MEDITATION

Méditation

En marchant… chemin faisant,
Immobile…en padmâsana,
Cheminer vers Soi,
sur les Ailes
du Souffle.

Méditation… Comme un doux zéphyr, qui souvent peut nous surprendre, nous invitant ainsi au voyage intérieur – Méditation… Assis dans la lumière, sur les berges de ce lac d’alpage, aux reflets d’émeraude – Méditation… En forêt, dans la luxuriance, le murmure des arbres et les chants d’oiseaux – Méditation… Dans le silence lumineux d’un Temple, jusqu’alors inconnu – Méditation… Chez soi, en Soi – Méditation… Au bord d’un torrent, bercé par la douce litanie de l’eau – Méditation… Au sommet d’une montagne, contemplant les espaces bleutés des lointains infinis… Il y a tant de sites, tant de lieux propices à la méditation, et une promenade en pleine nature, peut parfois être une heureuse invitation à méditer. Sachant que ce n’est pas le lieu qui déterminera la profondeur de celle-ci, mais cela peut parfois y contribuer. Mais alors quel type de méditation va s’inviter à cette rencontre? Méditation de pleine conscience, méditation zen, méditation kriya, méditation sans objet ? Bref, les possibilités d’ouvertures à cette méditation, sont aussi nombreuses que les motivations qui sous-tendent la démarche de chaque méditant potentiel!…

Celle qui nous convient dans l’instant, sera peut-être la bonne… pour un temps, car chacun de nous recherche sans doute, le chemin intérieur vers Soi, vers l’Âme, ou vers un tout autre but, qu’il soit religieux, spirituel, mais aussi, sans destination ni but prédéterminés, comme une Épopée infinie.

Le Principal Messager de la Méditation sera sans nul doute, le Silence. Celui qui survient à l’impromptu, sur les ailes du Souffle? Mais alors, quel silence reconnaîtrons nous?
Et là encore, nos bagages, mentaux et émotionnels, plus ou moins encombrants, seront déterminants quant à la qualité et à la profondeur de ce silence. Et ici, comme en résonance, on peut tenter une petite réflexion sur cet axiome latin :«Visita Interiora Terrae, Rectificando Invenies Occultum Lapidem » qui prônait déjà, par la connaissance de soi, l’élimination de toutes les scories accumulées par le moi, et ce, sous les dehors de cet aphorisme énigmatique. Ce texte, datant du XVIème siècle vraisemblablement, aurait été inspiré par les réflexions de Socrate, puis repris par des sociétés « secrètes ». Mais cela ne retire en rien de son sens profond.
Soit, cette tentative d’interprétation en clair, et dans une approche de l’homme en symbiose avec l’Univers : Visite ton être (Terrae) intérieur, et en rectifiant (ta conduite de vie), tu découvriras le Joyau (la Pierre précieuse – ton Âme) secret (aux yeux ordinaires).

Dans une approche identique du sujet – Jung déclare dans son ouvrage sur la dialectique du MOI et du SOI : « Plus on prend conscience de soi-même, grâce à la connaissance que l’on en acquiert petit à petit, et grâce aux rectifications de comportement qui en découlent, plus s’amincit et disparaît la couche de l’inconscient personnel déposée, tel un limon sur l’inconscient collectif ».
Également cet aphorisme socratique, qui semble être à l’origine de toute cette réflexion intérieure, et inscrit au fronton du temple de Delphes :
« Connais-toi toi-même, et tu connaîtras l’univers et les Dieux ». 
L’Épopée intérieure prend donc ses racines dans les premiers frémissements de l’éclosion d’une Conscience intérieure profonde… Et le Silence, en sera la sublimation.

Mais le Silence absolu est inatteignable, tout comme l’est également, dans un autre registre, le Vide absolu – Car ici précisément, subsistent toujours les fluctuations quantiques du vide; et là, dans le silence, il nous faudra toujours composer avec les fluctuations résiduelles du mental, quand ce n’est pas une cohorte de pensées errantes, sinon parasites, lorsqu’elles deviennent trop prégnantes, et ce, jusqu’à l’apaisement. Toutes les méthodes et techniques ont déjà été proposées, mais il semble bien que l’essentiel est au-delà de toute méthode et de toute technique. Simplement l’approfondissement du Silence en soi, par une aspiration informelle, une ouverture sans attente, de quoi que ce soit, et un élan, parfois puissant, s’élevant de ces Lointains intérieurs, jusque là insoupçonnés, en chacun de nous, et qui peut s’épanouir inopinément le plus souvent, sans souhait ni désir formulé.

Murmure de l’âme…

Il y a peut-être, du moins dans les première étapes d’un cheminement, une autre progression possible (?) vers ce recentrage intérieur, et qui pourrait déboucher sur une forme de méditation. Pour ceux qui par exemple, peuvent avoir quelques réticences à rester assis en demi lotus ou sur une chaise, sans « rien faire » ! A ce sujet, nous avions rencontré il y a quelques années une personne, physicien reconnu dans son domaine de compétence, mais en plus, très au fait de la « Chose » spirituelle, et qui, dans une conversation au cours de laquelle pouvaient alterner, science et spiritualité, en totale symbiose, nous avait dit préférer méditer en marchant, avec ce contact étroit avec la nature environnante, débusquant ainsi parfois, de très surprenantes synchronicités, un peu comme des « messages » de l’âme – alors qu’assis sur une chaise, c’était un peu comme une phase de type, « morne plaine », à ce que j’en ai compris. Alors effectivement, y a-t-il peut-être une autre voie d’approche ?

La « découverte » de cette autre voie a été un pur hasard de la randonnée, c’est le cas de le dire, puisqu’il s’agit d’une variante de la marche afghane. Au départ, cette marche est basée sur la synchronisation de la respiration et de la foulée rythmée des pas. Et pour la petite histoire, c’est Édouard Stiegler qui, constatant l’incroyable endurance, dans des environnements montagneux souvent difficiles, des caravaniers en Afghanistan, décida d’en savoir un peu plus sur leurs conditions de marche. Il avait pensé, pour tenter de trouver une explication à leur endurance exceptionnelle, à la prise de certaines substances bien connues dans ces régions ! Mais non – la suite le démontrera. Ces caravaniers-marcheurs parcouraient ainsi une bonne soixantaine de kms par jour, durant des dizaines de jours. Donc au minimum, des périples de 5 à 600 kms et plus. Et Stiegler, de constater donc que ces hommes arrivaient au terme de leur périple, en pleine forme, frais et dispos, prêt à repartir. Il décida alors de se joindre à eux, pour expérimenter cette technique de marche, devenue la « marche afghane ».
Elle apporte déjà pour nous, un équilibre et une harmonie intérieure, une sorte de communion avec la nature, et peut ainsi changer l’ambiance d’une promenade. Il est alors possible d’aller encore un peu plus loin, dans une autre forme d’approche de la méditation. Il faudra pour cela être deux et cheminer de concert. Il est souhaitable que ce soit avec une personne en qui on ait totale confiance, et même plus; qu’elle partage ainsi notre approche de la méditation. Idéalement, une véritable âme-sœur.
La marche afghane, basée donc sur le souffle synchronisé au rythme des pas, pourra être maintenue, mais ce ne sera pas une obligation sur toute la durée du parcours, puisque le point capital de cette nouvelle approche de la marche méditative, est le silence, le mental au repos, et surtout, durant ce cheminement, réintégrer son intérieur en ayant constamment les yeux fermés ! Oui, c’est une marche dans le « noir » en quelque sorte, qui peut rappeler une démarche intérieure, c’est pourquoi il faut une personne-guide en totale symbiose avec soi – l’épouse ou le mari ou ami(e) très proche.
Le cadre : on essaie de trouver un chemin en pleine nature, loin des villes, sans bruits intempestifs environnants, plutôt plat, ou alors avec de légers dénivelés, sans « accidents » majeurs de terrain : rochers, gros cailloux, ornières etc…bref un sentier calme et facile d’accès, et si possible très peu fréquenté, au moins durant le temps du parcours qui n’est pas fixé, mais que l’on peut estimé souhaitable entre 4 et 5 kms. Le temps de bien « s’acclimater » à cette marche-en-soi, pour ensuite s’oublier totalement et percevoir alors que nous ne sommes plus celui qui marche. Certes le corps se promène bien, et ici, il n’y a aucune forme de dédoublement ! Mais, au bout de quelque temps, nous sommes un peu « ailleurs », nous pouvons avoir une impression inhabituelle, comme celle de flotter par intermittence, au-dessus de ces deux marcheurs. Au départ, mais tout dépend du parcours choisi, on est tout ouïe, ouvert aux bruissements de la nature, aux cigales, aux chants d’oiseaux. Tout prend une ampleur remarquable. Les senteurs de sapins, le parfum des fleurs, la caresse du vent, tout est décuplé.

Il y a un petit codage nécessaire pour bien « manœuvrer » en silence, et éviter d’ éventuels petits obstacles, racine d’arbre, flaque d’eau etc… Ce petit code, convenu entre le « guide » et le marcheur aux yeux fermés, est très basique. Tous deux se tiennent par la main, et le code établi est tout simple. Par exemple, pour le guide, exercer avec sa main, une légère pression vers le haut sur la main de sa compagne, pour signaler qu’il y a quelques pierres ou autres petits obstacles, et qu’il faut lever un peu plus les pieds durant quelques mètres. Ou une pression vers la droite ou la gauche pour indiquer un virage ou éviter un obstacle. En fait, chacun se fera son code, à sa convenance, mais il est nécessaire que ce soit bien perceptible par l’autre, pour ne pas troubler le silence précieux, par des réflexions.

Au bout de quelque temps, relativement court, cela dépend de chacun, l’impression de ne plus être totalement ce corps qui marche, devient très perceptible. On est alors baigné dans l’environnement de cette nature et l’on peut en arriver à faire « un » avec elle, avec le vent, avec le bruissement des arbres, peut-être parce que l’on est privé de la vision, et que l’on ressent ainsi beaucoup plus profondément les choses. Les pensées peuvent s’élever, en communion avec ce vivant, avec tout ce qui fait nature, chaque pas devient alors comme une caresse de gratitude sur Pachamama, chaque souffle d’air, chaque ruissellement de torrent, chaque senteur sont perçus avec une acuité renouvelée… Elles peuvent aussi, au stade suivant, demeurer silencieuses. Ne subsiste alors que le souffle régulier qui porte la vie en nous.

L’expérience se termine par un petit rituel. On change de fonction. Le marcheur-expérienceur devient alors le guide, les rôles sont donc inversés sur le chemin du retour, et le vécu des expériences pourrait ainsi être partagé.

Personnellement, lorsque nous sommes en randonnée et que le terrain le permet, que le lieu est paisible, et que nous sommes ouverts, l’un de nous deux ferme les yeux – et plus l’on pratique ce petit rituel, plus rapide est la déconnexion, et la reconnexion à autre chose. Nature, ciel, espace…Il semble que ce soit une expérience à chaque fois riche de sens, et qui facilitera plus tard, d’autres états méditatifs plus prononcés.

« Cheminer vers la Méditation, pour ensuite la dépasser…Cheminer ainsi du moi vers le Soi, sachant que celui-ci n’est pas un but en soi, mais une Dynamique de Vie, dans l’ Épopée de la Conscience Infinie. » Patje SEKO



Alors…en attendant ?

« Marche grand comme les arbres,
Respire fort comme les montagnes,
Sois gentil comme le vent du printemps,
Garde la chaleur du soleil d’été dans ton cœur,
Et…
Le Grand Esprit sera toujours avec toi. »

Poème Indien Nord Américain.

La Symphonie de la Conscience

«L’existence n’est qu’un interlude, dans l’Épopée infinie de la Conscience »

La Symphonie de la Conscience

– Essai –



Nous pensons, nous réfléchissons, nous nous projetons, nous sommes alors conscients, du moins c’est ce que nous pensons ! Nous avions déjà survolé ce sujet dans « Qui pense ? ». Mais qu’est-ce véritablement que la conscience ? Ne devrait-on pas plutôt user d’un pluriel, pour désigner les différentes typologies de consciences ? Et, à l’instar de certains scientifiques*, évoquer l’éventualité de la présence de deux aspects ou de deux types de consciences ?. Soit, notre conscience ordinaire bien connue, à savoir, la « conscience analytique cérébrale » (CAC), et par ailleurs, une « conscience intuitive extra-neuronale », la (CIEN), dans un autre registre de perception, effective hors de la trame des circonvolutions neuronales, hors donc de nos capacités cognitives biologiques, du moins, dans une première phase de sa manifestation, car bien sûr, il y aura une sorte d’effet « passerelle » avec la conscience ordinaire, pour être en mesure de faire la restitution de ce qu’elle aurait perçu dans ces états de NDE ou EMI, ou dans d’autres types d’expériences intérieures.
Mais, de fait, elle n’est pas, ou beaucoup moins perceptible dans « la vie ordinaire de tous les jours ». A l’exception peut-être (?), de rares états de Conscience pouvant être vécus dans différentes formes de méditation sans objet, ou sans support. Là ou un état de Vacuité particulier, peut, paradoxalement pour l’entendement commun, ouvrir un espace de « perceptions subtiles», non formatées selon les schémas représentatifs habituels.

Un état de Vacuité particulier, car si l’on tente de faire un parallèle en se basant sur une similitude un peu audacieuse, entre Conscience et Univers – Hypothèse qui a déjà été abordée dans « l’Univers est-il conscient ? » (New Scientist), mais également dans d’autres revues et par d’autres chercheurs**, Philip Goff, William Brown …, on verra déjà que l’Univers recèle un fond diffus cosmologique… d’informations, comme un reliquat ou un condensé de son lointain passé. Alors de même pour la conscience ? Pourrait-elle receler, par analogie à une projection fractale de cet Univers qu’elle pourrait être, un condensé d’informations non neuronales, et être perçue comme une forme de représentation métaphorique de l’Univers. Cela conduirait à y inclure ce fond diffus hébergeant un rayonnement fondamental d’informations, particulier à chaque conscience !
Cela peut indiquer aussi, par l’analyse des informations perçues lors de NDE, EMI, ou autres expériences singulières, une confirmation que tout être pensant peut accéder à un aspect de la Vacuité, et par là-même à une profondeur et à un espace de conscience, qui lui est propre, puisque encore teinté des reliquats spécifiques à chaque conscience. Alors la suite de l’Épopée pourrait peut-être révéler de vastes évolutions, bien au-delà des horizons, et dans un état de spatialité inconnue, totalement indescriptible, et sans doute de nature néguentropique – le Retour vers l’UN-en-Soi – mais avouons qu’ici, ce n’est peut-être plus tout à fait la « vie ordinaire de tous les jours »!

Ces deux types de consciences, CAC et CIEN, évoluent ainsi dans des registres bien spécifiques, puisque la CIEN, perçue dans ce cadre des EMI, ou autres types d’expériences, et selon les témoignages de médecins et de patients ayant vécu ces états de perceptions hors normes, n’aurait donc pas besoin du support neuronal, pour saisir et mémoriser de l’information. Sans doute, par d’autres canaux, comme une sorte de « mémoire » située dans des champs hors espace-temps, et ressentie par une forme de liaison intuitive avec certaines fréquences. L’information ne mettrait donc pas en œuvre les circuits neuronaux, du moins jusqu’à sa restitution puisqu’il faudrait alors la formuler. Mais tout ceci, demeure toujours dans le cadre normatif de la dualité.

Osons alors aller encore un peu plus loin. (Attention, chaussée glissante !)
Serait-il possible, dans certaines situations, comme par ex. ces rares instants où nous aurions été en mesure d’installer une forme de pause, un peu comme un « blanc », dans le flux incessant de nos pensées, d’établir ainsi une dimension « spatiale » du Silence. Pourrait apparaître alors une variété de ressentis très intériorisés, totalement dissociés de toute charge émotionnelle ou mentale. Un peu comme une espèce de fulgurance, parfois même plus étendue, en provenance d’une autre Réalité de Conscience ? Et ce, au-delà même des deux types de consciences précitées. Ainsi, aucune représentation, aucune forme ni apparence, structurée ou non, donc aucun aspect dual, simplement une forme d’intrication à un Silence Lumineux, de Provenance indéterminée. Telle serait cette Conscience Lumineuse, hors du jeu et du brouillard de la dualité ? Et donc au-delà de la forme et des apparences. Car cette forme de coalescence, dans un sens qui peut rappeler l’intrication quantique, pourrait laisser supposer que cette Intrication Première, du Tout et de l’Un, est peut-être l’une des clés du Mystère de la Conscience Primordiale ?
(Simples supputations d’un pèlerin en vadrouille !)

Sans doute, avons-nous tous déjà fait cette expérience des niveaux de conscience différents, selon l’instant, comme un – temps suspendu -, selon les conditions, selon l’inspiration. Plusieurs fréquences peuvent donc être perçues semble-t-il, dans ce que l’on pourrait appeler une forme d’arborescence de la conscience. Mais parfois, et peut-être trop souvent, nous assimilons ce que nous percevons ou ressentons, en croyant à tort, que cela correspond à tel ou tel aspect d‘une Conscience, dite « supérieure». Alors qu’en fait, ce n’est que le simple jeu du mental, de l’intellect, subconscient et inconscient confondus, soutenu par un discernement toujours restreint, et un potentiel émotionnel circonscrit et limité par nature, à notre champ réceptif. Et donc, ce sont bien ces formes de consciences (CAC ou CIEN) qui nous permettent l’expérimentation des différents niveaux. Soit, dans un schéma de type «conscience-anima», évoqué par Stephen Hawking par ex., et développé dans la « Déclaration de Cambridge sur la conscience » , soit, détaillé dans ces dimensions de conscience analytique, ou de conscience intuitive, dénommées ainsi par plusieurs chercheurs.

Ces formats de conscience peuvent s’ouvrir sur des strates de différents niveaux, que l’on trouve donc chez les humains, mais aussi, pour certains, chez les animaux. (Cf Rupert Sheldrake, entre autres chercheurs) Qui pourrait en douter ? Il n’y a qu’à croiser, par ex., le regard de votre animal de compagnie, qu’il soit de pure espèce ou mâtiné, cela ne change rien à l’échange, – mais juste par simple hasard (!) un tervueren par ex…. si dans votre famille vous avez eu le privilège d’avoir un tel compagnon (nous avons eu cette chance durant 17 ans), ou de tout autre animal familier. Ou, si vous avez eu l’occasion un jour, de faire une balade à cheval, de plonger votre regard dans ses yeux, au début ou à la fin de la rando. Car au début, vous êtes deux « étrangers » l’un pour l’autre – pas toujours !- mais à la fin de la rando, il y a comme une sorte de connivence qui parfois peut s’établir. Cela peut dépendre du cheval, mais aussi du cavalier! Et c’est surprenant de profondeur, sans pour cela faire appel à je ne sais quelle projection de nos propres désirs affectifs inconscients. Très simplement… comme une salutation naturelle et un remerciement pour la promenade, de conscience à conscience. Essayez ! Ils ne leur manquent que la parole dit-on parfois, et à juste raison ! Ces consciences sont liées à la structure psychosensorielle et au système neurobiologique de l’animal, comme pour l’homme.
Et par ailleurs, il y aurait donc cette « conscience extra-neuronale », incluant des espaces encore plus vastes, et qui nous concernerait… mais pas exclusivement !

On peut se risquer peut-être, à résumer ainsi les 3 aspects qui décriraient schématiquement la notion de « conscience »:
– Une conscience analytique cérébrale – avec ses multiples options, mais toujours dans le cadre d’une dualité « observateur-observé », et qui regrouperait l’essentiel de toutes les perceptions liées au moi, à l’ego – subconscient et inconscient compris.
– Une conscience intuitive extra-neuronale – dans un contexte de champ de perception nettement plus élargi, et donc, hors de la sphère neuronale, mais toujours sous le sceau de la dualité. Ceci dans le cadre des perceptions relatées par des milliers de personnes ayant vécu une EMI ou NDE, entre autres expériences dites spirituelles, et où, le plus souvent, l’expérience en question se fait à partir d’un « moi », encore présent, même si ce n’est plus dans la matière.
– Et la Conscience Une, Illimitée, Infinie, en-dehors de tout aspect dual, singulier ou personnel***. Se situant donc hors du champ conceptuel, et de ce fait, indémontrable et insaisissable pour la CAC. Pourrait être perçue par cet aspect de la Conscience, auquel parfois notre intuition profonde peut avoir accès ? Lorsque toutefois, un état de Vacuité essentielle, est réalisé.

Alors, « le mot n’étant pas la chose » (sic), cette Conscience-Une pourrait être nommée Esprit, Âme, ou Soi. Sauf, qu’en voulant dénommer de façon plus spécifique, désignant ainsi d’une manière plus formelle, voire dogmatique, nous chercherions de nouveau à vouloir sceller « Ce qui Est », par Essence impersonnel, au ciment épais de nos sécrétions cérébrales, véritables entraves, nous bloquant l’accès à une Réalité non duale. Alors, on peut essayer d’abandonner ces appellations et autres définitions… souvent avec l’adjectif possessif « mon » (!) qui signifie bien le sens égocentrique de la réflexion ou du témoignage, car l’Illimité et l’Infini sont par Essence insaisissables, et n’ont donc pas de propriétaire patenté, n’en déplaise à notre petit ego! Seul le Silence Véritable, pourrait-il être en mesure de permettre une meilleure approche ? La Vibration de ce Silence pourrait-elle, tant soit peu, fractionner cette «cage de Faraday» qui nous enferme et nous isole de ce Réel-non-dual, afin d’élargir notre champ de perception ?! Car ce « Quelque Chose», en plus d’être Infini, est totalement Indéfini !

Alors, prenons un peu de recul ! On se souvient tous de cet axiome: «Celui qui parle ne sait pas, et celui qui Sait, ne parle pas !» d’un certain Lao Tseu.
A bon entendeur ! Ce n’est bien sûr que pour l’auteur de ces lignes !


