La croisée des chemins
– Chemin solitaire ou pérégrination de groupe –
oooOooo
« Mieux vaut-il être seul, que mal accompagné » ?
Sachant que le véritable cheminement intérieur, est par définition « Seul en Soi ». Mais alors, tout comme la Vacuité n’est pas le vide, la «Méditation en Soi », n’est pas l’isolement pour autant.
«Seul en Soi» ne serait dès lors, si toutefois cet état est véritablement Réalisé, qu’une forme de l’Intrication Suprême au Tout.
Puisque, «Tout est en Un», et que «Un est en Tout».
« Depuis plusieurs siècles l’humanité est empêtrée dans une mosaïque de systèmes de croyances absolutistes sur une planète trop petite, où les religions finissent par entrer en contact les unes avec les autres avec de puissants effets de frictions (à tout le moins !) – Par définition, tout système de croyances sacrées, se veut « Absolu » et non négociable. Les avantages qui en résultent à l’intérieur d’une telle communauté (Référents communs – Régulations des comportements – Perception d’un sens et d’une justification à l’existence), deviennent des dangers mortels lorsque les systèmes religieux viennent à se télescoper. Menacé de voir ses croyances relativisées, l’homme perd alors ses appuis. Depuis toujours, pour son cerveau, une croyance n’a d’efficacité que si elle est partagée par le plus grand nombre. Il faut donc convertir les autres ou les réduire. D’où les heurts qui se produisirent dans le passé et se produisent encore aux points de contact entre les différentes entités religieuses dans un monde globalisé.» S. Bohler.
Groupes, communautés, mouvements divers et variés, pourquoi et comment l’homme a-t-il toujours recherché le regroupement, la communion, ou l’association dans tout type de structures, qu’elles soient culturelles, sociales, religieuses ? Au fil des temps, beaucoup de ces rassemblements communautaires devinrent de plus en plus imposants, voire, très souvent hégémoniques. Alors, on va dire, que c’est par esprit social sans doute, ou par sens de la convivialité, mais pas seulement, peut-être aussi par une véritable crainte de la solitude. Effectivement, « Seul en Soi » peut affoler certaines zones de notre cortex ! Et parfois, à force d’être confronté, puis soumis à cette charge des champs d’informations environnants, souvent véritable pollution mentale, psychique et émotionnelle, on en arrive donc à perdre le sens profond de sa propre Vie intérieure.
Certaines zones du cerveau sont donc axées sur cette recherche de la sécurité, du confort mental, et on va voir que nous sommes peut-être un peu orienté par un instinct grégaire, bien partagé par toute une partie du vivant.
En apaisant la tension dans le gyrus cingulaire, cortex frontal entre autre, par cette appartenance à un même groupe d’individus, à l’unisson dans la même structure – on va retrouver un peu le principe de l’entitativité – le groupe devient alors une quasi « entité » à laquelle on appartient. Même si des individus peuvent changer, le groupe demeure comme une entité phare à laquelle on peut se raccrocher et donc se sentir sécurisé. Cette « sécurité » procurée par un tel groupe, semble apaiser réellement tous les membres de la même communauté. C’est le « rôle » du cortex cingulaire que de nous inciter à rechercher la sécurité, à essayer de limiter l‘entropie due aux chaos et aux incertitudes d’une existence en solitaire ou en trop petit groupe. Cela remonte à nos lointaines racines d’Homo sapiens, qui après Homo habilis et Homo erectus, vivait en très petits comités dont le seul objectif était la recherche de nourriture et la sécurité vis à vis des prédateurs. Quelques 200.000 ans plus tard, commence une forme de sédentarisation, due à l’agriculture naissante et à l’élevage.
Ainsi se formèrent les grands regroupements qui prospérèrent jusqu’à former plus tard de vastes agglomérations : à Sumer en Mésopotamie, en Egypte, aux Indes…Mais se posa alors le problème de l’anonymat, qui était totalement inconnu dans les petites communautés. Les individus inconnus devinrent donc l’objet de crainte et de méfiance. Et ainsi, c’est ce cortex cingulaire, toujours en quête de sécurité, qui incita à la création des cérémonies de groupes, des rituels, des communions et participa de ce fait à rapprocher les individus, et à participer ainsi à l’instauration de la confiance et de la sûreté. La nature plutôt grégaire de l’homme, s’en trouvait de ce fait confortée. Car, ce n’était plus les prédateurs qui étaient craints, mais « les autres », les étrangers dont on ignorait les intentions. Et donc l’élaboration de rituels fut conçue, afin de remédier en partie à ces inquiétudes.
Les cérémonies se structurèrent alors en rites, qui avaient une action véritablement apaisante. Le cerveau était ainsi détendu, tranquillisé. Ce fut sans doute le début de l’approche « religieuse », lorsque l’on y fit participer les dieux qui régissaient alors, en ces temps lointains, la vie et la mort, la foudre et le tonnerre, les cultures et les fécondations, la pluie et le beau temps ! etc…
De plus, il a été observé que ce cortex est vraiment « friand » de répétitions de ces rituels apaisants. En effet une étude scientifique mené par Martin Lang, tente à démontrer que le cerveau est continuellement à la recherche d’une réduction du degré d’entropie dans son environnement. Le cerveau lutte contre le chaos et le désordre. Et le cortex cingulaire antérieur est un « obsédé » de l’ordre et du contrôle !
La répétition de ces rituels fut donc de mise, qu’ils soient oraux : chants, cantiques, mantras ; ou gestuels, comme se signer avec un rituel-signature du groupe auquel on appartient. Tout cela peut porter sur diverses options lorsqu’il s’agit de groupes importants, comme avec les groupes chamaniques, les assemblées religieuses, et de nos jours, les manifestations sportives de masse. Ces dernières étant aussi, dans cet autre registre, très friandes de ce genre de démonstrations, mais également les mouvements politiques, le monde militaire et tout type d’obédiences.
On peut aussi retrouver cette tendance à répéter un rituel, même au niveau individuel, sans que ce soit pour autant un TOC, (trouble obsessionnel compulsif), ni être taxé de TOCqué pour autant !. L’exemple bien connu est celui d’un tennisman espagnol renommé. Tout le monde a assisté au moins au début de l’un de ses matchs, et aura pu remarquer cette série d’enchaînement de gestes quasi compulsifs, et qui se déroulent exactement dans le même ordre rituel à chaque prise de balle : Le joueur commence par remonter son short, ensuite nettoie énergiquement la ligne de court avec ses tennis, puis tapote ses deux semelles avec le tranchant de sa raquette, puis soulève l’épaule gauche de son T-shirt, puis la droite… puis se touche le nez, et l’oreille droite. A cet instant , il est prêt à servir . Mais c’est plus un rituel de confiance qu’un véritable TOC, selon les spécialistes !
Les expériences et études de plusieurs scientifiques de l’Université de Heidelberg ont aussi mis en évidence un effet progressif, selon la taille de l’agglomération, sur l’activité du cortex cingulaire. Pour résumer, plus la ville est grande, plus le cortex cingulaire « s’affole ». Il en résulte une hyperactivité de l’amygdale cérébrale, centre des émotions pouvant déclencher l’angoisse, l’inquiétude, la peur, voire l’agressivité. Des caractéristiques propres aux grandes agglomérations. On va vraisemblablement moins les retrouver dans un paisible petit village de 300 habitants par ex., là ou tout le monde se connaît.
Cette recherche de « communion » avec d’autres personnes de même appartenance, est peut-être aussi favorisée par l’influence de l’égrégore du groupe auquel on adhère. Alors, égrégore et/ou champs morphiques ?
On pourrait effectivement être tenté d’établir une passerelle avec les champs morphiques de Rupert Sheldrake, quant aux différentes phases expérimentées. R.Sheldrake évoque ces champs d’informations, qui semblent régir et structurer les groupes de tout type. Mais ces champs interagissent plutôt avec les structures physiologiques, mentales ou psychologiques. Et de plus, ils seraient d’une nature telle qu’ils perdureraient au fil des siècles. Mais leur origine reste encore une énigme. Est-ce dans un espace d’informations primordiales, non matériel donc, hors espace-temps ?
Alors que les égrégores, qu’ils soient religieux, sportifs, (on peut en « apprécier » les manifestations ces temps-ci!), politiques, sectaires, conspirationnistes ou autres… semblent plutôt être le résultat d’une auto-alimentation de l’information par le groupe lui-même.
