceux qui auront été bien sages, durant leur permis de séjour à durée limitée en tant que colocataires sur Pachamama – Elle qui nous fait la grâce de nous héberger provisoirement – N’oublions pas cependant, que ce Paradis, terme issu du Perse ancien, l’avestique, remontant au temps de Zoroastre, signifiait « Lieu Clos » ! soit l’Éden, également un lieu clos ! Cela donne quand même à réfléchir, avant d’y mettre le pied, si toutefois nous avons notre billet d’entrée, ou plutôt notre code d’accès !
Il se peut alors que cette autre rive ne soit vraisemblablement qu’une simple halte de plus, comme tant d’autres qui l’ont précédée, et dont on a oublié jusqu’à l’existence même. La fameuse « gorgée de l’oubli » du Léthé, oblige ! Il est vrai que ce périple aventureux est si long qu’il en devient totalement insondable, même pour les plus férus aventuriers de l‘occulte. Car, cela les dépasse, et de loin. Donc, on pourrait y séjourner sans doute quelques temps, dans cette prochaine station provisoire. Elle pourrait être, bucolique ou balnéaire, mais pas que, car parfois il semblerait que l’ambiance puisse y être, pour le moins, quelque peu perturbée ! Tout dépendra sans doute des bagages embarqués, car même si « les linceuls n’ont pas de poches ! », il n’en restera pas moins tout le reste : Bagages émotionnels, en bon ou en moins bon état – bagages psychiques – bagages grégaires, résidus ataviques et autres petites plaisanteries – ou divers troubles de l’illusion, qui entravent et alourdissent le fardeau. Alors, des bagages nombreux, donc pesants et encombrants, perturbant ainsi « l’envol » et/ou limitant l’altitude du vol (!), ou bien alors, réduits à l’Essentiel. C’est sans doute notre choix, dès maintenant ? – Ainsi, il se pourrait que le séjour y soit de quelques années, parfois moins,…à quelques siècles – Car le, ou les Bailleurs qui régissent cette Dimension, semblent, parait-il, assez accommodants, ou bien sont-ils simplement intéressés ?!….
Et cette fameuse « lumière au bout du tunnel », expression bien connue, (on voit enfin la lumière au bout du tunnel !) que l’on entend si souvent dans la vie de tous les jours, un peu comme une sorte de reliquat déformé d’une mémoire enfouie ; ne devrait-elle ne concerner que ce Tunnel-là, ou bien y a-t-il d’autres « Passages », et d’autres Lumières ? N’oublions pas cependant que ces « Passages » pourraient aussi signifier « pas sage », dans ce langage fleuri, dit « des oiseaux » – cf. Patrick Burensteinas – Pas sage, de s’y aventurer, et donc réclamer une certaine prudence et surtout, un certain détachement, s’il advenait qu’ils se fassent connaître lors de diverses occurrences.
Bref, ces descriptions rapportées par tant de « voyageurs » en transit, sont quand même assez concordantes pour que l’on puisse leur accorder une certaine crédibilité, sans pour autant que ce ne soit la voie à rechercher et/ou, encore moins, à emprunter durablement !
Alors, pourrait-on comparer ces autres lumières, ces autres périples, sans qu’il ne soit nécessaire pour autant de faire une NDE ou un EMI, (on a quand même un peu de temps devant soi !), mais par une autre voie d’exploration… presque involontaire ?
C’est un peu ce que certains ont expérimenté, comme à « l’insu de leur plein gré » !.
Une méditation, un mahamudra, ou toute autre attitude confinant à la paix intérieure… Et puis, il y a ce Silence intérieur si léger, si délicat, ce Souffle presque impalpable, qui s’installe, et dont on ressent qu’il peut être vecteur de ressentis très subtils, lorsqu’il permet, à tel ou tel d’y avoir accès. Alors ce sera sans doute, de par la nature d’une attitude intérieure atypique, que ce Silence si particulier aura pu établir la rencontre. Il sera alors reconnu précisément comme tel – au détour d’un souffle – « Ce Souffle venu d’Ailleurs, qui fait vaciller le Temps ». Ainsi ces informations non mentales, ces ressentis non émotionnels, pourront être source de prise de conscience, même si cela laisse souvent quelque peu perplexe.
Cela se complexifie lorsque d’autres personnes, proches ou éloignées, auront rencontré ces mêmes perceptions intérieures – et que l’un découvrira par ex., au hasard de ses lectures chez un bouquiniste, un vieux livre oublié – (Aperçus sur le Kriya Yoga de Rishi Atri) – où il découvrira dans les pages jaunies de ce vieux livret, une description quasi identique à sa propre expérience intérieure, 4 ou 5 années plus tôt, mais décrite en Inde cette fois, il y a fort longtemps, et repris dans ce petit livre édité en occident il y a 50 ans environ.
Et il pourra y lire, que cette perception de « Lumière au bout du tunnel », est bien précisée dans des détails très similaires, voire identiques, (l’étoile, en l’occurrence) sans qu’il ne soit nécessaire apparemment, de faire une NDE ou EMI, de tomber en extase, ou je ne sais trop quoi d’autre de mystico-occulte. Simplement paisible, les pensées au repos du Silence, sans aspiration, sans désir, sans projection d’aucune sorte.
Autre coïncidence, lorsqu’une autre personne, ou la même, découvrira sur le net, dans des leçons de kriya yoga datant de 2004 : https://www.aypsite.ch/lecon_092 encore le même type de témoignage sur cette petite étoile. Au fond, c’est peut-être ça le sens caché de ce vieux dicton populaire : suivre sa « bonne étoile », après tout ?!
Il aurait été peut-être intéressant, par simple curiosité, de savoir si c’est bien la zone droite du cortex qui perçoit ce phénomène. Apparemment léger, selon les témoins, dans le sens où aucune pression émotionnelle, aucune exaltation, aucune extase ou autre phénomène bien connu dans les pratiques ésotérico-spirituelles ne se manifeste ici. Rien de marquant, si ce n’est la perception de cette lumière en forme d’une très petite étoile blanche pentagonale, remarquable de beauté et de précision, et très lumineuse, placée au centre d’une sorte de mandala d’un violet-améthyste puissant et intense, rayonnant et lumineux également, et le tout cerclé d’une couronne de lumière jaune d’or, qui évoluera par la suite…. Tout ceci restant visible les yeux fermés, mais aussi les yeux ouverts – même si dans ce dernier cas, les couleurs deviennent beaucoup plus pastel. Les personnes rapportent aussi avoir remarqué cette particularité : la perception visuelle correspond à l’œil droit. Ce serait alors le cerveau gauche qui assure la perception ?
D’autres ont perçu, après l’étoile quintuple, un double tétraèdre, l’étoile hexagonale bien connue, figure centrale des représentations du chakra du cœur en Inde, mais toujours dans les mêmes apparences de lumière, de couleurs et de contexte que l’étoile quintuple.
Et alors, dira-t-on ? La belle affaire ! Et l’on aura parfaitement raison ! – Car ces manifestations aussi profondes soient-elles, et porteuses d’une sorte d’information subtile, n’en sont pas pour autant la preuve de quoi que ce soit. Si ce n’est qu’il y a vraisemblablement des fréquences autres, que celles que nous connaissons et percevons d’ordinaire habituellement. Mais qu’il serait bien aventureux que de vouloir s’y arrêter d’une part, ou d’en faire une fixation quelconque. Ces choses existent, regardons-les simplement, dès lors qu’elles sont empreintes d’une belle harmonie, comme l’on peut admirer un beau paysage par ex., ou la splendeur d’une aurore, sans attachement aucun, ni encore moins d’appropriation, de la part du petit ego toujours à l’affût de quelques gratifications à grappiller. On peut se rappeler à cet effet, un axiome qui synthétise assez bien, le parfait opposé du cheminement graduel qu’emprunte habituellement toute forme de dépendance : « Non saisie => non empreinte => non attachement = libère notre âme de tout enfer-me-ment», inspiré du Vedantisme (?). Car cela fait partie du décor naturel dans lequel nous évoluons tous, corps et âme, et que l’on peut rencontrer, Chemin faisant …. Mais il est peut-être intéressant de savoir que cela existe, pour précisément le dépasser, s’il advenait qu’une telle occurrence puisse se présenter… à l’insu de notre plein gré, bien sûr !
On peut remarquer cependant une certaine différence entre certains types d’expériences telles qu’elles ont été rapportées. Par le biais d’une EMI par ex., mais pas que. Les informations relatent presque toujours des rencontres plus ou moins plasmatiques, lumineuses ou ternes, des situations émotionnelles plus ou moins profondes et intenses, des élans mystiques ou extatiques, qui démontrent que nous sommes bien toujours dans une relation d’altérité avec les évènements observés. Les témoins parfois, « sortent » d’eux-mêmes, comme ravis, en extase, en quelque sorte. Même les expériences dites de haute intensité « spirituelle » sont toujours décrites dans ce même rapport dual : « Observateur/observé ».
Entre, un être de lumière, un guide auto-proclamé ou quelque autre figure, dite ascensionnée, souvent « diplômée d’Astral Sup », bien sûr, et nous – ou alors, sur un octave encore au-dessus, un archange, un ange, mais pas forcément les Malakims, (car chacun sait que « bien malakim ne profite jamais »! cm2) dont la description détaillée de la Bible, laisse pour le moins très dubitatif quant à leur nature réellement spirituelle – et notre âme-conscience singulière.
De fait, le ressenti et le perçu, sont donc toujours imprégnés de cette dualité, cette altérité, empreinte d’émotions, et se situant donc plutôt dans un domaine propre à l’entropie.
Dans un autre registre, non dual cette fois, la Vacuité, le Silence, et la Plénitude – sans objet de contemplation – que certains ont pu approcher, dans et surtout après l’expérience de l’étoile par ex., ne sont que le début d’une expérience à venir, qui se situerait plutôt dans ce que l’on pourrait appeler, l’intrication. L’étoile ne serait alors qu’une « Porte » – la 8ème Porte ? – un sas de sortie, que l’on emprunte et surtout dépasse, sans s’y arrêter outre mesure.
Alors la Suite de l’Épopée est très vraisemblablement au-delà des mots, et rien de mieux que la profondeur d’un Silence de méditation, sans objet mental et/ou émotionnel comme support, pour tenter de l’approcher, ou plutôt, se laisser approcher par Elle, car ici, le désir et la volonté auront été placés au rancart des illusions.
Au-delà des mots certes, mais quelque chose nous dit que peut-être, ce que nous appelons « l’âme-hors», dans le contexte d’une Conscience Totalement Éveillée, pourrait bien être une sorte de Réintégration, en tant que fractale de CELA ?!
Alors, tous ces textes anciens, qui prônaient, et c’est toujours d’actualité, cette fameuse promesse de pouvoir « ressusciter » dans un Paradis, (toujours dual et toujours clos !) et si bien décrit par les Connaisseurs de tout bord, demande peut-être quelques réflexions ?! Car de « ressuscitation !», point n’est besoin semble-t-il, et ce serait peut-être même un non-sens absolu, dans une réelle Approche Spirituelle, fondée sur l’Intrication Originelle !
Puisque – CELA – Est !
Au-delà des frontières de l’Impermanence, Au-delà de la Forme, et des Apparences, Au-delà des Cosmos et des Univers Au-delà des frontières de l’Espace et du Temps, Par-delà les Au-delà, Par-delà les Mondes et les Dimensions – Vers cet « Ailleurs » Insondable – Indicible par Essence – Infini par Nature – Un Absolu… indéterminé…
Vertige de l ‘Âme ? Je ne le crois – Elle a le pied sûr, et connaît semble-t-il le Chemin… Si toutefois, nous nous effaçons quelque peu, en nous souvenant… « Elle doit croître, et « je » dois diminuer » dixit – (avec une petite variante !)
=-=-=-=
Alors, d’où venons-nous, où allons-nous ? Bien malin celui qui prétendrait pouvoir y répondre ! Alors essayons seulement de tenter de débroussailler un peu ce sentier de « montagne », parfois rocailleux, parfois abrupt, aux mille nuances de panoramas, splendides ou vertigineux, mais souvent baignés de silence.
Notre univers « matériel » est constitué d’atomes et donc de protons pour faire simple. Ces protons, nous dit la physique, ont été formés dès les tous premiers instants de l’Univers en gestation, lorsque les températures atteignaient des milliards de degrés. Par la suite, comme chacun sait, l’Univers naissant, encore sous forme de « soupe cosmique », s’étant quelque peu refroidi, mais atteignant quand même encore quelques millions de degrés, cela ne suffisait plus pour faire tourner la « Fabrique » à protons.
Dès lors, aucun proton n’a plus jamais été façonné par l’Univers. Nous sommes donc tous issus de ces mêmes Protons Primordiaux, ces poussières d’étoiles comme le dit Hubert Reeves. Nous sommes donc ainsi, potentiellement, sujet à cette Intrication Primordiale. Nature, homme, et cosmos, du petit brin d’herbe, à l’Univers en son entier, sont façonnés par ces premiers et uniques protons, issus de cette Soupe primordiale. Nous avons donc tous quelque chose de commun en nous, et qui date de quelque 13,8 milliards d’années ! Cela donne quand même un petit coup de vieux ! Et pour la suite, « Rien ne se perd, rien ne se crée » … surtout pour les protons ! Intriqué un jour … intriqué toujours ! Eh oui, c’est vrai que l’on ne voit pas le temps passer !
Petit aparté : Sur la Route du Temps, la bien nommée, car elle existe vraiment dans les Alpes du Sud et elle recèle d’innombrables curiosités voire d’énigmes. Par exemple, cette petite chapelle du XI siècle – Notre Dame du Dromon – un peu isolée et bâtie sur une roche mystérieuse, « roche de la fécondité » selon les anciens ; mais aussi cette « Pierre écrite » par un certain Claudius Dardanus, qui nous parle de Théopolis – «La Cité de Dieu » – que les fouilles n’ont jamais pu trouver ; et puis ce panorama, où paraît-il, aux dires des témoignages locaux, élus, voire gendarmes inclus, des « lumières » surgissent et se déplacent dans le ciel ou les vallées proches ? Bref de quoi gamberger un peu !
Mais, plus terre à terre, revenons à nos protons. J’ai souvent eu cet « émerveillement » interrogatif lorsque, dans cette région si particulière, je ramasse par exemple, même un simple caillou, (pas les fossiles car cela est heureusement interdit), pouvant dater de quelque 185 millions d’années, comme tous ceux qui foisonnent dans ce Parc Géologique de Haute Provence*, sur cette Route du Temps*. : D’où provient cette fabuleuse énergie, presque éternelle, qui fait que, bien sûr la terre est toujours là depuis 4,5 milliards d’années, avec nous aussi en prime depuis peu – quelques secondes à l’échelle géologique ? Mais sur ce petit détail, ce simple caillou que je tiens dans la main, et qui peut donc avoir entre 100 et 200 millions d’années, avec ses protons et autres compagnons invisibles qui le structurent, au cœur de chaque atome, et qui vivent toujours leur vie… mais avec quelle énergie ? Et la danse des électrons se perpétue, là tranquillement, dans le creux de ma main ! Et moi je suis avec mon caillou, et je m’inquiète qu’avant la fin de la semaine, il me faudra régler mon loyer. Quel décalage ! En remontant dans le temps, qui n’existe toujours pas, on part aussi, assez souvent ailleurs ! Et toujours pas la réponse à cette énergie (énergie du vide ?), qui fait que ce caillou demeure en l’état, peut-être un peu érodé certes, mais comment serons-nous à son âge ?! – Fin de l’aparté.
Car cela, c’est pour « l’habillage » dans cette dimension. Notre revêtement, celui que l’on quitte comme un vieux manteau lorsque la fin du CDD est arrivée, mais qui ne serait pas nous ! Alors vouloir, me semble-t-il, parler de ressusciter les morts, c’est un peu comme si l’on allait dans une casse auto, et retapait une vieille carcasse de voiture pour la faire apparaître comme neuve. Mais ce qui compte n’est-ce pas, bien plus que la carcasse rouillée, c’est plutôt le conducteur du véhicule, non ? Et soit, il a déjà repris du service ici-bas, mais dans un autre « véhicule » flambant neuf, soit, puisque il est toujours plus Vivant que jamais, il est parti « Ailleurs ».
« L’âme-hors… possible Prélude à l’Âme-Or ? »
Donc, faut-il avoir peur de « l’âme-hors » ? Que bon nombre de religions ont utilisé et utilisent encore comme une épée de Damoclès, agitant cette crainte morbide, plus ou moins distillée, d’une mort éternelle, si l’on n’obéissait pas à la loi divine décrétée par ladite religion, et donc par ses congrégations de représentants. La récompense du paradis et de la vie éternelle, sinon ce serait le fameux enfer-me-ment ! Eternel lui aussi !
Alors que la Conscience-Ame semble-t-il, n’est aucunement liée à cette entropie et au « chaos organisé » de l’univers, dans cette dimension, mais aussi de l’autre côté du miroir. Elle est Ailleurs, ou en partance vers cet Ailleurs insondable. Enfin, ce n’est qu’un simple petit point de réflexion, parmi des milliers d’autres, sans aucun « certificat de garantie » ! Ni même référencé dans le panel des « contrées à explorer » … !
« J’ose le prédire : Chartres deviendra, plus que jamais, le centre de la dévotion à Marie en Occident, on y affluera, comme autrefois, de tous les points du monde. »
CARDINAL PIE
31 mai 1855
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les grandes dates :
Ier siècle ; Chartres est le chef-lieu de la cité romaine des Carnutes. Evangélisation par les saints Savinienset Potentien
fin IV ième siècle : date probable de la première cathédrale
743 : destruction de la cathédrale par le duc d’Aquitaine. L’édifice est consacré à Marie.
858 : destruction de la cathédrale par les vikings
962 : destruction de la cathédrale par Richard duc de Normandie
1020 : A la suite d’un incendie, l’évêque Fulbert inaugure le chantier de la cathédrale romane, alors une des plus vastes d’Europe. Elle est consacrée en 1027
Au XII ème l’école épiscopale atteint un haut niveau de développement. On y étudie les textes de l’Antiquité et du haut Moyen-Âge et surtout on inaugure une approche scientifique de l’univers créé.
1194 : incendie de la cathédrale le 10 juin. Le voile de la Vierge a été sauvé par sa mise à l’abri dans l’église basse.
1194-1230 : construction de la cathédrale actuelle
1260 : consécration de la cathédrale le 17 octobre
1506-1513 : édification de la flèche nord dans un style gothique flamboyant
1594 : sacre du roi Henri IV
1793 : la cathédrale est désaffectée et devient à l’occasion « temple de la raison »
1836 : incendie, la charpente est détruite et remplacée par une charpente métallique et une couverture en cuivre
1898 : parution du livre « la cathédrale de J-K Huysmans – en lecture libre ici
1935 : premier pélerinage des étudiants à la suite de Charles Péguy
À LA SUITE DE L’INCENDIE DE 1020 L’ÉVÊQUE FULBERT DÉCIDE DE RECONSTRUIRE LA CATHÉDRALE SELON UN PARTI AUDACIEUX ET NOVATEUR POUR EN FAIRE UN DES PRINCIPAUX CENTRE DE PÈLERINAGE DE L’EUROPE MÉDIÉVALE VERS LES TRÉSORS DE CHARTRES, SA STATUE MIRACULEUSE, LE VOILE DE LA VIERGE ET LE PUITS DES SAINTS-FORTS.
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“LORSQUE TU SERAS SEUL À PARIS, AVEC DEUX JOURS LIBRES DEVANT TOI, VA À CHARTRES, ON EN REVIENT MEILLEUR”.
Guy de Larigaudie -(1908-1940scout de France, écrivain, explorateur, conférencier et journaliste )
Les vitraux des fenêtres sous la rose sud montrent les évangélistes juchés sur les épaules des prophètes qui ont annoncé la conception virginale du Christ. Les prophètes sont la source des messages divins dans l’Ancien testament ( AT) et les évangélistes, la source des paroles de Jésus dans le Nouveau Testament (NT)
« Nous sommes comme des nains juchés sur les épaules de géants (les Anciens)« – Bernard de Chartres (philosophe français du XII ème siècle) (Bernard de Chartres fut également évêque de Quimper sous le nom de Bernard de Moelan)
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L’occasion de la rédaction de cet article m’a été donnée par la visite de cette cathédrale faite récemment par mes enfants demeurant à l’étranger. C’était le 23 mai dernier et peut-être ne savaient-ils pas alors qu’ils rataient de quelques jours le double pèlerinage des catholiques traditionnalistes les 27, 28 et 29 mai. Il y eut alors durant ces trois jours le pèlerinage de la Fraternité Saint Pie X non reconnue par Rome qui allait de Chartres à la cathédrale Saint Louis des Invalides et le pèlerinage de Notre Dame de la Chrétienté mouvement également traditionnaliste que Benoît XVI a réintégré dans l’Eglise en 2009 et dont le parcours, en sens inverse, allait de l’église saint Sulpice à la cathédrale de Chartres. Nous en reparlerons plus loin.
Quelques mots sur la cathédrale de Chartres
En lien avec ce qui précède on peut dire que la cathédrale de Chartres doit d’abord sa renommée aux pèlerinages qui s’y déroulent depuis le Moyen-âge avant celle pour le bleu de ses vitraux -cf le bleu de Chartres– dont quatre verrières datent encore du milieu du 12 ème siècle.
A cette époque, les chrétiens, pour se rapprocher de Dieu, cherchaient à se rapprocher des reliques –du latin relictum, qui signifie les restes-des saints, auteurs notamment de miracles, celles-ci précieusement conservées dans les églises et cathédrales.
« Sancta Camisia », « la sainte chemise », le « voile de la Vierge » -trois noms pour désigner successivement les reliques de la cathédrale de Chartres
Nous sommes en 876 et Charles le Chauve, petit-fils de Charlemagne, vient d’être couronné empereur d’Occident l’année précédente par le pape Jean VIII. Après le siège de Chartres, il aurait fait don de la sainte chemise portée par Marie lors de l‘Annonciation et remise à son grand-père Charlemagne par Irénée impératrice du saint Empire romain à Constantinople.
Cette relique fut sans doute une des origines des pèlerinages à Chartres au Moyen-Âge. Ceci explique que la Vierge Marie soit donc partout présente dans la cathédrale et où elle est représentée pas moins de 175 fois. Signalons Notre Dame du pilier, dite la Vierge noire avant sa restauration qui lui redonne sa couleur d’origine et devant laquelle sont venus priés tant de pèlerins parmi lesquels Charles Péguy.
Il faut évoquer aussi Notre Dame de Sous-Terre, dans la crypte de Sous-Terre, la plus vaste d’Europe. Cette statue est qualifiée par certains de la plus pélerine car elle remplace là une statue de la Vierge romane du XII ème siècle.
Terminons par l’évocation de Notre-Dame de la belle verrière : C’est la Vierge des théologiens dit La Croix, celle aussi des mystiques et des lettrés (Claudel, Malraux, Huysmans, Proust, Dos Passos), avec son hiératisme caractéristique des Vierges romanes. Ce magnifique vitrail du XIIe siècle, exposé au soleil du Sud, fut sauvé de l’incendie de la cathédrale précédente.
Mais la légende, encore, rapporte qu’avant la christianisation, les Gaulois honoraient déjà à cet endroit la Vierge qui avait enfanté en Orient. Ainsi dans le livre évoqué ci-après –cf. là- est-il fait état de la statue Virgini Pariturae – naissance de la Vierge- élevée alors par les druides.
La présence de la Vierge à Chartres s’accompagne de nombreux miracles qui lui sont attribués et on peut lire là un livre publié en 1973 et écrit à partir d’un manuscrit « les miracles de N. D. de Chartres » composé sans doute entre 1252 et 1262 par Jean le Marchant chanoine de Perone.
Au siècle de la construction de l’actuelle cathédrale, la notion de miracle pour l’Eglise n’avait bien sûr pas du tout la rigueur à laquelle elle a abouti aujourd’hui – cf ici l’article sur Lourdes- Le premier miracle rapporté dans ce manuscrit ancien s’intitule : Dou valet qui avoit non Benöait. Il relate, comme souvent dans ces miracles mais pas seulement, des personnes du peuple ayant travaillé un jour férié et subissant de ce fait la punition divine. Se repentant, ils sont sauvés dans ces miracles par le recours à la Vierge, notamment s’ils effectuent un pèlerinage à la cathédrale de Chartres. On retrouve là l’association entre miracles et pèlerinages.
Il est temps de revenir à 2023 et d’écouter cette chorale de Caroline du nord qui semblait répéter lorsque mes enfants sont entrés dans la cathédrale cinq jours avant le dimanche de Pentecôte :
Ce puits de 33 mètres fut mis hors service à la fin du XII ème siècle. A la même époque, un hôpital avait été créé dans les galeries à proximité et au XIè et XIIè, les infirmes affluaient surtout pour y guérir du Mal des Ardents. (Dont les principaux symptômes étaient des spasmes violents, des maux de tête, parfois accompagnés d’hallucinations)
Le moine qui vers 1080 rédigea le cartulaire de Saint-Père- cf là-, nous apprend que le puits était depuis l’année 858 l’objet d’un pèlerinage très fréquenté et qu’il s’y opérait beaucoup de miracles.
Le Temps des cathédrales
Sans ces pèlerinages, la cathédrale perdrait son lien historique avec ses origines du XIII ème siècle celui du temps des cathédrales -et chanté ci-dessous par Bruno Pelletier dans Notre Dame de Paris- le temps des cathédrales :
Les pèlerinages actuels de Pentecôte à Chartes
AU XIIIe SIÈCLE, LA DÉVOTION DE SAINT BERNARD ET DE NOMBREUX SAINTS À LA VIERGE TRANSFORME L’OCCIDENT : DES ÉGLISES ET DES CATHÉDRALES SONT ÉRIGÉES PARTOUT EN SON HONNEUR.
Le voile, devenu dans la mémoire populaire « la chemise de la vierge », conservé sur l’autel de la cathédrale attire les foules, qui processionnent le plus près possible, dans le grand déambulatoire, dans un joyeux tumulte dont tenteront de se protéger toujours plus les chanoines de céans en s’enfermant dans le chœur… cf histoire du pélerinage
Aujourd’hui, les pèlerinages de Pentecôte
Plusieurs pèlerinages ont pour destination (ou, dans un cas, pour origine) la cathédrale Notre-Dame de Chartres. La plupart d’entre eux partaient de la cathédrale Notre-Dame de Paris avant l’incendie de celle-ci. Ces pèlerinages, même s’ils s’inscrivent dans une tradition médiévale, ont surtout connu un renouveau au xxe siècle, dans la lignée du pèlerinage de Charles Péguy. Les plus connus de ces pèlerinages sont :
Donc, deux pèlerinages à pied et en sens inverse, reliant Chartres à Paris sont effectués chaque année pour la Pentecôte sur une distance de plus de 100 km parcourue en trois jours :
Pèlerinage de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X- pèlerinage de la Tradition (issue du schisme de Mgr Lefebvre en 1988) cf là l’entretien du 12 mai 2023 avec le supérieur général de cette congrégation.
Selon la presse, elle a regroupé entre 4500 et 5000 pèlerins en 2023, nombre en constante augmentation selon les organisateurs.
En 1985, les pèlerins entrent exceptionnellement dans la cathédrale pour y entendre Dom Gérardparler de « notre Czestochowa national »et leur proposer « demain la Chrétienté ». Le Cardinal Gagnon, préfet de la congrégation pour la famille, adresse au pèlerinage un message de soutien : « que ce pèlerinage composé essentiellement de jeunes soit le symbole de la Chrétienté en France »
En 1990, le primat de Pologne, Mgr Glemp envoie un message d’amitié : « le chemin des pèlerins vers la nouvelle Europe Chrétienne va de Compostelle à Czestochowa, par Chartres ».
C’est un pèlerinage qui a regroupé en 2023 plus de 16 000 pèlerins dont l’âge moyen est inférieur à 21 ans et qui est organisé autour de chapitres : adultes, enfants, familiaux, pastoureaux et anges gardiens. Bien avant le départ, les trois premiers chapitres étaient complets compte-tenu des contraintes d’organisation. cf là
Après des études d’histoire (titulaire de l’agrégation), de latin et d’arabe à Paris, Lyon et Rome, Aurélien Girard a soutenu sa thèse de doctorat à l’École pratique des Hautes Études en 2011 (Le christianisme oriental (XVIIe-XVIIIe siècles). Essor de l’orientalisme catholique en Europe et construction des identités confessionnelles au Proche-Orient). Il est maître de conférences à l’Université de Reims Champagne-Ardenne depuis 2012 et actuellement codirecteur du département d’histoire. Ses travaux portent sur l’orientalisme en Europe à l’époque moderne, et sur les provinces arabes de l’Empire ottoman et l’histoire de la Méditerranée avant la colonisation. Il s’’intéresse aussi aux chrétiens orientaux depuis le XVIe siècle jusqu’à maintenant. Il a récemment publié (avec Sylvain Parent et Laura Pettinaroli) un Atlas des chrétiens : des premières communautés aux défis contemporains (Paris, Autrement, 2016, également traduit en italien en 2016).
Alors que se multiplient les exemples de policiers tués par des voyous, de maires et de parlementaires agressés, que pas une semaine ne passe sans que la rupture d’un couple ne finisse en fait-divers sanglant ; alors que l’extrême gauche autant que l’extrême droite systématisent la violence ; que des enfants tuent des enfants ; alors que la haine se déchaîne en ligne quand on n’est pas assez pro- ou anti-, ou quand on refuse de devenir militant des causes de la diversité ; alors, qu’on ne peut retrouver la tranquillité qu’en éteignant tous ses écrans, Emmanuel Macron a volontairement laissé fuiter d’un Conseil des ministres le concept par lequel il tente de décrire cette courbe, cette pente et cette chute : la « décivilisation » ; dit pleinement, la régression de la civilisation humaine, le retour à la barbarie.
Toute la gauche s’est ruée ces derniers jours sur le président, l’accusant de droitisation et rappelant que le concept de décivilisation ramène à Renaud Camus, ancien socialiste devenu penseur de la droite identitaire (ou de l’extrême-droite, selon.)
Bien avant lui pourtant, l’ethnologue Robert Jaulin avait utilisé le terme pour dénoncer l’uniformisation culturelle du monde et l’éloignement du sacré ; le sociologue allemand Norbert Elias tentait lui, d’expliquer avec ce même terme le processus ayant mené aux camps de la mort nazis. Il ressortait de sa vision que l’ascension des civilisations va toujours avec celle des normes sociales, de la capacité d’auto-restriction, du contrôle des passions. Ainsi naquirent la pudeur, la courtoisie, l’étiquette.
Lors de la montée du régime nazi, comme dans celle des différents régimes communistes, Elias rappelle qu’a eu lieu ce qu’il nomme « le grand relâchement de la conscience morale », qui s’est en premier traduit par la promotion sociale de la grossièreté et de la brutalité.
Cet abaissement des exigences morales et des normes sociales, considérées comme « bourgeoises » aussi dans le national-socialisme, s’est retrouvée dans la vague soixante-huitarde, sous la bannière du « courant d’émancipation » que l’on retrouve aujourd’hui dans tous les discours progressistes. Il s’agit à chaque fois de briser des carcans – c’est-à-dire des règles non acceptées – en laissant le champ libre aux pulsions, au détriment de la raison. Par cela se déconstruisent progressivement des civilisations parfois millénaires et revient la barbarie.
L’écrasement par les technologies
Le développement technologique des sociétés, lui aussi conceptualisé comme « émancipateur » dans la pensée progressiste, a été une des armes principales de cette destruction, ce qu’illustre l’annonce cette semaine des premières implantations des puces électroniques de la compagnie NeuraLink dans des cerveaux humains. Après la seconde guerre mondiale, la technologie a d’abord artificialisé les sols, poussé à sur-exploiter les ressources de la planète, massivement pollué. Elle a ensuite modifié les plantes par ingénierie génétique, s’est rendue indispensable au quotidien, a déployé toutes les techniques de la manipulation mentale pour créer des addictions aux produits superflus, aux écrans, ainsi que pour diminuer le sens critique et radicaliser les communautés. Deux exemples chinois l’illustrent : la création en 2018, par des généticiens à Canton, des premiers êtres humains génétiquement modifiés ; puis celle de TikTok, dont l’objectif non avoué est d’imbéciliser un peu plus les nouvelles générations pour les « déciviliser. »
Avec Neuralink, le milliardaire Elon Musk utilise comme tous les transhumanistes, le prétexte de guérison des malades – tétraplégiques par exemple – en guise de Cheval de Troie. Comme pour toutes les technologies, la promesse est celle du confort et de « l’émancipation » à venir : devenir plus résistant au stress, avoir une meilleure mémoire, télécharger des contenus d’Internet directement dans son cerveau. Comme pour toutes les précédentes technologies, le but réel est de poursuivre le grand relâchement de la conscience morale, d’affaiblir les capacités d’auto-contrôle que la démarche civilisationnelle avait développées chez chacun, de rendre le cerveau « hackable ». Le chemin suivi n’est rien moins que celui de la destruction de l’humanité, de la rupture complète du lien avec le monde vivant.
J’ai eu l’occasion en 2020 de découvrir puis de résumer un livre capital écrit par Laurent Fourquet dont je ne doute pas qu’il laissera une trace sur l’analyse de notre société et qu’il constituera un point de repère pour les chrétiens comme pour ceux qui ne le sont pas :
le christianisme n’est pas un humanisme
Laurent Fourquet -26 avril 2018
Biographie de l’auteur
Normalien, énarque, agrégé de sciences sociales, Laurent Fourquet a publié, en 2011, aux éditions du Cerf, L’Ère du consommateur et, en 2014, aux éditions François Bourin, Le Moment M4.
Vous pouvez accéder au résumé de ce livre en suivant le lien suivant :
Dans le résumé de sa conclusion que je reproduis ici sous forme d’article, Laurent Fourquet établit une analogie entre l’Occident contemporain et l’empire romain des deux premiers siècles après Jésus-Christ.
Il faut toujours se méfier des analogies mais on ne peut nier ici les profondes similitudes entre le climat spirituel de l’Occident contemporain et celui de l’Empire romain des deux premiers siècles après Jésus Christ.
Comme aujourd’hui, une classe dirigeante, solidaire par l’intérêt et l’idéologie, régissait les peuples, était convaincue d’incarner le nec plus ultra de la culture et de la modération.
Pline le Jeune constituait sans doute le modèle le plus achevé de l’aristocratie romaine. Pline n’a pas seulement brillamment réussi sa vie professionnelle, il se veut aussi un honnête homme qui se flatte d’aborder les autres hommes avec bienveillance, un progressiste sans excès, un conservateur à l’écoute de la modernité, l’ami de tout ce qui est bon et bien, le chantre du convenable.
Pourtant ce bel esprit, partisan déclaré de la tolérance, n’hésite pas un instant à faire torturer, très probablement à mort, deux servantes qui passaient pour pratiquer le culte chrétien. Et pourtant Pline n’est pas un monstre, c’est un sénateur bienveillant qui respecte tous les cultes, bien trop subtile et raffiné pour prendre au sérieux les histoires de dieux. Pline est un véritable humaniste avant l’heure.
Nous autres Occidentaux, sommes convaincus que, à la différence de celui de Pline, notre humanisme est réel.
Nous pensons pourtant et tout cet ouvrage s’est construit autour de cette conviction, que, après tant de siècles, c’est une scène identique, ou à peu près identique, qui se joue. Si l’on oublie les circonstances historiques, secondaires, c’est la même confrontation entre l’humanisme et le christianisme, qui se répète et qui continuera de se répéter puisque ces deux forces sont antagonistes.
Pourquoi l’humanisme dans sa forme antique ou actuelle s’en prend il nécessairement au christianisme ? Parce que l’humanisme clôture tandis que le christianisme ouvre. Le monde de Pline est un monde de mesure et de modération, de “tolérance” et “d’ouverture d’esprit”. Le monde chrétien dont parle Pline est le lieu de cet étrange fanatisme dont il parle. On doit comprendre, le monde de la force ouvert à l’absolu.
L’humanisme, qu’il chemine avec un rouleau de papyrus ou une déclaration des droits à la main, est toujours ce qui borne, comme la sagesse, alors que le christianisme est toujours ce qui va au-delà, comme l’amour.
De fait, il arrive que les notions paraissent se ressembler, au point que pour nombre de contemporains, la morale des droits de l’homme et la morale évangélique sont voisines. En réalité, leur foyer central et leur mouvement demeurent continûment et absolument étrangers.
Plus peut-être qu’à toute autre époque dans toute l’histoire du christianisme, les chrétiens sont constamment sommés de se réconcilier avec la longue liste des notions raisonnables : la modernité, le progrès, l’évolution des mœurs, la relativité des cultures, etc…Aussi, plus que jamais, il nous faut nous inspirer de l’exemple de nos grands ancêtres et répondre comme eux : « Non possumus »- « nous ne pouvons pas »-
Si nous faisons un bond de presque deux millénaires, il est évident, pour tout observateur un peu perspicace, que l’Occident a commencé son déclin.
Parce qu’il décline, l’Occident se voit contraint de jeter toutes ses forces dans la bataille pour universaliser son modèle, le Consommateur, ultime héritier de l’humanisme. L’Occident veut donc le Consommateur pour le monde entier et parce que la survie de son modèle est à ce prix, il ne transigera pas sur cette volonté.
Parallèlement, en Europe et en Amérique, la “société” c’est à dire la classe dirigeante, sera de moins en moins tolérante vis à vis des formes sérieuses de contestation. Les chrétiens seront donc toujours davantage des dissidents, peut-être surveillés et punis dans un avenir moins lointain qu’on ne l’imagine. Ils retrouveront cette fonction de sel de la terre dont parle l’Evangile. -en résumant je rajoute cette référence biblique : Matthieu 5, 13-16 : “Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Vous êtes le sel de la terre. Si le sel se dénature, comment redeviendra-t-il du sel ? Il n’est plus bon à rien : on le jette dehors et les gens le piétinent. « Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, en voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. » –
Le camp progressiste, la “gauche ” culturelle et institutionnelle en Occident, est au minimum co-responsable de tous les mouvements de “dérégulation” des institutions, de la famille en particulier, exigés par la figure du Consommateur. Si le « gauchisme culturel » a pavé et continue à paver les voies du Consommateur, c’est parce qu’il appartient à celui-ci. Comme le Consommateur, il croit que la liberté se résume à la faculté de consommer l’ensemble de ses désirs, que l’individu se ramène à une somme de droits, qu’il faut “libérer” définitivement l’homme de la transcendance. Les prétendus “super-contestataires” font l’offrande au système de leur “contre-culture” qui depuis longtemps est devenue la culture officielle de l’Occident. Ce camp progressiste ouvre un boulevard aux différents fondamentalismes, l’islamisme en premier, qui veulent revenir en arrière du Consommateur en utilisant leur dynamique négative.
Si rien n’est fait pour susciter et organiser une opposition effective au monde du Consommateur, allant vers la vie et non vers le néant, nous laisserons alors en face à face deux barbaries : la barbarie du système qui efface l’homme au profit de sa détermination et celle du fondamentalisme qui par réaction deviendra toujours plus destructrice.
Il est peut-être encore possible d’échapper à la catastrophe en réapprenant le chemin de dissidence. Il faut que les chrétiens réapprennent le chemin de la dissidence et il faut que ceux qui luttent sincèrement pour la sortie du monde du Consommateur par le haut comprennent que le christianisme, seul, offre les ressources spirituelles permettant d’édifier la sortie.
Où la légende et l’histoire récente se rejoignent, à plusieurs siècles de distance.
Passerelle du temps
Pratiques – Techniques – et Spiritualité d’hier et aujourd’hui.
La technique ne fait pas la spiritualité, mais peut-elle parfois y conduire ?
L’antinomie entre ces deux termes, est souvent remise en question et contredite en Inde même, par cette histoire, mi-légende, mi-réalité, (sans doute inspirée de la vie du célèbre yogi Milarépa) que racontent les partisans des techniques de yoga à ceux qui, dubitatifs – j’en suis ! – se refusent de mêler technique et spiritualité.
Les faits se déroulent aux temps où des hordes de brigands rançonnaient les voyageurs téméraires. Le chef d’une de ces bandes, avait ouïe dire qu’un célèbre yogi aurait acquis des pouvoirs – siddhis – extraordinaires. Il pouvait se rendre « invisible » par l’utilisation de techniques secrètes de yoga. Notre homme y vit donc tous les bénéfices que cela pouvait lui apporter. Pensez donc – on rançonne… puis on disparaît ! On peut s’introduire dans les palais les plus luxueux, piller or et bijoux, et repartir tranquillement! « C’est vraiment ce qu’il me faut », et il se mit en recherche de ce fameux yogi. On passe sur les péripéties de la recherche… et le voilà en face de ce Swami. Ce saint homme voyait au plus profond des âmes, et lorsque le chef des brigands arriva devant lui et lui demanda de l’initier à ces plus hautes et fameuses techniques d’invisibilité, il accepta, sans réserve, alors même que ses propres disciples s’arrachaient les cheveux de désespoir ! Notre maître est devenu fou !
L’initiation était dure et périlleuse, mais notre brigand ne manquait ni de santé, ni de persévérance. Lorsqu’il eut accédé aux premières étapes, le maître lui dit :« Maintenant, il te faut assimiler tout ce que tu viens d’apprendre et reviens me voir dans 6 mois. » Courroucé d’avoir à attendre si longtemps, le brigand força le vieux sage à lui transmettre la suite de l’initiation immédiatement. Le vieil homme refusa net, mais consentit à ramener le délai à 3 mois – Histoire de tester l’effet des premières techniques. Notre brigand s’en fut donc, se jurant bien que dans 90 jours précis, il serait là devant ce yogi. Le terme arriva – Notre homme n’avait pas renoncé à ses pratiques yoguites et de ce fait, avait nettement ralenti ses razzias et autres pillages. Il reçut donc la suite de l’initiation, qui comprenait le « voyage intérieur »….et il ressortit de ce voyage à ce point transformé qu’il fit dire à sa bande, qu’il déléguait provisoirement ses pouvoirs à son second, en attendant de se perfectionner encore un peu plus… Et, Chemin faisant.. car, « c’est en marchant qu’on fait son chemin », notre chef des brigands devint ainsi le yogi le plus assidu et le plus convaincu, auprès du swami. Il reçut donc l’initiation suprême lui conférant les siddhis tant recherchés. C’est alors que, contre toute attente, il dit à son Swami – « Swamiji, les siddhis ne m ‘intéressent plus, j’aspire à la Libération… – et les siddhis, vont encore me tenir lié à la roue du Samsarâ». – Voilà pour la légende-histoire….du brigand, du style – « ni dieu ni maître » – qui fut changé… au départ par une technique, qui, chemin faisant, le transforma totalement.
Maintenant ….où la légende rejoint l’histoire récente… dans notre pays même! Michel Vaujour -: Truand notoire et multirécidiviste également du type « Ni dieu – ni maître » ayant à son palmarès quelques 27 années de prison – et plusieurs évasions dont celle par hélicoptère, qui le rendit « célèbre » Ce malfrat réussit seul, avec une détermination sans faille, à opérer une transformation radicale de son être. Cette lente et douloureuse métamorphose, il la doit à une pratique assidue du yoga qu’il découvrit un jour dans un livre, alors qu’il était au plus profond de l’isolement, dans un quartier de haute sécurité de la prison de Chaumont. Comprenant qu’il court à sa perte s’il n’arrive pas à maîtriser son tempérament de rebelle et ses impulsions à l’égard de ses geôliers, il entreprend seul, d’acquérir tout d’abord une excellente forme physique vite muée par un « goût prononcé du dépassement qui n’avait pas de fin » dixit -. pour lui, le yoga c’est comme un stretching amélioré, mais suite à une chute lors de ses courses autour de la petite cour, il se casse la cheville. Immobilisation qui le désespère. Il lit alors plus attentivement les effets des techniques de yoga sur la respiration et la concentration. Peu à peu il découvre leurs effets sur la stabilisation de son mental et de son émotionnel. Les leçons silencieuses de yoga lui apprennent l’accord avec soi-même, l’harmonie (terme inconnu pour lui dans le passé ! ) l’unité de son être. En bref, le yoga en vient à occuper toute sa vie de prisonnier, il devient son mode d’existence. Il y passe des heures chaque jour. En prison, il vit déjà dans le dénuement. Il s’applique à appréhender l’ascèse et le détachement. Il supprime tout ce qui lui paraît « encore » superflu ou nocif: le tabac – sa petite radio, le matelas sur lequel il dormait, et il s’astreint régulièrement à des périodes de jeûne. Du fond de sa cellule, il découvre une liberté qu’aucun maton ne pourra lui enlever. Il réussit alors sa plus belle évasion ! – « celle », dit-il, « de ma prison intérieure ». Lors de son évasion en hélicoptère, il avait reçu une balle de 357 magnum en pleine tête. La mort était là. « C’est cet état de conscience que le yoga appelle « le spectateur » dit-il « qui a pris alors les choses en mains. » « J’étais totalement détaché et impliqué dans le passage de la vie à la mort. Il ne me restait que l’ouïe et une conscience réfugiée toute entière dans le ventre, là où naît le souffle du yogi. C’est là l’expérience la plus importante de ma vie. Je ne suis pas mort et une semaine plus tard je suis sorti du coma, hémiplégique. » « Le yoga m’a aidé à retrouver ma motricité. Dans cette aventure il restera à jamais le moyen par lequel je m’en suis sorti. J’ai passé plusieurs mois à l’hôpital où je ne recevais aucun soin, si ce n’est qu’un comprimé par jour pour prévenir les crises d’épilepsie. Je n’ai pas non plus eu droit aux séances de rééducation. Je devais donc me soigner tout seul. Atteindre l’état de Pratyahara (retrait des sens, en sanskrit) D’ailleurs aujourd’hui, j’ai appris que l’on utilise cet état pour faire régresser cette paralysie. » ….. « J’ai vécu le yoga à l’extrême – par tempérament ! C’est dangereux physiquement et psychologiquement. J’ai pratiqué presque toutes les disciplines de respirations – J’avais du temps ! Même devant le juge lors d’une comparution : Au lieu de répondre, je pratiquais le contrôle du souffle. Je me suis retrouvé dans une logique qui m’étais propre (jusqu’au-boutiste) sans compromission. En tout, je suis resté 3 ans et demi sans parler. Je poussais mes rétentions du souffle si loin, que je constatais un détachement total de mon esprit (comme lors d’une NDE par ex.) Mais j’ai arrêté car je me suis fait une grande frayeur..je n’arrivais plus à vouloir respirer, il fallait que je pense consciemment ma respiration. Ensuite, c’est revenu à la norme, mais cela m’avait donné une leçon au sujet des extrêmes. » Actuellement, ayant purgé sa peine, Michel Vaujour s’est mariée avec Jamila . « Le yoga m’a rendu pleinement conscient et m’a aidé à trouver cet état particulier, libéré de l’agitation des pensées qui nous sépare de la beauté de la vie et de nous-même. » Il est l’auteur de « Ma plus belle évasion » ( l’évasion intérieure ! ) Une sorte de « transfiguration » …..par le yoga ! Le yoga n’est pas un but en soi, mais il peut vous conduire là, où vous n’avez même pas idée qu’il puisse vous conduire ! Simplement par l’éveil de facultés qui étaient endormies….
En général, je ne suis pas trop « preneur » des ouvrages de ces truands qui, au sortir de prison, vendent « leur passé » pour se faire de l’argent. Mais c’est mieux que de récidiver, et de plus il faut surmonter les difficultés à se faire embaucher. Mais ici, le bonhomme est passé à un niveau nettement supérieur, en se transformant lui-même. Il m’a semblé que ça méritait le détour, car ce récit édifiant…rejoignait assez bien la légende-histoire indienne !
J’ai eu l’occasion, à quelques mois d’intervalle, de faire la connaissance de deux soignants qui ont en commun de pratiquer des techniques et avoir des approches éloignées de notre médecine et de créer ou rechercher avec celles-ci l’harmonie de l’âme et du corps. Dans leurs soins, les mains sont comme des antennes qui émettent et reçoivent.
Ils partagent aussi le fait d’avoir pris conscience très jeunes de qualités très particulières et d’une hyper sensibilité à des phénomènes inexplicables rationnellement aujourd’hui encore. Ils partagent aussi une pratique de soins depuis plus de trente ans. Il faut souligner enfin que leurs deux approches partagent le fait d’inscrire nos vies dans un circuit de réincarnation de l’âme.
Là s’arrêtent les points communs. Le premier dispose de facultés médiumniques essentiellement de clairaudience qui le rendent messager de quelques guides qui l’accompagnent presque chaque nuit et plus rarement le jour. La démarche du premier s’inscrit donc dans un univers beaucoup plus vaste que l’univers de la matière et qui est aussi peuplé d’entités. Il est donc avant tout un messager de celles-ci qu’il appelle ses « guides ». Ceux-ci lui donne à la fois des conseils de soins et des conseils globaux sur le comportement des humains. Mais il pratique aussi les soins énergétiques. L’amour est au cœur de l’énergie fondamentale qui sous-tend son action toujours exercée de manière gratuite.
Le second dont il est question dans cet article, ne fait pas particulièrement état de clairaudience mais par contre utilise ses dons de clairvoyance. Ses techniques de soins se sont enrichies de sa pratique de la spiritualité bouddhiste et aussi des techniques du reiki dont il est maître de quatrième niveau ce qui lui permet d’enseigner cette pratique – méthode de Mikao Usui et certificats d’autres formes de Reiki : le Lightarian, le Shamballa, le Tibétain. cf là. Avec la voie du bouddhisme, nous sommes ici dans une voie de sagesse qui n’établit pas de contact direct avec des entités extérieures à notre monde. C’est une différence fondamentale entre les deux approches mais là aussi l’énergie d’amour est bien présentée et utilisée comme l’énergie source.
Je vous présente donc aujourd’hui Hugues Febvray à partir de la lecture de son livre « Ces mains qui racontent » édité en 2019 et réimprimé en février 2023.
Le livre commence par cette citation de Bouddha :
« Tu ne peux pas voyager sur un chemin sans être toi-même le chemin. »
Dans son avant -propos, Hugues Febvray, la soixantaine, se présente succinctement, dit sa gratitude envers sa mère, sa conviction très jeune de l’existence de certaines lois qui se manifestent et ont pour nous une signification. Il s’intéresse très tôt aux sciences intuitives et d’abord à la parapsychologie pour trouver des réponses à sa très grande sensibilité. Vers l’âge de 28 ans, il comprend que sa voie est d’aider les autres. Tout en restant dans un présent permanent, il accède à la capacité de lire dans le présent, le passé et le futur d’une personne : il lit ce qu’il appelle l’aura.
D’abord autodidacte, il se met en recherche de trouver un enseignant et c’est ainsi que sa route croisera celle du bouddhisme et plus particulièrement la voie du bouddha médecine Sengyé Menla. Il réalise que sa véritable voie est celle de la « thérapie spirituelle » en y incluant aussi ses soins énergétiques.
Il nous dit que chaque dimension, chaque fréquence, correspond à un niveau de conscience. Cette fréquence, lorsqu’elle s’élève, étend notre conscience et la vibration la plus élevée se nomme l’Amour qui est capable de changer la fréquence vibratoire des cellules. A ce niveau de vibration, nous nous rendons compte de nos possibilités de création. C’est alors qu’il introduit dans sa présentation nos corps subtils, nos chakras dont il découvrit l’existence à travers des lectures sur l’Inde.
Il nous dit que soigner c’est donner et recevoir cet amour sans limites. Guérir, s’appuie aussi sur l’amour mais c’est autre chose. A l’instant de son propos il ne précise pas plus ce qu’est cet « autre chose ».
Il nous parle alors de la méditation qui peut devenir un outil thérapeutique puissant. L’esprit n’est plus là pour décider mais s’adapter aux désirs de l’âme. Alors, l’alignement âme-esprit provoquera la manifestation. Là est le miracle !
L’autre miracle est de renoncer à l’importance de s’attacher. Nous sommes là au cœur de l’enseignement du bouddhisme.
Les mains qui s’expriment …
Nous sommes des canaux multidirectionnels et Hugues a ouvert sa sensibilité par apposition des mains. Il a découvert ce soin à l’adolescence en guérissant spontanément par simple apposition des mains la cheville malmenée d’une cavalière qui avait chuté.
Mais il passa ensuite du magnétisme qu’il qualifie « d‘animal » au magnétisme des plans subtils qu’il qualifie de « spirituel« . Il explique qu’au cours des soins, des sensations lui arrivent d’autres plans et guident ses mains. Il soigne ainsi le plan physique, mais aussi le plan mental et le plan spirituel. Il reconnait que certains magnétiseurs ont une spiritualité très développée alors que d’autres sont complétement agnostiques, ce qu’il juge plutôt rassurant. N’est ce pas le constat de la différence qu’il fait entre « magnétisme animal » et « magnétisme spirituel », le second incluant aussi le premier mais travaillant aussi sur d’autres plans ?
A ce sujet et selon son vécu, notre corps anatomique serait composé en fait de huit corps :
le corps physique
le corps subtil épais d’environ 5 cm et composé des champs électromagnétiques relié au corps physique par une corde ( cf cordon d’argent) -et dont il est distant de quelques centimètres.
le corps éthérique d’environ 20 centimètres
le corps causal qui contient la totalité de notre histoire depuis l’origine de nos vies.
le corps bouddhique qui ne concerne que peu d’êtres et qui est celui des sages.
enfin le corps divin qui est cette lumière au fond de chacun de nous.
A l’aide de sa main droite ou gauche, il entre dans le champ de l’aura chargée de notre histoire passée, présente et avenir et à cette occasion, il lui arrive de percevoir des scènes de vie passée, présente et future du consultant.
Pour réactiver, « nettoyer » les chakras, il n’utilise pas sa propre énergie mais celle de l’univers réalisant ainsi ses soins sans fatigue ce qui lui permet, dit-il, d’effectuer de très longues journées. Il perçoit dans le cadre de ses soins tout un ensemble de détails formés de plusieurs couleurs qui lui apparaissent et il dit être capable par exemple de dire en soupesant un CD et sans le regarder ni l’avoir écouté, de quelle musique il s’agit et quel instrument est prédominant dans celle-ci. Avec les couleurs qui lui apparaissent, il entend le son correspondant, par exemple le do qui correspond au rouge. Pour ses soins à distance, qu’il dit aussi efficaces que ses soins en présentiel, la voix du consultant le dirige sur une couleur fondamentale. Il utilise aussi la télépathie et fait des allers et retours entre les phases de vie passées, présentes et futures du consultant.
Tout ceci l’a conduit à développer la bienveillance universelle. Il dit qu’une chose essentielle est d’abord de commencer par pratiquer l‘amour, la compassion, la tendresse à l’égard de soi-même. Il s’agit là des trois vertus cardinales du bouddhisme d’abord appliquées pour soi avant d’être, ou de pouvoir être, appliquées envers les autres.
Il dit aussi qu’au delà d‘un maître pour assoir la démarche, l’essentiel est d’écouter son Ami spirituel … qui renseigne sur « le bon côté du trottoir à suivre ». Nous pouvons réaliser que nous sommes essence divine en tant que pure conscience.
Il conclut qu’actuellement de profonds changements se produisent sur notre planète et que la conscience collective s’éveille. C’est le grand saut quantique et ce passage est considérable car il y va de l’évolution de notre espèce.
Cette conclusion ne peut que me réjouir, moi le jardinier de la conscience, créateur et animateur principal du Temple des Consciences depuis plus de dix ans.
Le Monument à Jeanne d’Arc est une statue équestre de Jeanne d’Arc réalisée par le sculpteur français Emmanuel Frémiet. Inauguré en 1874, il est situé place des Pyramides, dans le 1er arrondissement de Paris, en France
« Il n’y a pas d’histoire plus connue, il n’y en a pas non plus de plus mystérieuse. » Philippe Erlanger, historien
La vie de Jeanne est déjà annoncée dans les prophéties de Merlin … et Jeanne se référait à ces prophéties populaires à son époque pour appuyer ce que les voix lui disaient et convaincre ses auditeurs…
Le Libellus Merlini, manuscrit appelé aussi Prophetia Merlini. Ce corpus « prophétique », dont l’auteur est anonyme, n’a pas de titre à l’origine ; il était connu déjà selon les historiens du roi Louis le Gros (de 1108 à 1137).
Ce corpus annonce l’avènement d’une pucelle venant d’un bois nemus canutum (le bois chenu) à Domnum Remigium qui sauvera la France des anglais, « fera de grandes choses pour le salut des nations », défendra « les gens du beau pays de France » et la Foi catholique.
Au xve siècle, le Bois Chenu, qui dominait la Meuse et abritait Domremy sous son ombre, était particulièrement célèbre.
Ce chant est une cantique écrit en 1894 par Thérèse de Lisieux. Le titre original est « Cantique pour la canonisation de la vénérable Jeanne » mais est souvent simplifié en « Chant à Sainte Jeanne d’Arc ». Ce chant raconte brièvement l’histoire de Jeanne d’Arc mais est surtout un appel à la Sainte à aider et prier le peuple de France en ces jours (1894).
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Sortie le 29 mai 2022
HM Télévision a produit ce documentaire maintenant, dans le cadre du centenaire de la canonisation de Sainte Jeanne d’Arc. La Providence elle-même a tout mis en œuvre pour le rendre possible, mettant sur la route les personnes nécessaires aux entretiens et facilitant les enregistrements des lieux où Juana a vécu et rempli sa mission. Il est, comme le disent les historiens, l’un des personnages les plus documentés du Moyen Âge. On pourrait se demander si on n’en a pas assez dit à ce sujet et ce que l’on pourrait dire de plus. En premier lieu, nunquam satis (ce n’est jamais assez), et en second lieu, bien que ce documentaire ne vienne peut-être pas dire quelque chose de nouveau ou d’inconnu, il veut rappeler Sainte Jeanne, et surtout sa mission, si actuelle pour aujourd’hui.
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Les XVI ième, XVIIème et XVIII ième ont largement oublié la Pucelle, l’heure était aux Lumières essentiellement orientées par la raison et de ce fait rejetant l’héritage de Jeanne la Pucelle.
On peut estimer que les trois Jules,Ferry, Michelet et Quicherat sont pour beaucoup pour le retour de Jeanne sur le devant de la scène, conscients qu’ils étaient après la défaite de 1870, de recréer un imaginaire national autour de Jeanne, fille du peuple et symbole de la défense de la France. Parallèlement et à la même époque, des gens d’Eglise s’approprient aussi le sujet.
J’ai parcouru un certain nombre des écrits du camp de la raison pure et dont le point commun est de bâtir une autre histoire de Jeanne construite sur les vides historiques existants en ébauchant des hypothèses hasardeuses pour remplir ces vides de l’histoire. C’est au XIX ième siècle surtout mais encore aujourd’hui, le camp de la libre pensée et de la raison pure qui livre là, sur les traces de Jeanne, un de leurs combats contre l’Eglise, ses « légendes », et selon eux l’obscurantisme de cette époque. Dans ce camp, Yolande d’Anjou, mère de Marie épouse de Charles VII y jouera souvent un rôle important.
L’autre camp adhère au côté surnaturel de l’histoire de Jeanne que certains de leurs prédécesseurs ont d’abord condamnée à mourir sur le bûcher puis qu’ils ont progressivement défendue après son procès en réhabilitation.
les fêtes johanniques d’ Orléans et de Reims, la fête nationale de Jeanne d’Arc et la fête religieuse de sainte Jeanne d’Arc :
En m’avançant vers l’histoire de Jeanne dont je ne savais presque rien, ma première découverte fut celle des fêtes johanniques d’Orléans du 29 avril au 8 mai- cf là– Elles y sont célébrées depuis 1457 date qui suit le procès en réhabilitation de Jeanne d’Arc soit depuis 566 ans, un témoignage populaire qui dure depuis près de six siècles ! Voici le site de l’Association johannique chargée de ces festivités à Orléans. Dans le même registre, je découvre ensuite qu’il existe aussi les fêtes johanniques de Reims -cf là-qui célèbrent le sacre de Charles VII auquel participait la Pucelle.
Je terminerai en évoquant la fête nationale de Jeanne d’Arcet du patriotisme instituée en 1920 et qui est organisée par le Ministère de la Défense le deuxième dimanche du mois de mai et qu’il ne faut pas confondre avec la fête de sainte Jeanne d’Arc célébrée par l’Eglise le 30 mai, anniversaire de sa mort. A travers ces deux fêtes nous retrouvons l’influence des deux courants qui ont réhabilité Jeanne.
Ces premières lignes montrent, plus de 500 ans après sa vie, l’importance du personnage au plan national comme au plan spirituel depuis la fin du XIXième siècle avec sa mise en valeur par le camp républicain et notamment ses historiens Michelet et Quicherat après une éclipse entre le XVI ième et le XIX ième siècle. Parallèlement, l’Eglise et les catholiques, sont tétanisés par la condamnation de Jeanne dans les siècles qui suivent son procès organisé et présidé par l’évêque Cauchon. L’Eglise entreprend la réhabilitation de Jeanne et c’est Mgr Dupanloup alors évêque d’Orléans qui lance le procès en béatification en 1869. Celui-ci aboutira une cinquantaine d’années après, à sa canonisation en 1920 par le pape Benoît XV.
Le contexte de l’époque
le petit âge glaciaire :
Il faut d’abord situer la vie de Jeanne d’Arc dans un espace temporel et climatique plus grand qui est celui de la première moitié du petit âge glaciaire- PAG– et qui s’étend sur 600 ans de 1250 à 1850, même si ce phénomène n’est pas relevé par les écrits parcourus au sujet de la vie de Jeanne. C’est un contexte de fond où cette période est marquée par des hivers parfois extrêmement rudes qui accroissent les misères du peuple, qu’il soit des campagnes ou des villes. C’est un élément supplémentaire qui nous rend encore plus difficile la perception des réalités de l’époque si éloignées des nôtres.
La guerre de cent ans :
La vie de Jeanne est au cœur de la guerre de cent ans – cf là– qui va s’étaler de 1337 à 1453 avec des périodes de trêves plus ou moins longues et qui oppose d’une part la dynastie anglaise d’abord des Plantagenêts puis des Lancaster à celle des Valois en France sur fond de rivalité pour s’approprier le royaume de France. C’est aussi la guerre interne qui opposera le camp dit des Armagnacs avec à sa tête le duc d’Orléans au camp du duc de Bourgogne allié des Anglais. La guerre de cent ans c’est la guerre qui oppose côté anglais d’abord Edouard III– roi de 1327 à 1377- Richard II son petit fils né à Bordeaux -roi de 1377 à sa destitution en 1399 par le parlement et son remplacement par Henri IV de la dynastie des Lancastre, Henri V – roi de 1413 à 1422 et enfin Henri VI, duc d’Aquitaine-roi de 1422 à 1461 et qui concerne notre époque -Ils veulent devenir roi de France car le premier de cette énumération, Edouard III, était le petit fils de Philippe le Bel roi de France. Durant la période qui nous intéresse, du côté français il y eut d’abord Charles VI dit « le fou » dit aussi « le Bien Aimé » – roi de France de 1380 à 1422- puis le dauphin, Charles VII, élu par ses pairs mais rejeté par le traité de Troyes de 1420 ourdis par le duc de de Bourgogne et Isabeau de Bavière épouse de Charles VI. Cet traité sera signé par Charles VI et il place le roi d’Angleterre à la tête du royaume de France. Charles VII, normalement successeur de Charles VI, est écarté de la succession par ce traité. A partir de cette date il va régner, désargenté, mais élu par ses paires, avec les plus extrêmes difficultés sur la partie française non occupée par les Anglais ou les Bourguignons, à savoir le sud de la Loire sauf la Guyenne anglaise. Edouard III, dans la conquête du royaume de France débarque à Calais en octobre 1359 dans le but d’aller se faire couronner roi à Reims.
Jean le Bon, roi de France, battu à la bataille de Poitier a été fait prisonnier en 1356 par les anglais. Il ne sera relâché qu’après paiement d’ une énorme rançon de treize tonnes d’or. Celle-ci payée, il entrera dans Paris en décembre 1360, quatre ans après. Poitier avait vu périr 8000 hommes d’armes français dont 17 comtes et 66 barons contre 190 hommes d’armes et 150 archers du côté anglais !
Cette défaite de Poitier succède à celle de Crécy dix ans plus tôt au cours de la troisième chevauchée d’Edouard III pour piller les provinces françaises du bord de la Manche. Le souverain débarque alors avec 40 000 hommes et face à lui, Philippe VI de Valois, alors roi de France jusqu’à sa mort en 1350, peut opposer une armée de 100 000 hommes. A Crécy c’est 8 à 12 000 hommes côté anglais dont les 3/4 d’archers et en face entre 25 à 50 000 français. Malgré le très large avantage numérique c’est l’effondrement de la chevalerie française face aux archers anglais avec au moins 4000 morts dont 1500 chevaliers….
La peste noire :
En dehors de ces batailles, l’époque doit aussi subir les effets de la peste noire qui ravage l’Europe de 1347 à 1352 décimant 30 à 50 % de la population soit environ 25 millions de morts pour l’Europe !
En 1350, Charles V dit le Sage succède à Jean le Bon et avec l’aide de Du Guesclin chasse les anglais du royaume, réorganise les forteresses crée des compagnies d’archers, rétablit les finances. mais il meurt en 1380. remplacé par son fils Charles VI dit » le fou » qui règne jusqu’à sa mort en 1422 et qui prend pour épouse Isabeau de Bavière, reine aux nombreux amants dont le duc d’Orléans frère du roi et en conséquence aussi des descendants bâtards. Les épisodes de folie du roi commencent en 1392 et ils l’entraînent, à certains moments, à ne plus savoir qui il est, ne plus reconnaître son entourage. Ces épisodes sont suivis de moments de pleine conscience. La rivalité du pouvoir va alors opposer la maison d’Orléans avec à sa tête son frère Louis, duc d’Orléans qui est assassiné par Jean sans peur en 1407 puis son fils Charles, camp dit des Armagnacs, à la maison de Bourgogne avec Philippe le Hardi oncle du roi puis son fils Jean sans peur.
En 1414, Henri V d’Angleterre profitant de la faiblesse de la France demande à Charles VI de lui restituer le royaume de France. Il débarque à Harfleur et les français veulent les arrêter à Azincourt en octobre 1415 avec une armée de 50 000 hommes qui s’oppose aux 10 000 anglais. Malgré là encore l’avantage du nombre, Azincourt est une hécatombe pour les Armagnacs et pour finir 1700 prisonniers français sont exécutés par 200 archers anglais .
Les Bourguignons sont absents de cette bataille et en profitent trois ans plus tard par reprendre Paris en 1418 après avoir fait allégeance au roi d’Angleterre en 1416. Les parisiens leur ouvrent les portes tant ils ont souffert sous la direction des Armagnacs.
Mais afin de ne pas se soumettre totalement aux anglais, Jean sans Peur le Bourguignon, décide néanmoins de se rapprocher de Charles VII successeur de Charles VI. A l’occasion d’une rencontre le 10 septembre 1419, sur le pont de Montereau sur l’Yonne, la querelle s’envenime et Jean sans Peur est tué par les gens de Charles VII.
Alors Philippe le Bon, fils du Bourguignon assassiné, devenu duc de Bourgogne, prépare avec Isabeau de Bavière, épouse du roi Charles VI et alors à ses côtés, un traité qu’ils font signer à Troyes le 21 mai 1420 au roi fou Charles VI. Le roi d’Angleterre Henri V est alors déclaré aussi roi de France. Il épouse Catherine, fille du roi et soeur de Charles VII. Les rois d’Angleterre garderont pendant près de quatre siècles ce double titre jusqu’en 1802 !
un passage de la Tribune de Philippe de Villiers du 12 avril 2023
Avant d’aller plus loin, j’insère ce passage de la Tribune de Philippe de Villiers parue le 12 avril 2023 dans le Figaro et qui résume avec élégance ce que Jeanne va alors représenter pour la France qui traverse là une des époques les plus sombres de son histoire :
« Nous avons derrière nous de grandes figures d’historien qui nous ont laissé une belle parabole française, nous invitant à pratiquer la fréquentation de nos aide-mémoire de pierre ou de chair. C’étaient des républicains. Au lendemain de la défaite de Sedan, en 1870, tous les Jules – Quicherat, Michelet, Ferry – ont constaté avec effroi que la France avait perdu son ciment et n’avait plus de fédérateur. Depuis la Révolution, on avait évacué le sacré. Ils s’avisèrent de la nécessité de créer un saint-chrême de substitution, pour fédérer, unir les petits Français et faire naître à nouveau des têtes épiques. À la recherche d’une sacralité d’incarnation, ils convoquèrent la bergère de Domrémy, après celle de Nanterre, ils allèrent chercher Saint Louis à la Sorbonne ; ils appelèrent à eux la colombe et son rameau d’olivier au baptistère de Reims. Ce sont les historiens républicains, voyant l’unité française suspendue au-dessus du vide, qui exhumèrent Jeanne d’Arc, le plus pur chef-d’œuvre que le génie allégorique ait jamais déposé dans notre littérature.
L’Église catholique suivra le mouvement, avec trente ans de retard pour béatifier puis canoniser l’héroïne. Ce sont les grands laïcs du récit national qui allèrent rechercher les voix de Jeanne, de sainte Marguerite, de sainte Catherine et puis de ce fameux saint Michel, aujourd’hui euthanasié. Au nom d’une laïcité amoureuse et non pas militante et mortifère. Leur sagesse leur donnait à penser que la France n’est rien sans l’esprit d’enfance. Il n’y a pas d’unité de destin sans l’unité des cœurs. Il n’y a pas d’unité des cœurs sans lien amoureux, sans un peuple amoureux. Amoureux de quoi? De nos héritages, sublimes, puissants et féconds. Si on ne donne pas à aimer nos figures, nos œuvres, nos saints, les jeunes âmes regarderont ailleurs, là où il y a foison d’autres modèles ou contre-modèles. Malraux a tout dit en une phrase: «Toute civilisation s’adosse à une religion.» Si nous récusons le lien de chrétienté intime entre la France et nos civilités ancestrales, nous allons mourir. »
La rudesse de l’hiver 1421-22 à Paris
Revenons aux temps de Jeanne avec ce récit de l’hiver 1421-22 à Paris :
Malgré le passage sous la direction des Bourguignons et la présence des Anglais , les parisiens souffrent. L’hiver 1421-1422 est terrible. Le froid est si rude que les loups entrent dans Paris, menacent les habitations et sortent de leurs cercueils les morts qui viennent d’être enterrés pour les manger !
Voici, rapportés à grands traits, les contextes climatique et géopolitique désastreux de la France lorsque Jeanne arrive au monde en 1412 à Domrémy.
la situation de Domrémy et de la France en 1420 -1430
Domrémy est un petit village situé sur la rive gauche de la Meuse, rivière qui coule entre des collines.
Les historiens sont assez unanimes pour dire que cette commune est située aux marges de la France de l’époque dont toute la partie au nord de la Loire, y compris donc la région de Domrémy, est occupée par les Bourguignons.
Domrémy, rive gauche de la Meuse, est français mais Maxey sur Meuse à moins de trois kilomètres, rive droite, dépend du duc de Lorraine et donc du saint Empire romain germanique de la maison des Habsbourg-Lorraine. Avec Domrémy, nous sommes donc bien aux marges de la France du XVième siècle et à cet endroit, la Meuse sert de frontière.
La carte ci-dessous éclaire la situation des trois protagonistes de l’époque ; le roi d’Angleterre, le duc de Bourgogne alliés et le dauphin Charles VII appelé ironiquement le roi de Bourges.
Les éléments qui vont suivre sont tirés du livre de Jean- Baptiste Ayroles – cf là– membre de la Compagnie de Jésus. Le livre, en cinq volumes, est publié en 1894 et il peut être lu ici. Son travail s’appuie, entre autre, sur celui de Jules Quicherat historien et élève de Jules Michelet qui fait autorité pour l’histoire de Jeanne et de son époque .
L’aspect surnaturel de la force de conviction de Jeanne :
Le livre premier dénonce le sort fait à la Pucelle à Rouen par les Universitaires parisiens et juges appelés à son procès, souvent théologiens et hommes d’Eglise, sous la direction de l’évêque Cauchon de Beauvais. Tous ces intervenants étaient alors sous contrôle des Anglais qui la gardaient dans une tour du château de Rouen. Ce contexte ne peut être oublié si l’on regarde l’issue du procès mais il n’explique pas tout car l’Eglise luttait alors aussi contre ce qu’elle appelait l’hérésie et aussi la sorcellerie, les interrogatoires sont menés dans le but de déceler ces éléments dans le parcours de Jeanne et citons pour illustrer ce point de vue, les nombreuses questions autour du fameux Bois Chenu qui domine Domrémy, mais aussi autour de l’arbre aux fées dit aussi l’arbre de May, car il s’agissait, selon Jeanne, d’un hêtre, premier arbre de la forêt à donner son feuillage début mai et où se retrouvaient parfois les filles et jeunes du village.
C’est à partir de ces données historiques, elles-mêmes tirées des sources du procès, que mon article se poursuit. Je n’ignore pas que l’histoire de Jeanne, comme je l’ai écrit plus haut, a fait l’objet et fait encore l’objet de spéculations multiples conduites par des personnes impliquées dans le combat frontal contre l’Eglise et toutes les croyances qui sont autour, qualifiées « d’obscurantisme ». Certains de ces auteurs vont jusqu’à nier l’exécution de Jeanne et retrouvent ses traces en Lorraine sous le nom de Jeanne des Armoises – cf là– ou prétendent par exemple qu’elle était la sœur cachée de Charles VII-et fille illégitime d’Isabeau de Bavière.
Laissons tous ces combats historiques autour de la personne de Jeanne faits de beaucoup de suppositions et reconstructions historiques sans réelles preuves et laissons aussi certains éléments qui relèvent en partie de la légende pour nous consacrer essentiellement à ce que Jeanne a révélé au procès et à ce qu’elle a fait pour aider le roi Charles VII : libérer Orléans, faire couronner le dauphin à Reims mais ensuite échouer à libérer Paris puis Compiègne où elle sera faite prisonnière, remise au duc de Luxembourg qui la vend aux Anglais. Laissons de côté par méconnaissance, les révélations de Jeanne à Charles VII qu’elle dit au procès ne pas être autorisée à révéler. Sur ce point, soulignons seulement ce qu’elle déclara au procès à l’occasion de sa première rencontre à Chinon avec le dauphin qu’elle n’avait évidemment jamais rencontré auparavant. La personne de celui-ci, volontairement caché au milieu de tous les nobles réunis, lui fut indiquée, dit-elle, par une couronne qu’elle seule vit alors apparaître au-dessus de la tête d’un des membres de l’assemblée. C’est ainsi qu’elle alla alors s’adresser à Charles VII et que celui-ci lui accorda immédiatement une entrevue en tête à tête.
« Tout est unique, tout sort des limites ordinaires dans la Vénérable servante de Dieu« écrit Jean- Baptiste Ayroles dans l’un des cinq volumes de la vraie vie de Jeanne. Cette phrase résume ce qui va suivre c’est à dire la dimension surnaturelle du parcours de Jeanne tant en ce qui concerne « les voix » que l’histoire extraordinaire d’une fille qui n’a que 17 ans et qui se lance dans une entreprise militaire surhumaine surtout pour une fille de cet âge et de surcroît de condition assurément modeste. Mais Jeanne, forte de l’appui de Saint Michel, sainte Catherine et sainte Marguerite avait une force de conviction surnaturelle d’abord pour convaincre Robert de Beaudricourt de lui fournir une escorte pour Chinon puis, arrivée là, elle eut la même force pour convaincre Charles VII de l’envoyer défendre Orléans assiégé et là-bas, la même force de conviction pour entraîner les assiégés et les soldats à faire fuir les anglais alors que la France perdait jusque là toutes ses batailles face aux anglais. Revenue à Loches où séjournait alors Charles VII, elle eut encore la force de conviction d’entraîner le dauphin jusqu’à Reims pour le faire sacrer roi. C’est une distance qui, aller et retour, fait plus de 700 km, parcourue à travers une région de France envahie et contrôlée par les anglo- Bouguignons .
L’époque de Jeanne : une grande fragilité de l’Eglise et des combats contre l’hérésie et la sorcellerie
JB Ayroles fait naître Jeanne le 6 janvier 1412 dans une chaumière à Domrémy aux bords de Meuse. Même si la date exacte est pourtant incertaine car les actes de baptême n’existaient pas encore, tout le monde, y compris Jeanne, fait bien remonter sa naissance à l’année 1412.
A l’effondrement politique de la France, s’ajoute dit Ayroles, les affrontements au niveau supérieur de l’Eglise car il y eut depuis 1409 jusqu’à 1417 trois prétendants qui se disputaient la tiare. C’est finalement Martin V qui devient pape et met fin au grand schisme d’Occident – cf là-. Il mourra le 20 février 1431 au moment où s’ouvrait le procès de Jeanne à Rouen.
C’est durant le grand schisme qu’Ayroles dit voir se développer l’hérésie en Europe et de citer par exemple Jean Huss et ses massacres en Bohême. C’est aussi au XIV et XV ième siècle que l’inquisition est la plus forte et que l’Eglise lutte contre la sorcellerie. Cette lutte se trouvera au cœur du procès de Jeanne à Rouen car on la soupçonne puis on la condamne pour être une sorcière… en plus d’être, bien sûr, une ennemie de l’Angleterre et des Bourguignons. Rappelons que le procès organisé par l’évêque de Beauvais Cauchon dont dépendait Compiègne où elle fut faite prisonnière, se déroule à Rouen qui est alors sous contrôle des anglais.
Le Moyen-Âge et particulièrement le XV ième siècle, est une période où le surnaturel est partout. Du côté de l’Eglise, Vincent Ferrier – cf là– joue un rôle important par ses prêches en Espagne, en Italie, en Suisse, aux Pays-Bas en Angleterre bénéficiant dit Ayrole du don des langues – cf glossolalie. Il lui attribue aussi le fait d’avoir ressuscité trois morts.
On peut aussi, pour illustrer l’époque, ajouter Bernardin de Sienne – cf là – décédé en 1444, frère franciscain surnommé l’apôtre de l’Italie et qui prêcha contre les juifs, les homosexuels, les sorcières et les hérétiques ce qui montre le combat de l’Eglise contre les hérétiques et les sorcières.
Au temps même de Jeanne, il y eut aussi une autre vierge française, devenue sainte Colette de Corbie – cf là– , née trente ans avant elle en Picardie et qui mourut seize ans après. Colette eut des visions de St François d’Assise. Elle connut des extases, la lévitation, des effluves odoriférants émanant de sa personne et de ce qu’elle touchait. Elle eut connaissance de l’état des âmes du purgatoire, des dons de clairvoyance et de prophétie.
Elle avait le goût de la pénitence, des mortifications, des jeûnes, de la pauvreté totale.
Dans ce siècle, Jeanne n’était pas la seule à bénéficier de grâces spéciales mais c’était la seule qui, par ces grâces, voulait sauver la France.
C’est le temps de l‘obscurantisme médieval selon les esprits des Lumières adeptes et défenseurs de la seule raison. C’est un temps où l’extraordinaire était partout.
Retour à Domrémy :
Revenons à Jeanne et Domrémy. Le château de l’Isle et les terres qui l’entourent sont mis en location par enchères en 1419 et l’acte qui a été conservé, est bien connu des historiens. Les enchères sont remportées par Jean Biget et Jacques d’Arc, ce dernier père de Jeanne. Ceci constitue une indication factuelle de la condition sociale de Jeanne, fille d’un laboureur, sans doute il est vrai parmi les moins pauvres des paysans du village. Jeanne n’est donc pas ni la bergère totalement pauvre de sa légende et gardienne de moutons mais elle ne fut pas non plus élevée dans un château !
Donnons encore ces éléments qui rappellent la dangerosité de l’époque : Domrémy sera soumis en 1425 à une bande de pillards qui emportèrent le bétail puis le 22 janvier 1426 à une troupe anglo-bourguignonne qui préleva les stocks d’avoine du village.
Ensuite, la famille de Jeanne dû se réfugier vers août/octobre 1428 à Neufchâteau distant d’une dizaine de km pour se protéger des troupes du maréchal de France Antoine de Vergy -un Bourguignon- qui mirent la contrée de Vaucouleurs à feu et à sang. Les habitants de Domrémy dont la famille d’Arc, s’enfuirent à Neufchâteau, avec troupeaux, armes et bagages… La famille y fut hébergée dans une auberge tenue par « La Rousse. »
Voilà quelques éléments qui colorent et indiquent ce qu’était l’époque de Jeanne…
Ce que révèle le procès qui dura trois mois au sujet des voix qui la dirigent :
Le 12 mars 1431 elle est interrogée : Vos voix vous ont elles appelé fille de Dieu, fille de l’Eglise, fille au grand coeur ?
Avant le siège d’Orléans levé, et depuis tous les jours, quand elles me parlent, elles m’ont appelé plusieurs fois JEANNE LA PUCELLE, fille de Dieu.
Le 24 février, il lui est demandé si elle était en état de grâce et elle termine sa réponse par ces mots :
Si j’étais en état de péché, je crois que la voix ne viendrait pas vers moi. Je voudrais que tout le monde le comprit aussi bien que je le comprends. C’était dans la treizième année ou à peu près, qu’il m’est avis que j’entendis la voix pour la première fois.
Le 24 février toujours on l’interroge sur l’autorisation ou non des voix à répondre aux questions et elle répond : Je ne vous répondrai pas sur cela ; j’ai des révélations qui regardent le roi et que je ne vous dirai pas…je ne vous dirai pas tout ce que je sais…
Le 27 février : A quelle heure avez-vous entendu la voix hier ? Je l’ai entendue trois fois, le matin, le soir, et une troisième fois quand on sonnait l’Ave Maria. Je l’entends plus souvent que je ne dis.
C’est graduellement que Jeanne s’est expliquée sur les personnages qui lui parlent et ne cessent de la guider. Dans la séance du 22 février elle n’emploie que le mot générique voix. C‘est dans la séance du 27 qu’elle dit que ce sont les voix de Sainte Catherine, sainte Marguerite et saint Michel.
Le 24 février, on lui demande si ses derniers jours il y avait aussi une clarté du côté de la voix et elle répond : Sous le nom de voix, j’entends aussi la clarté… Il y avait beaucoup de lumière de tout côté et cela convient bien ; et toute la lumière n’arrivait pas jusqu’à moi.
Dans la séance du 22 février elle présente sommairement la suite des manifestations divines qui l’ont engagée dans la carrière. Voici son exposé jusqu’à son départ de Vaucouleurs à 20 km au nord de Domrémy pour rejoindre Chinon avec ses six compagnons.
» J’étais dans ma treizième année quand Dieu m’envoya une voix pour m’aider à me conduire : la première fois j’eus grande frayeur. La voix vint sur le midi, durant l’été dans le jardin de mon père : j’étais alors à jeun, mais je n’avais pas jeuné le jour précédent. J’entendis la voix sur le côté droit, vers l’Eglise ; rarement je l’entends sans voir une clarté ; cette clarté est du côté où la voix se fait entendre ; il y a là le plus souvent une grande clarté. Quand je suis venus en France, j’entendais souvent la voix. »
… Après l’avoir entendu trois fois, je connus que c’était la voix d’un Ange… De cette fois l’interrogateur ne saura pas de moi sous quelle forme elle m’apparaissait.
Cette voix me disait deux ou trois fois par semaine qu’il me fallait quitter mon pays et venir en France ; mon père ne sut rien de mon départ. La voix m’ordonnait de venir en France et je ne pouvais m’endurer où j’étais. La voix me disait que je ferais lever le siège mis devant la ville d’Orléans ; elle me dit d’aller vers Robert de Beaudricourt, à la forteresse de Vaucouleurs dont il était le capitaine et qu’il me donnerait des gens pour me conduire. Je lui répondais : « je suis une pauvre fille qui ne sait pas monter à cheval et n’entend pas la guerre. »
Dans la séance du 27 février elle déclara : « il y a bien sept ans écoulés que sainte Catherine et sainte Marguerite se sont chargées de me gouverner. »
Elle parle aussi du réconfort de Saint Michel : Je ne vous parle pas de la voix mais du grand réconfort de saint Michel.
Le 15 mars elle déclare : l’Ange me disait qu’il me fallait quitter mon pays et venir en France, que je devais faire lever le siège d’Orléans.
Le 27 février elle déclare : Ce fut saint Michel que je vis de mes yeux ; il n’était pas seul ; il était accompagné de bien des Anges du Paradis. Ce n’est que sur le commandement de Dieu que je suis venue en France… Je les ai vus de mes yeux corporels, aussi bien que je vous vois vous-même. Quand ils s’éloignaient, je pleurais et j’aurais bien voulu qu’ils m’eussent emportée avec eux.
Le 1ier mars interrogée sur la figure de saint Michel elle répond : je ne lui ai point vu de couronne et je sais rien de ses vêtements…
A la séance du 3 mars on lui dit : » Vous avez dit que saint Michel avait des ailes ( pas de trace de cet aveu dans le procès) et vous avez parlé du corps et des membres de sainte Catherine et sainte Marguerite. Que voulez vous dire par là ?
Je vous ai dis ce que je sais … j’ai vu saint Michel en personne et les Saintes dont je parle. …
Croyez-vous que que saint Michel et saint Gabriel aient des têtes naturelles ?
Je les ai vus de mes yeux et je crois que ce sont eux aussi fermement que je crois que Dieu existe.
Le 15 mars : comment connûtes vous que saint Michel vous parlait ?
Par le parler des Anges et je crois fermement que c’étaient des Anges.
Si l’ennemi prenait la forme ou la figure d’un Ange comment connaîtriez vous si c’était le bon ou le mauvais Ange ?
Je connaîtrais bien si c’était saint Michel ou chose qui cherchât à le contrefaire. A la première, je fus en grand doute si c’était saint Michel ; j’eus grand peur cette première fois et je le vis maintes fois avant de savoir que c’était saint Michel.
La première fois, j’étais jeune enfant et j’eus peur de ce que je voyais ; mais dans la suite il m’enseigna et me montra tant de choses que je crus fermement que c’était lui… l’Ange me racontait la pitié qui était en royaume de France.
Le 17 mars l’interrogateur demande une réponse sur la forme, la figure, la taille, le vêtement de saint Michel :
Il était en la forme d’un très vrai prudhomme. Quant à l’habit je n’en dirai plus rien. Pour ce qui est des Anges je les ai vus de mes yeux…
Le 28 mars elle affirme : … je crois que ce sont saint Michel et Gabriel sainte Catherine et sainte Marguerite que Notre Seigneur m’envoie pour me conforter et me conseiller.
Le 27 février elle déclara : C’était la voix de sainte Catherine et de sainte Marguerite. Elles avaient sur la tête de belles couronnes, très riches, de très grand prix. J’ai la permission de Notre Seigneur de vous le dire ; cependant j’ai toujours reçu conseil de toutes les deux.
Lors de la séance du 1er mars au sujet de sainte Catherine et sainte Marguerite : Il n’y a pas de jour que je ne les entende… je les vois toujours sous la même forme ; elles portent une couronne d’ineffable richesse ; je ne sais rien de leurs robes…
… je ne sais pas s’il y avait des bras ou d’autres membres… elles parlaient un langage excellement, fort beau et je les comprenais bien.
Dans sa séance du 15 mars elle précise : « Quand saint Michel vint vers moi, il me dit que sainte Catherine et sainte Marguerite viendraient ; il m’ordonna de me conduire d’après leurs conseils ; qu’elles étaient ordonnées pour me diriger et me conseiller en ce que j’avais à faire ; que je les crusse de ce qu’elles me diraient que tel était le commandement de Notre Seigneur « .
Le 12 mars encore à la question les Anges étaient ils longtemps avec vous ? elle répond :
Ils viennent beaucoup de fois entre les chrétiens sans qu’on les voie ; je les ai vus BEAUCOUP DE FOIS entre les chrétiens.
Le 9 mai en présence des tortures étalées sous ses yeux elle disait :
« A la sainte Croix ( 3 mai) j’ai eu le confort de saint Gabriel ; croyez que ce fut saint Gabriel ; j’ai su par les voix que c’était saint Gabriel. »
Le 12 mars encore au sujet des voix : les appelez vous ou viennent elles sans être appelées ? « Souvent elles viennent sans être appelées et d’autres fois si elles tardaient à venir, je requerrais notre Seigneur de les envoyer . »
Les saintes allaient jusqu’à lui permettre de les embrasser. Voici ce qu’elle dit le 17 mars à ce sujet : Je les ai accolées toutes les deux .
Par quelle partie les accoliez vous en haut ou en bas ? Il est plus convenable des les accoler en bas qu’en haut.
Le 14 mars elle disait :
Sainte Catherine me dit que j’aurai secours… le plus souvent les voix me disent : Prends tout en gré ; ne t’inquiète pas de ton martyre ; tu t’en viendras enfin en royaume de Paradis. Les voix me disent cela simplement, absolument, c’est à savoir sans faillir. J’appelle cela martyre pour la grande peine et adversité que je souffre en prison ; je ne sais si plus grand en souffrirai mais je m’en attends à Notre Seigneur.
En la séance du 10 mars elle expose que ses voix lui avaient indiqué qu’elle serait faite prisonnière ( à Compiègne) :
» En la semaine des Pâques dernièrement passées, comme j’étais sur les fossés de Melun il me fut dit par mes voix à savoir sainte Catherine et sainte Marguerite, que je serais prise avant la saint Jean ; qu’il fallait qu’ainsi il fût fait ; de ne point m’en laisser abattre ; de prendre tout en gré et que Dieu m’aiderait.
Elle me l’ont dit, par plusieurs fois, comme tous les jours. Je leur requérais que, quand je serais prise, je mourusse promptement, sans long travail de prison ; et elles me disait de tout prendre en gré, et que c’était ainsi qu’il fallait faire ; mais elles ne me disait pas l’heure…Par plusieurs fois je leur au demandé de savoir l’heure, mais elles ne me la dirent pas.
La mission de Jeanne et le départ pour Chinon
le 22 février elle dit : je vins auprès de mon oncle et j’y restai environ huit jours et je lui dis qu’il me fallait aller à Vaucouleurs rencontrer Robert Beaudricourt que je n’avais vu. ( son oncle serait Durand Laxard, paysan à Burey-le-Petit aujourd’hui Burey la Côte situé à 8 km de Domrémy)
Je lui dis qu’il me fallait aller en France de toute nécessité ce qu’il refusa deux fois et me repoussa. ( Robert Beaudricourt la traita d’abord de folle et conseilla à son oncle de la reconduire à son père) La troisième, il me donna des gens pour me conduire. La voix m’avait prédit qu’il en serait ainsi. La première visite à Vaucouleurs eu lieu le 13 mai 1428.
Elle se rend aussi auprès du duc de Lorraine Charles II à la demande celui-ci qui s’inquiétait pour sa santé et que Jeanne a dû lui être recommandée comme une « sainte à miracles », indication qui traduit déjà une certaine notoriété de Jeanne à cette époque.
Lorsqu’elle quitte Vaucouleurs pour Chinon elle dit : En quittant Vaucouleurs je portais un vêtement d’homme, j’avais une épée, don de Robert de Baudricourt, je n’avais pas d’autres armes.
Puis plus loin : je partis en compagnie d’un chevalier, d’un écuyer et de quatre serviteurs. Nous nous dirigeâmes vers saint Urbain et je passai la nuit dans l’abbaye. Dans le voyage je traversai la ville d’Auxerre ; j’y assistai à la messe dans la grande église. ( selon le témoignage de Durand Laxart, son escorte était composée de Jean de Metz dit de Novelonpont « soldoyer » au service de Robert Baudricourt, Bertrand de Pouengy, « seigneur foncier », écuyer de « l’écuyerie » royale de France, Colet de Vienne –que d’aucuns disent messager ou écuyer du roi-, Richard l’archer, et deux serviteurs)
Dans sa déposition, Jean de Metz précise qu’il donna des habits de ses serviteurs pour habiller Jeanne et après cela, les habitants de Vaucouleurs lui firent confectionner des vêtements d’homme, des chaussures, des bottes et l’équipement complet et un cheval.
J’arrivai sans obstacle vers mon roi. Elle précise le 27 février : A mon arrivée à Sainte Catherine de Fierbois – à une trentaine de km de Chinon– j’y entendis trois messes en un jour et je fis porter une lettre au roi lui indiquant que je venais à son secours.
Sans insister, il sera seulement indiqué ici l’épisode de l’épée : les voix lui avaient ordonné d’aller prendre l’épée cachée derrière l’autel de sainte Catherine de Fierbois. Elle envoya effectivement chercher celle-ci par un forgeron qui la récupéra et la lui remit – lire cet article .)
Elle arriva ainsi le 6 mars à Chinon après un voyage qui dura 11 jours selon la déposition de Bertrand de Poulengy ce qui nous donne une moyenne de plus de 40 km parcourus par jour pour couvrir les 470 km environ qui séparent le point de départ de celui d’arrivée.
en quelques mots les campagnes militaires de Jeanne
Après l’arrivée de jeanne à Chinon, un examen de la Pucelle fur ordonné par Charles VII pour s’assurer à la fois de santé mentale et qu’il n’ y avait pas avec elle, de risques de sorcellerie. Cet examen fut effectué par les docteurs et universitaires de Poitier qui confirmèrent les allégations de jeanne et sa pleine santé mentale. Jeanne put donc alors être envoyée à Orléans, non pas à la tête d’une armée, mais avec un convoi de ravitaillement qui longea la Loire sur la rive gauche. On l’équipe d’une armure et d’une bannière blanche frappée de la fleur de lys, elle y inscrit « Jesus Maria », qui est aussi la devise des ordres mendiants (les dominicains et les franciscains).
Arrivée à Orléans le 29 avril, elle apporte le ravitaillement et y rencontre Jean d’Orléans, dit « le Bâtard d’Orléans », futur comte de Dunois.
Le siège d’Orléans a été précédé de la prise par les anglais de nombreux bourgs beaucerons. Le véritable siège commence les 23 et 24 octobre 1428. Les anglais édifient 9 bastilles en avril 1429. Le convoi de ravitaillement quitta Blois le 27 ou 28 avril escorté par 500 soldats.
Jeanne avait envoyé depuis Blois des missives aux Anglais et ces textes, où elle se désigne elle-même comme « La Pucelle ». Elle donnait cet ordre aux Anglais : « Au nom de Dieu , Retirez-vous, ou je vous ferai partir »
Le convoi approcha par le sud des rives de Port Saint-Loup, en face du fort anglais de Saint-Loup, situé sur la rive nord. Pendant que des unités françaises empêchaient la garnison anglaise de Saint-Loup d’intervenir, une flotte de bateaux venue d’Orléans approcha du convoi pour ramener dans la ville le ravitaillement, Jeanne elle-même et 200 soldats.
L’un des miracles les plus connus de Jeanne fut rapporté comme ayant eu lieu à cet endroit : le vent qui avait amené les bateaux en amont s’inversa brutalement, ce qui leur permit de retourner à Orléans sans dommage sous le couvert de l’obscurité. Jeanne entra triomphalement dans la ville, le 29 avril, autour de 20 heures, ravivant tous les espoirs.
Estimant la garnison trop petite pour toute action, Dunois laissa la ville, le 1er mai, sous la responsabilité de La Hire et de Jeanne. Il se rendit personnellement à Blois pour rassembler des renforts.
Le 3 mai, le convoi de renforts de Dunois quitta Blois pour se diriger vers Orléans. Dans le même temps, d’autres convois de troupes partirent de Montargis et de Gien en direction d’Orléans. Le convoi de Dunois arriva, à travers la Beauce, à la rive nord de la rivière, au matin du 4 mai, parfaitement visible depuis le fort anglais de Saint-Laurent. Les Anglais ne tentèrent rien pour empêcher l’entrée du convoi, le jugeant trop puissant. Jeanne sortit de la ville pour escorter le convoi.
La suite de la libération d’Orléans se fit à travers plusieurs attaques de forts tenus pas les anglais : le 4 mai assaut sur le fort Saint Loup où 1500 français submergent la garnison de 400 anglais.
Les 5 et 6 mai assaut sur le fort des Augustins où Jeanne est blessée au pied.
L’assaut sur le fort des Tourelles où les anglais perdirent près de 1000 hommes et eurent 600 prisonniers.
La fin du siège eut lieu le 8 mai 1429.
A son arrivée à Orléans Jeanne est accueillie avec enthousiasme par la population, mais les capitaines de guerre dont Dunois sont réservés. Avec sa foi, sa confiance et son enthousiasme, elle parvient à insuffler aux soldats français désespérés une énergie nouvelle et à contraindre les Anglais après de rudes combats à lever le siège de la ville dans la nuit du 7 au .
Après la levée du siège, Jeanne se rend à Loches ou séjourne alors le dauphin et persuade celui-ci d’aller à Reims pour être sacré roi de France.
Pour arriver à Reims, l’équipée doit traverser des villes sous domination bourguignonne, qui n’ont pas de raison d’ouvrir leurs portes, et que personne n’a les moyens de contraindre militairement.
Selon Dunois, le coup de bluff aux portes de Troyes entraîne la soumission de la ville mais aussi de Châlons-en-Champagne et de Reims. Dès lors, la traversée est possible.
Le , dans la cathédrale de Reims, en présence de Jeanne d’Arc, Charles VII est sacré roi par l’archevêque Regnault de Chartres. Le duc de Bourgogne, Philippe le Bon, en tant que pair du Royaume, est absent ; Jeanne lui envoie une lettre le jour même du sacre, pour lui demander la paix.
L’effet politique et psychologique de ce sacre est majeur. Reims étant au cœur du territoire contrôlé par les Bourguignons et hautement symbolique, il est interprété par beaucoup à l’époque comme le résultat d’une volonté divine. Il légitime Charles VII, qui était déshérité par le traité de Troyes.
Dans la foulée du sacre, Jeanne d’Arc tente de convaincre le roi de reprendre Paris aux Bourguignons et aux Anglais, mais il hésite préférant la recherche de la paix. Après s’être arrêtée au château de Monceau, Jeanne mène une attaque sur Paris le , mais elle est blessée par un carreau d’arbalète lors de l’attaque de la porte Saint-Honoré. L’attaque est rapidement abandonnée et Jeanne est ramenée au village de la Chapelle.
En octobre, Jeanne participe au siège de Saint-Pierre-le-Moûtier avec l’armée royale. Le , « la Pucelle » et Charles d’Albret s’emparent de Saint-Pierre-le-Moûtier. Le 23 novembre, ils mettent le siège devant La Charité-sur-Loire pour en chasser Perrinet Gressart. Après un mois, le siège est abandonné. Pour Noël, Jeanne regagne Jargeau, ville fortifiée en bord de Loire, à la suite de l’échec de ce siège.
Début 1430, Jeanne est conviée à rester dans le château de La Trémoille à Sully-sur-Loire. Elle quitte le roi début mai, sans prendre congé, à la tête d’une compagnie de volontaires, et se rend à Compiègne, assiégée par les Bourguignons. Finalement, elle est capturée par des capitaines bourguignons lors d’une sortie aux portes de Compiègne le
Elle est ensuite prisonnière du seigneur de ces capitaines bourguignons, Jean II de Luxembourg-Ligny. Elle essaie de s’échapper par deux fois, mais échoue. Elle se blesse même sérieusement en sautant par une fenêtre au château de Beaurevoir.
Elle est vendue aux Anglais le 21 novembre 1430, pour dix mille livres tournois, payées par les Rouennais, et confiée à Pierre Cauchon, évêque de Beauvais et allié des Anglais. Les Anglais l’emmènent à Rouen, où se situe leur quartier-général.
Lors de son procès dans le château de Rouen (dans la chapelle royale, la salle dite de parement qui faisait partie des appartements royaux et dans la tour-prison lors de séances en comité restreint qui durera 3 mois du 21 février au , Jeanne est accusée d’hérésie. Elle est emprisonnée dans une tour du château de Philippe Auguste à Rouen, dite plus tard « tour de la Pucelle ». L’enquête préliminaire commence en janvier 1431.
Le tribunal lui reproche par défaut de porter des habits d’homme, d’avoir quitté ses parents sans qu’ils lui aient donné congé, et surtout de s’en remettre systématiquement au jugement de Dieu plutôt qu’à celui de « l’Église militante », c’est-à-dire l’autorité ecclésiastique terrestre. Les juges estiment également que ses « voix », auxquelles elle se réfère constamment, sont en fait inspirées par le démon. Soixante-dix chefs d’accusation sont finalement trouvés, le principal étant revelationum et apparitionum divinorum mendosa confictrix(imaginant mensongèrement des révélations et apparitions divines). L’université de Paris (Sorbonne), rend son avis : Jeanne est coupable d’être schismatique, apostate, menteuse, devineresse, suspecte d’hérésie, errante en la foi, blasphématrice de Dieu et des saints.
Jeanne en appelle au Pape, ce qui sera ignoré par les juges.
Le tribunal déclare Jeanne d’Arc « relapse » (retombée dans ses erreurs passées), la condamne au bûcher et la livre au « bras séculier ». Le , après s’être confessée et avoir communié, Jeanne en tunique de toile soufrée est conduite vers neuf heures, sous escorte anglaise, dans la charrette du bourreau Geoffroy Thérage, place du Vieux-Marché à Rouen où l’on a dressé trois estrades : la première, pour le cardinal de Winchester et ses invités, la seconde pour les membres du tribunal civil représenté par le bailli de Rouen Raoul le Bouteiller ; la troisième, pour Jeanne et le prédicateur Nicolas Midi, docteur en théologie.
Peu après avoir repris Rouen, Charles VII publie, le , une ordonnance disant que « les ennemis de Jeanne l’ayant fait mourir contre raison et très cruellement », il veut savoir la vérité sur cette affaire. Mais il faut attendre que Calixte III succède à Nicolas V pour qu’un rescrit papal ordonne enfin, en 1455 et sur la demande de la mère de Jeanne, la révision du procès.
Le jugement, prononcé le , déclare le premier procès et ses conclusions « nuls, non avenus, sans valeur ni effet » et réhabilite entièrement Jeanne et sa famille. Il ordonne également l’« apposition d’une croix honnête pour la perpétuelle mémoire de la défunte » au lieu même où Jeanne est morte.
Quelques mots à propos de Jeanne des Armoises et Jeanne de Sermaises
Plusieurs femmes se présentèrent comme étant Jeanne d’Arc affirmant avoir échappé aux flammes. Pour la plupart, leur imposture fut rapidement décelée, mais deux d’entre elles parvinrent à convaincre leurs contemporains qu’elles étaient réellement Jeanne d’Arc : il s’agit de Jeanne des Armoises et de Jeanne de Sermaises.
D’après une source tardive (trouvée en 1645 à Metz par un prêtre de l’oratoire, le père Jérôme Viguier, et publiée en 1683 par son frère Benjamin Viguier), La Chronique du doyen de Saint-Thiébaud, Claude, dite Jeanne des Armoises, apparut pour la première fois le à Metz où elle rencontra les deux frères de Jeanne d’Arc, qui la reconnurent pour leur sœur.
Il semble impossible d’affirmer s’ils crurent vraiment qu’elle fut leur sœur ou non. La belle-sœur de Claude-jeanne des Armoises,Alarde de Chamblay devenue veuve, s’était remariée en 1425 avec Robert de Baudricourt, le capitaine de Vaucouleurs. Claude-Jeanne guerroya avec les frères d’Arc et Dunois dans le Sud-Ouest de la France et en Espagne. En juillet 1439, elle passa par Orléans, les comptes de la ville mentionnent pour le 1er août : « À Jehanne d’Armoise pour don à elle fait, par délibération faite avec le conseil de ville et pour le bien qu’elle a fait à ladite ville pendant le siège IICX lp », soit 210 livres. Elle mourut vers 1446 sans descendance.
En 1456, après la réhabilitation de la Pucelle, Jeanne de Sermaises apparut en Anjou. Elle fut accusée de s’être fait appeler la Pucelle d’Orléans, d’avoir porté des vêtements d’homme. Elle fut emprisonnée jusqu’en février 1458, et libérée à la condition qu’elle s’habillerait « honnêtement ». Elle disparaît des sources après cette date.
La canonisation de Jeanne
Jeanne d’Arc est béatifiée par un bref daté du puis une cérémonie tenue le . Elle est ensuite canonisée le . Sa fête religieuse est fixée au 30 mai, jour anniversaire de sa mort.
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Quelques indications sur sainte Catherine et sainte Marguerite dont l’existence est contestée par des auteurs qui refusent le caractère surnaturel de la vie de Jeanne.
compléments sur sainte Catherine et sainte Marguerite
Quelques lignes concernant les deux saintes dont l’existence est contestée, faute de preuves par certains historiens qui combattent la légende de Jeanne.
L’absence de preuves historiques ne signifie en rien que ces saintes ayant vécu au IV ème siècle n’ont pas existé. Leur caractère de sainteté ne fait pas d’elles nécessairement des personnages dont on puisse trouver trace dans le peu d’écrits de cette époque.
Voici quelques éléments sur lesquels s’appuient ces historiens :
La tradition situe la naissance de sainte Catherine à Alexandrie et date sa mort dans la même ville, à dix-huit ans en 312.
Sa légende et son culte se sont répandus de l’Orient vers l’Occident et sont largement attestés après les croisades.
Quelques siècles plus tard, des moines d’un monastère construit au pied du Mont Sinaï découvrent miraculeusement au sommet d’une montagne voisine le corps intact d’une belle jeune femme qui est reconnu comme étant celui de sainte Catherine d’Alexandrie, déposé là par des anges. Le monastère était placé d’abord sous le patronage de Notre-Dame, puis de la Transfiguration, avant de l’être sous le patronage de sainte Catherine au VIII ème siècle. Les moines du monastère Sainte-Catherine du Sinaï deviennent les gardiens du tombeau de la sainte.
En 1969, elle est supprimée par l’Eglise catholique du Calendrier romain, mais le Pape Jean-Paul II l’y rétablit en 2002 suite à son pèlerinage au Monastère Sainte-Catherine du Sinai.
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Marguerite d’Antioche ou Marine d’Antioche ou sainte Marguerite ou aussi Marina et Magali est une vierge martyre du début du IV ème siècle (vers 305)
L’absence de bases historiques de son hagiographie a entraîné l’interruption de son culte après le concile de Vatican II. Elle reste très vénérée dans l’Église orthodoxe.
Il existe différents plans spirituels et états d’Eveil.
Par la Tête l’Illumination peut se vivre.
Mais par le Cœur l’Eveil sublime se Réalise.
Le Cœur est la clé de la nouvelle conscience.
Notre Cœur est la porte
..
C’est un grand appel qui se fait maintenant.
Mais pour pouvoir y répondre,
nous devons nous préparer.
« L’union de l’être humain avec le Cœur d’une Personne Divine
entraîne l’union de l’être humain avec Dieu. »
Au plus profond du cœur,
dans le grand silence,
une nuit,
une Présence,
douce et puissante
plus intense que tout
*
et
une voix, sans parole,
qui transmet, comme une impulsion …
à écrire.
« Rappelle-toi que l’unique visée de mon Cœur est de révéler l’Amour, et de faire de ta petitesse et de ta fragilité, un canal de miséricorde pour beaucoup d’âmes ” (Coeur divin)
Et donc, un Créateur de tout l’Univers, voire des Univers… Ou, Univers holographique(s) – Univers ekpyrotique(s) – Théorie des branes Théorie des super-cordes – pour les plus abordables !…
Dès lors que l’on ne peut apporter de réponses, concrètes, cohérentes et irréfutables en tous points, sur ce qui concerne la « Création » de notre univers – ce qui est, jusqu’à preuve du contraire, toujours d’actualité – on pourrait être tenté parfois de passer à une autre étape, souvent imprégnée de l’influence des dogmes, qui ont façonné nos méthodes de penser, et régulièrement structuré de manière inconsciente, nos réflexions, nos raisonnements depuis tant de siècles.
Et ainsi l’on cherchera à identifier l’Origine de cette Création, si tant est que cela soit à notre portée. On entrevoit alors, à travers le biais de la croyance, une approche, un narratif qui se voudra « descriptif» d’un Créateur – le plus souvent établi dans le ciel*** sa demeure préférée. C’est ce que l’homme a toujours fait depuis des millénaires. Que le tonnerre gronde ou que les éclairs jaillissent, c’était à coup sûr une manifestation de la colère de Jupiter, pour les romains, ou de Zeus, pour les grecs, 2500 ans avant JC. Il y avait pléthore de dieux en ces temps là, mais aussi des « Uniques » et des « Suprêmes », dont Ometeolt « le Suprême…Créateur de toutes choses », également, Tabal-dak, Indra « le Seigneur des Cieux », mais aussi et encore, un Dieu guerrier, ce qui rappelle étrangement, dans son historicité, la figure de Yahweh-l’Eternel [Milchamah] => Homme de guerre, Lui aussi !… Et c’était, il n’y a que quelques dizaines ou centaines de siècles seulement, ou plus, allez savoir ? L’humanité a évolué, ces phénomènes ont été identifiés, les dieux ont été remisés pour partie, au chapitre des traditions ou du folklore. Mais cette notion d’Entités supérieures, de Gardiens ou de Guides suprêmes, demeurera cependant sous forme d’engrammes dans l’inconscient collectif de l’humanité, et perdurera au fil des siècles, avec des variantes et des modifications adaptées aux consciences de l’époque où se déroulèrent l’écrit des récits fondateurs. Dans les Religions bien évidemment, dans les traditions ésotériques, voire occultes, et dans certaines formes de spiritualité plus ou moins formatée. Ometeolt était peut-être encore l’un de ces « Principes Créateur », avec quelques autres, Zeus, Indra …, que les auteurs de ces narratifs religieux, auraient bien voulu ancrer dans une certaine forme de transcendance; mais celle-ci demeurait encore bien trop imprégnée de dualité, pour être conforme au sens profond de la-dite Transcendance. De plus, ce même travers demeure dans chaque récit : les hommes ont voulu parachever l’image de ces dieux – qu’ils ont donc eux-mêmes créés en réifiant une Énergie perçue en une Entité, souvent d’aspect humanisé – en leur attribuant une descendance, là aussi, bien trop conforme aux normes humaines, comme de coutume. Toujours ce besoin de projeter cet archétype traditionnel, celui de la famille en l’occurrence: Père – mère – enfant ; avec souvent un, ou des fils du reste. Les filles ont moins de chance d’y figurer ! Car ce sont des hommes qui, en plus d’inventer les dieux, écrivirent et peaufinèrent les textes religieux, ne l’oublions pas ! Les femmes, à de rares exceptions près, Isis, Myriam, Maria et quelques autres, sont presque toujours, soit absentes, soit perçues dans des « rôles secondaires », dans les textes qui structurent l’élaboration des fondements des religions. Et l’on retrouve régulièrement cet ancrage archétypal dans le symbolisme de la trinité : Brama – Shiva – Vishnou ; Osiris – Isis – Horus ; Père-Fils-Esprit . Trinité et triade également dans le bouddhisme avec les 3 Joyaux : Bouddha-Dharma-Sangha bien que cela décrive plutôt, ici, un état-d’être, un parcours spirituel avec ses mille nuances, et non une entité divinisée. Et l’on n’oublie pas la trinité la plus à notre portée : Esprit-âme-corps. Cette approche sera donc teintée majoritairement, d’une certaine forme d’anthropomorphisme; pas forcément sur l’aspect extérieur supposé, quoique…, mais sur les « intentions » avancées, sur les « caractéristiques » décrites, et sur le « comportement » rapporté par les auteurs des Textes dédiés. A les en croire, ceux-ci furent sans doute des contemporains du-dit Créateur, et L’ont vraisemblablement bien connu ! Alors la plupart des gens concernés se fient à ces récits; car ne sommes-nous pas tous, très limités pour envisager d’aller plus loin par nos propres moyens ? Dieu/Dieux – est donc la Solution ultime – dixit, toutes théologies confondues, soit majoritairement monothéistes de nos jours – mais aussi certaines polythéistes, parfois moins dogmatiques – conduites par leurs fervents promoteurs et défenseurs, entraînant ainsi dans leur sillage, depuis tant de siècles, l’approbation d’une vox populi majoritaire. Et ne dit-on pas:« vox populi, vox Dei » ?!
Petit interlude – On ne peut citer la « Vox Dei » sans évoquer son pendant mélodique, le « Dixit Dominus » – Voix de Dieu et Paroles du Seigneur – mais bien sûr ici, c’est une toute autre histoire, celle de l’art musical en l’occurrence, quelquefois plus proche de l’essentiel dans son évocation, que le simple égrenage des textes « historiques ». Et surtout, certaines de ces compositions, inspirées parfois, ne sont plus un joug, même léger !. Elles laissent libre cours à l’inspiration, sans dogme à l’affût, à l’intuition, à une envolée possiblement non formatée, et peuvent de ce fait apporter cette libre ouverture, cette élévation vers un « Ailleurs » non défini, non schématisé, et qui nous concerne cependant, c’est-à dire qui nous est intime, en relation direct avec notre propre cheminement intérieur. Alors oui, j’apporte ici sans doute un zeste de contradiction sur ce qui sera évoqué par la suite, mais c’est un peu le mélomane qui s’exprime ici. Un simple exemple – les « ouvertures », pour faire court, des « Dixit Dominus » de Händel, Vivaldi ou Monteverdi – les « voix » ! du Seigneur étant impénétrables – entre autres Perles du Baroque, et si possible dirigées par un John Eliot Gardiner, ou un Roberto Zarpellon entre autres chefs inspirés, ça vous transporte vraiment…surtout dans le Silence qui suit…
La récréation est terminée, on revient au sujet. Alors, quelle fut la voie utilisée ? Tout d’abord, Concrétisation : Réifier – « Donner corps à une abstraction » . Et dans le cas abordé, en réduisant cette Abstraction à une identité, fut-elle sublime, et donc le plus souvent à un Être suprême. De fait en voulant « concrétiser » en quelque sorte, un « Sujet non déterminé » pour en faire un « Objet de culte », destiné à combler l’attente de la majorité des humains.
Donc par extension : Vouloir « Personnifier » un Absolu Indicible, peut-être par une forme d’outrecuidance bien humaine, en un « Être » évanescent, supposé être un Dieu, mais ça reste alors un Être ou un Démiurge*, ou des anges, ou alors toutes autres figures immatérielles, insaisissables, voire illusoires, mais toujours dans le cadre de l’altérité et donc de la dualité. De fait, une forme de réification, qui façonne « l’objet d’un culte ». Souvent utilisé, dans des interprétations avec une tendance anagogique**marquée .
Alors, par une Réification, On façonne la Déification.
Et puis, de quelle Création parle-t-on ? La matière qui façonne cet univers visible, pourrait bien être déjà de nature holographique, comme le postulent David Bohm, Karl Pribam, ainsi que d’autres physiciens. On sait par ailleurs, déjà très concrètement cette fois, si l’on peut dire, que ce que l’on appelle la matière, ne représente seulement que 5 % de la masse de l’Univers – de l’atome, à l’ensemble de tous les corps célestes du Cosmos confondus. Et celle-ci, cette matière donc, est composée comme l’on sait, à 99,9999… % de vide. Pour du concret, on pourrait faire mieux ! Donc pour résumer, par la réification, on veut affirmer dans un discours religieux bien assuré et souvent dogmatique – ouvrage de la plupart des théologiens, et autres philologues – l’existence d’un Créateur singulier, qui aurait été ainsi « personnifié », «caractérisé», avec un descriptif bien trop humain pour être crédible. On ne peut plus en douter lorsque l’on relit, sans à priori, ni influences provenant de notre passé culturel, les Textes officiels par ex., mais pas que !. Comme si déjà l’on pouvait « réifier », ce qui est du domaine d’un Absolu Indéterminé, et donc Insondable, ou bien avoir cette forme de rhétorique , que de vouloir à tout prix, désigner, dénommer, ce qui par Essence même, est Indicible .
Le terme Deus a été effectivement élaboré à partir du latin deus, lui-même issu d’une racine indo-européenne deiwos, « divinité », de la base, dei-, « lueur, briller » => Lumière. La Lumière est une fréquence vibratoire très particulière, qui peut différer selon les types de lumière, et les longueurs d’ondes propres à chacun d’eux. Et puis, il y a lumière… et Lumière ! Il ne viendrait à l’idée de personne, sauf dans un lointain passé – (le « deus » latin par ex. étant issu du polythéisme gréco-romain, ce panthéisme bien connu : Zeus, Jupiter etc.) – que de vouloir «personnifier», donc « réduire » cet état vibratoire dû à la magie des photons, ou d’une Vibration Autre et nettement supérieure, qu’Elle en serait Infinie.
Alors on peut tenter un rapprochement, facilité par la proximité sémantique des mots Deus=Lumière – par : «État Divin» – qui a le mérite de ne point personnifier un État Indicible, et donc peut sembler ainsi, selon que l’on soit fortement, moyennement, ou pas du tout, en connivence avec les textes officiels – être mieux approprié pour tenter de définir – bien que l’on sache pertinemment que cela est totalement impossible, mais pour une facilité de langage – cet État Absolu – Indéterminé – Illimité – Indicible – Infini … Et de fait, sans commencement, ni fin.
Mais ce n’est bien sûr, qu’une simple tentative d‘approche d’un profane, simple pèlerin en vadrouille ; un début de commencement, comme dirait l’autre, d’une possible amorce de compréhension !!… Et assurément, le résultat n’est pas garanti ! Mais continuons quand même, car « c’est en marchant que l’on fait son Chemin ! »
Ce Créateur est donc toujours décrit selon des textes transcrits, interprétés, réécrits, maintes fois modifiés… par les doctes transcripteurs des textes « originaux », textes qui ont été à « l’origine », eux aussi, également élaborés par de simples humains. Humains dont on présume donc, qu’ils étaient les auteurs attitrés de ces affirmations, assez souvent péremptoires, mais en aucun cas, sans la certitude formelle qu’ils en aient été véritablement les auteurs authentiques. Et puis, dans les toutes premières avancées de ces Aventures, l’information ne se transmettait que par l’oralité. Aux Indes, en Égypte, en Orient, aucun écrit des prémices de ces Aventures. Donc c’était un peu comme – « l’homme qui a vu l’homme, qui a vu l’homme qui à vu Dieu » – Et l’on retrouve aisément de grandes et très nombreuses similitudes, avec ces récits provenant d’autres Textes, beaucoup plus anciens cette fois, que l’hébreu massorétique, d’où émanent ces transcriptions. Par ex. les écritures cunéiformes des tablettes sumériennes, ou des écrits assyro-babyloniens. Certains passages seraient-ils en quelque sorte, des « copier-coller », tant les récits sont semblables , voire identiques parfois? Par la suite, avec le renfort de l’herméneutique, l’interprétation sera encore plus affinée, très souvent avec des inflexions et des orientations fidèles aux souhaits des théologiens.
Ainsi, « IL » aurait donc été le Créateur du…Vide. Puisque l’Univers « tangible » c’est bien du vide, à un pourcentage de 99,999 etc. « Alors, si l’on croit à un Créateur, on doit croire à cette illusion-Maya, qu’est la matière !» dixit Matthieu Ricard. Logique qui semble imparable. Mais il est vrai que les fluctuations de ce Vide, générant, ce que les scientifiques appellent : l’Énergie de Point zéro, serait peut-être cette «Origine » de la phase dans laquelle nous sommes, et qui remonte entre 13,8 et 15 milliards d’années, selon les astrophysiciens. Cette Énergie de l’origine qui était, est, et sera toujours à l’œuvre dans ce que l’on appelle – la « Création ». Celle-ci serait donc continuellement en action, en perpétuelle activité. Dieu ne chôme pas !
Pour en revenir quelques instant sur le « tangible » de la matière, de l’univers et de la vie que nous percevons, il serait peut être intéressant de se rappeler ces expériences d’un jeune chimiste américain Stanley MILLER qui, alors qu’il travaille en 1953 dans le laboratoire d’Harold UREY – (Nobel de Chimie), expérimente à 23 ans, la « création » des premières briques du vivant. Les acides aminés essentiels à partir des gaz qui prédominaient dans ce qu’on appelle la « Soupe primordiale » : Ammoniac, hydrogène, méthane, plus un soupçon de CO2 et de l’eau. Bon appétit ! La recette : Vous chauffez le tout à une certaine température, avec quelques petites décharges électriques en passant, tout en touillant un peu, et au bout de 7 jours vous obtenez au fond de la cornue, un dépôt rougeâtre – Bigre, mais qu’est-ce donc ? Ce sont les premiers acides aminés !! Les premières briques du vivant !
Stanley Miller démontrait ainsi la continuité entre la chimie organique du carbone, et les briques du vivant, inaugurant de fait la chimie prébiotique en tubes à essais. Les briques du vivant étaient fondées, qui donnèrent « vie » aux protéines et plus tard aux organismes biologiques. Miller n’est pas pour autant un créateur ! Il a seulement confirmé ce que la nature peut réaliser à partir de « l’inanimé » – gaz et autres ingrédients, pour parvenir … à ce qui peupla la terre par la suite.
La publication des travaux de Stanley Miller, le 15 mai 1953, dans la revue américaine Science, retentit à l’époque comme un coup de tonnerre. En « bricolant » dans son laboratoire, il avait en effet réussi pour la première fois à créer les briques du vivant, à partir de gaz inertes. J’avoue que cette info m’avait très intéressé en rapport avec le « début » énigmatique du vivant, à ce niveau de la matière . (Le Vivant de niveau spirituel, rayonnant Lui, vraisemblablement, sur un tout autre registre ou fréquence!). Stanley Miller n’est donc pas un « créateur » du vivant pour autant ! Il a simplement mis en lumière l’interdépendance de tous les phénomènes – gaz, particules, rayonnements, etc… Sachant, comme déjà dit, que ce n’est que du « vide » après tout. l’Information préexistant à toute matière !
Mais cependant, ce bureau sur lequel je tape ce papier, cet ordinateur, ce fauteuil sont bien tangibles! – Et pourtant, « Rien ne touche rien » comme disent certains physiciens quantiques ; et ce n’est pas une sorte de métaphore humoristique ! Tout ceci nous semble si réel – le bureau, l’ordinateur et le fauteuil sur lequel je suis assis, et vous qui lisez sur votre écran ! sauf erreur, nous ne passons pas encore au travers du fauteuil ?! – notre bureau supporte bien notre ordinateur, et celui-ci remplit bien son rôle comme si de rien n’était. Alors que ce ne sont que des champs vibratoires, des champs magnétiques ou électromagnétiques qui s’opposent, se modifient ou se repoussent, puisque n’étant pas de même fréquence, et qui procurent ainsi à nos neurones, cette confortable et rassurante impression d’un « réel » bien tangible, alors qu’au niveau quantique, il n’en est rien. Oui – « Rien ne touche rien » – ! Maya est à l’œuvre ! (Attention aux maux de tête !) Ce vide quantique, « source » de ce qui nous apparaît comme étant le réel, avait déjà été commenté par un célèbre physicien. « L’espace vide n’est pas vide, il est le siège de la physique la plus violente » John Archibald WHEELER (1911 – 2008) Physicien théoricien
Mais encore … John Wheeler résume ainsi son parcours intellectuel en physique : « Je crois que ma vie en physique se divise en trois périodes : 1 – Tout d’abord j’ai cru que tout était fait de particules. (les atomes de la matière, neutrons, protons, électrons …) 2 – Ensuite, dans ma seconde période, que tout était fait de champs. (champs gravitationnels, champs électromagnétiques etc…) 3 – Et depuis, dans cette troisième phase de ma réflexion, mon impression est que tout est fait d’Information ».
« Au commencement était le Verbe » (dixit Ev.de Jean) => Donc : l’Information ! Comme en écho, un autre physicien, non moins prestigieux, répondait : « L’espace vide n’est pas vide, il est plein. L’Univers n’est pas séparé de cette Mer d’Énergie Cosmique » David BOHM qui poursuit : « Le vide absolu n’existe pas – Ce vide n’est donc pas vide, ni inerte, il est en permanence en pleine ébullition. Ce vide, dit quantique, est le théâtre de créations et de destructions de particules. Il se remplit et se vide de lui-même générant ainsi une énergie appelée énergie de point zéro ou énergie du vide. » David BOHM (1917 -1992) Physicien théoricien et quantique.
Alors du lointain passé, résonne encore par delà les temps, et au travers des Ethers : « NEQUAQUAM VACUUM ! » « Nulle part n’est le vide » année 1484 … avec 500 ans d’avance sur la physique du XXI siècle! Cet univers n’est donc pas figé, il change ainsi perpétuellement, et n’est de ce fait, pas éternel. Lucrèce, ce philosophe romain du 1er siècle avant J.C. affirmait déjà que l’univers était encore inachevé dans sa jeunesse. Et pourquoi avait-il cette conviction, à cette époque? Suivant un raisonnement audacieux, il disait : « Depuis mon enfance j’ai constaté que les techniques se sont perfectionnées autour de moi. On a amélioré les voilures des bateaux, on a inventé des armes de plus en plus efficaces, on a fabriqué des instruments de musique de plus en plus raffinés… Et donc, si l’univers était éternel, tous ces progrès auraient largement eu le temps de se réaliser, cent fois, mille fois, un million de fois! Je devrais donc vivre dans un monde achevé, qui ne change plus ? Or, puisque au cours des quelques années de mon existence, je n’ai cessé de voir autant d’améliorations, c’est donc bien que le monde n’existe pas depuis toujours… » Pas mal ce raisonnement d’il y a 2200 ans ! Et… « En ce moment même, l’espace dans son intégralité, regorge de particules virtuelles, à l’existence aussi « fantomatique » qu’ éphémère. De même qu’une particule, l’univers peut aussi théoriquement surgir spontanément du vide, sans cause première – mais par la grâce d’une fluctuation quantique. La notion même de « cause à effet » perd son sens habituel, quand il s’agit de l’univers. Cette notion présuppose l’existence du temps : Car la cause précède l’effet. Or le temps et l’espace sont apparus en même temps que l’univers. Que veut donc dire :« Et Dieu créa l’univers », si le temps n’existait pas ? Parce l’acte de création de l’univers n’a de sens que dans le temps. Alors Dieu est-il dans le temps, ou en dehors du temps ? Le temps n’étant pas absolu, comme l’a dit Einstein. Il est élastique. Un Dieu dans le temps ne serait, pas tout-puissant, car il serait soumis aux variations du temps causées par des mouvements d’accélérations ou par des champs de gravité intenses comme ceux qui existent aux abords des Black Holes. »… Thrinh Xuan Tuan astrophysicien.
La « Création » ne pouvant être figée dans son évolution, sauf à postuler que cette création se serait, en quelque sorte, comme « cristallisée », dans des schémas préétablis? Ou bien alors, serait-elle en mouvement perpétuel, où les phénomènes surviennent et se développent par le truchement d’une interdépendance inhérente ? – Et donc ici, point de « Création » ex-nihilo, à proprement parlé – L’énergie du vide, qui n’est toujours pas vide, générant elle-même, par ses fluctuations, et ce fameux «Principe de conservation de l’énergie », principe totalement immuable, les fondements de la matière… pour….. ? Retourner au Vide après un cycle… des milliards de cycles…? c’est ce qu’on appellerait l’Éternité ? Rien ne se perd … rien ne se crée, tout se transforme! Sans compter sur d’hypothétiques, (mais de moins en moins ?), Univers parallèles, Univers branes, ou Univers cycliques, ou bien alors cet Univers gémellaire postulé par Andreï Sakharov par ex. Mais également sur des théories toujours en développement, théories des super-cordes, théories des branes ou également Univers ekpyrotique, qui interpellent de nombreux astrophysiciens dans cette recherche de l’origine – si origine il y a ? Puisque, qui dit origine, dit fin – Alors que le cycle, a certes une fin, mais qui rebondirait sur une « nouvelle aventure du cosmos, ou d’autres cosmos » ?
Petite digression sur les théories : Les théories ne s’avèrent pas toujours certaines – c’est le propre d’une théorie – mais lorsqu’elles sont partagées par de nombreux chercheurs de différents pays, on peut estimer qu’il y ait de fortes probabilités de confirmation. Je me souviens d’un bouquin passionnant de l’astronome Pierre Kohler « les Gouffres du Cosmos » (1978) , où déjà, il évoquait et développait la théorie des « trous noirs ». Théorie assez controversée à l’époque, mais qui s’est avérée par la suite totalement exacte, et a pu confirmer l’existence de ces black holes par millions et +, dans notre cosmos. Des méga trous noirs parfois, jusqu’à 40 milliards de fois la masse du soleil ! ou d’autres, blottis au cœur de galaxies, comme la nôtre par ex., ou ailleurs, souvent à des formats plus modestes, de quelques centimètres , voire moins ?!
En se rappelant que le Vide n’est surtout pas le néant. Loin s’en faut ! Le « néant » n’étant bien souvent, qu’une formule « creuse », échafaudée par ceux qui précisément veulent à tout prix désigner ce qu’ils ne comprennent pas.
Mais revenons au Principe Créateur, que personne ne peut avoir la prétention d’expliquer, surtout pas en voulant « personnifier », comme le font la plupart des théologies d’où émanent les dogmes religieux. N’y aurait-il pas là comme une forme de pensée réductrice, à vouloir à tout prix, nommer, désigner, enfermer, toujours dans ce carcan des mots, et donc réifier en quelque sorte, ce qui serait par essence innommable, puisque au-delà de nos petits raisonnements d’egos insatisfaits de ne pouvoir saisir l’Insaisissable, de nos souhaits à vouloir structurer, imaginer, nommer, ce qui serait par Essence-même, totalement Indicible ?
Allons plus loin…Et si alors on adoptait très provisoirement (!) la terminologie de certains religieux, n’y aurait-il pas là, à contrario, comme une espèce de « blasphème », à vouloir précisément enfermer cet Absolu Infini dans cette structure limitée par nature, des mots ? Vouloir à tout prix déterminer et dénommer cet État Indicible, n’est-ce pas là une espèce de démarche totalement autocentrée, à hauteur d’homme, et qui veut à tout prix exister face à cet Absolu – car sans doute veut-il comprendre ce dont il s’agit ? Il est à niveau, pense-t-il, comme beaucoup de ces théologiens après tout, qui en seraient aussi persuadés ! A-t-on si peur du Silence …en lieu et place des mots, des désignations, et des représentations, ou de toute autre métaphore en provenance de notre imagerie mentale?