Mais revenons à la « folle du logis »****. Pour beaucoup d’entre nous peut-être, il se pourrait que « radio-cortex » restât allumé sans interruption du matin au soir, (et même la nuit durant nos rêves), tandis que défilent ces flux d’« infos en continu », plus ou moins incontrôlables et incoercibles – eh oui, on aurait beau essayer de tourner le bouton dans tous les sens pour tenter de couper totalement le flux…. ça ne fonctionnerait pas toujours. Il semblerait que nous ne soyons pas totalement maître en la matière. Ici, c’est le flux d’informations qui semble être aux commandes, et parfois même, sous la tutelle d’«influenceurs et autres instigateurs » masqués, tous opérateurs patentés retranchés dans les voiles de l’illusion. Nous subirons majoritairement ces flux d’informations, qu’elles que soient leurs origines, tant que la Conscience-Une sera encore aux abonnés absents, pour cause de connexion défectueuse(!), et tant que nous porterons un quelconque intérêt ou attention, à ces perturbations, à ces confusions, à ce brouillard informatif, en donnant prise à ces flux, souvent intempestifs.

Ce type d’attention généralement excessive, exerce une empreinte sur nous et en nous – Cette empreinte va souvent engendrer une « accroche », un hameçonnage, comme l’on dit en informatique, et faire se manifester, assez couramment, un attachement prégnant – Attachement qui, à son tour, formatera et confortera ainsi le cycle fermé dans lequel nous errons depuis bien trop longtemps. Sam et Sarah, des habitués de la Grande Boucle, ne diront pas le contraire . (Oups !)

Alors, serions-nous comme asservis, et obligés de subir ? Certes, nous pourrions tenter d’orienter vers d’autres horizons, ces flux d’informations plus ou moins intéressantes, souvent insipides et monotones, ou alors, durant une période plus ou moins longue, nous pourrions essayer de faire diversion. Les répétitions de type mantras, ou prières, pourraient y aider en créant une sorte d’alternative, mais souvent un simple contrechamp, et là encore, nous sommes à la peine, car, au fond du fond, même en psalmodiant ad vitam, nous ne gérons rien du tout, ou si peu, tout en croyant être le maître de cérémonie de ces flux de pensées. Ce n’est donc pas sans rappeler encore une fois cet adage hindou bien connu. « L’homme ne pense pas…il est pensé ».

Alors l’orchestration de ces flux de pensées va se dérouler pour certains, soit comme une mélodie apaisante, soit comme une syncopée épuisante, pour d’autres. Analogue à une cacophonie toujours chaotique et confuse, ou à un véritable brouillard d’informations pour beaucoup. Nous avons cependant le choix d’essayer d’intercaler des pauses, ou des « soupirs », dans le sens musical du terme ! voire des respirations de silence, à insérer dans cette partition impossible. En effet, tout comme chaque portée musicale, chaque partition mélodique comporte ces « silences », bien connus de tout musicien, qui font vivre la musique en lui donnant son harmonique particulière. On ne peut imaginer une partition sans « silences ». Ce serait un chaos de bruits inharmoniques ou une litanie de notes sans respiration. On peut le constater malheureusement dans certaines approches «artistiques» dites à tort, musicales !

La Mélodie de la Conscience ne mériterait-elle pas mieux, que ce que nous lui proposons habituellement comme réceptacle vivant ? Alors, ne pourrions-nous pas instiller quelques espaces de silence dans cette partition ? Peut-être aurions-nous ainsi, une mélodie de la Conscience qui nous rapprocherait possiblement de l’Essentiel ?
Sachant que la qualité et la tenue de ce Silence si particulier, est aussi très intime et propre à chacun. Ce Silence ne se régente pas, ni n’obéit à des directives ou à des dogmes. Il survient lorsque nous lui laissons un espace de vacuité, entre nos pensées, sans toutefois être dans l’attente de sa venue. Il survient et s’installe quelques secondes, ou beaucoup plus. Nous ne gérons rien, nous ne sommes que le réceptacle de « quelque chose » qui nous dépasse. Sinon, cela risque fort de ressembler à un silence forcé, un silence contraint, et donc ce ne pourrait être en rien le Silence de la Vacuité.

Ainsi, l’on pourra s’apercevoir que l’élément essentiel et primordial dans la Mélodie de la Conscience, c’est Lui, le Silence Vivant. Le reste n’est bien trop souvent qu’habillage, ou bruits de fond, généralement, des reliquats éparpillés de notre mental, ou des émanations de type hylique, en provenance de champs perturbateurs.

Les pensées structurées, véhicules de l’information, proviendraient pour partie, possiblement de l’inconscient collectif, ou de l’akasha, de l’éther, ou de la noosphère, des sphères du penser et autres égrégores. Quand ce n’est pas sous l’égide d’Influenceurs, de Maîtres à penser ou autres guides auxquels nous serions peut-être assujettis ? Tout cela semble suggérer que ces « réserves » d’informations, alimentent, souvent inconsciemment pour nous, par leur flux continu, notre sphère mentale, passant par le filtre de la conscience ordinaire pour exprimer ainsi l’information qu’elles véhiculent. Mais nous appartiennent-elles vraiment en totalité (?) – sans doute en partie, car ce flux d’informations n’est pas nécessairement le fruit exclusif du travail de nos neurones, suppléé par les cellules gliales.
Le Silence s’étant établi dans la Conscience, un autre type d’Information pourrait alors être perçu, mais Elle serait peut-être, plus de l’ordre d’un « Savoir » intuitif, d’une forme d’ « Inspiration » Primordiale, et non pas duale, et serait alors du domaine de la Transcendance.

Il y aurait donc, si notre perception y est préparée – Conscience…et consciences – Mais très souvent elles sont confondues, l’Une avec les deux autres, dans le langage courant. Cela conduit à des interprétations trompeuses prenant en compte, et avec une très nette prédominance, une assimilation à la conscience analytique ordinaire, ou à la CIEN, plus exceptionnellement. La confusion se retrouve dans de nombreuses analyses et témoignages d’expérienceurs par ex. ou, à de rares exceptions, on parle très souvent de  contacts lumineux, ou pas, «avec ceci», ou «avec cela», et beaucoup moins d’intrication, ou de fusion ultime « dans l’UN»… au-delà donc de tout aspect dual – ce qui semble essentiel, pour éviter toute confusion avec des manifestations astrales et autres.
Car l’Une n’a besoin de rien pour s’exprimer – et la Vacuité semble être alors son réceptacle favori – C’est alors un peu comme le « Grand Œuvre » à réaliser en Soi !…et le reste… viendra de surcroît ?!
Alors que les deux autres utilisent l’habillage de l’intellect, les outils du mental et les pulsions des sentiments et de l’émotionnel, pour se manifester. Toutes manifestations liées à l’altérité et donc, duales par nature.

L‘Une – est au-delà de la Forme et de l’Apparence –
Au-delà des frontières de l’Impermanence –
Au-delà de l’Espace et du Temps –
Par-delà les Au-delà –
Par-delà les Mondes et les Dimensions –
Par-delà les Cosmos et leurs Univers –
Vers …un ABSOLU Indéterminé….

Les autres, sont dans la réalisation de nos tendances.

Alors, Une, ou des consciences ? Il semble que les variantes enregistrées sont le fait des différents strates où évoluent ces consciences. Des octaves de tonalités et d’harmoniques différentes !

Rêvons un peu…c’est à nous tous de composer la plus belle des Symphonies, en symbiose avec l’Univers, et Cela, qui le dépasse. La Mélodie de la Conscience « individuelle », telle une fractale de la Mélodie Céleste de l’Univers, permettrait peut-être d’inciter les Âmes, dans leur ensemble, à retrouver l’Harmonie Parfaite de la Symphonie de la Conscience.

Patje Seko

http://fcmconference.org/img/CambridgeDeclarationOnConsciousness.pdf        7/07/2012       – cf là           

* Dr Pim Van Lommel, Dr Sam Parnia, Dr JL Charbonier
** Phys. Emmanuel Ransford , Dr Neuro. Eben Elexander – Dr Astrophy. Loann Brahimi – Philip Goff – W.Brown
*** Personnel – vient de « personna » => masque : ce qui donne l’apparence…et qui aboutit à la « personnalité »  – Serions-nous donc tous masqués ? Sans même en être conscients ?!
**** Un peu d’humour : On appelle ainsi les « gesticulations mentales » dans notre cortex,… à notre corps défendant.

Le Tunnel

 

Le Tunnel

« Dernier Tunnel avant l’autre rive ? »

En empruntant cet omnibus des destins successifs,
bien connu de tous.
Mais si… rappelons-nous !



Ou bien alors, « Ressusciter » une bonne fois pour toutes !
Le jour du « Jugement Dernier », tel que cela est proposé dans diverses doctrines pour les meilleurs d’entre nous.
Mais, est-ce vraiment bien nécessaire ?!

Et puis, cette autre rive…est-ce bien réellement le Terminus ? Ou n’est-ce seulement qu’une simple étape… parmi tant d’autres ?!  Et si alors, ce n’était pas la fin du Voyage, de l’Épopée devrait-on dire, vers ce fameux « But » à atteindre. Ce Paradis, ce Royaume mirifique, objectif tant espéré par une multitude d’humains, puisque promis, sous une forme ou sous une autre, par quasiment les dogmes de toutes les théologies, toutes les religions, sectes et autres regroupements à vocation dite spirituelle ? La récompense du mérite acquis, par ceux qui auront été bien sages, durant leur permis de séjour à durée limitée en tant que colocataires sur Pachamama – Elle qui nous fait la grâce de nous héberger provisoirement – N’oublions pas cependant, que ce Paradis, terme issu du Perse ancien, l’avestique, remontant au temps de Zoroastre, signifiait « Lieu Clos » ! soit l’Éden, également un lieu clos ! Cela donne quand même à réfléchir, avant d’y mettre le pied, si toutefois nous avons notre billet d’entrée, ou plutôt notre code d’accès !

Il se peut alors que cette autre rive ne soit vraisemblablement qu’une simple halte de plus, comme tant d’autres qui l’ont précédée, et dont on a oublié jusqu’à l’existence même. La fameuse « gorgée de l’oubli » du Léthé, oblige ! Il est vrai que ce périple aventureux est si long qu’il en devient totalement insondable, même pour les plus férus aventuriers de l‘occulte. Car, cela les dépasse, et de loin.
Donc, on pourrait y séjourner sans doute quelques temps, dans cette prochaine station provisoire. Elle pourrait être, bucolique ou balnéaire, mais pas que, car parfois il semblerait que l’ambiance puisse y être, pour le moins, quelque peu perturbée ! Tout dépendra sans doute des bagages embarqués, car même si « les linceuls n’ont pas de poches ! », il n’en restera pas moins tout le reste : Bagages émotionnels, en bon ou en moins bon état – bagages psychiques – bagages grégaires, résidus ataviques et autres  petites plaisanteries – ou divers troubles de l’illusion, qui entravent et alourdissent le fardeau. Alors, des bagages nombreux, donc pesants et encombrants, perturbant ainsi « l’envol » et/ou limitant l’altitude du vol (!), ou bien alors, réduits à l’Essentiel. C’est sans doute notre choix, dès maintenant ? – Ainsi, il se pourrait que le séjour y soit de quelques années, parfois moins,…à quelques siècles  – Car le, ou les Bailleurs qui régissent cette Dimension, semblent, parait-il, assez accommodants, ou bien sont-ils simplement intéressés ?!….

Et cette fameuse « lumière au bout du tunnel », expression bien connue, (on voit enfin la lumière au bout du tunnel !) que l’on entend si souvent dans la vie de tous les jours, un peu comme une sorte de reliquat déformé d’une mémoire enfouie ; ne devrait-elle ne concerner que ce Tunnel-là, ou bien y a-t-il d’autres « Passages », et d’autres Lumières ? N’oublions pas cependant que ces « Passages » pourraient aussi signifier « pas sage », dans ce langage fleuri, dit « des oiseaux » – cf. Patrick Burensteinas – Pas sage, de s’y aventurer, et donc réclamer une certaine prudence et surtout, un certain détachement, s’il advenait qu’ils se fassent connaître lors de diverses occurrences.

Bref, ces descriptions rapportées par tant de « voyageurs » en transit, sont quand même assez concordantes pour que l’on puisse leur accorder une certaine crédibilité, sans pour autant que ce ne soit la voie à rechercher et/ou, encore moins, à emprunter durablement !

Alors, pourrait-on comparer ces autres lumières, ces autres périples, sans qu’il ne soit nécessaire pour autant de faire une NDE ou un EMI, (on a quand même un peu de temps devant soi !), mais par une autre voie d’exploration… presque involontaire ?

C’est un peu ce que certains ont expérimenté, comme à « l’insu de leur plein gré » !.

Une méditation, un mahamudra, ou toute autre attitude confinant à la paix intérieure…
Et puis, il y a ce Silence intérieur si léger, si délicat, ce Souffle presque impalpable, qui s’installe, et dont on ressent qu’il peut être vecteur de ressentis très subtils, lorsqu’il permet, à tel ou tel d’y avoir accès. Alors ce sera sans doute, de par la nature d’une attitude intérieure atypique, que ce Silence si particulier aura pu établir la rencontre. Il sera alors reconnu précisément comme tel – au détour d’un souffle – « Ce Souffle venu d’Ailleurs, qui fait vaciller le Temps ». Ainsi ces informations non mentales, ces ressentis non émotionnels, pourront être source de prise de conscience, même si cela laisse souvent quelque peu perplexe.

Cela se complexifie lorsque d’autres personnes, proches ou éloignées, auront rencontré ces mêmes perceptions intérieures – et que l’un découvrira par ex., au hasard de ses lectures chez un bouquiniste, un vieux livre oublié – (Aperçus sur le Kriya Yoga de Rishi Atri) – où il découvrira dans les pages jaunies de ce vieux livret, une description quasi identique à sa propre expérience intérieure, 4 ou 5 années plus tôt, mais décrite en Inde cette fois, il y a fort longtemps, et repris dans ce petit livre édité en occident il y a 50 ans environ.

Et il pourra y lire, que cette perception de « Lumière au bout du tunnel », est bien précisée dans des détails très similaires, voire identiques, (l’étoile, en l’occurrence) sans qu’il ne soit nécessaire apparemment, de faire une NDE ou EMI, de tomber en extase, ou je ne sais trop quoi d’autre de mystico-occulte. Simplement paisible, les pensées au repos du Silence, sans aspiration, sans désir, sans projection d’aucune sorte.

Autre coïncidence, lorsqu’une autre personne, ou la même, découvrira sur le net, dans des leçons de kriya yoga datant de 2004 : https://www.aypsite.ch/lecon_092
encore le même type de témoignage sur cette petite étoile. Au fond, c’est peut-être ça le sens caché de ce vieux dicton populaire : suivre sa « bonne étoile », après tout ?!

Il aurait été peut-être intéressant, par simple curiosité, de savoir si c’est bien la zone droite du cortex qui perçoit ce phénomène. Apparemment léger, selon les témoins, dans le sens où aucune pression émotionnelle, aucune exaltation, aucune extase ou autre phénomène bien connu dans les pratiques ésotérico-spirituelles ne se manifeste ici. Rien de marquant, si ce n’est la perception de cette lumière en forme d’une très petite étoile blanche pentagonale, remarquable de beauté et de précision, et très lumineuse, placée au centre d’une sorte de mandala d’un violet-améthyste puissant et intense, rayonnant et lumineux également, et le tout cerclé d’une couronne de lumière jaune d’or, qui évoluera par la suite…. Tout ceci restant visible les yeux fermés, mais aussi les yeux ouverts – même si dans ce dernier cas, les couleurs deviennent beaucoup plus pastel. Les personnes rapportent aussi avoir remarqué cette particularité : la perception visuelle correspond à l’œil droit. Ce serait alors le cerveau gauche qui assure la perception ?

D’autres ont perçu, après l’étoile quintuple, un double tétraèdre, l’étoile hexagonale bien connue, figure centrale des représentations du chakra du cœur en Inde, mais toujours dans les mêmes apparences de lumière, de couleurs et de contexte que l’étoile quintuple.

Et alors, dira-t-on ? La belle affaire ! Et l’on aura parfaitement raison ! – Car ces manifestations aussi profondes soient-elles, et porteuses d’une sorte d’information subtile, n’en sont pas pour autant la preuve de quoi que ce soit. Si ce n’est qu’il y a vraisemblablement des fréquences autres, que celles que nous connaissons et percevons d’ordinaire habituellement. Mais qu’il serait bien aventureux que de vouloir s’y arrêter d’une part, ou d’en faire une fixation quelconque.
Ces choses existent, regardons-les simplement, dès lors qu’elles sont empreintes d’une belle harmonie, comme l’on peut admirer un beau paysage par ex., ou la splendeur d’une aurore, sans attachement aucun, ni encore moins d’appropriation, de la part du petit ego toujours à l’affût de quelques gratifications à grappiller. On peut se rappeler à cet effet, un axiome qui synthétise assez bien, le parfait opposé du cheminement graduel qu’emprunte habituellement toute forme de dépendance : « Non saisie => non empreinte => non attachement = libère notre âme de tout enfer-me-ment», inspiré du Vedantisme (?). Car cela fait partie du décor naturel dans lequel nous évoluons tous, corps et âme, et que l’on peut rencontrer, Chemin faisant ….
Mais il est peut-être intéressant de savoir que cela existe, pour précisément le dépasser, s’il advenait qu’une telle occurrence puisse se présenter… à l’insu de notre plein gré, bien sûr !

On peut remarquer cependant une certaine différence entre certains types d’expériences telles qu’elles ont été rapportées. Par le biais d’une EMI par ex., mais pas que. Les informations relatent presque toujours des rencontres plus ou moins plasmatiques, lumineuses ou ternes, des situations émotionnelles plus ou moins profondes et intenses, des élans mystiques ou extatiques, qui démontrent que nous sommes bien toujours dans une relation d’altérité avec les évènements observés. Les témoins parfois, « sortent » d’eux-mêmes, comme ravis, en extase, en quelque sorte. Même les expériences dites de haute intensité « spirituelle » sont toujours décrites dans ce même rapport dual : « Observateur/observé ».

Entre, un être de lumière, un guide auto-proclamé ou quelque autre figure, dite ascensionnée, souvent « diplômée d’Astral Sup », bien sûr, et nous – ou alors, sur un octave encore au-dessus, un archange, un ange, mais pas forcément les Malakims, (car chacun sait que « bien malakim ne profite jamais »! cm2) dont la description détaillée de la Bible, laisse pour le moins très dubitatif quant à leur nature réellement spirituelle – et notre âme-conscience singulière.

De fait, le ressenti et le perçu, sont donc toujours imprégnés de cette dualité, cette altérité, empreinte d’émotions, et se situant donc plutôt dans un domaine propre à l’entropie.

Dans un autre registre, non dual cette fois, la Vacuité, le Silence, et la Plénitude – sans objet de contemplation – que certains ont pu approcher, dans et surtout après l’expérience de l’étoile par ex., ne sont que le début d’une expérience à venir, qui se situerait plutôt dans ce que l’on pourrait appeler, l’intrication. L’étoile ne serait alors qu’une « Porte » – la 8ème Porte ? – un sas de sortie, que l’on emprunte et surtout dépasse, sans s’y arrêter outre mesure.

Alors la Suite de l’Épopée est très vraisemblablement au-delà des mots, et rien de mieux que la profondeur d’un Silence de méditation, sans objet mental et/ou émotionnel comme support, pour tenter de l’approcher, ou plutôt, se laisser approcher par Elle, car ici, le désir et la volonté auront été placés au rancart des illusions.

Au-delà des mots certes, mais quelque chose nous dit que peut-être, ce que nous appelons « l’âme-hors», dans le contexte d’une Conscience Totalement Éveillée, pourrait bien être une sorte de Réintégration, en tant que fractale de CELA ?!

Alors, tous ces textes anciens, qui prônaient, et c’est toujours d’actualité, cette fameuse promesse de pouvoir « ressusciter » dans un Paradis, (toujours dual et toujours clos !) et si bien décrit par les Connaisseurs de tout bord, demande peut-être quelques réflexions ?!
Car de « ressuscitation !», point n’est besoin semble-t-il, et ce serait peut-être même un non-sens absolu, dans une réelle Approche Spirituelle, fondée sur l’Intrication Originelle !

Puisque – CELA – Est !

Au-delà des frontières de l’Impermanence,
Au-delà de la Forme, et des Apparences,
Au-delà des Cosmos et des Univers
Au-delà des frontières de l’Espace et du Temps,
Par-delà les Au-delà,
Par-delà les Mondes et les Dimensions –
Vers cet   « Ailleurs »
Insondable – Indicible par Essence – Infini par Nature –
Un Absolu… indéterminé…

Vertige de l ‘Âme ?
Je ne le crois – Elle a le pied sûr, et connaît semble-t-il le Chemin…
Si toutefois, nous nous effaçons quelque peu, en nous souvenant… « Elle doit croître, et « je » dois diminuer » dixit –
(avec une petite variante !)

=-=-=-=

Alors, d’où venons-nous, où allons-nous ?
Bien malin celui qui prétendrait pouvoir y répondre ! Alors essayons seulement de tenter de débroussailler un peu ce sentier de « montagne », parfois rocailleux, parfois abrupt, aux mille nuances de panoramas, splendides ou vertigineux, mais souvent baignés de silence.

Notre univers « matériel » est constitué d’atomes et donc de protons pour faire simple. Ces protons, nous dit la physique, ont été formés dès les tous premiers instants de l’Univers en gestation, lorsque les températures atteignaient des milliards de degrés. Par la suite, comme chacun sait, l’Univers naissant, encore sous forme de « soupe cosmique », s’étant quelque peu refroidi, mais atteignant quand même encore quelques millions de degrés, cela ne suffisait plus pour faire tourner la « Fabrique » à protons.

Dès lors, aucun proton n’a plus jamais été façonné par l’Univers. Nous sommes donc tous issus de ces mêmes Protons Primordiaux, ces poussières d’étoiles comme le dit Hubert Reeves. Nous sommes donc ainsi, potentiellement, sujet à cette Intrication Primordiale.
Nature, homme, et cosmos, du petit brin d’herbe, à l’Univers en son entier, sont façonnés par ces premiers et uniques protons, issus de cette Soupe primordiale. Nous avons donc tous quelque chose de commun en nous, et qui date de quelque 13,8 milliards d’années ! Cela donne quand même un petit coup de vieux ! Et pour la suite, « Rien ne se perd, rien ne se crée » … surtout pour les protons ! Intriqué un jour … intriqué toujours ! Eh oui, c’est vrai que l’on ne voit pas le temps passer !

