Catégorie : la Conscience et le Coeur
Nicolas Fraisse, l’homme qui voyage hors de son corps
photo Nicolas Fraisse sur son site
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sorties hors du corps, vision à distance, médiumnité… une interview -interview de Nicolas Fraisse par Carole Pillet -site la psychologie pour tous
L’histoire de Nicolas Fraisse sur Inexploré
Le livre « Voyage aux confins de la conscience » est né de la rencontre d’une scientifique, Sylvie Déthiollaz, et d’un psychothérapeute, Claude Charles Fourrier, avec un jeune homme, Nicolas Fraisse qui dit « sortir hors de son corps » depuis l’enfance. Extrait.
Quand « incompréhension » rime avec « souffrance »
Les expérienceurs tels que Nicolas souffrent souvent d’un manque de compréhension de la part des autres et de leur incrédulité. Enfants, ils sont facilement l’objet de moqueries de la part de leurs camarades, alors que les adultes les prennent pour de doux rêveurs, quand ce n’est pas pour des fous. ! « C’est vers l’âge de 7 ans que j’ai commencé à remarquer que j’étais différent des autres… En discutant avec mes copains, je me suis rendu compte qu’ils ne vivaient pas la même chose que moi. Auparavant, je pensais que tout le monde pouvait sortir de son corps. Ce vécu me semblait tout à fait normal jusqu’au jour où j’ai commencé à me poser des questions… Peu à peu en grandissant, je me suis demandé si tout cela n’était pas dû à mon imagination… » Pour s’assurer qu’il ne rêvait pas, Nicolas s’est mis à vérifier méticuleusement les informations qu’il ramenait de chaque OBE (expérience hors du corps). À partir de 13-14 ans, c’en était presque devenu obsessionnel : « Un jour, lors d’un de mes “moments d’absence” en classe, j’ai vu mon père construire un petit muret censé maintenir une butte de terre dans le jardin. En rentrant chez moi, j’ai pu constater que le travail avait bien été fait… Après un certain nombre de vérifications de ce style, je n’ai plus douté que mes sorties de corps étaient bien réelles ! »
Au collège, Nicolas a fini par accepter sa différence, mais il continuait d’en souffrir, car très vite, il avait compris qu’il ne pourrait parler à personne de ses expériences « extraordinaires » : « Un jour, un professeur a demandé aux élèves de ma classe de présenter leurs “dons”. J’ai répondu que je pouvais voir ce qui se passait dans d’autres endroits… Évidemment, ça a suscité des rigolades de la part de mes camarades. Ils m’ont dit : “Arrête de raconter des bêtises !” Alors tout de suite, j’ai lâché l’affaire. J’ai préféré ne pas insister, ne pas faire de vagues et j’ai enchaîné sur une autre anecdote moins “bizarre”… Quelque temps plus tard, j’en ai parlé à mon professeur de mathématiques. Il m’a répondu que je rêvais et que si, par malheur, je n’en avais pas l’impression, il valait mieux que j’en parle à mon médecin. À partir de là, j’ai compris que je ferais mieux de me taire… Les adultes ne me comprenaient pas, les enfants encore moins. Je déclenchais chez ces derniers deux types de réactions : soit ils me prenaient pour un menteur, soit pour une sorte de sorcier ou d’espion. Dans le deuxième cas, ils préféraient carrément m’éviter, car ils pensaient que je savais trop de choses sur eux… »
Les adultes ne me comprenaient pas, les enfants encore moins.
Dans la mesure où il ne cadre pas avec ce que la société considère comme « possible » ou « normal », un EMC-état de conscience modifié- non ordinaire tel que l’OBE constitue avant tout pour beaucoup d’expérienceurs un bouleversement profond et parfois même un réel traumatisme. D’un côté, si les expériences débutent dès l’enfance, comme pour Nicolas, ils doivent accepter leur différence. De l’autre, si les phénomènes commencent à l’âge adulte, ils ne comprennent pas ce qui leur arrive et ont peur de perdre la raison. Pourtant, mis à part les expériences à contenu négatif, un EMC non ordinaire – notamment une OBE – n’est en général pas perturbant en lui-même. Au contraire, ces états sont même souvent décrits comme très agréables, mais ce sont toutes les questions qu’ils suscitent qui peuvent être très déstabilisantes. Qu’est-ce que c’était ? Pourquoi est-ce arrivé ? Pourquoi à moi ? Est-ce que cela va se reproduire ? Suis-je en train de devenir fou ? Sans réponses, les expérienceurs tombent souvent dans l’inquiétude, voire dans les angoisses et le déséquilibre. En réalité, c’est l’ignorance et le déni de notre société par rapport à ces phénomènes qui sont à l’origine de la perturbation ressentie par les témoins. Quant à Nicolas, s’il a eu peur de basculer dans la folie à plusieurs reprises, ses questionnements ne l’ont heureusement jamais totalement submergé. Pourtant, c’était un garçon très « mental » et cela depuis l’enfance : « Alors que certains me considéraient comme un rêveur, d’autres me reprochaient d’être trop cérébral. C’était plutôt paradoxal ! À 16 ans, je me suis demandé si je n’étais pas fou. J’avais l’impression que mes deux réalités se dissociaient (dans mon corps et hors de mon corps). Une période de doute terrible s’est installée : est-ce que je vivais vraiment cette réalité ? Ou bien, est-ce que je “créais” cette réalité ? Cette torture mentale a duré jusqu’à ce que je reprenne confiance grâce à une relation affective. En m’apaisant au niveau sentimental, j’ai retrouvé peu à peu le calme intérieur. Dans le même temps, j’ai consulté un psychologue scolaire. Après avoir écouté ce que je vivais, il m’avait conseillé de me recentrer sur du concret : mes études, la lecture… Il m’avait encouragé à faire travailler ma réflexion pour renforcer mon ancrage. » C’était un très bon conseil. Alors que son mental lui faisait frôler la folie à travers un questionnement sans fin, c’est aussi grâce à lui que Nicolas a pu s’ancrer dans la réalité du monde matériel. Quand on prend conscience de son propre mental, on peut le « voir » dysfonctionner et donc apprendre à le maîtriser dans ses moments de dérapage. Mais entre les deux, il faut parfois que quelque chose vienne faire « diversion » pour que les pensées « toxiques » s’arrêtent : dans son cas, ce fut une rencontre amoureuse.
Je vivais mes expériences dans mon coin, tout seul.
Très jeune, Nicolas avait pris la décision de ne pas parler de ses OBE et d’écouter les histoires des autres en silence. À sa timidité naturelle et à cette capacité est venue s’ajouter à l’adolescence son homosexualité naissante, qui a probablement aussi contribué à l’inhiber socialement. Mieux valait ne pas se faire remarquer : « Au collège, j’avais un cercle d’amis, mais je ne me confiais pas facilement. Je vivais mes expériences dans mon coin, tout seul. Je n’en avais pas honte, mais je ne m’en vantais pas non plus. » À 16 ans, il a enfin réussi à prendre un peu de recul et à mettre des mots sur ce qu’il vivait : « Au lycée, j’ai commencé à en parler davantage autour de moi. Le paranormal et la magie avaient envahi le cinéma et la littérature. Cette tendance faisait écho à ce que je vivais. Certains copains avaient plus ou moins admis mon don “bizarre”, mais ils y voyaient surtout un moyen d’en tirer un petit profit, par exemple, en me demandant d’aller voir ce qu’il y avait au menu du self ! Et comme je ne me trompais jamais, j’ai fini par être pris au sérieux… » Dans sa famille, cependant, le sujet n’était jamais évoqué et il a fallu du temps pour que l’on reconnaisse enfin sa « différence » : « Durant mon enfance, mes parents étaient dans le déni de ce que je leur racontais… “Il nous dit des bêtises… il s’invente un monde.” Ce n’est qu’une fois que je suis devenu adulte qu’ils ont cherché à faire des recoupements et qu’ils ont pris conscience de mes capacités. Mais pour eux, le puzzle a vraiment pris forme depuis que vous vous intéressez à moi. Que mon cas soit étudié dans un cadre scientifique me rend plus crédible à leurs yeux… Mais, on n’a jamais trop discuté de tout ça ensemble. Dans ma famille, on parle rarement de nous et de nos ressentis, juste de faits concrets… »
Une carapace presque parfaite
Nous avons tout de suite perçu en Nicolas une hypersensibilité, pourtant, celle-ci était bien dissimulée. En effet, il semblait coupé de ses émotions, en tout cas dans certains domaines, et nous étions parfois étonnés par son manque apparent de compassion. C’était comme si certains sujets ne le touchaient pas, comme s’il ne se sentait pas concerné. Souvent même, il prenait le contre-pied par rapport à un événement tragique en utilisant l’humour noir, ce que nous avons vite interprété comme un réflexe de protection. Avec le temps, nous avons compris qu’il s’était fabriqué une solide carapace pour évoluer dans un monde matériel qui lui semblait hostile. Cette attitude instinctive lui avait probablement été nécessaire pendant une période de sa vie. Mais il n’y avait pas que ça. Nicolas avait grandi dans un environnement familial qui n’était pas propice à l’expression des sentiments. C’est sans doute pour cette raison qu’il ne nous avait pas révélé son homosexualité dès nos premières rencontres, peut-être aussi par peur de notre jugement : « Dans ma famille, les secrets sont nombreux. Mon homosexualité était taboue. Je l’ai révélée à mes parents à l’âge de 17 ans seulement. Pourtant, j’avais tout fait pour qu’ils l’apprennent avant. À l’époque, c’était difficile d’en parler ensemble. Bizarrement, elle m’a été plus difficile à gérer que mes OBE, car elle a eu davantage de répercussions : la colère de mon père, la tristesse de ma mère, ses pleurs, etc. J’ai grandi au sein d’une famille plutôt classique et conservatrice. Mais, au bout du compte, cela a aussi été une chance pour moi, car ça me stabilisait. » Avant d’oser faire son coming out, il est passé par des moments forcément douloureux : « Il m’a fallu accepter cette autre différence et surtout faire le deuil de pouvoir donner satisfaction à mes parents d’être un jour grands-parents grâce à moi. Le fait de décevoir ma petite soeur, qui me voyait comme un super-héros, m’a peut-être aussi affecté… » Malgré tout, son homosexualité lui permettait parfois de focaliser l’attention des gens sur « autre chose » : « J’étais différent pour une autre raison. Je pouvais me “cacher” derrière cette seconde “spécificité”. Selon ce qui m’arrangeait, je brandissais la carte de l’homosexuel ou du magicien ! » Avec le temps, Nicolas deviendra parfaitement à l’aise avec ces deux aspects de son identité.