Concernant les champs morphiques, des centaines d’expérimentations viennent en appui à ce constat : Des animaux d’une même race par ex., peuvent « capter » une information de l’espèce à laquelle ils appartiennent, quelque soit la distance qui les sépare. Pour exemple, plusieurs expériences furent conduites entre Londres et Sydney en Australie, sur de petits groupes d’une même espèce, des mésanges bleue en l’occurrence. (Magnifique petit passereau bleu ciel et jaune, très vif et « intelligent » selon R Sheldrake – « la Mémoire de l’Univers ») avec des résultats très surprenants.
En résumé, les expériences consistèrent à « éduquer » un petit groupe de mésanges bleue dans un laboratoire près de Londres. Les expériences s’échelonnèrent sur 3 à 4 mois, tant était complexe les épreuves de
labyrinthe que les mésanges devaient apprendre à résoudre, pour au final, aller chercher leur récompense, précisément au bout de ce labyrinthe. De nombreuses fausses pistes, des voies sans issues etc. compliquaient l’épreuve.
En fin d’exercice sur env. 3 mois1/2, les mésanges lâchées à l’entrée, ne mettaient que quelques minutes pour atteindre l’issue gourmande de la fin du parcours.
Une équipe de scientifiques australiens fit donc le même protocole. Même labyrinthe complexe, mais avec des mésanges australiennes cette fois. Elles n’avaient jamais été sorties de leur milieu. La seule chose en commun avec les consœurs anglaises, c’est l’ADN de l’espèce. Les informations contenues dans un champ morphogénétique pourraient s’intriquer avec l’ADN de l’espèce concernée.
Et là, ce fut une surprise. Les mésanges australiennes semblaient nettement plus douées que les british. Alors que celles-ci avaient eu besoin de plusieurs mois pour trouver le code d’accès et déjouer donc tous les traquenards du labyrinthe, les australiennes mirent moins de 15 jours ! Que s’était-il,passé ? Surtout que plusieurs types d’opérations semblables furent conduites avec d’autres espèces et avec les mêmes résultats, même si ces expériences ont été contestées, arguant du fait que les champs morphogénétiques ne sont pas encore attestés par l’ensemble du courant officiel de la science. Mais l’on sait bien, qu’au cours des siècles passés et encore maintenant, que la science n’est pas toujours parole d’évangile !
La circulation de l’information dans ces champs, spécifique à chaque espèce, a donc bien été testée, quelque soit la distance, et observée chez toutes ces races: oiseaux, canidés, singes, souris, etc… Et l’homme n’y échappe pas, surtout s’il a une tendance « grégaire » bien marquée.
On retrouve donc des dénominateurs communs – égrégores et champs morphiques – sur ces informations qui circulent dans des contextes bien établis, et procurant entre autre, pour les humains, comme pour les animaux, ce sentiment d’appartenance à une structure bien déterminée, l’assemblée, le groupe, la secte ou bien la meute. Cela entraîne donc un état, soit d’apaisement, soit de sécurité, impulsant parfois de la vigueur, quand ce n’est pas plus !. Parfois pour les humains, procurant un confort intellectuel et/ou émotionnel réconfortant pour le cortex cingulaire antérieur, toujours en quête de formules pour tenter de réduire l’entropie inhérente à nos existences. Alors, nous avons le choix – c’est beaucoup dire ! – entre l’option des flux d’informations imprégnant les groupes et autres assemblées, ou le cheminement plutôt « solitaire », limitant ainsi au mieux, les zones d’influences ou de turbulences pas toujours bénéfiques.
R Shekdrake met l’accent sur la source de l’information : les champs morphogénétiques, entre autres – plutôt en liaison avec de l’information déjà contenue dans l’AD, et qui se complexifie au fil des générations –
Alors que S Bohler scrute et détaille la biologie du fonctionnement de cette partie de notre cortex frontal qui participe à notre comportement.
Il m’a semblé intéressant de comparer ces deux approches qui nous informent sur les influences que nous subissons à partir de ces champs d’informations extérieurs, et souvent pour ne pas dire toujours, à l’insu de notre plein gré ? Comme dirait l’autre.
Rupert Sheldrake (Dr en Philosophie – Dr en Biochimie – Physiologie)
Sébastien Bohler (Dr en neurosciences)
On pourrait citer les travaux d’un psychologue italien dont malheureusement j’ai oublié le nom, qui avait étudié le comportement des groupes divers et variés. Il en ressortait que la manipulation des groupes peut modifier totalement le psychisme des individus, pour peu qu’ils soient bien intégrés à ce groupe. L’expérience d’un rassemblement de quelques centaines de personnes par ex. – des gens lambda, bons pères de famille, sans histoire, avec une bonne éducation sociale etc.. . Vous les rassemblez, et sur une tribune, vous placez un orateur hors pair, un tribun habile et un tantinet manipulateur, spécialiste de la harangue. Son discours aura été préparé avec soins et ne comportera que des phrases courtes, percutantes et n’hésitant pas à faire appel à la répétition. Il faut enfonce le clou !
Et ces bons pères de famille, ces braves gens, pourront se transformer en énergumènes fanatisés et violents, qu’ils ne sont absolument pas dans leur état normal. La création d’un égrégore fera partie du résultat. Et beaucoup deviendront alors « accroc » à ce type de rassemblements.
Patje Seko
Auteur/autrice : Patje Seko
Choix de Conscience – Choix de vie –
Choix de conscience
Choix de vie
Choisis !
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En toute conscience et dans cette dimension, nous sommes à nous-même notre propre juge – Dès lors, sans aucun jugement radical vis à vis d’autrui, sans esprit dogmatique, sans aucune prétention à vouloir convaincre qui que ce soit – Surtout pas ! – Ce serait une piètre et si dérisoire illusion ! Mais simplement, tranquillement, poser un questionnement, lancer des réflexions qui n’engagent bien évidemment ici que leurs auteurs, présents ou passés. Ainsi que des témoignages pour information éventuelle, envers ceux qui peut-être, n’auraient pas eu l’occasion d’aborder cette autre façon de considérer la vie.
Où il est donc question d’un choix de vie, en toute conscience, sur la façon d’opter, ou non, pour une alimentation qui réduit ou supprime les aliments carnés. Pour parler clair, qui réduit ou rejette le fait de se nourrir d’animaux. Il n’y a là aucune agressivité, mais bien une évidence. Lorsque l’on tue – et je ne m’attarderais pas sur les méthodes souvent abominables – on fait cuire ensuite un morceau découpé d’un animal mort, que l‘on peut appeler viande, c’est bien un morceau de chair. Nous savons que ce terme de viande vient à l’origine, d’une expression du Moyen-Age qui désignait le « repas qui maintient la vie », et qui n’était composé bien souvent, à l’époque, que d’aliments d’origine végétale, et animale pour les rares produits laitiers et autres sous produits animaux. Même Rabelais parle de « viande exquise », lorsqu’il prépare des poires au sucre et au vin !
Effectivement, en ancien françois, « viande » signifiait ainsi – nourriture – Le terme d’origine : vivenda, signifiant en latin: « ce qui sert à la vie », soit les légumes, les céréales, les légumineuses et galettes, qui était le menu du quotidien, avec les produits laitiers pour ceux qui en avaient les moyens. La viande réservée le plus souvent aux riches seigneurs, et autres possédants, était, en tant que « chair animale », désignée par le vocable de la même famille : la carne. Qui donna bien sûr le terme de carnassier.
Et de fait, attesté au milieu du XIe siècle, le terme viande l’emportera donc sur la carne, dans le langage courant, et s’emploiera ainsi à l’instar du latin, pour qualifier tout ce que l’on mange.
Mais, comme il a été justement dit, dans un lointain passé :
« Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme, mais ce qui en sort» – dixit Mathieu, je crois ?
Soit – mais ce qui en sort, ne peut-il pas être aussi influencé, en une certaine mesure, par ce que l’on ingère ? Car – « Nous sommes ce que nous mangeons » (!) disait déjà Hippocrate, 460 ans avant J.-C.
Le simple exemple basique d’une mauvaise digestion qui peut effectivement rendre, soit quelque peu irritable, soit légèrement dépressif, si la qualité du met était douteuse, soit anxieux du fait d’un métabolisme perturbé – dans les cas extrêmes bien sûr. Des mets trop riches, voire trop arrosés etc. peuvent effectivement rendre la personne agressive, violente ou au contraire, indolente. Bref tout ce que l’on ingère agit, via notre métabolisme, sur notre état physique et notre psychisme, et de plus, il y aurait possiblement un autre type d’influence, mais plus « ésotérique » celle-là, et donc non reconnue par la science. Ce serait celle de ces champs vibratoires qui entourent et imprègnent le vivant, et dont les fréquences « perturbées », pour le moins, imbibent la chair de l’animal. Car la terreur, la panique et autres détresses sont ressenties par cet animal dans son parcours vers la mort, par abattage ou autre supplice. Et cela imprégnerait donc sa chair … en dehors du fait principal, que nous lui avons ôté la vie.