Effectivement le terme Dieu, provient bien de la racine Dia = Lumière = Jour. Mais la Lumière est un État non personnifié. Et l’homme a voulu enfermer cet « État Divin», sans doute par une réaction bien humaine, par peur de tous ces maux qui affligent l’existence, dont l’ultime, la mort… croit-il. Il s’est mis en quête d’une Protection céleste – cette recherche d’un véritable Père – qu’il a nommé, désigné, et donc réduit et enfermé dans ce carcan limité, étouffant et poussiéreux des mots, comme une espèce de sauvegarde sécurisante. C’est encore l’ego qui était, et est toujours aux manettes ! Alors ne point « personnifier » le Divin, serait probablement un peu mieux approprié, et sans doute aussi, peut-être un peu plus sage ?
Car de quel Dieu parlons-nous en général ? De celui qui est décrit dans la Bible ? Colérique – Jaloux – Vindicatif – n’hésitant pas à éliminer des masses de pauvres gens – avec entre autres ce fameux : « Dévouer par interdit » ! qui ressemble à un doux euphémisme mis à toutes les sauces, mais souvent pour parler de massacres et d’exterminations en en tous genres, et que l’on retrouve à de maintes reprises dans la Bible sous ce vocable: « Dévouer par interdit – Charam » – etc… avec parfois des précisions effarantes qui peuvent être très choquantes. (Deutéronome 2:33-35) (Deutéronome 20:16) (1 Samuel 15:3) (2 Samuel 12:31) etc…etc… Il se définit Lui-même comme jaloux et colérique du reste. Il faut craindre « l’Ire de Dieu » ! Il est bien de relire cet Ancien Testament, que l’on a survolé sans doute, lorsque l’on était au catéchisme, bien entouré par un brave curé qui ne faisait que répéter avec sincérité et très consciencieusement, le dogme bien appris. Alors on nous dit que le nouveau testament… lui, est différent, il est mieux, plus spirituel. Peut-être. Mais alors, est-ce bien le même Dieu ? un Dieu à deux faces? Une forme de Janus ?
Un grand philosophe indien du II siècle, Nagarjuna, disait déjà : « Les phénomènes (matière – univers etc…) tirent leur nature d’une mutuelle dépendance (l’interdépendance) et ne sont rien en eux-mêmes . Leur évolution n’est ni arbitraire, ni déterminée par une instance divine, mais suit les lois de causalité (cause à effet) au sein d’une interdépendance globale, d’une causalité réciproque »
« Le problème de l’origine repose donc sur la croyance en la réalité des phénomènes et en l’existence réelle du temps et de l’espace, alors que du point de vue de la vérité absolue, il n’y a ni création, ni durée, ni cessation. Ce paradoxe montre bien le caractère illusoire du monde des phénomènes. » Matthieu Ricard. Et il n’est pas le seul à avancer cette constatation – des physiciens, et des philosophes modernes ou anciens, occidentaux ou orientaux, vont vers ce même constat.
Et l’on pourrait conclure ce papier par cette réflexion d’un spécialiste mondialement reconnu de la Bible hébraïque, Thomas Römer. Auteur d’une production comprenant plus d’une dizaine de monographies, traduites dans de nombreuses langues, et de près de trois cents articles scientifiques. Il est depuis 2008 professeur, titulaire de la chaire Milieux bibliques, au Collège de France, dont il est par ailleurs administrateur depuis 2019. Ses travaux se caractérisent par une approche fondée sur une analyse philologique rigoureuse, mais en la réinscrivant dans une démarche qui relève à la fois d’une forme de socio-histoire et d’une histoire comparée des religions antiques. Ses recherches circonscrivent un champ structuré par trois axes majeurs, étroitement complémentaires : les traditions mémorielles de l’Israël ancien ; l’émergence du monothéisme biblique ; l’inscription des traditions bibliques dans leur contexte antique. Et cet éminent spécialiste va exactement dans le sens d’une bible ou de fait, il n’y a aucun auteur confirmé ; et que cette bible est composée de dizaines de textes qui ont été modifiés et interprétés à plusieurs reprises au fil des siècles, pour finir en un texte conforme à une doxa théologique pré-définie, vers le Moyen-Age. « La Bible n’est pas tombée du ciel » comme le dit Thomas RÖMER . Elle est le fruit d’une rencontre entre plusieurs civilisations depuis environ 1000 avant J.-C. : Assyriens – Égyptiens – Perses – Grecs – Romains. Notamment le fameux Déluge, qui a été recopié sur les textes assyriens, d’auteurs anonymes, comme tous les textes dits bibliques. Le père dominicain Jean-Vincent Scheil, entre autres chercheurs, Samuel Noah Kramer etc… spécialistes des textes anciens, vont dans le même sens de l’histoire, et la bible n’est donc absolument pas un livre d’origine juive – l’identité juive n’existait même pas à l’origine de la bible. Toujours selon Thomas RÖMER, tous les textes ont été à leur début, transmis uniquement et totalement oralement. L’écrit n’interviendra que vers le 8ème siècle ! Alors, réifier – réifier – il en restera toujours quelque chose!? L’Essentiel est-il à l’extérieur ? ou dans un «intérieur aménagé», bien calfeutré par nos soins – et souvent, par des Influenceurs extérieurs, au fil des siècles et des vies?! Cet « Essentiel » à qui l’on prête même parole, et qui nous jugerait et nous sanctionnerait ? Peut-être par ses fameux : « Dévouer par interdit » … Ou bien faut-il avoir un autre regard, que celui des yeux de la conscience ordinaire, pour tenter cette Épopée infinie de la Conscience? Au-delà des frontières de l’impermanence – Au-delà de la forme et des apparences – Au-delà de l’espace et du temps – Par-delà les au-delà – Par-delà les mondes et les dimensions…. Épopée sans but défini, sans directive imposée, sans chemin tout tracé, ni règles édictées à respecter scrupuleusement, hormis celles de sa propre Conscience. Mais ici, ce ne sont plus des règles, c’est notre Soi, notre Âme ou notre Esprit qui, parfois, pourrait nous guider dans cette Épopée du Silence ?… A chacun sa réponse…. ! Patje Seko
(Emmanuel Kant / 1724-1804) « Pour palier à sa crainte de l’absolu, l’homme a inventé des dieux, des entités supérieures, creusets de leur crainte, substitut à un infini impréhensible. »
De nombreux ouvrages et titres de sites abordent ce thème de « Dieu et la science » – La preuve de l’existence de Dieu, disent certains, comme Mrs Bolloré et Bonnassies, en confondant allègrement, l’hypothèse, imprégnée de croyance, et la preuve. Ce peut être tout à fait louable de rechercher des preuves, mais l’utilisation de leur foi personnelle, ne peut être retenue comme une preuve scientifique de ce qu’ils avancent, tel que le fait remarquer Denis Faïck, philosophe. (Dieu la science et les preuves : une tromperie) Par ailleurs sur le même thème Dieu et la science : André Conte Sponville, Guillaume Lecointre, François Euvé, etc.. Sébastien Bohler – Ingénieur, Ecole Polytechnique – Dr en Neurosciences. Thomas Römer – Professeur à l’UNIL – « L’invention de Dieu » – Il occupe la chaire « Milieux bibliques » au Collège de France ; il est également professeur à la Faculté de théologie et de sciences des religions de l’Université de Lausanne.
(***) « Quand on meurt, on va au ciel. C’est ce que pensent la plupart des croyants. Rien de plus normal à cela, car Dieu est le Très-Haut et règne dans les cieux. Mais d’où vient cette idée que le bien suprême doit avoir la tête dans les nuages ? » Ce à quoi Sébastien Bohler semble répondre, non sans un peu d’humour, avec cette autre réflexion : Pourquoi a-t-on eu le besoin d’inventer Dieu ? Sébastien Bohler – Ingénieur – Ancien élève de polytechnique – Conférencier. « Chez les primates (dont nous partageons une partie du système nerveux) l’individu dominant est généralement plus élevé physiquement que les autres. Il est souvent plus grand, il occupe un poste d’observation surélevé, se tient droit, alors que ceux qui se soumettent doivent avancer courbés, ployer l’échine et regarder le sol. De sorte que le respect et la crainte pour ce qui est « au-dessus » seraient ancrés dans notre répertoire comportemental et cognitif depuis des centaines de millénaires. Une réalité que l’on retrouve dans le terme latin désignant le Seigneur – Dominus – ( le dominant !) et dans le fait que le premier attribut du Dieu unique est la puissance qui peut inspirer la peur (ou du moins, la crainte). Le plus puissant doit nécessairement être aussi le plus haut. Habiter au ciel, en la matière, était un peu le nec plus ultra. Logiquement, les tentatives humaines de s’y hisser étaient sévèrement punies, comme lors de l’épisode de la tour de Babel. Mais cela ne pouvait plus durer : l’homme a inventé des avions qui ont survolé les nuages et Dieu n’a plus eu nulle part où se mettre ! » SB
(*) (Le démiurge, ou le créateur, est la déité responsable de la création de l’univers physique dans diverses cosmogonies. Il peut désigner par extension tout créateur d’une œuvre) (**) (en théologie l’interprétation d’un texte qui cherche à passer du sens littéral à un sens spirituel ou mystique. On parle aussi pour ce procédé d’anagogisme).
L : Mom , tu es là , ma mie ? _ Oui , lulu, et je te bénis , mon enfant.
L : Merci , mon angelote .J’ai plusieurs questions à te
poser. Mon nouvel enseignement n’a toujours pas
commencé , n’est-ce-pas ? Il devait être élargi à des
notions plus vastes de l’univers . _ Rien n’a été entrepris car tu as beaucoup trop de préoccupations , et de ce fait , ton esprit n’est plus apte à recevoir des messages et des connaissances, hors du champ terrestre .
L : Je suis tout de même un peu hors du champ, ne
crois-tu pas !? _ Oui , mais tu es retenue sur la terre , à cause de ton environnement proche , et en raison des catastrophes qui se profilent sur votre planète , guerres, climat etc…
_ A ce propos , tu dois te douter de ce dont je veux
parler avec toi .Comment pouvez-vous laisser
condamner à mort des jeunes gens qui luttent pour leur
liberté , en Iran ? Et pourquoi ne réduisez-vous pas ces
mollahs , en cendres ? _ Nous ne pouvons pas intervenir car cela est de la décision de Dieu . Ces jeunes ont choisi de donner leur vie , et ils seront reçus comme des seigneurs , au ciel .
L : C’est un peu facile ! Ils ne demandent qu’à vivre ! A
vingt ans ! Et je ne pense pas que l’idée d’être des
seigneurs au ciel , les motive beaucoup !
Ce qu’ils veulent , c’est vivre dans un pays en paix et
libéré des démons qui tuent au nom de la foi .
On ne tue pas au nom de Dieu ! C’est bien ce que
vous clamez , n’est-ce-pas ? _ Tu manques de foi , ma fille ! La mort n’existe pas, vous rentrez à la maison .Et l’héroïsme de ces jeunes gens permet à toute la communauté humaine , d’avoir un sursis de la part du Seigneur. Vous devez à leur sacrifice d’être encore présents sur cette terre, que vous avez dévastée et meurtrie du sceau de vos méfaits, contre elle et contre vos semblables. Il faut que tu considères les évènements de bien plus haut , lulu , et c’est là tout notre enseignement avec toi . Si ton jugement demeure au niveau du jugement des hommes , comment voudrais-tu évoluer vers de plus grands plans de conscience ?
L : Tu as raison , Mom , mais je pense aussi à ces
milliers de garçons , expédiés à la guerre contre leur gré
, ou trompés sur les véritables desseins de leurs
dirigeants ,qui sacrifient un peuple entier sur l’autel du
pouvoir . _ En effet ! Sacrifiés sur l’autel du pouvoir !! Le pouvoir et l’argent , voilà ce qui inspire l’homme et pour l’instant , nous ne voyons pas beaucoup de changement . Si ce n’est un sentiment de peur et de crainte de l’avenir.
Le retour vers la foi est infime , car il existe aussi une profonde désillusion et des sentiments partagés de haine et de revanche.
L : La terre est chamboulée , Mom , dans sa chair et
dans son esprit !Partout des crimes , des exactions, des
fléaux ! Pourquoi ne pouvons-nous pas vivre en paix ? _ Le Perverti a fait du bon travail . La majeure partie de l’humanité lui est assujettie , et les justes sont en minorité .C’est pourquoi , seul le sacrifice des innocents peut vous sauver. Ce sacrifice remue les consciences et les cœurs, et la souffrance de ceux qui les aiment peut apporter enfin, le sursaut d’indignation et de dignité , nécessaires à la lutte contre l’effondrement de votre civilisation . Nous plaçons tout notre espoir dans ce sursaut , et nous vous envoyons des légions de justes, d’anges et d’êtres venus d’autres planètes, afin de vous aider et vous faire prendre conscience de vos erreurs et de votre infamie, pour certains . Il ne faut pas que tu confondes les crimes commis par les humains avec les cataclysmes, dont quelques-uns sont provoqués par Dieu, dans sa colère contre vous . Il vous punit , et il en souffre terriblement. Comment vous arrêter, sinon en vous montrant du doigt que vous n’êtes que fragilité et inconstance ! Vous devez vous soumettre à la loi divine , à la loi de l’obéissance au Créateur dans son amour pour vous , et tout sera pardonné .
L : Mom ? Ne penses tu pas que nous sommes un peu
comme le roseau qui plie et ne rompt pas !
Nous avons traversé l’Histoire avec son lot de drames ,
de guerres, d’épidémies , et nous sommes toujours là !
N’avons-nous pas tout de même quelques qualités , tout
au moins celle de l’endurance ! _ Oui , ma mie . Car vous êtes les enfants de Dieu , de Dieu qui espère , d’un Dieu qui espère vous voir changer au fil des siècles et qui est bien déçu et triste , hélas ! Oui , l’endurance , vous l’avez , et souvent nous vous admirons pour cela . Mais la plupart du temps , cette volonté farouche de survivre est assortie d’un désir de violence , de soumission de l’autre et de pouvoir égoïste .Cette endurance , qui pourrait être une qualité majeure
et positive , a été mise au service du désordre et de la
duplicité.
L : Pas pour tous , Mom ! Il y a des gens sincères et
bons , et tu le sais ! _ Heureusement qu’il y a des gens honnêtes , lulu ! Ce sont eux qui se dévouent pour vous , ainsi que tous ces jeunes envoyés à l’abattoir et pendus haut et court pour avoir rêvé de liberté !!
L : Comment pouvez-vous ne pas punir ces mollahs, en
Iran ? Ces despotes sanguinaires , partout dans le
monde , et ces démons qui écrasent les gens
vulnérables et sans défense ? Vous m’avez confié un
jour, que les sombres dictateurs de l’Histoire étaient en
bonne place autour du Perverti et prêts à reprendre du
service !
Ils ont bien repris du service , en effet ! N’êtes-vous pas assez forts pour détruire cette engeance, grâce à Saint Michel et aux anges guerriers ? _ Il n’est pas encore temps . L’être humain doit faire la preuve de son courage et de sa soumission à Dieu , et c’est pourquoi , la purification de la Terre a été initiée . Nous pleurons avec vous , car de grands malheurs vous attendent , et seule la prière vous sauvera . Le monde est aux mains du Perverti et de ses sbires , très bien représentés sur terre en ce moment , et très puissants . Ayez la foi ! Alors , un Chevalier blanc apparaîtra pour chasser ces démons. Il sera entouré de légions d’anges, et les pervertis seront éloignés pour un temps . Vous devrez changer votre vision du monde . Après la première purification , vous aurez une période de calme, mais aussi d’observation de votre comportement et d’évaluation de votre capacité d’amour . A vous de voir , à vous d’initier une transformation salutaire , sinon la deuxième purification adviendra avec plus de sévérité et de pénitence. Commencez à agir autour de vous , afin que des ondes d’amour entourent de leur protection ceux qui vous sont proches , car ces ondes d’amour seront un rempart contre les attaques maléfiques des pervertis .
L : Mom , penses-tu que la réapparition des loups soit
un signe ?
_ Bien sûr, ma mie , que c’est un signe ! Et il y en aura d’autres que vous ne voyez pas encore . Ce sera pour bientôt .La pandémie était un signe , les cataclysmes sont un signe, la destruction des villes et des campagnes est un signe, la sécheresse les inondations et la famine sont un signe , et vous commencez à les ressentir dans votre chair, autant que dans votre âme. Vous êtes en proie à une sorte de désespoir latent , qui se manifeste souvent par des excès dans votre conduite , au sein de votre vie sociale et familiale . Vous êtes perdus et désespérés , et vous êtes devenus la proie facile de l’Ennemi .
L : On ne peut tout de même pas se plonger dans la
prière 24 heures sur 24 ! On a des enfants à élever et à
nourrir , si possible correctement ! _ Ce n’est pas ce que nous demandons, et il me semble que tu l’avais fort bien compris . Ce que nous voulons , c’est la simplicité du cœur , le respect et la compassion , et non l’apparence futile, la jalousie , l’envie , le mépris de l’autre , que nous constatons dans vos sociétés . L’apparence , le mépris des plus faibles et le désir de puissance , voilà ce que nous voyons chaque jour , et cela nous attriste profondément .
L : Certains humains semblent superficiels et peuvent se
révéler de très bonnes personnes ! _ Nous le savons , ma lulu ! Crois tu vraiment que nous ne soyons pas en mesure d’en juger !
Ceux-là seront épargnés. Nous supplions Dieu de vous pardonner, de tenir compte de votre courage, de votre persévérance devant les obstacles et de votre désir de défendre et de sauver vos enfants. Nous supplions Dieu d’oublier pour un instant vos fautes et de vous donner l’opportunité nouvelle de vous racheter.
L : Comment va évoluer la guerre , Mom ? Les Russes
veulent-ils vraiment nous attaquer , nous les
Européens ? _ Non , ma fille .Ils n’attaqueront personne , du moins pour l’instant . Ils ont trop peur des Etats Unis . Cependant , il est en train de se développer une haine de l’Occident qui fait bien l’affaire du Perverti , et ce n’est pas de très bon augure pour l’avenir .
L : Que comptez-vous faire pour contrer cela ? _ Les peuples inféodés aux dictateurs doivent subir un lavage de cerveau qui peut prendre des décennies .Cela est trop tard car le temps presse. Il se produira des évènements qui vont vous vous réunir pour votre survie d’êtres humains , et vous devrez vous soutenir pour résister. Tout sera à un autre niveau , et non plus à celui de la Terre .
L : Qui écrit ? Ce n’est pas toi , Mom ? _ Non , lulu . C’est Momo , qui est revenue pour t’apporter son aide .
L : Momo , ma chérie ! Tu es là ! Tu vas rester un peu ou
repartir ? J’ai eu tant de soucis , si tu savais !
_ Je sais , mon amie , tout va s’arranger. Je suis si heureuse de te retrouver ! Je vais rester quelques temps, car il y a urgence sur votre planète, puis je vais remonter pour préparer le renouveau. Je veille sur toi , lulu, ainsi que sur les enfants . Dieu m’y a autorisée .
L : Merci , mon bel ange du ciel ! Quel bonheur de te
savoir là ! Que devons-nous craindre à présent, de ce
conflit ? _ Tu dois te préparer à des évènements graves.
L : Et le livre, Momo ? Comment faire publier le Livre de
Nomi ? _ Tu devais le faire publier plus tôt, mais ce n’était pas de ta faute . Courage , ma lulu ! Le livre est protégé et fera son chemin envers et contre tout .
L : Et si les manuscrits et les messages disparaissent
dans la tourmente ? Comment les préserver ? _ Tu dois les mettre sur clés USB , comme tu le fais déjà . Nous sauvegarderons la seule empreinte matérielle de notre présence parmi vous .
L : Les Russes peuvent-ils nous envahir ? Ou les
Chinois ? _ Non . Cela ne sera pas .
L : Je t’aime , Momo ! Aide-nous ! Je t’en supplie ! _ Oui , ma lulu . Cela sera . Love , love , love !
Si la recherche sur la gnose et les gnostiques n’a jamais connu de période de latence, elle est, à l’époque contemporaine, frappée d’une crise de ferveur particulièrement intense. Travaux et congrès se multiplient. Nombre de chaires autrefois consacrées à l’étude du Nouveau Testament sont désormais occupées par les laudateurs, non de l’Évangile, mais des collections gnostiques, devenues par emphase publicitaire « racines de notre civilisation », ou encore « zen de l’Occident ». Engouement inévitable lorsque les textes récemment découverts – notamment près de Nag‘ Ḥammādī, en Haute-Égypte – arrivent sur le marché, engouement explicable par la croyance au mystère qui les nimbe, mais engouement qui n’évite ni la myopie des anciens chasseurs d’hérésies, ni le pathos des adeptes de l’ésotérisme.
La gnose (du mot grec gnôsis) peut se définir comme une connaissance salvatrice, qui a pour objet les mystères du monde divin et des êtres célestes, et qui est destinée à révéler aux seuls initiés le secret de leur origine et les moyens de la rejoindre, et à leur procurer ainsi la certitude du salut, que celui-ci soit obtenu ou non par une collaboration entre la grâce divine et la liberté humaine. L’idée de ce type de connaissance est apparue très probablement dans le judaïsme, à l’époque et dans le milieu même où est né le christianisme, et elle est restée vivante à la fois dans le christianisme, orthodoxe ou hérétique, et dans les mouvements religieux (tel le mandéisme) apparentés au judaïsme ou au judéo-christianisme.
Afin d’éviter des confusions ou des imprécisions, on réservera le terme « gnose » à ce type de connaissance religieuse et l’on n’utilisera le terme « gnosticisme » que pour désigner un mouvement religieux très particulier : l’ensemble des sectes ou des écoles qui, durant les premiers siècles du christianisme, ont eu en commun une certaine conception de la « gnose », qui fut rejetée par l’Église chrétienne orthodoxe.
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le terme « gnose » est attesté dès le II ième siècle et figure déjà à 29 reprises dans le Nouveau Testament pour y être dénoncé.
C’est à SaintIrénée de Lyon , Père et docteur de l’Eglise, vraisemblablement né à Smyrne en Asie Mineure où il fut l’élève de Polycarpe que l’on doit le livre « contre les hérésies » écrit dans les années 180 après JC qui fut la principale dénonciation de ce qu’on appelle aujourd’hui le gnosticisme chrétien. Ce livre peut être lu ici.
Le gnosticisme chrétien trouva son apogée au II ième et III siècle dans le monde romain, sans doute d’abord en Mésopotamie, aussi en Samarie puis en Egypte. Il se développa dans deux des grandes villes de l’Empire que furent Antioche ( actuellement Antakya) et Alexandrie. Les historiens relient ses origines tantôt au monde de la diaspora héllénique de ces deux villes tantôt au monde juif notamment à la diaspora installée à Alexandrie.
Des études associent aussi ces courants religieux à des courants iraniens et Indiens parfois même postérieurs mais qui présentent une approche similaire. L’origine du gnosticisme reste à ce jour incertaine et les avis sont partagés.
Contrairement au courant orthodoxe chrétien qui deviendra majoritaire au IV ième siècle et décidera du canon du Nouveau Testament, ( les fragments de Muratori rédigés en latin au VII ou VIII ième siècle sont la traduction d’un texte grec que l’on situe fin du II ième ou IV ième siècle) basé sur les quatre Evangiles retenus, les Actes des Apôtres, les Epitres de Paulet l’Apocalypse de Jean, le courant gnostique, déclaré hérétique et combattu par les tenants de l’orthodoxie, s’appuie sur une connaissance reçue directement par certains initiés.
Selon les gnostiques, l’humanité est divisée en trois catégories :
ceux qui se sentent (donc, se savent) pourvus d’une perfection innée dont la nature est esprit : les pneumatiques; pneuma veut effectivement dire « esprit ». En grec sont les spirituels ceux qui sont prédestinés au salut ;
ceux qui n’ont qu’une âme et point d’esprit, mais chez qui le Salut peut encore être introduit par instruction : les psychiques, ceux qui possèdent une âme et peuvent être sauvés au prix d’un effort personnel et d’une conversion ;
enfin, les êtres dépourvus d’esprit et d’âme, uniquement constitués d’éléments charnels voués à la destruction : les hyliques.
Le but premier du gnostique est la délivrance de sa parcelle divine, aliénée dans un monde matériel corrompu, et sa remontée vers les sphères célestes. Cette délivrance passe par la Gnose, la connaissance parfaite de la nature de l’esprit, des structures de l’univers, de son histoire passée et future.
Le premier aspect de la Gnose porte sur les origines du monde matériel et de l’homme, le Mal s’expliquant par la chute accidentelle d’éléments supérieurs dans un cosmos matériel, temporel et sexué, au fond duquel ils se sont disjoints, dispersés et emprisonnés sans pour autant perdre leur pureté. Le second aspect de la Gnose vise la Destinée de l’humanité et du Cosmos, aboutissant à la dissolution finale de la matière, à la libération de l’esprit et au retour à l’unité parfaite intemporelle dont les élus, ici-bas, gardaient le souvenir. Le monde supérieur ayant seul été organisé par une intelligence authentiquement créatrice, le matériel n’en est qu’une copie maladroite. De même, l’homme terrestre est l’image imparfaite d’un modèle céleste. On voit l’idée de Décadence, puis de Rédemption. Pour les Élus, le Salut peut être personnel, alors que pour les autres le rachat se fera par une eschatologie générale ayant pour terme la destruction de l’univers matériel
.Irénée (vers 180) et Hippolyte (vers 200) font de Simon le magicien dit aussi Simon de Samarie le père du gnosticisme et le fondateur d’une secte gnostique, mais on peut se demander s’il s’agit du même personnage.
Simon le Mage ou le Magicien, né en Samarie, est contemporain de Jésus.
il se fait appeler la Vertu de Dieu ou la Grande Vertu. Cependant, le bruit des miracles accomplis par les apôtres intrigue le philosophe samaritain. Il se dit que ces gens doivent être plus habiles que lui et possèdent sans doute des secrets qu’ils pourraient lui transmettre. Converti par la prédication de Philippe, il reçoit le baptême. Il tente d’acheter les secrets des apôtres et se voit, de ce fait, rejeter par l’apôtre Pierre.
Simon, qui ne s’est fait chrétien que dans l’intérêt de son art, reprend son ancien état de magicien et se met, comme les apôtres, à faire des prosélytes. Il va s’établir à Tyr, où il achète, dit Tertullien, une courtisane avec le même argent qu’il voulait consacrer à l’achat du Saint-Esprit. Cette femme, instrument de ses désordres, continue Tertullien, est un apôtre sui generis – propre à une espéce-, qui réussit à recruter un grand nombre de néophytes. Elle,s’appelle Hélène et Simon la présente comme une nouvelle incarnation de l’épouse de Ménélas, celle qui causa la ruine de Troie. Il la fait aussi passer pour Minerve ou pour la mère du Saint-Esprit.
Selon Justin (1ère Apol., 26; 56), Simon se rend à Rome, au temps de Claude (41), et il y obtient un succès inouï. Les plus grands personnages du temps sont éblouis par ses prestiges. S’il faut en croire plusieurs Pères de l’Église, on leur élève, à lui et à sa courtisane Hélène, des statues dans l’île du Tibre.
Satornil – Saturnin– Disciple de Ménandre, Saturnin (Satornil) d’Antioche est moins éloigné que Simon le Mage du christianisme traditionnel. Il paraît néanmoins s’être également inspiré de la cabale judaïque et des principes de Zoroastre.
Il admet l’existence du monde pur ou spirituel et celle du monde des ténèbres ou matériel. Au seuil du monde pur, 7 puissances (peut-être les Élohim de la Genèse) ont créé notre univers et s’en sont partagé le gouvernement. L’homme est leur œuvre ; mais après avoir fait le corps, ils n’ont pu en créer l’âme, et il fallut que le Dieu suprême envoyât, en qualité d’âme, dans le corps de l’homme, une étincelle émanée de la Lumière éternelle. L’âme doit un jour retourner à son principe ; en attendant, elle s’est souillée au contact du corps au point d’être incapable désormais de se délivrer elle-même ; d’où la nécessité d’un sauveur. Le Père inconnu envoya sa puissance suprême: Jésus-Christ. Celui-ci enseigna aux hommes comment ils devaient vivre pour que leur âme retournât un jour à son principe. Il eut pour disciples Basilide et Cerdon.
À Alexandrie, entre 110 et 130, Basilide(+ 140) professe une doctrine qui comporte des éléments philosophiques très importants et très curieux. Son enseignement est secret et ne se communique aux adeptes qu’après de longues épreuves. Clément d’Alexandrie reproche aux partisans de Basilide de croire que nous sommes tirés comme des marionnettes par des forces naturelles, en sorte qu’il n’y a plus ni volontaire ni involontaire (Stromates, II, III, 12, 1). Selon le même Clément (Stromates, IV, 12), Basilide dit : « Tout ce qu’on voudra plutôt que de mettre le mal sur le compte de la Providence ». En effet, Basilide n’admet pas un second principe, celui du mal : il reste foncièrement moniste à la différence des autres gnostiques. Basilide est natif de Syrie, et a, sans doute, été élevé dans les idées gnostiques de cette contrée. Élève à Antioche de Ménandre, iI va ensuite étudier à Alexandrie, où l’attrait des grandes études, dont cette ville est la métropole, le fixe définitivement (131). Son enseignement est secret et ne se communique aux adeptes qu’après de longues épreuves. Basilide le résume dans un ouvrage en 24 livres intitulé Exégétique.
On ne peut quitter l’énumération des grands gnostiques de l’époque sans citer Valentin qui a écrit un évangile de vérité. La doctrine de ce théologien chrétien est très complexe et très riche. Dieu le « Père », est « inengendré », « incompréhensible », « insaisissable » et « éternel ». Avec lui, coexiste la « Pensée », qui est aussi « Silence » ou « Grâce ». De ce Premier et de sa Pensée vont naître trois couples d’éons : Intellect et Vérité, Logos et Vie, Homme (Idéal) et Église. Au total, on aura trente éons, qui constituent le Plérôme. Mais le trentième éon,Sophia (Sagesse), souffre de ne pouvoir comprendre la « grandeur infinie du Père ». Du fait de cette « passion », la Sagesse tombe et cette chute donne naissance au Démiurge (qui n’est autre que le Dieu de l’Ancien Testament).
Le courant gnostique fut longtemps connu essentiellement à partir d’écrits du courant orthodoxe chrétien dont ceux d’ Irénée de Lyon et Clément d’Alexandrie jusqu’à la découverte en 1945 en Haute Egypte des écrits en langue copte – environ 1200 pages : la bibliothèque de Nag Hammadi, ensemble de douze codex de papyrus reliés en cuir, et partie d’un treizième (un traité en 8 folios), du milieu du IVe siècle. Ces écrits sont pour l’essentiel des textes gnostiques, des évangiles non retenus par l’Eglise dont Évangile de la vérité, Évangile selon Thomas,Évangile selon Philippe…S’ajoutent à ces textes ceux déjà découverts et achetés en 1896 comme celui de l’évangile de Marie.
Hier mercredi 22 février c’était le mercredi des cendres
Le mercredi des cendres ouvre la période du carême dans le christianisme notamment chez les catholiques et les orthodoxes. Cette fête mobile a lieu 46 jours avant Pâques. Elle est précédée du mardi gras, dernier jour « gras » avant Carême.
La ritualisation des cendres est liée à la pénitence dès l’Ancien Testament, notamment dans le Livre de Daniel et le Livre de Jonas : « Et je tournai ma face vers le Seigneur Dieu, me disposant à la prière et à la supplication par le jeûne, et avec le sac et la cendre» et « Le bruit étant parvenu jusqu’au roi de Ninive, il se leva de son trône, jeta bas son manteau, se couvrit d’un cilice et s’assit sur la cendre. »
L’imposition de cendres au front du pénitent est une évocation symbolique de la mort, un appel à la conversion, un symbole de renaissance, une image de la pauvreté de l’être humain et le signe de la miséricorde de Dieu.
Mc 1,12-13 : Aussitôt, l’Esprit poussa Jésus dans le désert où il passa 40 jours, tenté par Satan. Il était avec les bêtes sauvages et les anges le servaient.
4 Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable.
2 Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim.
3 Le tentateur, s’étant approché, lui dit: Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains.
4 Jésus répondit: Il est écrit: L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
5 Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple,
6 et lui dit: Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas; car il est écrit: Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet; Et ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre.
7 Jésus lui dit: Il est aussi écrit: Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu.
8 Le diable le transporta encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire,
9 et lui dit: Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adores.
10 Jésus lui dit: Retire-toi, Satan ! Car il est écrit: Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul.
11 Alors le diable le laissa. Et voici, des anges vinrent auprès de Jésus, et le servaient.
01 Jésus, rempli d’Esprit Saint, quitta les bords du Jourdain ; dans l’Esprit, il fut conduit à travers le désert
02 où, pendant quarante jours, il fut tenté par le diable. Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, quand ce temps fut écoulé, il eut faim.
…
Les disciples de Jésus ne jeûnaient pas, alors que les pharisiens et les disciples de Jean le Baptiste pratiquaient le jeûne (Matthieu, IX, 14) : « Alors les disciples de Jean vinrent auprès de Jésus, et dirent : Pourquoi nous et les pharisiens jeûnons-nous, tandis que tes disciples ne jeûnent point ?. »
Les jours qui ont précédé la Pâque, ni Jésus ni ses disciples n’ont jeûné. Les récits des Évangiles indiquent qu’à Béthanie, seulement quelques jours avant sa mort, ses disciples et lui ont pris des repas. Jésus a en outre mangé le repas de la Pâque la nuit précédant sa passion. (Matthieu 26:6, 7 ; Luc 22:15 ; Jean 12:2). C’est durant le concile de Laodicée (348? – 381?) que fut prescrite la xérophagie, c’est-à-dire l’usage exclusif du pain et des fruits secs pendant le temps qui correspondait au Carême.
La pratique du Carême remonte ainsi au IVe siècle.
N’en déplaise aux apôtres du politiquement correct, la droite n’a pas le monopole de l’immoralité. Des guerres de Vendée au Traité de Maastricht en passant par la colonisation, l’histoire de la gauche française est jonchée de crimes et de fautes, qui n’effacent pas bien sûr les acquis sociaux et la conquête des libertés, mais qui devraient pour le moins inspirer une certaine humilité aux progressistes d’aujourd’hui.
Le 7 décembre dernier j’avais publié un article concernant ma demande à Lucienne, la messagère des anges. Il, y eu une inversion par la messagère entre question et réponse.
Voici dans le lien qui suit la réponse à ma question : pourquoi en 2000 ans d’histoire les anges nomades ne se sont pas manifestés et pourquoi le font-ils seulement actuellement par la canal de Lucienne ?
La croisée des chemins – Chemin solitaire ou pérégrination de groupe –
oooOooo
« Mieux vaut-il être seul, que mal accompagné » ?
Sachant que le véritable cheminement intérieur, est par définition « Seul en Soi ». Mais alors, tout comme la Vacuité n’est pas le vide, la «Méditation en Soi », n’est pas l’isolement pour autant. «Seul en Soi» ne serait dès lors, si toutefois cet état est véritablement Réalisé, qu’une forme de l’Intrication Suprême au Tout. Puisque, «Tout est en Un», et que «Un est en Tout».
« Depuis plusieurs siècles l’humanité est empêtrée dans une mosaïque de systèmes de croyances absolutistes sur une planète trop petite, où les religions finissent par entrer en contact les unes avec les autres avec de puissants effets de frictions (à tout le moins !) – Par définition, tout système de croyances sacrées, se veut « Absolu » et non négociable. Les avantages qui en résultent à l’intérieur d’une telle communauté (Référents communs – Régulations des comportements – Perception d’un sens et d’une justification à l’existence), deviennent des dangers mortels lorsque les systèmes religieux viennent à se télescoper. Menacé de voir ses croyances relativisées, l’homme perd alors ses appuis. Depuis toujours, pour son cerveau, une croyance n’a d’efficacité que si elle est partagée par le plus grand nombre. Il faut donc convertir les autres ou les réduire. D’où les heurts qui se produisirent dans le passé et se produisent encore aux points de contact entre les différentes entités religieuses dans un monde globalisé.» S. Bohler.
Groupes, communautés, mouvements divers et variés, pourquoi et comment l’homme a-t-il toujours recherché le regroupement, la communion, ou l’association dans tout type de structures, qu’elles soient culturelles, sociales, religieuses ? Au fil des temps, beaucoup de ces rassemblements communautaires devinrent de plus en plus imposants, voire, très souvent hégémoniques. Alors, on va dire, que c’est par esprit social sans doute, ou par sens de la convivialité, mais pas seulement, peut-être aussi par une véritable crainte de la solitude. Effectivement, « Seul en Soi » peut affoler certaines zones de notre cortex ! Et parfois, à force d’être confronté, puis soumis à cette charge des champs d’informations environnants, souvent véritable pollution mentale, psychique et émotionnelle, on en arrive donc à perdre le sens profond de sa propre Vie intérieure.
Certaines zones du cerveau sont donc axées sur cette recherche de la sécurité, du confort mental, et on va voir que nous sommes peut-être un peu orienté par un instinct grégaire, bien partagé par toute une partie du vivant. En apaisant la tension dans le gyrus cingulaire, cortex frontal entre autre, par cette appartenance à un même groupe d’individus, à l’unisson dans la même structure – on va retrouver un peu le principe de l’entitativité – le groupe devient alors une quasi « entité » à laquelle on appartient. Même si des individus peuvent changer, le groupe demeure comme une entité phare à laquelle on peut se raccrocher et donc se sentir sécurisé. Cette « sécurité » procurée par un tel groupe, semble apaiser réellement tous les membres de la même communauté. C’est le « rôle » du cortex cingulaire que de nous inciter à rechercher la sécurité, à essayer de limiter l‘entropie due aux chaos et aux incertitudes d’une existence en solitaire ou en trop petit groupe. Cela remonte à nos lointaines racines d’Homo sapiens, qui après Homo habilis et Homo erectus, vivait en très petits comités dont le seul objectif était la recherche de nourriture et la sécurité vis à vis des prédateurs. Quelques 200.000 ans plus tard, commence une forme de sédentarisation, due à l’agriculture naissante et à l’élevage.
Ainsi se formèrent les grands regroupements qui prospérèrent jusqu’à former plus tard de vastes agglomérations : à Sumer en Mésopotamie, en Egypte, aux Indes…Mais se posa alors le problème de l’anonymat, qui était totalement inconnu dans les petites communautés. Les individus inconnus devinrent donc l’objet de crainte et de méfiance. Et ainsi, c’est ce cortex cingulaire, toujours en quête de sécurité, qui incita à la création des cérémonies de groupes, des rituels, des communions et participa de ce fait à rapprocher les individus, et à participer ainsi à l’instauration de la confiance et de la sûreté. La nature plutôt grégaire de l’homme, s’en trouvait de ce fait confortée. Car, ce n’était plus les prédateurs qui étaient craints, mais « les autres », les étrangers dont on ignorait les intentions. Et donc l’élaboration de rituels fut conçue, afin de remédier en partie à ces inquiétudes.
Les cérémonies se structurèrent alors en rites, qui avaient une action véritablement apaisante. Le cerveau était ainsi détendu, tranquillisé. Ce fut sans doute le début de l’approche « religieuse », lorsque l’on y fit participer les dieux qui régissaient alors, en ces temps lointains, la vie et la mort, la foudre et le tonnerre, les cultures et les fécondations, la pluie et le beau temps ! etc… De plus, il a été observé que ce cortex est vraiment « friand » de répétitions de ces rituels apaisants. En effet une étude scientifique mené par Martin Lang, tente à démontrer que le cerveau est continuellement à la recherche d’une réduction du degré d’entropie dans son environnement. Le cerveau lutte contre le chaos et le désordre. Et le cortex cingulaire antérieur est un « obsédé » de l’ordre et du contrôle !
La répétition de ces rituels fut donc de mise, qu’ils soient oraux : chants, cantiques, mantras ; ou gestuels, comme se signer avec un rituel-signature du groupe auquel on appartient. Tout cela peut porter sur diverses options lorsqu’il s’agit de groupes importants, comme avec les groupes chamaniques, les assemblées religieuses, et de nos jours, les manifestations sportives de masse. Ces dernières étant aussi, dans cet autre registre, très friandes de ce genre de démonstrations, mais également les mouvements politiques, le monde militaire et tout type d’obédiences. On peut aussi retrouver cette tendance à répéter un rituel, même au niveau individuel, sans que ce soit pour autant un TOC, (trouble obsessionnel compulsif), ni être taxé de TOCqué pour autant !. L’exemple bien connu est celui d’un tennisman espagnol renommé. Tout le monde a assisté au moins au début de l’un de ses matchs, et aura pu remarquer cette série d’enchaînement de gestes quasi compulsifs, et qui se déroulent exactement dans le même ordre rituel à chaque prise de balle : Le joueur commence par remonter son short, ensuite nettoie énergiquement la ligne de court avec ses tennis, puis tapote ses deux semelles avec le tranchant de sa raquette, puis soulève l’épaule gauche de son T-shirt, puis la droite… puis se touche le nez, et l’oreille droite. A cet instant , il est prêt à servir . Mais c’est plus un rituel de confiance qu’un véritable TOC, selon les spécialistes !
Les expériences et études de plusieurs scientifiques de l’Université de Heidelberg ont aussi mis en évidence un effet progressif, selon la taille de l’agglomération, sur l’activité du cortex cingulaire. Pour résumer, plus la ville est grande, plus le cortex cingulaire « s’affole ». Il en résulte une hyperactivité de l’amygdale cérébrale, centre des émotions pouvant déclencher l’angoisse, l’inquiétude, la peur, voire l’agressivité. Des caractéristiques propres aux grandes agglomérations. On va vraisemblablement moins les retrouver dans un paisible petit village de 300 habitants par ex., là ou tout le monde se connaît. Cette recherche de « communion » avec d’autres personnes de même appartenance, est peut-être aussi favorisée par l’influence de l’égrégore du groupe auquel on adhère. Alors, égrégore et/ou champs morphiques ?
On pourrait effectivement être tenté d’établir une passerelle avec les champs morphiques de Rupert Sheldrake, quant aux différentes phases expérimentées. R.Sheldrake évoque ces champs d’informations, qui semblent régir et structurer les groupes de tout type. Mais ces champs interagissent plutôt avec les structures physiologiques, mentales ou psychologiques. Et de plus, ils seraient d’une nature telle qu’ils perdureraient au fil des siècles. Mais leur origine reste encore une énigme. Est-ce dans un espace d’informations primordiales, non matériel donc, hors espace-temps ?
Alors que les égrégores, qu’ils soient religieux, sportifs, (on peut en « apprécier » les manifestations ces temps-ci!), politiques, sectaires, conspirationnistes ou autres… semblent plutôt être le résultat d’une auto-alimentation de l’information par le groupe lui-même.
Concernant les champs morphiques, des centaines d’expérimentations viennent en appui à ce constat : Des animaux d’une même race par ex., peuvent « capter » une information de l’espèce à laquelle ils appartiennent, quelque soit la distance qui les sépare. Pour exemple, plusieurs expériences furent conduites entre Londres et Sydney en Australie, sur de petits groupes d’une même espèce, des mésanges bleue en l’occurrence. (Magnifique petit passereau bleu ciel et jaune, très vif et « intelligent » selon R Sheldrake – « la Mémoire de l’Univers ») avec des résultats très surprenants. En résumé, les expériences consistèrent à « éduquer » un petit groupe de mésanges bleue dans un laboratoire près de Londres. Les expériences s’échelonnèrent sur 3 à 4 mois, tant était complexe les épreuves de labyrinthe que les mésanges devaient apprendre à résoudre, pour au final, aller chercher leur récompense, précisément au bout de ce labyrinthe. De nombreuses fausses pistes, des voies sans issues etc. compliquaient l’épreuve. En fin d’exercice sur env. 3 mois1/2, les mésanges lâchées à l’entrée, ne mettaient que quelques minutes pour atteindre l’issue gourmande de la fin du parcours. Une équipe de scientifiques australiens fit donc le même protocole. Même labyrinthe complexe, mais avec des mésanges australiennes cette fois. Elles n’avaient jamais été sorties de leur milieu. La seule chose en commun avec les consœurs anglaises, c’est l’ADN de l’espèce. Les informations contenues dans un champ morphogénétique pourraient s’intriquer avec l’ADN de l’espèce concernée. Et là, ce fut une surprise. Les mésanges australiennes semblaient nettement plus douées que les british. Alors que celles-ci avaient eu besoin de plusieurs mois pour trouver le code d’accès et déjouer donc tous les traquenards du labyrinthe, les australiennes mirent moins de 15 jours ! Que s’était-il,passé ? Surtout que plusieurs types d’opérations semblables furent conduites avec d’autres espèces et avec les mêmes résultats, même si ces expériences ont été contestées, arguant du fait que les champs morphogénétiques ne sont pas encore attestés par l’ensemble du courant officiel de la science. Mais l’on sait bien, qu’au cours des siècles passés et encore maintenant, que la science n’est pas toujours parole d’évangile !
La circulation de l’information dans ces champs, spécifique à chaque espèce, a donc bien été testée, quelque soit la distance, et observée chez toutes ces races: oiseaux, canidés, singes, souris, etc… Et l’homme n’y échappe pas, surtout s’il a une tendance « grégaire » bien marquée. On retrouve donc des dénominateurs communs – égrégores et champs morphiques – sur ces informations qui circulent dans des contextes bien établis, et procurant entre autre, pour les humains, comme pour les animaux, ce sentiment d’appartenance à une structure bien déterminée, l’assemblée, le groupe, la secte ou bien la meute. Cela entraîne donc un état, soit d’apaisement, soit de sécurité, impulsant parfois de la vigueur, quand ce n’est pas plus !. Parfois pour les humains, procurant un confort intellectuel et/ou émotionnel réconfortant pour le cortex cingulaire antérieur, toujours en quête de formules pour tenter de réduire l’entropie inhérente à nos existences. Alors, nous avons le choix – c’est beaucoup dire ! – entre l’option des flux d’informations imprégnant les groupes et autres assemblées, ou le cheminement plutôt « solitaire », limitant ainsi au mieux, les zones d’influences ou de turbulences pas toujours bénéfiques.
R Shekdrake met l’accent sur la source de l’information : les champs morphogénétiques, entre autres – plutôt en liaison avec de l’information déjà contenue dans l’AD, et qui se complexifie au fil des générations –
Alors que S Bohler scrute et détaille la biologie du fonctionnement de cette partie de notre cortex frontal qui participe à notre comportement.
Il m’a semblé intéressant de comparer ces deux approches qui nous informent sur les influences que nous subissons à partir de ces champs d’informations extérieurs, et souvent pour ne pas dire toujours, à l’insu de notre plein gré ? Comme dirait l’autre. Rupert Sheldrake (Dr en Philosophie – Dr en Biochimie – Physiologie) Sébastien Bohler (Dr en neurosciences)
On pourrait citer les travaux d’un psychologue italien dont malheureusement j’ai oublié le nom, qui avait étudié le comportement des groupes divers et variés. Il en ressortait que la manipulation des groupes peut modifier totalement le psychisme des individus, pour peu qu’ils soient bien intégrés à ce groupe. L’expérience d’un rassemblement de quelques centaines de personnes par ex. – des gens lambda, bons pères de famille, sans histoire, avec une bonne éducation sociale etc.. . Vous les rassemblez, et sur une tribune, vous placez un orateur hors pair, un tribun habile et un tantinet manipulateur, spécialiste de la harangue. Son discours aura été préparé avec soins et ne comportera que des phrases courtes, percutantes et n’hésitant pas à faire appel à la répétition. Il faut enfonce le clou ! Et ces bons pères de famille, ces braves gens, pourront se transformer en énergumènes fanatisés et violents, qu’ils ne sont absolument pas dans leur état normal. La création d’un égrégore fera partie du résultat. Et beaucoup deviendront alors « accroc » à ce type de rassemblements.
On attend toujours impatiemment les livres de Christophe Guilluy comme on guette ceux de Jean-Claude Michéa. Les deux hommes se ressemblent. Ils n’ont pas oublié leurs origines et n’ont jamais cru bon de se déguiser en « transfuges de classe », ces nouveaux riches qui traînent comme un boulet la xénophobie ou l’homophobie présumée de leur arrière-grand-oncle Ernest. Son nouveau livre, en librairie aujourd’hui, s’intitule Les Dépossédés, aux éditions Flammarion. Un clin d’œil aux Possédés de Dostoïevski et à La Dépossession de Renaud Camus, dont il ne fait pourtant pas grand cas. Dommage.
Guilluy a de la suite dans les idées. C’est l’homme d’une idée fixe, mais cette idée fixe est une des clefs de compréhension des votes Trump, Johnson, Le Pen. C’est un enfant de la gauche avant qu’elle ne devienne l’auxiliaire de la mondialisation. Un poulbot de Belleville avant que Belleville ne se transforme en parc à thèmes kitsch et plébéien où les cols blancs surjouent un rôle de col bleu sorti d’une friperie solidaire d’Emmaüs, où cette vache – tarée ou tarie – de Virginie Despentes prend des airs de Mistinguett de la défonce et de Louise Michel des frères Kouachi, où ce paon boursoufflé de Benjamin Biolay se dandine comme un Maurice Chevalier, sans coffre, des Buttes-Chaumont. Le contraire de Guilluy. Rat des villes, il est l’ambassadeur des rats des champs, avec un petit côté Gavroche qu’il cultive, un Gavroche qui aurait survécu au feu de la Garde nationale sans rien perdre de ses illusions, mais pas de ses cheveux. Car il est chauve autant qu’on peut l’être. Au cinéma, il pourrait jouer la doublure de Bruce Willis. Il serait le John McClane de la France périphérique. Comme Bruce Willis, il interpréterait toujours le même rôle, mais dont on ne se lasserait pas : venger les ploucs que nous sommes des bobos et des technos qui les assaillent.
« Gentrification » et « airbnbisation »
a lancé la mode de l’historiquement incorrect ; la spécialité de Guilluy, c’est le géographiquement incorrect. Ces Messieurs de l’Université l’ont donc banni – rien de nouveau depuis Rabelais –, Jacques Lévy en tête, le Trofim Lyssenko de la géographie savante. Jacques Lévy est l’archétype du mandarin qui ne regarde pas la Lune, mais le doigt qui montre la Lune. Il le triture dans tous les sens, il le tord, il le mord. Le doigt, c’est Christophe Guilluy ; et la Lune, c’est la France périphérique, face cachée des représentations médiatiques et universitaires. Comme dans « La lettre volée » d’Edgar Allan Poe, tout le monde avait le peuple sous les yeux, mais personne ne le voyait. Guilluy l’a vu. Une France reléguée, invisibilisée, infériorisée, qui se partage les miettes et le mépris. Pour rappel, l’ensemble des grandes métropoles – soit 5 % du territoire – produit 50 % des richesses. Les 95 % restants, c’est la France qui fume des clopes et roule au diesel. Les « déplorables » aux États-Unis, les dépossédés ici.
La carte de France ne sera bientôt plus qu’une carte du prix de l’immobilier, avec le mètre carré pour seul mètre étalon. Le prix du mètre carré consacre le retour du mouvement des enclosures. Pour ceux qui l’auraient oublié, ce mouvement a redessiné le visage de la Grande-Bretagne aux XVIe et XVIIe siècles en privatisant les terres communales et seigneuriales qui bénéficiaient d’un droit d’usage au profit des paysans. Hier, chassée des campagnes, cette main-d’œuvre servile a grossi les rangs de l’industrie naissante. Aujourd’hui, chassée des villes, elle fournit les cohortes périurbaines de la désindustrialisation. Le scénario se répète partout. Partout les « Anywhere » chassent les « Somewhere ». Nul besoin d’envoyer la troupe, les promoteurs immobiliers suffisent. Alors, la « gentrification » et l’« airbnbisation », les deux mamelles de la France d’après ?
Bobo sapiens, ses enclaves et ses esclaves
Celui qui veut comprendre l’effondrement électoral de la gauche doit impérativement lire Guilluy. Même si c’est lui qui a désensablé la France périphérique, le sujet qu’il maîtrise le mieux, c’est la France métropolitaine, celle que Bobo sapiens, comédien et martyr, a colonisée. Ses livres en dressent la sociologie féroce et réjouissante. Son habitat confortable et son habitus conformiste.
Le propre des bobos, c’est de se raconter des bobards. De faire semblant d’être ce qu’ils ne sont pas. Des artistes, des bohèmes, des révolutionnaires. Alors qu’ils appartiennent de plain-pied à la classe dominante. À eux, le capital culturel légitime. À la bourgeoisie d’affaire, le capital économique. À eux deux, le pouvoir sur les esprits. Ainsi fonctionne l’alliance des libéraux-libertaires dont le capitalisme woke est l’ultime avatar.
La société ouverte est une contradiction dans les termes. Elle n’est ouverte que pour ceux qui ont les moyens de la mobilité. Et fermée pour tous les autres. Voyez comme les grandes métropoles ont dressé des murs – je dis bien : des murs, et pas des ponts – en rétablissant l’octroi, impôt féodal, à leurs portes. Le 1er janvier 2023, c’est-à-dire demain, les véhicules diesel immatriculés avant le 1er janvier 2011 ne pourront plus pénétrer dans les grandes villes. Ce qui condamne des millions de Français et leurs véhicules. Les seuls pauvres qui pourront franchir ces barrages filtrants seront Fatoumata la nounou, Kader le chauffeur Uber, Mamadou le livreur, plus ces passagers clandestins que sont le migrant et le délinquant. Les électeurs de Macron et de Mélenchon auront ainsi leurs « nègres de maison », ainsi que les appelait Malcolm X. Des enclaves et des esclaves.
La double peine pour les ploucs
Tout est fait pour occulter la réalité centrale de notre temps : la guerre des territoires et l’enclavement de la majorité fractionnée dans une archipélisation mortifère qui interdit la constitution d’un bloc majoritaire. Il s’agit à chaque fois d’ensevelir le peuple sous des représentations tronquées. Cette guerre des représentations est à sens unique. Elle est menée par les minorités trans, woke, racisées, grâce au financement des ONG et des multinationales qui travaillent main dans la main. Aucun appareil de propagande n’en a jamais eu la puissance de feu. Le cinéma, les séries, les médias centraux, l’Éducation nationale, etc. Tous racontent la même fiction, le fameux « narratif » des communicants, avec un panurgisme sans précédent. L’objectif ? Bâillonner le sujet politique majoritaire.
De fait, toutes les contestations d’envergure qui ont vu le jour depuis trente ans viennent de la périphérie, du référendum de Maastricht aux Gilets jaunes. Aucun mouvement social d’ampleur n’est sorti d’un mélenchonisme de carnaval ou de l’intersectionnalité. La manifestation de dimanche « contre la vie chère et l’inaction climatique » organisée par la Nupes en fournit l’illustration clownesque. Quoi de commun entre les « fins de mois » difficiles et les « fins du monde » climatiques ? Rien. Il ne peut pas y avoir de convergence des luttes là où il y a divergence des buts.
Depuis trente ans, les « fins du monde » font payer aux « fins de mois » leur bonne conscience pseudo écologique : en surtaxant le diesel et en détaxant le kérosène ; en écotaxant la voiture à essence tout en signant des accords de partenariat au bilan carbone désastreux avec la Nouvelle-Zélande ou le Canada ; en subventionnant les inabordables voitures électriques, joujou surpolluant du bobo et du retraité macronien, moyennant des primes à l’achat exorbitantes ; en implantant partout des éoliennes pour faire marcher le vélo électrique des citadins ; en roulant à 80 km/h pour que le cadre télétravaillant à la mer puisse surfer en 5G. C’est la double peine pour le plouc et le coup double pour le bobo dans le vent. À l’un la dégringolade, à l’autre la martingale d’un jeu d’argent truqué.
Nos grandes espérances
Mais le « narratif » dominant est en panne. 13 millions de gens ont voté Marine au second tour, 13 millions se sont abstenus, 2 millions ont voté blanc. Ainsi le bloc populaire cher à Jérôme Sainte-Marie se consolide-t-il élection après élection. Alors, certes, on pourra reprocher à Guilluy de mythifier ce peuple en transformant les gens ordinaires en créatures littéralement extraordinaires à force de leur conférer une sorte de vertu immanente et de décence immaculée, loin, très loin, de qu’ils sont dans la vraie vie. Qu’importe ! Il a magistralement démystifié les trois fables sur lesquelles repose la mondialisation : il n’y a pas d’alternative, la société n’existe pas et la majorité est archipélisée. Or, il y a une alternative, la société n’est pas morte et la majorité silencieuse est en train de se coaguler. Voilà notre espérance pour les années à venir. On a connu pire perspective.
Image d’illustration du livre de Jean-Claude Michéa paru en 2017 et présentée avec la critique ci -dessous par profession-spectacle.com
Une double approche d’abord d’analyse rationnelle puis d’approche spirituelle chrétienne …
1 )Dans le droit à la paresse Paul Lafargue écrit ceci :
« Le Capital ne connaît ni patrie, ni frontière, ni couleur, ni races, ni âges, ni sexes ; il est le Dieu international, le Dieu universel, il courbera sous sa loi tous les enfants des hommes ».
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2) Dans la Bible ce visage du capital est celui de Mammon :
« Aucun homme ne peut servir deux maîtres : car toujours il haïra l’un et aimera l’autre. On ne peut servir à la fois Dieu et Mammon (Matthieu 6:24). »
( Mammon dans la Bible serait un mot d’origine araméenne, signifiant « richesse « . Certains le rapprochent de l’hébreu matmon, signifiant trésor, argent
Dans le Nouveau Testament, ainsi que dans le Talmud, le mot « Mammon » signifie « possession » (matérielle), mais il est parfois personnifié.
Sainte Françoise Romaine (1384–1440) présente Mammon comme étant un des trois princes de l’Enfer, soumis à Lucifer uniquement. Il préside aux divers péchés que fait commettre l’amour de l’argent.
Dans son ouvrage L’Unique et sa propriété, le philosophe allemand Max Stirner associe Mammon à une divinité illusoire à laquelle sacrifieraient les impies, par opposition avec le Dieu des croyants pieux. Karl Marx évoque aussi le culte de Mammon.
Jacques Ellul, quant à lui, écrit dans La subversion du christianisme que Mammon est une partie de Satan, une de ses caractéristiques, un moyen de le définir. Il y consacre d’ailleurs toute une partie de son ouvrage
2017
C’est à l’occasion d’un article sur le projet de loi sur la tauromachie que Jean Claude Michéa a fait paraître dans le Figaro le 25 novembre dernier que j’ai découvert son livre sur l’analyse du capitalisme, la dérive américaine de la gauche traditionnelle qui a abandonné les classes populaires, celle des gilets jaunes aux ronds-points, celle de la France périphérique mise en valeur par Christophe Guilluy.
Voici donc l’analyse sur le site profession spectacle :
Dans son livre La religion du capital, Paul Lafargue, gendre de Karl Marx, bien connu pour son livre Le droit à la paresse, décrit ainsi ce Mammon qu’est le capital : « Le Capital ne connaît ni patrie, ni frontière, ni couleur, ni races, ni âges, ni sexes ; il est le Dieu international, le Dieu universel, il courbera sous sa loi tous les enfants des hommes ». La description n’est volontairement pas éloignée de la façon dont la Bible présente la figure du Prince de ce monde, bien que, dans une vision chrétienne, cette figure doit passer, le Prince de ce monde n’ayant pas le dernier mot. Mais en attendant, le capitalisme triomphe sous l’espèce du libéralisme.
Le grand mérite du nouveau livre de Jean-Claude Michéa, Le loup dans la bergerie, publié aux éditions Climats / Flammarion, est d’éclairer cette figure si présentable du capitalisme que paraît être, pour lui, le libéralisme contemporain, présentable et séduisante au point, par sa plus envoûtante rhétorique qu’est le discours des droits de l’homme, d’avoir su persuader de ses bienfaits et « convertir » à sa dynamique la plus grande partie de la gauche. C’est la thèse centrale de Jean-Claude Michéa, auteur de nombreux essais et fin connaisseur de Karl Marx et George Orwell : « c’est avant tout à travers l’idéologie des “droits de l’homme”… que le “loup de Wall Street” [a] réussi à s’introduire dans la “bergerie socialiste” ».
Derrière cette thèse centrale, il y a l’idée d’une convergence et même d’une indissociabilité des libéralismes (politique, économique et culturel), exaltant tous la liberté de l’individu au point que tout sens et toute recherche du bien commun, toute définition de la vie bonne, sont devenus incongrus et relèvent au mieux des affaires privées de chacun. J.-C. Michéa nous montre donc que l’heure est grave et qu’il est urgent, vital, de penser et démasquer la « tyrannie libérale ». De façon stimulante, avec un grand sens politique en même temps qu’une profonde intelligence des rapports de forces et des enjeux sociaux, moraux et même spirituels que masque la globalisation du libéralisme, avec aussi beaucoup d’humour, J.-C. Michéa nous donne des yeux pour voir le triomphe de Mammon en même temps qu’il arme nos intelligences pour le combattre et, espérons-le, pour le vaincre.
Le principe d’illimitation du capitalisme, moteur du transhumanisme
Il y a au principe (au fondement) du capitalisme un orgueil prométhéen et, pourrait-on dire, babélien : l’idéologie capitaliste s’appuie sur « l’utopie d’une croissance illimitée » et le but de son activité n’est « ni la valeur d’usage ni la jouissance, mais bien la valeur d’échange et son accroissement continu ». Bref, produire pour produire et croître pour croître. Chacun, dans sa vie quotidienne, peut se rendre compte de l’obsolescence programmée des divers appareils qui encombrent son domicile, obsolescence programmée qui, jointe à la disparition des réparateurs et à la course effrénée à l’innovation, justifie sans cesse le réassort et le rachat de nouveaux appareils. J.-C. Michéa ne se borne pas à ce constat mais donne deux précisions essentielles, l’une sur l’origine, l’autre sur les conséquences de ce principe d’illimitation.
La première précision est qu’il s’agit là d’une logique économique qui trouve sa source, depuis Adam Smith et Voltaire, dans des valeurs non pas conservatrices mais de gauche : individualisme radical, refus de toutes les limites et de toutes les frontières, culte de la science et de l’innovation technologique. La seconde précision est que (Michéa cite Marx), « dans sa fringale de surtravail digne d’un loup-garou, le Capital ne doit pas seulement transgresser toutes les limites morales mais également les limites naturelles les plus extrêmes ». Cette seconde transgression, que le capitalisme nous présente comme un affranchissement, n’est-ce pas ce que nous promettent le transhumanisme et la médecine procréative ? S’affranchir des limites naturelles que sont la douleur, la maladie, la mort ?
La liberté comme puissance individuelle
À la vérité, l’orgueil prométhéen de l’homme auteur et propriétaire de lui-même trouve une source sûre dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen dont l’article 4 donne une définition égoïste et sans substance de la liberté qui « consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ». La liberté, pour chaque personne, ne consiste donc pas à rechercher et faire le bien mais à faire ce qu’elle veut. J.-C. Michéa montre de façon convaincante qu’il n’y alors plus de société possible mais une collection-juxtaposition d’individus poussant leurs désirs égoïstes (chacun étant le propriétaire privé de soi-même) jusqu’au point où ils rencontrent et se heurtent à ceux d’un autre individu. Dans ce cadre, c’est à chacun qu’il revient, isolément, de déterminer ce que sont ses valeurs (morales, religieuses, philosophiques) car toute norme commune est devenue impossible et odieuse.
Chaque individu étant le siège de valeurs distinctes de celles des autres et la liberté étant une pure puissance individuelle, les revendications de nouveaux droits prolifèrent, sans qu’aucune instance commune et supérieure puisse juger de leur légitimité, de leur moralité et de leur conformité à la réalité. Au nom de quoi alors refuser, par exemple, « le droit pour un individu de sexe masculin d’exiger de la collectivité qu’elle reconnaisse officiellement qu’il est réellement une femme » ? Le désir de satisfaire toutes les revendications de nouveaux droits est si impérieux qu’il échappe, dit Michéa, à tout souci de cohérence philosophique : on peut ainsi légaliser le cannabis et interdire le tabac, pénaliser l’homophobie et l’islamophobie ou encore interdire la prostitution et envisager « de créer un corps d’assistantes sexuelles ». Le droit lui-même se subjectivise, se « positivise », loin de toute référence antérieure et supérieure, loin de tout droit naturel. Il n’existe plus que pour satisfaire les revendications de tel ou tel, selon une logique que Michéa pousse jusqu’à l’absurde, imaginant l’avènement prochain du droit « pour tout individu, de décider… de la date de naissance qui convient le mieux à son ressenti personnel et qui devrait donc pouvoir figurer officiellement sur tous ses documents d’état-civil… ».
Le libéralisme global
Selon Michéa, le libéralisme économique débridé n’est que la conséquence du libéralisme politique et de ses deux postulats essentiels : d’une part, le refus de voir en l’homme un animal politique (c’est-à-dire fait pour vivre en société) et l’idée qu’il n’y a pas de société mais une collection d’individus ; d’autre part, l’impossibilité pour ces individus « de s’accorder sur la moindre définition commune du Bien ». Et ce libéralisme économique débridé, s’appuyant sur la ruse de la « main invisible » qui prétend que la maximisation de l’intérêt individuel concourt au bien de tous et à l’harmonie générale, est lui-même lié au libéralisme culturel qui consiste à penser que « chacun a le droit de vivre comme il l’entend, aucun mode de vie n’étant supérieur à un autre ».
C’est sans doute par le libéralisme politique et culturel que la plus grande partie de la gauche en est arrivée à promouvoir le libéralisme économique. Nous qui avons fréquenté l’IEP Paris (« Sciences-Po ») pouvons en témoigner : au tournant des années 1990, le manuel de référence des élèves de ‘‘section économique et financière’’ était le livre de Pierre Moscovici et François Hollande, L’heure des choix. Et tous nos professeurs de la gauche parisienne libérale nous « vendaient » la « désinflation compétitive », la dérégulation du marché du travail et l’accélération des privatisations. Dans le même temps, en histoire des idées politiques, on nous apprenait que la France était née avec les « idéaux » (qui ne sont donc pas des réalités) de 1789 : Locke et Rousseau étaient progressistes, ouverts et gentils ; de Maistre, de Bonald et Burke étaient réactionnaires (ce qui est mal), frileux et méchants…
Un droit formel et désincarné mais qui peut s’avérer totalitaire
J.-C. Michéa a aussi le grand mérite de montrer à quel point le droit positif, d’apparence neutre et formelle ou procédurale, sert en réalité à masquer et légitimer la domination du plus fort. Car, Marx l’avait bien vu en fin sociologue qu’il était, le droit est l’un des éléments de la superstructure qui vient coiffer l’infrastructure économique. C’est ainsi que le contrat de travail, bien qu’il soit, d’un point de vue juridique, librement conclu par deux parties égales, masque et légitime la réalité d’une domination de classe exercée par l’employeur, la réalité d’un état de nécessité chez la partie employée.
En outre, à force de se borner à protéger le droit de chacun de « vivre comme il l’entend et en fonction de ses seuls désirs privés » (alors qu’il était défini par les Anciens comme l’art de rendre à chacun ce qui lui est dû : suum cuique tribuere), le droit contemporain refuse « toute invitation philosophique à exercer le moindre regard critique sur la valeur de tel ou tel comportement », y voyant facilement « l’expression d’une phobie particulière destinée à stigmatiser telle ou telle catégorie de la population ». C’est au fond le totalitarisme de l’individualisme : un individu ne peut prétendre évaluer un autre individu à partir d’un point de vue social, collectif, du bien commun, car il révèle alors sa « phobie » (parfois pénalement réprimée) du comportement individuel critiqué.
Retrouver le goût d’une recherche collective de la vie bonne
Selon Jean-Claude Michéa, capitalisme et libéralisme divisent pour régner : « Par la promotion libérale des droits individuels, chacun se trouve aujourd’hui garanti et protégé dans son statut comme sans doute jamais auparavant… mais l’avènement est simultanément la meilleure garantie pour les systèmes… économiques, financiers, techno-scientifiques désormais mondialisés de pouvoir déployer à leur guise des réseaux complexes face auxquels les individus, mais aussi les communautés et les États, se trouvent politiquement et éthiquement démunis ». Au fond, estime Jean-Claude Michéa citant Marat, cette évolution conduit (voire vise) à isoler les citoyens et à les « empêcher de s’occuper en commun de la chose publique ».
Il ne peut alors y avoir de communauté ni de sentiment d’appartenir à une communauté. Tout est réduit à l’échange marchand qui n’exige de chacun ni renoncement à la liberté individuelle ni même le moindre investissement moral et affectif, le marché étant, dit Milton Friedman, « la seule institution qui permette de réunir des millions d’hommes sans qu’ils aient besoin de s’aimer, ni même de se parler ». Face à cette horreur libérale, J.-C. Michéa invite le lecteur à retrouver le désir et le goût d’une véritable vie sociale, de la recherche en commun de la vie bonne. Il invite pour ce faire tout un chacun à respirer l’air sain des penseurs anarchistes du dix-neuvième siècle : Proudhon écrivait ainsi que, dans une société socialiste, « la liberté de chacun rencontrera dans la liberté d’autrui non plus une limite, comme dans la Déclaration des droits de l’homme, mais un auxiliaire ».
Disons enfin, pour conclure, que l’on peut regretter que Jean-Claude Michéa ne nuance pas davantage sa dénonciation du libéralisme économique contemporain, qui semble sans frein par la reconnaissance des bienfaits du libéralisme politique historique, lequel a tout de même permis aux hommes de s’affranchir du joug des tyrannies et d’exercer pleinement des libertés aussi fondamentales que les libertés de conscience, d’opinion et d’expression (y compris artistique). Il est vrai qu’il évoque à quelques reprises la dette que nous avons vis-à-vis des penseurs du libéralisme historique mais, à la lecture de son essai, cette dette semble être annulée par toutes les conséquences extrêmes et néfastes du libéralisme économique dérivé du capitalisme que l’on peut constater aujourd’hui. Au fond, c’est peut-être plutôt l’excès d’un libéralisme qui est la forme contemporaine du capitalisme, sa démesure et sa perte de contact avec la réalité, qui doit être dénoncée et que veut peut-être dénoncer Michéa.
Voici bientôt cinq ans que j’ai croisé sur ce site le chemin de Lucienne Tinfena, la messagère des anges nomades. Je publie depuis le 18 avril 2018 certains de ses messages que vous pourrez retrouver là dans la catégorie des articles : les anges nomades .
Lucienne Tinfena a déjà publié 3 tomes des messages des anges nomades et elle s’apprête à publier le quatrième.
J’ai écrit la préface du tome II et publié un article le 18/11/ 2020 où je reprenais la présentation des trois mondes du docteur Jacques Mabit qui associe sa vision et sa foi chrétienne avec une pratique de soins en Amérique latine depuis plus de trente ans basée sur le chamanisme. voir là
Je résume ici cette présentation :
il y a un monde du divin dont nous ne savons rien directement si ce n’est par la voix des prophètes, par celle des visionnaires, de certains poètes ou des mystiques qui accèdent à ce monde de façons diverses et partielles.
–Il y a aussi notre monde sensible auquel les adeptes de la seule raison veulent nous cantonner et qui ignore voire rejette souvent les deux autres mondes.
–Enfin, il existe un monde intermédiaire peuplé de multiples entités parfois relayant le monde du divin parfois nous entraînant à notre perte.
J’ai eu l’occasion il y a quelques temps d’interroger la messagère des anges qui relaient eux-mêmes le message d’amour de Jésus-Christ. Je lui ai demandé si elle pouvait poser aux anges cette question à propos de leur place dans les messages qui nous sont adressés depuis bientôt 2000 ans. J’ai souligné dans ma question que ces messages étaient essentiellement des messages de Marie et qu’à ma connaissance le monde chrétien n’avait jamais jusqu’ici relayé les messages de ces anges.
Lulu vient de me faire parvenir la réponse des anges sous le titre « réponse à Denis ». Je vous partage celle-ci car au-delà de ma propre personne elle est un message à tous et elle s’inscrit dans le message de Jésus-Christ dont le message d’amour est au centre de nos vies.
Je me permets encore d’insister sur deux choses à propos de ce message :
En m’adressant aux personnes athées ou agnostiques, je leur dis d’abord que, par rapport à la représentation des trois mondes, leur vision de la réalité profonde est totalement étriquée et partielle alors que, fort de leur raison et à partir de celle-ci, ils rejettent ou ignorent ces mondes qu’ils prétendent relever de l’obscurantisme.
Je m’adresse à présent aux personnes conscientes de l’existence d’autres mondes ou d’un autre monde et qui ont vécu ou sont à la recherche d’expériences extraordinaires qui les ont mis en rapport avec ceux-ci. J’ai vécu moi-même une telle expérience de vision, étant éveillé, qui m’a profondément changé et a redonné à la foi chrétienne de ma jeunesse, oubliée depuis longtemps, une puissance et maturité qu’elle n’avait pas alors.
Je mets en garde le messager, ou le bénéficiaire de tels événements qui peuvent être divers dans leur nature, de se méfier des manipulations démoniaques toujours possibles lorsqu’on s’approche ou côtoie ces autres mondes. Lulu en parle souvent lorsqu’elle évoque le « perverti ». Les mondes qui s’ouvrent hors de notre rationalité peuvent en effet donner accès à des entités qui sont perverses et qui nous entraînent à notre perte plutôt que de nous emmener vers notre chemin : « je suis le chemin, la vérité et la Vie » . Nul ne vient au Père que par moi. ( Jean 14)
Issu d’une fratrie de six enfants, Amine Elbahi grandit dans un quartier ghettoïsé de Roubaix, ville la plus pauvre de France. En août 2014, le départ de sa grande soeur, Leïla, pour rallier Daech en Syrie, marque le début de son engagement contre l’islam radical. Témoin privilégié de l’emprise salafiste qui s’accroît à Roubaix sur fond de clientélisme, son cri d’alarme à visage découvert, en janvier 2022, dans un numéro de Zone interdite consacré à la gangrène islamiste, lui vaut un tombereau de menaces de mort. Placé sous protection policière, Amine Elbahi prend la plume dans ce témoignage inédit pour dénoncer le communautarisme, la montée de l’islamisme et la carence de l’État dans des territoires de plus en plus nombreux et abandonnés de tous.
Islamisme, communautarisme, clientélisme… Pourquoi Amine Elbahi ne se taira pas
Amine Elbahi est un lanceur d’alerte. Menacé de mort à maintes reprises après avoir témoigné, pour l’émission « Zone interdite », de l’état de communautarisation avancée de la ville de Roubaix, il a pris la plume. Son premier ouvrage, Je ne me tairai pas ! (éd. Robert Laffont), en est le résultat.
De Nulle part ailleurs au Vrai Journal, Karl Zéro s’est fait connaître et aimer du public français pour l’originalité de ses interventions, qui mêlaient information et divertissement. Mais l’heure n’est plus à l’humour et à la dérision ; c’est sur un sujet grave que Karl Zéro est venu s’exprimer : la pédocriminalité. Il appelle à faire de ce fléau une grande cause nationale, et y met toute son énergie dans cet « Entretien essentiel », dans lequel il vient présenter « 1 sur 5 », film documentaire dont il est producteur et réalisateur et dont le titre fait référence aux 13 millions de Français victimes de violences sexuelles pendant leur enfance.
Karl Zéro dénonce ainsi une omerta qui ne touche pas seulement les familles, mais la société tout entière.
Les pédocriminels sont-ils des prédateurs isolés ? Telle est la question cruciale posée par le documentaire et son réalisateur. Selon eux, ils n’agissent pas seulement pour leur « plaisir » personnel, mais travaillent en réseau, fournissant des enfants à d’autres pédocriminels pour de l’argent.
« Le changement ne vient jamais que quand les élites ne peuvent plus éviter les demandes de la population ». Des crimes impunis, une justice laxiste, une oligarchie complice, des médias silencieux, Karl Zéro dénonce un système truqué dans un monde tout petit où le changement ne peut pas venir des élites qui se connaissent et se soutiennent, mais du peuple.
Pour le journaliste, un point nodal de ce silence est que les agresseurs n’ont pas assez peur du système judiciaire : « on veut que les mecs qui ont ces désirs-là, de toucher des petits enfants, commencent à avoir peur de la loi et se disent « ah non, là je n’y vais pas parce que c’est trop dangereux pour ma gueule » et c’est ça qu’on veut obtenir. »
Fatigué des promesses non tenues et des lois « bidons », c’est dans une démarche constructive qu’il s’inscrit en apportant certaines propositions, dont l’imprescriptibilité des crimes sexuels et l’inversion de la charge de la preuve.
Karl Zéro semble avoir pris fait et cause pour les sujets « tabous » dans leur ensemble ; aussi a-t-il créé il y a neuf mois la revue « L’envers des affaires« , un trimestriel consacré aux faits divers et en particulier aux cas dont « personne ne parle ».
Une nouvelle approche révolutionnaire de la science
Notre existence a-t-elle un sens ? est un livre écrit parJean Staune et paru en avril 2007.
Ce livre me paraît capital. Il montre, après vingt ans de travaux de l’auteur, et à partir des théories et des observations des sciences : en physique quantique, en astrophysique, dans les sciences qui traitent de l’Evolution, les neurosciences voire les mathématiques que nous sommes en train de changer de paradigme scientifique et donc tout simplement de notre vision d’ensemble du monde. C’est un changement aux conséquences gigantesques qui affecteront progressivement tous les secteurs de recherche et modifieront la façon dont l’homme se représente le monde et la place qui est la sienne dans celui-ci. Partout, de la science, surgissent les preuves d’un autre réel.
Le monde scientifique qui s’est développé à partir du XVIèsiècle s’est construit autour du monde de la matière, du réductionnisme. Il a créé autour de la matière une vision fermée de l’univers donnant naissance à la modernité. Cette nouvelle vision du monde a combattu puis progressivement s’est imposée face à l’ancien monde ouvert sur l’esprit qui prévalait jusqu’à cette date. Il a ainsi permis un développement considérable des sciences et des techniques, il a bouleversé la vie matérielle, intellectuelle, culturelle en refermant le monde et le faisant exploser autour de la matière.
La conclusion de Jean Staune qui s’appuie sur la puissance de son examen inter-disciplinaire et dont j’extrais ci-dessous les idées principales, nous conduit, à partir de théories et faits scientifiques, à envisager un nouveau paradigme qui se met en place dans les sciences autour de la dualité matière-esprit et de la conscience et dans une démarche où « le tout est plus que la somme des parties ». Prenant son origine dans les sciences elles-mêmes, et malgré le barrage frontal de la pensée matérialiste toujours dominante, commence à surgir en de multiples endroits, l’idée que le réel est bien plus que la matière et la science nous dit déjà qu’il sera impossible de connaître et d’expliquer tout ce réel. Paradoxalement, c’est un pas important franchi par la science : savoir avec certitude que nous ne pouvons tout savoir est scientifiquement plus grand que croire que nous pouvons tout savoir. Oui, car le matérialisme se révèle bien être une croyance !
Nous sommes bien, comme nous l’enseignait Platon, dans l’allégorie de l’homme de la caverne .
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Nous ne sommes là qu’au début de cette nouvelle vision que Jean Staune souhaite voir partager pour orienter les sciences vers de nouvelles perspectives et recherches qui ne soient plus bloquées et limitées au réel de la matière. Nul doute qu’en effectuant ce très riche parcours à travers les sciences Jean Staune a posé avec ce livre la première borne constitutive de ce nouveau chemin scientifique étayé d’abord par les connaissances en astrophysique.
Depuis Einstein, on sait que le temps et l’espace sont relatifs et dépendent de la vitesse, que les masses courbent l’espace-temps. Ces découvertes ont conduit à la théorie du big bang aujourd’hui largement partagée et qui nous dit que notre monde matériel est né voici 13,8 milliards d’années à partir d’un premier point d’explosion d’énergie contenant toute l’énergie de notre monde dont on ne sait pas d’ailleurs si il est le seul.
Parallélement, l’astrophysique découvre récemment que la matière ne représente que 4% de la masse de notre univers – la matière dans l’univers est donc peu de chose.
Un deuxième point d’ancrage plus fondamental encore dans le dépassement de l’idée de matière vient de l’observation de l’infiniment petit. La physique quantique nous précise que dans ce monde, le réel n’ utilise ni l’espace, ni le temps, qu’il y règne un principe fondamental d’incertitude, que la matière est tantôt onde tantôt particule et qu’elle dépend de l’observateur, qu’elle n’est pas localisable… Bref c’est bien un autre monde qui est là et sur lequel s’appuie pourtant toutes les techniques modernes, de l’électronique au laser…qui elles sont bien en même temps dans notre monde matériel. Si la physique quantique éprouve encore des difficultés à expliquer de façon globale ce nouveau réel, elle a donné naissance à des applications multiples dont nous nous servons quotidiennement.
Parallélement, on voit se craqueler la théorie de l’évolution. Elle est encore largement dominée par le néo-darwinisme où tout résulte du hasard des mutations dont certaines sont retenues en fonction de la sélection naturelle, et tout cela sans finalité. Pourtant, il devient de plus en plus certain que cette théorie souffre de nombreuses insuffisances. Elle ne serait pas toujours graduelle comme il était affirmé mais elle subirait parfois des sauts qui pourraient être très rapides. Elle semblerait pour certains canalisée quand d’autres émettent l’idée de formes archétypales à l’intérieur desquelles s’observeraient en effet des évolutions soumises aux mutations et contraintes d’environnement. Une grande théorie de l’évolution regroupant toutes les observations restent à construire.
Dans les neurosciences, la conscience est toujours considérée par les matérialistes comme une production du cerveau et pour ceux-ci et avec Jean-Pierre Changeux, l’homme n’est qu’un homme neuronal. Pourtant, là aussi, des chercheurs contestent vivement cette vision et considèrent au contraire la conscience comme partiellement ou totalement extérieure au cerveau et à la matière.
Dans les mathématiques mêmes, certains parlent d’états particuliers d’où jailliraient parfois des découvertes intuitives. Les mathématiques pourraient être, selon certains de ces spécialistes, un champ, un monde, au delà du réel mais constitutif de celui-ci et auquel certains mathématiciens auraient parfois accès. Depuis le théorème de Gödel, les mathématiques et la logique nous ont dit que certaines certitudes restaient indémontrables.
A la lecture du livre de Jean Staune, on mesure à quel point la pensée matérialiste qui domine encore très largement la science aujourd’hui est bien devenue notre nouvel obscurantisme dans la mesure où elle limite le réel à la matière et en cela nous en donne une représentation inexacte. Il est temps de prendre en compte dans les sciences mais aussi bien sûr dans notre vie un réel beaucoup plus vaste que celui de la matière.
Cette nouvelle vision scientifique est totalement partagée par le Temple des Consciences.
En toute conscience et dans cette dimension, nous sommes à nous-même notre propre juge – Dès lors, sans aucun jugement radical vis à vis d’autrui, sans esprit dogmatique, sans aucune prétention à vouloir convaincre qui que ce soit – Surtout pas ! – Ce serait une piètre et si dérisoire illusion ! Mais simplement, tranquillement, poser un questionnement, lancer des réflexions qui n’engagent bien évidemment ici que leurs auteurs, présents ou passés. Ainsi que des témoignages pour information éventuelle, envers ceux qui peut-être, n’auraient pas eu l’occasion d’aborder cette autre façon de considérer la vie.
Où il est donc question d’un choix de vie, en toute conscience, sur la façon d’opter, ou non, pour une alimentation qui réduit ou supprime les aliments carnés. Pour parler clair, qui réduit ou rejette le fait de se nourrir d’animaux. Il n’y a là aucune agressivité, mais bien une évidence. Lorsque l’on tue – et je ne m’attarderais pas sur les méthodes souvent abominables – on fait cuire ensuite un morceau découpé d’un animal mort, que l‘on peut appeler viande, c’est bien un morceau de chair. Nous savons que ce terme de viande vient à l’origine, d’une expression du Moyen-Age qui désignait le « repas qui maintient la vie », et qui n’était composé bien souvent, à l’époque, que d’aliments d’origine végétale, et animale pour les rares produits laitiers et autres sous produits animaux. Même Rabelais parle de « viande exquise », lorsqu’il prépare des poires au sucre et au vin !
Effectivement, en ancien françois, « viande » signifiait ainsi – nourriture – Le terme d’origine : vivenda, signifiant en latin: « ce qui sert à la vie », soit les légumes, les céréales, les légumineuses et galettes, qui était le menu du quotidien, avec les produits laitiers pour ceux qui en avaient les moyens. La viande réservée le plus souvent aux riches seigneurs, et autres possédants, était, en tant que « chair animale », désignée par le vocable de la même famille : la carne. Qui donna bien sûr le terme de carnassier. Et de fait, attesté au milieu du XIe siècle, le terme viande l’emportera donc sur la carne, dans le langage courant, et s’emploiera ainsi à l’instar du latin, pour qualifier tout ce que l’on mange. Mais, comme il a été justement dit, dans un lointain passé : « Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme, mais ce qui en sort» – dixit Mathieu, je crois ?
Soit – mais ce qui en sort, ne peut-il pas être aussi influencé, en une certaine mesure, par ce que l’on ingère ? Car – « Nous sommes ce que nous mangeons » (!) disait déjà Hippocrate, 460 ans avant J.-C.
Le simple exemple basique d’une mauvaise digestion qui peut effectivement rendre, soit quelque peu irritable, soit légèrement dépressif, si la qualité du met était douteuse, soit anxieux du fait d’un métabolisme perturbé – dans les cas extrêmes bien sûr. Des mets trop riches, voire trop arrosés etc. peuvent effectivement rendre la personne agressive, violente ou au contraire, indolente. Bref tout ce que l’on ingère agit, via notre métabolisme, sur notre état physique et notre psychisme, et de plus, il y aurait possiblement un autre type d’influence, mais plus « ésotérique » celle-là, et donc non reconnue par la science. Ce serait celle de ces champs vibratoires qui entourent et imprègnent le vivant, et dont les fréquences « perturbées », pour le moins, imbibent la chair de l’animal. Car la terreur, la panique et autres détresses sont ressenties par cet animal dans son parcours vers la mort, par abattage ou autre supplice. Et cela imprégnerait donc sa chair … en dehors du fait principal, que nous lui avons ôté la vie.
On peut ainsi s’interroger à ce sujet, sur le comportement de ces Porteurs de Lumière du lointain passé, à plus proche de nous, qui dans la majorité des cas, s’abstenaient de manger de la viande. Ainsi, Pourquoi Siddhârta Gautama ? Pourquoi les Esséniens ? Pourquoi Yeshoua ? Dans la version essénienne ? Pourquoi Pythagoras ? Et les pythagoriciens ? Pourquoi Apollonius de Thyane ? Pourquoi les Cathares ? Pourquoi le Mahatma Gandhi ? Pourquoi une grande partie des Sages de l’Inde ? Pourquoi la plupart des Mystiques Soufis ? Pourquoi les Kabir ? Et les Rabindranath Tagore ?
Pourquoi tous ces grands esprits, plutôt venus en majorité d’orient, surtout au « début » de cette quête de l’Absolu, du moins, à ce que l’on en sait, mais aussi ces occidentaux – qu’ils soient Penseurs – Scientifiques – Philosophes – etc… avaient opté naturellement pour cette façon de se nourrir ? Ce que nous rappelle, sur un mode pour le moins « fortissimo », Marguerite Yourcenar : «Tout comme Zénon, il me déplaît de digérer des agonies » ! Tout est dit !
Petit tour d’horizon des réflexions sur ce sujet : Leonardo DA VINCI :«J’ai rejeté la viande depuis très tôt dans mon enfance, et le temps viendra où les hommes, comme moi, regarderont le meurtre des animaux comme ils regardent maintenant le meurtre de leurs semblables ». Léon TOLSTOÏ : « Si l’homme cherche sérieusement et honnêtement la Voie de la Morale, la première des choses qu’il doit abandonner, est la consommation de viande » PYTHAGORE : « Quel crime d’engloutir des entrailles dans ses entrailles, d’engraisser avidement son corps d’un autre corps, et de vivre de la mort d’un être vivant comme nous! »
Et bien sûr SOCRATE – PORPHYRE – PLUTARQUE – l’exubérant EMPÉDOCLE – Plus à l’orient, CONFUCIUS : «Quiconque a entendu les cris d’un animal que l’on tue, ne peut plus jamais manger de sa chair – Ne faîtes pas à autrui, ce que vous ne voudriez pas que l’on vous fasse » (déjà lu quelque part il me semble, mais ici, ça date de 2500 ans !)
Mais aussi : Arthur SCHOPENHAUER : « Le monde n’est pas une chose, et les animaux ne sont pas des produits pour notre usage et notre consommation. Plus que la miséricorde, nous leur devons la justice » Francis BACON – un peu excessif quand même ce cher Bacon : « Si vous étiez convaincus qu’en donnant de la viande à vos enfants, vous leur communiquez tous les vices, vous arrêteriez cette main malfaisante et vous aimeriez qu’elle se desséchât plutôt que de lui faire exécuter un tel acte » – BOSSUET – Le théologien, évêque de Meaux : « Comme dernière conséquence du meurtre des animaux, le sang humain, abrutit, ne peut plus s’élever aux choses de l’Esprit » Alphonse de LAMARTINE:« Ma mère en était convaincu et j’ai gardé à cet égard, ses convictions que tuer des animaux pour se nourrir de leur chair et de leur sang, est l’une des plus déplorables et des plus honteuses infirmités de la condition humaine. C’est une de ces malédictions jetées sur l’homme ». MICHELET philosophe :« Le régime végétarien ne contribue pas pour peu de chose, à la pureté de l’âme – Spectacle étrange que de voir une mère donner à sa fille, qu’hier encore elle allaitait, cette grossière alimentation de viandes sanglantes » – Thomas EDISON – Ingénieur américain inventeur de l’ampoule et du cinéma :«Je suis végétarien et anti-alcoolique – Ainsi je peux faire un meilleur usage de mon cerveau » Georges-Bernard SHAW (Nobel de littérature) : « Tant que nous sommes nous-mêmes les tombeaux vivants d’animaux assassinés, comment pouvons-nous espérer des conditions de vie idéales sur cette Terre ? » … etc.. etc…avec parfois des outrances dans la manière de dire les choses, mais souvent une réelle sincérité me semble-il.
Alors on ne va pas détailler pour ERMERSON – Albert. EINSTEIN – Georges SAND – Dr Albert SCHWEITZER – JJ ROUSSEAU – Jiddu KRISHNAMURTI – Lanza Del VASTO – Professeur Théodore MONOD…
Bref, pourquoi tous ces êtres, d’un certain niveau d’évolution pour la plupart, pourquoi refusèrent-ils de se nourrir de cadavres d’animaux ? Ou, pour certains, émirent-ils au moins une opinion plus que favorable envers cette option ?. Cela m’avait toujours interpellé dès ma plus jeune adolescence, et pourtant je l’étais déjà végétarien, par mes parents disons à 90 %. Mais ensuite est arrivé le temps où l’on se pose réellement la question du « Pourquoi ? ». Pourquoi cette nature si grandiose, si harmonieuse par certains côtés, porte-t-elle en elle la survie des espèces, assez majoritairement, par le biais de la prédation et donc de la mort de l’autre? Ne sommes-nous alors qu’un simple animal prédateur, comme les autres animaux carnassiers, sur ce point de vue spécifique de la nourriture? Ou bien, la conscience du respect de la vie précisément, doit-elle faire la différence ?
En tant que jeune ado à l’époque, ce « pourquoi ? » m’interpellait souvent. Mes parents m’avaient transmis tout naturellement cette nourriture du potager de notre campagne picarde – (Neuilly Saint-Front n’était pas un village végan !) – sans doctrine, ni même grande réflexion à ce que je me souvienne. Oui c’était naturel. Mais plus tard je voulus approfondir un peu la question.
Tous ces personnages divers et variés, souvent avec une certaine grandeur d’âme pour beaucoup, sont-ils à classer dans la rubrique des végans fanatiques, des spécistes et autres dogmatiques parfois violents ! (ça n’existait pas encore à l’époque) Aurions-nous alors le pouvoir de transmuer le cadavre animal ingéré, de « digérer ces agonies » comme le dit M. Yourcenar et les transmuer en effluves embaumantes et nourricières ? Mais ici, ce n’est qu’un problème de microbiote ! Serions-nous à ce point plus évolués ? Accepterions-nous de « souiller » ce Temple dans l’homme, qui nous a été offert pour cette existence ? Par ces « viandes consacrées aux idoles » de la société de consommation, ou souvent règnent l’avidité, le désir insatiable, et autres addictions ? Car, selon des réflexions plusieurs fois entendues de la part de certains « spiritualistes », ceux-ci sont persuadés pouvoir « dépasser et compenser le caractère nocif du cadavre » en le « transmuant par la seule force spirituelle » dixit ! Un certain Dr. suisse, affirmait : se mettre en « fréquence requin » pour digérer la chair animale ! (dixit)
En dehors de toutes théories controversées du reste, sur la véritable nature de l’homme – à savoir – est-il par sa nature animale, un simple omnivore-carnassier pensant, et de par sa nature spirituelle, un végétarien conscient? Il y a vraisemblablement un choix, et donc celui-ci lui appartient. Car ainsi, selon cette optique, l’on peut mieux comprendre le comportement de tous les « Porteurs de Lumière », mais aussi sur d’autres fréquences, de toutes ces belles âmes qui ont, à leur manière, participé à apporter un peu de lumière dans ce monde.
L’homme n’a-t-il pas souvent tendance à se donner bonne conscience lorsque l’on aborde ce sujet, en avalisant tout ce que proclament une bonne majorité de scientifiques, biologistes et autres. A savoir : « l’homme doit manger de la viande pour vivre ! » Alors que nombreux sont ceux qui vilipendent dans le même temps ces mêmes groupes de scientifiques, et parfois à juste raison. Mais alors, pourquoi donc leur donner raison précisément lorsque ceux-ci affirment que l’homme est un carnivore par nature ? Et par conscience ? On dit omnivore, (ça heurte moins la conscience), mais la consommation moyenne par ex. aux USA est de 120 kilos de viande par habitants et par an, et l’on tue ainsi 45 milliards d’animaux par année sur cette terre ! – Source INRA 1997). Depuis ça a dû changer à la hausse. Effectivement, en 2018, on parle de 1380 milliards d’animaux abattus chaque année de part le monde, pour la nourriture humaine !
Agissant ainsi, l’homme ne rechercherait-il pas plutôt de bonnes raisons pour poursuivre tranquillement son petit festin carné ? A sucer paisiblement ses os de poulet, à dévorer ses entrecôtes ? Dans ces viandes il y a de la souffrance, de l’angoisse, de la mort imprégnée dans chaque molécule. Le champ d’information existant n’est pas à l’usage unique de notre intellect. Il serait partout dans la nature, et l’imprégnation des cellules en fait partie.
L’animal, lors de la mise à mort dans l’abattoir, est pétri d’angoisse et de terreur. Le veau, le bœuf, l’agneau, bref tout animal sent la mort de loin. Qui a pu voir ces animaux essayant de s’échapper d’un camion lors du débarquement, sur les parkings de l’abattoir ? Fous d’angoisse et de terreur à l’odeur de la mort qui les attend ? Ce n’est pas du sentimentalisme, c’est une prise de conscience devant la souffrance infligée par des humains, simples employés qui se sont sans doute comme « blindés» à la souffrance, à des créatures vivantes et sans défense. Capables d’éprouver des émotions, puisque étant doté comme les humains d’un corps astral comme l’on dit, et donc capables de pressentir l’angoisse de leur funeste destin aussi.
Pour l’homme, il est trois schèmes de rapport à soi:
1)Le somatique qui est le schème organique,
2) Le social qui est le schème du mitsein (être avec collectif),
3)Le spirituel qui constitue le schème de l’intériorité et de la transcendance.
Dans la réalité courante, tout se déroule comme si les hommes, inaptes à vivre leur intériorité profonde, effrayés d’eux-mêmes, désintéressés de tout regard en soi dans les profondeurs intimes qui, pourtant, appellent tout humain, s’évadent dans le social tout en surenchérissant la vie somatique et ses plaisirs. Les hommes, perdus dans la minéralité organique de leur corps animal, se noient aux superficialités abyssales de leur immédiateté sensible, aux parois de leur paraître, comme dans un abysse flottant. Ainsi, parmi les pires ennemis du sens, il y a les sens puisqu’ils dévient la plupart des consciences de l’intangible et de ses vérités infinies, par la sensorialité.
À prendre soin de son corps pour l’indispensable biologique vital et les nécessaires non vitaux, une forte part de l’énergie et de l’attention de l’Homme, est mobilisée, comme chez l’animal de la savane en quête de subsistance. La lutte pour la subsistance est, peut-être, la plus épaisse muraille dressée par les conditions d’existence contre toute vie intérieure, toute capacité d’intuition métaphysique. Le besoin et l’exigence de survie, par l’invasion et la mobilisation de notre mental et de notre intelligence via l’instinctive et omniprésente quête de subsistance, sont probablement les tout premiers obstacles à la vie intérieure profonde.
Ensuite, le rapport à autrui dans la froideur de l’environnement social où tout nous est demandé – où l’on nous juge selon notre adaptation aux modes de fonctionnement les plus aberrants et dictatoriaux de notre société d’appartenance avec ses institutions que nous n’avons pour la plupart pas choisies comme la famille, l’école, la nationalité, l’ethnie, l’État dans le mitsein impitoyable des juges de toutes sortes que sont les autres tous autant qu’ils sont – fait de la socialisation, du vivre avec incontournable chez cet animal social qu’est l’homme, un écrasant fardeau qui, à moins qu’il soit très fort, achève de le définir selon les structures, lui enlevant tout recul, toute intériorité parce que l’absorbant, l’effaçant dans le cours violent de l’assimilation de l’individu par le nombre et les institutions. Réussir au social peut souvent impliquer de sacrifier toute autre dimension au trône d’une réussite qui n’est parfois que désastre de déshumanisation.
De toute façon, quand priment le somatique et le social qui, d’ailleurs, redéfinit le somatique autant qu’il moule le mental, l’homme n’est qu’une écorce pressée sans plus de substance propre. Les minotaures de la dénaturation de la société, le monstre absorbant de notre propre étant organique, notre matérialité biologique de chair et de sang, laissent peu de place pour une élévation proprement humaine !
Du schème somatique au schème social, se corse l’égarement de l’homme, par la négation de l’Esprit.
Dans l’article qui suit, il y a beaucoup d’informations diverses et sourcées à propos des vaccins ARN messager et de l’origine artificielle du Sars COV 2.
Si vous êtes pressés, écoutez d’abord cette vidéo d’une ancienne employée de Pfizer devenue consultante pour les laboratoires pharmaceutiques avant de consacrer son temps à la lutte pour faire avancer la vérité cachée derrière l’immense mensonge planétaire relatif ici à l’ obligation vaccinale du Covid 19 ( n’oubliez jamais : plus c’est gros .. et plus ça passe. Pensez aux fausses preuves d’ armes de destruction massive en Irak présentées par Colin Powell d’abord chef d’état major des armées puis secrétaire d’état du gouvernement Bush)
lisez aussi ceci : Au cours des réunions annuelles du Forum de Davos, Yuval Harari répétait à l’envi combien il est simple de faire croire aux mensonges : « Si vous répétez un mensonge assez souvent, les gens penseront que c’est la vérité et plus le mensonge est gros, mieux c’est », martelait-il lors d’une interview de l’émission TED, en février 2017. ( France Soir 19 avril 22)
Puis, vous allez à la fin de l’article, lire l’interview du Dr Jean Stevens, cardiologue qui a mené l’enquête sur le covid 19 et l’obligation vaccinale à propos de la sortie de son livre le 1/6/22 : « la pandémie du mensonge et de la peur ».
Avec plus de temps et d’attention, vous pourrez parcourir aussi les liens vers d’autres articles sur le sujet et parus sur ce blog. Vous découvrirez alors ce faisceau de révélations vers ce qui est le plus grand mensonge et la plus grande duperie de tous les temps. Sortis de ce sujet, mais forts de ce constat, vous comprendrez alors que tous les moyens technologiques, scientifiques et d’information sont déjà en place pour diriger le troupeau et l’application anti-covid a préparé le terrain.
Je vous conseille particulièrement ces deux liens relatifs à des révélations sur le sujet du graphène dans les vaccins ( plus précisément de l’hydroxyde de graphène ) et faites par deux chimistes européens :
Les plus opposés à cet article, soit par intérêt parce qu’ils participent à guider le troupeau à leur profit , soit, les plus nombreux, par refus de reconnaître l’immense bévue qui les a conduit à tout gober, sans broncher et souvent aussi par peur .. puis à s’opposer de façon virulente à la minorité qui a battu le pavé, vont crier encore et encore au complotisme.
La minorité combative était regroupée autour de celle issue du monde médical qui a dit « non » et qui est devenue aujourd’hui le groupe des « supendus », suspendus entre un avenir à reconstruire et … rien, le néant, le « sans statut », l’inexistant.
Après cet épisode violent juridiquement et socialement, le grand nombre est retourné à ses occupations, son travail, ses vacances, son petit confort… Mais la vérité devra surgir. Déjà, certains sachants de plateaux, certains communicants ou journalistes ont atténué leurs propos main stream voire changer d’avis. C’est un espoir !
On prêtait déjà au général de Gaulle cette phrase : « les Français sont des veaux » . Les choses ne se sont pas arrangées depuis et on pourrait juste remplacer « Français » par « humains« . … Le consommateur a remplacé le citoyen dans notre monde occidental et partout sur la planète, l’Homme est devenu un veau que l’on élève, nourrit, exploite de plus en plus comme un animal domestique dont on va tirer la substantifique moelle. Hors du monde occidental, les choses ne sont pas mieux …quand elles ne sont pas souvent bien pire !
Yuval Harari, le bras droit de Klaus Schwab, énonçait avec vigueur : « Nous voyons maintenant des systèmes de surveillance de masse, même dans les pays démocratiques qui, jusque-là, les avaient rejetés […]. Avant la surveillance était hors de notre corps, maintenant elle rentre dans notre corps. »
Yuval Harari allait jusqu’à déclarer que « Les humains sont désormais des animaux que l’on peut pirater. »Il explique que pour pirater un être humain, deux choses suffisent : « Beaucoup de puissance de calcul et beaucoup de données, plus particulièrement, des données biométriques. » (article France Soir)
Il n’y a que la révolte des consciences qui peut opposer un combat frontal à cette dérive planétaire de l’anéantissement de la dignité humaine. Cette révolte, formée autour de petits groupes épars, doit s’appuyer sur quelque chose de beaucoup plus profond et solide qu’un simple point de vue, fut-il porté à l’incandescence par et pour une idéologie.
En plaçant l’Homme comme point omega, la vision de l’humanisme libérateur de l’obscurantisme est parvenue paradoxalement aujourd’hui à en faire un esclave… qui se croit libre ! Nous sommes en train de passer de l’humanisme au transhumanisme avec l’aide et sous le contrôle de l’intelligence artificielle. L’épisode Covid 19 constitue une période charnière de basculement où les populations ont largement accepté par crainte et aussi par obligation cette nouvelle soumission technocratique et anti-démocratique menée au nom de l’intérêt collectif.
J’en appelle à la révolte des consciences, à retrouver en nous le divin ou quel que soit notre chemin, la transcendance, pour lutter contre l’anéantissement de l’homme par l’homme qui se met en place. J’en appelle à la révolte du peuple contre les élites qui veulent l’utiliser aujourd’hui en tant que mine d’extraction de richesses comme leurs prédécesseurs l’ont utilisé hier comme robot humain dans les usines.
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D’abord Karen KINGSTON
Karen KINGSTON est présentée comme une ancienne employée de PFISER
Elle déclare être actuellement analyste pour l’industrie pharmaceutique et le matériel médical. Elle dit être aussi analyste de la propriété intellectuelle, rédactrice scientifique et aussi analyste clinique.
Sur sa page Linkedin.com
Karen KINGSTON déclare travailler à plein temps depuis mai 2021 pour miFight ( dont le site est en cours de développement)après avoir été fondatrice et présidente durant 15 ans de Varitage où on peut lire que la structure est caratérisée de la façon suivante :
Des services vont de la planification commerciale stratégique et des communications cliniques à l'élaboration de plans de marketing numérique de grande envergure et de plateformes de commerce électronique. Les clients comprennent des leaders de l'industrie, tels que Pfizer et Medtronic, des start-ups et des sociétés de capital-risque de premier plan, telles que Johnson & Johnson Development
miFight est une plate-forme en ligne fournissant de la documentation et une analyse des problèmes de santé, des politiques et des « vaccins » liés au COVID-19. Les « vaccins » COVID-19 actuellement disponibles pour la population américaine sont tous classés dans la catégorie des contre-mesures médicales autorisées pour une utilisation d'urgence (EUA).
Depuis mai 2021, miFight travaille volontairement avec des avocats nationaux et mondiaux, des responsables gouvernementaux et des influenceurs clés en fournissant des données et une documentation irréfutables sur les conséquences néfastes connues des injections de COVID-19 par rapport au virus SARS-CoV-2. miFight présente des explications cliniques raisonnables et documentées des effets nocifs et parfois mortels des injections de COVID-19, où la FDA, le CDC et le système de santé n'ont pas fourni de réponses. La documentation présentée provient directement des fabricants de vaccins, ainsi que des documents de la FDA, des NIH, des CDC, du HHS, du DHS, du DOJ, du DOD et d'autres organisations gouvernementales.
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Puis des liens vers d’autres articles du blog sur le même sujet…
entretien sur France Soir – 25/9/22 : Jean-Marc Sabatier, directeur de recherches au CNRS à Marseille et Docteur en Biologie Cellulaire et Microbiologie, nous a accordé un entretien au sujet du Covid-19, de la vaccination, du pass vaccinal et de la politique sanitaire instaurée par les autorités. Depuis deux ans, il travaille particulièrement sur le SARS-CoV-2 et la Covid-19, en collaboration avec les deux responsables du laboratoire d’état de virologie de Wuhan en Chine.
Une infection au virus SARS-CoV-2 conduit à des anomalies de la coagulation du sang chez environ 15% des personnes infectées. Ces problèmes de coagulation sanguine peuvent également se retrouver chez des personnes non-infectées (au SARS-CoV-2), après une ou plusieurs injections vaccinales. Environ 70 à 80% des personnes atteintes de formes graves de la Covid-19 présentent des troubles de la coagulation.
Il apparaît alors possible que la protéine Spike produite ou contenue dans les vaccins anti-Covid-19 interagisse avec les globules rouges modifiant leurs propriétés et comportement.
Personnellement, je pense que dans le cas des effets observés après injections des vaccins anti-Covid-19, la protéine Spike vaccinale produite (vaccins à ARNm et à vecteurs viraux) ou existante (vaccins à virus inactivés et à protéine Spike recombinante) entrainerait la formation de « rouleaux » de globules rouges en s’adsorbant à la surface de ces cellules — via les glycophorines (glycophorine-A) — modifiant ainsi la charge électrique de surface et le potentiel Zêta membranaire (ce potentiel Zêta — correspondant à la différence entre les charges électriques situées à la surface des globules rouges et celles du nuage externe — permet normalement de repousser ces cellules les empêchant de s’agréger)
Le graphène est-il utilisé expérimentalement comme une plate-forme vaccinale dans les vaccins anti-Covid-19 à ARNm ? Nous devrions le savoir prochainement, notamment parce que la justice a été saisie dans plusieurs pays pour une étude approfondie de la composition de ces vaccins. Pour ma part, je n’ai à ce jour aucune certitude quant à la présence ou non de graphène ou d’oxyde de graphène (ou autre(s) dérivé(s) apparenté(s)) dans les vaccins à ARNm, mais je ne suis pas la personne la mieux informée dans le domaine… et il y a rarement de fumée sans feu.
Selon moi, le vrai problème lié aux multiples injections de ces pseudo-vaccins va être le potentiel fonctionnel altéré du sang de l’hôte. En effet, ces injections vaccinales répétées vont inévitablement conduire à une déficience du système immunitaire inné (immunité immédiate non spécifique) et, par voie de conséquence, à une déficience du système immunitaire adaptatif/acquis (immunité plus tardive d’environ 4 jours et spécifique de l’agent infectieux, ou autre), c’est-à-dire à une déficience généralisée du système immunitaire.
Evénements indésirables graves non signalés dans les essais cliniques de Pfizer – révélation de Brook Jackson qui a participé aux essais en tant que directrice médicale de Ventavia Research Group et de Christine Cotton, biostatisticienne, qui a, quant à elle, écrit une expertise méthodologique sur cet essai. ( témoignage 29 /9/22)
Dans un article publié par Laurent Aventin, docteur en santé publique, l’auteur présente les recherches d’un scientifique espagnol Pablo Campra docteur en chimie et diplômé de biologie. Celui-ci a découvert sur des vaccins ARNm, pris au hasard, des objets contenus dans ceux-ci et qui sont soit des cristaux soit des ensembles de nanotechnologie. Ces objets ne figurent pas dans les brevets déposés. Il appelle la communauté scientifique à approfondir le sujet pour comprendre le but de cette présence à priori insolite.
« Les programmes de vaccination Covid-19 doivent cesser sur-le-champ ». C’est ainsi que s’achève un rapport allemand sur les effets néfastes des vaccins anti-Covid, rendu public le 6 juillet dernier sans qu’aucun média mainstream n’en fasse état.
Le résumé se compose de 70 pages (une dizaine de pages destinées au public général et 60 pages de documentation technique avec clichés, graphiques etc.) et constitue la version préliminaire d’une présentation « en évolution continue » où figurent les recherches et conclusions concernant les vaccins, leur impact sur le corps humain, et surtout, sur le sang. Le rapport est publié sous la responsabilité du physicien et astronome Dr Klaus Retzlaff, à Hecklingen, qui a accès à des laboratoires dotés d’équipements de pointe. Le Dr Retzlaff collabore avec les auteurs du rapport, groupe interdisciplinaire d’environ 60 spécialistes, réunis autour de l’association de type 1901 Aerzte fuer Aufklaerung (ÄfA, Médecins pour l’élucidation).
À la surprise des scientifiques, la présence des éléments métalliques suivants (dimension des particules : de 1 µm à 100 µm) a été détectée dans les doses d’AstraZeneca, de BioNTech/Pfizer et de Moderna :
– métaux alkalins : caesium (Cs), potassium (K),
– métaux alcalino-terreux : calcium (Ca), barium (Ba),
– métaux de transition : cobalt (Co), iron (Fe), chromium (Cr), titanium (Ti),
– métaux de terres rares : cerium (Ce), gadolinium (Gd),
– Groupe boron : aluminium (Al),
– Groupe carbone : silicon (Si) (en partie matériel du support /transparent),
– Groupe oxygène : sulphur (S)
En trois points, les chercheurs présentent leurs conclusions :
1. Dans tous les échantillons des doses de vaccins, sans exception, il a été trouvé des composants qui :
« – sont toxiques selon les recommandations médicales, dans les quantités présentes,
« – n’avaient pas été déclarées par les fabricants,
« – sont en leur majorité métalliques,
« – sont visibles en microscopie à fond noir comme étant des structures complexes et distinctives […]
« – ne sont qu’en partie explicables comme issus de la cristallisation ou de la décomposition,
« – ne peuvent être expliquées comme une contamination issue du processus de fabrication. »
voir aussi cet article : l’internet des objets bio-nano (extrait article publié en 2015)
L’Internet des objets (IoT) est devenu un sujet de recherche important au cours de la dernière décennie, où les choses se réfèrent à des machines et des objets interconnectés avec des capacités informatiques intégrées utilisées pour étendre Internet à de nombreux domaines d’application. Alors que la recherche et le développement se poursuivent pour les appareils IoT généraux, il existe de nombreux domaines d’application où de très petites choses dissimulables et non intrusives sont nécessaires.
Localisation des bio-capteurs dans le corps pour la détection d’anomalies via le positionnement inertiel et la communication par rétrodiffusion THz ( publié avril 2022)
Cet article présente un concept de localisation et de suivi pour les bionanocapteurs flottant dans la circulation sanguine humaine afin de détecter des anomalies dans le corps. Outre les capteurs à l’échelle nanométrique, le système proposé comprend également des nœuds d’ancrage à l’échelle macroscopique attachés à la peau de la personne surveillée.
Dans ce travail, l’auteur a évalué la propagation des ondes électromagnétiques à l’intérieur des tissus humains tels que le sang, la peau et la graisse pour les couches à trajet unique et à trajets multiples selon les calculs de puissance de transmission des nano-capteurs.
sur l’Usine Nouvelle -27/11/2020 – les explications d’Axel Kahn, généticien et spécialiste de l’éthique Axel Kahn, par ailleurs président de la Ligue contre le cancer.
Le scientifique rappelle notamment les différentes phases d’essais cliniques qui doivent être poursuivies avant de pouvoir être autorisées à commercialiser un vaccin.
le chercheur en génomique James Lyons-Weiler dans un article publié le 30 janvier 2020 : le code génétique de l’outil pShuttle se trouve dans le coronavirus qui circule dans la nature.
SARS COV 2 – aux origines du mal – le livre de Brice Perrier épisode 4(publié 5 mai 2021)
Brice Perrier est journaliste à Marianne où il est responsable de la rubrique scientifique. Il publie le 5 mai 2021 un livre qui fait le point sur la question fondamentale pour la science : comment le Covid-19 a-t-il contaminé les premiers humains ?
La vaccination à base d’acides nucléiques repose sur un processus complexe, où deux éléments doivent être pris en compte pour optimiser à la fois la production de l’immunogène et la stimulation de l’immunité innée créant un environnement propice à l’activation d’une réponse immune spécifique de l’immunogène. Les molécules d’ADN plasmidique et d’ARNm doivent respectivement transiter directement par le cytoplasme et par les endosomes des cellules cibles. Compte tenu de ces contraintes spatiales et des propriétés physico-chimiques différentes de l’ADN et des ARNm, deux systèmes synthétiques de délivrance différents ont été inventés, reposant respectivement sur des polymères amphiphiles en forme d’étoile et sur des lipides dérivés de sucres naturels.
Le lanceur d’alerte Dr. Andreas Noack, docteur en chimie autrichien renommé et expert du carbone et du graphène, est mort quelques heures seulement après avoir dénoncé les effets de l’adjuvant hydroxide de graphène, une nanotechnologie qui serait présente dans l’injection, expliquant que c’est ce qui tue réellement les gens en s’immisçant dans l’ensemble des organes et provoquant des lésions au niveau cellulaire, “comme des nano-lames de rasoir”.
Il affirme que cela pourrait expliquer pourquoi les athlètes meurent soudainement pendant les entraînements et les matchs, ou pourquoi certains meurent instantanément si l’adjuvant a été injecté dans la circulation sanguine plutôt que dans le muscle…
Cette semaine, entre le 23 et 26 novembre 2021, le Dr Noack a subit une “attaque furtive” après sa dernière vidéo, selon sa femme enceinte, et serait décédé peu de temps après d’une crise cardiaque.
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L’appel international d’Alexandra Henrion Caude, généticienne,
DÉCLARATION DE CRISE MÉDICALE INTERNATIONALE DUE AUX MALADIES ET DÉCÈS CO-LIÉS AUX « VACCINS COVID-19 »
Nous, médecins et scientifiques du monde entier, déclarons qu’il existe une crise médicale internationale due aux maladies et aux décès co-liés à l’administration de produits connus sous le nom de « vaccins COVID-19 ».
Nous assistons actuellement à une surmortalité dans les pays où la majorité de la population a reçu les soi-disant « vaccins COVID-19 ». A ce jour, cette surmortalité n’a été ni suffisamment investiguée ni étudiée par les institutions sanitaires nationales et internationales.
Le grand nombre de morts subites chez des jeunes auparavant en bonne santé qui ont reçu ces « vaccins » est particulièrement préoccupant, tout comme l’incidence élevée de fausses couches et de décès périnataux qui n’ont pas fait l’objet d’enquêtes.
Un grand nombre d’effets secondaires indésirables, notamment des hospitalisations, des incapacités permanentes et des décès liés aux vaccins dits « COVID-19 », ont été officiellement signalés.
Le nombre enregistré n’a pas de précédent dans l’histoire mondiale de la vaccination.
En examinant les rapports sur le VAERS du CDC, le système de carte jaune du Royaume-Uni, le système australien de surveillance des événements indésirables, le système européen EudraVigilance et la base de données VigiAccess de l’OMS, à ce jour, il y a eu plus de 11 millions de rapports d’effets indésirables et plus de 70 000 décès co-liés à l’inoculation des produits dits « vaccins covid ».
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Pour terminer, le livre et l’interview du docteur Jean Stevens
Covid-19 : le virus avait-il une origine naturelle ? L’avis du Dr Jean Stevens
Le Dr Jean Stevens est médecin clinicien retraité. Il a une formation d’interniste [1] à l’Université de Louvain en Belgique. Il a aussi pratiqué la médecine générale pendant 7 ans. Lorsqu’il s’est établi en France, il n’a plus exercé que la cardiologie en privé.
Jean Stevens a écrit un livre intitulé La pandémie du mensonge et de la peur qui constitue une enquête sur la situation sanitaire que nous vivons depuis deux ans.
Pour lui, il y a eu une volonté manifeste de la part d’une partie des institutions sanitaires, du monde scientifique, des médias et des responsables politiques de cacher la vérité sur le SARS coV 2 et les risques réels liés à l’épidémie.
Je l’ai interviewé pour mieux comprendre comment ce médecin si sérieux en était arrivé à des conclusions aussi inquiétantes. Il nous explique son cheminement et sa vision de la crise sanitaire.
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Alertes Santé : Cher Jean Stevens, au moment où le coronavirus apparaît dans nos vies, comment perçois-tu l’arrivée de cette nouvelle épidémie ? Où en es-tu toi-même de ta vie professionnelle à ce moment-là ?
Jean Stevens : En 2020, j’étais retraité depuis deux ans. Et j’avais tourné la page. Je n’étais plus en accord avec ce système. Pour moi, la médecine vit une dérive technologique et la Science une forme d’impérialisme. La médecine est de moins en moins tournée vers l’humain et la clinique.
Quand j’ai appris ce qui se passait avec ce virus de Chine, et que j’ai vu la peur et tout le reste, je me suis dit : “ils nous refont le coup de H1N1. Ils exagèrent. Ce sont des alarmistes. C’est peut-être une grosse grippe mais ce n’est pas aussi grave que ce qu’ils disent. Et ils (Big Pharma) espèrent en profiter.”
J’étais déjà sensibilisé par l’histoire de la grippe H1N1 parce que cela avait été une manifeste « fausse pandémie ». À l’époque, ils avaient déclaré une pandémie mondiale. Ils avaient affolé tout le monde. On avait commandé 60 millions de vaccins en France. Au moment où on a voulu les administrer, on s’est rendu compte qu’il n’y avait plus d’épidémie. C’était terminé.
Si on va voir les travaux de la commission sénatoriale qui s’est mise en place après H1N1, (commission n°685) pour éclairer cette « fake pandemic », on voit que les sénateurs ont analysé tout ce qui s’était passé puis ont terminé par des recommandations.
Quand on lit les recommandations sénatoriales, on s’aperçoit que le gouvernement Macron a fait, dans l’épidémie du covid 19, tout le contraire.
La première chose sur laquelle les sénateurs insistent est qu’il faut se méfier de Big Pharma parce qu’il crée chez les experts des conflits d’intérêts importants.
Ensuite, ils disent qu’il faut inclure les médecins généralistes. On a fait exactement le contraire.
Il faut bannir les campagnes anxiogènes. C’est ce qu’ils ont fait tout le temps.
Il faut se méfier de l’OMS parce que l’OMS est percluse de conflits d’intérêts.
Il faut se méfier des experts alarmistes. On a vu que des « experts » sur les plateaux TV.
Il faut se méfier des modélisations mathématiques. Et c’est une évidence ! Ces modèles ont fait prendre des décisions stratégiques importantes alors qu’ils étaient complètement faux !
Et puis il faut éviter, à la fois les tests de masse qu’ ici on a multipliés par mille, et éviter les vaccinations de masse. On a fait exactement le contraire.
AS : Te souviens-tu exactement de ce que tu as ressenti au moment de l’annonce du premier confinement ?
Jean Stevens : En mars 2020, il y a eu deux allocutions du Président Macron
La première faisait suite à la déclaration par l’OMS d’une pandémie mondiale. Et donc il a fait un discours qui était encore assez solidaire : on va s’en sortir, ce n’est pas un gros problème et trois fois il a répété « quoi qu’il en coûte », etc. Cette phrase sympa est une folie sur le plan économique car la santé a un prix mais ça c’est un autre problème.
Puis, il a donné le 16 mars une nouvelle allocution où il a fait un virage à 180°. Ce qui s’est passé c’est qu’entre les deux, il a rencontré un épidémiologiste de l’Institut Pasteur ami de Neil Ferguson. Ce dernier est également épidémiologiste mais à Londres, à l’Impérial College.
Neil Ferguson est passé dans toutes les capitales européennes pour que tous les gouvernements imposent le confinement.
Ce Neil Ferguson a été la clef de toutes nos misères en quelque sorte. Mais il faut suivre dans le détail son parcours. On pourrait dire ses « faits d’armes ».
En 2001, il y a eu une fièvre aphteuse bovine au Royaume-Uni. Il a fait abattre 11 millions de bovins.
En 2002, éclate la crise de la vache folle, Neil Ferguson prévoit qu’il y aura 150 000 morts d’ici 2080. A ce jour, on compte 177 morts au Royaume-Uni et 223 dans le monde.
En 2005, arrive la grippe aviaire H5N1, il prévoit cette fois 150 millions de morts dans le monde. En fait, il y en a eu 282.
En 2009, pour l’épidémie H1N1, il prévoyait, au Royaume-Uni, 65 000 décès. Il y en a eu 457.
Donc, je dirais que l’on a choisi un charlatan alarmiste pour faire le tour des capitales de l’Europe et mettre le feu aux poudres.
Quand Emmanuel Macron a fini son allocution, je me suis levé de ma chaise et j’ai crié : “mais il est complètement fou !”
Que venait-il de dire ? Il a commencé par dire « On est en guerre ». Jamais un chef de gouvernement n’a déclaré une guerre à un microbe ou une maladie. C’est stupide du point de vue médical mais cela a permis aux responsables politiques de prendre le pouvoir à la place des médecins.
Ensuite il a lancé le confinement de toute la nation. Ce confinement est une première dans l’histoire de l’épidémiologie. Aucun article scientifique ne démontre l’utilité de cette mesure-là.
Après, il a dit aux médecins généralistes : “rentrez chez vous !”. On a exclu les médecins généralistes ! C’est une guerre où l’on dit à tous les fantassins, « N’y allez pas ! Rentrez chez vous ! Et surtout ne tirez pas une balle sur le vilain virus ».
Il a annoncé le “plan blanc” pour les hôpitaux. On supprimait toutes les opérations qui n’étaient pas urgentes. Il y a eu plein de chirurgiens qui se sont tournés les pouces durant plusieurs mois ! Cela a retardé des opérations urgentes, cela a retardé des suivis de cancers donc cela a fait des dégâts.
Dernier point : les masques. Là il a dit que c’était absolument inutile, que les masques on les gardait pour les soignants. Mais plus tard, quand ils ont trouvé un stock de masques, tout d’un coup, le masque est devenu obligatoire pour tout le monde ! Quelle mascarade !
En effet, il n’y a pas d’études qui démontrent l’utilité des masques, bien au contraire ! Il y a des études qui ont été faites et qui montrent que cela ne sert à rien pour les gens en bonne santé et non-soignants.
Donc il déclare la guerre à un virus que l’on ne connaît pas et il met en place une stratégie que personne n’avait jamais imaginée. Je m’attendais, après ce qu’il avait dit, à ce qu’il y ait une révolte des médecins généralistes et de l’Ordre des médecins.
En effet, le Président Macron marchait sur tous les principes de l’éthique de la médecine ! J’ai attendu une semaine puis deux, mais rien n’est venu. Il n’y a pas eu de révolte. En fait, il y a bien eu une révolte mais elle a été tuée dans l’œuf. Certains médecins se sont levés mais on les a fait taire très vite.
AS : Et la presse n’a rien dit ?
Jean Stevens : Non, rien. Non, ça n’a pas été raconté mais j’ai été au courant de réactions individuelles. Il y a des groupements qui ont été créés mais tout cela a été étouffé dans la presse. J’étais tellement révolté contre cette folie acceptée par mes confrères que j’ai décidé de ne plus m’intéresser à la pandémie.
AS : Quel a été l’élément déclencheur ? Quand as-tu décidé de te mettre sur un bureau pour rassembler tes idées et les mettre par écrit ?
Jean Stevens : C’est à cause du pass sanitaire. Je devais me rendre en Belgique.
Je n’étais pas chaud pour le vaccin parce que, pharmacologiquement parlant, c’était tout à fait nouveau. En plus, c’était une thérapie génique. Depuis 40 ans, ils n’avaient rien sorti de « vendable » et là soudainement dans l’urgence ils sortaient quelque chose soi-disant d’utile, sûr et efficace.
Avant de me faire vacciner, je me suis renseigné sur ce qui avait été publié. Je me souviens, par exemple, d’une étude du New England Journal of Medecine qui publiait un essai du vaccin Pfizer [3] :
Efficacité : 95% ;
Sécurité : « pas plus d’effet secondaire qu’avec les autres vaccins viraux ». D’après ce papier ce n’était donc pas pire que le vaccin contre la grippe.
Je me suis dit que j’avais été trop méfiant et comme je devais absolument me rendre en Belgique, je me suis fait vacciner.
La première vaccination est passée sans problème. Mais la deuxième ! J’ai vieilli de dix ans en dix jours ! Je me trouvais comme une chiffe molle. Je n’avais plus la force de remonter du fond du jardin à ma maison. Cela a duré trois mois et je ne suis toujours pas remis.
J’étais en contact avec ma famille. J’ai une sœur qui est infirmière. Son fils, 40 ans, a eu, 15 jours après sa vaccination, une rupture spontanée de l’artère pancréatique. Je n’ai jamais entendu un tel diagnostic de toute ma carrière. Sa fille ne faisait plus d’asthme depuis 10 ans, elle refait de l’asthme. Deux de mes ex-belles-sœurs ont fait un petit AVC dans les 15 jours qui suivent la vaccination. Une des amies de ma sœur a un fils de 15 ans qui fait une myocardite ; la fille d’autres amis fait au milieu de la nuit un ralentissement cardiaque. Elle faisait un bloc auriculo-ventriculaire. On a dû lui mettre un pacemaker. Une amie de ma sœur a fait une phlébite, une autre de ses connaissances a fait une embolie pulmonaire. Je me suis dit alors : « Ce n’est pas possible ! C’est une hécatombe ! » Rien de tout cela ne ressemble aux effets secondaires du vaccin de la grippe !
A ce moment-là, j’ai eu la très sale impression que « on nous mentait » mais je ne savais pas du tout qui était le “on”.
Et puis, dans ce “on” il me semblait que beaucoup de beau monde était impliqué, comme le monde scientifique parce que le New England Journal of Medicine m’avait menti.
Donc, avant de formuler une critique publique, je me suis dit: “il faut que j’affûte mes armes”. J’ai donc mené une enquête pendant les six mois qui ont suivi et j’ai réuni mes découvertes dans mon livre.
AS : L’une de tes hypothèses est que le virus a été créé en laboratoire. Peux-tu nous dire pourquoi ?
Jean Stevens : Au début de mon enquête, j’ai découvert une vidéo de Richard Flemming qui est un cardiologue interniste comme moi mais, lui, très connu. J’étais habitué à le voir s’adresser à 6000 cardiologues dans d’immenses congrès tenus dans des salles prestigieuses. Là, il parlait dans une espèce de salle paroissiale.
J’ai compris en le voyant qu’il était censuré et ostracisé. Il n’était pas le seul. Il y avait, dans la presse, une manœuvre de décrédibilisation des personnes les plus compétentes. Le point qu’il soutenait a d’emblée attiré mon attention. Pour lui ce virus sortait d’un laboratoire et était destiné à être une arme biologique. Il se serait échappé par erreur.
J’ai donc creusé cette piste et lu les articles de la controverse sur l’origine naturelle ou artificielle du virus.
J’ai vu que des virologues (français entre autres) étaient vent debout contre cette histoire d’origine naturelle. Je me suis rendu compte de la mauvaise foi complète de certains de ces scientifiques, notamment des Américains autour de Peter Daszak, qui ont sorti des articles dans les revues les plus prestigieuses en disant que l’hypothèse du « lab leak » (fuite du laboratoire) était le fait de « complotistes » et qu’il était « évident » que le virus était d’origine naturelle.[4]
Mais il n’y avait aucun argument valable qui venait étayer cette thèse.
AS : En quoi l’hypothèse du virus naturel ne tient pas la route ?
Jean Stevens : Il y a trois grands arguments contre l’hypothèse naturelle :
Le premier est génétique.Il y a, à l’extrémité de la protéine spike, un petit insert très étonnant de quatre acides aminés codé par 12 (4×3) nucléotides dans la séquence génétique du SARS-CoV-2. Quand on la compare aux séquences génétiques des virus de ses plus proches cousins, des virus de chauve-souris du sud de la Chine, on s’aperçoit qu’il y a comme un « trou ». Il y a douze nucléotides qui sont présents dans le SARS-Cov-2 et qui ne sont présents chez aucun de ses cousins naturels. C’est un enfant sans parents.
En plus, deux des acides aminés sont codés avec des nucléotides très rares. Cela fait des raretés de rareté. Comment de tels nucléotides auraient-ils pu arriver là, exactement au même endroit par mutation aléatoire ?
C’est d’une probabilité statistique très très faible.
Le deuxième argument est géographique.L’épidémie a commencé à Wuhan en Chine où se trouve le fleuron de la technologie chinoise : un laboratoire de virologie P4 (de haute sécurité) dans lequel la patronne, Shi Zengli, est l’une des plus grandes spécialistes du monde des virus de chauve-souris. Les scientifiques du milieu l’appellent “Batwoman”. Elle a travaillé avec Ralph Baric, un épidémiologiste de l’Université de Caroline du Nord, à la pointe de la recherche sur les gains de fonction et, lui aussi spécialiste de ces mêmes virus.
Le troisième argument est psychologique et politique. Peter Daszak, grand argentier de la virologie aux USA, dont on a depuis appris qu’il travaillait également avec le laboratoire P4 de Wuhan, a réagi très vite après l’apparition du virus. Il a réuni dans une tribune 29 collègues virologues qui ont décrété que l’hypothèse d’un virus de laboratoire était une hypothèse « complotiste ». Son article était de mauvaise foi et ne reposait sur aucun argument scientifique.
