« Phénomènes – Et si notre réalité était un rêve ? »…un essai collectif pour un regard d’ensemble sur OVNI, poltergeists et autres phénomènes paranormaux

25 août 2022-Romuald Leterrier- Laurent Kasprowicz-

 

 

 

La présentation de la quatrième de couverture :

POLTERGEIST, EMI, OVNIS, CONTACTS AVEC LES DÉFUNTS OU RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE, LES PHÉNOMÈNES SPONTANÉS ONT TOUS DES CARACTÉRISTIQUES SEMBLABLES.

Ils défient les lois de la nature et se jouent des témoins et des chercheurs. Mais d’où proviennent ces manifestations ? Auraient-elles, comme le proposent les auteurs de ce livre, une source commune ?

Issu des réflexions d’un collectif de chercheurs pluridisciplinaire international (ufologues, ethnologues, sociologues, psychologues, philosophes), cet ouvrage dresse le constat suivant : derrière la matérialité des phénomènes paranormaux et ovnis, il existe également une dimension archétypale et symbolique.

Un point de vue qui permet d’envisager la réalité de ce que les anciens nommaient  » monde invisible  » ou  » âme du monde  » qui interagit avec nous. Un nouveau paradigme pour appréhender notre rapport au réel et à l’univers.

Voici la présentation d’un livre qui s’ouvre sur deux avis de lecteurs.

Le premier, très favorable, présente bien la dimension de cet ouvrage collectif.(Cf analyse ci-dessous)

Le second, après avoir souligné sa vision d’un monde partagé entre le monde matériel, le monde intermédiaire, objet du livre, et le monde primordial, regrette que cet ouvrage n’évoque que les liens entre les deux premiers mondes et qu’il souffre, de ce fait, d’une vision parcellaire, point de vue que je partage. Ceci n’empêche pas de souligner la qualité des théories explicatives du fonctionnement des deux premiers mondes à travers l’examen des anomalies qu’ils génèrent dans leur rencontre.

L’article se poursuit par une analyse de la préface de Bertrand Méheust qui détermine les grands traits de l’approche des différents auteurs en soulignant à la fois l’intérêt pour le caractère novateur de celle-ci tout en précisant que celui-ci ne signifie pas nécessairement une adhésion à cette vision.

L’article aborde ensuite les contributions des différents auteurs enrichies par des interviews vidéos de certains de ceux-ci.

Il se prolonge enfin par la présentation plus succincte des livres « OVNI et conscience » par Fabrice Bonvin  (2021) et « Apparitions mondiales d’humanoïdes » par Eric Zürcher (septembre 2018)

 »Phénomènes » : livre fascinant et annonciateur de la prochaine révolution paradigmatique  ( commentaire du 11 septembre 2022 sur Amazon)

Un premier avis très positif :

La lecture de ‘’Phénomènes’’ est aujourd’hui absolument nécessaire si on veut espérer être en mesure d’entrevoir un jour la profonde et véritable nature de notre réalité. Les différentes contributions sont toutes de très haute facture. N’utilisant pas le jargon habituel et obscure des spécialistes, elles permettent à toutes et à tous de pouvoir cerner méthodiquement et très clairement les éléments les plus critiques de ce débat passionnant.

Au tout début du XXème siècle, le grand physicien William Thomson s’était senti en mesure d’annoncer que définitivement, il n’y avait plus rien à découvrir en physique et que tout ce qui restait à faire consisterait à augmenter la précision des mesures. En effet, quand Thomson fit ce constat, il ne restait en physique pratiquement qu’une ou deux « petites » anomalies (dont celle du rayonnement du corps noir). On sait ce qui s’est passé par la suite avec l’avènement de la relativité et de la physique quantique (ironiquement la même année que la déclaration de Thomson) qui ont tout remis en question.

La leçon qu’il faut retenir ici (et que les auteurs exploitent à merveille dans leur argumentation) est qu’Il ne faut jamais sous-estimer la puissance épistémologique et le pouvoir extraordinaire que mêmes les plus petites anomalies ont de pouvoir remettre en question les paradigmes dominants les mieux ancrés et que certains pensent être définitivement établis.

Les phénomènes dits paranormaux sont bien des anomalies ontologiques qui nous rappellent en permanence que notre perception de la réalité est parcellaire et très incomplète. Même s’il existe des milliers de cas de témoins directs et crédibles (voir les très nombreux rapports de police dans le domaine des poltergeists ou les très nombreuses observations d’ovnis par les militaires ou les pilotes), ces phénomènes continuent à être ignorés voire ridiculisés. Pourtant et depuis plus d’un siècle, de très nombreuses sommités intellectuelles et scientifiques se sont intéressées à ces aspects fascinants de notre réalité. On peut citer des Nobel comme Flammarion, Bergson, Carrel, Richet, Pauli, les Curie, Wigner, Josephson ou Kary Mullis. Qui se rappelle aujourd’hui qu’Einstein a écrit la préface du livre ‘’Mental Radio’’ sur la télépathie d’Upton Sinclair ?

Le paranormal n’a donc absolument rien de ridicule, Bien au contraire. On commence d’ailleurs à observer une véritable ouverture en ufologie notamment aux USA avec la reconnaissance par le Pentagone et le Congrès américain de la réalité physique des ovnis d’origine non humaine.

Ce livre passionnant met l’accent sur la signification de ces anomalies et va encore plus loin en analysant la signification profonde de ce que les auteurs considèrent comme étant ‘’des anomalies dans les anomalies’’. J’ai trouvé cet aspect des plus fascinants.

Ce qui est aussi fascinant c’est de pouvoir constater que les éléments débattus et la thèse défendue dans ce livre (l’existence d’anomalies, leur importance, la nature onirique de notre réalité, l’existence d’un aspect central et fondamental qui échapperait à l’espace et au temps…) ont chacun leur pendant en physique quantique. On constate d’ailleurs aussi la même attitude de la part de la quasi-totalité des physiciens. Les anomalies de la physique quantique sont aussi totalement ignorées. J’ai d’ailleurs été frappé par l’attitude irritée de Leonard Susskind (que je respecte au plus haut point) en ce qui concerne les impacts ontologiques de ces anomalies (la non-localité par exemple). Bref, l’essentiel pour ces derniers est que la physique quantique permet de produire ! La compréhension des impacts ontologiques de ces anomalies pourra attendre.

Frederic F.W. Myers et Williams James ainsi que leurs pairs de la SPR et de la ASPR étaient arrivés durant la seconde moitié du XIXème siècle à la même conclusion : Derrière les phénomènes dits paranormaux se cachent une même source et une même réalité. Ils avaient aussi réussi à identifier le rôle central et actif de l’inconscient. Aujourd’hui, ce livre aborde les mêmes thèses mais va beaucoup plus loin en intégrant le sujet des ovnis dans le carré de sable des phénomènes anomalistiques étudiés et en ouvrant de nouvelles perspectives très prometteuses.

Un second avis négatif

Une critique par Peter El Baze, médecin, informaticien, ufologue et qui se déclare passionné, entre autres, de physique théorique, d’astronomie (cosmologie), de math et d’épistémologie sur forum ovni. ou sur info C.R.U.N

 » Je suis déçu par ce livre. En effet ce livre prétend parler des réalités.
Selon moi il y a 3 réalités :

la réalité primordiale
C’est la plus importante, ne comporte pas de matière, aucune loi de la physique mais uniquement des âmes en dehors de notre espace-temps. C’est elle qui a créé.

la réalité physique
C’est notre réalité de matière avec ses terribles contrainte des lois de la physique, c’est une école qui permet à notre âme d’évoluer spirituellement.

– entre les 2 il y a la réalité intermédiaire
Celle des âmes malades qui ont refusé à leur mort de retourner à la maison dans la réalité primordiale celle explorée par certaines personnes de notre réalité physique capables de s’y rendre momentanément.

Or ce livre ne parle pratiquement que de cette réalité intermédiaire et pratiquement pas de la réalité primordiale.
Pratiquement rien sur les NDE.
Dommage, car il y a beaucoup d’informations intéressantes dans ce livre bien écrit qui démontre encore une fois ce que l’on sait depuis le début des années 1970 : pas besoin de petit hommes verts dans leurs vaisseaux en tôle pour expliquer le phénomène OVNI.
Ce sont de « extra-terrestres » physiques qui font des voyages astraux chez nous depuis tout l’univers et qui sont capables un cours moment de se matérialiser sur terre pour nous envoyer des messages.
De même, certaines âmes malades de cette réalité intermédiaire sont capables d’avoir une action physique transitoire dans notre réalité physique, donc il ne faut pas prendre en compte leurs « messages » qui, la plupart du temps, n’ont aucun sens. »

La présentation par auteurs (dans l’ordre d’apparition dans le livre)

Bertrand Méheust : préface – ( p 11 à34)

Un résumé de la préface du livre par Bertrand Méheust

Dans sa préface Bertrand Méheust, ancien professeur de philosophie, docteur en sociologie et spécialiste en histoire de la parapsychologie écrit que ce livre collectif constitue une première tentative méthodique pour établir un pont sur les phénomènes paranormaux et la question des ovnis.

Le fil conducteur du livre est le concept de trickster– fripon, farceur- tiré de la psychologie jungienne qui est à la fois bon et mauvais et médiateur entre le divin et l’homme.

Cette approche a conduit peu à peu une partie de la réflexion ufologique à s’éloigner de l’hypothèse extraterrestre au premier degré et s’ouvrir à des hypothèses nouvelles sur la nature des phénomènes ovni et par ricochet sur la nature de la Réalité des phénomènes qui nous englobent.

Les ovnis – rebaptisés PAN (phénomène aérospatial non identifié)- sont appréhendés sur le modèle d’objets matériels traçant des trajectoires dans l’espace. Les récentes révélations américaines de films de chasseurs de l’US Navy montrent que l’hypothèse d’objets physiques n’est plus totalement exclue en haut lieu. cf là 3 vidéos ovni de pilotes de l’US Navy

Ici, dans ce livre, c’est la figure du trickster, le brouilleur de limites, le magicien, le perturbateur, qui est le fil conducteur. Chez les Grecs c’était le daïmôn qui était une représentation du divin.