On peut ainsi s’interroger à ce sujet, sur le comportement de ces Porteurs de Lumière du lointain passé, à plus proche de nous, qui dans la majorité des cas, s’abstenaient de manger de la viande.
Ainsi,
Pourquoi Siddhârta Gautama ?
Pourquoi les Esséniens ?
Pourquoi Yeshoua ? Dans la version essénienne ?
Pourquoi Pythagoras ? Et les pythagoriciens ?
Pourquoi Apollonius de Thyane ?
Pourquoi les Cathares ?
Pourquoi le Mahatma Gandhi ?
Pourquoi une grande partie des Sages de l’Inde ?
Pourquoi la plupart des Mystiques Soufis ?
Pourquoi les Kabir ? Et les Rabindranath Tagore ?
Pourquoi tous ces grands esprits, plutôt venus en majorité d’orient, surtout au « début » de cette quête de l’Absolu, du moins, à ce que l’on en sait, mais aussi ces occidentaux – qu’ils soient Penseurs – Scientifiques – Philosophes – etc… avaient opté naturellement pour cette façon de se nourrir ? Ce que nous rappelle, sur un mode pour le moins « fortissimo », Marguerite Yourcenar : «Tout comme Zénon, il me déplaît de digérer des agonies » !
Tout est dit !
Petit tour d’horizon des réflexions sur ce sujet :
Leonardo DA VINCI :«J’ai rejeté la viande depuis très tôt dans mon enfance, et le temps viendra où les hommes, comme moi, regarderont le meurtre des animaux comme ils regardent maintenant le meurtre de leurs semblables ».
Léon TOLSTOÏ : « Si l’homme cherche sérieusement et honnêtement la Voie de la Morale, la première des choses qu’il doit abandonner, est la consommation de viande »
PYTHAGORE : « Quel crime d’engloutir des entrailles dans ses entrailles, d’engraisser avidement son corps d’un autre corps, et de vivre de la mort d’un être vivant comme nous! »
Et bien sûr SOCRATE – PORPHYRE – PLUTARQUE – l’exubérant EMPÉDOCLE – Plus à l’orient, CONFUCIUS : «Quiconque a entendu les cris d’un animal que l’on tue, ne peut plus jamais manger de sa chair – Ne faîtes pas à autrui, ce que vous ne voudriez pas que l’on vous fasse » (déjà lu quelque part il me semble, mais ici, ça date de 2500 ans !)
Mais aussi :
Arthur SCHOPENHAUER : « Le monde n’est pas une chose, et les animaux ne sont pas des produits pour notre usage et notre consommation. Plus que la miséricorde, nous leur devons la justice »
Francis BACON – un peu excessif quand même ce cher Bacon : « Si vous étiez convaincus qu’en donnant de la viande à vos enfants, vous leur communiquez tous les vices, vous arrêteriez cette main malfaisante et vous aimeriez qu’elle se desséchât plutôt que de lui faire exécuter un tel acte » –
BOSSUET – Le théologien, évêque de Meaux : « Comme dernière conséquence du meurtre des animaux, le sang humain, abrutit, ne peut plus s’élever aux choses de l’Esprit »
Alphonse de LAMARTINE:« Ma mère en était convaincu et j’ai gardé à cet égard, ses convictions que tuer des animaux pour se nourrir de leur chair et de leur sang, est l’une des plus déplorables et des plus honteuses infirmités de la condition humaine. C’est une de ces malédictions jetées sur l’homme ».
MICHELET philosophe :« Le régime végétarien ne contribue pas pour peu de chose, à la pureté de l’âme – Spectacle étrange que de voir une mère donner à sa fille, qu’hier encore elle allaitait, cette grossière alimentation de viandes sanglantes » –
Thomas EDISON – Ingénieur américain inventeur de l’ampoule et du cinéma :«Je suis végétarien et anti-alcoolique – Ainsi je peux faire un meilleur usage de mon cerveau »
Georges-Bernard SHAW (Nobel de littérature) : « Tant que nous sommes nous-mêmes les tombeaux vivants d’animaux assassinés, comment pouvons-nous espérer des conditions de vie idéales sur cette Terre ? » …
etc.. etc…avec parfois des outrances dans la manière de dire les choses, mais souvent une réelle sincérité me semble-il.
Alors on ne va pas détailler pour ERMERSON – Albert. EINSTEIN – Georges SAND – Dr Albert SCHWEITZER – JJ ROUSSEAU – Jiddu KRISHNAMURTI – Lanza Del VASTO – Professeur Théodore MONOD…
Bref, pourquoi tous ces êtres, d’un certain niveau d’évolution pour la plupart, pourquoi refusèrent-ils de se nourrir de cadavres d’animaux ? Ou, pour certains, émirent-ils au moins une opinion plus que favorable envers cette option ?.
Cela m’avait toujours interpellé dès ma plus jeune adolescence, et pourtant je l’étais déjà végétarien, par mes parents disons à 90 %. Mais ensuite est arrivé le temps où l’on se pose réellement la question du « Pourquoi ? ». Pourquoi cette nature si grandiose, si harmonieuse par certains côtés, porte-t-elle en elle la survie des espèces, assez majoritairement, par le biais de la prédation et donc de la mort de l’autre? Ne sommes-nous alors qu’un simple animal prédateur, comme les autres animaux carnassiers, sur ce point de vue spécifique de la nourriture? Ou bien, la conscience du respect de la vie précisément, doit-elle faire la différence ?
En tant que jeune ado à l’époque, ce « pourquoi ? » m’interpellait souvent. Mes parents m’avaient transmis tout naturellement cette nourriture du potager de notre campagne picarde – (Neuilly Saint-Front n’était pas un village végan !) – sans doctrine, ni même grande réflexion à ce que je me souvienne. Oui c’était naturel. Mais plus tard je voulus approfondir un peu la question.
Tous ces personnages divers et variés, souvent avec une certaine grandeur d’âme pour beaucoup, sont-ils à classer dans la rubrique des végans fanatiques, des spécistes et autres dogmatiques parfois violents ! (ça n’existait pas encore à l’époque)
Aurions-nous alors le pouvoir de transmuer le cadavre animal ingéré, de « digérer ces agonies » comme le dit M. Yourcenar et les transmuer en effluves embaumantes et nourricières ? Mais ici, ce n’est qu’un problème de microbiote !
Serions-nous à ce point plus évolués ? Accepterions-nous de « souiller » ce Temple dans l’homme, qui nous a été offert pour cette existence ? Par ces « viandes consacrées aux idoles » de la société de consommation, ou souvent règnent l’avidité, le désir insatiable, et autres addictions ?
Car, selon des réflexions plusieurs fois entendues de la part de certains « spiritualistes », ceux-ci sont persuadés pouvoir « dépasser et compenser le caractère nocif du cadavre » en le « transmuant par la seule force spirituelle » dixit ! Un certain Dr. suisse, affirmait : se mettre en « fréquence requin » pour digérer la chair animale ! (dixit)
En dehors de toutes théories controversées du reste, sur la véritable nature de l’homme – à savoir – est-il par sa nature animale, un simple omnivore-carnassier pensant, et de par sa nature spirituelle, un végétarien conscient? Il y a vraisemblablement un choix, et donc celui-ci lui appartient.
Car ainsi, selon cette optique, l’on peut mieux comprendre le comportement de tous les « Porteurs de Lumière », mais aussi sur d’autres fréquences, de toutes ces belles âmes qui ont, à leur manière, participé à apporter un peu de lumière dans ce monde.
L’homme n’a-t-il pas souvent tendance à se donner bonne conscience lorsque l’on aborde ce sujet, en avalisant tout ce que proclament une bonne majorité de scientifiques, biologistes et autres. A savoir : « l’homme doit manger de la viande pour vivre ! » Alors que nombreux sont ceux qui vilipendent dans le même temps ces mêmes groupes de scientifiques, et parfois à juste raison. Mais alors, pourquoi donc leur donner raison précisément lorsque ceux-ci affirment que l’homme est un carnivore par nature ? Et par conscience ? On dit omnivore, (ça heurte moins la conscience), mais la consommation moyenne par ex. aux USA est de 120 kilos de viande par habitants et par an, et l’on tue ainsi 45 milliards d’animaux par année sur cette terre ! – Source INRA 1997). Depuis ça a dû changer à la hausse. Effectivement, en 2018, on parle de 1380 milliards d’animaux abattus chaque année de part le monde, pour la nourriture humaine !