Peu à peu, j’ai commencé à considérer les émotions comme inutiles.
Alors qu’il avait 18 ans, un autre événement majeur a probablement contribué à son blocage émotionnel : « Quand ma grand-mère est décédée, j’ai vécu une très grande souffrance… J’ai été profondément bouleversé. À partir de là, presque à chaque fois que je faisais une OBE, je me retrouvais sur sa tombe. Quand je réintégrais mon corps, je ramenais une émotion si forte et si incontrôlable que je ne pouvais m’empêcher de pleurer, j’avais le coeur lourd et serré. Ça m’était vraiment très désagréable, surtout quand cela m’arrivait en classe… Et un jour, alors qu’en sortie de corps je m’étais retrouvé une fois de plus sur sa tombe, j’ai senti que je “laissais partir quelque chose”… La peine a disparu instantanément. À partir de ce moment-là, j’ai moins pleuré. Et surtout, je me suis moins attaché aux gens. Peu à peu j’ai commencé à considérer les émotions comme inutiles… Je ne ressentais plus rien, ni tristesse ni amour fort… »
C’est pourtant à cette époque que Nicolas avait ressenti le besoin de se construire une vie stable. À 20 ans, il avait rencontré Benoît1, un jeune homme bien équilibré, protecteur et à l’écoute : « Même si ça n’a jamais été la passion, je me sens extrêmement bien avec lui. Il est pour moi un formidable compagnon de route depuis quatre ans. » Visiblement, la construction de projets en commun le rassurait et l’équilibrait. C’est deux ans après sa rencontre avec Benoît qu’il avait commencé sa vie professionnelle en tant que comptable dans une grande entreprise française. Stabilisé par cette relation et par son travail, rien ne pouvait lui arriver. À cette période de sa vie, cette « relative » normalité avait probablement été essentielle pour lui. Sans elle, il n’aurait sans doute pas réussi à aussi bien gérer son quotidien.
Bien que leurs contenus soient restés relativement anecdotiques et qu’elles n’interfèrent pas négativement avec sa vie quotidienne, ses OBE continuaient pourtant d’être provoquées par son émotionnel. Car Nicolas n’était pas parvenu à se couper totalement de sa sensibilité. Ainsi, nous pouvions constater qu’il ressentait parfois de la jalousie dans sa relation de couple. Un sentiment qui était souvent à l’origine d’une décorporation qui lui permettait d’aller voir ce que son petit ami faisait pendant son absence ! À nouveau, cela trahissait son manque de confiance en lui. En outre, il continuait à faire des « sorties » sur la tombe de sa grand-mère : « Parfois, de nouvelles fleurs avaient été déposées ou la plaque funéraire était tombée. Une fois, j’ai même vu que des petits lapins en plastique avaient été posés sur sa tombe. Je suis allé le vérifier physiquement quelques jours plus tard. En fait, c’est ma soeur qui avait eu cette drôle d’idée ! » La poursuite de ce type d’OBE le renvoyait au deuil qu’il n’était malgré tout pas parvenu à faire, deuil de cet être cher avec qui il avait vécu une relation fusionnelle. En parler avec nous lui a permis de comprendre que c’étaient ses émotions qui continuaient de provoquer chez lui ce type de « sorties » récurrentes, et que tant qu’il serait dans cette période de deuil, celles-ci prédomineraient sur les autres…
À l’époque, Nicolas vivait donc très régulièrement des OBE, mais de façon tout à fait spontanée et involontaire. Comme nous l’avons déjà dit, parmi tous les candidats que nous avions rencontrés, rares étaient ceux qui affirmaient pouvoir sortir de leur corps à volonté. Après examen, nous avions même commencé à douter que cela soit réellement possible : pouvaient-ils vraiment vivre cette expérience à chaque fois qu’ils le souhaitaient ou se mettaient-ils simplement dans un état où le phénomène avait plus de chances de se produire ? Avec le temps, nous avons de plus en plus penché en faveur de cette seconde hypothèse, car dès que le « vouloir » apparaît, c’est en fin de compte le mental qui est à l’oeuvre. Et d’expérience, nous savions que celui-ci est en général un obstacle à l’apparition de ce type de phénomène. Au contraire, le lâcher-prise, la non-recherche et la non-attente avaient probablement beaucoup plus de chances de porter leurs fruits. Par conséquent, nous devions arriver à dépasser ce problème. La clé était dans la mise en condition du candidat : ne rien vouloir, ne rien chercher, mais simplement être dans une disponibilité totale pour que l’expérience puisse se produire. C’est à cela que nous devions travailler avec Nicolas.
C’est ainsi que nous avons commencé à l’accompagner dans une démarche thérapeutique et didactique, mêlant explications psychologiques, scientifiques et techniques afin de l’aider à mieux maîtriser les phénomènes auxquels il était confronté. D’abord espacées, nos rencontres se sont rapidement transformées en un travail régulier. Nicolas venait nous voir en moyenne deux fois par mois, car à l’époque il lui était facile de prendre des jours de congé pendant la semaine. En plus de nos séances de travail, il assistait aussi aux réunions mensuelles de partage que nous commencions tout juste à organiser. On l’aura compris, la plupart des personnes qui, comme lui, vivent des phénomènes hors norme, ont peur d’être prises pour des « illuminées » et n’osent pas parler de leurs expériences, ni des éventuelles capacités qui en découlent. D’où un fort sentiment d’isolement, car plus que quiconque elles ressentent un besoin impérieux de partage et de reconnaissance. C’est pourquoi, dès 2007, en dehors des consultations privées, nous allions proposer une fois par mois un espace convivial de dialogue et d’échanges, sous la forme de réunions ouvertes à tous (expérienceurs, thérapeutes, chercheurs ou simplement personnes ayant un intérêt pour les phénomènes liés à la conscience), dans lesquelles les expérienceurs trouveraient une écoute sans jugement, ni interprétation, ainsi que soutien et réconfort.
En parallèle de notre travail avec Nicolas, nous avons continué à suivre d’autres candidats pour le projet OBE. Mais aucun d’entre eux n’a pu aller aussi « loin » que lui. En plus d’être hypersensibles, la plupart des expérienceurs font souvent preuve de susceptibilité, oscillant entre la fierté de vivre des phénomènes hors norme, qui exacerbe leur ego, et la peur provoquée par le regard des autres, qui leur fait perdre confiance et douter d’eux-mêmes. Avec lui, c’était différent. Il nous est apparu comme un garçon dont l’ego était relativement maîtrisé. Sa tendance à rationaliser ces phénomènes et à les considérer comme « naturels » l’aidait à rester dans l’humilité.
L’aventure pouvait commencer…
Sylvie Déthiollaz et Claude Charles Fourrier, Voyage aux confins de la conscience (Guy Trédaniel, 2016)
» Je suis malade au fond de mon lit, impossible de me rendre à l’anniversaire de mon ami… et pourtant, j’y suis… hors de mon corps… je vois tout, j’entends tout, je pénètre dans les pensées des personnes présentes… Le lendemain, j’appelle mon ami, qui me confirme tout ce que je lui décris… «
Ce livre est né de la rencontre entre Sylvie Dethiollaz, scientifique, Claude Charles Fourrier, psychothérapeute, et Nicolas Fraisse, un jeune homme qui dit » sortir hors de son corps » depuis l’enfance.
Pendant dix ans, tous trois vont tâtonner, explorer, tester et sans cesse repousser les limites du jeune homme. Un parcours passionnant, parsemé d’épisodes étonnants et d’anecdotes tout aussi étranges que déroutantes. Une aventure exceptionnelle, à la découverte des » sorties hors du corps « , de la » vision à distance « , de la » télépathie » et de bien d’autres phénomènes stupéfiants qui les conduiront à une ultime expérience dont les résultats défient toute rationalité. Une étude qui soulève des questions essentielles quant à la véritable nature de la conscience et de la réalité, et qui renvoie chacun aux mystères de l’existence.