Petit aparté :
Sur la Route du Temps, la bien nommée, car elle existe vraiment dans les Alpes du Sud et elle recèle d’innombrables curiosités voire d’énigmes. Par exemple, cette petite chapelle du XI siècle – Notre Dame du Dromon – un peu isolée et bâtie sur une roche mystérieuse, « roche de la fécondité » selon les anciens ; mais aussi cette « Pierre écrite » par un certain Claudius Dardanus, qui nous parle de Théopolis – «La Cité de Dieu » –  que les fouilles n’ont jamais pu trouver ; et puis ce panorama, où paraît-il, aux dires des témoignages locaux, élus, voire gendarmes inclus, des « lumières » surgissent et se déplacent dans le ciel ou les vallées proches ? Bref de quoi gamberger un peu !

Mais, plus terre à terre, revenons à nos protons. J’ai souvent eu cet « émerveillement » interrogatif lorsque, dans cette région si particulière, je ramasse par exemple, même un simple caillou, (pas les fossiles car cela est heureusement interdit), pouvant dater de quelque 185 millions d’années, comme tous ceux qui foisonnent dans ce Parc Géologique de Haute Provence*, sur cette Route du Temps*. : D’où provient cette fabuleuse énergie, presque éternelle, qui fait que, bien sûr la terre est toujours là depuis 4,5 milliards d’années, avec nous aussi en prime depuis peu – quelques secondes à l’échelle géologique ? Mais sur ce petit détail, ce simple caillou que je tiens dans la main, et qui peut donc avoir entre 100 et 200 millions d’années, avec ses protons et autres compagnons invisibles qui le structurent, au cœur de chaque atome, et qui vivent toujours leur vie… mais avec quelle énergie ? Et la danse des électrons se perpétue, là tranquillement, dans le creux de ma main ! Et moi je suis avec mon caillou, et je m’inquiète qu’avant la fin de la semaine, il me faudra régler mon loyer. Quel décalage ! En remontant dans le temps, qui n’existe toujours pas, on part aussi, assez souvent ailleurs ! Et toujours pas la réponse à cette énergie (énergie du vide ?), qui fait que ce caillou demeure en l’état, peut-être un peu érodé certes, mais comment serons-nous à son âge ?! – Fin de l’aparté.

Car cela, c’est pour « l’habillage » dans cette dimension. Notre revêtement, celui que l’on quitte comme un vieux manteau lorsque la fin du CDD est arrivée, mais qui ne serait pas nous ! Alors vouloir, me semble-t-il, parler de ressusciter les morts, c’est un peu comme si l’on allait dans une casse auto, et retapait une vieille carcasse de voiture pour la faire apparaître comme neuve. Mais ce qui compte n’est-ce pas, bien plus que la carcasse rouillée, c’est plutôt le conducteur du véhicule, non ? Et soit, il a déjà repris du service ici-bas, mais dans un autre « véhicule » flambant neuf, soit,
puisque il est toujours plus Vivant que jamais, il est parti « Ailleurs ».

« L’âme-hors… possible Prélude à l’Âme-Or ? »

Donc, faut-il avoir peur de « l’âme-hors » ? Que bon nombre de religions ont utilisé et utilisent encore comme une épée de Damoclès, agitant cette crainte morbide, plus ou moins distillée, d’une mort éternelle, si l’on n’obéissait pas à la loi divine décrétée par ladite religion, et donc par ses congrégations de représentants. La récompense du paradis et de la vie éternelle, sinon ce serait le fameux enfer-me-ment ! Eternel lui aussi !

Alors que la Conscience-Ame semble-t-il, n’est aucunement liée à cette entropie et au « chaos organisé » de l’univers, dans cette dimension, mais aussi de l’autre côté du miroir. Elle est Ailleurs, ou en partance vers cet Ailleurs insondable.
Enfin, ce n’est qu’un simple petit point de réflexion, parmi des milliers d’autres, sans aucun « certificat de garantie » ! Ni même référencé dans le panel des « contrées à explorer » … !



Patje Seko





(*)

https://www.aypsite.ch/lecon_092

https://www.tourisme-alpes-haute-provence.com/reserve-naturelle-nationale-geologique-de-haute-provence/

https://www.tourisme-alpes-haute-provence.com/equipement/apidae-route-du-temps-860976/

https://provence-alpes-cotedazur.com/que-faire/culture-et-patrimoine/traditions/theopolis/


 

Passerelle du temps

21 avril 2005- Michel Vaujour

 

 

 

Où la légende et l’histoire récente se rejoignent,
à plusieurs siècles de distance.

Passerelle du temps

Pratiques – Techniques – et  Spiritualité 
d’hier et aujourd’hui.

La technique ne fait pas la spiritualité, mais peut-elle parfois y conduire ?

L’antinomie entre ces deux termes, est souvent remise en question et contredite en Inde même, par cette histoire, mi-légende, mi-réalité, (sans doute inspirée de la vie du célèbre yogi Milarépa) que racontent les partisans des techniques de yoga à ceux qui, dubitatifs – j’en suis ! – se refusent de mêler technique et spiritualité.

Les faits se déroulent aux temps où des hordes de brigands rançonnaient les voyageurs téméraires.
Le chef d’une de ces bandes, avait ouïe dire qu’un célèbre yogi aurait acquis des pouvoirs – siddhis – extraordinaires. Il pouvait se rendre « invisible » par l’utilisation de techniques secrètes de yoga. Notre homme y vit donc tous les bénéfices que cela pouvait lui apporter. Pensez donc – on rançonne… puis on disparaît ! On peut s’introduire dans les palais les plus luxueux, piller or et bijoux, et repartir tranquillement! « C’est vraiment ce qu’il me faut », et il se mit en recherche de ce fameux yogi.
On passe sur les péripéties de la recherche… et le voilà en face de ce Swami.
Ce saint homme voyait au plus profond des âmes, et lorsque le chef des brigands arriva devant lui et lui demanda de l’initier à ces plus hautes et fameuses techniques d’invisibilité, il accepta, sans réserve, alors même que ses propres disciples s’arrachaient les cheveux de désespoir ! Notre maître est devenu fou !

L’initiation était dure et périlleuse, mais notre brigand ne manquait ni de santé, ni de persévérance. Lorsqu’il eut accédé aux premières étapes, le maître lui dit :« Maintenant, il te faut assimiler tout ce que tu viens d’apprendre et reviens me voir dans 6 mois. »
Courroucé d’avoir à attendre si longtemps, le brigand força le vieux sage à lui transmettre la suite de l’initiation immédiatement. Le vieil homme refusa net, mais consentit à ramener le délai à 3 mois – Histoire de tester l’effet des premières techniques.
Notre brigand s’en fut donc, se jurant bien que dans 90 jours précis, il serait là devant ce yogi. Le terme arriva – Notre homme n’avait pas renoncé à ses pratiques yoguites et de ce fait, avait nettement ralenti ses razzias et autres pillages.
Il reçut donc la suite de l’initiation, qui comprenait le « voyage intérieur »….et il ressortit de ce voyage à ce point transformé qu’il fit dire à sa bande, qu’il déléguait provisoirement ses pouvoirs à son second, en attendant de se perfectionner encore un peu plus…
Et, Chemin  faisant.. car, « c’est en marchant qu’on fait son chemin », notre chef des brigands devint ainsi le yogi le plus assidu et le plus convaincu, auprès du swami. Il reçut donc l’initiation suprême lui conférant les siddhis tant recherchés. C’est alors que, contre toute attente, il dit à son Swami – «  Swamiji, les siddhis ne m ‘intéressent plus, j’aspire à la Libération… – et les siddhis, vont encore me tenir lié à la roue du Samsarâ». –
Voilà pour la légende-histoire….du brigand, du style – « ni dieu ni maître » – qui fut changé… au départ par une technique, qui, chemin faisant, le transforma totalement.

Maintenant ….où la légende rejoint l’histoire récente… dans notre pays même!
Michel Vaujour -: Truand notoire et multirécidiviste également du type « Ni dieu – ni maître » ayant à son palmarès  quelques 27 années de prison – et plusieurs évasions dont celle par hélicoptère, qui le rendit « célèbre »
Ce malfrat réussit seul, avec une détermination sans faille, à opérer une transformation radicale de son être.
Cette lente et douloureuse métamorphose, il la doit à une pratique assidue du yoga qu’il découvrit un jour dans un livre, alors qu’il était au plus profond de l’isolement, dans un quartier de haute sécurité de la prison de Chaumont. Comprenant qu’il court à sa perte s’il n’arrive pas à maîtriser son tempérament de rebelle et ses impulsions à l’égard de ses geôliers, il entreprend seul, d’acquérir tout d’abord une excellente forme physique vite muée par un « goût prononcé du dépassement qui n’avait pas de fin » dixit -. pour lui, le yoga c’est comme un stretching amélioré, mais suite à une chute lors de ses courses autour de la petite cour, il se casse la cheville. Immobilisation qui le désespère. Il lit alors plus attentivement les effets des techniques de yoga sur la respiration et la concentration. Peu à peu il découvre leurs effets sur la stabilisation de son mental et de son émotionnel. Les leçons silencieuses de yoga lui apprennent l’accord avec soi-même, l’harmonie (terme inconnu pour lui dans le passé ! ) l’unité de son être. En bref, le yoga en vient à occuper toute sa vie de prisonnier, il devient son mode d’existence. Il y passe des heures chaque jour. En prison, il vit déjà dans le dénuement. Il s’applique à appréhender l’ascèse et le détachement. Il supprime tout ce qui lui paraît « encore » superflu ou nocif: le tabac – sa petite radio, le matelas sur lequel il dormait, et il s’astreint régulièrement à des périodes de jeûne.
Du fond de sa cellule, il découvre une liberté qu’aucun maton ne pourra lui enlever. Il réussit alors sa plus belle évasion ! – « celle », dit-il, « de ma prison intérieure ».
Lors de son évasion en hélicoptère, il avait reçu une balle de 357 magnum en pleine tête. La mort était là. « C’est cet état de conscience que le yoga appelle «  le spectateur » dit-il « qui a pris alors les choses en mains. »
« J’étais totalement détaché et impliqué dans le passage de la vie à la mort. Il ne me restait que l’ouïe et une conscience réfugiée toute entière dans le ventre, là où naît le souffle du yogi. C’est là l’expérience la plus importante de ma vie. Je ne suis pas mort et une semaine plus tard je suis sorti du coma, hémiplégique. »
« Le yoga m’a aidé à retrouver ma motricité. Dans cette aventure il restera à jamais le moyen par lequel je m’en suis sorti. J’ai passé plusieurs mois à l’hôpital où je ne recevais aucun soin, si ce n’est qu’un comprimé par jour pour prévenir les crises d’épilepsie. Je n’ai pas non plus eu droit aux séances de rééducation. Je devais donc me soigner tout seul. Atteindre l’état de Pratyahara (retrait des sens, en sanskrit) D’ailleurs aujourd’hui, j’ai appris que l’on utilise cet état pour faire régresser cette paralysie. »
…..
« J’ai vécu le yoga à l’extrême – par tempérament ! C’est dangereux physiquement et psychologiquement. J’ai pratiqué presque toutes les disciplines de respirations – J’avais du temps ! Même devant le juge lors d’une comparution : Au lieu de répondre, je pratiquais le contrôle du souffle. Je me suis retrouvé dans une logique qui m’étais propre (jusqu’au-boutiste) sans compromission. En tout, je suis resté 3 ans et demi sans parler.
Je poussais mes rétentions du souffle si loin, que je constatais un détachement total de mon esprit (comme lors d’une NDE par ex.) Mais j’ai arrêté car je me suis fait une grande frayeur..je n’arrivais plus à vouloir respirer, il fallait que je pense consciemment ma respiration. Ensuite, c’est revenu à la norme, mais cela m’avait donné une leçon au sujet des extrêmes. »
Actuellement, ayant purgé sa peine, Michel Vaujour s’est mariée avec Jamila . « Le yoga m’a rendu pleinement conscient et m’a aidé à trouver cet état particulier, libéré de l’agitation des pensées qui nous sépare de la beauté de la vie et de nous-même. »
Il est l’auteur de « Ma plus belle évasion » ( l’évasion intérieure ! )
Une sorte de « transfiguration » …..par le yoga !
Le yoga n’est pas un but en soi, mais il peut vous conduire là, où vous n’avez même pas idée qu’il puisse vous conduire ! Simplement par l’éveil de facultés qui étaient endormies….

En général, je ne suis pas trop « preneur » des ouvrages de ces truands qui, au sortir de prison, vendent « leur passé » pour se faire de l’argent. Mais c’est mieux que de récidiver, et de plus il faut surmonter les difficultés à se faire embaucher. Mais ici, le bonhomme est passé à un niveau nettement supérieur, en se transformant lui-même. Il m’a semblé que ça méritait le détour, car ce récit édifiant…rejoignait assez bien la légende-histoire indienne !



Patje Seko

Création ex-nihilo ou Univers cycliques

Création ex-nihilo
ou
Univers cycliques

Et donc,
un Créateur de tout l’Univers, voire des Univers…
Ou,
Univers holographique(s) – Univers ekpyrotique(s) – Théorie des branes Théorie des super-cordes – pour les plus abordables !…

Dès lors que l’on ne peut apporter de réponses, concrètes, cohérentes et irréfutables en tous points, sur ce qui concerne la « Création » de notre univers – ce qui est, jusqu’à preuve du contraire, toujours d’actualité – on pourrait être tenté parfois de passer à une autre étape, souvent imprégnée de l’influence des dogmes, qui ont façonné nos méthodes de penser, et régulièrement structuré de manière inconsciente, nos réflexions, nos raisonnements depuis tant de siècles.

Et ainsi l’on cherchera à identifier l’Origine de cette Création, si tant est que cela soit à notre portée. On entrevoit alors, à travers le biais de la croyance, une approche, un narratif qui se voudra « descriptif» d’un Créateur – le plus souvent établi dans le ciel*** sa demeure préférée. C’est ce que l’homme a toujours fait depuis des millénaires. Que le tonnerre gronde ou que les éclairs jaillissent, c’était à coup sûr une manifestation de la colère de Jupiter, pour les romains, ou de Zeus, pour les grecs, 2500 ans avant JC. Il y avait pléthore de dieux en ces temps là, mais aussi des « Uniques » et des « Suprêmes », dont Ometeolt « le Suprême…Créateur de toutes choses », également, Tabal-dak, Indra « le Seigneur des Cieux », mais aussi et encore, un Dieu guerrier, ce qui rappelle étrangement, dans son historicité, la figure de Yahweh-l’Eternel [Milchamah] => Homme de guerre, Lui aussi !… Et c’était, il n’y a que quelques dizaines ou centaines de siècles seulement, ou plus, allez savoir ? L’humanité a évolué, ces phénomènes ont été identifiés, les dieux ont été remisés pour partie, au chapitre des traditions ou du folklore. Mais cette notion d’Entités supérieures, de Gardiens ou de Guides suprêmes, demeurera cependant sous forme d’engrammes dans l’inconscient collectif de l’humanité, et perdurera au fil des siècles, avec des variantes et des modifications adaptées aux consciences de l’époque où se déroulèrent l’écrit des récits fondateurs. Dans les Religions bien évidemment, dans les traditions ésotériques, voire occultes, et dans certaines formes de spiritualité plus ou moins formatée. Ometeolt était peut-être encore l’un de ces « Principes Créateur », avec quelques autres, Zeus, Indra …, que les auteurs de ces narratifs religieux, auraient bien voulu ancrer dans une certaine forme de transcendance; mais celle-ci demeurait encore bien trop imprégnée de dualité, pour être conforme au sens profond de la-dite Transcendance. De plus, ce même travers demeure dans chaque récit : les hommes ont voulu parachever l’image de ces dieux – qu’ils ont donc eux-mêmes créés en réifiant une Énergie perçue en une Entité, souvent d’aspect humanisé – en leur attribuant une descendance, là aussi, bien trop conforme aux normes humaines, comme de coutume. Toujours ce besoin de projeter cet archétype traditionnel, celui de la famille en l’occurrence: Père – mère – enfant ; avec souvent un, ou des fils du reste. Les filles ont moins de chance d’y figurer ! Car ce sont des hommes qui, en plus d’inventer les dieux, écrivirent et peaufinèrent les textes religieux, ne l’oublions pas ! Les femmes, à de rares exceptions près, Isis, Myriam, Maria et quelques autres, sont presque toujours, soit absentes, soit perçues dans des « rôles secondaires », dans les textes qui structurent l’élaboration des fondements des religions. Et l’on retrouve régulièrement cet ancrage archétypal dans le symbolisme de la trinité : Brama – Shiva – Vishnou ; Osiris – Isis – Horus ; Père-Fils-Esprit . Trinité et triade également dans le bouddhisme avec les 3 Joyaux : Bouddha-Dharma-Sangha bien que cela décrive plutôt, ici, un état-d’être, un parcours spirituel avec ses mille nuances, et non une entité divinisée. Et l’on n’oublie pas la trinité la plus à notre portée : Esprit-âme-corps. 
Cette approche sera donc teintée majoritairement, d’une certaine forme d’anthropomorphisme; pas forcément sur l’aspect extérieur supposé, quoique…, mais sur les « intentions » avancées, sur les « caractéristiques » décrites, et sur le « comportement » rapporté par les auteurs des Textes dédiés. A les en croire, ceux-ci furent sans doute des contemporains du-dit Créateur, et L’ont vraisemblablement bien connu ! Alors la plupart des gens concernés se fient à ces récits; car ne sommes-nous pas tous, très limités pour envisager d’aller plus loin par nos propres moyens ?
Dieu/Dieux – est donc la Solution ultime – dixit, toutes théologies confondues, soit majoritairement monothéistes de nos jours – mais aussi certaines polythéistes, parfois moins dogmatiques – conduites par leurs fervents promoteurs et défenseurs, entraînant ainsi dans leur sillage, depuis tant de siècles, l’approbation d’une vox populi majoritaire. Et ne dit-on pas:« vox populi, vox Dei » ?!

Petit interlude – On ne peut citer la « Vox Dei » sans évoquer son pendant mélodique, le « Dixit Dominus » – Voix de Dieu et Paroles du Seigneur – mais bien sûr ici, c’est une toute autre histoire, celle de l’art musical en l’occurrence, quelquefois plus proche de l’essentiel dans son évocation, que le simple égrenage des textes « historiques ». Et surtout, certaines de ces compositions, inspirées parfois, ne sont plus un joug, même  léger !. Elles laissent libre cours à l’inspiration, sans dogme à l’affût, à l’intuition, à une envolée possiblement non formatée, et peuvent de ce fait apporter cette libre ouverture, cette élévation vers un « Ailleurs » non défini, non schématisé, et qui nous concerne cependant, c’est-à dire qui nous est intime, en relation direct avec notre propre cheminement intérieur.
Alors oui, j’apporte ici sans doute un zeste de contradiction sur ce qui sera évoqué par la suite, mais c’est un peu le mélomane qui s’exprime ici. Un simple exemple – les « ouvertures », pour faire court, des « Dixit Dominus » de Händel, Vivaldi ou Monteverdi – les « voix » ! du Seigneur étant impénétrables – entre autres Perles du Baroque, et si possible dirigées par un John Eliot Gardiner, ou un Roberto Zarpellon entre autres chefs inspirés, ça vous transporte vraiment…surtout dans le Silence qui suit…

La récréation est terminée, on revient au sujet.
Alors, quelle fut la voie utilisée ?
Tout d’abord,
Concrétisation : Réifier  – « Donner corps à une abstraction » .
Et dans le cas abordé, en réduisant cette Abstraction à une identité, fut-elle sublime, et donc le plus souvent à un Être suprême. De fait en voulant « concrétiser » en quelque sorte, un « Sujet non déterminé » pour en faire un « Objet de culte », destiné à combler l’attente de la majorité des humains.

Donc par extension : Vouloir « Personnifier » un Absolu Indicible, peut-être par une forme d’outrecuidance bien humaine, en un « Être » évanescent, supposé être un Dieu, mais ça reste alors un Être ou un Démiurge*, ou des anges, ou alors toutes autres figures immatérielles, insaisissables, voire illusoires, mais toujours dans le cadre de l’altérité et donc de la dualité. De fait, une forme de réification, qui façonne « l’objet d’un culte ». Souvent utilisé, dans des interprétations avec une tendance anagogique**marquée .


Alors, par une Réification,
On façonne la Déification.

Et puis, de quelle Création parle-t-on ?
La matière qui façonne cet univers visible, pourrait bien être déjà de nature holographique, comme le postulent David Bohm, Karl Pribam, ainsi que d’autres physiciens. On sait par ailleurs, déjà très concrètement cette fois, si l’on peut dire, que ce que l’on appelle la matière, ne représente seulement que 5 % de la masse de l’Univers – de l’atome, à l’ensemble de tous les corps célestes du Cosmos confondus. Et celle-ci, cette matière donc, est composée comme l’on sait, à 99,9999… % de vide. Pour du concret, on pourrait faire mieux ! Donc pour résumer, par la réification, on veut affirmer dans un discours religieux bien assuré et souvent dogmatique – ouvrage de la plupart des théologiens, et autres philologues – l’existence d’un Créateur singulier, qui aurait été ainsi « personnifié », «caractérisé», avec un descriptif bien trop humain pour être crédible. On ne peut plus en douter lorsque l’on relit, sans à priori, ni influences provenant de notre passé culturel, les Textes officiels par ex., mais pas que !.
Comme si déjà l’on pouvait « réifier », ce qui est du domaine d’un Absolu Indéterminé, et donc Insondable, ou bien avoir cette  forme de rhétorique , que de vouloir à tout prix, désigner, dénommer, ce qui par Essence même, est Indicible .

Le terme Deus a été effectivement élaboré à partir du latin deus, lui-même issu d’une racine indo-européenne deiwos, « divinité », de la base, dei-, « lueur, briller » => Lumière.
La Lumière est une fréquence vibratoire très particulière, qui peut différer selon les types de lumière, et les longueurs d’ondes propres à chacun d’eux. Et puis, il y a lumière… et Lumière ! Il ne viendrait à l’idée de personne, sauf dans un lointain passé – (le « deus » latin par ex. étant issu du polythéisme gréco-romain, ce panthéisme bien connu : Zeus, Jupiter etc.) – que de vouloir «personnifier», donc « réduire » cet état vibratoire dû à la magie des photons, ou d’une Vibration Autre et nettement supérieure, qu’Elle en serait Infinie.