Agissant ainsi, l’homme ne rechercherait-il pas plutôt de bonnes raisons pour poursuivre tranquillement son petit festin carné ? A sucer paisiblement ses os de poulet, à dévorer ses entrecôtes ?
Dans ces viandes il y a de la souffrance, de l’angoisse, de la mort imprégnée dans chaque molécule. Le champ d’information existant n’est pas à l’usage unique de notre intellect. Il serait partout dans la nature, et l’imprégnation des cellules en fait partie.
L’animal, lors de la mise à mort dans l’abattoir, est pétri d’angoisse et de terreur. Le veau, le bœuf, l’agneau, bref tout animal sent la mort de loin. Qui a pu voir ces animaux essayant de s’échapper d’un camion lors du débarquement, sur les parkings de l’abattoir ? Fous d’angoisse et de terreur à l’odeur de la mort qui les attend ? Ce n’est pas du sentimentalisme, c’est une prise de conscience devant la souffrance infligée par des humains, simples employés qui se sont sans doute comme « blindés» à la souffrance, à des créatures vivantes et sans défense. Capables d’éprouver des émotions, puisque étant doté comme les humains d’un corps astral comme l’on dit, et donc capables de pressentir l’angoisse de leur funeste destin aussi.
Choix de Conscience – Choix de Vie – Choisissons.
Patje SEKO
QUI PENSE ?
« L’existence n’est qu’un interlude dans l’Infini de la Conscience »
∞
L’âme
Le cerveau
Les microtubules
L’intrication quantique
Qui Pense ?
Faisons un tour rapide du propriétaire.
Le cerveau = 100 milliards de neurones –
C’est sans compter sur les 200.000.000 de neurones de l’intestin et les 40.000 du coeur ! Et le reste…
Chacun de ces neurones contient entre 1000 et 10.000 synapses.
Et chacun d’eux est également constitué de microtubules, véritables systèmes nerveux et « circulatoire » des cellules, et qui sont dotées d’une forme d’intelligence élémentaire comme cela a été démontré dans l’étude d’organismes unicellulaires sans cerveau et sans synapse donc, et cependant capable d’actions « intelligentes » simplement au moyen de microtubules.
Peter Gariaev avait déjà démontré dans ses études sur l’ADN, que l’architecture dynamique de tout le processus dérivait de l’intrication quantique. Et, dans le cerveau, les microtubules sont le principal siège de cette intrication quantique.
Les synapses eux, fonctionnent comme des interrupteurs, qui interviennent des centaines de fois par seconde, pour un nombre d’opérations déclenchant environ 1015 processus / seconde. Mais là, ce n’est pas encore la conscience. L’idée prépondérante dans les milieux mainstream voudrait que ce cerveau ne soit qu’une sorte de bio-ordinateur fabriquant de la conscience, « tout comme le foie fabrique la bile. ».
Mais deux éminentes figures de la physique théorique et des mathématiques, à savoir: Roger PENROSE (Nobel) – et de la neurobiologie : Stuart HAMEROFF – vont démontrer le total inverse, en détaillant la façon dont émerge le mécanisme de la conscience, et le rôle du cerveau qui ne serait en fait qu’un transducteur d’informations pré-existantes. Ces deux scientifiques seront bien naturellement contestés, voire vilipendés, par d’autres scientifiques bien-pensant, ou même par des journalistes dits scientifiques, que le simple fait d’évoquer une conscience extra-neuronale (comme en parle également le Dr.Charbonnier, avec la CIEN « Conscience Intuitive Extra-Neuronale ») exaspère au plus haut point.
Ces deux scientifiques sont donc parvenus à mettre sur pied le plus sophistiqué des modèles biophysiques en mesure d’expliquer comment émerge le mécanisme de la conscience, et quel est le rôle exact du cerveau dans ce processus. Et là il faut rentrer dans ce que l’on appelle, l’intrication quantique, mais au niveau des microtubules du cerveau. Ces microtubules sont les éléments constitutif du cytosquelette, l’architecture mécanique interne des cellules. On peut imaginer un épi de maïs, taille quelques nanomètres de diamètre, dont les grains représenteraient la tubuline. Cette tubuline matérialise la structure la plus profonde des neurones, et garantit la connexion collective. Dès lors ce sont ces microtubules qui autorisent le transport des neurotransmetteurs. On estime qu’il y a environ 1018 tubulines dans notre cerveau.
C’est-à-dire 10.000.000.000.000.000.000.- attention à l’inflation !
Ces microtubules s’occupent de tout dans les cellules, en organisant la forme, la fonction etc… tout ça en communiquant avec l’ADN nucléaire. Elles sont donc « intelligentes » ainsi qu’on a pu l’observer chez la paramécie, organisme unicellulaire qui est capable de nager, d’apprendre, d’éviter les prédateurs, de trouver de la nourriture, et de se reproduire. Tout ça sans cerveau bien sûr, donc sans synapse rien que des microtubules.
La tubuline présente en très grand nombre comme on l’a vu, serait en quelque sorte identique aux circuits « on-off » d’un ordinateur. Cette protéine donc, découverte par Hameroff, jouerait le rôle de q-bits – bits quantiques –
Et les microtubules sont le lieu idéal pour ces tubulines qui peuvent y rester un certain laps de temps en état de superposition quantique, jusqu’à ce qu’un effondrement de la fonction ondulatoire – une décohérence – induise un « moment de conscience ». Cela se produit en moyenne 40 fois par seconde – ce sont les 40 hz que l’on retrouve dans l’EEG – C’est une moyenne – l’amplitude irait de 10 Hz à 100 Hz.
Alors « Je pense donc je suis » Est-ce bien sûr ? – A savoir, « Etre » en totale indépendance et autonomie de Conscience ? – Sans en venir à dire que « nous serions pensés », comme cela était déjà suggéré dans d’anciennes traditions, mais, que nous serions environnés – ce n’est pas le bon terme, car cela se passe sans doute en dehors de l’espace-temps (?) – d’un potentiel informatif de nature quantique, et penser serait alors comme faire un choix, prendre telle ou telle orientation, de manière instinctive ou intuitive, c’est selon (!) pour chaque pensée, mais le plus souvent tout cela inconsciemment. « Rien ne se perd rien ne se crée», le flux des pensées pourrait ainsi en être l’exemple, par ce bio-feedback permanent, entre les sphères des pensées humaines, et ce Cloud ? Ce ne serait alors qu’une simple affinité vibratoire, pour tel ou tel type d’informations, par similitude de fréquences pourrait-on dire, qui déclencherait la connexion. Faire un choix instinctif, ou intuitif, dans les rayonnages quantiques d’une Librairie invisible, où figurent des milliards d’options… à l’infini !
Donc le libre-choix existerait bel et bien puisque l’on « choisirait » nos fréquences en fonction de nos orientations intérieures. Mais c’est sans compter sur les multiples influences externes, parfois « parasites », pouvant émaner cette fois de ces champs morphiques, mais sans doute le plus souvent, d’égrégores de tout type, culturel, religieux, politique… et autres champs d’informations, tel que l’inconscient collectif et autres sphères d’influences, qui eux, peuvent orienter nos choix, là encore totalement inconsciemment, ou presque.
Cette conscience fonctionne un peu de manière alternative, avec du 40 Hz en moyenne ! Et Enedis n’a rien à voir ici ! Donc, un peu comme le courant alternatif de la lumière, et cependant, tout nous paraît d’une si belle fluidité – pour la conscience comme pour la lumière – même si parfois il peut y avoir des sautes ou même des coupures de courant, ce que l’on appelle disjoncter !
Ces moments de conscience se produisent lorsque qu’environ 109 tubulines sont en état de superposition quantique – à cet instant précis nous n’aurions pas encore conscience de l’information – ce n’est que lorsque se produit l’effondrement de la fonction d’onde – la décohérence – que jaillit un instant de conscience, un « micro-instant » (?), qui sera renouvelé x40 dans la seconde en moyenne. Cet effondrement de la fonction d’onde, a été vérifié d’une manière très sophistiquée. Il se déroule, non pas à travers un processus de mesure, comme dans les autres expériences menées en labo par ex., mais à travers la gravité quantique, lorsque ce seuil de 109 tubulines en état d’intrication est atteint au niveau des microtubules.