Bertrand Méheust regroupe certains thèmes abordés autour de plusieurs idées centrales :

  1. L’idée d’une source commune et cachée, d’où procéderaient des phénomènes à première vue différents, traverse d’abord leurs propos. Il souligne qu’ils attachent une grande importance aux manifestations qui brouillent les repères.
  2. Dans une culture qui nie les phénomènes surnaturels et s’attache à la vie matérielle, il est important de mettre l’accent sur les intrusions du mythe dans la Réalité. Romuald Leterrier fait ainsi une description inédite de la Sachamama.
  3. Le livre entreprend d’explorer le rôle du trickster à la fois perturbateur et gardien de nos limites. L’écrivaine franco-américaine Sharon Hewitt Rawlette, le décrit comme le Gardien du Seuil. Le trait du trickster qui commande tous les autres c’est son comportement à la fois ostentatoire et élusif comme le sont les ovnis et les phénomènes psi.

La portée de l’élusivité est virtuellement immense car au départ dans la pensée moderne de Descartes il y a la confrontation héroïque avec le malin génie qui pour lui est resté une fiction heuristique.

5. Un autre trait constant des manifestations du trickster, ce sont les phénomènes de résonance quand elles interagissent avec la culture vivante et les personnes impliquées. Cela débouche sur les phénomènes de mimétisme et de la mise en scène analysés par les ufologues québécois Marc Leduc et Yann Vadnais et par le philosophe français Jean-Jacques Jaillat.

6. Pour terminer, il faut jeter un coup d’œil sur les courants culturels auxquels on peut rattacher cette exploration du thème du trickster.  Il remonte à la théosophie de Jakob Böhme (XVIIe), à Paraclese ( XVIe) et sa théorie de l’imagination créatrice et resurgit dans l’œuvre immense de Jung (XXe). Il réapparaît dans la nouvelle image du monde qu’appelle la révolution écologique. L’imagination créatrice est un des grands thèmes de la pensée occidentale. Il nous renvoie à l’imaginal – dimension intermédiaire de la Réalité, du philosophe Henry Corbin.

Romuald  Leterrier montre que cette dimension intermédiaire est connue des cultures amazoniennes où, par exemple la Sachamama,  est l’émergence du mythe dans le réel.

Le trickster n’est pas seulement un être mythologique car il possède aussi avec les poltergeists une dimension physique, incarnée. Le physicien allemand Walter von Lucadou dans un texte de 1997 postule une propriété immanente du psychisme humain qui permet de faire glisser de la transcendance vers l’immanence. (cf là une présentation sur croyance et incroyance dans la recherche sur la psychokinèse )  ( cf là, le site de Walter von Lucadou)

Bertrand Méheust établit un parallèle entre poltergeists et ovnis sans assimiler les premiers aux seconds. Il note toutefois que les témoignages des premiers sont plus anciens et remontent même à l’Antiquité. Ils font l’objet de plus d’un siècle et demi d’enquêtes minutieuses.

Laurent Kasprowicz Il a publié en autoédition Des coups de fil de l’au-delà ? cf là en 2018 et présentait un cadre explicatif en lien avec l’archétype du trickster.

 Son introduction ( p 35 à 43)

Dans son introduction au livre « Phénomènes  » Laurent Kasprowicz note que le phénomène OVNI est enfin pris au sérieux avec la diffusion d’archives de vidéos par la NAVY en 2021. Il souligne aussi que les phénomènes OVNI et paranormaux étaient jusqu’ici étudiés séparément et qu’ils étaient même largement tabous l’un pour l’autre. Avec Romuald Leterrier, il s’inscrit dans une démarche globalisante de leur étude.

Pour ce faire, il pose comme première approche de ne pas séparer les phénomènes des témoins du contexte dans lequel ils se produisent.

Il note ensuite, en s’appuyant sur sa propre expérience, « d’appels téléphoniques des morts  » et qu’il a pu enregistrer, que ce phénomène prouve qu’il y a « des anomalies dans l’anomalie » et que celui-ci était un cas absurde mais réel et objectif.

Ces phénomènes réinjectent de l’incertitude en gênant le paradigme matérialiste et le rationalisme.

Y aurait-il une source commune, une logique sous-jacente à tous ces phénomènes ?

Il souligne que ce rapprochement entre phénomène OVNI et paranormal a déjà été proposé par d’autres auteurs évoqués dans le livre et il cite Jacques Vallée, John Keel, Patrick Harpur, Kenneth Ring, George Hansen, Bertrand Méheust.

Il note que ces phénomènes ont des dimensions symboliques, archétypales ou mythologiques qui entraînent à chercher leur origine dans « les profondeurs de l’âme humaine et dans notre Réalité. »

Le livre est en deux parties. Dans la première, sont rassemblés les constats de la dimension symbolique, archétypale et mythologique de nombre de ces phénomènes.

Dans la seconde, divers auteurs commencent à tirer des conclusions sur la nature de notre Réalité : Patrick Harpur présentera sa vision d’une « Réalité daïmonique  » et Yann Vadnais reviendra sur ce terme. Jean-Jaques Jaillat fera un détour par le folklore, les mythes anciens pour aboutir aux phénomènes actuels. Romuald Leterrier posera une hypothèse quant à la nature de notre Réalité et Charles Imbert explorera quelques « lois du monde invisible ».

Hermès et le paranormal – ( p 47 à 72)

Le trickster – le fripon– est un archétype (modèle supérieur et transcendant) mais possiblement une ou des entités autonomes farceuses qui communiquent avec nous d’une certaine manière. Avec Patrick Harpur et Yann Vadnais les anciens philosophes avaient probablement donné à l’entité « trickster » le nom de « daîmôn« . cf le mythe du trickster par Laura makarius.

Les incroyables coups de fil de l’au-delà (p 73 à 102)

Tout se passe comme si des entités « trickster », nous connaissant intimement, étaient impliquées. Ce sont des êtres que Camille Flamarion dès 1907, avait brillamment caractérisés. Si les archétypes sont bien les constituants de l’arrière-monde, alors ce que j’ai vécu pourrait en être la manifestation écrit Laurent Kasprowicz. Ces phénomènes sont-ils des projections de notre inconscient ou viennent-ils d’ailleurs ? Ces caractéristiques communes au paranormal et à l’ufologie sont si gênantes que certains fuient ces questions. Il rejoint Philippe Solal qui en postface de son précédent livre soulignait la dimension symbolique du téléphone dans cette affaire.

Pour être le plus exhaustif possible, Laurent Kasprowicz se base sur les enquêtes et recherches de Scott Rogo et Raymond Bayless (cinquante cas principalement américains)-leur livre : Phone Calls from  the Dead paru en 1979- et de Callum Cooper  (cinquante cas anglais et américains)-Telephone Calls from the Dead, paru en2012- et son propre travail (trente cas principalement français recueillis à ce jour) – cf  là des coups de fil de l’au-delà paru en 2018-. Le phénomène se présente   principalement comme suit : des morts semblent appeler des vivants via les téléphones, les répondeurs, les textos, mails, appli Messenger ou Whats App. cf là : phénomène de voix électroniques

Demain ne meurt jamais ? (p 259 à 270)

(Souvenirs d’entre-deux vies et âme du monde) 

L’âme, nous disent Carl Jung, Patrick Harpur et d’autres chercheurs ou sages est partout immanente, en dehors du temps et elle est aussi collective. Ces histoires de retour parmi les vivants pourraient n’être que la traduction, un peu trop littérale, de l’éternité de l’âme qui anime ce monde et chacun de nous.

Se nourrir dans ou de l’autre monde (écrit avec Jacques Jaillat)

(p 271 à 288)

Ces histoires, ces mythes, ces phénomènes modernes ont probablement une source commune. Et cette source est, de toute évidence, toujours vivante. Que nous l’appelions l’âme du monde, l’inconscient collectif ou le monde imaginal ( Henri Corbin)

 

Brent Raynes : ufologue américain spécialiste d’un autre chercheur célèbre dans le milieu : John Keel (1930-2009)

John Keel ou la convergence du paranormal et de l’ufologie (p 103 à 117)

John Keel est surtout connu pour son livre The Mothman Prophetics paru en 1975 (en français : la prophétie des ombres, traduit par Benjamin Legrand -17/04/2002 et dont voici la quatrième de couverture :

De novembre 1966 à décembre 1967, les habitants de Point Pleasant, furent les témoins de phénomènes étranges : lumières dans le ciel, animaux de ferme abattus dans les champs Par dizaines, des citadins affirmèrent avoir vu un humanoïde volant aux yeux rouges, un homme-mite  » qui semblait avoir élu domicile dans une usine désaffectée Certains affirmèrent avoir eu des contacts avec lui. Dépêché sur place, John Keel fut impressionné par ces témoignages et vécut durant son enquête des phénomènes de synchronicité curieux : sa ligne téléphonique fut mise hors d’usage par des interférences, des témoins semble au courant de son intention de les appeler avant qu’il ait lui-même décidé de le faire. En outre, il eut à subir d’étranges canulars téléphoniques ; des photographes vêtus de noir le harcelèrent même après son retour à New York. Keel se mit bientôt à avoir des prémonitions sur des catastrophes sur le point de se produire. Le 5 décembre 1967, il prévint les autorités d’une catastrophe imminente allait survenir. Ce jour-là, à l’heure de pointe, le pont de fer enjambant la rivière Ohio s’effondra, précipitant 31 véhicules et 67 personnes dans le vide. Il y eut 46 victimes. »

Keel soutient qu’il existe une relation directe entre le monde ufologique et les phénomènes humains psychiques (dans le cadre de ce qu’il nomme : une hypothèse « ultraterrestre »). Ne se décrivant pas comme un ufologue, il préfère se présenter comme un chercheur s’intéressant aux sujets dits paranormaux

De nombreux auteurs illustres et recommandables ont fait le lien entre paranormal et ovni. Citons Scott Rogo, Jacques Vallée, John Keel ou plus récemment Michael Grosso qui fait ce constat : «  Les ovnis et leurs occupants se comportent comme des hybrides et restent incroyablement insaisissables et surréalistes. »

John Keel conclut que le surnaturel est irrationnel mais il est aussi réel. Il détient un pouvoir énorme. Nous l’ignorons à nos risques et périls. Il opère non seulement sur la psyché individuelle mais à un niveau collectif, influençant des cultures entières… nos pensées y compris nos pensées inconscientes, ne se limitent pas à notre cerveau. Elles bougent d’elles-mêmes et influencent le monde physique. »

Marc Leduc : ufologue québécois diplômé en science de l’éducation, membre fondateur de UFO-Québec

Parmi les nombreux auteurs de référence qu’il cite, Marc Leduc met au-dessus de tous Jacques Vallée.  (maîtrise en astrophysique, docteur en informatique. Il s’est installé aux Etats-Unis où il fonda avec l’astronome américain J. Allen Hynek, le Collège invisible).   Il est l’auteur de très nombreux livres d’ufologie.