Alors on peut tenter un rapprochement, facilité par la proximité sémantique des mots  Deus=Lumière – par : «État Divin» – qui a le mérite de ne point personnifier un État Indicible, et donc peut sembler ainsi, selon que l’on soit fortement, moyennement, ou pas du tout, en connivence avec les textes officiels – être mieux approprié pour tenter de définir – bien que l’on sache pertinemment que cela est totalement impossible, mais pour une facilité de langage – cet État Absolu – Indéterminé – Illimité – Indicible – Infini …
Et de fait, sans commencement, ni fin.

Mais ce n’est bien sûr, qu’une simple tentative d‘approche d’un profane, simple pèlerin en vadrouille ; un début de commencement, comme dirait l’autre, d’une possible amorce de compréhension !!… Et assurément, le résultat n’est pas garanti ! Mais continuons quand même, car « c’est en marchant que l’on fait son Chemin ! »

Ce Créateur est donc toujours décrit selon des textes transcrits, interprétés, réécrits, maintes fois modifiés… par les doctes transcripteurs des textes « originaux », textes qui ont été à « l’origine », eux aussi, également élaborés par de simples humains. Humains dont on présume donc, qu’ils étaient les auteurs attitrés de ces affirmations, assez souvent péremptoires, mais en aucun cas, sans la certitude formelle qu’ils en aient été véritablement les auteurs authentiques. Et puis, dans les toutes premières avancées de ces Aventures, l’information ne se transmettait que par l’oralité. Aux Indes, en Égypte, en Orient, aucun écrit des prémices de ces Aventures. Donc c’était un peu comme – « l’homme qui a vu l’homme, qui a vu l’homme qui à vu Dieu » – Et l’on retrouve aisément de grandes et très nombreuses similitudes, avec ces récits provenant d’autres Textes, beaucoup plus anciens cette fois, que l’hébreu massorétique, d’où émanent ces transcriptions. Par ex. les écritures cunéiformes des tablettes sumériennes, ou des écrits assyro-babyloniens. Certains passages seraient-ils en quelque sorte, des « copier-coller », tant les récits sont semblables , voire identiques parfois? Par la suite, avec le renfort de l’herméneutique, l’interprétation sera encore plus affinée, très souvent avec des inflexions et des orientations fidèles aux souhaits des théologiens.

Ainsi, « IL » aurait donc été le Créateur du…Vide. Puisque l’Univers « tangible » c’est bien du vide, à un pourcentage de 99,999 etc. « Alors, si l’on croit à un Créateur, on doit croire à cette illusion-Maya, qu’est la matière !» dixit Matthieu Ricard. Logique qui semble imparable. Mais il est vrai que les fluctuations de ce Vide, générant, ce que les scientifiques appellent : l’Énergie de Point zéro, serait peut-être cette «Origine » de la phase dans laquelle nous sommes, et qui remonte entre 13,8 et 15 milliards d’années, selon les astrophysiciens. Cette Énergie de l’origine qui était, est, et sera toujours à l’œuvre dans ce que l’on appelle – la « Création ». Celle-ci serait donc continuellement en action, en perpétuelle activité. Dieu ne chôme pas !

Pour en revenir quelques instant sur le « tangible » de la matière, de l’univers et de la vie que nous percevons, il serait peut être intéressant de se rappeler ces expériences d’un jeune chimiste américain Stanley MILLER qui, alors qu’il travaille en 1953 dans le laboratoire d’Harold UREY – (Nobel de Chimie), expérimente à 23 ans, la « création » des premières briques du vivant. Les acides aminés essentiels à partir des gaz qui prédominaient dans ce qu’on appelle la « Soupe primordiale » : Ammoniac, hydrogène, méthane, plus un soupçon de CO2 et de l’eau. Bon appétit ! La recette : Vous chauffez le tout à une certaine température, avec quelques petites décharges électriques en passant, tout en touillant un peu, et au bout de 7 jours vous obtenez au fond de la cornue, un dépôt rougeâtre – Bigre, mais qu’est-ce donc ? Ce sont les premiers acides aminés !! Les premières briques du vivant !

Stanley Miller démontrait ainsi la continuité entre la chimie organique du carbone, et les briques du vivant, inaugurant de fait la chimie prébiotique en tubes à essais. Les briques du vivant étaient fondées, qui donnèrent « vie » aux protéines et plus tard aux organismes biologiques. Miller n’est pas pour autant un créateur ! Il a seulement confirmé ce que la nature peut réaliser à partir de « l’inanimé » – gaz et autres ingrédients, pour parvenir … à ce qui peupla la terre par la suite.

La publication des travaux de Stanley Miller, le 15 mai 1953, dans la revue américaine Science, retentit à l’époque comme un coup de tonnerre. En « bricolant » dans son laboratoire, il avait en effet réussi pour la première fois à créer les briques du vivant, à partir de gaz inertes.
J’avoue que cette info m’avait très intéressé en rapport avec le « début » énigmatique du  vivant, à ce niveau de la matière . (Le Vivant de niveau spirituel, rayonnant Lui, vraisemblablement, sur un tout autre registre ou fréquence!). Stanley Miller n’est donc pas un « créateur » du vivant pour autant ! Il a simplement mis en lumière l’interdépendance de tous les phénomènes – gaz, particules, rayonnements, etc…
Sachant, comme déjà dit, que ce n’est que du « vide » après tout. l’Information préexistant à toute matière !

Mais cependant, ce bureau sur lequel je tape ce papier, cet ordinateur, ce fauteuil sont bien tangibles! – Et pourtant, « Rien ne touche rien »  comme disent certains physiciens quantiques ; et ce n’est pas une sorte de métaphore humoristique ! Tout ceci nous semble si réel – le bureau, l’ordinateur et le fauteuil sur lequel je suis assis, et vous qui lisez sur votre écran ! sauf erreur, nous ne passons pas encore au travers du fauteuil ?! – notre bureau supporte bien notre ordinateur, et celui-ci remplit bien son rôle comme si de rien n’était. Alors que ce ne sont que des champs vibratoires, des champs magnétiques ou électromagnétiques qui s’opposent, se modifient ou se repoussent, puisque n’étant pas de même fréquence, et qui procurent ainsi à nos neurones, cette confortable et rassurante impression d’un « réel » bien tangible, alors qu’au niveau quantique, il n’en est rien. Oui – « Rien ne touche rien » – ! Maya est à l’œuvre !
(Attention aux maux de tête !) Ce vide quantique, « source » de ce qui nous apparaît comme étant le réel, avait déjà été commenté par un célèbre physicien.
« L’espace vide n’est pas vide, il est le siège de la physique la plus violente »
John Archibald WHEELER (1911 – 2008) Physicien théoricien

Mais encore …
John Wheeler résume ainsi son parcours intellectuel en physique :
« Je crois que ma vie en physique se divise en trois périodes :
1 – Tout d’abord j’ai cru que tout était fait de particules. (les atomes de la matière, neutrons, protons, électrons …)
2 – Ensuite, dans ma seconde période, que tout était fait de champs. (champs gravitationnels, champs électromagnétiques etc…)
3 – Et depuis, dans cette troisième phase de ma réflexion, mon impression est que tout est fait d’Information ».

 « Au commencement était le Verbe » (dixit Ev.de Jean) => Donc : l’Information !
Comme en écho, un autre physicien, non moins prestigieux, répondait :
« L’espace vide n’est pas vide, il est plein. L’Univers n’est pas séparé de cette Mer d’Énergie Cosmique »
David BOHM
qui poursuit :
« Le vide absolu n’existe pas – Ce vide n’est donc pas vide, ni inerte, il est en permanence en pleine ébullition. Ce vide, dit quantique, est le théâtre de créations et de destructions de particules. Il se remplit et se vide de lui-même générant ainsi une énergie appelée énergie de point zéro ou énergie du vide. »
David BOHM (1917 -1992)
Physicien théoricien et quantique.

Alors du lointain passé, résonne encore par delà les temps, et au travers des Ethers :
« NEQUAQUAM VACUUM ! »
« Nulle part n’est le vide »
année 1484 … avec 500 ans d’avance sur la physique du XXI siècle!
Cet univers n’est donc pas figé, il change ainsi perpétuellement, et n’est de ce fait, pas éternel. Lucrèce, ce philosophe romain du 1er siècle avant J.C. affirmait déjà que l’univers était encore inachevé dans sa jeunesse. Et pourquoi avait-il cette conviction, à cette époque? Suivant un raisonnement audacieux, il disait : « Depuis mon enfance j’ai constaté que les techniques se sont perfectionnées autour de moi. On a amélioré les voilures des bateaux, on a inventé des armes de plus en plus efficaces, on a fabriqué des instruments de musique de plus en plus raffinés… Et donc, si l’univers était éternel, tous ces progrès auraient largement eu le temps de se réaliser, cent fois, mille fois, un million de fois! Je devrais donc vivre dans un monde achevé, qui ne change plus ? Or, puisque au cours des quelques années de mon existence, je n’ai cessé de voir autant d’améliorations, c’est donc bien que le monde n’existe pas depuis toujours… »
Pas mal ce raisonnement d’il y a 2200 ans !
Et…
« En ce moment même, l’espace dans son intégralité, regorge de particules virtuelles, à l’existence aussi « fantomatique » qu’ éphémère.
De même qu’une particule, l’univers peut aussi théoriquement surgir spontanément du vide, sans cause première – mais par la grâce d’une fluctuation quantique. La notion même de « cause à effet » perd son sens habituel, quand il s’agit de l’univers. Cette notion présuppose l’existence du temps : Car la cause précède l’effet. Or le temps et l’espace sont apparus en même temps que l’univers. Que veut donc dire :«  Et Dieu créa l’univers », si le temps n’existait pas ? Parce l’acte de création de l’univers n’a de sens que dans le temps. Alors Dieu est-il dans le temps, ou en dehors du temps ? Le temps n’étant pas absolu, comme l’a dit Einstein. Il est élastique. Un Dieu dans le temps ne serait, pas tout-puissant, car il serait soumis aux variations du temps causées par des mouvements d’accélérations ou par des champs de gravité intenses comme ceux qui existent aux abords des Black Holes. »… Thrinh Xuan Tuan astrophysicien.

La « Création » ne pouvant être figée dans son évolution, sauf à postuler que cette création se serait, en quelque sorte, comme « cristallisée », dans des schémas préétablis? Ou bien alors, serait-elle en mouvement perpétuel, où les phénomènes surviennent et se développent par le truchement d’une interdépendance inhérente ? – Et donc ici, point de « Création » ex-nihilo, à proprement parlé – L’énergie du vide, qui n’est toujours pas vide, générant elle-même, par ses fluctuations, et ce fameux «Principe de conservation de l’énergie », principe totalement immuable, les fondements de la matière… pour….. ? Retourner au Vide après un cycle… des milliards de cycles…? c’est ce qu’on appellerait l’Éternité ? Rien ne se perd … rien ne se crée, tout se transforme!
Sans compter sur d’hypothétiques, (mais de moins en moins ?), Univers parallèles, Univers branes, ou Univers cycliques, ou bien alors cet Univers gémellaire postulé par Andreï Sakharov par ex. Mais également sur des théories toujours en développement, théories des super-cordes, théories des branes ou également Univers ekpyrotique, qui interpellent de nombreux astrophysiciens dans cette recherche de l’origine – si origine il y a ? Puisque, qui dit origine, dit fin – Alors que le cycle, a certes une fin, mais qui rebondirait sur une « nouvelle aventure du cosmos, ou d’autres cosmos » ? 

Petite digression sur les théories : Les théories ne s’avèrent pas toujours certaines – c’est le propre d’une théorie – mais lorsqu’elles sont partagées par de nombreux chercheurs de différents pays, on peut estimer qu’il y ait de fortes probabilités de confirmation. Je me souviens d’un bouquin passionnant de l’astronome Pierre Kohler « les Gouffres du Cosmos » (1978) , où déjà, il évoquait et développait la théorie des « trous noirs ». Théorie assez controversée à l’époque, mais qui s’est avérée par la suite totalement exacte, et a pu confirmer l’existence de ces black holes par millions et +, dans notre cosmos. Des méga trous noirs parfois, jusqu’à 40 milliards de fois la masse du soleil ! ou d’autres, blottis au cœur de galaxies, comme la nôtre par ex., ou ailleurs, souvent à des formats plus modestes, de quelques centimètres , voire moins ?!

En se rappelant que le Vide n’est surtout pas le néant.
Loin s’en faut !
Le « néant » n’étant bien souvent, qu’une formule « creuse », échafaudée par ceux qui précisément veulent à tout prix désigner ce qu’ils ne comprennent pas.

Mais revenons au Principe Créateur, que personne ne peut avoir la prétention d’expliquer, surtout pas en voulant « personnifier », comme le font la plupart des théologies d’où émanent les dogmes religieux. N’y aurait-il pas là comme une forme de pensée réductrice, à vouloir à tout prix, nommer, désigner, enfermer, toujours dans ce carcan des mots, et donc réifier en quelque sorte, ce qui serait par essence innommable, puisque au-delà de nos petits raisonnements d’egos insatisfaits de ne pouvoir saisir l’Insaisissable, de nos souhaits à vouloir structurer, imaginer, nommer, ce qui serait par Essence-même, totalement Indicible ?

Allons plus loin…Et si alors on adoptait très provisoirement (!) la terminologie de certains religieux, n’y aurait-il pas là, à contrario, comme une espèce de « blasphème », à vouloir précisément enfermer cet Absolu Infini dans cette structure limitée par nature, des mots ? Vouloir à tout prix déterminer et dénommer cet État Indicible, n’est-ce pas là une espèce de démarche totalement autocentrée, à hauteur d’homme, et qui veut à tout prix exister face à cet Absolu  – car sans doute veut-il comprendre ce dont il s’agit ? Il est à niveau, pense-t-il, comme beaucoup de ces théologiens après tout, qui en seraient aussi persuadés !
A-t-on si peur du Silence …en lieu et place des mots, des désignations, et des représentations, ou de toute autre métaphore en provenance de notre imagerie mentale?

Effectivement le terme Dieu, provient bien de la racine Dia = Lumière = Jour. Mais la Lumière est un État non personnifié. Et l’homme a voulu enfermer cet « État Divin», sans doute par une réaction bien humaine, par peur de tous ces maux qui affligent l’existence, dont l’ultime, la mort… croit-il. Il s’est mis en quête d’une Protection céleste – cette recherche d’un véritable Père – qu’il a nommé, désigné, et donc réduit et enfermé dans ce carcan limité, étouffant et poussiéreux des mots, comme une espèce de sauvegarde sécurisante. C’est encore l’ego qui était, et est toujours aux manettes !
Alors ne point « personnifier » le Divin, serait probablement un peu mieux approprié, et sans doute aussi, peut-être un peu plus sage ?

Car de quel Dieu parlons-nous en général ? De celui qui est décrit dans la Bible ?
Colérique – Jaloux – Vindicatif – n’hésitant pas à éliminer des masses de pauvres gens – avec entre autres ce fameux : « Dévouer par interdit » ! qui ressemble à un doux euphémisme mis à toutes les sauces, mais souvent pour parler de massacres et d’exterminations en en tous genres, et que l’on retrouve à de maintes reprises dans la Bible sous ce vocable: « Dévouer par interdit – Charam » – etc… avec parfois des précisions effarantes qui peuvent être très choquantes. (Deutéronome 2:33-35) (Deutéronome 20:16)
(1 Samuel 15:3) (2 Samuel 12:31) etc…etc…
Il se définit Lui-même comme jaloux et colérique du reste. Il faut craindre « l’Ire de Dieu » ! Il est bien de relire cet Ancien Testament, que l’on a survolé sans doute, lorsque l’on était au catéchisme, bien entouré par un brave curé qui ne faisait que répéter avec sincérité et très consciencieusement, le dogme bien appris. Alors on nous dit que le nouveau testament… lui, est différent, il est mieux, plus spirituel. Peut-être. Mais alors, est-ce bien le même Dieu ? un Dieu à deux faces? Une forme de Janus ?

Un grand philosophe indien du II siècle, Nagarjuna, disait déjà :
« Les phénomènes (matière – univers etc…) tirent leur nature d’une mutuelle dépendance (l’interdépendance) et ne sont rien en eux-mêmes . Leur évolution n’est ni arbitraire, ni déterminée par une instance divine, mais suit les lois de causalité (cause à effet) au sein d’une interdépendance globale, d’une causalité réciproque »

« Le problème de l’origine repose donc sur la croyance en la réalité des phénomènes et en l’existence réelle du temps et de l’espace, alors que du point de vue de la vérité absolue, il n’y a ni création, ni durée, ni cessation.
Ce paradoxe montre bien le caractère illusoire du monde des phénomènes. » Matthieu Ricard.
Et il n’est pas le seul à avancer cette constatation – des physiciens, et des philosophes modernes ou anciens, occidentaux ou orientaux, vont vers ce même constat.

Et l’on pourrait conclure ce papier par cette réflexion d’un spécialiste mondialement reconnu de la Bible hébraïque, Thomas Römer. Auteur d’une production comprenant plus d’une dizaine de monographies, traduites dans de nombreuses langues, et de près de trois cents articles scientifiques. Il est depuis 2008 professeur, titulaire de la chaire Milieux bibliques, au Collège de France, dont il est par ailleurs administrateur depuis 2019. Ses travaux se caractérisent par une approche fondée sur une analyse philologique rigoureuse, mais en la réinscrivant dans une démarche qui relève à la fois d’une forme de socio-histoire et d’une histoire comparée des religions antiques. Ses recherches circonscrivent un champ structuré par trois axes majeurs, étroitement complémentaires : les traditions mémorielles de l’Israël ancien ; l’émergence du monothéisme biblique ; l’inscription des traditions bibliques dans leur contexte antique.
Et cet éminent spécialiste va exactement dans le sens d’une bible ou de fait, il n’y a aucun auteur confirmé ; et que cette bible est composée de dizaines de textes qui ont été modifiés et interprétés à plusieurs reprises au fil des siècles, pour finir en un texte conforme à une doxa théologique pré-définie, vers le Moyen-Age.
« La Bible n’est pas tombée du ciel » comme le dit Thomas RÖMER . Elle est le fruit d’une rencontre entre plusieurs civilisations depuis environ 1000 avant J.-C. : Assyriens – Égyptiens – Perses – Grecs – Romains. Notamment le fameux Déluge, qui a été recopié sur les textes assyriens, d’auteurs anonymes, comme tous les textes dits bibliques. Le père dominicain Jean-Vincent Scheil, entre autres chercheurs, Samuel Noah Kramer etc… spécialistes des textes anciens, vont dans le même sens de l’histoire, et la bible n’est donc absolument pas un livre d’origine juive – l’identité juive n’existait même pas à l’origine de la bible.
Toujours selon Thomas RÖMER, tous les textes ont été à leur début, transmis uniquement et totalement oralement. L’écrit n’interviendra que vers le 8ème siècle !
Alors, réifier – réifier – il en restera toujours quelque chose!? L’Essentiel est-il à l’extérieur ? ou dans un «intérieur aménagé», bien calfeutré par nos soins – et souvent, par des Influenceurs extérieurs, au fil des siècles et des vies?! Cet « Essentiel » à qui l’on prête même parole, et qui nous jugerait et nous sanctionnerait ? Peut-être par ses fameux : « Dévouer par interdit » …
Ou bien faut-il avoir un autre regard, que celui des yeux de la conscience ordinaire, pour tenter cette Épopée infinie de la Conscience?
Au-delà des frontières de l’impermanence –
Au-delà de la forme et des apparences –
Au-delà de l’espace et du temps –
Par-delà les au-delà –
Par-delà les mondes et les dimensions….
Épopée sans but défini, sans directive imposée, sans chemin tout tracé, ni règles édictées à respecter scrupuleusement, hormis celles de sa propre Conscience. Mais ici, ce ne sont plus des règles, c’est notre Soi, notre Âme ou notre Esprit qui, parfois, pourrait nous guider dans cette Épopée du Silence ?…
A chacun sa réponse…. !
Patje Seko


(Emmanuel Kant / 1724-1804)
« Pour palier à sa crainte de l’absolu, l’homme a inventé des dieux, des entités supérieures, creusets de leur crainte, substitut à un infini impréhensible. »

De nombreux ouvrages et titres de sites abordent ce thème de « Dieu et la science » – La preuve de l’existence de Dieu, disent certains, comme Mrs Bolloré et Bonnassies, en confondant allègrement, l’hypothèse, imprégnée de croyance, et la preuve. Ce peut être tout à fait louable de rechercher des preuves, mais l’utilisation de leur foi personnelle, ne peut être retenue comme une preuve scientifique de ce qu’ils avancent, tel que le fait remarquer Denis Faïck, philosophe. (Dieu la science et les preuves : une tromperie)
Par ailleurs sur le même thème Dieu et la science : André Conte Sponville, Guillaume Lecointre, François Euvé, etc..
Sébastien Bohler – Ingénieur, Ecole Polytechnique – Dr en Neurosciences.
Thomas Römer – Professeur à l’UNIL – « L’invention de Dieu » –
Il occupe la chaire « Milieux bibliques » au Collège de France ; il est également professeur à la Faculté de théologie et de sciences des religions de l’Université de Lausanne.