Pour aller plus loin …
Institut suisse des sciences noétiques à Genève
Nicolas Fraisse , expérienceur, énergéticien-un énergéticien, magnétiseur pour vous accompagner
Assomption -Relier le visible à l’invisible
Romuald Leterrier-2 mai 2024
ROMUALD LETERRIER est chercheur indépendant en ethnobotanique (étude des relations humaines avec leur environnement) , spécialiste du chamanisme amazonien et des plantes de vision. Il a découvert le principe d’une mémoire du futur auprès d’un chamane shipibo et explore depuis plusieurs années le concept de la rétrocausalité sous ses différentes facettes. Il est l’auteur, avec Jocelin Morisson, de Se souvenir du futur et de Se souvenir de l’au-delà parus chez Guy Trédaniel éditeur.
Il est l’auteur de l’enseignement de l’ayahuasca ( 2004), se souvenir du futur (2019, avec JM Morisson), se souvenir de l’au-delà (2020, avec Morisson), Synchronicity (2022, avec Deweys), Phénomènes (2022 avec Kasprowicz), tout est relié (2023 avec Morisson), Métavers et s’il avit toujours existé ? ( 2023 avec Kounen) enfin Assomption (en 2024)
Des nouvelles voies de réflexions et d’expériences pour entrer en contact avec les défunts.
Et si l’imagination était la clé pour ouvrir les portes de l’au-delà ?
Quelques mois après la disparition de sa mère, Marylène, Romuald Leterrier va être le témoin d’une expérience improbable. Lors du weekend de l’Assomption 2022, il sent une force le guider vers la basilique d’Avioth, dans le département de la Meuse. Là, il va assister à la double apparition de sa mère et de la Vierge Marie dans un véritable miracle scellé dans la pierre depuis l’an 1538. Cette puissante manifestation survient suite à sa demande de recevoir un signe fort de la survie de Marylène au-delà de la mort. Cet événement marquera, pour l’auteur, le début d’une quête spirituelle.
Au fil de ses investigations, il va découvrir qu’une forme nouvelle d' » imaginaire » est capable de le mettre en relation avec ses parents disparus. Elle lui permet de les rejoindre de l’autre côté du voile de l’éternité. Romuald décide de tester cette nouvelle technique d’imagination exploratoire pour rejoindre sa mère dans l’au-delà. Il va alors vivre une expérience extraordinaire de retrouvailles au coeur de la nature sauvage.
Tissant des liens entre rêves, visions et apparitions, entre imagination et réalité, l’échange entre l’auteur et sa mère décédée nous renseigne sur notre finitude.
Assomption est une invitation à amplifier le mouvement d’élévation des consciences, ainsi qu’un hymne au féminin sacré et à la Terre-Mère.
Cet ouvrage nous apprend à regarder et à ressentir autrement pour percevoir l’omniprésence de nos proches disparus. C’est aussi l’histoire d’un lieu sacré –; la basilique d’Avioth –; qui vient cristalliser un point de jonction entre le profane et le divin, l’esprit et la matière. Ce livre est une ode à la vie éternelle.
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L’Assomption est un dogme de l’Église catholique selon lequel la Vierge Marie, mère de Jésus, au terme de sa vie terrestre, est, avec son corps et son âme, « élevée au ciel », c’est-à-dire est entrée directement dans la gloire de Dieu.
Elle trouve son pendant dans l’Église orthodoxe sous le terme de Dormition.
Si ce dogme n’a pas de fondement biblique, il découle d’une tradition très ancienne des Églises d’Orient comme d’Occident, où il est célébré liturgiquement depuis le viiie siècle. Dans l’Église catholique, il est défini comme dogme (c’est-à-dire « vérité de foi ») par la constitution apostolique Munificentissimus Deus de Pie XII en 1950. Tout en partageant une conception proche de l’Assomption, l’Église orthodoxe n’a jamais souhaité définir la Dormition en termes dogmatiques.
Dans l’Église catholique, l’Assomption est célébrée liturgiquement le 15 août et s’accompagne fréquemment de processions. Pour les confessions luthérienne et anglicane, le 15 août est resté la principale fête mariale, mais sans référence à l’Assomption. La date du 15 août serait celle de la consécration à Jérusalem de la première église dédiée à Marie.
Dans les Églises orthodoxes, la Dormition est fêtée le 15 août ou le 28 août, en fonction du calendrier retenu.
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la basilique d’Avioth ( Wikipedia)
Initialement simple hameau, le village d’Avioth doit son développement à la découverte miraculeuse d’une statue de la Vierge à l’Enfant en bois dans le courant du xiie siècle. Rapidement un pèlerinage s’y développe, et les autorités ecclésiastiques et féodales soutiennent rapidement l’édification d’une église digne de ce pèlerinage : la grande église d’Avioth est née !
L’église Notre-Dame d’Avioth jouissait du privilège d’être un « sanctuaire à répit » très fréquenté. Le pèlerinage de Notre-Dame d’Avioth a lieu depuis le xiie siècle et réunit encore aujourd’hui, le , de nombreux fidèles. Bernard de Clairvaux y aurait chanté pour la première fois le Salve Regina. Le pape Jean-Paul II élève l’édifice au rang de basilique en 1993.
Notre-Dame d’Avioth est une des rares vierges noires du nord-est de la France. La datation au carbone 14 de la statue en tilleul de Notre-Dame d’Avioth montre que le bois a été coupé vers l’an 1095 et confirme la tradition selon laquelle la statue a été découverte au xiie siècle.
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commentaire de lecture : Olivier Brigand le 7 juin 2024
Cet ouvrage, témoignage émouvant, et passionnant, prend l’allure d’ une grande quête au sein du subtil, menée par l’auteur, mais jamais seul : sa maman l’y accompagne et le guide, depuis l’intemporel. On entre avec humilité dans cette intimité, magnifique et sacrée. On se surprend à conscientiser cet élan de confiance de l’auteur face à ses lecteurs, de mettre son âme à nu, avec tant de brio et de sincérité. Cet ouvrage, aux allures d’enquête spirituelle, se rapproche presque d’un somptueux synopsis, d’un storyboard élaboré, habilement découpé, documenté. « L’au-delà n’est pas bien loin » pourrait en être le titre.
Cette (en)quête est menée par intuitions et synchronicités multiples, au sein d’un monde surnaturel, presque chamanique. Monde aux allures oniriques qui pourtant laisse des traces bien concrètes, nous amenant à l’évidence d’une vie en continue où seul le support change, tel des séquences successives, de vibrations diverses mais unifiées. Une Grande Connexion , finalement. Car dans ce livre, rien n’est scindé, séparé, isolé. On ressent cette unicité, ce multivers dans lequel nous baignons, où toute division semble caduque et non convenue. Une évidence.
C’est ce tour de force que réussit Romuald Leterrier au travers de ce livre vibrant et vivant, transcendant la tristesse et l’amertume en lumière absolue. Ici, quand le sacré véritable rejoint les archétypes religieux les plus puissants, s’opère le miracle : la compréhension, organique et tripale, mais aussi tendrement spirituelle, que la vie, d’une indiscible beauté, s’exprime éperdument, à jamais, depuis nos cœurs jusqu’aux étoiles de nos chers « disparus ».
Un livre à ressentir, au-delà des mots.
Un livre qui ne se ferme jamais
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Mireille Bassaler 29 mai 2024
Je viens de finir ma lecture, hier 28 mai 2024, de l’excellent livre ASSOMPTION de Romuald Leterrier. Il a été, pour moi, une révélation. J’ai été touchée par le vécu familial de Romuald plein de rebondissements éclairant sur nos vies de « vivants » pas si éloignées/séparées que ça de nos « disparus/défunts ». Le plus beau/merveilleux, est l’espoir bien concret que j’y puise à retrouver un lien avec mes proches partis dont ma propre mère, un lien jamais rompu en fait, par notamment mon imagination prenant ancrage en un endroit de la réalité, comme l’explique son ami chamane d’Amazonie Ernesto. Je découvre et réalise que mon imagination est un 6ème sens à part intière. Ça change tout dans ma vision/perception du monde dans lequel nous nous mouvons. Tellement de magies m’émerveillent dans ce livre intense ! Et, ce n’est pas un livre naïf, loin de là, avec toutes ses références à des chercheurs scientifiques de renom. Romuald m’apparaît comme un être plein d’amour empreint d’une grande douceur, ultra sensible et plein de ressources. Je ne peux que conseiller la lecture agréable de ce merveilleux livre hyper intéressant. Il ouvre de nouvelles perspectives de notre rapport à la vie comprenant celle de nos soit disant disparus.
Merci Romuald.
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commentaire Nathalie Ambre 30 mai 2024
» Une élévation de la conscience de l’humanité génère-t-elle en retour, par un subtil effet d’équilibre, un abaissement des mondes de l’esprit; cela, dans un double mouvement à la fois ascendant et descendant? »
Extraits (°) significatifs du merveilleux et enthousiasmant livre de notre ami Romuald Leterrier
un livre qui se veut un journal intime où vous découvrirez Romuald sous un jour nouveau! Tendresse, douceur et amour, érudition et connaissance sont au rendez-vous de cette ode à la vie éternelle préfacée par Patrice Van Eersel.
De très bonnes références littéraires viennent agrémenter la lecture et appuyer le parcours de vie de l’auteur:
Michel Cazenave bien sûr, Henry Corbin, Rûmi, Michel Fromaget,
Ses amis Jocelin Morisson et Jan Kounen,
l’incontournable Rilke,
Tom Cheetham ( L’Envers du monde) à découvrir et notre chère Lytta Basset que je ne présente plus!