Pour moi, son objectif était de cacher au monde un scandale qui aurait jeté le discrédit sur les virologues dont les programmes de recherche sont subventionnés par les fonds publics. Ni lui, ni ses collègues, ni les responsables politiques américains et chinois qui l’ont soutenu n’avaient envie que l’on sache qu’il existait à Wuhan un programme de recherche bactériologique à vocation militaire.
Et de fait, en 2018, Peter Daszak et Shi Zheng Li avaient fait une demande de subvention à la DARPA, une agence militaire américaine, pour financer un projet de recherche sur la protéine spike dans les virus de chauve-souris et les moyens de la modifier. Cette demande avait été refusée pour des raisons éthiques. En quittant les USA, Shi Zheng Li a très probablement repris le projet à Wuhan.
AS : Dans ton livre, tu prends le temps d’analyser ce mensonge originel et tout ce qui a suivi : les mensonges du gouvernement, la mise à l’écart des médecins généralistes, le rôle qu’ont joué l’OMS et la Fondation Bill et Melinda Gates. C’est une enquête que les lecteurs peuvent découvrir ici.
Merci Jean Stevens !
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Le 10 octobre 2022, deuxième audition au parlement européen des représentants de l’industrie pharmaceutique ayant travaillé sur les vaccins anti-covid-19
L’Union européenne a acheté pour 75 milliards d’euros au géant Pfizer.
La commission spéciale du Parlement européen sur le Covid a souhaité entendre les responsables des laboratoires ayant mis en place les vaccins et d’abord Albert Bourla PDG de Pfizer. En effet la a Cour des Comptes européenne n’a pas hésité à dénoncer les conditions anormales de négociation des contrats dans ses conclusions de son rapport publié sur ce sujet le 12 septembre 2022.
M. Bourla ne s’est pas déplacé et c’est Janine Small, présidente régionale de Pfizer, responsable du développement des marchés internationaux.
Sur la question de la composition des vaccins, Janine Small n’a apporté aucune information susceptible de satisfaire les eurodéputés. Également présent à l’audition, Franz Werner Haas, Président directeur général de CureVac qui a développé le vaccin avec Pfizer s’est contenté de répéter qu’en matière de sécurité, CureVac était très exigeant.
Virigine Joron (groupe Identité et démocratie) Française, Rassemblement national) a mis sur la table le coût des effets secondaires : dernier rapport de l’Agence de sécurité du médicament « qui a répertorié en France plus de 30 000 cas graves comme AVC, embolies pulmonaires et décès (…) tandis qu’au niveau européen, c’est plus de 900 000 effets secondaires dont 8 209 issues fatales »
L’eurodéputée Michelle Rivasi (Verts / Alliance libre européenne), n’a pas caché son mécontentement, n’hésitant pas à dénoncer « un simulacre de commission d’investigation ».
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22-10-2022 -Karen Kingston : le covid-19 n’est pas un virus c’est un parasite à intelligence artificielle
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nota : ce document de synthèse sur la face cachée des »vaccins » ARNm contre le Covid 19 a été adressé à de nombreux membres d’opposition de la commission des affaires sociales de l’Assemblé nationale, au Président et aux Vice-présidents de la commission des affaires sociales du Sénat avec l’espoir que des membres de ces commissions s’emparent du sujet pour aboutir à la création d’une commission d’enquête parlementaire sur le sujet de l’origine, du contenu exact des « vaccins » et de tous le problèmes qui gravitent autour. Un groupe parlementaire au parlement européen a également été saisi de ce problème sachant qu’ils ont déjà obtenu une commission d’enquêtes qui étudie les conditions de passation des marchés entre la commission européenne et les fournisseurs de ces « vaccins ».
Enfin cet article a été envoyé à de nombreux organes de presse essentiellement régionaux mais aussi quelques journaux ou magazines nationaux.
Je demande à chaque lecteur de cet article convaincu du besoin d’enquêter sur l’origine et le contenu exact des « vaccins » de partager cet article pour lui donner du poids à l’égard de nos décideurs politiques.
« L’existence n’est qu’un interlude dans l’Infini de la Conscience »
∞ L’âme Le cerveau Les microtubules L’intrication quantique
Qui Pense ?
Faisons un tour rapide du propriétaire. Le cerveau = 100 milliards de neurones – C’est sans compter sur les 200.000.000 de neurones de l’intestin et les 40.000 du coeur ! Et le reste… Chacun de ces neurones contient entre 1000 et 10.000 synapses. Et chacun d’eux est également constitué de microtubules, véritables systèmes nerveux et « circulatoire » des cellules, et qui sont dotées d’une forme d’intelligence élémentaire comme cela a été démontré dans l’étude d’organismes unicellulaires sans cerveau et sans synapse donc, et cependant capable d’actions « intelligentes » simplement au moyen de microtubules. Peter Gariaev avait déjà démontré dans ses études sur l’ADN, que l’architecture dynamique de tout le processus dérivait de l’intrication quantique. Et, dans le cerveau, les microtubules sont le principal siège de cette intrication quantique.
Les synapses eux, fonctionnent comme des interrupteurs, qui interviennent des centaines de fois par seconde, pour un nombre d’opérations déclenchant environ 1015 processus / seconde. Mais là, ce n’est pas encore la conscience. L’idée prépondérante dans les milieux mainstream voudrait que ce cerveau ne soit qu’une sorte de bio-ordinateur fabriquant de la conscience, « tout comme le foie fabrique la bile. ».
Mais deux éminentes figures de la physique théorique et des mathématiques, à savoir: Roger PENROSE (Nobel) – et de la neurobiologie : Stuart HAMEROFF – vont démontrer le total inverse, en détaillant la façon dont émerge le mécanisme de la conscience, et le rôle du cerveau qui ne serait en fait qu’un transducteur d’informations pré-existantes. Ces deux scientifiques seront bien naturellement contestés, voire vilipendés, par d’autres scientifiques bien-pensant, ou même par des journalistes dits scientifiques, que le simple fait d’évoquer une conscience extra-neuronale (comme en parle également le Dr.Charbonnier, avec la CIEN « Conscience Intuitive Extra-Neuronale ») exaspère au plus haut point.
Ces deux scientifiques sont donc parvenus à mettre sur pied le plus sophistiqué des modèles biophysiques en mesure d’expliquer comment émerge le mécanisme de la conscience, et quel est le rôle exact du cerveau dans ce processus. Et là il faut rentrer dans ce que l’on appelle, l’intrication quantique, mais au niveau des microtubules du cerveau. Ces microtubules sont les éléments constitutif du cytosquelette, l’architecture mécanique interne des cellules. On peut imaginer un épi de maïs, taille quelques nanomètres de diamètre, dont les grains représenteraient la tubuline. Cette tubuline matérialise la structure la plus profonde des neurones, et garantit la connexion collective. Dès lors ce sont ces microtubules qui autorisent le transport des neurotransmetteurs. On estime qu’il y a environ 1018 tubulines dans notre cerveau. C’est-à-dire 10.000.000.000.000.000.000.- attention à l’inflation !
Ces microtubules s’occupent de tout dans les cellules, en organisant la forme, la fonction etc… tout ça en communiquant avec l’ADN nucléaire. Elles sont donc « intelligentes » ainsi qu’on a pu l’observer chez la paramécie, organisme unicellulaire qui est capable de nager, d’apprendre, d’éviter les prédateurs, de trouver de la nourriture, et de se reproduire. Tout ça sans cerveau bien sûr, donc sans synapse rien que des microtubules.
La tubuline présente en très grand nombre comme on l’a vu, serait en quelque sorte identique aux circuits « on-off » d’un ordinateur. Cette protéine donc, découverte par Hameroff, jouerait le rôle de q-bits – bits quantiques – Et les microtubules sont le lieu idéal pour ces tubulines qui peuvent y rester un certain laps de temps en état de superposition quantique, jusqu’à ce qu’un effondrement de la fonction ondulatoire – une décohérence – induise un « moment de conscience ». Cela se produit en moyenne 40 fois par seconde – ce sont les 40 hz que l’on retrouve dans l’EEG – C’est une moyenne – l’amplitude irait de 10 Hz à 100 Hz.
Alors « Je pense donc je suis » Est-ce bien sûr ? – A savoir, « Etre » en totale indépendance et autonomie de Conscience ? – Sans en venir à dire que « nous serions pensés », comme cela était déjà suggéré dans d’anciennes traditions, mais, que nous serions environnés – ce n’est pas le bon terme, car cela se passe sans doute en dehors de l’espace-temps (?) – d’un potentiel informatif de nature quantique, et penser serait alors comme faire un choix, prendre telle ou telle orientation, de manière instinctive ou intuitive, c’est selon (!) pour chaque pensée, mais le plus souvent tout cela inconsciemment. « Rien ne se perd rien ne se crée», le flux des pensées pourrait ainsi en être l’exemple, par ce bio-feedback permanent, entre les sphères des pensées humaines, et ce Cloud ? Ce ne serait alors qu’une simple affinité vibratoire, pour tel ou tel type d’informations, par similitude de fréquences pourrait-on dire, qui déclencherait la connexion. Faire un choix instinctif, ou intuitif, dans les rayonnages quantiques d’une Librairie invisible, où figurent des milliards d’options… à l’infini !
Donc le libre-choix existerait bel et bien puisque l’on « choisirait » nos fréquences en fonction de nos orientations intérieures. Mais c’est sans compter sur les multiples influences externes, parfois « parasites », pouvant émaner cette fois de ces champs morphiques, mais sans doute le plus souvent, d’égrégores de tout type, culturel, religieux, politique… et autres champs d’informations, tel que l’inconscient collectif et autres sphères d’influences, qui eux, peuvent orienter nos choix, là encore totalement inconsciemment, ou presque. Cette conscience fonctionne un peu de manière alternative, avec du 40 Hz en moyenne ! Et Enedis n’a rien à voir ici ! Donc, un peu comme le courant alternatif de la lumière, et cependant, tout nous paraît d’une si belle fluidité – pour la conscience comme pour la lumière – même si parfois il peut y avoir des sautes ou même des coupures de courant, ce que l’on appelle disjoncter !
Ces moments de conscience se produisent lorsque qu’environ 109 tubulines sont en état de superposition quantique – à cet instant précis nous n’aurions pas encore conscience de l’information – ce n’est que lorsque se produit l’effondrement de la fonction d’onde – la décohérence – que jaillit un instant de conscience, un « micro-instant » (?), qui sera renouvelé x40 dans la seconde en moyenne. Cet effondrement de la fonction d’onde, a été vérifié d’une manière très sophistiquée. Il se déroule, non pas à travers un processus de mesure, comme dans les autres expériences menées en labo par ex., mais à travers la gravité quantique, lorsque ce seuil de 109 tubulines en état d’intrication est atteint au niveau des microtubules.
Le plus étonnant, et qui va dans le sens de cet antique axiome, venu d’orient, me semble-t-il ? « L’homme ne pense pas, il est pensé » – c’est un peu ce que Penrose et Hameroff, avec un raisonnement très rigoureux unissant physique quantique et neurobiologie, révèlent lorsqu’ils avancent que l’origine de la conscience n’est donc pas le cerveau, mais un « Monde Absolu » – une écume quantique sur l’échelle de Planck. Le cerveau n’étant utilisé que comme transducteur quantique d’informations – La-dite information résidant dans le « champ de Plank » 10-33 De fait nous interagissons à chaque instant avec ce qu’il y a de plus fondamental dans l’Univers. Nous serions bien en quelque sorte, un peu les enfants de l’Univers. Cela peut-il confirmer le fait qu’il y aurait alors une espèce de « Cloud » – « Inconscient collectif » de Jung ou « Ordre impliqué » de David Bohm, qui participerait de près ou de loin, à notre «auto-éducation» ?
Autres retrouvailles entre Science & Conscience. Lors du congrès berlinois sur le thème « Unité et multiplicité », le suisse Richard ERNST (P.N.) Spécialiste de Résonance Magnétique Nucléaire – Prix Nobel de Chimie en 1991 – se retrouve, au terme de ce congrès avec tous les conférenciers, main dans la main avec un certain Tenzin Gyatso. Il subit alors une sorte d’électrochoc qu’il qualifie lui-même de « véritable foudroiement intérieur » – Pas étonnant que quelques années plus tard, il ait invité celui qu’on connaît mieux sous le nom de dalaï-lama. Cette invitation du 4 Août 2005 – « Dans le grand auditorium de cet antre zurichois de la science mondialement réputé, qu’est – l’Institut Fédéral de Technologie – 2000 scientifiques et amateurs de sciences sont venus écouter les 6 scientifiques de renommées (génétique – neurobiologie – psychologie – sociologie) et le dalaï-lama – Ils ont planché durant 6 heures sur le thème « Peur et anxiété ». La veille, le DL aura déjà écouté un aréopage de chercheurs et d’ingénieurs sur l’initiative du Dr Wolgang KECHT directeur du département des neurosciences. Deux mois plus tôt, le DL était en conférence à Göteborg en Suède avec deux poids lourds du monde des troubles psychologiques, avant l’apothéose à venir à la mi-novembre à Washington, avec quelques 30 000 participants qui ont débattu sur le thème « Dialogues entre les neurosciences et la société » – Traditions spirituelles millénaires et découvertes actuelles convergent-elles ? « Dans un article paru dans la revue de la célèbre académie américaine PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences) il ressort que des ondes gamma de haute amplitude ont été enregistrées par les électroencéphalogrammes disposés sur le crâne de moines bouddhistes ayant pratiqué l’art de la méditation depuis des décennies. » Ces études ont démontré que les résultats acquis demeurent stables dans le temps.
« Par ces travaux, les chercheurs bouleversent les « certitudes du passé » par lesquelles il était affirmé, concernant le cerveau, « que tout se joue avant l’âge de six ans » Cette « vérité » qui s’appuyait sur la disparition graduelle et attristante des neurones, était une vision « fixiste » , et elle eut cours durant des décennies ! Elle fut même en 1990 – ce n’est pas si vieux que ça ! – l’objet d’un best-seller du Psychologue Fitshugh Dodson. Mais voilà – rien n’est figé, heureusement – Virage à 180 ° donc – : Il est attesté que notre cerveau peut évoluer sans cesse jusqu’à la mort – tout dépend de ce que nous en faisons. Jouez de la musique, des dendrites surgiront ici, faites du tennis, elles surgiront là – arrêtez tout – les neurones s’étioleront. « De nouveaux neurones peuvent donc « pousser » se réjouit Wolfgnag Knecht – on en est persuadé depuis 14 à 15 ans. Cela démolit un dogme centenaire et il nous faut réécrire tous les vieux ouvrages ! »
Quant à Richard Ernst, il affirme « Je ne suis pas religieux, et n’appartiens à aucune confession » et Wolgang Knecht d’ajouter « C’est rafraîchissant pour nous d’avoir de nouvelles perspectives. C’est comme cela que surgissent les idées nouvelles. Je ne suis cependant ni religieux, ni bouddhiste ! ». Simple attrait de la confrontation des idées, qui, il y a quelques années à peine, n’aurait même pas été envisageable dans un congrès scientifique de ce niveau. Wolgang Knecht supervise un réseau de 400 scientifiques.
Donc ça bouge de plus en plus dans ce monde de la science, avec des ouvertures vers ce qui était catalogué il n’y a pas si longtemps, de « paranormal » ou «d’ ésotérique ».
Après donc Wolfgang Pauli, David Bohm, Karl Pribam et d’autres encore, on vient de le voir, Hameroff et Penrose ont senti le besoin de pousser le ballon de la science, beaucoup plus loin que les limites du terrain de football sise dans le Jardin de la Conscience. Jardin luxuriant au demeurant, qui peut tout aussi bien abriter moult expériences de conscience, émanant d’origine diverses et variées, et peut-être bien celles d’un certain Temple (!), dans lequel chacun, à sa mesure, tente de repousser, voire de dépasser également d’autres limites, sans toutefois dépasser les bornes !
Pour aller dans le même sens d’une conscience hors les murs ! Kurt GÖDEL Ce mathématicien très éminent fut appelé par Einstein et von Neumann, qui étaient ses meilleurs amis : « Le plus grand mathématicien logicien depuis deux mille cinq cents ans » !
Ce mathématicien-théoricien n’hésitait pas à dire à ses confrères : « Il semble que l’on puisse réfuter l’idée que les mathématiques soient une création de l’esprit humain.[…] Cela implique que les objets et les faits mathématiques existent objectivement et indépendamment de nos actions mentales et de nos décisions »
Cela va donc également dans le même sens d’une conscience hors circuits neuronaux, simplement captée et structurée par ceux-ci.
Kurt GÖDEL n’hésitait pas également à bousculer déjà la bien-pensance de ses confrères scientifiques de l’époque, en avançant par ex. – toujours selon une rigoureuse logique mathématique, dont il était l’expert reconnu :
Qu’« il y a d’autres mondes et d’autres êtres rationnels, différents ou supérieurs à nous. Le monde dans lequel nous vivons n’est pas le seul dans lequel nous ayons vécu, et où nous devons vivre ».
Tout ce qui précède, n’a été bien sûr qu’un simple essai, avec le grand renfort d’auteurs* précieux, afin de tenter de décrypter à ma mesure, le fonctionnement de nos facultés cérébrales. En premier chef, celles que l’on dit mentales donc, émanant de cette conscience cérébrale utilitaire, avec laquelle nous existons tout simplement. Cette conscience neuronale qui nous fait fonctionner plus ou moins bien tous les jours, tant que la fin du CDD n’a pas sonné!
Mais que penser de cette autre conscience dite extra-neuronale, rapportée par tant de témoignages, – de Mr ou Mme Toulemonde, mais aussi des scientifiques, neurochirurgiens et autres etc… – et qui donc, par la force des choses – coma, mort provisoire ou tout autre aventure durant laquelle le cortex est totalement débranché, ou bloqué, inerte donc, avec EEG plat, ont subi les épreuves d’un « voyage immobile » hors normes ? Des rencontres lumineuses, parfois des êtres dits « célestes », etc… Mais toutefois, toujours dans un contexte dual, où les descriptions, les rencontres et autres expériences, indiquent bien que nous ne sommes pas encore dans la Transcendance de l’Unique, mais toujours dans ce schéma binaire: observateur/observé.
Alors plus encore, que penser de cette « Conscience-du-Soi » , hors de toute dualité cette fois? Cette Conscience-Âme qui serait en mesure de s’intriquer avec les Flux d’Informations Originelles, et donc sous forme de Potentialités non-programmées, non dirigées par je ne sais quel « Influenceur de l’au-delà », puisque devant se situer précisément « au-delà de l’au-delà », hors espace-temps, hors Dimensions, donc totalement libres, non dogmatiques, non structurées, non formelles, non personnifiées donc non anthropomorphiques comme c’est trop souvent le cas, en dehors donc de tout aspect dual, puisque « CELA » ne viendrait pas du dehors, mais bien de l’intérieur-même, de cet Intérieur auquel nous sommes intriqués.
Et c’est là toute la différence, semble-t-il, entre ce qui ressort de l’intrication, cette Fusion ultime dans l’UN, et le mode dual qui régit les sphères où règne l’altérité. Même lorsque l’on se revendique ascensionné, parce que l’on sort d’Astral Sup !
C’est comme l’Eau Pure qui jaillissait de cette Source à Laquelle jadis, nous nous désaltérions….et nous avons souvent cette tendance atavique, à vouloir persister à rechercher cette Source comme étant autre que nous, et donc en dehors, dans le ciel, dans les nuages d’illusions de « l’astralité », ou dans les sphères émotionnelles de la dualité, alors que cette Source est déjà là, silencieuse depuis si longtemps, en chacun de nous! Nous l’avons seulement recouverte avec toutes les émanations de l’ego, intellectuelles, mystico-émotionnelles, et d’autres agents perturbateurs étrangers à l’Unité, et qui agissent comme une véritable « cage de Faraday » inversée, brouillant toute information s’élevant de l’intérieur ?
Alors tout cela rejoint-il un peu ce « Monde des Idées » de Platon ? Ce Monde Absolu, tel l’écume quantique sur l’échelle de Planck. « Penrose, l’un des plus grand expert de la relativité au monde, mais aussi l’un, de ces rares scientifiques suffisamment subtils pour saisir le sens de la réalité, pense que cette géométrie fondamentale qui réside dans l’échelle de Planck, contient toutes les valeurs platoniques, comme la vérité mathématique et les valeurs éthiques, esthétiques. Il ne s’agit cependant pas de valeurs appartenant réellement à l’homme, mais simplement des valeurs auxquelles l’homme accède en utilisant son cerveau comme transducteur quantique d’information. »
Peut-être donc, faut-il établir de véritables nuances gradatives, entre ce que l’on appelle communément la conscience – de fait majoritairement le mental, l’intellect, le penser, l’émotionnel, toutes manifestations de réflexions qui font appel au schéma dual présent ici, mais aussi dans ces autres Dimensions ou demeure toujours « la forme sous toutes ses formes », qu’elles soient éthériques, astrales, mentales ou autres, et qui se résumerait à : celui qui pense, et, l’« objet » de ses pensées. Ce mécanisme est le plus souvent ici, exclusivement neuronal.
Et puis il y aurait cette Conscience qui, hors de toute dualité, hors de toutes réflexions, hors de toutes représentations, hors de tous schémas mentaux, hors de toutes contingences, surgit d’on ne sait d’où – peut-être de ce « Vide quantique qui n’est pas vide » – dépose une Information, selon les affinités perçues, par une forme d’intrication, comme sur un « nuage de Vide » (!), et s’en retourne, croit-on – mais de fait, tout est déjà Là ! dans ce « Monde des Idées » platonique – Il n’y aurait qu’à faire place à ce Silence venu d’Ailleurs, pour peut-être, ressentir et être inspiré par ces Effluves Lumineuses.
Il faut citer encore Karl Pribam qui permit que ces réflexions sur la conscience évoluent de potentiel à réalité, pour lui et pour de nombreux autres scientifiques, en démontrant que l’émergence de cette conscience n’est pas le fruit d’un processus linéaire, et fait donc intervenir des potentiels d’informations relevant du domaine quantique. Penrose et Hameroff ont mis sur pied le plus sophistiqué des modèles de bio-physique en mesure d’expliquer comment émerge ce mécanisme de la conscience, et le rôle exact du cerveau dans ce processus. L’architecture dynamique de ce process dérive de l’intrication quantique, dont les microtubules sont donc le principal siège.
2H37RWF Nikola Tesla (1856-1943), 1919. Tesla in 1919 holding a gas-filled phosphor coated wireless light bulb which he developed in the 1890’s to replace incandescent lamp.
Le 7 janvier 1943, Nikola Tesla meurt, seul, croulant sous les dettes dans une chambre d’hôtel à New York. Une disparition bien triste pour celui qui a été une véritable « rock star » en tant que scientifique et inventeur de génie, à l’origine d’une partie de notre système électrique actuel. Depuis sa disparition, sa popularité n’a cessé d’augmenter. Dans une Grande traversée en quatre épisodes, sur France Culture, en compagnie d’historiens, d’auteurs et de réalisateurs, le journaliste Mattéo Caranta dresse avec nuance un portrait de ce personnage complexe, source de beaucoup de fantasmes.
Résumé
Comment parler de Nikola Tesla ? Ce premier épisode se penche sur le “roman Tesla”, un homme dont la vie mêle sans cesse le réel et la fiction, le spectacle et la science. Une anomalie de l’histoire des sciences, tombée brutalement dans l’oubli.
En savoir plus
Nikola Tesla est un homme aux mille visages, doué d’une imagination débordante. Ses inventions participent de la modernité technique du XXe siècle. Parmi elles, le moteur à courant alternatif, qui structure encore aujourd’hui 80% de nos systèmes électriques. Il est aussi un pionnier de la radio, expérimentateur aux prémices des rayons X, inventeur du premier objet téléguidé, de la bobine Tesla, et de 300 autres brevets.
Personnage atypique pétri de phobies aux airs de gentleman victorien, Nikola Tesla incarne la figure du savant fou et solitaire. C’est l’une des raisons pour lesquelles il est difficile d’approcher Nikola Tesla : des pans entiers de son existence restent dans l’ombre et font l’objet de spéculations. Son rapport aux autres, l’absence apparente de vie affective, sa méthode de travail : tout, chez Nikola Tesla, interroge.
En réalité, Nikola Tesla s’inscrit dans une tradition scientifique, celle des cabinets de curiosité. Il fait voir des merveilles dans un contexte où le « faire” précède le “savoir”, où la science est encore en mouvement, où les règles rationnelles de la méthodologie et de la démonstration ne sont pas encore établies. Tesla fait voir des merveilles et rêve d’un monde futur forcément meilleur, libéré par ses inventions.
Un personnage romanesque à tous égards
Adulé puis oublié, Nikola Tesla devient, après sa mort, un véritable mythe de la pop culture américaine. La réalité historique de l’ingénieur laisse place au personnage de fiction. Il devient ainsi une référence que se réapproprient de diverses façons certaines théories du complot, qui en font la figure prophétique d’un fonctionnement occulte du monde ; les artistes, qui célèbrent sa capacité d’invention et de poésie pour nourrir leurs projets de fiction ; les pays, comme la Serbie et la Croatie, les deux terres d’origine de Tesla, qui l’érigent en héros national.
Scientifique, poète, inventeur, héros, exilé, savant fou sont les qualificatifs que, tour à tour, se voit attribuer Nikola Tesla. Alors comment raconter son histoire ? Qui est cet homme aux mille visages ? Ce savant méprisé par ses pairs et oublié ? Comment a-t-il construit sa propre mythologie ? Nous lui avons posé la question…
Premier épisode avec :
Aleksandar Protic, directeur d’une structure éducative dédiée à la vulgarisation scientifique, inspirée par Nikola Tesla
Jean Echenoz, écrivain, auteur notamment de Des éclairs, aux éditions de Minuit
Fleur Hopkins-Loféron, docteure en Histoire de l’art
Michael Almereyda, cinéaste, auteur du film Tesla (2020)
Martine Le Coz, écrivaine, autrice notamment de L’homme électrique, aux éditions Michalon
Vladimir Pistalo, historien, directeur de la Bibliothèque nationale de Serbie, auteur de Tesla : A Portrait with Masks, aux éditions Macmillan
Bernadette Bensaude-Vincent, philosophe des sciences, co-autrice avec Christine Blondel : Des savants face à l’occulte. 1870-1940, aux éditions de La Découverte
Lecture des textes de Nikola Tesla, par Olivier Martinaud
Lecture Des éclairs, de Jean Echenoz par l’auteur lui-même
Histoire de l’électricité, de Christine Blondel, est disponible en édition poche
The Current War : Les Pionniers de l’électricité, un film d’Alfonso Gomez-Rejon (2017)
Coffee and Cigarettes, un film de Jim Jarmusch (2003)
Une Grande Traversée signée Mattéo Caranta, réalisée par Rafik Zenine.
Attachée de Production : Marie Viguier. Prise de son : Ludovic Auger, Morgane Danan, Helène Langlois. Mixage : Marie Lepeintre. Documentation : Anne Lise Signoret et Antoine Vuilloz. Traductions : Raphael Kraft et Nicolas Champeaux. Coordination : Christine Bernard.
Semblable au pauvre Orphée, le nouvel Adam libéral est condamné à gravir le sentier escarpé du «Progrès» sans jamais pouvoir s’autoriser le moindre regard en arrière. Voudrait-il enfreindre ce tabou – «c’était mieux avant» – qu’il se venait automatiquement relégué au rang de beauf ; d’extrémiste, de réactionnaire, tant les valeurs des gens ordinaires sont condamnées à n’être plus que l’expression d’un impardonnable «populisme». C’est que gauche et droite ont rallié le mythe originel de la pensée capitaliste : cette anthropologie noire qui fait de l’homme un égoïste par nature. La première tient tout jugement moral pour une discrimination potentielle, la seconde pour l’expression d’une préférence strictement privée. Fort de cette impossible limite, le capitalisme prospère, faisant spectacle des critiques censées le remettre en cause. Comment s’est opérée cette double césuremorale et politique ? Comment la gauche a-t-elle abandonné l’ambition d’une société décente qui était celle des premiers socialistes ? En un mot, comment le loup libéral est-il entré dans la bergerie socialiste ? Voici quelques-unes des questions qu’explore, Jean-Claude Michéa dans cet essai scintillant, nourri d’histoire, d’anthropologie et de philosophie.
Philosophe socialiste d’inspiration orwellienne, Jean-Claude Michéa n’a pas attendu l’affaire du Sofitel de New York pour se démarquer de la « gauche DSK ». Sa philosophie politique des gens ordinaires est en effet bien éloignée des analyses du think-tank Terra Nova, dirigé par Olivier Ferrand, proche de l’ancien directeur du Fonds monétaire international. Ferrand suggérait récemment à tout futur candidat socialiste à la présidentielle de cibler électoralement les classes moyennes supérieures plutôt que les classes populaires, considérées comme irréductiblement réactionnaires – slogan possible : « Plutôt les bobos que les prolos »… Depuis Impasse Adam Smith (Climats, 2002), Michéa déconstruit la « religion du progrès » qui a égaré la gauche, acculée de courir après les prétendues avancées de la modernité. Car cette gauche « moderne » déteste regarder dans le rétroviseur ou éprouver le moindre pincement de cœur pour le monde d’hier, qu’elle juge forcément « réac’ ». Michéa se sent ainsi plus proche des partisans de la démondialisation que des apôtres de la globalisation, même amendée par l’inévitable discours sur la régulation, qui n’est, selon lui, qu’une façon d’aménager socialement le capitalisme financier. C’est en ce sens que la gauche « progressiste » est victime du Complexe d’Orphée. Cet Orphée qui rejoint au royaume des morts sa belle Eurydice, mordue par un serpent le jour de leurs noces, afin de la ramener dans le monde des vivants. Seule condition, lui intime Hadès : ne pas se retourner derrière lui. « Le tabou fondateur de toute pensée de gauche […] est bien cette interdiction religieuse de regarder en arrière ou, a fortiori, d’accorder le moindre intérêt à la recherche du temps perdu », écrit l’auteur.
Jeunisme, sans-frontiérisme, béatitude néotechnologique, ringardisation des vieux et de la culture populaire, rien n’illustrerait mieux cette gauche que les postures des Inrockuptibles, de Libération ou du Grand journal de Canal+ qui célèbre la transgression publicitaire et la subversion subventionnée, et ridiculise un peuple aux nappes à carreaux et aux cheveux gras, mis en scène par les Deschiens et autres humoristes au conformisme prétendument « décalé ». Pour que la gauche gagne et retrouve son tranchant, Michéa l’invite, au contraire, à s’intéresser aux « gens de peu », comme les peignait l’écrivain Pierre Sansot, c’est-à-dire à « la femme de ménage qui joue au loto tous les vendredis, à l’ouvrier qui lit L’Équipe ou la petite veuve qui promène son teckel ». Jean-Claude Michéa revisite cet « anarchisme tory », cette gauche à la fois radicale et conservatrice qu’il avait déjà décelée chez George Orwell – Orwell, anarchiste tory (Climats, 1995). Un socialisme qui accepte de regarder en arrière et qui ne considère pas les mœurs des gens ordinaires avec l’œil hautain de certains bourgeois des grands centres urbains. Une gauche proche d’Albert Camus et de Pier Paolo Pasolini, de John Ford et de Jacques Tati. Mais Jean-Claude Michéa n’a peut-être pas totalement perçu que la « bien-pensance » avait changé de camp. Et que ce n’est pas la « gauche sans papiers » mais « la droite décomplexée » qui est aux commandes, au sommet de l’État et dans les médias. Vous l’aurez en tout cas compris, aux primaires socialistes, Michéa optera pour un socialisme « primaire », celui des gens ordinaires.
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par Nicolas Cazaux sur Facebook
Beaucoup se sont étonnés de la manière dont toute la gauche, de la plus molle à la prétendument plus radicale, s’est récemment et unanimement prononcée en faveur des choix du Planning familial, c’est-à-dire en faveur des idées de l’Église Trans. Il me semble que c’est se méprendre sur la nature (réelle) de la gauche. Comme le note Jean-Claude Michéa dans « Le Complexe d’Orphée » :
« Le basculement inévitable du libéralisme culturel dans le libéralisme économique possède, bien entendu, son pendant symétrique. Si la logique du capitalisme de consommation est de vendre n’importe quoi à n’importe qui (business is business), il lui est en effet indispensable d’éliminer un à un tous les obstacles culturels et moraux (tous les “tabous” — dans la novlangue libérale et médiatique) qui pourraient s’opposer à la marchandisation d’un bien ou d’un service (sous un capitalisme digne de ce nom, il doit être évidemment possible de louer à tout moment le ventre d’une “mère porteuse” ou de commander sur catalogue une épouse ukrainienne ou un enfant haïtien).
Le libéralisme économique intégral (officiellement défendu par la droite) porte donc en lui la révolution permanente des mœurs (officiellement défendue par la gauche), tout comme cette dernière exige, à son tour, la libération totale du marché. D’un point de vue topologique, on pourrait dire que le libéralisme est structuré comme un ruban de Möbius : il présente toujours deux faces apparemment “opposées”, mais qui, dans les faits, n’offrent aucune solution réelle de continuité. Tel est, en définitive, le véritable fondement de la division actuelle du travail entre la “droite” et la “gauche”, que seules les contraintes de la comédie électorale incitent encore à masquer sous les rhétoriques respectives des deux ailes du château libéral. »
C’était déjà des gens de gauche qui, dans les années 1970, se prononçaient plus ou moins ouvertement en faveur de la pédophilie. Et c’est aujourd’hui à gauche qu’on défend la prostitution comme un métier comme les autres, digne et même émancipateur. La gauche a toujours soutenu, au nom du progrès — aussi bien social que technologique —, tout et n’importe quoi.
Comme le souligne Michéa dans son livre, la gauche, c’est depuis longtemps déjà le parti de la transgression aveugle « de toutes les limites morales et culturelles léguées par les générations antérieures », en direction de « l’indifférenciation et de l’illimitation absolues ». « Aux yeux de l’intellectuel de gauche contemporain, il va nécessairement de soi que le respect du passé, la défense de particularismes culturels et le sens des limites ne sont que les trois têtes, également monstrueuses, de la même hydre réactionnaire. » C’est ainsi que la dévastation industrielle de la planète, en cours depuis déjà des décennies, et même des siècles, on la doit en (bonne) partie à la gauche — et aussi à la droite — et à son culte du développement technologique.
Beaucoup de gens continuent malgré tout d’associer la gauche à la lutte pour l’égalité, contre la hiérarchie et l’autoritarisme, pour l’émancipation, pour le « progrès social » — et la droite à la préservation des hiérarchies sociales, de l’autorité, de l’ordre établi. S’il y a du vrai là-dedans (surtout concernant la droite), il y a aussi beaucoup de faux. La fascination de la gauche pour le progrès technologique l’a toujours amenée (paradoxalement) à soutenir des horreurs, des choses hautement nuisibles pour le « progrès social », pour l’égalité, pour la démocratie. Il y a longtemps que la gauche n’est plus (réellement) une force en faveur de l’égalité, de la démocratie, de la justice, etc.
Certes, les visées transgressives de la gauche peuvent parfois produire des résultats qui se défendent :
« Il ne s’agit pas de nier que la révolution permanente des mœurs – que le capitalisme porte en lui comme la nuée l’orage – ne puisse induire, à la marge, certains effets d’émancipation tout à fait réels (le statut des femmes ou des homosexuels s’est, de toute évidence, objectivement amélioré au cours des dernières décennies). Le problème, c’est que le marché ne peut émanciper les êtres humains que selon ses propres lois (ce que Debord formulait, à sa manière, en écrivant que dans la société du spectacle “le vrai est un moment du faux”). Cela signifie que chacune de ces “libérations” particulières demeure structurellement soumise aux lois générales de l’aliénation capitaliste (“la femme qui ne se libère de la tyrannie de la tradition que pour se plier à celle de la mode” — écrivait par exemple Christopher Lasch — ou l’adolescent qui ne se révolte contre le pensionnat religieux que pour se soumettre aux diktats, bien plus sévères encore, de la “culture jeune”). » (Michéa, Le Complexe d’Orphée)
La gauche, c’est juste l’aile gauche du capitalisme technologique.
Né en 1967, Rod Dreher est journaliste pour le magazine The American Conservative. Il a collaboré auparavant au New York Times. Originaire d’une famille méthodiste, il se convertit au catholicisme en 1993 puis à l’orthodoxie en 2006. Son invitation à retrouver la tradition de philosophie morale aristotélicienne rencontre un puissant écho outre-Atlantique. Auteur du mémorable Comment être chrétien dans un monde qui ne l’est plus, succès de librairie aux États-Unis comme en Europe, l’auteur récidive avec Résister au mensonge, Vivre en chrétiens dissidents.
Après son brillant essai sur le « pari bénédictin », Rod Dreher développe une réflexion aussi puissante que féconde autour du soft totalitarisme occidental. Pas d’interdiction officielle d’opinion, pas de déploiement d’un État policier, mais l’émergence insidieuse d’une tyrannie douce qui, sous l’égide d’un credo progressiste, annihile tout esprit critique et paralyse jusqu’au plus indépendant des libres penseurs. Qu’est-ce que le soft totalitarisme ? Comment l’homme moderne en vient-il à renoncer à sa liberté d’expression et aux lumières du bon sens ? Pourquoi l’Occident est-il gagné par le novlangue et la réécriture de l’histoire ?
C’est en s’appuyant sur les précieux témoignages d’anciens dissidents des régimes communistes que le penseur américain répond aux interrogations de notre époque. Incisif et lucide, il place le chrétien devant le vertige des temps d’aujourd’hui et de demain et l’appelle à la foi profonde, à la résistance familiale, à la soif de la vérité, seules à même de fissurer les fantasmes d’une époque qui nous infantilise et nous noie dans les paradis artificiels.
Aiguillé par l’exigence de vérité, cet essai magistral nous donne les moyens de résister au mensonge qui ronge et liquéfie l’âme.
Il y a 13 lieux d’apparition de Marie, mère de Jésus, qui sont reconnus par l’Eglise catholique et d’autres qui, sans être reconnus, donnent lieu à des pèlerinages autorisés par elle.
Par ailleurs, l’Eglise orthodoxe reconnaît 5 apparitions mariales en Egypte entre 1968 et 2009.
L’Eglise anglicane reconnaît aussi 3 apparitions mariales dont celle de Lourdes.
Parmi les 13 lieux d’apparition reconnus par l’Eglise 4 se situent en France : Laus (1664-1718) ( cf Notre Dame du Laus), La Salette(1846), Lourdes ( 1858) et Pontmain (1871).
Citons aussi, hors de France, le pélerinage célèbre de Fatima (Portugal -1917)
Parmi les autres pélerinages autorisés mais non encore reconnus par l’Eglise, celui de Guadalupe au Mexique ( 1531) est le plus important de la chrétienté. ( cf Notre Dame de Guadalupe ; Avec 20 millions de personnes qui visitent la basilique Notre-Dame-de-Guadalupe de Mexico où est exposée son image, dont près de la moitié le 12 décembre (et les jours précédents), le sanctuaire marial de Notre-Dame de Guadalupe est le lieu de dévotion catholique le plus visité après le Vatican.
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Les apparitions de « la belle Dame« , « aquero » à Bernadette Soubirous
Bernadette Soubirous n’était qu’une jeune adolescente de 14 ans lorsque la vierge Marie lui est apparue. Une série de 18 apparitions du 11 février au 16 juillet 1858 transformera sa vie à tout jamais et fera d’elle la porteuse du message de Lourdes.
Fille de François et Louise Soubirous, Bernarde-Marie Soubirous est née à Lourdes le 7 janvier 1844 au moulin de Boly. Rapidement ses proches l’appeleront Bernadette. Ses parents ne sont pas pauvres, son père est meunier et locataire du moulin. Les affaires marchent bien. Elle est l’aînée de 9 enfants, dont 4 seulement arriveront à l’âge adulte. De santé fragile, en novembre 1844, elle ira en nourrice à Bartrès jusqu’en avril 1846. Elle revient au moulin, c’est l’époque du bonheur.
Son père et sa mère sont de braves gens, pieux et généreux avec les pauvres. Plus tard vont arriver les moments difficiles : décès des petits frères et soeurs et blessure grave du père au travail. Il perdra un oeil.
La « révolution industrielle » fera le reste. Le moulin ne rapporte plus de quoi payer le loyer et la famille est expulsée en juin 1854.
François, le père, loue un moulin plus petit et moins cher mais moins rentable. C’est à nouveau l’échec. Il devient manoeuvre. Louise, sa mère, va faire des ménages et Bernadette reste à la maison s’occuper de ses frères et de sa soeur. Elle ne va pas à l’école et parle le bigourdan. Elle ne va pas non plus au catéchisme et donc ne peut pas faire sa première communion.
En 1854, Bernadette est atteinte du choléra. Elle vivra mais restera très fragile.
En février 1857, leur cousin, Sajous, accepte de les loger gratuitement dans une pièce appelée « le Cachot« . C’est une ancienne cellule de prisonnier. Une seule pièce, sombre et malsaine, leur servira de cuisine et de chambre pour 6 personnes.
A partir de janvier 1858, elle ira à l’hospice des soeurs qui font aussi école (les soeurs de l’instruction chrétienne de Nevers). Elle va régulièrement, avec sa soeur et des amies de son âge, ramasser du bois mort pour se chauffer dans le glacial cachot.
« Que soy era l’immaculada Concepciou »
Ce 11 février 1858 elle va avec sa soeur Toinette et une amie à Massabielle (vieille pierre en bigourdan) pour ramasser du bois mort.
C’est là que, dans le creux du rocher, lui apparut la « belle dame ». A son retour à la maison, elle en parle à ses parents qui lui conseillent de n’en rien dire à personne. Ils ont bien assez de soucis comme ça…
Elle retourne à Massabielle le dimanche 14 février et à nouveau la dame lui apparait. Elle reste à genoux, sort son chapelet et prie. Son visage est radieux.
Le jeudi 18 février est le jour de la troisième apparition. La dame lui parle pour la première fois :
« Voulez vous me faire la grâce de venir ici pendant 15 jours ? ».
Puis elle ajouta
« Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l’autre ».
Vendredi 19 février, 4ème apparition.
Samedi 20 février, 5ème apparition.
Dimanche 21 février, 6ème apparition.
Le lundi 22 février a été un jour sans apparition.
Mardi 23 février, 7ème apparition.
Mercredi 24 février, 8ème apparition au cours de laquelle la dame parle de nouveau :
« Pénitence, pénitence, pénitence. Vous prierez Dieu pour les pécheurs. Allez baiser la terre pour la conversion des pécheurs. »
C’est lors de la 9ème apparition, le Jeudi 25 février que la dame lui dit : « Allez boire à la fontaine et vous y laver »avant d’ajouter
« Vous mangerez de cette herbe qui est là ».
Bernadette fait donc un trou dans l’herbe, à l’endroit où elle se trouvait. De ce trou va jaillir la source.
Le vendredi 26 février a été un jour sans apparition.
Samedi 27 février, 10ème apparition. Les mêmes paroles que le 24 février sont prononcées.
Dimanche 28 février, 11ème apparition, les mêmes paroles sont de nouveau prononcées.
Lundi 1er mars, 12ème apparition.
Mardi 2 mars, 13ème apparition. La dame lui dit :
« Allez dire au prêtre qu’on vienne ici en procession et qu’on y bâtisse une chapelle ».
Mercredi 3 mars, 14ème apparition et nouvelle demande la dame pour la chapelle.
Jeudi 4 mars, 15ème apparition sans demande et dernier jour de la quinzaine.
Les autorités de la ville empêchent à présent l’accès à la grotte. Elle sera interrogée plusieurs fois par la police mais ne variera jamais dans ses déclarations. On veut lui faire dire qu’elle a vu la vierge mais elle continuera à dire « la dame » ou « aquero ».
Le jeudi 25 mars, elle pourra retourner à la grotte. Ce sera la 16ème apparition. Bernadette demande son nom à la dame qui lui répond « Que soy era l’immaculada Concepciou » (je suis l’immaculée Conception).
Après avoir été menacée de prison, à la fin de la 17ème apparition du Mercredi 7 avril à laquelle le juge était venu assister, la flamme du cierge de Bernadette se mit à lécher sa main, sans la brûler. Un docteur présent sur les lieux, le docteur Douzous, confirmera les faits. C’est le miracle du cierge.
La 18ème et dernière apparition date du vendredi 16 juillet et il n’y eut pas de parole.
Lourdes en 1858
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La vie de Bernadette Soubirous est largement détaillée ici. On en tirera seulement ces quelques extraits :
Le , Bernadette quitte les Pyrénées, qu’elle ne reverra jamais. Elle arrive le 7 à la maison mère, le couvent Saint-Gildard de Nevers.
Le , elle prend l’habit de novice et reçoit le nom de sœur Marie Bernard.
À partir de 1875, elle est constamment malade. Elle est atteinte de tuberculose et souffre de son asthme chronique. Elle prononce ses vœux perpétuels le . Après avoir fait ôter toutes les images pieuses de sa chambre pour ne conserver qu’un crucifix, elle meurt à l’infirmerie Sainte-Croix le , à 15 h 30, à l’âge de 35 ans.
Elle est canonisée ( cf là canonisation) le par le pape Pie XI, non en raison des apparitions dont elle dit avoir été le témoin, mais eu égard à sa foi et à l’exemplarité de sa vie religieuse.
Avant cette date et pour les besoins de l’instruction du procès de béatification ( cf là), phase qui précède celle de la canonisation, son corps doit être exhumé : le cercueil est ouvert trois fois, le 22 septembre 1909, le 3 avril 1919 et 18 avril 1925. Les docteurs sont surpris que le cadavre ne répande aucune odeur vu la tuberculose osseuse et le chancre du genou de Bernadette Soubirous. L’odeur de sainteté étant un critère retenu pour la béatification, les autorités religieuses n’hésitent pas à faire appel à des médecins attestant avoir retrouvé le corps de la future sainte dans un état de « conservation extraordinaire », « intact » voire « in-corrompu » (cf là l’incorruptibilité). Tel est le cas lors de la première exhumation de Bernadette Soubirous, les docteurs faisant état d’une « conservation extraordinaire ».
Le docteur Thérèse Valot, tenant compte de la présence de charbon et de sels, estime pour sa part que « le corps de Bernadette a été embaumé ». À chaque exhumation, l’épiderme est lavé à deux reprises avec des détergents. On souhaite exposer le corps, mais « la face noirâtre avec les yeux et le nez excavés auraient produit sans doute sur le public une impression pénible. » Aussi charge-t-on un artiste d’exécuter un masque de cire colorée qui, depuis, recouvre le visage de Bernadette. Pour une même raison, les mains subissent un traitement analogue.
Elle est béatifiée le 14 juin 1925 et le 3 août de la même année , son corps, placé dans une châsse de verre et de bronze, est transféré dans la chapelle Saint-Gildard de son couvent, où les pèlerins affluent aussitôt pour le voir.
Le rosaire, à l’origine, est une forme de dévotion mariale qui consiste à réciter trois chapelets, composés chacun de cinq dizaines de grains qui symbolisent cinquante roses envoyées à Marie. Ces quinze dizaines permettent de méditer sur des « mystères » liés à Marie et à Jésus. Depuis le pontificat de Jean-Paul II, un quatrième chapelet a été ajouté, portant le total à vingt dizaines.
Le pape Jean-Paul II a expliqué dans la lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae que « chaque mystère du chapelet, bien médité, met en lumière le mystère de l’homme. En même temps, il devient naturel d’apporter à cette rencontre avec la sainte humanité du Rédempteur les nombreux problèmes, préoccupations, labeurs et projets qui marquent notre vie. “Décharge ton fardeau sur le Seigneur : il prendra soin de toi” (Ps 55:23). Méditer le Rosaire consiste à confier nos fardeaux aux cœurs miséricordieux du Christ et de sa Mère. »
Les prières répétitives apparaissent dès les premiers siècles du christianisme. On attribue à Antoine le Grand, ermite dans le désert d’Égypte, l’invention du komvoskhinion, chapelet orthodoxe encore utilisé par les moines du mont Athos.
La dévotion du Rosaire, déjà en usage chez les Cisterciens depuis le XIIème siècle, s’est développée au XIIIème siècle sous l’influence des Dominicains. Il n’existe sous sa forme actuelle que depuis le XIV ème siècle. C’est pourquoi de nombreux tableaux de la « Vierge du Rosaire » représentent celle-ci offrant une rose ou un chapelet à des membres de cet ordre : saint Dominique, le fondateur, ou Alain de La Roche et Catherine de Sienne.
Le Rosaire des Dominicains date du XIIIème siècle. Au terme de trois jours de prière dans la forêt de Bouconne, aux portes de Toulouse, Dominique de Guzmán aurait reçu le Rosaire comme moyen de convertir les populations adeptes du catharisme. Cette légende ne fait que traduire l’attachement des Dominicains à la récitation du Rosaire, mais celui-ci ne s’est stabilisé que beaucoup plus tardivement, vers le XVème siècle.
C’est au frère dominicain Alain de la Roche, né en Bretagne en 1428, que l’on doit sa diffusion : il prêche en Flandre puis à Lille, où, en contact avec des monastères chartreux, il découvre les clausules de Dominique de Prusse, qui l’enthousiasment. Alain de La Roche devient alors l’apôtre du Rosaire, qu’il appelle « Psautier du Christ et de la bienheureuse Vierge Marie ».
Notre-Dame du Rosaire est dans le catholicisme une des nombreuses dénominations de Marie.
Pour écrire cet article, j’ai rencontré Annie qui participe depuis 25 ans au pélerinage du Rosaire organisé par l’Association du Rosaire Bourgogne -Franche-Comté comme il l’est aussi dans chaque région de France et des DOM-TOM. Il commence le premier lundi d’octobre. ( cette année il aura lieu du 4 au 9 octobre2022)
C’est un des plus grands pélerinages de Lourdes. ( on peut citer aussi le pélerinage de l’Ordre de Malte, le pélerinage militaire international, le pélerinage national du 15 août, le pélerinage Lourdes cancer espérance, parmi environ 35 pélerinages nationaux et internationaux) Le pélerinage du Rosaire regroupe environ 50 000 pélerins. Les départ se font en TGV spéciaux et de jour depuis 2015. Pour la région, partent environ 1200 pélerins dont 80 malades et environ 200 jeunes des écoles catholiques de la région.
C’est une gigantesque organisation pour le voyage d’abord et ensuite sur place. Le pélerinage du Rosaire fut fondé en 1908 par l’ordre des Dominicains (ordre des frères prêcheurs). Il nécessite au départ et sur place la présence de médecins, d’infirmiers, aide-soignants, brancardiers qui accompagnent les malades qui recevront les soins nécessaires au cours du voyage et durant le pélerinage dans un hôpital construit à cet effet à l’intérieur du sanctuaire.
Les rôles de tous les accompagnateurs sont très précis et l’organisation d’ensemble est de « type militaire » dit Annie .
Il y a les hôtesses qui accueillent, renseignent, aident à prier pour les chemins de croix, à recueillir l’eau de Lourdes aux fontaines, participent à la vente des livres, chapelets et autres objets en lien avec le pélerinage. Le service est entièrement bénévole sans autre avantage que la joie de servir.Les hôtesses porte un uniforme et tous les frais du séjour sont à leur charge.
photo hôtesses 2021
Plusieurs milliers d’hospitaliers et hospitalières sont au service des 1500 malades du pélerinage avec médecins, pharmaciens, infirmières, kinésithérapeutes, brancardiers … C’est une hospitalité d’accompagnement dans la prière des mystères du Rosaire : mystères joyeux, douloureux, glorieux et lumineux en lien avec la vie de Jésus et Marie. ( cf là la page de présentation des mystères)
Les commissaires assurent le fonctionnement technique et l’organisation des cérémonies du Pélerinage du Rosaire. Ils constituent le service d’ordre durant cette semaine.
Enfin la chorale du Rosaire se constitue par région et se regroupe à Lourdes où elle anime les diverses célébrations.
Tous les jours les laudes ont lieu à 8h15 et les vêpres à 18h. Il ya aussi les confessions,les chemins de croix sur la colline ou dans la prairie. Il y a aussi les conférences grandes et moins grandes , les témoignages, les échanges autour de différents visages de l’Eglise ( action catholique des milieux indépendants, équipes du Rosaire, Espérance et Vie, fraternités laïques dominicaines, monde rural etc…) Il y aussi le cinéma autour des thèmes en lien avec l’Eglise et son message.
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Les guérisons de Lourdes
Les guérisons de Lourdesqui sont considérées comme miraculeuses par l’Église catholique, depuis les premières en 1858 jusqu’à 2020, sont au nombre de 70 reconnues sur près de 7 200 jugées inexpliquées
Pour qu’une guérison soit reconnue comme miraculeuse par l’Église catholique, il faut qu’un groupe de médecins la déclare complète, durable et « inexplicable dans l’état actuel des connaissances médicales », puis qu’un évêque la déclare miraculeuse. Ces miracles sont attribués à la Vierge Marie, et ont contribué à faire des sanctuaires de Notre-Dame de Lourdes un important centre de pèlerinage.
En 1884, l’Église catholique a mis en place une structure (le bureau des constatations médicales) pour examiner les déclarations et, parfois, authentifier les miracles. Le processus d’authentification passe par trois grandes étapes : examen par le bureau médical de Lourdes (ancien bureau des Constatations), transfert au bureau médical international (comité médical international de Lourdes fondé en 1925), investigation par le diocèse d’origine de la personne guérie.
À ce jour (), sur plus de 7 300 dossiers de guérisons déposés à Lourdes depuis 1883, et considérées comme inexpliquées par le bureau des constatations, 70 guérisons ont reçu le statut de « guérison miraculeuse » après un processus qui s’étale sur plusieurs années ( de l’ordre de 10 ans), soit un peu moins de 1 %.
Seules les deux premières étapes ont un caractère véritablement scientifique (la dernière étape est essentiellement de nature religieuse) et mènent à une éventuelle déclaration du bureau sur le caractère non explicable scientifiquement au moment de la guérison. À cette étape, les médecins invités à s’exprimer (et l’avis ainsi formé) ne se limitent pas aux seuls médecins catholiques. Tout médecin présent peut tenter de proposer une explication naturelle à la guérison. Les critères de base examinés par le bureau médical sont les suivants :
la maladie doit avoir été elle-même authentifiée et le diagnostic confirmé préalablement à la supposée guérison ;
le pronostic doit être totalement clair pour les médecins (y compris quand il s’agit de lésions à caractère permanent ou d’un pronostic de décès) ;
la guérison doit être complète, immédiate, sans convalescence, définitive et sans rechute ;
aucun des traitements ne peut être considéré comme la cause de la guérison, ni y avoir contribué.
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Dans la thèse de Justine louis page 108( cf supra)
le nombre de guérisons retenues par le Bureau médical de Lourdes a diminué depuis plusieurs années.
Entre 1918 et 1947 soit 30 ans, (année de la création du CMIL), le Bureau enregistre 611 déclarations de guérisons, et en reconnaît 228318.
De 1947 à 1971 soit 25 ans , sur les 1 057 guérisons déclarées, 58 ont été retenues comme « certaines, définitives et extraordinaires »
Puis, de 1972 à 1990 ( soit 19 ans), 3 seulement ont été certifiées sur les 284 allégations reçues au Bureau320.
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Annie a bien connu Jean-Pierre Bely originaire de la région. Le 66 ième miraculé de Lourdes est déclaré miraculé en 1999 après douze ans d’examens divers. Il est guéri d’une sclérose en plaques.
Voir là sur le site de l’Eglise catholique la déclaration de Claude Dagens alors évêque d’Angoulême de reconnaître le 9 février 1999 la guérison de Jean-Pierre Bely comme un don personnel de Dieu
« Au nom de l’Église, je reconnais donc publiquement le caractère authentique de la guérison dont a bénéficié Monsieur Jean-Pierre BÉLY à Lourdes, le vendredi 9 Octobre 1987. Cette guérison subite et complète est un don personnel de Dieu pour cet homme et un signe effectif du Christ Sauveur, qui s’est accompli par l’intercession de Notre Dame de Lourdes. »
Dans sa thèse soutenue en 2008 sur l’extraordinaire chrétien depuis Vatican II , Justine Louis écrit ceci page 97 à propos de la guérison de Jean-Pierre Bely :
« il n’est pas anodin de remarquer qu’en 1999, lors de la reconnaissance de la guérison de JeanPierre Bély, 66ème miraculé de Lourdes, son évêque, Mgr Dagens, décide de ne pas employer le mot « miracle ». L’évêque d’Angoulême préfère insister sur le caractère subjectif du « signe », en laissant chacun interpréter à sa manière la guérison : « J’ai interprété cette guérison comme un don de Dieu. Mais chacun est libre : d’autres peuvent penser autrement. » Comme le rappelle le Dr Theillier, directeur du Bureau Médical de Lourdes : « On ne pourra jamaisprouver un miracle, comme un miracle ne prouve rien en lui même » , seule la foi apporte la certitude de la présence de Dieu dans la vie des hommes. Le miracle, lui, n’est qu’un signe qui ne peut être prouvé et qui laisse libre de croire. Bernadette Soubirous a dit : « Je ne suis pas amenée à vous faire croire, mais à vous le dire. » De plus, nous avons déjà souligné l’amalgame que certaines personnes opéraient entre les mots « miracle » et « prodige ». La hiérarchie catholique déplore que trop de fidèles perçoivent avant tout l’aspect extraordinaire du miracle. «
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Voici aussi le témoignage de Soeur Bernadette Moriau, la 70 ième miraculée de Lourdes en 2008
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Pour ceux qui voudraient approfondir l’extraordinaire chrétien dans l’Eglise catholique vous êtes invités à accéder à la thèse d’histoire contemporaine de Justine Louis soutenue à L’Université Jean Moulins Lyon III en 2008 :
Je relaie cet appel de Michel Onfray paru le 30 juillet dans le JDD
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Le philosophe et essayiste Michel Onfray dénonce « un troisième temps de l’antisémitisme », alimenté selon lui par certains membres de la gauche, du Parti Communiste et de la France Insoumise notamment.
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Voici la tribune de Michel Onfray : «Le service communication du président de la République avait fait savoir qu’à l’occasion de la commémoration de la rafle du Vél d’Hiv, il prononcerait à Pithiviers « un discours offensif ». Comme on pouvait s’en douter, ce fut une bouillie pour les chats dont la trame fut que l’antisémitisme était bel et bien là, mais chez Éric Zemmour, juif au demeurant, ou du côté d’une « extrême droite » fantasmée, qu’on songe en effet à ce qu’elle est vraiment en lisant Brasillach ou Rebatet, Déat ou Doriot. Le mot d’ordre était : la synagogue brûle, mais regardons ailleurs.
Nous sommes pourtant entrés dans le troisième temps de l’antisémitisme : après sa formule anti-judaïque chrétienne qui invoque le peuple déicide, puis sa formule anticapitaliste qui, sauf rares exceptions, rassemble les socialistes du XIXe siècle qui, Marx et Engels compris, assimilent les Juifs au Capital et à l’Argent dont il faudrait se défaire, voici venu le temps de sa formule antisioniste qui permet à la gauche des barbelés d’inviter à la haine du peuple d’Israël depuis 1948 en invoquant colonialisme, crimes contre l’humanité et régime d’apartheid. Cet antisionisme procède d’un islamo-gauchisme dont ses partisans nient qu’il existe, c’est d’ailleurs leur signature, car le négationnisme est la meilleure façon de refuser le débat : on ne discute pas de ce qui n’existe pas !
Une « proposition de résolution condamnant l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid à l’encontre du peuple palestinien » a été présentée par un certain nombre de « député-e-s », sic, dont Fabien Roussel, patron du PCF. Ce texte a été déposé par le député communiste Jean-Paul Lecoq, par ailleurs vice-président de la commission des affaires étrangères à l’Assemblée nationale ! Il est signé par 38 parlementaires issus des quatre groupes de gauche.
Des députés PCF, LFI, PS et EELV ont donc paraphé un texte qui invoque sans vergogne « la domination d’un groupe racial » sur « un autre groupe racial d’êtres humains ». Les fascistes des années 1930, la véritable extrême droite donc, eussent aimé qu’on oppose ainsi la race juive à la race palestinienne afin de fustiger la première pour mieux célébrer la seconde ! Le Drumont de La France juive eût applaudi des deux mains. Et je ne vais chercher ma référence que de ce côté-là du Rhin…
Pourquoi le PCF se trouve-t-il en pointe sur ce genre de combat antisémite ? Et LFI en compagnon de route ? À cause d’un mythe gaullo-communiste qui s’avère le non-dit de la politique française alors qu’il en constitue l’axe depuis l’après-guerre. Cette gauche, si prompte à en appeler à l’Histoire, oublie ce qu’elle a été véritablement au profit d’une légende savamment entretenue par ceux qui assurent la domination gramscienne depuis l’après-guerre gaulliste. Car dans les années noires, nombre de socialistes ou de communistes ayant connu la Première Guerre mondiale soutiennent Pétain, sinon la collaboration, par pacifisme.
Les premiers gaullistes qui partent à Londres après l’Appel du 18 juin 1940 ne sont pas communistes puisqu’à cette époque le PCF soutient le pacte germano-soviétique qui, jusqu’au 22 juin 1941, invite à collaborer avec l’occupant nazi sous prétexte que marxistes-léninistes et nationaux-socialistes ont les mêmes ennemis : la City, les gaullistes, la ploutocratie, les États-Unis, le capitalisme et… les Juifs. Le PCF collabore donc.
Nous sommes entrés dans le troisième temps de l’antisémitisme
Pour preuve, dans l’édition de L’Humanité datée du 4 juillet 1940, on peut lire ceci : « Travailleurs français et soldats allemands, il est particulièrement réconfortant, en ces temps de malheur, de voir de nombreux Parisiens s’entretenir amicalement avec des soldats allemands soit dans la rue, soit au bistrot du coin. Bravo camarades, continuez, même si cela ne plaît pas à certains bourgeois aussi stupides que malfaisants… « Les bourgeois stupides et malfaisants, voilà un genre de petite musique très contemporaine.
C’est de Gaulle qui crée ce mythe d’une France gaullo-communiste résistante. Cette légende lui permet de rassembler les Français dans un temps où ils se trouvent plus divisés que jamais. S’il avait dû, lui qui disposait de la légitimité de la Résistance, demander des comptes après-guerre aux intellectuels, aux journalistes, aux écrivains, aux magistrats, à la police, à l’armée, aux universitaires, aux banquiers, aux apparatchiks du PCF donc, et à tant d’autres qui ont rendu l’Occupation possible, la France eût été proprement ingouvernable.
Mais nous n’en sommes plus là.
À l’heure où tout le monde invoque l’Histoire, banco, allons-y : écartons les idéologues de cour et déconstruisons cette mythologie qui permet à « la gauche » de croire qu’elle incarne systématiquement le camp du bien, de la morale et de la vertu, y compris quand elle pare son antisémitisme d’un antisionisme que partageait déjà le Grand Mufti de Jérusalem qui souhaitait ardemment la victoire du IIIe Reich.
Il y aurait en effet beaucoup à dire sur la panoplie de l’homme de gauche : de « l’homme régénéré » à coups de tribunal révolutionnaire et de guillotine par Robespierre en 1793 à « l’homme déconstruit » de Sandrine Rousseau ; du colonialisme célébré par Jules Ferry qui, au nom des principes de 1789, envoie la soldatesque française en Algérie, à cette même idéologie soutenue par la guillotine activée pendant la guerre d’Algérie par un ministre de l’Intérieur SFIO qui avait pour nom François Mitterrand ; de la haine des homosexuels, de la contraception, de l’avortement portée par le PCF dans les années 1950 à la marchandisation du corps humain soutenue aujourd’hui par une certaine gauche.
Un mot pour finir : à Tel-Aviv, où un ami m’avait hébergé dans le quartier de Jaffa, j’ai été réveillé le premier petit matin par l’appel du muezzin lancé du haut du minaret de l’une des quatre mosquées de la ville. Singulier régime d’apartheid celui dans lequel la « race palestinienne » peut prier son Dieu en toute sécurité ! »
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PROPOSITION DE RÉSOLUTION
condamnant l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid contre le peuple palestinien,
auteur Jean-Paul Lecoq: Proposition de résolution condamnant l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid contre le peuple palestinien, n° 5222 , déposé(e) le mardi 10 mai 2022
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Proposition de résolution nº 143 condamnant l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid à l’encontre du peuple palestinien enregistrée à l’Assemblée nationale le 13 juillet 2022
Proposition de résolution nº 5222 condamnant l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid contre le peuple palestinien- Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 9 mai 2022. ( observation rajoutée : texte présenté avant les élections législatives des 12 et 19 juin en métropole)
Ce système de discrimination institutionnalisée en vue d’une domination permanente est construit sur la pratique régulière d’actes inhumains, tels que des exécutions arbitraires et extrajudiciaires, des actes de tortures, la mort violente d’enfants, ou le déni des droits humains fondamentaux. Les arrestations arbitraires et les détentions administratives de Palestiniens (y compris de nombreux enfants) soumis à des procès non équitables et aux actes de violence à l’égard des détenus, mais aussi au transfert de détenus palestiniens dans des prisons israéliennes constituent des atteintes au droit humanitaire international et aux droits de l’homme.
Comme le souligne, M. Michael Lynk, Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, » la répétition de ces actes sur de longues périodes, de même que leur aval par la Knesset et par le système judiciaire israélien, indique qu’ils ne sont ni aléatoires ni isolés, mais font partie intégrante du système de domination israélien. »
Dans les territoires palestiniens occupés, les forces israéliennes recourent régulièrement à une force meurtrière afin d’étouffer les actions de protestation de Palestiniens revendiquant le respect de leurs droits.
En mai 2021, lors des bombardements intensifs israéliens, sur des endroits densément peuplés où vivent des populations civiles, 260 Palestiniens ont été tués, dont 66 enfants, et 2 200 ont été blessés, « certains d’entre eux étant susceptibles de souffrir de handicap à long terme nécessitant une rééducation », selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).
En Cisjordanie occupée, 77 personnes ont été tuées par les soldats israéliens, le résultat de la politique de l’armée israélienne autorisant à tirer à balles réelles sur des Palestiniens.
Le blocus de la bande Gaza institué depuis juin 2007 par Israël organise une politique inhumaine d’enfermement de toute une population. En quatorze années de blocus, la situation s’est considérablement dégradée, la population gazaouie n’a pas accès à son espace aérien, son espace maritime a été grandement amputé et les autorités israéliennes empêchent la plupart de la population de Gaza de traverser au Poste de contrôle d’Erez, seul point de passage entre Gaza et Israël par lequel les Palestiniens peuvent se rendre en Cisjordanie et à l’étranger. Ce blocus militaire israélien entrave l’accès à l’eau, l’assainissement et l’accès à l’énergie des deux millions d’habitants de la bande de Gaza.
Le coordinateur humanitaire de l’ONU pour les territoires palestiniens, déplorait déjà en 2010, ce blocus persistant « à l’origine de la détérioration en cours des déterminants sociaux, économiques et environnementaux de la santé. Il entrave la fourniture de matériel médical et la formation du personnel de santé et empêche les patients atteints de maladies graves d’obtenir en temps opportun des traitements spécialisés en dehors de Gaza. » L’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclarait également en 2011, « le blocus compromet l’exercice du droit à la santé des Gazouis. »
La situation s’est largement détériorée depuis. La circulation des Palestiniens fait en effet aujourd’hui l’objet d’un contrôle sans précédent.
Les autorités israéliennes ont renforcé le blocus lors de la pandémie de Covid‑19. Lors des neuf premiers mois de 2021, 86 Palestiniens de Gaza en moyenne sortaient du territoire chaque jour par le passage d’Erez, soit 17 % seulement de la moyenne journalière de 500 enregistrée en 2019 et moins de 1 % de la moyenne quotidienne de plus de 24 000 enregistrée en septembre 2000, selon Gisha, une organisation israélienne de défense des droits humains. Ce blocus constitue une violation des droits humains fondamentaux et une violation du droit humanitaire.
La reconnaissance de la réalité de ce régime d’apartheid par l’ensemble de la communauté internationale est aujourd’hui indispensable pour permettre une résolution juste et durable du conflit israélo‑palestinien.
Depuis des années, il existe un nombre grandissant de travaux, d’enquêtes, de recherches d’universitaires, d’avocats, d’experts, d’associations, d’organisations et institutions internationales qui convergent pour la reconnaissance du fait qu’Israël a institué un régime d’apartheid à l’encontre de la population palestinienne.
De nombreux rapports, manifestations, tribunes, prises de position dressent ce même constat.
– Dès 2006, l’ancien président Carter, dans un livre sur Israël, osa faire figurer le mot dans son titre (Palestine : la paix, pas l’apartheid), il souleva des clameurs d’indignation.
– En 2014, le secrétaire d’État américain, John Kerry, lors d’une réunion à huis clos, avait averti Israël du risque de devenir un État d’ « apartheid » s’il ne faisait pas la paix rapidement avec les Palestiniens.
– Dix ans après, le 15 mars 2017, une agence de l’ONU publiait un rapport ([6]) qui, pour la première fois, prouvait qu’Israël soumettait les Palestiniens à un régime d’apartheid.
Émanant de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (ESCWA), le document avait été rédigé par Richard Falk, professeur de droit international et ex‑rapporteur spécial de l’ONU pour les droits de l’Homme en Palestine, et Virginia Tilley, professeure de science politique et spécialiste des conflits ethniques. Le rapport, qui préconisait le soutien à la campagne BDS, déclencha une réaction très violente de groupes de pression et des États‑Unis et d’Israël. Sous la pression, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres demanda le retrait de ce rapport. Cette censure donna lieu à la démission de Rima Khalaf, secrétaire exécutive de l’ESCWA en signe de protestation.
– Le 5 février 2021, la Chambre préliminaire I de la Cour Pénale Internationale a décidé, à la majorité, que la compétence territoriale de la Cour dans la situation en Palestine, un État partie au Statut de Rome de la CPI, « s’étend aux territoires occupés par Israël depuis 1967, à savoir Gaza et la Cisjordanie, y compris Jérusalem‑Est » ([7]).
Le Rapporteur Spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme dans le territoire palestinien occupé a souligné que : “Cette décision ouvre la porte à ce que des allégations crédibles de crimes relevant du Statut de Rome fassent enfin l’objet d’une enquête et puissent éventuellement atteindre le stade du procès devant la CPI” /…/ Selon l’expert, les allégations de crimes graves qui pourraient faire l’objet d’une enquête par la Procureure de la CPI comprennent « les actions d’Israël pendant la guerre de 2014 contre Gaza, le meurtre et les blessures de milliers de manifestants en grande partie non armés pendant la Grande Marche du retour en 2018‑2019, et les activités de colonisation d’Israël à Jérusalem‑Est et en Cisjordanie ». « La Procureure peut également examiner les allégations de crimes graves impliquant des groupes armés palestiniens » ([8]).
Cette décision ouvre la voie à la justice pénale internationale pour examiner tout ce qui a été observé, documenté et dénoncé provenant du territoire palestinien (et ce depuis juin 2014). Elle constitue un grand pas pour mettre un terme à l’impunité de l’État israélien et garantir la justice. Elle revêt non seulement une portée juridique, mais également une portée symbolique importante.
– Le 27 avril 2021, l’ONG de défense des droits de l’homme, Human Rights Watch publie un rapport ([9]) qui analyse le traitement par Israël des Palestiniens.
Kenneth Roth, son directeur, indique qu’Human Rights Watch est arrivé à la conclusion que les crimes contre l’humanité d’apartheid et de persécution sont commis par le gouvernement israélien contre une partie de la population palestinienne. Le rapport est fondé sur deux ans d’enquête et deux décennies de travail en Israël et dans les territoires occupés. En usant du terme « apartheid », il ne s’agit pas de faire une analogie historique, mais d’appliquer le droit international. L’ONG rappelle que ce mot trouve son origine en Afrique du Sud, mais il a un statut en droit international, dans la convention de 1973 sur l’apartheid et dans le statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI), tous deux ratifiés par de nombreux États.
– Dans son rapport ([10]) du 1er février 2022, intitulé « L’Apartheid commis par Israël à l’encontre des Palestiniens. Un système cruel de domination et un crime contre l’humanité », Amnesty International montre que les saisies massives de biens fonciers et immobiliers palestiniens, les homicides illégaux, les transferts forcés, les restrictions draconiennes des déplacements, ainsi que le refus de nationalité et de citoyenneté opposé au peuple palestinien, sont autant de facteurs constitutifs d’un système qui peut être qualifié d’apartheid en vertu du droit international.
Réalisées en concertation avec des experts internationaux et des associations palestiniennes, israéliennes et internationales, les recherches d’Amnesty International démontrent que ce système correspond à la définition juridique de l’apartheid. Il s’agit d’un crime contre l’humanité définie par la Convention sur l’apartheid de 1973 et le Statut de Rome de la Cour pénale internationale de 1998. Amnesty international appelle ainsi la Cour pénale internationale (CPI) à considérer la qualification de crime d’apartheid dans le cadre de son enquête actuelle dans les territoires palestiniens occupés et appelle tous les États à exercer la compétence universelle afin de traduire en justice les personnes responsables de crimes d’apartheid.
– Le 25 mars 2022, dans un rapport sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, par la voix de son rapporteur spécial, Michael Lynk, a reproché à la communauté internationale d’avoir permis à Israël d’y avoir instauré pendant des décennies d’occupation un système politique qu’il a qualifié d’ « apartheid ». Ce rapport répondait à la question de savoir si les pratiques répressives d’Israël « au cours de son régime qui a duré cinquante‑cinq ans » avaient évolué d’une « occupation sans fin » vers quelque chose « de plus sombre, de plus dur et de plus atroce ». Dans son étude, le Rapporteur Spécial conclut que, le système politique appliqué aux territoires palestiniens occupés répond à la norme de preuve concernant l’existence de l’apartheid.
Premièrement, un régime institutionnalisé d’oppression et de discrimination raciale systématique a été instauré. Les Juifs israéliens et les Arabes palestiniens de Jérusalem‑Est et de Cisjordanie vivent sous un régime qui différencie la répartition des droits et des avantages sur la base de l’identité nationale et ethnique, et qui assure la suprématie d’un groupe sur l’autre. Les différences dans les conditions de vie et les droits liés à la citoyenneté sont flagrantes, profondément discriminatoires et maintenues par une oppression systématique et institutionnalisée.
Deuxièmement, ce système de règle étrangère a été établi dans l’intention de maintenir la domination d’un groupe ethnique‑national‑racial sur un autre. Les dirigeants politiques israéliens, passés et présents, ont déclaré à plusieurs reprises qu’ils avaient l’intention de conserver le contrôle de l’ensemble du territoire occupé afin d’agrandir les blocs de terre pour les colonies juives actuelles et futures, tout en confinant les Palestiniens dans des « réserves de population ». Dans ce système particulier, les libertés d’un groupe sont inextricablement liées à l’assujettissement de l’autre groupe.
Enfin, ce système de discrimination institutionnalisée en vue d’une domination permanente est construit sur la pratique régulière d’actes inhumains : exécutions arbitraires et extrajudiciaires, des actes de tortures, la mort violente d’enfants, ou le déni des droits humains fondamentaux.
II‑Reconnaissance de l’État de Palestine
En outre, au‑delà de la condamnation du régime d’apartheid instauré par l’État d’Israël, la présente proposition de résolution réaffirme que la solution de deux États suppose la reconnaissance de l’État de Palestine aux côtés de celui d’Israël et invite, par conséquent, le Gouvernement français à reconnaître l’État de Palestine en vue d’obtenir un règlement définitif du conflit, conformément à la résolution de l’Assemblée nationale portant sur la reconnaissance de l’État de Palestine, adoptée le 2 décembre 2014.
Plus de soixante‑dix ans après la partition de la Palestine, il est plus que temps de reconnaître l’État de Palestine comme un État souverain et autonome. Il s’agit de la seule solution possible pour mettre fin à toutes les formes de violence et de discrimination, et pour ouvrir une nouvelle phase historique de paix, de coopération et de coexistence, fondée sur la reconnaissance et le respect mutuel des deux peuples, israélien et palestinien.
139 pays reconnaissent déjà l’État de Palestine. En octobre 2014, le parlement britannique s’est prononcé pour la reconnaissance de l’État de Palestine par le Royaume‑Uni ; le 30 octobre 2014, la Suède a reconnu officiellement l’État palestinien.
La France doit s’engager, à son tour, en faveur d’une paix durable au Proche‑Orient en reconnaissant aujourd’hui l’État palestinien. Elle peut, comme elle l’avait fait lors du vote du 29 novembre 2012 à l’Assemblée générale de l’ONU, qui avait accordé à la Palestine le statut d’État observateur non‑membre auprès de l’Organisation des Nations Unies, être à l’initiative au sein de l’Union européenne dans cette démarche de reconnaissance de l’État palestinien.
Les auteurs de cette proposition de résolution invitent ainsi la France à prendre ses responsabilités et faire preuve de cohérence si elle veut restaurer sa crédibilité sur la scène internationale.
III- Reconnaissance de la légalité de l’appel au boycott des produits israéliens
Enfin, la présente proposition de loi rappelle que la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme pour avoir interdit l’appel au boycott des produits israéliens dans un arrêt du 11 juin 2020 (CEDH, 11 juin 2020, arrêt Baldassi et autres c. France, nos 15271/16 et 6 autres). En effet, la Cour européenne des droits de l’homme a jugé que l’appel au boycott des produits israéliens ne peut pas en soi constituer une infraction pénale : il est, en effet, protégé par la liberté d’expression.
La France n’ayant pas fait appel de l’arrêt, celui‑ci est donc juridiquement définitif depuis le 11 septembre 2020 ([11]). Conformément à l’article 46 de la Convention européenne des droits de l’homme, l’exécution d’un arrêt de la Cour EDH condamnant un État implique, en principe, que cet État prenne toutes les mesures qu’appellent, d’une part, la réparation des conséquences que la violation de la convention a entraînées pour le requérant et, d’autre part, la disparition de la source de cette violation.
En conséquence, les autorités françaises, en particulier le ministère de la Justice aurait dû abroger les circulaires Alliot‑Marie du 12 février 2010 ([12]) et Mercier du 15 mai 2012 ([13]) lesquelles prescrivent aux procureurs de poursuivre les personnes appelant au boycott des produits israéliens dans le cadre de la campagne internationale Boycott Désinvestissement Sanction (BDS).
Or, non seulement, lesdites circulaires n’ont pas été abrogées, mais le 20 octobre 2020, le ministère de la Justice a adopté une dépêche adressée aux procureurs consacrée « à la répression des appels discriminatoires au boycott des produits israéliens » ([14]), qui s’efforce de préserver la pénalisation à la française des appels au boycott. La dépêche affirme même que les circulaires Alliot‑Marie et Mercier sont toujours valables et que les opérations appelant au boycott des produits israéliens sont encore susceptibles de constituer une infraction.
Le Gouvernement a de nouveau porté atteinte à la liberté d’expression en prononçant, le 9 mars 2022, sur le fondement de l’article L. 212‑1 du code de la sécurité intérieure (CSI), la dissolution du Comité Action Palestine et du Collectif Palestine Vaincra.
Le 29 avril 2022, le Conseil d’État a suspendu, en urgence, l’exécution des décrets de dissolution. Le juge des référés considère que « l’instruction comme les débats lors de l’audience n’ont pas établi que les prises de position du Comité Action Palestine, bien que radicales voire virulentes sur la situation au Proche‑Orient et le conflit israélo‑palestinien, constitueraient des incitations à la discrimination, la haine et la violence pouvant justifier une mesure de dissolution. De la même façon, il retient que l’appel au boycott de produits israéliens par le Collectif Palestine Vaincra ne peut en soi justifier une mesure de dissolution, en l’absence d’autres agissements incitant à la haine ou à la violence. » ([15])
Le Conseil d’État a rappelé que « l’appel au boycott, en ce qu’il traduit l’expression d’une opinion protestataire, constitue une modalité particulière d’exercice de la liberté d’expression et ne saurait par lui‑même, sauf circonstances particulières établissant le contraire, être regardé comme une provocation ou une contribution à la discrimination, à la haine ou à la violence envers un groupe de personnes, susceptible de justifier une mesure de dissolution sur le fondement du 6° de l’article L. 212‑1 du code de la sécurité intérieure. En l’espèce, il ne ressort pas des éléments versés à l’instruction menée par le juge des référés que la participation du groupement de fait à des campagnes de boycott de produits israéliens se serait accompagnée d’agissements susceptibles de justifier une mesure de dissolution fondée sur le 6° de l’article L. 212‑1. »
Ainsi, il appartient à l’État français, condamné par la Cour européenne des droits de l’homme et par le Conseil d’État, de reconnaître que l’appel au boycott est protégé par la liberté d’expression. Les auteurs de cette proposition de résolution lui rappellent qu’ « en droit international, le boycottage est considéré comme une forme légitime d’expression politique, et que les manifestations non violentes de soutien aux boycotts relèvent, de manière générale, de la liberté d’expression légitime qu’il convient de protéger. » ([16])
Yuval Noah Harari est né le à Kiryat-Ata dans le nord d’Israel de parents juifs libanais séfarades. C’ est un historien et écrivain israélien. Professeur d’histoire à l’université hébraïque de Jérusalem, il est l’auteur du best-seller international Sapiens : Une brève histoire de l’humanité et de sa suite Homo Deus : Une brève histoire de l’avenir.
Harari pratique la méditation vipassana depuis 2003, telle qu’enseignée par S. N. Goenka et ses assistants-enseignants, dans la tradition de Sayagyi U Ba Khin (en). Son livre Homo Deus est d’ailleurs dédié à son maître S. N. Goenka. Il médite deux heures par jour et fait souvent de longues retraites.
Il est homosexuel, ce qui lui permet selon lui « de remettre en question les idées reçues », et vit avec son mari et manager Itzik Yahav dans le moshav (communauté agricole coopérative) Mesilat Zion près de Jérusalem
Son ouvrage le plus connu Sapiens, d’abord publié en hébreu en Israël (2011) sous le titre Une brève histoire de l’humanité, est traduit dans près de 30 langues (en français en 2015). Le livre retrace toute l’histoire de l’humanité, depuis l’évolution de l’homo sapiens de l’âge de pierre au xxie siècle.
Ses travaux ont suscité l’intérêt des universitaires aussi bien que celui du grand public et ont rapidement fait d’Harari une célébrité, sa recommandation par Mark Zuckerberg dans son club de lecture y ayant contribué, tout comme Barack Obama qui a « adoré cette histoire de l’humanité vue du ciel » et Bill Gates qui a chaudement recommandé ce livre « vivifiant ».
Yuval Noah Harari est considéré par certains comme étant « le pape du transhumanisme et l’instigateur d’un plan visant à établir un « Nouvel Ordre Mondial ».
Rien d’étonnant alors, qu’il occupe un rôle majeur au sein du Forum économique mondial, et qu’il soit le conseiller principal auprès de Klaus Schwab.
La quatrième partie du livre Sapiens, qui concerne la révolution scientifique (débutant au XVIᵉ siècle selon lui), est particulièrement intrigante. Elle permet de comprendre les avancées technologiques et scientifiques qui permettraient à l’homme de devenir un quasi-Dieu.
« Les humains sont en train de développer des pouvoirs encore plus grands que jamais auparavant, nous sommes réellement en train de quérir des pouvoirs divins de construction et de destruction, nous sommes vraiment en train d’améliorer les humains en Dieu », écrit-il.
Vers un système de gouvernance mondiale par la surveillance de masse ?
Si les notions de « Grande réinitialisation » ( dévoilée en mai 2020 par le prince Charles et Klaus Schwab au Forum de Davos) ou de « système de gouvernance mondiale » ( L’idée de gouvernance mondiale, imposée par le courant « transnationaliste », se distingue donc nettement de l’idée classique du gouvernement, car elle dénonce le modèle étatique). Ces idées sont promues par le Forum de Davos. Elles ont un objectif commun : transformer notre société en un monde meilleur. Mais quels sont les enjeux de ces aspirations ?
La surveillance semble être une clef de voute du projet. Harari énonce :
Nous voyons maintenant des systèmes de surveillance de masse, même dans les pays démocratiques qui, jusque-là, les avaient rejetés […]. Avant la surveillance était hors de notre corps, maintenant elle rentre dans notre corps. »
Il allait jusqu’à déclarer que « Les humains sont désormais des animaux que l’on peut pirater. » Il explique que pour pirater un être humain, deux choses suffisent : « Beaucoup de puissance de calcul et beaucoup de données, plus particulièrement, des données biométriques. »
Grâce à une gigantesque base de données, la Commission européenne prévoit d‘instaurer un système de reconnaissance faciale international afin de faciliter le partage d’informations entre les forces de police. Pour l’instant, seuls les suspects ou les criminels condamnés feront partie de la base de données. Pour autant, le projet préoccupe les organisations de protection des libertés.
Au cours des réunions annuelles du Forum de Davos, Yuval Harari répétait à l’envi combien il est simple de faire croire aux mensonges : « Si vous répétez un mensonge assez souvent, les gens penseront que c’est la vérité et plus le mensonge est gros, mieux c’est », martelait-il lors d’une interview de l’émission TED, en février 2017. Les mensonges, il a même appris à vivre avec :« Les fake news nous entourent depuis des milliers d’années : prenez la Bible, par exemple ».
Pour résoudre ce problème, « la prochaine étape, c’est la surveillance qui va entrer dans notre corps », relate-t-il, un regard plein d’entrain. Et pour cela, l’épidémie de Covid-19 semble avoir ouvert une brèche. Si bien que Yuval Harari affirme que « l’argument sanitaire convainc les gens d’accepter, c’est ce qui est légitime : la surveillance biométrique totale ».
Sur cette vue d’artiste figure le tout premier astéroïde interstellaire : Oumuamua. Cet objet particulier fut détecté le 19 octobre 2017 par le télescope Pan-STARRS 1 depuis Hawaï. Des observations complémentaires effectuées au moyen du Very Large Telescope de l’ESO au Chili et d’autres observatoires disséminés à la surface du globe ont montré qu’il avait voyagé dans l’espace des millions d’années durant avant de pénétrer à l’intérieur de notre système stellaire. `Oumuamua est un objet de couleur rouge foncé, de forme très allongée, de composition métallique ou rocheuse, long de quelque 400 mètres, qui ne ressemble en rien aux composants habituels du Système Solaire.
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Le Premier Signe d’une vie intelligente extraterrestre
(Français) Broché – 28 janvier 2021
de Avi Loeb(Auteur), Charles Frankel(Traduction)
AVI LOEBest professeur d’astrophysique à l’université d’Harvard, dont il dirige le département d’astronomie depuis neuf ans. Il est directeur fondateur de son centre d’étude des trous noirs, et directeur de l’Institut de théorie et de calcul (ITC) du Centre d’astrophysique Harvard-Smithsonian. Il préside le comité consultatif du projet Breakthrough Starshot, supervise le programme scientifique de la fondation Breakthrough Prize, et préside le conseil des académies nationales de physique et d’astronomie des États-Unis. Il est membre du Comité des Conseillers du Président des États-Unis sur les sciences et les technologies à la Maison blanche. Auteur de six livres et plus de 800 articles scientifiques, Avi Loeb est membre de l’Académie américaine des arts et des sciences, de la Société américaine de physique, et de l’Académie internationale d’astronautique. En 2012, le magazine Time a cité Avi Loeb parmi les vingt-cinq personnes les plus influentes dans le domaine de l’exploration spatiale.
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C’est fin 2017 que des chercheurs de l’observatoire Haleakala, dans les îles d’Hawaï, détectent un étrange objet qui traverse notre système solaire à une vitesse si élevée qu’il ne peut provenir que d’une distante étoile. L’objet, baptisé ‘Oumuamua, ne dégage aucune traînée de gaz ou de poussières lorsqu’il passe à proximité du Soleil. Pour l’astrophysicien Avi Loeb, en raison de sa forme et de sa trajectoire insolites, la seule explication logique est qu’il s’agit d’un engin artificiel construit par une civilisation extraterrestre.
Cette hypothèse d’Avi Loeb fait couler beaucoup d’encre, et les implications qui en découlent pour l’avenir de la science, des religions et de l’espèce humaine sont considérables. Extraterrestre est un livre aussi généreux que vertigineux, au croisement de la science et de la philosophie, qui nous enjoint à remettre en question nos idées reçues et à porter un regard critique sur l’univers qui nous entoure et les objets qu’il recèle, aussi étranges soient-ils…
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sur Futura Sciences : ‘Oumuamua éblouit les scientifiques », titre alors la Nasa. Parce qu’il est le tout premier objet interstellaire observé aussi près de la Terre. Mais aussi parce qu’il présente un certain nombre de caractéristiques pour le moins surprenantes.
Au fil des mois, toutes les hypothèses concernant sa nature ont été mises sur la table. Y compris la plus folle de toutes : celle du vaisseau extraterrestre ! Une hypothèse soutenue — envers et contre presque tous — par Abraham Loeb, président du département d’astronomie à l’université de Harvard (États-Unis). « La méthode scientifique encourage à la prudence. Nous formulons une hypothèse, recueillons des preuves et testons cette hypothèse. Puis nous affinons l’hypothèse ou rassemblons plus de preuves. Mais les modes peuvent décourager la prise en compte de certaines hypothèses et le carriérisme peut diriger l’attention et les ressources vers certains sujets et les éloigner d’autres », explique-t-il.
En 2015, Ellen Stofan, alors scientifique en chef à la Nasa déclarait à l’occasion d’un événement public, s’attendre à ce que « des preuves de l’existence d’une vie au-delà de la Terre » soient trouvées dans les deux à trois décennies. Un point de vue alors partagé par Jeffrey Newmark, astrophysicien à la Nasa : « Je ne me demande pas si nous trouverons de telles preuves, mais quand. »
Sur quelques singularités relevées par les chercheurs qui ont étudié l’objet interstellaire. Sa forme d’abord. « Nous n’avons aucune image bien nette de l’objet. Seulement les données de onze jours d’observations — avant que l’objet s’éloigne trop de la Terre — par plusieurs télescopes, précise Avi Loeb. Elles montrent que la luminosité de ‘Oumuamua varie d’un facteur dix toutes les huit heures. » De quoi conclure que l’objet est bien plus long que large. Certains ont d’abord parlé de forme de cigare. Puis les données ont orienté, de manière statistiquement bien plus probable, vers une forme de disque.
« S’il n’y avait eu que cela, je serais passé à autre chose », nous confie Avi Loeb. Mais il y avait aussi l’anomalie de trajectoire qui apparait dans les données recueillies par les astronomes. Selon le chercheur de l’université de Harvard, celle-ci est « époustouflante ». « Les lois de la physique nous permettent de prédire la trajectoire d’un objet soumis à l’influence gravitationnelle du Soleil. Mais ‘Oumuamua ne s’est pas comporté comme prévu. » À distance de notre étoile, il s’est vu comme poussé par une force mystérieuse. « Cela arrive aux comètes aussi. Une sorte d’effet de « moteur-fusée » qu’elles doivent à leur longue queue de glace qui s’évapore. »
« Pour moi, ‘Oumuamua ne ressemble tellement à rien d’autre de ce que nous connaissons dans l’Univers qu’il doit avoir été conçu, construit et lancé par une intelligence extraterrestre. Peut-être un voile flottant dans l’espace. Une bouée de communication. Ou un débris abandonné par une civilisation autre que la nôtre, avance Avi Loeb. J’ai conscience que c’est une hypothèse exotique. Mais les autres hypothèses avancées pour expliquer ces caractéristiques particulières ne le sont pas moins. Aucune ne parvient à réellement expliquer la trajectoire de ‘Oumuamua. Et pourtant, l’objet a dévié », n’hésite pas à lancer le chercheur en clin d’œil à Galilée.
sur l’informatique.org : NASA : bientôt des preuves irréfutables de la vie extraterrestre
La NASA est catégorique : la preuve irréfutable de l’existence de la vie extraterrestre est pour très bientôt.
La réponse à la question de l’existence de la vie extraterrestre est pour très bientôt, c’est en tout cas l’avis de la NASA. C’est mardi, lors d’un événement public organisé par l’agence spatiale américaine à son siège de Washington, qu’Ellen Stofan, chef scientifique de la NASA, a déclaré : « Nous aurons de fortes indications de l’existence de la vie extraterrestre dans la prochaine décennie et la preuve irréfutable dans les dix à vingt prochaines années ».
Sagittarius A a été découvert en 1974 d’abord comme source radio puissante et compacte. Son nom vient du fait que le rayonnement est en provenance de la constellation du Sagittaire et la lettre A signifie que c’est la source de rayonnement la plus brillante de cette constellation. Son image en fausses couleurs ci-dessus a été révélée.
L’Event Horizon Telescope -EHT-est une collaboration internationale, de 19 observatoires du monde qui capture des images de trous noirs à l’aide d’un télescope virtuel de la taille de la Terre.
Le 19 avril 2019, la collaboration EHT a publié la première image d’un trou noir situé au centre de la galaxie Messier 87-M87 située à environ 53 millions d’années-lumière de la Voie lactée.. L’image de M87, prise en 2019, était une preuve supplémentaire de l’existence réelle de trous noirs après, par exemple, la mesure des ondes gravitationnelles en 2015.
Il a fallu mettre au point des techniques de traitement d’images adaptées et les utiliser en complément, comme dans le cas de M87, de savants calculs menés avec des superordinateurs et permettant de faire des comparaisons avec des trous noirs simulés également sur ces machines.
Tout a commencé par une campagne d’observation du 4 au 14 avril 2017 par interférométrie à très longue base, aussi appelée VLBI. Cette technique d’observation consiste à utiliser simultanément de nombreux radiotélescopes dans le monde, afin de créer l’équivalent d’un gigantesque interféromètre de la taille de la Terre.
la masse de Sagittarius A au centre de notre galaxie a été estimée à 4,3 millions de masse solaire.
Le trou noir au centre de la galaxie M87 est évaluée à 6 à 7 milliards de masses solaires soit près de 1500 fois la masse de Sagittarius A. Sagittarius A est estimé à 12 millions de km contre 36 milliards de kilomètres pour M87.
En tenant compte des distances à la Terre, ces objets compacts ont des diamètres apparents voisins qui sont de l’ordre de celui d’une pomme ou d’une balle de golfe observée depuis la Terre sur la surface de la Lune.
Rappelons que la seule chose qui définit un trou noir c’est la possibilité d’identifier les limites d’une surface close virtuelle entourant une région de l’espace-temps dont on ne peut pas s’échapper sans pouvoir dépasser la vitesse de la lumière, ce que la physique connue interdit. L’état de la matière et de l’espace-temps sous cette surface à l’intérieur d’un trou noir est inconnu et même si la théorie de la relativité seule implique l’occurrence d’une singularité au cœur du trou noir où la courbure de l’espace-temps est infinie et la densité de matière tout autant (ce qu’a démontré le prix Nobel de physique Roger Penrose ), nous n’en savons rien. En fait, les lois de la mécanique quantique que Heisenberg et Schrödinger nous ont révélées et qui décrivent ce que l’on appelle l’écume de l’espace-temps, suggèrent fortement que rien de tel ne se produit probablement.
Saint-Michel terrassant le démon ou le Grand Saint-Michel – Raphaël 1518- Musée du Louvre
Apocalypse 12;7 ( Sainte Bible)
7Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent,8mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel.…
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Et Michel lança à Lucifer : « « Quis ut Deus ? » (« Qui est semblable à Dieu ? »), ce qui lui donna alors son nom : « מיכאל », « mî ḵā’ ēl », « Michel »
Les apparitions de Saint Michel dans l’histoire de France
Saint Michel est un protecteur de l’Occident depuis 2000 ans. Il devient le saint protecteur de la France à partir du 5e siècle.
D’abord en 496, à la bataille de Tolbiac. L’archange Saint Michel apparaît à Clovis au moment de son vœu qui décida du destin de la France. Les Francs remportent une victoire inespérée contre les Alamans qu’ils attribuent à l’intervention divine de Saint Michel. Quelques années plus tard, Clovis placera la France sous la protection spéciale de l’archange.
En 709, l’archange apparaît à trois reprises en songe à l’évêque d’Avranches Aubert, en lui demandant : « Je veux être honoré ici comme au Mont Gargano. Édifie pour moi un temple sur le Mont Tombe ». Quelques années après la consécration du Mont, Charles Martel vint y déposer son épée pour la faire bénir. Depuis, tous les rois de France, de Charles Martel à Louis XIV, se sont rendus en pèlerinage pour renouveler la consécration de la France à Saint Michel. ( Saint Michel apparaît aussi par trois fois an Monte Gargano)
Au 9e siècle, Charlemagne, petit-fils de Charles Martel, choisit Saint Michel pour protéger la France. Il fit écrire sur ses étendards : « Saint Michel, patron et prince de l’Empire des Gaules ». En 804, lors d’une expédition contre les Saxons, il témoigna qu’une apparition du saint lui avait donné la victoire.
Quelques siècles plus tard, alors que la guerre de Cent Ans s’éternise contre les Anglais, Saint Michel apparaît à Jeanne d’Arc, à Domrémy, en 1425. Ce dernier lui dit: « Je suis Michel, protecteur de la France ». L’archange lui aurait demandé de repousser les Anglais hors de France et de faire sacrer Charles VII dans la cathédrale de Reims, comme l’avaient été depuis Clovis tous les rois de France.
Plus récemment, en 1912 sous le 3e République, tous les évêques de France réunis au Mont Saint-Michel ont consacré solennellement la France à Saint Michel.
Cette présentation s’inscrivait dans une suite d’articles consacrés au SRAS COV 2 et à certaines manifestations locales contre le pass sanitaire qu’on peut retrouver là à la rubrique santé.
Fabien Moine a présenté son film sur son site :
Le 12 juillet 2021, sans concertation, les soignants du pays ont été confrontés à un choix : conserver leur emploi en ayant recours à une série d’injections médicales ou être suspendus de leurs fonctions au 15 septembre. A cette date des dizaines de milliers d’entre eux se sont retrouvés sans travail, sans revenu et sans aide. Dans l’indifférence populaire mais aussi celle de leur institution et des médias.
Ils demeurent suspendus, entre deux mondes… Celui d’un passé technocratique en plein effondrement, sans considération ni moyen, basé sur le rendement et la technologie. Et un autre où tout est à construire, libérés du chantage et de la pression des autorités de tutelle, avec une vision résolument humaine et intégrative de la santé.
Plus que des témoignages c’est un regard profond sur notre système, nos institutions, la passion de l’autre et l’engagement vers un monde meilleur, collectif.
Caroline Blondel, Gregory Pamart, Carole Fouché, Louis Fouché, Judith Rémy, Éric Loridan et Aurélie Colin nous racontent leur vécu de cette crise et leurs espoirs. Le tout porté avec poésie sur une musique originale de Cécile Petit et des chorégraphies d’Aurore Borgo. Car danser avec la crise et sourire à demain est un des nombreux messages portés par ce film.
Le film est en accès libre sur Viméo et une participation volontaire sur Tipeee est laissée à l’appréciation de chacun.
enluminure du XV ième siècle de Saint Ferreol et Saint Ferjeux
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De la Séquanie à l’empire romain puis au royaume franc :
de la Séquanie qui correspond à peu près à la Franche-Comté , à l’empire romain puis au royaume franc:
La Séquanie, également appelée Séquanaise, est le nom donné à la civitas des Sequani, c’est à dire le territoire qui était contrôlé par le peuple gaulois des Séquanes. Il s’étendait entre la Saône, le Jura, les Vosges
Ce territoire correspond à peu près à l’actuelle région française de Franche-Comté.
La Séquanie passa sous domination romaine après la guerre des Gaules de 58 à 50 av. JC..
Du Christianisme à Besançon avec Saint Ferreol et saint Ferjeux :
Le christianisme à Besançon apparaît au IIIème siècle, période durant laquelle, selon la tradition, les martyrs Ferjeux et Ferréol ont évangélisé la ville et sa région. Toutefois le supplice et l’assassinat de ces deux figures du christianisme franc-comtois sont aujourd’hui tenus par certains historiens comme une invention de l’Antiquité tardive, l’ancienne Séquaniegallo-romaine ne se convertissant progressivement au christianisme qu’à partir du IVe siècle1,. La première mention d’un évêque de la ville remonte à 346, mais des documents mentionnent des religieux en fonction dans la capitale comtoise dès le milieu du IIIème siècle, époque où fut probablement construite la première église franc-comtoise, sur le site de l’actuelle cathédrale Saint-Jean.
Selon la tradition, le diacreFerjeux (ou Fargeau) et son frère, ou ami, le prêtreFerréol sont tous deux originaires d’Asie Mineure et ont été convertis au christianisme par saint Polycarpe, évêque de Smyrne dans la Turquie actuelle, avant d’étudier à Athènes en Grèce. Leurs études achevées, on les retrouve dans la ville de Lyon en France, où l’évêque saint Irénée,(né entre 130 et 140 à Smyrne et mort en 202 ou 203 à Lyon) après les avoir ordonnés prêtre et diacre, les envoie fonder l’église catholique romaine de Vesontio (« Besançon » en latin) et évangéliser la Séquanie gallo-romaine. ( l’empereur romain Constantin se convertit an christianisme selon la Tradition chrétienne en 312 lors d’une vision reçue peu avant la bataille du pont Milvius au cours de laquelle il défait l’empereur Maxence.
Ils s’installent dans une grotte, sur le site actuel de la commune de Saint-Ferjeux, d’où ils mènent leur activité durant une trentaine d’années, élargissant leur action petit à petit, avant de subir le martyre et d’être décapités le d’une année du règne d’Aurélien selon le récit de leur passion, sur ordre du gouverneur romain Claude, date parfois corrigés par les auteurs modernes en .
Des martyrologes décrivent longuement les interrogatoires ainsi que les supplices auxquels les deux frères sont soumis : ils ont la langue coupée pour avoir continué à prêcher leur foi, et sont torturés via trente alênes enfoncées dans tout le corps ; ils sont finalement décapités, puis ensevelis dans leur grotte4. On a pu penser d’ailleurs que le nom de Ferréol venait de ferre (conservé en italien, sous la forme de Ferruccio) à cause des alênes en ferraille4. Le Romain Claude, qui semble être le gouverneur de la Séquanie, aurait ordonné l’exécution des deux évangélisateurs à la suite de la conversion de sa femme au christianisme, et voyant dans leurs activités chrétiennes une source de troubles.
Au xxe siècle, les recherches philologiques, archéologiques et historiques remettent en cause la véracité de ces récits qui sont tenus aujourd’hui pour imaginaires. Les origines du christianisme à Besançon sont en fait obscures et les plus anciens récits sur Ferréol et Ferjeux comportent des invraisemblances : en particulier le fait de situer leur martyre sous Aurélien est peu vraisemblable pour des disciples présumés d’Irénée, lequel est mort en 202. Le premier évêque connu à Besançon est Pancharius en 346 et le second Chélidonius en 444.
La cathédrale Saint-Jean-l’Évangeliste est une église, basilique et cathédrale carolingienne avec des parties romanes, gothiques et baroques construites à l’origine dès le IIIe siècle puis reconstruites plusieurs fois et notamment au IXe siècle et XIe siècle.
À l’instar des cathédrales de Nevers et de Verdun, la cathédrale Saint-Jeanoffre l’originalité de posséder deux chœurs opposés, reliés par une nef bordée de chapelles sur le côté Nord. La voûte du vaisseau, réalisée au XIIIe siècle, marie influences champenoises et bourguignonnes.
Saint Hilaire, évêque de Lyon de 177 à 201, est nommé évêque de Besançon vers 320 et, en 326, il fait ériger, au pied du mont Coelius, une première église, dédiée à saint Étienne,
En 355, à la suite des destructions provoquées par les invasions des Barbares, l’église est remise en état et est alors dédiée à saint Jean l’Évangéliste et à saint Étienne.
Au Ve siècle, une autre cathédrale est construite sur le mont et dédiée à saint Étienne c’est alors que la première église perd son double vocable.
En 737, la cathédrale Saint-Jean est incendiée par les Sarrasins.
L’archevêque Bernouin (797-830) décrète la reconstruction dont les travaux débutent vers 797 et s’échelonnent jusqu’en 838.
Vers 1050, l’église est en ruine et l’archevêque Hugues de Salins (1031-1066) entreprend une reconstruction en changeant son orientation .
Entre le XIIe siècle et le XIIIe siècle, un important débat est soulevé (connu sous le nom de querelle des chapitres) entre la cathédrale Saint-Jean et l’église Saint-Étienne.
En 1212, la charpente, de style roman, est entièrement détruite par un incendie ; seuls les murs sont épargnés. Le sinistre allait être le point de départ d’une campagne de rénovation. Les travaux de restauration/reconstruction sont une occasion de se conformer aux modes nouveaux .
Le 25 février 1729, un glissement de terrain entraîne l’effondrement des tours endommageant deux travées de la nef, une partie de l’abside orientale et la charpente. Dès 1730, l’abside orientale (contre-chœur ou abside du Saint-Suaire) est reconstruite, en imitant les voûtes gothiques du Moyen-Âge.
À la Révolution, la cathédrale est fermée au culte, mais elle est rouverte le 1er mai 1790 par un curé constitutionnel.
Le choeur occidental, sanctuaire liturgique du XIIIe siècle est, sans doute, le plus grand chef-d’œuvre de cette cathédrale.
Le contre-choeur oriental, abside du Saint-Suaire datant du XVIIIe siècle, abrite une décoration baroque.
La nef accueille une chaire de pierre du XVe siècle dans le style gothique flamboyant.
La « rose de Saint-Jean » est un autel circulaire datant du XIe siècle et entièrement réalisé en marbre blanc. Il date de l’époque de Constantin et fut acquis en 1050 par le pape Léon IX. Cette sculpture est considérée comme l’un des plus beaux chefs-d’œuvre que conserve la cathédrale. Creusé en forme de cuvette, cet autel est orné d’un chrisme ainsi que d’une inscription rédigée en latin. À son sommet est gravé un aigle représentant le Christ ressuscité, en son centre la croix, à son pied l’agneau immolé, symbole qui représente le sacrifice du Christ. Ce marbre antique a servi de table d’autel dans la cathédrale Saint-Étienne et transporté à la cathédrale Saint-Jean en 1674, après la destruction de Saint-Étienne.
Le collatéral Sud abrite une série de six chapelles remarquables avec des autels datant des XVIe et XVIIe siècles.
L’édifice conserve aussi des fonts baptismaux du IVe siècle et une Pietà réalisée par Conrad Meyt en 1532.
(livre déposé dans certaines librairies locales -tarif 8€- ou à commander au comité Agir 39 : comiteagir39@gmail.com)
Les oubliés, c’est d’abord un livre de 17 témoignages en mémoire du combat mené dans le Jura par des soignants. Il est écrit d’octobre 2021 à janvier 2022.
Dans son introduction l’auteur écrit que dans ces témoignages il n’y a pas de haine mais bien sûr de la colère et beaucoup d’incompréhension.
Il n’y a pas non plus d’appel à la violence, ni d’insultes.
Alors, ces suspendus sont effectivement, au pays des libertés et des droits de l’homme, devenus des sous-citoyens alors qu’il y a dix-huit mois c’étaient les héros du moment.
Comment une société a -t-elle pu perdre ses repères aussi rapidement et jusqu’où peut-elle encore se déliter , s’auto-détruire ?
Ils vivent depuis des mois en marge, humiliés, insultés ( j’ajouterai y compris dans de nombreux médias ) sans travail, sans salaire, sans aides, sans droit à formation pour une réorientation et sans même retrouver du travail car non licenciés… Ils sont juste suspendus.
Ils ont battu le pavé chaque samedi pendant plus de trente semaines, plus de 7 mois ! pour alerter, s’expliquer, convaincre.
Comment, dans une société du vivre ensemble, a-t-on pu basculer dans celle du contrôle, du masque, du pass, de l’injection obligatoire ; du flicage des citoyens entre eux ?
Ce livre, c’est d’abord les paroles, les mots, les formules de ces braves qui ont refusé la soumission à des ordres contradictoires et changeants. Ces ordres, appuyés sur des données scientifiques insuffisantes seront pourtant mondialement appliqués avec plus ou moins de zèle.
Il y a aussi dans ces témoignages le constat du long délitement de l’hôpital public, les postes non remplacés, les lits fermés, la fatigue et le stress, les burn-out et les arrêts maladie.
Ces soignants expliquent pourquoi ils refusent l’injection de ce qu’ils contestent être un « vaccin ». Ils diront aussi pourquoi il est inutile et dément de faire ce « vaccin » aux enfants.
Dans les médias, nombreux intervenants les ont immédiatement traités de complotistes et d’antivax, deux mots choisis pour les anéantir médiatiquement et refuser ainsi d’entrer dans le dialogue sur le fond du sujet. Pourtant, ces soignants avaient tous eu jusqu’ici leurs vaccins et ils ne refusaient pas aux autres le droit de se faire vacciner, respectant aussi leur choix comme ils demandaient qu’on respecte le leur.
Ils voient et dénoncent un monde en proie à la démence et au mirage du tout sécuritaire.
Ils n’attendent pas non plus le grand soir … et les lendemains qui chantent. Ils veulent juste le respect des droits fondamentaux et notamment celui de disposer du choix des moyens de se soigner.
Et Armand Spicher qui a écrit cette introduction, conclut : « ce sont de belles personnes. Des êtres humains au sens plein du terme«
Moi qui écris cet article, ayant ma fille qui fait partie de celles et ceux qui ont dit non et qui aujourd’hui encore est suspendue, je suis fier aujourd’hui de son « non »: non d’abord à la peur qui a submergé la population, non à la soumission à des ordres non fondés scientifiquement, non à une gouvernance mondiale technocratique, dirigée essentiellement par l’intérêt de l’argent et du pouvoir des laboratoires et des sphères qui gravitent autour… Mais en tant que père, j’ai aussi et de ce fait, de l’inquiétude pour son avenir.
Avant de laisser la parole aux suspendus, le livre s’ouvre sur quelques chiffres dont ceux-ci :
5700 lits supprimés depuis le début de la crise covid.
30% des jeunes infirmiers abandonnent dans les 5 ans.
67% des soignants se disent en situation d’épuisement.
L’espérance de vie pour une infirmière est de 78 ans contre 85 pour les françaises.
30% des aides -soignantes et 20% des infirmières partent en retraite avec un taux d’invalidité.
Arrivent alors les témoignages qui s’ouvrent à la lettre A … A comme avocat des soignants suspendus.
Cet avocat s’interroge d’abord de ce qu’il restera de ces luttes dans 10, 15 ou 100 ans, de ces carrières cassées…
Il dit l’hébétude totale et l’angoisse non moins grande des avocats devant la démolition de l’ordre juridique et des normes applicables. Il dit aussi que ces heures de lutte lui ont permis de comprendre que la santé publique est désormais le sésame liberticide qui ouvre toutes les portes de l’absurde d’une société aseptisée.
Il estime qu’il a manqué, à tant de niveaux dans la société, le courage de dire non et aussi le droit d’écouter vraiment et sincèrement.
Il dit enfin, qu’à travers quelques décisions de justice, se lèvent tout de même un espoir sur le plan juridique.
Le livre s’ouvre alors sur les témoignages personnels à découvrir …
On y rencontre :
B… 42 ans, mariée, deux enfants , opticienne optométriste en cabinet privé, vaccinée contre son gré. Elle a commencé médecine puis arrêté après le décès de son papa agriculteur. Reconversion en BTS optique. Son patron lui dit : « soit vous vous vaccinez, soit c’est la mise à pied ».
C… 47 ans, aide-soignante en gynécologie, 28 ans de carrière, mariée, trois enfants. Vaccinée. Arrêtée pour burn-out. Attirée par l’humain elle commence ASH ( agent de service hospitalier) et travaille d’abord dans un grand hôpital de Savoie… où elle découvre qu’il n’y avait aucun moyen.
D…34 ans, médecin depuis 5 ans exerçant à l’hôpital, célibataire. Il fait partie d’une petite équipe mobile de soins palliatifs. Il dit que ce qui le gêne ce n’est pas la vaccination, c’est son obligation qui va à l’encontre de l’éthique et du droit des patients. Il a soldé ses congés et a été suspendu le 29 septembre. Il dit aussi que la médecine telle qu’elle est devenue n’est pas sa médecine, ce n’est pas son monde et sa conception de la relation avec les patients.
E…, 48 ans, technicienne DIM ( département de l’information médicale où on codifie tous les séjours et où on envoie les données à l’ARS), 26 ans de carrière, divorcée, un enfant. En arrêt maladie. Elle a travaillé pendant 7 ans comme ASH en hôpital et clinique avant de revenir au centre hospitalier en 2002 et découvrir de multiples services : médecine, cancérologie, maison de retraite, longs séjours, chirurgie…Elle ne supporte plus ce travail.
F…, 59 ans, marié, médecin hospitalier, exerce depuis 30 ans, deux enfants. Il a fait ses études de médecine en tant qu’élève officier à l’école du Service de Santé des Armées de Lyon. Il voulait prendre soin des gens et il a découvert cette ouverture dans le service des soins palliatifs. L »obligation vaccinale lui a posé un gros problème et donc pour lui ce fut un refus catégorique.
G…; 58 ans, aide-soignante de nuit en soins intensifs, 30 ans de carrière, divorcée, deux enfants. En arrêt maladie. Ayant du mal à travailler en équipe elle a choisi le travail de nuit. Elle dit que les médecins abordent aujourd’hui le soin comme un produit qu’on vend et le personnel, lui, baisse les bras. Elle a été arrêtée le 14 septembre et reconduite chaque mois avec un diagnostic de dépression latente chronique. Elle a demandé sa retraite pour le 1er mai.
H…47 ans, 8 ans de carrière, agent hospitalier, il a mesuré la dose d’hypocrisie autour de lui au moment de la vaccination obligatoire.
I …, 58 ans, technicienne de laboratoire, 37 ans de carrière, mariée, deux enfants. Suspendue. Attirée par la technique pour soigner les malades. Depuis 15 ans elle estime qu’on n’a plus le temps de travailler correctement et de s’occuper des malades. Elle n’a été suspendue que le 1 er décembre.
J…, 26 ans, service de soins de suite et réadaptation (SSR) en hôpital depuis trois ans et demi, en couple sans enfant. Vaccinée contre son gré le 6 octobre, a repris le travail fin octobre. Elle redoutait les maladies auto-immunes. Elle a fait une infection pulmonaire et des crises d’asthme une semaine après l’injection.Son époux a perdu son travail ne voulant pas se faire vacciner. Elle a donc cédé à la vaccination mais est essoufflée pour un rien et épuisée.
K…, aide-soignante en gériatrie depuis 25 ans, célibataire. Elle dit la grande solitude de la plupart de ces patients et aussi souvent leurs souffrances.
L…, sage-femme en hôpital depuis 23 ans, avec les 3/4 de son temps en salle d’accouchement, mariée, deux garçons. On lui dit que le refus du vaccin est son choix. Pour elle la vaccination est la goutte d’eau qui lui fait prendre conscience qu’on tue l’hôpital public pas rentable.
M…, manipulatrice radio depuis 30 ans, divorcée, une fille de 15 ans et un fils de 25 ans. Depuis 10 ans elle dit être dégoûtée de la façon dont sont traités les gens dans son service.
N…, 41 ans, manipulateur radio puis kiné, divorcé, deux enfants, 17 ans de carrière. Il refuse la vaccination obligatoire.
O…, 48 ans, 26 ans au service logistique ( tout ce qui entre et sort de l’hôpital hors médicaments), deux enfants de 22 et 18 ans. Suspendu. Syndicaliste, il estime que si on avait tenu bon quand on était 300 à refuser le vaccin au niveau local il y avait de l’espoir car la Direction n’aurait pu l’imposer.
P…, aide-soignante depuis 18 ans, travaille en oncologie à 90%, mariée, deux enfants. Est actuellement arrêtée pour accident du travail.
Q…, 43 ans, aide-soignante dans différents services et diverses structures depuis 16 ans, en couple. Elle a d’abord travaillé en hôpital et depuis la pression au travail survenue en 2007-2008, elle a fait un burn-out. Réorientée en structure médico-sociale (semi-associative) pour s’occuper des polyhandicapés elle refait un deuxième burn-out en 2010 face au manque de moyens et la détresse des familles.
Ces témoignages révèlent une énorme souffrance et un gâchis social sans précédent et pourtant ils sont lumineux de force et d’espérance .
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Le livre évoque ensuite l’histoire de l’épidémie :
Depuis mars 2020, un état de panique est mis en place avec notamment cette déclaration d’Emmanuel Macron le 16 mars 2020 au journal les Echos : « Nous sommes en guerre , en guerre sanitaire certes, mais l’ennemi est là, insaisissable et qui progresse.«
Tweet d’Olivier Véran ministre de la santé le 23 mai 2020 : » Suite à la publication dans the Lancet d’une étude alertant sur l’inefficacité et les risques de certains traitements de la Covid 19 dont l’hydroxychloroquine, j’ai saisi le HCSP( haut conseil de la santé publique) pour qu’il analyse et me propose sous 48 heures une révision des règles dérogatoires de prescription. «
Ce fut ensuite le Lancetgate – cf article du Monde du 15 juin 2020 avec rétractation de l’article dans The Lancet… mais la position gouvernementale ne changera pas après la publication des fausses études scientifiques !
Voici un passage de l’article du Monde qui permet de comprendre rapidement :
Quelle sera la place de Sapan Desai, ce médecin et entrepreneur américain, fondateur d’une obscure société, au panthéon de l’inconduite scientifique ? Devra-t-on le classer au rayon des fraudeurs patentés, ou plutôt à celui des arrivistes aux données frelatées ? A la tête de sa société il est en tout cas parvenu, en quelques semaines, à cosigner des études sur le Covid-19 dans deux des plus prestigieuses revues médicales – le New England Journal of Medicine(NEJM) puis The Lancet – fondées sur des données de santé qu’il dit avoir collectées auprès d’hôpitaux du monde entier.Et ainsi à infléchir la politique sanitaire d’un pays comme la France – qui a abrogé l’usage de l’hydroxychloroquine contre le nouveau coronavirus –, et à faire suspendre des essais cliniques internationaux sur cette molécule, au plus fort d’une pandémie mondiale. Avant de choir de ce piédestal, ses données mises en cause, sa réputation en pièces et ses articles rétractés.
Et pourtant … les traitements pour les personnes atteintes existent et on les connaissait dès le début 2020. Les médecins généralistes qui les utilisaient témoignent de leur efficacité si elles sont appliquées tôt dans le processus d’évolution du Covid :
l’hydroxychlorochine +azithromicine : cf article du 27/05/2020 sur academic.oup.com
2 familles d’antibiotiques bactéricides et virucides avec l’azitromycine par exemple.
Enfin, vitamine D et Zinc participent au maintien d’une immunité efficace et au rétablissement des malades.
Pour l’année 2020, on a constaté une surmortalité de 55 000 cas alors que les décès Covid déclarés auraient été de 68 000. Quel est alors le nombre des vrais décès Covid ?
Par ailleurs, les vaccins sont encore en phase expérimentale : la phase III des vaccins Pfizer-Bio N Tech et Moderna a été lancée en juillet 2020. Elle devrait se poursuivre jusqu’à l’automne 2022 pour le premier et printemps 2023 pour le second (voir le site de l’Inserm ). Il est précisé qu’il faut près de 15 ans pour qu’une molécule d’intérêt thérapeutique devienne un « vrai médicament »(la phase III est la phase finale avant la mise sur le marché. Elle permet d’évaluer l’efficacité du médicament sur une cohorte de patients plus importante : de quelques centaines en cas de cancer, à des milliers pour des maladies très fréquentes comme l’hypertension)
Il s’agit surtout et aussi de « vaccins » innovants et transgressifs. Un véritable vaccin est un élément étranger capable d’induire une réponse immunitaire sans provoquer de maladie et qui crée une mémoire pour de nombreuses années. Tout autre sont les injections géniques ( ARN ou ADN) comportant entre autre un gène modifié de la protéine Spike. Mais quelles cellules vont utiliser ces molécules inoculées ? Quelles sont les conséquences sur l’organisme ( risques de maladies auto-immunes par exemple). Quels sont les risques de rétrotranscription de l’ARN en ADN et intégration de ce dernier dans le génome humain. cf mdpi.com :université de Lund en Suède, 18 janvier 2022 qui montre que cette rétrotranscription est constatée. (Les connaissances sont alors résumées par le « dogme central » énoncé par Francis H. C. Crick, qui veut que l’information aille uniquement de l’ADN (acide désoxyribonucléique) à l’ARN (acide ribonucléique), puis de l’ARN à la protéine. Le passage inverse des protéines à l’ARN puis à l’ADN est d’autant plus exclu que, s’il existait, il pourrait rendre compte de la capacité de codage d’un nouveau caractère par le génome. Pourtant, en étudiant le mécanisme de réplication de certains virus ayant un matériel génétique formé d’ARN, les Américains Howard Temin (1934-1994) et David Baltimore (né en 1938) isolent, en 1970, une enzyme baptisée transcriptase inverse (reverse transcriptase en anglais), capable de synthétiser de l’ADN à partir de l’ARN (ce que l’on appelle la rétrotranscription). Le dogme central de la biologie moléculaire est bousculé, ce qui est très mal pris dans un premier temps, avant que ce processus ne soit vérifié et accepté)
Ces injections laissent beaucoup trop d’incertitudes sur la fiabilité dans le temps et constituent un saut dans l’inconnu génétique et sanitaire.
Les effets secondaires consécutifs à ces « vaccins » sont de loin les plus dangereux et les plus nombreux de toute l’histoire de la vaccination. cf données CDC , VAERS
Le livre se poursuit par une quarantaine de références à des articles scientifiques et des médias qui justifient le combat mené par ces révoltés devant la réalité des faits scientifiques observés.
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Sur ce site, j’ai déjà publié plusieurs articles sur l’origine du SARS Cov 2, les manifestations locales contre le pass sanitaire avec chaque fois des rappels sur les doutes qui résultent des décisions prises par les autorités de santé. Ils sont consultables dans la catégorie des articles relatifs à la santé – cf là
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Pour aller plus loin, après HOLD ON et HOLD UP voici le film HOLD OUT
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Et pour terminer malgré tout, en chanson …
« DANSER ENCORE » – Flashmob – Gare du Nord – 4 Mars 2021
« Le temps n’existe point en réalité et la succession des faits n’est qu’une apparence – Tous les faits sont réalisés ensemble – et notre avenir ne s’accomplit pas. Il est accompli. Nous le découvrons seulement ! » Anatole France – 1901
« Nos intentions causent des effets dans le futur qui deviennent les futures causes d’un effet dans le présent. Je le répète, ceci est en train de devenir un courant dominant de la physique. » Jacques Vallée – Astrophysicien, Informaticien. TEDx Bruxelles – 22/11/11
1901 – 2011 – avec 110 ans d’écart, littérature et sciences, dans des registres bien différents donc, semblent cependant jouer la même partition dans la symphonie de la conscience, à plus d’un siècle d’intervalle ! Cette partition étant interprétée par ces deux auteurs qu’apparemment tout sépare. Sauf si cet apparent décalage n’était en fait qu’une interprétation erronée de notre part, car il se pourrait bien que toutes ces informations aient toujours été là – comme dissimulées dans les replis du temps – et donc, avant même que nos petits cerveaux ne les débusquent et ne les décryptent * au détour d’un silence ?
Combien d’auteurs, mais aussi de scientifiques parmi les plus prestigieux, n’ont-ils pas confié que très souvent, une réponse sur laquelle ils butaient parfois depuis des années, jaillissait de manière inattendue et non pas lorsqu’ils étaient devant leurs équations ou leur ordinateur, mais par ex., par un beau matin, tout juste au sortir du réveil. C’est un peu le « Eurêka ! » d’Archimède, non pas devant ses calculs, mais selon Vitruve, dans sa baignoire. L’information était déjà là, comme en suspens, et sans doute un instant de lâcher prise, de détente, lui a permis de comprendre ce qui devint la fameuse « Poussée d’Archimède » – tout corps plongé dans l’eau… ressort mouillé. CE2 !
(* décrypter = extraire de la crypte – crypte = espace caché, dissimulé à la vue courante)
Mais alors, des informations de toute nature, peuvent-elles jaillir comme ça, de manière impromptue, puisque n’étant pas le fruit d’un besogneux effort cérébral ? C’est souvent lorsque les tensions cessent, que la solution semble jaillir, tellement évidente. Ces informations ne seraient donc pas le fruit de nos circonvolutions neuronales, mais elles seraient « cueillies » comme des fleurs au bord du chemin. Elles sont là, mais trop souvent nous ne les voyons pas, nous ne les percevons pas, enfermés que nous sommes dans nos schémas mentaux, nos dogmes, souvent archaïques et poussiéreux, nos cages de faraday, qui nous isolent d’un Réel oublié. Ces informations seraient peut-être là aussi, simplement sous forme de potentiel, et elles émergeraient dès lors qu’une forme de décohérence quantique, les ferait passer du stade de potentiel – onde – au stade de particule – pensées structurées – peaufinées à ce niveau effectivement, par notre réseau de neurones et synapses, ou de ce qu’il en reste !
Le « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » de Lavoisier, ne pourrait-il pas s’interpréter alors, (lâchons un peu la bride à l’imagination !) également comme une sorte de Samsâra à l’échelle cosmique, qui concernerait cette fois, l’humanité et l’Univers ?! Cet axiome si génial de Lavoisier, rejoint également la loi de conservation de la masse et de l’énergie de la physique actuelle, car il en fut un peu à l’origine. Donc en poussant un peu plus loin le questionnement – ces informations, avant même que l’humanité ne fut – n’étaient-elles pas déjà parties prenantes en tant que potentiel quantique, mais en provenance peut-être d’autres dimensions cette fois, tel que la Physique Quantique nous le suggère, et même plus que suggérer – car il y aurait de fait, une potentialité d’au moins 11 dimensions. Et cela sans compter sur d’ hypothétiques apports de civilisations exogènes, de moins en moins hypothétiques du reste – ce qui perturbe bien sûr la bien-pensance – mais là, il y a des faits de plus en plus avérés, et attestés par des structures officielles, mais aussi par de nombreux scientifiques, astrophysiciens, physiciens quantique et autres, pilotes civils ou militaires… et bien sûr, de manière moins conséquente, et pourtant au vu du nombre de témoignages ! – par des observateurs lambda. (dont l’auteur) .
« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » Extrapolé donc au niveau de l’Univers et au-delà – ce pourrait être alors une application au plan universel, de la conservation des énergies-conscience, et de la masse-matière. Le pseudo Vide n’étant qu’un océan d’Informations quantiques, (comme la physique semble le suggérer) que le Samsâra cosmique met en symphonie, comme une Partition Céleste – là où les hommes, depuis leur apparition et leur évolution, de Néandertal à Homo Sapiens, peut-être avec un coup de pouce « venu d’ailleurs » ? ont évoqué les dieux – « ceux qui des étoiles vinrent sur terre » – comme le relatent les tablettes sumériennes, à défaut d’arguments expliquant les mystères du cosmos et de l’univers. En ces temps là, le soleil et la lune étaient alors reconnus comme des luminaires, destinés à éclairer la terre et le monde; et les étoiles, comme des parures célestes, au-dessus de cette terre plate, bien entendu.
L’Information Primordiale est peut-être au-delà de nos complexes échanges neuronaux – Et c’est notre ignorance qui au cours des siècles, nous a fait inventer fables et comptines, destinées à nous rassurer, car « l’âme hors » fait toujours aussi peur aux hommes dans leur grande majorité. Ils ont dès lors, toujours éprouvé le besoin d’être rassurés, d’être protégés. D’où la recherche d’une figure, souvent anthropomorphique, mais heureusement pas toujours, dont la puissance tutélaire ferait figure de Père céleste. Ils ont bien recherché la clé des mystères dans d’autres fréquences d’informations, évoquant alors les mondes subtils des sphères mentales, astrales et autres succursales de l’illusion, mais là aussi, la roue de ce samsâra, pour simplifier, tourne encore et toujours. Elle est toujours à l’œuvre, puisque « même les dieux meurent » dixit, Mahâbhârata – Bible etc..et reviennent sous d’autres natures par le jeu de cette sempiternelle Roue Cosmique ; tant que la forme sous toutes ses formes, et quelles que soient les fréquences, nous piège dans l’illusion des sens.
Nous demeurons comme englués dans cette illusion, et nous évoquerons alors nos dieux, nos entités diaphanes, (elles « existent» bien !), nos esprits de la nature ou d’ailleurs, qui, si tout semble pourtant si « réel » à nos sens, n’en sont pas pour autant, ce que l’on pourrait appeler la Réalité Ultime. On pourrait s’en approcher peut-être un peu plus (?) au travers de l’hypothèse d’univers holographiques, développée par David Bohm, ou des hologrammes cérébraux de Kart Pribam et de l’expérience d’Alain Aspect à l’Institut d’optique d’Orsay, sans oublier John Eccles et Régis Dutheilqui dans leur domaine respectif, ont apporté de nouveaux éclairages sur cette illusion majeure qui nous régente assez souvent ! – Alors cela perpétue une forme de continuité de cette information altérée, par le biais des chamanes, des religions dogmatiques, des cultes animistes – toutes ces béquilles qui œuvrent dans une bienveillante aide, pas toujours désintéressée du reste, mais passons, pour nous réconforter avec leurs explications dûment assermentées. Mais les piètres tentatives de l’auteur, de vouloir esquiver ces pièges à la glu bien collante, ne se veulent nullement véhémentes – mais ne sont que de simples réflexions, des informations cueillies au bord du chemin, que d’autres ont menées également et mènent encore, sans doute avec plus de pertinence.