Mimétismes et mises en scènes facétieuses du phénomène OVNI

p 119 à 144)

La démarche est avant tout exploratoire et celle du mimétisme comporte des risques qui peuvent générer des objections dont certaines reposent sur un simple scepticisme parfois des vérifications poussées et pertinentes. Ce sont alors des anomalies parmi les anomalies. Dans notre domaine, un paradigme dit post-matérialiste, semble mieux convenir mais il reste à l’établir – cf « manifeste pour une science post-matérialiste » Inexploré,Actualités, INREES 2015-. Nous recueillons ces données sous la pression de plusieurs hypothèses. La plus populaire veut que le phénomène soit extraterrestre. Pourtant, nous écartons cette hypothèse et tendons plus vers une explication archétypale ou celle d’une intelligence exogène mais pas nécessairement extraterrestre. Nous nous rapprochons d’autres auteurs dont l’exemplaire enquête du Dr Harley Rutledge  ( très grand chercheur, docteur en physique des solides en 1966 puis président du departement  de physique d’une université du Missouri. Il a mené avec ses étudiants des observations instrumentées qui les ont conduits à interagir avec le phénomène étudié. Le phénomène démontrerait une sorte d’omniscience et maitriserait totalement les aboutissants de ces manifestations. Ce serait une communication à sens unique exploitant l’inconsient  d’un individu et l’inconscient collectif. La personnalisation et le sur-mesure des manifestations laissent supposer une intrication psychique du phénomène avec les témoins. Le chercheur Gregory Little déclarait en 1984 dans son livre The Archetype Experience: « Les OVNIS sont des reflets de notre monde inconscient intérieur d’archétypes qui s’expriment et dont on fait l’expérience mais qu’on ne comprend pas « 

Jean-Jacques Jaillat : philosophe et ufologue, il écrit pour des revues spécialisées et a participé au livre Ovnis et conscience en 2015 ( cf ci-dessous (A1)) et sur Cero-France.com

Cette idée du « mimétisme ovni  » généralisé sous-entend une perception du phénomène comme étant, à un certain degré une tromperie. Le phénomène, comme nous l’avons vu, semble se déployer en miroir de notre propre psyché.

Les étranges messages et prédictions des visiteurs de l’autre monde (p 173 à 185)

Il nous faut opérer avec nos concepts ce que la peinture moderne a su opérer avec notre regard. Car c’est une remise en cause totale de la connaissance de notre Réalité qui se tient en germe dans une juste appréciation de ce qu’implique la nature du phénomène ovni et, au-delà de celui-ci, de ce que celui-ci révèle tout en le dissimulant.

En conclusion le phénomène semble d’ailleurs, comme nous l’avons vu, se déployer en miroir de notre propre psyché. Un fait qui semble se retrouver dans le domaine du paranormal comme va le montrer dans le prochain texte la chercheuse Sharon Hewitt Rawlette.

Sharon Hewitt Rawlette (cf là): philosophe de formation et chercheuse franco-américaine, elle s’intéresse aux questions de synchronicité et de parapsychologie. Son livre The Source and Significance of Coincidences est paru en 2019.

L’archétype du trickster comme gardien des frontières de notre réalité ( p 155 à 172)

Les expériences de mort imminente et autres expériences exceptionnelles évoquées montrent que le trickster est un paradigme fructueux pour caractériser ce qui survient dans ces moments. Plus on s’approche des frontières – entre la vie et la mort, entre le physique et le mental, entre l’objectif et le subjectif, entre le moi et l’autre-plus on est susceptible de rencontrer cet archétype. Ce dernier se pose alors en gardien et semble nous tendre un miroir.

Romuald Leterrier ( cf là) : chercheur en ethnobotanique, spécialiste du chamanisme amazonien. Auteur de plusieurs ouvrages dont : se souvenir du futur. Son approche pluridisciplinaire propose des pistes nouvelles d’investigation et d’expérimentation sur le lien entre conscience et la Réalité.

De l’émergence des mythes dans le réel 

Et si la réalité était un rêve ? (p186 à 203)

Pour l’heure, nos théories et modèles scientifiques semblent se substituer au réel en masquant celui-ci. Nos fictions semblent également habiller les phénomènes mythico-réels comme les ovnis, ou la Sachamama.

Pour pouvoir entrer en relation avec le réel, la science occidentale devrait peut-être faire preuve d’imagination en dotant la Réalité de moyens d’expression auxquels elle devrait être attentive.

vidéo de présentation du livre Univers-esprit, tout est relié publié le  9 février 2023

Ces messages, en y regardant bien, sont imprégnés de notre substance humaine, de nos structures langagières, de notre logique, de nos affects…Mais nous savons aussi que le phénomène n’est pas une projection mentale à laquelle il se réduirait.

 » Autre chose » règle ses formes et ses manifestations sur nos affects et nos représentations, conscientes et inconscientes. « Autre chose » vit avec nous depuis toujours. Nous avons affaire à une réalité à la fois exo- et endogène. Que penser de la figure du trickster? Ne faut-il pas penser les archétypes au-delà de la seule vision jungienne ?

…Pour l’heure, nos théories et modèles scientifiques semblent se substituer au réel en masquant celui-ci… L’heure de tomber les masques est peut-être arrivée. Le mot est dit ! L’avenir de la science est de transformer son approche et ainsi de devenir une véritable science de l’attention.

Patrick Harpur ( cf là) écrivain anglais, auteur de plusieurs livres à succès. Dans son livre « Daimonic Reality, A Field Guide to the Otherworld », paru en 2003, il propose une vision originale du monde qui intègre les phénomènes ufologiques ou paranormaux. Patrick Harpur apporte une contribution primordiale dans ce livre.

Une réalité daïmonique (p 213 à 235)

Nous devons essayer de restaurer l’âme du monde…Pour cela nous devons adopter une vision métaphorique de celui-ci…nous devons faire plus qu’introduire des remèdes environnementaux…nous devons cultiver une nouvelle perspective et ajouter à notre vision habituelle un sens de la métaphore, une double vision.

Nous pourrions commencer par développer un meilleur sens de l’esthétique et une appréciation de la beauté qui est le premier attribut de l’âme.

Yann Vadnais (Garpan) (cf là) : ufologue, chercheur et conférencier en histoire, directeur du GARPAN depuis 2012 au Canada

Daïmôns et ovnis entre témoignages et recherche de sens 

(p 237 à 257)

Du point de vue de l’histoire des idées, le terme de daïmôn a connu un sort hors du commun. Ce fut d’abord une notion religieuse au fondement de la sensibilité grecque puis elle s’est graduellement sublimée en un concept philosophique permettant de définir des communications intérieures, puis des rencontres avec les divinités. Elle a cependant permis de spéculer sur la hiérarchie d’intelligences certes supérieures mais aussi proches des humains. Enfin, il faut constater que le christianisme triomphant a réduit les daïmons en démons infernaux (en opposition aux anges célestes)

Charles Imbert (cf là) mène des recherches sur les questions de mythologie, d’ésotérisme, d’éveil et de psychisme transpersonnel. Rédacteur en chef de la revue d’études spirituelles Un Temps.

A propos des lois du monde invisible (p303 à 321)

Charles Imbert suggère plusieurs niveaux :

  1. La spontanéité : on ne peut forcer ces phénomènes à se manifester.
  2. La reproductibilité et la semi-reproductibilité : on ne peut les reproduire de manière expérimentale. Mais de grands médiums à effets physiques comme Franeck Kluski, Eusapia Palladino, Uri Geller, Dunglas Home, etc …ont montré qu’ils pouvaient produire des phénomènes télékinétiques –cf là télékniésie mais leur pouvoir ne fonctionne pas toujours. Il subsiste quelque chose d’erratique, d’incontrôlable.

Par contre, les manifestations du psi intellectuel, télépathie, précognition et clairvoyance, si elles restent aussi capricieuses, peuvent être reproduites à la demande plus régulièrement. Avec un Ossowiecki ou un Alexis Didier on avait toutes les chances de voir se produire quelque chose d’intéressant.

3. L’implication de la personne : dans les poltergeists, les phénomènes sont liés à la présence d’une personne qui ignore en général en être la source. Pour les médiums, ceux-ci désirent intensément produire les événements.

4. L’élusivité : Celle des ovnis est absolue alors que celle des phénomènes psi est relative.

5. Les lieux de manifestation : les ovnis sont à l’extérieur et les phénomènes psi à l’intérieur. Ainsi, Claude Lecouteux, le meilleur spécialiste français de ces questions, montre que les anciens revenants scandinaves avaient une dimension concrète, matérielle, absolument terrifiante, ils pouvaient par exemple, mettre le bétail en pièce. (cf là : compte-rendu sur « démons et génies du Moyen-Âge », ou encore là :  compte-rendu sur « Au-delà du merveilleux – des croyances du Moyen-Âge »)

6. « Psi sauvage » et « psi apprivoisé«  :  le premier correspondrait aux ovnis et le second aux poltergeists.

En conclusion, en faisant fusionner des événements physiques et mentaux le phénomène des poltergeists incite l’ufologie à se détacher du paradigme spatial pour se rapprocher des sciences psychiques.

A propos des lois du monde invisible

L’étude des lois du monde invisible et du paranormal (Dieu est aujourd’hui relégué dans le paranormal) est un champ d’investigation passionnant. Tout ce que nous pouvons faire en la matière c’est ouvrir des pistes. Il nous appartient de réinventer complètement ce que l’on peut appeler « métaphysique » … Le défi est d’envergure. Mais parler pour l’inconscient collectif et l’exprimer est notre destinée. Comme le rappelait Teilhard de Chardin en citant Paul : « Dieu a fait l’homme pour que celui-ci le trouve. » (cf là, Le milieu divin de P. de Chardin 1957) dont je reproduis la quatrième couverture :

Ce petit livre expose la grande intuition mystique du père Teilhard ; il témoigne de sa force visionnaire et de la puissance de son espérance.