Alors, Assomption !? OUI et d’ouvrir à la réflexion avec cette citation
» Pour la Nature, j’ai nourri un amour insensé. Savoir chaque jour, saluer la lumière et la remercier d’être; là. Rien ne meurt. Tout gîte dans tout. » Xavier Grall
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Commentaire Michel Bigoni 6 mai 2024
J’avoue que j’attendais la sortie de « L’Assomption » avec impatience, et celle-ci n’a pas été déçue… Pour moi, ce livre marque un basculement dans l’observation des conséquences de la déchirure du voile entre « les prétendus vivants » et « les prétendus défunts ». Certes, le phénomène premier qui ouvre le livre dépasse de loin notre entendement et il faut les multiples facettes du talent, des connaissances et des dons de Romuald Leterrier pour parvenir à transcrire la globalité de cette mutation de la condition humaine. Les dialogues avec l’ange nous avaient il y a 80 ans de cela prévenus : il nous faudra avancer sur le vide, mais cette marche est envoûtante et Romuald réussit l’ exploit de nous en dévoiler les audaces. Le temps n’a plus cours, notre logique moins encore, la mère de Romuald « décédée » accède déjà avant son départ à l’état mariale qui est le sien aujourd’hui. Il faudrait un livre pour rendre toute la richesse inédite d’un tel livre. Et puis, il ouvre d’autres portes notamment sur les apparitions 3D des « prétendus défunts » préludes à une mutation de la création terrestre. Ce livre quant à moi lors de sa lecture a induit de belles expériences un peu dans la lignée de son livre précédent « Métavers »
La télé de Lilou -Une interview de Romuald Leterrier en mai 2024 à l’occasion de la sortie de son livre Assomption
Au nom de l’arbre – Sylvain Tesson
Le Figaro Culture – 9 juin 2023 – Sylvain Tesson
Quelques extraits de l’article
Demain, dans dix ans, dans cent ans, si des historiens trouvent encore quelque intérêt à notre époque, ils pourront se souvenir qu’au début du XXIe siècle, alors que des laborantins frénétiques appelaient à l’avènement de l’homme augmenté, que les flèches des cathédrales flambaient dans le grand méchoui de la fiesta postmoderne et que les kangourous prenaient feu en plein bush, un livre connut une belle faveur dans les librairies du monde occidental: il s’intitulait La Vie secrète des arbres . Plus qu’un succès, ce fut un phénomène. L’Allemagne nous avait habitués aux philosophes du fond des forêts. L’un d’eux, il y a plus d’un demi-siècle, avait composé dans une clairière de la Forêt-Noire la plus féroce critique contre l’arraisonnement du monde par la technique.
Cette fois l’auteur ne s’appelait pas Martin Heidegger, c’était un forestier du massif de l’Eifel, du nom de Peter Wohlleben. Il révélait dans son ouvrage, en les ordonnant très pédagogiquement, des choses douces à entendre.
…
Ces secrets là, les forestiers ne les ignoraient pas, ni les amoureux des arbres. Les poètes les savaient depuis Virgile. L’artiste est toujours en avance sur les scientifiques, la sensibilité étant un outil plus performant que la raison. Victor Hugo avait fait de la puissance magique de la forêt l’un des thèmes obsessionnels des Contemplations. Nul arbre n’indifférait le poète en exil et il percevait en entrant dans un bois le murmure des arbres à son approche : «C’est lui, c’est le rêveur.» Tous les hommes des campagnes de l’avant-guerre nourrissaient ces antiques intuitions.
…
Hypertrophie, accélération, indifférenciation: cette nouvelle organisation des sociétés humaines propose l’exact contraire de l’enseignement des arbres. Car enfin, qu’est-ce que l’arbre? Une force lente, immobile, sûre d’elle, dont le projet est contenu en puissance dans son propre commencement. En d’autres termes, le chêne est dans le gland. Rien ne fera dévier le grain de son désir de devenir un fruit. L’arbre croît lentement, s’étire vers le soleil, caresse le vent, boit la lumière puis meurt sur lui-même, se brise ou se couche en levant son chablis, se met à pourrir, se recycle. Et la forêt alors se pousse à nouveau dessus. Les arbres se côtoient sans jamais se toucher.
…
En ces temps de désordre, notre besoin de stabilité est impossible à rassasier. Dans le déséquilibre général subsistent des arbres. Dieux! qu’ils sont beaux. On dirait qu’ils nous signalent nos erreurs. Le vent les agite, ils semblent murmurer des choses. Le feuillage dans le vent est l’inquiétude de l’arbre. Que murmurent-ils? «Nous sommes puissants, nous sommes immobiles, nous triomphons dans la lumière, nous sommes enracinés et pourtant nous ouvrons nos bras dans le ciel. Nous sommes de la Terre et du ciel, de l’ombre et du vent, de la racine et de la lumière. Notre écorce est la chair du temps qui passe. Vous, les hommes, vous vous agitez à la surface. Vous devriez parfois nous regarder mieux et vous inspirer de notre présence.»
…
Depuis la première révolution industrielle, l’homme gagne comme une ombre à la surface de son petit globe. Deux peuples se font face. Les hommes et les arbres. La ligne de front s’appelle l’orée. Le combat est asymétrique. Les premiers se déplacent, les seconds tiennent position. Les premiers ont une hache, les autres sont nus. Les premiers sont passés de 1,5 milliard en 1900 à près de 8 milliards aujourd’hui. Les seconds reculent.
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Le retour de la forêt entraîne une vertu ultime. Elle est suprême. La grande respiration des arbres exhale une couche d’humidité au-dessus des houppiers. Alors, la pluie revient. Ce phénomène très connu des savants nous paraît magique parce que c’est un mécanisme invisible. Seuls les peintres savent le figurer comme Corot qui peignit l’haleine des frondaisons dans son merveilleux Souvenir de Mortefontaine.
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La forêt est un monde, un univers en soi. En terme biologique, c’est une matrice. En terme mythologique, une déesse de la fécondité. En terme naturaliste, un écosystème. Les antiques croyances le formulaient autrement. Les prophètes, «au pied du sycomore, ou sous les lauriers blancs / Sous l’olivier, le myrte ou les saules tremblants» (Nerval au début de Delfica), avaient fait de l’arbre le siège de la vie, le sceptre de la connaissance, le symbole de la fertilité.
L’expérience de mort imminente due à une décharge d’ondes cérébrales ?
Voir une lumière au bout du tunnel ou la vie défiler devant ses yeux, avoir le sentiment de flotter au-dessus de son corps, etc. Nombreux sont les témoignages concordants d’expérience de mort imminente. Mais peu nombreux sont les éléments scientifiques qui peuvent l’expliquer. Une nouvelle recherche laisse entendre qu’au moment où le cœur lâche, le cerveau, lui, devient hyperactif…
Ils sont des centaines de milliers à travers le monde. Peu importe le pays, le sexe ou la culture d’origine, de nombreux témoignages de personnes ayant vécu une expérience de mort imminente concordent. Victimes d’un arrêt cardiaque ou d’un profond coma qui aurait dû les entraîner vers la mort, certains survivants racontent avoir vu des flashs lumineux, leur vie défiler devant leurs yeux ou ressentir un sentiment de paix et de tranquillité.
« Beaucoup de personnes pensent avoir vu le paradis, précise Jimo Borjigin, neurobiologiste à l’université du Michigan. La science ne leur a pas apporté de réponse plus convaincante. » Mais grâce à son travail et celui de ses collaborateurs, les choses pourraient un peu évoluer. Car la scientifique vient de mener une expérience sur le rat qui suggère une explication au phénomène : après l’arrêt du cœur, le cerveau pourrait rentrer dans une phase d’hyperexcitabilité, qui se caractérise par une activité anormalement élevée, dans les zones chargées de la conscience.
Le cœur s’arrête, le cerveau s’active
Tout a commencé en 2007. La biologiste travaille sur les sécrétions de neurotransmetteurs dans le cerveau de rats. Une nuit, deux des rongeurs meurent. En reprenant les données, elle aperçoit aux alentours de l’heure du décès des pics d’activité étranges. Que se passe-t-il dans le cerveau au moment de la mort ?
Lorsque le cœur arrête de battre, le cerveau souffre de ne plus être irrigué en sang et donc en oxygène et nutriments. À priori, privé d’énergie, l’organe devrait progressivement perdre son activité et s’éteindre dans la minute, le tout étant représenté par un électroencéphalogramme plat. Dans les faits, c’est tout l’inverse qui se produit.
Comme expliqué dans les Pnas, des électrodes ont été directement placées sur le cerveau de neuf rats. Ceux-ci ont reçu une injection de chlorure de potassium, ce qui stoppe les battements cardiaques. Les auteurs ont noté 30 secondes plus tard une augmentation de l’intensité des ondes cérébrales de hautes fréquences, dites oscillations gamma. Leur intensité a même été la plus forte au moment de la dernière pulsation cardiaque, alors que les rats étaient encore bien vivants.
L’expérience de mort imminente, aussi pour les rats ?
Or, selon la théorie en vigueur, ces ondes gamma seraient l’une des caractéristiques neuronales sous-jacentes à la conscience, et spécifiquement lorsqu’il s’agit d’établir un lien entre des informations émanant de plusieurs régions du cerveau. Ainsi, les chercheurs suggèrent que ce même processus se déroule également dans notre crâne dans les instants précédant notre fin, ce qui pourrait expliquer ces sensations particulières ressenties. Seuls ceux qui arrivent à s’en remettre peuvent alors témoigner de ce qu’ils ont connu.