(***) « Quand on meurt, on va au ciel. C’est ce que pensent la plupart des croyants. Rien de plus normal à cela, car Dieu est le Très-Haut et règne dans les cieux. Mais d’où vient cette idée que le bien suprême doit avoir la tête dans les nuages ? » 
Ce à quoi Sébastien Bohler semble répondre, non sans un peu d’humour, avec cette autre réflexion : Pourquoi a-t-on eu le besoin d’inventer Dieu ?
Sébastien Bohler – Ingénieur – Ancien élève de polytechnique – Conférencier.
« Chez les primates (dont nous partageons une partie du système nerveux) l’individu dominant est généralement plus élevé physiquement que les autres. Il est souvent plus grand, il occupe un poste d’observation surélevé, se tient droit, alors que ceux qui se soumettent doivent avancer courbés, ployer l’échine et regarder le sol. De sorte que le respect et la crainte pour ce qui est « au-dessus » seraient ancrés dans notre répertoire comportemental et cognitif depuis des centaines de millénaires. Une réalité que l’on retrouve dans le terme latin désignant le Seigneur – Dominus – ( le dominant !) et dans le fait que le premier attribut du Dieu unique est la puissance qui peut inspirer la peur (ou du moins, la crainte). Le plus puissant doit nécessairement être aussi le plus haut. Habiter au ciel, en la matière, était un peu le nec plus ultra. Logiquement, les tentatives humaines de s’y hisser étaient sévèrement punies, comme lors de l’épisode de la tour de Babel. Mais cela ne pouvait plus durer : l’homme a inventé des avions qui ont survolé les nuages et Dieu n’a plus eu nulle part où se mettre ! »  SB

(*) (Le démiurge, ou le créateur, est la déité responsable de la création de l’univers physique dans diverses cosmogonies. Il peut désigner par extension tout créateur d’une œuvre)
(**) (en théologie l’interprétation d’un texte qui cherche à passer du sens littéral à un sens spirituel ou mystique. On parle aussi pour ce procédé d’anagogisme).



La croisée des chemins

La croisée des chemins
– Chemin solitaire ou pérégrination de groupe –

oooOooo

« Mieux vaut-il être seul, que mal accompagné » ?

Sachant que le véritable cheminement intérieur, est par définition « Seul en Soi ». Mais alors, tout comme la Vacuité n’est pas le vide, la «Méditation en Soi », n’est pas l’isolement pour autant.
«Seul en Soi» ne serait dès lors, si toutefois cet état est véritablement Réalisé, qu’une forme de l’Intrication Suprême au Tout.
Puisque, «Tout est en Un», et que «Un est en Tout».

 « Depuis plusieurs siècles l’humanité est empêtrée dans une mosaïque de systèmes de croyances absolutistes sur une planète trop petite, où les religions finissent par entrer en contact les unes avec les autres avec de puissants effets de frictions (à tout le moins !) – Par définition, tout système de croyances sacrées, se veut « Absolu » et non négociable. Les avantages qui en résultent à l’intérieur d’une telle communauté (Référents communs – Régulations des comportements – Perception d’un sens et d’une justification à l’existence), deviennent des dangers mortels lorsque les systèmes religieux viennent à se télescoper. Menacé de voir ses croyances relativisées, l’homme perd alors ses appuis. Depuis toujours, pour son cerveau, une croyance n’a d’efficacité que si elle est partagée par le plus grand nombre. Il faut donc convertir les autres ou les réduire. D’où les heurts qui se produisirent dans le passé et se produisent encore aux points de contact entre les différentes entités religieuses dans un monde globalisé.» S. Bohler.

Groupes, communautés, mouvements divers et variés, pourquoi et comment l’homme a-t-il toujours recherché le regroupement, la communion, ou l’association dans tout type de structures, qu’elles soient culturelles, sociales, religieuses ? Au fil des temps, beaucoup de ces rassemblements communautaires devinrent de plus en plus imposants, voire, très souvent hégémoniques. Alors, on va dire, que c’est par esprit social sans doute, ou par sens de la convivialité, mais pas seulement, peut-être aussi par une véritable crainte de la solitude. Effectivement, « Seul en Soi » peut affoler certaines zones de notre cortex ! Et parfois, à force d’être confronté, puis soumis à cette charge des champs d’informations environnants, souvent véritable pollution mentale, psychique et émotionnelle, on en arrive donc à perdre le sens profond de sa propre Vie intérieure.

Certaines zones du cerveau sont donc axées sur cette recherche de la sécurité, du confort mental, et on va voir que nous sommes peut-être un peu orienté par un instinct grégaire, bien partagé par toute une partie du vivant.
En apaisant la tension dans le gyrus cingulaire, cortex frontal entre autre, par cette appartenance à un même groupe d’individus, à l’unisson dans la même structure – on va retrouver un peu le principe de l’entitativité – le groupe devient alors une quasi « entité » à laquelle on appartient. Même si des individus peuvent changer, le groupe demeure comme une entité phare à laquelle on peut se raccrocher et donc se sentir sécurisé. Cette « sécurité » procurée par un tel groupe, semble apaiser réellement tous les membres de la même communauté. C’est le « rôle » du cortex cingulaire que de nous inciter à rechercher la sécurité, à essayer de limiter l‘entropie due aux chaos et aux incertitudes d’une existence en solitaire ou en trop petit groupe. Cela remonte à nos lointaines racines d’Homo sapiens, qui après Homo habilis et Homo erectus, vivait en très petits comités dont le seul objectif était la recherche de nourriture et la sécurité vis à vis des prédateurs. Quelques 200.000 ans plus tard, commence une forme de sédentarisation, due à l’agriculture naissante et à l’élevage.

Ainsi se formèrent les grands regroupements qui prospérèrent jusqu’à former plus tard de vastes agglomérations : à Sumer en Mésopotamie, en Egypte, aux Indes…Mais se posa alors le problème de l’anonymat, qui était totalement inconnu dans les petites communautés. Les individus inconnus devinrent donc l’objet de crainte et de méfiance. Et ainsi, c’est ce cortex cingulaire, toujours en quête de sécurité, qui incita à la création des cérémonies de groupes, des rituels, des communions et participa de ce fait à rapprocher les individus, et à participer ainsi à l’instauration de la confiance et de la sûreté. La nature plutôt grégaire de l’homme, s’en trouvait de ce fait confortée. Car, ce n’était plus les prédateurs qui étaient craints, mais « les autres », les étrangers dont on ignorait les intentions. Et donc l’élaboration de rituels fut conçue, afin de remédier en partie à ces inquiétudes.

Les cérémonies se structurèrent alors en rites, qui avaient une action véritablement apaisante. Le cerveau était ainsi détendu, tranquillisé. Ce fut sans doute le début de l’approche « religieuse », lorsque l’on y fit participer les dieux qui régissaient alors, en ces temps lointains, la vie et la mort, la foudre et le tonnerre, les cultures et les fécondations, la pluie et le beau temps ! etc…
De plus, il a été observé que ce cortex est vraiment « friand » de répétitions de ces rituels apaisants. En effet une étude scientifique mené par Martin Lang, tente à démontrer que le cerveau est continuellement à la recherche d’une réduction du degré d’entropie dans son environnement. Le cerveau lutte contre le chaos et le désordre. Et le cortex cingulaire antérieur est un « obsédé » de l’ordre et du contrôle !

La répétition de ces rituels fut donc de mise, qu’ils soient oraux : chants, cantiques, mantras ; ou gestuels, comme se signer avec un rituel-signature du groupe auquel on appartient. Tout cela peut porter sur diverses options lorsqu’il s’agit de groupes importants, comme avec les groupes chamaniques, les assemblées religieuses, et de nos jours, les manifestations sportives de masse. Ces dernières étant aussi, dans cet autre registre, très friandes de ce genre de démonstrations, mais également les mouvements politiques, le monde militaire et tout type d’obédiences.
On peut aussi retrouver cette tendance à répéter un rituel, même au niveau individuel, sans que ce soit pour autant un TOC, (trouble obsessionnel compulsif), ni être taxé de TOCqué pour autant !. L’exemple bien connu est celui d’un tennisman espagnol renommé. Tout le monde a assisté au moins au début de l’un de ses matchs, et aura pu remarquer cette série d’enchaînement de gestes quasi compulsifs, et qui se déroulent exactement dans le même ordre rituel à chaque prise de balle : Le joueur commence par remonter son short, ensuite nettoie énergiquement la ligne de court avec ses tennis, puis tapote ses deux semelles avec le tranchant de sa raquette, puis soulève l’épaule gauche de son T-shirt, puis la droite… puis se touche le nez, et l’oreille droite. A cet instant , il est prêt à servir . Mais c’est plus un rituel de confiance qu’un véritable TOC, selon les spécialistes !

Les expériences et études de plusieurs scientifiques de l’Université de Heidelberg ont aussi mis en évidence un effet progressif, selon la taille de l’agglomération, sur l’activité du cortex cingulaire. Pour résumer, plus la ville est grande, plus le cortex cingulaire « s’affole ». Il en résulte une hyperactivité de l’amygdale cérébrale, centre des émotions pouvant déclencher l’angoisse, l’inquiétude, la peur, voire l’agressivité. Des caractéristiques propres aux grandes agglomérations. On va vraisemblablement moins les retrouver dans un paisible petit village de 300 habitants par ex., là ou tout le monde se connaît.
Cette recherche de « communion » avec d’autres personnes de même appartenance, est peut-être aussi favorisée par l’influence de l’égrégore du groupe auquel on adhère. Alors, égrégore et/ou champs morphiques ?

On pourrait effectivement être tenté d’établir une passerelle avec les champs morphiques de Rupert Sheldrake, quant aux différentes phases expérimentées. R.Sheldrake évoque ces champs d’informations, qui semblent régir et structurer les groupes de tout type. Mais ces champs interagissent plutôt avec les structures physiologiques, mentales ou psychologiques. Et de plus, ils seraient d’une nature telle qu’ils perdureraient au fil des siècles. Mais leur origine reste encore une énigme. Est-ce dans un espace d’informations primordiales, non matériel donc, hors espace-temps ?

Alors que les égrégores, qu’ils soient religieux, sportifs, (on peut en « apprécier » les manifestations ces temps-ci!), politiques, sectaires, conspirationnistes ou autres… semblent plutôt être le résultat d’une auto-alimentation de l’information par le groupe lui-même.

Concernant les champs morphiques, des centaines d’expérimentations viennent en appui à ce constat : Des animaux d’une même race par ex., peuvent « capter » une information de l’espèce à laquelle ils appartiennent, quelque soit la distance qui les sépare. Pour exemple, plusieurs expériences furent conduites entre Londres et Sydney en Australie, sur de petits groupes d’une même espèce, des mésanges bleue en l’occurrence. (Magnifique petit passereau bleu ciel et jaune, très vif et « intelligent » selon R Sheldrake – « la Mémoire de l’Univers ») avec des résultats très surprenants.
En résumé, les expériences consistèrent à « éduquer » un petit groupe de mésanges bleue dans un laboratoire près de Londres. Les expériences s’échelonnèrent sur 3 à 4 mois, tant était complexe les épreuves de
labyrinthe que les mésanges devaient apprendre à résoudre, pour au final, aller chercher leur récompense, précisément au bout de ce labyrinthe. De nombreuses fausses pistes, des voies sans issues etc. compliquaient l’épreuve.
En fin d’exercice sur env. 3 mois1/2, les mésanges lâchées à l’entrée, ne mettaient que quelques minutes pour atteindre l’issue gourmande de la fin du parcours.
Une équipe de scientifiques australiens fit donc le même protocole. Même labyrinthe complexe, mais avec des mésanges australiennes cette fois. Elles n’avaient jamais été sorties de leur milieu. La seule chose en commun avec les consœurs anglaises, c’est l’ADN de l’espèce. Les informations contenues dans un champ morphogénétique pourraient s’intriquer avec l’ADN de l’espèce concernée.
Et là, ce fut une surprise. Les mésanges australiennes semblaient nettement plus douées que les british. Alors que celles-ci avaient eu besoin de plusieurs mois pour trouver le code d’accès et déjouer donc tous les traquenards du labyrinthe, les australiennes mirent moins de 15 jours ! Que s’était-il,passé ? Surtout que plusieurs types d’opérations semblables furent conduites avec d’autres espèces et avec les mêmes résultats, même si ces expériences ont été contestées, arguant du fait que les champs morphogénétiques ne sont pas encore attestés par l’ensemble du courant officiel de la science. Mais l’on sait bien, qu’au cours des siècles passés et encore maintenant, que la science n’est pas toujours parole d’évangile !

La circulation de l’information dans ces champs, spécifique à chaque espèce, a donc bien été testée, quelque soit la distance, et observée chez toutes ces races: oiseaux, canidés, singes, souris, etc… Et l’homme n’y échappe pas, surtout s’il a une tendance « grégaire » bien marquée.
On retrouve donc des dénominateurs communs – égrégores et champs morphiques – sur ces informations qui circulent dans des contextes bien établis, et procurant entre autre, pour les humains, comme pour les animaux, ce sentiment d’appartenance à une structure bien déterminée, l’assemblée, le groupe, la secte ou bien la meute. Cela entraîne donc un état, soit d’apaisement, soit de sécurité, impulsant parfois de la vigueur, quand ce n’est pas plus !. Parfois pour les humains, procurant un confort intellectuel et/ou émotionnel réconfortant pour le cortex cingulaire antérieur, toujours en quête de formules pour tenter de réduire l’entropie inhérente à nos existences. Alors, nous avons le choix – c’est beaucoup dire ! – entre l’option des flux d’informations imprégnant les groupes et autres assemblées, ou le cheminement plutôt « solitaire », limitant ainsi au mieux, les zones d’influences ou de turbulences pas toujours bénéfiques.

R Shekdrake met l’accent sur la source de l’information : les champs morphogénétiques, entre autres – plutôt en liaison avec de l’information déjà contenue dans l’AD, et qui se complexifie au fil des générations –

Alors que S Bohler scrute et détaille la biologie du fonctionnement de cette partie de notre cortex frontal qui participe à notre comportement.

Il m’a semblé intéressant de comparer ces deux approches qui nous informent sur les influences que nous subissons à partir de ces champs d’informations extérieurs, et souvent pour ne pas dire toujours, à l’insu de notre plein gré ? Comme dirait l’autre.
Rupert Sheldrake (Dr en Philosophie – Dr en Biochimie – Physiologie)
Sébastien Bohler (Dr en neurosciences)

On pourrait citer les travaux d’un psychologue italien dont malheureusement j’ai oublié le nom, qui avait étudié le comportement des groupes divers et variés. Il en ressortait que la manipulation des groupes peut modifier totalement le psychisme des individus, pour peu qu’ils soient bien intégrés à ce groupe. L’expérience d’un rassemblement de quelques centaines de personnes par ex. – des gens lambda, bons pères de famille, sans histoire, avec une bonne éducation sociale etc.. . Vous les rassemblez, et sur une tribune, vous placez un orateur hors pair, un tribun habile et un tantinet manipulateur, spécialiste de la harangue. Son discours aura été préparé avec soins et ne comportera que des phrases courtes, percutantes et n’hésitant pas à faire appel à la répétition. Il faut enfonce le clou !
Et ces bons pères de famille, ces braves gens, pourront se transformer en énergumènes fanatisés et violents, qu’ils ne sont absolument pas dans leur état normal. La création d’un égrégore fera partie du résultat. Et beaucoup deviendront alors « accroc » à ce type de rassemblements.

Patje Seko

Choix de Conscience – Choix de vie –

Choix de conscience
Choix de vie
Choisis !
=-=

En toute conscience et dans cette dimension, nous sommes à nous-même notre propre juge – Dès lors, sans aucun jugement radical vis à vis d’autrui, sans esprit dogmatique, sans aucune prétention à vouloir convaincre qui que ce soit – Surtout pas ! – Ce serait une piètre et si dérisoire illusion ! Mais simplement, tranquillement, poser un questionnement, lancer des réflexions qui n’engagent bien évidemment ici que leurs auteurs, présents ou passés. Ainsi que des témoignages pour information éventuelle, envers ceux qui peut-être, n’auraient pas eu l’occasion d’aborder cette autre façon de considérer la vie.

Où il est donc question d’un choix de vie, en toute conscience, sur la façon d’opter, ou non, pour une alimentation qui réduit ou supprime les aliments carnés. Pour parler clair, qui réduit ou rejette le fait de se nourrir d’animaux. Il n’y a là aucune agressivité, mais bien une évidence. Lorsque l’on tue – et je ne m’attarderais pas sur les méthodes souvent abominables – on fait cuire ensuite un morceau découpé d’un animal mort, que l‘on peut appeler viande, c’est bien un morceau de chair. Nous savons que ce terme de viande vient à l’origine, d’une expression du Moyen-Age qui désignait le « repas qui maintient la vie », et qui n’était composé bien souvent, à l’époque, que d’aliments d’origine végétale, et animale pour les rares produits laitiers et autres sous produits animaux. Même Rabelais parle de « viande exquise », lorsqu’il prépare des poires au sucre et au vin !

Effectivement, en ancien françois, « viande » signifiait ainsi – nourriture – Le terme d’origine : vivenda, signifiant en latin: « ce qui sert à la vie », soit les légumes, les céréales, les légumineuses et galettes, qui était le menu du quotidien, avec les produits laitiers pour ceux qui en avaient les moyens. La viande réservée le plus souvent aux riches seigneurs, et autres possédants, était, en tant que « chair animale », désignée par le vocable de la même famille : la carne. Qui donna bien sûr le terme de carnassier.
Et de fait, attesté au milieu du XIe siècle, le terme viande l’emportera donc sur la carne, dans le langage courant, et s’emploiera ainsi à l’instar du latin, pour qualifier tout ce que l’on mange.
Mais, comme il a été justement dit, dans un lointain passé :
«  Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme, mais ce qui en sort» – dixit Mathieu, je crois ?

Soit – mais ce qui en sort, ne peut-il pas être aussi influencé, en une certaine mesure, par ce que l’on ingère ? Car – « Nous sommes ce que nous mangeons » (!) disait déjà Hippocrate, 460 ans avant J.-C.

Le simple exemple basique d’une mauvaise digestion qui peut effectivement rendre, soit quelque peu irritable, soit légèrement dépressif, si la qualité du met était douteuse, soit anxieux du fait d’un métabolisme perturbé – dans les cas extrêmes bien sûr. Des mets trop riches, voire trop arrosés etc. peuvent effectivement rendre la personne agressive, violente ou au contraire, indolente. Bref tout ce que l’on ingère agit, via notre métabolisme, sur notre état physique et notre psychisme, et de plus, il y aurait possiblement un autre type d’influence, mais plus « ésotérique » celle-là, et donc non reconnue par la science. Ce serait celle de ces champs vibratoires qui entourent et imprègnent le vivant, et dont les fréquences « perturbées », pour le moins, imbibent la chair de l’animal. Car la terreur, la panique et autres détresses sont ressenties par cet animal dans son parcours vers la mort, par abattage ou autre supplice. Et cela imprégnerait donc sa chair … en dehors du fait principal, que nous lui avons ôté la vie.


On peut ainsi s’interroger à ce sujet, sur le comportement de ces Porteurs de Lumière du lointain passé, à plus proche de nous, qui dans la majorité des cas, s’abstenaient de manger de la viande.
Ainsi,
Pourquoi Siddhârta Gautama ?
Pourquoi les Esséniens ?
Pourquoi Yeshoua ? Dans la version essénienne ?
Pourquoi Pythagoras ? Et les pythagoriciens ?
Pourquoi Apollonius de Thyane ?
Pourquoi les Cathares ?
Pourquoi le Mahatma Gandhi ?
Pourquoi une grande partie des Sages de l’Inde ?
Pourquoi la plupart des Mystiques Soufis ?
Pourquoi les Kabir ? Et les Rabindranath Tagore ?

Pourquoi tous ces grands esprits, plutôt venus en majorité d’orient, surtout au « début » de cette quête de l’Absolu, du moins, à ce que l’on en sait, mais aussi ces occidentaux – qu’ils soient Penseurs – Scientifiques – Philosophes – etc… avaient opté naturellement pour cette façon de se nourrir ? Ce que nous rappelle, sur un mode pour le moins « fortissimo », Marguerite Yourcenar :  «Tout comme Zénon, il me déplaît de  digérer des agonies » !
Tout est dit !

Petit tour d’horizon des réflexions sur ce sujet :
Leonardo DA VINCI :«J’ai rejeté la viande depuis très tôt dans mon enfance, et le temps viendra où les hommes, comme moi, regarderont le meurtre des animaux comme ils regardent maintenant le meurtre de leurs semblables ».
Léon TOLSTOÏ : « Si l’homme cherche sérieusement et honnêtement la Voie de la Morale, la première des choses qu’il doit abandonner, est la consommation de viande »
PYTHAGORE : « Quel crime d’engloutir des entrailles dans ses entrailles, d’engraisser avidement son corps d’un autre corps, et de vivre de la mort d’un être vivant comme nous! »

Et bien sûr SOCRATE – PORPHYRE – PLUTARQUE – l’exubérant EMPÉDOCLE – Plus à l’orient, CONFUCIUS : «Quiconque a entendu les cris d’un animal que l’on tue, ne peut plus jamais manger de sa chair – Ne faîtes pas à autrui, ce que vous ne voudriez pas que l’on vous fasse » (déjà lu quelque part il me semble, mais ici, ça date de 2500 ans !)

Mais aussi :
Arthur SCHOPENHAUER : « Le monde n’est pas une chose, et les animaux ne sont pas des produits pour notre usage et notre consommation. Plus que la miséricorde, nous leur devons la justice »
Francis BACON  – un peu excessif quand même ce cher Bacon : « Si vous étiez convaincus qu’en donnant de la viande à vos enfants, vous leur communiquez tous les vices, vous arrêteriez cette main malfaisante et vous aimeriez qu’elle se desséchât plutôt que de lui faire exécuter un tel acte » –
BOSSUET – Le théologien, évêque de Meaux : « Comme dernière conséquence du meurtre des animaux, le sang humain, abrutit, ne peut plus s’élever aux choses de l’Esprit »
Alphonse de LAMARTINE:« Ma mère en était convaincu et j’ai gardé à cet égard, ses convictions que tuer des animaux pour se nourrir de leur chair et de leur sang, est l’une des plus déplorables et des plus honteuses infirmités de la condition humaine. C’est une de ces malédictions jetées sur l’homme ».
MICHELET philosophe :« Le régime végétarien ne contribue pas pour peu de chose, à la pureté de l’âme – Spectacle étrange que de voir une mère donner à sa fille, qu’hier encore elle allaitait, cette grossière alimentation de viandes sanglantes » –
Thomas EDISON – Ingénieur américain inventeur de l’ampoule et du cinéma :«Je suis végétarien et anti-alcoolique – Ainsi je peux faire un meilleur usage de mon cerveau »
Georges-Bernard SHAW (Nobel de littérature) : « Tant que nous sommes nous-mêmes les tombeaux vivants d’animaux assassinés, comment pouvons-nous espérer des conditions de vie idéales sur cette Terre ? » …
etc.. etc…avec parfois des outrances dans la manière de dire les choses, mais souvent une réelle sincérité me semble-il.