« Le progrès de l’Univers, et spécialement de l’Univers humain, n’est pas une concurrence faite à Dieu, ni une déperdition vaine des énergies que nous lui devons. Plus l’Homme sera grand, plus l’Humanité sera unie, consciente et maîtresse de sa force […]. Il ne saurait pas plus y avoir deux sommets au Monde que deux centres à une circonférence. […]

La Terre peut bien, cette fois, me saisir de ses bras géants. Elle peut me gonfler de sa vie ou me reprendre dans sa poussière. Elle peut se parer à mes yeux de tous les charmes, de toutes les horreurs, de tous les mystères. […]

Ses ensorcellements ne sauraient plus me nuire, depuis qu’elle est devenue pour moi, par delà elle-même, le Corps de Celui qui est et de Celui qui vient !

Le Milieu Divin. »

Pierre Teilhard de Chardin (1881-1955)

Jésuite, paléontologue, il a tenté de penser la place de l’homme et le sens du Christ cosmique dans l’univers.

Les sources du tarot -commentaires du livre écrit par Charles Imbert

Jocelin Morisson 

Sur son site éponyme, Jocelin Morisson se présente comme journaliste de formation scientifique. Il dit s’intéresser aux nombreuses thématiques qui lient la science, la spiritualité et la philosophie. Il déclare avoir travaillé une quinzaine d’années dans la presse professionnelle du secteur de la santé, tout en collaborant régulièrement au magazine Le Monde des Religions ainsi qu’à la revue Nouvelles Clés à partir de 2003.

Postface

Le remarquable travail exposé dans ce livre appelle une révision drastique de nos conceptions scientifiques et philosophiques de la nature de la Réalité.

Selon le modèle matérialiste-physicaliste … nous vivons dans un monde composé de matière, avant tout.

C’est pourtant oublier ce que le philosophe des sciences Michel Bitbol a appelé « le point aveugle » de la science. Le projet de la science à son origine est de parvenir à une description « objective » du monde c’est à dire qui soit indépendante de l’observation. Pour ce faire, on a occulté le fait que toute observation requiert un sujet conscient pour se manifester.

Au cours des cent dernières années on est parvenu au constat sans appel qu’un même phénomène peut apparaître de façon différente à deux observateurs.  Le philosophe Bernardo Kastrup en est ainsi venu à distinguer l’objectivité forte de l’objectivité faible. ( cf là l’étude sur l’objectivité scientifique)

Les faits d’observation et d’expérience liés aux phénomènes OVNI et autres phénomènes évoqués nous plongent dans un domaine intermédiaire entre le matériel et l’immatériel, entre le physique et le psychique, entre le réel et l’imaginaire, un espace où ces opposés se confondent et que Patrick Harpur et Bernardo Kastrup appellent « daïmonique ».

Carl Jung a magistralement pensé cette continuité entre le domaine physique et le domaine psychique baptisant Unus Mundus cet ensemble psychico-physique  où se manifestent les synchronicités et les poltergeists.

La leçon la plus importante est que le monde de la matière tel que nous le percevons est, en fait, une construction de notre esprit.

Bernard Kastrup souligne que » la prochaine étape de notre aventure humaine doit être fondée sur un nouveau type de logique « illogique » : une logique où l’ambiguïté règne et où le constructivisme est le moteur de la Réalité. »

Les réflexions les plus récentes en philosophie des sciences, psychologie ou métaphysique, émanant de chercheurs anglo-saxons comme Bernardo Kastrup, Steve Taylor, Robert Pippin, Tim Freke, Ian McGilchrist, et beaucoup d’autres amènent à décrire une réalité où la conscience est première.

Depuis Platon et son allégorie de la caverne cette idée ne cesse de refaire surface et lui-même s’est inspiré des Pythagoriciens. Cette idée est au cœur des Upanishads composées entre 800 et 500 avant notre ère : l’espace-temps n’est pas la Réalité fondamentale mais qu’est ce qui donne à la nature sa structure ?

la proposition théorique de Bernardo Kastrup est que l’arrière-monde est de nature sémantique : une base de données reliées entre elles par le sens.

Bernard Kastrup réhabilite les vérités profondes de l’advaïta vedanta, philosophie de la non-dualité avec comme idée fondamenatale que la conscience individuelle – atman-et la conscience primordiale – brahman-ne font qu’un.

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 OVNI et conscience 

15 septembre 2021 – ouvrage collectif T1

 

 

 

 

Fabrice Bonvin 21 avril 2021

Ufologie-paranormal.org       Par      Peter El Baze-24 avril 

Ce livre est absolument fondamental. Il y aura l’ufologie avant et après ce livre, et croyez-moi, je n’exagère pas.
J’ai lu tout ce qui existe en français et beaucoup en anglais (même le rapport Condom, le préservatif anti-OVNI), mais celui-ci est de très loin celui qui apporte le plus dans la compréhension du phénomène.
Encore une fois, après Aimé Michel et Jacques Vallée, ce sont encore des français qui sont à la pointe de l’Ufologie mondiale ! Cocorico !
Je ne doute pas qu’il va être traduit en anglais afin que les chercheurs du monde entier puissent en profiter.
Je suis un scientifique rationnel, et passionné d’ufologie depuis 1968 (47 ans déjà ! ), et malheureusement,  les grands livres dans ce domaine se font rares, à part celui de Leslie Kean, mais qui est destiné plutôt aux débutants, aux sceptiques et politiques car il aborde le phénomène OVNI d’une manière très (trop ?) conventionnelle : cf Ovni des généraux parlent
Ce livre « OVNI et CONSCIENCE » va bien au-delà de l’Ufologie, c’est une nouvelle conception de la réalité qu’il fait découvrir, une nouvelle façon de considérer le phénomène OVNI qui n’a plus grand chose à voir avec l’hypothèse naïve « Tôles et boulons » des Aliens du cinéma et des médias.
Le sous-titre « L’Inexpliqué au cœur du nouveau paradigme de la physique » est parfaitement justifié.
Ce livre est destiné à des lecteurs avertis, ayant une culture ufologique et scientifique, et surtout une grande ouverture d’esprit. Il devrait même intéresser les passionnés de physique théorique qui ne connaissent rien du phénomène OVNI !
Les intervenants dans ce livre sont de très haut niveau, leurs écrits sont le résultat de dizaines d’années d’études et de réflexion sur ce sujet très difficile et délicat.
Stéphane Allix « Préface » 8 pages
Un des rare vrai journaliste d’investigation qui connait bien la question, auteur de livres et d’émissions télévisées de très bon niveau. A voir : enquête sur l’extraordinaire
Cette préface est claire et concise et résume bien la situation.

Fabrice Bonvin « Introduction » 19 pages
On voit qu’il connais bien le sujet, voir les nombreux livres qu’il a écrit. C’est lui qui a eu l’idée géniale de faire ce livre, bravo !
« Une enfance sous emprise » 24 pages
Un cas très détaillé à haute étrangeté concernant une famille sur une longue durée. Ce cas risque de surprendre ceux qui connaissent peu le phénomène OVNI, et pourtant il est typique du phénomène et parfait pour illustrer les propos des chapitres suivants.
Daniel Robin « Le facteur exogène »  50 pages
Ufologue, bonne expérience d’enquêtes sur le terrain depuis de nombreuses années, il expose son analyse ainsi que des observations passionnantes démontrant la réalité d’une action des OVNI sur la conscience des témoins. Cependant j’émets une réserve sur les travaux de Persinger page 97. A part cela, j’adhère totalement à ce chapitre.
Eric Zurcher « La composante psychique » 100 pages
Encore un article fondamental, mais un peu pessimiste. Zurcher insiste sur la composante psychologique du phénomène (mais pas trop sur la composante PSY rétro-causal et pas « acausal »). Le phénomène agit directement sur la conscience des témoins et lui donne un spectacle à voir. Il s’agit d’hallucinations OBJECTIVES provoquée de manière intentionnelle. Mais dans quelle intention ? Aider l’humanité à évoluer ? Faire une psychothérapie de masse pour sauver la race humaine de l’auto-destruction et permettre enfin dans quelques milliers d’années un contact bénéfique aux deux races ? Ou bien, sommes-nous seulement des rats de laboratoire qui tentent de comprendre les motivations des expériences des chercheurs ?
Cependant je suis en désaccord avec certains points de détail :
– contrairement à ce qui est écrit page 177, aucun ordinateur, même quantique, quelle que soit sa puissance ; ne pourra jamais prévoir de manière certaine l’avenir (rêve de Laplace). Pour une raison très simple : nous ne vivons pas dans un monde déterministe comme l’a montré le congrès de Solvay en 1927. L’infiniment petit est indéterminable, et le vivant apporte au monde macroscopique cette indéterminabilité. Le libre arbitre du vivant est une réalité indiscutable, imprévisible et les ordinateurs ne pourront jamais en tenir compte (sauf s’ils deviennent eux-mêmes vivants)
– page 177, ce qui nous sépare le plus de cette intelligence, ce n’est certainement pas la technologie. A partir d’un certain stade d’évolution d’une race, la technologie devient très secondaire, voir inutile par le développement et la maitrise des capacités Psy que les humains ont déjà à un niveau très embryonnaire. Les « trains d’ondes micro pulsés » ne risquent pas d’expliquer une action sur la conscience….
On vient de découvrir un système planétaire de 4 planètes dont l’âge est estimé à 12 milliards d’années…….On ne peut pas imaginer une intelligence qui a survécu à 12 milliards d’années d’évolution !
Ce qu’écrit Zurcher est absolument PASSIONNANT, à lire, à relire et à faire lire à méditer et discuter.
Philippe Guillemant « L’espace temps … » 62 pages
Les premières pages me paraissent claires, et j’y adhère totalement. Mais à partir de la page 229, les choses se compliquent. En résumé : l’auteur physicien envisage une nouvelle physique qui englobe les réalités totalement ignorées des scientifiques : OVNI, les NDE et les phénomènes Psy. Ce nouveau paradigme de la physique intègre la conscience en plus de la matière. Notre réalité matérielle serait un sous-produit de l’ensemble des consciences de l’univers passé, présent et futur. Toutes ces consciences sont dans une réalité composée d’informations (sans matière) , cette réalité est dans un temps particulier, un éternel présent (confirmé par les témoignages de NDE).  Il n’est pas le premier à voir les choses de cette façon, mais le point important est que cette théorie serait testable, donc falsifiable, donc vérifiable. Comment ? lI ne le dit pas ici. Ce serait une révolution scientifique sans précédent si cela était confirmé. Voir le site de théorie de la double causalité,, vous y trouverez des infos détaillées, et surtout visionner toutes les vidéos (youtube et INRES) de Guillemant qui sont révolutionnaires.
– Romuald Leterrier « L’expérience de l’ayahuasca » 62 pages
Ce chapitre montre les relations entre les visions des chamanes sous l’ayahuasca et certaines observations d’OVNI.
Jean-Jacques Jaillat « Prolégonèmes à la phénoménologie Ovni » 12 pages
Le titre résume le contenu ….un petit extrait : « L’acmé de l’irrésolution conflictuelle provoque une disruption archétypale génératrice de matérialisation ». Cependant, aud-delà de la forme, ce chapitre pose des questions très intéressantes sur le fond : serions-nous, humains, depuis des millénaires, en symbiose avec d’autres intelligences ?
Philippe Solal « Une nouvelle vision de la réalité »  58 pages
Je suis en train de le lire, mais je peux déjà vous dire que c’est magnifique d’intelligence !
Une synthèse magistrale du phénomène OVNI qui va bien au-delà des OVNI !