Voici au moins un début d’explication au phénomène, qu’il faudrait désormais creuser. Les personnes ayant vécu une telle expérience de mort imminente racontent avoir vu des flashs lumineux. Il faut donc aller vérifier si le cortex visuel est concerné par cette décharge d’ondes gamma. Et cela semble être le cas. « Nous avons noté une augmentation du couplage entre les ondes de basses fréquences et les ondes gamma, une des caractéristiques de la conscience et de la sensation visuelles », reprend Jimo Borjigin.
Mais les auteurs ne sont malgré tout pas affirmatifs. Il est en effet un peu tôt pour tirer des conclusions définitives de ces expériences menées sur le rat. Il faudrait obtenir des informations sur l’Homme. L’expérience a déjà été tentée, mais les électroencéphalogrammes des personnes en train de mourir n’ont jamais rien décelé. Peut-être parce que les électrodes n’ont pas capté le faible signal depuis le cuir chevelu des patients, alors qu’elles deviennent assez sensibles directement placées sur le cerveau. L’affaire ne fait donc que commencer…
» Ces mains qui racontent » – Hugues Febvray
J’ai eu l’occasion, à quelques mois d’intervalle, de faire la connaissance de deux soignants qui ont en commun de pratiquer des techniques et avoir des approches éloignées de notre médecine et de créer ou rechercher avec celles-ci l’harmonie de l’âme et du corps. Dans leurs soins, les mains sont comme des antennes qui émettent et reçoivent.
Ils partagent aussi le fait d’avoir pris conscience très jeunes de qualités très particulières et d’une hyper sensibilité à des phénomènes inexplicables rationnellement aujourd’hui encore. Ils partagent aussi une pratique de soins depuis plus de trente ans. Il faut souligner enfin que leurs deux approches partagent le fait d’inscrire nos vies dans un circuit de réincarnation de l’âme.
Là s’arrêtent les points communs. Le premier dispose de facultés médiumniques essentiellement de clairaudience qui le rendent messager de quelques guides qui l’accompagnent presque chaque nuit et plus rarement le jour. La démarche du premier s’inscrit donc dans un univers beaucoup plus vaste que l’univers de la matière et qui est aussi peuplé d’entités. Il est donc avant tout un messager de celles-ci qu’il appelle ses « guides ». Ceux-ci lui donne à la fois des conseils de soins et des conseils globaux sur le comportement des humains. Mais il pratique aussi les soins énergétiques. L’amour est au cœur de l’énergie fondamentale qui sous-tend son action toujours exercée de manière gratuite.
Le second dont il est question dans cet article, ne fait pas particulièrement état de clairaudience mais par contre utilise ses dons de clairvoyance. Ses techniques de soins se sont enrichies de sa pratique de la spiritualité bouddhiste et aussi des techniques du reiki dont il est maître de quatrième niveau ce qui lui permet d’enseigner cette pratique – méthode de Mikao Usui et certificats d’autres formes de Reiki : le Lightarian, le Shamballa, le Tibétain. cf là. Avec la voie du bouddhisme, nous sommes ici dans une voie de sagesse qui n’établit pas de contact direct avec des entités extérieures à notre monde. C’est une différence fondamentale entre les deux approches mais là aussi l’énergie d’amour est bien présentée et utilisée comme l’énergie source.
Je vous présente donc aujourd’hui Hugues Febvray à partir de la lecture de son livre « Ces mains qui racontent » édité en 2019 et réimprimé en février 2023.
Le livre commence par cette citation de Bouddha :
« Tu ne peux pas voyager sur un chemin sans être toi-même le chemin. »
Dans son avant -propos, Hugues Febvray, la soixantaine, se présente succinctement, dit sa gratitude envers sa mère, sa conviction très jeune de l’existence de certaines lois qui se manifestent et ont pour nous une signification. Il s’intéresse très tôt aux sciences intuitives et d’abord à la parapsychologie pour trouver des réponses à sa très grande sensibilité. Vers l’âge de 28 ans, il comprend que sa voie est d’aider les autres. Tout en restant dans un présent permanent, il accède à la capacité de lire dans le présent, le passé et le futur d’une personne : il lit ce qu’il appelle l’aura.
D’abord autodidacte, il se met en recherche de trouver un enseignant et c’est ainsi que sa route croisera celle du bouddhisme et plus particulièrement la voie du bouddha médecine Sengyé Menla. Il réalise que sa véritable voie est celle de la « thérapie spirituelle » en y incluant aussi ses soins énergétiques.
Il nous dit que chaque dimension, chaque fréquence, correspond à un niveau de conscience. Cette fréquence, lorsqu’elle s’élève, étend notre conscience et la vibration la plus élevée se nomme l’Amour qui est capable de changer la fréquence vibratoire des cellules. A ce niveau de vibration, nous nous rendons compte de nos possibilités de création. C’est alors qu’il introduit dans sa présentation nos corps subtils, nos chakras dont il découvrit l’existence à travers des lectures sur l’Inde.
Il nous dit que soigner c’est donner et recevoir cet amour sans limites. Guérir, s’appuie aussi sur l’amour mais c’est autre chose. A l’instant de son propos il ne précise pas plus ce qu’est cet « autre chose ».
Il nous parle alors de la méditation qui peut devenir un outil thérapeutique puissant. L’esprit n’est plus là pour décider mais s’adapter aux désirs de l’âme. Alors, l’alignement âme-esprit provoquera la manifestation. Là est le miracle !
L’autre miracle est de renoncer à l’importance de s’attacher. Nous sommes là au cœur de l’enseignement du bouddhisme.
Les mains qui s’expriment …
Nous sommes des canaux multidirectionnels et Hugues a ouvert sa sensibilité par apposition des mains. Il a découvert ce soin à l’adolescence en guérissant spontanément par simple apposition des mains la cheville malmenée d’une cavalière qui avait chuté.
Mais il passa ensuite du magnétisme qu’il qualifie « d‘animal » au magnétisme des plans subtils qu’il qualifie de « spirituel« . Il explique qu’au cours des soins, des sensations lui arrivent d’autres plans et guident ses mains. Il soigne ainsi le plan physique, mais aussi le plan mental et le plan spirituel. Il reconnait que certains magnétiseurs ont une spiritualité très développée alors que d’autres sont complétement agnostiques, ce qu’il juge plutôt rassurant. N’est ce pas le constat de la différence qu’il fait entre « magnétisme animal » et « magnétisme spirituel », le second incluant aussi le premier mais travaillant aussi sur d’autres plans ?
A ce sujet et selon son vécu, notre corps anatomique serait composé en fait de huit corps :
- le corps physique
- le corps subtil épais d’environ 5 cm et composé des champs électromagnétiques relié au corps physique par une corde ( cf cordon d’argent) -et dont il est distant de quelques centimètres.
- le corps éthérique d’environ 20 centimètres
- le corps causal qui contient la totalité de notre histoire depuis l’origine de nos vies.
- le corps bouddhique qui ne concerne que peu d’êtres et qui est celui des sages.
- enfin le corps divin qui est cette lumière au fond de chacun de nous.
A l’aide de sa main droite ou gauche, il entre dans le champ de l’aura chargée de notre histoire passée, présente et avenir et à cette occasion, il lui arrive de percevoir des scènes de vie passée, présente et future du consultant.
Pour réactiver, « nettoyer » les chakras, il n’utilise pas sa propre énergie mais celle de l’univers réalisant ainsi ses soins sans fatigue ce qui lui permet, dit-il, d’effectuer de très longues journées. Il perçoit dans le cadre de ses soins tout un ensemble de détails formés de plusieurs couleurs qui lui apparaissent et il dit être capable par exemple de dire en soupesant un CD et sans le regarder ni l’avoir écouté, de quelle musique il s’agit et quel instrument est prédominant dans celle-ci. Avec les couleurs qui lui apparaissent, il entend le son correspondant, par exemple le do qui correspond au rouge. Pour ses soins à distance, qu’il dit aussi efficaces que ses soins en présentiel, la voix du consultant le dirige sur une couleur fondamentale. Il utilise aussi la télépathie et fait des allers et retours entre les phases de vie passées, présentes et futures du consultant.
Tout ceci l’a conduit à développer la bienveillance universelle. Il dit qu’une chose essentielle est d’abord de commencer par pratiquer l‘amour, la compassion, la tendresse à l’égard de soi-même. Il s’agit là des trois vertus cardinales du bouddhisme d’abord appliquées pour soi avant d’être, ou de pouvoir être, appliquées envers les autres.
Il dit aussi qu’au delà d‘un maître pour assoir la démarche, l’essentiel est d’écouter son Ami spirituel … qui renseigne sur « le bon côté du trottoir à suivre ». Nous pouvons réaliser que nous sommes essence divine en tant que pure conscience.
Il conclut qu’actuellement de profonds changements se produisent sur notre planète et que la conscience collective s’éveille. C’est le grand saut quantique et ce passage est considérable car il y va de l’évolution de notre espèce.
Cette conclusion ne peut que me réjouir, moi le jardinier de la conscience, créateur et animateur principal du Temple des Consciences depuis plus de dix ans.
Deux grandes approches spirituelles : l’une du mental et de la vigilance et l’autre de l’affectif et du service
Il existe différents plans spirituels et états d’Eveil.
Par la Tête l’Illumination peut se vivre.