Passé –
L’un des aspects de ce passé…
MAHÂBHÂRATA :
Le Mahâbhârata est le livre sacré de l’Inde ancienne, initiateur de la pensée fondatrice de l’hindouisme. Il consiste en 106 000 vers répartis en 18 livres, pour un total d’environ 12000 feuilles (soit environ vingt fois la Bible). Il aurait été écrit plusieurs siècles avant J.-C., mais il était transmis oralement depuis longtemps. Les estimations modernes remontent à plus de 5000 ans. Selon des ruines sous marines découvertes récemment, la civilisation dont il est question dans le texte aurait prospéré il y a environ 12000 ans. L’histoire Le Mahâbhârata raconte l’arrivée sur Terre d’êtres évolués, venus de l’espace à bord de vaisseaux (les vimanas ?). On parle de dieux dans le récit. Ceux-ci ont rencontré des humains. Des enfants hybrides seraient nés des accouplements entre les dieux et les humains. (comme pour les Elohims) Ainsi, quelques millénaires plus tard, on retrouvera ces mêmes unions hors normes, entre deux typologies d’individus génétiquement différents, chez les Elohims, les Nephilims, où « les fils du ciel virent que les femmes des adams (hommes) étaient « bonnes »cf Bible, Enoch, c’est-à-dire fécondables.) . Science-fiction ? Certains de ces enfants hybrides auraient-ils été « éduqués » dans des vimanas ou villes des dieux, (vaisseaux-mère?) où on leur aurait notamment enseigné l’utilisation des technologies avancées dont ils disposaient ? Des guerres ont ensuite eu lieu entre les rois humains, les hybrides et les dieux. D’énormes destructions ont eu cours, puis il a été décidé de punir l’humanité (ou de faire disparaître les preuves de leur passage désastreux ici ?) en provoquant le déluge. Cela rappelle encore quelque chose ! Seulement c’était il y a déjà quelques 10 000 ans et plus – l’autre déluge viendra plus tard ! – Décidément ces dieux n’ont vraiment que peu de compassion pour le genre humain qu’ils ont eux-mêmes « créé » Les dieux seraient ensuite repartis sur leur planète ?. Idem chez les Sumériens où l’on relate sur les tablettes cunéiformes, des récits semblables. Là, ce sont les Annunakis qui sont à l’œuvre, ils précèdent donc les Élohim de quelques centaines de siècles. Bref l’histoire de l’humanité est un éternel Jour sans fin. Guerres, massacres en tout genre et déluges à répétition ! Un Samsâra à l’échelle planétaire ?! D’autant que dans le Mahâbhârata, il est bien dit que les dieux suivent, tout comme les hommes, des cycles d’incarnations. Seulement ils sont mille fois plus longs ce qui donnait aux peuples obombrés l’impression d’éternité. ( Idem pour les Élohim où il est dit dans la Bible, « Vous êtes mortels comme les hommes…) Ils se réincarneraient donc selon le Mahâbhârata, mais en devant subir le poids de leurs errements en tant que dieux, et donc d’une réincarnation moins glorieuse ! (Petite digression : Dans le Ramayana il est question de 33 dieux dits supérieurs – Ce chiffre 33 que l’on retrouve parfois dans d’autres récits – un chiffre mythique ? – peut-il être une passerelle, une jonction avec l’âge de 33 ans supposés, de « l’âme hors » de JC ?) Avant le « Passé »
Au commencement était…le Vide qui n’est pas vide => l’Information ?.
Théorie créationnisme – ou – Théorie évolutionniste – Avec les nombreuses nuances que l’on connaît. Mais alors qu’en est-il de ce « saut évolutif » observé, mais toujours objet de tant de controverses, et qui part de l’ Australopithèque jusqu’à Homo sapiens?
Le Dr Pietro Buffa – biologiste moléculaire – (cf « les gènes manipulés d’Adam »– a mis en évidence le fait que les dimensions du cerveau et sa complexité se sont manifestés par ce saut de l’évolution, faisant que le cerveau passait de 440 cm3 chez l’Australopithèque , à 1230 cm3 chez l’Homo sapiens en une période relativement courte, au vue de l’évolution naturelle mise en évidence par Darwin.
Les chercheurs de l’Institut Medical Howard Hughes de Chicago, ont publié les résultats d’une étude qui affirme que l’évolution extraordinaire que subit le cerveau humain fut le résultat d’un « événement spécial ».
Le Dr Buffa : « Il ne s’agit pas d’une amélioration de ce qui existait auparavant, mais bien d’un tournant radical dans la biologie humaine dont la cause doit être recherchée dans notre ADN. La formation du cerveau est guidée chez l’homme par l’expression de multiples gènes, mais il existe une séquence d‘à peine 118 bases, à l’intérieur du chromosome 20 dont nous savons aujourd’hui qu’elle joue un rôle déterminant durant le développement embryonnaire, produisant une migration neuronale massive, indispensable à la formation d’un cerveau véritablement humain » .
En comparant cette région cérébrale avec son équivalent chez les primates non-humains, les biologistes s’aperçurent en 2005, qu’ils se trouvaient face à l’un des sites génomiques dans lesquels se déroulèrent le plus grand nombre de changements moléculaires ( mutations génétiques) jamais rencontrés chez l’homme.
« Chez les singes, la même région n’a que très peu changé depuis l’époque des plus anciens vertébrés, ce qui démontre que l’importante quantité de modifications est survenue exclusivement chez les humains, activant en un temps record, un gigantesque mécanisme moléculaire dont nous savons aujourd’hui qu’il est la base du développement cérébral. Cette petite séquence a été nommée Human Accelerated Région 1 ( HAR1) et fut cataloguée comme la première d’une série de régions génomiques spécifiquement humaines, ainsi que déterminantes dans le processus évolutif d’hominisation. » Le Dr Katherine S,Pollard ( Scienze Août 2009) a, à son tour, illustré cette découverte.
Alors oui, les constantes de l’Univers sont ahurissantes de précision – les engrenages biologiques, tel ceux observés dans l’ADN, sont stupéfiants de concision et ont conduit à ce que nous sommes – ce n’est pas toujours une réussite (!) – et au raffinement des merveilles de Dame Nature et essentiellement du Potentiel d’Information quantique sous-jacent. C’est ce qui supporte et structure l’Édifice cosmique apparent, sans pour autant vouloir à tout prix, attribuer une figure tutélaire forcément réductrice, puisque enfermée dans des mots carcans, à ce qui est par nature Indicible.
Et ce, sans doute, dans l’ensemble de notre Univers, avec ses quelques 2000 milliards de Galaxies, qui chacune recèle entre 200 à 800 milliards d’étoiles, à la louche ! Chacune avec une sarabande de quelque 8 à 10 planètes en moyenne. Même s’il n’ y a qu’un très faible pourcentage de planètes qui pourraient receler une forme de vie consciente, ça fait quand même quelques millions, d’après certains astrophysiciens et autres spécialistes.
Alors – coup de pouce de Visiteurs exogènes ? « Ceux qui du ciel vinrent sur terre » comme cela serait indiqué sur les tablettes sumériennes ?! Mais au-delà des Annunakis, également chez les Élohim, mais aussi dans le Mahâbhârata.
à suivre …
Et Dieu dans tout ça ?
« Le mot Dieu n’est pour moi rien d’autre que l’expression et le produit des faiblesses humaines, et la Bible un recueil de légendes vénérables mais malgré tout assez primitives. Aucune interprétation, aussi subtile soit-elle, n’y changera rien (pour moi). » Albert Einstein 1953. (ça n’engage que lui !)
C’est par ces mots, définitifs, que le prix Nobel de physique (1921) Albert Einstein explique son rapport à la religion – et au judaïsme en particulier – dans une lettre écrite un an et demi avant sa mort, survenue en avril 1955. « Une superstition primitive » Cette lettre, rédigée en allemand, est adressée au philosophe Eric Gutkind, auteur de l’ouvrage Choisir la vie : l’appel biblique à la révolte, dans lequel ce dernier cite à de nombreuses reprises les travaux d’Einstein. Des références que le père de la théorie de la relativité goûte peu (!), au point d’écrire à Gutkind une mise au point, très polie mais directe, concernant son rapport au fait religieux : « Pour moi la religion juive est, comme toutes les autres religions, l’incarnation d’une superstition primitive. Et le peuple juif auquel j’appartiens , n’a pas pour autant une forme de dignité différente des autres peuples », écrit Albert Einstein
Einstein un peu iconoclaste, mais pas athée pour autant. « Merveilleux Spinoza » Malgré son rejet de la religion en tant qu’institution et dans sa représentation de Dieu comme puissance active dans la vie des individus, et somme toute, très souvent anthropomorphique dans son comportement, lui qui punit les méchants – qui souvent sont [khaw-ram’] « dévoués par interdit » et récompense les bons ! – Einstein ne se définissait pas pour autant comme athée. Dans cette lettre, il fait d’ailleurs une rapide référence à « notre merveilleux Spinoza », philosophe néerlandais du XVIIe siècle pour qui Dieu, la nature et la nécessité absolue sont une et même chose. Concrètement, « dire “je crois dans le Dieu de Spinoza”, comme Einstein, (…) cela signifie que vous croyez que les lois de la nature forment un tout et qu’elles contiennent toutes les réponses aux questions que vous vous posez », explique au New York Times Rebecca Newberger Goldstein, philosophe et auteure du livre Plato at the Googleplex : Why Philosophy Won’t Go Away (« Platon au Googleplex : pourquoi la philosophie ne disparaîtra pas ») et de poursuivre : « Beaucoup de physiciens utilisent le mot Dieu. Cela trompe les gens qui pensent qu’ils sont croyants, mais c’est en fait une manière métaphorique de parler de la Vérité absolue. » Ou d’Information Primordiale ? « Au commencement était le Verbe »…l’Information ! Il est aussi question de cette « Information du Vide », selon de nombreux physiciens quantique. Ce vide qui n’existe pas, comme le proclamait déjà cette pensée du XIII siècle : « Nequaquam Vacuum » ( le vide n’existe pas) – sans doute elle-même, déjà puisée dans cette Source d’Informations Primordiales. Ces fluctuations quantiques du vide, découvertes par la physique quantique, sont génératrices de la plus gigantesque source d’énergie et d’information qui soit. Alors, il ne reste plus qu’à « rechercher en nous-même », puisque tout, Homme, Nature, Cosmos et Univers, est constitué à 99,9999 % de vide. ! Pour bien visualiser cela, il n’y a qu’à considérer l’élément le plus infime qui nous constitue : l’atome, et l’image employée par la science pour bien nous faire comprendre la nature de ce vide. L’atome : imaginons un terrain de football et une toute petite tête d’épingle qui serait plantée au centre de la pelouse du Parc des Princes ! Cette tête d’épingle minuscule, c’est le noyau de l’atome, (nucléons) traçons un cercle imaginaire qui passerait par les 4 angles de ce terrain de foot, il correspondrait à l’orbe du premier électron. Tout le reste c’est « Vacuum » ! Car le vide est également dans le noyau même ! Quarks et cordes….et vide quantique ! En Inde les textes qui parlent de la Maya ( l’illusion ) avaient bien raison aussi quelques milliers d’années avant notre physique quantique ! L’illusion de nos sens est si prégnante, alors que ce ne sont uniquement que les interactions entre champs de force de nature différente + ou – qui font que notre perception consciente se fourvoie; jusqu’à vouloir nommer ce qui est Indicible par Essence, et/ou à imaginer ou ressentir, ce qui est Inimaginable puisque au-delà même des sens, à nos échelles de fréquence. Même dans les étages dits supérieurs, ou l’ illusion de la forme, de l’émotion, et des sens demeurent identiques, avec des variables évidentes. Alors si tout cela, toutes ces multiples conséquences, parfois d’une immense profondeur, ou empathie et compassion illuminent le monde, mais aussi trop souvent chaotiques, imbibées de violences extrêmes toujours désastreuses; si tous ces méandres et sinuosités par lesquels le monde et les humanités successives se sont engluées – ces chemins de vie où elles sont passées, passent et repasseront encore et toujours, tant que Patchamama nous offrira cette si généreuse hospitalité – bref si tout cela n’était pas quelque peu de notre fait – en tant qu’individu rattaché plus ou moins intensément à ces humanités passées, présentes et futures ? Puisque le futur n’existe pas en tant que tel. C’est ce que proposent et même explorent de plus en plus de physiciens, pour qui la notion de temps, de l’écoulement de ce temps, n’est que pure illusion. Certains de ces scientifiques tentent jusqu’à l’expérimentation personnelle, dont l’un d’entre eux, que nous avions eu le plaisir de rencontrer. et d’échanger. « Nos intentions causent des effets dans le futur qui deviennent les futures causes d’un effet dans le présent. Je le répète, ceci est en train de devenir un courant dominant de la physique. » Jacques Vallée, Astrophysicien, Informaticien TEDx Bruxelles, 22/11/11
Alors, Biofeedback à l’échelle planétaire ? Rétrocausalité ? Comme l’exprime et le développe si brillamment Philippe Guillemant – Docteur en Physique du Rayonnement à Centrale Paris, Cristal du CNRS, dans ses ouvrages « la Physique de la Conscience » ou « la Route du Temps »etc…
Sommes-nous toujours l’auteur intégral de ce que nous pensons, écrivons, où puisons-nous dans ce « vide » rempli d’informations ? Nous ne serions alors qu’un simple assembleur d’informations. Je ne parle pas ici de contact avec des entités nommées ou anonymes quelconques, mais d’une information libre et disponible, sans qu’il n’y ait de signature.
C’est un peu comme un promeneur qui découvrirait, au hasard de ses pérégrinations sur un sentier de montagne, des fleurs modestes au bord du sentier. Il peut alors essayer de confectionner un petit bouquet qui sera plus ou moins harmonieux, plus ou moins inspiré par les paysages somptueux qu’il aura pu découvrir lors d’un détour du chemin. Mais il n’est pas le propriétaire de ces fleurs, c’est bien Dame Nature, il n’est tout juste qu’un simple « assembleur » de ce qu’il a pu recueillir lors de son vagabondage. Ces sources d’informations, nommées différemment, noosphère, champs morphiques, akasha, inconscient collectif,univers impliqué…
Alors, le Chemin continue… Retour vers le futur !.
reproduction par le témoin du phénomène observé le 25 septembre 2020
Nous sommes le 25 septembre 2020 et le témoin se souvient qu’à l’apparition du phénomène il a regardé sa montre. Il était très exactement 21h29.
Apparaît alors brusquement dans son champ de vision, à une altitude qu’il estime être celle de la couche nuageuse que l’on perçoit d’autres soirs, une série de trois rangées de spots circulaires de couleur orangée tirant sur le rouge. Ces spots sont constitués d’une couronne éclairée présentant, vers l’avant et vers l’intérieur, une excroissance pointue. Ces spots sont visuellement alors partagés en diagonale par le fil électrique qui alimente sa maison.
L’observation va durer environ 15 à 20 secondes. Il a le temps de compter qu’il y a trois rangées de 6 spots avec en plus un spot à l’avant de la rangée médiane et deux spots à l’arrière. Il ne distingue aucune forme à cet objet. Par contre il affirme que celle -ci, indéterminée, cache les étoiles qui sont au-delà.
L’objet est apparu subitement, venant de nulle part. Il se déplacera en ligne droite et relativement lentement en direction Ouest/nord-Ouest. Ce déplacement n’occasionnait aucun bruit et le témoin d’ajouter que durant cet instant tous les bruits du voisinage avaient aussi disparu alors que l’observation se situe en agglomération. Après son passage, les bruits sont réapparus. L’objet a disparu de son champ de vision par delà un groupe de plusieurs tours situées à quelques centaines de mètres plus loin.
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Première observation : Nous sommes en octobre 2015 et le témoin qui ne se rappelle pas du jour exact, précise qu’il était 23H 55 car des projecteurs d’une maison de quartier voisine éclairaient encore la partie du ciel où il vit apparaître le phénomène. Il précise que quelques instants après, ceux-ci se sont éteints comme d’habitude à 24H.
Le témoin raconte qu’il est familier des sites et du monde de l’ufologie. Il connaît bien la narration de tous ces phénomènes, mais aussi les techniques à utiliser pour préciser les observations.
Il dit aussi son habitude à la belle saison de passer plusieurs heures dehors le soir à vivre ces moments, à observer le ciel. Il précise alors que pour y parvenir l’oeil doit d’abord s’habituer à l’obscurité durant une heure ou deux pour atteindre son maximum de finesse d’observation dans l’obscurité.
En fait, ici, et comme déjà indiqué, une partie du ciel observé reçoit la lumière de projecteurs. C’est dans cet espace, légèrement éclairé, qu’il voit tout à coup passer une aile delta noire se dirigeant sud – nord. Lorsqu’il la perçoit, celle-ci est très basse et frôle la cime d’un petit bosquet de pins situé à moins de cent mètres de sa maison.
Habitué de ces observations, il note qu’il ne voit plus alors les étoiles occultées par cette forme. Cette dernière apparaît d’autant mieux qu’elle est éclairée faiblement par les projecteurs. Il s’agit d’une aile delta de couleur noire et de quelques mètres d’envergure. Celle -ci ne dispose d’aucun feu et son déplacement se fait sans aucun bruit.
Interrogé sur le temps d’observation le témoin estime celui-ci à moins de cinq secondes et l’aile a alors disparu derrière le bosquet de pin.
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les réflexions qui suivent sont tirées d’un article « phénomène OVNI et problème de la conscience » -écrit par Jocelin Morisson le 13 janvier 2017
Cet article, tiré d’un livre collectif, tente de dissiper certains malentendus, à commencer par le fait que cette approche serait « psychologisante » et viserait à réduire les observations d’ovnis à des illusions.
L’ufologue et psychologue Fabrice Bonvin – cf là -a dirigé la rédaction de l’ouvrage collectif. ( Fabrice Bonvin est un enquêteur, conférencier et écrivain ufologue suisse né à Genève en 1975. Il obtient un master en psychologie à l’Université de Genève.)
Le souhait de Fabrice Bonvin était de privilégier une approche « holistique » du phénomène ovni, sur la base de six constats :
1) Le phénomène s’affranchit des lois cinétiques et dépasse de loin nos capacités aérodynamiques.
2) Il a une composante physique.
3) Il est doté d’une intentionnalité et se caractérise par une grande élusivité (sporadique, fugace, non reproductible, échappe à l’objectivation poussée).
4) Il montre de l’intérêt pour l’énergie nucléaire, à usage civil ou militaire.
5) Il a tendance à se manifester par vagues dans une perspective temporelle.
6) Il se présente sous une grande variété et s’adapte à nos représentations cognitives d’un point de vue formel.
Fabrice Bonvin résumait ainsi son approche du phénomène ovni : « Il a une dimension physique, oui, mais réduire les ovnis à des objets « tôle et boulons » et les extraterrestres à des êtres de chair et d’os arrange les gouvernements car cette explication a selon moi servi de couverture à la réelle nature du phénomène ovni. Je pense que les gouvernements, et en particulier américain, ont compris assez rapidement que c’était un phénomène complexe, et il a joué là-dessus pour ridiculiser le phénomène avec des récits complètement farfelus. Les récits loufoques d’Howard Menger ou Georges Adamski ont décrédibilisé l’ufologie et tout indique qu’ils ont été appuyés par la CIA. »
Le fait est que la complexité et le polymorphisme du phénomène ovni rendent son étude encore plus difficile ; c’est pourquoi l’approche pluridisciplinaire se révèle indispensable. Voici quelques unes de ces approches pluridisciplinaires :
La conscience est à la fois la plus grande énigme scientifique actuelle et ce qui est à la base même de toute notre expérience de la réalité. A ce titre, il y a une forme de point aveugle. En effet, sans conscience il n’y a pas de réalité, mais s’interroger sur sa nature revient à confondre le sujet et l’objet puisque le seul outil dont nous disposons pour étudier la conscience est la conscience elle-même.
La conscience serait comme l’écran blanc sur lequel est projeté le film de la réalité, ou la page blanche sur laquelle elle s’écrit.
Le physicien Bernard d’Espagnat parlait du « réel voilé » et John Wheeler lui emboîte le pas avec sa formule « it from bit » : « En substance, le monde physique (it) émerge en réalité d’un monde immatériel d’information pure(bit). » Dans une fameuse conférence TED de 2011, l’ufologue Jacques Vallée a dit que la « physique de l’information » serait la physique des cinquante prochaines années.
Dans Ovnis et Conscience , l’ufologue Daniel Robin évoque un « facteur exogène », comme si « quelque chose ou quelqu’un interférait avec l’humanité », « dans un but d’évolution/élévation spirituelle ». Le phénomène ovni et le problème de la conscience posent tous deux des questions sur la matérialité, les dimensions de la réalité, leur origine, le sens, l’utilité, le dessein, les potentialités.
L’idée que des manifestations de type ovnis traduisent une réalité plus complexe et aient un lien avec d’autres phénomènes relevant du folklore, de la mythologie ou de la spiritualité, n’est pas nouvelle. Elle a notamment été proposée par Carl Jung dès 1957. Dans Un mythe moderne : des « signes du ciel », il montre en effet que la question de la réalité physique des « soucoupes volantes » est presque secondaire et que ce qui importe est le phénomène psychologique, lui-même fruit de la fonction imaginaire inconsciente. Le terme « mythe » vise à souligner qu’au moins une partie de ces expériences seraient de nature « psycho-physique », c’est-à-dire qu’elles procèderaient d’un brouillage des frontières entre les réalités objectives et subjectives.
quatrième de couverture du livre de CG JUNG. : En entreprenant l’étude psychologique des soucoupes volantes, C.G. Jung refuse de se prononcer sur le problème de la matérialité physique des faits et il étudie pour l’essentiel les soucoupes volantes, que l’on prétend avoir «vues», comme si on les avait «rêvées». Il ne s’attache que secondairement au problème de leur réalité externe. Même si elles revêtaient une réalité physique, support du phénomène psychologique, C.G. Jung montre que, dans le sens le plus large, ce dernier est le fruit de la fonction imaginaire inconsciente. Le lecteur découvrira comment le phénomène et l’imagerie des soucoupes volantes expriment, de façon totalement inattendue, l’inadéquation de l’homme moderne à lui-même et au monde, la détresse qui en résulte, une mise en forme balbutiante – grâce à un langage puisé dans l’actualité – de ce qui l’agite, et aussi une tentative de conciliation de ses forces contraires. C.G. Jung inscrit – au-delà de son enquête – la somme de son savoir, de sa réflexion, de son intuition sur le monde et son avenir. Il y dégage pour nous, à l’occasion d’un phénomène contemporain insolite, en une manière d’étude de psychologie appliquée, les leçons de sa science et aussi de sa vie.Le Mythe moderne de C.G. Jung montre un point de jonction entre deux infinis, l’infini du monde extérieur et l’infini qui sommeille en tout homme.
Egalement contributeur du collectif Ovnis et Conscience, l’ingénieur-physicien Philippe Guillemant – cf ici son site -a été incité à réfléchir à ces problématiques par Jacques Vallée. A l’occasion d’un entretien qu’il m’avait accordé pour le magazine Nexus, il déclarait : « Je pense que nos visiteurs, s’ils existent, transitent par l’extérieur de l’espace-temps, autrement dit par le vide. Il peut y avoir toutes sortes de technologies, mais le principe d’entrée-sortie est toujours le même et opère par distorsion de l’espace-temps. (…) On peut déjà théoriquement déformer l’espace-temps pour s’y déplacer, par exemple en utilisant la métrique d’Alcubierre qui consiste à compresser l’espace à l’avant d’un vaisseau et à le dilater à l’arrière : c’est alors l’espace qui est déplacé comme une onde, et non le vaisseau. Mais on peut aussi appliquer une compression homogène et, dans ce cas, aller jusqu’à sortir de l’espace-temps par différents moyens dont beaucoup figurent dans la littérature de science-fiction. »
Passerelle avec le chamanisme
A partir de conversations avec Romuald Leterrier, ethnobotaniste expert du chamanisme amazonien, Philippe Guillemant a envisagé une possible identité entre le multivers quantique et le monde des visions des chamanes. « Nous avons du mal à l’imaginer aussi longtemps que nous n’admettons pas que c’est notre conscience qui construit notre réalité à partir de l’information du vide. Ma théorie divise le vide quantique en deux couches supplémentaires d’espace-temps (non manifestées) à trois dimensions, ce qui nous fait au total trois mondes emboîtés pour la conscience, qui concordent avec les mondes décrits par les chamanes : le « monde du dessous », qui correspond à ce que j’appelle l’anima ; le « monde du milieu », qui est notre monde physique tel que perçu par notre conscience, notre « moi » ; et le « monde du dessus », qui est le monde spirituel, le multivers dans lequel notre « soi » est libre de se déplacer par la pensée dans le champ des possibles. Il correspond à une couche de densité d’information inférieure qui permet l’indéterminisme et le libre arbitre. »
Pour mieux le comprendre, on peut prendre la métaphore d’un terrain montagneux par exemple. Lorsqu’on avance dans l’espace-temps, tout se passe comme si on progressait sur un sentier tracé à l’avance, et notre vie est le parcours le long du sentier. Nous croyons que tout ce qui existe est seulement ce que nous voyons du sentier, mais il suffirait que l’on s’élève en ballon pour voir tout ce que nous ne voyons pas et qui existe aussi : notre passé, notre futur, mais aussi tous nos autres futurs possibles, hors du sentier…
« De la même façon, poursuit P. Guillemant, les univers parallèles sont tous présents dans un même espace qui est le multivers quantique. Notre réalité 4D est seulement notre parcours, mais toutes les autres possibilités coexistent dans le champ des possibles. Ce multivers hors sentier est l’endroit où l’on accède en sortant de l’espace-temps. Comme on n’est plus soumis à la mécanique, on s’y déplace par la pensée, car la pensée est un système d’adressage de la mémoire du multivers, utilisé par les chamanes. »
La réalité dite « extraterrestre » est pleinement intégrée à la vision du monde des chamanes. C’est pourquoi Philippe Guillemant estime que lorsqu’on sort de l’espace-temps, on se retrouve dans le monde des visions, qui est un monde réel. « Si l’on y débarque avec un vaisseau et qu’on a la technologie pour faire de ce vaisseau une extension vibratoire de sa conscience, on peut alors le mouvoir par la pensée. »
15 septembre 2021
quatrième de couverture : Deux grandes énigmes de la science, la Conscience et les OVNIS, se rencontrent dans cet ouvrage collectif rédigé par des auteurs de premier plan qui, pour la première fois, entrecroisent leurs discours. Des scientifiques issus des sciences dures et des sciences humaines, un philosophe des sciences, des ufologues-enquêteurs et des témoins analysent le “phénomène Ovni” à la lumière de ces deux énigmes et à partir de leurs domaines de compétences respectifs. Leurs analyses nous apprennent que celles-ci se pénètrent l’une l’autre et s’influencent réciproquement : dans de nombreux cas, les Ovnis modifient la conscience des témoins qui voient s’élargir leurs capacités de perception. En retour, la conscience, ainsi modifiée, paraît plus apte à entrer en contact avec des formes d’intelligences évoluées et inconnues qu’il nous faut appeler des consciences exogènes. Que nous enseigne cette réciprocité ? De quelle manière nous permet-elle de jeter une lumière nouvelle sur le mystère des Ovnis ? La réponse à cette question s’appuie sur les avancées les plus récentes de la physique qui voit s’ouvrir à elle un nouveau paradigme : celui de l’information. À travers les promesses de la physique de l’information, un nouveau cadre théorique s’offre à l’ufologie qui lui donne les moyens de faire le lien entre la conscience et les Ovnis et de penser ainsi leur singulière réciprocité. Cet ouvrage investit ce nouveau cadre et esquisse l’émergence d’une nouvelle ufologie, dont les répercussions vont bien au-delà de sa problématique pour suggérer une nouvelle conception de la Réalité.
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21 avril 2021
quatrième de couverture : Certains le prétendent depuis plusieurs décennies : il est possible de déclencher soi-même un dialogue avec le phénomène ovni ! Cet ouvrage est le premier livre en français consacré à ce sujet. Il propose une immersion théorique et pratique dans l’univers des rencontres rapprochées du 5e type (RR5). Ces RR5 révolutionnent le regard porté sur les ovnis : le témoin cesse d’être passif et ne subit plus : c’est lui qui provoque la rencontre en agissant ici et maintenant ! Le présent ouvrage est un guide pratique qui vous livre les secrets des mécanismes des RR5 et qui, pas à pas, vous invite à devenir acteur de cette révolution que constitue le contact avec une forme exogène de vie ! Dans un précédent ouvrage (Ovnis et conscience 1), vous avez pu découvrir les idées et les concepts qui sont désormais déclinés en pratique, disposés dans une boîte à outils qui permet d’envisager l’expérimentation d’une rencontre rapprochée. Ce guide pratique vous donne tous les éléments nécessaires pour être à l’initiative du contact. À vous d’expérimenter si vous êtes prêt à bouleverser vos certitudes !
Earticle de Falk Van Gavert du 3/04/2018 sur Limite
cologiste radical, antispéciste, végétarien, gandhien et chrétien, Frédéric Dufoing avait toutes les qualités requises pour écrire un livre sur l’écologie chrétienne ou la nécessaire « conversion écologique » des chrétiens pour reprendre les mots de Jean-Paul II, en intégrant honnêtement à la fois les critiques écologistes du christianisme d’un part, sans les caricaturer ni les balayer du revers de la main en les considérant d’office nulles et non avenues ou issues seulement de simples malentendus, et l’élaboration progressive d’une écologie chrétienne d’autre part, sans essentialiser le « judéochristianisme » comme foncièrement incompatible avec une écologie même radicale ou intégrale en raison de son « ADN » anthropocentrique (le fameux verset : « Croissez et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. » Genèse 1, 28).
D’ailleurs, si les critiques écologistes extérieures au christianisme de Paul Shepard, Max Oelschlaeger et Roderick Nash présentées dans l’ouvrage s’en prennent à la tradition biblique, c’est avant tout comme expression religieuse achevée de ce que l’on pourrait appeler la mentalité ou l’idéologie néolithique mettant en œuvre un processus d’exploitation de la nature et des êtres vivants comme non vivants qui la composent à travers leur réification et mise à disposition, dynamique entamée avec la néolithisation mais dont la modernité constitue l’acmé – et notre post- ou ultra-modernité la phase terminale – durerait-elle encore cent ou mille ans – ce qui est douteux.
D’autres critiques sont internes au christianisme, comme celle d’Ivan Illich, prêtre catholique en rupture de ban, ou de Lynn White Junior, médiéviste américain et chrétien, dont le fameux article « Les racines historiques de notre crise écologique » paru en 1967 dans la prestigieuse revue Science a ouvert un houleux débat qui a permis de salutaires avancées.
Parallèlement et en interaction avec des évolutions ecclésiales, doctrinales et institutionnelles, désormais bien documentées, c’est un véritable foisonnement de pensée qui a répondu au défi que l’écologie scientifique, l’écologisme militant, la crise écologique globale et le dérèglement climatique constituaient pour le christianisme et pour les Eglises et diverses confessions chrétiennes. Ainsi, sont apparues de véritables doctrines chrétiennes de l’écologie. Américaines avant tout, élaborant avec Calvin DeWitt, Fred Van Dyke ou Wendell Berry, la désormais classique interprétation de la Genèse dans le sens de l’intendance et donc de la responsabilité (l’homme répondant pour la Création mais répondant aussi de la Création) visant à remplacer l’interprétation trop étroite, brutale, unilatérale, partiale et partielle de la maîtrise et domination ouvrant la nature à l’exploitation illimitée.
Mais au-delà de cette interprétation encore très anthropocentrée de l’humanité intendante de Dieu, le prêtre catholique Thomas Berry méditera une véritable « écothéologie », une manière d’« écologie profonde » biblique, qui converge avec l’interprétation de la Genèse dans le sens de la « citoyenneté biotique » que proposera le philosophe et éthicien de l’environnementJohn Baird Callicott en s’inspirant du naturaliste et écrivain John Muir, un des pères fondateurs de l’écologisme nord-américain. On verra que l’impact de ces écothéologies, quel que soit leur degré d’orthodoxie ou d’hétérodoxie, sur l’évolution officielle des grandes et petites confessions chrétiennes ne saurait être négligé. Ainsi, passons en Amérique du Sud : le Brésilien Leonardo Boff, théologien de la libération et ex-fransciscain, semble être le premier à avoir forgé au tournant du millénaire le concept d’« écologie intégrale » devenu magistère de l’Eglise catholique depuis l’encyclique Laudato sidu pape François.
Mais s’il est vrai que sur le continent américain, foi et raison, et écologie et théologie, ne s’articulent pas de la même façon que sur l’européen – et notamment qu’en terre française… – les penseurs européens de l’écologie chrétienne ne sont pas oubliés, radicalisant notamment l’interprétation de l’intendance dans le sens de la décroissance (avec ou sans le nom) : qu’il s’agisse entre autres de Jacques Ellul, Lanza del Vasto, Jean Bastaire ou François de Ravignan.
C’est l’histoire de cette élaboration d’une pensée chrétienne de l’écologie que Frédéric Dufoing conte brièvement mais précisément dans cette manière d’introduction à l’écologisme chrétien, à mettre entre toutes les mains – vertes ou non.
Frédéric Dufoing, Vers un écologisme chrétien. De Lanza del Vasto au pape François, Médiaspaul, 2017, 150 p., 15€
Il y a un an, après un examen sanguin de routine suivi d’une biopsie, les médecins me détectent un cancer de forme agressive. Ceux-ci me proposent alors quarante séances de radiothérapie accompagnées d’autres soins. J’entre alors dans un des nombreux parcours médicaux de suivi des cancers.
L’article qui suit a d’abord pour objet de dire publiquement un immense merci à Annie qui barre les brûlures et qui m’a accompagné dans ce processus de soins. Il a aussi pour objet de témoigner auprès de tous de l’efficacité de ses interventions.
Cet article est aussi l’occasion pour moi avec cette diffusion de dire que je poursuis mon message pour aider à sortir du matérialisme étroit de notre société. Ce dernier a envahi notre monde et l’a réduit à sa seule dimension rationnelle. Sans rejeter celle-ci, j’ouvre ainsi sur ce site et depuis plus de dix ans, des portes vers d’autres ailleurs qui nous conduisent à divers domaines de ce que j’appelle la transrationalité – cf là -.
Ces portes m’ont amené récemment à ouvrir un nouveau blog qui s’intéressera à l’ABSOLU .
Je profite aussi de ce moment pour remercier les amis qui m’ont aidé en me conseillant de m’entourer de l’assistance d’un barreur de feu pour mieux supporter les séances de radiothérapie et qui m’ont donné alors plusieurs adresses. Je pense ici en priorité à Mauricette qui m’a donné celle d’Annie. Je remercie aussi celles et ceux qui professionnellement m’ont accompagné avec humanité dans ce parcours de soins.
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Annie travaille à partir d’une photo, les autres propositions concernaient un travail à distance par téléphone. Mais, sans douter de l’efficacité de ces recours, je décide d’abord de m’en passer, craignant que ces interventions puissent avoir un effet réducteur sur le traitement envisagé.
Le médecin oncologue m’avertit que sur les huit semaines de traitement quotidien hors week-end, les six premières se passent généralement bien pour tous et que les effets secondaires dus à des brûlures sur d’autres organes apparaissent de façon exponentielle au cours des deux dernières et chez certains patients seulement.
Les premières séances se révèlent être sans effets secondaires mais très rapidement je ressens une gêne à proximité de la zone traitée et qui occasionne un début de douleur persistante. Ma décision de recourir à l’aide d’Annie est immédiate. Nous sommes alors fin de la première semaine de traitement. Je la contacte et celle-ci, d’une voix que je ressens immédiatement comme exceptionnellement chaleureuse et sincère, m’invite à lui faire parvenir rapidement une photo .
J’envoie cette photo en fin de matinée et dans l’après-midi j’observe que la douleur a disparu. Annie m’avait indiqué qu’elle intervenait chaque jour pour l’ensemble de ses patients et demandait à ceux-ci de lui donner chaque semaine l’état des effets secondaires de la radiothérapie, ajoutant qu’en cas de douleur nouvelle, il convenait de la prévenir rapidement pour qu’elle multiplie ses interventions.
Le traitement quotidien s’est poursuivi ainsi sans problème durant les premières semaines mais à partir de la sixième ou septième semaine les douleurs sont réapparues. J’ai donc prévenu immédiatement Annie et le soir même de mon appel ces douleurs avaient à nouveau disparu. J’ai pu ainsi terminer mon traitement.
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Il y a bientôt trois ans, j’avais eu l’occasion de publier un article au sujet de la parution d’un livre intitulé « place du magnétisme dans l’offre de soins en médecine générale » écrit pas le docteur Denis Piotte . Cet article est ici.
Son livre comprenait notamment une partie d’enquête auprès de 25 magnétiseurs de sa région et j’extrais quelques conclusions de l’auteur à propos de la pratique de ces magnétiseurs qu’il a rencontrés . Il écrit que :
« tous et toutes ont une forme de foi
Soit une foi chrétienne profondément ancrée et pour certains d’entre eux, celle-ci explique leur don.
Soit une sorte de spiritualité avec une foi en des forces de vie, une foi en des forces cosmiques ou une foi puissante en l’Homme et cette envie d’aider et de mettre leur Energie au service des humains. C’est ce qu’on nomme l’intention et qui est une véritable force mentale, une Energie qui précède la transmission de celle-ci.
C’est l’intention qui permet de canaliser le fluide et de le focaliser sur le malade.
Pour la plupart des magnétiseurs, on peut parler de compassion, d’altruisme et même d’un « véritable don de soi« . Chez l’un d’entre eux, il était écrit : « Je ne connais qu’un devoir c’est celui d’aimer » .
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Annie a volontiers accepté de me raconter comment elle est arrivée à sa pratique actuelle de barreuse de feu.
Née dans un petit village de la proximité d’une grande ville, sa jeunesse fut extrêmement difficile. Sa mère avait tout fait pour éviter sa naissance alors qu’elle se trouvait enceinte d’un homme qui n’accepta pas le mariage lorsqu’elle lui révéla sont état.
Elle fut élevée par sa mère dans une ferme. Cette dernière se maria à un autre homme devenu son père adoptif. Elle fut l’aînée d’une fratrie avec une autre soeur et deux autres frères. Mise toujours à l’écart, sollicitée continuellement pour des travaux du matin et du soir à l’étable avant et après l’école, elle ressent très douloureusement le rejet de sa mère, subit ses claques à tout moment. Malgré tout, elle l’aime profondément. Elle subit aussi sa mise à l’écart par les enfants de l’école qui lui disait qu’elle « sentait la vache ». Elle survit comme elle peut et sans amour si ce n’est celui de ses grands-parents maternels. Elle est dans un environnement familial toujours hostile, pleurant en cachette car sa mère lui interdisait de pleurer devant elle. Elle survit aussi essentiellement en priant beaucoup, elle qui fut élevée dans une famille chrétienne pratiquante. Mais elle eut tout de même le soutien de sa grand-mère maternelle qui habitait le même corps de bâtiment. Elle venait se réfugier vers elle de temps à autre quand elle le pouvait et elle l’enserrait alors de ses bras. Vers ses dix ans et à force d’observations minutieuses, elle découvrit l’origine de son rejet par sa mère.
Alors qu’elle a seize ans, une connaissance de sa famille lui proposa un travail d’été en tant que caissière dans un petit commerce à la ville. Ses patrons attentifs à sa détresse l’aideront à évoluer. Ce fut pour elle l’occasion de sortir partiellement de ce cercle familial. Cette expérience fut d’autant mieux acceptée par les parents qu’elle leur reversait l’intégralité de sa paie.
Elle se mariera vers 19 ans, échappant ainsi définitivement à l’emprise parentale et elle eut deux enfants avec son époux. Sept ans après son mariage, celui-ci décède. Et trois ans après ce premier drame, sa soeur se suicide. Elle est alors profondément atteinte par cette deuxième disparition et doit faire face à l’insomnie et aux crises d’angoisse.
On lui indique les bienfaits qu’opère un magnétiseur, M. Paul, installé à la ville. Elle commence ainsi avec lui un suivi mensuel qui lui apporte momentanément un bienfait qui ne dure que quelques jours. Elle ose finalement lui faire part de cet échec. C’est alors que le déclic se fait : celui-ci lui révèle qu’elle a un don, comme lui, et ce pouvoir en elle l’empêche d’obtenir selon lui les résultats qu’il a avec ses autres patients.
Les années passent, Annie se remarie et de cette union naitra une petite fille. Mais au fond d’elle-même, la révélation du magnétiseur l’interpelle toujours. Depuis toute petite elle « sentait qu’il y avait quelque chose en elle » et M. Paul lui avait révélé ce qu’était ce « quelque chose. » Elle avait bien demandé son aide pour mettre en pratique son don mais celui-ci avait catégoriquement refusé en lui disant de se débrouiller seule.
Elle travaillait alors en usine. Un jour une amie lui parle des barreurs de feu. Elle lui dit que ceci consiste à dire une formule, une prière et elle lui donne quelques indications imprécises.
C’est à partir de ces indications et avec l’assurance aussi que lui avait donnée le magnétiseur, qu’elle va bâtir sa formule, sa prière, à laquelle elle associe divers signes de croix car elle reste depuis son enfance et comme je l’ai déjà écrit, imprégnée par sa foi chrétienne.
Le rejet par sa mère associé à sa foi profonde semblent l’avoir orientée vers une vocation de soin. Elle aura ainsi l’opportunité de donner de l’amour à son prochain.
Pour soigner à distance les brûlés, elle imagine réaliser son aide au moyen d’ un support visuel et elle pense très vite à s’appuyer sur une photo qui lui permettra de se focaliser sur une zone corporelle qui encadre largement la zone atteinte. Le premier test est réalisé avec sa fille qui s’était brûlée. Et ô merveille ! Elle a alors la preuve que son intervention a réussi en constatant que la brûlure avait disparu rapidement. Bien entendu, son entourage aura connaissance de ce don qu’elle pourra ainsi commencer à exercer dans son cercle familial et d’amis. Le résultat est toujours positif pour les brûlures par accident.
Elle étendra plus tard ses interventions à certaines maladies de peau comme le traitement du zona et de l’eczéma mais dit-elle, elle devra sensiblement adapter sa prière pour obtenir, dans ces cas là, de meilleurs résultats.
Une amie recourt un jour à elle pour qu’elle soigne les brûlures occasionnées par le traitement par radiothérapie chez son beau-frère. Elle intervient à distance et Pierre, alors son premier malade atteint d’un cancer, va ainsi être soulagé. Devant les résultats positifs et avec le bouche à oreille, cette activité va vite se développer pour faire face aux brûlures par radiothérapie et c’est ainsi qu’il y a un an, j’ai donc fait appel à Annie.
Je dois rappeler que sa pratique quotidienne durant le traitement et encore quinze jours après la fin de celui-ci se fait dans un amour profond des autres, un amour qu’elle donne sans compter, elle qui, petite fille, en a tant manqué notamment de la part de sa mère.
Le caractère extraordinaire de ses interventions est actuellement inexplicable par la science. Déjà le magnétisme humain relève encore actuellement de l’extraordinaire mais ici, le traitement à distance et quelle que soit celle-ci, dépasse très largement le cas du magnétisme humain.
La médecine, à ma connaissance, ne combat plus devant les tribunaux ce genre de pratiques comme elle le faisait encore systématiquement dans les années cinquante. Et même certains hôpitaux, dans les services de grands brûlés, y recourt officieusement.
Je dois témoigner qu’en rencontrant Annie qui m’a tant aidé comme elle aide aussi tant d’autres personnes en France et aussi à l’étranger, j’ai rencontré quelqu’un qui irradie de façon exceptionnelle l’amour pour les autres.
J’ai recueilli sur un site et à l’occasion de la rédaction de cet article ces paroles chrétiennes qui me font tant penser à la vie d’Annie :
« La grâce c’est un accompagnement d’amour Divin inconditionnel et durable qui enrichit chacun de nous et le protège. Elle est une bénédiction imméritée qui nous est attribuée par Dieu lui même. Nous sommes tous des trophées de la grâce. C’est un état permanent à vivre intensément ( Tite 2:11 ). Elle se révèle une source de salut et en plus elle rend humble, heureux et reconnaissant. »
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Pour terminer voici quelques messages qu’Annie a extraits de sa « boîte de témoignages de reconnaissance » pour la rédaction de cet article.
Commençons par présenter Laurent Aventin auteur de cet article : Laurent Aventin est docteur en santé publique et économie de la santé – Université Aix Marseille II. Il est depuis plus de 11 ans consultant indépendant et auteur le 27/10/2021, en tant que catholique, d’une lettre ouverte aux évêques de France au sujet de leur position sur la vaccination contre le COVID qu’il ne partage pas- cf riposte catholique
« Des nanotechnologies dans les vaccins » est le titre qu’il donne à son article du 2 mai sur le Courrier des stratèges – cf ici .
Cet article commence par la présentation de la publication du scientifique à l’origine de cet article :
Pablo Campra, docteur en chimie et diplômé en biologie, rattaché à l’université d’Alméria, a réalisé une étude indépendante sur la composition des vaccins – sans lien avec son université. Sa double compétence disciplinaire et le matériel dont il dispose lui ont permis de mettre en évidence dans les sérums un ensemble d’éléments qui correspond à un réseau de nanosenseurs sans fil. ( cf article sur l’avancée sur les biocapteurs)
Cet article a pour but d’expliquer ce que l’on découvre dans les vaccins. Par « on » il faut entendre notamment le Dr Pablo Campra, attaché universitaire, même si d’autres chercheurs chimistes et/ou biologistes ont également confirmé ce que Campra annonce dans un document mis en ligne fin novembre 2021 : la présence de nano capteurs, de nano routeurs ou de nano antennes.
Pablo Campra précise dans sa publication scientifique : » Nous montrons ici quelques objets de géométries fréquentes qui pourraient être observés dans des flacons scellés de différents échantillons aléatoires de vaccins à ARNm COVID19, en utilisant la microscopie optique à fond clair ou sombre, en utilisant de faibles grossissements entre 100x et 600X. COMME HYPOTHÈSE DE TRAVAIL, certains de ces objets ont été proposés comme éléments possibles d’un RÉSEAU DE NANOSENSEURS SANS FIL (WNSN), que ce soit en tant que nano-capteurs, en tant que nano-routeurs ou en tant que nano-antennes : https://corona2inspect.blogspot.com /2021/09/redes-nanocomunicacion-inalambrica-nanotecnologia-cuerpo-humano.html .
La plupart de ces objets apparaissent après séchage à température ambiante des échantillons. Ils restent noyés dans l’hydrogel restant. A notre connaissance, ni l’identité de ces objets, qu’il s’agisse de cristaux minéraux ou de dispositifs nanotechnologiques, n’ont pas été précisés par les fabricants, ni correctement caractérisés par des laboratoires indépendants. (En réalité – comme expliqué dans un article précédent, (la convention d’Oviedo n’a pas légiféré sur l’obligation d’indiquer dans les produits médicaux la présence de nanotechnologies, il existe donc un vide juridique) – La caractérisation de ces objets sort du cadre de ce rapport.
Notre intention est simplement de rendre ces images d’usage public pour une discussion technique par des experts dans le domaine de la cristallographie ou de l’ingénierie des nano-communications. »
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La méthode utilisée par Campra repose sur une observation de différents échantillons de vaccins à ARNm (Pfizer-BioNtech, Janssen) contre le Covid. Les sérums sont choisis aléatoirement et l’observation microscopique avec champ clair ou sombre exploite des grossissements entre 100x et 600x. La publication en haut de cet article de 4 photos donne une idée des observations du docteur Pablo Campra.
Dans un article publié le 14/07/21 sur nouveau monde.ca Karine Bechet-Golovko s’interroge ; que viennent faire les nanotechnologies dans les vaccins ? à propos d’une vidéo du forum de la santé 2020 à St Pétersbourg.
A la question posée par Anna Popova à la tête de l’Agence fédérale de la consommation, Natalia Bieloziorova, directrice du Centre de recherche et de développement de l’Institut des vaccins de Saint-Pétersbourg, est pour le moins surprenante :
Les vaccins, dans le Centre de l’Institut de recherche de Saint-Pétersbourg, sont développés sur la base de trois plateformes : d’ADN modifié, de protéines recombinées et de nanotechnologies.
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Quelle est la fonction des nanotechnologies dans les vaccins contre Covid ?
Laurent Aventin précise :
» Alors que viennent faire des nano routeurs dans un vaccin ? Lors d’un récent article, je me suis fait insulter par un lecteur en qualifiant la vaccination contre le Covid de projet transhumaniste, je me suis dit que je manquais de pédagogie. La présence d’oxyde de graphène dans les vaccins avait déjà été abordée au Courrier des Stratèges le 28 avril 2022 et le rôle de ce matériau est important pour le fonctionnement de ce qui s’apparente à un réseau de nano-communications sans fil intracorporel.
Il existe un lien étroit entre les points quantiques de graphène observés dans les vaccins et les nano routeurs ou nano capteurs qui participent à un nanoréseau de communication. Ces dispositifs existent dans la littérature scientifique ; Akyildiz et al. montrent que l’interconnexion de centaines ou de milliers de nanocapteurs et de nanoactionneurs, situés à l’intérieur du corps humain est acquise. Un nano réseau introduit par la vaccination est présent dans tout le corps, y compris dans le cerveau. Un autre scientifique, Mik Andersen, a réalisé un travail remarquable, son blog est régulièrement attaqué et indisponible, voici ce qu’il dit à propos du nano réseau introduit par les vaccins : « Il permet de contrôler en temps réel les neurotransmetteurs responsables de la transmission des informations dans le système nerveux, qui sont donc responsables des stimuli, du désir, du plaisir, de l’apprentissage, du conditionnement, de la dépendance, de la douleur, des sentiments, de l’inhibition, entre autres ». cf ici un résumé sur le nano-réseau d’implants corporels de Mik Andersen et pour aller plus loin .
Dans un long article scientifique paru le 18/2/2022 sur Xochipelli.fr Mik Andersen présente l’auto-assemblage de cristaux d’ADN . Le résumé de cet article sur le site est le suivant :
La présence de cristaux d’ADN auto-assemblés dans les échantillons de vaccins a des implications importantes pour les recherches en cours. Tout d’abord, leur simple présence dans les vaccins implique l’utilisation de nanotechnologies très avancées, l’auto-assemblage d’objets selon des modèles et des gabarits prédéterminés en laboratoire, et confirme donc une intentionnalité et une finalité préméditées, avec le fait clair et évident qu’il y a de l’ADN artificiel synthétique, qui avec le graphène constitue un nouvel élément non déclaré dans le vaccin.
Deuxièmement, cette découverte a des implications importantes pour les axes de recherche qui portent sur l’étude et l’analyse des vaccins, puisqu’il n’y a plus seulement le graphène ou un hydrogel à disposition. Nous devons maintenant envisager la présence de toutes sortes d’objets auto-assemblés avec de l’ADN, ce qui élargit les possibilités de bio-ingénierie dans le corps humain, le développement de biocapteurs et de dispositifs dans le contexte du réseau intracorporel de nanocommunications sans fil.
Troisièmement, la présence de cristaux d’ADN ayant été démontrée, elle implique donc, avec une forte probabilité, la présence de circuits et de systèmes informatiques basés sur l’ADN. Comme cela a été démontré, il existe de nombreuses preuves scientifiques qu’il est possible de développer des circuits, des transistors et des dispositifs électroniques avec des brins d’ADN, permettant le fonctionnement de toutes sortes de signaux et de données, notamment de type binaire.
Bérénice Levet est une philosophe, universitaire et essayiste française née en 1971. Elle soutient en 2006 une thèse de doctorat en philosophie intitulée « Hannah Arendt et la littérature » à la faculté de Caen Basse Normandie.
La philosophe Bérénice Levet dénonce avec force le « totalitarisme vert » des nouveaux écologistes et plaide pour une écologie des sens et de la gratitude. L’écologie a gagné la bataille des esprits, la chose est incontestable. Cependant, telle qu’elle s’incarne aujourd’hui chez Les Verts et certains socialistes, ou dans les mouvements associatifs et militants (animaliste, antispéciste, végan, zaddiste), elle est engagée dans une vaste, furieuse et funeste entreprise de déconstruction de nos sociétés. Plus occupée à changer les comportements et les mentalités, à convertir les âmes et à remodeler nos imaginaires et nos rêves qu’à préserver ce qui peut et doit l’être.
Désoccidentaliser nos civilisations, telle serait, pour nos belles âmes vertes, la voie du salut. D’où la porosité et les alliances avec le féminisme intersectionnel – cf intersectionnalité-, le décolonialisme- cf études décoloniales-, l’islam politique – cf islam politique–, le « wokisme » – cf woke –ou la « cancel culture » -cf cancel culture ou culture de l’effacement–… Nous voilà, une fois encore, entraînés dans l’ivresse de la table rase et de la régénération de l’humanité ! Bérénice Levet analyse et dénonce ce grand règlement de compte civilisationnel et, dans une approche autant politique que philosophique et littéraire, nourrie de Giono, Camus, Colette, Calvino, Hannah Arendt, Simone Weil ou Vaclav Havel, propose une autre écologie, une écologie des sens qui s’appuie sur les hommes, leurs expériences, leurs attachements, leurs fidélités, leur besoin de continuité et de stabilité – autant de dispositions conspuées par les écologistes officiels. Ce livre s’offre ainsi comme une profonde et précieuse réflexion sur l’humaine condition, mais aussi comme un hymne à l’Occident et, singulièrement, à la civilisation française.
Prologue : L’écologie politique et militante , une victoire à la Pyrrhus
« Misère ! Maintenant il dit : je sais les choses, Et va, les yeux fermés et les paupières closes. » Et comme en écho aux vers de Rimbaud, Simone Weil, dans l’Enracinement, peignait l’homme moderne en être instruit, savant, certes, mais d’un savoir abstrait, désincarné : » On croit couramment, observait-elle, qu’un petit paysan d’aujourd’hui, élève de l’école primaire, en sait plus que Pythagore par ce qu’il répète que la terre tourne autour du soleil. Mais en fait il ne regarde plus les étoiles. Et le soleil dont on lui parle en classe n’a plus aucun rapport avec celui qu’il voit dans le ciel. »
On aurait pu penser que ces maux de la modernité, diagnostiqués par le poète et la philosophe , le déracinement et l’abstraction qui lui sont afférents, l’avénement de l’écologie viendrait les panser, en offrirait un remède, une issue. Que l’importance prises par les questions liées au devenir de la Terre, au traitement réservé aux animaux, à la disparition des espèces nous serait l’occasion d’être rapatriés sur Terre, dans le monde sensible, chatoyant, compliqué et ambivalent des êtres et des choses. L’occasion de retrouver un lieu. De rouvrir les yeux et les oreilles.
…
Après des décennies d’abstraction technocratique, de déliaison et désaffiliation progressistes, nous pouvions escompter que le tourment écologique nous porterait à renouer avec la chair du réel et à substituer à l’esprit de géométrie de la rationalité calculante , l’esprit de finesse, ou ce qu’Hannah Arendt appelait avec l’Ancien Testament « un coeur intelligent » ; en finir avec les vues surplombantes et les généralités, avec les idées, les sensations, les jugements tout faits.
…
L’écologie est, avec le féminisme et l’antiracisme décolonial ou indigéniste, de ces grandes machines à fabriquer des dogmes, des slogans, des hashtags; ces hallalis numériques du XXI ième siècle, des imprécations propres à terroriser, une langue exsangue, sans couleur, sans saveur, sans parfum, un récit accusatoire, et une jeunesse flagornée sans son simplisme, ânonnant catéchisme vert et sentences comminatoires. Une jeunesse hygiéniste, appréhendant toute réalité au travers des dogmes écologistes, rendue incapable d’émerveillement devant les trésors de la civilisation.
Une jeunesse toute prête à siéger au tribunal de l’inquisition qu’institue l‘écologie politique et militante, et devant lequel comparaissent, pêle-mêle, le christianisme, Descartes, le capitalisme, le libéralisme, la révolution industrielle, et puis finalement l’homme, au sens générique d’humanité, mais très vite, nouvel et dernier inscrit sur la liste noire des coupables, l’homme au sens sexué du terme, le mâle, et singulièrement le mâle blanc.
Voici le regard que porte Lucienne Tinfena sur environ trente ans de communication avec les anges nomades, l’évolution et la description de celle-ci.
Pour lire l’article sur le nouveau site « Vers l’Absolu, vers la Vie » qui commence par ces mots :
Aujourd’hui, mes pensées s’envolent, et je prends soudainement conscience du temps écoulé, de l’abondance des messages reçus, de leur richesse, de leur profondeur, de la volonté inébranlable des anges, déterminés à nous montrer le chemin, à nous faire comprendre notre devoir d’amour.
Je songe aux moments de bonheur si précieux, à l’étonnement, à la joie indicible des premiers frémissements de ce monde invisible, dont mes amis du ciel m’avaient entrouvert l’horizon. Le voile transparent de l’azur s’était soulevé, léger et flamboyant, étincelant de blancheur et de lumière. Je voyais des lueurs étranges, je percevais des mouvements autour de moi, si ténus, si fragiles, aussitôt cessés, puis ranimés et disparus. Une sensation de saisir un espace nouveau, d’y tremper quelques instants, sans y appartenir vraiment, tout en ayant le sentiment d’un évènement mystérieux, incompréhensible à l’esprit humain, et cependant tangible et exprimé.
Ce qui subsiste, dans mon cœur, de cette époque, c’est le souvenir d’une immense compréhension, d’une immersion dans une force étrange et bienfaisante, envahissante d’amour et de compassion .
JEUDI 27 JANVIER 2022
Ces derniers temps , j’ai constaté une certaine méfiance à l’évocation de communications avec les défunts, de même qu’avec d’autres entités dont on ne sait pas très bien d’où elles proviennent .
Je n’ignore pas que l’Eglise est très frileuse sur le sujet et elle désapprouve , en général , les tentatives de rapprochement avec le monde invisible. Je suis bien d’accord sur ce point , et les anges me le confirment sans cesse .
En ce qui me concerne, tous les messages qui m’ont été confiés par les défunts, n’ont pu se faire qu’avec la permission des anges, et en leur présence .
Il s’agissait toujours d’âmes ayant déjà atteint un niveau spirituel important, et aptes à délivrer des informations, destinées à éclairer certains épisodes de l’histoire, ou à rétablir une injustice, ainsi qu’une erreur humaine . Il y a eu aussi des visites de personnes de ma famille ou d’amis, autorisés par leurs guides à donner quelques précisions sur la vie au ciel. Mais ces personnes étaient déjà promises à un avenir angélique, et cela reste un phénomène exceptionnel, En fait, si je parle aujourd’hui de contacts avec les êtres célestes, c’est qu’il se produit une confusion, alimentée par le Perverti et ses sbires .
De nombreux prêtres conseillent d’être très prudents avec ces rencontres inopportunes, et ils n’ont pas tort, car les anges déchus font un travail de sape, afin de pousser les humains à la faute, et les dévier ainsi, de la voie tracée par Dieu .
Toutefois, et j’en ai la preuve vivante, il est impossible de confondre un ange du Seigneur avec un ange déchu. Les gens d’église sont troublés, et ceci n’est-il pas le signe d’un manque de jugement, et d’un manque de foi
en la puissance divine ? Il est dit dans la Bible que l’on ne doit avoir aucun commerce avec les êtres du Ciel.
Cependant, bien des textes de l’époque étaient destinés à des populations, en majorité incultes, et qui vivaient dans la crainte de Dieu et des démons. Les anges rétorquent : « Nous devons nous moderniser, lulu, nous
adapter à vos nouvelles sociétés, et il ne faut pas prendre au pied de la lettre, certains préceptes, qui étaient ajustés aux mœurs de temps plus anciens » .
Seules les paroles de l’évangile, seul l’amour que diffusent les mots de Jésus, demeurent et demeureront jusqu’à la fin des Temps. Il ne nous reste que l’Amour .
Mais revenons sur un sujet brûlant qui me tient à cœur, et qui provoque chez moi, un profond chagrin, lorsque je perçois le doute, la défiance, et l’incompréhension, à propos de mes rencontres avec les anges du ciel, une
méprise sur l’essence même de mes guides, leur pureté et leur divinité.
Ce blasphème me fait souffrir. Mes nomades sont des anges dorés qui vivent dans l’entourage du créateur, et il est impossible de les confondre avec des entités, esclaves du Perverti . Pourquoi ?
Par ce qu’ils ne parlent que d’amour !
J’entends : « Oui le Perverti est un charmeur et les humains tombent dans le piège de la flatterie et de conseils, déguisés en mots de Dieu. En effet, la perversité des serviteurs de l’Ennemi ne connaît aucune limite et il est si facile de berner qui veut bien l’être !
Demandez-leur donc qui est le maître ! Demandez-leur de vous jurer qu’ils adorent Jésus, ou notre Mère Marie, reine des anges, celle qui écrasera la tête du serpent !
Ils ne répondent jamais à cette question, car leur maître maudit pourrait fort bien en être courroucé !
Et mes anges me soufflent : « Si l’on te demande pourquoi nous sommes des anges, dis-leur, que seuls les anges parlent d’amour, pas seulement d’un amour cosmique, fondu dans l’univers, mais d’un amour qui se construit et s’accomplit chaque jour, sur cette terre, dans votre vie sociale, familiale, et qui a sa résonance, au ciel, en quantité d’amour que vous aurez donnée. »
Comment pourrait-on confondre de telles paroles, une telle volonté céleste d’amour partagé, avec les méfaits d’êtres malveillants, à l’affût d’âmes fragiles ! Et je ne veux pas évoquer ici, certains contacts avec les défunts, qui constituent souvent, un malheureux abus de confiance.
Message des anges Mom et Numa écrit le jeudi saint
JEUDI ET VENDREDI SAINTS 13 ET 14 AVRIL 2017
LE CALVAIRE DE JESUS
Nous sommes le jeudi Saint .Je viens tout juste d’écrire quelques mots , en hommage à Jésus , et je demande à Mom ce qu’elle en pense : _ Est-ce-que ce texte te plaît , Mom ?
_ Oui , mon amie , merci . Je suis très touchée , et je pleure… Nous
avons vécu la passion de Jésus , et crois-moi , la souffrance et l’horreur
étaient bien réelles !
Marie était dans un état de prostration et de douleur inimaginables .
Elle regardait son fils , pendant qu’on le torturait , et cela était
insupportable ! Mais elle est restée près de lui , jusqu’à la fin , et
lorsque l’on a descendu le corps , elle s’est effondrée sur Jésus , en
hurlant .
Nous étions présents , et nous avons beaucoup souffert !
L : Que faisait Marie-Madeleine ?
_ Elle soutenait Marie , et elle invectivait la foule et les gardes . Plus
rien ne comptait , que de reprendre le corps de son maître, pour
l’ensevelir .
L : Où étaient les apôtres ?
_ Ils s’étaient éloignés , car ils avaient peur de subir le même sort.
L : Il est donc mort tout seul ?
_ Il est mort tout seul , avec ses doutes et sa souffrance. Il se voyait
abandonné de tous, et il souffrait terriblement , à cause de cela .
L : Qui écrit en ce moment ?
_ Numa
L : Merci d’être là , cher ange . Marie a-t-elle douté un instant, que son fils était le fils de Dieu ?
_ Elle ne voulait plus rien savoir, ni entendre .
L : Où était Joseph ? On n’en parle jamais ! On parle surtout de Joseph d’Arimathie .
_ Joseph était resté à la maison familiale . Il s’occupait
de ses enfants . (Sans doute s’agit-il de ses petits enfants )
L : Jésus ne l’évoque pas souvent .
_ Joseph a été le père nourricier du Messie . Il a joué son rôle . Il lui a
donné sa protection et un toit .
Mais Jésus a toujours su qu’il était le fils de Dieu, et Joseph n’a
représenté qu’une parenthèse dans sa vie .
L : Jésus avait-il des frères ?
_ Oui , les enfants de Joseph , qui étaient nés d’ un premier mariage .
L : Marie a-t-elle eu un autre enfant ?
_ Marie est l’IMMACULEE CONCEPTION et elle ne pouvait pas avoir
d’autre enfant, que le fils de Dieu .
L : Merci Numa pour tout ce qui a été dit . Mais je ne comprends pas l’absence de Joseph sur le calvaire ?
_ C’était un homme simple et pieux et peut-être aussi , un peu craintif
. Il savait que le destin de Jésus était scellé , et il ne pouvait rien faire
qui n’ait été écrit par Dieu .
L : Pourquoi n’ a-t-il pas soutenu Marie devant la croix ?
_ On ne me tente pas sur la présence de Joseph ! (Pas de polémique
sur la présence de Joseph ) .
Il a consolé Marie pendant des mois , et elle montrait son chagrin à
tous ceux qui la voyaient . L : Pourtant , elle a bien vu le Christ ressuscité ?
_ Non, elle ne l’a pas vu !
L : Avait-elle perdu la foi ? En son histoire ?
_ Elle était folle de douleur , et même les anges ne parvenaient pas à
la consoler . Ensuite , le temps a passé , et Dieu lui a donné l’
absolution , et l’oubli de sa souffrance .
La prière l’a sauvée et elle a été transfigurée par Dieu .
L : Et Marie Madeleine ? Qu’est-elle devenue ?
_ Elle est devenue une apôtre du Christ et elle a prêché la bonne
parole avec Marie… ? et Marie Salomé .
L : Est-il vrai qu’elles sont arrivées un jour aux Saintes Maries de la mer ?
_ Oui . Elles sont arrivées chez toi et elles y sont mortes dans l’amour
de Jésus .
L : Combien de temps Jésus a-t-il mis pour mourir , sur cette croix infâme ?
_ Ce fut très long ! J’étais là , près de lui, et il ne pouvait plus respirer .
L : Tu ne pouvais rien faire ?
_ Rien . Je dois te rappeler que tout cela a été écrit par le Seigneur, et
nul n’a le droit de s’immiscer dans les décisions de Dieu .
« On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure. »
Georges Bernanos, La France contre les robots (1947)
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« Si on lâche sur la vie tout suivra «
professeur Lejeune
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« Cinq ans de plus avec Emmanuel Macron, c’est la fin de la France ! »
Une interview exclusive de Philippe de Villiers par Gabrielle Cluzel le 6 avril sur Boulevard Voltaire – pour accéder aux commentaires
Christophe Boutin docteur en science politique, professeur à l’Université de Caen
Frédéric Rouvillois docteur en droit et agrégé en droit public, essayiste, romancier, juriste
Olivier Dard professeur à la Sorbonne en histoire politique, maîtrise de droit public, IEP Paris, agrégé d’histoire, participe à la Fondation du Pont Neuf
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Après les dictionnaires des conservatismes et des populismes, la même équipe rassemblant 130 chercheurs internationaux décrypte le progressisme. Exhaustif et informatif. Une somme politique pour comprendre aujourd’hui. Qu’est-ce que le progressisme, souvent invoqué comme l’antithèse du conservatisme ou du populisme dans les débats actuels ? Que sait-on de la genèse du terme, ou de ce qu’implique de nos jours l’idéologie qu’il recouvre ?
À la fois courant philosophique, politique, religieux, artistique, manière de vivre et de concevoir le monde, le progressisme, bien plus qu’une simple amélioration permanente de notre quotidien, se veut, selon ses promoteurs, une véritable redéfinition de la condition humaine. Pour quels buts ? Se peut-il que, comme ce progrès dont il tire son nom, il ait aussi sa part d’ombre, dont la cancel cultureserait le dernier avatar ?
Telles sont les questions auxquelles tente de répondre une équipe de cent trente contributeurs, français et étrangers, pour la plupart universitaires (scientifiques, historiens, sociologues, économistes, juristes) mais aussi médecins praticiens, essayistes, écrivains ou journalistes. 260 notices, d’ Âge d’or à Zorglub, pour définir un terme capital dans les débats de notre temps, en France et dans le monde.
Une somme foisonnante pour comprendre notre époque.
Le progressisme apparaît fin du XVII ème début du XVIII ème siècle.
Il est lié au développement de la machine, au développement de la philosophie des Lumières, à la notion de perfectibilité de l’homme chère à Condorcet qui conduit aux progrès de l’humanité. Il est au coeur de la Révolution de 1789. Le nom apparaît pour la première fois dans les années 1830.
C’est une religion, une métaphysique qui s’appuie sur celle du scientisme, elle-même religion de la science et du marxisme qui croit au sens de l’histoire – (vision linéaire opposée par exemple à une vision cyclique dans la philosophie indienne)
Elle véhicule certaines idées et croyances : le futur est mieux que le présent et le passé est discrédité. La marche du progrès ne peut s’arrêter.
Mais les progressistes peuvent parfois changer d’avis par exemple sur l’état providence au coeur de leur démarche jusqu’à une remise en cause actuelle où cet état providence devient une idée du passé remise en cause par de nombreux progressistes.
Après la deuxième guerre mondiale, catholiques et communistes se réclamaient du camp du progrès. Aujourd’hui dans l’élection présidentielle, E. Macron, J.L. Mélenchon Ph. Poutou, Y. jadot, V. Pécresse, A. Hidalgo se présentent comme progressistes.
Le transhumanisme actuellement est au coeur de l’idée progressiste. L’homme augmenté – et non pas seulement réparé- est l’avenir de l’homme. Cet avenir est envisagé pour y parvenir comme une fusion homme-machine et dans cette projection déjà en gestation dans certains laboratoires, l’homme devient une marchandise et un produit à élaborer.
Face au progressisme s’élève le conservatisme. Cette doctrine n’est pas opposée à l’idée de progrès mais elle se caractérise par l’idée de limites qui n’existe pas dans le progressisme. Ces limites résultent de l’influence d’autres champs que celui des sciences, des techniques et de l’économie, par exemple le champ philosophique avec la notion d’éthique ou du champ religieux, ceux -ci posant alors des limites à la notion de progrès.
Il y a 100 ans naissait à Lowell,Massachusetts, Jack Kerouac, l’auteur du roman culte Sur la route. Toujours célébré aujourd’hui en prophète de la contre-culture, l’écrivain américain se voyait pourtant en “mystique catholique” et se proclamait même conservateur. Portrait.
Au commencement est un malentendu. La légende a fait de lui une icône de la contre-culture, un gourou du mouvement hippie, le leader de la Beat Generation, qui cherchait un horizon nouveau au cœur de l’Amérique d’après-guerre, puritaine et conformiste. Jack Kerouac, lui, se définissait pourtant comme « un mystique catholique, étrange et solitaire ». Son road-trip littéraire, Sur la route, publié en 1957 et parsemé de sexe, drogue et péchés en tous genres, est même « l’histoire de deux potes catholiques parcourant le pays à la recherche de Dieu ». Car « Beat signifie béatitude, béatifique », avait expliqué l’écrivain vagabond à l’époque. Et pour cause, dans sa vision, « la génération béatifique » était une « génération religieuse » destinée à réinventer la société, à ressusciter le rêve américain.
Jean-Louis Lebris de Kérouac est né le 12 mars 1922, à Lowell, ville industrielle du Massachusetts, où ses ancêtres franco-canadiens ont immigré du Québec. Ses parents, catholiques dévots, le font baptiser en l’église Sainte-Jeanne-d’Arc, le jour de la Saint-Joseph, un « saint honnête, sincère et humble », son préféré. Son père, Leo, porte autour du cou un chapelet béni par des moines trappistes.
…
« L’Église catholique est bizarre , relèvera-t-il. Une grandepartie du mysticisme est semée depuis ses mystères rituels jusqu’à s’étendre à la vie de ses membres et paroissiens. » Plus attaché à la figure libératrice de Jésus qu’à la discipline de l’institution, il noircit ses carnets de références religieuses, qui influenceront son œuvre. « Le Christ est joie, pas damnation. C’est pourquoi il a maudit ces putains de Pharisiens » , confie-t-il à un prêtre.
Trois ans plus tard, le playboy sportif et rebelle est enfin diplômé, fume de la marijuana pour la première fois et perd sa virginité avec une prostituée. « Quand je suis allé à Columbia, tout ce qu’ils ont essayé de nous apprendre, c’était Marx, comme si ça m’intéressait , se rappelle-t-il. J’ai quitté les cours, je suis resté dans ma chambre et j’ai dormi dans les bras de Dieu. » Engagé dans la Navy, avant d’être démobilisé pour cause de « personnalité schizoïde », Jack est enfin libre pour écrire et voyager, quand il ne retourne pas, à court d’alcool ou d’argent, à Lowell, chez sa “Mémère”, devenue veuve. “Sur la route”, ses compagnons s’appellent notamment Allen Ginsberg, poète de gauche juif, et William S. Burroughs, écrivain de droite protestant, qui forment le mouvement littéraire de la Beat Generation, expression inventée par Jack Kerouac, en 1948, après avoir observé une statue de la Vierge tourner la tête.
Alors qu’il renoue avec ses profondes racines chrétiennes, Jack assume aussi publiquement le conservatisme hérité de ses pieux parents. Il faut dire que l’auteur, désormais reconnu grâce à son best-seller, condamne la récupération politique du mouvement, renie toute filiation avec ses disciples autoproclamés et vomit ces « enfants hippies à fleurs sortis au parc avec leurs sandwiches au beurre de cacahuète et leur philosophie vivre-et-laisser-vivre ». Il désavoue même ses amis militants, y compris « ce faux prophète » d’Allen Ginsberg, « ses conneries pro-Castro » et « tous ces beatniks bohémiens qui l’entourent ».
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L’écrivain catholique et patriote croit, au contraire, en « l’ordre, la tendresse et la piété », confie-t-il dans l’émission télévisée du ponte conservateur William F. Buckley Jr. , en 1968. « Mon père, mon frère, ma sœur et moi avons toujours voté républicain, toujours », précise-t-il. Son conservatisme à lui est pour le moins déjanté. Anticommuniste acharné, Kerouac est un fervent partisan de la guerre du Viêtnam et de la “chasse aux sorcières” du sénateur McCarthy, dont il applaudit les auditions au Congrès en fumant du cannabis !
Malgré lui, le déluge ne tardera pourtant pas à saper l’Amérique et sa culture traditionnelle. À l’avant-garde, la “génération beatnik” préfigure la contre-culture des années 1960 et ses transgressions gauchistes. Quant à sa vision d’une « génération béatifique », elle ne s’est jamais réalisée. Jack lui-même, terrifié par la célébrité, s’enfonce dans l’ivresse, la dépression et la paranoïa, au point de se dire visé par « un grand stratagème anticatholique » fomenté par ses proches qui veulent l’empoisonner. En plein délire, il voit apparaître la Croix, entend des soucoupes volantes. « J’ai réalisé que toutes mes années d’études du bouddhisme étaient des mots, des mots réconfortants, sauf quand j’ai vu ces masses de diables courir après moi », concède l’écrivain, qui se soignera même au LSD. Mais pour Kerouac, toujours en quête de transcendance, si Bouddha est un « héros », « mon autre héros, le Christ, passe en premier »
Aussi, quand un journaliste lui demande pourquoi il n’a jamais écrit sur Jésus, Jack s’emporte. « Vous êtes un imposteur fou , répond-il. Tout ce que j’écris, c’est Jésus. » Car l’écriture est pour lui une « obligation sacrée » qui le force à « dire la vérité dans toute sa gloire délicate et hideuse » . Auparavant, il avait déjà dénoncé les médias qui effacent de leurs photos la croix autour de son cou, « comme si c’était quelque chose de répugnant ».
Au moins la foi permet-elle à Kerouac de ne pas perdre pied, qui rapporte à son éditeur « le résultat de la prière à sainte Marie d’intercéder pour que je cesse d’être un ivrogne maniaque ». Les dix dernières années, l’écrivain retourne même à l’église, y allume des bougies ou s’y agenouille pour prier sainte Thérèse. « L’Église est le dernier sanctuaire dans ce monde, le premier et le dernier. C’est l’édifice tangible du Seigneur, j’en ai fi ni avec le mépris de quoi que ce soit qui la concerne », dit l’écrivain qui espère encore « que Dieu montre son visage »
.En attendant la fin, Jack écoute le Messie de Haendel, grille des Camel et s’enivre de bières Falstaff sous le portrait du pape Paul VI. « Je suis un jésuite. Je vis dans une maison avec ma mère. C’est un monastère, je suis un moine et elle est la mère supérieure », résume Kerouac, qui habite aussi avec sa troisième épouse, à St. Petersburg, en Floride. « Je ne suis pas beatnik. Je suis catholique, confesse surtout l’écrivain solitaire dans un ultime entretien. Je me faufile désormais à l’église, au crépuscule, aux vêpres. Mais oui, à mesure que tu vieillis, tu deviens plus… généalogique. » Un matin, en lisant la conservatrice National Review, il crache ses tripes au milieu d’une flaque de sang. Jack Kerouac s’éteint le 21 octobre 1969. Dans son cercueil, en la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, à Lowell, il repose enfin, à 47 ans, dans la paix de Dieu, un chapelet entrelacé dans ses mains jointes.
On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure.
France – L’Algérien Idriss Aberkane sort son tout nouveau livre « le triomphe de votre intelligence ». Ce dernier connaît un franc succès. Nous vous en disons davantage dans les paragraphes qui arrivent ce vendredi 04 mars 2022.
Il s’appelle Idriss Aberkane, il est Algérien et est consultant. Ce dernier invite ses lecteurs à déverrouiller leur cerveau et prêche pour une science ouverte et citoyenne. Passionné de neurosciences, biologie, informatique, mathématiques, philosophie, géopolitique, le jeune chercheur semble dévorer toutes les connaissances qui s’offrent à lui. Il a récemment sorti un livre intitulé « le triomphe de votre intelligence » qui connait un large succès.
Le cerveau d’Idriss Aberkane bouillonne comme le flot de ses paroles. Il est sur tous les fronts. À 35 ans, il a déjà un parcours remarquable qui ne laisse certainement pas indifférent l’intention du grand public. En effet, rien qu’en voyant son imposant CV, le spectateur est prêt à accueillir les informations émanant de sa part.
Infatigable, ce consultant sillonne le monde pour donner des conférences. Il signe des chroniques dans le magazine Le Point et sur le HuffPost. Il est également enseignant vacataire à CentraleSupélec. Le cerveau algérien est aussi un mordu de lecture qui a fini par se découvrir des talents de rédaction.
Aujourd’hui, mes pensées s’envolent, et je prends soudainement conscience du temps écoulé, de l’abondance des messages reçus, de leur richesse, de leur profondeur, de la volonté inébranlable des anges, déterminés à nous montrer le chemin, à nous faire comprendre notre devoir d’amour.
Je songe aux moments de bonheur si précieux, à l’étonnement, à la joie indicible des premiers frémissements de ce monde invisible, dont mes amis du ciel m’avaient entrouvert l’horizon.
Le voile transparent de l’azur s’était soulevé, léger et flamboyant, étincelant de blancheur et de lumière. Je voyais des lueurs étranges, je percevais des mouvements autour de moi, si ténus, si fragiles, aussitôt cessés, puis ranimés et disparus. Une sensation de saisir un espace nouveau, d’y tremper quelques instants, sans y appartenir vraiment, tout en ayant le sentiment d’un évènement mystérieux, incompréhensible à l’esprit humain, et cependant tangible et exprimé.
Ce qui subsiste, dans mon cœur, de cette époque, c’est le souvenir d’une immense compréhension, d’une immersion dans une force étrange et bienfaisante, envahissante d’amour et de compassion .
Les premiers jours, les feuillets se déplaçaient imperceptiblement sur mon bureau, et dès que je tournais la tête, je ne les retrouvais plus au même endroit ! Il y avait aussi, se reflétant dans les miroirs, de petites flammes brillantes, dansant et vacillant, tel un feu de joie ! Tout cela, je l’ai déjà raconté dans le Livre des anges, mais je me prends à vouloir l’analyser, à présent, car à l’époque, l’émotion me submergeait, et j’avais très peur que cela ne prenne fin ! Et puis Nal était là, superbe dans son médaillon, majestueuse et tendre, attentive à mes moindres gestes, à mes moindres pensées. Je l’aimais et je guettais le signe le plus infime, sur son visage. Nal, mon ange gardien, ma protectrice, ma compagne fidèle, mon double et ma
confidente !
J’ai beaucoup pleuré, en ce temps- là, car les larmes apaisent et font le vide. Je ne sentais plus vraiment mon corps. Curieusement, tout se concentrait dans ma tête, dans mon esprit, et je pleurais. Je pleurais d’une joie indicible, la joie créée par ce lien unique, ce lien de toute éternité, et qui est la reconnaissance de Dieu. Le retour dans la famille du ciel, une confiance, un calme, une certitude, une euphorie, à laquelle rien sur terre ne peut être comparé. J’étais enveloppée d’une sorte de chaleur lumineuse et douce, et je me demande toujours, comment j’ai pu passer aussi rapidement , de cet état
d’extase, au comportement ordinaire d’une vie quotidienne, qui ne laissait rien paraître de ce que je vivais secrètement !
Désormais, tout est un peu flou dans ma mémoire. Ces merveilleux émois avec les anges, ces étonnants pouvoirs qu’ils m’avaient donné et qui me permettaient de faire se mouvoir de petits objets, ou bien de parler avec les plantes, tout cela fut englouti dans la calligraphie angélique, qui, après quelques balbutiements, était devenue savante , obscure et magnifique .
Et la communication a changé au fil des années. Après les mots, si complexes à déchiffrer, et que j’avais omis de traduire, aussitôt le dialogue terminé, l’écriture est apparue plus proche de la nôtre, plus rapide, et les
messages directement dictés dans mon esprit, en vue d’une compréhension plus sûre et immédiate. Car le temps presse, disaient les anges, et le changement de vibration de la terre, déjà initié, ainsi que sa purification.
Ce phénomène , cette magie du crayon qui se déplace tout seul sur le papier, comment l’assimiler ? Comment l’intégrer mentalement ?
Dans mon âme et dans mon cœur, il n’existe aucun doute, et mon obéissance à la parole de Dieu, n’a d’égale que la solidité et l’immensité de ma foi .
Mais c’est bien là que réside le mystère ! Je me suis posée tant de questions ! Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Suis-je victime d’hallucinations, au bord de la folie ? Confusément, je savais que ce n’était pas le cas, j’avais compris, dès le commencement, qu’il s’agissait d’une intervention divine. Cette certitude, les anges l’ont ancrée sans tarder dans mon esprit, et je n’ai pas eu grand mal à la ressentir, car elle s’accompagnait d’un sentiment de paix, de protection et d’amour. J’ai réalisé tout à coup, que cette impression d’inachevé qui s’inscrivait dans ma vie depuis si longtemps, avait enfin trouvé son accomplissement sa raison d’être, son chemin .
Et pourtant ! Je n’étais pas vraiment prédestinée à vivre pareille aventure ! Bien qu’étant d’un naturel mystique, tourné vers l’amour de la nature, et la recherche d’un sens à notre existence, je n’ai jamais été une fervente de la pratique religieuse, et je n’ai souvent prié que dans des église vides, plus propices à la méditation.
Aujourd’hui, lorsque je sens défiler sous mes doigts, les mots tracés de la main même de l’ange, ces mots bénis qui laissent leur empreinte sur le papier, une empreinte visible de tous, afin que tous y reconnaissent le signe de Dieu et sa sainte parole, je remercie le Seigneur et les anges, de m’avoir confié la grâce insigne d’être leur serviteur. La rencontre avec mes amis du ciel se déroule toujours de la même manière. La plupart du temps, l’ange dessine le portrait d’un nouvel ami nomade, dont la mission est à chaque fois différente, puis, après me l’avoir présenté, nous engageons une conversation au cours de laquelle, il m’autorise à aborder tous les sujets, celui de notre devenir et comment nous comporter, afin de grandir spirituellement dans l’amour et participer ainsi au changement de vibration de la terre, jusqu’à notre évolution vers l’homme nouveau.
Le dialogue avec mes amis angéliques se fait beaucoup plus vite qu’autrefois. Le temps presse ! Les réponses s’inscrivent sur la feuille, et dans l’instant, je ne saisis pas toujours ce que l’ange me confie. Aussi, au moment de la lecture, je suis toujours surprise et émerveillée par les paroles célestes, empreintes de compassion et de tendresse à notre égard, et Dieu m’est témoin que je serais bien incapable d’écrire moi-même, les impressionnantes et savantes diatribes, si difficiles à interpréter. Pour ceux qui en douteraient encore n’est-ce-pas la preuve que je suis totalement étrangère aux messages qui me sont délivrés ?
Je vois les écrits de l’extérieur, et je ne les découvre qu’après les avoir traduits. Et là, c’est l’admiration, l’exaltation de l’analyse, la recherche du mot juste, de sa signification, comme dans un rébus.
Si je ne comprends pas le texte, souvent hermétique, j’essaie de deviner le sens de la phrase, et j’en demande confirmation à l’ange qui guide ma main.
La communication se déroule de deux manières simultanées. D’une part, l’écriture tracée par l’ange, et d’autre part, les mots soufflés dans mon esprit, que je perçois intuitivement, mais que je n’entends pas, ni ne vois.
En fait, mon seul moment de lucidité, c’est lorsque je pose les questions .A la fin de l’entretien, je n’ai alors qu’une hâte, découvrir les réponses de mon mentor, avec la hantise de faire des erreurs dans la transcription, ce qui pourrait modifier tout le sens du message. Par bonheur, je suis très surveillée et assistée sans relâche dans mon travail, non sans remarques moqueuses et pleines d’humour !
Il est vrai que dans les toutes premières années de nos échanges, mes Nomades étaient gais et joyeux et leur discours, léger et spontané, emplis de rires et d’insouciance !
Hélas , tout se transforme ! Tout s’accélère ! L’aventure humaine a pris une autre tournure. Le destin des hommes se précipite, entraînant avec lui une disharmonie, une angoisse, un mal de vivre, que seule pourrait assouvir une soif de spiritualité.
Après l’effondrement du système bipolaire consécutif à la fin de l’URSS et à l’abandon de logique des blocs, le monde est entré dans une ère de grande incertitude.
Aggravation du fossé entre les pays du Nord et ceux du Sud, banalisation et internationalisation de la criminalité organisée, essor des conflits inter-étatiques (Karabakh, Cachemire, Ukraine, etc…), manifestations permanentes et dévastatrices du terrorisme international (Syrie, Nigeria, Mali, etc…) autant de troubles qui se cumulent et viennent compliquer les tendances « lourdes » que sont les évolutions de la donne énergétique et les aléas du contexte climatique.
Ce livre a pour ambition de brosser un panorama précis des enjeux géopolitiques contemporains, en mettant en lumière les nécessités permanentes qui animent les nations (énergie, eau, commerce, religions…) et les chocs nouveaux que produisent le déclin de certaines aires politique et l’irruption d’acteurs surpuissants (Chine, Inde)
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Alexandre del Valle(de son vrai nom Marc d’Anna), né le à Marseille, est un géopolitologue, consultant, essayiste et militant politique franco-italien.
Docteur en histoire contemporaine, il se spécialise en géopolitique. Il s’intéresse principalement à l’islamisme, au terrorisme islamiste, aux relations entre l’Europe et la Turquie, et au monde arabo-musulman. À titre professionnel, il exerce comme chroniqueur et enseignant.
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Jacques Soppelsa descend d’une famille d’origine vénitienne. Après une scolarité en classes préparatoires aux grandes écoles, il est admis en 1961 à l’École normale supérieure de Saint-Cloud. En 1965, il obtient l’agrégation de géographie.
En 1978, il est nommé professeur de chaire à la Sorbonne. Il s’implique dans la vie de l’université et en devient président. Il la préside de 1982 à 1989. Avec le recteur de Barcelone, Ricardo Bricall et le recteur de Bologne, Roversi Monaco, il est à l’origine, en 1987, de la création du programme Erasmus.
En 2002, il devient directeur du master de géopolitique de l’École normale supérieure de la rue d’Ulm et de la Sorbonne.
Il entre par la suite au Quai d’Orsay pour faire une carrière de diplomate aux États-Unis, puis en Amérique latine.
La Nef – Vous avez consacré plusieurs ouvrages sur l’alliance américano-islamiste initiée en Afghanistan contre l’Union soviétique et poursuivie en Irak, en Bosnie et au Kosovo : pourquoi ces alliances et quelles conséquences jusqu’à aujourd’hui ?
La stratégie pro-islamiste des États-Unis, conçue à la fin de la Deuxième Guerre mondiale (Pacte du Quincy unissant Washington aux Saoud), a été déterminée par l’enjeu énergétique puis l’endiguement de l’URSS durant la Guerre froide (soutien US aux pires islamistes d’Afghanistan, du Pakistan, de Turquie et du monde arabe). Cette stratégie a été poursuivie entre 1990 et 2003 en Irak, entre 1992 et 2007 dans les Balkans, entre 2002 et 2016 en Turquie (soutien atlantiste aux islamistes anti-kémalistes comme Erdogan), puis depuis 2011 et les printemps arabes avec l’appui aux djihadistes et aux Frères musulmans (Égypte, Syrie, etc.). Les États-Unis n’ont jamais rompu avec les monarchies islamistes du Golfe et le Pakistan, parrains du totalitarisme islamiste-djihadiste. Cette stratégie a favorisé la progression de l’islamisme en Occident.
…
En quoi l’islamisme est-il selon vous un « totalitarisme » ?
En tant qu’idéologie et projet théocratique englobant la totalité de la vie humaine et entreprise politico-militaire ambitionnant de conquérir le monde entier par tous les moyens, l’islamisme doit être distingué des phénomènes intégristes religieux classiques, qui ne poursuivent pas un projet de conquête violent destiné à soumettre tous les êtres humains à un ordre impérial. En revanche, l’islamisme vise la conquête universelle du pouvoir, des territoires et des âmes, dans une logique de soumission politique qui est aux antipodes de l’adhésion spirituelle, et en s’appuyant sur une lecture littérale de la jurisprudence islamique. De ce fait, l’impérialisme islamiste est la continuation théocratique des totalitarismes du XXe siècle analysés par Hannah Arendt, Claude Polin, Raymond Aron, Enzo Traverso ou Karl Popper : le communisme et le nazisme.
Les chrétiens d’Occident disparaissent des sociétés riches enfoncées dans le matérialisme libertaire tandis que les chrétiens d’Orient disparaissent sous les coups de l’islam : leur sort est-il lié et comment expliquer le peu de solidarité qui les unit ?
Oui. L’erreur stratégique des Occidentaux a été de croire que l’on est plus respecté par l’islamisme en se reniant civilisationnellement (dénonciation des croisades ; islamiquement correct), or l’islamisme revanchard perçoit au contraire cet Occident post-chrétien auto-raciste et « apostat » comme une terra nulius à conquérir, méprisable, dont le vide spirituel et la haine de soi sont perçus comme des appels à la prédation, comme un blanc-seing pour éradiquer les chrétiens d’Orient, abandonnés par avance par un Occident qui les défendait lorsqu’il était chrétien mais qui n’en est plus solidaire depuis qu’il se définit par l’atlantisme anti-russe et l’individualisme consumériste. Pour les islamistes, les Occidentaux sont condamnés par leur « perversion athée », et le message lancé par leurs élites, qui appuient le prosélytisme islamiste sans exiger de réciprocité pour le christianisme en terre d’islam, est une acceptation de l’islamisation, d’ailleurs déjà amorcée ouvertement en Occident.
Pourriez-vous nous expliquer comment l’Union européenne est perdante dans « la mondialisation dangereuse », objet de votre dernier livre ?
Dans cet ouvrage, co-écrit avec le géopolitologue Jacques Soppelsa, j’explique que la mondialisation, phénomène au départ neutre et ancien (chinois, routes de la soie, Venise, Portugal, etc.), est un terrain d’échanges et de rivalités entre puissances, et que les pays occidentaux, pris au piège de leur ouverture, ont délégitimé leur civilisation et patries au nom d’une lecture mondialiste de la nouvelle globalisation anglo-saxonne, initiée dans les années 1980 avec la chute de l’URSS et l’ouverture de la Chine et de l’Inde devenues usine du monde des firmes occidentales. Cette néo-mondialisation a profité à l’empire américain (McWorld), mais elle est aujourd’hui retournée contre ses créateurs par l’hyperpuissance chinoise qui s’est autonomisée. Entre ces deux empires, les Européens sont les dindons de la farce, car ils sont les seuls à croire que la mondialisation est synonyme de gouvernance mondiale et de renoncement à la nation. Faite de délocalisations, de dérégulations, d’interventionnisme atlantiste, d’européisme, d’acculturation occidentale et de prosélytisme droit-de-l’hommiste hypocrite, cette mondialisation anglo-saxonne a profité aux empires rivaux chinois et américain, aux multinationales apatrides déloyales, aux Banques, aux GAFAMS, aux mafias, aux trafiquants de migrants, à l’islamisme, et plus récemment, aux virus, bien plus qu’aux peuples attachés à leur identité et à leur souveraineté ainsi menacées. Les pays européens doivent comprendre que dans ce monde multipolaire, seules les nations qui ont une politique de puissance et de civilisation survivront.
Quelles sont les solutions aux maux que vous décrivez dans La mondialisation dangereuse ?
Le retour à une politique de civilisation va devenir une nécessité vitale avec la montée du terrorisme, de l’islamisme et les conséquences de plus en plus insoutenables de l’immigration incontrôlée. Quant à la nécessaire réindustrialisation et aux relocalisations, déjà en cours depuis la crise financière de 2008 (due aux dérives de la dérégulation anglo-saxonne), la crise sanitaire a permis de prendre conscience que nous sommes trop dépendants de la Chine ou de l’Inde pour les matériaux informatiques et les médicaments. L’enjeu géoénergétique et les problèmes de pollution et de réchauffement climatique ont par ailleurs accéléré la volonté des États de favoriser les nouvelles industries locales, les énergies renouvelables, les circuits courts, qui créeront les emplois de demain.
Mais quid des questions identitaires ?
Les attentats terroristes, les violences urbaines et communautaristes ont fait prendre conscience de la nécessité de défendre notre civilisation et nos frontières face aux prédateurs extérieurs qui se nourrissent de l’ouverture de nos sociétés pour y pratiquer une ingérance expansionniste démographique et politico-religieuse. Le retour de la souveraineté, de la realpolitik et de l’identité est en marche, et il va de pair avec un réapprentissage de l’amour de soi. Je crois d’ailleurs que le succès des lycées Espérance Banlieues, comme celui des émissions de CNews aux antipodes du politiquement correct des chaînes publiques marxisées, en sont des manifestations claires. Partout, le souverainisme, la défense des identités et le refus du mondialisme occidental s’observent. L’Europe bisounours et woke est une exception à l’échelle planétaire. Même en Europe de l’Est (Pologne, Hongrie), en Australie ou aux États-Unis, les peuples qui se sentent trahis par leurs élites mondialisées attendent leur heure. En l’absence d’une réconciliation identitaire avec ses racines judéo-chrétiennes et gréco-latines fondatrices, l’Europe sortira de l’histoire et sera balayée par les empires sino-confucéens et islamistes revanchards…
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Consultant en géopolitique, Alexandre Del Valle est l’auteur de très nombreux essais. Il fait partie des premiers auteurs, dès 1997, a alerter contre la montée de l’Islam. Dans son dernier ouvrage, coécrit avec Jacques Soppelsa, il nous dévoile la face sombre de la mondialisation et rappelle que la France est au bord du grand déclassement. Pourtant, des solutions existent…
« Certes, les Ouïgours musulmans du Xinjiang, en Chine, au nombre de 12 millions, sont l’objet d’une répression massive, abominable. Mais la persécution des chrétiens à travers le monde, par son extension géographique et par sa permanence à travers le temps, est sans aucun doute la plus systématique », affirme Jacques Julliard, éditorialiste de « Marianne ». Jacques Julliard – (Marianne 19 janvier 21)
Histoire de Portes Ouvertes : En 1955, celui qui deviendra «Le contrebandier de Dieu»… Frère André, effectue un voyage décisif en Union Soviétique. Derrière le rideau de fer, en pleine guerre froide, le jeune néerlandais découvre la réalité vécue par les chrétiens.
SUR LE TERRAIN
Nous faisons en sorte que chaque chrétien persécuté pour sa foi ne soit pas oublié mais soutenu. Notre présence sur le terrain est une force pour être aux côtés des chrétiens persécutés. Portes Ouvertes les soutient à travers des projets adaptés aux contextes et besoins locaux.
AMÉRIQUE LATINE
Des milliers de chrétiens vivent dans un climat de violence. Portes Ouvertes les aide à survivre sous la guérilla en Colombie et à faire face à l’oppression des caciques au Mexique.
AFRIQUE
C’est le continent le plus violent pour les chrétiens. Ils subissent l’oppression du gouvernement, la domination islamique ou la guerre. Nous aidons les victimes et les communautés chrétiennes.
Selon le site cath.ch – article du 18 mars 2020 – Entre 11 000 et 12 000 chrétiens ont été tués au Nigéria depuis 2015. Plus de la moitié ont été tués par les djihadistes bergers peuls. Les attentats de Boko Haram ont fait plus de 4 000 morts et 150 à 200 autres chrétiens ont péri dans des attaques de coupeurs de route.
Le Père Luke Adeleke, curé de la paroisse de Saint-Antoine, à Ijemo Fadipe, dans l’État nigérian d’Ogun a été tué le 24 décembre 2021. Victime d’une tentative d’enlèvement qui mal tourné, le prêtre a succombé à ses blessures.
MOYEN-ORIENT
La montée de l’extrémisme islamique entraîne la fuite des populations chrétiennes. Portes Ouvertes agit envers les minorités chrétiennes pour que l’Église continue à exister.
ASIE
Les minorités chrétiennes subissent de plein fouet la montée du nationalisme religieux. Ils sont opprimés par le pouvoir en place et discriminés en raison de leur croyance.
Dans son édito du 22 janvier 2022, Epochtimes France se réjouit qu’enfin les parlementaires français, 169 députés la main levée dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, aient condamné les crimes contre l’humanité du régime chinois notant qu’un seul député LREM se soit élevé contre alors que les députés communistes et de la France Insoumise ont fait le choix lourd de s’abstenir.
Ce vote de l’Assemblée en faveur des ouigours honore notre Assemblée, communistes et France Insoumise mis à part.
Mais pourquoi ce silence assourdissant à propos des chrétiens qui sont persécutés dans le monde. Certes les chiffres qui suivent concernent une multitude d’états qui ont en commun d’appartenir aux pays communistes ou aux pays islamistes. Ces chiffres sont le résultat d’un index créé en 1993 et qui recense chaque année les pays où les chrétiens sont soumis à l’oppression et/ou à des actes de violence.
Les chiffres qui suivent visent :
les chrétiens expatriés
les chrétiens des communautés historiques ( catholiques, protesta tes, orthodoxes)
les chrétiens appartenant à des communautés chrétiennes non conventionnelles ( églises évangéliques baptistes , pentecôtistes)
les nouveaux convertis au christianisme
5898 chrétiens tués soit +24% par rapport à 2021
5110 églises ciblées soit + 14% par rapport à 2021
6175 chrétiens détenus soit + 44% par rapport à 2021
Dans 11 pays, les chrétiens subissent une persécution extrême.
rang 1. C’est en Afghanistan que l’on enregistre la plus forte hausse du degré de persécution. Le fait de quitter l’Islam est considéré comme honteux et puni de mort. Soit les chrétiens quittent le pays ou sont punis de mort.
rang 2 . Corée du Nord : la société rejette le christianisme. Être chrétien ou posséder une Bible est un crime grave et sévèrement puni.
rang 3 . la Somalie : la constitution de 2012 désigne l’Islam comme religion d’état et donne la suprématie à la charia. Les chrétiens sont considérés comme des cibles de grande valeur par les groupes radicaux.
rang 4. La Libye : Le pays n’a pas de gouvernement central et les enlèvements et exécutions sont toujours d’actualité pour les chrétiens.
rang 5. Yémen : La pandémie et la guerre ont entraîné le pays dans une des plus grandes crises humanitaires au monde. Les chrétiens yéménites ne bénéficient pas de l’aide d’urgence distribuée par les mosquées.
rang 6 Erythrée
rang 7 Nigéria
rang 8 Pakistan
rang 9 Iran
rang 10 Inde
Rang 11 Arabie Saoudite
Parallèlement, Portes ouvertes France, association crée en 1976 informe et encourage les chrétiens de France et de Belgique afin qu’ils se mobilisent pour la cause des chrétiens persécutés . Cette association fait partie d’Open Doors, grand réseau de 25 associations en Europe et en Amérique créé en 1955.
Anne Bernet, est née le à Paris Elle est biographe, journaliste, romancière et essayiste française.
Après des études de droit et d’histoire, Anne Bernet se tourne vers le journalisme, en collaborant aux pages littéraires, culturelles et religieuses de nombreuses revues françaises.
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23 janvier 1997
Première synthèse tentée à ce jour, cet ouvrage répond aux questions que chacun se pose sur ces entités si présentes non seulement dans l’Histoire, les cantiques, les prières et l’art chrétiens, mais aussi dans le langage courant.
Tout au long de notre siècle, les anges ont été considérés soit comme des alibis commodes à nos pulsions, nos désirs et nos craintes (c’était la théorie psychanalytique), soit comme des survivances de mythologies orientales païennes qui auraient contaminé les textes bibliques. Dans un cas comme dans l’autre, il allait de soi qu’ils n’existaient pas. Et voilà que, depuis quelques années, portés par la mode, venue de Californie, du Nouvel Age, les anges font un retour remarqué sur le devant de la scène. Ils sont partout, en librairie, au cinéma, dans des expositions comme celle qui s’est tenue en 1996 à Rome… On ne voit qu’eux, on ne parle que d’eux ! Mais, comment en parle-t-on ? La plupart des publications récentes à leur sujet véhiculent des erreurs grossières et même d’antiques hérésies ; elles invitent à des communications qui relèvent davantage du spiritisme que de la foi et de la religion, évoquent, créent des entités qui n’ont rien à voir avec les anges. Cet engouement n’est pas sans risque. D’où la nécessité de cette enquête qui s’appuie sur l’enseignement de l’Eglise catholique, tout en s’efforçant de rendre accessible au profane l’angélologie chrétienne. Anne Bernet met en relief tout ce qu’enseigne la théologie à propos des anges, leur place dans les Ecritures saintes, leur rôle dans l’histoire du Salut et de l’Eglise, car croire aux anges est un dogme confessé dans le Credo. Elle présente les trois Esprits dont nous savons les noms : Michel, Gabriel, Raphaël, avant de retracer, en s’aidant d’exemples saisissants, les relations entre les saints et les anges, entre notre monde visible et matériel et leur monde invisible et spirituel, mais aussi réel que le nôtre. Enfin, elle se penche sur ce familier oublié qu’est l’ange gardien comme sur ces anges déchus et rebelles que sont les démons.
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10 février 2009
Ranulf le Pérégrin, fresquiste médiéval surnommé « le Maître du quatrième archange » a commencé à réapparaître d’un bout à l’autre de l’Europe en d’étranges circonstances. Alors que vient d’être mis au jour le plus bel ensemble du Pérégrin jamais découvert, le professeur Messager, hanté par les coïncidences qui semblent lier leurs deux destinés, reçoit un appel de détresse d’une amie, devenue une photographe célèbre et scandaleuse. À la lumière du parcours de la jeune femme s’éclaire peu à peu celui de Ranulf, qui, comme elle, dévoya jadis les dons du Ciel. Les destinées mises en miroir des deux artistes au long de vies parallèles, rappellent l’enseignement de l’Église sur les anges et les démons et la place qu’ils tiennent dans nos vies, sans que nous en prenions toujours conscience.
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… suivi , du témoignage de Nicole Gourvennec, « Mamoune » dans sa communication avec son fils Arnaud, disparu
Dis-leur Mamoune, la mère d’Arnaud témoigne – 18 septembre 2006
Ce témoignage étonnant raconte une formidable histoire d’amour qu’aucun romancier n’oserait inventer. En effet si tout commence par une grande douleur : l’envol d’Arnaud, petit prince-Icare, la suite s’épanouit dans la Joie d’une aventure inouïe, pleine de rebondissements et de grâces reçues par toute une magnifique communauté d’ami(e)s de l’enfant de lumière qui partagent son secret. Et quel est ce secret qu’il demande aujourd’hui à sa maman (appelée mamoune) de transmettre ? Ce n’est pas vrai qu’il est mort, pas plus que les autres petits princes et princesses qui sont avec lui et qui, à travers sa voix, nous donnent de leurs nouvelles et nous entretiennent aussi de tant et tant d’êtres ayant comme eux rejoint l’Infiniciel. Ils sont tous Vivants, illuminés par le Soleil de Dieu qui fait éclore dans le Cosmos la Rose de l’Amour éternel.
Dis leur Mamoune Pour une lecture libre d’une partie du livre de Nicole Gourvennec
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Pour terminer l’analyse du livre « Dis leur Mamoune » et la mise en garde du Père Auzenet spécialiste du New Age
Evergreen State College est une université d’arts libéraux située à Olympia dans l’État de Washington.
Elle est en particulier connue pour avoir été le théâtre d’affrontements au printemps 2017, liés à des initiatives de discrimination positive et au mouvement antiraciste. Cette affaire entraîne une large couverture médiatique, généralement très négative, la mise en avant médiatique d’un des professeurs, Bret Weinstein, et une importante baisse des inscriptions pour l’université.
Sabine Saurugger, la directrice de l’Institut d’Etudes politiques de Grenoble a osé: elle suspend de ses fonctions Klaus Kinzler, professeur d’allemand et de civilisation allemande pour quatre mois et elle instaure un conseil de discipline. Klaus Kinzler, c’est l’enseignant dont le nom avait été, en mars 2021 jeté en pâture par des activistes gauchistes qui lui reprochaient d’être un « fasciste » « islamophobe ». Eh bien la directrice reproche au professeur d’avoir indûment parlé aux médias depuis ces incidents. Ce faisant, Madame Saurugger piétine la liberté d’expression des enseignants et des chercheurs, reconnue par le Conseil Constitutionnel en 1984. Elle crée un dangereux précédent.
« Primum non necere » fut proposé par Hippocrate dans son traité des épidémies. Ce « D’abord ne pasnuire » peut sembler une évidence, mais comme tout remède comporte des effets secondaires, aucun soin n’est inoffensif. La question qui est posée dans tout traitement médical est d’apporter plus d’avantages que d’inconvénients. Une évidence qu’il n’est aujourd’hui toujours pas si aisée à cerner, tant la multiplicité des facteurs intriqués est grande. (sur maieusthesie.com)
réalisateur Pierre Barnérias
France Soir 28/12 : Hold On », le documentaire qui prend la suite de « Hold Up », sorti l’année dernière, a été diffusé en libre accès hier sur toutes les plateformes ne le censurant pas.
L’équipe de « Hold On », Citizen Light, qui a produit et réalisé ce deuxième volet a annoncé le partager gratuitement, pour s’opposer à « la vaccination des enfants de 5 ans qui a déjà commencé ». Ce collectif de journalistes ayant travaillé dans les « grands médias », entend lutter contre cette politique, grâce à l’information : « le but de cette décision est d’alerter le plus grand nombre sur les dangers de ces injections expérimentales », nous confie Pierre Barnérias, membre de l’équipe, joint par téléphone.
Ce film avait déjà été financé par le public. Dans leur lettre disponible sur leur site Citizen-light.fr, ils remercient dans le même temps leurs contributeurs et ouvre déjà la porte à un prochain numéro, « Hold Out » – ils avaient annoncé une trilogie.
La sortie de Hold On a été difficile à cause de nombreux problèmes techniques et de l’inexorable censure qui règne sur les grandes plateformes de diffusion.
DÉCRYPTAGE -Le Figaro 30 novembre 2021 – Afin de «refléter la diversité», la commissaire à l’Égalité a proscrit une liste de termes dans un guide interne. Face à l’émotion, remontée jusqu’au Vatican, elle a décidé de retravailler son livret.
«Mesdames et messieurs», «Noël», ou encore le prénom «Marie», voilà qui ne fait pas très «inclusif»… Dans le but de «refléter la diversité» et de lutter contre «les stéréotypes profondément ancrés dans les comportements individuels et collectifs», la Commission européenne vient de publier un guide interne «pour une communication inclusive». Avec, listés dans des tableaux, toute une série de termes à «éviter» pour ne froisser personne.
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Par François d’Orcival
« Incroyable mais vrai : le jour est arrivé. Il faut maintenant tenter de sauver Noël, que la Commission européenne semblait avoir prévu de condamner. La commissaire Dalli considère que le terme n’est pas assez “inclusif”… » C’est en français qu’a été prononcée cette protestation solennelle devant le Parlement européen réuni pour sa dernière séance plénière de l’année, le 15 décembre.
François-Xavier Bellamy, chef de file des élus LR au Parlement de Strasbourg et de Bruxelles, philosophe normalien, ancien adjoint au maire de Versailles, ami de Laurent Wauquiez et pourfendeur de la loi Taubira sur le mariage entre personnes de même sexe, l’a fait en plein accord avec le groupe parlementaire du PPE (Parti populaire européen) dont il est membre.
Celui-ci, le plus nombreux des sept groupes du Parlement européen (704 députés), compte 177 parlementaires des pays de l’Union. Il est présidé par un Allemand, Manfred Weber, élu depuis 2004, catholique bavarois affirmé, qui s’est pleinement associé à la protestation de Bellamy (candidat à la présidence du Parlement européen, en mai 2019, avec le soutien de son pays, il avait dû renoncer face à l’opposition d’Emmanuel Macron).
Étrangement, le groupe PPE a été le seul à se prononcer publiquement contre le “manuel” de Mme Helena Dalli, commissaire européenne à l’Égalité depuis deux ans, principale responsable du document mis en cause par Bellamy et ancienne ministre des Affaires européennes et de l’Égalité de Malte.
…
« Noël , insiste Bellamy, n’est pas que le prétexte des “vacances d’hiver”, comme dit Mme Dalli, c’est le jour où est né le monde dont nous héritons, le début de notre ère, la référence à partir de laquelle nous comptons nos années. Mme Dalli, prétendez-vous nous retirer jusqu’à ce repère commun ? » Mais ce n’est pas tout. Bellamy note que la Commission européenne, au moment même où Helena Dalli condamne Noël, finance une campagne proclamant que « la joie est dans le hijab » … « Quand vous nous appelez à éviter les prénoms chrétiens, dit Bellamy, à privilégier, je cite, “Malika plutôt que Maria”, vous n’attaquez pas des symboles superflus, […] vous attaquez ce qui unit l’Europe et vous ouvrez la voie à toutes les fractures de demain… »
…
Les mots prononcés par François-Xavier Bellamy à la fin de son propos resteront :
« Madame Dalli, nous parlons ici, mais en vérité nous n’avons pas besoin de sauver Noël : c’est Noël, cette année encore, qui nous sauvera, autant que durera l’Europe. »
Dans tous ces mondes régis par l’impermanence,
Où nature et forme sont sous le joug de l’éphémère;
Parfois l’homme titube, entre ses fugaces certitudes,
Maintes fois s’illusionnant, en sa demeure précaire.
Ainsi, parcourt-il le flux temporel de son existence,
Égrenant son chapelet de croyances,
Hésitant parfois entre des images miroitantes,
Et les reflets, tout aussi trompeurs, d’une réalité illusoire.
Maintes fois persuadé fouler un chemin d’éternité,
Tel que chaque jour il le démontre opiniâtrement,
Par son tenace et lancinant ancrage,
En cette hypnotique illusion.
Rompre alors les amarres des certitudes,
Se laisser porter par le Souffle des Ethers,
Par cette Mélodie d’un Silence venu d’Ailleurs,
De cet Ailleurs intérieur ;
Sans jamais abdiquer de sa vigilante
Et paisible discrimination,
Celle qui demeure en sa Conscience de Lumière.
Cheminer alors,
Sans jamais se fixer de cap,
Ou de but à atteindre.
Libéré des dogmes et des assertions pontifiantes.
Laissant sur les côtés du Sentier,
Ces multitudes de « prêt à penser »,
Signature de soumission aux égrégores.
Voguant ainsi sur les Ailes du Souffle,
Sans jamais se laisser enfermer
Dans les mondes multiples des formes,
Laissant à l’Intuition de Pure Conscience,
Le soin d’éclairer notre cheminement.
=-=-=-=
« Le Silence est un Nectar… la Vacuité qui en découle, un Elixir. »
Une grande liberté de conscience et l’absence de pressions dogmatiques pyramidales, au sein des praticiens du yoga, ont permis au fil des siècles, à de multiples écoles, de diverses pratiques, de voir le jour. On assista ainsi à l’éclosion de différents types de yoga. Ces différences sont très sensibles, surtout dans les premières phases de ces pratiques. En fait, et à mesure de « l’avancée », toutes ces pratiques ont tendance, mais pas toujours systématiquement, à converger et à se fondre dans l’ultime phase, la phase de « l’accomplissement » …qui n’est plus alors une « pratique », mais un « état-d’être ».
Le plus connu en occident, est le Hatha Yoga – souvent classé à tort dans la rubrique gymnastique « contorsionniste ». Et qui est abordé d’entrée de jeu par les néophytes occidentaux, alors qu’en Inde, cette pratique du Hatha Yoga vient bien après d’autres préparations:
Car en premier lieu viennent les manifestations d’une éthique intérieure, nécessaire à une bonne approche et pratique – que certains pourront appeler « Disciplines de vie »: – YAMA & NIYAMA –
YAMA: Comprend 5 aspects de l’éthique qui ne sont pas sans rappeler ce que l’on trouvera dans d’autres traditions: (convergence !)
•Ahimsa => Rendu célèbre en Inde lors de l’occupation British par le Mahatma. Mohandas Karamchan Gandhi – la « non violence » – En fait « ne pas faire de mal à autrui » – C’est le « Tu ne tueras point ! » ( convergence !). mais étendu à tout ce qui porte vie – c’est à dire à tout être vivant – D’où le végétarisme souvent prôné par la plupart des Sages, de presque toutes les Traditions, mais il est vrai, pas toujours pratiqué, dans ce pays.
• Satya=> « Ne pas mentir » – c’est-à-dire – s’efforcer d’accorder ses actes avec ses paroles et ses pensées.
• Asteya => « Ne pas voler » – Purger son esprit de toute concupiscence.
• Brahmacarya=> « Ne pas pratiquer la luxure » – La chasteté fait partir intégrante de toutes les disciplines brahmaniques – Dans le yoga, il s’agit surtout de se libérer de l’esclavage de l’instinct (paléo cortex) – et pour ceux qui y aspirent, de s’en détacher totalement – sans dogmatisme –
•Aparigraha => « Ne pas être avare » – Pratiquer la générosité gratuite c’est-à-dire sans arrière pensée d’une quelconque récompense ici, ou de l’autre côté ! – Ne pas garder par devers soi, savoir partager, sans rien attendre, ni espérer quoique ce soit en retour.
• S’astreindre à la propreté – tant corporelle que morale. On sait qu’en Inde le Yoga est célèbre pour ses pratiques de propreté physique minutieuse – (pour ex. nettoyage des fosses nasales par une fine cordelette de linge, des intestins (lavements) etc…) « A quoi bon avoir un corps propre et parfumé, s’il cache une véritable poubelle à l’intérieur !» Même si cela a donné lieu à des excès comme toujours !
• S’astreindre à la sérénité – L’une des caractéristiques de l’impétrant est que rien ne peut lui faire perdre son calme – ni l’adversité, ni les séductions – C’est la « non réaction » sereine, face au tumulte et aux effervescences environnantes.
• L’ascèse – Ici, s’entend comme une sorte de sérénité héroïque permettant de supporter avec équanimité parfaite tous les conflits – C’est un peu le « pardonner à votre ennemi » (convergence !)
• L’étude – Apparent paradoxe ici – L’adepte rejette tous les livres et écrits, même les Écritures sacrées (Vedas) – mais il doit commencer par les avoir compris parfaitement… au-delà des mots… pour les dépasser ensuite et ainsi les abandonner.
• La Dévotion – non émotionnelle – les yeux sont fixés sur la Lumière Souveraine informelle – non déterminée – « Cela » qui est dans l’homme => Nârâyana.
ASANA – (Postures)
En Inde, c’est donc seulement après avoir maîtrisé (où commencé !) Yama et Niyama que le néophyte peut commencer seulement, à débuter son « Yoga »!
Alors entre Hâtha Yoga – Rajâ Yoga – Dhârma Yoga – Jnâna Yoga – Bakti Yoga – Karma Yoga – Kriya Yoga – Kundalini-Yoga – Laya Yoga – Vajra Yoga !! etc…
En fait s’il existe des centaines de postures ou effectivement le néophyte peut se perdre facilement – Jean Varenne (dans son ouvrage ‘Connaissance de l’Orient’ – collection Unesco ) précise que dans la pratique, n’en est enseigné qu’un petit nombre, et en fait, les « gurus » (prof !) conseillent d’en choisir une – et 9 fois sur dix ce sera la plus simple :padma-asâna – posture dite du Lotus (avec ses variantes selon l’état physique de la personne- on parle alors de ½ lotus ou simplement « d’assise en tailleur »)
Il ne faut pas perdre de vue que la posture, n’est en rien capitale, ni essentielle ! Aux Indes, en ces temps là, les yogis étaient en pleine nature, sans chaise ni mobilier ! Donc la posture la plus simple, la plus naturelle c’était de s’asseoir – souvent sous un arbre à l’ombre – en position « padma » .La posture n’étant surtout pas la méditation !
Cependant il y a des conditions à respecter: Posture stable, sans contrainte, permettant un port dorsal très droit, ainsi que le prolongement nuque et tête.
PRANAYAMA – (Maîtrise du Souffle)
Souffle stable, régulier, ample et doux, vivifiant – c’est la base –
Ensuite viendront des dizaines de pratiques – les plus simples comme toujours étant les meilleures – Éviter les pratiques « héroïques » qui s’apparentent à la complaisance coupables de certains yogis, plus soucieux de parvenir à « posséder des siddhis » (pouvoirs) que de rechercher la véritable Libération – et cela peut conduire, par ces excès, à des troubles importants et même des accidents, mais toujours à des égarements sur des chemins de traverses. Avec l’enlisement dans les pièges des « saisies » et donc le blocage sur place, dans l’un des strates du « 2ème loka » – le 2ème monde.
« Non saisie – non empreinte – non attachement –
Libère notre âme de tout tourment » Inspiré de l’Advaïta Vedanta.
Le Nârâyana– stipule que l’âme « n’est pas de ce monde » (convergence !…)
La délivrance ou la libération est en fait une évasion du monde … « comme l’eau=âme qui s’évapore de la roue du «samsâra » des incarnations », L’une des Upanishads du Yoga s’appelle justement « le couteau » pour bien signifier qu’il faut trancher les liens qui retiennent « l’oiseau » prisonnier (désirs – attachements – possessions – instincts – colères – saisies – rancunes – cupidité – jalousie – etc…)
L’âme n’est pas de ce monde – elle n’est ni de la terre, ni de l’astral (espace), ni même du Ciel – elle est de cet Ailleurs indéfinissable: Brahma Loka indéterminé. Un peu le « CELA » du Taoïsme.
Et c’est plus la perception du « prânâ », que la maîtrise du souffle, lors des rétentions « kumbhacka » qui importe – Et ce « prânâ » pourrait bien être le « vin » nouveau « que l’on ne met pas dans de vieilles outres » !! ( Convergence !)
En sanskrit « kumbha » signifie « jarre » « pot » et « prânâ » est la nourriture de vie … le vin ? Kumbhaka – le maintien du souffle-prâna, permet entre autres, l’éveil de la kundalini – ainsi l’air inspiré permet-il au prâna de se diffuser dans le corps qui de ce fait « s’épanouit » (emplir la jarre = kumbha)
– il « se redresse comme un lotus à qui on apporte de l’eau ». Mais ce n’est qu’une étape à franchir… comme les autres.
PRATYAHARA – (Retrait des sens)
Ayant purifié la conscience par Yama Niyama – Ayant maîtisé le corps par les Asanas (postures) et la respiration par Pranayama (souffle) le yogin aborde l’aspect le plus difficile – « le retrait des sens » Pratyâhâra.
Essentiellement dans l’intériorisation.
Alors que l’activité sensorielle est orientée vers l’extérieur: le « champ perceptif » est en dehors du corps, et nos sens vont alors en quelque sorte « chercher » dans le monde phénoménal – les 3 mondes – les objets de perceptions: leur « pâture ».
Il s’agit donc de résorber cette activité extériorisante, que ce soit des objets physiques, des objets pensées-émotions, des objets fluidiques du 2ème loka, etc… « à la façon d’une tortue qui rentre sous sa carapace sa tête et ses pattes » Beaucoup d’images métaphoriques chez nos amis indiens !!
En fait , dans cet état de Pratyahara, il n’y a plus de communication entre les impressions sensibles et la conscience. En cet état, si l’on pique un yogi avec une épingle, il ne réagit pas, parce que le message douloureux, n’est plus transmis au cortex – ou n’est plus reçu par celui-ci. Mais ce n’est pas tout, car la perception sensorielle n’est pas toute la pensée, loin s’en faut. Et même, libéré de la présence obsédante de la réalité sensible, le penser aurait plutôt tendance à vagabonder plus qu’à l’ordinaire.
Il faut donc une autre étape:
Fixation de l’activité mentale sur une zone circonscrite – Ce n’est pas encore la méditation qui sera la prochaine étape. Le but ici est de dissoudre l’activité mentale Ce processus appelé en sanskrit Mano-laya est décrit comme fort important. Il conduit après cette orientation sur une seule pensée. Il y a assoupissement du mental qui débouche inéluctablement sur l’extinction de toute pensée. Vacuité parfaite ou le yogi devient maître de lui-même. Il maîtrise son corps, ses instincts-émotions, et ses pensées (manas)
Il accède alors à un degré supérieur nommé:
Souvent traduit par « méditation », il signifie plutôt « contemplation-active» et non passive. Au moment du dhyâna, ce n’est plus manas (pensées-mental) qui est à l’œuvre puisqu’il a été dissout dans dharâna, mais c’est la buddhi – l’intelligence supérieure, qui participe de l’âme (ou émane d’elle comme un rayon de lumière)
Ici, aucune description ne peut intervenir – Cet état est en dehors des outils de perceptions que l’homme utilise normalement.
C’est peut-être ici le point de rupture appelé Samâdhi. Terme presque impossible à traduire également: « Apogée du recueillement » « Concentration parfaite » – C’est peut-être Mircea Eliade qui propose la meilleure approximation avec « Entase ». Néologisme qui a l’avantage de faire opposition avec la traduction totalement erronée du samâdhi par « extase ».
Le yogi en état de samâdhi, n’est pas en « extase », car il « ne sort pas » de lui-même pour aller dans l’astral ou dans le 3ème monde, il n’est pas « ravi » comme le sont les mystiques – c’est toute la différence selon Jean Varenne – (pas de convergence ici ! … sauf à concevoir un dépassement de cet état)
Car tout au contraire, il rentre complètement en lui-même: « Il va établir sa résidence dans le lotus de son propre cœur » disent les Upanishads dans leur langage fleuri.
L’état de Kaivalya obtenu par le samâdhi est bien par définition « en dehors » des 3 mondes: physique, espace et ciel, et il est juste de dire que le yogin quitte notre univers au moment du samâdhi – Mais ceci n’est vrai que par image.
Car cet Ailleurs, le « Monde de Brahma » n’est pas hors de nous, il est en nous, dans nos profondeurs ultimes.
Le mystique est un homme qui vivant dans ce monde-ci (la terre) est par grâce spéciale subitement attiré dans un monde supérieur (espace astral, ou ciel) – il voyage donc au sens propre à travers les 3 mondes (« avec son corps ou sans son corps » cf Paul)
Tandis que le yogi – aux yeux des Upanishads – ne se déplace nullement, il transcende les 3 mondes, car il « s’immobilise » totalement dans notre dimension, par extinction progressive des sens (instincts, activités physiques, émotionnelles, mentales et intelligence même (faculté cognitive)
Au moment du Samâdhi, le yogi est totalement recueilli jusqu’à n’a ne plus être qu’un atome au plus intime de lui-même.
Il peut mourir ou continuer de vivre en cet instant – cela n’a aucune importance – il est devenu ce que la Tradition appelle un « Libéré Vivant »
Dans cet état de Kaivalya, il est totalement libéré du monde phénoménal liés aux 3 mondes – Au-delà de la Forme, sous toutes ses formes – au-delà de l’Espace, dans toutes ses dimensions – au-delà du Temps, dans tous ses aspects.
Parfaitement indescriptible, il est la Liberté intégrale de l’Oiseau Migrateur, enfin délivré du lien qui le retenait. L’âme réalise alors ce qui est appelé « l’Identité Suprême » – elle retourne à l’Atman Universel et UN – elle est le « Seigneur » lui-même. Non pas avec les dieux du ciel (3ème loka), mais dans cet Ailleurs indéfinissable ou « réside » l’Unique qui est l’UN et le TOUT : L’ABSOLU INDETERMINE
Voilà, j’ai tenté de faire cette relativement brève synthèse à hauts risques !, mais avec l’appui bien sûr d’experts de l’indianisme tel que Jean Varenne, Mircéa Eliade, Filliozat et Masson-Oursel. Je me suis aidé également de la perception et de la pratique de swami Shankarananda Giri, (rencontré il y a une quinzaine d’années), de la lignée indienne de Shri Yukteswar, Yogananda…
Rien n’est parfait ! Et surtout l’auteur de ce post ! Mais peut-être que cela aura au moins contribué à une meilleure connaissance de ce yoga, souvent mal compris et caricaturé à outrance. Sachant – et c’est une conviction assumée – que ce n’est pas « La Voie » obligatoire et nécessaire ! – Mais simplement, l’un des nombreux chemins empruntés par des « pèlerins », rencontrés au fil du temps, car chacun sa voie, chacun son chemin.
« … afin que resplendisse l’Eveil de Pure Conscience – au-delà de la Forme, au-delà de l’Espace et du Temps – Par-delà les « au-delà », par-delà les Mondes et les Dimensions…
Vers cet ABSOLU Insondable, qu’est la CONSCIENCE INFINIE… »
Après avoir vécu toute ma carrière en Alsace, je revins sur Besançon, ma ville natale où je retrouvais, comme curé de ma nouvelle paroisse, celui de mon enfance. Espérant pouvoir parler avec lui de mes découvertes spirituelles, je lui déclarais que, pour moi, l’idéal du chrétien était de pouvoir dire comme Saint-Paul en Gal 2 ,20 : » Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est Christ qui vit en moi. », mais il me répondit: »- C’est de l’orgueil« , coupant court à toute espérance de dialogue.
Si ce constat de Saint-Paul est vrai, ce que je crois profondément, ce n’est pas de l’orgueil et cette réflexion du prêtre résume ce que l’Eglise annonce bien souvent depuis mon enfance : la morale à respecter pour mériter le Ciel, alors que le respect de la morale est le fruit de Jésus en nous. On n’a pas à inverser les choses pour essayer de mériter ce que Jésus nous offre gratuitement au prix de son sacrifice.
Encore une autre anecdote : Suite à la lecture de mon premier livre, un bon catholique, animateur d’un groupe de prière, me dit un jour: -« Ce n’est pas la bible qui dit la vérité, c’est l’Eglise, elle ne s’est jamais trompée ».( J’avais quand même appris au catéchisme que la bible était « Parole de Dieu », mais c’est vrai qu’on ajoutait toujours: » lue en Eglise »). Ce bon catholique enseigne dans son groupe de prières: « C’est les oeuvres qui comptent« , sous entendu: « pour aller au Ciel« . Tout se passe comme si Jésus était un simple exemple à essayer d’imiter alors que c’est Dieu par son Esprit qui doit vivre en nous et à travers nous. On n’a pas à essayer de mériter le Ciel, Jésus nous l’a mérité. Notre rôle est de le laisser vivre en nous et à travers nous.
C’est suite à mon expérience du 23 février 1975 et de la Parole qui me fut adressée: « vous n’êtes plus sous la loi, mais sous l’amour (#Rm 6,14)que je découvrais brusquement tout cela. c’est un évêque qui m’appris, par téléphone, que ce que j’avais vécu, se nommait dans le Renouveau : « baptême dans l’Esprit« ( Act 1,5;8,16-17;11,16). (Dans mon premier livre je parlais de « conversion »). Les évangéliques emploient le terme de « nouvelle naissance » en référence à l’histoire de Nicodème (Jn 3,1.21) et c’est le terme utilisé par St Paul dans ses épitres. Cette expérience, apparemment courante chez les premiers chrétiens, accompagnait, parfois même précédait le baptême (ACT 10,44-47 ). Elle me parait fondamentale à retrouver pour éviter de tordre le message chrétien et d’en faire une religion du mérite.
(Comment les leaders du Renouveau Charismatique n’ont-ils pas eu à coeur de réintroduire cette expérience d’effusion d’Esprit dans l’Eglise ? )
L’amour de Dieu pour nous est gratuit, premier et inconditionnel, même si parfois, pour nous, c’est difficile à admettre. Je pense à la parabole des ouvriers de la onzième heure en Mt 20,1-16 : Le propriétaire d’une vigne embauche des ouvriers pour aller travailler à sa vigne en convenant avec eux d’un salaire pour la journée. Rencontrant ultérieurement ,au cours de cette journée, des personnes désoeuvrées, il les envoie aussi à sa vigne. Le soir venu, chacun est rémunéré avec promesse d’un salaire juste, en commençantpar les derniers arrivés qui reçoivent aussi le salaire promis aux premiers. S’attendant à recevoir d’avantage, les premiers venus récriminent contre le propriétaire qui leur répond : »Mon ami je ne te fais pas de tort …..« c’était bien la somme convenue »…. »ton oeil est -il mauvais parce que je suis bon. ? ( La Parole de Dieu est première même si, parfois, elle va à l’encontre de ce que dit notre morale humanitaire. Dans le cas présent : » à travail égal, salaire égal »).
En règle générale, le christianisme n’est pas un humanisme. Ainsi dans notre monde laïc le prosélytisme est condamné alors que Jésus ressuscité nous dit: « allez donc: de toutes les nations faites des disciples... »(Mt 28,19). Le chrétien n’a pas à essayer de plaire au monde, mais à laisser Dieu agir à travers lui, ne sachant pas ,à priori où cela va le mener. (« Quoi qu’Il vous dise, faites-le » nous dit Marie en Jn 2,5 ).
Obligation vaccinale des soignants : de nombreuses procédures judiciaires en cours
Un référé-liberté a d’ailleurs été déposé par Me Teissedre pour le compte d’associations de médecins et de citoyens comme BonSens.org, afin de savoir si les fabricants ont bien rempli les conditions de leur autorisation conditionnelle, en particulier la demande de renouvellement de l’AMM après six mois.
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Pour les soignants indépendants, Me Diane Protat a déposé un référé pour le compte de soignants indépendants au tribunal d’instance, plaidant la voie de fait.
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Concernant les soignants salariés du service public : ces derniers dépendent de l’autorité administrative et donc des tribunaux administratifs. Un référé-liberté (procédure d’urgence) a été déposé au tribunal administratif, demandant notamment la suspension en urgence de l’obligation vaccinale contre la Covid-19 a été déposé auprès du tribunal administratif. C’est une procédure d’urgence.
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Une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) a été soumise au juge à l’occasion de cette même procédure, dans un recours qui conteste aussi les atteintes au secret médical et aborde également la question du pass sanitaire.
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Difficile d’être exhaustif tant les intiatives se multiplient : citons aussi les actions collectives de Fabrice Di Vizio, ou encore de Corine Serfati-Chetrit, spécialiste du droit du travail et du droit social, qui a lancé elle aussi une action collective pour défendre des soignants salariés à la fois dans le public et dans le privé.