En conclusion, un petit extrait d’un article : « Hypothèse 3 : Les OVNIs sont des objets matériels créés inconsciemment par les témoins grâce à la fonction PSI. Les OVNIs seraient des hallucinations OBJECTIVES de même que les ectoplasmes du début de ce siècle et certaines apparitions religieuses, l’apparence de ces phénomènes PSI variant en fonction du contexte social de l’époque ». Article que j’ai écrit et publié dans le numéro 4 de la revue Univers Parallèles en  …1970 ! Ensuite j’ai ajouté une Hypothèse 4 identique, mais l’origine du phénomène étant une intelligence NON humaine, ce qui est de loin le plus probable actuellement. Il y a 45 ans, avec mes amis Rémy Chauvin, François Favre, Yves Lignion, etc..nous pensions comme dans ce livre mais en plus simple (simpliste ?), je suis donc heureux que ces idées soit reprisent ici d’une manière absolument brillante et beaucoup plus aboutie.

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Eric Zürcher -10 septembre 2018

avis Peter El Baze

Un livre majeur en Ufologie

« Les apparitions mondiales d’humanoïdes » de Eric Zürcher, historien et ufologue depuis presque 50 ans. Ce livre n’est pas un livre de plus parmi les 600 livres sur les OVNIs parus en français, pour moi passionné d’ufologie depuis 50 ans, il fait partie des quelques meilleurs livres à lire sur les OVNIs. Zurcher a un don certain pour l’écriture : son style est fluide, agréable à lire, dans un français irréprochable. C’est un livre très important car Zürcher analyse de manière très approfondie le phénomène et en tire des constantes de comportement qui sont certainement beaucoup plus importantes que les simples apparences auxquelles les ufologues s’attachent en général. Zürcher a fait un travail énorme de recherche depuis quelques années, je suis bien placé pour le savoir. Il a analysé, avec mon aide, des milliers de cas (comme le catalogue Rosales contenant plus de 10 000 cas de RR3), avec lui nous avons fait des recoupements, des traductions, des recherches multi-critères dans les textes de milliers de documents ufologiques, revues, livres, catalogues, que j’ai scanné avec OCR, etc.. Zürcher n’a retenu que des cas fiables et représentatifs et n’a pas hésité à éliminer des cas au moindre doute. Zürcher ne donne pas de solution miracle au mystère des OVNIs, il ne présente pas les dizaines d’hypothèses sur l’origine des OVNIs qui circulent sur le WEB : Zürcher présente des faits objectifs, fiables, vérifiables et documentés, et en déduit des constantes sur le comportement du phénomène : furtivité, élusivité, etc… On en apprend beaucoup plus sur les OVNIS avec ce livre, qu’en lisant les dizaines de milliers de pages publiées dans ce domaine. Eric Zurcher a su s’entourer des meilleurs ufologues français, ainsi nous avons droit à : – une superbe préface par Fabrice Bonvin auteur de nombreux livres sur ce sujet – une excellente post face de Nicolas Dumont, psychothérapeute spécialiste des témoins de RR3 et RR4, qui parle du travail incontournable de John Mack. Donc un livre majeur à posséder absolument, une » bible » de l’ufologie (mais sans dogmatisme) que doit lire toute personne qui s’intéresse à ce sujet. Ce livre comporte de nombreux dessins et croquis dessinés par Zürcher, et qui permettent de bien visualiser les cas. C’est un plus certain que l’on ne trouve malheureusement que trop rarement. Livre en grand format 25×20, magnifique qualité de papier et de mise en page. Zürcher et JMG Editions m’ont fait l’honneur de choisir en couverture un de mes dessins.

Au nom de l’arbre – Sylvain Tesson

Le Figaro Culture – 9 juin 2023 – Sylvain Tesson

 

Quelques extraits de l’article

Demain, dans dix ans, dans cent ans, si des historiens trouvent encore quelque intérêt à notre époque, ils pourront se souvenir qu’au début du XXIe siècle, alors que des laborantins frénétiques appelaient à l’avènement de l’homme augmenté, que les flèches des cathédrales flambaient dans le grand méchoui de la fiesta postmoderne et que les kangourous prenaient feu en plein bush, un livre connut une belle faveur dans les librairies du monde occidental: il s’intitulait La Vie secrète des arbres . Plus qu’un succès, ce fut un phénomène. L’Allemagne nous avait habitués aux philosophes du fond des forêts. L’un d’eux, il y a plus d’un demi-siècle, avait composé dans une clairière de la Forêt-Noire la plus féroce critique contre l’arraisonnement du monde par la technique.

Cette fois l’auteur ne s’appelait pas Martin Heidegger, c’était un forestier du massif de l’Eifel, du nom de Peter Wohlleben. Il révélait dans son ouvrage, en les ordonnant très pédagogiquement, des choses douces à entendre.

Ces secrets là, les forestiers ne les ignoraient pas, ni les amoureux des arbres. Les poètes les savaient depuis Virgile. L’artiste est toujours en avance sur les scientifiques, la sensibilité étant un outil plus performant que la raison. Victor Hugo avait fait de la puissance magique de la forêt l’un des thèmes obsessionnels des Contemplations. Nul arbre n’indifférait le poète en exil et il percevait en entrant dans un bois le murmure des arbres à son approche : «C’est lui, c’est le rêveur.» Tous les hommes des campagnes de l’avant-guerre nourrissaient ces antiques intuitions.

Hypertrophie, accélération, indifférenciation: cette nouvelle organisation des sociétés humaines propose l’exact contraire de l’enseignement des arbres. Car enfin, qu’est-ce que l’arbre? Une force lente, immobile, sûre d’elle, dont le projet est contenu en puissance dans son propre commencement. En d’autres termes, le chêne est dans le gland. Rien ne fera dévier le grain de son désir de devenir un fruit. L’arbre croît lentement, s’étire vers le soleil, caresse le vent, boit la lumière puis meurt sur lui-même, se brise ou se couche en levant son chablis, se met à pourrir, se recycle. Et la forêt alors se pousse à nouveau dessus. Les arbres se côtoient sans jamais se toucher.

En ces temps de désordre, notre besoin de stabilité est impossible à rassasier. Dans le déséquilibre général subsistent des arbres. Dieux! qu’ils sont beaux. On dirait qu’ils nous signalent nos erreurs. Le vent les agite, ils semblent murmurer des choses. Le feuillage dans le vent est l’inquiétude de l’arbre. Que murmurent-ils? «Nous sommes puissants, nous sommes immobiles, nous triomphons dans la lumière, nous sommes enracinés et pourtant nous ouvrons nos bras dans le ciel. Nous sommes de la Terre et du ciel, de l’ombre et du vent, de la racine et de la lumière. Notre écorce est la chair du temps qui passe. Vous, les hommes, vous vous agitez à la surface. Vous devriez parfois nous regarder mieux et vous inspirer de notre présence.»

Depuis la première révolution industrielle, l’homme gagne comme une ombre à la surface de son petit globe. Deux peuples se font face. Les hommes et les arbres. La ligne de front s’appelle l’orée. Le combat est asymétrique. Les premiers se déplacent, les seconds tiennent position. Les premiers ont une hache, les autres sont nus. Les premiers sont passés de 1,5 milliard en 1900 à près de 8 milliards aujourd’hui. Les seconds reculent.

Le retour de la forêt entraîne une vertu ultime. Elle est suprême. La grande respiration des arbres exhale une couche d’humidité au-dessus des houppiers. Alors, la pluie revient. Ce phénomène très connu des savants nous paraît magique parce que c’est un mécanisme invisible. Seuls les peintres savent le figurer comme Corot qui peignit l’haleine des frondaisons dans son merveilleux Souvenir de Mortefontaine.

La forêt est un monde, un univers en soi. En terme biologique, c’est une matrice. En terme mythologique, une déesse de la fécondité. En terme naturaliste, un écosystème. Les antiques croyances le formulaient autrement. Les prophètes, «au pied du sycomore, ou sous les lauriers blancs / Sous l’olivier, le myrte ou les saules tremblants» (Nerval au début de Delfica), avaient fait de l’arbre le siège de la vie, le sceptre de la connaissance, le symbole de la fertilité.

 

 

 

 

Nikola Tesla es-tu là ?

2H37RWF Nikola Tesla (1856-1943), 1919. Tesla in 1919 holding a gas-filled phosphor coated wireless light bulb which he developed in the 1890’s to replace incandescent lamp.

