Vie initiatique -Enseignements – Le très grand danger de l’intelligence artificielle -Monique Mathieu

20 décembre 2021

Monique Mathieu naît à Bayonne en 1947 et passe son enfance au Pays Basque. C’est là qu’elle commence son parcours initiatique.

Elle vit son adolescence en région parisienne où elle rencontre Claude, qui sera son époux et avec qui elle ouvrira un commerce qui deviendra vite florissant.

Poussés par un profond désir issu d’une guidance inconsciente puissante, Monique et  Claude ressentent le besoin de tout abandonner pour s’installer loin d’une ville. Ils vendent leur commerce et, accompagnés de leurs deux enfants, s’installent à Sarlat, en plein cœur du Périgord noir.

Au bout de trois ans, la vie de toute la famille change totalement en raison de l’enlèvement dans un monde galactique et dont Monique parle dans cet ouvrage. Cet événement survint  il y a quarante ans, le 3 mai 1984. Cet événement majeur modifie complètement ses perceptions. Elle devient alors télépathe et commence à recevoir des messages des Êtres de Lumière. Elle présente sur son site , et de façon succinte la façon dont elle est devenue canal.

À partir de ce moment, sa vie bascule dans le domaine spirituel. Parallèlement à son activité professionnelle, Monique se consacre à sa nouvelle mission  de façon totalement désintéressée. Chez elle, et sur la demande pressante de quelques amis, elle organise des séances de channeling pour diffuser l’enseignement spirituel qu’elle reçoit. L’intérêt est vif et beaucoup de personnes en demandent la diffusion, ce qui conduit à la création d’une association à but non lucratif, l’association et son site « Du Ciel à la Terre », encore existants et gérés par des bénévoles.

La lecture de ce livre permettra de comprendre l’enchaînement des événements qui ont fait partie de cette aventure hors du commun.

Voici maintenant un des messages très important reçu et publié par Monique Mathieu le 10 février  2024

Le très grand danger de l’intelligence artificielle

10 février 2024

Ils me disent :

« Nous appartenons à la Grande Flotte, cette Grande Flotte qui est très, très présente sur la Terre. Cette partie de la Flotte est présente sur la Terre parce que votre Terre est en grand danger. Cela ne vient pas forcément de la folie des hommes que vous connaissez, c’est-à-dire les guerres, etc., c’est beaucoup plus insidieux. Nous sommes là pour surveiller l’humanité afin qu’elle ne déshumanise pas les humains, afin qu’elle ne les transforme pas en machines.

Le danger, nous l’avons déjà dit, le grand danger pour vous, c’est l’intelligence artificielle ! Soyez vigilants à ce sujet parce que votre monde est en train de déraper vers cette intelligence artificielle, vers l’homme moitié machine, moitié homme et ce n’est pas permis ! »

Ils me disent :

« Nous ne sommes pas contre l’intelligence artificielle, mais contre celle que vous découvrez sur la Terre et que vous essayez de mettre en application, de faire vivre. Celle-là vous est donnée, vous est soufflée par des êtres qui ne sont pas vos amis, c’est-à-dire les inamicaux.

Avant que soit mise entre vos mains la possibilité d’une intelligence artificielle au service des humains, il faut que l’humanité soit beaucoup plus éveillée et qu’elle ne travaille pas avec les forces inférieures, les forces obscures.

Nous aurions vite fait d’arrêter vos guerres, mais nous vous laissons faire. Pour l’instant, notre préoccupation va beaucoup plus vers une robotique non conscientisée, c’est-à-dire que vous agissez sans y mettre les notions de vie réelle et de spiritualité. Donc nous veillons, et nous allons faire tout notre possible afin de faire en sorte que ceux qui dirigent l’humanité vers cela n’arrivent pas au bout de leur souhait.

Si cela devait être, la planète Terre, elle, serait toujours là, mais l’humanité (comme c’est déjà arrivé, nous vous l’avons déjà dit), pourrait être totalement détruite par cette intelligence artificielle qui est beaucoup plus évoluée que l’homme, mais totalement dénuée de sentiments, d’émotions et d’Amour.

Il faut que vous compreniez que l’homme doit toujours rester maître en toutes choses, alors que l’homme a délégué les pouvoirs à des puissances très supérieures à lui et n’en a pas conscience. Lorsqu’il en aura conscience ce sera déjà trop tard, car ce qu’il a créé inconsciemment l’aura dominé depuis longtemps et il ne s’en sera pas rendu compte.

C’est donc notre travail, un travail très important, et c’est pour cette raison que sur la planète, actuellement, il y a beaucoup de nos frères. Certains vont justement s’occuper de prévoir la folie humaine, notamment au niveau de la radioactivité, mais ce n’est pas le problème le plus important, pour nous, vos Frères.

N’oubliez pas ce que nous vous avons dit :

L’intelligence artificielle est un grand danger pour l’homme parce qu’il ne sait pas la dominer. Au lieu de mettre celle-ci à son service, c’est lui, l’humain, qui sera bientôt au service de l’intelligence artificielle. Mais parce que la vie doit être, parce que l’humain doit être en tant qu’être humain, avec une âme, avec une conscience, avec l’Amour dans le cœur, nous allons protéger l’humanité parce que les grandes Hiérarchies de Lumière souhaitent que l’homme retrouve son humanité. Il faut que l’homme reste l’homme, il ne faut pas qu’il devienne moitié machine et moitié homme.

Ce que nous demandons à l’humanité c’est de ne pas se laisser encoder car ce serait sa perte, de ne pas accepter de se faire mettre des puces, parce qu’il arrivera un moment où on vous dira : « C’est bien, parce que sur cette puce vous avez votre fichier médical, etc., c’est pratique, vous n’avez plus rien à faire . Cependant l’humain n’est pas venu là pour être un robot de chair !

Ne vous laissez pas implanter, c’est très important, sinon vous perdez tout ; vous perdez votre liberté, vous perdez même votre conscience spirituelle, parce qu’au travers des encodages, des puces, ils vous suivent où que vous soyez, ils ont un pouvoir total sur vous.

Alors c’est à vous, c’est à l’humanité à dire : « Non ! » Ce n’est pas facile parce que vous aurez des pressions. C’est ce qu’ils veulent ! L’état profond veut vous tenir en laisse, il veut le pouvoir absolu sur l’humain, mais ceux qui travaillent pour lui sont si peu nombreux et vous êtes si nombreux ! De plus, vous avez quelque chose qu’ils n’ont pas, vous avez en vous l’Amour et la Lumière que vous pouvez non seulement faire grandir de plus en plus mais aussi les inonder, eux, de l’Amour qui émane de ce que vous êtes.

Oh, bien sûr, vous ne les transformerez pas, mais vous les rendrez beaucoup moins efficaces dans le travail qui est le leur, celui de détruire l’humanité, vous le savez, et nous n’avons pas à vous le dire et le redire, certains êtres veulent détruire l’humanité. Mais qui sont derrière ces êtres ? Ce sont ceux que vous appelez les inamicaux qui veulent s’approprier la Terre, mais la Terre n’appartiendra pas à ceux qui servent la lumière sombre. La Terre appartiendra à tous les êtres qui, de tout leur cœur, de toute leur âme, veulent servir la Lumière et l’Amour. C’est une certitude absolue ! »

Ils me disent :

« Mais il y aura des remous. Ils essaieront de toutes les manières possibles d’implanter l’humanité ; cela commence déjà à se faire, mais il arrivera un moment où il y aura un grand stop, et le moment où il y aura ce grand stop se précise de plus en plus.

Vous verrez que les châteaux de cartes de la grande puissance aux pieds d’argile que vous appelez « l’état profond »tomberont les uns après les autres. Il est encore puissant, mais quand le moment sera venu, il s’écroulera. »

Ils me disent encore :

«Nous le répétons , nous pourrions intervenir, mais nous souhaitons que les êtres humains puissent comprendre par eux-mêmes qu’ils sont manipulés, qu’il y a de fortes puissances derrière tout cela, qu’ils puissent comprendre par eux-mêmes et s’affirmer, se réveiller et dire : « nous ne sommes pas d’accord, nous ne voulons pas de cela. »

Si nous intervenions, l’humanité n’aurait rien compris et elle aurait tout à réapprendre, tandis que là, vous êtes réellement à la fin ,et nous voulons sauver le plus de monde possible afin que tous les êtres, nos frères (et nos sœurs, mais nous disons nos frères) puissent accéder au nouveau monde, mais nous ne voulons pas simplifier la tâche ; il faut que chacun vive ce qu’il a à vivre, Il faut surtout que chacun prenne conscience de sa puissance et soit maître en lui-même.

Vous serez obligés de subir tout cela un petit peu, mais un grand élan est en train de se soulever partout dans le monde, un élan contre les pouvoirs très inférieurs, parce que cet élan fait partie du grand réveil de l’humanité.

Par rapport aux milliards d’êtres humains vivant sur la planète Terre, cet élan ne correspondra pas à tous les humains, mais à une petite partie ; même s’il y en avait la moitié, ce serait déjà merveilleux parce que vous et nous aurions bien œuvré,, c’est-à-dire vous en vous transformant et nous en vous aidant.