Alors on ne va pas détailler pour ERMERSON – Albert. EINSTEIN – Georges SAND – Dr Albert SCHWEITZER – JJ ROUSSEAU – Jiddu KRISHNAMURTI – Lanza Del VASTO – Professeur Théodore MONOD…

Bref, pourquoi tous ces êtres, d’un certain niveau d’évolution pour la plupart, pourquoi refusèrent-ils de se nourrir de cadavres d’animaux ? Ou, pour certains, émirent-ils au moins une opinion plus que favorable envers cette option ?.
Cela m’avait toujours interpellé dès ma plus jeune adolescence, et pourtant je l’étais déjà végétarien, par mes parents disons à 90 %. Mais ensuite est arrivé le temps où l’on se pose réellement la question du « Pourquoi ? ». Pourquoi cette nature si grandiose, si harmonieuse par certains côtés, porte-t-elle en elle la survie des espèces, assez majoritairement, par le biais de la prédation et donc de la mort de l’autre? Ne sommes-nous alors qu’un simple animal prédateur, comme les autres animaux carnassiers, sur ce point de vue spécifique de la nourriture? Ou bien, la conscience du respect de la vie précisément, doit-elle faire la différence ?

En tant que jeune ado à l’époque, ce « pourquoi ? » m’interpellait souvent. Mes parents m’avaient transmis tout naturellement cette nourriture du potager de notre campagne picarde – (Neuilly Saint-Front n’était pas un village végan !) – sans doctrine, ni même grande réflexion à ce que je me souvienne. Oui c’était naturel. Mais plus tard je voulus approfondir un peu la question.

Tous ces personnages divers et variés, souvent avec une certaine grandeur d’âme pour beaucoup, sont-ils à classer dans la rubrique des végans fanatiques, des spécistes et autres dogmatiques parfois violents ! (ça n’existait pas encore à l’époque)
Aurions-nous alors le pouvoir de transmuer le cadavre animal ingéré, de « digérer ces agonies »  comme le dit M. Yourcenar et les transmuer en effluves embaumantes et nourricières ? Mais ici, ce n’est qu’un problème de microbiote !
Serions-nous à ce point plus évolués ? Accepterions-nous de « souiller » ce Temple dans l’homme, qui nous a été offert pour cette existence ? Par ces « viandes consacrées aux idoles » de la société de consommation, ou souvent règnent l’avidité, le désir insatiable, et autres addictions ?
Car, selon des réflexions plusieurs fois entendues de la part de certains « spiritualistes », ceux-ci sont persuadés pouvoir « dépasser et compenser le caractère nocif du cadavre » en le « transmuant par la seule force spirituelle » dixit ! Un certain Dr. suisse, affirmait : se mettre en « fréquence requin » pour digérer la chair animale ! (dixit)

En dehors de toutes théories controversées du reste, sur la véritable nature de l’homme – à savoir – est-il par sa nature animale, un simple omnivore-carnassier pensant, et de par sa nature spirituelle, un végétarien conscient? Il y a vraisemblablement un choix, et donc celui-ci lui appartient.
Car ainsi, selon cette optique, l’on peut mieux comprendre le comportement de tous les « Porteurs de Lumière », mais aussi sur d’autres fréquences, de toutes ces belles âmes qui ont, à leur manière, participé à apporter un peu de lumière dans ce monde.

L’homme n’a-t-il pas souvent tendance à se donner bonne conscience lorsque l’on aborde ce sujet, en avalisant tout ce que proclament une bonne majorité de scientifiques, biologistes et autres. A savoir : « l’homme doit manger de la viande pour vivre ! » Alors que nombreux sont ceux qui vilipendent dans le même temps ces mêmes groupes de scientifiques, et parfois à juste raison. Mais alors, pourquoi donc leur donner raison précisément lorsque ceux-ci affirment que l’homme est un carnivore par nature ? Et par conscience ? On dit omnivore, (ça heurte moins la conscience), mais la consommation moyenne par ex. aux USA est de 120 kilos de viande par habitants et par an, et l’on tue ainsi 45 milliards d’animaux par année sur cette terre ! – Source INRA 1997). Depuis ça a dû changer à la hausse. Effectivement, en 2018, on parle de 1380 milliards d’animaux abattus chaque année de part le monde, pour la nourriture humaine !

Agissant ainsi, l’homme ne rechercherait-il pas plutôt de bonnes raisons pour poursuivre tranquillement son petit festin carné ? A sucer paisiblement ses os de poulet, à dévorer ses entrecôtes ?
Dans ces viandes il y a de la souffrance, de l’angoisse, de la mort imprégnée dans chaque molécule. Le champ d’information existant n’est pas à l’usage unique de notre intellect. Il serait partout dans la nature, et l’imprégnation des cellules en fait partie.

L’animal, lors de la mise à mort dans l’abattoir, est pétri d’angoisse et de terreur. Le veau, le bœuf, l’agneau, bref tout animal sent la mort de loin. Qui a pu voir ces animaux essayant de s’échapper d’un camion lors du débarquement, sur les parkings de l’abattoir ? Fous d’angoisse et de terreur à l’odeur de la mort qui les attend ? Ce n’est pas du sentimentalisme, c’est une prise de conscience devant la souffrance infligée par des humains, simples employés qui se sont sans doute comme « blindés» à la souffrance, à des créatures vivantes et sans défense. Capables d’éprouver des émotions, puisque étant doté comme les humains d’un corps astral comme l’on dit, et donc capables de pressentir l’angoisse de leur funeste destin aussi.

Choix de Conscience – Choix de Vie – Choisissons.

Patje SEKO

QUI PENSE ?

 

             « L’existence n’est qu’un interlude dans l’Infini de la Conscience »

                                                                 
                                                              L’âme
                                                          Le cerveau
                                                   Les microtubules
                                              L’intrication quantique



Qui Pense ?


Faisons un tour rapide du propriétaire.
Le cerveau = 100 milliards de neurones –
C’est sans compter sur les 200.000.000 de neurones de l’intestin et les 40.000 du coeur ! Et le reste…
Chacun de ces neurones contient entre 1000 et 10.000 synapses.
Et chacun d’eux est également constitué de microtubules, véritables systèmes nerveux et « circulatoire » des cellules, et qui sont dotées d’une forme d’intelligence élémentaire comme cela a été démontré dans l’étude d’organismes unicellulaires sans cerveau et sans synapse donc, et cependant capable d’actions « intelligentes » simplement au moyen de microtubules.
Peter Gariaev avait déjà démontré dans ses études sur l’ADN, que l’architecture dynamique de tout le processus dérivait de l’intrication quantique. Et, dans le cerveau, les microtubules sont le principal siège de cette intrication quantique.

Les synapses eux, fonctionnent comme des interrupteurs, qui interviennent des centaines de fois par seconde, pour un nombre d’opérations déclenchant environ 1015 processus / seconde. Mais là, ce n’est pas encore la conscience. L’idée prépondérante dans les milieux mainstream voudrait que ce cerveau ne soit qu’une sorte de bio-ordinateur fabriquant de la conscience, « tout comme le foie fabrique la bile. ».

Mais deux éminentes figures de la physique théorique et des mathématiques, à savoir: Roger PENROSE (Nobel) – et de la neurobiologie : Stuart HAMEROFF – vont démontrer le total inverse, en détaillant la façon dont émerge le mécanisme de la conscience, et le rôle du cerveau qui ne serait en fait qu’un transducteur d’informations pré-existantes. Ces deux scientifiques seront bien naturellement contestés, voire vilipendés, par d’autres scientifiques bien-pensant, ou même par des journalistes dits scientifiques, que le simple fait d’évoquer une conscience extra-neuronale (comme en parle également le Dr.Charbonnier, avec la CIEN « Conscience Intuitive Extra-Neuronale ») exaspère au plus haut point.

Ces deux scientifiques sont donc parvenus à mettre sur pied le plus sophistiqué des modèles biophysiques en mesure d’expliquer comment émerge le mécanisme de la conscience, et quel est le rôle exact du cerveau dans ce processus. Et là il faut rentrer dans ce que l’on appelle, l’intrication quantique, mais au niveau des microtubules du cerveau. Ces microtubules sont les éléments constitutif du cytosquelette, l’architecture mécanique interne des cellules. On peut imaginer un épi de maïs, taille quelques nanomètres de diamètre, dont les grains représenteraient la tubuline. Cette tubuline matérialise la structure la plus profonde des neurones, et garantit la connexion collective. Dès lors ce sont ces microtubules qui autorisent le transport des neurotransmetteurs. On estime qu’il y a environ 1018 tubulines dans notre cerveau.
C’est-à-dire 10.000.000.000.000.000.000.- attention à l’inflation !

Ces microtubules s’occupent de tout dans les cellules, en organisant la forme, la fonction etc… tout ça en communiquant avec l’ADN nucléaire. Elles sont donc « intelligentes » ainsi qu’on a pu l’observer chez la paramécie, organisme unicellulaire qui est capable de nager, d’apprendre, d’éviter les prédateurs, de trouver de la nourriture, et de se reproduire. Tout ça sans cerveau bien sûr, donc sans synapse rien que des microtubules.

La tubuline présente en très grand nombre comme on l’a vu, serait en quelque sorte identique aux circuits « on-off » d’un ordinateur. Cette protéine donc, découverte par Hameroff, jouerait le rôle de q-bits – bits quantiques –
Et les microtubules sont le lieu idéal pour ces tubulines qui peuvent y rester un certain laps de temps en état de superposition quantique, jusqu’à ce qu’un effondrement de la fonction ondulatoire – une décohérence – induise un « moment de conscience ». Cela se produit en moyenne 40 fois par seconde – ce sont les 40 hz que l’on retrouve dans l’EEG – C’est une moyenne – l’amplitude irait de 10 Hz à 100 Hz.

Alors « Je pense donc je suis » Est-ce bien sûr ? – A savoir, « Etre » en totale indépendance et autonomie de Conscience ? – Sans en venir à dire que « nous serions pensés », comme cela était déjà suggéré dans d’anciennes traditions, mais, que nous serions environnés – ce n’est pas le bon terme, car cela se passe sans doute en dehors de l’espace-temps (?) – d’un potentiel informatif de nature quantique, et penser serait alors comme faire un choix, prendre telle ou telle orientation, de manière instinctive ou intuitive, c’est selon (!) pour chaque pensée, mais le plus souvent tout cela inconsciemment. « Rien ne se perd rien ne se crée», le flux des pensées pourrait ainsi en être l’exemple, par ce bio-feedback permanent, entre les sphères des pensées humaines, et ce Cloud ? Ce ne serait alors qu’une simple affinité vibratoire, pour tel ou tel type d’informations, par similitude de fréquences pourrait-on dire, qui déclencherait la connexion. Faire un choix instinctif, ou intuitif, dans les rayonnages quantiques d’une Librairie invisible, où figurent des milliards d’options… à l’infini !

Donc le libre-choix existerait bel et bien puisque l’on « choisirait » nos fréquences en fonction de nos orientations intérieures. Mais c’est sans compter sur les multiples influences externes, parfois « parasites », pouvant émaner cette fois de ces champs morphiques, mais sans doute le plus souvent, d’égrégores de tout type, culturel, religieux, politique… et autres champs d’informations, tel que l’inconscient collectif et autres sphères d’influences, qui eux, peuvent orienter nos choix, là encore totalement inconsciemment, ou presque.
Cette conscience fonctionne un peu de manière alternative, avec du 40 Hz en moyenne ! Et Enedis n’a rien à voir ici ! Donc, un peu comme le courant alternatif de la lumière, et cependant, tout nous paraît d’une si belle fluidité – pour la conscience comme pour la lumière – même si parfois il peut y avoir des sautes ou même des coupures de courant, ce que l’on appelle disjoncter !

Ces moments de conscience se produisent lorsque qu’environ 109 tubulines sont en état de superposition quantique – à cet instant précis nous n’aurions pas encore conscience de l’information – ce n’est que lorsque se produit l’effondrement de la fonction d’onde – la décohérence – que jaillit un instant de conscience, un « micro-instant » (?), qui sera renouvelé x40 dans la seconde en moyenne. Cet effondrement de la fonction d’onde, a été vérifié d’une manière très sophistiquée. Il se déroule, non pas à travers un processus de mesure, comme dans les autres expériences menées en labo par ex., mais à travers la gravité quantique, lorsque ce seuil de 109 tubulines en état d’intrication est atteint au niveau des microtubules.

Le plus étonnant, et qui va dans le sens de cet antique axiome, venu d’orient, me semble-t-il ? « L’homme ne pense pas, il est pensé » – c’est un peu ce que Penrose et Hameroff, avec un raisonnement très rigoureux unissant physique quantique et neurobiologie, révèlent lorsqu’ils avancent que l’origine de la conscience n’est donc pas le cerveau, mais un « Monde Absolu » – une écume quantique sur l’échelle de Planck. Le cerveau n’étant utilisé que comme transducteur quantique d’informations – La-dite information résidant dans le « champ de Plank » 10-33 De fait nous interagissons à chaque instant avec ce qu’il y a de plus fondamental dans l’Univers. Nous serions bien en quelque sorte, un peu les enfants de l’Univers. Cela peut-il confirmer le fait qu’il y aurait alors une espèce de « Cloud » – « Inconscient collectif » de Jung ou « Ordre impliqué » de David Bohm, qui participerait de près ou de loin, à notre «auto-éducation» ?

Autres retrouvailles entre Science & Conscience.
Lors du congrès berlinois sur le thème « Unité et multiplicité », le suisse Richard ERNST (P.N.) Spécialiste de Résonance Magnétique Nucléaire – Prix Nobel de Chimie en 1991 – se retrouve, au terme de ce congrès avec tous les conférenciers, main dans la main avec un certain Tenzin Gyatso. Il subit alors une sorte d’électrochoc qu’il qualifie lui-même de « véritable foudroiement intérieur » – Pas étonnant que quelques années plus tard, il ait invité celui qu’on connaît mieux sous le nom de dalaï-lama.
Cette invitation du 4 Août 2005 –
« Dans le grand auditorium de cet antre zurichois de la science mondialement réputé, qu’est – l’Institut Fédéral de Technologie – 2000 scientifiques et amateurs de sciences sont venus écouter les 6 scientifiques de renommées (génétique – neurobiologie – psychologie – sociologie) et le dalaï-lama Ils ont planché durant 6 heures sur le thème « Peur et anxiété ». La veille, le DL aura déjà écouté un aréopage de chercheurs et d’ingénieurs sur l’initiative du Dr Wolgang KECHT directeur du département des neurosciences.
Deux mois plus tôt, le DL était en conférence à Göteborg en Suède avec deux poids lourds du monde des troubles psychologiques, avant l’apothéose à venir à la mi-novembre à Washington, avec quelques 30 000 participants qui ont débattu sur le thème «  Dialogues entre les neurosciences et la société » –
Traditions spirituelles millénaires et découvertes actuelles convergent-elles ?
« Dans un article paru dans la revue de la célèbre académie américaine PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences) il ressort que des ondes gamma de haute amplitude ont été enregistrées par les électroencéphalogrammes disposés sur le crâne de moines bouddhistes ayant pratiqué l’art de la méditation depuis des décennies. »
Ces études ont démontré que les résultats acquis demeurent stables dans le temps.

« Par ces travaux, les chercheurs bouleversent les « certitudes du passé » par lesquelles il était affirmé, concernant le cerveau, « que tout se joue avant l’âge de six ans » Cette « vérité » qui s’appuyait sur la disparition graduelle et attristante des neurones, était une vision « fixiste » , et elle eut cours durant des décennies !
Elle fut même en 1990 – ce n’est pas si vieux que ça ! – l’objet d’un best-seller du Psychologue Fitshugh Dodson.
Mais voilà – rien n’est figé, heureusement –
Virage à 180 ° donc – : Il est attesté que notre cerveau peut évoluer sans cesse jusqu’à la mort – tout dépend de ce que nous en faisons. Jouez de la musique, des dendrites surgiront ici, faites du tennis, elles surgiront là – arrêtez tout – les neurones s’étioleront.
« De nouveaux neurones peuvent donc « pousser » se réjouit Wolfgnag Knecht – on en est persuadé depuis 14 à 15 ans. Cela démolit un dogme centenaire et il nous faut réécrire tous les vieux ouvrages ! »

Quant à Richard Ernst, il affirme « Je ne suis pas religieux, et n’appartiens à aucune confession » et Wolgang Knecht d’ajouter « C’est rafraîchissant pour nous d’avoir de nouvelles perspectives. C’est comme cela que surgissent les idées nouvelles. Je ne suis cependant ni religieux, ni bouddhiste ! ». Simple attrait de la confrontation des idées, qui, il y a quelques années à peine, n’aurait même pas été envisageable dans un congrès scientifique de ce niveau. Wolgang Knecht supervise un réseau de 400 scientifiques.

Donc ça bouge de plus en plus dans ce monde de la science, avec des ouvertures vers ce qui était catalogué il n’y a pas si longtemps, de « paranormal » ou «d’ ésotérique ».

Après donc Wolfgang Pauli, David Bohm, Karl Pribam et d’autres encore, on vient de le voir, Hameroff et Penrose ont senti le besoin de pousser le ballon de la science, beaucoup plus loin que les limites du terrain de football sise dans le Jardin de la Conscience. Jardin luxuriant au demeurant, qui peut tout aussi bien abriter moult expériences de conscience, émanant d’origine diverses et variées, et peut-être bien celles d’un certain Temple (!), dans lequel chacun, à sa mesure, tente de repousser, voire de dépasser également d’autres limites, sans toutefois dépasser les bornes !

Pour aller dans le même sens d’une conscience hors les murs !
Kurt GÖDEL
Ce mathématicien très éminent fut appelé par Einstein et von Neumann, qui étaient ses meilleurs amis : « Le plus grand mathématicien logicien depuis deux mille cinq cents ans » !

Ce mathématicien-théoricien n’hésitait pas à dire à ses confrères :
« Il semble que l’on puisse réfuter l’idée que les mathématiques soient une création de l’esprit humain.[…] Cela implique que les objets et les faits mathématiques existent objectivement et indépendamment de nos actions mentales et de nos décisions »

Cela va donc également dans le même sens d’une conscience hors circuits neuronaux, simplement captée et structurée par ceux-ci.

Kurt GÖDEL n’hésitait pas également à bousculer déjà la bien-pensance de ses confrères scientifiques de l’époque, en avançant par ex. – toujours selon une rigoureuse logique mathématique, dont il était l’expert reconnu :

Qu’« il y a d’autres mondes et d’autres êtres rationnels, différents ou supérieurs à nous.
Le monde dans lequel nous vivons n’est pas le seul dans lequel nous ayons vécu, et où nous devons vivre ».

Tout ce qui précède, n’a été bien sûr qu’un simple essai, avec le grand renfort d’auteurs* précieux, afin de tenter de décrypter à ma mesure, le fonctionnement de nos facultés cérébrales. En premier chef, celles que l’on dit mentales donc, émanant de cette conscience cérébrale utilitaire, avec laquelle nous existons tout simplement. Cette conscience neuronale qui nous fait fonctionner plus ou moins bien tous les jours, tant que la fin du CDD n’a pas sonné!

Mais que penser de cette autre conscience dite extra-neuronale, rapportée par tant de témoignages, – de Mr ou Mme Toulemonde, mais aussi des scientifiques, neurochirurgiens et autres etc… – et qui donc, par la force des choses – coma, mort provisoire ou tout autre aventure durant laquelle le cortex est totalement débranché, ou bloqué, inerte donc, avec EEG plat, ont subi les épreuves d’un « voyage immobile » hors normes ? Des rencontres lumineuses, parfois des êtres dits « célestes », etc… Mais toutefois, toujours dans un contexte dual, où les descriptions, les rencontres et autres expériences, indiquent bien que nous ne sommes pas encore dans la Transcendance de l’Unique, mais toujours dans ce schéma binaire: observateur/observé.

Alors plus encore, que penser de cette « Conscience-du-Soi » , hors de toute dualité cette fois? Cette Conscience-Âme qui serait en mesure de s’intriquer avec les Flux d’Informations Originelles, et donc sous forme de Potentialités non-programmées, non dirigées par je ne sais quel « Influenceur de l’au-delà », puisque devant se situer précisément « au-delà de l’au-delà », hors espace-temps, hors Dimensions, donc totalement libres, non dogmatiques, non structurées, non formelles, non personnifiées donc non anthropomorphiques comme c’est trop souvent le cas, en dehors donc de tout aspect dual, puisque « CELA » ne viendrait pas du dehors, mais bien de l’intérieur-même, de cet Intérieur auquel nous sommes intriqués.

Et c’est là toute la différence, semble-t-il, entre ce qui ressort de l’intrication, cette Fusion ultime dans l’UN, et le mode dual qui régit les sphères où règne l’altérité. Même lorsque l’on se revendique ascensionné, parce que l’on sort d’Astral Sup !

C’est comme l’Eau Pure qui jaillissait de cette Source à Laquelle jadis, nous nous désaltérions….et nous avons souvent cette tendance atavique, à vouloir persister à rechercher cette Source comme étant autre que nous, et donc en dehors, dans le ciel, dans les nuages d’illusions de « l’astralité », ou dans les sphères émotionnelles de la dualité, alors que cette Source est déjà là, silencieuse depuis si longtemps, en chacun de nous! Nous l’avons seulement recouverte avec toutes les émanations de l’ego, intellectuelles, mystico-émotionnelles, et d’autres agents perturbateurs étrangers à l’Unité, et qui agissent comme une véritable « cage de Faraday » inversée, brouillant toute information s’élevant de l’intérieur ?

Alors tout cela rejoint-il un peu ce « Monde des Idées » de Platon ? Ce Monde Absolu, tel l’écume quantique sur l’échelle de Planck.  « Penrose, l’un des plus grand expert de la relativité au monde, mais aussi l’un, de ces rares scientifiques suffisamment subtils pour saisir le sens de la réalité, pense que cette géométrie fondamentale qui réside dans l’échelle de Planck, contient toutes les valeurs platoniques, comme la vérité mathématique et les valeurs éthiques, esthétiques. Il ne s’agit cependant pas de valeurs appartenant réellement à l’homme, mais simplement des valeurs auxquelles l’homme accède en utilisant son cerveau comme transducteur quantique d’information. »  

Peut-être donc, faut-il établir de véritables nuances gradatives, entre ce que l’on appelle communément la conscience – de fait majoritairement le mental, l’intellect, le penser, l’émotionnel, toutes manifestations de réflexions qui font appel au schéma dual  présent ici, mais aussi dans ces autres Dimensions ou demeure toujours « la forme sous toutes ses formes », qu’elles soient éthériques, astrales, mentales ou autres, et qui se résumerait à : celui qui pense, et, l’« objet » de ses pensées.
Ce mécanisme est le plus souvent ici, exclusivement neuronal.