Déplorant le fait de ne disposer pour l’instant du moindre chiffre sur les manifestants à l’exception des enquêtes de l’IFOP sur le soutien aux manifestations [1], une consultation citoyenne a été organisée les samedi 7 et 14 août dans les cortèges de Rouen et de Montpellier [2]
Des données quantitatives auprès de 349 manifestants y ont été collectées ainsi que des interviews qualitatives.
L’amalgame est systématiquement fait entre sécurité sanitaire et protection de la population, liant forcément les anti-pass à des individus ne se préoccupant pas du groupe, du commun. Cette stratégie entraîne instinctivement une décrédibilisation des manifestants par la doxa médiatico-politique, les assimilant à des non-vaccinés.
L’enquête met également en évidence la féminisation des cortèges, dans la suite des gilets jaunes qui recensaient aussi un nombre inédit de femmes militantes. En effet 55% des manifestants sont des femmes, présentes dans ce mode de lutte sociale traditionnellement plutôt masculin.
60% des manifestants sont des adultes actifs entre 30 et 60 ans dont une part importante d’indépendant, chef d’entreprise, profession libérale ou artisan commerçant (22% des manifestants hommes). Les retraités représentent un peu plus d’un quart des manifestants (27%) alors que l’on recense peu de jeunes de moins de 30 ans et donc d’étudiants.
Besançon le 4 septembre 2021, en partant de la place de la Révolution... en passant par celle du 8 septembre 1944, jour de la libération de la ville…
Suivons donc cette manifestation, l’une des 220, organisées ce jour en France contre l’obligation du passe sanitaire pour les soignants, mais aussi pour de nombreux autres professionnels et pour celles et ceux qui fréquentent ces lieux. Cette obligation est justifiée en dehors de toute cohérence scientifiquement prouvée ainsi que nous allons le rappeler plus loin.
Partagez largement cet article afin de faire prendre conscience au plus grand nombre des dangers réels de ce glissement soudain vers une société du contrôle numérique obligatoire, assuré de surcroît et par obligation, par une partie de la population. Les licenciements de fait des professionnels qui refusent ces mesures liberticides et anti-constitutionnelles sont justifiés par le recours au vaccin comme seul moyen de lutte contre la covid… après avoir interdit tous les autres. Cette obligation vaccinale ne trouve actuellement aucune justification épidémiologique avérée ainsi que nous allons le voir plus loin.
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Une libre expression du rejet d’une société de surveillance globale et de la revendication de la liberté des soins pour les médecins et les patients
1) Découvrez ci-dessous quelques autres photos de la manifestation de Besançon du 4 septembre 2021
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2) la vidéo de la manifestation du 4 septembre à Besançon
2bis) la traversée du tunnel sous la citadelle avec Frederic Vuillaume
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3) Bulletin d’information scientifique de l’IHU Méditerranée Infection Pr Philippe Parola, Chef de service des maladies infectieuses Pr Bernard La Scola, Responsable du laboratoire NSB3
Dans une tribune exclusive publiée par QG, plus de 2.000 chercheurs, universitaires, soignants, juristes, artistes et enseignants, dénoncent la censure inédite opérée autant par les médias que par les GAFAS au sujet de tout ce qui contredit le discours officiel sur le Covid. Chasse aux sorcières, règlements de compte, rien n’est épargné aux personnes qui contestent le bien-fondé du passe sanitaire, et réclament simplement plus de transparence concernant le processus vaccinal, ainsi qu’un débat contradictoire sur la stratégie sanitaire nationale
5) L’avocat Reiner Fuellmich a pris la parole le 24 juillet lors de la manifestation pour la liberté au Trafalgar Square de Westminster, à Londres
» Chers amis, il se passe quelque chose. Le front retranché des fabricants du Corona est en train de s’effriter et de se dissoudre. Et cela, parce que notre pouvoir, le pouvoir de l’humanité, est plus grand que le pouvoir de ceux qui sont de l’autre côté. Mais chez les humains, l’humanité avec ses émotions l’emportera toujours sur la numérisation et l’intelligence artificielle.
Je dis cela après que le Comité d’enquête sur le corona de Berlin (cf : Comité Corona), et ce depuis sa création le 10 juillet, a entendu les témoignages de plus de 110 experts très respectés du monde entier sur les questions suivantes. Quel est le danger du virus? Quel est le danger des mesures anti corona pour la vie et la santé humaine et pour l’économie? Et quelle est la fiabilité du test PCR de Drosten qui sous-tend toutes ces mesures dans le monde? Eh bien, entre temps, même l’OMS a concédé que le virus, qu’il soit entièrement ou semi artificiel ou naturel, n’est pas plus dangereux que la grippe ordinaire, avec un taux de mortalité par infection de 1,4%. Et en conséquence, Singapour est tombé d’accord et a supprimé toutes les mesures. Ces mesures sont aussi mortelles et destructrices que le serait une Troisième Guerre mondiale. Et le test PCR de Drosten, qui a été déclaré par l’OMS, qui est sous le contrôle de Bill Gates et des Chinois, comme étant l’étalon d’or pour détecter les infections, est une fraude scandaleuse.
Premièrement, un test PCR ne peut pas détecter les infections.
Deuxièmement, le test PCR de Drosten, avec 45 cycles d’amplification, aurait donné 100% de faux positifs pour les cas dits de Corona. Car à partir de 24 cycles, le test n’a rien de scientifique, et à 35 cycles il produit au moins 97% de faux positifs, selon le docteur Mike Yeadon, ancien vice-président de Pfizer. Ce ne sont que ces soi-disant cas qui ont en réalité été truqués avec le test — à l’aide de ce test — qui ont servi de base à la détermination d’une urgence de santé publique de portée internationale en février 2020. L’acronyme, d’ailleurs, de Public Health Emergency of International Concern est PHEIC, prononcé « feik » (fake / faux).
Cette détermination d’une urgence de santé publique de portée internationale était à son tour nécessaire à l’Alliance mondiale des industries pharmaceutiques et technologiques afin d’atteindre l’objectif des soi-disant vaccinations qui étaient leurs véritables intentions déclarées dès le début. Uniquement sur la base de cette urgence de santé publique de portée internationale qui est à la base de cet état d’urgence, il est possible, selon les règles de l’OMS, d’utiliser des médicaments non testés sur des humains par le biais de cette approbation d’urgence. Toutes les autres mesures la distanciation sociale, le confinement, le port du masque, etc. n’ont servi qu’à donner à la population, d’une part, une raison visible à une panique par ailleurs illusoire, créée uniquement par des opérations psychologiques, et d’autre part à la subjuguer pour qu’elle accepte finalement même les soi-disant vaccinations.
En réalité, bien sûr, ces vaccinations sont des thérapies géniques expérimentales, sans aucune étude scientifique à la base. Elles n’ont aucune raison d’être et ne sont même pas nécessaires. Tout d’abord, il n’existe aucune preuve d’une pandémie. Seul le faux test PCR de Drosten, avec ses faux positifs, est responsable de l’urgence de santé publique de portée internationale, comme expliqué ci-dessus.
Deuxièmement, il existe des méthodes de traitement alternatives, efficaces et, en règle générale, sur le système immunitaire humain et très bien équipé pour combattre les virus, même ceux créés par l’homme. En dehors de cela, les vaccinations manquent d’efficacité, comme vient de le prouver une étude très récente de dossier scientifique concernant Pfizer Biotech. Et pour couronner le tout, ces vaccins sont extrêmement dangereux, comme le prouvent les derniers chiffres officiels des Etats-Unis.
Selon le VAERS, le registre officiel des événements indésirables après vaccination, 45.000 personnes sont mortes après une vaccination en 180 jours depuis le début de ces soi-disant vaccinations.
Cependant, comme notre collègue Tom Renz l’a appris d’un lanceur d’alerte, ces chiffres ont été tenus secrets et de faux chiffres ont été donnés, à savoir seulement environ 11.000 décès après vaccination. Pire encore. En temps normal, on peut supposer qu’au maximum, entre 1% et 10% de tous les événements indésirables réels liés à la vaccination sont signalés. Mais nous ne sommes pas en temps normal.
Les médias grand public et les politiciens, qui sont tous deux sous le contrôle des entreprises mondiales et des ONG mondiales, font tout ce qui est en leur pouvoir pour rendre l’enregistrement des événements indésirables liés à la vaccination aussi difficile que possible, de sorte qu’en réalité, il est fort probable que nous soyons confrontés à environ 500 000 morts après la vaccination, aux États-Unis seulement.
Cela fait paniquer l’autre camp, car cela ne fait pas partie de son plan. C’est pourquoi cet autre côté, sans empathie ni émotion, fait maintenant tomber tous les masques. En France, par exemple, le gouvernement menace de rendre la vaccination essentielle et d’introduire la vaccination obligatoire, et aux Etats-Unis le président veut censurer même les communications privées, même s’il s’agit de déclarations tout-à-fait correctes, dont le seul problème est qu’elles ne correspondent pas à la ligne officielle frauduleuse annoncée par le gouvernement.
Entre temps, en Inde et en Afrique du Sud, aux États-Unis et au Canada, ainsi qu’en France, de très importantes batailles juridiques ont été engagées ou sont en train de l’être.
Au Portugal, en Autriche et en Allemagne, d’excellentes décisions de justice ont été rendues stipulant que le test de Drosten et le test PCR, totalement inadaptés, ne peuvent servir de base à aucune mesure anti corona.
Le Comité d’enquête Corona de Berlin a déjà accumulé des preuves extrêmement incriminantes qui prouvent qu’il n’a jamais été question de santé, mais que « Monsieur Global », comme l’ancienne banquière d’affaires et secrétaire adjointe au logement et au développement urbain des États-Unis, Catherine Austin Fitts, appelle les entreprises mondiales, les ONG et leurs bailleurs de fonds. Monsieur Global poursuit exclusivement ses objectifs avec ces mesures. La destruction des économies régionales pour rendre la population mondiale dépendante des chaînes d’approvisionnement mondiales. En déplaçant la richesse de la population mondiale du bas vers le haut, c’est-à-dire vers les super riches. Réduction de la population, ce qui signifie génocide. Et l’obtention d’un contrôle total sur la population restante.
Il est évident que nous avons affaire ici à des psychopathes et des sociopathes mégalomanes qui auraient dû être arrêtés il y a longtemps, mais le moment est venu de le faire. C’est pourquoi des millions de personnes manifestent aujourd’hui dans le monde entier.
Un autre aspect doit être souligné. En plus de notre travail juridique et de nos efforts pour mettre en lumière ces sombres vérités, il existe un troisième niveau, à savoir le niveau spirituel, religieux ou cosmique. Appelez-le comme vous voulez. Et ce niveau est crucial. C’est ce que nous montre une histoire qu’un médecin allemand nous a raconté la semaine dernière. Il voulait retirer de l’argent à un distributeur automatique de billets et s’est rendu dans le hall d’une banque à cette fin. Il y avait là une femme âgée portant un masque qui a reculé craintivement devant lui parce qu’il ne portait pas de masque. Elle a dit qu’il devait porter un masque parce que sinon, elle avait peur de se contaminer, ainsi que son mari. Le médecin lui a alors dit qu’elle ne devait pas avoir peur. Il s’est approché d’elle, a enlevé son masque et l’a prise dans ses bras. La femme s’est mise à pleurer et a dit que personne ne l’avait prise dans ses bras depuis plus d’un an. C’est de cela qu’il s’agit.
C’est l’humanité contre l’inhumanité. Nous sommes humains, oui – oui, nous pouvons rire, pleurer, chanter, danser et nous embrasser. L’autre côté ne le peut pas, parce que l’autre côté n’a pas accès au côté spirituel. Par conséquent, sans aucun doute, l’autre côté sombre perdra cette bataille inhumaine contre la vie et la création.
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6) Syndicat liberté Santé
Face à la crise sanitaire et à l’obligation vaccinale qui touche les soignants français, le collectif Soignant de RéInfoCovid a décidé de mettre en place un syndicat :
SOIGNANTS, vous pouvez adhérer dès à présent, CITOYENS, vous pouvez contribuer à la caisse de solidarité afin de maintenir pour chaque soignant le droit de choisir ou non de se faire vacciner, sans risquer de perdre son emploi, qui est aussi une vocation.
Hier, les soignants qui se sont dévoués au risque de leur vie pour beaucoup d’entre eux, étaient applaudis tous les soirs. Aujourd’hui, ils sont menacés de perdre leur emploi et de se retrouver en grande souffrance morale et matérielle.
Les soignants sont bien placés pour voir au quotidien le nombre considérable d’effets secondaires graves ou de décès suite au « vaccin ».
…
L’adhésion est ouverte à tous les soignants et assimilés qui, par la loi du 5 août 2021, se voient menacés par l’obligation vaccinale.
Nous avons mis en place des cotisations abordables pour tous.
Nous travaillons avec des groupes de juristes et d’avocats pour vous apporter des solutions concrètes.
Nous mettons en place une caisse de solidarité à laquelle tous ceux qui le souhaitent peuvent contribuer. Elle permettra d’aider matériellement et juridiquement tous les membres du Syndicat.
Vous êtes nombreux depuis des mois à vous sentir impuissants, à nous demander comment aider. Voici la possibilité de nous aider et de soutenir tous les soignants que vous avez applaudis et qui se dévouent au quotidien pour vous.
Vous soignants, vous n’êtes plus seuls, le peuple français entier peut vous soutenir.
Nous vous tiendrons rapidement au courant de nos actions et propositions.
2)Le mépris de ceux qui sont remplis de certitudes,à l’égard de ceux qui refusent le glissement vers une société de surveillance globale et demandent la liberté des modes de soins :
Les « petits connards »,
les « ultracrépidarianistes » comme les appellent certains « sachants »,
ceux qui « délirent «
étaient très nombreux à Besançon cette semaine pour venir dire :
Liberté !
non à la société de surveillance globale qui se met en place avec le passe sanitaire,
oui à la liberté des modes de soins
Liberté !
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3) Découvrez ci-dessous la vidéo sur la manifestation de Besançon du 28 août, l’une des 220 manifestations organisées ce jour en FRANCE
4)… et là, une compilation des manifestations en France
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Les diverses manifestations qui ont lieu en France chaque samedi depuis le 17 juillet regroupent des opposants d’origines et motivations diverses. Certains luttent contre la vaccination obligatoire et la mise en place du passe sanitaire estimées attentatoires aux libertés publiques dans le droit français et européen. D’autres, combattent le principe du vaccin obligatoire sur le plan de la santé des populations arguant du fait que des publications récentes montrent que ces vaccins ne sont pas l’arme ultime contre la propagation du virus. Ce vaccin favoriserait même à contrario la sélection des variants les plus robustes, alors que des alternatives de soins substitutives ou complémentaires sont ignorées, voire interdites, ôtant toutes initiatives pour ces solutions de santé envisageables. Nous nous limiterons ici à l’examen de ces positions politiques ou scientifiques.
Examinons d’abord les arguments relatifs aux privations de libertés formulées par un collectif de citoyens
Ces arguments sont développés dans une lettre ouverte adressée aux élus de la nation le 26 août.
Reprenons une partie de cette lettre qui énonce en quoi la loi du 5 août 2021 sur l’obligation vaccinale pour les personnels de santé et d’autres professions apparait aux yeux de ce collectif comme privative des libertés fondamentales de ces citoyens. Cette lettre ouverte s’ouvre sur le préambule de la déclaration des droits de l’homme :
Préambule à la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 :
« Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous. »
La lettre ouverte souligne la mise à l’écart de la vie des citoyens qui n’adhèrent pas au principe de l’obligation vaccinale et du passe sanitaire. Elle estime ces mesures contraires aux principes des libertés construits au fil du temps dans notre droit national ou européen :
« Aujourd’hui, l’heure est grave. Des textes de lois nationaux et supranationaux ont toujours protégé les libertés individuelles et collectives,ils sont désormais foulés au pied par l’obligation vaccinale prévue par la loi du 5 août 2021, applicable aux soignants et à bien d’autres professions : article 16-1 du code civil sur le droit à chacun au respect de son corps ; article L.1111-4 de la loi du 4 mars 2002 dite Kouchner stipulant qu’aucun acte médical ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne ; article R 4127 du code de la santé publique ; convention d’Oviedo sur la bioéthique ratifiée par la France par l’article 1° de la loi du 7 juillet 2011 ; arrêt Salvetti de la Cour Européenne des Droits de l’Homme du 9juillet 2002 rappelant que la vaccination obligatoire constitue une ingérence dans le droit au respect de la vie privée ; Déclaration de Genève par l’association médicale mondiale appelant au respect à l’autonomie et à la dignité de chaque patient ; résolution 2361 du Conseil de l’Europe du 28 janvier 2021 demandant aux Etats membres de s’assurer que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner et que personne n’est victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné, en raison de risques potentiels pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner. »
L’idée principale pour soutenir ces restrictions de libertés individuelles est de défendre le fait que la vaccin est le seul moyen de lutte efficace contre le virus et qui nous permette de ce fait de sortir de cette crise sanitaire. S’il en était ainsi la sauvegarde de la santé générale de la population primerait à bon droit sur l’intérêt individuel.
Hélas, cette position de fond repose sur des hypothèses inexactes. Le site Réinfocovid créé à l’initiative de professionnels de santé qui contestent cette vision médicale fournit des éléments factuels et justifiés qui prouvent les dangers de la vaccination de masse et montre qu’en dessous d’un âge de 45 ans les risques vaccinaux immédiats sont supérieurs aux bénéfices escomptés en terme de population. Il n’est évidemment rien dit des effets à long terme qui sont encore inconnus pour les vaccins de type ARN messager.
Le site Alternative Bien Être s’appuyant sur le cas de l’état d’Israël longtemps cité en exemple pour l’un des meilleurs taux mondial de vaccination montre que malgré celui-ci, les nouveaux cas de contamination atteignent actuellement les sommets jusqu’ici constatés depuis le début de l’épidémie. Parallèlement le nombre de morts quotidiens dus au covid est déjà à la moitié du maximum observé depuis le début de l’épidémie. Ces résultats sont constatés avec une population vaccinée à plus de 60%. Les nouvelles hospitalisations concernent pour 60% une population totalement vaccinée.
En conclusion, l’obligation vaccinale en dehors des populations à risques- personnes âgées ou à risques de comorbidité- ne présente pas d’intérêt au plan bénéfices risques ce que montre l’exemple israélien.
Voici quelques éléments de ces observations.
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5)Voyons à présent certains arguments à caractère scientifique :
publiés sur le site de Réinfocovid
Où en sommes-nous le 26 août 2021?
Alors que le conseil constitutionnel a validé les points essentiels [1, 2] du projet de loi [3] instaurant entre autres, la vaccination obligatoire des soignants et la généralisation d’un passe sanitaire pour accéder aux activités de la vie courante (y compris les hôpitaux), il est raisonnable de s’interroger sur la balance bénéfices/risques de la vaccination de masse, en comparant la mortalité liée à la Covid-19 et la létalité supposée liée à la vaccination par tranche d’âge.
Sur la page bénéfices/risques par tranche d’âge arrêtée au 16 juillet (car santé publique France ne publie plus depuis cette date ces statistiques) on retiendra la conclusion suivante :
Nous ne pouvons plus établir le bénéfice/risque des vaccins Covid après le 16 juillet 21, car Santé Publique France ne publie plus les données brutes nécessaire à ces calculs
Pour les personnes de moins de 45 ans, la létalité supposée liée au vaccin est plus importante que la mortalité liée à la Covid-19.
Les séquelles très graves regroupant les décès, invalidités et pronostic vital engagé, ont plus que doublé entre le 27 mai et le 1er juillet 2021 pour les patients vaccinés Pfizer.
Pour les personnes sans comorbidité, le vaccin apparaît délétère pour les moins de 65 ans.
Le rapport bénéfice/risque de la vaccination est défavorable lorsque le nombre est supérieur à 1 (cases rouges).
Les tableaux présentés ont été construits à partir des données suivantes :
La répartition INSEE de la population par âge en 2021 [4]
Le nombre de décès par tranche d’âge à l’hôpital (page 20) et en EHPAD (page 23) du point épidémiologique publié par Santé Publique France du 1er juillet 2021 [5]
Les informations relatives aux comorbidités par classe d’âge uniquement disponibles pour les décès certifiés par voie électronique (page 43 de [6])
Les données de pharmacovigilance des vaccins du 1er juillet 2021 pour Pfizer [7] et Moderna [8], et du 08 juillet 2021 pour Astrazeneca [9]
Les détails des calculs sont téléchargeables ici [10]
Résultats
Les résultats concernant la mortalité de la Covid-19(tableau 1) ont été exprimés en « risque pour 100 000 habitants ».
Tableau 1 : Mortalité liée à la Covid-19 par tranche d’âge, estimation de la mortalité des personnes sans comorbidité à partir des certificats électroniques [5, 6]
Concernant les effets secondaires supposés liés aux vaccins, exprimés en « risque pour 100 000 vaccinés », les résultats ont été obtenus en divisant le nombre de décès supposés liés aux vaccins par le nombre de personnes ayant été vaccinées, c’est-à-dire le nombre de premières doses. Les séquelles très graves regroupant les décès, invalidité et mise en jeu du pronostic vital, ont également été analysées. Selon les déclarations d’effets secondaires rapportées auprès de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM), on peut obtenir le tableau suivant :
Le bénéfice tiré de la vaccination est donc à relativiser pour les personnes en bonne santé, c’est-à-dire ne présentant pas de comorbidité.
Il apparaît alors clairement que pour les personnes âgées de moins de 45 ans, le risque de décès après vaccination est 1,4 fois plus élevé (Astrazeneca) par rapport à la mortalité Covid-19 et le risque de séquelles très graves entraînant une invalidité, un décès ou un pronostic vital engagé est jusque 5,2 fois plus élevé pour Pfizer.
Pour les personnes sans comorbidité, le vaccin apparaît délétère pour les moins de 65 ans.
Concernant les enfants avec comorbidité, le risque de décès supposé lié à la vaccination est de 41 à 56 fois plus élevé qu’avec la Covid-19. Et puisqu’aucun enfant en bonne santé n’est décédé de la Covid-19,le risque lié à la vaccination est tout simplement infiniment plus élevé.
Israël va-t-il sauver la face ? Ce pays, vous le savez, a été un « pionnier » dans la vaccination de masse de sa population.
Voici les chiffres[1] de contamination en Israël à la date du 25 août 2021 :
Le pays est en train de retrouver le même nombre de cas journaliers (8000) qu’au moment des tout débuts de la vaccination de masse (décembre 2020).
Et simultanément le nombre de décès quotidiens en Israël est en train de repartir en flèche. Notez que le décalage entre les courbes des deux tableaux est logique : les « décès » sont la conséquence des « nouveaux cas » des semaines précédentes.
En janvier, Israël promettait d’en avoir terminé avec le Covid à l’été 2021.
Nous y sommes.
Et non seulement l’épidémie n’est pas terminée, mais elle rebondit très fort.
Nous pouvons avancer plusieurs explications :
Le vaccin est inefficace contre le variant delta ;
Les anticorps vaccinaux ont cessé de faire effet ;
Les « nouveaux cas » ne sont pas vaccinés.
On sait que 60% des patients hospitalisés en Israël sont pleinement vaccinés (deux doses)[2].
C’est symétrique à la proportion de personnes vaccinées dans la population générale en Israël, qui est de 62,5%[3].
On peut retourner le problème dans tous les sens, le constat est le même : la vaccination de masse n’a PAS mis fin à l’épidémie.
L’immunité naturelle plus forte que l’immunité vaccinale
Cette efficacité vaccinale est, vous le savez, en train de dégringoler. Non seulement face aux variants « classiques », si j’ose dire, mais également face au variant delta.
Une fois de plus, c’est Israël, le pays qui a de l’avance sur le reste du monde pour apprécier l’efficacité des vaccins, qui le confirme via une importante étude scientifique.
Publiée hier (25 août), cette étude compare :
l’immunité des primo-vaccinés (en janvier-février 2021)
avec celle des patients infectés par le Covid sur la même période.
Il s’agit donc de comparer l’immunité acquise à l’immunité naturelle.
Les résultats sont sans appel : les vaccinés ont 13 fois plus de chances de contracter de nouveau le Covid que les patients ayant développé des anticorps naturels[4].
« Vous êtes bien gentil Rodolphe, mais si on n’a pas eu une première fois le Covid, mieux vaut quand même se faire vacciner, non ? »
Je réponds « ça dépend ».
Si vous êtes un patient à risque, avec plusieurs comorbidités, et que contracter le Covid représente pour vous un risque très sérieux alors oui, il est sans doute préférable pour vous de vous faire vacciner.
Si ce n’est pas le cas, non seulement vous vous exposez à un cortège d’effets secondaires, certains inoffensifs, d’autres plus graves, mais surtout vous accentuez la pression évolutive sur le virus et le fait qu’il produise des variants.
L’efficacité des vaccins de Pfizer et Moderna contre l’infection au coronavirus a baissé de 91 % à 66 % depuis que le variant Delta est dominant aux États-Unis.
Les données publiées le 24 août par les autorités sanitaires américaines proviennent d’une étude menée sur des milliers d’employés de centres de soins et d’hôpitaux à travers six États, afin d’examiner les performances des vaccins contre la Covid-19 en conditions réelles.
Mais sur les semaines où le variant Delta est devenu dominant, c’est-à-dire où il était responsable de plus de 50 % des cas selon le séquençage, l’efficacité est tombée à 66 %. (Delta est à présent responsable de plus de 98 % des infections aux États-Unis). Les auteurs de l’étude préviennent toutefois que cette baisse pourrait n’être pas uniquement causée par le variant Delta, mais aussi par une efficacité de la vaccination s’érodant avec le temps.
Néanmoins cette dernière étude indique une prévalence (pourcentage de personnes atteintes) de 1,21 % chez les personnes non vaccinées, contre 0,40 % chez les personnes vaccinées avec deux doses de vaccin indiquant la moindre circulation du virus chez les personnes vaccinées.
Autre fait inquiétant : alors que l’on observait jusqu’ici une décorrélation entre les contaminations et les hospitalisations (autrement dit, les hospitalisations n’augmentaient pas proportionnellement aux nouveaux cas), « on voit un rapprochement des courbes depuis avril, même s’il se traduit par une plus faible mortalité », alertent les chercheurs, qui y voient clairement l’influence du variant Delta ayant remplacé le variant Alpha.
La Grande réinitialisation » : la vision mondialiste du Professeur Schwab fondateur et organisateur du forum économique mondial
selon la présentation de l’ouvrage : Depuis ses débuts sur la scène internationale, la COVID-19 a radicalement bouleversé la manière de gouverner les pays, de vivre avec les autres et de participer à l’économie mondiale. « COVID-19 : la Grande réinitialisation » est un guide pour tous ceux qui veulent comprendre dans quelle mesure le nouveau coronavirus pourrait être source de perturbations et de souffrances, et quels changements sont nécessaires pour créer un monde plus inclusif, plus résilient et plus durable. Ce livre propose une analyse inquiétante et pourtant pleine d’espoir. La COVID-19, la plus grande crise de santé publique de ce siècle, a entraîné une catastrophe économique phénoménale et empiré les inégalités déjà présentes. Mais la force de l’être humain réside dans sa clairvoyance, son ingéniosité et, du moins dans une certaine mesure, sa capacité à prendre son destin en main et planifier un avenir meilleur. Ce livre nous montre par où commencer. Le Professeur Klaus Schwab est le fondateur et président du Forum Économique Mondial. Défenseur de la première heure du « capitalisme des parties prenantes », il est l’auteur de plusieurs ouvrages, y compris « La quatrième révolution industrielle ». Thierry Malleret est le directeur associé de Monthly Barometer, un service d’analyse prédictive succincte. Il a écrit plusieurs ouvrages économiques et articles universitaires et a publié quatre romans.
L’exemple de Thalès qui nous montre comment la stratégie du contrôle mondial des populations se met en place :
Mais en quoi le Great Reset a-t-il vraiment besoin du passe sanitaire pour se mettre en place ? Cette question dont on pressent l’importance grandissante depuis plusieurs semaines, et qui s’impose aujourd’hui comme la charnière explicative des politiques publiques, donne lieu à de nombreuses supputations. Il ne suffit en effet pas d’écouter les discours de la caste appelant tous à une ségrégation contre les non-vaccinés pour comprendre l’intention fondamentale de cette innovation. C’est en plongeant dans l’un de tes blogs de l’entreprise transnationale française Thalès que l’on comprend la stratégie d’ensemble qui se met en place, et les étapes qui suivront.
vers l’identité numérique et la société du crédit social
Pourquoi Macron tient-il tant à son passe sanitaire ?
Car fondé sur des postulats théoriques non vérifiés (publé le 7 août 2021)
L’obligation du pass sanitaire repose sur trois postulats :
– la vaccination massive serait indispensable à l’éradication de la pandémie,
– les vaccins génétiques seraient sécurisés, sans effets secondaires à court ou long terme,
– aucune autre alternative sérieuse ne pourrait être envisagée
Ces affirmations ne résistent pas à l’épreuve des faits..
Évolution de l’épidémie chez les populations vaccinées massivement
Laurent Mucchielli analyse, à partir des statistiques publiées par le site « Our world in Data », la situation des 15 pays les plus vaccinés : de 100% à Gibraltar à 64% en Mongolie, en passant par des pays du Moyen Orient, d’Amérique du Nord et du Sud et des pays européens (Royaume Uni, Pays Bas, Belgique Danemark).
En Amérique du Sud, le Paraguay , population de 7 millions d’habitants, vaccinée à 10% , l’Uruguay , population de 3,5 millions d’habitants vaccinée à 70% , ont connu un développement quasi identique de l’épidémie durant les 6 derniers mois : après une forte reprise en mars juin, on constate une décrue dans les deux pays tant en terme de contamination que de décès.
Au Moyen Orient, l’Arabie Saoudite , population de 35 millions habitants vaccinée à 53% et les Emirats Arabes Unis, population de 10 millions d’habitants vaccinée à 77,5% , ont connu une même évolution de l’épidémie, comme le note L Mucchielli « les cas et les décés évoluent parallèlement, comme si la vaccination était sans effet ».
En Israël : « 90% des nouveaux cas de plus de 50 ans sont totalement vaccinés. 60% des cas sévères sont également vaccinés ……. Par ailleurs une étude israélienne vient de démontrer que les personnes qui ont eu le Covid-19 naturellement sont bien moins susceptibles d’être infectées que les personnes vaccinées »
Vaccination massive, une grave erreur ?
Selon Christian Vélot, professeur en biologie cellulaire à l’Université Paris Sud, la vaccination massive serait une erreur massive,
Il faudrait laisser circuler le virus chez les personnes asymptomatiques, pour créer une immunité collective naturelle (voir plus haut le cas d’Israël), plus efficace que l’immunité vaccinale.
La vaccination ne devrait concerner que les personnes vulnérables celles déjà atteintes par une autre affection, la comorbidité constituant un facteur aggravant (94% des décés selon Santé Publique France)
Des vaccins aux effets indésirables
Des vaccins d’un genre nouveau en phase expérimentale
Le principe des vaccins classiques était fondé sur l’injection d’un virus atténué pour développer des anticorps, immunisant la personne vaccinée et évitant ainsi la contamination.
Le principe des vaccins anticovid est nouveau, car fondé sur l’injection non du virus, mais de molécules d’ARN ou d’ADN (selon les types de vaccin), créant les protéines capables de déclencher une réponse immunitaire.
« Les vaccins anti-covid Pfizer, Moderna, Astrazeneca et Janssen ont ainsi bénéficié d’une autorisation dérogatoire de mise sur le marché délivrée par l’Agence européenne des médicaments, bien qu’ils se trouvent encore au stade des essais cliniques de phase 3, mais à la condition de terminer ces essais. Ceux-ci s’achèveront le 27 octobre 2022 pour Moderna, le 14 février 2023 pour Astrazeneca, le 2 mai 2023 pour Pfizer.
Le droit français est concordant, puisqu’il affirme qu’aucune recherche interventionnelle « ne peut être pratiquée sur une personne sans son consentement libre et éclairé » (art. 1122-1-1 du Code de la santé publique)»
Donc le pass sanitaire faisant obligation de vaccination aux salariés est clairement illégal, pour des vaccins en phase expérimentale. Le conseil constitutionnel l’a pourtant validé !
Sur six mois Dans son article, Laurent Mucchielli, à partir d’une analyse par type de vaccin, dresse la liste des effets indésirables, en particulier les plus graves : de l’hospitalisation au décés.
Des professionnels de santé, essentiellement des médecins, tirent la sonnette d’alarme sur leur site (Association Internationale pour une Médecine Scientifique indépendante et Bienveillante (AIMSIB)) avec un article intitulé « La comparaison entre mortalité par Covid et létalité due aux vaccins est juste catastrophique », dont cet extrait :
«Si vous ne deviez retenir que 3 points de cet article :
• Pour les personnes de moins de 45 ans, la létalité supposée liée au vaccin est plus importante que la mortalité liée à la Covid-19.
• Selon les statistiques actuelles, la vaccination des 12-14 ans pourrait entrainer 85 décès et jusqu’à 235 invalidités graves, pour un bénéfice totalement inexistant.
• A ce jour, aucun enfant en bonne santé n’est décédé de la Covid-19. »
En Europe, (données partielles de l’Agence européenne du médicament)
« A la fin du mois de juin, la pharmacovigilance européenne avait déjà enregistré environ 9 000 décèsliés à la vaccination uniquement pour le vaccin de Pfizer, notamment du fait de complications cardiaques, pulmonaires ou cérébro-vasculaires, inclues des morts par Covid. »
D’autres solutions alternatives à la vaccination massive
Des traitements alternatifs aux vaccins actuels
Il ne s’agit pas de dresser une liste exhaustive ni d’assener des certitudes, le manque de transparence, le caractère technique des arguments ne le permettent pas .
« les équipes de l’Institut Pasteur de Lille ont identifié, au sein de leur chimiothèque, une molécule particulièrement puissante contre le SARS-CoV-2. Les tests in vitro ont montré l’efficacité de cette molécule pour inhiber la réplication du virus. Il s’agit d’un médicament commercialisé en Europe et ayant déjà eu une autorisation de mise sur le marché en France dans une autre indication. Il pourrait donc être repositionné comme traitement de la COVID-19.
Le 10 juin (2021), l’ANSM a émis un avis favorable après celui du CPP. L’essai clinique va pouvoir démarrer, toute la logistique est prête. Le déploiement se fera localité par localité. …
Les chercheurs en sont au stade des essais cliniques
(Contrairement aux vaccins des laboratoires privés, la procédure d’expérimentation est suivie scrupuleusement.
L’urgence n’est pas la même selon la nature des enjeux sont publics ou privés (bénéfices et dividendes).
Évaluation de l’efficacité du vaccin BCG contre la COVID-19
« Le vaccin ….. a été conçu et mis au point à l’Institut Pasteur de Lille, il y a environ 100 ans. Ce vaccin vivant a montré des résultats intéressants contre d’autres infections respiratoires et pourrait être un atout contre la Covid-19. Ce vaccin pourrait donc vivre une seconde jeunesse. « Le BCGpourrait avoir un effet bénéfique chez les personnes atteintes de la COVID-19. Le vaccin pourrait atténuer les symptômes de l’infection par le SARS-CoV-2 et prévenir certaines formes graves. « Obligatoire en France jusque 2007, le vaccin BCG constituerait alors une sorte de rappel dans notre pays » précise le Dr Camille Locht. Des essais cliniques, auxquels l’Institut Pasteur de Lille contribue, sont ainsi en cours ou sur le point d’être initiés en Europe, en Amérique Latine, aux Etats Unis d’Amérique, en Australie et en Afrique du Sud, afin de déterminer l’efficacité du vaccin sur la COVID-19.
« Le BCG, vaccin universel contre la tuberculose, a sauvé des millions de vies sur la planète. C’est un vaccin qui a beaucoup apporté à l’humanité. Ce serait magnifique qu’il puisse contribuer à atténuer les conséquences de l’infection par le SARS-CoV2, aux côtés d’autres traitements » souligne le Pr Xavier Nassif, Directeur Général de l’Institut Pasteur de Lille. «
DES MÉDICAMENTS ANCIENS
L’hydroxychloroquine, médicament prescrit pendant 70 ans auprès de centaines de millions de personnes, a été brutalement retiré du marché, pour cause de dangerosité. Pour qui ?
Ce traitement du Covid très controversé, présentait pourtant des résultats positifs, et pas seulement à l’IHU de Marseille, mais aussi dans la médecine de ville.
La vitamine D a fait l’objet d’expérimentation, notamment aux USA par le Dr Sweta Chekuri, de l’Albert Einstein College of Medicine à New York . L’étude a conclu aux effets positifs de la vitamine D, ce n’est certes pas un médicament miracle, mais la vitamine D peut empêcher les formes sévères du Covid-19,
L’ivermectine est un médicament utilisé depuis longtemps dans les traitements antiparasitaires, et qui pourrait être efficace contre le COVID selon une étude menée par des chercheurs australiens et des expérimentations réalisées en Argentine :
« 800 soignants ont pris en prévention de l’ivermectine en gélule plus un spray nasal à base d’algues rouges antivirales appelées “iota-carrageenan”. 400 soignants n’ont pas pris part à l’étude. Ils n’ont pas pris de traitement préventif.
Dans le groupe des 800, il n’y a pas eu une seule infection ni de test PCR positif. Dans le groupe des 400, il y a eu près de 60% d’infection, soit 230 tests PCR positif »
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11)Et pour terminer … Dansez encore…Malheur à celui qui pense, malheur à celui qui danse…Ne soyons pas sans résistance… Continuez à danser…
Alexandre Goodarzy parcourt depuis une vingtaine d’années les pays du Proche-Orient et de l’Asie centrale. Il a vécu de 2015 à 2020 en Syrie. Il est aujourd’hui directeur adjoint des Opérations – responsable Développement chez SOS Chrétiens d’Orient.
En 2015, la guerre en Syrie entre dans sa quatrième année. Face à la montée des périls en Orient, de jeunes volontaires ont répondu à l’appel : porter secours là où les chrétiens sont en danger. Alexandre Goodarzy est l’un d’entre eux. En 2014, ce jeune professeur d’histoire-géographie rejoint l’association SOS Chrétiens d’Orient.
D’une révolution contre la dictature, la guerre en Syrie s’est transformée très vite en guerre religieuse où les chrétiens sont en première ligne, pris en tenaille entre un régime qui se durcit et des groupes islamistes de plus en plus sanguinaires. De Damas à Alep, des villes chrétiennes de Mhardeh aux portes de Palmyre, du krak des Chevaliers au Kurdistan, Alexandre Goodarzy va découvrir une autre Syrie. Une Syrie qui refuse la mainmise de Daech et d’Al-Nosra, qui se bat contre les Frères musulmans et leurs bailleurs de fonds, la Turquie, le Qatar et l’Arabie saoudite.
Avec son équipe, Alexandre Goodarzy va multiplier les projets de développement sur place avant d’élargir leur mission à d’autres pays : Éthiopie, Pakistan, Irak, Arménie, Jordanie… partout où les chrétiens sont en danger.
Jusqu’à ce jour de janvier 2020, où Alexandre Goodarzy et trois de ses collègues sont enlevés à Bagdad…
Front Populaire : Au cours des vingt dernières années, vous avez parcouru des pays à travers tout le Proche-Orient et l’Asie centrale. Avez-vous remarqué des différences particulières dans le traitement des Chrétiens d’un pays à l’autre ?
Alexandre Goodarzy : Les modèles politiques dans lesquels ils vivent sont parfois différents, mais le joug qui pèse sur eux est bien souvent le même. Si on prend l’exemple de la Syrie où le Nationalisme arabe tente de survivre, l’État fait de son mieux pour maintenir l’unité nationale en protégeant les minorités du fanatisme islamiste. Mais cette réalité vient en souligner une autre. Cet islamisme, même s’il est alimenté par des forces extérieures est avant tout l’expression de la Rue arabe majoritairement sunnite. Un problème avant tout syro-syrien donc. Paradoxalement, l’État protège les Chrétiens mais l’arrière-pays, culturellement clanique, tribal, patriarcal et islamique pense et agit différemment. La crise syrienne fait ressurgir ces problèmes de fond internes que bon nombre d’idéologues ne veulent pas voir. A contrario si vous prenez l’Iran, les Chrétiens n’ont qu’à se tenir tranquilles bien qu’ils puissent exercer leur culte avec une liberté très contrôlée. Sous le pouvoir théocratique, la rue iranienne à écrasante majorité chiite se détache de plus en plus de l’Islam et n’éprouve aucune hostilité envers les Chrétiens. Beaucoup d’ailleurs se convertissent en cachette. Similitude en tout cas dans ces deux pays, nationalisme arabe ou bien République islamique, la conversion au Christianisme est sanctionnée par l’État et leur communauté est sans cesse soupçonnée d’être une cinquième colonne de l’Occident…
FP : Vous êtes d’origine bretonne et iranienne et chrétien de foi. Comment ces multiples influences vous ont-elles orienté dans votre parcours ?
AG : Très tôt mes parents se sont séparés et c’est ma mère qui m’a élevé. J’étais chrétien de culture et assez peu de tradition. En grandissant, c’est à l’islam que je m’intéresse de plus en plus. Je grandis en banlieue et c’est la religion qui exerce une influence non négligeable sur pas mal de Français de souche qui sont perdus, parce que bien souvent originaires de familles éclatées et ayant grandi dans des zones urbaines où règnent un sérieux vide culturel et spirituel. C’est l’Islam qui va rapidement combler ce vide et ce manque de cadre, de discipline, par les prêches improvisés et les rappels répétitifs exercés de la part des Maghrébins qui partagent leurs conditions sociales. Quelques amis proches se convertissent au moment où je me rends en Iran et où mon grand-père m’invite à devenir musulman. Ma mère de son côté commençait à fréquenter le couvent des Franciscains à Cholet et c’est finalement eux qui m’auront le plus touché dans leur façon de définir Dieu et de vivre leur foi. Ma conversion profonde commence à l’âge de 20 ans et tout ce qui suit est nettement influencé par ce que j’en ai reçu…
FP : Dans « Guerrier de la Paix », vous critiquez le peuple français pour sa faiblesse face aux attentats et à la maltraitance des Chrétiens d’Orient. Comment expliquez-vous cet abandon, ce silence ?
AG : Tout ce dont les Français se vantent : leur démocratie, leurs libertés, leur définition de l’égalité, leur système politique, leur grandeur historique, la beauté de leur pays, leur système sécuritaire et social sont les fruits d’une construction et d’une résistance à toutes formes d’invasions étalées sur des siècles et des siècles. C’est au nom de nombreux principes qu’ils ont bâtis, défendus et fait perdurer un modèle civilisationnel. Et c’est exactement au nom de toutes ces valeurs qu’aujourd’hui les Français détruisent leur héritage. Tel un sale gosse qui a tout reçu et qui ne peut plus produire, son mot d’ordre est « allons dilapider la fortune de papa ! » Je suis intimement convaincu que les conséquences seront terribles et que ce à quoi nous assistons aujourd’hui n’est qu’un vulgaire prélude à quelque chose de bien pire…Les Français sont abrutis depuis plusieurs décennies au sujet de toutes les thématiques qui sont à l’origine de leur identité. Ils ne savent pas qui ils sont. Notre société moderne ne reposant plus sur l’honneur, la culture et l’éducation, mais sur l’hédonisme et le consumérisme, les déconnecte complètement du réel.
Nos ennemis, eux, ont gardé quelques notions ancestrales. Ils assument leur héritage et sont en parfaite cohérence avec leur histoire. Les mêmes principes au nom desquels ils nous ont combattus hier animent la vision qu’ils ont du monde actuel et l’hostilité qu’ils lui témoignent. Nous autres Français sommes devenus amnésiques. Même les attentats et les raisons pour lesquelles ils ont été perpétrés ne parviennent pas à nous rappeler qui nous sommes et ce que quelque part, l’ennemi devrait nous inciter à redevenir. En fait, le sang n’a pas assez coulé pour que nous retrouvions la mémoire. C’est par pure méconnaissance du passé que les Français ne réalisent pas à quoi sont dus les événements présents. Ce qui touche nos frères en Orient c’est ce contre quoi nous avons déjà lutté pendant 1000 ans. Et quand les Français pensent connaître leur histoire, ils en rougissent parce qu’on leur a appris depuis tout petit qu’elle est honteuse. La France est un astre mort. Le problème est avant tout franco-français…
FP : Vous avez écrit ce livre à la suite de votre enlèvement à Bagdad en janvier 2020 et aux 66 jours que vous avez vécu en otage. Comment expliquer que de simples volontaires d’associations comme SOS Chrétiens d’Orient puissent être autant en danger ?
AG : Il y a erreur. Aucun volontaire ne se retrouve « autant » en danger. Je ne suis pas un bénévole de SOS CO mais un employé depuis 6 ans maintenant. J’étais Chef de Mission en Syrie depuis 5 ans et Responsable du Développement depuis plus de 2 ans quand nous avons été enlevés mes collègues et moi le 20 janvier 2020 à Bagdad. Les bénévoles que nous recueillons sur place ne se rendent jamais là où nous, professionnels, avons à nous rendre. C’est mon travail de rejoindre les Chrétiens là où ils vivent des choses dures. Le travail d’un humanitaire n’est pas d’aller là où tout va bien sinon il y a longtemps que j’aurais demandé ma mutation au parc Astérix. Notre travail est de nous rendre là où les Chrétiens vivent tous les drames qui causent leur extinction dans la région. Et en tant que salarié de l’ONG, mon devoir est de sensibiliser les Français qui nous donnent leur confiance en leur rapportant fidèlement les événements qui se vivent sur place. La presse est assez bavarde au sujet des Ouïghours du Xinjiang chinois et des Rohingyas de Birmanie, mais on ne les a pas beaucoup entendus évoquer le cas des Chrétiens qui ont été les premières cibles de la part des Musulmans quand venaient à vaciller leurs États lors des Printemps arabes. Ni lorsque les USA ont attaqué l’Irak en 2003 et que le vide laissé par Saddam Hussein a de facto condamné les Chrétiens d’Irak. J’ajoute que pour notre voyage à Bagdad, tous les feux étaient au vert. Nous avions l’accord du Quai d’Orsay à Paris, du Consulat de France à Erbil et de l’Ambassade de France à Bagdad. Si vous comparez SOS CO à d’autres ONG françaises basées à l’étranger, vous pourrez aisément constater que ce n’est pas chez nous qu’il faut compter les morts. Dieu merci ça n’a jamais été notre cas après l’envoi de plus de 2000 volontaires en 7 années d’existence…
FP : La haine envers les Chrétiens des groupes djihadistes comme Daech existe-t-elle aussi parmi les musulmans modérés du Moyen-Orient ?
Il faut définir la modération. On parle de qui ? On parle des Frères musulmans ? En 1982 ils ont égorgé 80 alaouites dans la ville de Hama. Ils sont de retour en Syrie avec les mêmes méthodes dès 2011 et ils continuent aujourd’hui de sévir dans la région d’Idlib. Leurs pratiques ne sont en rien différentes de celles de Daech. On parle d’Al-Nosra, c’est-à-dire la branche d’Al-Qaeda en Syrie ? Ce sont les mêmes que la France combat en Afghanistan et en Afrique Noire. Les mêmes qui ont fait couler le sang à Paris, Nice et ailleurs dans l’Hexagone. On parle des combattants de l’Armées Syrienne Libre ? Ils ont accouché de Jabhat al Nosra. Ils ont ouvert les portes aux djihadistes du monde entier pour écorcher vif tous ceux qui ne désiraient pas voir leur pays devenir un proto-califat. Un califat « modéré » peut-être ? Mais avec une manière radicalement cruelle pour parvenir à son édification. Il n’y a pas d’Islam modéré, il n’y a que l’islam tout court : dixit Erdogan. Ce qui diffère ce sont les moyens mis en œuvre pour atteindre leurs objectifs politiques.
FP : Vous vous battez pour que les Chrétiens aient le droit d’exister en Orient et pourtant leur nombre décroît considérablement. D’une manière générale, la civilisation judéo-chrétienne n’est-elle pas en phase d’effondrement ? Ce délitement n’est-il pas inévitable ?
AG : Oui c’est le constat évident que nous pouvons tous faire. Mais des crises de ce type ont existé à plusieurs reprises dans le passé et ont été surmontées par un retour en force du Christianisme. Ce délitement est inévitable et j’ajouterais même qu’il est nécessaire ! L’Église est née dans le martyr et elle a besoin de retourner à ses fondamentaux pour redevenir ce qu’elle n’est plus.
Maître Krikorian explique qu’au regard de la Constitution, l’extension du passe sanitaire a effectivement été validée par le Conseil constitutionnel qui a approuvé pour l’esssentiel la loi n°2021-1040 du 5 août 2021, relative à la gestion de la crise sanitaire.
Cela ne signifie pas pour autant qu’elle l’a été du point de vue des normes supranationales. Certaines des mesures d’application de cette loi pourraient ne pas être favorables au dispositif que le Parlement vient d’adopter.
Il est en effet arrivé que l’appréciation du Conseil constitutionnel et celle de la Cour européenne des droits de l’homme divergent.
Il sera dès lors possible à toute personne soumise au dispositif de « vaccination obligatoire », de présenter devant la juridiction saisie de certaines mesures, générales ou individuelles d’application de la loi, une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), c’est-à-dire de soutenir qu’une disposition législative porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit.
La loi schématiquement va se prononcer sur deux types de mesures à prendre :
D’une part, ce qu’on appelle maintenant le passe sanitaire, c’est-à-dire l’alternative à trois branches : vaccination ou injection, certificat de rétablissement ou tests PCR, auto-test, test antigénique…
Et d’autre part, ce qui concerne tout particulièrement certains de nos concitoyens qui sont en même temps des professionnels de santé.
Pour le premier point, c’est-à-dire le passe sanitaire, le Conseil constitutionnel l’a validé, c’est-à-dire qu’il a considéré que ce dispositif législatif était conforme à la Constitution.
Contrairement aux messages véhiculés que le gouvernement laisse se propager à tort au sein de notre nation, le Conseil Constitutionnel n’a pas du tout validé le second dispositif, c’est-à-dire la vaccination obligatoire…. Quand vous lisez à la fin le dispositif de la décision les articles qui concernent la vaccination obligatoire, c’est-à-dire les articles 12, 13 et une partie de l’article 14, ces dispositions législatives ne sont pas déclarées conformes, c’est-à-dire que le Conseil Constitutionnel ne les a ni validées, ni invalidées.
Tandis que le Premier ministre a déféré lui-même la loi au conseil Constitutionnel, il n’a cependant développé aucun grief à l’encontre des dispositions de la loi. Et donc, le Conseil constitutionnel l’observe et ne répond pas au Premier ministre qui avait inclus notamment dans sa saisine du 26 juillet l’article 12 de la loi. Ce qui fait que, en ce qui concerne ce dispositif législatif relatif à l’obligation de vaccination, le principe est intact. Ce qui a simplement été validé, c’est la progressivité du dispositif.
Demain, comme je le crois, en tout cas comme je le souhaite, le Conseil constitutionnel était à nouveau saisi, mais cette fois-ci sur le plan de la QPC (question prioritaire de constitutionnalité) à partir de l’article 61.1 de la Constitution, il y aurait toutes les chances, ce serait hautement probable, que le Conseil constitutionnel invalide ce dispositif.
En ce qui concerne les dispositions qui étaient beaucoup plus invasives, puisqu’il s’agit du corps humain et du choix de la personne en ce qui concerne la vaccination, le Conseil constitutionnel n’a pris aucune responsabilité. Il laisse finalement ce choix aux justiciables, c’est-à-dire aux personnes qui seraient concernées, notamment les personnels de santé.
C’est là où va intervenir la QPC. La QPC est donc un moyen qui a été voulu juridique, juridictionnel. il appartiendra à la juridiction du premier degré de se prononcer sur la transmission de la QPC au Conseil d’Etat ou la Cour de cassation, selon l’ordre juridictionnel suivi….L’application de l’obligation vaccinale qui va devenir effective à peu près au 14 septembre, puisqu’il y a un moratoire qui a été organisé par la loi. Mais il faudra que d’ici le 14 septembre, les procédures soient prêtes pour qu’elles puissent être efficaces au profit de ces personnes.
Imaginons qu’au 15 septembre, une juridiction soit saisie d’une QPC, elle statue disons dans le mois qui suit, et qu’elle transmette la QPC à la Cour de cassation et au Conseil d’État. L’un ou l’autre aura trois mois pour statuer et le Conseil constitutionnel, s’il était saisi par un renvoi à la QPC, aura lui-même trois mois. En gros, à partir du moment où la Cour de cassation ou le Conseil d’État est saisi, vous avez un délai de six mois, auquel on rajoute le temps nécessaire pour que le premier juge du premier degré statue sur QPC. Donc cela peut prendre sept à huit mois.
Entre temps, ce que devront faire les requérants, c’est demander par la voie d’un référé adapté à la matière qui sera la leur, une suspension de toutes les mesures de contrainte, notamment de la décision qui les priverait de toute rémunération qui les empêcherait d’exercer.
Donc il faudra faire en sorte que devant la juridiction compétente – conseil des prudhommes pour les salariés du privé, éventuellement la juridiction administrative pour les agents publics – qu’à l’occasion de l’examen de la QPC, si le juge du premier degré estime que la décision administrative est entachée d’illégalité et qu’il y a urgence, le pouvoir légal pourra prononcer la suspension d’exécution de cette décision administrative.
Concrètement, il y a donc de bonnes chances pour que tous ces professionnels de santé arrivent à faire suspendre jusqu’au résultat de la QPC toutes les décisions de suspension de salaire.
Les manifestations peuvent dériver, et je pense qu’il est beaucoup plus souhaitable que nos concitoyens reviennent dans les prétoires de telle sorte qu’il n’y ait pas de mise en danger de la vie d’autrui et pas de violence et qu’on agisse par le droit parce que maintenant, il est prouvé qu’on peut le faire.
Il est assez chaotique ! Je crois que je dois vous faire une confidence : après la classe prépa, je n’ai jamais réussi à me passionner pour les études supérieures. Comme si je n’avais pas réussi à faire tout à fait le deuil de ces deux années extraordinaires. Tout le reste, par la suite, paraît fade en comparaison : on ne retrouve plus la même densité intellectuelle, cette impression de se coucher chaque soir deux fois plus cultivé que la veille. S’il n’y avait pas l’angoisse du concours, je crois que j’aurais aimé rester en khâgne toute ma vie ! Après deux ans de prépa littéraire, j’ai étudié à l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm, à Paris, en sciences sociales et en philosophie. Le plus dur était de choisir une discipline car on voudrait les choisir toutes. A l’ENS, il faut s’inscrire en parallèle en troisième année de licence, donc j’ai étudié en même temps en fac de sociologie, à Dauphine. Puis toujours en parallèle de mon cursus de normalien, j’ai fait un Master de politiques publiques à Sciences Po. Je voulais présenter le concours de l’ENA… Mais je n’en ai pas eu le temps : à la fin du Master, il fallait faire un stage et j’ai passé quelques mois à la rédaction du Figaro. Depuis, je n’ai plus voulu la quitter : j’ai eu la chance d’être recruté sitôt mon stage fini, et j’ai démissionné de l’ENS en renonçant à mon engagement décennal (les élèves normaliens doivent travailler dix ans dans la fonction publique).
L’Extinction de l’homme ! Rien que ça ? Dans son livre publié aux éditions Tallandier, Paul Sugy, journaliste au Figaro, n’y va pas de main morte avec l’antispécisme. Il entend mettre en garde sur « le projet fou des antispécistes » qui pourraient, si nous leur laissons le champ libre intellectuel, menacer nos convictions et nous faire renoncer à ce qu’il y a de plus précieux dans l’humanité.
Une vision qui peut paraître radicale mais qu’il étaye et justifie : il n’est pas indifférent à la souffrance animale mais selon lui, la considération du bien-être des animaux ne peut être supérieure à celle du bien-être de l’homme. La crise du covid a d’ailleurs montré que nous ne pouvons pas réduire l’homme à des besoins biologiques : la vie politique et culturelle par exemple, fait de nous des hommes, et n’est pas présente chez les animaux.
Retraçant la genèse intellectuelle et philosophique de ce courant de pensée, poursuivant sur ses prolongements politiques, ses accointances avec l’athéisme, l’utilitarisme, et plus tardivement avec les mouvements « déconstructeurs », il en souligne les paradoxes – par exemple le rapport à la technique – et en démonte certains sophismes : il est faux notamment de considérer qu’ajouter des droits aux animaux « ne nous en enlèverait pas ». Mettant en évidence à quel point cette cause est devenue l’étendard d’un progressisme de susbtitution, dans un essai plaisant, documenté et instructif, Paul Sugy a relevé « le défi de la vérité » : nous souhaitions organiser un débat, mais aucun des militants ou intellectuels sollicités n’a souhaité relever le gant, à notre grand regret.
Je suis tombée malade le 3 Novembre 2020, contaminée par le Covid ; ma fille m’a suivie de près, ainsi que tous les autres membres de la famille et j’en conserve un souvenir très flou .Trois semaines de léthargie , noyée dans un semi coma , empli de rêves et de visions dont j’émergeais sans en avoir vraiment conscience , telle une automate , afin de prendre quelques médicaments et me désaltérer. On nous a dit de patienter . Pas vraiment de traitement, pas encore de vaccins , pas de réponses, si ce n’est une longue attente , angoissante et fébrile . Entre le septième et le onzième jour , ce fut le moment le plus dangereux , période choisie par le virus , pour attaquer méchamment notre organisme . La visite des infirmières n’était guère réjouissante ! Elles voyaient tant de malades, avec des formes graves de la maladie , qu’elle peinaient à nous encourager, malgré leur dévouement !
J’ai donc décidé de résister à ma manière. J’étais trop faible pour correspondre avec mes anges, mais je sentais leur présence bienveillante , autour de nous .
Emmitouflée dans une couverture , je me suis blottie au fond d’un canapé, recroquevillée contre le dossier, immobile, engloutie dans une sorte de nuage fiévreux , entrecoupé de songes et de mirages . Ma fille veillait , et je l’apercevais comme nimbée de brume , puis je replongeais dans un état comateux, lequel a duré 21 jours !
Le récit de cet épisode épidémique, n’a pas grand intérêt en soi. Des milliers de personnes ont vécu la même chose , et souvent, avec des conséquences,
bien plus graves !
En fait , ce n’était pas l’essentiel de mon propos. Mon propos , c’était tout simplement, de vous présenter un ange, jusqu’alors inconnu, et qui m’est apparu, au plus fort de mon délire. Et pour cela, je vais laisser la parole à Mom , et partager avec vous , tous les détails de notre rencontre .
Je me souviens que ce n’était pas la nuit , c’était sans doute au lever du jour , car la lumière était blafarde.
A demi éveillée , sans force, ma vue brouillée sous l’effet des médicaments , soudain …. Je l’ai vu !
Il était gigantesque ! Juste devant la baie vitrée !
Il planait ! Et j’apercevais des sortes d’algues , flottant autour de son visage , que l’on ne distinguait pas vraiment , mais qui paraissait très jeune ! Un immense oiseau ! L’aspect de ses plumes était étrange , couleur daim et satinées .
Trois paires d’énormes ailes , se déployaient autour de lui , et son envergure était impressionnante !
_ Oui lulu , c’est exactement cela !
L : Alors , dis-moi Mom ? Qui était donc cet ange, semblable à un oiseau géant , paré de plumes si soyeuses , et qui a prononcé son nom , Efex ou Egex, l’ange de la Providence ?
_ Cet oiseau majestueux , avec un petit visage, est bien l’ange de la Providence . Dommage que tu ne saches pas dessiner , car il est extraordinaire !
L : Pourquoi ses ailes sont-elles de couleur marron ?
_ C’est un ange d’une autre partie du ciel , dont la mission est bien particulière. Il vient en aide aux personnes dans le besoin, quel qu’il soit, et tu étais de celles-là.
L : Mais puisque vous étiez tous là pour me protéger !
_ Cela n’aurait pas suffi !
L : Pourtant , tu as toujours été près de de moi , avec la Mère . Qui d’autre était avec toi ?
_ Nal , Momo, Namimer , Nomotir , Mavenel , Mominor,
tous les amis étaient là , autour de toi et de Mathilde.
L : Et cela , n’aurait pas suffi ! J’ai peine à le croire !
J’ai eu d’autres visions. Je voyais un globe de verre, comme ceux qui sont vendus dans les lieux touristiques, avec une statuette, à l’intérieur. Lorsqu’on le secoue, la neige tombe , en flocons blancs ou en paillettes
dorées , et les enfants adorent !
La sainte vierge était dans la bulle , Mathilde et moi-même, allongées à ses pieds . On voyait le virus, une sorte d’araignée noire , dont on n’apercevait que les pattes, qui tentait de pénétrer à l’intérieur de la bulle, et à chaque fois , la Mère le repoussait du pied ! On le voyait qui réfléchissait, puis, il faisait d’autres tentatives , et à chaque fois, Marie le repoussait!
_ Il y avait aussi ce petit bonhomme noir, qui le poursuivait en courant à toute vitesse , et qui le faisait exploser ! et cela , sans relâche !
Ce petit personnage était semblable à celui d’un dessin humoristique très connu , créé par un artiste italien, dont la plume dessine une ligne, qui se transforme en un petit homme , gesticulant dans tous les sens. Et ce
dernier disparaît ou renaît, au gré de l’artiste et du crayon !
Et là , c’était la même chose , le covid revenait, et revenait encore , et le petit bonhomme le faisait exploser !
L : Le Perverti a-t-il fait exprès de nous contaminer tous en même temps ?
_ Oui , c’était une attaque ciblée , mais ratée !
L : Il y avait aussi Momo , avec vous ?
_ Elle est redescendue des hautes sphères , pour venir te protéger .
L : Merci , ma Momo ! Il y a si longtemps que je ne l’ai pas vue ! Mom, peux-tu réécrire le nom de cet ange fabuleux ?
_ Emex .
L : Le virus est-il de nouveau, en train de muter ?
_ Oui , et il changera encore .
L : A quoi tout cela sert-il ?
_ A vous faire prendre conscience de votre place dans cet univers , et combien vous êtes fragiles, face aux phénomènes de la nature . Les puissants et les autres se retrouvent au même niveau , et ce ne sont pas les millions de dollars , qui changeront l’état de santé d’un malade .
L : Avec ce confinement , beaucoup d’enfants souffrent .
Ils sont angoissés , effrayés , en particulier , les adolescents . Comment les aider ?
Certains sont désespérés !
_ Nous le savons , mais bientôt , tout va rentrer dans l’ordre, pour eux . Il faut leur parler du vaccin , et ils n’auront plus peur. Les enfants ont besoin de réponses .
L : Je vous en supplie , aidez-les !Pensez aussi aux jeunes étudiants , qui se retrouvent isolés et sans ressources !
_ Nous allons insuffler à vos dirigeants ,de nouvelles dispositions en leur faveur , et ils vont en bénéficier très vite .
L : Merci , mon amie . Accepterais-tu de faire un dessin, qui me rappellerait Emex , l’ange de la Providence ?
J’ai fait cette demande à mon guide adorée , sans trop y croire , mais voilà que Mom se met à tracer un croquis d’Emex , avec ses ailes déployées autour de lui ! Je n’en reviens pas !
Emex est avec nous.
L : Merci Emex de m’avoir protégée ! Tu étais si grandiose et si merveilleux !
_ Oui lulu , et tu avais besoin de ma protection , car le Perverti a tenté de te frapper très durement .
L : Moins que d’autres, sans ,doute, car vous étiez là !
_ Nous étions là , en effet, et j’ai fait un rempart de mes
ailes .
L : Merci Emex . Sois béni , ange d’amour !
Qui était ce petit bonhomme noir , issu d’un dessin humoristique , qui faisait exploser le Covid , à chaque fois , en le poursuivant ?
_ C’était un dessin animé , pour te montrer que nous allions en venir à bout et tu l’as bien compris, malgré ta léthargie .
L : Oui , mes amours , merci ! Soyez bénis ! Ayez pitié de nous ! Mère , aide-nous !
PS : Je viens de découvrir que le petit personnage est issu d’une série italienne humoristique : la Linea , créée par le dessinateur Osvaldo Cavandoli Que faisait-il dans mon rêve ?
technocrature : Dictature guidée par la maîtrise technologique
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On se croyait seuls depuis lundi soir, dans le silence de l’été, comme tant d’autres sans doute, « abasourdis », « sidérés » par la « brutalité » du coup de force sanitaire du Chef d’En Marche, champion de la classe technocratique. Des messages de désarroi nous parvenaient de gens « pris par surprise », contraints d’annuler des événements, des réunions, des voyages, des vacances, contraints de subir des injections sous peine d’exclusion sociale, fichés, dénoncés à la vindicte officielle – celles de l’État et des forces qui le soutiennent, CSP +++ et Bac +++, de droite et de gauche « en même temps », bourgeois technocrates du Figaro et technocrates bourgeois du Monde. En attendant quoi ? D’être harcelés à domicile par les brigades sanitaires ? On se croyait seuls en voyant ce million de récalcitrants céder à la contrainte, souvent la rage au cœur, et se précipiter sur les sites de vaccination, à peine terminé le discours du Médecin-Président, afin d’éviter les représailles.
Mais aujourd’hui nous ne sommes plus seuls. Partout dans le pays, à Annecy, Toulon, Perpignan, Grenoble, Chambéry, Paris, Toulouse, Montpellier, Lyon, Marseille, Rouen, Nantes, Caen, Bastia, Avignon, Saint-Etienne, Lille, Bordeaux, La Rochelle, Douarnenez, Avignon, des manifestations spontanées, sans partis ni syndicats, ont scandé « Liberté ! ». A Grenoble comme ailleurs, les 200 manifestants repoussés par les forces de l’ordre de la place où avait lieu le défilé militaire, ont ainsi célébré dignement le sens de la fête de la Fédération du 14 juillet 1790.
En annonçant l’obligation du « pass sanitaire » aux plus de 12 ans pour visiter les lieux culturels, les cafés-restaurants, les hôpitaux, les centres commerciaux et pour se déplacer en train ou en car, Emmanuel Macron relègue la France dans le cercle des pays qui font des droits fondamentaux la rançon de leur incompétence butée : Israël, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et le Pakistan sont les seuls à imposer un passeport sanitaire pour l’accès à certains lieux.
Le président français prévient déjà que « nous devrons sans doute nous poser la question de la vaccination obligatoire pour tous les Français », c’est-à-dire rejoindre le Tadjikistan, le Turkménistan et le Vatican. Ce n’est pas du Tintin, c’est notre futur proche.
Et ailleurs ? La cour constitutionnelle espagnole a retoqué l’obligation vaccinale en Galice, en raison de la « limitation des droits fondamentaux » que celle-ci impliquait. Angela Merkel a été catégorique : « Nous n’avons pas l’intention de suivre la voie que la France vient de proposer ». Le Conseil d’Europe a voté le 27 janvier 2021 une résolution – non contraignante juridiquement – préconisant de « s’assurer que les citoyens et citoyennes sont informés que la vaccination n’est PAS obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s’il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement. » [référence]
Gouverner, c’est mentir. Macron, fin avril 2021 :
« Le pass sanitaire ne sera jamais un droit d’accès qui différencie les Français. Il ne saurait être obligatoire pour accéder aux lieux de la vie de tous les jours comme les restaurants, théâtres et cinémas, ou pour aller chez des amis. » [référence]
La technocratie n’a pas plus de parole que de principes. La fin –l’efficacité et la puissance- justifie les moyens-la machination du monde et des hommes-.
La méthode (« une incitation maximale », selon Gabriel Attal, la voix de son maître) rappelle, entre mille précédents, la suppression des cabines téléphoniques plaçant les réfractaires au téléphone portable devant un fait accompli intenable. Nulle loi ne vous oblige à acheter un portable, naturellement. On ne vous oblige pas, mais vous êtes obligés.
Le mépris du peuple et de la démocratie est tel qu’entre mars 2020 et mars 2021, le Conseil d’État, saisi par des citoyens, des associations, des organisations professionnelles, a suspendu 51 mesures du gouvernement ou de collectivités locales. Interdiction de manifester, usage de drones par la police, de caméras thermiques dans les écoles, obligation de port du masque partout, interdiction de sorties des résidents d’Ehpad : si on les avait oubliées, ces décisions que le Conseil d’État a suspendues « pour préserver des libertés auxquelles il était porté une atteinte excessive » rappellent la pente sur laquelle la technocratie nous entraîne, dans sa volonté de tout contrôler, tout centraliser, tout asservir au primat de l’efficacité et de sa puissance.
Nul ne sait aujourd’hui comment le Conseil d’État jugera le projet de loi destiné à imposer la vaccination, sous le masque d’un « pass sanitaire » triant les bons et les mauvais citoyens. La Cnil elle-même, chambre d’enregistrement des atteintes aux libertés, s’émeut d’un risque « d’accoutumance » à ce tri. De fait, l’injonction à l’injection fonctionne. Entre les lamenti des représentants des cafés-restaurants et du monde de la culture, craignant pour leur chiffre d’affaires et les complications pratiques, plus d’un million de Français ont cédé en quelques heures. Les vacances, comme prévu, quitte à se plier à la contrainte. Qu’accepteront-ils la prochaine fois ?
Nous ne sommes pas contre la vaccination. Nous avons reçu notre lot d’injections depuis notre enfance et dans nos voyages. Et sans doute, la plupart des récalcitrants ne seraient pas opposés à la vaccination si l’industrie pharmaceutique et l’État qui la soutient n’avaient multiplié depuis des décennies ce qu’ils nomment des « scandales sanitaires », et qui sont en fait des crimes industriels (sang contaminé, Mediator, thalidomide, etc).
Nous sommes contre la contrainte, comme ce quadragénaire vacciné, qui refuse de présenter son « passeport » pour bénéficier d’un droit légitime. Ou comme cette patronne de bistrot, qui se fera vacciner « à contrecœur » mais pour qui « il est humainement impossible de refuser de servir un client, quel qu’il soit ». Que vaudra son humanité quand elle risquera 45 000 € d’amende et de la prison ferme ?
Les statisticiens et les organisateurs nous abreuvent de ratio « bénéfice/risque », quand nous, les humains, sentons que le recours à la vaccination relève d’un équilibre entre intimité et responsabilité, entre choix des modes de soin et solidarité collective, impliquant un rapport personnel à la maladie, à la mort et au vivant, et un regard critique sur la technoscience et l’industrie. Chacun doit y penser par lui-même et dans la confrontation des idées. La santé publique n’est pas le domaine réservé des biocrates ( cf biocrate.com)
Ainsi devrait-on discuter les causes des « maladies de civilisation » – de la civilisation industrielle – qui tuent infiniment plus que le coronavirus. Le Covid-19 a tué en France, à ce jour, 0,17 % de la population (111 000 personnes). Chaque année, le cancer tue 0,23 % des Français (plus de 150 000). L’État n’interdit ni les pesticides, ni les productions cancérigènes de l’industrie chimique et du nucléaire, ni les industries polluant l’air ; leurs industriels ne risquent ni la prison ni des amendes colossales. Il est plus facile de s’en prendre à des patrons de cafés ou de cinémas. La technocratie, dans sa folie de toute-puissance, détruit en même temps la nature et la liberté.
« Fuyez la manie ancienne des gouvernements de vouloir trop gouverner ; […] en un mot, rendez à la liberté individuelle tout ce qui n’appartient pas naturellement à l’autorité publique, et vous aurez laissé d’autant moins de prise à l’ambition et à l’arbitraire. » (Robespierre, le 10 mai 1793).
Quand la voix de la Terreur elle-même nous met en garde contre l’ambition et l’arbitraire, nous avons quelques raisons de l’entendre. Nous savons que cette « crise sanitaire » constitue un exercice pour la technocratie dirigeante : toutes les contraintes instituées ne disparaîtront pas, elles seront aggravées avec chaque nouvelle crise (climatique, écologique, sociale, etc.), de façon à lui fournir un confort de pilotage maximal.
Nous en appelons à tous pour maintenir nos engagements, nos réunions, notre vie civique, sociale, culturelle, de façon paisible et déterminée. Nous ne devons pas perdre ce que nos aïeux ont gagné en 1789.
Refusons le chantage et l’intimidation.
Renforçons notre immunité individuelle et collective,
luttons contre le virus de la contrainte.
Le Temple des consciences relaie cet appel qu’il vient de recevoir d’un collectif de la ville de Lons le Saunier qui s’insurge contre l’obligation vaccinale prochaine chez les professionnels de santé et l’usage obligatoire du pass sanitaire pour accéder à de nombreux lieux de vie .
Cet appel souligne d’abord et principalement que ces mesures vaccinales ne sont justifiées par aucune nécessité impérieuse de santé publique. ( Je rajoute que les tranches d’âges les plus élevées susceptibles de cas graves sont largement vaccinées, actuellement 79% des plus de 65 ans et ces vaccins administrés protègent à plus de 90% des risques graves de covid. Cette épidémie ne peut donc engendrer actuellement une mortalité ou des cas graves massifs dans la population qui justifieraient ces mesures d’exception. Par ailleurs le pouvoir politique a rejeté toutes les autres solutions médicales privilégiant sans raison claire la seule piste vaccinale).
Il y a donc une disproportion flagrante entre la prise de ces mesures coercitives et la réalité sanitaire. Le collectif s’insurge à juste titre contre le caractère liberticide de ces mesures pour l’instant limité à certains groupes professionnels dans la perspective sans doute d’une extension généralisée à toute la population.
Il rappelle qu’elles sont contraires à de nombreux textes de loi qui régissent en France et en Europe nos libertés fondamentales dans le domaine de la santé, base même de notre République et du fonctionnement de l’Europe.
« Le consentement de la personne examinée ou soignée doit être recherché dans tous les cas.
Lorsque le malade, en état d’exprimer sa volonté, refuse les investigations ou le traitement proposés, le médecin doit respecter ce refus après avoir informé le malade de ses conséquence »
Toute personne a le droit de refuser ou de ne pas recevoir un traitement.
Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment.
Les Parties à la présente Convention protègent l’être humain dans sa dignité et son identité et
garantissent à toute personne, sans discrimination, le respect de son intégrité et de ses
autres droits et libertés fondamentales à l’égard des applications de la biologie et de la
médecine.
Chaque Partie prend dans son droit interne les mesures nécessaires pour donner effet aux dispositions de la présente Convention.
etc…
Le collectif rappelle que les vaccins disponibles sont toujours en phase 3 des essais ( par exemple jusqu’au 2 mai 2023 pou Pfizer et ne bénéficie de ce fait que d’une autorisation de mise sur le marché ( AMM) conditionnelle et souligne ainsi la distorsion entre les risques non encore bien mesurés et les obligations d’utiliser malgré tout ces vaccins dans le domaine de la santé.
Il rappelle aussi que ces autorisations sont prises après la révélation de nombreux scandales sanitaires des autorités de santé publique et parmi d’autres ceux-ci :
Pour toutes ces raisons les mesures politiques liberticides soumises au parlement sont disproportionnées par rapport aux exigences sanitaires réelles. Elles expriment la force répressive d’un pouvoir qui limite nos libertés aux seules libertés de consommer.
Le collectif rappelle enfin que ces mesures sont mises en place par un pouvoir qui représente moins de 20% du corps électoral -(premier tour présidentielle 2017.)
Le philosophe Éric Sadin publie un nouvel ouvrage qui questionne l’intelligence artificielle, l’obsession de notre époque, et son application à tous les domaines économiques et sociaux, s’imposant comme énonciatrice de vérité. L’homme ne s’appuie plus alors sur la technique, la technique le guide…
L’obsession pour l’intelligence artificielle
Éric Sadin, le nom vous est familier, c’est l’auteur d’un ouvrage qui a fait grand bruit en 2016 : La Siliconisation du monde : l’irrésistible expansion du libéralisme numérique également paru aux éditions L’Échappée.
Dans ce livre, Sadin expliquait que la Silicon Valley ne se présente pas seulement comme un modèle économique, mais aussi un modèle civilisationnel, fondé sur une organisation algorithmique de la société, entraînant le dessaisissement de notre pouvoir de décision.
Après s’être attaqué au mythe de la Silicon Valley, Sadin, dans son nouveau livre, a donc décidé de s’attaquer à un autre mythe de l’époque : l’intelligence artificielle.
D’ailleurs, l’auteur le rappelle dès l’introduction, l’intelligence artificielle est moins un mythe qu’une véritable obsession. Depuis le début des années 2010, elle représente même l’enjeu économique jugé le plus décisif dans lequel il convient d’investir urgemment.
Que l’on pense aux Etats-Unis qui élaborent des plans stratégiques d’envergure, portés par la NSA, l’Agence nationale de sécurité, le secrétariat à la Défense, mais aussi par quantité d’universités et d’instituts de recherche, à la Chine qui s’est imposée une feuille de route précise pour devenir leader mondial incontesté en matière d’intelligence artificielle d’ici 2030, à la Russie qui investit massivement dans l’IA, Vladimir Poutine considérant que « la nation qui deviendra leader de ce secteur sera celle qui dominera le monde » ou encore aux Émirats arabes unis qui sont allés jusqu’à créer un ministère de l’intelligence artificielle, la conclusion est sans appel : l’intelligence artificielle est la grande ivresse de l’époque. Elle ne touche d’ailleurs pas seulement les États, mais aussi les GAFAM et toutes les entreprises du monde qui espèrent tirer leur épingle du jeu.
Le changement de statut des technologies numériques
Il est vrai, après tout, que l’intelligence artificielle semble ouvrir des perspectives inédites.
Ses systèmes auto-apprenants, ce que l’on appelle le machine learning, permettent en effet de produire des informations et des analyses à une vitesse qui dépasse de loin nos propres capacités cognitives.
Seulement, pour Éric Sadin, l’application de l’intelligence artificielle à tous les domaines économiques et sociaux relève d’un véritable changement de statut des technologies numériques. Les technologies numériques ne sont plus seulement destinées à nous permettre de manipuler de l’information à diverses fins, mais, je cite l’auteur « à nous divulguer la réalité des phénomènes au-delà des apparences. » Autrement dit, l’intelligence artificielle n’a pas vocation à accompagner l’action humaine, elle s’impose comme énonciatrice de vérité.
Le renversement n’est pas des moindres. Ça n’est plus l’homme qui s’appuie sur la technique, c’est la technique qui guide l’homme. Ce renversement, Sadin l’appelle le « tournant injonctif de la technique », phénomène unique dans l’histoire de l’humanité qui voit des techniques enjoindre les humains d’agir de telle ou telle manière.
Les exemples d’ailleurs ne manquent pas. L’injonction peut être incitative, comme dans une application de coaching sportif, qui suggère tel ou tel exercice ou complément alimentaire. Elle peut être aussi prescriptive dans le domaine médical avec la mise en place du diagnostic automatisé, dans le domaine bancaire avec la mise en place d’un examen automatisé pour l’octroi d’emprunts ou encore dans le secteur du recrutement qui use de robots numériques pour sélectionner des candidats. Ici encore, on pourrait naïvement se réjouir de telles avancées, mais, selon Sadin, elles masquent une réalité terrifiante, celle de la marginalisation de l’évaluation humaine par rapport à l’expertise automatisée et partant de là, un effacement du politique au profit d’un assujettissement aux résultats produits par les machines.
Pour un sursaut civilisationnel
Faut-il alors chercher à mieux réguler l’intelligence artificielle ? Non, répond Éric Sadin, car la régulation est une vaste fable. Penser que le législateur peut nous prémunir de certaines dérives, c’est ignorer que nous vivons désormais sous le régime d’un ordolibéralisme entièrement voué à soutenir l’économie de la donnée, des plateformes et de l’intelligence artificielle au nom de la croissance. Ce qu’il faut, c’est un sursaut beaucoup plus profond contre ceux que Sadin appelle les « évangélistes de l’automatisation du monde », ces représentants d’un antihumanisme radical.
Plus nous sommes dessaisis de notre pouvoir d’agir et plus nous devons nous imposer d’être agissant. C’est l’appel qu’émet Éric Sadin dans la dernière partie de son ouvrage qui se présente sous forme de manifeste. Notre ambition ne doit pas être de nous doter d’une puissance sans limite sur les choses, mais plutôt de cultiver nos propres capacités humaines, au premier rang desquelles notre pouvoir créatif. L’auteur le martèle, il ne représente pas la caste des « inquiets » face à celle des « enthousiastes », il ne fait pas non plus preuve d’un catastrophisme exagéré.
L’enjeu est bien plus important, il est proprement civilisationnel.
Écoute s’approcher le Silence, ami;
Entends-Le, porté par le Souffle des Ethers;
Il s’approche et t’apporte la Salutation,
La PAIX de L’ORIGINE.
N’essaie pas de Le retenir, surtout pas.
Peux-tu garder le vent dans le creux de tes mains ?
N’essaie pas de le fixer dans ta mémoire,
ce serait bien prétentieux et tellement illusoire.
Tu n’y retiendrais que le souvenir de vains efforts,
mais jamais rien du Silence.
Il vient toujours à l’improviste, jamais selon tes suppliques.
Peut-être cependant, est-Il sensible à cet appel qui,
hors de ta volonté, monte de tes profondeurs intérieures,
et est assez puissant pour se répercuter dans les Ethers.
N’essaie pas de Le retenir s’il te fait la Grâce de sa Mélodie,
mais vis en toute conscience ce fugace instant, plus précieux
que tous les discours et tous les sermons, si sages soient-ils.
Vis le comme une bénédiction, et ouvre dans ton cœur la Porte secrète
qui conduit à ton Trésor.
Car le Silence y reconnaîtra sûrement sa Demeure,
et Il y reviendra sans nul doute, ami.
Ainsi, si tout est bien, l’Espace intérieur se déploiera en toi,
et tu découvriras alors que le Silence n’est point venu du dehors,
mais que sa Mélodie s’élève de ces Lointains intérieurs,
jusqu’ici insoupçonnés.
Tu seras sans doute surpris par cette apparente énigme, qu’un tel Appel
à la fois si intense et si puissant, ne soit déjà qu’un léger souvenir
l’instant d’après, laissant cependant son empreinte indélébile dans ton cœur.
Énigme sur laquelle les mots s’entrechoquent,
impuissants qu’ils sont à pouvoir décrire l’indescriptible.
Car le flot des pensées du quotidien ne manquera pas de revenir,
tel le ressac de la mer, avec son cortège de vagues.
Mais, souviens-toi ami!
L’Essence du Ciel est descendue en toi, et plus rien ne sera comme auparavant.
Alors… de méditations en Silence, et de Silence en méditations,
bien que l’un et l’autre appartiennent à des degrés divers, au même « état »
tu pourras percevoir – derrière l’apparence des siècles –
dans l’Unité retrouvée,
l’éternel mouvement des Éthers qui façonnent la Vie.
Garde cette vision comme une exhortation silencieuse
à poursuivre ton Chemin. Patje Seko Chemin de l’Oratoire
ANSELM JAPPE, Philosophe, Enseigne la philosophie en Italie. Théoricien de la « nouvelle critique de la valeur » et spécialiste de la pensée de Guy Debord.
Le Sénat vient de refuser d’entériner la Procréation médicale assistée (PMA, parce que dans le monde du progrès tout se résout en acronyme) pour toutes et tous. (rajouté : cf Sénat session 3 février 2021 : « art 1 : il n’existe pas de droit à l’enfant » )
L’Assemblée nationale va la rétablir, parce que c’était une promesse du président Hollande – ou peut-être ne la rétablira-t-elle pas, parce qu’il faut complaire à la droite… En attendant, des manifestations d’orientation opposée, mais toujours avec des participants très remontés, s’alternent devant les lieux du pouvoir.
En effet, les enjeux sont nombreux et de la plus haute importance :
PMA seulement pour les couples mariés ou aussi pour ceux qui sont en union libre ;
pour les homosexuels ou pas ;
pour les femmes seules ou pas ;
remboursée par la sécu ou aux frais du client ;
avec sélection prénatale des embryons ou pas ;
savoir combien d’embryons « surnuméraires » on crée ;
avec congélation des embryons surnuméraires (et pour quel usage) ou avec leur destruction ;
avec donateur anonyme ou pas ;
avec utérus externe ou pas ;
post mortem ou pas ;
avec modification du génome ou pas ;
etc…
Chacune de ces questions soulève des débats passionnés, voire haineux.
Mais il y a une question qui n’est presque jamais posée : s’il doit y avoir une quelconque forme de PMA, ou s´il ne serait pas préférable qu´elle n’existe pas du tout.
…
Il faut s’étonner encore beaucoup plus – ou au moins il faudrait s’étonner – de l’enthousiasme presque unanime à « gauche » pour ce nouveau droit humain rendu possible par la technoscience.
Une adhésion qui s’étend même au champ écologiste, libertaire, féministe radical. On devrait penser que la PMA, dans toutes ses variantes, depuis la « simple » insémination artificielle jusqu’à l’implantation d’un embryon génétiquement modifié dans un utérus « loué » (gestation pour autrui), la greffe d’utérus, et jusqu’à l’utérus artificiel encore en voie d’élaboration, appartient au même monde que les centrales nucléaires et les pesticides, le clonage des animaux et l’amiante, la dioxine dans les poulets et le plastique dans les océans : une violente invasion de produits technologiques très récents dans les cycles biologiques, avec des conséquences incalculables. Il est totalement incompréhensible que des gens qui sont en toute sincérité contre ces inventions mortifères puissent tout à coup accepter un de leurs développements les plus invasifs. Ils ou elles y tiennent même tellement qu’ils attaquent violemment les points de vue opposés (par exemple, en empêchant les conférences de personnes d’ailleurs si différentes qu’Alexis Escudero ou Sylvaine Agacinski) et réussissent à réduire au silence les nombreuses voix (assurément plus nombreuses que les leurs) qui ne partagent pas leur enthousiasme, en taxant tout adversaire, même des féministes historiques, d’homophobe, mysogine, transphobe, réactionnaire, lepeniste, facho, et en utilisant des stratégies qui rappellent la mainmise du stalinisme sur la gauche entre les deux Guerres mondiales sous prétexte d’« antifascisme ».
…
La PMA est aussi une espèce de point d’orgue, d’aboutissement du processus pluriséculaire d’expropriation de toute notre « dotation originaire ». Les terres (dans le processus connu comme enclosures), les eaux, les savoirs, la communication, la culture, la reproduction domestique – tout a été séquestré peu à peu par le capital, et non seulement par le capital économique, mais aussi par la technoscience. Nous ne pouvons plus ni bouger ni nous nourrir, ni nous chauffer ni nous instruire sans l’aide de la mégamachine. Aucune autonomie nulle part.
…
A présent, la PMA nous dépossède de notre ultime faculté, celle que le pouvoir ne pouvait pas s´approprier jusqu´ici : la filiation biologique. La PMA nous rend littéralement des sous-prolétaires, des moins-que-prolétaires : ceux qui n’ont même plus de proles ( du latin : descendance )à eux, parce qu’ils ont accepté de déléguer ce dernier reste d’autonomie à la technoscience du capital (et il n’en existe pas d’autre que celle-ci)
Les arguments en faveur de la PMA sont bien connus. Que faut-il proposer aux gens qui veulent avoir des enfants et n’y arrivent pas ? On a proclamé le « droit à l’enfant ». Quelle drôle d’idée ! Existe-t-il le droit à avoir un oncle ? Puis-je demander à la technoscience de me créer un oncle, parce que la nature ne m’en a pas donné et ma vie est incomplète sans un oncle ? Et un autre être humain peut-il constituer un « droit » pour moi ?
Faut-il alors que les gens sans enfants se résignent à leur funeste destin ? En vérité, toutes les cultures humaines ont offert des solutions à ce problème, mais aucune n’a eu l’idée de recourir à la PMA. La solution consiste évidemment dans les différentes formes d’adoption. N’est-ce pas suffisant pour ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas recourir à la procréation biologique ? On sait qu’actuellement il est assez difficile et coûteux d’adopter un enfant. Mais ne serait-il pas, tout compte fait, plus facile de changer les lois humaines que les lois biologiques ? On dirait que la préférence accordée à la PMA plutôt qu’à l’adoption cache un désir très archaïque, très « essentialiste » ou « naturaliste » : avoir un enfant « de son propre sang », avec son propre ADN. Il est étrange que des gens qui fustigent à longueur de journée les mentalités « rétrogrades » ou « traditionnalistes » de leurs adversaires pratiquent eux-mêmes une attitude qui est on ne peut plus bourgeoise et « biologique ». Un enfant qui ne soit pas de mon sperme ou de mes ovocytes ne m’intéresse pas…
on peut en conclure que le recours à des solutions médicales témoigne, pour le moins, d’un terrible manque d’imagination : plutôt que de recourir au symbolique – à des enfants acceptés comme « fils » même si génétiquement ils ne le sont pas – on pratique de la zoologie médicalement assistée. Une« zoologie appliquée » : les êtres humains sont réduits, comme un cheptel, à leurs caractéristiques biologiques qu’il s’agit de transmettre. C’est le principe fondamental de l’élevage, dont la résurgence chez des gens qui passent leur vie à tonitruer contre l’« essentialisme » et le « naturalisme » en prônant la « déconstruction » est pour le moins surprenante…
Dans la société gouvernée par l’ « individualisme grégaire » la première question qui se pose est la suivante : si l’individu le veut, qui a le droit de s’y opposer ? Si, du moins, ce désir ne nuit pas à d’autres individus. C’est un argument parfaitement « libéral », et il est bien curieux que les mêmes gens y aient recours, qui dans tous les autres domaines critiquent justement la « liberté de l’individu » de circuler par tous les moyens, de consommer sans freins, de dire toujours « moi, moi, moi ». Prétendre mettre la biologie à l’envers pour avoir son enfant « vrai » : n’est-ce le comble du narcissisme, lequel mesure le monde entier à l’aune de ses caprices ? N’est-ce le triomphe du libéralisme et du « chacun pour soi » ?
extraits de l’interview d’Hélène Tordjmann à science critique (30 mars 2019):
Les « instruments de marché » sont vus comme des outils aptes à préserver la nature. Or, l’extension du domaine de la finance à la nature n’est pas neutre. Elle a et aura des effets directs et concrets, ainsi que d’autres plus indirects mais tout aussi nuisibles. Tout d’abord, plus il y aura de dispositifs de valorisation de la nature, plus le mouvement d’accaparement des terres s’accélèrera. Ensuite, seuls seront protégés les fonctions, écosystèmes et espèces qui sont directement utiles à Homo Sapiens. Enfin, une telle approche approfondit encore la réification de la nature et l’anthropocentrisme qui lui est consubstantiel. En bref, la financiarisation des « services écosystémiques » est une impasse.
Pour les besoins de ce grand inventaire, la nature a été mise en pièces, en petits bouts discrets, comparables et fongibles, tous les mêmes quelques soient les régions, les types d’écosystèmes et les cultures des êtres humains qui y habitent.
Notez aussi l’anthropocentrisme de l’exercice : la nature est envisagée sous l’angle des « services » qu’elle rend à l’espèce humaine, qui trône au-dessus.
La nature mise en pièces
Après la première étape de normalisation de la vie sur Terre vient la seconde, celle de l’évaluation monétaire, ou monétisation. Combien vaut un récif corallien ? Une forêt tropicale ? L’éléphant d’Afrique ? La pollinisation ?
Une étude américaine de 1996 aboutit aux valeurs suivantes : pour l’Américain moyen, un grizzli « vaut » 46 dollars par an, une chouette tachetée 70 dollars, le saumon du Pacifique 63 dollars par an, tandis que le saumon Atlantique n’en « vaut » que 8.[8] Il y a sans doute plus de pêcheurs dans l’Ouest américain.
On peut aussi évaluer un « service écosystémique » par ce qu’il en coûterait de l’effectuer techniquement, artificiellement, s’il avait disparu. S’il n’y a plus d’insectes pollinisateurs et qu’il faut polliniser toutes les cultures à la main, cela coûterait environ 150 milliards de dollars par an : la pollinisation « vaut » donc 150 milliards…
Les « valeurs » des écosystèmes risquent, de changer rapidement. C’est par exemple le cas pour la pleine mer. Les biotechnologues se sont récemment rendu compte qu’elle était très riche en micro-organismes pleins de promesses pour l’industrie, et les missions de bio-prospection se multiplient.
La vie sur Terre
transformée en marchandises
Normalisation, évaluation et valorisation sont ainsi les trois processus qui transforment progressivement les manifestations de la vie sur Terre en marchandises, dans l’espoir de ralentir l’érosion de la diversité biologique…
Les « instruments de marché » sont vus comme des outils aptes à servir des fins variées, en l’occurrence la préservation de la nature. Cette vision relève de l’idéologie technicienne, qui voit la technique comme neutre, « tout dépend de l’usage qu’on en fait »…
Or, le marché n’est pas un instrument, mais une institution. Et, comme toute institution, il codifie et contraint les relations des êtres humains entre eux et celles qu’ils entretiennent avec la nature. L’anthropologue Louis Dumont écrivait que le marché remplace les relations entre les hommes par des relations entre des choses…
De plus, les processus biologiques et écologiques qui sont découpés en petits bouts indépendants ne le sont absolument pas. Ils sont, au contraire, caractérisés par une infinité d’interdépendances. Dans ces conditions, la théorie économique[17] a montré qu’aucun système de prix ne peut être efficace, car il y a trop d’externalités. Les signaux de prix ne permettront pas d’allouer les capitaux là où il y en a le plus besoin.
Enfin, une telle approche approfondit encore la réification de la nature et l’anthropocentrisme qui lui est consubstantiel. La vision de René Descartes d’un homme « maître et possesseur de la nature » est plus que jamais d’actualité. Ce dualisme nature/culture est pourtant une des sources du problème.[18] Mais nous poursuivons néanmoins dans la philosophie qui nous a mené là où nous sommes, c’est-à-dire dans une impasse.
Ce message est très récent, mais il contient encore et toujours, des mises en garde , des conseils et des supplications. Aussi je vous le livre , en intégralité et presque en temps réel , tel qu’il s’est déroulé , au fil du dialogue avec mon guide adorée , l’ange Mom.
Mom a écrit un poème , quelque peu hermétique. En fait , c’était une évocation de l’ange Emex , l’ange de la Providence . Il m’était apparu , alors que je gisais à demie inconsciente , abattue par le Covid .
Voici l’essentiel de notre rencontre :
L : Mom , la traduction de ce poème te convient-elle ?
_ Oui lulu , dans l’ensemble , c’est assez correct , mais tu n’as pas saisi le sens de tous les mots.
L : Je suis désolée ! Il semble que je ne sois plus capable de comprendre l’écriture angélique !
Veux-tu m’expliquer ce poème ?
_ Il s’agit de l’espoir , et cet ange , tu l’as reconnu , c’est Emex . Il porte sur ses ailes bien des souffrances humaines , qu’il tente de soulager. Encore faut-il que les êtres humains soient d’accord , car celui qui n’a pas la foi , rencontrera beaucoup de difficultés , à être apaisé de ses angoisses .
Dans ce poème , l’espoir c’est l’arc-en-ciel , qui brille de tous ses feux , et cette lueur d’espérance , embrasera le monde , livré à la pire vengeance de l’Ennemi . Les ailes de soie et d’airain sont un rempart contre sa vindicte, et les âmes trouveront une issue, à leur désespoir et à leur infortune . Emex les protège , car il est immense et très puissant . Il porte en lui-même, toute la douleur de cette terre, mais ses ailes vibrantes dispersent les miasmes , et diffusent des poussières de bonheur et de félicité .
L : Emex me paraît triste , dans ce poème , malgré sa puissance ?
_ Oui , très triste et pensif , car l’état du monde et celui de l’âme des humains, est préoccupant . Cependant , il est un envoyé de Dieu et il fera son job jusqu’au bout. ( langage moderne et familier !)
L : Je n’ai pas bien compris le vers à propos des arcanes célestes ?
_ Les arcanes célestes contiennent l’histoire de votre monde et celle d’autres galaxies. C’est une image qui montre, à quel point Emex est important,
et se déploie dans tout l’univers.
Et pourtant , il est venu chez vous , à la rescousse , car Dieu le lui a demandé . Notre Père est compatissant , il vous aime , et ne veut pas vous voir disparaître, dans le gouffre des manoeuvres diaboliques du Perverti .
L’arc-en-ciel , l’arcobaleno , est le signe du renouveau , et de l’espoir pour tes semblables . Dieu veuille qu’ils le comprennent ! Vous allez avoir une accalmie , grâce au vaccin . Cependant , vous devrez commencer à vous poser des questions fondamentales. Ceux qui n’ont foi qu’en l’homme , diront que c’est l’homme , par ses recherches , qui les a sauvés . Mais les recherches et les trouvailles sont le fait du Seigneur , qui vous aime malgré tout , comme une mère aime ses enfants .
Vous devez en être reconnaissants et plier l’échine devant lui .
Repentez-vous , humains ! Priez votre Seigneur et maître, de vous épargner , et le Seigneur sèchera vos larmes !
Hauts-les-cœurs , humains ! Que la disgrâce qui vous frappe , ouvre votre cœur et votre esprit vers la réflexion et le questionnement ! Vous en avez grand besoin ! Certains , parmi vous , les justes et les innocents , vous y aideront , et alors , vous pourrez remporter la victoire , car rien n’est gagné de ce qui n’est pas voulu par le Seigneur , et rien n’est perdu de ce qui est la volonté du Seigneur .
L : Tu ne peux pas écrire , Mom ?
_ Non , car il y a des perturbations.
L : Que se passe-t-il encore dans cette étrange univers ?
_ Il y a tant de secousses dues à l’activité humaine , et à l’attraction des planètes , les-unes par rapport aux autres, que souvent , nous ne pouvons plus vous contacter .
L : Y-a-t-il d’autre terres , avec des êtres semblables à nous ?
_ Non , lulu , pas semblables à vous , car vous avez été créés à l’image de Dieu, et vous êtes ses enfants chéris , de même que son fils a été créé à son image .
L : Comment Dieu a-t-il pu choisir cette image de lui si particulière ? Ce corps si parfait , si complexe ? Ne pouvait-il pas créer un être plus simple , morphologiquement ?
_ Il existe , dans d’autres mondes , des créatures plus simples , et plus développées intellectuellement et moralement. Elles ne sont pas à l’image de Dieu . Vous seuls, êtes à son image.
L : Comment lui est venue l’idée de cette forme humaine ? S’est-il créé lui-même , à l’origine , sous cette forme ?
_ Oui , mon amie , cette forme illustre la pensée de Dieu . Vous êtes le résultat d’une pensée , d’un désir de dupliquer une forme divine , habitée par une âme divine, et vierge de toute opacité .
Cette âme blanche et lumineuse, rayonnait dans une enveloppe blanche et lumineuse , exempte de toute impureté . Cette blancheur , n’avait rien à voir avec la couleur de votre peau. C’est une lumière, qui irradiait , depuis votre enveloppe corporelle, telle que l’ont connue Adam et Eve . Vous êtes les créatures de Dieu .Vous êtes Lui et il est Vous .
Le Tout est le Un , et le Un est le Tout . N’en doutez jamais , car cette attitude vous sauvera , et sauvera la multitude !
Priez, humains ! A genoux devant votre maître ! Celui qui vous a créés dans l’amour et la joie !
Celui qui vous a choyés et admirés, même dans les pires moments de votre liberté .
Celui qui vous implore de vous repentir et de vous reprendre , qui vous supplie de lui ouvrir les bras , afin qu’il vous submerge de son amour et de sa reconnaissance . L’Amour Vaincra ! Alors, Aimez-le !
L : Merci Mom ! Sois béni , ange divin !
Un peu plus tard , encore émue par cette vibrante diatribe , je me confie à Mom , et nous revenons à un discours un peu plus prosaïque :
_ Tu sais , Mom , je n’y arrive plus ! Entre les messages , les traductions , la promotion du livre , les salons etc … Que faire ?
_ Je sais bien , ma lulu , mais tu dois montrer ton courage , et nous t’insufflerons l’énergie nécessaire .
L : Donnez-moi l’énergie pour sauver ma plante Eléonore ?
_ Nous verrons , mon amie , tu peux toujours essayer !
L : Merci , mon angelote, pour avoir protégé notre petite A. ingérable ! Et merci pour ce poème que j’ai si mal traduit !
_ Ce n’est pas grave, ma lulu . C’est le geste et le coeur qui compte !
L : Quelles nouvelles pour cette pandémie ?
_ Il va y avoir une légère pause, après la tempête, et cela , grâce au vaccin . Néanmoins , il va falloir être vigilant, car le Perverti a d’autres projets , pour vous , et nous devons veiller, avec l’Archange Saint Michel .
Le Perverti a pour but de vous anéantir , et il est certain que ce n’est pas bien difficile . Une pénurie d’eau potable sur la terre, ou des températures trop élevées , et tout disparaîtra .
Le Seigneur ne veut rien de tout cela , et il va maintenir l’Ennemi ,enchaîné dans ses passions et son arrogance . Saint Michel est à pied d’œuvre, avec tous les anges et les saints . Vous aussi , vous devez participer au combat , en priant , en prêchant, en invectivant les malfaisants , en leur barrant la route , grâce à votre foi et à votre amour.
Tout acte d’amour ou de compassion apportera une pierre à l’édifice , et construira autour de vous , des remparts impossibles à franchir, pour le Perverti et ses serviteurs .
Combattez, humains ! Combattez par l’amour , la bonté et la compassion !
Combattez dans la joie , car la joie entraîne la joie , et le Perverti ne peut le souffrir, et s’éloigne .
La vision du bonheur lui est insupportable , car il se nourrit de toutes les misères de ce monde . Ne lui donnez pas ce plaisir !
Restez heureux et fiers, même dans l’adversité, les ondes négatives en seront repoussées .
Ayez confiance en votre Père ! Son amour pour vous, est inimaginable à la conscience humaine , et pourtant si tangible pour chacun de vous , dans le fond de votre cœur !
Espérez , humains ! Et que cette espérance vous brûle d’amour , et que ce feu incandescent brûle votre âme d’un amour si puissant , que nul ne puisse l’éteindre !
L’ange EMEX, l’ange de la Providence, dessiné par l’ange MOM
mardi 13 avril,
Je suis tombée malade le 3 Novembre 2020, contaminée par le Covid ; ma fille m’a suivie de près, ainsi que tous les autres membres de la famille ,et j’en conserve un souvenir très flou. Trois semaines de léthargie, noyée dans un semi coma, empli de rêves et de visions, dont j’émergeais sans en avoir vraiment conscience, telle une automate, afin de prendre quelques médicaments et me désaltérer.
On nous a dit de patienter. Pas vraiment de traitement, pas encore de vaccins, pas de réponses, si ce n’est une longue attente, angoissante et fébrile. Entre le septième et le onzième jour, ce fut le moment le plus dangereux, période choisie par le virus, pour attaquer méchamment notre organisme. La visite des infirmières n’était guère réjouissante ! Elles voyaient tant de malades, avec des formes graves de la maladie, qu’elle peinaient à nous encourager, malgré leur dévouement !
J’ai donc décidé de résister à ma manière. J’étais trop faible pour correspondre avec mes anges, mais je sentais leur présence bienveillante, autour de nous. Emmitouflée dans une couverture, je me suis blottie au fond d’un canapé, recroquevillée contre le dossier, immobile, engloutie dans une sorte de nuages fiévreux, entrecoupés de songes et de mirages. Ma fille veillait, et je l’apercevais comme nimbée de brume, puis, je replongeais dans un état comateux, lequel a duré 21 jours !
Le récit de cet épisode épidémique, n’a pas grand intérêt en soi .Des milliers de personnes ont vécu la même chose, et souvent, avec des conséquences bien plus graves !
En fait, ce n’était pas l’essentiel de mon propos. Mon propos, c’était tout simplement, de vous présenter un ange, jusqu’alors inconnu, et qui m’est apparu, au plus fort de mon délire. Et pour cela, je vais laisser la parole à Mom, et partager avec vous, tous les détails de notre rencontre. Je me souviens que ce n’était pas la nuit, c’était sans doute au lever du jour, car la lumière était blafarde. A demi éveillée, sans force, ma vue brouillée sous l’effet des médicaments , soudain …. Je l’ai vu !
Il était gigantesque ! Juste devant la baie vitrée !
Il planait ! Et j’apercevais des sortes d’algues, flottant autour de son visage, que l’on ne distinguait pas vraiment, mais qui paraissait très jeune ! Un immense oiseau ! L’aspect de ses plumes était étrange, couleur daim et satinées .
Trois paires d’énormes ailes, se déployaient autour de lui, et son envergure était impressionnante !
_ Oui lulu, c’est exactement cela !
L : Alors , dis-moi Mom ? Qui était donc cet ange, semblable à un oiseau géant, paré de plumes si soyeuses, et qui a prononcé son nom , Efex ou Egex , l’ange de la Providence ?
_ Cet oiseau majestueux, avec un petit visage, est bien l’ange de la Providence. Dommage que tu ne saches pas dessiner, car il est extraordinaire !
L : Pourquoi ses ailes sont-elles de couleur marron ?
_ C’est un ange d’une autre partie du ciel, dont la mission est bien particulière. Il vient en aide aux personnes dans le besoin , quel qu’il soit, et tu étais de celles-là.
L : Mais puisque vous étiez tous là pour me protéger !
_ Cela n’aurait pas suffi !
L : Pourtant, tu as toujours été près de de moi, avec la Mère. Qui d’autre était avec toi ?
_ Nal , Momo, Namimer, Nomotir, Mavenel, Mominor, tous les amis étaient là , autour de toi et de Mathilde.
L : Et cela n’aurait pas suffi ! J’ai peine à le croire !
J’ai eu d’autres visions. Je voyais un globe de verre, comme ceux qui sont vendus dans les lieux touristiques, avec une statuette, à l’intérieur. Lorsqu’on le secoue, la neige tombe, en flocons blancs ou en paillettes dorées, et les enfants adorent !
La sainte vierge était dans la bulle, Mathilde et moi- même, allongées à ses pieds . On voyait le virus, une sorte d’araignée noire, dont on n’apercevait que les pattes, qui tentait de pénétrer à l’intérieur de la bulle, et à chaque fois, la Mère le repoussait du pied ! On le voyait qui réfléchissait, puis, il faisait d’autres tentatives, et à chaque fois, Marie le repoussait!
_ Il y avait aussi ce petit bonhomme noir, qui le poursuivait en courant à toute vitesse, et qui le faisait exploser ! et cela , sans relâche !
Ce petit personnage était semblable à celui d’un dessin humoristique très connu, créé par un artiste italien, dont la plume dessine une ligne, qui se transforme en un petit homme , gesticulant dans tous les sens .Et ce dernier disparaît ou renaît , au gré de l’artiste et du crayon !
Et là , c’était la même chose , le covid revenait, et revenait encore, et le petit bonhomme le faisait exploser !
L : Le Perverti a-t-il fait exprès de nous contaminer tous en même temps ?
_ Oui , c’était une attaque ciblée, mais ratée !
L : Il y avait aussi Momo, avec vous ?
_ Elle est redescendue des hautes sphères, pour venir te protéger.
L : Merci , ma Momo ! Il y a si longtemps que je ne l’ai pas vue ! Mom, peux-tu réécrire le nom de cet ange fabuleux ?
_ Emex .
L : Le virus est-il de nouveau, en train de muter ?
_ Oui , et il changera encore .
L : A quoi tout cela sert-il ?
_ A vous faire prendre conscience de votre place dans cet univers, et combien vous êtes fragiles, face aux phénomènes de la nature. Les puissants et les autres se retrouvent au même niveau , et ce ne sont pas les millions de dollars , qui changeront l’état de santé d’un malade .
L : Avec ce confinement, beaucoup d’enfants souffrent. Ils sont angoissés, effrayés, en particulier, les adolescents . Comment les aider ?
Certains sont désespérés !
_ Nous le savons, mais bientôt, tout va rentrer dans l’ordre, pour eux . Il faut leur parler du vaccin, et ils n’auront plus peur. Les enfants ont besoin de réponses .
L : Je vous en supplie, aidez-les !Pensez aussi aux jeunes étudiants, qui se retrouvent isolés et sans ressources !
_ Nous allons insuffler à vos dirigeants, de nouvelles dispositions en leur faveur, et ils vont en bénéficier très vite.
L : Merci, mon amie. Accepterais-tu de faire un dessin, qui me rappellerait Emex , l’ange de la Providence ?
J’ai fait cette demande à mon guide adorée, sans trop y croire, mais voilà que Mom se met à tracer un croquis d’Emex , avec ses ailes déployées autour de lui ! Je n’en reviens pas ! Emex est avec nous.
L : Merci Emex de m’avoir protégée ! Tu étais si grandiose et si merveilleux !
_ Oui lulu , et tu avais besoin de ma protection, car le Perverti a tenté de te frapper très durement .
L : Moins que d’autres, sans doute, car vous étiez là !
_ Nous étions là, en effet, et j’ai fait un rempart de mes ailes.
L : Merci Emex . Sois béni , ange d’amour !
Qui était ce petit bonhomme noir, issu d’un dessin humoristique, qui faisait exploser le Covid , à chaque fois, en le poursuivant ?
_ C’était un dessin animé, pour te montrer que nous allions en venir à bout, et tu l’as bien compris, malgré ta léthargie .
L : Oui, mes amours, merci ! Soyez bénis ! Ayez pitié de nous ! Mère, aide-nous !
PS : Je viens de découvrir que le petit personnage est issu d’une série italienne humoristique : la Linea, créée par le dessinateur Osvaldo Cavandoli. Que faisait-il dans mon rêve ?
Stéphane FOUCART est un journaliste français né en 1973. Ancien élève de l’École supérieure de journalisme de Lille (5ème promotion de la filière scientifique), il est chargé de la couverture des sciences au sein du journal Le Monde, en particulier les sciences de l’environnement et les sciences de la Terre.
Il décroche, avec Stéphane Horel le Prix européen du journalisme d’enquête en
Stéphane Horel est une journaliste et réalisatrice de documentaires française née en 1976. Collaboratrice du Monde, elle a réalisé plusieurs enquêtes sur les conflits d’intérêts et les lobbys.
Sylvain Laurens est sociologue Directeur d’études à l’ EHESS -Habilité à Diriger des Recherches
Dans leur ouvrage Les Gardiens de la raison, deux journalistes du Monde et un chercheur mettent en lumière les agissements d’une galaxie d’individus et d’organisations qui – sous couvert de défendre la science – défendent surtout les intérêts de grands groupes industriels.
Au journal Le Monde, Stéphane Foucart est un journaliste scientifique, spécialisé en science de l’environnement et multi récompensé pour ses différentes enquêtes. Mais sur Twitter, il est la bête noire de plusieurs centaines de comptes. Mobilisés contre lui, on trouve un étrange mélange d’ingénieurs, de vulgarisateurs scientifiques, de journalistes très suivis, de lobbyistes, d’agriculteurs, de youtubeurs, de zététiciens et de libertariens. Parmi eux, des personnalités comme le futurologue anti-Greta Thunberg Laurent Alexandre, le présentateur de télé Mac Lesggy, ou les journalistes Géraldine Woessner et Emmanuelle Ducros. On compte aussi des associations comme l’AFIS (Association Française pour l’Information Scientifique). Tous l’invectivent à la moindre occasion en mettant en doute ses papiers, au nom d’une véracité scientifique dont ils seraient les véritables gardiens.
Journalistes d’investigation et anti-vax, même combat ?
Ce camp qui se dit du côté de la science est justement le sujet principal du livre Les Gardiens de la Raison, écrit par Stéphane Foucart, Stéphane Horel, journaliste au Monde spécialisé sur les lobbies et Sylvain Laurens, sociologue et maître de conférences à l’EHESS. Touffu et très documenté, l’ouvrage revient sur la manière dont quelques twittos se sont emparés des débats scientifiques sur les réseaux sociaux. Du glyphosate à la 5G en passant par le nucléaire ou la vaccination, ils sont sur tous les fronts.
Leur objectif : conjurer ceux qu’ils considèrent comme des promoteurs de fake news, rétablir « la vérité » à coup de fact checking et surtout opposer de soi-disants faits scientifiques a un camps jugé hystérique et bien trop porté sur le principe de précaution. Leurs méthodes ? Mettre dans le même panier des journalistes d’investigation, des ONG ou des partis écologistes et des mouvements anti-vax, anti-5G ou des défenseurs de l’homéopathie. Très actifs sur Twitter, ils se font passer pour les combattants de la vraie et bonne science tout en répétant ad nauseam, parfois même sans le savoir, des éléments de langage mensongers issus de cabinets de lobbying. Décryptage d’une guerre culturelle et politique qui ne dit pas son nom.
Dans votre livre vous évoquez une sorte de guerre culturelle qui prend place sur les réseaux et qui tourne autour des sujets scientifiques et techniques. Pourquoi avoir consacré un ouvrage à ces gardiens de la raison ?
Stéphane Foucart : Depuis quelques années nous avons observé, Sylvain Laurens, Stéphane Horel et moi-même des convergences dans le débat public et notamment l’utilisation de l’autorité de la science pour défendre des intérêts économiques ou idéologiques. On a pu apercevoir ce phénomène sur des débats liés à la santé et à l’environnement, mais aussi quand on travaille sur les techniques de lobbying. On a vu comment certains éléments de langage, ou certaines histoires complètement fausses peuvent faire leur chemin et saturer la conversation sur les réseaux, au point de s’imposer dans le débat public. On a donc voulu comprendre comment s’était formé cet écosystème qui relaye massivement ce genre de discours, de manière consciente ou non.
Comment décrivez-vous cet écosystème ?
S.F. : Il engage un certain nombre d’acteurs du monde académique aux réseaux sociaux en passant par des trolls ultralibéraux, des associations de vulgarisation et des agences de communication qui travaillent le débat public. Ces dernières font beaucoup appel à la micro influence c’est-à-dire, l’influence exercée au plus près de l’opinion des amateurs de science, des étudiants ou des youtubeurs. Ils sont bien plus écoutés et crédibles qu’un communiqué de presse venant d’une entreprise. Il ne s’agit pas de dire que tous ces gens sont à la solde des vilains lobbies. Cependant, il existe une synergie entre ces différents acteurs qui finissent par s’agréger, généralement pour des raisons contingentes. Certains veulent défendre le secteur industriel dans lequel ils travaillent, d’autre mettent le doute systématique qui doit être appliqué aux croyances ou bien encore défendent un modèle politique basé sur le libre marché.
Vous évoquiez des discours et des éléments de langage qui sont répétés ad nauseam. Comment cela fonctionne ?
S.F. : Grâce aux Monsanto Papers, on sait comment les firmes de l’agrochimie portent une attention considérable à la fabrication d’arguments et leur diffusion sur les réseaux sociaux. Une fois qu’ils sont mis en circulation, par l’intermédiaire de revues ou de blogs spécialisés, ces éléments vont être réutilisés, souvent de bonne foi par des individus qui y voient de véritables arguments ou discours scientifiques. L’un des exemples les plus marquants est celui de l’interdiction du DDT dans les années 70 qui serait le fait d’une sorte de folie hystérique des écologistes. Cette décision aurait provoqué indirectement la mort de millions de personnes en Afrique et en Asie qui ne peuvent plus se protéger des moustiques qui transmettent le paludisme. En réalité, il s’agit d’une fable, d’une histoire complètement fausse. Ce produit a été interdit aux Etats-Unis, mais uniquement dans ses usages agricoles, et après plusieurs expertises scientifiques conduites par des institutions plutôt conservatrices, sous l’administration Nixon ! On est loin des vilains écolos extrémistes. Son usage est toujours autorisé pour lutter contre les moustiques pour des raisons sanitaires ! La principale raison au fait qu’il est de moins en moins utilisé est simplement qu’il est de moins en moins efficace, du fait de l’adaptation des populations de moustiques… Il ne représente plus aucun intérêt économique et l’histoire de sa prétendue interdiction totale obtenue par les écologistes est une réécriture de l’histoire, destinée à porter un message idéologique : les écologistes et leur principe de précaution sont dangereux.
Dans votre livre vous indiquez que cet écosystème met particulièrement en avant la « sound science ». Vous pouvez expliquer ce concept ?
S.F. : Ce terme est arrivé dans le débat public dans les années 80 aux États-Unis, au moment où l’industrie du tabac a vu arriver les premières études portant sur le tabagisme passif. À cette époque, les communicants de Philip Morris ont inventé le concept de « sound science » qui désigne des études menées en laboratoires et dont les résultats seraient reproductibles et très fiables. Ils l’ont opposé au terme de « junk science », qui représente les études épidémiologiques qui tentent de déterminer l’impact d’un produit ou d’une technologie sur la santé ou l’environnement. Par nature, ces études sont difficilement reproductibles, car elles se basent sur l’observation de grands échantillons de personnes et tous les paramètres ne peuvent être contrôlés. Lorsqu’on étudie les personnes sujettes au tabagisme passif au cours de leur vie, on comprend bien que la même expérience ne pourra être refaite en prenant les mêmes personnes, sans les exposer à la fumée ambiante de cigarette ! Le hiatus entre la « sound science » des laboratoires industriels et la science indépendante réalisée dans le monde réel, existe encore aujourd’hui.
Quelles sont les principales fractures entre ces deux formes de science ?
S.F. : Le concept de « sound science » est très utilisé pour opposer la science académique à la science réglementaire par exemple. La première est composée de recherches qui sont publiées dans la littérature savante. Elle est lisible, transparente et critiquable. La seconde est plutôt une mise en pratique de la science, réalisée par l’industrie et conformément aux réglementations, et qui permet aux autorités de permettre ou de refuser la mise sur le marché d’un produit. Il arrive que sur certains sujets, la science réglementaire soit très en retard sur la science académique. Ça s’est vu pour des médicaments autorisés il y longtemps puis retirés du marché, mais aussi pour des pesticides ou bien plus généralement sur la prise en compte des capacités de certaines substances à être des perturbateurs endocriniens. Ce terme existe dans la science académique depuis les années 1990, mais n’a une existence réglementaire en Europe que depuis trois ans. On voit que la science réglementaire peut avoir plus de deux décennies de retard sur la science académique !
On a beaucoup vu cette opposition pendant toute la polémique qui a accompagné les enquêtes d’Envoyé Spécial sur le glyphosate.
S.F. : En fait, cela remonte même à 2015 quand le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé ce désherbant comme cancérogène probable. À partir de là, une machine de guerre s’est mise en place pour donner l’impression que « la science » disait le contraire. Les défenseurs du glyphosate se sont basés sur les agences réglementaires qui continuent de classer ce produit sans danger cancérogène. Ils vont aussi sortir plusieurs éléments de langages qui vont totalement pourrir le débat : « Le CIRC n’évalue pas le risque, mais le danger », ou bien encore « C’est la dose qui fait le poison donc si on boit un verre de glyphosate, on va bien évidement tomber malade ». Tous ces éléments ont été répétés à l’infini avant, pendant et après l’enquête d’Envoyé Spécial avec l’aide de comptes Twitter influents afin de décrédibiliser le travail sur le sujet. On peut rappeler qu’il existe à ce jour cinq méta-analyses suggérant des associations statistiques significatives entre le glyphosate et des cancers du système lymphatique. Pourtant, aucune de ces études ne sont jamais citées par nos « gardiens de la raison ».
Vous indiquez dans le livre que l’idée de la défense de la science, de l’esprit critique et de la rationalité était historiquement des valeurs de gauche. Or, on retrouve parmi ces nouveaux gardiens, des groupes et des personnalités situés plutôt dans le camps ultralibéral. Comment expliquez-vous ce glissement ?
S.F. : Il y a plusieurs raisons à cette trajectoire. La première, c’est que ça reflète un changement dans la structure de la communauté scientifique. Les chercheurs sont de plus en plus incités à travailler avec des sociétés privées et l’organisation de la recherche publique est de plus en plus axée sur l’innovation technique au détriment de la
recherche fondamentale. La seconde, c’est la place de plus en plus importante des ingénieurs, au détriment des chercheurs, dans les mouvements ou les associations d’amateurs de science. Pour Sylvain Laurens qui a étudié le phénomène, ces derniers ont une approche de la science qui est plus tournée vers la résolution de problèmes techniques et la commercialisation de produits, qu’une démarche exploratoire curieuse. Il ne faut pas non plus oublier l’existence d’une véritable croisade libertarienne menée aux États-Unis et dont l’objectif est de substituer la loi du marché à l’action de l’Etat. Ils considèrent que l’existence et la raison d’être d’une technologie sont justifiées si elle est adoptée par le marché. Tous ces gens défendent la science comme vecteur de progrès techniques qui permettrait d’apporter des solutions à tous nos problèmes.
Certaines personnes faisant partie de ce conglomérat semblent pourtant de bonne foi et veulent vraiment défendre la science. Sont-ils des idiots utiles ?
S.F. : Je n’aime pas vraiment cette expression, mais je pense qu’on est tous susceptibles d’être, à un moment donné, un « idiot utile ». Moi aussi, je me suis déjà fait avoir. Il y a quelque temps j’ai donné une interview à Conspiracy Watch sur le thème du glyphosate et à la fin de l’entretien j’ai dit : « bon, malgré tout ce qu’on peut dire, le glyphosate est quand même réputé être l’un des produits les moins problématiques pour la santé ». Le lendemain, j’ai reçu un mail d’un copain épidémiologiste qui me demande sans animosité quelle est ma source pour cette information. Et je me suis rendu compte que je n’en avais pas, mais que j’avais entendu tellement de fois cet « argument » que j’avais fini par l’intégrer de bonne foi.
Vu la prédominance des discours scientifiques biaisés ou orienté sur les réseaux, comment peut-on vraiment bien s’informer et garder une certaine forme d’objectivité ?
S.F. : Tout d’abord, il faut se méfier des fact checking que l’on a pu voir fleurir sur Twitter et qui tentent de trancher des questions extrêmement complexes. Le fact checking est un très bon outil pour vérifier les déclarations d’un politique, mais il n’est pas destiné à trancher des controverses scientifiques ou sociotechniques.
Ensuite, il faut être attentif à qui nous parle sur les réseaux. Un chercheur qui est vraiment spécialisé sur une question et qui participe à la littérature scientifique dans ce domaine en particulier sera toujours plus crédible qu’un scientifique qui n’est pas spécialiste de ce sujet précis, ou de n’importe quel ingénieur, vulgarisateur, ou amateur de science.
Enfin, il ne faut pas hésiter à se demander si une question scientifique engage un choix politique. Le débat sur la 5G est à ce titre très révélateur. Les défenseurs de cette technologie expliquent que les ondes ne sont pas dangereuses et que par conséquent on doit l’utiliser parce que c’est le progrès. Mais on est aussi en droit de se demander si notre société veut bien d’une technologie qui va interconnecter les objets du quotidien et étendre les capacités de surveillance de la population par exemple. Quand on utilise l’autorité de la science pour défendre « le progrès », il est bon de se demander de quel « progrès » il s’agit !
Christiane Singer : Un espoir fou au coeur du désespoir
Christiane Singer née à Marseille le et morte le à Vienne en Autriche, à 64 ans, est une écrivaine, essayiste et romancière française.
Son père était d’origine juive hongroise et sa mère moitié russe et moitié tchèque. À cause de la persécution des juifs, ses parents fuient la Hongrie, puis l’Autriche, et s’installent en France, à Paris, en 1935. Elle naît huit ans après, en 1943, à Marseille.
En 1968, elle rencontre le Comte Georg von Thurn-Valsassina, architecte, qui deviendra son mari, et s’installe en 1973 dans son château médiéval de Rastenberg (Autriche), non loin de Vienne, et y élèvera ses deux fils. Ce château lui inspirera l’œuvre romanesque éponyme en 1996 Rastenberg. Elle organise également sur son domaine des séminaires de développement personnel, dans une maison qu’elle a conçue, et que son mari architecte a construite.
Elle a suivi l’enseignement de Karlfried Graf Dürckheim (Approche des sagesses orientales telle que le Zazen).
Son œuvre et sa réflexion personnelle sont tout entières centrées sur la prise en compte nécessaire du spirituel qui couve dans le cœur de chacun. Elle est un écrivain relativement prolifique, de sensibilité chrétienne imprégnée de sagesse orientale, qui s’abstient de donner des leçons de morale et exclut tout dogmatisme.
Elle fut notamment, en Suisse, lectrice à l’université de Bâle, puis chargée de cours à l’université de Fribourg.
Elle a écrit une dizaine de roman et sept essai dont dernier fragment d’un long voyage en 2007 qui est la rédaction du journal des six derniers mois qui lui reste à vivre après l’annonce de sa mort prochaine.
cf présentation sur le site d’Albin Michel
interview donnée au CICNS
Chaque société s’est défendue contre tout ce qui n’est pas son idéologie régnante. Par exemple voir l’affaire Calas pour laquelle Voltaire s’est engagé et qui est une illustration de cette constatation.
Notre société est toujours dominée par une croyance éperdue en la science et tout ce qui est de la rationalité la plus ardue est valorisé.
Deepak Chopra dit que toute société vit sous une hypnose socialement programmée.
Quand je viens à Paris pour des conférences, moi qui vit en campagne autrichienne, j’entends par exemple dans les cafés les publicités sirupeuses qui encouragent les cadeaux pour la fête des mères. Abandonnez de tels cadeaux et préférez consacrer du temps et de l’attention à vos mères.
J’ai cette liberté d’être dans cette société et d’y rayonner pour diffuser ce noyau qui nous habite. Plus jeune j’ai été un moment séduite par des actions contre ces dérives de nos sociétés sans spiritualité mais j’ai perçu que brandir des pancartes n’était que refléter les grimaces de l’adversaire.
Je défends cette contamination de lumière et témoigne de cette lumière. Je rends hommage au religieux, ce noyau indestructible. On peut le recouvrir de gravats mais il est toujours là.
Au coeur des pires répressions, ce coeur de la personne résiste. J’ai plaisir de parler de ce qui m’habite. Le fondamentalisme est autant dans l’anti-religieux que dans le religieux.
Il y a une chasse aux sorcières contre ceux qui se rassemblent pour parler de Dieu et les français se sont fait les chantres du matérialisme.
Il faut lire « Joe Bousquet, une vie à corps perdu » d’Edith de la Heronnière [pour découvrir la vie intense d’un jeune dandy qui eut les jambes brisées le 27 mai 1918 à Vailly et passera 32 ans dans une chambre aux volets clos à Carcassonne. Il décide de vivre le plus intensément possible en arpentant ses « territoires intérieurs ». Une étrange alchimie s’opère alors à travers l’écriture, l’amitié et l’amour. Bousquet entreprend de « changer en or le plomb de son malheur » et « d’habiter souverainement la douleur ». La morphine, l’opium, la cocaïne, ses « tisanes de sarments », dont il se sert pour soulager ses souffrances, lui tiennent dangereusement compagnie.]
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Je suis désespérée par les enfants qui sont massacrés dans les écoles où il n’y a aucune éducation de l’être, aucun agrandissement de l’être.
À Besançon, mobilisation contre l’urbanisation « écocide » des terres des Vaîtes
La première manifestation du mouvement « Les soulèvements de la terre », qui veut stopper l’artificialisation des sols par des occupations et des blocages, a eu lieu à Besançon sur le site du jardin des Vaîtes. Un espace maraîcher menacé par un projet « écoquartier ».
Besançon (Doubs), reportage
Des terres fertiles, historiquement maraîchères et occupées par de nombreux jardiniers sont en sursis, menacées par un projet « d’écoquartier » d’une superficie de 23 hectares. C’est pour les défendre que se sont rassemblées 650 personnes samedi 27 mars. Lors de cette première mobilisation de la campagne nationale Les soulèvements de la terre, la manifestation a cheminé du centre vers le quartier des Vaîtes, trois kilomètres plus loin, un écrin de verdure en pleine ville.
La municipalité de Besançon souhaite y construire des logements depuis presque cinquante ans. L’opposition s’est renforcée à mesure que le chantier s’accélérait. Plusieurs décisions de justice ont suspendu les travaux en attendant un jugement sur le fond et le site a été occupé en juin 2020 pour quelques mois à la suite de la « journée contre la réintoxication du monde ».
Un jardinier aux Vaîtes.
Anne Vignot, élue maire sous l’étiquette Europe Écologie — Les Verts aux dernières élections, souhaite « revisiter » le projet sans l’abandonner. Elle a instauré un groupe d’experts sur l’environnement et le climat, le Geec, sur le modèle du Giec [1] pour évaluer la pertinence de ce futur écoquartier. Leur rapport s’avère très critique, notamment sur l’aspect écologique, mais il n’a pas pu recueillir assez d’informations pour estimer s’il y avait un réel besoin de logements. Le projet ouvre pourtant la voie à l’urbanisation — moindre et plus vertueuse — de ces terres, dans la lignée du programme présenté par la majorité. Le sort des Vaîtes sera fixé en septembre, après une consultation numérique (en cours) et une conférence citoyenne à venir.
Les terres sont menacées par la construction d’un « écoquartier ».
« Le projet de bétonisation des Vaîtes est un projet écocide »
Pour les manifestants présents, l’heure n’était plus au compromis, ni à l’attente. « Nous réaffirmons que le projet de bétonisation des Vaîtes est un projet écocide, inutile, et qu’il doit être totalement abandonné et pas revu à la baisse ou réaménagé. Nous n’avons plus le luxe de nous satisfaire d’une destruction moindre face aux défis environnementaux. Si les travaux devaient reprendre, nous serions mobilisé·es pour nous y opposer », prévenait l’appel signé par plus de soixante organisations locales.
« C’est maintenant ou jamais qu’il faut s’organiser pour reprendre en main la terre », clamait Basile à l’arrivée aux Vaîtes, juché sur un petit tracteur rose. Il s’est attardé sur la philosophie de la campagne Les soulèvements de la terre : « Les luttes contre les différents projets d’artificialisation sont assez dispersées et disparates. On avait envie de prendre le marteau pour tous taper ensemble sur le même clou. » Pas de bla-bla, mais des actions. « Soit des prises de terres comme aujourd’hui, soit des blocages d’industries qui dévorent et bétonnent la terre », a-t-il poursuivi avant de décliner les prochains rendez-vous, calés sur plusieurs mois.
Claire Arnoux, présidente des Jardins des Vaîtes.