Voilà ce que nous voulions vous dire. Nous allons simplement ajouter que cette période est très particulière, très difficile ,et il faudra beaucoup de force et de courage pour passer au travers de tout ce que vos gouvernants insensés veulent vous imposer. Cependant vous y arriverez, avec notre présence visible ou invisible. Vous y arriverez ! »

Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes :

  • qu’il ne soit pas coupé
  • qu’il n’y ait aucune modification de contenu
  • que vous fassiez référence à  notre site  https://ducielalaterre.org
  • que vous mentionniez le nom de Monique Mathieu

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LIve de Monique Mathieu le 3 mai 2024, interviewée par Jean Sarraute

 

 

 

 

Assomption -Relier le visible à l’invisible

 

Romuald Leterrier-2 mai 2024

ROMUALD LETERRIER est chercheur indépendant en ethnobotanique (étude des relations humaines avec leur environnement) , spécialiste du chamanisme amazonien et des plantes de vision. Il a découvert le principe d’une mémoire du futur auprès d’un chamane shipibo et explore depuis plusieurs années le concept de la rétrocausalité sous ses différentes facettes. Il est l’auteur, avec Jocelin Morisson, de Se souvenir du futur et de Se souvenir de l’au-delà parus chez Guy Trédaniel éditeur.

Il est l’auteur de l’enseignement de l’ayahuasca ( 2004), se souvenir du futur (2019, avec JM Morisson), se souvenir de l’au-delà (2020, avec Morisson), Synchronicity (2022, avec Deweys), Phénomènes (2022 avec Kasprowicz), tout est relié (2023 avec Morisson), Métavers et s’il avit toujours existé ? ( 2023 avec Kounen)  enfin Assomption (en 2024)

Des nouvelles voies de réflexions et d’expériences pour entrer en contact avec les défunts.

Et si l’imagination était la clé pour ouvrir les portes de l’au-delà ?

Quelques mois après la disparition de sa mère, Marylène, Romuald Leterrier va être le témoin d’une expérience improbable. Lors du weekend de l’Assomption 2022, il sent une force le guider vers la basilique d’Avioth, dans le département de la Meuse. Là, il va assister à la double apparition de sa mère et de la Vierge Marie dans un véritable miracle scellé dans la pierre depuis l’an 1538. Cette puissante manifestation survient suite à sa demande de recevoir un signe fort de la survie de Marylène au-delà de la mort. Cet événement marquera, pour l’auteur, le début d’une quête spirituelle.

Au fil de ses investigations, il va découvrir qu’une forme nouvelle d' » imaginaire  » est capable de le mettre en relation avec ses parents disparus. Elle lui permet de les rejoindre de l’autre côté du voile de l’éternité. Romuald décide de tester cette nouvelle technique d’imagination exploratoire pour rejoindre sa mère dans l’au-delà. Il va alors vivre une expérience extraordinaire de retrouvailles au coeur de la nature sauvage.

Tissant des liens entre rêves, visions et apparitions, entre imagination et réalité, l’échange entre l’auteur et sa mère décédée nous renseigne sur notre finitude.

Assomption est une invitation à amplifier le mouvement d’élévation des consciences, ainsi qu’un hymne au féminin sacré et à la Terre-Mère.
Cet ouvrage nous apprend à regarder et à ressentir autrement pour percevoir l’omniprésence de nos proches disparus. C’est aussi l’histoire d’un lieu sacré –; la basilique d’Avioth –; qui vient cristalliser un point de jonction entre le profane et le divin, l’esprit et la matière. Ce livre est une ode à la vie éternelle.

Assomption :

L’Assomption est un dogme de l’Église catholique selon lequel la Vierge Marie, mère de Jésus, au terme de sa vie terrestre, est, avec son corps et son âme, « élevée au ciel », c’est-à-dire est entrée directement dans la gloire de Dieu.

Elle trouve son pendant dans l’Église orthodoxe sous le terme de Dormition.

Si ce dogme n’a pas de fondement biblique, il découle d’une tradition très ancienne des Églises d’Orient comme d’Occident, où il est célébré liturgiquement depuis le viiie siècle. Dans l’Église catholique, il est défini comme dogme (c’est-à-dire « vérité de foi ») par la constitution apostolique Munificentissimus Deus de Pie XII en 1950. Tout en partageant une conception proche de l’Assomption, l’Église orthodoxe n’a jamais souhaité définir la Dormition en termes dogmatiques.

Dans l’Église catholique, l’Assomption est célébrée liturgiquement le 15 août et s’accompagne fréquemment de processions. Pour les confessions luthérienne et anglicane, le 15 août est resté la principale fête mariale, mais sans référence à l’Assomption. La date du 15 août serait celle de la consécration à Jérusalem de la première église dédiée à Marie.

Dans les Églises orthodoxes, la Dormition est fêtée le 15 août ou le 28 août, en fonction du calendrier retenu.

la basilique d’Avioth ( Wikipedia)

Initialement simple hameau, le village d’Avioth doit son développement à la découverte miraculeuse d’une statue de la Vierge à l’Enfant en bois dans le courant du xiie siècle. Rapidement un pèlerinage s’y développe, et les autorités ecclésiastiques et féodales soutiennent rapidement l’édification d’une église digne de ce pèlerinage : la grande église d’Avioth est née !

L’église Notre-Dame d’Avioth jouissait du privilège d’être un « sanctuaire à répit » très fréquenté. Le pèlerinage de Notre-Dame d’Avioth a lieu depuis le xiie siècle et réunit encore aujourd’hui, le , de nombreux fidèles. Bernard de Clairvaux y aurait chanté pour la première fois le Salve Regina. Le pape Jean-Paul II élève l’édifice au rang de basilique en 1993.

Notre-Dame d’Avioth est une des rares vierges noires du nord-est de la France. La datation au carbone 14 de la statue en tilleul de Notre-Dame d’Avioth montre que le bois a été coupé vers l’an 1095 et confirme la tradition selon laquelle la statue a été découverte au xiie siècle.

commentaire de lecture : Olivier Brigand le 7 juin 2024

Cet ouvrage, témoignage émouvant, et passionnant, prend l’allure d’ une grande quête au sein du subtil, menée par l’auteur, mais jamais seul : sa maman l’y accompagne et le guide, depuis l’intemporel. On entre avec humilité dans cette intimité, magnifique et sacrée. On se surprend à conscientiser cet élan de confiance de l’auteur face à ses lecteurs, de mettre son âme à nu, avec tant de brio et de sincérité. Cet ouvrage, aux allures d’enquête spirituelle, se rapproche presque d’un somptueux synopsis, d’un storyboard élaboré, habilement découpé, documenté. « L’au-delà n’est pas bien loin » pourrait en être le titre.
Cette (en)quête est menée par intuitions et synchronicités multiples, au sein d’un monde surnaturel, presque chamanique. Monde aux allures oniriques qui pourtant laisse des traces bien concrètes, nous amenant à l’évidence d’une vie en continue où seul le support change, tel des séquences successives, de vibrations diverses mais unifiées. Une Grande Connexion , finalement. Car dans ce livre, rien n’est scindé, séparé, isolé. On ressent cette unicité, ce multivers dans lequel nous baignons, où toute division semble caduque et non convenue. Une évidence.
C’est ce tour de force que réussit Romuald Leterrier au travers de ce livre vibrant et vivant, transcendant la tristesse et l’amertume en lumière absolue. Ici, quand le sacré véritable rejoint les archétypes religieux les plus puissants, s’opère le miracle : la compréhension, organique et tripale, mais aussi tendrement spirituelle, que la vie, d’une indiscible beauté, s’exprime éperdument, à jamais, depuis nos cœurs jusqu’aux étoiles de nos chers « disparus ».
Un livre à ressentir, au-delà des mots.
Un livre qui ne se ferme jamais

Mireille Bassaler 29 mai 2024

Je viens de finir ma lecture, hier 28 mai 2024, de l’excellent livre ASSOMPTION de Romuald Leterrier. Il a été, pour moi, une révélation. J’ai été touchée par le vécu familial de Romuald plein de rebondissements éclairant sur nos vies de « vivants » pas si éloignées/séparées que ça de nos « disparus/défunts ». Le plus beau/merveilleux, est l’espoir bien concret que j’y puise à retrouver un lien avec mes proches partis dont ma propre mère, un lien jamais rompu en fait, par notamment mon imagination prenant ancrage en un endroit de la réalité, comme l’explique son ami chamane d’Amazonie Ernesto. Je découvre et réalise que mon imagination est un 6ème sens à part intière. Ça change tout dans ma vision/perception du monde dans lequel nous nous mouvons. Tellement de magies m’émerveillent dans ce livre intense ! Et, ce n’est pas un livre naïf, loin de là, avec toutes ses références à des chercheurs scientifiques de renom. Romuald m’apparaît comme un être plein d’amour empreint d’une grande douceur, ultra sensible et plein de ressources. Je ne peux que conseiller la lecture agréable de ce merveilleux livre hyper intéressant. Il ouvre de nouvelles perspectives de notre rapport à la vie comprenant celle de nos soit disant disparus.
Merci Romuald.

commentaire Nathalie Ambre 30 mai 2024

 » Une élévation de la conscience de l’humanité génère-t-elle en retour, par un subtil effet d’équilibre, un abaissement des mondes de l’esprit; cela, dans un double mouvement à la fois ascendant et descendant? »

Extraits (°) significatifs du merveilleux et enthousiasmant livre de notre ami Romuald Leterrier
un livre qui se veut un journal intime où vous découvrirez Romuald sous un jour nouveau! Tendresse, douceur et amour, érudition et connaissance sont au rendez-vous de cette ode à la vie éternelle préfacée par Patrice Van Eersel.