Et puis il y aurait cette Conscience qui, hors de toute dualité, hors de toutes réflexions, hors de toutes représentations, hors de tous schémas mentaux, hors de toutes contingences, surgit d’on ne sait d’où – peut-être de ce « Vide quantique qui n’est pas vide » – dépose une Information, selon les affinités perçues, par une forme d’intrication, comme sur un « nuage de Vide » (!), et s’en retourne, croit-on – mais de fait, tout est déjà Là ! dans ce « Monde des Idées » platonique – Il n’y aurait qu’à faire place à ce Silence venu d’Ailleurs, pour peut-être, ressentir et être inspiré par ces Effluves Lumineuses.




(*) Rupert Sheldrake – Jean-François Houssais – Massimo Teodorani – Philippe Guillemant – Christophe Galfard – Julien Bobroff – Guy-Louis Gavet – Jean-Jacques Charbonnier – Régis Dutheil – ….

Il faut citer encore Karl Pribam qui permit que ces réflexions sur la conscience évoluent de potentiel à réalité, pour lui et pour de nombreux autres scientifiques, en démontrant que l’émergence de cette conscience n’est pas le fruit d’un processus linéaire, et fait donc intervenir des potentiels d’informations relevant du domaine quantique.
Penrose et Hameroff ont mis sur pied le plus sophistiqué des modèles de bio-physique en mesure d’expliquer comment émerge ce mécanisme de la conscience, et le rôle exact du cerveau dans ce processus. L’architecture dynamique de ce process dérive de l’intrication quantique, dont les microtubules sont donc le principal siège.




֎

PASSE – PRESENT – FUTUR

Passé – Présent – Futur

Le Grand Écart

« Le temps n’existe point en réalité et la succession des faits n’est qu’une apparence – Tous les faits sont réalisés ensemble – et notre avenir ne s’accomplit pas. Il est accompli. Nous le découvrons seulement ! » 
Anatole France – 1901

« Nos intentions causent des effets dans le futur qui deviennent les futures causes d’un effet dans le présent. Je le répète, ceci est en train de devenir un courant dominant de la physique. »
Jacques Vallée – Astrophysicien, Informaticien.
TEDx Bruxelles – 22/11/11

1901 – 2011 – avec 110 ans d’écart, littérature et sciences, dans des registres bien différents donc, semblent cependant jouer la même partition dans la symphonie de la conscience, à plus d’un siècle d’intervalle ! Cette partition étant interprétée par ces deux auteurs qu’apparemment tout sépare.
Sauf si cet apparent décalage n’était en fait qu’une interprétation erronée de notre part, car il se pourrait bien que toutes ces informations aient toujours été là – comme dissimulées dans les replis du temps – et donc, avant même que nos petits cerveaux ne les débusquent et ne les  décryptent * au détour d’un silence ?


Combien d’auteurs, mais aussi de scientifiques parmi les plus prestigieux, n’ont-ils pas confié que très souvent, une réponse sur laquelle ils butaient parfois depuis des années, jaillissait de manière inattendue et non pas lorsqu’ils étaient devant leurs équations ou leur ordinateur, mais par ex., par un beau matin, tout juste au sortir du réveil. C’est un peu le « Eurêka ! » d’Archimède, non pas devant ses calculs, mais selon Vitruve, dans sa baignoire. L’information était déjà là, comme en suspens, et sans doute un
instant de lâcher prise, de détente, lui a permis de comprendre ce qui devint
la fameuse « Poussée d’Archimède » – tout corps plongé dans l’eau… ressort mouillé. CE2 !

(* décrypter = extraire de la crypte – crypte = espace caché, dissimulé à la vue courante)


Mais alors, des informations de toute nature, peuvent-elles jaillir comme ça, de manière impromptue, puisque n’étant pas le fruit d’un besogneux effort cérébral ? C’est souvent lorsque les tensions cessent, que la solution semble jaillir, tellement évidente. Ces informations ne seraient donc pas le fruit de nos circonvolutions neuronales, mais elles seraient « cueillies » comme des fleurs au bord du chemin. Elles sont là, mais trop souvent nous ne les voyons pas, nous ne les percevons pas, enfermés que nous sommes dans nos schémas mentaux, nos dogmes, souvent archaïques et poussiéreux, nos cages de faraday, qui nous isolent d’un Réel oublié.
Ces informations seraient peut-être là aussi, simplement sous forme de potentiel, et elles émergeraient dès lors qu’une forme de décohérence quantique, les ferait passer du stade de potentiel – onde – au stade de particule – pensées structurées – peaufinées à ce niveau effectivement, par notre réseau de neurones et synapses, ou de ce qu’il en reste ! 

Le « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » de Lavoisier, ne pourrait-il pas s’interpréter alors, (lâchons un peu la bride à l’imagination !) également comme une sorte de Samsâra à l’échelle cosmique, qui concernerait cette fois, l’humanité et l’Univers ?! Cet axiome si génial de Lavoisier, rejoint également la loi de conservation de la masse et de l’énergie de la physique actuelle, car il en fut un peu à l’origine.
Donc en poussant un peu plus loin le questionnement – ces informations, avant même que l’humanité ne fut – n’étaient-elles pas déjà parties prenantes en tant que potentiel quantique, mais en provenance peut-être d’autres dimensions cette fois, tel que la Physique Quantique nous le suggère, et même plus que suggérer – car il y aurait de fait, une potentialité d’au moins 11 dimensions. Et cela sans compter sur d’ hypothétiques apports de civilisations exogènes, de moins en moins hypothétiques du reste – ce qui perturbe bien sûr la bien-pensance – mais là, il y a des faits de plus en plus avérés, et attestés par des structures officielles, mais aussi par de nombreux scientifiques, astrophysiciens, physiciens quantique et autres, pilotes civils ou militaires… et bien sûr, de manière moins conséquente, et pourtant au vu du nombre de témoignages ! – par des observateurs lambda. (dont l’auteur) .

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » Extrapolé donc au niveau de l’Univers et au-delà – ce pourrait être alors une application au plan universel, de la conservation des énergies-conscience, et de la masse-matière. Le pseudo Vide n’étant qu’un océan d’Informations quantiques,
(comme la physique semble le suggérer) que le Samsâra cosmique met en symphonie, comme une Partition Céleste – là où les hommes, depuis leur apparition et leur évolution, de Néandertal à Homo Sapiens, peut-être avec un coup de pouce « venu d’ailleurs » ? ont évoqué les dieux – « ceux qui des étoiles vinrent sur terre » – comme le relatent les tablettes sumériennes, à défaut d’arguments expliquant les mystères du cosmos et de l’univers.
En ces temps là, le soleil et la lune étaient alors reconnus comme des luminaires, destinés à éclairer la terre et le monde; et les étoiles, comme des parures célestes, au-dessus de cette terre plate, bien entendu.

L’Information Primordiale est peut-être au-delà de nos complexes échanges neuronaux – Et c’est notre ignorance qui au cours des siècles, nous a fait inventer fables et comptines, destinées à nous rassurer, car « l’âme hors » fait toujours aussi peur aux hommes dans leur grande majorité. Ils ont dès lors, toujours éprouvé le besoin d’être rassurés, d’être protégés. D’où la recherche d’une figure, souvent anthropomorphique, mais heureusement pas toujours, dont la puissance tutélaire ferait figure de Père céleste. Ils ont bien recherché la clé des mystères dans d’autres fréquences d’informations, évoquant alors les mondes subtils des sphères mentales, astrales et autres succursales de l’illusion, mais là aussi, la roue de ce samsâra, pour simplifier, tourne encore et toujours. Elle est toujours à l’œuvre, puisque « même les dieux meurent » dixit, Mahâbhârata – Bible etc..et reviennent sous d’autres natures par le jeu de cette sempiternelle Roue Cosmique ; tant que la forme sous toutes ses formes, et quelles que soient les fréquences, nous piège dans l’illusion des sens.

Nous demeurons comme englués dans cette illusion, et nous évoquerons alors nos dieux, nos entités diaphanes, (elles « existent» bien !), nos esprits de la nature ou d’ailleurs, qui, si tout semble pourtant si « réel » à nos sens, n’en sont pas pour autant, ce que l’on pourrait appeler la Réalité Ultime. On pourrait s’en approcher peut-être un peu plus (?) au travers de l’hypothèse d’univers holographiques, développée par David Bohm, ou des hologrammes cérébraux de Kart Pribam et de l’expérience d’Alain Aspect à l’Institut d’optique d’Orsay, sans oublier John Eccles et Régis Dutheil qui dans leur domaine respectif, ont apporté de nouveaux éclairages sur cette illusion majeure qui nous régente assez souvent ! – Alors cela perpétue une forme de continuité de cette information altérée, par le biais des chamanes, des religions dogmatiques, des cultes animistes – toutes ces béquilles qui œuvrent dans une bienveillante aide, pas toujours désintéressée du reste, mais passons, pour nous réconforter avec leurs explications dûment assermentées. Mais les piètres tentatives de l’auteur, de vouloir esquiver ces pièges à la glu bien collante, ne se veulent nullement véhémentes – mais ne sont que de simples réflexions, des informations cueillies au bord du chemin, que d’autres ont menées également et mènent encore, sans doute avec plus de pertinence.

Passé –

L’un des aspects de ce passé…

MAHÂBHÂRATA :

Le Mahâbhârata est le livre sacré de l’Inde ancienne, initiateur de la pensée fondatrice de l’hindouisme. Il consiste en 106 000 vers répartis en 18 livres, pour un total d’environ 12000 feuilles (soit environ vingt fois la Bible).
Il aurait été écrit plusieurs siècles avant J.-C., mais il était transmis oralement depuis longtemps. Les estimations modernes remontent à plus de 5000 ans. Selon des ruines sous marines découvertes récemment, la civilisation dont il est question dans le texte aurait prospéré il y a environ 12000 ans.
L’histoire
Le Mahâbhârata raconte l’arrivée sur Terre d’êtres évolués, venus de l’espace à bord de vaisseaux (les vimanas ?). On parle de dieux dans le récit. Ceux-ci ont rencontré des humains. Des enfants hybrides seraient nés des accouplements entre les dieux et les humains. (comme pour les Elohims) Ainsi, quelques millénaires plus tard, on retrouvera ces mêmes unions hors normes, entre deux typologies d’individus génétiquement différents, chez les Elohims, les Nephilims, où « les fils du ciel virent que les femmes des adams (hommes) étaient « bonnes »cf Bible, Enoch, c’est-à-dire  fécondables.) . Science-fiction ? Certains de ces enfants hybrides auraient-ils été « éduqués » dans des vimanas ou villes des dieux, (vaisseaux-mère?) où on leur aurait notamment enseigné l’utilisation des technologies avancées dont ils disposaient ?
Des guerres ont ensuite eu lieu entre les rois humains, les hybrides et les dieux. D’énormes destructions ont eu cours, puis il a été décidé de punir l’humanité (ou de faire disparaître les preuves de leur passage désastreux ici ?) en provoquant le déluge. Cela rappelle encore quelque chose ! Seulement c’était il y a déjà quelques 10 000 ans et plus – l’autre déluge viendra plus tard ! – Décidément ces dieux n’ont vraiment que peu de compassion pour le genre humain qu’ils ont eux-mêmes « créé »
Les dieux seraient ensuite repartis sur leur planète ?.
Idem chez les Sumériens où l’on relate sur les tablettes cunéiformes, des récits semblables. Là, ce sont les Annunakis qui sont à l’œuvre, ils précèdent donc les Élohim de quelques centaines de siècles. Bref l’histoire de l’humanité est un éternel Jour sans fin. Guerres, massacres en tout genre et déluges à répétition ! Un Samsâra à l’échelle planétaire ?!
D’autant que dans le Mahâbhârata, il est bien dit que les dieux suivent, tout comme les hommes, des cycles d’incarnations. Seulement ils sont mille fois plus longs ce qui donnait aux peuples obombrés l’impression d’éternité. ( Idem pour les Élohim où il est dit dans la Bible, « Vous êtes mortels comme les hommes…) Ils se réincarneraient donc selon le Mahâbhârata, mais en devant subir le poids de leurs errements en tant que dieux, et donc d’une réincarnation moins glorieuse !
(Petite digression : Dans le Ramayana  il est question de 33 dieux dits supérieurs – Ce chiffre 33 que l’on retrouve parfois dans d’autres récits – un chiffre mythique ? – peut-il être une passerelle, une jonction avec l’âge de 33 ans supposés, de « l’âme hors » de JC ?)
Avant le « Passé »

Au commencement était…le Vide qui n’est pas vide => l’Information ?.

Théorie créationnisme – ou – Théorie évolutionniste
Avec les nombreuses nuances que l’on connaît.
Mais alors qu’en est-il de ce « saut évolutif » observé, mais toujours objet de tant de controverses, et qui part de l’ Australopithèque jusqu’à Homo sapiens?

Le Dr Pietro Buffa – biologiste moléculaire – (cf « les gènes manipulés d’Adam » – a mis en évidence le fait que les dimensions du cerveau et sa complexité se sont manifestés par ce saut de l’évolution, faisant que le cerveau passait de 440 cm3 chez l’Australopithèque , à 1230 cm3 chez l’Homo sapiens en une période relativement courte, au vue de l’évolution naturelle mise en évidence par Darwin.

Les chercheurs de l’Institut Medical Howard Hughes de Chicago, ont publié les résultats d’une étude qui affirme que l’évolution extraordinaire que subit le cerveau humain fut le résultat d’un « événement spécial ».

Le Dr Buffa :  «  Il ne s’agit pas d’une amélioration de ce qui existait auparavant, mais bien d’un tournant radical dans la biologie humaine dont la cause doit être recherchée dans notre ADN. La formation du cerveau est guidée chez l’homme par l’expression de multiples gènes, mais il existe une séquence d‘à peine 118 bases, à l’intérieur du chromosome 20 dont nous savons aujourd’hui qu’elle joue un rôle déterminant durant le développement embryonnaire, produisant une migration neuronale massive, indispensable à la formation d’un cerveau véritablement humain » .

En comparant cette région cérébrale avec son équivalent chez les primates non-humains, les biologistes s’aperçurent en 2005, qu’ils se trouvaient face à l’un des sites génomiques dans lesquels se déroulèrent le plus grand nombre de changements moléculaires ( mutations génétiques) jamais rencontrés chez l’homme.

« Chez les singes, la même région n’a que très peu changé depuis l’époque des plus anciens vertébrés, ce qui démontre que l’importante quantité de modifications est survenue exclusivement chez les humains, activant en un temps record, un gigantesque mécanisme moléculaire dont nous savons aujourd’hui qu’il est la base du développement cérébral. Cette petite séquence a été nommée Human Accelerated Région 1 ( HAR1) et fut cataloguée comme la première d’une série de régions génomiques spécifiquement humaines, ainsi que déterminantes dans le processus évolutif d’hominisation. »
Le Dr Katherine S,Pollard ( Scienze Août 2009) a, à son tour, illustré cette
découverte.

Alors oui, les constantes de l’Univers sont ahurissantes de précision – les engrenages biologiques, tel ceux observés dans l’ADN, sont stupéfiants de concision et ont conduit à ce que nous sommes – ce n’est pas toujours une réussite (!) – et au raffinement des merveilles de Dame Nature et essentiellement du Potentiel d’Information quantique sous-jacent. C’est ce qui supporte et structure l’Édifice cosmique apparent, sans pour autant vouloir à tout prix, attribuer une figure tutélaire forcément réductrice, puisque enfermée dans des mots carcans, à ce qui est par nature Indicible.

Et ce, sans doute, dans l’ensemble de notre Univers, avec ses quelques 2000 milliards de Galaxies, qui chacune recèle entre 200 à 800 milliards d’étoiles, à la louche ! Chacune avec une sarabande de quelque 8 à 10 planètes en moyenne. Même s’il n’ y a qu’un très faible pourcentage de planètes qui pourraient receler une forme de vie consciente, ça fait quand même quelques millions, d’après certains astrophysiciens et autres spécialistes.

Alors – coup de pouce de Visiteurs exogènes ? «  Ceux qui du ciel vinrent sur terre » comme cela serait indiqué sur les tablettes sumériennes ?!
Mais au-delà des Annunakis, également chez les Élohim, mais aussi dans le Mahâbhârata.

à suivre …

Et Dieu dans tout ça ?

« Le mot Dieu n’est pour moi rien d’autre que l’expression et le produit des faiblesses humaines, et la Bible un recueil de légendes vénérables mais malgré tout assez primitives. Aucune interprétation, aussi subtile soit-elle, n’y changera rien (pour moi). » Albert Einstein 1953. (ça n’engage que lui !)

C’est par ces mots, définitifs, que le prix Nobel de physique (1921) Albert Einstein explique son rapport à la religion – et au judaïsme en particulier – dans une lettre écrite un an et demi avant sa mort, survenue en avril 1955.
​ « Une superstition primitive »
Cette lettre, rédigée en allemand, est adressée au philosophe Eric Gutkind, auteur de l’ouvrage Choisir la vie : l’appel biblique à la révolte, dans lequel ce dernier cite à de nombreuses reprises les travaux d’Einstein. Des références que le père de la théorie de la relativité goûte peu (!), au point d’écrire à Gutkind une mise au point, très polie mais directe, concernant son rapport au fait religieux :
« Pour moi la religion juive est, comme toutes les autres religions, l’incarnation d’une superstition primitive. Et le peuple juif auquel j’appartiens , n’a pas pour autant une forme de dignité différente des autres peuples »,
écrit Albert Einstein

Einstein un peu iconoclaste, mais pas athée pour autant.
​ « Merveilleux Spinoza »
​ Malgré son rejet de la religion en tant qu’institution et dans sa représentation de Dieu comme puissance active dans la vie des individus, et somme toute, très souvent anthropomorphique dans son comportement, lui  qui punit les méchants – qui souvent sont [khaw-ram’] « dévoués par interdit » et récompense les bons !  – Einstein ne se définissait pas pour autant comme athée. Dans cette lettre, il fait d’ailleurs une rapide référence à « notre merveilleux Spinoza », philosophe néerlandais du XVIIe siècle pour qui Dieu, la nature et la nécessité absolue sont une et même chose.
Concrètement, « dire “je crois dans le Dieu de Spinoza”, comme Einstein, (…) cela signifie que vous croyez que les lois de la nature forment un tout et qu’elles contiennent toutes les réponses aux questions que vous vous posez », explique au New York Times Rebecca Newberger Goldstein, philosophe et auteure du livre Plato at the Googleplex : Why Philosophy Won’t Go Away (« Platon au Googleplex : pourquoi la philosophie ne disparaîtra pas ») et de poursuivre :
« Beaucoup de physiciens utilisent le mot Dieu. Cela trompe les gens qui pensent qu’ils sont croyants, mais c’est en fait une manière métaphorique de parler de la Vérité absolue. »
Ou d’Information Primordiale ?
« Au commencement était le Verbe »…l’Information ! 
Il est aussi question de cette « Information du Vide », selon de nombreux physiciens quantique. Ce vide qui n’existe pas, comme le proclamait déjà cette pensée du XIII siècle : «  Nequaquam Vacuum » ( le vide n’existe pas) – sans doute elle-même, déjà puisée dans cette Source d’Informations  Primordiales.
Ces fluctuations quantiques du vide, découvertes par la physique quantique, sont génératrices de la plus gigantesque source d’énergie et d’information qui soit. Alors, il ne reste plus qu’à « rechercher en nous-même », puisque tout, Homme, Nature, Cosmos et Univers, est constitué à 99,9999 % de vide. !
Pour bien visualiser cela, il n’y a qu’à considérer l’élément le plus infime qui nous constitue : l’atome, et l’image employée par la science pour bien nous faire comprendre la nature de ce vide. L’atome : imaginons un terrain de football et une toute petite tête d’épingle qui serait plantée au centre de la pelouse du Parc des Princes ! Cette tête d’épingle minuscule, c’est le noyau de l’atome, (nucléons) traçons un cercle imaginaire qui passerait par les 4 angles de ce terrain de foot, il correspondrait à l’orbe du premier électron. Tout le reste c’est « Vacuum » !
Car le vide est également dans le noyau même ! Quarks et cordes….et vide quantique !
En Inde les textes qui parlent de la Maya ( l’illusion ) avaient bien raison aussi quelques milliers d’années avant notre physique quantique !
L’illusion de nos sens est si prégnante, alors que ce ne sont uniquement que les interactions entre champs de force de nature différente + ou – qui font que notre perception consciente se fourvoie; jusqu’à vouloir nommer ce qui est Indicible par Essence, et/ou à imaginer ou ressentir, ce qui est Inimaginable puisque au-delà même des sens, à nos échelles de fréquence. Même dans les étages dits supérieurs, ou l’ illusion de la forme, de l’émotion, et des sens demeurent identiques, avec des variables évidentes.
Alors si tout cela, toutes ces multiples conséquences, parfois d’une immense profondeur, ou empathie et compassion illuminent le monde, mais aussi trop souvent chaotiques, imbibées de violences extrêmes toujours désastreuses; si tous ces méandres et sinuosités par lesquels le monde et les humanités successives se sont engluées – ces chemins de vie où elles sont passées, passent et repasseront encore et toujours, tant que Patchamama nous offrira cette si généreuse hospitalité – bref si tout cela n’était pas quelque peu de notre fait – en tant qu’individu rattaché plus ou moins intensément à ces humanités  passées, présentes et futures ? Puisque le futur n’existe pas en tant que tel.
C’est ce que proposent et même explorent de plus en plus de physiciens,  pour qui la notion de temps, de l’écoulement de ce temps, n’est que pure illusion. Certains de ces scientifiques tentent jusqu’à l’expérimentation personnelle, dont l’un d’entre eux, que nous avions eu le plaisir de rencontrer. et d’échanger.
« Nos intentions causent des effets dans le futur qui deviennent les futures causes d’un effet dans le présent. Je le répète, ceci est en train de devenir un courant dominant de la physique. »
Jacques Vallée, Astrophysicien, Informaticien
TEDx Bruxelles, 22/11/11

Alors, Biofeedback à l’échelle planétaire ?
Rétrocausalité ? Comme l’exprime et le développe si brillamment Philippe Guillemant – Docteur en Physique du Rayonnement à Centrale Paris, Cristal du CNRS, dans ses ouvrages «  la Physique de la Conscience »  ou « la Route du Temps »etc…

Sommes-nous toujours l’auteur intégral de ce que nous pensons, écrivons, où puisons-nous dans ce « vide » rempli d’informations ? Nous ne serions alors qu’un simple assembleur d’informations. Je ne parle pas ici de contact avec des entités nommées ou anonymes quelconques, mais d’une information libre et disponible, sans qu’il n’y ait de signature.