« On s’est indignés, on a voulu résister en faisant de la désobéissance civile et maintenant on se soulève collectivement contre ces enjeux d’accaparement et d’artificialisation, a enchaîné Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne. Parce que demain, il faudra que l’on soit davantage de paysannes et de paysans pour produire en quantité, en qualité et protéger nos biens communs. »
Sur le tracteur se sont succédé bien des militants : une paysanne du Jura, des émissaires de la Zad de la Colline, « la première de Suisse », les jardins de l’Engrenage, qui occupent une friche à Dijon, Miramap, qui aide des paysans à s’installer, le collectif de lycéens et d’étudiants bisontins les Eco-lié.e.s, qui organisent les marches pour le climat, Extinction Rebellion, qui avait initié l’occupation des Vaîtes l’été dernier avecANV–COP21, l’union locale Solidaires pour qui « il est illusoire de croire qu’il puisse y avoir une justice sociale sans justice climatique », un maraîcher qui participe à un regroupement de fermes qui produisent et vendent leurs semences, l’association Les Jardins des Vaîtes…
La journée, qui était également dédiée aux Lentillères, « une lutte sœur » à Dijon, s’est terminée avec des visites des jardins, un spectacle, quelques notes de musique, une conférence… tandis que le petit tracteur rose préparait une nouvelle parcelle de terre à cultiver.
C’est maintenant que tout se joue…
La communauté scientifique ne cesse d’alerter sur le désastre environnemental qui s’accélère et s’aggrave, la population est de plus en plus préoccupée, et pourtant, le sujet reste secondaire dans le paysage médiatique. Ce bouleversement étant le problème fondamental de ce siècle, nous estimons qu’il doit occuper une place centrale dans le traitement de l’actualité.
Contrairement à de nombreux autres médias, nous avons fait des choix drastiques :
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Il a développé, notamment aux côtés de la Confédération paysanne et d’ATTAC, une réflexion très critique envers l’évolution des pratiques actuelles des biotechnologies qu’il accuse d’être devenues des « sciences de la mort » contrairement à leur étymologie qui signifie « sciences de la vie ».
Il participe activement au débat autour des OGM et à la controverse sur les brevets du vivant. Il considère que le but des industriels des biotechnologies est de stériliser les espèces pour substituer au cycle de la reproduction celui de la production4. Il dénonce « le pillage et la marchandisation des ressources génétiques de la planète opérés par les États-Unis et l’Europe »
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émission sur Radio Zinzine – racine de moins un : Jean-Pierre Berléan (à partir de 4: 40)
sur : Et vous n’avez encore rien vu -27/08/2019
pour Jean-Pierre Berlan, ancien économiste de l’INRA, la confiscation du vivant à des fins de profit ne date pas d’hier.
Dans La Planète des clones (éd. La Lenteur, 2019), il montre que la grande innovation agronomique du XXe siècle, le maïs hybride, relève de la même logique : faire croire que les semences mises au point par des chercheurs sont plus productives que le grain récolté dans les champs. Ce livre se lit comme une enquête policière et démasque l’imposture du progrès le plus célébré de la science agronomique.
Les êtres vivants se reproduisent et se multiplient gratuitement.
Le principe de la Vie s’oppose donc à la poursuite du Profit.
La Vie existe par la singularité de chaque organisme, tandis que l’industrie s’impose par l’uniformité des marchandises.
Pour le capitalisme industriel, la Vie est donc doublement sacrilège.
Depuis la Révolution industrielle, réparer ce double sacrilège est une tâche essentielle des sciences agronomiques et de sa discipline phare, la sélection – devenue « amélioration génétique ». Cet ouvrage vise à montrer qu’en dépit des désastres qui s’accumulent en matière d’agriculture, d’alimentation et de santé, cette tâche s’impose si impérieusement aux scientifiques qu’elle leur enlève tout esprit critique.
La Révolution industrielle ne s’est pas limitée à l’utilisation d’une source nouvelle d’énergie, le charbon. Elle a également induit une transformation de la plupart des activités, et a fini par toucher tous les aspects de la société. Pendant un certain temps, l’agriculture et la paysannerie ont semblé y échapper car la machine à vapeur encombrante, lourde, peu mobile, ne pouvait aisément remplacer les chevaux dans les champs. Non seulement la Première Guerre mondiale décime la paysannerie, mais surtout elle accouche de trois innovations industrielles: les explosifs-engrais, les gaz de combat-pesticides et les chars de combat-tracteurs qui vont liquider la paysannerie, fondement des sociétés humaines depuis 10 000 ans. La « mort de la paysannerie est le changement social le plus spectaculaire et le plus lourd de conséquences de la seconde moitié du XXe siècle, celui qui nous coupe à jamais du monde passé », écrit l’historien Eric Hobsbawm.
Si les champs ont échappé un temps au capitalisme industriel, ce n’est pas le cas des plantes et des animaux que les sélectionneurs se sont efforcés d’adapter aux marchés de masse en formation, tout en créant une nouvelle source de profit : l’hérédité. Dès la fin du XVIIIe siècle, les premiers sélectionneurs professionnels, les éleveurs anglais Bakewell (1726-1795) et autres frères Collins, ne se contentent plus de sélectionner leur cheptel pour satisfaire la demande croissante de viande et de laine et accroître la rentabilité de leurs domaines. Ils s’attachent à quelque chose de nouveau : le profit qu’ils peuvent tirer du « sang » de leurs animaux. Ces éleveurs et hommes d’affaire créent de célèbres races de bovins et d’ovins, en définissent les standards, et reprennent pour leur cheptel le dispositif bureaucratique de contrôle du « sang » des chevaux de course mis en place au cours du siècle écoulé par les aristocrates anglais : seuls les animaux dont le pedigree est inscrit au Livre des Origines appartiennent à la caste (Russell, 1986).
Dans le cas des plantes, dès le début du XIXe siècle, en Angleterre, des gentilshommes fermiers pratiquent pour les céréales la sélection par « isolement » qui assure l’uniformité des cultures. Mais contrôler les « saillies » des plantes et faire du « sang » des végétaux – on rencontre parfois cette métaphore – un monopole et une source de profit sont des tâches autrement difficiles. Ceci moins pour des raisons techniques que politiques. Car il s’agit d’interdire de semer le grain récolté, la pratique fondatrice de l’agriculture, et quelque part, de notre humanité; de démêler ce que la Vie confond, de séparer la production de la reproduction; idéalement de stériliser le grain récolté par un moyen quelconque – réglementaire, administratif, légal, biologique – pour faire de la reproduction une marchandise. Un objectif aussi mortifère et insensé ne peut aboutir qu’après une profonde transformation de la société, une exténuation de ses valeurs morales et humaines, une atrophie de l’espace public et de l’autonomie paysanne. Avec le brevetage du vivant, en cours depuis quelques décennies, cette tâche est désormais presque achevée pour les plantes et les animaux. Et elle a commencé pour les humains.
Dans un monde où les paysans étaient de loin majoritaires, où le vivant relevait du sacré et où la production de semences était entre les mains de petites entreprises, sans pouvoir économique ni politique, cet objectif était inaccessible. Il ne pouvait être atteint que masqué, par des moyens obliques, y compris aux yeux de ceux qui étaient chargés de le faire advenir. En divisant minutieusement le travail agricole pour remplacer les paysans autonomes par des techno-manants enfermés dans des filières étroitement spécialisées; en confiant les semences (sources de vie) aux fabricants de pesticides (herbicides, fongicides, insecticides, gamétocides, nématicides, bactéricides, acaricides, ovocides, molluscicides, etc.)…
La dynamique du capitalisme industriel impliquait, à terme, de faire en sorte que l’agriculteur ne puisse pas semer le grain qu’il récolte et qu’il soit obligé d’acheter ses semences. Tous les moyens d’Etat ont été, sont et seront utilisés pour y parvenir – scientifiques, administratifs, réglementaires, juridiques, économiques, policiers. Le plus décisif est scientifique: stériliser le grain récolté.
« Si l’agriculteur, écrit George Shull, l’inventeur du maïs hybride, veut reproduire les résultats splendides qu’il a obtenu avec le maïs hybride, son seul recours est de retourner chaque année auprès du même hybrideur (sélectionneur) auprès de qui il s’est procuré ses semences l’année précédente » (1946). Et pourtant, la propagande a réussi à faire de cette technique tournée contre les paysans, les peuples et la vie, le symbole des bienfaits de la Science au service des agriculteurs, de l’intérêt public et de l’humanité. […]
Dès l’origine, les généticiens, sélectionneurs et agronomes se contentent d’une explication bancale de l’hétérosis ou vigueur hybride…
Si bancale qu’en 1997, le Centre international d’amélioration du maïs et du blé (connu sous le signe Cimmyt) organise un colloque international sur l’hétérosis dans les cultures, car, indique l’appel à contributions, « nous comprenons mal (relatively little) la génétique, la physiologie, la biochimie, et les bases moléculaires de la vigueur hybride ». Ce que confirmeront tous les participants théoriciens. Arnel Hallauer, membre de l’Académie des sciences, reconnaît même : « La base génétique exacte de l’hétérosis ne sera peut-être jamais connue ou compréhensible » (Hallauer, 1997, p. 346). Si bancale que les hagiographes eux-mêmes sont tracassés par le doute.
Je ne compte pas en rester, comme les sélectionneurs et généticiens depuis un siècle, au constat d’une « étrange » lacune théorique que des tombereaux d’articles et de livres sur les fondements génétiques du maïs hybride pourraient un jour combler. Trop de forêts ont déjà été détruites en vain. Puisque depuis un siècle des généticiens et sélectionneurs extrêmement compétents, intellectuellement agiles, intimement convaincus que leur dévotion au Progrès scientifique sert les agriculteurs, l’intérêt public et l’humanité, et disposant maintenant des formidables outils de la génétique moléculaire, n’ont pu trouver une explication génétique à cette hétérosis sur laquelle la sélection moderne repose, c’est que – soyons logiques – la question n’est pas (ou n’est pas seulement) génétique. Il faut donc procéder autrement.
J’adopterai dans mon enquête sur cette innovation au-dessus de tout soupçon quatre principes méthodologiques : je m’intéresserai en priorité à ce que le Généticien-Sélectionner fait ou préconise de faire, plutôt qu’à ses constructions théoriques et aux justifications qu’elles apportent; je m’efforcerai de toujours vérifier le rapport entre les mots et expressions qu’il emploie et la réalité qu’ils désignent, pour éliminer les contresens et les confusions ; je rattacherai systématiquement les connaissances scientifiques à leur contexte historique ; enfin, je ne perdrai pas de vue les objectifs qu’assigne le capitalisme industriel.
L’ouvrage de Noam Chomsky et Edward Herman, Manufacturing consent, vient de reparaître dans sa version intégrale sous le titre La fabrication du consentement : une nouvelle édition revue et actualisée, une nouvelle traduction [1] aux Editions Agone.
On lira ci-dessous, précédé d’une rapide présentation du livre, de très larges extraits (reproduits avec l’autorisation de l’éditeur) de l’analyse de l’un des filtres du « modèle de propagande » proposé par les auteurs : le filtre constitué par les sources d’information.
Présentation de l’éditeur
« Dans cet ouvrage, désormais un classique outre-Atlantique (1988, rééd. 2002), les auteurs présentent leur « modèle de propagande », véritable outil d’analyse et de compréhension de la manière dont fonctionnent les médias dominants. Ils font la lumière sur la tendance lourde à ne travailler que dans le cadre de limites définies et à relayer, pour l’essentiel, les informations fournies par les élites économiques et politiques, les amenant ainsi à participer plus ou moins consciemment à la mise en place d’une propagande idéologique destinée à servir les intérêts des mêmes élites.
En disséquant les traitements médiatiques réservés à divers événements ou phénomènes historiques et politiques (communisme et anticommunisme, conflits et révolutions en Amérique Latine, guerres du Vietnam et du Cambodge, entre autres), ils mettent à jour des facteurs structurels qu’ils considèrent comme seuls susceptibles de rendre compte des comportements systématiques des principaux médias et des modes de traitement qu’ils réservent à l’information. Ces facteurs structurels dessinent une grille qui révèle presque à coup sûr comment l’inscription des entreprises médiatiques dans le cadre de l’économie de marché en fait la propriété d’individus ou d’entreprises dont l’intérêt est exclusivement de faire du profit ; et comment elles dépendent, d’un point de vue financier, de leurs clients annonceurs publicitaires et, du point de vue des sources d’information, des administrations publiques et des grands groupes industriels. »
Dans un entretien donné au Monde diplomatique datant du mois d’août 2007, l’intellectuel américain Noam Chomsky répondait ainsi à une question sur le fonctionnement du contrôle de la pensée dans une société démocratique : « Dans les pays totalitaires, l’Etat décide de la ligne à suivre et chacun doit ensuite s’y conformer. Les sociétés démocratiques opèrent autrement. La ligne n’est jamais énoncée comme telle, elle est sous-entendue. On procède, en quelque sorte, au lavage de cerveaux en liberté. Et même les débats passionnés dans les grands médias se situent dans le cadre des paramètres implicites consentis, lesquels tiennent en lisière nombre de points de vue contraires. Le système de contrôle des sociétés démocratiques est fort efficace ; il instille la ligne directrice comme l’air qu’on respire. On ne s’en aperçoit pas, et on s’imagine parfois être en présence d’un débat particulièrement vigoureux. Au fond, c’est infiniment plus performant que les systèmes totalitaires. »
« Davos, le Forum économique mondial, travaille à l’intégration économique planétaire, mais dans le seul intérêt des financiers, des banques et des fonds de pension. Puissances qui contrôlent aussi les médias. C’est leur conception de l’intégration globale, mais au service des investisseurs. Les médias dominants considèrent que cette intégration est la seule qui mérite, en quelque sorte, l’appellation officielle de mondialisation. (…) Dans ce monde, il existe des institutions tyranniques, ce sont les grandes entreprises. C’est ce qu’il y a de plus proche des institutions totalitaires. Elles n’ont, pour ainsi dire, aucun compte à rendre au public, à la société ; elles agissent à la manière de prédateurs dont d’autres entreprises seraient les proies. Pour s’en défendre, les populations ne disposent que d’un seul instrument : l’Etat. Or ce n’est pas un bouclier très efficace car il est, en général, étroitement lié aux prédateurs. »
L’avantage d’une presse qui peine à vendre, c’est qu’elle n’a, du coup, plus de comptes à rendre à ses lecteurs. Si une feuille de chou comme Libération peut accuser coup sur coup neuf millions (2018) puis six millions (2019) d’euros de pertes sans mettre la clé sous la porte, c’est que sa survie économique ne dépend plus de son lectorat mais du bon vouloir de ses bailleurs, à savoir ici l’Etat (six millions et demi de subventions versées en 2017) et le groupe Altice (qui s’est engagé à éponger les cinquante millions d’euros de dettes du journal). Pour la petite histoire, son PDG Patrick Drahi qui possède également L’Express, RMC et BFM TV a fait entrer son fidèle lieutenant Bernard Mourad dans l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron en octobre 2016 en guise de remerciement pour avoir donné le feu vert, en 2014, au rachat de Numéricable par SFR Presse dont le PDG deviendra dans la foulée… Bernard Mourad.
Le journal Le Monde, un peu moins mal en point, avait toutefois reçu en 2017 la bagatelle de cinq millions d’euros d’aides publiques. Au titre de son supplément Afrique, le quotidien a également perçu depuis 2014 quatre millions de dollars de la Fondation Bill & Melinda Gates, donations en constante progression année après année. L’effet Macron ? Invité sur RTL le 12 décembre 2017, le philanthrope américain saluait le leadership du nouveau président français dans la lutte contre le réchauffement climatique au moment même ou Trump retirait les USA de l’Accord de Paris. Reçu à l’Elysée le 17 avril 2018, le couple se réjouissait à nouveau « de la relation que nous avons et de notre engagement grandissant pour améliorer la situation des pays en voie de développement. »
Le tirage et les ventes du Parisien sont, bien évidemment, en chute libre depuis de nombreuses années, mais le titre a d’ores et déjà touché sa quote-part des 483 millions d’aides exceptionnelles de l’Etat au nom de « l’importance du pluralisme » voulu par le chef de l’Etat.
il s’agit de maintenir tout au long de l’année un bruit de fond informationnel suffisamment fourni et homogène pour que dès qu’une télé s’allume, qu’une page internet s’ouvre ou qu’un ami ait la mauvaise idée ramener Le Point, L’Obs ou L’Express à la maison, le nouvel homme libre qui n’avait rien demandé à personne soit rattrapé par la machine.
On n’échappe jamais totalement à Big Brother. Quelque soit le chemin qu’on choisisse pour s’émanciper du monde virtuel bâti patiemment par les médias pour faire concurrence au réel, il arrive toujours un moment où l’attention se relâche, où l’on met le pied dans une flaque. Et alors, très vite, si l’on n’y prend pas garde, c’est la rechute immédiate, la plongée en apnée dans l’univers impitoyable du narratif médiatique.
Témoins et garants de la légitimité des ébats, les médias corrompus et subventionnés doivent quant-à-eux s’assurer que personne n’ait oublié son carton d’invitation et que les déplaisants qui voudraient gâcher la cérémonie soient marqués au fer rouge ou enfermés dans la cave. L’usine P4 du consentement, inaugurée il y a de nombreuses années déjà, tourne désormais à plein régime et produit des résultats (41% de sondages favorables à Macron, 40% de Français prêts à se faire vacciner) dont l’ex-URSS serait verte de jalousie. Pour reprendre les mots de Noam Chomsky : « Comment se fait-il que nous disposions d’autant d’informations, mais que nous sachions si peu ? » Eléments de réponse par quelques tactiques médiatiques éprouvées à l’efficacité reconnue, et que cette campagne de 2020 aura permis de pousser à leur paroxysme.
En 1762 paraissent à la fois l’Émile et Du Contrat social. Les deux ouvrages font scandale et sont vivement contestés, tant par les autorités politiques et religieuses que par la plupart des philosophes des Lumières. En particulier, le chapitre IV de l’Émile, connu sous le nom de Profession de foi du vicaire savoyard.
Comme l’a montré Bernard Cottret, la religion chrétienne entre au XVIIIe
siècle dans une véritable « crise de l’incarnation (Bernard Cottret, Le Christ des Lumières. Jésus de Newton à Voltaire, éd. du Cerf, Paris, 2011, p. 173-186 ». Le Jésus Fils de l’homme est préféré au Jésus Fils de Dieu, le Jésus de l’Histoire au Jésus de la théologie, le christianisme comme morale au christianisme comme religion.
Après de vains raisonnements et de multiples tentatives pour sortir, par la raison,de son doute radical, le vicaire savoyard parvient finalement à une solution : écouter sa « voix intérieure » (Jean-Jacques Rousseau, Profession de foi du vicaire Savoyard, Flammarion, Paris, 2010, p. 53.v[3] Ibid., p. 73)
Rousseau assure que la vraie religion ne vient pas de l’entendement mais du cœur. Le même refus de rendre la religion raisonnable pousse Rousseau à réfuter conjointement les théologiens, qui construisent des dogmes par leur intellect, et les philosophes, qui tentent de réfuter ces mêmes dogmes
par la raison.
La conception rousseauiste de la religion naturelle implique une injonction : l’introspection. « Rentrons en nous-même »
« Conscience ! conscience ! instinct divin,immortelle et céleste voix ; guide assuré d’un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l’homme semblable à Dieu, c’est toi qui fait l’excellence de sa nature et la moralité de ses actions ; sans toi je ne sens rien en moi qui m’élève au-dessus des bêtes, que le triste privilège de m’égarer d’erreurs en erreurs à l’aide d’un entendement sans règle et d’une raison sans principe. »
La morale et les actes de Jésus sont l’incarnation la plus parfaite de la religion naturelle. Ainsi, comparant Socrate et Jésus, Rousseau admet : « Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et la mort
de Jésus sont d’un Dieu ».
Le Fils de l’homme se voit donc nier sa divinité humaine, au profit de son humanité divine : Jésus dévoile les potentialités morales de tout être humain, la part divine, christique, de chaque homme.
Si la religion naturelle et, partant, le christianisme sont si élevés d’un point de vue individuel et moral, ils sont cependant inappropriés à la vie politique collective. Dans le chapitre VIII Du Contrat social, intitulé « De la religion civile », Rousseau montre que la religion « peut […] se diviser en deux espèces, savoir, la Religion de l’homme et celle du Citoyen ». Mais la « Religion de l’homme ou le Christianisme, non pas celui d’aujourd’hui, mais celui de l’Évangile », contrairement aux religions antiques qui poussaient au patriotisme, incite au mépris des affaires publiques.
La religion civique ne saurait donc être chrétienne : elle doit porter sur les choses de ce monde (la République des citoyens), non sur les choses de l’au-delà (le Royaume de Dieu).
Ne confie-t-il pas lui même : « je suis chrétien, et sincèrement Chrétien, selon la doctrine de l’Évangile. Je suis Chrétien non comme un disciple des Prêtres, mais comme un disciple de JésusChrist». Rousseau, Lettre à Christophe de Beaumont, cité in Cottret, Le Christ des Lumières, op. cit., p. 179.
sur l’Usine Nouvelle -27/11/2020 – les explications d’Axel Kahn, généticien et spécialiste de l’éthique Axel Kahn, par ailleurs président de la Ligue contre le cancer.
Quelle est la spécificité des vaccins adénovirus recombinants ?
Ils utilisent de l’adénovirus humain, d’autres de l’adénovirus de singe, le vaccin russe Spoutnik fait les deux. Ils font appel à des virus vivants que j’ai moi-même beaucoup utilisés dans ma carrière de chercheur pour de la thérapie génique. J’avais notamment publié un article dans Nature montrant en quoi il était possible d’envisager la thérapie génique contre la myopathie de Duchenne. Dans mon équipe, le gène codant la protéine manquante avait été introduit dans un adénovirus recombinant.
Un vaccin OGM serait une première dans l’histoire des vaccins ?
Il n’en existe strictement aucun pour les humains [Actualisation du 3 décembre par la rédaction: Les vaccins d’AstraZeneca, J&J et Spoutnik ont été développés sur la base de la plate-forme utilisée par J&J pour son vaccin contre Ebola. Commercialisé depuis mai, ce vaccin – tout comme son concurrent du laboratoire MSD six mois plus tôt – a été génétiquement modifié pour contenir une protéine du virus Ebola. Tous deux disposent d’une autorisation de mise sur le marché conditionnelle, réservée à des circonstances exceptionnelles, et doivent encore fournir des preuves supplémentaires]. Mais des virus recombinants ont été utilisés par le passé pour vacciner des animaux : cela avait permis de stopper en France la propagation de la rage transmise par les renards en dispersant par voie aérienne des appâts imbibés de « vaccine recombinante », grâce à une innovation du laboratoire français Transgene.
Cette technologie peut-elle avoir un impact sur le patrimoine génétique, l’ADN du patient ?
Normalement l’adénovirus ne s’intègre pas dans le génome, contrairement à d’autres vecteurs. Et il y a très rapidement une immunisation, le vecteur est rapidement rejeté. D’après les essais cliniques des vaccins à adénovirus recombinants, on voit que cela provoque parfois une réaction importante, mais pas de signes inquiétants. Un cas de symptômes plus sérieux a néanmoins été noté avec le vaccin AstraZeneca, une “myélite”, atteinte de la moelle épinière avec signe neurologiques réversibles. Elle a entrainé un arrêt provisoire des essais de phase 3.
Pourquoi suscitent-ils plus de méfiance alors que la thérapie génique, promue par le Téléthon et qui fait aussi appel à des technologies OGM, est pour sa part déjà utilisée en médecine?
On l’accepte pour soigner des maladies graves, alors que la mortalité du Covid-19 est de 0,05 %. Cela reste une thérapie utilisée presque dans un protocole compassionnel. Le premier médicament de thérapie génique autorisé, malheureusement devenu hors de prix [le Zolgensma de Novartis, ndlr] offre des améliorations cliniques très nettes pour les enfants atteints d’atrophie musculaire spinale, même si cela n’entraîne pas une guérison. Mais entre cela et un vaccin proposé à des centaines de millions de personnes, on n’est pas dans le même ordre de grandeur.
N’aurait-il néanmoins pas fallu des essais cliniques plus longs et robustes ?
Je peux comprendre la hâte avec laquelle on met en œuvre ces vaccins, car la présence du Covid-19 est mortifère pour les pays. On ne vit pas avec, on n’arrive pas à s’en sortir, les Etats-Unis n’ont jamais quitté une circulation active, ils déplorent 260 000 morts annoncés, sans doute 100 000 de plus. La société et l’économie sont bouleversées. Pour disposer d’une immunité collective, il faut prendre le petit risque d’un vaccin rapidement développé. Tout en restant très attaché au concept de la médecine basée sur des preuves et à la pharmacovigilance.
Les vaccins sont d’abord étudiés en laboratoire et testés chez l’animal. Cette étape indispensable ne préjuge pas des résultats chez l’homme.
Les essais cliniques
La phase I (innocuité) dure de un à deux ans. Elle a pour objectif de déterminer
L’innocuité du candidat-vaccin chez l’homme : provoque-t-il des effets indésirables sérieux ?
Sa tolérance : comment le corps réagit-il au produit ?
Son immunogénicité : le candidat-vaccin génère-t-il une réponse immunitaire ?
La phase IIA (immunogénicité et dosage) dure de un à deux ans. Les essais sont réalisés sur un très petit nombre de volontaires.
On continue à vérifier la tolérance et l’innocuité du candidat-vaccin.
On continue à surveiller son immunogénicité.
On cherche à établir la dose optimale de vaccin à utiliser.
La phase IIB, encore appelée « preuve de concept » ou « validation de principe », dure de deux à cinq ans. Les essais sont réalisés sur un nombre plus élevé de volontaires et ont pour objectif de déterminer si :
Le vaccin procure bien une protection durable contre l’infection
La stratégie vaccinale (A quel moment, quelle dose, quelle fréquence adopter ?) est susceptible de fonctionner pour réduire le risque de transmission du pathogène
Un essai de phase III est envisageable
La phase III (efficacité et bénéfices/risques) dure de trois à cinq ans. Des essais testent sur des centaines, voire des milliers, de personnes le rapport bénéfices/risques du vaccin. Ces études pivots permettent de définir les conditions et les précautions d’emploi du vaccin et, à terme, de poser des demandes d’AMM auprès des agences du médicament.
Deux étapes de recherche peuvent être associées (essai de phase I/II par exemple), ce qui permet d’accélérer un peu le processus.
Les Agences du médicament examinent l’ensemble des éléments disponibles, autorisent ou non la commercialisation, définissent le cadre et les conditions d’utilisation du vaccin.
Le CTV élabore la stratégie vaccinale (quelles populations vacciner) en fonction des données épidémiologiques, des études bénéfice-risque individuel et collectif et d’études médico-économiques. Il propose aussi des adaptations pour la mise à jour du calendrier vaccinal.
Phase IV : Quand un vaccin est commercialisé, il entre en phase de pharmacovigilance, parfois appelée phase IV. Patients et médecins sont incités à déclarer des effets secondaires non signalés aux instances de surveillance (en France, l’ANSM). Cette phase dure tant que le vaccin reste commercialisé.
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Les vaccins OGM, retour sur une décision en catimini au Parlement européen
Michèle Rivasi, est députée européenne depuis 2009, et membre d’Europe Écologie Les Verts (EÉLV). Elle est spécialiste des questions de santé environnementale et de santé publique au Parlement européen où elle mène un combat sans relâche pour la transparence et l’accès aux données et à l’information, contre les lobbys qui nous empoisonnent : agro-alimentaire, chimique, pharmaceutique. Elle est professeure agrégée de sciences naturelles et titulaire d’un DEA en didactique des sciences.
Ce 10 juillet a été voté en catimini au parlement européen sans vrai débat démocratique, en urgence, une loi sur les vaccins OGM qui pourrait nous impacter tous. Michèle Rivasi nous explique.
Cette loi vise à alléger les exigences préalables aux démarrages d’essais cliniques avec des médicaments consistant ou contenant des OGM. Le texte a été adopté à une large majorité de 505 voix pour, contre 67 et 109 abstentions. Nous sommes près de 10 % des membres du Parlement européen à avoir voté contre, dont la quasi-totalité des eurodéputés français EELV.
Ce texte dangereux, dispense notamment les fabricants de ces traitements et vaccins basés sur des OGM à fournir l’étude d’évaluation des risques environnementaux et de biosécurité préalable à tout demande d’essai clinique et de mise sur le marché de tels médicaments que demandait jusqu’ici la législation OGM.
Tout part de la publication le 17 juin par la Commission Européenne de sa stratégie vaccins contre la Covid-19 de l’UE.
Suit alors, fin juin, l’information qu’une proposition de modification de règlement – proposée par la Commission Européenne, car c’est elle qui a le « pouvoir d’initiative » législatif – va être soumis au vote du Parlement via une procédure d’urgence.
Cette procédure d’urgence permet d’éviter de passer l’étape de la discussion et du vote en Commission Environnement du Parlement Européen et d’aller directement en plénière.
On court-circuite ainsi un premier niveau de débat politique. Ensuite, en plénière, le vote de cette résolution d’urgence s’est lui également déroulé sans débat public.
De son côté, le Conseil des Etats-Membres a voté le texte de la Commission le 3 juillet. Ensuite, lors de notre séance plénière de juillet, la seule de l’été, donc l’unique chance de faire adopter le texte avant septembre, le texte soumis par la commission européenne a donc été adopté le vendredi 10 juillet tel quel par le Parlement, sans modification, afin de ne pas retarder son application, effective depuis le 15 juillet.
Proposition de RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL -adoption par la commisssion le 17 juin publiée le 17 juiillet 2020 et relatif à la conduite d’essais cliniques réalisés avec des médicaments à usage humain contenant des organismes génétiquement modifiés ou consistant en de tels organismes et destinés à traiter ou prévenir la maladie à coronavirus, ainsi qu’à la fourniture de ces médicaments.
document législatif consolidé 10 juillet 2020 première lecture
(Étant donné l’accord intervenu entre le Parlement et le Conseil, la position du Parlement correspond à l’acte législatif final, le règlement (UE) 2020/1043.)
Denis Piotte(Avec la contribution de Jacques Kopferschmitt (Préface)
Denis Piott est médecin généraliste à Valdoie (90)
Jacques Kopferschmitt est Professeur, MD, PhD, Président du CUMIC, Université de Strasbourg, CHU Strasbourg, Strasbourg, France
Le Professeur Jacques Kopferschmitt est Interniste et Réanimateur Médical, il a dirigé le pôle des Urgence et Réanimation, et maintenant il est chargé de mission sur les T.C. Il est professeur de Thérapeutique Médicale, ce qui l’a orienté vers un pluralisme d’approche des préoccupations de Santé, notamment en innovant par l’introduction des Thérapies complémentaires au premier et deuxième cycle des études de Médecine. Il est responsable de l’enseignement de l’Acupuncture, de l’Auriculothérapie et de l’HypnoseClinique. Il est vice-président du Groupe d’Évaluation des Thérapies complémentaires Personnalisées (GETCOP). En fondant l’association des Thérapies complémentaires aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, il coordonne l’introduction, l’enseignement et la recherche et a organisé de nombreux colloques à l’université. Il préside actuellement le Collège Universitaire de Médecine Intégrative et Complémentaire (CUMIC).
Éditeur : Christine Bonneton (6 janvier 2021)
Broché : 175 pages
Alors que la médecine conventionnelle connaît des progrès fantastiques, de
plus en plus de nos concitoyens se tournent vers des thérapies complémentaires comme celles proposées par les guérisseurs-magnétiseurs-barreurs de feu pour soulager des douleurs ou apaiser des souffrances.
Par une approche à la fois anthropologique et médicale, le Dr Denis Piotte s’interroge dans cet ouvrage sur le phénomène du magnétisme, sur les attentes de la population en la matière, sur les pathologies explorées par les magnétiseurs, et sur la perception de cette pratique par les médecins généralistes.
En allant à la rencontre de ces passeurs d’énergie, qui évoluent au carrefour de la magie, de la médecine et de la religion, il analyse les traits communs que l’on retrouve chez ces « guérisseurs de l’ombre », mais aussi les singularités qui apparaissent suivant le sens qu’ils donnent à leur démarche.
Le Dr Denis Piotte exerce une médecine très classique depuis près de quarante ans. En 2019, il décide pour des raisons qu’il expose dans ce livre de présenter une thèse intitulée « Place du magnétisme dans l’offre de soins en médecine générale à propos rencontre avec 25 guérisseurs-magnétiseurs et 120 médecins généralistes de l’Aire Urbaine Nord Franche-Comté ».
C’est la trame de cette thèse qui lui a servi à rédiger cet ouvrage. C’est aussi l’occasion pour lui, à travers le prisme du magnétisme, d’explorer la place des thérapies alternatives complémentaires dans notre système de soins,
d’aborder les autres thérapies énergétiques qui ont la plupart du temps en
commun le concept du corps et de l’esprit. Il défend à son tour l’idée d’une médecine intégrative qui associe notre médecine conventionnelle et l’approche holistique des thérapies alternatives. L’étude épidémiologique qu’il a effectuée avec son enquête dans le Nord Franche comté laisse entrevoir un frémissement dans l’attitude des médecins généralistes, qui ne repoussent pas cette collaboration, dès lors que l’on a affaire à des magnétiseurs -guérisseurs intègres.
Le message qui va suivre, j’ai hésité à le partager avec vous , car je préfère entendre les paroles d’espérance , de consolation et d’amour , dont mes anges ont été si prolifiques , pendant les longues années de nos merveilleuses rencontres.
Cependant , il faut bien se rendre à l’évidence , tout a changé dans la vie de l’être humain , tout s’accélère , nous prenant au dépourvu, au risque de nous précipiter dans une angoisse et un désespoir, devant lesquels nous sommes désarmés.
« SEULE , LA PRIERE VOUS SAUVERA » disent les anges , et je crois qu’il va falloir prendre ces mots, très au sérieux . J’ai donc demandé à Mom, si je devais publier ce texte , en dépit de son contenu , mais j’ai le devoir d’obéir, de vous informer et de transmettre . Après quelques propos d’ordre privé , concernant la santé de la famille , voici notre entretien dans son intégralité :
L : Mom, après cette maladie , Qu’en est-il des anticorps ?
_ Tu as encore des anticorps , mais cela ne durera pas .Tu dois songer à te faire vacciner d’ici un mois ou deux .
L : Le vaccin est-il dangereux ?
_ Pas plus que le virus !
L : Le virus a muté . Est-il plus agressif ?
_ En effet , et même pour les plus jeunes . Aussi faudra-t-il faire vacciner tes enfants, le plus tôt possible . Et nous veillons .
L : Mom , explique-moi ! Que se passe-t-il avec cette pandémie ? Est-ce vous qui l’avez provoquée , et qui la maintenez ?
_ Oui , mon amie , car les hommes n’ont pas encore compris que leur salut est dans la prière . Malgré tous les efforts pour combattre le virus , il leur faudra une prise de conscience d’un autre niveau , et nous le constatons déjà , chez certains .
L : Et pour tous ceux qui tuent au nom de Dieu ? N’est-ce-pas plus grave ? Et faut-il frapper de la foudre , ceux qui ont la charge de leur famille , de leurs enfants et de leurs moyens d’existence ?
Penses-tu que la ruine de nombreuses personnes , apportera une inflexion, à cette punition du ciel ? Les enfants sont innocents .Ils souffrent .On ne peut pas leur faire endosser les fautes, de ceux qui tuent pour le plaisir, ou pour de fausses raisons !
_ Oui , lulu . Mais le châtiment doit être exemplaire , et nul ne peut y échapper. Nous supplions l’ Eternel, d’adoucir les effets de sa colère , et sois certaine que nous sauverons les enfants. Quant aux autres , les pervertis et leurs sbires, ils seront punis comme ils le méritent . Cela n’est pas de votre ressort.
L : Que puis-je dire à tous ceux qui lisent vos messages , pour les rassurer et les réconforter un peu ?
_ Tu dois leur dire que le courroux de Dieu est très grand , et nos supplications doivent trouver un écho, chez vous, humains , afin que des clameurs montent jusqu’à lui, et touchent son cœur . Les Justes et les Saints vous y aideront . Vous devez vous soumettre , et vous tourner vers le ciel .
Tous ceux , qui , parmi vous , peuvent s’exprimer avec facilité , doivent partager avec les autres, et les inciter à la prière , car ceux qui ne connaissent pas le Seigneur, de par leur manque d’éducation , ou de par leur misère , ne sont pas fautifs , même si leur situation sur terre , est de notre fait . Mais là , je raisonne à l’échelle humaine .
Ayez confiance , car Dieu vous aime , malgré tout , mais la purification de la terre est nécessaire , et nous savons combien l’homme a la mémoire courte et reprend très vite , ses mauvaises habitudes de pouvoir et de profit .
Lorsque tous les grands de ce monde , ou leur famille , auront été durement touchés , il va se produire un changement , dans leur esprit , à une autre échelle de valeur , même si ce changement aura été occasionné, par le malheur et la souffrance .
Nous ne voulions pas en arriver là , mais c’est la seule solution pour vous faire plier , tous , qui que vous soyez , et quel que soit le prophète, auquel vous pensez obéir .
Il n’y a qu’un seul Dieu , en ce monde , et c’est votre père , votre créateur unique , et vous dépendez seulement de sa volonté . Tu sais que Jésus est tout près d’intervenir , plus vite que tu ne le penses , dans le temps humain . Il faut prier , et prier encore , afin que toutes ces prières , qui s’élèveront en même temps , vers le ciel , fassent entendre leur misère , leur soumission ,et touchent le cœur de notre Seigneur . Il faut que vos larmes et vos lamentations , et celles de tous les martyrs de cette terre , s’élèvent en un torrent , qui inonde les Cieux .
Nous, les anges, nous nous abreuverons de ces larmes bénies , et nous les offrirons à Dieu , pour votre délivrance .
Qu’il nous entende et nous bénisse , et qu’il se laisse attendrir , pour l’amour de certains de ses enfants ! Rien n’est perdu , car votre père vous aime , mais il est blessé profondément , et ses larmes se mêlent aux vôtres. Il voudrait vous prendre dans ses bras , il voudrait vous consoler . « Père , laisse-toi fléchir par tes enfants innocents, qui rachèteront les fautes de la multitude ! Donne-leur l’espérance , avec l’avènement de Jésus !
Seule , la prière vous sauvera »
L : Et le Perverti , dans tout cela ? Qui a envoyé le virus , Mom ? Vous , ou lui ?
_ C’est le bras qui a armé le virus . Mais les ordres viennent de bien plus haut , quoiqu’il en pense ! L’archange Saint Michel est aux aguets, et vous protège de malheurs plus grands , soyez-en certains !
L : Va-t-il se produire d’autres catastrophes ?
_ Oui , lulu. Hélas pour vous !
L : Mais alors , à quoi bon vivre, et donner de l’espoir à nos enfants ?
_ Il faut vivre pour l’avenir , et accéder enfin à l’Homme nouveau .Certains , parmi vous , seront épargnés , les justes , ceux qui ont du coeur et de la compassion , et ceux qui auront le courage de lutter , afin que l’homme évolue vers l’Homme nouveau .
L :Sommes-nous dans le temps des «Trois Jours » ?
_ Oui, et il va se produire beaucoup de catastrophes climatiques , mais ce ne sont pas les écologistes , malgré leur bonne volonté , qui pourront y remédier. Le climat , c’est notre affaire , et nous en faisons ce que nous voulons . Vous aurez à subir beaucoup de souffrances , de déstabilisation , et d’interrogations .Il y a , cependant , parmi vous, des êtres qui vous aideront et vous guideront vers la lumière et le Salut .
Nous sommes avec vous, à chaque instant de votre vie. Nous pleurons avec vous , nous rions avec vous. Nous souffrons , nous nous réjouissons avec vous . Vous êtes nos frères et vous êtes nos enfants. Repentez-vous , ressaisissez-vous ! Courbez la tête devant votre créateur ! Alors , nos supplications , notre amour pour vous , lui toucheront l’âme et le cœur , car c’est de votre âme et de votre cœur dont il s’agit . Vous êtes LUI , et il est VOUS. Le UN est le TOUT , le TOUT est le UN.
Laura Marie précise d’abord que son article ne dénonce pas le New Age ou la spiritualité en général puisque son travail consiste justement à éveiller les consciences sur la vraie nature de l’être humain. La vérité ne me rendra pas populaire auprès de la communauté spirituelle mais je me devais d’écrire ces choses trop graves pour ceux qui tombent dedans. Ma conscience ne peut se taire face à la souffrance d’autrui, et je pense que c’est cela la véritable compassion, préférer être vrai plutôt que d’être populaire ou aimé.
Ils ont commencé par mettre en place des « religions ». Ils ont détourné les messages des êtres venus sur Terre pour apporter des vérités importantes. Aucun de ces êtres ne s’était proclamé comme étant Dieu ni comme étant au dessus des autres. Ils étaient tous venus pour faire comprendre aux humains qu’ils étaient tous, Dieu.
Ils ont perverti les messages des plus grands, pour les détourner à leurs avantages pour ainsi contrôler l’humanité toute entière, chacun dans sa case, chacun suivant son propre Dieu, en ne comprenant pas qu’ils sont eux-même ce Dieu invisible qu’ils vénèrent.
La conscience humaine ne peut se limiter à un territoire, à une « religion », à des « croyances », à la vénération d’un seul « Dieu » et de surcroît extérieur à elle-même, car la conscience humaine est infinie, aussi vaste que l’univers et qu’elle est elle-même l’univers, simplement l’ombre d’un instant incarnée sous forme physique…
Aujourd’hui, la chose la plus importante pour un être humain, c’est « d’être comme tout le monde ». L’humain qui se sent différent vivra comme dans un enfer où bien souvent dépression et idées suicidaires traverseront sa réalité, dans une société rejetant tant la différence, l’éveil, et l’ouverture d’esprit.
La sensibilité, la pureté, la beauté sont des valeurs qui seront ridiculisées, rejetées, bafouées au maximum afin que l’humain qui veuille créer le beau se sente anormal, afin que l’humain sensible soit rejeté et ridiculisé, voire hospitalisé, et afin que la pureté soit tellement non présente qu’on ait même oublié ce qu’elle était, remplacée par une noirceur tellement dense et tellement ancrée que la plupart baignent dedans sans même ne plus s’en apercevoir…
D’abord, ils les coupent de la Source, avec un formatage mental et émotionnel dès la naissance; puis, avec l’alimentation artificielle et chimique, les médicaments et autres substances qu’ils rendront exprès « cool » et « populaires » pour que l’humain s’auto-détruise de son plein gré, sans même avoir à lever le petit doigt – simplement à récolter les fonds.
Est apparu un autre « courant », qui se voulait en dehors des religions : le New Age (le mouvement « Spirituel »)
Il faut créer un autre dogme, il faut créer un autre formatage pour empêcher les âmes de se reconnecter par ce biais là aussi. Alors ils ont perverti aussi la spiritualité. Des « faux guru » sont apparus pour semer encore plus la confusion, pour détourner les vrais messages et pour affaiblir encore plus la race humaine, maintenue à nouveau dans un état de dépendance et de petitesse. Ils ont fait en sorte que tout ce qui touche à la « spiritualité » soit tourné en ridicule auprès des « masses », afin de les éloigner d’une éventuelle chance de s’éveiller à leur vraie nature. Et ils ont fait en sorte de créer une autre « matrice » au sein même de la « matrice », pour que ceux qui s’éveillent à la première matrice, tombent dans une autre… mais bien plus insidieuse car on pense venir pour y trouver un sauveur, du réconfort, des réponses, et au final on peut en ressortir encore plus confus, déconnecté et affaibli… (en particulier si on tombe dans les pièges décrits ci-dessous).
La Spiritualité dans l’inconscient collectif est désormais synonyme de « secte » ou d’une énième religion. A tort, et à raison… A tort, car la spiritualité c’est simplement se reconnecter à sa vraie nature, multidimensionnelle, existant sur différents plans, physiques et invisibles, tangibles et intangibles; c’est se débarrasser de tous nos schémas destructeurs et basés sur l’ego « négatif », c’est s’ouvrir à d’autres réalités (vie dans d’autres dimensions et sur d’autres planètes), c’est tout simplement élargir son champ de conscience. Et à raison, car une fois qu’on a mis le pied dedans, on se rend vite compte des nouveaux « codes » qu’il faut adopter si l’on veut être considéré comme véritablement « spirituel » auprès de ceux qui sont déjà présents dans cette communauté… On s’aperçoit rapidement qu’il faut à nouveau correspondre à un « moule », à une autre forme de formatage, avec de nouveaux codes de conduite, de façons de parler, de styles de musiques à écouter, de façons de s’habiller, d’alimentation, d’endroits où partir en voyage, d’activités à faire, de livres à lire, de guru à suivre.. et que toute personne ne correspondant pas à l’un de ces critères sera jugée négativement voire exclue de cette nouvelle « matrice ».
N’ayons pas peur de le dire, le domaine de la « spiritualité » s’est tellement démocratisé et est devenu tellement populaire ces dernières années que maintenant il est devenu également une « mode », un autre moyen de ressentir son appartenance à quelque chose, en dehors de la matrice et des religions, mais sans se rendre compte que l’on applique les mêmes systèmes, jugements et comportements destructeurs que dans les deux autres… Encore une fois, ne quittons pas une matrice pour entrer dans une autre, et surtout, ne reproduisons pas les mêmes erreurs que nous effectuons ailleurs !
Non, « être spirituel » cela ne veut pas obligatoirement dire s’habiller en guenilles, ne plus s’épiler, ne plus se maquiller, ne plus prendre soin de soi, faire du yoga, se nourrir de prana, faire des câlins aux arbres, dire Namasté, boire de la spiruline, faire des retraites où l’on ne parle pas pendant trois semaines, faire vœu de chasteté, être pauvre, sentir le patchouli, mettre de l’encens chez soi, méditer, dire « ommm », et utiliser les termes « amour inconditionnel », « égo », « lâcher-prise », « enfant intérieur », et « focalises-toi sur le positif » à chaque fois qu’on le peut, peu importe la question posée ou le sujet évoqué. Pendant combien de temps encore allons-nous subir cette image dans l’inconscient collectif ?
A partir du moment où l’on répète les mêmes choses que les autres et que l’on fait les choses pour correspondre à un « moule », alors on sait qu’on est entré dans une autre matrice.
C’est dans la nature profonde de l’être humain que de vouloir se sentir appartenir à une communauté, et la communauté spirituelle semble être la communauté « idéale » puisqu’elle nous promet « amour inconditionnel », « compassion », et « absence de jugement »: l’opposé tout ce que nous avons fuit de l’autre « matrice » et espérions ne jamais plus revoir. Normal que nous soyons séduits ! : « Enfin, tous mes soucis vont disparaître, tout le monde va me comprendre et m’aimer, je vais me faire plein d’amis, je vais être dans le rire et la joie et l’innocence tous les jours et ne plus jamais rencontrer quoi que ce soit de « négatif » ou de contrariant car tout le monde est beau et gentil ! Et puisque tout est paix et Amour, Namasté ! » 🙂
Cela demande un courage énorme d’oser être pleinement soi, être assez fort mentalement et émotionnellement pour être totalement différent surtout dans une communauté aussi « formatée » que la communauté spirituelle (idem pour les religions). Je pense que si les enseignants spirituels / Emblèmes de Dieux du passé pouvaient revenir et nous parler aujourd’hui (cette fois-ci directement, sans que leurs paroles soient détournées), la première chose qu’ils nous diraient serait : « Mais pendant combien de temps encore allez-vous essayer de nous ressembler ou de vouloir que tout le Monde nous ressemble, au lieu d’être pleinement VOUS et de les laisser être pleinement EUX, et de remplir le rôle que VOUS êtes sensés remplir sur Terre ?
Pendant combien d’années encore allez-vous encourager tous ces dogmes et toutes ces croyances qui détruisent des millions de gens ? Pensez-vous réellement, que c’est cela, la VIE ? La Spiritualité ? La spiritualité doit être l’expansion de la vie en vous… son exacerbation… sa libération, et non sa restriction ! Pendant combien de temps encore ? Humanité, Réveillez-vous !!! »
1) Enseignement 1 : Se détacher de son Ego
La déviation dangereuse de cet enseignement est : Passer à la place dans « l’ego spirituel » – et/ou se perdre et ne plus avoir aucune personnalité (devenir « vide », sans « vie »).
C’est l’enseignement principal de la spiritualité : Nous devons réaliser que nous ne sommes pas ce corps physique, mais un être multidimensionnel qui existe sur différents plans, que nous avons choisi notre incarnation, que notre âme est immortelle et que nous ne sommes pas cette identité. Jusque là, tout va bien. Le problème intervient quand l’égo « normal » est camouflé au profit d’une nouvelle forme d’ego : l’ego spirituel.
2) Enseignement N°2 : Le non Jugement
Déviation dangereuse de cet enseignement : Devenir une proie facile à l’abus.
Qui a vu pires jugements que dans les communautés spirituelles ? On ne va pas passer par quatre chemins, aucune communauté ne juge plus que les communautés spirituelles et religieuses, ces mêmes communautés qui prônent justement le non-jugement. Ça, c’est la première déviation de l’enseignement réel de base, qui est de ne pas juger « hâtivement » les autres sans s’être mis dans leurs chaussures, et parce qu’on ne peut pas connaître leur « chemin de vie ».
3) Enseignement N°3 : « Il n’y a pas de bien et de mal – tout est parfait – Tout provient de la Source »
La déviation dangereuse de cet enseignement est : l’apathie (contraire de l’empathie), l’inaction, être une proie facile.
C’est le pire détournement d’un enseignement qui existe, et le pire fléau de la communauté spirituelle.L’inaction est devenue dans la communauté spirituelle le symbole de la plus haute forme d’élévation spirituelle. Toute personne s’indignant d’un fait de société, d’un comportement humain, d’abus, ou voulant changer quoique ce soit dans le Monde « n’est pas dans l’acceptation de ce qui est » et est donc « non spirituelle ». Elle est « encore dans la dualité » et n’est pas « dans le lâcher prise ». Heureusement que tout le monde n’a pas appliqué ces inepties sinon nous en serions encore à nous guillotiner sur la place publique le dimanche. Jesus, Buddha, Gandhi et les autres n’étaient vraiment pas spirituels, la preuve ils ont eux-même agi et impacté des milliards de personnes.
4) Enseignement N°4 : Ne se focaliser que sur le positif
La déviation dangereuse de cet enseignement est : le Déni.
Sous prétexte que nous créons notre réalité en fonction de notre point de focus et de nos pensées, certains ont décidé de rejeter totalement tout ce qui leur parait « négatif ». Mais un être vraiment conscient ne fuit pas le « mal » ou le « négatif », il est simplement capable de le regarder en face ou de l’affronter sans que cela le fasse chuter et a compris que l’important était de ne pas y rester trop longtemps.
5) Enseignement N°5 : « Être dans l’amour inconditionnel »
La déviation dangereuse de cet enseignement est : L’acceptation de l’abus et le déni de sa guidance intérieure.
Pour reprendre les exemples cités ci-dessus, vous aurez beau avoir les yeux bandés dans la savane pour ne pas voir les lions, être dans l’amour inconditionnel de toute création de la Source, dire Namaste, être habillés en Yogi, penser que le bien et le mal n’existent pas; mis à part un miracle : vous serez quand même dévorés. Le prédateur qui souhaite plus que tout vous avoir, n’en a que faire de vos croyances. C’est tout de même logique, peut-on faire plus dans l’amour inconditionnel que Jésus, Gandhi, et tous les autres ? Cela les a-t-il empêché d’avoir été pour la plupart sauvagement assassinés ?
Le danger pour les personnes comprenant mal cet enseignement est de tomber dans l’acceptation de l’abus et dans le déni de leur guidance intérieure, lorsque leurs intuitions les préviennent d’un danger.
6) Enseignement N°6 : « Tu créés ta réalité et ce que tu vois à l’extérieur de toi n’est que le reflet de ton intérieur ».
La déviation dangereuse de cet enseignement est : La culpabilité décuplée pour tout ce qui nous arrive, pour tout ce que nous voyons dans le Monde, et l’apathie envers la souffrance des autres (puisque c’est eux qui l’ont créé).
La souffrance d’autrui ne doit JAMAIS être prise à la légère, ni ignorée. Que ce soit pour un humain, ou un animal. L’apathie est l’une des plus grandes déviations des enseignements spirituels, en plus d’être le fléau N°1 dans le Monde. Ne la laissons pas s’immiscer également au sein des personnes Conscientes !
7) Enseignement N°7 : Le désir et le matériel sont la source de toutes les souffrances
La déviation dangereuse de cet enseignement est : le rejet du désir (du « mieux » et donc de toute forme d’évolution) et de tout ce qui est matériel (y compris l’argent) ce qui aboutit sur une grande frustration puisque l’humain par nature est fait pour évoluer et créer et que dans notre monde actuel rien ne peut se créer sans argent.
C’est ainsi que celui qui tente d’appliquer à la lettre cet enseignement, se sent de plus en plus vide et déprimé, puisqu’il culpabilise à la moindre envie de mieux, et qu’il s’interdit toute chose dite « matérielle ». Il s’interdit l’abondance financière puisqu’il rejette l’argent, car « l’argent est sale », comme on lui a appris, mais il s’interdit par conséquent de réaliser ses rêves, puisque nous vivons dans un monde où tout doit se payer (prendre l’avion, voyager, créer une entreprise, acheter des matériaux, créer un refuge pour animaux, peu importe notre rêve). Celui qui s’interdit l’argent ou encourage cette pensée qu’être un « bon spirituel » c’est ne pas avoir d’argent (et que les « spirituels » qui ont de l’argent sont donc, à l’opposé, des charlatans), n’a pas compris qu’il s’interdit par la même occasion ses rêves, et qu’il interdit le principe même de sa vraie nature : la CRÉATION et l’ACTION. L’argent permet de créer et de faire, l’argent permet de sauver des vies, de construire, d’agir. Qu’est ce que la pauvreté permet ? Rien.
Maintenant, la clef pour savoir ce que vous devez écouter ou non, suivre ou non, demandez-vous tout simplement comment vous vous sentez dans votre cœur et dans votre corps à la lecture d’un enseignement, d’un article. Votre corps sait mieux que quiconque. Avez-vous une sensation d’expansion ou de restriction ? Ressentez vous de la joie, de la Force, de la Puissance, de l’Enthousiasme, ou êtes-vous diminué, affaibli, « vidé ». Tout ceux qui vous demandent de vous vider, de vous diminuer ne font que projeter sur vous leur propre vide. Certains enseignements sont également valables à certains stades de nos vies et ensuite il n’est pas forcément utile que nous y restions. L’univers lui-même est sans cesse en expansion, non dans la restriction ou la diminution. Nul ne peut s’accomplir dans l’inaction, dans la restriction, dans le dogme, dans le déni, dans le rejet.
La spiritualité n’est autre que la VIE, et la vie n’est autre que le PLEIN, que l’abondance, la Grandeur, la joie, la Beauté, la Créativité, l’Amour, la Conscience, la Force du cœur, la Puissance, l’enthousiasme, l’inspiration, l’évolution, et je le répète encore, au même titre que tout ce qui est dans l’univers : l’expansion.
La coordination SANTE LIBREvient d’être lancée le 9 janvier 2021. Elle regroupe différents collectifs de médecins, de soignants et de scientifiques qui ne partagent pas la gestion de la crise sanitaire actuelle – actuellement 30 000 médecins et autant de personnels médicaux ainsi qu’environ 100 000 citoyens se regroupent en coordinations pour défendre la liberté de prescrire des médecins.
Pour cette première conférence devant la presse ont participé :
Violaine Guerin : Présidente de la coordination, endocrinologue et gynécologue principalement connue pour sa lutte contre les violences sexuelles. Elle est fondatrice du mouvement « laissons les médecins prescrire »
Claire Delval médecin généraliste, représentante du collectif Réinfo Covid
Claude Escarguel médecin microbiologiste
Gerard Guillaume , médecin rhumatologue, représentant du groupe « Bon sens »
Alain Houpert , médecin radiologue, sénateur LR de Côte d’OR
Eric Menard médecin spécialiste en homéopathie, gemmothérapie, aromathérapie
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première résolution : création d’un conseil scientifique indépendant. Des informations plus précises seront fournies dans les jours à venir.
deuxième résolution : Martine Wonner expose qu’en tant que député elle a déposé un projet de résolution pour supprimer l’état d’urgence sanitaire. Nos libertés, notamment celles de circuler et d’entreprendre sont gravement atteintes. Par ailleurs en tant que psychiatre je mesure l’état sanitaire détérioré de la population du fait des restrictions de liberté.
troisième résolution : création d’une cellule stratégie thérapeutique en charge des recommandations à donner à la population.
quatrième résolution : création d’une cellule chiffres en relation avec des statisticiens et travail à partir des données de l’INSEE.
Voici une interview de Violaine Guerin à Radio Sud le 12 janvier 2021 :
Télécharger et soutenir le manifeste Liberté
Les médecins engagés
Les Associations et collectifs signataires du manifeste
premier de quatre modules du documentaire du chaos à l’harmonie réalisé et produit par l’auteur Sebastien Lilli qui est depuis 2013, Président de l’INREES et Rédacteur en chef du magazine Inexploré. Ces modules seront présentés successivement au cours du mois de janvier 2020
2020 fut signe de Chaos… Et si celui-ci nous ouvrait finalement les chemins de l’Harmonie, dès 2021 ?
Imaginez une lecture des lois fondamentales du vivant, un voyage de l’âme nous invitant à comprendre notre monde, notre Univers, la Nature et Nous… La vie appelle la vie et nous l’avons trop longtemps sacrifiée. Comment et pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Une guérison est possible, un saut de conscience est même en cours…
Ont participé à ce premier module :
Philippe Bobola : physicien (docteur en physique), biologiste et anthropologue, membre de plusieurs académies, enseignant de 1990 à 2005, conférencier, psychanaliste et coach.
Serge Augier : Héritier de la tradition taoïste Ba Men Da Xuan . Il enseigne et pratique les cinq arts de son Ecole Taoïste :
la Cultivation des Qualités Humaines (corps-souffle-esprit)
la Connaissance des Changements du Monde (Yi Jing)
la Science de la Destinée (Bazi, Ziwei Du Shou)
la Médecine Taoïste et Traditionnelle Chinoise
l’Art des Formes (Feng Shui et Morphopsychologie)
André Barbault astrologue français mort en octobre 2019
il a utilisé les transits et les cycles planétaires et particulièrement étudié le cycle Saturne-Neptune. il annonça en 1955 un « remaniement » ou une « relève des hommes d’État au Kremlin » lors de la conjonction Saturne-Neptune de 1989, ce qui reste sa plus grande réussite prévisionnelle.
Fréderic Lenoir : sociologue, écrivain, journaliste et conférencier français, docteur de l’École des hautes études en sciences sociales. Auteur d’une cinquantaine d’ouvrages,
Emmanuelle Soni-Dessaigne : Anciennement ingénieur Sr. en systèmes de reconnaissance vocale et d’intelligence artificielle, Emmanuelle Soni-Dessaigne est, depuis 2016, co-directrice du Centre Bhawani Ayurveda qu’elle a fondé avec son époux, le Dr.Manan Soni, dans un village paisible aux contreforts de l’Himalaya en Inde du Nord. Devenue spécialiste en cette Médecine Traditionnelle Indienne, elle se consacre aujourd’hui à « L’Amour Médecin », initiative pour une approche éthique et holistique des soins, de l’Être, de la vie et du vivant.
Matthieu Ricard : Matthieu Ricard a consacré sa vie à l’étude et à la pratique du bouddhisme auprès des plus grands maîtres spirituels tibétains de notre époque, et est l’interprète français du Dalai Lama depuis 1989.
Pablo Servigne : ingénieur agronome et docteur en sciences belge. En 2008, il quitte le monde universitaire pour se consacrer au mouvement de la transition écologique et s’intéresse à l’agriculture urbaine, la permaculture et l’agroécologie.
Jeanne Ayache : Docteur d’état en Sciences Physiques diplomée de l’université d’Orléans. Elle a exercé le métier de chargée de recherche du CNRS pendant 40 ans. Elle se décrit comme microscopiste et spécialiste de l’étude de la structure de la matière en physique et biologie.
En parallèle de ses recherches scientifiques, elle s’est investie dans l’étude du champ énergétique humain et de son lien avec la structure et les propriétés intimes de la matière.
Patrick Burensteinas : Scientifique de formation, il s’est très jeune intéressé à l’Alchimie, trouvant dans cette science une résonance avec ses propres recherches. Pour lui il, n’y a pas de différence entre la science et l’Alchimie; ce ne sont que deux points de vue différents.
Thierry Janssen : Ancien chirurgien, Thierry Janssen quitte l’hôpital en 1998 et part étudier la médecine corps-esprit à la Barbara Brennan School of Healing à Miami, une école psychocorporelle, psycho-énergétique et psycho-spirituelle. A son retour en Belgique, il devient médecin-psychothérapeute et accompagne les patients souffrant de cancers et de maladies chroniques.
Robert Specty a fait une expérience inouïe qui l’a mis en route, a changé son existence, et l’accule à une exigence rare. Son message, son trésor aussi, c’est celui de milliers d’hommes et de femmes qui l’ont précédé, de milliers de contemporains également, qui ont fait cette « expérience du ‘Je t’aime’ de Dieu ». Le quotidien La Croix, jeudi 3 mai 2012, p15 . En référence au témoignage du
Frère Christophe, le plus jeune des martyrs de Tibhérine.
Cette expérience et le chemin personnel qui en a résulté sont significatifs de notre temps. Significatifs de ce moment de transition que vit l’Église catholique en France et plus largement en Occident ; le passage d’une Église de multitude qui avait barre sur ses fidèles, leur disait que croire, comment
croire, une Église conduite par les clercs qui savaient et disaient pour tous, à une Église d’hommes et de femmes qui cherchent, veulent expérimenter et comprendre. Ceux-ci, à l’image des Samaritains que nous présente l’évangéliste Jean (chapitre 4, verset 42), ne se satisfont pas de ce qu’ils ont entendu par ouï-dire, ils veulent voir, entendre, se rendre compte par eux-mêmes. Ce sont des recommençants, comme on les appelle aujourd’hui, parmi lesquels des convertis ; ils ont rencontré au plus intime d’eux-mêmes cette Présence aimante, ils ont expérimenté l’action de l’Esprit dans leur vie, ils ont goûté à la puissance et à la fécondité des Écritures saintes. Ils nous rappellent que la foi chrétienne, en un temps où elle est bien chahutée, tant en interne qu’en externe, n’est pas une idée, moins encore une idéologie, pas une croyance ou un ensemble de dogmes, pas une morale ou une règle de vie, elle est avant tout une expérience, la ‘rencontre’ de l’Hôte intérieur, qui engage toutes les dimensions de la vie humaine ; elle est confiance en une personne, la Personne du Christ. Ces témoins nous parlent ainsi d’un Dieu vivant, d’un Dieu qui se laisse rencontrer, et plus encore d’un Dieu qui n’a de cesse de se révéler comme Lui-même nous le confie dans le livre de l’Apocalypse (chapitre 3, verset 20).
Robert Specty n’a pas quitté son Église, c’est en son sein qu’il a vécu cette expérience, et c’est en son sein qu’il reçoit l’aliment qui le fait vivre : l’eucharistie. Et cela en dépit des incompréhensions, des camouflets, du mépris qu’il rencontre parce que laïc, parce que se référant à une expérience fondatrice étrangère à beaucoup de membres de cette Église, parce que non théologien. Et cela en dépit des lassitudes éprouvées à la vue de cette Église retenue par son passé, qui dit mais ne fait pas, qui moralise, qui a encore trop souvent tendance à valoriser la primauté et l’efficacité de l’effort personnel dans la vie chrétienne, oubliant ce qui revient à la grâce.
C’est pourtant cette Église qui, de 1962 à 1965, lors du Concile Vatican II – dernier rassemblement de tous les évêques catholiques du monde – a opéré une véritable révolution dans la compréhension qu’elle avait d’elle-même, revenant à ses fondements, au dessein de Dieu, aux Écritures. Prenant le
temps de « se définir (ou du moins de se décrire) elle-même, (pour) la première fois (de) son histoire séculaire »(Mgr Christoph SCHÖNBORN, Le Mystère de l’Église : approches de Lumen Gentium (conférence donnée le 2 décembre 1982), elle affirmait alors notamment l’égale dignité de ses membres, l’appel universel à la sainteté et la dignité de la conscience, « le centre le plus secret de l’homme, le sanctuaire où il est seul avec Dieu et où Sa voix se fait entendre »Constitution pastorale Gaudium et Spes (L’Église dans le monde de ce temps),§16.9.. Mais une révolution, pour prendre chair, doit être entendue, accueillie, reçue pour ce qu’elle est. Le temps est nécessaire, l’évolution des mentalités indispensable. Passer de maîtresse à servante exige nécessairement temps et humilité.
C’est dire que Robert Specty vit son expérience et la responsabilité qu’elle a fait naître en lui simultanément comme un cadeau qui le dépasse et comme un fardeau, toujours à remettre. Il a conscience de ne pas toujours vivre ses exigences, son intransigeance, qu’accompagne un sentiment d’urgence, au diapason de l’amour de Dieu. Qu’il est difficile de vivre d’un cœur qui se veut sans partage ! Pour autant, il ne peut taire son expérience et la découverte qui a changé le cours de sa vie et de sa vie de chrétien, ce 23 février 1975. Aussi a-t-il entrepris d’écrire et d’éditer, à ses propres frais, son témoignage. Alors les yeux s’ouvrirent (en référence à l’évangile de Luc chapitre 24, verset 31) est paru en 2009 (Éditions Bénévent). Son désir était de partager au plus grand nombre sa conversion personnelle, son itinéraire de catholique culturel devenu chrétien catholique confessant, et les transformations qui en ont découlé.
Aujourd’hui, avec Quelqu’un a-t-il soif ?, thème biblique s’il en est (cf. les Psaumes 41 ; 6 ; 142,6 ; les prophètes Amos (8,11) et Isaïe (49,10) et encore l’évangéliste Jean (6,35), il se tourne vers toutes celles et tous ceux qui ont hérité du catholicisme mais n’ont pas goûté la présence de celui qui est à son origine, Jésus le Christ. Et ceci, qu’ils soient encore ‘pratiquants’ ou qu’ils aient pris leurs distances avec l’Église qui les a baptisés. Son intention : les inviter à se laisser rencontrer par Jésus ressuscité, et particulièrement dans le lieu privilégié qu’est « l’écoute de sa Parole »( catéchèse du 11 avril 2012 du pape Benoît XVI.).
« L’important, confie Robert Specty, est de montrer que chacun peut faire des découvertes en lisant la Bible ». Parce qu’il en a fait et en fait l’expérience, au quotidien, il nous assure avec saint Paul que « les textes sacrés… ont le pouvoir de … communiquer la sagesse, celle qui conduit au salut par la foi que nous avons en Jésus-Christ. Tous les textes de l’Écriture sont inspirés par Dieu ; celle-ci est utile pour enseigner, dénoncer le mal, redresser, éduquer dans la justice ; grâce à elle, l’homme de Dieu sera bien armé, il sera pourvu de tout ce qu’il faut pour un bon travail » (Paul à Timothée, chapitre 3, versets 15 à 17).
Philippe Le Vallois, Responsable du service Évolutions religieuses et nouvelles religiosités de l’Église catholique en Alsace
Le 25 mars 2020 je publiais un premier article sur les origines du Sars-Cov2 virus à l’origine de la Covid-19. Cet article s’appuyait sur les révélations d’un généticien américain James Lyon Weiler qui affirmait et apportait la preuve selon lui qu’il y avait des traces de l’outil p-Shuttle dans le génome du virus.
Le 5 novembre 2020 j’ai publié un deuxième article qui ajoutait deux autres sources d’interrogation sur l’origine artifcielle de ce virus. D’abord la publication le 26/10 d’un article de Yaroslav Pigenet dans le journal du CNRS -virologie où le chercheur indiquait que la piste du laboratoire restait sérieuse en l’état actuel des connaissances scientifiques.
Ce deuxième article présentait une interview de la généticienne Henrion-Caude qui affirmait qu’elle avait trouvé qu’une partie de la membrane du virus ne pouvait pas être naturelle.
Avec HOLD-UP et cet épisode 3 sur les origines du virus nous allons suivre les révélations du Dr Henrion Caude dans une vidéo du 27 /11/2020 sur Sud Radio. Elle nous révèle l’existence des affirmations d’une chercheuse virologue chinoise Li Meng Yan dans deux rapports consécutifs publiés sur Zenodo.org le premier le 14/9/2019 puis toujours sur Zenodo le second le 8 octobre 2020. Elle révèle que le SARS-Cov 2 est une arme biologique résultant d’une fraude scientifique à grand échelle : « SARS-CoV-2 Is an Unrestricted Bioweapon : A Truth Revealed through Uncovering a Large-Scale, Organized Scientific Fraud »
première question: qui est Zenodo ? Zenodo est un répertoire de travaux de recherche, de logiciel et de données. Ce dépôt a été créé par le CERN grâce au programme-cadre européen pour la recherche et le développement Horizon 2020 (FP8), sous le nom « OpenAIRE Orphan Record Repository », pour fournir aux chercheurs un lieu pour déposer des ensembles de données. Zenodo se base sur Invenio (logiciel libre pour des dépôts numériques à grande échelle).
qui est Li Meng Yan ?
Li Meng Yana été enseignante au Southern Medical University (2014) (La Southern Medical University, anciennement connue sous le nom de First Military Medical University, affiliée à l’Armée populaire de libération de Chine, est une institution d’enseignement supérieur à Guangzhou (Canton), la capitale de la province du Guangdong, en Chine) , Zhongnan University Xiangya Medical College (2009)
La virologue Li-Meng Yan a récemment affirmé que la Covid-19 avait été créée dans un laboratoire de la ville de Wuhan.
Les médias britanniques ont récemment partagé le témoignage de Li-Meng Yan, une virologue chinoise qui exerçait encore à l’école de Santé publique de Hong Kong il y a quelques mois. Elle a depuis fui son pays et se serait réfugiée à New York avant de s’adresser aux médias du monde entier.
La virologue est récemment apparue dans l’émission de télévision britannique « Loose Women » et y a affirmé que le Covid-19 venait d’un laboratoire de Wuhan. Un laboratoire qui serait dirigé par le gouvernement chinois qui aurait dissimulé ce qui s’y passait.
Li-Meng Yan affirme avoir des preuves qui confirmeraient que le virus n’a pas été transmis par des animaux aux humains et qu’il aurait été créé de toutes pièces dans ce laboratoire. Elle travaille actuellement avec une équipe de scientifiques américains dans l’espoir de publier une recherche qui viendrait confirmer ses accusations.
Un témoignage qui pourrait être à l’origine d’une crise diplomatique mondiale si les dires de Li-Meng Yan venaient à être confirmés. En attendant, vous pouvez vous faire votre propre opinion en visionnant son interview ci-dessous.
Voici son interview du 11/09/2020 sur Loose Women :l’émission Loose Women est diffusée sur la deuxième chaîne britannique, ITV, le 11 septembre, reprise par plusieurs médias comme Valeurs actuelles, I24 ou encore 20 Minutes Suisse.
Remarques finales
De nombreuses questions restent sans réponse sur l'origine du SRAS-CoV-2. D'éminents virologues ont prétendu que l'évasion de laboratoire, sans être totalement exclue, était peu probable et qu'aucun signe de manipulation génétique n'est présent dans le génome du SRAS-CoV-24. Cependant, ici nous montrons que des preuves génétiques dans le gène de pointe du génome du SRAS-CoV-2 existent et celles-ci suggèrent que le génome du SRAS-CoV-2 serait le produit d'une manipulation génétique. De plus, les concepts éprouvés de techniques bien établies, des connaissances et une expertise sont toutes en place pour la création pratique de ce nouveau coronavirus dans un court laps de temps.
page 15 du rapport : schéma d’un parcours synthétique possible de la création du SARS-Cov-2 en laboratoire
« 4.4 La pandémie actuelle est une attaque contre l’humanité. Les preuves scientifiques et les archives indiquent que la pandémie actuelle n’est pas le résultat d’une libération accidentelle d’un produit à gain de fonction, mais d’une attaque planifiée utilisant une arme biologique. La pandémie actuelle devrait donc être considérée comme le résultat de la guerre sans restriction. Dans de telles circonstances, la population infectée est utilisée, inconsciemment, comme le vecteur de la maladie pour faciliter la propagation de l’infection. Les premières victimes de l’attaque ont été les Chinois, en particulier ceux de la ville de Wuhan. Au stade initial, la propagation cachée à Wuhan aurait également pu servir un autre objectif : la vérification finale de la fonctionnalité de l’arme biologique, dont un aspect important est l’efficacité de la transmission interhumaine. L’agent pathogène pourrait avoir été activé.«
Compte tenu de la présence mondiale du SRAS-CoV-2 et de la probabilité de sa persistance à long terme, il convient de dire que cette attaque visait l'humanité et a mis son destin en péril.
Une virologue chinoise dit détenir les preuves que le nouveau coronavirus a été créé dans un laboratoire chinois. Exilée aux Etats-Unis, la scientifique est particulièrement proche de l’administration Trump.
sur 20 mn .ch : Elle dit avoir la preuve que le virus n’est pas d’origine naturelle et n’a de fait pas été transmis d’un animal à l’être humain sur un marché de Wuhan. Elle déclare avoir reçu ces informations des médecins locaux et du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies (CCDC).
La Dre Li-Meng Yan avait elle-même fait des recherches sur la Covid-19 à la fin de l’année dernière. Lorsqu’elle a réalisé que le virus se propageait de manière exponentielle, on l’a prévenue qu’elle devait «rester silencieuse et ne pas franchir la ligne rouge». Ses travaux sont alors suspendus. «On va avoir des ennuis, on va disparaître», a pressenti son chef.
La Dre Li-Meng Yan a donc décidé de quitter l’Empire du Milieu à la fin du mois d’avril et de s’enfuir aux Etats-Unis. Depuis lors, elle séjourne dans un endroit tenu secret. Elle travaille maintenant, avec des scientifiques américains, afin de publier une recherche permettant d’attester ses dires. «Je veux faire la lumière sur la Covid-19», explique-t-elle. Si elle en avait parlé en Chine, elle aurait «disparu» dès qu’elle aurait commencé à s’exprimer. Elle a donc décidé de fuir, car elle sait comment son pays traite les dénonciateurs.
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sur Epoch Times.com du 18/09/20 Twitter a suspendu le compte d’une virologiste chinoise qui prétend avoir des preuves montrant que le virus du PCC* avait été fabriqué dans un laboratoire.
La Dr Yan Limeng a déclaré que la communauté scientifique avait « gardé le silence et travaillé avec le Parti communiste chinois (PCC) » pour censurer les études qui arrivaient à des conclusions similaires. « Ils ne veulent pas que les gens connaissent la vérité », a-t-elle déclaré dans une interview à la Fox mardi. « C’est pourquoi j’ai été suspendue, réprimée, et je suis la cible que le Parti communiste chinois veut voir disparaître. »
sur Epoch Times.com du 6/10/20
Yan Limeng a confirmé l’arrestation de sa mère au journal Epoch Times le 5 octobre, mais a refusé de donner plus de détails.
Mme Yan, qui a fui Hong Kong et demandé l’asile aux États-Unis en avril, a récemment publié un article dont elle est co-auteur, qui affirme que les « caractéristiques biologiques » du virus suggèrent qu’il ne provient pas de la nature. L’étude n’a pas fait l’objet d’un examen par des pairs.
…La communauté scientifique a repoussé ses affirmations après qu’elle a lié les origines du virus à un laboratoire de Wuhan dans son dernier article, certains la qualifiant de spéculative. Twitter a rapidement banni son compte après qu’elle a publié son article dans un tweet.
Zhang Zhan, « citoyenne-journaliste » chinoise en prison pour avoir informé sur le Covid-19
Portrait
Arrêtée en mai dernier pour avoir informé sur la situation de l’épidémie de coronavirus à Wuhan, cette ancienne avocate de 37 ans devenue « citoyenne-journaliste » a été inculpée lundi 16 novembre à Shanghaï pour « diffusion de fausses informations ». Elle risque au moins cinq ans de prison.
La Chine réécrit encore l’histoire du coronavirus de Wuhan
Près d’un an après le début de l’épidémie de coronavirus, la Chine persiste à semer le doute sur l’origine du virus à Wuhan. Elle pointe maintenant du doigt les importations de produits surgelés sur lesquels des traces du virus auraient été trouvées. De son côté, l’OMS a les plus grandes peines du monde à aller enquêter sur place sur les origines du virus.
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vidéo du 27 novembre 2020 -Radio Sud – Dr Henrion-Caude
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Et voici que les premiers vaccins sont annoncés par Pfizer puis par Moderna…suivis par d’autres
Il s’agit dans un premier temps surtout d’une bonne nouvelle pour les Etats-Unis. Car si Pfizer réussit son pari de mettre le premier sur le marché un vaccin contre le Covid-19, cela relèvera du jackpot pour le géant pharmaceutique. « Pfizer a annoncé un objectif de production de 1,3 milliard de doses en 2021. (…) Même avec la concurrence des autres développeurs de vaccins, nous prévoyons que la majorité de cette production sera vendue, relève ainsi Michael Levesque, vice-président senior à l’agence Moody’s et analyste en chef sur Pfizer. Nous prévoyons des opportunités de revenus au-delà de 2021, bien que nettement moins quantifiables en raison des variables qui affecteront la demande et les prix. »
(Selon le prix de vente de ces vaccins estimé entre 15 et 20$ la dose, le chiffre d’affaires potentiel pour Pfizer, généré par les ventes de ce vaccin peut être estimé à 20 à 25 milliards de dollars soit entre 35% et 50% de son CA 2018 qui était de 53 milliards.)
Selon le journal Les Echos du 12 novembre, l’épidémie qui a mis à mal les économies du monde occidental provoque une euphorie sur les titres des premiers laboratoires qui ont annoncé la réalisation d’un vaccin. Le 9 novembre, jour de l’annonce de la sortie de son vaccin, Pfizer a vu sa cotation en bourse grimper de 15%. Ce jour là, son PdG Albert Bourla a vendu 60% des titres qu’il détenait dans sa société pour un montant de 5,6 millions de dollars. Le journal précise par ailleurs qu’il dispose depuis avril d’un salaire mensuel de 1,65 million de dollars.
Par ailleurs, les cinq principaux dirigeants de la société de biotechnologie Moderna, qui développe également un vaccin contre le Covid-19, ont encaissé plus de 80 millions de dollars en actions cette année, d’après le site spécialisé « Stat News ».
On comprend bien que devant une telle manne attendue de la vente des vaccins, le monde des laboratoires, des dirigeants aux scientifiques qui y travaillent , ne soit pas pressé de voir apparaître des informations selon lesquelles le SARS -Cov 2 à l’origine de ce catalysme économique et social serait sorti d’un laboratoire, fut-il chinois. Cette sortie, qu’elle fut accidentelle ou provoquée , constitue un choc considérable pour l’économie occidentale dans son ensemble mais en même temps une opportunitée formidable pour le monde des laboratoires qui va en tirer profit. Bien avant la sortie des vaccins à ARN messager, on sait qu’il ne faut pas scier la branche sur laquelle on est assis. Quant au secteur public, il est aussi lié par des contrats public-privé ou en liens divers avec ce secteur – coopérations public-privé ou conflits d’intérêts – cf là par exemple -ou sur Cairn « comment les conflits d’intérêt peuvent influencer la recherche »
On est peu surpris, en conséquence, de voir que le monde des grands médias y compris ceux spécialisés, ait peu d’informations crédibles à fournir pour étayer cette thèse qui bien entendu est considérée le plus souvent comme complotiste. Ce qualificatif est la première réponse opposée pour dénigrer toute hypothèse contraire jugée défavorable et ainsi éviter le débat au niveau des arguments scientifiques.
Rappelons pour finir que l’Europe pour faire face à la crise économique qui en a résulté s’est mise d’accord sur un plan de relance de 750 milliards d’euros dont 390 milliards de subventions et 360 milliards de prêts. cf les Echos du 21 juillet. (Rappelons aussi que le budget européen 2019 était de 148 milliards et donc que ces subventions et prêts représentent 5 années de son budget total et environ 5% de son PIB)
Le 5 mai 2020, les Etats Unis lançait de leur côté un gigantesque plan d’émission d’obligations pour 3 000 milliards de dollars afin d’éviter que leur économie ne s’effondre. cf le Courrier international du 5/5/2020.
La pandémie de Covid-19 va faire basculer jusqu’à 150 millions de personnes dans l’extrême pauvreté : Selon une étude de la Banque mondiale, publiée mercredi, « de nombreux pays connaissent une chute des revenus du travail d’une magnitude jusqu’ici rarement observée ».
Pour la première fois depuis près d’un quart de siècle, l’extrême pauvreté va augmenter dans le monde. Selon un rapport de la Banque mondiale publié mercredi 7 octobre, la crise liée au Covid-19 va faire basculer, d’ici à la fin de 2021, jusqu’à 150 millions de personnes sous le seuil d’extrême pauvreté, fixé à 1,90 dollar (1,61 euro) par jour. Celle-ci devrait toucher entre 9,1 % et 9,4 % de la population mondiale en2020.
conférence du docteur Jacques Mabit publiée le 16 août 2018.
Jacques Mabit dirige le centre Takiwasi au Pérou de réhabilitation et de traitement des toxicomanies, mais qui propose aussi des séminaires et retraites dans la forêt amazonienne et permet également une recherche sur les médecines traditionnelles amazoniennes. ->pour en savoir plus voir là l’article publié le 17 mai 2019 sous le titre chamanisme et christianisme.
Voici ci-dessous quelques informations , parfois complétées, tirées de cette conférence d’un grand intérêt pour celles et ceux qui sont confrontés au monde intermédiaire des esprits ou qui s’y intéressent.
Jacques Mabit est docteur en médecine, chrétien mais aussi spécialiste des pratiques chamaniques depuis plus de trente ans et il dirige en Amazonie un centre de traitement des toxicomanies.
Dans cette conférence il tire de cette longue pratique chamanique , de son contact avec des toxicomanes, de sa fréquentation et connaissances avec les milieux de la psychologie et psychiatrie mais aussi de sa foi chrétienne une investigation profonde qui le conduit à distinguer sur le plan psychiatrique si les phénomènes vécus relèvent de la psychiatrie ou du monde spirituel.
C’est la première distinction à opérer : les contacts, les rêves, les anges, les guides, les entités etc… qui surgissent dans le monde conscient chez certains qui les évoquent relèvent-ils ou non de projections de l’inconscient que traite la psychiatrie ? Jusqu’à une époque récente en Occident, cette profession interprétait systématiquement ces témoignages comme des projections du psychisme . Les choses évoluent lentement dans ce domaine et l’approche spirituelle n’est plus systématiquement ignorée .
Lorsque l’assurance du thérapeute ou du chamane est obtenue sur le fait qu’il ne s’agit pas de projections de l’inconscient, il reste alors à faire preuve de discernement : ces guides, ces contacts, ces rêves etc… proviennent d’où ? Qui parle alors ?
Toute la conférence de Jacques Mabit conduit à cheminer et mettre en garde contre ce monde intermédiaire des esprits qui est entre le monde divin et le monde sensible dans lequel nous vivons. Il affirme que ce monde intermédiaire interagit avec notre monde sensible. Pour Jacques Mabit, il y trois mondes : celui du divin, notre monde sensible et un monde intermédiaire peuplé d’entités, d’esprits.
Certains pensent qu’en ne fréquentant pas ce monde intermédiaire des entités, on se protège de leur influence. C’est inexact. L’influence de ce monde intermédiaire ne dépend pas de nos croyances ou non en son existence mais des expériences que nous vivons dans notre monde sensible. Sa longue pratique de soins lui révèle que 25% environ des personnes rencontrées au centre sont infestées et certaines jusqu’à la possession… même si certaines infestations peuvent être fausses et sont des projections du psychisme, on retombe alors dans la maladie psychique.
Le monde actuel est rempli de faux prophètes, de gurus, de guides etc…
Voici une liste non exhaustive des plus connus en Occident au XIX ième siècle ou XX ième siècle :
On peut citer d’abord Allan Kardec ( 1804-1869) fondateur du spiritisme et pédagogue , né à Lyon qui découvre les tables tournantes pratique venue des Etats-Unis. Ces expériences et découvertes sont présentées dans le livre des esprits (1857) et le livre des médiums (1861).De nombreuses personnalités, telles Victor Hugo, Théophile Gautier, Victorien Sardou, Jean-Baptiste André Godin, Camille Flammarion ou Arthur Conan Doyle, furent séduites par le spiritisme. Ses livres sont les livres français les plus lus au Brésil ( plus de 30 millions de ventes)
Selon Allan Kardec : « « L’homme n’est pas seulement composé de matière, il y a en lui un principe pensant relié au corps physique qu’il quitte, comme on quitte un vêtement usagé, lorsque son incarnation présente est achevée. Une fois désincarnés, les morts peuvent communiquer avec les vivants, soit directement, soit par l’intermédiaire de médiums de manière visible ou invisible « .
Ensuite il y a le monde de la théosophie et sa société fondée à New York le , par Helena Petrovna Blavatsky,
Son enseignement consiste en un syncrétisme liant le bouddhisme, l’hindouisme, l’ésotérisme et de manière générale toutes les autres traditions religieuses. Hélena Blavatsky dit être guidée par le Tibétain.
Alice Bayley (1889-1949) est une occultiste britannique qui s’engage dans la société théosophique et dit aussi être guidée par le Tibétain.
René Guénon grand érudit franc maçon, dira que le mouvement théosophique est avant tout un mouvement anti-chrétien et Héléna Blavatsky dira elle-même qu’elle veut balayer le christianisme de la planète.
Il faut citer aussi Peter Deunov (1864-1944) philosophe et maître spirituel qui a fondé la Fraternité blanche ( maître Beinsa Douno). En 1897 il fonde une société pour l’élévation de l’Esprit religieux du peuple bulgare. Les principaux thèmes de son enseignement sont : l’amour, la sagesse, la vérité, la justice et la vertu, compris comme attributs du Christ historique, cosmique et mystique. La Fraternité blanche est décrite comme un organisme, consistant en âmes humaines avancées (loges du Grand Initié et leurs disciples) et les neuf hiérarchies d’êtres super-sensibles (les Anges, les Archanges, les Principautés, les Vertus, les Puissances, les Dominations, les Trônes, les Chérubins et les Séraphins). D’après le Maître Beinsa Douno ( Peter Deunov), le Christ est le gouverneur suprême de la Grande Fraternité Blanche Universelle.
La branche française de la Fraternité Blanche (F.B.U. ), fut instituée par son disciple Omraam Mikhaël Aïvanhov (1900-1986)
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Le New Age (XX ième et XXI ième siècle)est caractérisé par une approche individuelle et éclectique de la spiritualité. Il est défini par certains sociologues comme un « bricolage » syncrétique de pratiques et de croyances. Le New Age est un amalgame de croyances de sources diverses. Il a popularisé en Occident certains thèmes hindouistes ayant transité par la théosophie, comme la notion de vies antérieures et la métempsycose/réincarnation. Il est aussi le véhicule de concepts proches de certaines écoles philosophiques hindoues ou indiennes et du tantrayana comme l’idée d’une « biologie invisible », d’un corps énergétique subtil, dont font partie l’aura, le corps éthérique et les chakras, centres d’énergies.
Le New Age met en avant la notion de guidance intérieure en mettant l’accent sur l’intuition, et parfois en l’accentuant avec des concepts comme celui de pouvoir personnel : « chacun crée sa propre réalité », ou en ayant recours à des entités spirituelles mêlant les caractéristiques des « guides de lumière » traditionnels (les anges) avec des entités supposées issues d’autres plans de conscience, « Maîtres de Lumière » ou « Maîtres ascensionnés » (appelé « divinités » en Inde, les « bouddhas » chez les bouddhistes), etc. Dans ces derniers cas, la représentation populaire en occident de l’image du Christ est parfois utilisée bien qu’il soit devenu dans ce contexte un « principe » ou une « énergie » plutôt qu’une personne.
On peut aussi citer, parmi d’autres éléments associés au New Age, le holisme ou une approche globale (mind-body-spirit en anglais) comme pratiqué par les bouddhistes et les hindouistes. Certains abordent le New Age en s’intéressant à la télépathie, le pouvoir des cristaux, les « enfants indigos », le channeling, les théories Gaïa…
Selon l’étude de Wouter Hanegraaff, (chercheur au département d’étude des religions à Utrecht puis professeur à l’Université d’Amsterdam, depuis 2005 président de la société européenne d’étude de l’ésotérisme occidental et membre de l’Académie royale néerlandaise des arts et des sciences) à cinq courants ou thèmes principaux pourraient cependant être distingués plus ou moins précisément dans la mouvance New Age :
le channeling : le fait de recevoir et de transmettre des informations, des messages, des révélations par une autre source que sa propre conscience (comme des anges ou autres entités assimilées) ;
la guérison et le développement personnel (voir psychologie transpersonnelle et mouvement du potentiel humain) ;
la « science New Age » (ou l’utilisation du langage ou des principes de la science dans les thèses du New Age, comme dans le mysticisme quantique, par exemple) plus proprement, une philosophie de la nature (l’intégration du discours scientifique dans celui du New Age a conduit à l’appellation de pseudo-science de la part des sceptiques et d’une partie du milieu scientifique) ;
le néopaganisme ;
le thème de l’avènement d’un nouvel âge.
Les divers courants New Age sont associés par contiguïté plutôt que par similarité. Ils ne se rapprochent pas toujours sur la base de caractéristiques communes mais par des relations structurelles et fonctionnelles (comme le seraient par exemple « les divers animaux vivant sur une même parcelle de terre»).
Jane Roberts (1929-1984) est considérée comme une figure prépondérante du channeling et du New Age. Elle dit être guidée par une entité appelée Seth.
Il faut citer aussi Hélène Schucman (1909-1981), psychologue clinicienne et de recherche à qui est dicté un Cours en Miracles par la Voix identifiée à celle de Jésus( dictée intérieure rapide sans son et reprise en notes mais pas sous forme d’écriture automatique). Bien que la langue soit chrétienne le Cours traite de thèmes spirituels universels.
Marc St Hilaire, nom d’auteur d’Henri Pavot né en 1949 en Bretagne. Il est engagé dans une voie spirituelle christique. Il délivre le message de maître Saint Germain qui a vécu en Europe au XVIII ième siècle et s’appuie aussi sur Godfré Ray King à qui Maître St Germain est apparu en 1930. Il publie en français le livre de Godfré : les mystères dévoilés.
Il faut citer aussi Carlos Castaneda(né au Pérou en 1925 et qui a vécu aux Etats-Unis où il est mort 1998). Il était docteur en anthropologie.
Carlos Castaneda a écrit douze livres « autobiographiques » décrivant son expérience du chamanismesud-amérindien sous la conduite d’un sorcier Yaqui du nord du Mexique qu’il appelle don Juan Matus (« don Juan » est décrit, dans un ouvrage tardif, comme rattaché à une tradition toltèque), l’imprécision à ce sujet viendrait de la volonté de Don Juan de masquer ses origines.
Dans les années 1970, l’œuvre de Castaneda est considérée par certains comme appartenant au mouvement New Age, de plusieurs points de vue, mais aussi par l’usage de substances enthéogènes, comme évoqué plus tôt par Antonin Artaud dans Le Rite du Peyotl chez les Tarahumanas ou à la manière d’Aldous Huxley dans Les Portes de la perception, de Timothy Leary ou encore de l’universitaire Huston Smith. Dans la préface du Voyage à Ixtlan, Castaneda présente toutefois l’usage des psychotropes comme facultatif et, dans Histoires de pouvoir, don Juan minimise plus encore leur rôle.
Il y a aussi les dialogues avec l’ange de Gitta Mallasz : quatre amis hongrois se réunissent chaque vendredi à 15 heures de juin 1943 à novembre 1944 et reçoivent les paroles de l’Ange transmises à Hanna l’une des membres du groupe. Gitta seule membre du groupe à être de religion chrétienne, les trois autres étant de confession juive, évitera de ce fait et aussi par ses origines sociales, la déportation. Elle survivra puis s’installera en France en 1960 où elle publiera en 1976 les dialogues qu’elle avait écrits et conservés. Ils seront traduits en 21 langues. L’enseignement a une base qui se réfère au christianisme.
Le docteur Mabit à la suite de cette présentation interroge toujours l’assistance : Mais qui parle dans ces révélations puisées à de multiples sources ?
Il évoque Jung qui reconnaît dans des courriers privés être harcelé par deux esprits : Philémon et Basile . Ses héritiers publieront le livre rouge de Jung (ce livre relate la crise traversée par Jung à partir de 1913 et son dialogue intense avec les profondeurs. Il le rédige depuis cette date jusqu’à 1930). Mais dans ses livres il parle d’archétypes et non d’esprits.
Jung est un prophète de l’ère du Verseau et un phare du New Age. Selon lui nous sommes partagés entre l’ego – partie extérieure, celle du bien – et l’ombre psychique – celle du mal. Celle-ci peut acquérir une vie propre et se transformer en un terrible monstre. Ce sont nos démons intérieurs.
Dans le schéma jungien on élabore des rituels pour équilibrer l’ombre et l’égo.
Pour un chrétien c’est le Christ qui nous sauve. et pour Saint Thomas d’Aquin la connaissance de Dieu est affective et expérimentale mais pas intellectuelle.
Chez les Indiens il y a un monde centre, autonome du sujet. Le rituel permet de relier ce monde autonome au monde de la conscience du sujet sans les confondre. Le corps est un lieu d’investissement par des entités du monde créé invisible. Le chaman cherche d’où vient cette intrusion.
Dans le monde chrétien c’est sans doute Ignace de Loyola (1491-1556), créateur de la Compagnie de Jésus, qui a le mieux parlé des forces de l’Esprit dans son livre Origine du pélerin. A un moment du livre, il dit avoir été transcendé et qu’il est devenu depuis cet instant un autre homme. Il accède alors à de très belles choses, très lumineuses qui se présentent à lui mais il a eu alors finalement la certitude claire que c’était le démon.
Voici des règles issues de la pratique du Dr Mabit :
Dans le domaine de la psychologie clinique les infestations s’accrochent aux portes ouvertes et il faut fermer ces portes. C’est le travail du psychologue. Ces infestations détournent du divin. Elles peuvent provenir d’états de conscience non contrôlés et modifiés par exemple par les drogues. Quand on ouvre la porte il faut un contrôle rigoureux. Il faut garder du bon sens, travailler avec la raison, observer la nature ( St Paul parle de la loi naturelle qui nous habite) et St Jean dit qu’il faut éprouver les Esprits, leur demander leur nom, d’où ils viennent car les esprits se présentent toujours avec séduction. Il faut prendre son temps. Il faut apprécier la cohérence des propos : chez les démons 9 fois ce qui est dit est vrai et 1 fois c’est faux. il faut mesurer les bienfaits à long terme, le bien être ne doit pas être passagé. S’il y a trouble, attention ! La révélation doit créer l’harmonie.
Elle doit aussi créer de la joie, rendre humble et petit. Si c’est un mauvais esprit sur le plan physique ça donne froid. Au contraire, si c’est la foi, elle est comme du feu. Elle agit aussi bien sur le regard que dans le coeur.
Selon le décompte de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 48 vaccins visant à protéger la population du Covid-19 sont actuellement en phase d’essais cliniques.
Onze vaccins aux caractéristiques différentes sont les plus avancés :
Parmi les 11 vaccins, 4 vaccins sont de type vaccins ARN messager(Pfizer-BionTech , Moderna, CureVAC,Sanofi) (Une séquence génétique du virus (ADN ou ARNm) est injectée et entre à l’intérieur de la cellule humaine. Celle-ci va l’utiliser pour produire la protéine virale associée qui va faire réagir le système immunitaire.), 2 vaccins ADN(INOVIO, J&J)3 de type vecteur viral,(Astrazeneca,CanSINO, MSD) ( Un virus atténué spécialisé (= vecteur) est utilisé pour véhiculer les éléments nécessaires à la future protection (la ou les protéine(s) d’intérêt et/ou sa ou leurs séquence(s) génétique(s) et 2 à base de protéine recombinée(GSK, SANOFI)(Le coronavirus possède à sa surface des pointes « spicules » qui lui permettent d’entrer en contact avec les cellules à infecter. Ces pointes sont des protéines virales qui ont pu être isolées en laboratoire. Elles peuvent être fabriquées et injectées pour faire réagir le système immunitaire à ces molécules étrangères)
Le médecin en chef de Moderna précise que son vaccin protégera la personne vaccinée mais n’empêchera pas celle-ci de transmettre le virus.
Il faut au minimum 3 mois d’observations en phase 3 pour voir la durée d’efficacité et pour Pfizer nous en sommes à 28 jours – première communication le 9/11–
Sur le déploiement du vaccin : il faut qu’il soit autorisé par l’Agence Européenne du médicament en fonction des normes d’inocuité et efficacité.
Cette autorisation permettra une répartition des commandes par état en fonction de leur population.
sur Médecine/Sciences -18/10/20
La vaccination utilisant des acides nucléiques s’est développée au cours des dernières décennies. Elle représente une méthode prometteuse et particulièrement attractive pour prévenir ou guérir des maladies infectieuses ou cancéreuses. Cette approche a suscité un regain d’intérêt mondial au cours de ces dernières années, suite aux progrès réalisés dans la compréhension du système immunitaire humain. Les vaccins à base d’acides nucléiques reposent essentiellement sur deux types de molécules, ADN et ARN messager (ARNm), qui, lorsqu’elles sont injectées chez un individu, permettent la synthèse de la protéine immunogénique. La principale différence entre les vaccins à ADN et à ARNm réside dans le compartiment cellulaire où ces molécules doivent parvenir pour être actives : le noyau pour l’ADN, et le cytoplasme pour l’ARNm. Les difficultés communes rencontrées afin de rendre ces vaccins efficaces sont le franchissement de la barrière cellulaire par les acides nucléiques pour pénétrer à l’intérieur de la cellule, et la nécessité d’augmenter leur immunogénicité.
conclusion : La vaccination à base d’acides nucléiques repose sur un processus complexe, où deux éléments doivent être pris en compte pour optimiser à la fois la production de l’immunogène et la stimulation de l’immunité innée créant un environnement propice à l’activation d’une réponse immune spécifique de l’immunogène. Les molécules d’ADN plasmidique et d’ARNm doivent respectivement transiter directement par le cytoplasme et par les endosomes des cellules cibles. Compte tenu de ces contraintes spatiales et des propriétés physico-chimiques différentes de l’ADN et des ARNm, deux systèmes synthétiques de délivrance différents ont été inventés, reposant respectivement sur des polymères amphiphiles en forme d’étoile et sur des lipides dérivés de sucres naturels
sur mesvaccins.net : L’ARN est-il l’avenir des vaccins ?-22 novembre 2020
…L’ARN entrant dans la composition de tous les être vivants, il n’est pas normalement lui-même un antigène reconnu par le système immunitaire. S’il peut être utilisé dans un vaccin, c’est parce que, lorsqu’il se retrouve à l’intérieur des cellules, il peut diriger la synthèse des protéines ou fragments de protéines contre lesquels on veut obtenir une réponse immunitaire. Les conditions à remplir sont d’identifier la protéine qui fera le meilleur vaccin (elle doit être non seulement une cible pour des anticorps capables d’empêcher l’infection mais aussi un bon « stimulant » de l’immunité), de synthétiser l’ARNm avec la séquence correspondante, et de trouver un moyen de faire pénétrer cet ARN dans les cellules qui produiront ainsi elles-mêmes l’antigène vaccinant. On dispose pour cela de plusieurs procédés, l’un des plus efficaces étant d’encapsuler ou d’enrober l’ARN dans des vésicules lipidiques microscopiques, des liposomes ou des nanoparticules, qui peuvent fusionner avec la membrane des cellules, elle aussi lipidique, pour libérer leur contenu à l’intérieur. Cette méthode est bien adaptée pour l’ARN car la couche lipidique le protège des enzymes qui pourraient le détruire. Elle autorise en principe de nombreuses variations, car il est possible d’insérer en surface des particules des molécules qui vont les guider vers des cellules ou des compartiments cellulaires précis.
…Comme elle est récente, cette technologie présente des inconvénients qui sont surtout liés à un manque de recul scientifique sur son utilisation. Comme expliqué plus haut, la vaccination à ARN messager active aussi bien la réponse immunitaire adaptative qu’innée. Mais la forte production des interférons, conséquence de l’activation des TLR7, augmenterait aussi l’activité des ribonucléases, des enzymes qui découpent les ARN. Les ARN messagers vaccinaux qui perdent leur bulle lipidique ou ne sont pas encapsulés au moment de l’injection auraient donc plus de chance d’être détruits avant même d’entrer dans les cellules.
Certaines études cliniques ont rapporté des évènements indésirables de grade 3, c’est-à-dire qui invalident totalement ou menacent la vie du patient, pour deux vaccins à ARNm destinés à lutter contre la rage et les virus H10N8 et H7N9 alors qu’ils étaient en phase 1.
De nombreuses personnes craignent que les vaccins utilisant l’acide ribonucléique puissent donner des maladies auto-immunes, voire qu’ils modifient notre patrimoine génétique. Fausse nouvelle ou vraie préoccupation ?
Avec un vaccin constitué d’une partie de l’ARN du virus, on peut donc lancer directement dans notre corps la production de la protéine qui va stimuler l’immunité. Ce type de vaccin est considéré comme très prometteur, parce qu’il est beaucoup plus facile, rapide et sécuritaire à produire que ceux faits de protéines ou de virus atténués. Des dizaines de vaccins à ARN sont en phase d’essais cliniques, mais aucun n’a encore été approuvé.
Il est strictement impossible que l’ARN d’un vaccin change nos gènes : d’une part, l’ARN ne pénètre pas dans les noyaux des cellules où se trouve l’ADN ; d’autre part, il est très vite dégradé par les cellules. C’est d’ailleurs pourquoi il a fallu bien du temps pour mettre au point des vaccins à ARN, cette molécule ayant la fâcheuse habitude de se décomposer avant de commander la production de protéines.
On craint par contre que l’ARN puisse dans certains cas induire une surproduction des interférons de type 1, qui régulent le système immunitaire. Ces médiateurs chimiques peuvent accroître l’inflammation et sont aussi en cause dans certaines maladies auto-immunes.
Jusqu’à présent, les essais cliniques, qui ont porté sur des milliers de personnes, sont très rassurants : on a trouvé que les vaccins à ARN n’entraînent pas de réactions indésirables sérieuses. Mais tant que les études ne seront pas terminées, et que les personnes vaccinées n’auront pas été suivies pendant plusieurs semaines après avoir été immunisées, on n’aura pas la certitude qu’ils sont complètement sans risque.
sur rtbf .be Coronavirus : le vaccin pour le Covid-19 est-il dangereux ? Quels sont les arguments des anti-vaccins ? –publié le 22 novembre 2020
Le vaccin contre le nouveau coronavirus pourrait être distribué après à peine un peu plus d’une année de l’apparition du Covid-19. Alors que l’élaboration d’un vaccin s’échelonne habituellement sur une période 10 à 15 ans, ces nouveaux vaccins arriveraient à peu près plus d’un an seulement après l’identification du SARS-CoV-2 (nom scientifique du Covid-19). Le vaccin développé le plus rapidement jusqu’à ce jour est le vaccin contre Ebola, qui a exigé cinq ans d’efforts.
Ce n’est pas un secret, l’enjeu financier de la mise sur le marché d’un vaccin contre le Covid-19 est majeur pour les entreprises pharmaceutiques engagées dans la course. Le coronavirus ayant des répercussions majeures sur la société et l’économie mondiale, les candidats au développement d’un tel vaccin sont nombreux, 47 projets sont d’ailleurs actuellement recensés par l’OMS.
Certaines étapes qui concernent la validation par les autorités sanitaires ont également été accélérées pour permettre une mise sur le marché européen plus rapide qu’en temps normal. « A partir du moment où le processus est fourni à l’agence européenne du médicament, elle s’engage à examiner ces données en priorité« , explique Yves Van Laethem, le porte-parole interfédéral de la lutte contre le Covid-19.
Reuters a interviewé Mark Lynas, un chercheur invité du groupe « Alliance for Science de l’université Cornell« . Celui-ci a déclaré qu’aucun vaccin ne peut modifier génétiquement l’ADN humain. « Ce n’est qu’un mythe, souvent répandu intentionnellement par les militants anti-vaccination pour générer délibérément confusion et méfiance« , a déclaré Lynas à Reuters. « La modification génétique impliquerait l’insertion délibérée d’ADN étranger dans le noyau d’une cellule humaine, et les vaccins ne le font tout simplement pas« .
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plusieurs vaccins candidats différents sont en cours d’essais cliniques dans le monde, mais aucun d’entre eux ne modifie l’ADN humain et ils ne contiennent pas de technologie permettant de relier les personnes à une interface d’intelligence artificielle.
Et puis, hors du contexte du Covid-19, il y a les arguments plus classiques portés par les groupes anti-vaccins. Parmi les éléments avancés par ces derniers, il y a régulièrement cette question des adjuvants et de l’aluminium présent dans certains vaccins qui serait dangereux pour la santé.
Pour certains types de vaccins, selon la technique, un adjuvant est parfois indispensable pour conférer aux particules vaccinales un pouvoir immunisant suffisamment puissant et assez étalé dans le temps. L’un des adjuvants peut être l’aluminium, c’est le plus décrié par les antivax. Ces anti-vaccins accusent notamment l’aluminium de causer des lésions musculaires, ce qui n’est pas scientifiquement prouvé.
13 études ont démontré que les adjuvants, composants de certains vaccins, n’avaient pas de conséquences sur la santé. De plus, comme le souligne le pédiatre David Tuerlinckx, « les quantités d’aluminium présentes dans les vaccins sont inférieures aux quantités d’aluminium qu’on ingère dans notre vie quotidienne ».
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position défavorable au vaccin ARN -vidéo du 26 novembre 2020
Le docteur Louis Fouché , anesthésiste-réanimateur à l’hôpital de la Conception à Marseille s’entretient le 26 novembre avec Fabien Moine naturopathe sur l’obligation ou non de vaccination et les conséquences de celle-ci notamment en ce qui concerne les vaccins ARN.
D’abord des éléments de réflexion sur la communication autour de l’arrivée des vaccins.
Bien sûr , cette arrivée des vaccins est conduite par des communicants. Pour y parvenir on pose des truismes pour que le cerveau acquièce et soit déjà dans le « oui ». Et puis on arrive à « une seule solution c’est le vaccin ». Compte-tenu de la puissance d’impact de l’épidémie cette solution est validée.
Puis on balance une punch line : « le vaccin est efficace à plus de 90% ».Mais personne ne sait ce qui est derrière cette efficacité.
Alors arrive la question de savoir si on le rend obligatoire. A ce stade c’est déjà un choix illusoire.
Mais la vaccination est un dogme fortement établi. Si on discute dans les médias, où on dispose de quelques minutes, de l’opportunité d’un vaccin comparée à d’autres solutions on est immédiatement taxé d' »anti-vax« . Il n’y a pas de nuance possible : être pour un vaccin dans certaines circonstances ou maladies et contre dans d’autres cas.
Pourtant contrairement aux éléments recueillis ci-dessus il apparaît que ces vaccins ARN messager constituent un réel danger.
Voici quelques idées issues de cet échange :
Le virus SARS-COV 2 de type ARN est un virus qui mute beaucoup. Nous en sommes à la troisième épidémie en 7 mois.
Une mutation signifie simplement une différence; un changement de lettre dans le génome. Alors que la population de Sars-CoV-2 était génétiquement essentiellement invariante lorsqu'elle est entrée dans son premier hôte humain à la fin de 2019, plus de 13000 de ces changements se trouvent maintenant dans les 100000 Sars-CoV-2 séquencés à ce jour. Pourtant, deux virus de deux patients quelconques dans le monde ne diffèrent en moyenne que de dix lettres. Il s’agit d’une infime fraction des 30 000 caractères du code génétique du virus et signifie que tous les Sars-CoV-2 en circulation peuvent être considérés comme faisant partie d’une seule lignée clonale.
Lorsqu’on dit que le vaccin est fiable à 90% cela veut dire que l’on a trouvé des anti-corps du vaccin dans 90% des personnes vaccinées. Mais on ne sait pas si ces anti-corps sont protecteurs ou non et combien de temps ils durent.
D’ailleurs souligne Fabien Moine, Le Dr Fauci , directeur de l’Institut des maladies infectieuses aux USA a dit que même avec des vaccinations répétées le vaccin n’empêcherait pas de porter le masque.
En période d’épidémie la vaccination est dangereuse. Ce fut le cas à Bergame – la cohorte de Bergame -où l’on a vu se superposer la vaccination contre le virus de la grippe et la vaccination contre la méningite avec l’arrivée du coronavirus. Et ça a été explosif.
Le vaccin qui entraîne la production d’anti-corps n’est pas forcément la bonne solution car la réponse immunitaire ne passe pas forcément par les anti-corps mais est cellulaire.
D’autre part un vaccin qui immunise contre une première vague peut provoquer lors d’une seconde vague où le virus est modifié une sur-réaction qui peut être délétère. Par exemple Sanofi Pasteur en février 2016 clamait qu’il s’agissait d’un moment historique quand son vaccin, le Dengvaxia, a été lancé aux Philippines. Un lancement en fanfare pour ce vaccin, le premier au monde contre la dengue. Au total, 837 000 écoliers ont reçu une ou plusieurs doses du vaccin. Mais fin 2017, la campagne a été interrompue face à la crainte que le vaccin, plutôt que de protéger, n’aggrave les infections chez des sujets n’ayant jamais été touchés par la dengue jusque-là.
L’explication réside peut-être dans le fait que le virus de la dengue regroupe quatre sérotypes différents, qui peuvent toucher une même personne au cours de sa vie. « Imaginons le cas d’un individu qui va contracter le sérotype 1. Il sera alors immunisé contre cette souche. Mais un ou deux ans plus tard, il peut s’infecter avec le sérotype 2. Et il peut alors se produire ce qu’on appelle un mécanisme immunitaire de facilitation : plutôt que de combattre l’infection, l’organisme va favoriser son avancée et la personne a alors un risque de faire une forme plus grave que la première fois », explique Éric Leroy, directeur de recherches à l’Institution française publique de recherche (IRD). La Croix mars 2019.
Le 1/3/2019 on apprenait que le gouvernement philippin avait porté plainte contre 6 responsables de Sanofi suite à une enquête qui a révélé le décès d’une vingtaine d’enfants ayant reçu le vaccin contre la dengue.
En fait, on ne sait rien de la réponse immunitaireet si celle-ci passe beaucoup ou peu par les anti-corps.
Par ailleurs les adjuvants, souvent des métaux lourds sont là pour agresser le corps et stimuler sa réaction mais ils constituent aussi un danger pour celui-ci . L’aluminium vaccinal qui n’a rien à voir avec l’aluminium commun rentre dans le cerveau et laisse des traces.
-cf là la vidéo sur les dangers de l’aluminium des vaccins –
Le vaccin ARN trouvé en 8 mois ce n’est pas possible qu’il soit fiable. Certes, il présente une belle inventivité qu’il faut saluer sur ce point. En outre, il peut être produit rapidement et de façon peu onéreuse. Mais ce vaccin, produit en si peu de temps, c’est un travail d’apprentis sorciers car on ne peut pas en si peu de temps en mesurer toutes les conséquences.
D’ailleurs il y a une incertitude sur la prise en charge des risques consécutifs à la vaccination par les laboratoires. Il serait possible que ces risques ne soient pas pris en charge par les laboratoires mais par l’état ou l’Europe. cf France TV info 2/10/2020
On ne sait pas maîtriser la production des anti-corps par les cellules. Si elles en produisent trop on devient malade et si elles n’en produisent pas assez, on n’est pas vacciné.
De surcroît, cet ARN messager peut rentrer dans l’ADN et nous avons 8% de notre ADN qui vient de modifications due à l’ARN ce qui permet à l’organisme de s’adapter ainsi à un nouvel environnement. Donc cet ARN peut venir modifier artificiellement notre ADN et il est même possible qu’il atteigne le génome germinal. cf lignée germinale.
S’agissant de l’obligation vaccinale il y a déjà des journalistes comme Christophe Barbier, des politiques comme Jadot,qui sont favorables à l’obligation vaccinale ou à minima refuser certains droits d’accès aux personnes non vaccinées. Ceci est très dangereux et nous fait penser au crédit social chinois.
Il y a aussi des informations inquiétantes concernant l’ajout de nano-particules et des tests faits au Malawi et au Kenya sur un carnet vaccinal qui est une forme de traçage. La puce informatique de traçage est ici remplacée par un enzyme réactif bioluminescent alors détectable. Ces tests ont été fait par des ingénieurs du Massachusetts Institute of technology – MIT- Le vaccin avec nano particules peut être détecté par un smartphone. Ces expériences sont financées par la Fondation Gates. cf là l’article du Monde du 19/12/2019
par exemple page 12 du rapport : « M. François Autain, président ( parti de Gauche et médecin)- Merci.
On peut ne pas être d’accord avec la première partie de votre exposé mais cela
nécessiterait de créer une nouvelle commission d’enquête.
Vous avez évoqué la probité. Je suis d’accord avec vous. Je pense que ce serait
encore plus facile à appliquer si les experts qui conseillent les laboratoires n’étaient pas les mêmes que ceux qui conseillent les instances publiques et les autorités sanitaires !
...page 11 : M. François Autain, président – Vous n’avez pas tout à fait tort et j’aurais
tendance à suivre les avis de la commission de la transparence puisque selon eux, 95 % des médicaments qui sont mis sur le marché aujourd’hui ne sont pas plus efficaces que ceux qui existent déjà ! Ce que je comprends moins, c’est que ces médicaments qui ne sont pas mieux que les autres sont vendus beaucoup plus cher !
Il y a beaucoup d’autres chemins possibles en dehors du vaccin et il est dommage que les sommes investies ne le soient pas au minimum pour renforcer notre système de santé.
Art. L. 1111-4. – Toute personne prend, avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et des préconisations qu’il lui fournit, les décisions concernant sa santé.
« Le médecin doit respecter la volonté de la personne après l’avoir informée des conséquences de ses choix. Si la volonté de la personne de refuser ou d’interrompre un traitement met sa vie en danger, le médecin doit tout mettre en oeuvre pour la convaincre d’accepter les soins indispensables.
« Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment.
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lire là la mise en garde du professeur Perronne spécialiste des maladies infectieuses.
Il expose que habituellement dans nos cellules les messages vont de l’ADN vers l’ARN. Mais il dit que l’inverse est aussi possible grâce à l’enzyme de transcriptase inverse. L’ARN injecté par le vaccin à ARN messager peut donc sous certaines conditions s’intégrer à nos chromosomes et transformer définitivement nos gènes.
A-t-on le droit d’être tout puissant ou devons-nous rester des petites créatures sous la dépendance de la transcendance ?
Si nous décidons d’être Dieu , si nous décidons d’être tout puissant, c’est à dire des transhumanistes, comment gère-t-on la phase de transition ? »
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C’est par l’affirmation de l’homme qui devient Dieu, faussement présentée sous forme interrogative mais suivie d’une véritable question sur la phase de transition pour y parvenir, que Laurent Alexandre pose ,- à partir de la 23 ième minute de la vidéo de sa conférence– l’existence de cette nouvelle religion : la transformation technique de l’homme en Dieu, l’homme augmenté – h+–. Nous sommes au centre de ce qu’est le transhumanisme. Disons le tout de suite et sans ambage, le transhumanisme est l’aboutissement de la phase de notre histoire que fut l’humanisme qui mettait l’homme au centre de ses préoccupations et évacuait Dieu. Dans notre démocratie, l’idée d’un Dieu transcendant est tolérée dans la sphère privée mais elle en est totalement exclue dans la sphère publique : l’homme se construit sans Dieu, sans transcendance, voire sans immanence.
Le transhumanisme est historiquement le dépassement de l’homme naturel. Il est une époque nouvelle qui apparaît dans notre histoire : celle de la propre création de l’homme par lui-même dans la perspective notamment de « la mort de la mort ». Le transhumanisme ouvre la possibilité de l’accroissement des capacités humaines, que l’on peut alors, avec Laurent Alexandre, imaginer sans limite. Alors, l’homme ainsi technologiquement augmenté, deviendra Dieu. Dans la civilisation grecque dès le VII ième siècle av. JC, le Titan Prométhée avait dérobé le feu sacré pour le transmettre aux humains. Il fut condamné par Zeus à être attaché au mont Caucase, son foie repoussant chaque jour et dévoré par l’aigle. Voici donc l’avertissement déjà contenu dans la mythologie grecque.
L’humanisme qui prit naissance au XIV ième siècle en Italie et se développa ensuite en Europe porte en lui l’idée d’affranchissement du divin, l’homme est seul dans l’univers et construit son avenir. L’humanisme est une phase de l’histoire de l’Occident. Il s’appuie alors sur le culte de raison – celui-ci est même d’ailleurs rendu un temps à la déesse Raison pendant la Révolution – cf là .
Emile Chartier, dit Alain, écrit sous la IIIe République “Le culte de la raison comme fondement de la République”: « Je vois que la Raison est éternelle […], et qu’elle est le vrai Dieu, et que c’est bien un culte qu’il faut lui rendre. […] Les hommes sentent bien tous confusément qu’il y a quelque chose de supérieur, quelque chose d’éternel à quoi il faut s’attacher, et sur quoi il faut régler sa vie. Mais ceux qui conduisent les hommes en excitant chez eux l’espoir et la crainte leur représentent un Dieu fait à l’image de l’homme, qui exige des sacrifices, qui se réjouit de leurs souffrances et de leurs larmes, un Dieu enfin au nom duquel certains hommes privilégiés ont seuls le droit de parler. Un tel Dieu est un faux Dieu.
La Raison, c’est bien là le Dieu libérateur, le Dieu qui est le même pour tous, le Dieu qui fonde l’Égalité et la Liberté de tous les hommes, qui fait bien mieux que s’incliner devant les plus humbles, qui est en eux, les relève, les soutient. Ce Dieu-là entend toujours lorsqu’on le prie, et la prière qu’on lui adresse, nous l’appelons la Réflexion. C’est par la Raison que celui qui s’abaisse sera élevé, c’est-à-dire que celui qui cherche sincèrement le vrai, et qui avoue son ignorance, méritera d’être appelé sage. »
Cette période de notre histoire s’appuie essentiellement sur les sciences et techniques pour assurer son développement et aller vers l’homme en devenir. Paralèllement, Nietzsche proclamera la mort de Dieu. Cette époque de l’humanisme touche à sa fin. Elle donne aujourd’hui naissance au transhumanisme c’est à dire à une nouvelle période de l’histoire issue de l’humanisme. Après avoir évacué Dieu dans l’humanisme, l’homme veut devenir Dieu dans le transhumansime. Il veut prendre sa place, en devenant tout puissant grâce aux sciences et technologies des NBIC.
Laurent Alexandre redoute la période de transition qui commence, celle où la chrysalide qu’est l’homme doit se transformer en papillon de l’homme augmenté. Cette période dit Laurent Alexandre est très dangereuse car les masses de « gilets jaunes », les inutiles d’Harari, qui vont devenir de plus en plus nombreuses au fur et à mesure du développement de l’IA, peuvent se rebeller, voire tuer la démocratie. Il faut donc que les futurs dieux, ici élèves des grandes écoles du plateau de Saclay, s’engagent en politique pour orienter la société vers la création d’Homo-Deus. C’est la conclusion de sa conférence.
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Cet article -épisode 2 -est relatif à cette conférence fondamentale et symbolique en ce sens que le chantre du transhumanisme français s’adresse à une élite scientifique de futurs chercheurs et ingénieurs. Cette conférence est essentielle car elle est réalisée sous le patronage d’une députée devenue depuis ministre qui adhère en tant que membre de LREM à cette volonté de faire de la France une startup-nation, une nation conduite par ces élites scientifiques en vue de l’implantation du transhumanisme. Amélie de Montchalin, c’est elle, a aussi été recrutée en tant que consultante en stratégie par The Boston Consulting Group (BCG), un cabinet multinational. Le bureau parisien de celui-ci, a pour activités la science des données et l’intelligence artificielle appliquées à l’industrie, la finance et la santé. Il compte dans la capitale plus de 600 consultants. Ce bureau parisien est dirigé par son époux. ( réf blog David Affagard – Médiapart)
Nous sommes alors au coeur du capitalisme cognitif dont parle Laurent Alexandre et qui domine déjà le monde par ses géants des GAFAM, pour l’Occident et dont les dirigeants sont déjà adeptes du transhumanisme. –
Cet article prend la suite d’un précédent, écrit le 19 octobre 2019 à partir d’un article issu d’un blog de Médiapart. Celui-ci, avait suscité certains commentaires qui m’ont amené à approfondir les termes mêmes de cette conférence et j’ai étendu cet examen aux propos des deux invités : Emmanuel Brochier, maître de conférence et titulaire de la chaire de philosophie de la Nature à l’IPC Paris – faculté libre de philosophie et psychologie Paris- et Haïm Korsia Grand-rabbin de France depuis 2014.
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Dans sa conférence, Laurent Alexandre expose l’évolution rapide de notre monde vers celui que nous crée les NBIC -nano-bio -informatique et sciences cognitives- et qui s’attaque à la transformation physique de l’homme. Laurent Alexandre dont on rappellera d’abord sa profession initiale de chirurgien urologue, est aussi énarque et co-créateur du site Doctissimo. Il est impliqué financièrement dans une quinzaine de sociétés créées autour des NBIC à travers un holding au Luxembourg et il est principalement investi dans la société DNAVision spécialisée dans le séquençage génétique et installée dans la banlieue de Bruxelles. Il va présenter à son auditoire qu’il n’y pas d’alternative à ce monde dont il décrit les grandes avancées qui s’imposent à nous – il fait penser au slogan « There is no alternative « (TINA), traduit en français par « Il n’y a pas d’autre choix » attribué à Margaret Thatcher– Ce monde va devenir de plus en plus complexe et le passage vers l’homme augmenté, celui à l’horizon 2050, sera très dangereux du fait des masses d’inutiles de plus en plus grandes dues au développement de l’IA. Celles-ci risquent de saper par leurs révoltes, cette belle évolution et menacer de ce fait nos démocraties. Sa conférence est un appel aux futurs dieux, ici les plus prestigieuses écoles scientifiques françaises, pour s’engager en politique afin d’aider à créer les conditions de cette phase de transition pour en même temps sauver la démocratie… qu’il n’entrevoit bien sûr pas autrement que sous la conduite du capitalisme cognitif et dans le cadre de notre nouvelle religion transhumaniste.
Nous reviendrons pas à pas sur cette conférence, les principales idées des débatteurs, les propos d’Amélie de Montchalin, devenue, depuis, ministre de la transformation et de la fonction publiques. Elle est aussi députée de l’Essonne et marraine de ces conférences organisées autour des 3 grandes écoles –Polytechnique, ENS et Central Supélec– sur le plateau de Saclay début 2019-.
Mais pour analyser une telle religion transhumaniste et ses conséquences, il faut commencer par le faire au même niveau, c’est à dire au niveau du religieux. Et je le ferai donc en partant du commentaire d’Odeline du 13 novembre dernier posté sur mon premier article. Elle s’appuie sur la Bible et dit ceci :
L’homme devenu Dieu, c’est la réussite de l’Antichrist – ou Antéchrist– sur terre c’est à dire de l’adversaire du Christ. Ce mot est employé au pluriel dans les épîtres de Jean : (1 Jn 2:18; 1 Jn 2:22; 1 Jn 4:3; 2 Jn1 7)
1 Jn 2:18 : Petits enfants, c’est la dernière heure, et comme vous avez appris qu’un antéchrist vient, il y a maintenant plusieurs antéchrists: par là nous connaissons que c’est la dernière heure.
1 Jn 2:22 : Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ? Celui-là est l’antéchrist, qui nie le Père et le Fils.
1 Jn 4:3 : et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n’est pas de Dieu, c’est celui de l’antéchrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde.
2 Jn 1:7 Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus Christ est venu en chair. Celui qui est tel, c’est le séducteur et l’antéchrist.
Le New age ou Nouvel Age dans lesquels s’inscrivent aussi par exemple la soumission aux esprits, la croyance en la réincarnation, est aussi appelé la « Conspiration du Verseau » l’ère du Verseau vouée à remplacer celle du Poisson, soit le judéo-christianisme. Ce courant de ‘bricolage » spirituel – « bricolage » signifiant que chacun crée sa spiritualité propre et à la carte en puisant ici ou là. Le New Age est en opposition avec les religions révélées où le message divin est transmis aux hommes, là par des rishis , comme en Inde, ailleurs par un prophète comme dans l’Islam ou la religion juive, enfin d’abord par des prophètes puis par Dieu incarné chez les chrétiens – Le New Age, comme le transhumanisme, s’épanouit d’aborddans l’Ouest américain.
Dans son livre Les Enfants du Verseau (1980) qui théorisa le New Age, Marilyn Ferguson définit ce dernier comme « l’apparition d’un nouveau paradigme culturel, annonciateur d’une ère nouvelle dans laquelle l’humanité parviendra à réaliser une part importante de son potentiel, psychique et spirituel. »
Toutes ces fausses doctrines sont le prélude à l’Antichrist, le Gouvernement Mondial (dit l’ »impie ») et qui précède, dans la Bible, le retour de Jésus-Christ. Ces gens ne savent peut-être pas qu’ils servent Lucifer(Satan- version du Titan grec chez les hébreux) , nous sommes donc selon la Bible dans les derniers temps. ( qui ne sont pas la fin du monde mais la fin d’un monde et le retour de Jésus sur terre)
Je poursuivrai par un regard sur l’Islam et les protestants évangéliques :
Dans l’Islam aussi, existent diverses traditions prophétiques –hadiths– qui mettent en scène Al Dajjâl, l »imposteur« , celui qui apparaît à la fin des temps et doit être éliminé aussi par le prophète Isâ – Jésus–lors de son retour. Les prophéties chrétiennes et islamiques convergent sur ce point à savoir le retour de Jésus. – mais dans l’Islam Jésus n’ est qu’ un prophète–
Chez les protestants évangéliques, forts divers et forts nombreux notamment aux USA, il y a un consensus sur l’arrivée d’un dictateur mondial– la bête ou antichrist– qui s’appuiera sur une religion universelle –(En 2020, selon le chercheur Sébastien Fath du CNRS, le mouvement compterait environ 660 millions de croyants dans le monde).
Je pense que le transhumanisme, dans cette perspective, est cette religion mondiale qui s’installe partout sur notre planète. Elle culminera selon cette vision évangélique avec le retour de Christ pour gouverner le monde. L’arrivée en puissance de la religion de l’homme devenu Dieu, en est donc le signe. –La parousie est une notion chrétienne qui désigne la « seconde venue » du Christ sur la Terre dans sa gloire, la première étant sa naissance. On la trouve dans l’Apocalypse de Jean.
Je poursuivrai ce regard religieux sur le transhumanisme en m’appuyant aussi sur les messages transmis par les Anges à leur messagère et qui ont fait l’objet d’un article publié le 18 novembre dernier. Selon la partie des messages qui concernent les comportements des humains, les déviances des hommes par rapport au message d’Amour du Christ et aujourd’hui de celui des Anges, sont telles que ceux-ci nous annoncent l’arrivée de trois jours où les hommes souffriront de multiples manières mais ce ne sera pas encore la fin… Viendra alors le surhomme spirituel – l’homme orienté vers la spirirtualité au service de Dieu– La lutte face au Perverti durera encore longtemps.
Ces connaissances transrationnelles – au-delà de la raison pure, cf là la notion de transrationalité -mettent en garde contre l’évolution vers le surhomme technologique auto-construit, en fait, projet ici de Satan ou là d’Al Dajjâl.
Laurent Alexandre – à partir de 41:01– expose les cinq objectifs du transhumanisme :
tuer la mort – et c’est Google qui est avec Calico le plus avancé.
créer une espèce humaine multi-planétaire et c’est Jeff Bezos avec sa société Blue Origin qui veut envoyer 1000 milliards d’êtres humains dans l’espace. Ceci suppose de produire, en grande quantité, des bébés avec des utérus artificiels.
créer des technologies d’augmentation de l’homme
créer la fusion entre l’IA et les cerveaux humains ( Laurent Alexandre pense que nous serons encore en IA faible en 2050,- c’est à dire sous le contrôle des humains qui en sont les spécialistes– contrairement dit-il au « fantasme » d’Elon Musk qui voit le passage vers l’IA forte plus tôt –avec l’IA forte, celle-ci se passe alors totalement de l’humain, s »auto-construit et s’auto-régule –
supprimer les risques à la naissance avec la création des bébés à la carte – Google possède déjà un brevet déposé pour la fabrication des super-bébés –US Patent n° 8.543.339.B2 déposé le 24/09/2013- L’eugénisme négatif dit Laurent Alexandre est d’ailleurs déjà en place et il cite l’exemple de la trisomie 21 détectée avant la naissance et qui conduit les parents dans 97% des cas à recourir à l’avortement.
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Il est temps d’aller pas à pas mieux découvrir la conférence de Laurent Alexandre :
Je passerai sur l’introduction de cette conférence, faite par un élève de Polytechnique, pour aller à la présentation d’Amélie de Montchalin qui a suivi et durera plus de 10 mn. Pour elle, l’enjeu est l’homme en 2050 dont elle dit trois choses : capacité à produire, diversité d’expériences, lucidité. Elle s’interroge donc sur ce que les machines vont laisser faire à l’homme, sur la diversité alors que les algorithmes conduisent à l’uniformisation et enfin sur la lucidité en donnant l’exemple négatif de notre évolution avec ce continent de plastique que notre mode de vie a fini par provoquer au milieu du Pacifique. cf là
Elle poursuit en disant qu’au XXI ième siècle il va falloir choisir entre la « loi du code » et la loi de la nature et trouve que l’IA responsable est une belle expression. Il s’agit de veiller à l’éthique de l’algorithme. Manifestement, sa présence et son engagement dans la société, montre qu’elle a choisi la loi du code contre la loi de la nature.
Laurent Alexandre commence sa conférence en remerciant Amélie de Montchalin en qui il voit « une députée de haut vol » loin de tous ces députés qui sont « des burnes en sciences et techno »
Il rappelle qu’il a écrit « la mort de la mort » en 2011 et que Google a fondé en 2013 sa filiale Calico dont le but est de lutter contre le vieillissement et les maladies qui y sont associées. Il souligne le soutien massif de Google au mouvement transhumaniste et que cette société a engagé Raymond Kurzweilqui en est un grand représentant. – ce dernier a écrit notamment et il y a déjà 16 ans : the singularity is near en 2006-cf là ce qu’est la singularité technologique.