Le plus étonnant, et qui va dans le sens de cet antique axiome, venu d’orient, me semble-t-il ? « L’homme ne pense pas, il est pensé » – c’est un peu ce que Penrose et Hameroff, avec un raisonnement très rigoureux unissant physique quantique et neurobiologie, révèlent lorsqu’ils avancent que l’origine de la conscience n’est donc pas le cerveau, mais un « Monde Absolu » – une écume quantique sur l’échelle de Planck. Le cerveau n’étant utilisé que comme transducteur quantique d’informations – La-dite information résidant dans le « champ de Plank » 10-33 De fait nous interagissons à chaque instant avec ce qu’il y a de plus fondamental dans l’Univers. Nous serions bien en quelque sorte, un peu les enfants de l’Univers. Cela peut-il confirmer le fait qu’il y aurait alors une espèce de « Cloud » – « Inconscient collectif » de Jung ou « Ordre impliqué » de David Bohm, qui participerait de près ou de loin, à notre «auto-éducation» ?
Autres retrouvailles entre Science & Conscience.
Lors du congrès berlinois sur le thème « Unité et multiplicité », le suisse Richard ERNST (P.N.) Spécialiste de Résonance Magnétique Nucléaire – Prix Nobel de Chimie en 1991 – se retrouve, au terme de ce congrès avec tous les conférenciers, main dans la main avec un certain Tenzin Gyatso. Il subit alors une sorte d’électrochoc qu’il qualifie lui-même de « véritable foudroiement intérieur » – Pas étonnant que quelques années plus tard, il ait invité celui qu’on connaît mieux sous le nom de dalaï-lama.
Cette invitation du 4 Août 2005 –
« Dans le grand auditorium de cet antre zurichois de la science mondialement réputé, qu’est – l’Institut Fédéral de Technologie – 2000 scientifiques et amateurs de sciences sont venus écouter les 6 scientifiques de renommées (génétique – neurobiologie – psychologie – sociologie) et le dalaï-lama – Ils ont planché durant 6 heures sur le thème « Peur et anxiété ». La veille, le DL aura déjà écouté un aréopage de chercheurs et d’ingénieurs sur l’initiative du Dr Wolgang KECHT directeur du département des neurosciences.
Deux mois plus tôt, le DL était en conférence à Göteborg en Suède avec deux poids lourds du monde des troubles psychologiques, avant l’apothéose à venir à la mi-novembre à Washington, avec quelques 30 000 participants qui ont débattu sur le thème « Dialogues entre les neurosciences et la société » –
Traditions spirituelles millénaires et découvertes actuelles convergent-elles ?
« Dans un article paru dans la revue de la célèbre académie américaine PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences) il ressort que des ondes gamma de haute amplitude ont été enregistrées par les électroencéphalogrammes disposés sur le crâne de moines bouddhistes ayant pratiqué l’art de la méditation depuis des décennies. »
Ces études ont démontré que les résultats acquis demeurent stables dans le temps.
« Par ces travaux, les chercheurs bouleversent les « certitudes du passé » par lesquelles il était affirmé, concernant le cerveau, « que tout se joue avant l’âge de six ans » Cette « vérité » qui s’appuyait sur la disparition graduelle et attristante des neurones, était une vision « fixiste » , et elle eut cours durant des décennies !
Elle fut même en 1990 – ce n’est pas si vieux que ça ! – l’objet d’un best-seller du Psychologue Fitshugh Dodson.
Mais voilà – rien n’est figé, heureusement –
Virage à 180 ° donc – : Il est attesté que notre cerveau peut évoluer sans cesse jusqu’à la mort – tout dépend de ce que nous en faisons. Jouez de la musique, des dendrites surgiront ici, faites du tennis, elles surgiront là – arrêtez tout – les neurones s’étioleront.
« De nouveaux neurones peuvent donc « pousser » se réjouit Wolfgnag Knecht – on en est persuadé depuis 14 à 15 ans. Cela démolit un dogme centenaire et il nous faut réécrire tous les vieux ouvrages ! »
Quant à Richard Ernst, il affirme « Je ne suis pas religieux, et n’appartiens à aucune confession » et Wolgang Knecht d’ajouter « C’est rafraîchissant pour nous d’avoir de nouvelles perspectives. C’est comme cela que surgissent les idées nouvelles. Je ne suis cependant ni religieux, ni bouddhiste ! ». Simple attrait de la confrontation des idées, qui, il y a quelques années à peine, n’aurait même pas été envisageable dans un congrès scientifique de ce niveau. Wolgang Knecht supervise un réseau de 400 scientifiques.
Donc ça bouge de plus en plus dans ce monde de la science, avec des ouvertures vers ce qui était catalogué il n’y a pas si longtemps, de « paranormal » ou «d’ ésotérique ».
Après donc Wolfgang Pauli, David Bohm, Karl Pribam et d’autres encore, on vient de le voir, Hameroff et Penrose ont senti le besoin de pousser le ballon de la science, beaucoup plus loin que les limites du terrain de football sise dans le Jardin de la Conscience. Jardin luxuriant au demeurant, qui peut tout aussi bien abriter moult expériences de conscience, émanant d’origine diverses et variées, et peut-être bien celles d’un certain Temple (!), dans lequel chacun, à sa mesure, tente de repousser, voire de dépasser également d’autres limites, sans toutefois dépasser les bornes !
Pour aller dans le même sens d’une conscience hors les murs !
Kurt GÖDEL
Ce mathématicien très éminent fut appelé par Einstein et von Neumann, qui étaient ses meilleurs amis : « Le plus grand mathématicien logicien depuis deux mille cinq cents ans » !
Ce mathématicien-théoricien n’hésitait pas à dire à ses confrères :
« Il semble que l’on puisse réfuter l’idée que les mathématiques soient une création de l’esprit humain.[…] Cela implique que les objets et les faits mathématiques existent objectivement et indépendamment de nos actions mentales et de nos décisions »
Cela va donc également dans le même sens d’une conscience hors circuits neuronaux, simplement captée et structurée par ceux-ci.
Kurt GÖDEL n’hésitait pas également à bousculer déjà la bien-pensance de ses confrères scientifiques de l’époque, en avançant par ex. – toujours selon une rigoureuse logique mathématique, dont il était l’expert reconnu :
Qu’« il y a d’autres mondes et d’autres êtres rationnels, différents ou supérieurs à nous.
Le monde dans lequel nous vivons n’est pas le seul dans lequel nous ayons vécu, et où nous devons vivre ».
Tout ce qui précède, n’a été bien sûr qu’un simple essai, avec le grand renfort d’auteurs* précieux, afin de tenter de décrypter à ma mesure, le fonctionnement de nos facultés cérébrales. En premier chef, celles que l’on dit mentales donc, émanant de cette conscience cérébrale utilitaire, avec laquelle nous existons tout simplement. Cette conscience neuronale qui nous fait fonctionner plus ou moins bien tous les jours, tant que la fin du CDD n’a pas sonné!
Mais que penser de cette autre conscience dite extra-neuronale, rapportée par tant de témoignages, – de Mr ou Mme Toulemonde, mais aussi des scientifiques, neurochirurgiens et autres etc… – et qui donc, par la force des choses – coma, mort provisoire ou tout autre aventure durant laquelle le cortex est totalement débranché, ou bloqué, inerte donc, avec EEG plat, ont subi les épreuves d’un « voyage immobile » hors normes ? Des rencontres lumineuses, parfois des êtres dits « célestes », etc… Mais toutefois, toujours dans un contexte dual, où les descriptions, les rencontres et autres expériences, indiquent bien que nous ne sommes pas encore dans la Transcendance de l’Unique, mais toujours dans ce schéma binaire: observateur/observé.
Alors plus encore, que penser de cette « Conscience-du-Soi » , hors de toute dualité cette fois? Cette Conscience-Âme qui serait en mesure de s’intriquer avec les Flux d’Informations Originelles, et donc sous forme de Potentialités non-programmées, non dirigées par je ne sais quel « Influenceur de l’au-delà », puisque devant se situer précisément « au-delà de l’au-delà », hors espace-temps, hors Dimensions, donc totalement libres, non dogmatiques, non structurées, non formelles, non personnifiées donc non anthropomorphiques comme c’est trop souvent le cas, en dehors donc de tout aspect dual, puisque « CELA » ne viendrait pas du dehors, mais bien de l’intérieur-même, de cet Intérieur auquel nous sommes intriqués.