Mais par le Cœur l’Eveil sublime se Réalise.
Le Cœur est la clé de la nouvelle conscience.
Notre Cœur est la porte
..
C’est un grand appel qui se fait maintenant.
Mais pour pouvoir y répondre,
nous devons nous préparer.
« L’union de l’être humain avec le Cœur d’une Personne Divine
entraîne l’union de l’être humain avec Dieu. »
Au plus profond du cœur,
dans le grand silence,
une nuit,
une Présence,
douce et puissante
plus intense que tout
*
et
une voix, sans parole,
qui transmet, comme une impulsion …
à écrire.
« Rappelle-toi que l’unique visée de mon Cœur est de révéler l’Amour, et de faire de ta petitesse et de ta fragilité, un canal de miséricorde pour beaucoup d’âmes ” (Coeur divin)
sur Maison de paix
Ma rencontre avec une barreuse de feu
Il y a un an, après un examen sanguin de routine suivi d’une biopsie, les médecins me détectent un cancer de forme agressive. Ceux-ci me proposent alors quarante séances de radiothérapie accompagnées d’autres soins. J’entre alors dans un des nombreux parcours médicaux de suivi des cancers.
L’article qui suit a d’abord pour objet de dire publiquement un immense merci à Annie qui barre les brûlures et qui m’a accompagné dans ce processus de soins. Il a aussi pour objet de témoigner auprès de tous de l’efficacité de ses interventions.
Cet article est aussi l’occasion pour moi avec cette diffusion de dire que je poursuis mon message pour aider à sortir du matérialisme étroit de notre société. Ce dernier a envahi notre monde et l’a réduit à sa seule dimension rationnelle. Sans rejeter celle-ci, j’ouvre ainsi sur ce site et depuis plus de dix ans, des portes vers d’autres ailleurs qui nous conduisent à divers domaines de ce que j’appelle la transrationalité – cf là -.
Ces portes m’ont amené récemment à ouvrir un nouveau blog qui s’intéressera à l’ABSOLU .
Je profite aussi de ce moment pour remercier les amis qui m’ont aidé en me conseillant de m’entourer de l’assistance d’un barreur de feu pour mieux supporter les séances de radiothérapie et qui m’ont donné alors plusieurs adresses. Je pense ici en priorité à Mauricette qui m’a donné celle d’Annie. Je remercie aussi celles et ceux qui professionnellement m’ont accompagné avec humanité dans ce parcours de soins.
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Annie travaille à partir d’une photo, les autres propositions concernaient un travail à distance par téléphone. Mais, sans douter de l’efficacité de ces recours, je décide d’abord de m’en passer, craignant que ces interventions puissent avoir un effet réducteur sur le traitement envisagé.
Le médecin oncologue m’avertit que sur les huit semaines de traitement quotidien hors week-end, les six premières se passent généralement bien pour tous et que les effets secondaires dus à des brûlures sur d’autres organes apparaissent de façon exponentielle au cours des deux dernières et chez certains patients seulement.
Les premières séances se révèlent être sans effets secondaires mais très rapidement je ressens une gêne à proximité de la zone traitée et qui occasionne un début de douleur persistante. Ma décision de recourir à l’aide d’Annie est immédiate. Nous sommes alors fin de la première semaine de traitement. Je la contacte et celle-ci, d’une voix que je ressens immédiatement comme exceptionnellement chaleureuse et sincère, m’invite à lui faire parvenir rapidement une photo .
J’envoie cette photo en fin de matinée et dans l’après-midi j’observe que la douleur a disparu. Annie m’avait indiqué qu’elle intervenait chaque jour pour l’ensemble de ses patients et demandait à ceux-ci de lui donner chaque semaine l’état des effets secondaires de la radiothérapie, ajoutant qu’en cas de douleur nouvelle, il convenait de la prévenir rapidement pour qu’elle multiplie ses interventions.
Le traitement quotidien s’est poursuivi ainsi sans problème durant les premières semaines mais à partir de la sixième ou septième semaine les douleurs sont réapparues. J’ai donc prévenu immédiatement Annie et le soir même de mon appel ces douleurs avaient à nouveau disparu. J’ai pu ainsi terminer mon traitement.
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Il y a bientôt trois ans, j’avais eu l’occasion de publier un article au sujet de la parution d’un livre intitulé « place du magnétisme dans l’offre de soins en médecine générale » écrit pas le docteur Denis Piotte . Cet article est ici.
Son livre comprenait notamment une partie d’enquête auprès de 25 magnétiseurs de sa région et j’extrais quelques conclusions de l’auteur à propos de la pratique de ces magnétiseurs qu’il a rencontrés . Il écrit que :
- « tous et toutes ont une forme de foi
- Soit une foi chrétienne profondément ancrée et pour certains d’entre eux, celle-ci explique leur don.
- Soit une sorte de spiritualité avec une foi en des forces de vie, une foi en des forces cosmiques ou une foi puissante en l’Homme et cette envie d’aider et de mettre leur Energie au service des humains. C’est ce qu’on nomme l’intention et qui est une véritable force mentale, une Energie qui précède la transmission de celle-ci.
- C’est l’intention qui permet de canaliser le fluide et de le focaliser sur le malade.
Pour la plupart des magnétiseurs, on peut parler de compassion, d’altruisme et même d’un « véritable don de soi« . Chez l’un d’entre eux, il était écrit : « Je ne connais qu’un devoir c’est celui d’aimer » .
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Annie a volontiers accepté de me raconter comment elle est arrivée à sa pratique actuelle de barreuse de feu.
Née dans un petit village de la proximité d’une grande ville, sa jeunesse fut extrêmement difficile. Sa mère avait tout fait pour éviter sa naissance alors qu’elle se trouvait enceinte d’un homme qui n’accepta pas le mariage lorsqu’elle lui révéla sont état.
Elle fut élevée par sa mère dans une ferme. Cette dernière se maria à un autre homme devenu son père adoptif. Elle fut l’aînée d’une fratrie avec une autre soeur et deux autres frères. Mise toujours à l’écart, sollicitée continuellement pour des travaux du matin et du soir à l’étable avant et après l’école, elle ressent très douloureusement le rejet de sa mère, subit ses claques à tout moment. Malgré tout, elle l’aime profondément. Elle subit aussi sa mise à l’écart par les enfants de l’école qui lui disait qu’elle « sentait la vache ». Elle survit comme elle peut et sans amour si ce n’est celui de ses grands-parents maternels. Elle est dans un environnement familial toujours hostile, pleurant en cachette car sa mère lui interdisait de pleurer devant elle. Elle survit aussi essentiellement en priant beaucoup, elle qui fut élevée dans une famille chrétienne pratiquante. Mais elle eut tout de même le soutien de sa grand-mère maternelle qui habitait le même corps de bâtiment. Elle venait se réfugier vers elle de temps à autre quand elle le pouvait et elle l’enserrait alors de ses bras. Vers ses dix ans et à force d’observations minutieuses, elle découvrit l’origine de son rejet par sa mère.
Alors qu’elle a seize ans, une connaissance de sa famille lui proposa un travail d’été en tant que caissière dans un petit commerce à la ville. Ses patrons attentifs à sa détresse l’aideront à évoluer. Ce fut pour elle l’occasion de sortir partiellement de ce cercle familial. Cette expérience fut d’autant mieux acceptée par les parents qu’elle leur reversait l’intégralité de sa paie.
Elle se mariera vers 19 ans, échappant ainsi définitivement à l’emprise parentale et elle eut deux enfants avec son époux. Sept ans après son mariage, celui-ci décède. Et trois ans après ce premier drame, sa soeur se suicide. Elle est alors profondément atteinte par cette deuxième disparition et doit faire face à l’insomnie et aux crises d’angoisse.
On lui indique les bienfaits qu’opère un magnétiseur, M. Paul, installé à la ville. Elle commence ainsi avec lui un suivi mensuel qui lui apporte momentanément un bienfait qui ne dure que quelques jours. Elle ose finalement lui faire part de cet échec. C’est alors que le déclic se fait : celui-ci lui révèle qu’elle a un don, comme lui, et ce pouvoir en elle l’empêche d’obtenir selon lui les résultats qu’il a avec ses autres patients.
Les années passent, Annie se remarie et de cette union naitra une petite fille. Mais au fond d’elle-même, la révélation du magnétiseur l’interpelle toujours. Depuis toute petite elle « sentait qu’il y avait quelque chose en elle » et M. Paul lui avait révélé ce qu’était ce « quelque chose. » Elle avait bien demandé son aide pour mettre en pratique son don mais celui-ci avait catégoriquement refusé en lui disant de se débrouiller seule.
Elle travaillait alors en usine. Un jour une amie lui parle des barreurs de feu. Elle lui dit que ceci consiste à dire une formule, une prière et elle lui donne quelques indications imprécises.
C’est à partir de ces indications et avec l’assurance aussi que lui avait donnée le magnétiseur, qu’elle va bâtir sa formule, sa prière, à laquelle elle associe divers signes de croix car elle reste depuis son enfance et comme je l’ai déjà écrit, imprégnée par sa foi chrétienne.
Le rejet par sa mère associé à sa foi profonde semblent l’avoir orientée vers une vocation de soin. Elle aura ainsi l’opportunité de donner de l’amour à son prochain.