À l’image du Santa Fe Institute créé pour regrouper les recherches sur le sujet de la complexité, mais sur une base d’activité saisonnière, une « université d’été de la Singularité » (Singularity University) a été créée en 2009 avec le concours de Google et de la NASA et offrira chaque été neuf semaines de cours sur le sujet à 120 étudiants51 pour la somme de 25 000 dollars.
Mais Laurent Alexandre dit que ce monde devient très compliqué et qu’il pose le problème de désynchronisation entre ce monde techno et notamment l’école et le gouvernement. Il prédit un décalage entre les inconvénients des nouvelles technologies qui apparaissent avant ses avantages.
Les NBIC –nano-bio-informatique et sciences cognitives– constituent un même ensemble, celui du transhumanisme. Il dit qu’il s’agit de technologies démiurgiques qui interpellent le politique comme les croyants. Elles apportent une intelligence quasi gratuite. L’IA est au coeur de ces technologies et permet leur développement.
L’IA est déjà très puissante. Elle fait déjà mieux que l’homme dans certains domaines, par exemple la lecture des scanners et demain le pilotage des avions et la conduite des autos. Le prix de l’intelligence va s’effondrer et entraîner des conséquences majeures. Les gens complémentaires en IA faible vont valoir de plus en plus cher et ceux substituables de moins en moins, à cause de la théorie des fonctions de production. Je ne m’en félicite pas.dit-il.
On va aller vers une fragmentation de l’internet – cf là– d’un réel virtuel et d’une vérité à géométrie variable. Nous allons vers la post-vérité, la post-réalité et le phénomène sera aggravé par les neuro-technologies. Pensez à ce que va pouvoir faire un dictateur des technologies cérébrales qu’Elon Musk développe déjà dans sa filiale Neuralink ! Elon Musk rêve de mettre un microprocesseur dans le cerveau de nos enfants pour les rendre plus compétitifs. Ces méthodes vont permettre l’émergence de neuro-dictatures. Et je précise que l’on peut déjà modifier notre empathie et notre comportement.
Les nouvelles technologies vont nous changer. C’est plus troublant et transgressif que de fabriquer une nouvelle grue !
Le choc technologique va être immense. Vous allez pouvoir le supporter mais l’ensemble des individus non. Sur le plan géopolitique les USA – GAFAM-Google-Amazon-Facebook-Microsft-et la Chine –BATX-Baidu-Alibaba-Tencent-Xiaomi-vont s’affronter dans cette course mais l’Europe est absente sur toutes les facettes des NBIC. Il y a le feu au lac !
Ces technologies vont accroître les écarts de niveau de vie et de revenu dans les populations et la concentration de richesse se fera sur un nombre d’individus de plus en plus réduit. L’IA est une machine à produire des inégalités avec des conséquences populistes qui vont s’accentuer si on n’y prend pas garde.
The Economist, qu’on ne peut prendre pour un journal marxiste, lançait il y a peu un cri d’alarme en ce sens, en exposant que le bonus annuel chez Google pour un grand spécialiste de l’IA était de 100 millions de dollars par an !
Vous , polytechniciens, en sortant de l’école vous serez embauchés à l’INRIA à 3000€ brut par mois… C’est dire que peu d’entre vous resteront en France.
Des Dieux et des inutiles d’Harari est un cauchemar. En ce sens la crise des gilets jaunes est salutaire : elle nous montre à quelle vitesse on va rentrer dans le cauchemar d’Harari et à quelle vitesse il faut agir pour casser ce déterminisme et sauver la démocratie. J’ai publié avec Jean-François Coppé, début 2019, un livre : l’IA va-t-elle tuer la démocratie ?
USA et Chine ont la volonté de fusionner le secteur [ éducation/santé / neurosciences ] pour régler la crise du type de celle des gilets jaunes. Il va être difficile d’empêcher les politiques de faire de l’eugénisme.
Reed Hastings, le dirigeant de Netflix qui est très transhumaniste, ambitionne de vous donner des gélules pour regarder ses films et vous créer une imprégnation neuro-technologique.
Tous les secteurs de l’emploi vont être atteints par les conséquences des NBIC. Par exemple, le monde de la médecine, le mien, va être très vite touché dans cette évolution. L’IA est déjà 3 fois plus précise qu’un cardiologue pour un diagnostic. Elle est très supérieure aussi en dermatologie et les radiologues vont être éclaboussés. La dernière application de Google – Google Lyna- détecte 99% des cancers du sein contre 62% par les médecins. Bientôt les médecins radiologues feront une faute professionnelle s’ils ne recourent pas à l’IA pour leurs diagnostics.
Kai Fu Lee informaticien et homme d’affaires chinois, figure médiatique de l’internet chinois et spécialiste en IA explique qu’en 2030-2035 les médecins ne vont pas disparaître mais qu’ils vont devenir des compassionnal caregiver,1/3 deviendra infirmiers, 1/3 assistants sociaux et 1/3 techniciens…
Vous imaginez comment ce sera enthousiasmant pour ces médecins à bac+12 !
Après avoir travaillé chez Apple, Microsoft et Google, Kai-Fu Lee est aujourd’hui l’un des investisseurs chinois N°1 en intelligence artificielle. Dans cet ouvrage fascinant devenu un best-seller mondial, il raconte comment la Chine utilise « le pétrole du 21e siècle », c’est-à-dire les données générées par ses centaines de millions d’utilisateurs. Grâce à une nouvelle génération d’entrepreneurs et à une course à l’innovation encouragée par les pouvoirs publics, la Chine invente un monde où l’intelligence artificielle se déploie dans toute la société, les restaurants, les hôpitaux, les salles de classe ou les laboratoires. Kai-Fu Lee démontre à quel point l’IA va changer nos modes de vie et transformer l’économie, en privilégiant les plus agiles et les plus créatifs. Il propose d’utiliser les ressources financières considérables qui seront dégagées afin de soutenir les métiers où l’humain est irremplaçable : l’éducation, l’artisanat, les services à la personne. Un livre qui se lit d’une traite. Vous ne verrez plus jamais l’avenir comme avant.
Il faut lutter contre la concentration de la richesse pour sauver la démocratie. Il n’est pas souhaitable que ça aille si vite et il y a un danger des villes citadelles et métropoles.
Il faut aider les gilets jaunes et il est inacceptable de s’en moquer. Sundar PIchai, l’actuel dirigeant de Google, dit qu’il est naïf de croire que la technologie règlera tous les problèmes.
Il faut réorganiser complètement le système éducatif.
Alors qu’on espère l’immortalité Laurent Alexandre observe parallélement que l’espérance de vie des blancs aux USA régresse.
Il faut aller vers une société de la solidarité et gérer la transition cognitive. –sous-entendu sous la conduite des dieux –
Vous avez la clé du changement de l’éthique. Faites de la politique !
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Débat avec les deux invités
Première question au Grand-rabbin : Est-ce que nous pouvons et devons devenir Homo -Deus ?
C’est fait pour… Dans le Talmud Dieu crée le monde, s’efface et dit à l’homme : vas-y ! L’humain est créé à l’image de Dieu. On a cette responsabilité de créer … mais on ne se prend pas pour Dieu.
Laurent Alexandre : C’est le biologiste Julian Huxley, le frère d’Aldous, qui a créé le mot transhumanisme . Il voulait un eugénisme de gauche mais ce mot était alors inacceptable à entendre. – Huxley était humaniste, et il présida le congrès qui vit la fondation de l’International Humanist and Ethical Union et il participa au comité consultatif pour la fondation de la First Humanist Society de New York aux côtés de John Dewey, Albert Einstein et Thomas Mann. Huxley était un partisan de l’eugénisme comme moyen d’amélioration de la population humaine.« Une fois pleinement saisies les conséquences qu’impliquent la biologie évolutionnelle, l’eugénique deviendra inévitablement une partie intégrante de la religion de l’avenir, ou du complexe de sentiments, quel qu’il soit, qui pourra, dans l’avenir, prendre la place de la religion organisée. «
S’agissant de l’éthique, Laurent Alexandre estime qu’elle change au fur et à mesure de l’évolution de l’homme. Elle n’est pas figée. Ainsi, dans les années 1950 aux USA, on a lobotomisé des garçons qui se masturbaient trop. On a coupé aussi le corps calleux de Rosemary la soeur de John Kennedy qui aimait trop les garçons, pour ne pas gêner la carrière de John. De telles pratiques seraient impensables aujourd’hui.
Emmanuel Brochier dit que la technique nuit à l’environnement. L’Europe dans un rapport de 2004 s’en inquiétait. Mais ,en 2009 un nouveau rapport faisait le constat qu’on avait pris du retard dans les nouvelles technologies. Le rapport se rangeait alors à la vision transhumaniste.
S’agissant de la distinction entre les techniques qui réparent et celles qui augmentent l’homme, Laurent Alexandre souligne qu’il est difficile de faire la séparation. Il donne l’exemple d’un aveugle : si on lui remet 1 million de pixel, on le répare mais si on lui en met 3 millions c’est du transhumanisme…. et qui va résister à être augmenté ?
Emmanuel Brochier conclut que l’on part sur de mauvaises bases car le transhumanisme voit l’homme uniquement comme une machine.
Pour une réflexion en ce sens :
Penser l’humain au temps de l’homme augmenté: Face aux défis du transhumanisme -mars 2017
Thierry Magnin, né le est un prêtre catholique et physicien français – docteur en sciences physiques et docteur en théologie. enseignant-chercheur en physique à l’École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne, puis à l’université de Lille.
à travers la critique de l’argumentaire transhumaniste, qui est fondé sur une conception appauvrie de ce qui fait l’humain, Thierry Magnin nous invite à porter un nouveau regard sur notre humble condition. Qu’est-ce que l’homme à l’heure où l’on pourra bientôt remplacer tous ses organes par des machines intelligentes, voire transférer son psychisme ? L’anthropologie chrétienne peut-elle nous aider à aborder avec confiance la révolution annoncée afin que celle-ci nous ouvre, non à un abandon de l’humain, mais à son plein accomplissement ?
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Mes conclusions :
J’observe à la lumière de la conférence de Laurent Alexandre l’état d’avancement des technologies transhumanistes qui vont transformer l’homme. Les conséquences de ces transformations dans la période de transition constituent un grand danger à cause de la croissance exponentielle du nombre des inutiles dit Laurent Alexandre- Je pense qu’elle reste un espoir, justement, pour reprendre le pouvoir contre cette folie démiurgique du capitalisme cognitif qui regroupe le monde techno-scientifique – un conglomérat fait de politiques, de capitalistes, de chercheurs, ingénieurs et techniciens sous la conduite des nouveaux religieux du transhumanisme. Il s’agit d’une course folle pour le profit et les pouvoirs envisagés pour la construction d’homo-deus, de surcroît encore exacerbée par une rivalité géopolitique entre USA et Chine… à laquelle la vieille Europe voudrait aussi prendre part…
Nous n’allons pas échapper à cette folie démiurgique qui a envahit la planète mais j’oppose une autre vision d’avenir.
Je fais d’abord et surtout le constat que le transhumansime est une nouvelle religion, celle de l’homme-Dieu. – Si vous en doutez encore je précise qu’ Anthony Levandowski, le père de la voiture autonome, a fondé en 2017 aux États-Unis une organisation religieuse qui fait la promotion d’une « divinité » basée sur une intelligence artificielle -cf là .
Concernant cet aboutissement, certains ont fait observer que la philosophie humaniste est déjà née au sein de la chrétienté et qu’elle n’aurait pu naître ailleurs. D’autres aujoud’hui voient dans le transhumanisme une nouvelle hérésie d’origine chrétienne- cf là » le transhumansime, une idée chrétienne devenue folle« -. Selon cette vision c’est parce que Jésus est à la fois fils de l’homme et fils de Dieu qu’a pu naître au sein de la chrétienté l’idée de l’homme comme point focal de toutes nos pensées et nos espérances. Dans ce courant humaniste, Nietzsche, fils de pasteur, se dresse pour déclarer la mort de Dieu.
Pour certains aujourd’hui encore, Dieu est chose d’un passé révolu qu’il convient de laisser aux temps de l’obscurantisme dénoncé par les Lumières. Au mieux, Dieu relève pour les agnostiques, sans doute les plus nombreux, d’un questionnement sans intérêt. Nous avons mieux à faire : produire, consommer et entre les-deux, prendre du plaisir. C’est ça la vie !
Depuis l’époque des Lumières, notre évolution s’est construite uniquement autour de la raison et de la pensée grecque puis essentiellement à partir des sciences et technologies, aussi bien dans le monde capitaliste que marxiste du XX ième siècle. Ces deux mondes, alors ennemis sur le partage des richesses, relevaient d’une même vision productiviste du monde. Il fallait extraire, transformer la nature, produire de plus en plus et dégager du profit ou de la valeur travail grâce à l’activité humaine, la nature étant là, offerte gratuitement à ce projet prométhéen. Pensons, du côté marxiste, à Stakahnov.
Qui se souciait des beautés du monde, de la nature, dont nous parle par exemple un Pierre Rabhi ? Peut-être et éventuellement au cours des périodes de congès ? Celles-ci furent vite, d’ailleurs, utilisées par d’autres, pour être transformées, en industrie du tourisme. Il s’agit bien sûr d’extraire une richesse de cet arrêt d’activité. Cette beauté du monde était gratuite et donc sans valeur pour les théories économiques, axées soit sur la valeur du coût marginal pour l’économie libérale soit sur la valeur travail pour l’économie marxiste… Cette beauté de la nature, son immense diversité ne trouvait éventuellement de la valeur que par le pinceau du peintre, l’appareil du photographe, la réalisation d’un film. Même cette beauté n’a de valeur marchande aux yeux de l’homme que lorsqu’il l’a transformée en tableau, photo ou film. Il ne reconnaît de valeur qu’à ce qu’il produit ou qu’il utilise pour sa production. Depuis le développement de la pensée humaniste, l’économie est devenue hégémonique dans nos vies. L’homme n’a plus d’autre horizon depuis la disparition de la transcendance. Il en est réduit à produire et consommer d’où l’importance de la publicité pour forcer la consommation en jouant sur des ressorts psychologiques. Il faut « faire » et avoir, même pendant les vacances. On regarde d’un air presque toujours soupçonneux, celui qui ne participe pas suffisamment à ce « faire »ou cet « avoir ». Il ne s’agit plus d’être…
Tout devient économique et peut être source de richesse. Le capitalisme, par ses facultés d’adaptations et de souplesse et sa religion du profit a été, à ce grand jeu du XX ième siècle, le grand gagnant du productivisme et il a éliminé son frère ennemi le collectivisme… sauf peut-être en Chine où le régime d’abord marxiste a donné naissance à un hybride encore plus dangereux.
Faisons qu’Homo-Deus ne soit pas l’unique vainqueur du XXI ième siècle car le capitalisme cognitif découvre là un nouveau terrain d’aventures économiques pour l’homme, de nouvelles sources d’extraction de richesses tirées de l’homme lui-même, notamment par l’extraction des données, mais aussi par toutes sortes de techniques de transformation du corps, d’adaptation de celui-ci à son environnement technologique. Après s’être attaqué à la nature, l’homme s’attaque à lui même, dans la perspective de devenir l’homme-dieu surpuissant.
Ce monde là, par le jeu entremêlé du productivisme et de l’évolution des sciences NBIC a pris conscience aujourd’hui de sa capacité, de cet immense chantier d’augmentation de l’homme, des perspectives envisagées par exemple pour la conquête de l’espace … Après avoir avec la période humaniste réalisé des avancées incontestables l’homme a détruit la planète qui, n’ a à ses yeux pas de valeur. Alors oui, le transhumanisme peut dire HOMO DEUS… et l’homme se prend pour Dieu ! Mais quelle planète va-t-il habiter ? Laurent Alexandre n’aborde même pas le sujet, obnubilé par l’esprit de puissance au coeur du capitalisme cognitif d’aujourd’hui …comme d’ailleurs du capitalisme industriel d’hier.
L’homme augmenté se construit hors de la nature et contre la nature. Il faut choisir dit Amélie de Montchalin, entre la loi du code et la loi de la nature…peut-être même faut-il fuire dans l’espace vers d’autres planètes comme l’envisage Jeff Besos laissant alors celle-ci, d’ailleurs bien malade, aux inutiles.
Face à ce courant religieux mortifère pour l’homme –cf là mes article sur le transhumanisme et notamment « les chimpanzés du futur » – qui veut faire de celui-ci un dieu par l’accroissement extraordinaire de ses capacités technologiques, j’oppose la vision de l’homme qui devient de plus en plus spirituel …. et se rapproche ainsi de Dieu en gardant sur terre une vie de simplicité. Celui-là sait que son passage ici-bas n’est qu’un moment de sa vie. Le combat aujourd’hui entre ces deux horizons semble particulièrement inégal. Il rappelle là encore celui de David contre Goliath – épisode de la Bible (1Samuel 17, 1-58) mais aussi du Coran –Sourate 2, verset 251-dans lequel David, fils du berger Isaï, le plus petit de ses 7 frères et encore adolescent, abat le héros des Philistins, le géant et courageux Goliath, d’un caillou lancé avec une fronde.
Chacun sent bien que nous sommes à une intersection, un moment de choix crucial : l’homme s’engage t-il vers la course folle de l’homme augmenté ou s’oriente -t-il vers le surhomme spirituel car rien ne permet de penser que son évolution est terminée ?
Pour celles et ceux qui n’adhèrent pas au combat entre l’homme spirituel et l’homme augmenté il existe une autre source d’opposition au transhumanisme c’est celle du combat pour la sauvegarde de la nature, y compris l’homme, contre l’évolution transhumaniste qui se construit hors et donc contre la nature.
Le combat qui s’engage est donc celui de la défense de la Vie au sens chrétien – « je suis le chemin, la vérité et la vie- Jean 14:6– l’homme est beaucoup plus que sa réduction à des algorithmes, des réactions chimiques ou électriques même s’il est aussi cela. Ce combat est aussi celui de la défense du vivant contre la religion transhumaniste qui s’épanouit à travers le capitalisme cognitif successeur historique du capitalisme industriel et vainqueur du monde productiviste destructeur du monde naturel.
L’arrivée progressive de la 5G sera à la fois, le symbole et l’outil central de ce virage définitif de l’homme vers l’IA. Ce mouvement est déjà engagé et rappelez-vous ce qu’ a dit Laurent Alexandre : le développement des nano-bio technologies et sciences cognitives dépend essentiellement du numérique et de l’IA pour se développer. La 5G devrait et pourrait être au coeur de ce dernier combat possible car elle permettra l’explosion de l’exploitation de l’IA et contribuera à faire de l’homme d’aujourd’hui un chimpanzé du futur. Après …il sera trop tard pour l’homme non augmenté car je n’ai pas toute confiance en l’étique de l’algorithme. Les hommes non augmentés disparaîtront sauf s’ils constituent un intérêt utilisable par les hommes augmentés –cf là une base documentaire sur la 5G–
N’étant pas connaisseur de la religion juive, la position du Grand -rabbin de France m’a surpris. Il explique que dans le Talmud la création a été confiée à l’homme par Dieu : Vas-y, fais le ! La transformation de l’homme par lui-même semble participer selon lui de cet ordre « fais-le ! »
Il s’oppose néanmoins à Laurent Alexandre car dans cette action l’homme ne se prend pas pour Dieu, ne devient pas Dieu. Il expose par exemple que chaque semaine il fait shabbat , se coupe à cet occasion de toutes les technologies avancées – vit alors un jeûne technologique– ce qui lui permet de garder cette humilité devant Dieu.
Mais le rôle économico-politique d’Amélie de Montchalin, marraine de cette conférence, engagée dans le développement des nouvelles technologies me laisse sans voix. Il serait intéressant de connaître comment elle articule sa foi chrétienne, que révèle sa page Wikipedia, et sa raison. Sans doute a-t-on compris qu’elle met tous ses espoirs dans « l’IA responsable » et « l’éthique de l’algorithme » dont elle nous a parlé en introduction de cette soirée ?
Mais comment admet-elle, au nom de cette foi chrétienne, la transformation de l’homme et la création de l’homme technologique qui doit remplacer Dieu. Serait-ce parce qu’elle se place dans les pas du Père Teilhard de Chardin aussi archéologue et qui avait, en son temps, développé une approche holistique du « Christ cosmique » ?
Les avertissements contenus dans les Evangiles à propos du combat entre Lucifer et le Christ rappelés en début de cet exposé et ceux récemment donnés par les Anges à leur messagère- cf l’article que j’ai publié – me conduisent à conclure qu’en allant vers le surhomme technologique, l’homme ainsi augmenté, court à sa perte et qu’il y a là les signes effectivement des derniers temps dont parle l’Apocalypse et que d’autres perçoivent, et d’une autre manière, en s’engageant dans le courant écologiste. En effet, l’écologie devrait choisir entre la loi du code et la loi de la nature.
Mais je dois noter à ce sujet aussi, l’étonnement qui fut le mien, de voir l’importance du courant transhumaniste parmi les écologistes, vegans et courants de gauche et je rappelle mon article du 3 août 2017 sur Ecologisme et transhumanisme les connexions contre nature
Décidément le transhumanisme, la religion aujourd’hui mondiale et l’aboutissement de l’humanisme, est infiltré partout. Pour un chrétien, il n’y a que Christ qui peut s’opposer à Lucifer. Mais Lucifer est aujourd’hui partout chez lui. Oui, nous approchons de la fin de la période historique de l’humanisme. Chrétien mais aussi non-chrétien, lisez sur ce site le résumé d’un livre fondamental de Laurent Fourquet intitulé le christianisme n’est pas un humanisme, au moins sa première partie, consacrée à l’analyse de notre société. Alors vous comprendrez pourquoi avec la philospophie humaniste nous en sommes arrivés là… Bien sûr certains, déjà conscients du désastre, nous disent que l’humanisme a dévié ou a été dévié. Nous avions déjà entendu ce genre de propos avec le stalinisme par rapport …au léninisme et même à propos du léninisme… par rapport au marxisme. On ne va pas sauver l’humanisme. Mais essayons de sauver l’homme … de son immense folie.
Et puis, en prenant encore du temps, vous pourrez terminer par les informations que contient cet article d’actualité à propos des origines de la Covid -19. Sans que ce propos soit anti-scientifique, voir anti-vaccins, et je précise bien, non conspirationniste, vous comprendrez alors que notre crise sanitaire actuelle a son origine …justement dans un laboratoire. Il faudra bien que, là encore, « on » finisse par admettre que cette pandémie selon l’OMS et cette crise économique et sociale qui en découle, provient d’un laboratoire. Dire que ce laboratoire était situé en Chine, qu’une faute a sans doute été commise, ne peut exonérer de la réflexion centrale sur les dangers considérables que nous font courir aujourd’hui les activités scientfiques et technologiques.
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Ils voyaient déjà comment tout cela allait finir!
Deux futurs s’offrent à nous avec le transhumansime,
celui d’Huxley et son meilleurs des mondes écrit en 1931 avec sa dictature par le plaisir
et celui de « 1984 » d’Orwell écrit en 1949 avec sa dictature par l’asservissement
On peut imaginer une comBinaison de ces deux avenirs, un mélange de ces deux mondes vers lequel on glisse chaque jour un peu plus…
Voici près d’un siècle, dans d’étourdissantes visions, Aldous Huxley imagine une civilisation future jusque dans ses rouages les plus surprenants : un État Mondial, parfaitement hiérarchisé, a cantonné les derniers humains » sauvages » dans des réserves. La culture in vitro des fœtus a engendré le règne des » Alphas « , génétiquement déterminés à être l’élite dirigeante. Les castes inférieures, elles, sont conditionnées pour se satisfaire pleinement de leur sort. Dans cette société où le bonheur est loi, famille, monogamie, sentiments sont bannis. Le meilleur des mondes est possible. Aujourd’hui, il nous paraît même familier…
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Année 1984 en Océanie. 1984 ? C’est en tout cas ce qu’il semble à Winston, qui ne saurait toutefois en jurer. Le passé a été réinventé, et les événements les plus récents sont susceptibles d’être modifiés. Winston est lui-même chargé de récrire les archives qui contredisent le présent et les promesses de Big Brother. Grâce à une technologie de pointe, ce dernier sait tout, voit tout. Liberté est Servitude. Ignorance est Puissance. Telles sont les devises du régime. Pourtant Winston refuse de perdre espoir. Avec l’insoumise Julia, ils vont tenter d’intégrer la Fraternité, une organisation ayant pour but de renverser Big Brother. Mais celui-ci veille…
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table ronde de l’X sur le transhumanisme – la conférence
Lucienne Tinfena a publié le livre des Anges II le 25 février 2020. Après lecture du premier livre puis de celui-ci, j’ai estimé que l’importance des révélations que contient ce deuxième livre sont telles que je devais lui consacrer un premier article qui participe à le faire découvrir et encourager sa lecture.
En effet ce livre de la messagère des Anges constitue pour le Temple des Consciences un témoignage important de l’existence de ce monde intermédiaire. Il constitue aussi un élargissement considérable de notre conscience qui, à travers sa lecture, nous entraîne au-delà du monde strictement rationnel et ouvre au monde qui nous attend lorsque nous aurons franchi la porte étroite qui y conduit. Il a été donné à Lucienne la grâce de découvrir partiellement ce monde en dialoguant avec ses Anges. Lucienne est leur messagère et nous allons voir que ce qu’ils ont à nous dire est d’une extrême importance.
Je commencerai par dire que Lucienne est une amie du Temple des Consciences et de moi-même depuis qu’elle a frappé une première fois à la porte du Temple le 3 mars 2018. Nous avons depuis beaucoup échangé par mail et je l’ai aussi rencontrée pour évoquer avec elle son rôle de messagère de ses ami(es) les Anges. Elle publie depuis ce moment sur mon blog , assez régulièrement , des articles qui relatent certains dialogues avec les Anges. J’ai accepté en conséquence de rédiger la préface de ce deuxième livre qui apporte à celui-ci la caution et le regard extérieur de celui qui revendique à la fois la rationalité mais aussi son dépassement et j’ai nommé sur ce site cette démarche que j’appelle transrationalité.
A partir de cette démarche j’accueille et même parfois je promeus les initiatives qui m’apparaissent sincères et montrent que le monde de la rationalité pure est oppressant et nous conduit à notre perte si nous ne savons pas sortir de ses limites et nous réorienter vers une spiritualité sincère et profonde. C’est aussi l’un des messages centraux délivré par les Anges.
Je vais d’abord vous parler rapidement du rôle de la messagère et du discernement qu’il convient d’exercer par rapport à la transmission des messages.
J’ai eu l’occasion dernièrement de publier un article d’une conférence de Jacques Mabit. Médecin revendiquant sa spiritualité chrétienne, il fait état de ses connaissances et pratiques chamaniques qu’il exerce dans un centre créé au Pérou il y a 30 ans. – cf là : enjeux du discernement entre l’ombre psychique et spirituelle- Il est donc à la jonction du monde chrétien où il puise sa foi et du monde d’esprits avec lesquels communiquent les chamanes péruviens.
Je fais mienne la présentation des trois mondes exposée par Jacques Mabit et qui est aussi mon paradigme :
–il y a un monde du divin dont nous ne savons rien directement si ce n’est par la voix des prophètes, par celle des visionnaires, de certains poètes ou des mystiques qui accèdent à ce monde de façons diverses et partielles.
–Il y a aussi notre monde sensible auquel les adeptes de la seule raison veulent nous cantonner et qui ignore voire rejette souvent les deux autres mondes.
-Enfin, il existe un monde intermédiaire peuplé de multiples entités parfois relayant le monde du divin parfois nous entraînant à notre perte. Dans ce deuxième cas Jacques Mabit parle alors pour les humains qui y accèdent consciemment ou non, d’infection voire dans certains cas de possession. C’est dans son centre du Pérou par un travail chamanique mais aussi un regard chrétien toujours présent, complété par des connaissances et rencontres en psychologie et psychiatrie qu’il aide ces humains infectés ou possédés à guérir. Il nous met donc en garde dans la communication avec ce monde intermédiaire en sachant discerner qui nous parle. Il cite à cet occasion le témoignage de Saint Ignace de Loyola qui reconnut avoir été dupé un certain temps par le démon alors qu’il croyait accéder à un monde merveilleux d’amour et de beauté.
Je renverrai enfin à une page en construction sur mon site et relative à la mystique chrétienne. Dans une courte vidéo le Père Joseph-Marie Verlinde y expose les difficultés du discernement dont il faut faire preuve à l’égard de tous les signes et de toutes les manifestations en provenance de l’au-delà du monde sensible. Il distingue très fortement les pouvoirs et les charismes . Les deux peuvent conduire à des effets visibles parfois assez identiques -cf là. Il dit combien l’Eglise est très réservée, voire méfiante à l’égard de toutes les révélations ou de tous les signes qui parviennent aux humains et de citer pour illustrer son propos le cas de Padre Pio dont je sais qu’il fut alternativement rejeté et admiré par les différents Papes qui se sont succédés de son vivant avant d’être finalement reconnu Saint sous le pontificat de Jean-Paul II.
J’ajouterai enfin que ces trois mondes ne sont pas totalement inperméables les uns aux autres. Il y a des inteférences possibles notamment entre le monde intermédiaire et notre monde sensible parfois inconsciemment pour nous, parfois plus ou moins consciemment. Lucienne évoque par exemple certains signes qui nous sont envoyés pour nous guider nous mettre en garde et il arrive que certains parmi nous aient une impression du passage d’un Ange. Mais, bien sûr, c’est avec la révélation directe, ici par leur messagère Lucienne, que le monde intermédiaire nous avertit et nous guide.
Après ces mises en garde, il convient donc de découvrir le message des Anges que nous transmet Lucienne avec une grande humilité et une grande sincérité dont j’exclus qu’elles puissent être une simple posture de l’auteure pour nous faire adhérer à ses récits. Il appartient au lecteur de s’imprégner de ces messages d’une grande rareté et de les écouter avec discernement.
Lucienne communique avec ses Anges depuis au moins trente ans. Elle expose dans son premier livre le parcours qui a été le sien fait d’abord de merveilleux dessins accompagnés ensuite de messages d’abord difficilement lisibles ou l’écriture se situe entre le dessin et notre calligraphie.
Le ton est alors très léger, badin, enjoué et concerne essentiellement l’univers personnel de Lucienne. Au fil des années s’établit un vrai climat de confiance entre la messagère et ses anges qui deviennent aussi des amis notamment Momo, Mom et Numa les trois anges qui l’accompagnent depuis le début. D’autres, assez nombreux apparaissent épisodiquement. Progressivement, au fil des années, les messages deviendront moins personnels et seront des informations sur le monde angélique ou des avertissement adressés aux humains. Les informations gardent une grande légèreté, parfois teintées d’humour mais les avertissements ont un ton plus grave en harmonie avec leur teneur.
Le portrait de la messagère Lucienne doit être complété en disant qu’elle communique aussi parfois avec ses plantes d’appartement, voire qu’elle effectue des expériences de lévitation et qu’elle établit aussi mais assez rarement des communications avec des morts. Cette dernière communication, qu’elle ne recherche pas, est toujours précédée par l’accord des Anges auxquels Lucienne obéit sans toutefois parfois perdre son libre arbitre.
Bien sûr peut-être n’adhérez vous pas à l’existence de ce monde angélique ou vous méfiez-vous des faits relatés et c’est aussi une souffrance pour la messagère. L’ombre psychique et l’ombre spirituelle comme l’expose Jacques Mabit peuvent se superposer, interférer voire être prises l’une pour l’autre. J’ai moi-même vécu de courtes expériences intenses et bénéficié aussi d’autres témoignages vécus de même nature que celles de l’auteure et qui demandent toujours discernement : qui parle ? D’ailleurs il est arrivé aussi exceptionnellement à Lucienne de douter, se demandant si sa main écrit bien sans qu’elle intervienne mais la réponse de l’Ange la rassure. A une autre occasion un Ange lui révèle qu’un dessin qui lui avait paru suspect a été en fait l’oeuvre du Perverti et que le dessin est un faux qui ne provient pas de ses amis les Anges.
Ce doute, de même que la manipulation du « Perverti » sont l’exception dans les messages révélés dans le livre. Ils semblent être mis là pour témoigner de la vigilance de l’auteure .
Venons-en aux messages transmis par les Anges. Comme je l’ai dit plus haut ils concernent souvent des révélations sur le monde des Anges qui entourent Jésus et Marie. C’est un monde d’Amour pur : tout y est amour payé en monnaie d’amour. En ce sens ces révélations sont conformes au message central chrétien : l’essentiel est l’Amour.
Par contre, on y découvre un monde extrêmement actif où les Anges occupent des fonctions parfois interchangeables d’une multiplicité quasi infinie mais où l’occupation pour faire évoluer les âmes qui arrivent du monde terrestre semble être pour ce type d’Anges une occupation importante. Les Anges Nomades sont des Anges qui s’occupent des humains d’abord sur terre en veillant à les protéger et puis dans leur monde en les faisant évoluer vers et dans ce monde d’Amour. Ce monde des Anges est fait de multiples hierarchies dont les plus hautes ne communiquent pas avec les humains. Jamais Lucienne n’a prétendu recevoir de messages directs de l’Ange Gabriel ou de l’Archange Michel, à fortiori aucun message de Jésus ou de Marie. Mais elle est blessée d’être parfois confondue avec un simple médium. Sa communication se fait essentiellement avec des Anges n’ayant jamais eu d’existence terrestre.
On apprend au fil des messages que très marginalement certaines âmes sont appelées avec leur accord à un retour sur terre dans le cadre de leur parcours de purification. La réincarnation existe mais n’est que très marginale. Il existe aussi et de façon semble-t-il aussi rare un retour sur terre de certains anges pour y vivre une vie d’humain parmi les humains.
Les Anges nous révèlent que dans notre monde sensible existent aussi d’autres êtres situés sur d’autres planètes et qu’ils nous ont déjà visités et les Anges annoncent qu’ils s’apprêtent à le faire de façon invasive. – cf ici des observations non expliquées par la science –
Interrogés sur les NDE et le tunnel de lumière les Anges révèlent qu’il s’agit d’illusions créées par le cerveau et que les êtres éventuellement alors rencontrés relèvent de la même illusion. – cf là, la page sur ces témoignages- Cette information des Anges nous interpellent sur la capacité de notre cerveau à produire des situations qui nous sont perceptibles mais sans existence réelle.
Il y a beaucoup d’autres informations d’une grande richesse concernant pour l’essentiel ce monde intermédiaire proche de Jésus et qui baigne dans l’Amour.
A propos de ce monde d’Amour révélé par les Anges je rejoindrai l’interrogation de Lucienne mais qui n’est pas dans ce livre, s’agissant des Dialogues avec l’Ange de Gitta Mallasz intervenus en 1943 -1944. Dans ces dialogues il n’est pas question d’Amour. J’émettrai alors une hypothèse dans l’esprit du Temple des Consciences. Ce monde intermédiaire est encore plus vaste que le nôtre et au delà du monde des Anges qui sont avec Jésus et révélé par Lucienne il existe aussi, nous l’avons vu plus haut, des mondes divers d’êtres parfois néfastes pour les humains et d’autres anges qui n’appartiennent pas à ces deux catégories et peuvent aussi s’adresser à des humains. Hannah qui recevait alors ses messages en 1943 révélait aussi des mises en garde sévères à l’égard des humains. C’est le point commun avec les mises en garde aux humains faites par les Anges qui s’adressent à Lucienne. – dans Jean 14:2 Jésus dit aussi : « dans la maison de mon Père, il y a plusieurs demeures. »-
.Ces messages reviennent tout au long du livre. L’évolution des humains est vue d’une façon très négative par les Anges. Les humains ont essentiellement le souci du pouvoir et de l’argent et l’Amour qui doit être notre destin est globalement ignoré.
Le courroux de Dieu, la purification de la Terre, va s’engager de diverses manières disent les Anges et le climat n’en sera pas l’élément central. On peut s’interroger à ce titre sur certains événements d’actualité par rapport à ces mises en garde. Il faut que l’abcès soit crevé ! Il y aura trois jours de changements brutaux imposés aux humains mais ce ne sera pas pour autant la fin du monde. Alors, surviendra l’Homme nouveau orienté vers la spiritualité. Mais ce ne sera pas encore la fin du combat contre le Perverti. Ce combat durera encore longtemps.
J’arrive à la fin de mon témoignage sur ce livre essentiel, hors de tout ce que l’on rencontre habituellement car il s’agit d’un livre écrit par les Anges. Le temps presse et la messagère est appelée à faire tout son possible pour qu’il soit transmis au Pape.
C’est dire que les Anges, malgré parfois leur ton léger, considèrent ce livre comme un message urgent et essentiel destiné à la fois aux humains mais aussi au monde de l’Eglise.
J’encourage le lecteur de cet article à découvrir mieux la messagère et ses Anges.
Voici pour terminer l’appel en musique pour évoluer vers l’Amour dont nous parlent tant les Anges.
Selon les chiffres officiels nous sommes à plus de 4000 hospitalisés en réanimation ce qui nous placerait à plus de 80% du taux d’occupation des lits actuellement disponibles en France . Le sommet de cette deuxième vague est annoncé autour du 15 novembre avec un nombre d’hospitalisés qui pourrait dépasser celui de la première vague et aussi largement nos capacités actuelles d’y faire face.
On entend par ailleurs de la part de spécialistes que ce virus ne disparaîtra pas et qu’aussi beaucoup d’imprécisions voire messages contradictoires circulent sur la durée d’immunité en cas de contamination… ce qui laisse dubitatif sur la durée des effets du vaccin attendu par tous.
C’est au coeur de cette deuxième vague que je m’interroge à nouveau sur l’origine de ce virus. Ce n’est certes pas une question urgente que certains trouveront même actuellement déplacée mais il faudrait ne pas oublier de se la poser et… si possible de la résoudre car elle peut être source de pas mal de remises en cause sur la façon dont on nous « vend » le progrès scientifique sans limites. Bref, le confinement n’interdit pas encore de penser alors profitons de cet espace pour nous livrer à cette liberté fondamentale.
Le 25 mars dernier je relayais dans un article des informations publiées par james lyon weiler chercheur américain en génomique qui affirmait et publiait les preuves, selon lui, de ce qu’il avançait : des traces de passage de l’outil pShuttle-SN se retrouvaient dans le génome du virus. Il attendait les réactions de scientifiques spécialistes du génome pour échanger sur le sujet. Voici quelques extraits de son propos :
« » Nous avons trouvé une similitude de séquence significative de INS1378 avec un vecteur pShuttle-SN qui était utilisé dans les années 1980 en Chine, pour créer un coronavirus plus immunogène. Il existe des preuves claires, que cette séquence génomique provient d’un événement de recombinaison induit en laboratoire.. Une autre séquence de gènes montre également une correspondance de 92 % avec la protéine Spike du coronavirus du SRAS. Le processus pour y parvenir a été breveté en 2004 par des chercheurs chinois, comme le montre ce lien de brevet. [4]
Cette révélation fut reprise par certains scientifiques et dans d’autres études, des scientifiques grecs et chinois s’interrogeaient aussi de manière différente sur les origines de ce virus où les pangolins ont été rapidement désignés du doigt… ce qui a eu au moins le mérite de nous faire découvrir leur existence.
J’ai suivi quelque temps cette publication et les réactions qu’elle a suscitées, juste assez pour voir apparaître des tirs de barrage contre le chercheur américain qui, parce qu’il aurait une position anti-vaccins serait selon certains, disqualifié pour les observations qu’il fournit au monde scientifique dans ce domaine. D’autres, notamment un des décodeurs du journal le Monde, quoique de formation scientifique, n’avait pas qualité pour discuter directement les arguments au niveau où Weiler les plaçait du fait de sa spécialité dans d’autres disciplines. Pour palier ce manque, il allait donc s’enquérir auprès de scientifiques oeuvrant dans un grand laboratoire national spécialisé sur la fabrication des vaccins et lui-même à la base de l’installation du laboratoire P4 à Wuhran. Bien entendu, les renseignements obtenus le rassuraient et Weiler ne pouvait diffuser que des fake news… Inutile donc, de répondre aux interrogations de Weiler au plan scientifique où il se plaçait. Il suffisait de le disqualifier auprès du grand public en diffusant par exemple qu’il avait démenti ses premières affirmations… alors qu’il ne s’agissait que d’une mise au point. Voilà donc les procédés utilisés par les courants dominants pour éteindre toute pensée qui s’exprime en dehors de leur courant .
Je reviens sur le sujet aujourd’hui avec un article du 26 octobre publié dans le journal du CNRS – catégorie virologie – Yaroslav Pigenet y reprend les éléments d’une conférence d’Etienne Decroly directeur de recherche CNRS à Marseilles et membre de la société française de virologie dont on peut tirer les extraits suivants :
SARS-CoV-2, qui a rapidement été identifié comme le virus à l’origine de la Covid-19 est, après le SARS-CoV en 2002 et le MERS-CoV en 2012, le troisième coronavirus humain responsable d’un syndrome respiratoire sévère à avoir émergé au cours des vingt dernières années…Il est donc crucial de comprendre comment ce virus a passé la barrière d’espèce et est devenu hautement transmissible d’homme à homme.
... En comparant les séquences génomiques d’échantillons viraux de différents malades infectés par SARS-CoV-2, on a observé un taux d’identité de 99,98 %, ce qui montrait que cette souche virale avait émergé très récemment chez l’humain.
…En outre, en analysant les séquences des autres coronavirus humains connus, on ne relève que 79 % d’identité génétique entre SARS-CoV-1 et SARS-CoV-2, et seulement 50 % en ce qui concerne MERS-CoV. Pour faire bref, le SARS-CoV-2 est génétiquement plus proche de souches virales qui ne se transmettaient jusqu’alors qu’entre chauves-souris. Il ne descend pas de souches humaines connues et n’a acquis que récemment la capacité de sortir de son réservoir animal naturel qui est probablement la chauve-souris.
…La découverte dans le génome de coronavirus infectant des pangolins d’une courte séquence génétique codant pour le domaine de reconnaissance du récepteur ACE-2, apparenté à celle qui permet à SARS-CoV-2 de pénétrer les cellules humaines, a un temps fait penser qu’on tenait un possible hôte intermédiaire, mais le restant de son génome est trop distant du SARS-CoV-2 pour être un ancêtre direct.
…pour les raisons déjà évoquées, une majorité de chercheurs estiment désormais que le pangolin n’a probablement pas joué de rôle dans l’émergence de SARS-CoV2.
…Vous pensez que le SARS-CoV-2 est sorti d’un laboratoire ? É. D.On ne peut éliminer cette hypothèse, dans la mesure où le SARS-CoV qui a émergé en 2003 est sorti au moins quatre fois de laboratoires lors d’expérimentations. Par ailleurs, il faut savoir que les coronavirus étaient largement étudiés dans les laboratoires proches de la zone d’émergence du SARS-CoV-2 qui désiraient entre autres comprendre les mécanismes de franchissement de la barrière d’espèce. Toutefois, pour l’instant, les analyses fondées sur la phylogénie des génomes complets de virus ne permettent pas de conclure définitivement quant à l’origine évolutive du SARS-CoV-2.
…Le chercheur identifie trois pistes possibles pour l’origine du virus. Il dit pourquoi il élimine la première mais ne rejette pas les deux autres. La deuxième serait une évolution brutale de Sars antérieurs -Sars cov ou MERS -COV mais pour l’instant aucune étude ne permet de valider cette hypothèse. Enfin reste la troisième hypothèse : » Enfin, il reste la possibilité que SARS-CoV-2 descende d’un virus de chauves-souris isolé par les scientifiques lors des collectes de virus et qui se serait adapté à d’autres espèces au cours d’études sur des modèles animaux en laboratoire ; laboratoire dont il se serait ensuite échappé accidentellement. »
Et le directeur de recherche de conclure : « Étudier l’origine de SARS-CoV-2 est une démarche scientifique qui ne peut être assimilée à une thèse complotiste. De plus, j’insiste sur le fait que, tant qu’on n’aura pas trouvé l’hôte intermédiaire, cette hypothèse d’un échappement accidentel ne peut être écartée par la communauté scientifique.«
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Dans un commentaire à cet article Brigitte Fau – ingénieur télécomm semble-t-il- s’interroge et revient à Béchamp – cf là la controverse Pasteur -Béchamp-L’origine en effet, quelle peut-elle être ? Alors que ce virus n’est pas « un » mais autant (au minimum) que d’individus sur lesquels on l’a trouvé. Des scientifiques s’interrogent et posent des défis à la science : cette publication récente (26 mars 2020) lance « 5 défis pour comprendre le rôle du virome dans la santé et la maladie » : . La réponse n’est donc pas encore connue ! Allons-nous enfin vers un changement de paradigme ? «
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Dans une vidéo publiée le 4 novembre la généticienne Alexandra Henrion-Caude a exposé et démontré selon elle que le SRAS COV 2 à l’origine de la Covid -19 est un virus modifié artificiellement.
Alexandra Henrion Caude expose qu’elle a découvert qu’un message « S » avait été placé entre les protéines S1 et S2 au niveau des protéines membranaires créant de ce fait un gain de fonction (insertion de sites de clivage de furine dans les protéines membranaires)– permettant aux cellules de les reconnaître un peu comme si, dit-elle, une clé qui ouvre une serrure d’une porte avait été accrochée à côté de cette porte.
Elle affirme que ce processus n’est pas naturel et qu’elle en apporte la preuve car elle a retrouvé le brevet déposé et rendu possible du fait de l’ingénierie qu’il apporte par rapport à un processus naturel. Et elle présente ce brevet :
Ce brevet peut être consulté là. Il a été déposé Par Brown Dennis T en 2003 et la compagnie parente est la Research Development Foundation
Pour terminer et à propos d’Alexandra Henrion Caude, un long article du 5 octobre 2020 consacré au positions de cette chercheuse sur le site Ici.fr et sous le titre « virus manipulé , danger des masques » expose notamment que l’INSERM se désolidarise de son ancienne directrice de recherche qui a quitté l’institution début 2018. L’article fait apparaître le virage pris par la chercheuse, sa foi chrétienne et cet ensemble d’observations conduit deux de ses collègues dont un de renom, à s’éloigner de ses positions. Mais vont-ils accepter de répondre sur le plan scientifique à ses arguments sourcés : oui ou non les preuves avancées par la chercheuse peuvent-elles être combattues scientifiquement ? Et nous serions alors dans le domaine de la science qui n’avance que par suggestions, vérifications ou contradictions dans l’idée d’atteindre la vérité scientifique.
Mais si les affirmations de l’ancienne généticienne s’avéraient exactes, les conséquences de cette découverte seraient désastreuses. Elles le seraient pour les laboratoires de Wuhan et donc la Chine mais elles le seraient surtout pour les laboratoires qui travaillent sur les vaccins dans le monde entier. Pire, cet aveu viendrait fragiliser l’orientation du monde médical vers la politique vaccinale et Bill et Mélina Gates et l’OMS en seraient gênés .
Et si Brigitte Fau posait la bonne question : ne faudrait-il pas revenir à la vision de Béchamp à propos du microbe : « le microbe -ici le virus- n’est rien le terrain est tout » ? Ce serait effectivement une révolution totale dans le monde de la médecine mais qui se heurterait aux gigantesques laboratoires et la multitude de chercheurs orientés sur le combat contre microbes et virus.
Pour en revenir à cet article rédigé sous le titre « complotisme », le mot est lâché, il est intéressant de remarquer que les « Eglises » de la science -ici l’INSERM- lancent des tirs de barrage par médias et chercheurs interviewés. Il semblerait au cas d’espèce que l’orientation religieuse deviendrait pour cette directrice de recherche un handicap pour faire de la vraie science. Mais au-delà de cette affirmation, ils se gardent de répondre point pour point aux affirmations de cette chercheuse. Il est vrai que celle-ci s’exprime en dehors des canaux traditionnels des chercheurs où le débat s’installe normalement mais il semblerait, selon ses dires, que c’est justement parce que ces canaux ne lui sont pas très accessibles du fait des positions qu’elle défend qu’elle s’est tournée vers d’autres moyens d’expression.
Ceci nous rappelle étrangements d’autres temps où la vérité du moment établie alors par l’Eglise était remise en cause par la Science. On pense par exemple à Copernic, ou à Galilée aux XVI ième et XVII ième siècles. Les Lumières combattaient alors à juste titre et sur ces sujets l’obscurantisme religieux.
Aujourd’hui, les scientifiques sont devenus tout puissants mais ils se sentent acculés de toute part. Ils se battent pour cacher les méfaits des monstres techno-scientifiques qu’ils ont mis en place et qui les nourrissent. L’obscurantisme a changé de camp…
Il serait pourtant sain que la science, la vraie, celle qui cherche encore la vérité et si cette science existe encore, présente des arguments scientifiques à Weiler aux USA ou à Alexandra Henrion Caude en France en exposant pourquoi ce qu’ils affirment serait inexact. Il s’agirait alors d’un débat scientifique entre scientifiques… et non pas de vils coups bas au motif que l’un serait anti-vaccins et l’autre chrétienne. Il y a diverses manières de couper les têtes en notre beau pays si fier de ses Lumières. Dans l’hypothèse où ces affirmations sont scientifiquement confirmées il faudra s’interroger au-delà de la désignation de tel ou tel laboratoire dont provient l’origine du virus sur le fait que, comme par le passé déjà, cette pandémie aurait son origine dans les manipulations de laboratoires chargés justement de combattre ces maux. Il ne s’agit pas là d’une position anti-vaccin mais d’une interrogation plus profonde sur les enjeux du progrès dont il est vrai que le mot a presque disparu de notre langage… remplacé par celui d’innovation.
Ca ne peut être qu’à ce niveau scientifique qu’un éclairage peut être apporté. La publication dans le journal du CNRS faite de retenue, d’interrogations et les affirmations de Weiler et Andrea Henrion laissent à penser que dans cette affaire le monde scientifique directement intéressé -celui des grands laboratoires producteurs de vaccins -cherche à mettre la poussière sous le tapis tout en nous demandant de regarder ailleurs… Le pangolin a fait l’affaire durant un temps. Les médias, relayeurs de la pensé mainstream ont déjà trouvé le mot obus : « conspirationnisme« . Ca suffit jusqu’ici pour mettre au ban de la société scientifique voire de la société en général et empêcher de faire naître un vrai débat sur des questions de fond. Alexandra Henrion Caude dit que dans le monde scientifique il est difficile de poser certaines questions…
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Bien sûr, direz-vous, ça ne change pas les problèmes que nous rencontrons avec la deuxième vague mais ça change tout à mes yeux sur le long terme car une fois encore, comme pour le climat, l’activité humaine ici dans les sciences de la vie serait à l’origine, sans doute bien involontaire, de cette pandémie et c’est justement et paradoxalement vers cette recherche que nous pensons nous tourner pour résoudre le problème… dont elle serait la source en ayant permis la naissance du SARS-Cov 2 qui s’accroche si facilement aux cellules humaines grâce à l’ingénierie humaine…
Partout, les humains sont de plus en plus confrontés aux conséquences de leurs excès techno-scientifiques sans limite et ils feraient là comme ailleurs figure d’arroseurs arrosés !
Peut-être s’apercevra-t-on un jour que la théologie de la raison pure et de son idéologie du progrès technique illimité vers des lendemains qui ne peuvent que chanter… est une grande illusion … mais qui crée de la richesse ! J’écris « peut-être » …
mise à jour 27/11/20 à 19h
Sur Wikipedia à propos des vaccins ARN ont lit ceci qui interpelle ici à propos de l’origine du SARS -Cov 2 :
En septembre 2020, l’association anti-OGM CRIIGEN fait état, dans un rapport signé par le président de son conseil scientifique Christian Vélot, de risques plus élevés d’immunotoxicité, de génotoxicité par mutagénèse et d’apparition de nouveaux virus par recombinaison génétique causés par certains de ces vaccins, si l’ARN y est délivré par le biais d’un vecteur génétiquement modifié du type du virus du sida et si celui-ci n’a pas été correctement débarrassé de sa transcriptase inverse et du gène la codant
dernière mise à jour : ( cf Franchement ça sent le pangolin !! cette histoire sur Direct Santé
nous rappelle que deux ans avant la pandémie de coronavirus, des responsables de l’ambassade américaine ont visité des installations de l’Institut de virologie de Wuhan, et ont envoyé deux avertissements officiels à Washington sur les conditions inappropriées de sécurité dans le laboratoire, qui conduisait des études risquées à propos des coronavirus provenant de chauve-souris ».
Bref, et pour beaucoup de gens, le fait que le virus soit sorti d’un laboratoire ne fait plus aucun doute.
il y a quelques mois, cette hypothèse était censurée par Facebook, et les lanceurs d’alerte qui l’envisageaient, comme le Professeur Luc Montagné, étaient qualifiés de délirants « complotistes »…
Nexus.fr magazine n°114- interview de Fabrice Nicolino
… » Le cycle ouvert par 1789 – cette croyance si naïve que l’alliance de la raison, de la science et de machine signifiait un progrès perpétuel – est clairement achevé, mais beaucoup trop d’humains, jusqu’au sommet des Etats, ont intérêt encore à croire le contraire. Nous redécouvrons avec stupeur cette évidence que l’histoire humaine est tragique . Nous entrons dans un nouveau cycle où les signes de régression dominent l’horizon au point de l’obscurcir. La première des priorités serait de s’entendre sur un constat, ce que peu veulent vraiment, puis de réunir des groupes épars, qui continuent à s’éviter, afin de proposer un plan de sortie de l’enfer ou nous sommes mis. »
Marie de Hennezel est psychologue-psychothérapeute et écrivaine française. Elle est connue pour son engagement à l’amélioration des conditions de la fin de vie et pour ses ouvrages sur cette question. Depuis une dizaine d’années, elle contribue au changement de l’image dans notre société du vieillir et du grand âge.
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« L’épidémie de Covid-19 porte à son paroxysme le déni de mort »: « Fustigeant la « folie hygiéniste » qui, sous prétexte de protéger les plus âgés, leur impose des « conditions inhumaines », l’écrivaine et psychologue estime que la crise sanitaire met à mal le respect des droits des personnes en fin de vie.
Si le déni de mort est une des caractéristiques des sociétés occidentales, l’épidémie due au SARS-CoV-2 illustre son paroxysme. Depuis la seconde guerre mondiale, ce déni n’a fait que s’amplifier, avec le progrès technologique et scientifique, les valeurs jeunistes qui nous gouvernent, fondées sur l’illusion du progrès infini, la promotion de l’effectivité, de la rentabilité, du succès. Il se manifeste aujourd’hui par une mise sous silence de la mort, une façon de la cacher, de ne pas y penser, avec pour conséquence une immense angoisse collective face à notre condition d’être humain vulnérable et mortel.
Ce déni de la mort a eu trois conséquences. D’abord au niveau individuel, il n’aide pas à vivre. Il appauvrit nos vies. En faisant comme si la mort n’avait pas d’incidence sur notre manière de vivre, nous croyons vivre mieux, mais c’est l’inverse qui se produit. Nous restons souvent à la surface des choses, loin de l’essentiel. Ensuite, ce déni entretient une illusion, celle de la toute-puissance scientifique et technologique, celle du progrès infini. Avec ce fantasme incroyable : imaginer qu’un jour on pourrait avoir raison de la mort. Enfin, le déni de la mort nous conduit à ignorer tout ce qui relève de la vulnérabilité. Il est responsable d’une perte d’humanité, d’une perte de la culture de l’accompagnement, avec les souffrances qui y sont associées, le vrai sens de l’existence.
Dès 1987, avec l’arrivée des soins palliatifs en France, a commencé un long combat pour sortir de ce déni. En 2005, lors de son audition au Parlement, en vue de la loi relative aux droits des malades et à la fin de vie (dite loi Leonetti), la sociologue Danièle Hervieu-Léger avait eu cette réflexion : « Le déni de la mort se venge en déniant la vie. La mort qui n’a pas sa juste place finit par envahir toute l’existence. Ainsi notre société est-elle devenue à la fois thanatophobe et mortifère. » Le déni a pourtant perduré.
L’épidémie actuelle l’illustre factuellement. La peur de la mort domine. Au lieu de considérer comme notre destin à tous, une réalité sur laquelle il faut méditer car elle est inéluctable, la mort devient l’ennemi à combattre. Faut-il pour autant ne pas se protéger ni protéger les autres, évidemment que non. Mais cette responsabilité doit être laissée à chacun et non édictée par un pouvoir médical devenu tout-puissant, qui poursuit aujour d’hui son fantasme d’éradiquer la mort, de préserver la vie à tout prix, au détriment de la liberté de la personne. Les acquis sur la dignité du mourir et le respect des droits des personnes en fin de vie sont brutalement mis à mal.
Je ne remets pas en cause l’acharnement avec lequel médecins et soignants, au risque de leur propre vie, soignent des patients qui ont encore envie de vivre. Je remets en question la folie hygiéniste qui, sous prétexte de protéger des personnes âgées, arrivées dans la dernière trajectoire de leur vie, impose des situations proprement inhumaines. Cela a-t-il un sens de confiner une personne âgée qui, dans son for intérieur, est relativement en paix avec l’idée de mourir, comme c’est le cas pour beaucoup ? De l’empêcher de vivre les dernières joies de sa vie, voir ses enfants, les embrasser, voir ses amis, continuer à échanger avec eux ? Leur demande-t-on leur avis, leur choix ? Demande-t-on aux proches ce qui est plus important pour eux : prendre le risque d’attraper le Covid-19 en prenant une dernière fois dans ses bras un parent aimé et lui dire au revoir ? Ou se protéger au risque d’une culpabilité qui les empoisonnera pour longtemps ? Ce déni de la mort est dramatique et le combat contre la mort est vain.
Nous ne mesurons pas les souffrances qui naîtront de l’érosion de l’humain quand la distanciation sociale sera devenue la norme, comme des inégalités que cette peur de la mort aura induites, les désespoirs, les dépressions, les violences, les envies de suicide. Nous réaliserons après le confinement le mal qui aura été fait en privilégiant la vie au détriment de la personne. Car qu’est-ce qu’une personne ? Sinon un être humain qui, se sachant mortel, et méditant sur sa finitude, est renvoyé à l’essentiel, à ses priorités, à ses responsabilités familiales, aux vraies questions sur le sens de son existence.
Heureusement, quand notre société aura atteint le pic du déni de la mort, s’amorcera un déclin.
Nombreux sont ceux qui, déjà dans le silence de leur confinement, méditent aujourd’hui sur le sens et la valeur de leur existence, sur le genre de vie qu’ils ont vraiment envie de mener. Une vie de retour aux choses simples, une vie où le contact avec ceux que l’on aime compte plus que tout, où la contemplation du beau et de la nature participe à la joie de vivre. Une vie où l’on n’abandonne pas les plus vulnérables, où la solidarité humaine l’emporte. Une vie qui respecte les rites essentiels qui ponctuent l’existence et rassemble la communauté des vivants : la naissance, le mariage, la mort. Une vie où le devoir d’accompagnement de ceux qui vont mourir impose naturellement la présence, les mots d’adieu, bref d’entrer dans ce que le psychanalyste Michel de M’Uzan (1921-2018) appelait « l’orbite funèbre du mourant .
Cet article reprend pour l’essentiel la présentation faite sur le site Le Comptoir (sauf parties en italique et entre-parenthèses)
Après « La guerre des gauches » (Cerf), Kévin Boucaud-Victoire, rédacteur au Comptoir, sort son deuxième ouvrage : « George Orwell : écrivain des gens ordinaires ». Il y explique la pensée de l’écrivain britannique, socialiste démocratique et antitotalitaire. Le Comptoir reproduit des extraits de son livre qui est sorti en librairie le 12 avril 2018. Dans ce texte, il explique la critique socialiste du Progrès d’Orwell.
George Orwell, nom de plume d’Eric Arthur Blair, né le à Motihari (Inde) pendant la période du Raj britannique et mort le à Londres, est un écrivain, essayiste et journaliste britannique.
Son œuvre porte la marque de ses engagements, qui trouvent eux-mêmes pour une large part leur source dans l’expérience personnelle de l’auteur : contre l’impérialisme britannique, après son engagement de jeunesse comme représentant des forces de l’ordre colonial en Birmanie ; pour la justice sociale et le socialisme démocratique, après avoir observé et partagé les conditions d’existence des classes laborieuses à Londres et à Paris ; contre les totalitarismes nazi et soviétique, après sa participation à la guerre d’Espagne. Parfois qualifié d’« anarchiste conservateur », il est souvent comparé à la philosophe Simone Weil, en raison de ses prises de positions originales pour un socialiste.
Né au XVIIIe siècle dans le sillage de la pensée des Lumières et théorisée par le philosophe -(et mathématicien)- révolutionnaire Nicolas de Condorcet,le mythe du Progrès est partagé par l’essentiel de la gauche, marxisme compris. Le Progrès consacre la croyance dans le perfectionnement global et linéaire de l’humanité.
L’augmentation du savoir, notamment scientifique, doit entraîner avec elle le progrès technique (Ce progrès va se développer avec l’école républicaine dont Condorcet est le théoricien le plus complet – cf là « cinq mémoires sur l’instruction publique »). Jugé bénéfique pour l’homme, qui n’aura plus à accomplir les tâches les plus fatigantes grâce aux machines, celui-ci doit permettre un accroissement des richesses –rebaptisé “croissance économique” – ainsi qu’une amélioration morale et sociale. Les sociétés s’approcheraient ainsi du meilleur des mondes possible, à la fois prospère et composé d’individus bons et libres. Certes, la pensée marxiste est légèrement plus complexe que celle de Condorcet, car elle est dialectique – le Progrès est rendu possible par l’opposition entre les classes sociales –, mais elle reste prisonnière de ce mythe.
Ainsi, si Marx loue le courage des luddites, ces ouvriers anglais qui cassaient les machines, considérant qu’elles étaient la source de leur exploitation et de leur aliénation, il estimait qu’ils se trompaient de combat. Le marxisme a une foi aveugle dans le Progrès. ( Le néo-luddisme est un mouvement moderne d’opposition à tout ou partie du progrès technique. cf l’article de Bill Joy co-fondateur de Sun Microsystem publié en 2000 : pourquoi on n’a pas besoin de nous » – cf la traduction par Michel Roudot » Pourquoi l’avenir n’a pas besoin de nous » . Theodore (dit Ted) Kaczynski, surnommé « Unabomber ». s’est battu, selon lui, contre les dangers inhérents à la direction prise par le progrès dans une société industrielle et une civilisation technologique, une société qui s’éloigne de l’humanité et de la liberté humaine pour la majorité sinon pour la totalité de la population – attentats de 1978 à 1994.)
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George Orwell perçoit l’affaire tout autrement que l’ont fait les marxistes. Comme le relève Stéphane Leménorel, « Orwell n’entend pas seulement comprendre l’emprise technologique sur nos existences, mais aussi ce machinisme dont les ravages sont à la fois plus sournois et radicaux. »
Anti-théoricien, l’écrivain anglais n’est pas victime des illusions de ses camarades intellectuels. Il voit le machinisme tel qu’il est, ou plutôt tel qu’il est ressenti par les classes subalternes. Il fait remarquer que « les gens se rendent confusément compte que le “progrès” est un leurre[iv]». Car « l’époque de la mécanisation triomphante, nous permet d’éprouver réellement la pente naturelle de la machine, qui consiste à rendre impossible toute vie humaine authentique ». « La machine est l’ennemie de la vie ».
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L’écrivain déplore d’ailleurs « qu’aujourd’hui les mots de “progrès” et de “socialisme” so[ie]nt liés de manière indissoluble dans l’esprit de la plupart des gens ». La faute en incombe au socialisme qui « n’a à la bouche que les mots de mécanisation, rationalisation, modernisation – ou du moins croit de son devoir de s’en faire le fervent apôtre.
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Nous retrouvons la problématique développée par Bernanos dans La France contre les robots en 1947. Pour les Français, « le danger n’est pas dans les machines », mais « dans le nombre sans cesse croissant d’hommes habitués, dès leur enfance à ne désirer que ce que les machines peuvent donner. »
De même, pour Orwell, le problème est qu’en se livrant aux machines, l’humain perd son humanité. Pour lui, il n’est pas si évident que « le progrès mécanique tend[e] à rendre la vie sûre et douce » comme il est communément admis, car « toute nouvelle invention mécanique peut produire des effets opposés à ceux qu’on en attendait. »
il craint que « la finalité ultime du progrès mécanique [soit] […] d’aboutir à un monde entièrement automatisé – c’est-à-dire, peut-être, un monde peuplé d’automates » et « de réduire l’être humain à quelque chose qui tiendrait du cerveau enfermé dans un bocal. »…(Nous y sommes !)
…
Enfin, le Progrès enferme l’homme dans un monde totalement artificiel qui le prive de ses plaisirs les plus simples et les plus essentiels, comme celui de contempler la nature. Or, se demande Orwell, « si un homme ne peut prendre plaisir au retour du printemps, pourquoi devrait-il être heureux dans une Utopie qui circonscrit le travail ? »« Car l’homme ne reste humain qu’en ménageant dans sa vie une large place à la simplicité.
C’est cette pensée qui guide Orwell vers son désir d’« une vie simple et plus dure », proche de la nature, faite de tâches agricoles et de jardinage, « au lieu d’une vie plus molle et plus compliquée », comme celle qui caractérise la société industrielle. Il a cependant conscience qu’il est impossible de retourner en arrière, vers une vie sans machine, car « à l’image de la drogue, la machine est utile, dangereuse et créatrice d’habitudes. »Enfin, s’il a pu écrire dans 1984 que « le progrès dans notre monde sera le progrès vers plus de souffrance », Orwell n’est pas technophobe ou réactionnaire pour autant. Mais avant d’accepter une innovation, il faudrait selon lui se demander « cela me rend-il plus humain ou moins humain ?
Jean-Claude Michéa professeur de philosophie à la retraite auteur de Orwell, anarchiste tory (1995) et Orwell éducateur (2003)
“Le délire idéologique de la gauche moderne” en dit long sur l’actualité d’Orwell
Stéphane Leménorel, poète et ancien professeur de philosophie, auteur de George Orwell ou la vie ordinaire (Le Passager clandestin, « Les précurseurs de la décroissance », 2017)
la destruction de la langue et du sens : Les repères ont cédé la place aux paillettes, la raison s’est effacée dans le slogan, les valeurs ont été asphyxiées par les mots d’ordre. Le sens du vrai, la dignité, la décence ordinaire, chère à Orwell, se retrouvent enterrés sous les ruines du spectacle.
Jean-Jacques Rosat, professeur de philosophie, éditeur et auteur de Chroniques orwelliennes Collège de France, 2013)
« l’anéantissement de la vie commune » : Les bases de la société décrite dans 1984 ne sont pas à chercher en premier lieu dans l’économie, la sociologie ou l’idéologie, mais dans la politique et dans la volonté de pouvoir. À quoi rêvent ses dirigeants – les « oligarques », comme Orwell les appelle ? Au pouvoir pour le pouvoir. Au pouvoir absolu. « Dieu, c’est le pouvoir. » Le pouvoir sur les choses et sur les corps, sans doute. Mais, surtout et par-dessus tout, le « pouvoir sur l’esprit ». Pour y parvenir, tous les moyens sont bons : substitution aux événements passés de faits alternatifs, négation des lois de la nature, liquidation de la logique et du principe de non-contradiction, rejet de la démarche empirique, destruction de la vérité objective et de tout espace des raisons
Emmanuel Roux, docteur en philosophie et auteur notamment de George Orwell : la politique de l’écrivain (Michalon, « Le bien commun », 2015).
Orwell me semble majeur pour de nombreuses raisons. Il a notamment inventé l’écriture politique comme forme authentique d’engagement contre les postures des « intellectuels ». Mais si je devais souligner deux raisons majeures, ce serait d’une part son « socialisme démocratique », qu’on peut sans problème renommer « populisme civique » : une pensée politique qui privilégie les médiations institutionnelles pour que le plus grand nombre pèse vraiment sur les décisions majeures de la vie civile, qui donne sa place au conflit dans la mesure où celui-ci est régulé et civilisé par des valeurs communes, qui manifeste à l’égard de toute forme d’altérité une générosité et une tolérance de principe, qui est fondamentalement non violent, qui pense ensemble la liberté et l’égalité sans les sacrifier l’une à l’autre, qui refuse par principe toute avancée scientifique destructrice du cadre naturel, qui se méfie du pouvoir jusque dans sa volonté de ne pas l’instrumentaliser.
« La figure de la triade, trois personnes étroitement liées par une « amitié stellaire », expression de Nietzsche qui désigne les amitiés qui n’ont de lieu que dans l’espace de la pensée, de l’intelligence et de la vérité. Le rapprochement entre ces trois auteurs s’est effectué en plusieurs étapes. Les lisant séparément, j’ai d’abord repéré des noms, Antigone, Jean de la Croix, et des mots, exil, renoncement, une « écholalie » entre leurs livres, expression que j’emprunte à André Hirt.
Ensuite, Belinda et le monstre, riche biographie de Cristina Campo écrite par Cristina De Stefano, m’a révélé l’amitié entre l’Italienne et l’Andalouse qui se sont connues à Rome dans les années 60, et leur commune admiration pour Simone Weil. » L’incorrect
Les Incandescentes
La quête d’amour et de vérité
Elisabeth Bart -23 mai 2019
Les incandescentes -23 mai 2019–Elisabeth Bart est professeur de lettre classique et critique littéraire
Élisabeth Bart publie Les Incandescentes, livre admirable qui retrace les destins temporels et spirituels de Simone Weil ( 1909-1943 morte à 34 ans), Marìa Zambrano(1904-1991) et Cristina Campo(1923-1977). En remontant aux sources intellectuelles de leur œuvre (Antigone, Dante, Jean de la Croix), Élisabeth Bart montre ce qui unit ces trois femmes : la quête d’amour et de vérité, qui est une seule et même quête.
Marìa Zambrano est une philosophe née en Andalousie, républicaine exilée de 1939 à 1984, ayant fui la dictature franquiste. Au cours de ces 45 années, elle vécut dans différents pays d’Amérique latine et d’Europe. De retour en Espagne, elle reçut le prestigieux prix Cervantès pour l’ensemble de son œuvre en 1988. Son œuvre philosophique, à la hauteur des plus grandes œuvres du XXe siècle européen, évolue vers une écriture poétique où le concept s’exprime par des variations (au sens musical du terme) sur des métaphores, telle l’aurore dans l’un de ses derniers livres publié en Espagne en 1987, intitulé De l’aurore. Cristina Campo, nom de plume de Vittoria Guerrini, née à Bologne, est une poétesse et critique littéraire, traductrice de grands auteurs, Virginia Woolf, William Carlos Williams, John Donne, Simone Weil, pour ne citer qu’eux. Inclassable, son œuvre est d’une incomparable beauté stylistique, qu’on ne cesse de relire quand on l’a découverte. Deux recueils, Les Impardonnables et La Noix d’or, colligent des méditations poétiques sur la littérature, l’art, la liturgie, aussi singulières que profondes. Son œuvre poétique, publiée en français sous le titre Le Tigre absence, composée de poèmes profanes et liturgiques, offre un exemple parfait de « claire mystique », expression que j’emprunte à Marìa Zambrano.
Elisabeth Bart : « Selon Cristina Campo, certains livres nous sont destinés, j’ai su que les œuvres de ces trois femmes m’étaient destinées, le livre s’est imposé à moi, je n’ai même pas « choisi » de l’écrire. Si la triade avait été composée de deux femmes et d’un homme, le livre se serait sans doute imposé à moi de la même manière, il n’y a aucun présupposé idéologique à l’origine de ma recherche.
Ces trois femmes se conçoivent comme créatures de Dieu, filles du Père, position métaphysique qui surplombe la position sociale. Le christianisme a proclamé la dignité ontologique de la femme égale à celle de l’homme, préexistante à l’ordre social : « Il n’y a ni Juif ni Grec, ni esclave ni homme libre, ni homme ni femme, vous n’êtes tous qu’un dans le Christ Jésus », écrit saint Paul (Ga, 3 18).
En lisant Simone Weil, Marìa Zambrano et Cristina Campo, on comprend qu’une renaissance de la vie spirituelle nécessite une révolution métaphysique qui renverserait l’espace mental dominant le monde actuel : que les êtres humains ne se prennent plus pour Dieu, qu’ils prennent le monde, le langage et leur propre existence pour ce qu’ils sont, à savoir un don.
Dans Philosophie et poésie – 2015-, Marìa Zambrano retrace l’histoire de la métaphysique occidentale à partir de la condamnation platonicienne de la poésie qui a conduit l’Occident à séparer la philosophie et la poésie puis la philosophie et la science, d’où ce qu’elle nomme une « métaphysique de la création » qui constitue le fond, l’espace mental sur lequel repose l’ordre mondial actuel. En d’autres termes, celui-ci obéit à une pensée rationaliste, pas rationnelle pour autant, qui a rejeté dans les marges, voire le non-être, tous les modes de pensée qui ne concourent pas à la maîtrise du monde, laissant libre cours à un régime économique de prédation sans limites.
Comme Marìa Zambrano, Simone Weil critique cette métaphysique, en particulier dans L’Enracinement, dont elle voit l’avènement à la Renaissance et le triomphe au XVIIIe siècle avec la philosophie des Lumières. Selon elle, une telle métaphysique a perverti la science qui a perdu la sagesse désintéressée des anciens Grecs et ne vise plus que la maîtrise du monde.
De cette métaphysique découle la destruction des cultures traditionnelles et, avec elle, la destruction de l’identité des peuples et d’autres modes de pensée qui s’exprimaient dans la poésie et la mystique, destruction que Simone Weil nomme « déracinement ». Le mot « poésie » ne désigne pas, chez nos trois penseuses, ce qui s’exhibe lors du misérable « Printemps des poètes » ni ce qui se vend dans les infâmes « marchés de la poésie » mais toutes les créations littéraires, musicales et artistiques qui imprégnaient les peuples dans les cultures traditionnelles grâce auxquelles ils habitaient le monde. « Les travailleurs ont plus besoin de poésie que de pain », écrit Simone Weil dans La pesanteur et la grâce et, dans des pages splendides de son essai Saint Jean de la Croix, Marìa Zambrano évoque ce XVIe siècle où « la Castille chantait » et pose la question : « Pourquoi la Castille ne chante-t-elle plus ? » Avant la Renaissance, la culture savante et la culture populaire dialoguaient, s’influençaient mutuellement comme en témoignent quelques traces, par exemple le chant polyphonique corse toujours vivant dans la liturgie et les fêtes profanes sur l’île de Beauté : le Chant XVII du Purgatoire de La Divine Comédiede Dante, chanté par le chœur d’hommes de Sartène, a traversé les siècles à travers des générations de bergers analphabètes. « La poésie est fille de la liturgie, comme Dante le démontre d’un bout à l’autre de La Divine Comédie » écrit Cristina Campo dans ses Notes sur la liturgie. Depuis ses origines, depuis Le Conte du Graal de Chrétien de Troyes né de la liturgie, tout grand roman est un poème qui déploie un discours de symboles. La liturgie est la poésie suprême dans toutes les religions, toutes les langues, à la portée de tous, elle assume ce que Pierre Legendre nomme la « ligne d’ombre », « les choses ultimes », selon Roberto Calassso, — la mort, l’irréversibilité du temps, la désidérabilité — , elle leur donne sens à travers les symboles. La liturgie, pure gratuité, quête de la Beauté, est la seule forme de résistance à l’Empire du Management que Pierre Legendre et d’autres penseurs actuels identifient à un totalitarisme masqué.
La renaissance de la vie spirituelle qu’appelle la lecture de ces trois penseuses serait d’abord renaissance de la poésie, de la pensée poétique face à la pensée calculante qui domine le monde aujourd’hui. Elle passera par une renaissance des trésors de la civilisation chrétienne. Tout n’a pas disparu, tout est encore là, les œuvres théologiques, littéraires, la musique, les cathédrales, les églises, telle la princesse endormie des contes, attendent le baiser du réveil. L’ignorance de ces œuvres engendre un nouvel obscurantisme qu’il s’agit de dissiper en exhumant les vérités demeurées à l’état latent. Il faut trouver, pour les traduire, une langue dont la beauté triomphe de la hideuse novlangue managériale. Œuvrer à une renaissance de la civilisation chrétienne, comme l’ont fait les Incandescentes, est moins illusoire que croire à la pérennité de l’ordre du monde actuel et à la métaphysique qui le fonde.
Le terme « réactionnaire » appartient au lexique de la politique et de la philosophie politique alors que la notion « antimoderne », telle que l’a définie Antoine Compagnon dont votre revue se réclame, renvoie d’une façon beaucoup plus large à des choix métaphysiques qui peuvent conduire à des positions différentes sur l’échiquier politique, surtout actuellement où la décomposition idéologique est telle qu’on ne sait plus très bien ce que recouvrent les termes « réactionnaire » et « conservateur », utilisés comme des insultes dans les grands media et sur les réseaux sociaux, ni à quelle réalité ils renvoient. Simone Weil et Marìa Zambrano ont vécu au XXe siècle, la première a milité dès l’adolescence dans des mouvements de gauche, voire d’extrême-gauche, elle a travaillé à l’usine et dans les champs pour connaître la condition ouvrière, elle est morte à Ashford, ayant rejoint la France Libre à Londres ; le seconde s’est engagée aux côtés des Républicains au cours de la guerre d’Espagne, elle a vécu les deux tiers de sa vie en exil pour fuir une dictature d’extrême droite. Les qualifier de réactionnaires serait insensé. Quant à Cristina Campo, elle a vécu ici-bas en exilée, elle-même Impardonnable, nom qu’elle donne à ces impassibles lisant Job ou Jérémie dans l’imminence de l’échafaud, ceux qui renoncent, dans un monde où le pouvoir est coupé de ses racines spirituelles, à un engagement social et politique purement temporel.
Elles sont « antimodernes » essentiellement dans leur critique de la métaphysique humaniste, en particulier dans leur incrédulité envers le « Progrès » tel que celle-ci le conçoit. Simone Weil qualifie de « poison » ce « Progrès » exclusivement matérialiste qui prétend améliorer la condition humaine par les sciences, les techniques et par le droit, et qui en réalité déracine, plongeant les hommes dans la détresse : « La destruction du passé est peut-être le plus grand crime », écrit-elle dans L’enracinement, et à propos des ouvriers : « Ce qu’on peut chercher dans leurs revendications, c’est le signe de leurs souffrances. Or les revendications expriment toutes ou presque la souffrance du déracinement » (Ces phrases sont à méditer à propos des Gilets Jaunes). La critique de cette métaphysique apparaît tout aussi radicale dans les livres de Marìa Zambrano, par exemple dans L’Homme et le divin. La mort de Dieu, programmée par cette métaphysique, laisse les hommes en proie aux obscures divinités de l’État, du Marché, du Progrès et du Futur, puissances abstraites et anonymes qui dominent le monde aujourd’hui, réplique artificielle du Chaos de l’origine.
Une très juste expression de Cristina Campo condense l’antimodernité des Incandescentes: nous sommes dans une civilisation de la perte. Nous avons perdu l’essentiel, ce qui constituait « l’autre monde » : « À quoi se réduit désormais l’examen de la condition de l’homme, si ce n’est à l’énumération, stoïque ou terrifiée, de ses pertes ? Du silence à l’oxygène, du temps à l’équilibre mental, de l’eau à la pudeur, de la culture au règne des cieux. » Comme son compatriote et contemporain Pasolini, Cristina perçoit l’horreur de la société de consommation qui, étouffant les hommes sous une marée d’objets inutiles, massacre la Beauté, à commencer par la beauté de la nature. Elle s’insurge aussi contre la perte suprême, celle du « destin » dont le nom chrétien est « vocation » : « Tous les murs de la métropole crient à l’homme quelle musique il devra aimer, quelle maison désirer, quelle femme accueillir dans ses rêves, et ils lui proposent sans trêve la cohue babélique des destins vicaires, de l’actrice qui a bu du poison au champion mort dans un accident », écrit-elle dans Les Impardonnables.
Le secret, c’est ce que trouve l’écrivain dans sa solitude, que Marìa Zambrano définit dans son essai Pourquoi on écrit comme « ce qui ne peut se dire à haute voix, à cause de la trop grande charge de vérité qu’il renferme », « la vérité de ce qui se passe dans le sein du temps ». C’est une vérité qui ne peut se donner dans l’immédiateté, à la lumière crue de l’instant, une vérité qui se dévoile par l’écriture. L’écrivain ne voit pas cette « trop grande charge de vérité » qu’il porte en lui, il s’en délivre, et ce sont les lecteurs qui, au fil du temps, dévoileront à leur tour une part de cette vérité pour nourrir leur propre secret. Écrire, penser, c’est entrer dans le travail immémorial du langage, lequel procède du Verbe et nous dépasse. Ce que m’ont dévoilé ces trois penseuses ne recouvre certainement pas la totalité de leur secret, le propre des grandes œuvres est de préserver ce secret au sein du temps, chaque époque trouve en elles la part de vérité qui lui revient.
Leur « vocation » d’écrivain se manifeste clairement dans leur poétique. L’œuvre de chacune d’elles répond à un appel de Dieu qui s’inscrit dans le dessein de Dieu. Bien que chacune ait suivi son propre chemin, que leurs expériences sont très différentes, elles se rejoignent sur l’essentiel. Leur expérience de l’écriture est vécue comme une expérience mystique et ce n’est pas un hasard si toutes les trois ont pris pour modèle saint Jean de la Croix, le poète mystique par excellence. La mystique est une potentialité de l’être humain que la philosophie pourrait reconnaître si elle n’avait pas rejeté l’amour. Chez le mystique, l’intelligence est animée par l’amour au sens chrétien du terme, la charité, le don de soi. Ces trois « incandescentes » brûlent d’amour de la Vérité : comment vivre, comment écrire sans un « Seigneur de l’Être » à aimer, demande Marìa Zambrano. La voie sanjuaniste est celle de la montée au Carmel, traversée de la nuit obscure qui crée un vide en soi pour faire place à l’objet d’amour, que l’écriture intériorise au plus profond de l’âme. On atteint alors une poésie « objectale », la plus haute poésie. L’amour courtois, qui renonçait à la possession de l’objet aimé pour le chanter, constituait un prélude, un premier pas dans cette voie mystique comme en témoigne la poésie des troubadours aux XIIe-XIIIe siècles, qui fut aussi œuvre de femmes, les trobaritz, ce qu’on oublie trop souvent. Dans la mystique, le sujet se consume pour l’objet aimé, il se libère ainsi du conformisme social et intellectuel, il atteint une liberté intérieure absolue : « Incandescents, nous traversons les murs », écrit Cristina Campo.
Juan de Yepes Álvarez (en religionJean de la Croixou Juan de la Cruz), né à Fontiveros (Espagne) le et mort au couvent d’Úbeda le , est un prêtre carme, saint mystique espagnol, souvent appelé le réformateur et « Saint du Carmel ». Ses écrits mystiques, toujours populaires, font qu’il fut déclaré Docteur de l’Église en 1926
Après les OGM voici venir les humains génétiquement modifiés
près
Le docteur Alexandra Henrion-Caude est généticienne, ancienne directrice de recherche de l’hôpital Necker-enfants malades et membre de l’Espace éthique Ile-de-France.
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Avec le vote de la loi de bioéthique (AMP-assisted reproductive technology) nous entrons dans un cauchemar digne de sciences fictions – film Bienvenue à Gattaca ou du livre le meilleurs des mondes
l’état stocke les gamètes des jeunes français : l’état devient géniteur
le stockage des gamètes peut conduite un père à avoir 100 voire 1000 enfants ( Pays Bas) d’où les risques de consanguinité
l y a beaucoup d’effets secondaires aux traitements hormonaux dont on ne parle pas.
On systématise le tri des embryons et la loi permettra au ministre de modifier l’aménagement de celui-ci ( selon les chiffres 2016 il y avait déjà 300 000 embryons stockés). Quelle liberté de la mère sur ce tri ?
La France détient déjà le record mondial des tests prénataux.
On peut donner des embryons à la recherche jusqu’à 14 jours ( l’embryon est déjà visible et le coeur est formé). Le chercheur pourra créer des gamètes à partir de ces embryons et même créer des embryons génétiquement modifiés voire des chimères homme/animal
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Loi de Bioéthique : Sont-ils devenus fous ? Avec Alexandra Caude-Henrion. Part 1
CLONAGE HUMAIN ET CHIMÈRE. Avec Alexandra Caude-Henrion Part.2
le texte a été proposé par Mme Agnès Buzin, ministre des solidarités et de la santé et déposé le 24 juillet 2019 à l’Assemblée
Rapport n° 2243 de M. Jean-Louis TOURAINE, Mme Coralie DUBOST, MM. Hervé SAULIGNAC, Philippe Jean BERTA, Jean-François ELIAOU et Mme Laëtitia ROMEIRO DIAS, fait au nom de la commission spéciale, déposé le 14 septembre 2019
Contribution du Comité consultatif national d’éthique à la révision de la loi de bioéthique
états généraux de la bioéthique (contributions déposées sur la plateforme du 12 février au 30 avril 2018 ont toutes été lues et intégrées à une synthèse cartographique)
rapport au nom de la commission spéciale déposé le 14 septembre 2019 exposé de la loi
– au cours de ces débats est survenu un incident relaté ici par FranceTV .fr et relatif au vote de l’amendement 2123 (sur 2500) présenté par le député LREM de Charente-Maritime Raphaël Gérard : Le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, met donc aux voix l’amendement. Comme il est d’usage lors de ces votes, notamment lorsque le nombre d’amendements est si important, le scrutin se déroule à main levée. Quelques secondes suffisent et le président annonce l’adoption de l’amendement.
« Non ! Il n’était pas adopté ! », lancent des députés du groupe Les Républicains. Des bras se lèvent et des huées sont entonnées. « Monsieur le président ! Il faut voter par ‘assis-debout’ !, demande le député LR Thibault Bazin pour clarifier la situation.
Deux jours après l’événement, chacun campe toujours sur ses positions. Plusieurs députés des Républicains continuent d’affirmer que la majorité des votants était contre. Et ils ne sont pas seuls. « Je pense que c’était mal compté. Je crois en mon for intérieur qu’il aurait dû être rejeté au vu des votes », a expliqué la députée PCF Elsa Faucillon à LCP.
analyse du scrutin du vote ( 60 voix pour, 37 contre et 4 abstentions)
groupe LREM : pour 45 ; contre 7 ; abstentions 3 ; non-votants 6
groupe Les Républicains : pour 1 ; contre : 20
groupe Mouvement démocrate et apparentés : pour 7 ; contre 2 ; abstention 1 ; non-votants 2
groupe socialiste et apparentés : pour 1 ; contre 1 ; non-votants 1
groupe UDI ;: contre 4
groupe Liberté et territoires : contre 2
groupe La France Insoumise : pour 2
groupe Ecologie, démocratie et solidarité :1
groupe Agir Ensemble : pour 2
groupe de la gauche démocrate et républicaine : pour 1
non inscrit : contre 1
Le 31 juillet 2020, l’Assemblée nationale a adopté en deuxième lecture le projet de loi. Elle a rétabli dans ses grandes lignes le projet de loi, tel qu’elle l’avait voté en octobre 2019, avec plusieurs modifications d’importance.
Comme en première lecture et à l’instar du vote des sénateurs, les députés ont rejeté la légalisation de la PMA post-mortem(avec les gamètes d’un conjoint décédé) au bénéfice des veuves.
Les députés ont également rejeté le don d’ovocytes dans un couple de femmes, selon la technique dite de la « ROPA »,(La méthode ROPA consiste en un traitement de fécondation in vitro qui permet aux couples de femmes de devenir mamans. L’une d’entre elles devient la mère génétique qui apporte l’ovule et l’autre devient la mère biologique en portant le bébé dans son ventre.)
Les nouveaux amendements votés permettent notamment :
aux établissements privés à but lucratif, sous conditions, de conserver des gamètes ;
la possible levée de l’anonymat des donneurs pour les enfants nés sous PMA avant la loi ;
pour les enfants nés de GPA, la limitation de la transcription d’un acte d’état civil étranger au seul parent biologique. Le second parent dit « d’intention » devra passer par une procédure d’adoption.
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Texte voté par l’Assemblé en 2ième lecture le 31 juillet, transmis au Sénat le 3 août 2020 pour vote en deuxième lecture
la position du Dr Henrion-Caude sur Présent -13 février 2020 :
En fait, et pour être synthétique, ce projet institutionnalise la marchandisation du corps des individus, possiblement la création de chimères homme-animal, et facilite le recours au clonage humain. Bref, il nous fait rentrer de plain-pied dans le monde du Meilleur des mondes d’Aldous Huxley, et dans toutes les craintes ancestrales, de toutes cultures, qui anticipaient la dangerosité de ces mélanges, notamment la mythologie.
En tant que généticienne, je rappellerai trois choses simples.
La première est le consensus scientifique indiscutable selon lequel la vie d’un individu débute à l’établissement de son propre patrimoine génétique. Chez l’homme, c’est donc lors de la dernière étape de la fécondation, à la fusion du patrimoine génétique du père et de la mère, que débute la vie, ce processus continu qui le conduira à la mort. Ainsi, toute manipulation sur l’embryon humain ne peut se défendre sur le plan éthique sans enfreindre le code de Nuremberg.
La seconde est que les tests génétiques sur lesquels se fondent les diagnostics reposent sur une conception primitive erronée de notre génome qui se révèle beaucoup plus complexe qu’« une mutation, une maladie », grâce à ce qu’on appelle le non-codant, que l’on a longtemps appelé l’ADN poubelle. Par ailleurs, l’extension de ces pratiques institutionnalise de fait l’eugénisme.
La troisième est qu’il est bon de partager les découvertes formidables de l’épigénétique (modifications produites par l’environnement, qui entraînent un changement de l’expression du génome) et de l’origine développementale des maladies et de la santé. Ces connaissances bien établies depuis maintenant plus de dix ans soulignent la folie qui consiste à étendre la pratique de la PMA, quand il s’agit de s’intéresser plutôt à l’enjeu de santé publique que le recours à ces techniques soulève.
— Le nouveau projet de loi tel qu’il a été voté par le Sénat prévoit un allongement du délai de culture de l’embryon passant de 7 à 21 jours (quand les députés avaient réclamé son allongement à 14 jours). Qu’est-ce que cela implique concrètement ?
A 21 jours, l’embryon humain est normalement bien enfoui dans l’utérus maternel, son cœur commence à battre, son lien avec sa mère est déjà bien développé, et le développement de son cerveau est si avancé que l’appareil auditif s’ébauche. Alors pourquoi 21 jours ? Ce stade correspond à la limite technique d’aujourd’hui, qui fait que nous ne savons pas cultiver l’embryon humain au-delà des 21 jours. Donc, contrairement à ce que l’on fait croire aux Français, ce n’est pas un encadrement légal, mais bien une limitation technique.
Donc, si demain la connaissance technique nous permet de poursuivre la « culture » in vitro de l’embryon humain à un mois, la loi sera modifiée en fonction, et la technique d’ectogenèse, qui est celle de l’utérus artificiel, ira de l’avant. Où est le progrès médical à externaliser les premiers stades de développement de l’embryon, alors qu’on découvre sans cesse la richesse des interactions materno-fœtales ?
— Ce nouveau projet de loi propose aussi de supprimer la clause de conscience dans le cas d’interruption médicale de grossesse. N’est-ce pas, finalement, la volonté affichée de promouvoir une médecine déshumanisée dans ce sens où le médecin n’est plus qu’un simple exécutant, sans âme ni intelligence ou conscience, des volontés du patient ?
Vous l’avez compris, la tendance actuelle, qu’on appelle à tort « progrès », consiste en la dépossession de l’homme de lui-même. J’externalise la reproduction au point de proposer la PMA sans plus aucune indication médicale. J’externalise la grossesse au point de développer des embryons humains jusqu’à 21 jours. J’externalise ma conscience de scientifique au point d’avoir des lois qui me dictent la frontière de ce qui est éthique, de ce qui ne l’est pas. Pour finir, j’affranchis les hommes de penser, que ce soit la femme qu’on presse de faire son interruption médicale de grossesse, en l’empêchant de réfléchir pendant une semaine (ou plutôt de comprendre tout ce qui lui a été dit), et que ce soit la clause de conscience qui permet aux praticiens d’avoir dans leur pratique un libre arbitre. C’est cela aussi ce projet de loi.
— Jacques Bigot, chef de file socialiste sur le texte, a eu ces mots au moment du vote : « Cette loi doit être une loi de confiance dans l’individu sur les grandes avancées médicales […] plutôt qu’une loi d’interdiction. » Vous, qui avez lancé ce vibrant appel aux sénateurs, que lui répondriez-vous ?
— Comment ose-t-il parler de « grandes avancées médicales » quand l’Académie nationale de médecine, 2 000 médecins sous l’égide du Dr Raphaël Nogier, et d’autres personnalités compétentes, notamment l’éminent Dr Jacques Testart, se sont tous exprimés de façon unanime sur les dérapages d’ordre médical de ce projet de loi. ( cf le manifeste des médecins)
Je lui répondrai donc de ne pas être sourd à ces appels unanimement convergents par des personnalités si diverses. Je lui demanderai d’avoir la curiosité de cliquer sur tous les liens postés sous ma vidéo YouTube filmant mon appel, à la façon de l’abbé Pierre, sur la loi bioéthique : PMA, embryons. Je lui demanderai de se renseigner mieux, par exemple à l’international, et d’écouter l’éminent biologiste de la reproduction australien, le Pr John Aitken, quand il s’inquiète des générations d’enfants infertiles produits par la fécondation in vitro.
Lire ce projet de loi – en tant que généticienne – a provoqué chez moi un vertige effroyable comme si ce projet semblait être chargé d’écraser tout ce qu’il y a d’humain dans l’individu sous couvert du progrès de la science. Seule la méthode employée par ce projet pour noyer les consciences, et notamment à coups de sigles incompréhensibles, semble être scientifique. •
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Accès au projet de loi bioéthique – première et deuxième lecture -Assemblée Nationale
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Le manifeste des médecins
Suite à la tribune parue le 17 mars 2016, dans le journal Le Monde, signée par 130 médecins et biologistes, intitulée «Nous médecins avons aidé les couples homosexuels à avoir un enfant même si la loi l’interdit», suite aux récentes déclarations du Pr René Frydman qui demande la PMA pour toutes les femmes (janvier 2017) ;
Nous, médecins, impliqués dans la vie quotidienne de nos concitoyens voulons par ce manifeste rappeler quels sont les rôles, les limites et les exigences de notre profession.
Les tentations sont grandes pour les pouvoirs publics et les usagers de s’approprier les techniques bio-médicales à des fins partisanes. Nous mettons en garde contre ces tentations.
Chateaubriand et la conclusion de notre histoire –Dedefensa.org
Les Mémoires d’outre-tombesont la principale œuvre de François-René de Chateaubriand, dont la rédaction commence en 1809, sous le titre Mémoires de ma vie, et s’achève en 1841. L’édition originale des Mémoires d’outre-tombe, titre final du projet, est publiée en douze volumes entre 1849 et 1850.
S’ils comportent des traits qui les rapprochent du genre littéraire des mémoires (au sens classique du terme, comme les Mémoires de Saint-Simon de Saint-Simon), les Mémoires d’outre-tombe s’inspirent également des Confessions de Rousseau, au sens où Chateaubriand traite — outre les événements politiques et historiques auxquels il assiste — de détails de sa vie privée et de ses aspirations personnelles. L’auteur traite donc des événements historiques majeurs dont il fut témoin (Révolution, République, Empire, Restauration, Monarchie de Juillet) mais en même temps nous dévoile son moi intérieur, dans une confidence aussi proche qu’intime à son lecteur.
C’est également dans cet ouvrage qu’on trouve quelques-uns des meilleurs exemples français de prose poétique, genre dans lequel Chateaubriand excellait.
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Un des plus importants textes du monde moderne, le premier qui nous annonce comment tout va être dévoré : civilisation occidentale et autres, peuples, sexes, cultures, religions aussi. C’est la conclusion des Mémoires d’outre-tombe. On commence avec l’unification technique du monde :
« La société, d’un autre côté, n’est pas moins menacée par l’expansion de l’intelligence qu’elle ne l’est par le développement de la nature brute. Supposez les bras condamnés au repos en raison de la multiplicité et de la variété des machines, admettez qu’un mercenaire unique et général, la matière, remplace les mercenaires de la glèbe et de la domesticité : que ferez−vous du genre humain désoccupé ? Que ferez−vous des passions oisives en même temps que l’intelligence ? La vigueur du corps s’entretient par l’occupation physique ; le labeur cessant, la force disparaît ; nous deviendrions semblables à ces nations de l’Asie, proie du premier envahisseur, et qui ne se peuvent défendre contre une main qui porte le fer. Ainsi la liberté ne se conserve que par le travail, parce que le travail produit la force : retirez la malédiction prononcée contre les fils d’Adam, et ils périront dans la servitude : In sudore vultus tui, vesceris pane. »
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« La malédiction divine entre donc dans le mystère de notre sort ; l’homme est moins l’esclave de ses sueurs que de ses pensées : voilà comme, après avoir fait le tour de la société, après avoir passé par les diverses civilisations, après avoir supposé des perfectionnements inconnus on se retrouve au point de départ en présence des vérités de l’Ecriture. »
…
Le basculement immoral de l’homme moderne, grosse bête anesthésiée, ou aux indignations sélectives, qui aime tout justifier et expliquer :
« Au milieu de cela, remarquez une contradiction phénoménale : l’état matériel s’améliore, le progrès intellectuel s’accroît, et les nations au lieu de profiter s’amoindrissent : d’où vient cette contradiction ?
C’est que nous avons perdu dans l’ordre moral. En tout temps il y a eu des crimes ; mais ils n’étaient point commis de sang−froid, comme ils le sont de nos jours, en raison de la perte du sentiment religieux. A cette heure ils ne révoltent plus, ils paraissent une conséquence de la marche du temps ; si on les jugeait autrefois d’une manière différente, c’est qu’on n’était pas encore, ainsi qu’on l’ose affirmer, assez avancé dans la connaissance de l’homme ; on les analyse actuellement ; on les éprouve au creuset, afin de voir ce qu’on peut en tirer d’utile, comme la chimie trouve des ingrédients dans les voiries. »
…
La corruption va devenir institutionnalisée :
« Les corruptions de l’esprit, bien autrement destructives que celles des sens, sont acceptées comme des résultats nécessaires ; elles n’appartiennent plus à quelques individus pervers, elles sont tombées dans le domaine public. »
…
On refuse une âme, on adore le néant et l’hébétement
« Tels hommes seraient humiliés qu’on leur prouvât qu’ils ont une âme, qu’au-delà de cette vie ils trouveront une autre vie ; ils croiraient manquer de fermeté et de force et de génie, s’ils ne s’élevaient au-dessus de la pusillanimité de nos pères ; ils adoptent le néant ou, si vous le voulez, le doute, comme un fait désagréable peut−être, mais comme une vérité qu’on ne saurait nier. Admirez l’hébétement de notre orgueil ! »
L’individu triomphera et la société périra :
« Voilà comment s’expliquent le dépérissement de la société et l’accroissement de l’individu. Si le sens moral se développait en raison du développement de l’intelligence, il y aurait contrepoids et l’humanité grandirait sans danger, mais il arrive tout le contraire : la perception du bien et du mal s’obscurcit à mesure que l’intelligence s’éclaire ; la conscience se rétrécit à mesure que les idées s’élargissent. Oui, la société périra : la liberté, qui pouvait sauver le monde, ne marchera pas, faute de s’appuyer à la religion ; l’ordre, qui pouvait maintenir la régularité, ne s’établira pas solidement, parce que l’anarchie des idées le combat… »
Une belle intuition est celle-ci, qui concerne…la mondialisation, qui se fera au prix entre autres de la famille :
« La folie du moment est d’arriver à l’unité des peuples et de ne faire qu’un seul homme de l’espèce entière, soit ; mais en acquérant des facultés générales, toute une série de sentiments privés ne périra−t−elle pas ? Adieu les douceurs du foyer ; adieu les charmes de la famille ; parmi tous ces êtres blancs, jaunes, noirs, réputés vos compatriotes, vous ne pourriez-vous jeter au cou d’un frère. »
Puis Chateaubriand décrit notre société nulle, flat (cf. Thomas Friedman), plate et creuse et surtout ubiquitaire :
« Quelle serait une société universelle qui n’aurait point de pays particulier, qui ne serait ni française, ni anglaise, ni allemande, ni espagnole, ni portugaise, ni italienne ? ni russe, ni tartare, ni turque, ni persane, ni indienne, ni chinoise, ni américaine, ou plutôt qui serait à la fois toutes ces sociétés ? Qu’en résulterait−il pour ses mœurs, ses sciences, ses arts, sa poésie ? Comment s’exprimeraient des passions ressenties à la fois à la manière des différents peuples dans les différents climats ? Comment entrerait dans le langage cette confusion de besoins et d’images produits des divers soleils qui auraient éclairé une jeunesse, une virilité et une vieillesse communes ? Et quel serait ce langage ? De la fusion des sociétés résultera−t−il un idiome universel, ou bien y aura−t−il un dialecte de transaction servant à l’usage journalier, tandis que chaque nation parlerait sa propre langue, ou bien les langues diverses seraient−elles entendues de tous ? Sous quelle règle semblable, sous quelle loi unique existerait cette société ? »
Et de conclure sur cette prison planétaire :
« Comment trouver place sur une terre agrandie par la puissance d’ubiquité, et rétrécie par les petites proportions d’un globe fouillé partout ? Il ne resterait qu’à demander à la science le moyen de changer de planète. »
L : Bonjour mon ami ! Tu es très beau ! Comment te nommes-tu ? Et que signifient toutes ces perles ?
_ Je suis l’ange Emenil , l’ange du (mouvement ?) de l’harmonisation du monde ; mes perles sont le symbole de mon attachement au Seigneur, et de ma fidélité à ses ordres.
Je suis particulièrement attentif aux traditions ; je conserve précieusement les Tables de la Loi, et tout ce qui est le fondement de notre univers d’amour, créé par l’Eternel.
Je suis le responsable du bon fonctionnement des lois célestes et de leur usage sur terre .
Je suis le gardien du Temple .
L : Es-tu un nomade ?
_ Non , lulu. J’appartiens au groupe des philosophes , très proches du Seigneur. Je connais Nomi, et je travaille avec lui, à la bonne harmonie de nos deux mondes . Il faut maintenir un équilibre et j’en suis le garant.
L : Peux-tu réécrire ton nom, cher ange ? En lettres d’imprimerie , si tu le veux bien ?
_ EMENIL
L : Merci ! Puis-je avoir quelques autres précisions sur ta mission ?
_ Je suis l’ange de la coordination céleste, qui établit une accordance, entre le monde du ciel et celui de la terre .
L : En ce moment , le virus a provoqué une grande perturbation ! Vas-tu agir et intervenir, avec l’aide de tes compagnons du ciel, et la permission de Dieu ?
_ Oui , je vais rétablir la sérénité sur cette terre, du moins pendant un certain temps, et nous verrons bien !
J’espère, et je supplie, pour que votre comportement s’améliore, avec notre soutien, avec celui des Justes et des Saints, qui implorent pour vous.
Repentez-vous, et priez le Père tout-puissant, qui a votre vie entre ses mains. Reprenez courage et foi en Lui.
L : Mais pour les personnes qui ne croient pas ?
_ Elles vont devoir faire un choix, car leur vie future en dépend. Le matériel n’est qu’apparence, même s’il joue un grand rôle dans votre existence.
Il faut retrouver la clé de la porte céleste, et cette première semonce, va vous y aider .
L : Merci ange très saint. Sois béni. Je te supplie de nous aider. Je suis profondément honorée de notre rencontre .
_ Moi aussi, lulu
L : Je ne crois pas mériter cet honneur ! Love You !
4 juillet 2020 :
Peu après mon entrevue avec Emenil, j’ai réalisé que je n’avais pas obtenu une véritable explication des détails de sa mission, au royaume des Cieux .
J’ai donc posé la question à Mom, et j’ai été quelque peu étonnée par les réponses, assez éloignées de ce qu’Emenil avait bien voulu me confier auparavant . Voici donc le contenu de notre dialogue : L : Mom , je ne me souviens plus de tous les aspects du rôle d’Emenil , que tu avais évoqués, la nuit dernière, par télépathie . Tu peux me rappeler ce qu’il en est,
mon amie ?
_ Bien sûr, et c’est Namimer qui va te l’expliquer.
L : C’est toi , mon humoriste ?
_ Oui lulu.
Namimer se lance alors, dans une tirade, qui révèle une toute autre perception, de l’activité céleste d’Emenil :
_ Emenil est le garant de l’équibre ciel-terre , et cette harmonie, comme tout ce qui existe au ciel, est fondée sur l’amour, et seulement sur l’amour.
Il s’agit ici, d’une sorte de dosage d’amour, administré à un malade, tel un médicament, avec des doses personnalisées, et ce traitement peut être modifié, en fonction de l’état du patient . Soit on diminue la dose, soit on l’augmente. Emenil dispense l’amour, en fonction de ce qui est nécessaire à tes semblables, dont certains en ont plus besoin que d’autres .
Il ne s’agit pas, ici, d’un rationnement de l’amour, puisque ce dernier déferle depuis les cieux , en torrents gigantesques et inimaginables, mais simplement, d’un dosage subtil, destiné à chacun, car un trop grand
volume d’amour pourrait consumer un être humain, et il n’y aurait là aucun profit .
L : Comment établissez-vous cette quantité d’amour ?
Est-ce le même principe, que celui adopté par l’état, qui répartit l’argent public, selon la demande des régions ?
Plus équitablement, j’espère !
_ Tout à fait, ma lulu. Mais là, il s’agit aussi d’ethnies et de civilisations, ainsi que de sociétés primitives ou contemporaines, et nous prenons les décisions qui s’imposent, en fonction de l’usage de cet amour, et du
besoin spécifique à chaque population .
Par exemple, les tribus, dites sauvages, qui vivent dans la jungle, ou bien dans des coins reculés de votre planète, nécessitent moins d’amour que vous, car ce sont des êtres purs et sans malice, et leur âme est innocente.
Dans votre monde moderne, il faut trouver des trésors d’imagination pour délivrer cet amour, que le Seigneur, Jésus , et nous, les anges, déversons sur vous . Trop d’un seul coup, ne conviendrait pas, car il se produirait un éblouissement, une sorte de brûlure, de consummation, et votre esprit ne pourrait pas le concevoir. C’est pourquoi , nous dosons, comme le fait un docteur pour son malade, en espérant toujours , obtenir une guérison .
Quelquefois, et même souvent, il y a rejet, et le malade n’accepte pas le traitement. Mais là, c’est de la thérapie de l’âme dont il s’agit, et c’est le chemin, pour retrouver un équilibre et une harmonie, perdus dans le chaos de votre matérialité, dans le chaos de la violence, perpétrée par le Perverti, contre vous . Cet amour, c’est un baume sur vos blessures, cet amour, c’est un onguent sur vos souffrances, et cet onguent divin, c’est Emenil
qui le prépare, et tente de l’appliquer sur votre âme malade et éperdue.
Ce baume est très efficace sur des personnes qui ont le désir de découvrir le royaume des cieux, par la prière, le dévouement, et la méditation positive, c’est-à dire, tournée vers la recherche de Dieu, et dans ce cas, la
quantité d’amour n’a nul besoin d’être trop importante . Mais pour des êtres malveillants, atteints d’une affection de l’âme, presque mortelle ( au sens où vous l’entendez), le traitement est un remède très fort et très éprouvant qui laisse sans forces, car il faut guérir, et ce n’est pas toujours le cas. Chez certains, les saints et les héros, le volume d’amour est un trop plein, qui existe déjà dans leur cœur, et rejaillit sur leur entourage ; nous n’avons nul besoin d’intervenir, car ils sont des nôtres.
Je ne sais pas si tu as bien compris cette énergie, et cette harmonie, diffusées par Emenil, afin d’équilibrer la terre, avec un morceau de ciel .
Mais tout cet amour, cette vibration universelle, qui unit le ciel et la terre, n’importe qui peut les ressentir dans un moment de solitude, de bonheur ou de désarroi. Vous aspirez tous, à cette communion avec l’éternel et le monde invisible, car vous êtes semblables à nous, et la partie de vous qui accepte Dieu, cette infime et divine parcelle qui vous anime dans sa lumière, est le compte-goutte, grâce auquel, l’amour démesuré et indicible de votre famille du ciel, vous est distribué .
A vous d’en faire bon usage. Emenil est là pour y veiller. Majestueux, immense, terrible et compatissant, arborant fièrement sa tenue d’apothicaire de Dieu .
Magnifique et tendre, porteur de l’équilibre, tenant dans sa main, la balance de la justice de l’amour, l’amour qui, soigne et apaise, et qui vous guérit de tous vos tourments .
L : Ce texte est merveilleux ! Qui l’a écrit ? Namimer ?
_ C’est moi , mon amie, en espérant que tu sauras bien le traduire !
L : Tu m’aideras ! Dis-moi, mon ange, Emenil se présente comme le gardien du temple, et vous dites qu’il est l’apothicaire de Dieu . Quel est le lien ?
_ Il n’y a aucun lien. Il est l’apothicaire de Dieu, car il prodigue des soins, tel un médecin ou un pharmacien, mais cela ne l’empêche pas d’être le gardien du temple, le temple de l’harmonie céleste qui appellera à une harmonie conjuguée de la terre, sans laquelle votre planète ne pourra pas changer de vibration, ni donner naissance à une nouvelle génération d’humains, qui seront des hommes nouveaux, plus près du créateur.
Il ne faut pas confondre la mission d’Emenil, avec celle du tout un chacun angélique. Sa mission est gigantesque et exceptionnelle. Il est de ceux qui entourent le trône du Seigneur, et son autorité incontestable et incontestée , couvre des prérogatives très larges et très spéciales.
Il possède une grande puissance d’action, et c’est à ce titre, qu’il distribue l’amour divin, avec la permission et la bénédiction de Dieu. Ceci est un privilège, que peu d’êtres célestes possèdent. Mais ne t’inquiète pas, il ne
s’agit pas d’atténuer l’amour incommensurable de votre créateur, pour vous. Il s’agit simplement de rendre à César, ce qui est à César, et que chacun soit traité selon son mérite.
Je viens de retrouver un texte de réflexion écrit par mon professeur de yoga. Elle s’appelait Huguette Pinson, un joli nom !
J’ai connu la souffrance, la solitude, la douleur matérielle, physique et morale ainsi que des moments d’angoisse liés aux tracas de la vie…….Il m’a fallu faire face, souvent seule, à la dureté de la vie.
Mais je sais que de tout cela on peut sortir un beau matin, après avoir frôlé mille morts intérieures. On devient libre de tout et de tous. Alors une immense compassion surgit dans le cœur. On se sent prêt à se tenir debout et à accueillir la misère humaine, à lui donner son cœur, sa vie. On ne peut faire cela que lorsqu’on a souffert beaucoup soi-même.
Je plains les êtres creux et vides ancrés profondément dans la matière et qui sourient, heureux des bonnes affaires qu’ils traitent. Je les plains. Souvent ils portent la mort en eux. Non pas que ce soit mal de traiter ses affaires et de gagner de l’argent mais il y a malhonnêteté dans l’exploitation du plus pauvre, du plus démuni. Le cœur humain manque souvent de générosité. Pourtant il peut aussi être splendide et rayonnant.
Dans ce champ de forces contradictoires que sont le mal et le bien, l’ombre et la lumière, se tenir debout, droit et seul pour être un combattant dans la lumière, ayant au cœur la vie totale de l’esprit.
Pour cela, il n’y a qu’une formule : travailler beaucoup sur soi-même, devenir libre dans son cœur et dans son esprit, dépasser toutes les émotions et toutes les peurs, entrer dans le vrai amour.
Ancien chercheur en sciences cognitives eten philosophie, Alessandro Pignocchi s’est lancé dans la bande dessinée avec son blog, Puntish. Son premier roman graphique, Anent. Nouvelles des Indiens Jivaros (Steinkis), publié en 2016, racontait ses découvertes et ses déconvenues dans la jungle amazonienne, sur les traces de l’anthropologue Philippe Descola.
Son Petit traité d’écologie sauvage (Steinkis), publié en 2017, décrit un monde où l’animisme des Indiens d’Amazonie est devenu la pensée dominante. Cette réflexion est encore poursuivie en 2018 dans La Cosmologie du futur (Steinkis), dans lequel l’auteur se débarrasse du concept moderne de « nature ».
Avec ce nouvel album, la recomposition des mondes, qui constitue le premier roman graphique publié dans la collection « Anthropocène » du Seuil, éditeur de sciences humaines, Pignocchi s’attache à des problématiques similaires, mais appliquées à un cas concret et un peu moins lointain que l’Amazonie, puisqu’il part étudier et vivre ces problématiques sur le terrain de la ZAD de Notre-Dames-des-Landes.
Avant d’y aller (sur la ZAD), je ne soupçonnais pas du tout la complexité de l’expérience de la ZAD – la richesse, l’intensité et l’originalité de ce que ça fait d’être sur place. Je devais penser que l’intérêt de cette lutte tenait à sa finalité – principalement l’abandon du projet d’aéroport – et que le parcours vers cet objectif était fait de souffrances et de discussions politiques pénibles. Je n’imaginais pas que la beauté d’une telle lutte tenait avant tout à la lutte elle-même, à la densité de vie qu’elle procure.
…
Les ZAD s’en prennent à deux piliers fondamentaux de l’Occident moderne, ceux-là même que le Green New Deal vise à maintenir en place : la Nature-objet et l’indépendance de la sphère économique. Deux fondamentaux qui s’étayent l’un l’autre et qui érigent un rapport au monde incompatible avec une sortie de la crise écologique.
La notion de Nature-objet, qui est une autre façon de parler de la distinction entre Nature et Culture, désigne le mode de relation privilégié par l’Occident moderne avec les plantes, les animaux, les écosystèmes et les non-humains en général : la relation de sujet à objet. Les seuls sujets sont les humains, et tous les non-humains sont des objets qui n’acquièrent leur valeur qu’en vertu des services qu’ils rendent aux humains. La notion de service écologique, si importante y compris dans des discours prétendument écologistes, est symptomatique de ce mode de relation.
…
Le point important, c’est que dans l’Occident moderne, c’est la relation de sujet à objet qui façonne le rapport au monde dominant, les normes sociales, les institutions, etc. (y compris, d’ailleurs, de plus en plus souvent entre humains, comme l’illustre la notion de « ressources humaines »).
En Amazonie et, j’y reviendrai, sur une ZAD, c’est au contraire la relation de sujet à sujet avec les non-humains qui est la plus spontanée et qui façonne le rapport au monde du groupe et ses normes sociales. Pour les Indiens d’Amazonie et d’Amérique du Nord, plantes et animaux sont réellement vus comme des personnes, dont la vie sociale est régie par des conventions analogues à celles en vigueur chez les humains.
…
Dans l’Occident moderne, la relation de sujet à objet se décline selon deux variantes : l’exploitation et la protection. La protection des milieux qui, telle qu’elle est pensée chez nous, reste une forme d’utilisation, où sont mis en avant soit les services écologiques, soit des fonctions de récréation, de contemplation esthétique, etc. Tant que ce mode de relation reste la relation par défaut, celle qui structure notre rapport au monde et les normes de notre société, il n’y aura pas d’issue à la crise écologique, et ce pour deux raisons principales : tout d’abord, l’oscillation entre protection et exploitation est biaisée. Ça n’est pas une oscillation mais un phénomène de cliquet, puisque lorsqu’on choisit de protéger une zone on peut toujours changer d’avis et l’exploiter, alors que l’inverse est plus complexe. Tant que l’on reste prisonnier de cette dichotomie on se dirige donc nécessairement vers des lieux protégés de plus en plus réduits, jusqu’à leur disparition totale.
Le statut d’objet attribué aux non-humains est maintenu en place par l’autre pilier fondateur de l’Occident moderne : le mythe de l’indépendance des faits économiques. Comme le décrit Karl Polanyi dans La grande transformation, au cours du 19e siècle l’utopie libérale a œuvré à détacher l’économie du reste de la vie sociale et à la positionner en surplomb par rapport à elle, à faire de l’activité économique une fin en soi. Là aussi, cette propriété cosmologique est propre à l’Occident moderne : dans les sociétés traditionnelles il n’y a pas de faits économiques. Tout échange, même médié par une forme de monnaie, est toujours plus qu’un simple échange d’objets : il renforce ou déplace les solidarités, les rivalités et s’inscrit globalement dans l’ensemble du tissu social.
L’indépendance des faits économiques en Occident relève du mythe car, bien sûr, l’économie est toute pénétrée par le politique. Mais c’est un mythe que nos classes dirigeantes ont un besoin vital de maintenir en place car il est devenu leur principal outil de légitimation. Ils ont besoin, par exemple, de pouvoir prendre les points de croissance ou le PIB comme des fins en soi, indépendamment des réalités socio-écologiques qu’ils dissimulent.
…
Si l’on résume le syllogisme très simple auquel on arrive, voici ce que l’on obtient :
(1) Pas d’issue à la crise écologique sans instaurer la relation de sujet à sujet avec les non-humains comme relation structurante.
(2) La sphère économique autonome et surplombante ne peut accepter que des objets.
Conclusion : une proposition écologique ne peut être sérieuse que si elle s’en prend frontalement à l’indépendance des faits économiques. Et c’est très exactement ce qui se passe sur les ZAD. On remet au premier plan des relations basées sur la solidarité, l’entraide, le non-chiffrable, on s’échange de la nourriture à prix libre et, plus généralement, on dissout la sphère économique dans la réalité de la vie sociale. Ce faisant, on libère les espaces permettant de tisser avec les non-humains et le territoire des relations de sujet à sujet, colorées de liens affectifs, empathiques et présentant toutes les nuances de ce qui n’est pas marchandisable. Personne, sur une ZAD, n’aurait l’idée de faire appel à la notion de service écologique ou de séparer les questions sociales et les questions environnementales. Le territoire et ses habitants non-humains ne sont plus ni des ressources ni des sanctuaires mais, en somme, des voisins, avec lesquels il s’agit de partager au mieux un monde commun.
L’objectif de la Fabrique des Questions Simples est de donner le primat aux questions sur les disciplines scientifiques, pour permettre de conduire une recherche impliquée, au service de la société. Notre ambition est de pleinement prendre acte de la mesure de la dégradation de l’environnement global et de contribuer à la recherche pour la mise en oeuvre des recommandations des Nations unies.
Pourquoi les questions simples?
L’essentiel de la recherche est focalisée sur l’avancée des connaissances à l’intérieur de champs disciplinaires. L’expression des questions est complexe et s’appuie sur un corpus de connaissances très étendu dans le cadre de méthodologies bien établies. Les questions simples à l’inverse sont focalisées sur des problèmes en rupture du point de vue des traditions disciplinaires. Leur expression ne présuppose en général pas beaucoup de connaissances. Elles sont essentiellement compréhensibles en-soi. Leur réponse relève par contre d’une grande complexité.
Il existe différents types de questions simples. Certaines ont une motivation scientifique propre. C’est le cas par exemple des efforts du mathématicien Alan Turing pour définir formellement ce qu’est un calcul, ou du physicien Erwin Schrödinger pour comprendre la vie et le fonctionnement de la cellule. D’autres questions simples prennent leur origine en dehors des sciences, dans les problèmes concrets de la société. Le projet Manhattan par exemple répond par une mobilisation massive à une question simple, comment faire la bombe atomique avant l’Allemagne nazie. Transformer les sociétés pour les adapter au dérèglement climatique est une question simple dont la réponse est d’une grande complexité.
Du point de vue disciplinaire, les questions simples sont souvent mal posées, car aucune méthodologie ne permet de savoir comment les appréhender. Leur portée par contre est très ambitieuse. Pour autant, bien que leur motivation puisse être extrêmement concrète, les efforts pour les traiter peuvent conduire à des retombées scientifiques majeures dans différents domaines, voire à l’émergence de nouvelles disciplines.
La mission
La Fabrique des Questions Simples développe des activités en partenariat à la rencontre entre science, pratique et politique, qui associent donc étroitement les acteurs de la gouvernance, de l’activité socio-économique, et du secteur académique.
Sa mission est triple :
mettre la science au service de la société en participant à la construction de solutions.
partager les connaissances avec un plus large public, scolaire, universitaire, acteur socio-économique, administration publique, citoyen.
favoriser l’émergence d’une pensée politique de l’anthropocène afin de pouvoir appréhender les extraordinaires défis pour le futur, et de permettre de sortir du déni en donnant du sens à l’action sociale, économique et politique.
Notre société est dominée par deux choix fondamentaux : la liberté individuelle et la satisfaction, dans ce cadre, de tous nos désirs.
Dans ce cadre, le bonheur apparaît comme une succession de plaisirs et donc une quête du « toujours plus ». On rentre ainsi dans un cycle de dépendance.
On pense être libre et sur cette base on revendique ce que l’on veut faire. Mais qui est le maître dans cette démarche ? Ce sont nos désirs. Et, ce que nous pensons être notre liberté est en fait une soumission à nos désirs et un bonheur éphémère.
Le bonheur ne dépend pas de facteurs extérieurs.
On peut ainsi éprouver du bonheur dans l’action, en étant en permanence présent dans cette action.
On peut aussi éprouver du bonheur à faire ce qu’il fallait faire par exemple dans notre situation de parent ou dans notre engagement dans la société.
Plus profondément et spirituellement nous observons que le bonheur est notre état intérieur, notre nature profonde : Amour, paix intérieure, harmonie et joie.
Aujourd’hui avec notre obsession du bien-être on est rentré dans une vie égoïste et superficielle et cette recherche du bien-être peut nous entraîner vers une société de sauvagerie ou on s’oriente vers l’élimination de tous ce et ceux qui entravent notre bien-être.
Chinmaya Mission France – Yoga de la connaissance– Centre d’enseignement d’Advaita Vedânta présente « Bonheur ou Bien-être »
DIMANCHE 10 MAI 2020
Messages des 21 et 25 Avril 2020
« Tout s’accélère , et tout doit être mis en œuvre, pour
que les humains se construisent une arche de Noë ,
mentale et spirituelle. »
Cette allégorie , utilisée il y a quelques mois, par l’ange
Mom, pour évoquer le changement de vibration de la
Terre , je pense qu’elle est en étroite relation avec ce qui
nous occupe aujourd’hui .
Oui , une arche, pour une vie nouvelle , plus saine , plus
harmonieuse , plus simple, un retour à un équilibre,
fondé sur le respect de la nature, celle qui nous protège
et nous nourrit , et le sentiment de ne faire qu’un, avec
les êtres et les choses qui nous environnent de toute
éternité .
Tout est lié ! Et cela , les anges ne cessent de le dire,
de le proclamer, pour que nous comprenions enfin ,que
tout le mal créé sur cette Terre , nous entraîne et nous
détruit, de même que tout le bien distribué en ce monde
, nous élève et nous sauve, en nous comblant d’amour .
Tout s’est accéléré , en effet , chers anges ! Et les
messages les plus anciens, concordent parfaitement
avec vos annonces d’aujourd’hui .
Je n’aurais jamais imaginé , que vos prophéties soient
si rapprochées des épreuves auxquelles nous somme
confrontés. J’ai encore peine à y croire. J’étais
persuadée, que le temps céleste était différent du nôtre
, et je pensais très naïvement, que tout cela serait pour
plus tard , bien plus tard, dans un futur inimaginable,
comme si les décisions du ciel pouvaient souffrir encore
et encore, nos turpitudes et nos fautes , en renvoyant le
châtiment aux calendes grecques !
_ « Le temps céleste n’est que ce que nous en faisons,
lulu, et cela ne peut se comparer à votre temps humain.
C’est avant tout un concept spirituel fondé sur l’amour
et la quantité d’amour , puisque l’énergie céleste n’est
fondée que sur l’amour, et n’existe que par l’amour, qui
est le mètre étalon de notre existence spirituelle.
C’est pourquoi , nos avertissements étaient , en réalité,
plus proches de votre temps terrestre , mais tu n’y as
pas crû vraiment. Et nous te comprenons , mon amie . Il
n’est jamais agréable de connaître à l’avance , les
punitions de Dieu .Tu as su , pourtant , les communiquer
avec tact et prudence , et avec le désir de ne pas
effrayer , et le Seigneur t’en sait gré. Tu ne nous as
jamais déçus , ma lulu, et nous avons beaucoup pleuré
avec toi .
L : Qu’allons-nous devenir , Mom ?
_ Vous allez vous adapter , car c’est la seule solution , et
vous allez vous poser des questions , tous tant que vous
êtes , et même ceux qui ne croient pas en Dieu. Car la
peur reconditionne les individus , et les confronte à eux-
mêmes , ainsi qu’à leurs proches, et leur comportement ,
pendant la pandémie , suscitera des interrogations de la
part de leur entourage . Ne t’inquiète de rien , mon
amie ! Hauts les cœurs , pour la gloire de Dieu, et celle
de Jésus , son fils bien-aimé !
L : Merci , mes amis chers ! Soyez bénis ! Love , love
love !
_ Nous te bénissons au nom de Dieu .
Et l’ange écrit en très grandes lettres :
AMOUR
TOUJOURS
—
DECONFINEMENT
Message du 25 Avril 2020
L: Dis-moi Mom , comment va évoluer cette pandémie ?
Le déconfinement est-il une bonne idée ?
_ Oui, ma lulu , car cela ne peut plus continuer ainsi. Ils
n’ont pas encore de tests, pour distinguer les personnes
infectées de celles qui ne le sont pas . Donc, tout cela
revient au même résultat , que s’il n’y avait pas eu de
confinement . Il a été utile , mais peu efficace , en réalité
.
L : Et pour un vaccin , combien de temps faudra-t-il
patienter ?
_ Environ 5 ou 6 mois pour obtenir les premières
réponses .
L : Je l’espère , mon ange ! Le port du masque va être
insupportable avec la chaleur ! Et rester enfermée ne
me réussit pas , je n’ai envie de rien !
_ Tu dois sortir davantage !
L : Mais le 11 Mai ne sera-t-il pas dangereux pour les
aînés ?
_ Non lulu , pas plus qu’avant .
L : Ce virus pourrait-il disparaître , du jour au
lendemain ? Ou bien va-t-il s’incruster et revenir tous les
ans ?
_ Nous verrons bien , mon amie , en fonction du
comportement des hommes .
L : Il y a tout de même des soignants qui ont besoin de
souffler , n’est-ce-pas ? Faites-le pour eux , mes
angelots ! Implorez le Seigneur, pour ces héros des
temps modernes !
_ Nous allons supplier le Seigneur , afin que ces
personnes puissent prendre un peu de repos , mais,
crois-moi , de toutes façons , elles seront récompensées
.
L : Allons-nous avoir une canicule sévère ?
_ Non lulu , le virus suffit ! Nous ne sommes pas des
assassins !
L : Comment sont accueillies , au ciel , ces milliers de
personnes âgées qui n’ont pu être soignées ?
_ Tu le sais très bien , mon amie , en fonction de leur
capacité d’amour , et peu importe quelle a été leur
façon de mourir. Tu sais très bien que la mort n’existe
pas , et que vous rentrez dans la demeure du Père ,
dans votre maison , où vous serez reçus comme des
rois , bénis de Dieu .
L : Merci, ange très saint . Love You !
Cécile Campergue est docteur en ethnologie de l’Université Lyon II
; elle a soutenu en 2008 une thèse intitulée : « Le « maître » dans la diffusion et la transmission du bouddhisme tibétain en France. »
». Elle est chercheuse associée au Centre d’Etudes et de Recherches Anthropologiques de Lyon II.
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Toutes traditions confondues, le bouddhisme est de nos jours implanté sur les cinq continents et participe, dans une certaine mesure, à la mondialisation. Cette diffusion a des implications tant pour la vie religieuse que sur le plan politique ou géopolitique.
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Mais qu’est-ce que le bouddhisme tibétain et quelle est sa réalité en France ? On lui préfère souvent les termes de spiritualité, de philosophie et de sagesse, alors qu’il s’agit d’une religion ritualisée, hiérarchisée, institutionnalisée,soutenue par un remarquable monachisme de masse.
Les maîtres tibétains qui ont commencé à enseigner le dharma (l’enseignement du Bouddha) en Occident dans les années 60 et au début des années 70 l’ont fait avec l’aide de disciples occidentaux, rencontrés notamment sur le sol indien. Le premier centre d’obédience tibétaine d’Europe s’ouvrit en Écosse en 1967(Samyé Ling ) suite à l’activité du maître Chögyam Trungpa, envoyé en Angleterre en 1963 ; il n’a eu de cesse de diffuser et d’adapter le dharma aux Occidentaux.
L’élite de Dharamsala (les principaux religieux et les familles laïques aristocratiques), depuis les années 1970, a déployé une grande stratégie de préservation de la culture tibétaine et de la cause tibétaine, qui passe par la promotion du dharma. La multiplication de centres bouddhistes d’obédience tibétaine à travers le monde amène Raphaël Liogier à écrire « qu’ils sont des préfectures qui administrent un « territoire médiatique » à l’aide d’un enseignement bouddhiste de masse, d’une aide humanitaire soutenue par l’idéologie de la « cause tibétaine » et des associations humanitaires soutenues par l’intelligentsia locale ».
Le succès du bouddhisme tibétain en France doit beaucoup à l’imaginaire New Age et au mythe du Tibet. Ce dernier, en tant que pôle d’attraction spirituel, a éveillé l’intérêt de milliers de lecteurs occidentaux. Ce mythe s’est peu à peu institutionnalisé, devenant l’enjeu d’une lutte politique, idéologique et spirituelle, l’utopie d’une terre pacifique peuplée de saints bouddhistes.
On peut alors s’interroger: comment une religion riche et complexe, ritualisée, hiérarchisée, constituée de façon bureaucratique, a-t-elle pu trouver un si large écho en Occident -en France pour ce qui nous intéresse ici ?
De manière synthétique, le terme bouddhisme désigne aujourd’hui :
et le Vajrayana (Véhicule de Diamant » ou« Véhicule des Tantra »).
Ces différents véhicules se sont propagés dans des aires géographiques différentes : on retrouve le Vajrayana dans l’aire culturelle tibétaine et mongole (Himalaya et Russie orientale), mais aussi en Extrême-Orient.
Par son appellation, le bouddhisme tibétain témoigne de l’alliance entre une forme de bouddhisme, le bouddhisme indien, et une aire culturelle particulière, l’aire tibétaine.
Les différentes écoles du bouddhisme tibétain tirent leur source du bouddhisme indien, notamment du tantrisme pratiqué en Inde autour du IVe siècle par les adeptes du Grand Véhicule. Il s’agit d’une sorte de syncrétisme entre magie populaire, l’hindouisme développé par certains maîtres indiens et de nombreuses techniques et pratiques corporelles d’essence religieuse ( yogas ).