Et c’est là toute la différence, semble-t-il, entre ce qui ressort de l’intrication, cette Fusion ultime dans l’UN, et le mode dual qui régit les sphères où règne l’altérité. Même lorsque l’on se revendique ascensionné, parce que l’on sort d’Astral Sup !
C’est comme l’Eau Pure qui jaillissait de cette Source à Laquelle jadis, nous nous désaltérions….et nous avons souvent cette tendance atavique, à vouloir persister à rechercher cette Source comme étant autre que nous, et donc en dehors, dans le ciel, dans les nuages d’illusions de « l’astralité », ou dans les sphères émotionnelles de la dualité, alors que cette Source est déjà là, silencieuse depuis si longtemps, en chacun de nous! Nous l’avons seulement recouverte avec toutes les émanations de l’ego, intellectuelles, mystico-émotionnelles, et d’autres agents perturbateurs étrangers à l’Unité, et qui agissent comme une véritable « cage de Faraday » inversée, brouillant toute information s’élevant de l’intérieur ?
Alors tout cela rejoint-il un peu ce « Monde des Idées » de Platon ? Ce Monde Absolu, tel l’écume quantique sur l’échelle de Planck. « Penrose, l’un des plus grand expert de la relativité au monde, mais aussi l’un, de ces rares scientifiques suffisamment subtils pour saisir le sens de la réalité, pense que cette géométrie fondamentale qui réside dans l’échelle de Planck, contient toutes les valeurs platoniques, comme la vérité mathématique et les valeurs éthiques, esthétiques. Il ne s’agit cependant pas de valeurs appartenant réellement à l’homme, mais simplement des valeurs auxquelles l’homme accède en utilisant son cerveau comme transducteur quantique d’information. »
Peut-être donc, faut-il établir de véritables nuances gradatives, entre ce que l’on appelle communément la conscience – de fait majoritairement le mental, l’intellect, le penser, l’émotionnel, toutes manifestations de réflexions qui font appel au schéma dual présent ici, mais aussi dans ces autres Dimensions ou demeure toujours « la forme sous toutes ses formes », qu’elles soient éthériques, astrales, mentales ou autres, et qui se résumerait à : celui qui pense, et, l’« objet » de ses pensées.
Ce mécanisme est le plus souvent ici, exclusivement neuronal.
Et puis il y aurait cette Conscience qui, hors de toute dualité, hors de toutes réflexions, hors de toutes représentations, hors de tous schémas mentaux, hors de toutes contingences, surgit d’on ne sait d’où – peut-être de ce « Vide quantique qui n’est pas vide » – dépose une Information, selon les affinités perçues, par une forme d’intrication, comme sur un « nuage de Vide » (!), et s’en retourne, croit-on – mais de fait, tout est déjà Là ! dans ce « Monde des Idées » platonique – Il n’y aurait qu’à faire place à ce Silence venu d’Ailleurs, pour peut-être, ressentir et être inspiré par ces Effluves Lumineuses.
(*) Rupert Sheldrake – Jean-François Houssais – Massimo Teodorani – Philippe Guillemant – Christophe Galfard – Julien Bobroff – Guy-Louis Gavet – Jean-Jacques Charbonnier – Régis Dutheil – ….
Il faut citer encore Karl Pribam qui permit que ces réflexions sur la conscience évoluent de potentiel à réalité, pour lui et pour de nombreux autres scientifiques, en démontrant que l’émergence de cette conscience n’est pas le fruit d’un processus linéaire, et fait donc intervenir des potentiels d’informations relevant du domaine quantique.
Penrose et Hameroff ont mis sur pied le plus sophistiqué des modèles de bio-physique en mesure d’expliquer comment émerge ce mécanisme de la conscience, et le rôle exact du cerveau dans ce processus. L’architecture dynamique de ce process dérive de l’intrication quantique, dont les microtubules sont donc le principal siège.
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PASSE – PRESENT – FUTUR
Passé – Présent – Futur
Le Grand Écart
« Le temps n’existe point en réalité et la succession des faits n’est qu’une apparence – Tous les faits sont réalisés ensemble – et notre avenir ne s’accomplit pas. Il est accompli. Nous le découvrons seulement ! »
Anatole France – 1901
« Nos intentions causent des effets dans le futur qui deviennent les futures causes d’un effet dans le présent. Je le répète, ceci est en train de devenir un courant dominant de la physique. »
Jacques Vallée – Astrophysicien, Informaticien.
TEDx Bruxelles – 22/11/11
1901 – 2011 – avec 110 ans d’écart, littérature et sciences, dans des registres bien différents donc, semblent cependant jouer la même partition dans la symphonie de la conscience, à plus d’un siècle d’intervalle ! Cette partition étant interprétée par ces deux auteurs qu’apparemment tout sépare.
Sauf si cet apparent décalage n’était en fait qu’une interprétation erronée de notre part, car il se pourrait bien que toutes ces informations aient toujours été là – comme dissimulées dans les replis du temps – et donc, avant même que nos petits cerveaux ne les débusquent et ne les décryptent * au détour d’un silence ?
Combien d’auteurs, mais aussi de scientifiques parmi les plus prestigieux, n’ont-ils pas confié que très souvent, une réponse sur laquelle ils butaient parfois depuis des années, jaillissait de manière inattendue et non pas lorsqu’ils étaient devant leurs équations ou leur ordinateur, mais par ex., par un beau matin, tout juste au sortir du réveil. C’est un peu le « Eurêka ! » d’Archimède, non pas devant ses calculs, mais selon Vitruve, dans sa baignoire. L’information était déjà là, comme en suspens, et sans doute un
instant de lâcher prise, de détente, lui a permis de comprendre ce qui devint
la fameuse « Poussée d’Archimède » – tout corps plongé dans l’eau… ressort mouillé. CE2 !
(* décrypter = extraire de la crypte – crypte = espace caché, dissimulé à la vue courante)
Mais alors, des informations de toute nature, peuvent-elles jaillir comme ça, de manière impromptue, puisque n’étant pas le fruit d’un besogneux effort cérébral ? C’est souvent lorsque les tensions cessent, que la solution semble jaillir, tellement évidente. Ces informations ne seraient donc pas le fruit de nos circonvolutions neuronales, mais elles seraient « cueillies » comme des fleurs au bord du chemin. Elles sont là, mais trop souvent nous ne les voyons pas, nous ne les percevons pas, enfermés que nous sommes dans nos schémas mentaux, nos dogmes, souvent archaïques et poussiéreux, nos cages de faraday, qui nous isolent d’un Réel oublié.
Ces informations seraient peut-être là aussi, simplement sous forme de potentiel, et elles émergeraient dès lors qu’une forme de décohérence quantique, les ferait passer du stade de potentiel – onde – au stade de particule – pensées structurées – peaufinées à ce niveau effectivement, par notre réseau de neurones et synapses, ou de ce qu’il en reste !
Le « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » de Lavoisier, ne pourrait-il pas s’interpréter alors, (lâchons un peu la bride à l’imagination !) également comme une sorte de Samsâra à l’échelle cosmique, qui concernerait cette fois, l’humanité et l’Univers ?! Cet axiome si génial de Lavoisier, rejoint également la loi de conservation de la masse et de l’énergie de la physique actuelle, car il en fut un peu à l’origine.
Donc en poussant un peu plus loin le questionnement – ces informations, avant même que l’humanité ne fut – n’étaient-elles pas déjà parties prenantes en tant que potentiel quantique, mais en provenance peut-être d’autres dimensions cette fois, tel que la Physique Quantique nous le suggère, et même plus que suggérer – car il y aurait de fait, une potentialité d’au moins 11 dimensions. Et cela sans compter sur d’ hypothétiques apports de civilisations exogènes, de moins en moins hypothétiques du reste – ce qui perturbe bien sûr la bien-pensance – mais là, il y a des faits de plus en plus avérés, et attestés par des structures officielles, mais aussi par de nombreux scientifiques, astrophysiciens, physiciens quantique et autres, pilotes civils ou militaires… et bien sûr, de manière moins conséquente, et pourtant au vu du nombre de témoignages ! – par des observateurs lambda. (dont l’auteur) .
« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » Extrapolé donc au niveau de l’Univers et au-delà – ce pourrait être alors une application au plan universel, de la conservation des énergies-conscience, et de la masse-matière. Le pseudo Vide n’étant qu’un océan d’Informations quantiques,
(comme la physique semble le suggérer) que le Samsâra cosmique met en symphonie, comme une Partition Céleste – là où les hommes, depuis leur apparition et leur évolution, de Néandertal à Homo Sapiens, peut-être avec un coup de pouce « venu d’ailleurs » ? ont évoqué les dieux – « ceux qui des étoiles vinrent sur terre » – comme le relatent les tablettes sumériennes, à défaut d’arguments expliquant les mystères du cosmos et de l’univers.