De très bonnes références littéraires viennent agrémenter la lecture et appuyer le parcours de vie de l’auteur:
Michel Cazenave bien sûr, Henry Corbin, Rûmi, Michel Fromaget,
Ses amis Jocelin Morisson et Jan Kounen,
l’incontournable Rilke,
Tom Cheetham ( L’Envers du monde) à découvrir et notre chère Lytta Basset que je ne présente plus!

Alors, Assomption !? OUI et d’ouvrir à la réflexion avec cette citation
 » Pour la Nature, j’ai nourri un amour insensé. Savoir chaque jour, saluer la lumière et la remercier d’être; là. Rien ne meurt. Tout gîte dans tout. » Xavier Grall

Commentaire Michel Bigoni 6 mai 2024

J’avoue que j’attendais la sortie de « L’Assomption » avec impatience, et celle-ci n’a pas été déçue… Pour moi, ce livre marque un basculement dans l’observation des conséquences de la déchirure du voile entre « les prétendus vivants » et « les prétendus défunts ». Certes, le phénomène premier qui ouvre le livre dépasse de loin notre entendement et il faut les multiples facettes du talent, des connaissances et des dons de Romuald Leterrier pour parvenir à transcrire la globalité de cette mutation de la condition humaine. Les dialogues avec l’ange nous avaient il y a 80 ans de cela prévenus : il nous faudra avancer sur le vide, mais cette marche est envoûtante et Romuald réussit l’ exploit de nous en dévoiler les audaces. Le temps n’a plus cours, notre logique moins encore, la mère de Romuald « décédée » accède déjà avant son départ à l’état mariale qui est le sien aujourd’hui. Il faudrait un livre pour rendre toute la richesse inédite d’un tel livre. Et puis, il ouvre d’autres portes notamment sur les apparitions 3D des « prétendus défunts » préludes à une mutation de la création terrestre. Ce livre quant à moi lors de sa lecture a induit de belles expériences un peu dans la lignée de son livre précédent « Métavers »

 

 

 

 

La télé de Lilou -Une interview de Romuald Leterrier en mai 2024 à l’occasion de la sortie de son livre Assomption

JE SUIS

Bonsoir chers Frères de Lumière. Qui est le « JE SUIS » ?

Ils me disent :

« Le « JE SUIS » est la reconnaissance de votre Partie Divine. JE SUIS le Christ, JE SUIS l’Amour, JE SUIS la perfection.

A partir du moment où vous dites : « Je Suis », vous prenez conscience de votre réalité en tant qu’Etres Divins. N’oubliez pas, Enfants de la Terre, qu’en chacun de vous demeure une partie infime, mais réelle, de Dieu Père-Mère.

D’ailleurs vous ne devriez pas employer les mots « je suis » d’une façon inférieure comme : « je suis fatigué(e), je suis malade », parce qu’à ce moment-là vous minimisez ce qu’est le « Je Suis ». Le « Je Suis » ne doit être employé que pour ce qui est positif, et même pour ce qui est Sacré.

Le « Je Suis » exprimé peut être associé avec les autres « Je Suis », comme pendant une communion de conscience, afin de pouvoir dégager, du plus profond de vous-mêmes, une vibration d’Amour qui ira aider et nourrir tous ceux qui sont en manque d’Amour, dans la détresse et dans la souffrance.

Cette question est parfaite dans le sens que vous devez prendre conscience de ce « Je Suis » et ne pas prononcer ces mots d’une façon inférieure ; il est important de le comprendre. »

Je vois maintenant Celui qui vient toujours avec tellement d’Amour. Il se devait de venir pour vous dire :

« Soyez confiants car dans cette nouvelle année qui arrive, vous avez déjà franchi les premiers pas. »

Il me dit :

« J’ai foulé de Mes pieds le sol de ce monde, Je l’ai aimé, Je l’ai aimé comme Je vous aime ; la différence c’est que Je savais et que vous ne saviez pas ; la différence c’est que Je me connectais avec l’essentiel de la Vie et vous, vous ne le connaissiez pas car vous ne saviez pas.

Vous avez compris qui Je suis ! Vous avez compris qu’en ce jour Je viens vous dire : jamais vous ne serez seuls ! Avec tout Mon Amour, Je viens vous préparer afin de vous donner la force, de vous donner une nouvelle conscience ? afin que vous puissiez croire, que vous ayez la foi, pas la foi religieuse, la foi réelle, la foi en ce que vous êtes, la foi en ce que Je suis, la foi libre, la foi qui vous ouvre les portes vers l’Univers.

Je suis également venu vous dire combien votre monde sera aidé dans les derniers moments de tourmente avant que la nouvelle Lumière, le nouveau Soleil ne l’éclairent. Cette nouvelle Lumière, ce nouveau Soleil sont là ; seul un voile épais les cache encore.

Je suis venu vous dire: ayez confiance et foi ! Ayez confiance en ce que Je suis, mais préparez-vous à M’accueillir dans votre cœur, à M’ouvrir les portes de votre vie.

Vous êtes en train d’accomplir ce pourquoi vous êtes venus, mais vous êtes également le prolongement de ce que fut Ma mission. Lors de Ma venue sur Terre, J’ai essayé de faire comprendre aux êtres humains quelle était la voie. Certains M’ont entendu, d’autres M’ont banni.

Aujourd’hui, Je ne vais pas vous dire de voir qu’elle est votre voie, vous l’avez choisie, et dans le choix que vous avez fait, il faut que vous compreniez que Je suis auprès de vous. J’ai une immense mission de réveil auprès des Enfants de la Terre. Ma façon d’aider est de vous réveiller par Mon immense Amour afin que vous puissiez réellement Me ressentir, que vous puissiez vibrer de l’Amour que Je vous offre et de ne plus jamais vous sentir seuls.

Ma mission auprès de vous, frères humains, est plus importante que celle que J’ai eue lorsque J’étais en incarnation. C’est une mission qui s’adresse à votre conscience, à votre cœur, à votre âme, c’est une mission d’Amour que vous devez continuer. Plus vous ouvrirez votre cœur, plus Je le remplirai de Mon immense Amour.

Je ne peux pas remplir un cœur fermé, Je ne peux pas aider une conscience qui est en sommeil et qui ne veut pas se réveiller, mais si vous ouvrez votre conscience à Ma réalité, si vous ouvrez votre cœur à Mon Amour, alors oui vous pourrez continuer ce que J’ai commencé. Vous pourrez tous être les porte-paroles de l’Amour et de la Lumière, vous pourrez aider au grand changement. Vous pourrez également aider afin qu’il y ait moins de souffrance, afin que les choses puissent changer sans qu’il y ait forcément à passer par des moments terribles.

Oui, J’ai été Jésus sur la Terre ! J’ai profondément aimé ! J’ai souffert également, mais Ma plus grande souffrance n’a pas été physique, Ma plus grande souffrance était de voir que Je ne pouvais pas aider comme J’aurais souhaité le faire, que les hommes étaient encore trop endormis, sauf une petite partie d’entre eux.

Je Me suis incarné dans la partie du monde où il y a des passages de l’obscur très puissants, des passages des forces de la lumière sombre. J’ai fait tout ce que Je devais faire et ce n’était pas encore suffisant pour que la paix puisse régner entre les êtres.

Maintenant J’ai l’autorisation… J’oserai dire de Dieu Père-Mère, mais ce n’est pas tout à fait la réalité… J’ai et nous avons l’autorisation de fermer définitivement les passages pour que la lumière sombre ne puisse plus venir et anéantir votre monde ; lorsque Je parle « d’anéantir », il ne s’agit pas de la planète en tant que telle ni de la conscience planétaire, Je parle d’anéantir votre humanité.

Maintenant J’œuvre sur la Terre auprès des êtres comme vous qui peuvent M’accepter, qui peuvent ouvrir leur cœur à Ma Présence.»

Il y a tellement de puissance en Lui que j’ai du mal à formuler les phrases et les mots ; par moments, j’aimerais ne pas prononcer de mots, j’aimerais vivre tout simplement ce qu’Il a à nous apporter.

Il me dit :

« Bien sûr les mots sont parfois inutiles, mais parfois ils sont nécessaires pour une plus grande compréhension et pour signaler également Ma Présence auprès de vous.

Maintenant, pour cette nouvelle année qui commence, Je souhaiterais de tout mon cœur vous offrir tout Mon Amour et bien au-delà, une vibration qui vous réveillera encore davantage, une vibration que chacun de vous pourra ressentir très fortement dans son cœur, une Vibration d’Amour que vous pourrez ressentir en tant qu’êtres humains en incarnation.

Je reviendrai parmi vous, mais il faut que vous sachiez que, sur ce monde, il y a de plus en plus d’êtres qui se réveillent et que Je vais visiter comme Je viens vous visiter.

Bientôt ce sera le Grand Réveil, et ceux qui ne voudront pas se réveiller quitteront tout simplement ce monde pour aller ailleurs ; mais vous, Mes enfants, vous que J’aime tellement, vous qui êtes des Travailleurs de Lumière vivant dans la matière, vous saurez qui vous êtes.