Le 7 janvier 1943, Nikola Tesla meurt, seul, croulant sous les dettes dans une chambre d’hôtel à New York. Une disparition bien triste pour celui qui a été une véritable « rock star » en tant que scientifique et inventeur de génie, à l’origine d’une partie de notre système électrique actuel. Depuis sa disparition, sa popularité n’a cessé d’augmenter. Dans une Grande traversée en quatre épisodes, sur France Culture, en compagnie d’historiens, d’auteurs et de réalisateurs, le journaliste Mattéo Caranta dresse avec nuance un portrait de ce personnage complexe, source de beaucoup de fantasmes.

 

Résumé

Comment parler de Nikola Tesla ? Ce premier épisode se penche sur le “roman Tesla”,  un homme dont la vie mêle sans cesse le réel et la fiction, le spectacle et la science. Une anomalie de l’histoire des sciences, tombée brutalement dans l’oubli.

En savoir plus

Nikola Tesla est un homme aux mille visages, doué d’une imagination débordante. Ses inventions participent de la modernité technique du XXe siècle. Parmi elles, le moteur à courant alternatif, qui structure encore aujourd’hui 80% de nos systèmes électriques. Il est aussi un pionnier de la radio, expérimentateur aux prémices des rayons X, inventeur du premier objet téléguidé, de la bobine Tesla, et de 300 autres brevets.

Personnage atypique pétri de phobies aux airs de gentleman victorien, Nikola Tesla incarne la figure du savant fou et solitaire. C’est l’une des raisons pour lesquelles il est difficile d’approcher Nikola Tesla : des pans entiers de son existence restent dans l’ombre et font l’objet de spéculations. Son rapport aux autres, l’absence apparente de vie affective, sa méthode de travail : tout, chez Nikola Tesla, interroge.

En réalité, Nikola Tesla s’inscrit dans une tradition scientifique, celle des cabinets de curiosité. Il fait voir des merveilles dans un contexte où le « faire” précède le “savoir”, où la science est encore en mouvement, où les règles rationnelles de la méthodologie et de la démonstration ne sont pas encore établies. Tesla fait voir des merveilles et rêve d’un monde futur forcément meilleur, libéré par ses inventions.

Un personnage romanesque à tous égards

Adulé puis oublié, Nikola Tesla devient, après sa mort, un véritable mythe de la pop culture américaine. La réalité historique de l’ingénieur laisse place au personnage de fiction. Il devient ainsi une référence que se réapproprient de diverses façons certaines théories du complot, qui en font la figure prophétique d’un fonctionnement occulte du monde ; les artistes, qui célèbrent sa capacité d’invention et de poésie pour nourrir leurs projets de fiction ; les pays, comme la Serbie et la Croatie, les deux terres d’origine de Tesla, qui l’érigent en héros national.

Scientifique, poète, inventeur, héros, exilé, savant fou sont les qualificatifs que, tour à tour, se voit attribuer Nikola Tesla. Alors comment raconter son histoire ? Qui est cet homme aux mille visages ? Ce savant méprisé par ses pairs et oublié ? Comment a-t-il construit sa propre mythologie ? Nous lui avons posé la question…

Premier épisode avec :

  • Aleksandar Protic, directeur d’une structure éducative dédiée à la vulgarisation scientifique, inspirée par Nikola Tesla
  • Jean Echenoz, écrivain, auteur notamment de Des éclairs, aux éditions de Minuit
  • Fleur Hopkins-Loféron, docteure en Histoire de l’art
  • Michael Almereyda, cinéaste, auteur du film Tesla (2020)
  • Martine Le Coz, écrivaine, autrice notamment de L’homme électrique, aux éditions Michalon
  • Vladimir Pistalo, historien, directeur de la Bibliothèque nationale de Serbie, auteur de Tesla : A Portrait with Masks, aux éditions Macmillan
  • Bernard W. Carlson, historien, auteur de Tesla : Inventor of the Electrical Age, aux éditions Princeton University Press
  • Patrice Carré, historien
  • Bernadette Bensaude-Vincent, philosophe des sciences, co-autrice avec Christine Blondel : Des savants face à l’occulte. 1870-1940, aux éditions de La Découverte
  • Lecture des textes de Nikola Tesla, par Olivier Martinaud
  • Lecture Des éclairs, de Jean Echenoz par l’auteur lui-même
  • 1. Nikola Tesla, es-tu là

    Mardi 16 août 2022

  • 58 mn
  • pour écouter :

 

Pour aller plus loin

  • L’autobiographie de Nikola Tesla, Mes inventions, est disponible aux éditions Ethos
  • L’homme électrique, de Martine le Coz, aux éditions Michalon
  • Histoire de l’électricité, de Christine Blondel, est disponible en édition poche
  • The Current War : Les Pionniers de l’électricité, un film d’Alfonso Gomez-Rejon (2017)
  • Coffee and Cigarettes, un film de Jim Jarmusch (2003)

Une Grande Traversée signée Mattéo Caranta, réalisée par Rafik Zenine.

Attachée de Production : Marie Viguier. Prise de son : Ludovic Auger, Morgane Danan, Helène Langlois. Mixage : Marie Lepeintre. Documentation : Anne Lise Signoret et Antoine Vuilloz. Traductions : Raphael Kraft et Nicolas Champeaux. Coordination : Christine Bernard.

 

« Oumuamua »-L’hypothèse du premier signe d’une vie intelligente dans l’espace selon Avi Loeb

Sur cette vue d’artiste figure le tout premier astéroïde interstellaire : Oumuamua. Cet objet particulier fut détecté le 19 octobre 2017 par le télescope Pan-STARRS 1 depuis Hawaï. Des observations complémentaires effectuées au moyen du Very Large Telescope de l’ESO au Chili et d’autres observatoires disséminés à la surface du globe ont montré qu’il avait voyagé dans l’espace des millions d’années durant avant de pénétrer à l’intérieur de notre système stellaire. `Oumuamua est un objet de couleur rouge foncé, de forme très allongée, de composition métallique ou rocheuse, long de quelque 400 mètres, qui ne ressemble en rien aux composants habituels du Système Solaire.

 

 

Le Premier Signe d’une vie intelligente extraterrestre

(Français) Broché – 28 janvier 2021

AVI LOEB est professeur d’astrophysique à l’université d’Harvard, dont il dirige le département d’astronomie depuis neuf ans. Il est directeur fondateur de son centre d’étude des trous noirs, et directeur de l’Institut de théorie et de calcul (ITC) du Centre d’astrophysique Harvard-Smithsonian. Il préside le comité consultatif du projet Breakthrough Starshot, supervise le programme scientifique de la fondation Breakthrough Prize, et préside le conseil des académies nationales de physique et d’astronomie des États-Unis. Il est membre du Comité des Conseillers du Président des États-Unis sur les sciences et les technologies à la Maison blanche. Auteur de six livres et plus de 800 articles scientifiques, Avi Loeb est membre de l’Académie américaine des arts et des sciences, de la Société américaine de physique, et de l’Académie internationale d’astronautique. En 2012, le magazine Time a cité Avi Loeb parmi les vingt-cinq personnes les plus influentes dans le domaine de l’exploration spatiale.
C’est fin 2017 que des chercheurs de l’observatoire Haleakala, dans les îles d’Hawaï, détectent un étrange objet qui traverse notre système solaire à une vitesse si élevée qu’il ne peut provenir que d’une distante étoile. L’objet, baptisé ‘Oumuamua, ne dégage aucune traînée de gaz ou de poussières lorsqu’il passe à proximité du Soleil. Pour l’astrophysicien Avi Loeb, en raison de sa forme et de sa trajectoire insolites, la seule explication logique est qu’il s’agit d’un engin artificiel construit par une civilisation extraterrestre.
Cette hypothèse d’Avi Loeb fait couler beaucoup d’encre, et les implications qui en découlent pour l’avenir de la science, des religions et de l’espèce humaine sont considérables. Extraterrestre est un livre aussi généreux que vertigineux, au croisement de la science et de la philosophie, qui nous enjoint à remettre en question nos idées reçues et à porter un regard critique sur l’univers qui nous entoure et les objets qu’il recèle, aussi étranges soient-ils…
sur Futura Sciences :    ‘Oumuamua éblouit les scientifiques », titre alors la Nasa. Parce qu’il est le tout premier objet interstellaire observé aussi près de la Terre. Mais aussi parce qu’il présente un certain nombre de caractéristiques pour le moins surprenantes.
Au fil des mois, toutes les hypothèses concernant sa nature ont été mises sur la table. Y compris la plus folle de toutes : celle du vaisseau extraterrestre ! Une hypothèse soutenue — envers et contre presque tous — par Abraham Loeb, président du département d’astronomie à l’université de Harvard (États-Unis). « La méthode scientifique encourage à la prudence. Nous formulons une hypothèse, recueillons des preuves et testons cette hypothèse. Puis nous affinons l’hypothèse ou rassemblons plus de preuves. Mais les modes peuvent décourager la prise en compte de certaines hypothèses et le carriérisme peut diriger l’attention et les ressources vers certains sujets et les éloigner d’autres », explique-t-il.
En 2015, Ellen Stofan, alors scientifique en chef à la Nasa déclarait à l’occasion d’un événement public, s’attendre à ce que « des preuves de l’existence d’une vie au-delà de la Terre » soient trouvées dans les deux à trois décennies. Un point de vue alors partagé par Jeffrey Newmark, astrophysicien à la Nasa : « Je ne me demande pas si nous trouverons de telles preuves, mais quand. »
Sur quelques singularités relevées par les chercheurs qui ont étudié l’objet interstellaire. Sa forme d’abord. « Nous n’avons aucune image bien nette de l’objet. Seulement les données de onze jours d’observations — avant que l’objet s’éloigne trop de la Terre — par plusieurs télescopes, précise Avi Loeb. Elles montrent que la luminosité de ‘Oumuamua varie d’un facteur dix toutes les huit heures. » De quoi conclure que l’objet est bien plus long que large. Certains ont d’abord parlé de forme de cigare. Puis les données ont orienté, de manière statistiquement bien plus probable, vers une forme de disque.
« S’il n’y avait eu que cela, je serais passé à autre chose », nous confie Avi Loeb. Mais il y avait aussi l’anomalie de trajectoire qui apparait dans les données recueillies par les astronomes. Selon le chercheur de l’université de Harvard, celle-ci est « époustouflante »« Les lois de la physique nous permettent de prédire la trajectoire d’un objet soumis à l’influence gravitationnelle du Soleil. Mais ‘Oumuamua ne s’est pas comporté comme prévu. » À distance de notre étoile, il s’est vu comme poussé par une force mystérieuse. « Cela arrive aux comètes aussi. Une sorte d’effet de « moteur-fusée » qu’elles doivent à leur longue queue de glace qui s’évapore. »
« Pour moi, ‘Oumuamua ne ressemble tellement à rien d’autre de ce que nous connaissons dans l’Univers qu’il doit avoir été conçu, construit et lancé par une intelligence extraterrestre. Peut-être un voile flottant dans l’espace. Une bouée de communication. Ou un débris abandonné par une civilisation autre que la nôtre, avance Avi Loeb. J’ai conscience que c’est une hypothèse exotique. Mais les autres hypothèses avancées pour expliquer ces caractéristiques particulières ne le sont pas moins. Aucune ne parvient à réellement expliquer la trajectoire de ‘Oumuamua. Et pourtant, l’objet a dévié », n’hésite pas à lancer le chercheur en clin d’œil à Galilée.

sur l’informatique.org : NASA : bientôt des preuves irréfutables de la vie extraterrestre

La NASA est catégorique : la preuve irréfutable de l’existence de la vie extraterrestre est pour très bientôt.