Pour soigner à distance les brûlés, elle imagine réaliser son aide au moyen d’ un support visuel et elle pense très vite à s’appuyer sur une photo qui lui permettra de se focaliser sur une zone corporelle qui encadre largement la zone atteinte. Le premier test est réalisé avec sa fille qui s’était brûlée. Et ô merveille ! Elle a alors la preuve que son intervention a réussi en constatant que la brûlure avait disparu rapidement. Bien entendu, son entourage aura connaissance de ce don qu’elle pourra ainsi commencer à exercer dans son cercle familial et d’amis. Le résultat est toujours positif pour les brûlures par accident.
Elle étendra plus tard ses interventions à certaines maladies de peau comme le traitement du zona et de l’eczéma mais dit-elle, elle devra sensiblement adapter sa prière pour obtenir, dans ces cas là, de meilleurs résultats.
Une amie recourt un jour à elle pour qu’elle soigne les brûlures occasionnées par le traitement par radiothérapie chez son beau-frère. Elle intervient à distance et Pierre, alors son premier malade atteint d’un cancer, va ainsi être soulagé. Devant les résultats positifs et avec le bouche à oreille, cette activité va vite se développer pour faire face aux brûlures par radiothérapie et c’est ainsi qu’il y a un an, j’ai donc fait appel à Annie.
Je dois rappeler que sa pratique quotidienne durant le traitement et encore quinze jours après la fin de celui-ci se fait dans un amour profond des autres, un amour qu’elle donne sans compter, elle qui, petite fille, en a tant manqué notamment de la part de sa mère.
Le caractère extraordinaire de ses interventions est actuellement inexplicable par la science. Déjà le magnétisme humain relève encore actuellement de l’extraordinaire mais ici, le traitement à distance et quelle que soit celle-ci, dépasse très largement le cas du magnétisme humain.
La médecine, à ma connaissance, ne combat plus devant les tribunaux ce genre de pratiques comme elle le faisait encore systématiquement dans les années cinquante. Et même certains hôpitaux, dans les services de grands brûlés, y recourt officieusement.
Je dois témoigner qu’en rencontrant Annie qui m’a tant aidé comme elle aide aussi tant d’autres personnes en France et aussi à l’étranger, j’ai rencontré quelqu’un qui irradie de façon exceptionnelle l’amour pour les autres.
J’ai recueilli sur un site et à l’occasion de la rédaction de cet article ces paroles chrétiennes qui me font tant penser à la vie d’Annie :
« La grâce c’est un accompagnement d’amour Divin inconditionnel et durable qui enrichit chacun de nous et le protège. Elle est une bénédiction imméritée qui nous est attribuée par Dieu lui même. Nous sommes tous des trophées de la grâce. C’est un état permanent à vivre intensément ( Tite 2:11 ). Elle se révèle une source de salut et en plus elle rend humble, heureux et reconnaissant. »
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Pour terminer voici quelques messages qu’Annie a extraits de sa « boîte de témoignages de reconnaissance » pour la rédaction de cet article.
Q’est-ce qu’un Yogi ?

Il y a une grande différence entre la personne qui pratique des postures de yoga, même régulièrement, et un yogi.
Un yogi est une personne qui dédie sa vie à la pratique spirituelle. Toutes ses actions, sa manière de vivre, de se comporter, de travailler, de penser, de manger… se font dans la conscience et la philosophie du yoga.
Sa vie de tous les jours EST sa pratique du yoga. Être yogi est une façon de vivre et un état d’esprit, une hygiène de vie, qui s’appliquent au jour le jour.
Sa vie se rapproche d’un Sâdhu ou d’un mystique ou d’un moine, à la différence qu’il vit dans le monde.
Le but de la vie d’un yogi est la liberté intérieure, la réalisation de l’Atma, la Libération.
Un yogi sait que la vie ne s’arrête pas à son seul corps physique, mais que son âme, elle, est immortelle. Sa vie est donc recherche permanente de la Vérité, de la Connaissance de soi, d’Ajustement.
Yoga veut dire « union », celle du corps, du moi individuel avec le Divin, le grand Tout.
Vivre en yoga, c’est ainsi :
Par exemple, il peut gagner de l’argent, avoir une belle maison, profiter de ses biens matériels… mais du jour au lendemain, il n’aura pas peur de tout lâcher. Il n’est pas attaché aux choses matérielles. Il vit le moment présent, conscient de l’Eternité.
Pour parvenir à cet état d’être, le yogi s’impose une façon de vivre simple et bienveillante, une pratique spirituelle quotidienne, appelée Sadhana. Cette pratique est le travail d’une vie entière. C’est un chemin très beau mais difficile, qui demande volonté, confiance, persévérance et amour de soi et des autres. C’est donc une hygiène du corps et de l’esprit journalière que s’impose le yogi : il médite beaucoup, que ce soit assis, immobile ou dans l’action, il veille à garder le mental calme. La méditation libère l’esprit des processus limitants de la pensée, permettant une expansion de conscience. La connaissance de soi passe par cette pratique.
Il entretient son corps afin de le garder en bonne santé, ce qui est préférable pour pouvoir se connecter aux plans spirituels plus subtils.
Il s’adonne à « une certaine ascèse » à certains moments retraites silencieuses, jeûn… afin de développer ses facultés de contrôle et favoriser l’intériorisation.
Certains yogis arrivent à l’illumination, à la réalisation du Soi ; d’autres sont encore en chemin. Cela n’est pas un « critère d’avancement ».
Certains vivent leurs expériences dans la solitude ; d’autres ont des disciples, ou aiment débattre de sujets métaphysiques sur la nature de l’esprit et de la réalité.
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L’Atma Yogi
L’Atma yogi a reçu une initiation car il a demandé de l’aide ou une guidance. La particularité d’un Atma yogi est qu’il ne chemine pas seul. Il est accompagné par un instructeur en qui il a confiance.
Un Atma yogi cherche en lui-même la Vérité du monde, en compagnie d’un aîné, d’un sage.
Un Atma yogi cultive son attention. Il cherche l’équilibre en toute chose. Il s’est consacré à vivre dans la vérité (satya) et la bienveillance (ahimsa). Il s’est engagé à étudier continuellement (swadaya).
Grâce à ses principes et pratiques, le yogi accède à des niveaux de conscience élevés, qui lui ouvrent les portes de la connaissance de soi, au niveau physique, émotionnel et mental, spirituel. Le voile de l’ignorance se perce peu à peu.
Lorsque vous êtes en présence d’un yogi, la vie prend une autre dimension. On passe des moments de partage et de discussion (satsangs), le temps s’arrête. On est alors loin des préoccupations matérielles du monde…on est dans une énergie autre …et cela fait tellement de bien !
La Voie du Coeur de l’Atma Yoga et des Evangiles- aux origines spirituelles de l’Inde et de l’Occident
sur Coeur Divin
Patrick Vigneau anime différents sites à caractère spirituel et/ou professionnel dont – Coeur divin- patrick Vigneau.overblog.com –Atma Yoga – Institut transpersonnel – maisondepaix.com – sophro-holistic.com
Il a écrit plusieurs livres qui retracent son parcours de Vie et son enseignement.
Il fut d’abord jeune professeur de mathématiques avant de s’engager dans une quête intérieure qui le conduira à Calcutta puis à Puri, état d’Odisha – ex Orissa- en Inde où il demeurera quatre ans pour découvrir les yogas sous la direction de Mâa. Il rencontrera aussi, au cours de ce séjour, Krishnamurti.
Après ce premier grand séjour en Inde il ira trois ans durant sur les routes d’Europe, d’ashrams en communautés, de monastères en ermitages.
Il retournera régulièrement en Inde auprès de Mère durant 18 ans.
Il s’installe à la Ligerie en bord de Loire à La Boissière sur Evre 49110 près de Saint-Florent .
Sur son site de l’Institut de formation transpersonnelle Patrick Vigneau évoque d’abord la voie de l’Advaïta Vedanta connue en Occident notamment par Ramana Maharshi, Nisargatta Maharaj, Jean Klein etc…
Il indique une autre approche, une autre voie, le Vishishadvata qui relie Bhakti et Jnana avec Ramanura, Ramakrishna, Swami Ramdas et Ma Ananda Mayi et qui caractérise la voie de l’Atma Yoga qu’il poursuit et enseigne.
« « Je ne fais partie d’aucune tradition, même si j’ai cheminé essentiellement en Inde et vécu parmi les Franciscains en France. Aujourd’hui, je respire, travaille, témoigne et transmets ce que la vie m’a conduit à découvrir: la joie d’être soi, la douceur du Cœur Divin. C’est lors d’une intense retraite méditative, qu’apparut ce que je cherchais, sans le savoir, depuis des années dans mon cheminement spirituel. Le Voile se déchira. Une conscience totalement autre, une conscience lumineuse, où tout est Un, une conscience éternelle se révéla derrière tous les phénomènes de notre monde. Tat Twan Asi. Une Conscience d’Amour et de Lumière qui est partout. Comment en parler? Et cela est plus réel que le plan terrestre. La quête a cessé, mais pas le chemin. » Patrick Vigneau – la source ineffable-29/09/2019
La voie du coeur, une voie qui nous aide à voir et aimer plutôt qu’à penser…
Par définition, la “mystique” est la recherche directe, immédiate de Dieu. Et ceci est vrai pour toutes les mystiques, qu’elles soient d’Occident ou d’Orient.