Le bouddhisme aurait été historiquement ,introduit au Tibet en deux grandes phases, d’abord aux VIe et VII e siècles grâce au patronage royal, puis lors d’une seconde diffusion au XIe siècle, avec la puissance grandissante des monastères et la création des différents ordres religieux.
Pour comprendre la religiosité tibétaine, il faut avoir conscience de l’inséparabilité du religieux et du politique : les monastères sont des seigneuries féodales et en même temps, des lieux religieux. L’histoire du Tibet apparaît comme lutte perpétuelle pour le pouvoir entre les différentes lignées, alternant alliances, rivalités et intrigues.
Une des caractéristiques du bouddhisme tibétain est l’importance des lignées de transmission. Chaque école (lignée) dit être constituée de maîtres éveillés qui ont transmis la grâce et les bénédictions à leurs disciples. La clé de voûte de tout l’édifice religieux est le maître : sans lui, il n’y a pas de progression spirituelle possible. En effet, le maître, appelé lama, est l’intermédiaire nécessaire pour accéder à l’Éveil.
On distingue quatre grandes écoles, que l’on retrouve en France (et même cinq). La plus ancienne est celle des Nyingmapa (lesAnciens), établie au VIIIe siècle. Ils ont pour enseignement ultime le Dzogchen(La Grande Perfection), présenté comme une approche directe de l’éveil. Ils sont influents au Bhoutan(certains lamas ont été maîtres de la famille royale), au Sikkim et dans certaines régions du Népal.
L’école Kagyu (Voie de Transmission Orale) a été fondée au XIe siècle. Très importante, elle est réputée pour ses ermites et ses mystiques dont le plus connu est certainement Milarépa (1052-1135). Elle s’appuie sur la pratique des Six yogas de Naropa qui conduit à la réalisation du Mahamudra (Grand Sceau). Cette lignée va se développer jusqu’à nos jours sous l’égide des incarnations successives du Karmapa, « Celui qui répand l’activité de tous les Bouddhas » ; cela divise aujourd’hui la lignée à cause de la reconnaissance de deux Karmapa. Les maîtres Kagyu sont les premiers à avoir introduit le bouddhisme tibétain en Occident.
L’école Sakyapa (Terre-Claire) a été fondée au XIe siècle. Parmi les autres écoles où les maîtres se succèdent par incarnations successives, les maîtres Sakyapa sont choisis au sein d’une famille noble.
L’école Guéloug (Les Vertueux) est la plus récente, fondée par Tsongkhapa au XVe siècle. C’est la lignée du Dalaï-Lama, mais il n’en est pas le hiérarque, ce dernier étant le Ganden Tripa , l’abbé du monastère deGanden. Les Guélougpa insistent sur la discipline monastique et sur l’étude (philosophie, logique, scolastique). La lignée est à l’origine de la théocratie tibétaine avec l’institution des dalaï-lamas, titre mongol signifiant « Océan de Sagesse », accordé en 1578 par le roi des Mongols, qui s’était converti au bouddhisme, à l’abbé de Drépung, Sönam Gyamtso (1543-1588).
Il existe une cinquième école présente en France, le Bön réformé, le Yundrung-bön.
.
L’origine indienne du bouddhisme tibétain ne concerne pas l’école bön qui désigne à la fois la religion ancienne du Tibet, les croyances et pratiques populaires, et une religion, le bön, calquée sur le bouddhisme, que l’on retrouve aujourd’hui en Occident.
Chaque lignée à ses principes en termes d’autorité et de légitimité et toutes reconnaissent deux sortes de maîtres : ceux hiérarchiquement haut placés dans l’institution et ceux spirituellement réalisés, qui dépendent toujours des premiers en termes d’autorité (et donc pas forcément en terme de compétences).Traditionnellement, les lamas peuvent être des clercs séculiers ou religieux. Certains sont des ermites (à vie ou temporaires), des yogis, des religieux mariés, des érudits ou des moines. Le terme lama est polysémique et renvoie au terme indien guru . Il peut signifier un enseignant religieux, le chef du monastère, son enseignant principal ou un maître qui est qualifié pour opérer les rituels tantriques.
Le progressisme culturel — l’idée que nous sommes destinés, en tant que civilisation, à aller de l’avant, à perfectionner et à sophistiquer toujours plus nos existences, qu’il est certain et normal que demain soit meilleur qu’hier, que nos conditions ne cessent de s’améliorer au fil du temps, et ce grâce au sacro-saint développement des sciences et des techniques —, au sein duquel les civilisés sont éduqués, s’attache à diaboliser le passé, de manière grossière, caricaturale et simplement mensongère. Le passéisme est alors un péché, moqué à l’aide des fameux « on ne va pas revenir en arrière ! », « ce que vous proposez c’est un retour à l’âge de pierre », « on ne va pas recommencer à s’habiller en peaux de bêtes et à s’éclairer à la bougie », etc.
…
—
Le bilan du progressisme et de l’autoritarisme technocratique
il n’y a plus que 2 véritables forêts sur Terre : l’Amazonie et le Congo
-l’assèchement de 90% de la mer d’Aral, 4ième plus grand lac du monde , ou du lac Tchad dans le même pourcentage, par exemple.
-L’asséchement des fleuves : le fleuve Colorado n’atteint plus la mer. L’Indus, autrefois le 21ème plus grand fleuve du monde — au débit de 200 kilomètres cube par an — n’est plus aujourd’hui qu’un « goutte à goutte qui touche à sa fin ». Le Rio Grande a perdu 80% de son débit. L’accomplissement suprême reste peut-être celui du fleuve jaune de Chine. Il s’agit du sixième fleuve le plus long du monde, avec plus de 5400 kilomètres. Un peu plus court aujourd’hui, puisque l’eau n’est plus gâchée mais utilisée ; 230 jours par an, il n’atteint plus l’océan.
l’asséchement des aquifères ( nappes ou terrains sous-terrains contenant de l’eau) : pour l’aquifère Ogallala aux Etats-Unis de 450 000 km2, les puits en certains endroits sont 90 m plus bas qu’au début du prélèvement. 21 des 37 plus grands aquifères du monde déclinent significativement, 13 d’entre eux sont au bord de l’épuisement. ( dont l’aquifère du bassin de l’Indus, au nord-ouest de l’Inde et du Pakistan qui est le deuxième sur-stress et le bassin de Murzuk-Djado en Afrique du Nord, le troisième. La vallée centrale de la Californie, très utilisée pour l’agriculture et en voie d’épuisement rapide. cf liste des aquifères)
Notre septième plus grand accomplissement concernant l’eau est l’empoisonnement des eaux souterraines et de surface du monde. La quasi-totalité des plans et des cours d’eau du monde — des profondeurs océaniques jusqu’aux plus petits ruisselets — est contaminée par des toxines fabriquées par l’homme. En Chine, certains fleuves ont été tellement bien pollués que leur contact est toxique.
Il y a assez de plastique dans l’océan pour engendrer des plaques flottantes de la taille de grands états –cf le septième continent-. Il y a assez de plastique pour qu’un poussin d’oiseau marin sur trois meure de faim sur certains sites de reproduction du pacifique, le ventre plein de plastique.
Les scientifiques estiment que nous vivons aujourd’hui la sixième extinction de masse : 90% des grands poissons, 70% des oiseaux marins et, plus généralement, 52% des animaux sauvages, ont disparu ; depuis moins de 40 ans, le nombre d’animaux marins, dans l’ensemble, a été divisé par deux.
La consommation globale d’eau douce actuelle (imaginez donc ce qu’il en sera demain !) est elle aussi d’ores et déjà largement insoutenable (c’est-à-dire que nous consommons l’eau des nappes phréatiques et des aquifères plus rapidement qu’ils ne se remplissent.
L’entité responsable de cette destruction, nous la connaissons bien, puisque la majeure partie d’entre nous, humains, y vit : il s’agit de la civilisation industrielle – l’organisation sociale dominante, aujourd’hui mondialisée.
Au niveau humain, les effets de la civilisation industrielle sont du même acabit : maladies (dont, bien évidemment, celles dites « de civilisation » : diabète, athérosclérose, asthme, allergies, obésité et cancer), dépressions, anxiétés et divers troubles psychologiques.
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L’hybris
Toutes les civilisations sont infectées par une volonté de puissance délirante, l’hybris.
L’hybris, ou hubris, du grec ancien ὕϐρις / hybris, est une notion grecque qui se traduit le plus souvent par « démesure ». C’est un sentiment violent inspiré des passions, particulièrement de l’orgueil. Les Grecs lui opposaient la tempérance et la modération. Dans la Grèce antique, l’hybris était considérée comme un crime. Elle recouvrait des violations comme les voies de fait, les agressions sexuelles et le vol de propriété publique ou sacrée1. On en trouve deux exemples bien connus : les deux discours de Démosthène, Contre Midias et le Contre Conon. C’est la tentation de démesure ou de folie imprudente des hommes, tentés de rivaliser avec les dieux. Cela vaut en général de terribles punitions de la part de ces derniers.
La civilisation se caractérise également par une obsession — en lien direct avec l’hubris précédemment mentionné—, par une pulsion inhérente à son existence : le besoin de tout contrôler. Cette culture du contrôle, nécessaire pour son expansion, fait que tout ce qui existe doit être analysé et au besoin refaçonné, restructuré, de manière à s’imbriquer dans son modèle machinique (artificiel) de développement.
Ce qui fait, par exemple, que des propriétés aussi indissociables de la vie que la mort et la maladie sont considérées comme inadmissibles et devant être combattues. D’où la philosophie transhumaniste des individus les plus puissants de la civilisation, qui rêvent de ne plus mourir et de posséder des corps bioniques, peu importe les coûts pour les autres espèces, pour l’environnement et l’équilibre de l’écosystème Terre.
Pierre Fournier écrivait à ce propos : « on a trop dit que le robot inquiète, c’est une illusion d’intellectuel. Il inquiète l’homme qui réfléchit, il plait aux autres. Ils ont peur de tout ce qui, sans eux, simplement, existe. Tout ce qui est vivant les menace. Tout ce qui se fabrique les rassure. »
La plupart des habitants de la civilisation mondiale actuelle ne se soucient même plus de l’absence totale de démocratie. ( toutefois le mouvement actuel des gilets jaunes pourrait être l’expression de cette prise de conscience d’une partie de la population). Ils sont dépossédés au point de n’avoir plus qu’une votation parodique comme influence, et soumis à des propagandes médiatiques ainsi qu’à la standardisation et au conditionnement éducatifs, la plupart se résignent et acceptent docilement ce qu’ils prennent alors pour une fatalité.
Soulignons le rôle de l’industrie du divertissement (jeux-vidéo, cinéma, film, télévision, musique, roman, etc.), un des plus puissants outils (et peut-être le plus puissant) de contrôle des populations. Son mot d’ordre, qui pourrait se résumer à « divertir pour dominer », repose sur des principes séculaires de contrôle des populations au sein des empires, aussi anciens que les combats de gladiateurs.
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La malédiction progressiste et l’autoritarisme technocratique
Comme le rappelle Jared Diamond, « Les chasseurs-cueilleurs pratiquaient le mode de vie le plus abouti et le plus durable de l’histoire humaine. En revanche, nous luttons toujours avec la pagaille dans laquelle l’agriculture nous a précipités, et il n’est pas certain que nous puissions nous en sortir. » 10 000 ans de civilisation basée sur l’agriculture, puis l’agriculture industrielle et enfin sur l’agro-pétro-chimie ont continuellement dégradé la planète ainsi que la psyché humaine, et nous en sommes désormais rendus au constat introductif de ce texte.
Les soi-disant technologies « vertes » ou « renouvelables », en plus d’être, à l’instar de toutes les hautes technologies, conçues et contrôlées de manière antidémocratique, s’avèrent également destructrices.
En plus (mais surtout à cause) de tout ceci, l’individu, au sein de la civilisation industrielle, en est réduit à n’être qu’un minuscule rouage passif (car dépossédé, rendu impuissant par les institutions du système) d’une machinerie qui le dépasse largement. Il n’exerce (quasiment) aucun contrôle sur les institutions qui le dominent.
La volonté de (continuer à) bénéficier des conforts qu’apportent et que permettent l’industrialisme (et ses hautes-technologies) et la mondialisation implique pareillement ces structures sociales hautement hiérarchisées ainsi que ces pratiques destructrices de l’environnement.
Cependant, et parce que l’évocation même d’un renoncement est une hérésie au sein de la culture progressiste, il est aujourd’hui impensable pour la majorité des civilisés d’abjurer le développement technologique. Mais puisque toutes les hautes-technologies sont destructrices de l’environnement (extractivisme, transports, pollutions innombrables à tous les stades de production, etc.), et parce qu’y renoncer purement et simplement est hors de question, la culture dominante s’échine à trouver des solutions technologiques à ses problèmes technologiques. D’où la culture des alternatives (« altermondialisme »), d’où le commerce « équitable », d’où les smartphones équitables, d’où les éco-véhicules, les énergies « vertes », les bioplastiques, et ainsi de suite. Toutes ces choses, au demeurant polluantes et destructrices, peuvent effectivement l’être parfois dans une (légèrement) moindre mesure. Malheureusement, la croissance démographique et la production par définition infinie (croissance et expansion obligent !) de nouvelles technologies balaient le moindre gain. Et les choses empirent.
Je pose l’hypothèse qu’Orwell est un penseur politique à l’égal de Machiavel ou de La Boétie et que 1984 permet de penser les modalités d’une dictature postnazie ou poststalinienne, et ce dans des formes dont j’examine l’existence dans notre époque.
Quand il m’a fallu synthétiser mon travail, j’ai proposé le schéma d’une dictature d’un type nouveau. Elle suppose un certain nombre d’objectifs : détruire la liberté ; appauvrir la langue ; abolir la vérité ; supprimer l’histoire ; nier la nature ; propager la haine ; aspirer à l’Empire.
La théorie du genre est le produit d’une société dont l’objectif est de mener une guerre totale à la nature afin de faire de telle sorte que tout, absolument tout, devienne artefact, produit, objet, chose, artifice, ustensile, autrement dit : valeur marchande. C’est, à l’horizon centenaire, la possibilité d’un capitalisme intégral dans laquelle tout se produira, donc tout s’achètera et tout se vendra. La théorie du genre est l’une des premières pierres de ce pénitencier planétaire. Elle prépare le transhumain qui est l’objectif final du capitalisme – autrement dit : non pas la suppression du capital, comme le croient les néo-marxistes, mais son affirmation totale, définitive, irréversible.
En ouvrant la PMA aux couples de femmes on l’intégre dans ce processus de dénaturation et d’artificialisation du réel. On nie la nature, on la détruit, on la méprise, on la salit, on la ravage, on l’exploite, on la pollue, puis on la remplace par du culturel. Par exemple, avec les corps : plus d’hormones, plus de glandes endocrines, plus de testostérone, mais des perturbateurs endocriniens tout de même ! Allez comprendre… Ou bien encore des injections hormonales pour ceux qui veulent changer de sexe. Cette haine de la nature, cette guerre de destruction déclarée à la nature, est propédeutique au projet transhumaniste.
Par ailleurs, je n’ai jamais été génétiquement père mais, par le fait d’un mariage avec la femme qui est l’œil vif sous lequel j’écris désormais suivi par l’adoption de ses deux grands-enfants, je suis devenu père et grand-père de l’enfant de celle qui est devenue ma grande fille : je ne suis donc pas contre une « filiation d’intention », puisque j’en incarne et porte le projet, mais le tout dans une logique où l’on ne prive pas l’enfant des repères auxquels il a droit. J’ai assez bataillé contre la métapsychologie de la psychanalyse freudienne pour pouvoir dire que je me retrouve dans le combat de certains psychanalystes qui s’opposent à cette disparition du père soit dans la promotion d’un double père soit dans celle d’une double mère.
Michel Onfray
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sur Médiapart : Michel Onfray. Théorie de la dictature
Dans ce nouveau livre le philosophe politique et militant athée bien connu Michel Onfray analyse ce qu’il nomme les nouvelles formes de dictature Celles-ci enferment nos sociétés dans la soumission aux intérêts industriels et commerciaux voulant étendre partout le régime de la consommation facile et excluant toute critique politique que ce soit.
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En 2007, l’auteur prolixe nous a gratifiés d’une Théorie du voyage où il explorait les motivations à partir au loin. Il omettait cependant les deux conditions nécessaires à voyager : l’argent et la liberté. Sans cette dernière, impossible de partir. Or curieusement, dans son dernier livre, Théorie de la dictature, aucune entrave à la liberté de voyager n’est mentionnée. De nos jours, on va où l’on veut à condition d’avoir de l’argent. C’est que la dictature dont parle Onfray n’a plus rien à voir avec les catégories de la pensée classique (de l’Antiquité au XXème siècle). On emploie le même mot, mais on est entré dans une autre dimension.
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Cette dictature n’est douce qu’en apparence, car son aboutissement logique est de substituer à l’homme actuel autre chose : une enveloppe certes humaine, peut-être modifiée avec le transhumanisme, doté de réactions encore humaines, mais à l’intérieur, y aura-t-il toujours la liberté ? L’âme ( nous traduisons : la personnalité et l’indépendance d’esprit) n’aura-t-elle pas été définitivement chassée ?…
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Michel Onfray n’offre pas dans ce livre de perspectives permettant d’échapper à cette dictature. Certes en France les pouvoirs dominants n’ont pas encore totalement supprimé la réflexion et la critique. Son livre en est une preuve. Mais quel écho aura-t-il dans les grands médias qui nous imposent une actualité non dérangeante, conforme aux intérêts dominants, et qui donnent très peu de retentissement aux critiques, aussi fondées soient-elles, dès qu’elles deviennent un tant soit peu radicales.
Le yoga ne se limite pas à des postures, c’est une philosophie de vie à mettre en pratique dans sa vie de tous les jours.
Un yogi ne fait pas de yoga, il vit le yoga. Il y a une grande différence entre la personne qui pratique des postures de yoga, même régulièrement, et un yogi. Un yogi est une personne qui dédie sa vie à la pratique spirituelle. Toutes ses actions, sa manière de vivre, de se comporter, de travailler, de penser, de manger… se font dans la conscience et la philosophie du yoga. Sa vie de tous les jours EST sa pratique du yoga. Être yogi est une façon de vivre et un état d’esprit, une hygiène de vie, qui s’appliquent au jour le jour. Sa vie se rapproche d’un Sâdhu ou d’un mystique ou d’un moine, à la différence qu’il vit dans le monde.
Un yogi n’a pas besoin de se retirer du monde, ni de porter un vêtement spécial. Il peut exercer n’importe quel métier et vivre une vie normale, seul ou en famille. Il n’est attaché à aucune religion ni croyance. Mais il peut participer à une religion.
Vivre en yogi, c’est comment ? Le but de la vie d’un yogi est la liberté intérieure, la réalisation de l’Atma, la Libération. Un yogi sait que la vie ne s’arrête pas à son seul corps physique, mais que son âme, elle, est immortelle. Sa vie est donc recherche permanente de la Vérité, de la Connaissance de soi, d’Ajustement. Yoga veut dire « union », celle du corps, du moi individuel avec le Divin, le grand Tout. Vivre en yoga, c’est ainsi :
Vivre avec détachement. Un yogi vit et profite de la vie, il sait apprécier toutes les beautés de ce monde. Cependant, il n’y est pas attaché. Par exemple, il peut gagner de l’argent, avoir une belle maison, profiter de ses biens matériels… mais du jour au lendemain, il n’aura pas peur de tout lâcher. Il n’est pas attaché aux choses matérielles. Il vit le moment présent, conscient de l’Eternité.
Vivre libre. Un yogi est une personne libre, qui n’a pas de préjugés, pas de jugements, qui n’appartient à aucun dogme ni aucune religion. Il n’écoute que sa voix intérieure. Il est sorti du conditionnement familial et sociétal.
Vivre dans l’amour inconditionnel. Le yogi aime les gens de façon inconditionnelle, car il s’est consacré à l’unité, il a conscience que nous sommes tous UN.
Le yogi n’est pas attaché aux personnes, il les aime librement, pour ce qu’elles sont. L’égo est effacé, le jugement aussi, le respect des personnes est total.
Le yogi vit au-delà. Cette notion de « au-delà » est difficile à concevoir pour un novice, mais si vous pratiquez le yoga, petit à petit, cette notion vous deviendra plus compréhensible. C’est un peu comme si le yogi vivait dans une dimension plus élevée, plus subtile. Un espace d’éternité. Pour parvenir à cet état d’être, le yogi s’impose une façon de vivre simple et bienveillante, une pratique spirituelle quotidienne, appelée Sadhana. Cette pratique est le travail d’une vie entière. C’est un chemin très beau mais difficile, qui demande volonté, confiance, persévérance et amour de soi et des autres. C’est donc une hygiène du corps et de l’esprit journalière que s’impose le yogi : il médite beaucoup, que ce soit assis, immobile ou dans l’action, il veille à garder le mental calme. La méditation libère l’esprit des processus limitants de la pensée, permettant une expansion de conscience. La connaissance de soi passe par cette pratique. Il entretient son corps afin de le garder en bonne santé, ce qui est préférable pour pouvoir se connecter aux plans spirituels plus subtils. Il s’adonne à « une certaine ascèse » à certains moments retraites silencieuses, jeûn… afin de développer ses facultés de contrôle et favoriser l’intériorisation.
Le yogi consacre du temps à servir les autres, à aider l’humanité de manière désintéressée (karma yoga). Aider les autres étant la meilleure façon de s’aider soi-même.
Il étudie les écritures et textes sacrés et par sa pratique spirituelle, il arrive à réaliser en lui-même et vivre les vérités de ces écritures.
Il est plutôt végétarien, car il respecte tous les êtres vivants. Certains yogis arrivent à l’illumination, à la réalisation du Soi ; d’autres sont encore en chemin. Cela n’est pas un « critère d’avancement ».
Un yogi vit humblement, sa sécurité n’est pas dans l’argent. Sa conscience est tournée vers le trésor intérieur. Certains vivent leurs expériences dans la solitude ; d’autres ont des disciples, ou aiment débattre de sujets métaphysiques sur la nature de l’esprit et de la réalité.
« La seule chose à laquelle l’homme doit renoncer s’il veut atteindre la suprême Vérité, c’est la notion d’individualité – rien d’autre. »Swami Ramdas
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L’Atma Yogi L’Atma yogi a reçu une initiation car il a demandé de l’aide ou une guidance. La particularité d’un Atma yogi est qu’il ne chemine pas seul. Il est accompagné par un instructeur en qui il a confiance. Un Atma yogi cherche en lui-même la Vérité du monde, en compagnie d’un aîné, d’un sage. Un Atma yogi cultive son attention. Il cherche l’équilibre en toute chose. Il s’est consacré à vivre dans la vérité (satya) et la bienveillance (ahimsa). Il s’est engagé à étudier continuellement (swadaya).
Grâce à ses principes et pratiques, le yogi accède à des niveaux de conscience élevés, qui lui ouvrent les portes de la connaissance de soi, au niveau physique, émotionnel et mental, spirituel. Le voile de l’ignorance se perce peu à peu.
Les Atma yogis connus et inconnus œuvrent pour l’élévation de leur conscience et de celle de l’humanité. Tous ces êtres se libèrent de la condition humaine restreinte. Leur but est à présent d’éveiller le reste du monde.
« Tournez votre attention vers l’intérieur. Descendez de plus en plus profondément, là où l’état de parfaite Félicité vous attend. »Maa
Passer du temps auprès d’un vrai yogi est une chance et une bénédiction. Son aura, sa vibration et sa présence vous font progresser et vous élèvent. Vous apprenez beaucoup sur la vie et sur vous-même. Etre auprès d’un yogi peut parfois même changer votre vie. Lorsque vous êtes en présence d’un yogi, la vie prend une autre dimension. On passe des moments de partage et de discussion (satsangs), le temps s’arrête. On est alors loin des préoccupations matérielles du monde…on est dans une énergie autre …et cela fait tellement de bien !
Le but de l’Atma yoga est de vivre en communion de plus en plus complète avec le Divin et de se mettre au service de ceux et celles qui cherchent.
Le 24 mars, Anne Audigier publie une interview de Coline Serreau, très remontée. Voici des extraits de cette interview :
La réalisatrice qui a signé l’une des plus jolies comédies françaises des années 80, Trois hommes et un couffin, qui a réalisé des films visionnaires, écolos, humanistes et généreux comme La belle verte ou La crise et une fable toujours d’actualité, Romuald et Juliette,n’avait pas très envie de parler d’elle même, mais plutôt de ce virus et de la manière dont nous l’abordons :
« Pour se protéger des virus, il faudra avoir un environnement sain et un système immunitaire qui marche. Et c’est ça qui nous permettra de vivre non pas contre eux, mais de les supporter parce qu’ils seront toujours là. »
…
Des voix qui chantent pour juguler la solitude
Malgré ce sombre tableau et ce confinement, ennemi par définition de la communication, Coline Serreau trouve de quoi s’émerveiller. « C’est magnifique, s’enflamme-t-elle, les Italiens chantent aux balcons… »
« La grande culture, elle est en train de se faire en ce moment. »
Et le cinéma dans tout ça
« L’annulation du Festival de Cannes est une super bonne nouvelle. »
« Mais venez-y en jean troué et en basket, les filles. C’est votre talent, vos qualités d’artistes qu’il faut célébrer et non pas faire la course à qui sera la plus à poil, la plus pute. »
des extraits d’un texte de Coline Serreau du 22 mars…
LE MONDE QUI MARCHAIT SUR LA TÊTE EST EN TRAIN DE REMETTRE SES IDÉES A L’ENDROIT
Texte poignant de Coline Serreau qui ne mâche pas ses mots…
Dimanche 22 mars. Coline Serreau**, réalisatrice de Trois hommes et un couffin, mais aussi de films visionnaires, écolos, humanistes et généreux comme La belle verte ou La crise.
LE MONDE QUI MARCHAIT SUR LA TÊTE EST EN TRAIN DE REMETTRE SES IDÉES A L’ENDROIT
Le gouvernement gère l’épidémie comme il peut… mais les postures guerrières sont souvent inefficaces en face des forces de la nature. Les virus sont des êtres puissants, capables de modifier notre génome, traitons-les sinon avec respect, du moins avec modestie.
Apprenons à survivre parmi eux, à s’en protéger en faisant vivre l’espèce humaine dans des conditions sanitaires optimales qui renforcent son immunité et lui donnent le pouvoir d’affronter sans dommage les microbes et virus dont nous sommes de toute façon entourés massivement, car nous vivons dans la grande soupe cosmique où tout le monde doit avoir sa place. La guerre contre les virus sera toujours perdue, mais l’équilibre entre nos vies et la leur peut être gagné si nous renforçons notre système immunitaire par un mode de vie non mortifère.
Dans cette crise, ce qui est stupéfiant c’est la rapidité avec laquelle l’intelligence collective et populaire se manifeste.
En quelques jours, les français ont établi des rites de remerciement massivement suivis, un des plus beaux gestes politiques que la France ait connus et qui prolonge les grèves contre la réforme des retraites et l’action des gilets jaunes en criant haut et fort qui et quoi sont importants dans nos vies.
Dans notre pays, ceux qui assurent les fonctions essentielles, celles qui font tenir debout une société sont sous-payés, méprisés. Les aides-soignantes, les infirmières et infirmiers, les médecins qui travaillent dans les hôpitaux publics, le personnel des écoles, les instituteurs, les professeurs, les chercheurs, touchent des salaires de misère tandis que des jeunes crétins arrogants sont payés des millions d’euros par mois pour mettre un ballon dans un filet.
Dans notre monde le mot paysan est une insulte, mais des gens qui se nomment « exploitants agricoles » reçoivent des centaines de milliers d’euros pour faire mourir notre terre, nos corps et notre environnement tandis que l’industrie chimique prospère.
Et voilà que le petit virus remet les pendules à l’heure, voilà qu’aux fenêtres, un peuple confiné hurle son respect, son amour, sa reconnaissance pour les vrais soldats de notre époque, ceux qui sont prêts à donner leur vie pour sauver la nôtre alors que depuis des décennies les gouvernements successifs se sont acharnés à démanteler nos systèmes de santé et d’éducation, alors que les lobbies règnent en maîtres et arrosent les politiques avec le fric de la corruption.
Nous manquons d’argent pour équiper nos hôpitaux, mais bon sang, prenons l’argent où il se trouve, que les GAFA payent leurs impôts, qu’ils reversent à la société au minimum la moitié de leurs revenus. Car après tout, comment l’ont-ils gagné cet argent ? Ils l’ont gagné parce qu’il y a des peuples qui forment des nations, équipées de rues, d’autoroutes, de trains, d’égouts, d’électricité, d’eau courante, d’écoles, d’hôpitaux, de stades, et j’en passe, parce que la collectivité a payé tout cela de ses deniers, et c’est grâce à toutes ces infrastructures que ces entreprises peuvent faire des profits. Donc ils doivent payer leurs impôts et rendre aux peuples ce qui leur est dû.
Il faudra probablement aussi revoir la question de la dette qui nous ruine en enrichissant les marchés financiers. Au cours des siècles passés les rois de France ont très régulièrement décidé d’annuler la dette publique, de remettre les compteurs à zéro.
Je ne vois pas comment à la sortie de cette crise, quand les comptes en banque des petites gens seront vides, quand les entreprises ne pourront plus payer leurs employés qui ne pourront plus payer les loyers, l’électricité, le gaz, la nourriture, comment le gouvernement pourra continuer à gaspiller 90% de son budget à rembourser une dette qui ne profite qu’aux banquiers.
J’espère que le peuple se lèvera et réclamera son dû, à savoir exigera que la richesse de la France, produite par le peuple soit redistribuée au peuple et non pas à la finance internationale. Et si les autres pays font aussi défaut de leur dette envers nous, il faudra relocaliser, produire de nouveau chez nous, se contenter de nos ressources, qui sont immenses, et détricoter une partie de la mondialisation qui n’a fait que nous appauvrir.
Et le peuple l’a si bien compris qu’il crie tous les soirs son respect pour ceux qui soignent, pour la fonction soignante, celle des mères, des femmes et des hommes qui font passer l’humain avant le fric.
Ne nous y trompons pas, il n’y aura pas de retour en arrière après cette crise.
Parce que malgré cette souffrance, malgré ces deuils terribles qui frappent tant de familles, malgré ce confinement dont les plus pauvres d’entre nous payent le plus lourd tribut, à savoir les jeunes, les personnes âgées isolées ou confinées dans les EHPAD, les familles nombreuses, coincés qu’ils sont en ville, souvent dans de toutes petites surfaces, malgré tout cela, le monde qui marchait sur la tête est en train de remettre ses idées à l’endroit.
Où sont les vraies valeurs ? Qu’est-ce qui est important dans nos vies ?
Vivre virtuellement ? Manger des produits issus d’une terre martyrisée et qui empoisonnent nos corps ?
Enrichir par notre travail ceux qui se prennent des bonus faramineux en gérant les licenciements ?
Encaisser la violence sociale de ceux qui n’ont eu de cesse d’appauvrir le système de soin et nous donnent maintenant des leçons de solidarité ?
Subir une médecine uniquement occupée à soigner les symptômes sans se soucier de prévention, qui bourre les gens de médicaments qui les tuent autant ou plus qu’ils ne les soignent ? Une médecine aux ordres des laboratoires pharmaceutiques ?
Alors que la seule médecine valable, c’est celle qui s’occupe de l’environnement sain des humains, qui proscrit tous les poisons, même s’ils rapportent gros. Pourquoi croyez-vous que ce virus qui atteint les poumons prospère si bien ? Parce que nos poumons sont malades de la pollution et que leur faiblesse offre un magnifique garde-manger aux virus.
En agriculture, plus on cultive intensivement sur des dizaines d’hectares des plantes transformées génétiquement ou hybrides dans des terres malades, plus les prédateurs, ou pestes, les attaquent et s’en régalent, et plus il faut les arroser de pesticides pour qu’elles survivent, c’est un cercle vicieux qui ne peut mener qu’à des catastrophes.
Mais ne vous faites pas d’illusions, on traite les humains les plus humbles de la même façon que les plantes et les animaux martyrisés.
Dans les grandes métropoles du monde entier, plus les gens sont entassés, mal nourris, respirent un air vicié qui affaiblit leurs poumons, plus les virus et autres « pestes » seront à l’aise et attaqueront leur point faible : leur système respiratoire.
Cette épidémie, si l’on a l’intelligence d’en analyser l’origine et la manière de la contrer par la prévention plutôt que par le seul vaccin, pourrait faire comprendre aux politiques et surtout aux populations que seuls une alimentation et un environnement sains permettront de se défendre efficacement et à long terme contre les virus.
Le confinement a aussi des conséquences mentales et sociétales importantes pour nous tous, soudain un certain nombre de choses que nous pensions vitales se révèlent futiles. Acheter toutes sortes d’objets, de vêtements, est impossible et cette impossibilité devient un bonus : d’abord en achetant moins on devient riches.
Et comme on ne perd plus de temps en transports harassants et polluants, soudain on comprend combien ces transports nous détruisaient, combien l’entassement nous rendait agressifs, combien la haine et la méfiance dont on se blindait pour se préserver un vague espace vital, nous faisait du mal.
On prend le temps de cuisiner au lieu de se gaver de junk-food, on se parle, on s’envoie des messages qui rivalisent de créativité et d’humour.
Le télétravail se développe à toute vitesse, il permettra plus tard à un nombre croissant de gens de vivre et de travailler à la campagne, les mégapoles pourront se désengorger.
Pour ce qui est de la culture, les peuples nous enseignent des leçons magnifiques : la culture n’est ni un vecteur de vente, ni une usine à profits, ni la propriété d’une élite qui affirme sa supériorité,la culture est ce qui nous rassemble, nous console, nous permet de vivre et de partager nos émotions avec les autres humains.
Quoi de pire qu’un confinement pour communiquer ? Et pourtant les italiens chantent aux balcons, on a vu des policiers offrir des sérénades à des villageois pour les réconforter, à Paris des rues entières organisent des concerts du soir, des lectures de poèmes, des manifestations de gratitude, c’est cela la vraie culture, la belle, la grande culture dont le monde a besoin, juste des voix qui chantent pour juguler la solitude.
C’est le contraire de la culture des officines gouvernementales qui ne se sont jamais préoccupées d’assouvir les besoins des populations, de leur offrir ce dont elles ont réellement besoin pour vivre, mais n’ont eu de cesse de conforter les élites, de mépriser toute manifestation culturelle qui plairait au bas peuple.
En ce sens, l’annulation du festival de Cannes est une super bonne nouvelle.
Après l’explosion en plein vol des Césars manipulés depuis des années par une maffia au fonctionnement opaque et antidémocratique, après les scandales des abus sexuels dans le cinéma, dont seulement une infime partie a été dévoilée, le festival de Cannes va lui aussi devoir faire des révisions déchirantes et se réinventer. Ce festival de Cannes qui déconne, ou festival des connes complices d’un système rongé par la phallocratie, par la corruption de l’industrie du luxe, où l’on expose complaisamment de la chair fraîche piquée sur des échasses, pauvres femmes porte-manteaux manipulées par les marques, humiliées, angoissées à l’idée de ne pas assez plaire aux vieillards aux bras desquels elles sont accrochées comme des trophées, ce festival, mais venez-y en jeans troués et en baskets les filles, car c’est votre talent, vos qualités d’artiste qu’il faut y célébrer et non pas faire la course à qui sera la plus à poil, la plus pute !
Si les manifestations si généreuses, si émouvantes des peuples confinés pouvaient avoir une influence sur le futur de la culture ce serait un beau rêve !
Pour terminer, je voudrais adresser une parole de compassion aux nombreux malades et à leurs proches, et leur dire que du fin fond de nos maisons ou appartements, enfermés que nous sommes, nous ne cessons de penser à eux et de leur souhaiter de se rétablir. Je ne suis pas croyante, les prières m’ont toujours fait rire, mais voilà que je me prends à prier pour que tous ces gens guérissent. Cette prière ne remplacera jamais les soins de l’hôpital, le dévouement héroïque des soignants et une politique sanitaire digne de ce nom, mais c’est tout ce que je peux faire, alors je le fais, en espérant que les ondes transporteront mon message, nos messages, d’amour et d’espoir à ceux qui en ont besoin.
Coline Serreau
** Coline SERREAU a donné son nom à l’une des salles de formation musicale du Conservatoire de Tyndo à THOUARS :
Coline Serreau a passé de nombreux séjours à Thouars dans son enfance. Fille de l’écrivain Geneviève Serreau et du metteur en scène Jean-Marie Serreau, elle possède un bagage artistique varié puisqu’elle a fait des études de Lettres, a fréquenté le Conservatoire National Supérieur de musique (Musicologie et Esthétique), a été l’élève de Jean Langlais à la classe d’orgue de la Schola Cantorum. Elle a en outre fréquenté pendant vingt ans l’École du cirque d’Annie Fratellini (où elle a appris le trapèze).Attirée par le théâtre, elle entre comme apprentie comédienne au Centre National de la Rue Blanche, elle est stagiaire à la Comédie-Française, puis travaille avec Romain Bouteille et Coluche avant de s’orienter vers l’écriture pour le cinéma et le théâtre, la mise en scène au théâtre, au cinéma et à l’opéra, et la direction de choeur.
En 1975, elle réalise son premier film « Mais qu’est ce qu’elles veulent »-A travers une serie d’interviews de femmes d’origines sociales diverses, enquête sur la condition feminine en France dans les années soixante-dix. et connaît un ‐ vrai succès auprès de la critique en 1977 avec son second film « Pourquoi pas !» –La vie mouvementee d’un menage a trois dans un pavillon de banlieue qui suscite la curiosite de leur entourage dont celle d’un inspecteur de police. – En 1981 elle réalise « Qu’est‐ce qu’on attend pour être heureux !» – Exaspérés par les conditions de travail qu’on leur impose sur le tournage d’un film publicitaire, comédiens, figurants et musiciens se révoltent : ils décident de séquestrer l’équipe technique. . En 1985, « Trois Hommes et un couffin » apparaît sur les écrans-« Un copain déposera un colis et passera le reprendre plus tard ». Tel est le message laissé par Jacques, avant son départ pour le Japon, à ses deux compères Pierre et Michel avec lesquels il partage un luxueux appartement. Comme prévu, le colis arrive et à la stupéfaction générale, il s’agit d’un bébé… Adieu liberté et aventures sans lendemain. Avec plus de 12 millions d’entrées, et 2 Césars, il compte parmi les records du nombre d’entrées pour un film français. « La Crise »(1992) (César du cinéma du meilleur scénario)- Le même jour, Victor est abandonné par sa femme et perd son emploi de juriste. Personne autour de lui ne semble se préoccuper de son sort. La seule oreille attentive qu’il trouve est celle de Michou, un SDF rencontré dans un café, et qui va vivre à ses crochets., – « La Belle Verte»1995-Quelque part dans l’univers existe une planète dont les habitants évolués et heureux vivent en parfaite harmonie. De temps en temps quelques-uns d’entre eux partent en excursion sur d’autres planètes. Curieusement, depuis deux cents ans plus personne ne veut aller sur la planète Terre. Or un jour, pour des raisons personnelles, une jeune femme décide de se porter volontaire. Et c’est ainsi que les Terriens la voient atterrir en plein Paris.-(2,5 millions de téléchargements sur le net, en 15 langues), « Chaos » – 2001-Un soir, en conduisant en ville, un couple bourgeois, Hélène et Paul, est témoin d’une scène violente : Malika, une prostituée, est poursuivie par des truands. La jeune fille appelle à l’aide, tente de se réfugier dans la voiture du couple, mais Paul verrouille les portières du véhicule. Malika est alors tabassée et laissée pour morte sur le trottoir. Le conducteur s’empresse de nettoyer sa voiture pour faire disparaître les traces de sang, tandis que sa femme cherche à savoir ce qu’est devenue cette jeune fille. Elle la retrouve dans le service de réanimation d’un hôpital parisien et la soutient dans sa lente résurrection, délaissant quelque peu son foyer. Mais les proxénètes qui ont agressé Malika n’entendent pas la laisser tranquille, et bientôt Hélène se retrouve impliquée dans une histoire qui la dépasse : elle entreprend de redonner goût à la vie à la prostituée et de la tirer des griffes de ses bourreaux. (1 César), « 18 ans après », « Saint–‐Jacques… La Mecque »,- « Solutions locales pour un désordre global » -2010- « Les films d’alertes et catastrophistes ont été tournés, ils ont eu leur utilité, mais maintenant il faut montrer qu’il existe des solutions, faire entendre les réflexions des paysans, des philosophes et économistes qui, tout en expliquant pourquoi notre modèle de société s’est embourbé dans la crise écologique, financière et politique que nous connaissons, inventent et expérimentent des alternatives. » Coline Serreau.- , « Tout est permis »-2014- Le permis de conduire à points est instauré depuis plus de 20 ans.
Véritables lieux de mixité sociale et culturelle, les stages de récupération de points sont l’occasion pour les auteurs d’infractions d’y exprimer leur révolte mais aussi de se raconter.
Les nombreux témoignages et images recueillis par Coline Serreau lors de ces stages, dressent un portrait tragi-comique de notre société où l’individualisme et les petites habitudes de chacun mettent en péril le bonheur de tous.
Portrait à charge, mais regard complice, TOUT EST PERMIS est un film réalisé aux quatre coins de l’Hexagone. et « Couleur locale » pour France 3 avec Isabelle Nanty en 2014.- chef d’entreprise, veuve raciste et très ancrée à droite, Marianne Riblon ne vit que pour son travail et vise les prochaines municipales de sa commune. Sa fille, avec qui elle est en froid depuis la mort de son mari et victime d’une leucémie, lui annonce qu’elle est grand-mère. Marianne devra s’occuper de Nicolas, un garçon métis de 12 ans difficile qui n’accepte que les produits bio. A son contact, Marianne va devoir apprendre à ouvrir son esprit aux différences du monde qui l’entoure…
Elle a joué dans de nombreux spectacles dont : « Comme il vous plaira » de Shakespeare – 1976-et « Le cercle de craie Caucasien »– de Bertolt Brech dans la cour du Palais des Papes à Avignon -2001-.
Elle a joué « Lapin Lapin »-1997-, « Quisaitout et Grobêta »-2009-2010 (cinq Molières) –
Quisaitout et Grobêta est une pièce philosophico-comique tout public. Le maître et le valet entreprennent un voyage initiatique au cours duquel ils vivront de nombreuses aventures : traversée d’océan, du désert, rencontres, bal, course poursuite. Cette pièce cherche à nous déstabiliser et nous invite à réfléchir sur soi, les autres et sur le monde. Ceci avec un humour à la fois clownesque et léger comme sait le faire avec génie Coline Serreau.
Quisaitout et Grobêta est un feu d’artifice qui laisse fuser plusieurs messages d’humanité, de respect, de tolérance, d’amour, d’espoir et de rêve.
et « Le Salon d’été », pièces dont elle est l’auteur, pendant de nombreuses saisons à Paris et en tournée dans toute la francophonie.
Pièce théâtrale et musicale de Coline Serreau, Le Salon d’été est une joyeuse comédie qui met en scène trois quartettes vocaux, leurs répétitions, leurs désirs, leurs frustrations, leurs amours – tout ce qui fait, en somme, la vie d’un groupe qui partage la pratique d’un art –, à des époques différentes : fin du XIXe siècle, années 1940, aujourd’hui.
Quartettes miroirs les uns des autres qui cependant s’inscrivent chacun dans leur époque. Où l’on voit que la lecture d’une partition commune prend une couleur qui lui est propre à travers le langage, les usages, la guerre, les évolutions sociétales… mais à la façon de Coline Serreau, avec légèreté et bonne humeur !
Tout au long de la pièce, les quartettes répètent des œuvres de Bach, Brahms, Schönberg, Janequin, Rossini, ainsi que plusieurs gospels. Ils buttent, accrochent, s’emballent, se battent, mais l’harmonie n’est jamais loin.
En 2006, elle joue Arnolphe dans « L’école des femmes » de Molière, spectacle qu’elle a mis en scène au théâtre de la Madeleine et joué pendant un an.
Elle a mis en scène à l’Opéra Bastille « La Chauve‐Souris » de Johan Strauss, « Le Barbier de Séville » de Rossini, spectacles créés en 2000 et 2002, repris de nombreuses fois, et « Manon » de Jules Massenet.
Elle a été deux ans présidente de l’ARP, l’association des réalisateurs producteurs.Elle a été présidente de l’Académie Fratellini, école nationale supérieure des arts du cirque, et centre d’art où elle a mis en scène en 2009 « Hip envolée hop » et en 2010 « Cirkipop », spectacles mêlant circassiens et danseurs hip-hop.
Elle a publié son théâtre chez Actes‐Sud, ainsi qu’un livre sur l’académie Fratellini, le scénario de « La Belle Verte » et le livre « Solutions locales pour un désordre global ».
Chez Flammarion elle a publié en 2005 le roman « Saint Jacques la Mecque ». et tourné le film du même nom la même année –Au décès de leur mère, deux frères et une soeur apprennent qu’ils ne toucheront leur héritage que s’ils font ensemble, à pied, la marche du Puy-en-Velay à Saint-Jacques-de-Compostelle. Mais ils se détestent autant qu’ils détestent la marche.
Ils se mettent pourtant en route, mus par l’appât du gain. Ils rejoignent leur guide au Puy et découvrent qu’ils marcheront avec un groupe de six autres personnes, dont un jeune beur qui fait croire à son cousin un peu naïf qu’il l’emmène à La Mecque, alors qu’il poursuit une jeune pèlerine, l’amour de sa vie…
Les éditions Iconoclastes publieront son roman « Fragments » en 2015 –Coline Serreau dessine les contours de ce qui a façonné son parcours et sa réflexion : ses ancêtres et ses maîtres, Freud, Bach, Rembrandt, mais aussi l’école de Marguerite Soubeyran à Beauvallon, le cinéma, le théâtre, le cirque, l’opéra… autoportrait kaléidoscopique d’une artiste et d’une femme engagée. . Tout au long de sa vie elle a photographié et dessiné. Elle a exposé ses « Photopeintures » dans diverses expositions. Elle a composé la musique de quelques-uns de ses films et
dirige depuis 2003 la Chorale du Delta qui donne de nombreux concerts à Paris, Venise, dans la Drôme et dans les pays de Loire. En 2015 elle a tourné pour France 3 un film sur le résistant « Pierre Brossolette » (1ère diffusion le 26 mai 2015) et prépare un long métrage de cinéma : »Avis de tempête » Elle a reçu le Grand prix de la SACD en 2004.
Elle est nommée officier (94) puis commandeur (99) de l’ordre des Arts et Lettres. Elle est nommée en 2004 chevalier de l’ordre national de la Légion d’honneur. Elle est nommée chevalier (90) puis officier (2011) de l’ordre National du Mérite
Pour avoir quelques idées éparses supplémentaires sur les origines du Covid -19 et sur la 5G – notre merveilleux monde des ondes qui se prépare dans l’environnement futur de la 5G
L : Qui est là avec moi, cette nuit ? _ C’est Mom, ma lulu
L : Que va-t-il se passer, Mom ? Je suis angoissée pour
mes enfants, mais aussi pour tous nos amis qui ont des
familles, et puis, je suis angoissée tout court.
Comment lutter contre ce virus ? Et d’où
vient-il ? Est-ce un attentat ? _ Non, ce n’est pas un attentat. C’est une forme inéluctable de toutes les catastrophes qui vont se succéder, dans votre monde.
L : Mais alors, plus d’espoir ? _ Le seul espoir est dans la prière, et dans l’amour que vous êtes capables d’éprouver pour votre prochain et pour votre Seigneur . Cependant, nous sommes là, mon amie. Ne t’inquiète de rien, ni pour toi, ni pour tes enfants, ni pour les amis et cousins qui t’ont soutenue, depuis le début et encore maintenant . Nous leur devons bien ça !
L : Je suis tellement déphasée, que je ne sais même
pas quel jour nous sommes ! Tu te rends compte !
Le Livre II, va-t-il faire son chemin, ma mie ? _ Bien sûr, et sache que nous sommes très fiers du travail accompli et du résultat .
L : Vais-je pouvoir le donner au Pape ? _ Il le faut, impérativement !
L : Combien de temps va durer cette épidémie ? _ Environ trois mois, mais ensuite, sans confinement. Il faut se désinfecter les mains sans arrêt, et éviter de sortir pour le moment. Tout cela va se calmer d’ici quelques temps, et vous allez pouvoir respirer un peu.
L : Est-ce le Seigneur qui nous a envoyé ce poison ? _ Ce n’est pas le Seigneur, mais vous avez de puissants ennemis, qui ont bien raté leur coup, car nous étions là. Nous avons empêché un empoisonnement de l’eau, et nous allons aider les savants à désaliniser la mer au plus vite, en cas de pénurie massive, due à un attentat .
L : Préservez-nous de cela, anges très saints ! Je vous
en supplie ! _ Nous ferons selon la volonté de Dieu .
L : Vous ne nous aimez plus ! _ Si mon amie, nous vous aimons. Mais un enfant méchant ou dévoyé ne doit-il pas être puni ?
L :Où est votre douceur ? Et votre compréhension ? _ Elles sont toujours là. Ne t’inquiète de rien, ma lulu. Aie confiance en nous !
L : Combien y aura-t-il de purifications ? _ Il va y en avoir plusieurs, mais à des niveaux moindres .
L : Cette épidémie est-elle une semonce pour les
puissants du monde entier ? _ Oui, et ils vont en avoir d’autres !
L : Et toutes ces victimes innocentes, Mom, je pleure
de voir tout cela ! Et les personnes décédées comment
ont-elles été choisies ? _ Elles ont été choisies selon nos critères, que vous ne pouvez pas connaître, car vous n’avez pas tous les éléments pour juger .
L : Quel est le rôle du Perverti dans tout cela ? _ En ce moment, sa colère est décuplée. Il profite de la faiblesse et de la perversité des êtres humains, pour se nourrir et vous anéantir . Mais , il va perdre, non sans avoir laissé derrière lui, hélas, larmes et désolation !
L : Protégez-nous, mes amours ! Implorez pour nous,
le Seigneur ! Pensez aux innocents de cette Terre !
Et c’est Namimer qui me répond en très grosses lettres
fleuries :
« OUI MA LULU »
L : Mon ami, protège les médecins, les infirmières les
pompiers, les chercheurs et tous ceux qui se dévouent !
Donne-leur la force et le courage ! Et épargnez-les ! _ Nous leur donnons la force et le courage.
L : Tu m’as dit l’autre jour, que c’était la colère de Dieu
qui se manifestait ? _ Oui , par l’intermédiaire d’humains sans scrupules, manipulés par le Perverti . Nous supplions pour que le Seigneur les punisse, et tout rentrera dans l’ordre, pendant un certain temps, et cette épreuve vous aura faits réfléchir. Encore faut-il que votre âme parvienne à s’extraire de cette matérialité, qui l’étouffe et la meurtrit. Vous devez retrouver un certain sens des valeurs, trop souvent oubliées, et la meilleure preuve de leur survivance, est cet engouement et cet enthousiasme, pleins de gratitude, pour les soignants.
L : Combien va-t-il y avoir de morts , dans le monde ?
Cette purification n’atteint pas que les méchants , car on
voit mourir de braves docteurs ! _ De braves docteurs qui ont fait un choix, au nom de leur profession et en toute connaissance de cause. Ce sont les héros du Corona et traités en tant que tels , ici au Ciel. Il y aura des milliers et des milliers de morts. Mais la mort n’existe pas , n’est-ce-pas ? Nous sommes prêts à les accueillir , à les serrer dans nos bras , à les rééduquer, pour certains et la terre va pouvoir respirer quelques temps.
L : Comment tout cela va-t-il évoluer, mon ange ? _ Tout cela évoluera comme le Seigneur l’aura décidé. Il faut une autre semonce, ou ce serait trop facile .
L : Nous ne tiendrons pas ! Pense aux enfants enfermés
dans des appartements, et livrés sans défense à des
violents ! _ Ils resisteront mieux que vous, car leur capacité d’adaptation va être décuplée et nous allons régler leur compte aux arrogants violents et pervers. Il y a une justice , mon amie , et crois-moi , elle sera appliquée !
L : Qui est à l’origine de cette tragédie ? Dieu ou le
Perverti ? _ Il ne faudrait pas mettre sur le même plan, notre Créateur et le Perverti . Car Dieu a créé ce dernier en lui laissant une liberté qui l’a conduit à se retourner contre son père et à commettre des exactions innommables contre vous , le peuple de Dieu . Les hommes ont besoin d’une leçon globale , car les actes isolés et minimes ne suffisent plus . Ainsi , le Seigneur a laissé faire, pour un certain temps, sachant que ses enfants seraient plus heureux au Ciel que dans les mains de l’ Ennemi .
L : J’ai du mal à croire que notre père ait laissé faire tout
cela , lui qui n’est que bonté et miséricorde ! _ Et les guerres, lulu, les catastrophes climatiques, et les autres épidémies , la disparition des espèces et celle de certains peuples ? Crois-tu que ce qui vous arrive , soit isolé ? C’ est parce que, dans vos sociétés , vous avez perdu la mémoire de tous les malheurs qui frappent vos semblables sur cette terre . Eradication, luttes fratricides, dictatures, trafics, et puis incendies, dévastations, provoqués par l’homme assoiffé de sang et de pouvoir . Et cela, vois-tu , n’est l’œuvre, que de l’être humain . Vous êtes loin de tout cela, abrités par une civilisation moderne qui dissimule pourtant des forfaits et des crimes épouvantables . Il faut donc donner un coup d’arrêt ! Nous en sommes conscients , mais nous vous aimons tellement que nous pleurons avec vous , et que nous supplions le Seigneur de vous épargner et de vous pardonner .
Notre père est courroucé et nous tentons de lui montrer toutes les qualités qui sont les vôtres dans l’adversité , et il aura fallu une épidémie d’un virus mortel pour vous freiner , et vous forcer à reprendre conscience de la véritable réalité des choses et combien votre vie terrestre ne tient qu’à un fil, et n’a que la valeur de l’amour qu’elle a distribué . C’ est pourquoi , vous applaudissez les gens qui tentent de vous sauver, au péril de leur vie, parce que vous n’êtes plus capables de le faire, pour certains d’entre vous, endormis que vous êtes, dans votre confort et votre indifférence .
L : On peut avoir un certain confort, fruit d’une vie de
travail, sans pour cela , être indifférent ! Il y a tout de
même de braves gens en ce monde et même si
certains n’ont jamais fait d’actes d’éclat, cela ne signifie
pas qu’un jour, au hasard de l’existence, ils ne seront
pas capables de devenir des héros . _ C’est vrai, lulu, et c’est pour cela que nous vous aimons , car , au-delà de l’apparence , nous savons bien que l’étincelle reste intacte , et ne demande qu’à se manifester .
L : Oui , mes amis , et il y a aussi des gens qui pèchent
par ignorance . Epargnez-les ! Aidez-les ! Suppliez le
Seigneur, pour eux et leurs enfants ! _ C’est ce que nous faisons . En réalité , le Seigneur , notre père , n’a nul besoin de nos supplications ! Car il voit tout . Il sait tout de vous, de vos actions et de votre
cœur .Vous êtes une partie de lui-même , et votre âme lui appartient dès sa conception . Il a voulu vous laisser une liberté, et pour certains d’entre vous , cela a été un échec . Cependant , il est si miséricordieux , qu’il vous pardonne encore et encore , grâce au sacrifice des innocents , grâce aux justes , qui vivent parmi vous , et qui vous tiennent la tête hors de l’eau . Les semonces de Dieu se feront de plus en plus rapprochées, et vous pouvez déjà le constater depuis quelques années . Mais , pas de panique ! Les cœurs purs seront sauvés .
L : C’est très dur , mes amis . Autour de moi , je ne vois
que des gens qui travaillent , qui se consacrent à leur
famille , et je vois leur souffrance et leur stupéfaction . _ Il n’y a pas que de braves gens , et tu le sais fort bien . Parmi eux se glissent les sbires du Perverti , hypocrites et sympathiques ,et malfaisants dans leur imposture . Ne te leurre pas ! Tu voudrais nous faire fléchir pour les bonnes personnes que tu as rencontrées dans ta vie , et nous le ferons , mais il y a les autres , et ceux-là doivent avoir une leçon.
L : Pourquoi ne les détruisez-vous pas , puisque vous
savez qui ils sont , et pourquoi ne pas épargner les
faibles et les gentils ? _ C’est ce que nous faisons , mais vous n’avez pas tous les éléments pour juger , à cette échelle , et à ce niveau d’intervention .
L : Aidez-nous mes angelots ! Je vous en supplie !
_ Oui , lulu , clame ta prière !
L : Puis-je publier ce message ? N’est-il pas trop dur ? _ Non mon amie , l’être humain a grand besoin d’être rappelé à l’ordre .
L : Les innocents souffrent autant , sinon plus que les
autres , dont certains conservent leur arrogance et ne
reconnaîtront jamais leurs torts ! _ Nous allons bien voir . Nous allons étudier les effets de la première purification sur le mental des humains , et sur leur désir de réfléchir sur eux-mêmes ou de demander pardon . Encore faut-il qu’ils aient conscience de leurs fautes, et pour l’instant , ce n’est pas l’impression que nous avons . Il vous faut prier et prier encore , et le Seigneur accueillera ces prières avec commisération et tendresse . Peut-être se laissera-t-il fléchir ? Nous ferons le point avec les saints , les Justes et les anges , et nous soumettrons notre réflexion au jugement de Jésus, de la Vierge Marie et du Seigneur.
L : Je croyais qu’il n’y avait pas de jugement et que le
pardon existait toujours ? _ Bien sûr , mon amie . Mais aujourd’hui , il faut une semonce qui soit comprise de tous , et qui permette aux hommes de faire pénitence et de se rapprocher du royaume de Dieu .
Abandonnons-nous quelques instants,en cette période difficile, à la découverte du parcours si particulier de Patrick Vigneau confronté dans sa jeunesse à la disparition brutale de sa compagne en Inde et qui traversera cet effondrement guidé par Mâ pour s’ouvrir à la grâce.
Et si notre effondrement collectif nous permettait aussi de voir au delà et grâce à celui-ci, l’insignifiance de nos vies strictement matérialistes …
10 mai 2019
Mais pourquoi ils ne voient pas ?
…
Mais pourquoi ils ne voient pas ?
…
Nous sommes conduits
par la Grâce…
La grâce c’est le vent dans les voiles et il faut apprendre à hisser les voiles…
—
« Quand je vois que je ne suis rien, c’est la sagesse.
Très jeune, je savais qu’il existait une autre réalité. C’est à 24 ans que j’ai rencontré, en Inde, mon Maître : Maa.
–
J’étais désespéré à ce moment là, à mon arrivée en Inde. Ma compagne venait de se noyer accidentellement en mer. Le monde s’était effondré, j’étais désespéré, là, sur la plage depuis plusieurs jours quand quelqu’un me prit la main et me conduisit à Mâ…
Mâ, (1932-2002) très jeune avait des perceptions des mondes spirituels. Elle fut confirmé en cela par Swami Sivananda auprès de qui elle resta une année. Puis elle s’installa à Puri, où les disciples qui devaient la rejoindre créèrent un ashram. Son enseignement s’adaptait à la personnalité de chacun. A la fois traditionnel et ouvert au monde moderne, son ashram était un lieu de quête de vérité et de service.
Très discrète, Maa ne cherchait pas beaucoup de disciples.
Elle me révélera, et j’en fis l’expérience, qu’au delà de ma souffrance, existait un état de conscience pur et lumineux.
Elle m’a d’abord initié au Kriya Yoga –l’art scientifique de la réalisation de Soi dans les corps physique, vital, mental et spirituel– avant de m’enseigner l’Advaita –non-dualitéentre âme individuelle et Brahman– Mais pas l’Advaita strict qui est à la mode aujourd’hui, jouant sur les désidentifications mentales. Non, c’est le Vishishadvaita que j’ai pratiqué et qui conduit à la réalisation de l’Atma –âme individuelle-, à la fois Un et multiple.
Bien plus que les Asanas, Pranayama, ou les déconstructions des croyances et autres procédés, c’est l’ouverture à la Mére divine que j’ai vécu à chacun de mes séjours à ses cotés pendant les dix-huit années d’une relation privilégiée de Maître à disciple.
… Découverte d’autres états de conscience…. tout au long de la sadhana –pratique régulière en vue d’en apprendre quelque chose- .
Son enseignement me conduisit finalement à l’Atma Yoga –le yoga de l’âme, appelé aussi voie de l’innocence-. Une perspective nouvelle s’éveillait. L’éveil n’est pas un but en soi !
Puis, un jour, suite à une grand choc, un élan me prit pour faire comme le Bouddha, et de consacrer absolument toute mon énergie à découvrir la vérité. Ramakrishna avait bien dit qu’en trois jours d’intense aspiration on pouvait réaliser Dieu. Je décidai de m’enfermer dans une chambre pour… cinq jours et de chercher en moi, au plus profond de moi, sans aucune distraction…
« Assis en méditation depuis quatre jours, tendu vers une autre rive, tout à coup je m’effondrai d’épuisement ! Je compris que cela me dépassait. Le choix d’arrêter se présenta, mais je ne voulais pas. Alors il y eut un grand lâcher-prise, je m’abandonnai, cessai tout effort… J’avais fait tant d’efforts ! Et là, sans m’y attendre, brusquement, une porte s’est ouverte. C’est arrivé dans un état de total relâchement ; c’est ainsi que cela arrive. Au moment où la tension de la recherche s’arrête, où je ne me suis attendu à rien, où tout en moi a cédé, cela se produisit. Une nouvelle conscience se manifesta. Elle venait de nulle part et de partout… Ce fut comme une explosion. Elle n’était que joie et lumière… Elle était tout. Alors la vérité se révéla, la quête cessa, il n’y avait désormais plus de manque… seul un grand rire au fond du coeur » (extrait de : La source ineffable)
J’ai longtemps gardé discrètement cette expérience, jusqu’au jour où m’est venu une évidence : si cela peut aider aujourd’hui quelqu’un dans sa quête, pourquoi la garder « secrète ». Même si ce que j’avais vécu était vraiment très particulier, cela ne m’appartient pas.
Après le départ de Maa, pendant les dix années suivantes, j’ai expérimenté un retour dans la vie sociale, j’ai seulement enseigné l’art de vivre détendu et accompagné quelques personnes intimement dans leur recherche spirituelle.
Ces expériences m’ont beaucoup appris sur les souffrances propres à notre pays et m’ont permis d’élaborer une approche adapté aux occidentaux selon les principes de l’Atma yoga.
origine : Jameslyonweiler.com: Close-up on Bootstrap value of 75 for available 2019-nCoV from Lu et al., 2020 The Lancet article [Full Text] ( origine document : the Lancet )
L’information initiale est produite par le chercheur en génomique James Lyons-Weiler dans un article publié le 30 janvier 2020 : le code génétique de l’outil pShuttle se trouve dans le coronavirus qui circule dans la nature. ( cf photo ci-dessus de la partie du code qui appuie selon lui cette révélation)
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Etrangement cette information qui date aujourd’hui de près de deux mois n’est à ce jour semble -t-il pas contredite par des approches scientifiques de même niveau.
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Cette révélation trouve un écho dans une réflexion du Dr Yuhong Dong, titulaire d’un doctorat en maladies infectieuses de l’Université de Pékin, qui suggère aussi que le génie génétique pourrait avoir été impliqué dans sa création.
Le 27 janvier 2020, une étude de 5 scientifiques grecs a analysé les relations génétiques du 2019-nCoV et ils ont rejeté l’hypothèse selon laquelle le 2019-nCoV provenait de mutations naturelles aléatoires entre différents coronavirus.
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Le codage génomique du Coronavirus n’est pas naturel.
Le nouveau coronavirus 2019-nCoV, est désormais confirmé comme une souche artificielle qui a été utilisée dans la recherche, que ce soit sur les armes biologiques ou dans les expériences de vaccins.
Les séquences génétiques identifiées dans la souche de coronavirus sont, sans aucun doute, la preuve que les ingénieurs humains ont bricolé la souche en question.
L’un des outils utilisés pour accomplir ce génie génétique s’appelle pShuttle [1].
Il s’agit d’un ensemble d’outils génétiques qui peuvent transporter une charge utile de gènes à insérer dans le virus cible.
La méthode d’utilisation de pShuttle est décrite dans un document [2] PubMed intitulé :
Un système simplifié pour générer des adénovirus recombinants.
Le résumé de l’article décrit « une stratégie qui simplifie la génération et la production de tels virus ». ⚠️ Au cours de ce processus, le pShuttle laisse derrière lui un code unique, tel une « empreinte digitale » de la modification génétique.
C’est cette empreinte digitale qui a maintenant été identifiée dans le coronavirus !! ➡️ Le chercheur en génomique James Lyons-Weiler, révèle dans un article: [3]
» Nous avons trouvé une similitude de séquence significative de INS1378 avec un vecteur pShuttle-SN qui était utilisé dans les années 1980 en Chine, pour créer un coronavirus plus immunogène.
Il existe des preuves claires, que cette séquence génomique provient d’un événement de recombinaison induit en laboratoire..
Une autre séquence de gènes montre également une correspondance de 92 % avec la protéine Spike du coronavirus du SRAS.
Le processus pour y parvenir a été breveté en 2004 par des chercheurs chinois, comme le montre ce lien de brevet. [4] «
( Le 23 mars 2020 Dr. James Lyons-Weiler publie un complément rectificatif à son article du 30 janvier. – ci dessous traduction automatique Google- «
Nous avons trouvé un motif protéique "signature" de pathogénicité qui semble caractéristique du 2019-nCoV. Plus précisément, la séquence la plus ancienne que nous avons à ce jour (à partir de 2005) qui partage l'empreinte du motif est HK-3. HK-1 et HK-2 partagent une partie de la signature de la pathogénicité, mais seul HK-3 a la correspondance complète. Nous rédigeons actuellement un rapport.
IPAK est à la pointe de la compréhension de l'origine du coronavirus 2019-nCoV, et bien que nous n'en ayons pas (et pour le moment, le 2/7/2020), et que personne d'autre n'ait une réponse solide et définitive, nos analyses ont été contribué à poser des questions difficiles sur les origines de 2019-nCoV.
En janvier, nous avons analysé des séquences pour déterminer s'il existe un lien entre les coronavirus de chauves-souris sauvages et des virus hébergés en laboratoire, et nous avons trouvé une connexion possible à une technologie de séquence vectorielle originaire de Chine appelée pShuttle-SN. Après une analyse plus approfondie, le lien n'est clairement pas direct; cependant, le résultat n'était pas faux. L'analyse originale publiée du génome 2019-nCoV avait un segment, appelé plus tard "le fragment du milieu", que personne ne pouvait associer à aucune séquence connue. Notre analyse a montré pShuttle-SN, et donc des protéines de pointe.
Les mises à jour et les nouvelles données soutiennent toujours un lien potentiel avec des séquences hébergées en laboratoire à Nanjiang et à Wuhan en tant que parents les plus similaires compte tenu des données de la protéine Spike en 2019-nCoV. Nos résultats, résumés ci-dessous, sont préliminaires, mais sont basés sur des techniques phylogénétiques standard (description)
Nous appelons les scientifiques de tous les laboratoires en Chine et dans tous les pays à séquencer tous les échantillons de coronavirus hébergés, propagés et stockés. De nouvelles données sont nécessaires pour étoffer ces relations à la fois avec des analyses au niveau de la base du génome entier, des gènes multiples, des gènes uniques et des nucléotides. Nous demandons aux analystes de données d'étudier ces séquences, en particulier en ce qui concerne la localisation génomique et les emplacements des motifs protéiques, et les sous-séquences autour des gènes codant pour la protéine Spike du coronavirus dans des séquences publiées pour rechercher des preuves de recombinaison à proximité et à l'intérieur du gène.
Pour envoyer des nouvelles sur les nouvelles données de séquence et les nouveaux résultats à l'aide des données existantes sur les coronavirus, à IPAK, contactez info@ipaknowledge.org ou tweetez un lien vers @lifebiomedguru. Nous partagerons tous les résultats rapportés sur nos réseaux sociaux.
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Dans les décodeurs – journal le Monde- sous le titre « Un faux journal télévisé, réalisé par un site conspiarationniste suisse tord la réalité dans le sens qui l’arrange… » William Audureau publie le 13 mars 2020 -mis à jour le 27 mars- un article dont une partie est consacrée à l’analyse de James Lyons sous le sous-titre 3 : « La vidéo cite un chercheur antivaccins, malgré son mea culpa »
Cet article expose que l’origine a pour référence « un expert » encore en activité, James Lyons-Weiler scientifique américain antivaccins qui a donné une interview accordée le 30 janvier à l’animateur et activiste antivaccins Del Matthew Big Tree dans laquelle il affirme que ce virus provient d’un laboratoire, assertion qu’il signe le même jour dans un article sur le site de sa fondation personnelle, l’Institute of Pure and Applied Knowledge ( IPAK)
De nombreuses études ont contesté cette( affirmation non sourcée) et James Lyons-Weiler lui-même a fait machine arrière ( cf ci -dessus) et publié un correctif dans lequel après approfondissement il « élimine la possibilité qu’une recombinaison en laboratoire soit la source du virus« .
Suit la capture d’écran du 30 janvier 2020 suivante :
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L’article des décodeurs traduit de façon inexacte les précisions de Weiler.
Celui-ci indique seulement que le virus ne proviendrait pas directement d’une recombinaison en laboratoire. Il n’infirme nullement sa découverte première selon laquelle il contiendrait les traces d’une intervention humaine. Donc, selon ses précisions on peut en déduire qu’une modification d’un virus – de type SRAS- en laboratoire se serait recombinée hors laboratoire avec un virus naturel du même type circulant dans la nature. Ses constatations ne sont nullement en opposition avec la recombinaison naturelle par l’intermédiaire d’un vecteur animal qui reste à préciser. Elle indiquerait seulement que nous pourrions être en présence d’un mixte viral, une chimère, issu d’une recombinaison dans la nature d’une production en laboratoire avec un virus naturel déjà existant.
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Lyons-Weiler n’est pas le seul à évaluer les origines du génie génétique du coronavirus. ➡️ Le Dr Yuhong Dong, titulaire d’un doctorat en maladies infectieuses de l’Université de Pékin, écrit : ▪️Ce nouveau coronavirus possède des caractéristiques virologiques sans précédent qui suggèrent que le génie génétique pourrait avoir été impliqué dans sa création.
Il désigne un article scientifique du 30 janvier publié dans The Lancet [5], qui conclut que « la recombinaison n’est probablement pas la raison de l’émergence de ce virus ».
Il termine en ces termes scientifiques : ▪️« Comment ce nouveau virus pourrait-il être si intelligent qu’il mute précisément sur des sites sélectionnés tout en préservant son affinité de liaison avec le récepteur ACE2 humain ?
▪️Comment le virus a-t-il modifié seulement quatre acides aminés de la protéine S ?
▪️Le virus savait-il comment utiliser les répétitions palindromiques courtes en grappe régulièrement espacée (CRISPR) pour s’assurer que cela se produirait ? »
Cela ne pouvait pas arriver par hasard !
En d’autres termes : Le coronavirus n’est pas une mutation aléatoire dans la nature.
– ➡️ Le 27 janvier 2020, une étude de 5 scientifiques grecs [6] a analysé les relations génétiques du 2019-nCoV et ont rejeté l’hypothèse selon laquelle le 2019-nCoV provenait de mutations naturelles aléatoires entre différents coronavirus. ▪️« le nouveau coronavirus fournit une nouvelle lignée pour près de la moitié de son génome, sans relation génétique étroite avec d’autres virus dans le sous-genre du sarbecovirus », et a un segment moyen inhabituel jamais vu auparavant dans aucun coronavirus.
Tout cela indique que 2019-nCoV est un tout nouveau type de coronavirus.
Les auteurs de l’étude ont rejeté l’hypothèse originale selon laquelle le 2019-nCoV provenait de mutations naturelles aléatoires entre différents coronavirus.
Leurs étude se conclut en signifiant : Ce coronavirus n’a pas de lignée avec d’autres virus dans « l’arbre généalogique » que l’on trouve dans la nature.. Cela signifie que tous les médias grand public nous mentent sur les véritables origines du coronavirus.
De nombreux autres scientifiques du monde entier étudient actuellement les séquences génétiques trouvées dans le coronavirus et concluent de plus en plus que des éléments du virus ont été modifiés.
JUSQU’À PRÉSENT, ILS ONT ESSAYÉ D’INCITER LE PUBLIC À CROIRE QUE TOUT CELA ÉTAIT UNE SORTE D’ACCIDENT DE MÈRE NATURE, MAIS CELA N’A FONCTIONNÉ QUE PARCE QUE LA PLUPART DU PUBLIC NE COMPREND PAS ASSEZ LA SCIENCE POUR CONTRER LA PROPAGANDE OFFICIELLE.
Cependant, il y a plus qu’assez de scientifiques indépendants dans le monde pour prouver que cette souche pandémique a été conçue par l’homme.
De plus en plus de preuves apparaissent chaque jour !!
Que fait la censure !?
Si l’on est habitué à une réponse par la censure et pas seulement sur les réseaux sociaux, ces articles circulent librement..
Pourquoi ?
Il s’agit là d’éminents scientifiques, reconnus pour leurs contributions dans de nombreuses avancées scientifiques.
Les articles sont publiés dans des revues spécialisées, et n’ont rien des allégations d’un journalistes en mal de reconnaissance.
Les censurer n’est donc pas possible, sans remettre en cause le sérieux du travail de ces gens et celui de ces revues.
La seule possible censure, consiste en diverses pressions financières sur leurs laboratoires, dans la perspective d’obtenir un erratum. ➡️ C’est ainsi que le laboratoire d’étude IPAK (Institute for Pure and Applied Knowledge) du chercheur James Lyons-Weiler, publiera un mois plus tard, un article semblant vouloir nuancer quelque-peu sa découverte [7] :
Nos analyses ont contribué à poser des questions difficiles sur les origines de 2019-nCoV..
Nous avons trouvé une connexion possible à une technologie de séquence vectorielle originaire de Chine appelée pShuttle-SN.
Après une analyse plus approfondie, le lien n’est pas clairement direct; cependant, le résultat n’était pas faux !!
L’analyse originale publiée du génome 2019-nCoV avait un segment, appelé plus tard ‘le fragment du milieu’, que personne ne pouvait associer à aucune séquence connue.
Notre analyse a montré pShuttle-SN, et donc des protéines de pointe.
Les mises à jour et les nouvelles données, soutiennent toujours un lien potentiel avec des séquences hébergées en laboratoire à Nanjiang et à Wuhan en tant que parents les plus similaires, compte tenu des données de la protéine Spike en 2019-nCoV.
Nous appelons les scientifiques de tous les laboratoires en Chine et dans tous les pays à séquencer tous les échantillons de coronavirus hébergés, propagés et stockés. De nouvelles données sont nécessaires pour étoffer ces relations.
Nous demandons aux analystes de données d’étudier ces séquences, pour rechercher des preuves de recombinaison à proximité et à l’intérieur du gène.
Question : le Coronavirus s’est-il échappé d’un laboratoire chinois ?
(source : Santé-corps-esprit 3 février 2020)
Personne ne sait actuellement d’où vient le fameux coronavirus 2019-nCov.
On pensait qu’il venait d’un marché aux poissons de la ville de Wuhan.
Mais une étude tout juste publiée dans le journal The Lancet sème le doute[cf là : publication The Lancet du 20 janvier 2020]. ( The Lancet a publié une étude démontrant que sur 41 cas, 13 n’avaient eu aucun contact avec le marché au poisson, y compris le ‘patient zéro’.)
Des chercheurs ont analysé en détail 41 patients victimes du coronavirus.
Et ils ont découvert que le tout premier cas date du 1er décembre… et n’a aucun lien avec le marché aux poissons de Wuhan !
Par ailleurs, sur les 41 cas examinés, 13 n’avaient pas non plus le moindre lien avec ce fameux marché : ils ne fréquentaient pas ce marché, et personne dans leur entourage n’avait été infecté par quelqu’un ayant fréquenté le marché.
« 13 patients sans lien avec le marché aux poissons, cela fait beaucoup », a déclaré le Pr Daniel Lucey, spécialiste des maladies infectieuses à l’Université de Georgetown[26 janvier 2020 John Cohen sur Sciencemag.org ].
Ainsi, il est tout à fait possible qu’un patient ait contracté le virus en dehors du marché… PUIS que ce patient l’ait introduit dans le marché… ce qui a accéléré l’épidémie.
Au total, selon l’un des auteurs de l’étude parue dans le Lancet, le Dr Bin Cao, « il paraît clair, maintenant, que le marché aux poissons n’est pas la seule origine du virus. Mais pour être honnête, on ne sait toujours pas d’où il vient » [3].
Donc, on ne sait pas.
Mais je voudrais vous parler d’une hypothèse très crédible, dont les médias ne parlent pas encore.
Attention : je ne dis pas que cette hypothèse est la vérité (je répète : on n’a pas de certitude).
Mais de mon point de vue, c’est une des hypothèses les plus sérieuses à ce jour.
Cette hypothèse crédible, c’est que ce virus s’est échappé par accident d’un laboratoire scientifique chinois.
Quatre faits TRÈS TROUBLANTS qui pointent vers le laboratoire de Wuhan
FAIT NUMÉRO 1 : Wuhan abrite un centre de recherche spécialisé dans les virus
C’est peut-être une coïncidence.
Mais l’épidémie a éclaté dans la seule ville en Chine qui abrite un laboratoire spécialisé dans l’étude des virus dangereux.
Ce laboratoire, ouvert en 2017, avait pour mission de « préparer et répondre aux futures épidémies »[4].
C’est le seul laboratoire en Chine qui est accrédité au « niveau 4 de sécurité » (P4), ce qui lui permet de manipuler les pathogènes les plus dangereux au monde, comme Ebola.
Dans ces laboratoires de niveau 4, les chercheurs doivent prendre une douche à l’arrivée et à la sortie, et enfiler un scaphandre très spécial.
FAIT NUMÉRO 2 : Ce centre de recherche est spécialisé dans les CORONAVIRUS
Il faut savoir que ce nouveau laboratoire P4 a été construit au cœur de l’Institut de Virologie de l’Académie chinoise des Sciences.
Donc, les plus grands spécialistes chinois des virus sont à Wuhan, dans ce laboratoire.
Et ce qui les intéresse le plus, ce sont, devinez-quoi : les coronavirus !
…et qui a causé la plupart de ses victimes en Chine.
Voilà pourquoi beaucoup de scientifiques Chinois travaillent sur les risques liés à ces coronavirus.
FAIT NUMÉRO 3 : Les scientifiques de ce centre ont créé un coronavirus ARTIFICIEL en 2015
2015, les scientifiques de l’Institut de virologie de Wuhan ont publié un article très inquiétant dans Nature Medicine[5].
Les auteurs de l’article signalent qu’il existe un risque d’épidémie humaine lié à un nouveau coronavirus, issu des chauves-souris.
Mais pour arriver à cette conclusion, ils ont – tenez-vous bien – créé un coronavirus de toutes pièces !
A l’époque, le virologue Simon Wain-Hobson, de l’Institut Pasteur, s’était ému publiquement des risques de cette manipulation génétique : « si le virus s’échappe, personne ne peut en prévoir la trajectoire », avait-il déclaré[cf article du 12 novembre nature.com ].
Une brève et terrifiante histoire de virus s’échappant des laboratoires
( quelques extraits de cet article)
Le 12 avril 2014, l’Institut Pasteur publie un communiqué pour le moins étonnant. Il a «égaré» 2.348 tubes contenant du Sras:
…
Le danger d’une pandémie artificielle, causée par une fuite de laboratoire, n’a rien d’hypothétique: on en a connu une en 1977, survenue parce que des scientifiques craignaient l’imminence d’une pandémie naturelle. D’autres fuites de laboratoires, concernant des pathogènes à haut-risque, ont été à l’origine de contagions dépassant le simple personnel des laboratoires concernés. L’ironie de la chose, c’est que ces établissements travaillaient sur ces pathogènes dans le but de prévenir les épidémies qu’ils allaient eux-mêmes provoquer. Leurs conséquences tragiques ont donc souvent été qualifiées de «prophéties auto-réalisatrices».
…
Le virus H1N1 humain réapparaît en 1977, en Union soviétique et en Chine. Des virologistes, se fondant sur des tests sérologiques et génétiques précoces, suspectent rapidement une fuite de laboratoire pour un virus datant de 1949-1950. Des soupçons ensuite confirmés grâce aux progrès des techniques de génomique.
En 2010, cette confirmation devient un fait scientifique: «Le cas le plus célèbre d’une souche virale échappée d’un laboratoire concerne la ré-émergence de la grippe A H1N1, observée pour la première fois en Chine en mai 1977, et quelques temps après en Russie», affirment des chercheurs. Le virus a sans doute fuité d’un laboratoire qui préparait un vaccin à base d’une souche atténuée de H1N1, et ce pour répondre à l’alerte déclenchée par la pandémie américaine de grippe porcine.
Années 2000 | Flambées de Sras, après l’épidémie principale
En 2003, le Syndrome respiratoire aigu sévère se propage à 29 pays, causant 8.000 infections et au moins 774 morts.
…
Le Sras n’a pas réémergé naturellement, mais on dénombre 6 fuites de laboratoires de virologie: une à Singapour et une à Taïwan, et quatre dans un même laboratoire de Pékin.
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article revue de médecine AIMSIB -Vincent Reliquet 8 mars 2020 :
– 5 mai 2013. Le Parisien publie un article au titre particulièrement préoccupant, en pleine pandémie mondiale de virus chinois : « Un virus inquiétant créé en Chine ». Créé, fabriqué de la main de l’homme (1).
Le 21 juin 2013, la revue scientifique Nature (2), évoquait le danger potentiel de telles études, tout en reconnaissant leur utilité scientifique.
S’appuyant sur quatre arguments, le Washington Post émet des réserves sur le narratif généralement admis que le coronavirus provient du marché aux fruits de mer de Wuhan.
Dans un article publié le 18 février 2020, le Daily Mail britannique (7) se demande si le virus est né dans le laboratoire du gouvernement chinois de Wuhan, et il fait remarquer que ce laboratoire ne se trouve qu’à moins de 300 mètres du marché aux poissons.
Selon le rapport de l’Université technologique de Chine du Sud mentionné par le Daily Mail, « les séquences du génome des animaux du laboratoire sont identiques à 96% ou 89% au coronavirus Bat CoV ZC45 trouvé à l’origine dans Rhinolophus affinis (chauve-souris en fer à cheval) ».
Problème : les seules chauves-souris de cette catégorie se trouvent à environ 1000 km du marché aux fruits de mer de Wuhan, et la probabilité que des chauves-souris viennent des provinces du Yunnan et du Zhejiang est minime.
De plus, il semble que la population locale ne mange pas de chauves-souris, comme en témoignent 31 résidents et 28 visiteurs interrogés à l’époque par l’université.
Enfin, le laboratoire est adjacent à l’Union Hospital où le premier groupe de médecins a été infecté.
Richard Ebright, microbiologiste et expert en biosécurité,explique dans un email publié par le Washington Post (6), que l’infection « pourrait aussi avoir eu lieu comme un accident de laboratoire, avec, par exemple, l’infection accidentelle d’un employé de laboratoire »
conclusion de patrick Grumberg:
Il est possible que le virus soit sorti du labo de Wuhan. De plus en plus de journalistes le pensent, après qu’ils aient traîné dans la boue et accusé de complotistes les sites internet qui en avançaient l’hypothèse au mois de février.
Il est probable qu’il s’agisse d’un virus accidentellement libéré dans la nature, la probabilité est si forte que les scientifiques avaient exigé – et obtenu – un moratoire de deux ans en 2013.
Il est possible, même si c’est moins probable, selon les premiers comptes rendus des revues scientifiques, que le coronavirus soit lui aussi un virus fabriqué.
Mais en supposant que tout ce qui précède soit vrai, et ce n’est pas totalement fantaisiste, rien de tout cela ne permet de dire que la Chine a intentionnellement libéré une arme bactériologique dans l’atmosphère. Là se trouve la ligne rouge, et je la trace avec force.
A toute chose malheur est bon. Lorsque l’épidémie du covid-19 aura été jugulée, il faudra réfléchir à ce cri lancé il y a plus de quarante ans par le commandant Cousteau – 2 mn 04-et refuser de poursuivre notre vie dans la course folle dans laquelle nous sommes engagés et nous orienter vers une vie simple et plus dépouillée.
Ce mouvement de fond devra s’accompagner dans nos démocraties du vote en faveur de celles et ceux qui veulent s’orienter sérieusement dans cette direction et éviter de choisir celles et ceux qui vont nous proposer seulement de repeindre les façades en vert.
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Extrait de radioscopie de Jacques Cousteau -1977
Il y a plus de 40 ans Jacques Cousteau dénonçait les excès de notre mode de vie :
Notre vie est intimement liée à la vie des océans.
La seule chose qui compte c’est la vie disait-il, c’est celle de nos enfants, nos petits enfants. C’est le bonheur de vivre , la joie, les fleurs, les oiseaux …
quand j’étais jeune j’avais le temps de discuter avec la crémière … aujourd’hui on n’a plus le temps…
Il faut produire en qualité plutôt qu’en quantité. Il faut simplifier notre vie, la dépouiller
Isabelle Barbéris : maître de conférence en arts de la scène. Université Paris-Diderot, spécialiste du théâtre contemporain
Michel Bel : professeur de philosophie en retraite -spécialiste de Heidegger
Jean-François Braunstein : philosophe – professeur d’université -travaux sur l’histoire des sciences et philosophie des sciences
Paul Cesbron : gynécologue obstétricien ancien chef de la maternité de Creil
Denis Collin : philosophe dans la suite de la pensée de Marx – essaie de concilier socialisme et républicanisme.
Anne Lise Diet : psychologue, psychanaliste
Emmanuel Diet : psychologue -agrégé de philosophie docteur en psychopathologie
Christian Godin : philosophe , maître de conférence Université Blaise Pascal , Clermont-Ferrand
Aude Mirkovic : juriste, essayiste, maître de conférence sciences criminelles Université d’Evry, militante catholique engagée dans le combat contre la gestation pour autrui et procréation médicalement assistée, combat contre l’avortement
Isabelle de Montmollin : docteur en philosophie Université de Lausanne
François Rastier : docteur en linguistique-directeur de recherche émérite CNRS
Pierre-André Taguieff : politologue, sociologue, historien des idées, directeur de recherche honoraire au CNRS -engagé dans la lutte contre tous les racismes
Patrick Tort : docteur en littérature,linguiste, philosophe , historien des sciences. Il a notamment analysé la dimension anthropologique de l’œuvre de Darwin. Aux yeux de certains, la réflexion de Patrick Tort s’inscrit dans le cadre du marxisme, courant de pensée auquel il a consacré plusieurs ouvrages.
Patrick Tort conçoit alors le projet d’une encyclopédie mondiale du darwinisme qui réunirait également toutes les connaissances issues de la biologie et des sciences humaines possédant un lien direct ou indirect avec la naissance et les développements du transformisme.
Thierry Vincent: journaliste anti Front National , émission « Special Investigation » sur Canal , 90 minutes et Envoyé spécial en 2017
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sur l’inactuelle – revue d’un monde qui vient
Michel Henry publiait en 1987 un livre important, La barbarie, où il s’agissait de montrer que la science, telle qu’elle s’est instituée en discipline maîtresse, détruit la culture dès lors qu’elle est laissée à sa propre dynamique. Pour Michel Henry, cette science livrée à elle-même est devenue la technique, une « objectivité monstrueuse dont les processus s’auto-engendrent et fonctionnent d’eux-mêmes ». Corrélativement, les idéologies célèbrent l’élimination de l’homme et la vie est condamnée à fuir.
Ce que Michel Henry analysait si lucidement voilà plus de trente ans a pris une ampleur considérable. L’élimination de l’homme est en cours, réellement et non pas seulement symboliquement à travers la destruction de la culture, qui était le centre de l’ouvrage de Michel Henry. Sous nos yeux se produit une véritable « transmutation posthumaniste » pour reprendre le titre de l’ouvrage collectif qui vient de paraître. Le transhumanisme nous conduit au-delà de l’humain, vers un posthumain, puisque nous avons appris que l’homme doit être dépassé ainsi que le disait Nietzsche !
Vers le posthumanisme.
Le posthumain, en effet, n’est plus simplement un thème de science-fiction. Il est revendiqué par des gens très sérieux qui y voient l’avenir même du mode de production capitaliste et l’avenir de l’humanité. Ainsi, fort nombreux sont les membres des cercles dirigeants des entreprises de la « high tech », souvent basées en Californie, qui revendiquent cette recherche du posthumain. Les dirigeants de Google, Larry Page et Sergey Brin, sont des adeptes fervents de la recherche posthumaniste et l’une des têtes pensantes de cette entreprise, Ray Kurzweil, la défend avec ardeur dans de très nombreux ouvrages depuis maintenant près de trois décennies.
C’est Ray Kurzweil qui déclarait : « Il y aura des gens implantés, hybridés, et ceux-ci domineront le monde. Les autres, qui ne le seront pas, ne seront pas plus utiles que nos vaches actuelles gardées au pré ». Et encore ceci : « Ceux qui décideront de rester humains et refuseront de s’améliorer auront un sérieux handicap. Ils constitueront une sous-espèce et formeront les chimpanzés du futur. »
La transmutation posthumaniste.
Bien qu’ils aient des angles de vue différents et des philosophies parfois divergentes, les auteurs de l’ouvrage La transmutation posthumaniste mettent en évidence les principaux aspects de ce qui se joue autour de cette affaire. Je propose de regrouper tout cela sous le terme « trans » : il s’agit bien de transgresser toutes les frontières, frontières des espèces, frontière entre les sexes, frontière entre l’homme et la machine. Toutes ces frontières peuvent être transgressées, nous dit-on, car l’homme peut devenir le maître de ce qu’il deviendra, dans la mesure où, premièrement, ces frontières doivent toutes être considérées comme des constructions sociales et où, deuxièmement, grâce à la science et à la technique, l’homme peut s’émanciper de ce qu’il considère comme un donné naturel. La transgression des frontières de l’humain nous conduira au posthumain – et ici il n’est pas nécessaire de faire des distinguos subtils entre transhumanisme et posthumanisme, puisque, dans tous les cas, c’est l’humain tel que nous le connaissons qui est réputé obsolète.
Pierre-André Taguieff montre ici le lien de l’eugénisme classique (dont il rappelle combien il fut partagé aussi par des politiques et intellectuels de gauche), l’eugénisme nazi et les bricolages posthumanistes. De l’élevage des humains par les nazis à la sélection des gamètes pour obtenir des humains améliorés, il y a une continuité. Alors que les nazis devaient encore faire appel aux méthodes classiques de l’élevage des bêtes, la génétique et les « ciseaux à ADN » (CRISPR) promettent un eugénisme scientifique en évitant la nécessité d’éliminer brutalement tous les sous-hommes.
Godin montre cependant que le posthumanisme est l’accomplissement du rêve libéral. Est-ce contradictoire ? Nullement : le libéralisme veut supprimer tous les obstacles à la domination des forts, comme l’a fort justement montré Domenico Losurdo dans sa Contre-histoire du libéralisme.
La négation des corps.
Ce courant ancien en croise un autre : celui qui veut abolir la différence des sexes et faire des enfants le résultat d’un « projet parental ». La « fabrique des bébés » est justifiée par les revendications des prétendues « minorités opprimées » qui se verraient dénier le droit à l’enfant par l’ordre patriarcal hétérosexuel… Les couples homosexuels ouvrent la voie : ils veulent pouvoir se faire fabriquer des enfants selon leur convenance. La « parenté d’intention » prend le pas sur la parenté biologique remisée au rang des vieilleries, bien que la technique ne puisse pas encore s’en passer complètement. Le bouleversement dans l’édifice du droit civil impliqué par ces notions extravagantes est souligné par la contribution d’Aude Mirkovic. PMA et GPA apparaissent maintenant comme les moyens de cette marche vers l’élimination de la procréation biologique dans la naissance des enfants.
Le dernier pas est l’abolition pure et simple de la différence des sexes et la promotion du « transgenre » en tant que modèle de l’humanité future. L’article de Denis Collin montre que le « transgenre », avec l’invraisemblable et très glauque bricolage des opérations de « réassignation » de sexe, constitue le banc d’essai du posthumain. Il y a dans l’idéologie posthumaniste toute une conception du corps qu’interroge Anne-Lise Diet, un corps réduit à l’état de machine, transformable à volonté et prétendument totalement indépendant du sujet tout-puissant qui le modèle à sa guise.
Le triomphe de la technoscience biologique s’exprime par le développement d’une idéologie folle. Les Dr Frankenstein semblent avoir pris le pouvoir. La génétique combinée à l’Intelligence Artificielle annonce l’avènement d’une nouvelle espèce, comme dans la littérature ou le cinéma de science-fiction. L’un des auteurs du livre, Jean-François Braunstein s’était interrogé sur La philosophie devenue folle, et, aujourd’hui, c’est la technoscience qui est devenue tout aussi folle que la philosophie.
La raison en est à chercher dans la marche du mode de production capitaliste : la course à l’accumulation du capital, qui est le moteur de ce système « économique », suppose la course à la productivité d’une part et l’extension infinie du domaine de la marchandise d’autre part. C’est la domination du travail mort sur l’individu vivant qui en est l’aboutissement. De ce point de vue, le posthumanisme réalise les fins ultimes du mode de production capitaliste et rend l’humanité surnuméraire. Il est donc assez compréhensible que les secteurs les plus avancés du capital (les GAFA) soient les plus enthousiastes pour cette destruction généralisée de l’humain. Inversement, la critique du posthumanisme est devenue le préambule nécessaire d’une critique généralisée du monde dominé par le capital.
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LIVRE DES ANGES II
PREFACE
De DENIS BROSSIER
LE TEMPLE DES CONSCIENCES
J’ai toujours senti confusément que notre vie n’était pas la vraie vie et que les Humains étaient profondément, et de plus en plus, engagés dans une vie matérialiste qui ne me convient pas .Ce qui était enfoui en moi depuis ma jeunesse a trouvé, enfin, à s’exprimer. A l’automne 2011, j’ai donc envisagé de créer un espace de lumière dans cette nuit noire. Ainsi est née l’idée d’un Temple virtuel qui permette d’accueillir tous les témoignages et toutes les pensées, capables de montrer que ce monde baigne dans un océan de raison qui nous étouffe et nous fait souffrir, en nous entraînant vers des cataclysmes à venir. Ce site est ouvert, aussi et surtout, aux expériences et aux expressions qui crèvent le plafond de la rationalité, mais sans abandonner celle-ci. Ainsi est née la notion de transrationalité, accueillir ce qui est au-delà de la raison, sans pour cela tomber dans l’irrationnel .C’est donc à cette porte du Temple des Consciences, que Lucienne est venue frapper, le 3 Mars 2018, en se présentant comme le messager des anges Nomades. J’ai immédiatement reçu ce message comme un appui, une ouverture vers l’au-delà de la rationalité et du monde fermé que celle-ci nous impose. Lucienne parvenait ainsi à placer une pièce, dans l’immense puzzle du Temple, de même que j’ai ressenti que le Temple et moi-même, étions peut-être une pièce importante dans sa propre mission. Synchronicités ? Depuis cette date, l’auteur publie régulièrement sur le site , des messages célestes, et elle a souhaité que l’accueil que j’avais fait aux premiers dialogues, soit complété par la rédaction d’une préface pour son second livre .
Lucienne possède des dons qui la font communiquer parfois avec des plantes mais surtout avec des entités d’un autre monde qu’elle appelle «mes anges » et avec lesquels elle entretient une relation étroite, quasi journalière. Le message essentiel est centré sur l’amour. Au ciel seul existe l’amour et tout est rétribué en monnaie d’amour, vécu dans l’amour, très éloigné, hélas, de nos vies terrestres. «Notre vie sur Terre n’est qu’illusion » , disent les anges, « la vraie vie est de l’autre côté » . Il y a beaucoup d’informations contenues dans ces textes et pourtant la messagère n’est pas autorisée à toutes les révéler . Certaines de ses interrogations sont restées sans réponse : tout ne peut être dit, de même que les révélations se font aussi, en fonction de sa propre évolution. On découvre ainsi qu’au cours des premières années, les dialogues étaient plus personnels, dans la gaieté et l’insouciance . Aujourd’hui, avec l’arrivée de nouveaux anges, l’ouverture de cet au-delà s’est élargie. Les prophéties mettent en garde les humains contre la colère divine, en même temps qu’elles évoquent l’arrivée de l’Homme nouveau , un surhomme, plus proche de Dieu, et à l’opposé de celui de Nietsche et du transhumain que tente de nous préparer une certaine science, au sein de nombreux laboratoires du monde. Pour l’essentiel, sur cette Terre, ne sommes-nous pas dans l’allégorie de la caverne dans laquelle des hommes sont enchaînés, une demeure souterraine, où l’on ne voit que difficilement et seulement pour partie, le monde d’en haut, celui qui est hors de la caverne et pourrait se révéler être celui de la Lumière ? J’adhère totalement aux messages angéliques, même si je ne les reçois pas directement. Il est vrai que certaines expériences personnelles de vision, m’ont entraîné dans un autre monde merveilleux qui, sans doute, m’aide aujourd’hui à accueillir plus facilement, Lucienne et les anges.
Merci chaleureusement, Lucienne, de nous transmettre avec tant d’humilité et de sincérité ces messages d’amour et ces explications du monde céleste. Je ne doute pas que votre livre parvienne au Pape et qu’il retienne son attention, même si le message des anges s’écarte sur certains points, de celui transmis par la Bible, et je pense ici, au point central de la réincarnation .Je ne doute pas, non plus, que la parole angélique se répandra et le Temple des Consciences essaiera de vous y aider.
Je termine par cette citation d’Erwin Laslo :
« L’univers est d’une complexité et d’une cohérence, que seuls les poètes et les mystiques ont osé concevoir »
Denis Brossier
Le Temple des Consciences
Besançon le 9 Octobre 2019
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publication du 9 mars 2020 sur la page Angel’s book Written by Angels
MERCREDI 4 MAI 2016 VEILLE DE L’ASCENSION MESSAGE PAR TELEPATHIE
– TOUT S’ ACCELERE ET TOUT SE MEURT -TOUT S’ACCELERE ET TOUT RENAIT
– SI LE GRAIN NE MEURT, QU’ IMPORTE LA MOISSON !
– SI LE GRAIN NE MEURT , QU’IMPORTE LA …..
– LA MORSURE DU TEMPS EST LA MORSURE DE LA TERRE
-LE TEMPS N’EXISTE PAS . SEUL L’AMOUR DEMEURE ET LA MESURE DE L’ AMOUR .
– NE COMPTEZ PAS VOS INSTANTS DE VIE EN HEURES TERRESTRES
– COMPTEZ VOS INSTANTS DE VIE EN HEURES , EN SECONDES , EN MINUTES D’AMOUR.
– LE RESTE NE COMPTE PAS , LE RESTE N’EXISTE PAS , LE RESTE N’EST PAS COMPTE DANS VOTRE EXISTENCE TERRESTRE.
– SEUL L’AMOUR EST COMPTE .
– LA PLUS PETITE PARCELLE D’ EMOTION , de pitié , de compassion, de charité , de sincérité , de confession, de regrets , de remords, de dévouement, de dévotion : TOUT CELA EST COMPTE SUR LES CARNETS DE DIEU .
Un Ange est à la tâche et croyez-moi , il est très pointilleux !
– PENSEZ à LUI , PENSEZ à CE JOUR QUI VIENDRA où TOUT SERA COMPTE !
– ON VOUS AIME , ON VOUS OBSERVE . ON PLEURE AVEC VOUS , ON RIT AVEC VOUS , MAIS VOUS NE LE SAVEZ PAS .
– ON VOUS AIME TOUT SIMPLEMENT , SANS RIEN DEMANDER EN RETOUR .
– VOUS ÊTES NOS FRERES ET VOUS ÊTES NOS ENFANTS
– NOUS VOUS SUPPLIONS DE VOUS REPRENDRE, DE VOUS REPENTIR DE PARDONNER , CAR VOUS SEREZ PARDONNES EN RETOUR ET LA FELICITE VOUS ATTEND !
Salut mon amie ! A Bientôt ! MERCI , Chers angelots ! So LONG ! LOVE !
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» Le drame de notre temps, diagnostique Olivier Rey, vient de ce que notre culture est organisée et dominée par ce qu’il y a de plus antinomique avec la culture, à savoir la science, puisque celle-ci ne cesse de briser notre lien avec la totalité, ce que le poète Hölderlin appelait le divin. »
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Itinéraire de l’égarement. Du rôle de la science dans l’absurdité contemporaine, d’Olivier Rey, Le Seuil, 338 pages – 1/10/2003
Peut-on en vouloir aux scientifiques d’avoir soumis la totalité du monde à la dictature du calcul et de l’efficacité interroge le mathématicien Olivier Rey dans un brillant essai sur la modernité.
Professeur de mathématiques à l’École polytechnique, chercheur au CNRS, il enseigne aujourd’hui la philosophie à l’Université Paris 1. Olivier Rey nous donne à réfléchir sur l’errance de la science depuis les débuts de l’âge moderne. Itinéraire de l’égarement reprend à nouveaux frais dans un style limpide la question vertigineuse qu’avaient posée les philosophes Whitehead (le Concept de nature) et Husserl (la Crise des sciences européennes) il y a quelques décennies : pourquoi la science, à partir de Descartes et de Galilée, a-t-elle emprunté la voie de la mathématisation de la nature plutôt qu’une autre ?
…
Est absurde, en effet, ce qui est ruineux pour le sens. Or la science, qui prend le parti de la partie contre le tout et celui de l’élément contre l’ensemble, est ruineuse pour le sens. Ce n’est pas qu’Olivier Rey conteste l’efficacité de la science en matière aussi bien technique que théorique – seulement nous assisterions depuis quatre siècles à un écartement croissant de la connaissance et de la compréhension. Plus nous savons de choses sur le monde, et moins nous le comprenons. Le pacte de connaissance fondé par l’antique sagesse (efforce-toi de connaître et tu comprendras) a été brisé : parce qu’elle ne saisit qu’en amoindrissant, la science aboutit à la dissolution de son objet.
…
Mise entre parenthèses du sujet, et donc de l’homme, l’objectivité est à ce prix. Plus encore, le réel ne sera considéré que par morceaux. Cette réduction a un symbole : avant même de grossir un objet, le premier rôle d’un microscope et d’un télescope est de l’isoler en restreignant le champ de vision comme le chirurgien masque le corps du patient pour mieux voir la zone à opérer. La neurobiologie qui rabat l’ensemble du mental sur le physiologique représente aujourd’hui le triomphe caricatural d’un réductionnisme auquel Olivier Rey adresse cette objection topique : si un état mental comme une croyance n’est que la traduction d’un état cérébral, à quel état cérébral correspondrait une croyance fausse ?
Mais que serait celui qui appréhende le monde dans son ensemble sur le mode scientifique, sinon, comme l’écrit Rey, un monstre psychopathe ? L’égarement n’est pas seulement théorique, philosophique, il est pratique, existentiel. L’homme moderne a objectivé tout ce qui l’entoure. Il en est résulté un monde d’autant plus aliéné que l’homme, loin d’en être absent, s’y retrouve partout, d’autant plus étranger que, dans quelque direction qu’il se tourne, il ne rencontre que lui-même – ses constructions, ses conceptions. Le rejet de l’anthropomorphisme par la science a abouti à cette situation paradoxale : l’homme se retrouve désormais sans ouverture ni horizon. La seule ressource qui lui reste, pour prévenir l’angoisse qui monte, est de se transformer à son tour en objet, de devenir de part en part justiciable de la science. C’est pour cela que la conception d’une science indifférente au sujet, englobant l’ensemble de la réalité physique, a connu une telle fortune. Le drame de notre temps, diagnostique notre auteur, vient de ce que notre culture est organisée et dominée par ce qu’il y a de plus antinomique avec la culture, à savoir la science, puisque celle-ci ne cesse de briser notre lien avec la totalité, ce que le poète Hölderlin appelait le divin.
Cette domination sans partage, cette pensée unique de la science n’empêchent pourtant pas ses thuriféraires de feindre de se croire menacés et de ferrailler contre des fantômes : le biologiste luttant contre les pensées et les idéologies dominantes, écrit joliment Olivier Rey, » c’est le peintre pompier fêté au salon, croulant sous les commandes officielles et qui pose en artiste maudit. Le système de pensée et l’idéologie qui règnent, ce sont les siens. Faire comme si une Inquisition féroce et bornée était toujours à vaincre, c’est agir à la manière du chat qui joue avec une bête aux reins brisés, qui s’imagine qu’elle est encore bien vivante pour le plaisir de la terrasser de nouveau « .
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table des matières sur pedagopsy.eu
Introduction
I. Misère
1. De l’émerveillement au non-sens
2. Naissance d’une énigme
3. L’énigme n’est pas sans enjeu
4. De l’utilité d’un retour en arrière
5. Des difficultés d’un retour en arrière .
6. Une pensée sous influence
7. Qu’il vaut la peine d’essayer
II, Le grand tournant
8. La naissance de la science moderne
9. L’alphabet mathématique du monde
1(). Un faisceau préparatoire
11 . La mutation métaphysique
12. L’héritage de Platon
13. D’un monde incréé â un monde créé
14. La réification de la vérité
15. De l’expérience à l’expérimentation
16. Le malentendu
17. La voie cartésienne
18. La science de Descartes
19. Les impasses de la science cartésienne
III, L’individu et la science
20. Religion et science répartition et dispute des rôles
21, La science pour la liberté
22. « À nous deux maintenant »
23. Les souffrances de l’individuation
24. Contre le projet moderne : l’imprécation réactionnaire, la tentation bouddhique
25 L amour-passion
26. La voie de l’action, ou le surmenage et la science
27. Entre autonomie et disparition
28. L’apaisement et l’exacerbation du mal
IV. Les raisons du succès
29. L’élimination de Dieu
30. La teneur du « miracle »
1. Mathématiques et action
32. Les mathématiques émancipées
33. Des mathématiques à la physique
34. Un monde univoque
35. La science comme langue parfaite
36. La majoration du succès
37. Le rôle de la pensée, et son élimination
V. Les limites du succès
38. L’incomplétude des mathématiques
39. Conséquences de l’incomplétude mathématique
40. L’oubli du sujet
41. L’ébranlement relativiste
.42. La révolution quantique
43. Le rôle de la liberté
44. Ordre et désordre
45. Entropie, temps et vieillissement
46. La fragmentation de la science
47. Par-delà la fragmentation de la science .
48. Les sciences de l’homme
49. Le biologisme
50. Les apories du neurobiologisme
51. La résistance de la conscience
VI. La vie captive
52. Les rnenaces d’effondrement
53. De la peur au ressentiment
54. Du savoir à la recherche
55. Les poses avantageuses, l’affairement, le fatalisme
Patrick Vigneau anime différents sites à caractère spirituel et/ou professionnel dont – Coeur divin- patrick Vigneau.overblog.com –Atma Yoga – Institut transpersonnel – maisondepaix.com – sophro-holistic.com
Il a écrit plusieurs livres qui retracent son parcours de Vie et son enseignement.
Il fut d’abord jeune professeur de mathématiques avant de s’engager dans une quête intérieure qui le conduira à Calcutta puis à Puri, état d’Odisha – ex Orissa- en Inde où il demeurera quatre ans pour découvrir les yogas sous la direction de Mâa. Il rencontrera aussi, au cours de ce séjour, Krishnamurti.
Après ce premier grand séjour en Inde il ira trois ans durant sur les routes d’Europe, d’ashrams en communautés, de monastères en ermitages.
Il retournera régulièrement en Inde auprès de Mère durant 18 ans.
Il s’installe à la Ligerie en bord de Loire à La Boissière sur Evre 49110 près de Saint-Florent .
Il indique une autre approche, une autre voie, le Vishishadvata qui relie Bhakti et Jnana avec Ramanura, Ramakrishna, Swami Ramdas et Ma Ananda Mayi et qui caractérise la voie de l’Atma Yoga qu’il poursuit et enseigne.
« « Je ne fais partie d’aucune tradition, même si j’ai cheminé essentiellement en Inde et vécu parmi les Franciscains en France. Aujourd’hui, je respire, travaille, témoigne et transmets ce que la vie m’a conduit à découvrir: la joie d’être soi, la douceur du Cœur Divin. C’est lors d’une intense retraite méditative, qu’apparut ce que je cherchais, sans le savoir, depuis des années dans mon cheminement spirituel. Le Voile se déchira. Une conscience totalement autre, une conscience lumineuse, où tout est Un, une conscience éternelle se révéla derrière tous les phénomènes de notre monde. Tat Twan Asi. Une Conscience d’Amour et de Lumière qui est partout. Comment en parler? Et cela est plus réel que le plan terrestre. La quête a cessé, mais pas le chemin. » Patrick Vigneau – la source ineffable-29/09/2019
La voie du coeur, une voie qui nous aide à voir et aimer plutôt qu’à penser…
Par définition, la “mystique” est la recherche directe, immédiate de Dieu. Et ceci est vrai pour toutes les mystiques, qu’elles soient d’Occident ou d’Orient.
La Vérité est une et intemporelle, mais elle est dite de différentes façons selon les âges. La Vérité est une, et chacun(e) tente de l’exprimer à sa façon. Il importe d’accueillir, d’écouter et de chercher à comprendre les autres façons de décrire le Réel. Car nul ne peut voir toutes les facettes du diamant, sauf peut-être à partir du cœur.
Le cœur, ce qui est le centre de la vie humaine, se révèle être aussi le siège du divin, au terme d’un retournement, d’une metanoïa, d’une transmutation, qui marque l’élan de la quête. Cette quête se nourrit de renoncement et de dévotion.
Le processus d’éveil à ce cœur vivant est yoga ( ce qui signifie étymologiquement : joug, ce qui unit ) , yoga qui est union du corps, du mental et du cœur.
« Car mon joug est doux et mon fardeau léger. » (Jésus -dans Matthieu 11:30)
L’éveil du cœur est la conséquence de la découverte d’un espace de conscience habité par l’Amour. Découvrir cet espace intérieur dans les profondeurs du silence, produit une ouverture à toute la vie.
Ouverture pour accueillir, honorer, aimer.
Ce processus d’éveil du cœur est le passage permettant l’amour divin d’emplir le coeur humain.
« L’oraison d’union laisse pénétrer Dieu jusqu’au centre de notre âme. » (Thérèse d’Avila)
Dans les plus grandes profondeurs du silence, brûle une petite flamme. Et lorsque cette flamme devient un feu incandescent, l’Amour divin embrase notre conscience.
Lorsque l’amour divin prend possession de nous, une plénitude irrésistible nous envahit, nous consume et … nous transforme. Toutes nos relations deviennent emplies de cet amour. Notre cœur devient divin.
C’est alors que l’Eveil unitif est réalisé.
***
La vision unitive finale consiste à voir toutes choses «dans» l’Un transcendant. La transcendance est enracinement dans la vérité et explosion dans l’amour !
*
Ce site est dédié à l’exploration du recueillement, du silence et de la sensibilité subtile du feu intérieur, inspirée par l’expérience des traditions d’Orient et d’Occident.
Tout commença un jour…
« Aujourd’hui, mon Dieu, m’a visité… » (Rumi)
Au plus profond du cœur, dans le grand silence,
une nuit,
une Présence, douce et puissante
plus intense que tout
et une voix, sans parole,
qui transmet, comme une impulsion …
à entrer encore plus dans le silence,…
*
« Ecoute! »
Et par ce seul mot mon cœur fut emporté
*
C’était tout à fait naturel, bien qu’extraordinaire. C’était une voix qui m’aimait.
*
Un jour, je demandai, à la voix qui m’aimait, comment la nommer.
« Coeur Divin » arriva dans mon esprit.
C’était très simple.
Il n’y avait pas de grandes révélations particulières,
juste quelque toucher d’amour majestueux
qui emplissait mon coeur
d’une sublime joie.
*
« Tu peux m’entendre
lorsque ton Cœur retrouve son innocence »
(Coeur Divin)
Cela me rappelait ces mots :
« Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5, 8),
L’Immanent éveilla la conscience individuelle.
Le moi vit sa vraie nature.
Le Soi se révéla
sans centre, ni substance.
Le Transcendant illumina le cœur.
dans un feu de Douceur totalement indicible.
Le Soi, qui est tout Amour, parlait.
*
Beaucoup plus tard…
» Veux-tu devenir simplement un cœur? »
Coeur Divin se manifestait le plus souvent sans mot,
juste une sorte de toucher délicat, de saveur ou de parfum.
Et me conduisit à la spiritualité du OUI
*
Non pas une acceptation mentale de ce qui est,
*
Sa présence arrêtait toutes les pensées.
mais une totale ouverture du cœur.
Je remarquais qu’une Force, une Douceur et une Clarté totalement nouvelles
venaient après ces moments de rencontre,
après ces « oui » qui jaillissaient de mon cœur.
Ce n’était pas un état extatique, mais une douce et puissante présence était là.
Je compris qu’il n’y avait qu’à dire ‘OUI’
un OUI total.
Et Cela prenait tout en moi.
Peu à peu, j’intégrais les inspirations de Cœur Divin,
à mon cheminement avec l’Evangile et avec l’Atma yoga.
Coeur Divin est au-delà de toute forme
et au-delà de toute tradition.
Sa réalité dépasse tous les savoirs.
Il n’appartient à personne,
mais il parle à chaque personne.
« Rappelle toi d’où tu viens! »
Il est la porte qui ouvre à une nouvelle conscience.
C’est un grand appel qui se fait maintenant.
Mais pour pouvoir y répondre, nous devons nous préparer.
*
Coeur Divin est Presence éternelle.
Je ressentais sa présence comme un amour doux et enveloppant,
un amour « maternel ».
« Rien n’est plus important que l’Amour »
Coeur Divin invite continuellement à la rencontre d’amour
dans le silence.
Cela fut longtemps gardé au fond de mon coeur. Cela demeurait comme un secret intime, jusqu’à ces mots: « Ne te cache plus… »
Pourtant je ne voulais pas en parler. La fréquentation des paroles des sages et des saints m’a conforté. D’autres avaient semble-t-il vécu ou compris les mêmes réalités.
« Il y a une voix qui n’utilise pas les mots. Écoute ! » (Rumi)
« L’esprit qui nous révèle Dieu est ce murmure indicible en quoi s’achève la parole. »(Henri le Saux)
« Quand Le cœur est pur Dieu se révèle. » (Siva Sutra)
C’est dans la » caverne du cœur « , disent les Upanishads, que l’Absolu se révèle comme l’essence de notre être, comme notre propre « Soi ».
« Il s’agit de fondre le mental dans le cœur pour réaliser le Soi. » (Ramana Maharishi)
« Là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur. » (Jésus)
« Appelez de toute la force de votre cœur le Seigneur du cœur. » (Ma Anandamayi) »
Beaucoup plus tard:
« Maintenant il te reste à disparaître… en Moi »
Dans les traditions de l’Inde (sâmkhya, vedânta, tantra, jnana-yoga), le coeur (hrid ou hridaya) n’est pas associé au sentiment mais à la connaissance ; il n’est point le siège des sensations, émotions ou passions mais celui de conscience, de cette pure intuition lumineuse (atma-buddhi) qui voit directement les choses dans leur lumière véritable sans passer par l’intermédiaire du mental (manas).
De plus, dans les plus anciennes upanishads, le coeur est considéré comme le centre de l’« être vivant » individuel (jîvâtman), identique en son essence au Principe suprême de l’univers (Paramâtman ou Brahman). Notre individualité humaine est à la fois somatique et psychique ou, en termes hindous, grossière et subtile. C’est de tout ce composé – et pas seulement du corps matériel – que le coeur est le centre.
« Ce n’est pas tant ce qui se vit en dehors de toi qui a de la valeur, mais bien ce qui se vit au dedans. C’est la relation d’intimité que nous avons qui importe »
Vous ne devez en aucun cas, forcer l’esprit pour retenir les envols que vous fait faire l’Esprit d’Amour.. » (Paul de la Croix)
« Le Cœur est le centre à partir duquel tout jaillit. C’est parce que vous voyez le monde, le corps, etc. que l’on dit qu’il y a là un centre appelé le Cœur. Quand vous êtes établi dans le Cœur, ce Cœur est appréhendé comme n’étant ni le centre ni la circonférence. Il n’y a rien en dehors de lui. » (Ramana Maharishi)
« L’amour divin est la graine, le satsang est la pluie, l’Abandon est la fleur, et le fruit est la Réalisation. » (Maa)
« Cœur est ton nom, ô Seigneur. » (Ramana Maharishi)
« La distinction entre le Divin transcendant et le Divin personnel n’est pas originaire de l’Inde ni de l’Asie ; c’est aussi un enseignement européen reconnu dans la tradition chrétienne. » (Sri Aurobindo)
« PARLE-MOI, SOUVENT »
« RAPPELLE-TOI QUE MON UNIQUE VISÉE EST DE RÉVÉLER L’AMOUR, EN FAISANT DE TA PETITESSE UN CANAL DE PAIX POUR BEAUCOUP D’ÂMES ”
« LA VÉRITÉ NE VIENT PAS DE TA PENSÉE, MAIS DE TON COEUR. »
Dans les chemins spirituels la dynamique est très différente selon la manière dont on aborde le Divin.
Si je m’élance vers la Réalisation immanente, la quête du Soi, alors je me perds, le moi disparaît et par suite je perds toute action dans le monde, dans l’Absolue Présence.
Si je réalise le Divin Transcendant, comme un autre, un Au-delà de Tout, mais qui cependant fait mouvoir tout l’être temporel, je deviens un tout petit enfant du Sublime, innocent et aimant.
Mais quand la conscience réalise l’Immanence et la Transcendance, elle devient aussi instrument de manifestation divine dans ce monde.
***
Où vas-tu me chercher, fidèle ?
Regarde, Je suis près de toi.
Je ne suis ni dans les temples, ni dans les mosquées,
ni dans le sanctuaire de La Mecque, ni sur la montagne Kailash.
Je ne suis ni dans les rites, ni dans les cérémonies,
ni dans l’ascétisme du yoga et ses renoncements.
Si tu me cherches vraiment, tu me verras soudain,
tu me rencontreras au détour du chemin… (Kabîr)
*
La découverte du lieu secret et silencieux du coeur est donnée par grâce
Il y a quelques temps , j’ai regardé avec un peu d’hésitation , un documentaire sur le génocide du peuple juif , en Roumanie , et par-delà l’atrocité des images, je me suis posée des questions auxquelles seuls les anges, me semble-t-il, étaient capables de répondre. Les nazis obligeaient des familles entières ,à monter dans des wagons à bestiaux, conçus pour transporter trente individus , et ils y entassaient près de cent vingt personnes , afin qu’elles périssent étouffées . Le train se mettait en marche , et tournait pendant des heures sur les mêmes rails , jusqu’à ce que les gens meurent par asphyxie, puisque les ouvertures étaient condamnées , avec des planches de bois , clouées. Après plusieurs heures , on ouvrait les portes et on jetait dehors , les corps des défunts , restés empilés à l’intérieur des wagons , et le train repartait , reprenant son sinistre voyage …
Mais, où étaient donc les anges ? Que faisaient-ils ? Où étiez-vous chers compagnons ? Et je pense aux enfants crucifiés de Zrebreniska , au massacre des Arméniens , et à tous ceux qui ont payé de leur vie , sans vraiment avoir de réponse … Je sais déjà ce que vous allez me dire , chers invisibles : l’homme est responsable de tout cela, et l’abcès doit être crevé.. Il y a pourtant des choses, que je ne puis expliquer de cette manière , à ceux qui nous liront . J’ai appris beaucoup de vos messages , mais je ne peux pas exprimer ces révélations , de façon trop abrupte. Car l’être humain a besoin de douceur, et vous êtes le symbole de cette douceur . Alors racontez-moi , mes doux amis , et tentez de trouver les mots, pour que je puisse les écrire , dans l’apaisement et la consolation , de ceux qui ont souffert. Sans doute , allez-vous me dire aussi , que la vie avec ses peines et ses joies, n’est que simple illusion ? Le calvaire de Jésus n’aurait-il donc été , lui aussi qu’une illusion , alors que c’est sur sa réalité humaine , sur son incarnation et son martyre , que ce sont bâtis 2000 ans de croyances et de foi ?
Serions-nous donc engloutis dans une vie rêvée de Dieu ? Cette vie d’amour que Dieu avait rêvée , pour l’homme, et qui s’est transformée en une existence de haine et de cauchemar ! Le rêve béni du créateur devenu son cauchemar et son chagrin ? Cela dit, le rêve et l’illusion , ne nous ouvrent-ils pas les portes, vers une compréhension plus large , de toutes les turpitudes et de tous les tourments, infligés à l’être humain . Si la vie n’est qu’illusion, cela signifie-t-il qu’après les épreuves, l’homme pourra renaître à une nouvelle existence , ailleurs, et dans l’harmonie? Et celle-là n’aura été qu’une pierre à l’édifice , celui qui est construit par la douleur des êtres de la Terre, grâce à leur sacrifice , avec le projet de bâtir un édifice nouveau , une terre nouvelle , qui les abritera.
Ce texte , à peine terminé , j’ai eu le sentiment qu’il m’avait été entièrement soufflé par les anges, et ils me l’ont aussitôt confirmé : _ Tu as raison , lulu et ton analyse est tout à fait exacte , quoique bien inspirée par nous !! A la première question : Où étions-nous pendant que se perpétraient ces génocides , au cours desquels , tant de vos semblables sont morts ? « Dans les wagons dont tu parles , avec chaque personne ,il y avait un ange gardien qui l’accompagnait .Il y avait donc , dans chaque wagon cent vingt anges gardiens . Nous étions penchés et déployés sur eux , guettant leurs ultimes instants , tout en leur retirant la terrible souffrance . Puis après avoir recueilli leur dernier souffle , nous les avons pris dans nos bras, et nous somme montés aux cieux . Nous avons laissé des survivants, pour qu’ils puissent témoigner du martyre du peuple élu , ainsi que de celui des autres victimes, de si nombreux autres peuples .Mais les corps que tu as vus entassés , ce n’était que des corps , lulu, et l’âme des défunts était avec nous , contemplant ce triste spectacle » « Ensuite ,nous les avons pris dans nos bras ,et toutes leurs souffrances se sont effacées mais pas leur chagrin , comme lorsque l’on se réveille d’un cauchemar , angoissé d’abord ,puis, soulagé de n’avoir fait que rêver . En fait , nous ne vous avons pas quittés un seul instant , jusqu’à la fin de cette existence terrestre , et nous vous avons élevés vers le ciel, où certaines familles se sont retrouvées . Quant aux enfants , ils ont été transfigurés , sans exception ,et ils n’ont plus ressenti aucune douleur »
L : Mais les enfants survivants , qui ont assisté à toutes ces horreurs ?
_ Ils ont été confortés dans leur désir de vivre et d’abord de survivre , pour pouvoir témoigner des évènements . Les enfants sont très forts , bien plus que les adultes ; ils ont une faculté de résilience , que peu d’adultes peuvent connaître , et nous sommes avec eux .
L : Que faisiez-vous dans le wagon ?
_ Nous implorions le Seigneur pour ces âmes , et nous priions , et nos supplications auraient pu être entendues , par-delà les mers et les montagnes , des plus hauts sommets du monde , au fin fond des terres australes .
L : Je pense qu’il va être difficile de faire comprendre tout cela aux personnes qui cherchent une réponse à l’horreur , sans parler de l’impact psychologique sur les générations suivantes.
_« Dis-leur que nous n’avons jamais cessé d’être là , et que nous les avons assistés , et enveloppés de nos ailes, jusqu’à leur arrivée au paradis . Dis-leur qu’ils ont tout vu , depuis le ciel , mais que leurs prières se sont jointes aux nôtres , afin que ceux qui étaient restés ne ressentent pas la douleur, ou le moins possible . Dis-leur que les enfants crucifiés de Zrebreniska , sont les porte- parole de Jésus , et que cette crucifixion est symbolique . Ils n’ont rien ressenti , car nous étions tout près d’eux , avec eux »
L : Et pour ceux qui ont subi la torture , pendant de longues heures , quelquefois même , en présence de leur famille ?
_ Nous étions là , et l’anathème est tombée sur les bourreaux et tombera toujours sur les sbires du Perverti .
« Il faut que tu raisonnes à l’échelle du Ciel , et même si le plus petit être humain est précieux , pour nous , et représente à lui seul , l’humanité , n’oublie jamais que vous faites partie de quelque chose de plus grand, de plus inouï , qui vous dépasse .Et lorsque le Chevalier Blanc apparaîtra , celui qui porte l’armure étincelante , chaque chose , chaque être reprendra sa place, dans sa descendance même , et l’âme sacrifiée en sera consciente » « Et vous vivrez une période de félicité , après les drames qui auront été perpétrés par le Perverti . A vous d’en prendre soin. Ce sera une deuxième chance , pour l’homme, et cette seconde chance , vous aura été donnée , grâce au sacrifice de ces justes et de ces innocents , qui auront œuvré pour la sauvegarde de l’humanité . Alors seulement , l’Homme nouveau pourra apparaître , une nouvelle race d’êtres humains ,solidaires ,sincères, combatifs, pleins de compassion pour leurs congénères et pour la nature . Et cet homme-là , sera rempli de Dieu , et vous saurez enfin ,que le massacre des innocents , n’aura pas été vain. »
L : Merci , mes amis d’avoir renoncé à m’expliquer tout cela , avec cette métaphore de l’abcès, qui me choque toujours un peu ! Cela, je vais pouvoir le dire et l’écrire ! Merci ! Qui est là , avec moi ? _ C’est Mom , lulu.
_ « Ayez confiance ! Que la foi soit votre maîtresse , et votre raison de vivre , et vous aurez compris la raison de vivre de l’homme , sur cette Terre , qui doit évoluer le plus rapidement possible , vers la Terre nouvelle de l’Homme nouveau. » « Soyez courageux , soyez bons , soyez respectueux de votre Dieu et de votre famille , et les anges , qui ont toujours été là , au milieu de vous , vous protègeront à jamais de leurs ailes , du souffle du Maudit . »
L: Mais si la famille est mauvaise , et si l’on ne sait pas prier , ni vers qui se tourner ?
_ Tout cela s’effacera dans une nouvelle vie, où la personne apprendra à vivre avec sa propre expérience, enrichie de ses tourments , jusqu’au bonheur suprême .
L : Love you , Mom ! Love ,love ,love !
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Serge Latouche est professeur émérite d’économie. Il revient pour Marianne sur le concept de décroissance, qu’il a contribué à forger.
Économiste et contributeur historique de la Revue du MAUSS, dirigée par le sociologue Alain Caillé, Serge Latouche est considéré comme le « pape » de la décroissance. Auteur de nombreux livres, comme L’invention de l’économie (Albin Michel, 2005), L’Occidentalisation du monde (La Découverte, 1989), ou encore Le Pari de la décroissance (Fayard, 2006), il dirige la collection des « Précurseurs de la décroissance », au Passager clandestin. Il vient de publier chez PUF un « Que sais-je ? », intitulé La Décroissance. Il revient avec nous sur ce concept souvent mal compris.
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Dès le départ, nous avons précisé que ce n’était pas la croissance négative. Mais beaucoup de gens mal intentionné ont assimilé la décroissance à cela, c’est-à-dire à la récession.
Il ne s’agit pas d’un projet politique, mais d’un projet sociétal, voire civilisationnel. Cela implique de sortir d’un paradigme, pour en inventer un autre. Pour passer d’une société de croissance, à une société d’après croissance – ce que j’appelle « une société d’abondance frugale » –, il faut évidemment une politique de transition. Cette dernière implique une rupture avec le système. Nous vivons dans une société dominée par un pouvoir sans véritable visage, qui est le lobby des 2 000 plus grandes firmes transnationales.
« Décroissance » est un mot provocateur et un slogan. Mais derrière, il y a un projet proche de l' »autonomie« défendue par Cornelius Castoriadis ou Ivan Illich. Mais ce mot n’a eu aucun impact dans le débat public, alors que celui de « décroissance » en a un immédiatement.
J’ai une formation d’économiste, donc je m’attaque à cette discipline. « Décoloniser les imaginaires », c’est sortir de l’économie. Il faut bien voir que le paradigme de cette société, c’est d’abord la modernité. La décroissance implique donc d’en sortir. Ce qui la caractérise, c’est l’illimitation. Ce paradigme n’est pas comparable aux précédents. De l’Empire romain à l’Europe chrétienne, en passant par la Chine, les empires arabo-musulmans, ou l’empire du Mali, il y a eu des tas de civilisations très diverses. Mais la modernité est radicalement différente de chacune d’entre elles. Elle part de l’idée, bien exprimée chez un de ses prophètes, Bernard Mandeville (1670-1733), que toutes les cultures et civilisations jusqu’ici ont échoué en préconisant la vertu, qui n’a jamais enrichi personne. Les vices privés font la richesse publique. C’est le message fondamental de la modernité. Le système fonctionne par l’accumulation de l’argent. Les premiers de cordées, ce ne sont pas ceux qui traînent les autres, mais ce sont ceux qui les écrasent pour s’élever.
Le principal message porté par la décroissance, c’est que cette illimitation sur de la production de biens, de déchets, signifie la destruction de l’environnement. Cela va bien au-delà de l’économie. La modernité est aussi une illimitation éthique. J’ai écrit à ce sujet L’ère des limites. Par-delà les mesures économiques et écologiques, il y a y une philosophie et une éthique qui sont basées sur le sens des limites et de la mesure.
Après une parenthèse de 300 ou 400 ans – s’il y a des historiens du futur, ils parleront ainsi de la modernité – nous renouerons avec une sagesse ancestrale, d’Epicure, Diogène, ou Sénèque.
Bien avant de parler de décroissance, j’ai critiqué le développement, avec Illich, dès les années 1960. Les éditions Artaud ont ressorti mon très vieux livre de 1986 : Faut-il refuser le développement ?
Par exemple, lorsque j’ai rencontré le chef de la confédération des Amérindiens d’Equateur, il m’a dit : « Ce que tu appelles « décroissance », c’est exactement ce que nous nommons « buen vivir« ».
voir aussi « Pour une société de décroissance « – le Monde diplomatique -novembre 2003 – Absurdité du productivisme et des gaspillages
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