Vous irez au-delà de la forme parce que vous serez libérés, votre forme sera transformée, selle sera beaucoup plus éthérée, beaucoup plus forte ; vous aurez un nouveau corps, une nouvelle conscience, un nouvel Amour. Lorsque Je parle de « nouveau corps », Je ne veux pas dire que vous vous serez transformés, que vous n’aurez plus le même corps, mais que vous aurez un nouveau corps vibratoire fort, pur et beau, qui ne pourra accepter aucune imperfection, qui ne supportera pas le moindre virus. Ouvrez-vous aussi à la nouvelle conscience de ce que vous pouvez devenir et de ce que vous deviendrez. »

Il me dit :

« J’ai besoin de vous comme vous avez besoin de Moi. Vous, Moi et tous vos autres frères qui se sont ouverts, avons pour mission d’ouvrir en grand les portes au monde nouveau. C’est la plus belle mission qui est donnée aux consciences qui se réveillent et qui acceptent d’intégrer l’Amour vibratoire, l’Amour Universel.

Maintenant Je vous laisse. Je vous aime infiniment et Je reviendrai, parce que vous êtes importants, car par Ma Présence Je vous grandis, par Mon Amour Je vous nourris, par ce que Je suis Je vous éclaire. »

Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes :

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Quand l’invisible se manifeste…

 

photo issue d’une vidéo  présentée lors de  l’interview de Geneviève Delpech sur Nurea TV diffusée le 20 mars 2024

Gala 

Geneviève Garnier-Fabre grandit dans les Landes, entre Dax et Montfort-en-Chalosse. Evoluant depuis toujours dans un milieu d’artistes et d’écrivains, c’est tout naturellement qu’elle s’oriente vers le métier d’artiste peintre.

Fan de toujours  de Michel Delpech elle croise sa route en 1983.  Geneviève et Michel se marient en 1985.

En octobre 2015, Geneviève Delpech sort un livre, « Le don d’ailleurs, autobiographie d’une médium », où elle déclare avoir un don de clairvoyance depuis toujours. Le 2 janvier 2016, le chanteur décède à l’hôpital de Puteaux.

Le 7 mars 2024, paraît son dernier livre : les cadeaux de l’invisible : quand les messages de l’au-delà se matérialisent dont est tiré l’article qui suit :

Dans sa préface,  Didier Van Cauwelaert énumère d’abord un certain nombre de manifestations de l’invisible dans la vie de Geneviève Delpech : apparition inopinée d’objets, des coeurs fuchsia qui s’impriment sous le béton dans l’allée de sa propriété, l’apparition d’un aviateur anglais de la seconde guerre mondiale  dans le salon de sa maison, l’apparition de la grande mystique Yvonne-Aimée de Malestroit qui lui délivrait des messages et jusqu’ au surgissement d’un bouquet de roses sur son corps une nuit dans un hôtel de Mexico alors que son voyage était destiné à visiter la basilique de Notre Dame de Guadalupe. C’est là qu’eurent lieu, en 1531, les quatre rencontres miraculeuses de l’indien Juan Diego avec la Vierge qui fit alors apparaître le quatrième jour, un bouquet de roses.

Plus de quatre années après ce voyage au Mexique les roses ramenées et conservées par Geneviève Delpech, restent intactes et toujours aussi odorantes. Ces roses rappellent celles qui sont au coeur de  l’apparition de la Vierge Marie à Guadalupe près de Mexico en 1531. L’histoire des roses qui se sont matérialisées à Geneviève est l’objet de cet article. Elle illustre la possibilité, parfois, de l’invisible à se manifester.

Dans la préface du livre écrit par Geneviève en mars 2024, Didier Van Cauwelaert souligne d’abord que ces matérialisations cosntituent autant de messages solides adressés à Geneviève.  Il s’interroge sur le sens de ceux-ci, un simple coucou, une préparation à de futurs présents encore plus perturbants ?  Une autre hypothèse avancée par Didier s’appuie sur la physique quantique et il s’interroge sur l’hypothèse d’une pensée créatrice, hypothèse évoquée par Jung lorsqu’il parle de débordement de la psyché.

Didier  émet les hypothèses que les puissances qui la guident pourraient être selon les cas, des esprits en souffrance, ou des consciences élevées, ou des « antennes intérieures » fonctionnant à partir de sa thyroïde comme l’a confié à Geneviève dans une apparition, un savant mort au XXè siècle.

Dans son avant-propos, Geneviève confie qu’elle a conscience de n’être qu’un canal et que les informations transmises matériellement étaient destinées à d’autres. Elle estime qu’elles ont pour origine une conscience ou un groupe de consciences de ce qu’on appelle « l’au-delà »  qui essaient d’interagir avec nous pour éclairer notre destin. Elle dit que son rapport à la religion est un peu particulier étant née dans l’église de Montfort-en-Chalosse un 14 septembre à 18h30 pendant les vêpres. Elle est élevée dans la foi catholique mais en 1988, suivant les recherches spirituelles de Michel, elle se convertit aux rites coptes orthodoxes. Elle précise qu’elle a la foi mais n’observe pas de rituel.

Avant son voyage à Mexico, Geneviève suivait les conversations entre Didier van Cauwelaert et le Père François Brune et connaissait donc bien de ce fait  l’histoire du « miracle permanent » de la Vierge de Guadalupe comme le qualifient ses deux interlocuteurs. En novembre 2019, un ami, le docteur B.H. lui propose de l’accompagner pour aller à Guadalupe.

Rappelons d’abord que le miracle de la Vierge de Guadalupe eut lieu à l’occasion du quatrième jour d’apparition de la Vierge à un indien, Juan Diego, le 12 décembre 1531 sur la colline de Tepeyac. La Vierge le charge depuis troi jours d’aller rencontrer l’évêque pour lui demander de construire une église sur la colline. Mais celui-ci demande des preuves pour  recevoir cet indien inconnu.  Alors, la Vierge demande à Juan Diego d’aller  cueillir des roses de Castille dans un buisson avoisinant alors que celles-ci ne poussent pas au Mexique et encore moins en plein mois de décembre !

Juan Diego met ses roses dans sa tilma, ce manteau mexicain qui se noue autour du cou, et c’est ce manteau d’agave qui laissera apparaitre à l’évêque l’image de la Vierge imprimée à l’intérieur. Ce manteau est aujourd’hui encore parfaitement conservé naturellement plusieurs siècles après l’événement, alors que l’agave ne résiste habituellement, pas plus de vingt ans à l’usure du temps. Les yeux de la Vierge ont les propriétés de véritables yeux, les étoiles apparaissant sur le manteau retracent le ciel tel qu’il était ce jour là etc… C’est en cela que le miracle est dit permanent et les nombreux scientifiques qui l’ont examiné à plusieurs reprises  n’ont pas d’explications rationnelles devant ce phénomène.

Revenons à Geneviève Delpech. Celle-ci narre que quelques mois avant son voyage, elle avait reçu, en vision, « une visite » qui l’avait intriguée par sa brièveté, son étrangeté et aussi sa luminosité. C’était celle d’un petit homme habillé comme les indiens et qui lui avait d’emblée donné son nom, Cuauhtlatoatzin, le nom de celui qui avait rencontré la Vierge en 1531. Quelques temps plus tard, alors qu’elle regagnait sa voiture après une course, elle découvre sur le siège passager une petite médaille avec une vierge entourée de rayons.

Quinze jours plus tard, accompagnée de son ami médecin, ils arrivent à un hôtel de Mexico et, deux heures après, sont déjà sur la colline de Tepeyac au lieu de l’apparition. A l’intérieur de la basilique, elle dit avoir été submergée par une force d’amour inconditionnelle, irrationnelle, évidente.

Au cours de la nuit qui suit, vers 3 heures du matin, une soudaine sensation de fraicheur sur le cou la réveille alors qu’un très fort parfum de roses envahissait l’espace. La lumière allumée, elle découvre avec appréhension être au milieu d’une multitude de roses éparpillées sur elle et sur son lit. Un peu affolée, elle les enveloppe dans le bas de sa longue chemise de nuit et se précipite prévenir son ami dans la chambre voisine.  Après avoir pris des photos et entouré ces roses dans une serviette, elle décide de les ramener en France.

Elle en donne quelques unes à ses plus proches amis, conserve les autres enroulées dans un linge placé dans son armoire. C’est là, que pour l’émission de mars 2024, plus de quatre ans après ce voyage, elle prend la photo de ces roses toujours aussi belles et aussi odorantes dit-elle. C’est cette photo qui est placée en haut de cet article et qui est la preuve de la trace de cet invisible qui s’est alors  manifesté il y a quatre ans et qui se manifeste encore  aujourd’hui à Geneviève Delpech.

Dans la foi chrétienne, cet invisible qui se manifeste constitue l’une des nombreuses formes possibles et inexplicables de ce qu’on appelle  un miracle. Ici, est-ce les dons médiumniques de Geneviève Delpech, comme le suggère Didier Van Cauwelaert s’appuyant sur l’hypothèse de Jung, qui a contribué à la matérialisation de  la psyché et à la manifestation de l’invisible ?