En ces temps là, le soleil et la lune étaient alors reconnus comme des luminaires, destinés à éclairer la terre et le monde; et les étoiles, comme des parures célestes, au-dessus de cette terre plate, bien entendu.
L’Information Primordiale est peut-être au-delà de nos complexes échanges neuronaux – Et c’est notre ignorance qui au cours des siècles, nous a fait inventer fables et comptines, destinées à nous rassurer, car « l’âme hors » fait toujours aussi peur aux hommes dans leur grande majorité. Ils ont dès lors, toujours éprouvé le besoin d’être rassurés, d’être protégés. D’où la recherche d’une figure, souvent anthropomorphique, mais heureusement pas toujours, dont la puissance tutélaire ferait figure de Père céleste. Ils ont bien recherché la clé des mystères dans d’autres fréquences d’informations, évoquant alors les mondes subtils des sphères mentales, astrales et autres succursales de l’illusion, mais là aussi, la roue de ce samsâra, pour simplifier, tourne encore et toujours. Elle est toujours à l’œuvre, puisque « même les dieux meurent » dixit, Mahâbhârata – Bible etc..et reviennent sous d’autres natures par le jeu de cette sempiternelle Roue Cosmique ; tant que la forme sous toutes ses formes, et quelles que soient les fréquences, nous piège dans l’illusion des sens.
Nous demeurons comme englués dans cette illusion, et nous évoquerons alors nos dieux, nos entités diaphanes, (elles « existent» bien !), nos esprits de la nature ou d’ailleurs, qui, si tout semble pourtant si « réel » à nos sens, n’en sont pas pour autant, ce que l’on pourrait appeler la Réalité Ultime. On pourrait s’en approcher peut-être un peu plus (?) au travers de l’hypothèse d’univers holographiques, développée par David Bohm, ou des hologrammes cérébraux de Kart Pribam et de l’expérience d’Alain Aspect à l’Institut d’optique d’Orsay, sans oublier John Eccles et Régis Dutheil qui dans leur domaine respectif, ont apporté de nouveaux éclairages sur cette illusion majeure qui nous régente assez souvent ! – Alors cela perpétue une forme de continuité de cette information altérée, par le biais des chamanes, des religions dogmatiques, des cultes animistes – toutes ces béquilles qui œuvrent dans une bienveillante aide, pas toujours désintéressée du reste, mais passons, pour nous réconforter avec leurs explications dûment assermentées. Mais les piètres tentatives de l’auteur, de vouloir esquiver ces pièges à la glu bien collante, ne se veulent nullement véhémentes – mais ne sont que de simples réflexions, des informations cueillies au bord du chemin, que d’autres ont menées également et mènent encore, sans doute avec plus de pertinence.
Passé –
L’un des aspects de ce passé…
MAHÂBHÂRATA :
Le Mahâbhârata est le livre sacré de l’Inde ancienne, initiateur de la pensée fondatrice de l’hindouisme. Il consiste en 106 000 vers répartis en 18 livres, pour un total d’environ 12000 feuilles (soit environ vingt fois la Bible).
Il aurait été écrit plusieurs siècles avant J.-C., mais il était transmis oralement depuis longtemps. Les estimations modernes remontent à plus de 5000 ans. Selon des ruines sous marines découvertes récemment, la civilisation dont il est question dans le texte aurait prospéré il y a environ 12000 ans.
L’histoire
Le Mahâbhârata raconte l’arrivée sur Terre d’êtres évolués, venus de l’espace à bord de vaisseaux (les vimanas ?). On parle de dieux dans le récit. Ceux-ci ont rencontré des humains. Des enfants hybrides seraient nés des accouplements entre les dieux et les humains. (comme pour les Elohims) Ainsi, quelques millénaires plus tard, on retrouvera ces mêmes unions hors normes, entre deux typologies d’individus génétiquement différents, chez les Elohims, les Nephilims, où « les fils du ciel virent que les femmes des adams (hommes) étaient « bonnes »cf Bible, Enoch, c’est-à-dire fécondables.) . Science-fiction ? Certains de ces enfants hybrides auraient-ils été « éduqués » dans des vimanas ou villes des dieux, (vaisseaux-mère?) où on leur aurait notamment enseigné l’utilisation des technologies avancées dont ils disposaient ?
Des guerres ont ensuite eu lieu entre les rois humains, les hybrides et les dieux. D’énormes destructions ont eu cours, puis il a été décidé de punir l’humanité (ou de faire disparaître les preuves de leur passage désastreux ici ?) en provoquant le déluge. Cela rappelle encore quelque chose ! Seulement c’était il y a déjà quelques 10 000 ans et plus – l’autre déluge viendra plus tard ! – Décidément ces dieux n’ont vraiment que peu de compassion pour le genre humain qu’ils ont eux-mêmes « créé »
Les dieux seraient ensuite repartis sur leur planète ?.
Idem chez les Sumériens où l’on relate sur les tablettes cunéiformes, des récits semblables. Là, ce sont les Annunakis qui sont à l’œuvre, ils précèdent donc les Élohim de quelques centaines de siècles. Bref l’histoire de l’humanité est un éternel Jour sans fin. Guerres, massacres en tout genre et déluges à répétition ! Un Samsâra à l’échelle planétaire ?!
D’autant que dans le Mahâbhârata, il est bien dit que les dieux suivent, tout comme les hommes, des cycles d’incarnations. Seulement ils sont mille fois plus longs ce qui donnait aux peuples obombrés l’impression d’éternité. ( Idem pour les Élohim où il est dit dans la Bible, « Vous êtes mortels comme les hommes…) Ils se réincarneraient donc selon le Mahâbhârata, mais en devant subir le poids de leurs errements en tant que dieux, et donc d’une réincarnation moins glorieuse !
(Petite digression : Dans le Ramayana il est question de 33 dieux dits supérieurs – Ce chiffre 33 que l’on retrouve parfois dans d’autres récits – un chiffre mythique ? – peut-il être une passerelle, une jonction avec l’âge de 33 ans supposés, de « l’âme hors » de JC ?)
Avant le « Passé »
Au commencement était…le Vide qui n’est pas vide => l’Information ?.
Théorie créationnisme – ou – Théorie évolutionniste –
Avec les nombreuses nuances que l’on connaît.
Mais alors qu’en est-il de ce « saut évolutif » observé, mais toujours objet de tant de controverses, et qui part de l’ Australopithèque jusqu’à Homo sapiens?
Le Dr Pietro Buffa – biologiste moléculaire – (cf “les gènes manipulés d’Adam” – a mis en évidence le fait que les dimensions du cerveau et sa complexité se sont manifestés par ce saut de l’évolution, faisant que le cerveau passait de 440 cm3 chez l’Australopithèque , à 1230 cm3 chez l’Homo sapiens en une période relativement courte, au vue de l’évolution naturelle mise en évidence par Darwin.
Les chercheurs de l’Institut Medical Howard Hughes de Chicago, ont publié les résultats d’une étude qui affirme que l’évolution extraordinaire que subit le cerveau humain fut le résultat d’un « événement spécial ».
Le Dr Buffa : « Il ne s’agit pas d’une amélioration de ce qui existait auparavant, mais bien d’un tournant radical dans la biologie humaine dont la cause doit être recherchée dans notre ADN. La formation du cerveau est guidée chez l’homme par l’expression de multiples gènes, mais il existe une séquence d‘à peine 118 bases, à l’intérieur du chromosome 20 dont nous savons aujourd’hui qu’elle joue un rôle déterminant durant le développement embryonnaire, produisant une migration neuronale massive, indispensable à la formation d’un cerveau véritablement humain » .
En comparant cette région cérébrale avec son équivalent chez les primates non-humains, les biologistes s’aperçurent en 2005, qu’ils se trouvaient face à l’un des sites génomiques dans lesquels se déroulèrent le plus grand nombre de changements moléculaires ( mutations génétiques) jamais rencontrés chez l’homme.