La réponse à la question de l’existence de la vie extraterrestre est pour très bientôt, c’est en tout cas l’avis de la NASA. C’est mardi, lors d’un événement public organisé par l’agence spatiale américaine à son siège de Washington, qu’Ellen Stofan, chef scientifique de la NASA, a déclaré : « Nous aurons de fortes indications de l’existence de la vie extraterrestre dans la prochaine décennie et la preuve irréfutable dans les dix à vingt prochaines années ».

première photo de Sagittarius A, le trou noir super massif de notre galaxie

 

extrait de l’article de Laurent Saco et publié le 14 mai sur Futura Sciences

Sagittarius A a été découvert en 1974  d’abord comme source radio puissante et compacte. Son nom vient du fait que le rayonnement est en provenance de la constellation du Sagittaire et la lettre A signifie que c’est la source de  rayonnement la plus brillante de cette constellation. Son image en fausses couleurs ci-dessus a été révélée.

L’Event Horizon Telescope -EHT-est une collaboration internationale, de 19 observatoires du monde qui capture des images de trous noirs à l’aide d’un télescope virtuel de la taille de la Terre.

Le 19 avril 2019, la collaboration EHT  a publié la première image d’un trou noir situé au centre de la galaxie Messier 87 -M87 située à environ 53 millions d’années-lumière de la Voie lactée.. L’image de M87, prise en 2019, était une preuve supplémentaire de l’existence réelle de trous noirs après, par exemple, la mesure des ondes gravitationnelles en 2015.

Il a  fallu mettre au point des techniques de traitement d’images adaptées et les utiliser en complément, comme dans le cas de M87, de savants calculs menés avec des superordinateurs et permettant de faire des comparaisons avec des trous noirs simulés également sur ces machines.

 

Tout a commencé par une campagne d’observation du 4 au 14  avril 2017 par interférométrie à très longue base, aussi appelée VLBI. Cette technique d’observation consiste à utiliser simultanément de nombreux radiotélescopes dans le monde, afin de créer l’équivalent d’un gigantesque interféromètre de la taille de la Terre.

la masse  de Sagittarius A  au centre de notre galaxie a été estimée à  4,3 millions de masse solaire.

Le trou noir au centre de la galaxie M87  est évaluée à  6 à 7 milliards de masses solaires soit près de 1500 fois la masse de Sagittarius A. Sagittarius A est estimé à  12 millions de km  contre 36 milliards de kilomètres pour M87.

En tenant compte des distances à la Terre, ces objets compacts ont des diamètres apparents voisins qui sont de l’ordre de celui d’une pomme ou d’une balle de golfe observée depuis la Terre sur la surface de la Lune.

Rappelons que la seule chose qui définit un trou noir c’est la possibilité d’identifier les limites d’une surface close virtuelle entourant une région de l’espace-temps dont on ne peut pas s’échapper sans pouvoir dépasser la vitesse de la lumière, ce que la physique connue interdit. L’état de la matière et de l’espace-temps sous cette surface à l’intérieur d’un trou noir est inconnu et même si la théorie de la relativité seule implique l’occurrence d’une singularité au cœur du trou noir où la courbure de l’espace-temps est infinie et la densité de matière tout autant (ce qu’a démontré le prix Nobel de physique Roger Penrose ), nous n’en savons rien. En fait, les lois de la mécanique quantique que Heisenberg et Schrödinger nous ont révélées et qui décrivent ce que l’on appelle l’écume de l’espace-temps, suggèrent fortement que rien de tel ne se produit probablement.

Enfin, il se pourrait bien que les objets que nous prenons pour des trous noirs soient en fait des astres presque aussi compacts, se comportant donc à bien des égards comme des trous noirs d’un point de vue astrophysique, mais sans horizon des événements réels, donc pas des trous noirs comme Hawking lui-même l’avait envisagé. Il pourrait s’agir de boules de supercordes, de gravastars et même de trous de ver !

 

 

 

Observations d’OVNI dans le ciel de Besançon

 

reproduction par le témoin  du phénomène observé le 25 septembre 2020

 

  Nous sommes le 25 septembre 2020 et le témoin se souvient qu’à l’apparition du phénomène il a regardé sa montre. Il était très exactement 21h29.

Apparaît alors brusquement dans son champ de vision, à une altitude  qu’il estime être celle de la couche nuageuse que l’on perçoit d’autres soirs, une série de trois rangées de spots circulaires de couleur orangée tirant sur le rouge. Ces spots sont constitués d’une couronne éclairée présentant, vers l’avant et vers l’intérieur, une excroissance pointue. Ces spots sont visuellement alors partagés en diagonale par le fil électrique qui alimente sa maison.

L’observation va durer environ 15 à 20 secondes. Il a le temps de compter qu’il y a trois rangées de 6 spots avec en plus un spot à l’avant de la rangée médiane et deux spots à l’arrière. Il ne distingue aucune forme à cet objet. Par contre il affirme que celle -ci,  indéterminée, cache les étoiles qui sont au-delà.

L’objet est apparu subitement, venant de nulle part. Il se déplacera en ligne droite et relativement lentement en direction Ouest/nord-Ouest. Ce déplacement n’occasionnait aucun bruit et le témoin d’ajouter que durant cet instant tous les bruits du voisinage avaient aussi disparu alors que l’observation se situe en agglomération. Après son passage, les bruits sont réapparus. L’objet a disparu de son champ de vision par delà un groupe de plusieurs tours situées à quelques centaines de mètres plus loin.

Première observation : Nous sommes en octobre 2015 et le témoin qui ne se rappelle pas du jour exact, précise qu’il était 23H 55 car des projecteurs d’une maison de quartier voisine éclairaient encore la partie du ciel où il vit apparaître le phénomène. Il précise que quelques instants après, ceux-ci  se sont éteints comme d’habitude à 24H.

Le témoin raconte qu’il est familier des sites et du monde de l’ufologie.  Il connaît bien la narration de tous ces phénomènes, mais aussi les techniques à utiliser pour préciser les observations.

Il dit aussi son habitude à la belle saison de passer plusieurs heures dehors le soir à vivre ces moments, à observer le ciel. Il précise alors que pour y parvenir l’oeil doit d’abord s’habituer à l’obscurité durant une heure ou deux pour atteindre son maximum de finesse d’observation dans l’obscurité.

En fait, ici, et comme déjà indiqué, une partie du ciel observé reçoit la lumière de projecteurs. C’est dans cet espace, légèrement éclairé, qu’il voit tout à coup passer une aile delta noire se dirigeant sud – nord. Lorsqu’il la perçoit, celle-ci est très basse et frôle la cime d’un petit bosquet de pins situé à moins de cent mètres de sa maison.

Habitué de ces observations, il note qu’il ne voit plus alors les étoiles occultées par cette forme. Cette dernière apparaît d’autant mieux qu’elle est éclairée faiblement par les projecteurs. Il s’agit d’une aile  delta de couleur noire  et de quelques mètres d’envergure. Celle -ci ne dispose d’aucun feu et son déplacement se fait sans aucun bruit.

Interrogé sur le temps d’observation le témoin estime celui-ci à moins de cinq secondes et l’aile a alors disparu derrière le bosquet de pin.

les réflexions qui suivent sont tirées d’un article « phénomène OVNI et problème de la conscience » -écrit  par Jocelin Morisson le 13 janvier 2017

l’article est consultable ici.

 

Cet article, tiré d’un livre collectif, tente de dissiper certains malentendus, à commencer par le fait que cette approche serait « psychologisante » et viserait à réduire les observations d’ovnis à des illusions.

L’ufologue et psychologue Fabrice Bonvin – cf là -a dirigé la rédaction de l’ouvrage collectif. ( Fabrice Bonvin est un enquêteur, conférencier et écrivain ufologue suisse né à Genève en 1975. Il obtient un master en psychologie à l’Université de Genève.)

Le souhait de Fabrice Bonvin était de privilégier une approche « holistique » du phénomène ovni, sur la base de six constats :

1) Le phénomène s’affranchit des lois cinétiques et dépasse de loin nos capacités aérodynamiques.

2) Il a une composante physique.

3) Il est doté d’une intentionnalité et se caractérise par une grande élusivité (sporadique, fugace, non reproductible, échappe à l’objectivation poussée).

4) Il montre de l’intérêt pour l’énergie nucléaire, à usage civil ou militaire.

5) Il a tendance à se manifester par vagues dans une perspective temporelle.

6) Il se présente sous une grande variété et s’adapte à nos représentations cognitives d’un point de vue formel.