 

 

 

 

Alexis Didier, un voyant prodigieux

 

Préface du livre « le sommeil magnétique » expliqué par le somnambule Alexis en état de lucidité – Paris 1856

Lorsque le ciel de la pensée humaine est obscurci par le sombre nuage du matérialisme, et que, semblable à un phare battu et aveuglé par la tempête, la lampe du sanctuaire philosophique ne verse plus dans les consciences troublées qu’une fugitive lueur impuissante à éclairer les écueils où la société menace de s’abîmer tout entière, ils sont bénis les pieds de l’homme qui, portant en ses mains le flambeau magique de la vérité, en jette les vives lumières sur les mystérieux ressorts de l’organisme humain. Aussi, le cœur ouvert sur l’infini, nous avons acclamé avec enthousiasme le somnambule Alexis, dont nous avons si souvent entretenu nos lecteurs, comme étant une manifestation évidente, une révélation visible de l’existence, dans chaque homme, d’un ange intérieur nommé âme.
Pour les hommes de notre génération, il y a un nom qui résume, pour ainsi dire, tous les miracles du somnambulisme lucide. Ce nom est celui d’Alexis. Il est pour nous hors de doute que c’est une renommée qui ira toujours en grandissant et prendra des proportions d’un fantastique fabuleux, le jour (que nous désirons bien éloigné encore) ou sa gloire aura reçu une sanction solennelle par sa mort. Jésus-Christ était parfaitement dans la vérité, lorsqu’il proclamait de sa voix divine, cette sentence qui est restée un proverbe Nul n’est prophète en son pays. En conformité d’idées et en fraternité d’âme avec lui, nous ajoutons Nul n’est prophète en son temps. Et, l’histoire en main, il nous serait facile de confirmer cette proposition en démontrant que les hommes au cœur aveugle ont toujours raillé les prédictions du génie prophétique retentissant fatidiquement à leurs oreilles incrédules en un mot, que la destinée de l’homme supérieur à son siècle est d’être perpétuellement contesté ; il faut que l’ange de la mort l’ait renversé, pour que la Gloire, appliquant sur sa bouche décolorée un baiser de ses lèvres rouges de vie, mette à son front pâli l’auréole d’une renommée posthume.
Personne n’a contesté jamais l’existence des phénomènes merveilleux opérés par le somnambule Alexis. Seulement, on les a dénaturés et on leur a enlevé leur haute portée philosophique, par les ridicules explications qu’en ont donné les adversaires intéressés du magnétisme.
Nous allons combattre les objections faites à sa lucidité par les savants qui, dans l’infirmité de leur raison étroite, refusant toujours d’admettre que quelques signes faits devant le front d’un jeune homme, suffisent pour lui inspirer une science universelle qui surpasse et éteigne leur instruction péniblement acquise, comme le soleil au matin dissipe la clarté des étoiles, traitent ces phénomènes d’hallucinations imaginaires. Il est certain que dans les séances de somnambulisme où, devant une foule d’une crédulité idiote, l’on envoie un sujet qui ne peut pas voir ce qui se passe dans la pièce à côté, dans la lune, où il aperçoit assez distinctement les habitants pour décrire leur costume, leurs traits, leurs mœurs et leurs cabanes, il y a hallucination ou mystification.
Nous accordons même que les guérisons des maladies prouvent très peu, car souvent la santé se rallume au flam beau de l’imagination mais quand Alexis lira couramment dans un livre fermé et non coupé, à la page qu’on lui indiquera, ou dans le portefeuille qu’on lui présentera, nous ne croyons pas assez à la mauvaise foi ou à la débilité intellectuelle des adversaires de la lucidité, pour admettre qu’un seul persiste à expliquer un fait aussi précis par l’imagination du somnambule et l’hallucination des spectateurs, ce qui équivaudrait à lancer à la face de tous l’accusation de folie.
Les esprits superficiels traitent ces phénomènes de jonglerie et de charlatanisme. Il est certain que presque tous les somnambules qui exploitent à Paris la crédulité publique, sont des êtres sans éducation, qui contrefont la lucidité et, à l’aide de termes vagues et ambigus, épatent les cruches. Mais lorsque, comme le somnambule Alexis, on apporte une effroyable précision de détails dans les descriptions, et que, comme nous, l’on possède plus de quatre cents récits d’objets perdus et retrouvés par lui il est difficile à un esprit logique d’expliquer les phénomènes par le charlatanisme et la jonglerie. Quant à la prestidigitation, le plus grand prestidigitateur des temps modernes, Robert Houdin, reconnaîtra que les subtilités de la prestidigitation ne peuvent produire rien de semblable.
Les esprits abêtis par de vaines et chimériques terreurs, les imaginations égarées par une religion mal entendue, considèrent les phénomènes d’Alexis comme des opérations diaboliques. Cette opinion, très-répandue dans un public très-honorable, a été un des principaux motifs qui ont déterminé Alexis à expliquer lui- même une faculté qui donnait lieu à de si étranges commentaires.
Pour nous, si nous avons avec plaisir accepté de faire l’introduction de ce livre, c’est qu’à l’exception de quelques idées que nous n’avons jamais émises, ce livre éclaire d’une vive lumière les doctrines contenues dans nos ouvrages sur la vie future.
Les esprits distingués qui ont assez étudié le somnambulisme pour croire à la réalité de ces phénomènes et à l’inconstante variabilité de leur production, trouveront un argument dans ce livre où, guidé par un sentiment élevé que nous ne saurions assez louer, obéissant à sa conscience plutôt qu’à son intérêt, il proclame la faillibilité de ses oracles.
Ce livre a été composé dans des circonstances tout à fait exceptionnelles. Alexis étant très-souffrant, se faisait endormir pour se donner à lui-même des consultations somnambuliques. C’est dans ces moments de haute lucidité qu’il a expliqué le mécanisme admirable de sa clairvoyance, le magnétiseur ayant, comme l’on peut facilement s’en convaincre en lisant ce livre, une puissante influence sur la nature des pensées de son sujet.
Nous croyons utile de dire que la personne qui l’a magnétisé pour faire cet ouvrage, était une ravissante jeune femme d’un esprit gracieux et enjoué, d’une élégante distinction de manières, possédant non seulement le goût de la science magnétique, mais douée de plus d’une rare puissance de fascination c’est pourquoi l’attirante magie de son regard rayonnant ayant éclairé le somnambule de sa lumière, ce livre se ressentira de l’enchanteresse qui l’a inspiré magnétiquement, et nous lui prédisons qu’il instruira en charmant.
Cet ouvrage contient un grand nombre de faits, parce que, comme l’a très-bien remarqué Broussais, rien n’est brutalement concluant comme un fait, et de plus, les faits miraculeux étant le seul moyen d’impression sur les masses, ce livre ne pourrait devenir populaire et passer à la postérité s’il les avait bannis ; car les expériences de la métaphysique se nomment miracles. Nous croyons que ce livre est un livre de vérité. Cependant, la lucidité ayant ses incertitudes, avoir la prétention qu’il est sans erreur, serait une opinion que la connaissance que nous avons du somnambulisme ne nous autorise, en aucune façon, à émettre. Ce volume est de pus une oeuvre sérieuse et d’une très-haute importance philosophique car en venant donner l’explication des mystères du sommeil magnétique, il fait faire un pas immense à une des sciences les plus nécessaires et les plus négligées dans ce siècle, la science de l’âme ! L’esprit qui a dicté ce livre n’est pas celui de la spéculation, sans cela, au lieu de grandir Alexis dans l’estime publique, il le laisserait dans la catégorie de ces somnambules qui exploitent la crédulité publique et compromettent tous ceux qui, s’occupant de cette science, tiennent d’une main ferme et noble l’étendard du magnétisme et pensent qu’il est indigne de la vérité de s’affubler des haillons dorés du charlatanisme.
Pour nous, nous avons saisi avec bonheur cette occasion de causer quelques instants, cœur à coeur, avec nos lecteurs bien-aimés qui, comme nous, apôtres au cœur vaillant, ont à se faire en ce siècle les propagateurs du spiritualisme visible.
Ce poste, le plus avancé de la philosophie religieuse est sans cesse attaqué, les traits de la plus mordante ironie sifflent perpétuellement à nos oreilles, voici bien des années que nous y combattons, bien que notre nature de contemplatif, ivre de poésie et d’amour, préfère le sentiment à l’action ; mais le grand inspiré du Christianisme, saint Paul, appelle la foi un bouclier et la grâce une armure de lumière forgés au ciel ; c’est pour apprendre que la vie du chrétien est une lutte perpétuelle que la mort seule terminera et remplacera par un repos immortel au sein d’une béatitude éternelle.  Le bonheur étant la satisfaction perpétuelle  du désir sans cesse renaissant de connaître, d’aimer et d’agir, ce livre ouvre devant l’intelligence des horizons inconnus il initie l’homme aux mystères les plus secrets de son organisme et de la vie de son âme il donne au cœur une consolation, en prouvant que dans l’être humain il y a autre chose que des organes de chair et de sang, qu’il y a en lui une individualité persistante et immortelle qui traverse triomphante la crise de la mort pour ressusciter dans la gloire. Plusieurs personnes, trouvant que la sagesse de notre conduite ne correspondait pas à ce qu’elles appelaient la folie de nos écrits, ont répondu que nous n’étions pas ce que nous paraissions, que nous ne croyons pas ce que nous écrivions, qu’en un mot nous étions un esprit original promenant dans le monde l’apparence d’une folie factice si ces personnes s’étaient donné la peine de lire autre chose que les titres de nos livres, elles sauraient que ce qu’elles nommaient folie, par le Paganisme était appelé sagesse, et que le Christianisme lui a donné le beau nom de foi !
Le succès de nos ouvrages nous oblige en terminant à remercier les nobles âmes qui se sont faites les propagatrices de nos idées, non parce que nous les avons imprimées, mais parce qu’en les émettant nous nous sommes fait l’écho de la tradition religieuse.
Le souffle d’un spiritualisme élevé coule sous les lignes de ce livre en sève de feu, il relèvera, nous l’espérons, les yeux vers le ciel et démontrera que la mort n’est que’ le passage du temps à l’éternité ; fils des croyances du passé, nous sentons que nous sommes les restaurateurs de la foi due l’avenir, car les miracles du magnétisme ont une voix éloquente qui, retentissant aux oreilles de la conscience endormie du sommeil profond des intérêts matériels, lui crie éveille toi !