C’est un peu comme un promeneur qui découvrirait, au hasard de ses pérégrinations sur un sentier de montagne, des fleurs modestes au bord du sentier. Il peut alors essayer de confectionner un petit bouquet qui sera plus ou moins harmonieux, plus ou moins inspiré par les paysages somptueux qu’il aura pu découvrir lors d’un détour du chemin. Mais il n’est pas le propriétaire de ces fleurs, c’est bien Dame Nature, il n’est tout juste qu’un simple « assembleur » de ce qu’il a pu recueillir lors de son vagabondage.
Ces sources d’informations, nommées différemment, noosphère, champs morphiques, akasha, inconscient collectif, univers impliqué

Alors, le Chemin continue… Retour vers le futur !.

Patje Seko

Voyage immobile

Chemin faisant …

Vagabondage au fil de l’intuition,
dans un Voyage immobile

=-=-=-=

Voyage immobile vers
Un Absolu Insondable.
– Indicible Lumière –
Voie, vers la Conscience Infinie.

Épopée du Silence, pour le Pèlerin sans limite,
Au-delà des frontières de l’impermanence,
Au-delà de la forme et des apparences.

Épopée de Lumière pour le Voyageur immobile,
Au-delà du Cosmos et des Univers,
Au-delà de l’Espace et du Temps.

Épopée de l’Infini pour l’Esprit,
– Souffle de Pure Conscience –
Par-delà les Mondes et les Dimensions,
Par-delà les Au-delà.

 Ce Souffle venu d’Ailleurs
Qui fait vaciller le Temps 


Ainsi se révèle
L’Épopée Intérieure,
– Sur les Ailes du Souffle –
Ainsi resplendi l’Éveil
De Pure Conscience,
Vers un
ABSOLU Indéterminé.

En nous, autour de nous,
En partage pour toute Âme.

Que – CELA – soit.

IMPERMANENCE

Dans tous ces mondes régis par l’impermanence,
Où nature et forme sont sous le joug de l’éphémère;
Parfois l’homme titube, entre ses fugaces certitudes,
Maintes fois s’illusionnant, en sa demeure précaire.

Ainsi, parcourt-il le flux temporel de son existence,
Égrenant son chapelet de croyances,
Hésitant parfois entre des images miroitantes,
Et les reflets, tout aussi trompeurs, d’une réalité illusoire.

Maintes fois persuadé fouler un chemin d’éternité,
Tel que chaque jour il le démontre opiniâtrement,
Par son tenace et lancinant ancrage,
En cette hypnotique illusion.

Rompre alors les amarres des certitudes,
Se laisser porter par le Souffle des Ethers,
Par cette Mélodie d’un Silence venu d’Ailleurs,
De cet Ailleurs intérieur ;
Sans jamais abdiquer de sa vigilante
Et paisible discrimination,
Celle qui demeure en sa Conscience de Lumière.

Cheminer alors,
Sans jamais se fixer de cap,
Ou de but à atteindre.
Libéré des dogmes et des assertions pontifiantes.
Laissant sur les côtés du Sentier,
Ces multitudes de « prêt à penser »,
Signature de soumission aux égrégores.

Voguant ainsi sur les Ailes du Souffle,
Sans jamais se laisser enfermer
Dans les mondes multiples des formes,
Laissant à l’Intuition de Pure Conscience,
Le soin d’éclairer notre cheminement.

=-=-=-=

« Le Silence est un Nectar… la Vacuité qui en découle, un Elixir. »

Patje Seko

Yoga- certaines convergences avec d’autres Traditions

 

Une grande liberté de conscience et l’absence de pressions dogmatiques pyramidales, au sein des praticiens du yoga, ont permis au fil des siècles, à de multiples écoles, de diverses pratiques, de voir le jour. On assista ainsi à l’éclosion de différents types de yoga. Ces différences sont très sensibles, surtout dans les premières phases de ces pratiques. En fait, et à mesure de « l’avancée », toutes ces pratiques ont tendance, mais pas toujours systématiquement, à converger et à se fondre dans l’ultime phase, la phase de « l’accomplissement » …qui n’est plus alors une « pratique », mais un « état-d’être ».

Le plus connu en occident, est le Hatha Yoga – souvent classé à tort dans la rubrique gymnastique « contorsionniste ». Et qui est abordé d’entrée de jeu par les néophytes occidentaux, alors qu’en Inde, cette pratique du Hatha Yoga vient bien après d’autres préparations:
Car en premier lieu viennent les manifestations d’une éthique intérieure, nécessaire à une bonne approche et pratique – que certains pourront appeler « Disciplines de vie »:  –  YAMA & NIYAMA  –

YAMA : Comprend 5 aspects de l’éthique qui ne sont pas sans rappeler ce que l’on trouvera dans d’autres traditions: (convergence    !)

  Ahimsa  => Rendu célèbre en Inde lors de l’occupation British par le Mahatma. Mohandas Karamchan Gandhi – la « non violence » – En fait « ne pas faire de mal à autrui » – C’est le « Tu ne tueras point ! » ( convergence !). mais étendu à tout ce qui porte vie – c’est à dire à tout être vivant – D’où le végétarisme souvent prôné par la plupart des Sages, de presque toutes les Traditions, mais il est vrai, pas toujours pratiqué, dans ce pays.

•  Satya => «  Ne pas mentir » – c’est-à-dire – s’efforcer d’accorder ses actes avec ses paroles et ses pensées.

•  Asteya => «  Ne pas voler » – Purger son esprit de toute concupiscence.

•  Brahmacarya => «  Ne pas pratiquer la luxure » – La chasteté fait partir intégrante de toutes les disciplines brahmaniques – Dans le yoga, il s’agit surtout de se libérer de l’esclavage de l’instinct (paléo cortex) – et pour ceux qui y aspirent, de s’en détacher totalement – sans dogmatisme –

Aparigraha => «  Ne pas être avare » – Pratiquer la générosité gratuite c’est-à-dire sans arrière pensée d’une quelconque récompense ici, ou de l’autre côté ! – Ne pas garder par devers soi, savoir partager, sans rien attendre, ni espérer quoique ce soit en retour.

NIYAMA : Comprend 5 astreintes :

S’astreindre à la propreté – tant corporelle que morale. On sait qu’en Inde le Yoga est célèbre pour ses pratiques de propreté physique minutieuse – (pour ex. nettoyage des  fosses nasales par une fine cordelette de linge, des intestins (lavements) etc…) « A quoi bon avoir un corps propre et parfumé, s’il cache une véritable poubelle à l’intérieur !» Même si cela a donné lieu à des excès comme toujours !
S’astreindre à la sérénité – L’une des caractéristiques de l’impétrant est que rien ne peut lui faire perdre son calme – ni l’adversité, ni les séductions – C’est la « non réaction » sereine, face au tumulte et aux effervescences environnantes.
L’ascèse – Ici, s’entend comme une sorte de sérénité héroïque permettant de supporter avec équanimité parfaite tous les conflits – C’est un peu le « pardonner à votre ennemi » (convergence !)
L’étude – Apparent paradoxe ici – L’adepte rejette tous les livres et écrits, même les Écritures sacrées (Vedas) – mais il doit commencer par les avoir compris parfaitement… au-delà des mots… pour les dépasser ensuite et ainsi les abandonner.
La Dévotion – non émotionnelle – les yeux sont fixés sur la Lumière Souveraine informelle – non déterminée – « Cela » qui est dans l’homme => Nârâyana.

ASANA – (Postures)
En Inde, c’est donc seulement après avoir maîtrisé (où commencé !) Yama et Niyama que le néophyte peut commencer seulement, à débuter son « Yoga »!
Alors entre Hâtha YogaRajâ YogaDhârma YogaJnâna Yoga Bakti YogaKarma YogaKriya YogaKundalini-Yoga  – Laya Yoga – Vajra Yoga  !!  etc…
En fait s’il existe des centaines de postures ou effectivement le néophyte peut se perdre facilement – Jean Varenne (dans son ouvrage ‘Connaissance de l’Orient’ – collection  Unesco ) précise que dans la pratique, n’en est enseigné qu’un petit nombre, et en fait, les « gurus » (prof !) conseillent d’en choisir une – et 9 fois sur dix ce sera la plus simple :padma-asâna – posture dite du Lotus (avec ses variantes selon l’état physique de la personne- on parle alors de ½ lotus ou simplement « d’assise en tailleur »)

Il ne faut pas perdre de vue que la posture, n’est en rien capitale, ni essentielle ! Aux Indes, en ces temps là, les yogis étaient en pleine nature, sans chaise ni mobilier ! Donc la posture la plus simple, la plus naturelle c’était de s’asseoir – souvent sous un arbre à l’ombre – en position « padma » .La posture n’étant surtout pas la méditation !
Cependant il y a des conditions à respecter: Posture stable, sans contrainte, permettant un port dorsal très droit, ainsi que le prolongement nuque et tête.

PRANAYAMA – (Maîtrise du Souffle)
Souffle stable, régulier, ample et doux, vivifiant – c’est la base –
Ensuite viendront des dizaines de pratiques – les plus simples comme toujours étant les meilleures – Éviter les pratiques « héroïques » qui s’apparentent à la complaisance coupables de certains yogis, plus soucieux de parvenir à « posséder des siddhis »  (pouvoirs) que de rechercher la véritable Libération – et cela peut conduire, par ces excès, à des troubles importants et même des accidents, mais toujours à des égarements sur des chemins de traverses. Avec l’enlisement dans les pièges des « saisies » et donc le blocage sur place, dans l’un des strates du « 2ème loka » – le 2ème monde.

« Non saisie – non empreinte – non attachement –
Libère notre âme de tout tourment »    Inspiré de l’Advaïta Vedanta.

Le Nârâyana – stipule que l’âme « n’est pas de ce monde » (convergence !…)
La délivrance ou la libération est en fait une évasion du monde … « comme l’eau=âme qui s’évapore de la roue du «samsâra » des incarnations », L’une des Upanishads du Yoga s’appelle justement « le couteau » pour bien signifier qu’il faut trancher les liens qui retiennent « l’oiseau » prisonnier (désirs – attachements – possessions – instincts – colères – saisies – rancunes – cupidité – jalousie – etc…)
L’âme n’est pas de ce monde – elle n’est ni de la terre, ni de l’astral (espace), ni même du  Ciel – elle est de cet Ailleurs indéfinissable: Brahma Loka indéterminé. Un peu le « CELA » du Taoïsme.

Et c’est plus la perception du « prânâ », que la maîtrise du souffle, lors des rétentions « kumbhacka » qui importe – Et ce « prânâ » pourrait bien être le « vin » nouveau « que l’on ne met pas dans de vieilles outres » !! ( Convergence !)
En sanskrit « kumbha » signifie « jarre » « pot » et « prânâ » est la nourriture de vie … le vin ?
Kumbhaka – le maintien du souffle-prâna, permet entre autres, l’éveil de la kundalini – ainsi l’air inspiré permet-il au prâna de se diffuser dans le corps qui de ce fait « s’épanouit » (emplir la jarre = kumbha)
– il « se redresse comme un lotus à qui on apporte de l’eau ». Mais ce n’est qu’une étape à franchir… comme les autres.

PRATYAHARA (Retrait des sens)
Ayant purifié la conscience par Yama Niyama – Ayant maîtisé le corps par les Asanas (postures) et la respiration par Pranayama (souffle) le yogin aborde l’aspect le plus difficile – « le retrait des sens »  Pratyâhâra.
Essentiellement dans l’intériorisation.
Alors que l’activité sensorielle est orientée vers l’extérieur: le « champ perceptif » est en dehors du corps, et nos sens vont alors en quelque sorte « chercher » dans le monde phénoménal – les 3 mondes – les objets de perceptions: leur « pâture ».
Il s’agit donc de résorber cette activité extériorisante, que ce soit des objets physiques, des objets pensées-émotions, des objets fluidiques du 2ème loka, etc… « à la façon d’une tortue qui rentre sous sa carapace sa tête et ses pattes » Beaucoup d’images métaphoriques chez nos amis indiens  !!

En fait , dans cet état de Pratyahara, il n’y a plus de communication entre les impressions sensibles et la conscience. En cet état, si l’on pique un yogi avec une épingle, il ne réagit pas, parce que le message douloureux, n’est plus transmis au cortex – ou n’est plus reçu par celui-ci. Mais ce n’est pas tout, car la perception sensorielle n’est pas toute la pensée, loin s’en faut. Et même, libéré de la présence obsédante de la réalité sensible, le penser aurait plutôt tendance à vagabonder plus qu’à l’ordinaire.
Il faut donc une autre étape:

LA DHARANA – (Concentration sur un seul point)

Fixation de l’activité mentale sur une zone circonscrite – Ce n’est pas encore la méditation qui sera la prochaine étape. Le but ici est de dissoudre l’activité mentale Ce processus appelé en sanskrit Mano-laya est décrit comme fort important. Il conduit après cette orientation sur une seule pensée. Il y a assoupissement du mental qui débouche inéluctablement sur l’extinction de toute pensée. Vacuité parfaite ou le yogi devient maître de lui-même. Il maîtrise son corps, ses instincts-émotions, et ses pensées (manas)
Il accède alors à un degré supérieur nommé:

DHYANA – (Méditation-Contemplation)

Souvent traduit par « méditation », il signifie plutôt « contemplation-active» et non passive. Au moment du dhyâna, ce n’est plus manas (pensées-mental) qui est à l’œuvre puisqu’il a été dissout dans dharâna, mais c’est la buddhi – l’intelligence supérieure, qui participe de l’âme (ou émane d’elle comme un rayon de lumière)
Ici, aucune description ne peut intervenir – Cet état est en dehors des outils de perceptions que l’homme utilise normalement.

SAMADHI – ( Entase)

C’est peut-être ici le point de rupture appelé Samâdhi. Terme presque impossible à traduire également: « Apogée du recueillement » « Concentration parfaite » – C’est peut-être Mircea Eliade qui propose la meilleure approximation avec « Entase ». Néologisme qui a l’avantage de faire opposition avec la traduction totalement erronée du samâdhi par « extase ».
Le yogi en état de samâdhi, n’est pas en « extase », car il « ne sort pas  » de lui-même pour aller dans l’astral ou dans le 3ème monde, il n’est pas « ravi » comme le sont les mystiques – c’est toute la différence selon Jean Varenne – (pas de convergence ici  ! … sauf à concevoir un dépassement de cet état)
Car tout au contraire, il rentre complètement en lui-même: « Il va établir sa résidence dans le lotus de son propre cœur » disent les Upanishads dans leur langage fleuri.

L’état de Kaivalya obtenu par le samâdhi est bien par définition « en dehors » des 3 mondes: physique, espace et ciel, et il est juste de dire que le yogin quitte notre univers au moment du samâdhi – Mais ceci n’est vrai que par image.
Car cet Ailleurs, le « Monde de Brahma » n’est pas hors de nous, il est en nous, dans nos profondeurs ultimes.

Le mystique est un homme qui vivant dans ce monde-ci (la terre) est par grâce spéciale subitement attiré dans un monde supérieur (espace astral, ou ciel) – il voyage donc au sens propre à travers les 3 mondes («  avec son corps ou sans son corps » cf Paul)

Tandis que le yogi – aux yeux des Upanishads – ne se déplace nullement, il transcende les 3 mondes, car il « s’immobilise » totalement dans notre dimension, par extinction progressive des sens (instincts, activités physiques, émotionnelles, mentales et intelligence même (faculté cognitive)
Au moment du Samâdhi, le yogi est totalement recueilli jusqu’à n’a ne plus être qu’un atome au plus intime de lui-même.
Il peut mourir ou continuer de vivre en cet instant – cela n’a aucune importance – il est devenu ce que la Tradition appelle un « Libéré Vivant »
Dans cet état de Kaivalya, il est totalement libéré du monde phénoménal liés aux 3 mondes – Au-delà de la Forme, sous toutes ses formes – au-delà de l’Espace, dans toutes ses dimensions – au-delà du Temps, dans tous ses aspects.

Parfaitement indescriptible, il est la Liberté intégrale de l’Oiseau Migrateur, enfin délivré du lien qui le retenait. L’âme réalise alors ce qui est appelé « l’Identité Suprême » – elle retourne à l’Atman Universel et UN – elle est le « Seigneur » lui-même. Non pas avec les dieux du ciel (3ème loka), mais dans cet Ailleurs indéfinissable ou « réside » l’Unique qui est l’UN et le TOUT :
             L’ABSOLU INDETERMINE

Voilà, j’ai tenté de faire cette relativement brève synthèse à hauts risques !, mais avec l’appui bien sûr d’experts de l’indianisme tel que Jean Varenne, Mircéa  Eliade, Filliozat et Masson-Oursel.
Je me suis aidé également de la perception et de la pratique de swami Shankarananda Giri, (rencontré il y a une quinzaine d’années), de la lignée indienne de Shri Yukteswar, Yogananda…

Rien n’est parfait ! Et surtout l’auteur de ce post ! Mais peut-être que cela aura au moins contribué à une meilleure connaissance de ce yoga, souvent mal compris et caricaturé à outrance. Sachant – et c’est une conviction assumée – que ce n’est pas « La Voie » obligatoire et nécessaire ! – Mais simplement, l’un des nombreux chemins empruntés par des  « pèlerins », rencontrés au fil du temps, car chacun sa voie, chacun son chemin.

« … afin que resplendisse l’Eveil de Pure Conscience – au-delà de la Forme, au-delà de l’Espace et du Temps – Par-delà les « au-delà », par-delà les Mondes et les Dimensions…

Vers cet ABSOLU Insondable, qu’est la CONSCIENCE INFINIE… »

Patje SEKO

ALTERNANCE…

ALTERNANCE…

Au-dehors, le tumulte et la fureur soulèvent

La poussière des hordes de la discorde.

Au-dedans…le Silence vivifiant s’élance

Vers une Paix qui semble encore inaccessible.

Au-dehors, l’éphémère se dispute au fugace,

Le factice à l’irréel,

Dans la précaire apparence de l’impermanence.

Au-dedans…à la découverte de l’Ultime réalité,

Parfois, mon Âme côtoie la Présence…

Alors, les mots se recroquevillent et s’étiolent,

Les paroles se dissolvent dans l’azur,

Et les silences se rassemblent et s’unissent

Dans l’Unique Silence.

La Voie est si escarpée, mais la vue promet d’être si belle,

Chaque nouvel horizon semble apporter en gage,

Les senteurs et les parfums de l’Origine.

Au-dehors, les sens s’entrechoquent dans une véritable

cacophonie sémantique.

Au-dedans…la fusion des dernières scories laisse percevoir

L’Ultime Aspiration qui ne demande qu’à croître

Vers sa Source.

Quand pourras-tu t’y désaltérer mon Âme ?

=-=-=-=-=

Patje Seko

Le Silence

LE SILENCE

Écoute s’approcher le Silence, ami;
Entends-Le, porté par le Souffle des Ethers;
Il s’approche et t’apporte la Salutation,
La PAIX de L’ORIGINE.

N’essaie pas de Le retenir, surtout pas.
Peux-tu garder le vent dans le creux de tes mains ?
N’essaie pas de le fixer dans ta mémoire,
ce serait bien prétentieux et tellement illusoire.
Tu n’y retiendrais que le souvenir de vains efforts,
mais jamais rien du Silence.
Il vient toujours à l’improviste, jamais selon tes suppliques.
Peut-être cependant, est-Il sensible à cet appel qui,
hors de ta volonté, monte de tes profondeurs intérieures,
et est assez puissant pour se répercuter dans les Ethers.
N’essaie pas de Le retenir s’il te fait la Grâce de sa Mélodie,
mais vis en toute conscience ce fugace instant, plus précieux
que tous les discours et tous les sermons, si sages soient-ils.
Vis le comme une bénédiction, et ouvre dans ton cœur la Porte secrète
qui conduit à ton Trésor.
Car le Silence y reconnaîtra sûrement sa Demeure,
et Il y reviendra sans nul doute, ami.
Ainsi, si tout est bien, l’Espace intérieur se déploiera en toi,
et tu découvriras alors que le Silence n’est point venu du dehors,
mais que sa Mélodie s’élève de ces Lointains intérieurs,
jusqu’ici insoupçonnés.
Tu seras sans doute surpris par cette apparente énigme, qu’un tel Appel
à la fois si intense et si puissant, ne soit déjà qu’un léger souvenir
l’instant d’après, laissant cependant son empreinte indélébile dans ton cœur.
Énigme sur laquelle les mots s’entrechoquent,
impuissants qu’ils sont à pouvoir décrire l’indescriptible.
Car le flot des pensées du quotidien ne manquera pas de revenir,
tel le ressac de la mer, avec son cortège de vagues.
Mais, souviens-toi ami!
L’Essence du Ciel est descendue en toi, et plus rien ne sera comme auparavant.
Alors… de méditations en Silence, et de Silence en méditations,
bien que l’un et l’autre appartiennent à des degrés divers, au même « état »
tu pourras percevoir – derrière l’apparence des siècles –
dans l’Unité retrouvée,
l’éternel mouvement des Éthers qui façonnent la Vie.
Garde cette vision comme une exhortation silencieuse
à poursuivre ton Chemin.
Patje Seko
Chemin de l’Oratoire

Pour aller plus loin Au-delà des champs morphiques …ou l’intuition libérée de la forme

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