La Vérité est une et intemporelle, mais elle est dite de différentes façons selon les âges. La Vérité est une, et chacun(e) tente de l’exprimer à sa façon. Il importe d’accueillir, d’écouter et de chercher à comprendre les autres façons de décrire le Réel. Car nul ne peut voir toutes les facettes du diamant, sauf peut-être à partir du cœur.
Le cœur, ce qui est le centre de la vie humaine, se révèle être aussi le siège du divin, au terme d’un retournement, d’une metanoïa, d’une transmutation, qui marque l’élan de la quête. Cette quête se nourrit de renoncement et de dévotion.
Le processus d’éveil à ce cœur vivant est yoga ( ce qui signifie étymologiquement : joug, ce qui unit ) , yoga qui est union du corps, du mental et du cœur.
« Car mon joug est doux et mon fardeau léger. » (Jésus -dans Matthieu 11:30)
L’éveil du cœur est la conséquence de la découverte d’un espace de conscience habité par l’Amour. Découvrir cet espace intérieur dans les profondeurs du silence, produit une ouverture à toute la vie.
Ouverture pour accueillir, honorer, aimer.
Ce processus d’éveil du cœur est le passage permettant l’amour divin d’emplir le coeur humain.
« L’oraison d’union laisse pénétrer Dieu jusqu’au centre de notre âme. » (Thérèse d’Avila)
Dans les plus grandes profondeurs du silence, brûle une petite flamme. Et lorsque cette flamme devient un feu incandescent, l’Amour divin embrase notre conscience.
Lorsque l’amour divin prend possession de nous, une plénitude irrésistible nous envahit, nous consume et … nous transforme. Toutes nos relations deviennent emplies de cet amour. Notre cœur devient divin.
C’est alors que l’Eveil unitif est réalisé.
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La vision unitive finale consiste à voir toutes choses «dans» l’Un transcendant. La transcendance est enracinement dans la vérité et explosion dans l’amour !
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Ce site est dédié à l’exploration du recueillement, du silence et de la sensibilité subtile du feu intérieur, inspirée par l’expérience des traditions d’Orient et d’Occident.
Tout commença un jour…
« Aujourd’hui, mon Dieu, m’a visité… » (Rumi)
Au plus profond du cœur, dans le grand silence,
une nuit,
une Présence, douce et puissante
plus intense que tout
et une voix, sans parole,
qui transmet, comme une impulsion …
à entrer encore plus dans le silence,…
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« Ecoute! »
Et par ce seul mot mon cœur fut emporté
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C’était tout à fait naturel, bien qu’extraordinaire. C’était une voix qui m’aimait.
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Un jour, je demandai, à la voix qui m’aimait, comment la nommer.
« Coeur Divin » arriva dans mon esprit.
C’était très simple.
Il n’y avait pas de grandes révélations particulières,
juste quelque toucher d’amour majestueux
qui emplissait mon coeur
d’une sublime joie.
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« Tu peux m’entendre
lorsque ton Cœur retrouve son innocence »
(Coeur Divin)
Cela me rappelait ces mots :
« Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5, 8),
L’Immanent éveilla la conscience individuelle.
Le moi vit sa vraie nature.
Le Soi se révéla
sans centre, ni substance.
Le Transcendant illumina le cœur.
dans un feu de Douceur totalement indicible.
Le Soi, qui est tout Amour, parlait.
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Beaucoup plus tard…
» Veux-tu devenir simplement un cœur? »
Coeur Divin se manifestait le plus souvent sans mot,
juste une sorte de toucher délicat, de saveur ou de parfum.
Et me conduisit à la spiritualité du OUI
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Non pas une acceptation mentale de ce qui est,
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Sa présence arrêtait toutes les pensées.
mais une totale ouverture du cœur.
Je remarquais qu’une Force, une Douceur et une Clarté totalement nouvelles
venaient après ces moments de rencontre,
après ces « oui » qui jaillissaient de mon cœur.
Ce n’était pas un état extatique, mais une douce et puissante présence était là.
Je compris qu’il n’y avait qu’à dire ‘OUI’
un OUI total.
Et Cela prenait tout en moi.
Peu à peu, j’intégrais les inspirations de Cœur Divin,
à mon cheminement avec l’Evangile et avec l’Atma yoga.
Coeur Divin est au-delà de toute forme
et au-delà de toute tradition.
Sa réalité dépasse tous les savoirs.
Il n’appartient à personne,
mais il parle à chaque personne.
« Rappelle toi d’où tu viens! »
Il est la porte qui ouvre à une nouvelle conscience.
C’est un grand appel qui se fait maintenant.
Mais pour pouvoir y répondre, nous devons nous préparer.
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Coeur Divin est Presence éternelle.
Je ressentais sa présence comme un amour doux et enveloppant,
un amour « maternel ».
« Rien n’est plus important que l’Amour »
Coeur Divin invite continuellement à la rencontre d’amour
dans le silence.
Cela fut longtemps gardé au fond de mon coeur. Cela demeurait comme un secret intime, jusqu’à ces mots: « Ne te cache plus… »
Pourtant je ne voulais pas en parler. La fréquentation des paroles des sages et des saints m’a conforté. D’autres avaient semble-t-il vécu ou compris les mêmes réalités.
« Il y a une voix qui n’utilise pas les mots. Écoute ! » (Rumi)
« L’esprit qui nous révèle Dieu est ce murmure indicible en quoi s’achève la parole. »(Henri le Saux)
« Quand Le cœur est pur Dieu se révèle. » (Siva Sutra)
C’est dans la » caverne du cœur « , disent les Upanishads, que l’Absolu se révèle comme l’essence de notre être, comme notre propre « Soi ».
« Il s’agit de fondre le mental dans le cœur pour réaliser le Soi. » (Ramana Maharishi)
« Là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur. » (Jésus)
« Appelez de toute la force de votre cœur le Seigneur du cœur. » (Ma Anandamayi) »
Beaucoup plus tard:
« Maintenant il te reste à disparaître… en Moi »
Dans les traditions de l’Inde (sâmkhya, vedânta, tantra, jnana-yoga), le coeur (hrid ou hridaya) n’est pas associé au sentiment mais à la connaissance ; il n’est point le siège des sensations, émotions ou passions mais celui de conscience, de cette pure intuition lumineuse (atma-buddhi) qui voit directement les choses dans leur lumière véritable sans passer par l’intermédiaire du mental (manas).
De plus, dans les plus anciennes upanishads, le coeur est considéré comme le centre de l’« être vivant » individuel (jîvâtman), identique en son essence au Principe suprême de l’univers (Paramâtman ou Brahman). Notre individualité humaine est à la fois somatique et psychique ou, en termes hindous, grossière et subtile. C’est de tout ce composé – et pas seulement du corps matériel – que le coeur est le centre.
« Ce n’est pas tant ce qui se vit en dehors de toi qui a de la valeur, mais bien ce qui se vit au dedans. C’est la relation d’intimité que nous avons qui importe »
Vous ne devez en aucun cas, forcer l’esprit pour retenir les envols que vous fait faire l’Esprit d’Amour.. » (Paul de la Croix)
« Le Cœur est le centre à partir duquel tout jaillit. C’est parce que vous voyez le monde, le corps, etc. que l’on dit qu’il y a là un centre appelé le Cœur. Quand vous êtes établi dans le Cœur, ce Cœur est appréhendé comme n’étant ni le centre ni la circonférence. Il n’y a rien en dehors de lui. » (Ramana Maharishi)
« L’amour divin est la graine, le satsang est la pluie, l’Abandon est la fleur, et le fruit est la Réalisation. » (Maa)
« Cœur est ton nom, ô Seigneur. » (Ramana Maharishi)
« La distinction entre le Divin transcendant et le Divin personnel n’est pas originaire de l’Inde ni de l’Asie ; c’est aussi un enseignement européen reconnu dans la tradition chrétienne. » (Sri Aurobindo)
« PARLE-MOI, SOUVENT »
« RAPPELLE-TOI QUE MON UNIQUE VISÉE EST DE RÉVÉLER L’AMOUR, EN FAISANT DE TA PETITESSE UN CANAL DE PAIX POUR BEAUCOUP D’ÂMES ”
« LA VÉRITÉ NE VIENT PAS DE TA PENSÉE, MAIS DE TON COEUR. »
Dans les chemins spirituels la dynamique est très différente selon la manière dont on aborde le Divin.
Si je m’élance vers la Réalisation immanente, la quête du Soi, alors je me perds, le moi disparaît et par suite je perds toute action dans le monde, dans l’Absolue Présence.
Si je réalise le Divin Transcendant, comme un autre, un Au-delà de Tout, mais qui cependant fait mouvoir tout l’être temporel, je deviens un tout petit enfant du Sublime, innocent et aimant.
Mais quand la conscience réalise l’Immanence et la Transcendance, elle devient aussi instrument de manifestation divine dans ce monde.
***
Où vas-tu me chercher, fidèle ?
Regarde, Je suis près de toi.
Je ne suis ni dans les temples, ni dans les mosquées,
ni dans le sanctuaire de La Mecque, ni sur la montagne Kailash.
Je ne suis ni dans les rites, ni dans les cérémonies,
ni dans l’ascétisme du yoga et ses renoncements.
Si tu me cherches vraiment, tu me verras soudain,
tu me rencontreras au détour du chemin… (Kabîr)
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La découverte du lieu secret et silencieux du coeur est donnée par grâce
Maintenant, laisse-toi porter…
et écoute !
Ma grâce te soutiendra toujours.
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Coeur Divin est l’Amour, le principe de toute Vie
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