Henri DELA AGE

pour lire ce livre 

Henri Delaage, né à Paris le  et mort dans la même ville le , est un écrivain et journaliste français, versé dans l’occultisme.

puis la présentation du livre de Bertrand Méheust édité en 2003…

 

Bertrand Méheust : Un Voyant prodigieux : Alexis Didier 1826-1886 ; Paris ; Les Empêcheurs de penser en rond/Le Seuil ; 2003 ; 492 p.

L’article qui suit est écrit à partir de la critique de Fabrice Bouthillon parue dans la Revue Commentaire, printemps 2005, Vol 28/N°109 ; Rubrique CRITIQUE.

Dans les années 1840, à Paris, à Londres, mais aussi en Normandie, à Châteauroux ou à Brighton, on pouvait voir un jeune homme, alors dans la vingtaine, se faire plonger dans un état de transe profonde par son magnétiseur attitré, Jean-Bon Marcillet, personnage lui-même haut en couleur, mais très honorablement connu, entre autres pour le courage dont il avait plus d’une fois donné la preuve dans ses fonctions de commandant de la garde nationale.

Alexis Didier, « un somnambule lucide » devenu célèbre : quelques exemples de ses dons

Ces préliminaires achevés, Alexis Didier déployait les pouvoirs de ce qu’on appelait alors un « somnambule lucide » (nous dirions extra- lucide) : les yeux bandés, et bandés d’une manière, cent fois vérifiée par les inquisiteurs les plus hostiles, à le plonger dans la cécité la plus absolue, il était capable de jouer aux cartes avec un partenaire inconnu, et de gagner la partie ; de lire des passages entiers de livres qu’on tenait fermés devant lui, et d’indiquer la page à laquelle ils y étaient imprimés ; de décrire avec la plus extrême précision à ses consultants, qu’il n’avait jamais rencontrés auparavant, leur intérieur, dans lequel il n’avait jamais mis le pied ; de deviner ce que contenait des coffrets qu’on lui présentait scellés.

Si l’on y avait placé un billet, il parvenait à le lire ; si c’était un autre objet, il disait de quoi il s’agissait, puis ajoutait, à cette performance déjà impressionnante, l’exploit proprement médusant de remonter de là à la biographie de la personne qui le lui présentait, ou de répondre à telle ou telle question qu’elle était venue pour lui poser. On l’interrogeait d’ailleurs assez peu sur l’avenir, à la différence de ce qui constitue aujourd’hui le fonds de commerce le plus substantiel de nos pythonisses ; on recourait plutôt à lui pour retrouver des objets perdus, ou la trace de personnes disparues. Un cas célèbre concerne Chopin. En 1849, le musicien, qui n’avait plus longtemps à vivre, était déjà malade et dans le besoin ; deux dames, qui voulaient l’aider, font porter à son domicile une enveloppe contenant la somme très conséquente de 25000 francs-or. La concierge, qui en ignorait le contenu, l’égare : Alexis devine qu’elle a oublié de remettre le pli, mais ne peut aller plus loin qu’une fois qu’on a réussi à lui procurer une mèche des cheveux de la gardienne. Il voit alors l’enveloppe dans un petit meuble, au pied du lit de celle-ci : et on l’y trouve (pp. 145-146). Sept ou huit ans plus tard, en 1856 ou 1857 (la date exacte n’est pas connue), l’histoire de la disparition d’un M. Bonnet, paysan de la région de Chartres, n’est pas moins stupéfiante.

Dans l’impossibilité de le retrouver, on finit par apporter sa casquette à Alexis Didier ; il indique que son propriétaire est noyé dans la rivière qui passe auprès de Maintenon ; qu’il voit son corps, tout habillé, sous l’eau, retenu par des troncs d’arbres abattus. Est-il bien sûr de ne pas commettre une erreur sur la personne, lui demande-on ; oui, répond-il, car il manque au noyé l’un de ses gros orteils. Le consultant, qui ne savait rien de ce détail, va en demander confirmation aux parents du défunt : ils le confirment, abasourdis ; on drague la rivière à l’endroit indiqué, et on y découvre le corps (p.143).

Le cas d’Alexis Didier : un des plus documenté qui soit

De tels exemples, tous plus sidérants les uns que les autres, pourraient être légion, et ils le sont effectivement dans le livre de Bertrand Méheust : car l’une des caractéristiques du cas Alexis Didier est d’être l’un des plus documentés qui soient. Publics ou privés, parus dans la presse ou consignés dans des correspondances, les témoignages à son sujet ont été d’autant plus nombreux que le somnambule et son magnétiseur avaient pignon sur rue, et vivaient de leur art. Ils organisaient des séances publiques, payantes, lors desquelles n’importe quel assistant pouvait poser une question au voyant ou le soumettre à un test ; ils apparaissaient aussi dans les salons de la meilleure société, lorsqu’un maître ou une maîtresse de maison souhaitait régaler ses hôtes d’une prestation du phénomène. Mais il leur arrivait encore de donner des séances strictement privées, pour des personnes du plus haut rang, désireuses d’en avoir le cœur net : membres de la Chambre des Lords à Londres, ou de celle des Pairs à Paris, et même (ce fut leur apogée), la propre famille de Louis- Philippe, au début de 1847 : les ducs de Montpensier et de Nemours, fils du roi, la princesse Adélaïde, sa sœur, étaient présents.

Alexis Didier dans l’oeuvre d’ Alexandre Dumas .

Les relations d’Alexis Didier et d’Alexandre Dumas sont ainsi parfaitement connues ; ce sont elles qui ont inspiré à l’écrivain son célèbre roman magnétique, Joseph Balsamo, et lui ont fait prêter à ce devin des gestes, des attitudes, des répliques même, qu’on sait avoir été celles d’Alexis. Mais il y a mieux. Le 26 mai 1843, au cours d’une séance pour happy few chez Mme de Saint-Mars, Alexis devine que le terme inscrit sur un billet caché à l’intérieur d’une boîte scellée est celui de « Politique » : performance pour lui banale, sauf que ce jour-là, c’était Victor Hugo qui avait écrit le mot. Le poète en resta bouleversé. Chacun sait, ou croit savoir, que ce fut la mort de sa fille Léopoldine qui le fit chavirer dans l’occulte, au point qu’il a fini en faisant tourner les tables ; or cette mort est de septembre de la même année, et il n’est pas possible que ces deux épisodes n’aient pas réagi l’un sur l’autre.

 Analyse critique des performances d’Alexis Didier par Bertrand Méheust : étude à partir de l’histoire, de la philosophie, de la criminologie. examen aussi sous l’angle du compérage et de la magie

Un Voyant prodigieux ne contiendrait-il que ce que je viens d’en résumer, pareil livre mériterait déjà le détour ; mais M. Méheust a encore enrichi l’étude de cas, à laquelle il a intelligemment voulu se limiter, en la plaçant sous la clarté d’analyses qui relèvent les unes, de l’histoire ; les autres, de la philosophie ; les dernières, en somme, de la criminologie. Je commence par celles-ci, tant il est avéré, depuis Fontenelle et la dent d’or, que sur de tels sujets, la bonne méthode l’exige. Les performances incompréhensibles qu’on relate d’Alexis Didier étaient-elles réelles, oui ou non ? L’auteur prend la question à bras-le-corps, et il la traite avec ce mélange d’ouverture intellectuelle et de rigueur méticuleuse qui fait, à mes yeux, le mérite principal de son ouvrage. Alexis, par exemple, soutirait-il, mine de rien, des informations à ses consultants en les faisant parler sans qu’ils s’en aperçussent, ou en captant des indices infra-verbaux, qu’ils lui fournissaient innocemment ? Pour Bertand Méheust, il n’est pas contestable qu’une partie des vérités qu’Alexis énonçait lui parvenait de la sorte ; mais il ne l’est pas moins, sauf à récuser de façon systématique tout le corpus des témoignages, qu’une autre partie ne pouvait lui venir de là – qu’on se souvienne du gros orteil de feu Bonnet. L’hypothèse du compérage résiste encore moins à l’examen : outre que, pour n’y pas donner prise, fréquemment Marcillet quittait la pièce après avoir endormi Alexis, celui-ci a pratiqué durant treize ans, devant les publics les plus divers et les plus imprévus : ce sont donc des milliers de complices qu’il lui aurait fallu, sans compter que, d’un point de vue sociologique, il n’est même pas imaginable que Lord Normamby, ambassadeur de Sa Majesté britannique en France, le prince d’Oettingen-Wallerstein, ministre de Bavière à Paris, le duc de Nemours, une Infante d’Espagne, et j’en passe, aient consenti, les uns après les autres, à se faire les comparses d’un saltimbanque. Reste alors l’explication par la prestidigitation ; eh bien, elle est exclue par l’autorité la plus haute, puisque, le 3 mai 1847, à l’initiative du marquis de Mirville, un catholique persuadé que les pouvoirs d’Alexis étaient d’origine diabolique, et qui n’en tenait que davantage à les faire constater, le jeune homme fut confronté au roi des prestidigitateurs, Robert- Houdin en personne. Partie de cartes les yeux bandés, lecture dans un livre fermé, identification de l’auteur gardé secret d’une lettre, etc. : le magicien eut droit à tout, en sortit confondu, et attesta par écrit qu’il lui était « impossible de ranger [ces faits] parmi ceux qui faisaient l’objet de son art et de ses travaux ». Bref : si soupçonneux qu’on veuille être, il semble qu’il faille admettre qu’Alexis Didier avait bien les dons qu’on lui attribuait.