Fabrice Bonvin résumait ainsi son approche du phénomène ovni : « Il a une dimension physique, oui, mais réduire les ovnis à des objets « tôle et boulons » et les extraterrestres à des êtres de chair et d’os arrange les gouvernements car cette explication a selon moi servi de couverture à la réelle nature du phénomène ovni. Je pense que les gouvernements, et en particulier américain, ont compris assez rapidement que c’était un phénomène complexe, et il a joué là-dessus pour ridiculiser le phénomène avec des récits complètement farfelus. Les récits loufoques d’Howard Menger ou Georges Adamski ont décrédibilisé l’ufologie et tout indique qu’ils ont été appuyés par la CIA. »

Le fait est que la complexité et le polymorphisme du phénomène ovni rendent son étude encore plus difficile ; c’est pourquoi l’approche pluridisciplinaire se révèle indispensable. Voici quelques unes de ces approches pluridisciplinaires :

La conscience est à la fois la plus grande énigme scientifique actuelle et ce qui est à la base même de toute notre expérience de la réalité. A ce titre, il y a une forme de point aveugle. En effet, sans conscience il n’y a pas de réalité, mais s’interroger sur sa nature revient à confondre le sujet et l’objet puisque le seul outil dont nous disposons pour étudier la conscience est la conscience elle-même.

La conscience serait comme l’écran blanc sur lequel est projeté le film de la réalité, ou la page blanche sur laquelle elle s’écrit.

Le physicien Bernard d’Espagnat parlait du « réel voilé » et John Wheeler lui emboîte le pas avec sa formule « it from bit » : « En substance, le monde physique (it) émerge en réalité d’un monde immatériel d’information pure (bit). » Dans une fameuse conférence TED de 2011, l’ufologue Jacques Vallée a dit que la « physique de l’information » serait la physique des cinquante prochaines années.

Dans Ovnis et Conscience , l’ufologue Daniel Robin évoque un « facteur exogène », comme si « quelque chose ou quelqu’un interférait avec l’humanité », « dans un but d’évolution/élévation spirituelle ». Le phénomène ovni et le problème de la conscience posent tous deux des questions sur la matérialité, les dimensions de la réalité, leur origine, le sens, l’utilité, le dessein, les potentialités.

L’idée que des manifestations de type ovnis traduisent une réalité plus complexe et aient un lien avec d’autres phénomènes relevant du folklore, de la mythologie ou de la spiritualité, n’est pas nouvelle. Elle a notamment été proposée par Carl Jung dès 1957. Dans Un mythe moderne : des « signes du ciel », il montre en effet que la question de la réalité physique des « soucoupes volantes » est presque secondaire et que ce qui importe est le phénomène psychologique, lui-même fruit de la fonction imaginaire inconsciente. Le terme « mythe » vise à souligner qu’au moins une partie de ces expériences seraient de nature « psycho-physique », c’est-à-dire qu’elles procèderaient d’un brouillage des frontières entre les réalités objectives et subjectives.

quatrième de couverture du livre de CG JUNG. : En entreprenant l’étude psychologique des soucoupes volantes, C.G. Jung refuse de se prononcer sur le problème de la matérialité physique des faits et il étudie pour l’essentiel les soucoupes volantes, que l’on prétend avoir «vues», comme si on les avait «rêvées». Il ne s’attache que secondairement au problème de leur réalité externe. Même si elles revêtaient une réalité physique, support du phénomène psychologique, C.G. Jung montre que, dans le sens le plus large, ce dernier est le fruit de la fonction imaginaire inconsciente. Le lecteur découvrira comment le phénomène et l’imagerie des soucoupes volantes expriment, de façon totalement inattendue, l’inadéquation de l’homme moderne à lui-même et au monde, la détresse qui en résulte, une mise en forme balbutiante – grâce à un langage puisé dans l’actualité – de ce qui l’agite, et aussi une tentative de conciliation de ses forces contraires. C.G. Jung inscrit – au-delà de son enquête – la somme de son savoir, de sa réflexion, de son intuition sur le monde et son avenir. Il y dégage pour nous, à l’occasion d’un phénomène contemporain insolite, en une manière d’étude de psychologie appliquée, les leçons de sa science et aussi de sa vie.Le Mythe moderne de C.G. Jung montre un point de jonction entre deux infinis, l’infini du monde extérieur et l’infini qui sommeille en tout homme.

Egalement contributeur du collectif Ovnis et Conscience, l’ingénieur-physicien Philippe Guillemant – cf ici son site -a été incité à réfléchir à ces problématiques par Jacques Vallée. A l’occasion d’un entretien qu’il m’avait accordé pour le magazine Nexus, il déclarait : « Je pense que nos visiteurs, s’ils existent, transitent par l’extérieur de l’espace-temps, autrement dit par le vide. Il peut y avoir toutes sortes de technologies, mais le principe d’entrée-sortie est toujours le même et opère par distorsion de l’espace-temps. (…) On peut déjà théoriquement déformer l’espace-temps pour s’y déplacer, par exemple en utilisant la métrique d’Alcubierre qui consiste à compresser l’espace à l’avant d’un vaisseau et à le dilater à l’arrière : c’est alors l’espace qui est déplacé comme une onde, et non le vaisseau. Mais on peut aussi appliquer une compression homogène et, dans ce cas, aller jusqu’à sortir de l’espace-temps par différents moyens dont beaucoup figurent dans la littérature de science-fiction. »

Passerelle avec le chamanisme
A partir de conversations avec Romuald Leterrier, ethnobotaniste expert du chamanisme amazonien, Philippe Guillemant a envisagé une possible identité entre le multivers quantique et le monde des visions des chamanes. « Nous avons du mal à l’imaginer aussi longtemps que nous n’admettons pas que c’est notre conscience qui construit notre réalité à partir de l’information du vide. Ma théorie divise le vide quantique en deux couches supplémentaires d’espace-temps (non manifestées) à trois dimensions, ce qui nous fait au total trois mondes emboîtés pour la conscience, qui concordent avec les mondes décrits par les chamanes : le « monde du dessous », qui correspond à ce que j’appelle l’anima ; le « monde du milieu », qui est notre monde physique tel que perçu par notre conscience, notre « moi » ; et le « monde du dessus », qui est le monde spirituel, le multivers dans lequel notre « soi » est libre de se déplacer par la pensée dans le champ des possibles. Il correspond à une couche de densité d’information inférieure qui permet l’indéterminisme et le libre arbitre. »

Pour mieux le comprendre, on peut prendre la métaphore d’un terrain montagneux par exemple. Lorsqu’on avance dans l’espace-temps, tout se passe comme si on progressait sur un sentier tracé à l’avance, et notre vie est le parcours le long du sentier. Nous croyons  que tout ce qui existe est seulement ce que nous voyons du sentier, mais il suffirait que l’on s’élève en ballon pour voir tout ce que nous ne voyons pas et qui existe aussi : notre passé, notre futur, mais aussi tous nos autres futurs possibles, hors du sentier…
« De la même façon, poursuit P. Guillemant, les univers parallèles sont tous présents dans un même espace qui est le multivers quantique. Notre réalité 4D est seulement notre parcours, mais toutes les autres possibilités coexistent dans le champ des possibles. Ce multivers hors sentier est l’endroit où l’on accède en sortant de l’espace-temps. Comme on n’est plus soumis à la mécanique, on s’y déplace par la pensée, car la pensée est un système d’adressage de la mémoire du multivers, utilisé par les chamanes. »
La réalité dite « extraterrestre » est pleinement intégrée à la vision du monde des chamanes. C’est pourquoi Philippe Guillemant estime que lorsqu’on sort de l’espace-temps, on se retrouve dans le monde des visions, qui est un monde réel. « Si l’on y débarque avec un vaisseau et qu’on a la technologie pour faire de ce vaisseau une extension vibratoire de sa conscience, on peut alors le mouvoir par la pensée. »

 

 

15 septembre 2021

quatrième de couverture : Deux grandes énigmes de la science, la Conscience et les OVNIS, se rencontrent dans cet ouvrage collectif rédigé par des auteurs de premier plan qui, pour la première fois, entrecroisent leurs discours. Des scientifiques issus des sciences dures et des sciences humaines, un philosophe des sciences, des ufologues-enquêteurs et des témoins analysent le “phénomène Ovni” à la lumière de ces deux énigmes et à partir de leurs domaines de compétences respectifs. Leurs analyses nous apprennent que celles-ci se pénètrent l’une l’autre et s’influencent réciproquement : dans de nombreux cas, les Ovnis modifient la conscience des témoins qui voient s’élargir leurs capacités de perception. En retour, la conscience, ainsi modifiée, paraît plus apte à entrer en contact avec des formes d’intelligences évoluées et inconnues qu’il nous faut appeler des consciences exogènes. Que nous enseigne cette réciprocité ? De quelle manière nous permet-elle de jeter une lumière nouvelle sur le mystère des Ovnis ? La réponse à cette question s’appuie sur les avancées les plus récentes de la physique qui voit s’ouvrir à elle un nouveau paradigme : celui de l’information. À travers les promesses de la physique de l’information, un nouveau cadre théorique s’offre à l’ufologie qui lui donne les moyens de faire le lien entre la conscience et les Ovnis et de penser ainsi leur singulière réciprocité. Cet ouvrage investit ce nouveau cadre et esquisse l’émergence d’une nouvelle ufologie, dont les répercussions vont bien au-delà de sa problématique pour suggérer une nouvelle conception de la Réalité.

21 avril 2021

quatrième de couverture : Certains le prétendent depuis plusieurs décennies : il est  possible de déclencher soi-même un dialogue avec le phénomène ovni ! Cet ouvrage est le premier livre en français consacré à ce sujet. Il propose une immersion théorique et pratique dans l’univers des rencontres rapprochées du 5e type (RR5). Ces RR5 révolutionnent le regard porté sur les ovnis : le témoin cesse d’être passif et ne subit plus : c’est lui qui provoque la rencontre en agissant ici et maintenant ! Le présent ouvrage est un guide pratique qui vous livre les secrets des mécanismes des RR5 et qui, pas à pas, vous invite à devenir acteur de cette révolution que constitue le contact avec une forme exogène de vie ! Dans un précédent ouvrage (Ovnis et conscience 1), vous avez pu découvrir les idées et les concepts qui sont désormais déclinés en pratique, disposés dans une boîte à outils qui permet d’envisager l’expérimentation d’une rencontre rapprochée. Ce guide pratique vous donne tous les éléments nécessaires pour être à l’initiative du contact. À vous d’expérimenter si vous êtes prêt à bouleverser vos certitudes !

 

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