Les corollaires de cette conclusion sont très dérangeants, et d’abord pour une certaine tradition philosophique. Sur sa quatrième de couverture, M. Méheust se présente d’ailleurs clairement comme « philosophe, spécialiste de la voyance » : il doit y falloir du courage, si j’en juge par celui dont aurait besoin, au sein de sa corporation de rattachement, qui voudrait s’annoncer comme historien spécialiste du même objet. Il a donc pris un malin plaisir à choisir, pour épigraphe de son ouvrage, une phrase de Kant dans Les Rêves d’un Visionnaire (l’exécution qu’il fit subir en 1756 aux voyances de Swedenborg) : « Quelle perspective de conséquences étonnantes, écrivait le philosophe de Kaliningrad, si on pouvait présupposer qu’un seul de ces faits soit garanti ». Or voilà qu’avec Alexis Didier, des faits garantis, on en a à foison ; d’où une polémique argumentée et suggestive de l’auteur, contre le traitement par prétérition qu’inflige au magnétisme, au bénéfice de la conception cartésienne d’un moi totalement insulaire, la philosophie contemporaine, en particulier celle qui se réclame de la phénoménologie. L’opacité habituelle aux productions de cette école est d’ailleurs telle que je me sens et porté, et réduit, à croire là-dessus M. Méheust sur parole ; je préfère passer, sans autre forme de procès, à la mise en perspective historique qu’il esquisse du cas d’Alexis.

Du magnétisme de Messmer à la transe somnanbulique : des méthodes et états qui dépassent la raison pure et qui monopolisent l’intérêt dans la décennie 1850-1860 

Car lorsque, vers 1840, la carrière de celui-ci commence, le magnétisme stricto sensu a déjà derrière lui plus de soixante ans d’une existence tourmentée. Elle s’était inaugurée lorsque le médecin viennois Anton Mesmer (1734-1815) était venu à Paris proposer des cures, fondées sur le postulat de l’existence d’un fluide universel, dont un praticien pouvait arriver, par voie de magnétisation, à contrôler les mouvements chez ses patients. Le mesmérisme passionna, en pour et en contre, la Cour et la ville ; or c’est l’un de ses adeptes, le marquis de Puységur, qui fut inopinément à l’origine de la découverte de la transe somnambulique. En avril 1784, de passage sur ses terres, il entreprit de magnétiser un de ses paysans, le jeune Victor Race, pour le guérir d’une fluxion de poitrine. Il s’attendait à produire les effets habituels de la pratique mesmérienne, bâillements, suées, convulsions, le tout suivi d’un mieux. Or «les choses ne se déroulent pas selon le schéma prévu. La personnalité du patient se modifie ; un autre moi surgit, qui semble surplomber sa conscience vigile ; mais il y a plus : le jeune homme prévoit le déroulement de sa maladie, en fixe les étapes et semble capable de lire les pensées de son maître avant qu’elles aient été formulées. Stupéfait, le marquis constate, en multipliant les expériences sur d’autres patients, que l’on peut assez régulièrement reproduire l’étrange état, et que les autres somnambules sont également capables de diagnostiquer les maladies, de lire les pensées cachées, d’avoir des aperçus sur des événements soustraits à la connaissance normale » (p. 23). Par analogie avec le somnambulisme naturel, le marquis dénomma cet état le somnambulisme lucide, et il publia en 1784 – l’année même où paraissait La Critique de la Raison pure – un Mémoire pour servir à l’Histoire et à l’Etablissement du Magnétisme animal, qui déchaîna la controverse. Plus d’un millier d’écrits en tous genres parurent sur la question, rien qu’en français, avant la Révolution. Le corps médical fut particulièrement divisé, si bien qu’en 1826, l’Académie de Médecine finit par créer une commission ad hoc, qui, en 1831, reconnut la réalité de la lucidité magnétique. Ces conclusions déclenchèrent une réaction des médecins antimagnétiques, majoritaires à l’Académie, qui les firent tout d’abord enterrer, puis, en 1842, firent décider, pour plus de sûreté, que leur Compagnie n’examinerait plus ces sujets. C’est donc à partir de cette date que le magnétisme devient l’affaire de médecins en lisière de la corporation, d’hommes de lettres, ou de femmes du monde ; il se réfugie dans les salons, parce que les laboratoires lui avaient fermé leurs portes. Sa vogue n’en fut tout d’abord que plus grande, favorisée aussi par le bouillonnement intellectuel qui précéda 1848, et qui fit qu’il trouva quelque temps des appuis à Gauche comme à Droite, ou dans l’Eglise. Il bénéficia ainsi, dit M. Méheust, d’une fenêtre de visibilité d’une dizaine d’année, qui correspond exactement à l’activité d’Alexis, et qui va jusqu’au coup d’Etat de Louis-Napoléon, après lequel la Gauche fut gagnée au positivisme, tandis que la Droite et l’Eglise regardaient désormais avec une méfiance croissante des phénomènes qu’elles cataloguaient de plus en plus vite comme subversifs, ou comme sataniques. Au début des années 1860, Alexis Didier met ainsi un terme à sa carrière, pour des raisons mal connues, parmi lesquelles l’épuisement physique que lui causaient les séances a dû peser d’un grand poids : la fenêtre magnétique se referme.

Cela n’entraîne pas que les réalités sur lesquelles elle avait jeté du jour avaient cessé d’exister. Et de fait, quoique sans y insister trop, M. Méheust rappelle qu’il faut aussi replacer le cas Alexis dans une durée beaucoup plus longue. Thaumaturgie, télépathie, double vue, bilocation, divination : ces performances sont en fait typiques de ce que les spécialistes d’histoire des religions appellent le chamanisme, et que les ethnologues contemporains rencontrent encore de nos jours chez certains peuples premiers. L’histoire intellectuelle, politique et religieuse des nations d’Occident a tendu à effacer cette réalité religieuse de leur mémoire, mais des savants – Carlo Ginzburg, par exemple – ont essayé de montrer qu’elle a pourtant survécu souterrainement en Europe, sous forme populaire et folklorique, symbolisée par les figures clandestines du rebouteux, du sourcier, de la sorcière. Le magnétisme fait-il irruption quand des membres des classes supérieures (un docteur de l’Université de Vienne, un marquis de la Cour de France) tendent la main, sans le savoir, à cette tradition cachée ? C’est fort possible. D’une part, le marquis de Puységur le découvre au contact d’un paysan ; d’une autre, l’une des voies les plus traditionnelles d’accès à la condition de chaman est la transmission familiale : or il semble bien que le père et la mère d’Alexis Didier aient eu une certaine propension à développer des états de somnambulisme lucide, et il est certain que son frère a joui exactement des mêmes facultés que lui.

Deux remarques, pour finir, qui vont d’ailleurs en sens inverse l’une de l’autre. Bertrand Méheust insiste sur les conséquences philosophiques que les faits qu’il établit devrait avoir, mais a- t-il songé à leurs conséquences politiques ? Car depuis la Révolution, ce sont toutes nos institutions qui reposent, ou du moins, prétendent reposer, sur le postulat d’un individu insulaire et cartésien : le docteur Guillotin avait du reste compté parmi les adversaires les plus acharnés du mesmérisme. Le frère magnétique d’Alexis s’appelait par ailleurs Adolphe ; qu’il me soit permis d’y voir un discret rappel providentiel des liens qui ont uni, au XXe siècle, l’occultisme et la contestation de la démocratie libérale. A en croire Otto Strasser (autorité, il est vrai, sujette à assez forte caution), la ville natale de Hitler, Braunau-am-Inn, avait fourni à l’Allemagne des médiums célèbres pendant des siècles ; il est d’autre part bien connu qu’après la première guerre mondiale, à Munich, le parti nazi a été lancé par la société ésotérique dite de Thulé, et il est arrivé au moins une fois à Hitler de dire, expressis verbis, qu’il suivait son chemin « avec la précision d’un somnambule ». Je ne prétends pas savoir ce qu’on doit en conclure, mais il me paraît sûr qu’il y a là quelque chose qu’il faudrait penser.

D’autre part et enfin – cela pour réagir à l’élimination un peu trop rapide, par l’auteur, (pp. 232, 306-309, etc.) de toute problématique théologique pour rendre compte du cas d’Alexis, qui faisait personnellement profession de la foi catholique : je suis, pour ma part, frappé par la similitude qui existe entre ses performances et certains des récits de miracles du Christ que rapportent les Evangiles, et que l’exégèse contemporaine renvoie la plupart du temps à l’allégorie, à la symbolique, ou à la mythologie. La ressemblance saute aux yeux non seulement pour les réussites (Jésus devinant l’identité (Jn, IV 17-18) ou les activités (Jn , I 47-50) de tel ou tel de ses interlocuteurs), mais aussi, pour les échecs. M. Méheust consacre ainsi plusieurs pages à la question des « sceptiques inhibiteurs », c’est-à-dire à ces spectateurs des séances d’Alexis qui étaient si hostiles à l’idée qu’il pût jouir de dons réels, que leur seule présence le rendait incapable d’accomplir ses prouesses habituelles. Or que trouve-t-on par exemple en saint Marc, VI, 4-6 ? Le Christ est retourné dans le village de ses pères, et il y expérimente que nul n’est prophète en son pays : les gens du coin refusent tellement l’idée que le fils du charpentier ne se réduise pas à cette identité, qu’« il ne put faire là aucun miracle » (Mc, VI 5). L’expérience est exactement comparable, et cela peut se comprendre : si la vie du Christ est le sommet de l’histoire religieuse de l’humanité, il est logique qu’elle en récapitule toutes les réalisations antérieures, y compris la chamanique. C’est du reste ce qui fait qu’on peut parfaitement retrouver, dans les récits de la Passion, la trame la plus classique des rituels d’initiation du chaman. L’impétrant subit toujours, pour commencer, une lacération de son corps, qui symbolise sa lutte avec le mal ; puis le lien qu’il aura désormais avec le ciel est matérialisé par une ascension, qui, dans les cultures les plus archaïques, peut se réduire à celle du poteau central de la hutte, sinon même à celle du tronc d’un arbre. La victoire sur les forces maléfiques est au bout : étapes initiatiques que reprennent exactement le déchirement du corps du Christ par ses bourreaux, son élévation sur le bois de la Croix, et la Résurrection.

Je me résume : ce livre est l’un des plus stimulants que j’aie lu depuis dix ans. Fabrice Bouthillon.

voir la voyance pour les nuls 

pour aller plus loin : thèse sur le kardécisme , un nouvel avatar initiatique ?

    LE LIVRE DES ANGES -II

 

Lucienne Tinfena -25 février 2020

éditions Sidney-Laurent

LE LIVRE DES ANGES II EST DISPONIBLE CHEZ CULTURA , DECITRE , AMAZON, FNAC , DANS LES MAGASINS « U » RAYON CULTURE et bien sûr CHEZ L’EDITEUR SYDNEY LAURENT TEL 01 80 97 78 62 (livraison très rapide sous 3 jours)

 

 

                LIVRE DES ANGES II

                         PREFACE

                       De  DENIS BROSSIER

            LE TEMPLE DES CONSCIENCES

 J’ai toujours senti confusément que notre vie n’était pas la vraie vie et que les Humains étaient profondément, et de plus en plus, engagés dans une vie matérialiste qui ne me convient pas .Ce qui était enfoui en moi depuis ma jeunesse a trouvé, enfin, à s’exprimer. A l’automne 2011, j’ai donc envisagé de créer un espace de lumière dans cette nuit noire. Ainsi est née l’idée d’un Temple virtuel qui permette d’accueillir tous les témoignages et toutes les pensées, capables de montrer que ce monde baigne dans un océan de raison qui nous étouffe et nous fait souffrir, en nous entraînant vers des  cataclysmes à venir. Ce site est ouvert, aussi et surtout, aux expériences et aux expressions qui crèvent le plafond de la rationalité, mais sans abandonner celle-ci. Ainsi est née la notion de transrationalité, accueillir ce qui est au-delà de la raison, sans pour cela tomber dans l’irrationnel .C’est donc à cette porte du Temple des Consciences, que  Lucienne est venue frapper, le 3 Mars 2018, en se présentant comme le messager des anges Nomades. J’ai immédiatement reçu ce message comme un appui, une ouverture vers l’au-delà de la rationalité et du monde fermé que celle-ci nous impose. Lucienne parvenait ainsi à placer une pièce, dans l’immense puzzle du Temple, de même que j’ai ressenti que le Temple et moi-même, étions peut-être une pièce importante dans sa propre mission. Synchronicités ? Depuis cette date, l’auteur  publie régulièrement sur le site , des messages célestes, et elle a souhaité que l’accueil que j’avais fait aux premiers dialogues, soit complété par la rédaction d’une préface pour son second livre .

Lucienne possède des dons qui la font communiquer parfois avec des plantes mais surtout avec des entités d’un autre monde qu’elle appelle «mes anges » et avec lesquels elle entretient une relation étroite, quasi journalière. Le message essentiel est centré sur l’amour. Au ciel seul existe l’amour et tout est rétribué en monnaie d’amour, vécu dans l’amour, très éloigné, hélas, de nos vies terrestres.  «Notre vie sur Terre n’est qu’illusion » , disent les anges, « la vraie vie est de l’autre côté » . Il y a beaucoup d’informations contenues dans ces textes et pourtant la messagère n’est pas autorisée à toutes les révéler . Certaines de ses interrogations sont restées sans réponse : tout ne peut être dit, de même que les révélations se font aussi, en fonction de sa propre évolution. On découvre ainsi qu’au cours des premières années, les dialogues étaient plus personnels, dans la gaieté et l’insouciance . Aujourd’hui, avec l’arrivée de nouveaux anges, l’ouverture de cet au-delà s’est élargie. Les prophéties mettent en garde les humains contre la colère divine, en même temps qu’elles évoquent l’arrivée de l’Homme nouveau , un surhomme, plus proche de Dieu, et à l’opposé de celui de Nietsche et du transhumain que tente de nous préparer une certaine science, au sein de nombreux laboratoires du monde. Pour l’essentiel, sur cette Terre, ne sommes-nous pas dans l’allégorie de la caverne dans laquelle des hommes sont enchaînés, une demeure souterraine, où l’on ne voit que difficilement  et seulement pour partie, le monde d’en haut, celui qui est hors de la caverne et pourrait se révéler être celui de la Lumière ? J’adhère totalement aux messages angéliques, même si je ne les reçois pas directement. Il est vrai que certaines expériences personnelles de vision, m’ont entraîné dans un autre monde merveilleux qui, sans doute, m’aide aujourd’hui à accueillir plus facilement, Lucienne et les anges.

Merci chaleureusement, Lucienne, de nous transmettre avec tant d’humilité et de sincérité ces messages d’amour et ces explications du monde céleste. Je ne doute pas que votre livre parvienne au Pape et qu’il retienne son attention, même si le message des anges s’écarte sur certains points, de celui transmis par la Bible, et je pense ici, au point central de la réincarnation .Je ne doute pas, non plus, que la parole angélique se répandra et le Temple des Consciences essaiera de vous y aider.

Je termine par cette citation d’Erwin Laslo :

« L’univers est d’une complexité et d’une cohérence, que seuls les poètes et les mystiques ont osé concevoir »

 

 

Denis  Brossier

Le Temple des Consciences

Besançon le 9 Octobre 2019

 

publication du 9 mars 2020 sur la page Angel’s book Written by Angels

MERCREDI 4 MAI 2016 VEILLE DE L’ASCENSION
MESSAGE PAR TELEPATHIE

– TOUT S’ ACCELERE ET TOUT SE MEURT
-TOUT S’ACCELERE ET TOUT RENAIT
– SI LE GRAIN NE MEURT, QU’ IMPORTE LA MOISSON !
– SI LE GRAIN NE MEURT , QU’IMPORTE LA …..
– LA MORSURE DU TEMPS EST LA MORSURE DE LA TERRE
-LE TEMPS N’EXISTE PAS . SEUL L’AMOUR DEMEURE ET LA MESURE DE L’ AMOUR .
– NE COMPTEZ PAS VOS INSTANTS DE VIE EN HEURES TERRESTRES
– COMPTEZ VOS INSTANTS DE VIE EN HEURES , EN SECONDES , EN MINUTES D’AMOUR.
– LE RESTE NE COMPTE PAS , LE RESTE N’EXISTE PAS , LE RESTE N’EST PAS COMPTE DANS VOTRE EXISTENCE TERRESTRE.
– SEUL L’AMOUR EST COMPTE .
– LA PLUS PETITE PARCELLE D’ EMOTION , de pitié , de compassion, de charité , de sincérité , de confession, de regrets , de remords, de dévouement, de dévotion : TOUT CELA EST COMPTE SUR LES CARNETS DE DIEU .
Un Ange est à la tâche et croyez-moi , il est très pointilleux !
– PENSEZ à LUI , PENSEZ à CE JOUR QUI VIENDRA où TOUT SERA COMPTE !
– ON VOUS AIME , ON VOUS OBSERVE . ON PLEURE AVEC VOUS , ON RIT AVEC VOUS , MAIS VOUS NE LE SAVEZ PAS .
– ON VOUS AIME TOUT SIMPLEMENT , SANS RIEN DEMANDER EN RETOUR .
– VOUS ÊTES NOS FRERES ET VOUS ÊTES NOS ENFANTS

– NOUS VOUS SUPPLIONS DE VOUS REPRENDRE, DE VOUS REPENTIR DE PARDONNER , CAR VOUS SEREZ PARDONNES EN RETOUR ET LA FELICITE VOUS ATTEND !

Salut mon amie ! A Bientôt !
MERCI , Chers angelots ! So LONG ! LOVE !

Pour accéder à la page de certains messages des Anges publiés à partir de la page de reprise :Angels’book Written by Angels sur Facebook

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