« Chez les singes, la même région n’a que très peu changé depuis l’époque des plus anciens vertébrés, ce qui démontre que l’importante quantité de modifications est survenue exclusivement chez les humains, activant en un temps record, un gigantesque mécanisme moléculaire dont nous savons aujourd’hui qu’il est la base du développement cérébral. Cette petite séquence a été nommée Human Accelerated Région 1 ( HAR1) et fut cataloguée comme la première d’une série de régions génomiques spécifiquement humaines, ainsi que déterminantes dans le processus évolutif d’hominisation. »
Le Dr Katherine S,Pollard ( Scienze Août 2009) a, à son tour, illustré cette
découverte.
Alors oui, les constantes de l’Univers sont ahurissantes de précision – les engrenages biologiques, tel ceux observés dans l’ADN, sont stupéfiants de concision et ont conduit à ce que nous sommes – ce n’est pas toujours une réussite (!) – et au raffinement des merveilles de Dame Nature et essentiellement du Potentiel d’Information quantique sous-jacent. C’est ce qui supporte et structure l’Édifice cosmique apparent, sans pour autant vouloir à tout prix, attribuer une figure tutélaire forcément réductrice, puisque enfermée dans des mots carcans, à ce qui est par nature Indicible.
Et ce, sans doute, dans l’ensemble de notre Univers, avec ses quelques 2000 milliards de Galaxies, qui chacune recèle entre 200 à 800 milliards d’étoiles, à la louche ! Chacune avec une sarabande de quelque 8 à 10 planètes en moyenne. Même s’il n’ y a qu’un très faible pourcentage de planètes qui pourraient receler une forme de vie consciente, ça fait quand même quelques millions, d’après certains astrophysiciens et autres spécialistes.
Alors – coup de pouce de Visiteurs exogènes ? « Ceux qui du ciel vinrent sur terre » comme cela serait indiqué sur les tablettes sumériennes ?!
Mais au-delà des Annunakis, également chez les Élohim, mais aussi dans le Mahâbhârata.
à suivre …
Et Dieu dans tout ça ?
« Le mot Dieu n’est pour moi rien d’autre que l’expression et le produit des faiblesses humaines, et la Bible un recueil de légendes vénérables mais malgré tout assez primitives. Aucune interprétation, aussi subtile soit-elle, n’y changera rien (pour moi). » Albert Einstein 1953. (ça n’engage que lui !)
C’est par ces mots, définitifs, que le prix Nobel de physique (1921) Albert Einstein explique son rapport à la religion – et au judaïsme en particulier – dans une lettre écrite un an et demi avant sa mort, survenue en avril 1955.
« Une superstition primitive »
Cette lettre, rédigée en allemand, est adressée au philosophe Eric Gutkind, auteur de l’ouvrage Choisir la vie : l’appel biblique à la révolte, dans lequel ce dernier cite à de nombreuses reprises les travaux d’Einstein. Des références que le père de la théorie de la relativité goûte peu (!), au point d’écrire à Gutkind une mise au point, très polie mais directe, concernant son rapport au fait religieux :
« Pour moi la religion juive est, comme toutes les autres religions, l’incarnation d’une superstition primitive. Et le peuple juif auquel j’appartiens , n’a pas pour autant une forme de dignité différente des autres peuples »,
écrit Albert Einstein
Einstein un peu iconoclaste, mais pas athée pour autant.
« Merveilleux Spinoza »
Malgré son rejet de la religion en tant qu’institution et dans sa représentation de Dieu comme puissance active dans la vie des individus, et somme toute, très souvent anthropomorphique dans son comportement, lui qui punit les méchants – qui souvent sont [khaw-ram’] « dévoués par interdit » et récompense les bons ! – Einstein ne se définissait pas pour autant comme athée. Dans cette lettre, il fait d’ailleurs une rapide référence à « notre merveilleux Spinoza », philosophe néerlandais du XVIIe siècle pour qui Dieu, la nature et la nécessité absolue sont une et même chose.
Concrètement, « dire “je crois dans le Dieu de Spinoza”, comme Einstein, (…) cela signifie que vous croyez que les lois de la nature forment un tout et qu’elles contiennent toutes les réponses aux questions que vous vous posez », explique au New York Times Rebecca Newberger Goldstein, philosophe et auteure du livre Plato at the Googleplex : Why Philosophy Won’t Go Away (« Platon au Googleplex : pourquoi la philosophie ne disparaîtra pas ») et de poursuivre :
« Beaucoup de physiciens utilisent le mot Dieu. Cela trompe les gens qui pensent qu’ils sont croyants, mais c’est en fait une manière métaphorique de parler de la Vérité absolue. »
Ou d’Information Primordiale ?
« Au commencement était le Verbe »…l’Information !
Il est aussi question de cette « Information du Vide », selon de nombreux physiciens quantique. Ce vide qui n’existe pas, comme le proclamait déjà cette pensée du XIII siècle : « Nequaquam Vacuum » ( le vide n’existe pas) – sans doute elle-même, déjà puisée dans cette Source d’Informations Primordiales.
Ces fluctuations quantiques du vide, découvertes par la physique quantique, sont génératrices de la plus gigantesque source d’énergie et d’information qui soit. Alors, il ne reste plus qu’à « rechercher en nous-même », puisque tout, Homme, Nature, Cosmos et Univers, est constitué à 99,9999 % de vide. !
Pour bien visualiser cela, il n’y a qu’à considérer l’élément le plus infime qui nous constitue : l’atome, et l’image employée par la science pour bien nous faire comprendre la nature de ce vide. L’atome : imaginons un terrain de football et une toute petite tête d’épingle qui serait plantée au centre de la pelouse du Parc des Princes ! Cette tête d’épingle minuscule, c’est le noyau de l’atome, (nucléons) traçons un cercle imaginaire qui passerait par les 4 angles de ce terrain de foot, il correspondrait à l’orbe du premier électron. Tout le reste c’est « Vacuum » !
Car le vide est également dans le noyau même ! Quarks et cordes….et vide quantique !
En Inde les textes qui parlent de la Maya ( l’illusion ) avaient bien raison aussi quelques milliers d’années avant notre physique quantique !
L’illusion de nos sens est si prégnante, alors que ce ne sont uniquement que les interactions entre champs de force de nature différente + ou – qui font que notre perception consciente se fourvoie; jusqu’à vouloir nommer ce qui est Indicible par Essence, et/ou à imaginer ou ressentir, ce qui est Inimaginable puisque au-delà même des sens, à nos échelles de fréquence. Même dans les étages dits supérieurs, ou l’ illusion de la forme, de l’émotion, et des sens demeurent identiques, avec des variables évidentes.
Alors si tout cela, toutes ces multiples conséquences, parfois d’une immense profondeur, ou empathie et compassion illuminent le monde, mais aussi trop souvent chaotiques, imbibées de violences extrêmes toujours désastreuses; si tous ces méandres et sinuosités par lesquels le monde et les humanités successives se sont engluées – ces chemins de vie où elles sont passées, passent et repasseront encore et toujours, tant que Patchamama nous offrira cette si généreuse hospitalité – bref si tout cela n’était pas quelque peu de notre fait – en tant qu’individu rattaché plus ou moins intensément à ces humanités passées, présentes et futures ? Puisque le futur n’existe pas en tant que tel.
C’est ce que proposent et même explorent de plus en plus de physiciens, pour qui la notion de temps, de l’écoulement de ce temps, n’est que pure illusion. Certains de ces scientifiques tentent jusqu’à l’expérimentation personnelle, dont l’un d’entre eux, que nous avions eu le plaisir de rencontrer. et d’échanger.
« Nos intentions causent des effets dans le futur qui deviennent les futures causes d’un effet dans le présent. Je le répète, ceci est en train de devenir un courant dominant de la physique. »
Jacques Vallée, Astrophysicien, Informaticien
TEDx Bruxelles, 22/11/11
Alors, Biofeedback à l’échelle planétaire ?
Rétrocausalité ? Comme l’exprime et le développe si brillamment Philippe Guillemant – Docteur en Physique du Rayonnement à Centrale Paris, Cristal du CNRS, dans ses ouvrages « la Physique de la Conscience » ou « la Route du Temps »etc…
Sommes-nous toujours l’auteur intégral de ce que nous pensons, écrivons, où puisons-nous dans ce « vide » rempli d’informations ? Nous ne serions alors qu’un simple assembleur d’informations. Je ne parle pas ici de contact avec des entités nommées ou anonymes quelconques, mais d’une information libre et disponible, sans qu’il n’y ait de signature.
C’est un peu comme un promeneur qui découvrirait, au hasard de ses pérégrinations sur un sentier de montagne, des fleurs modestes au bord du sentier. Il peut alors essayer de confectionner un petit bouquet qui sera plus ou moins harmonieux, plus ou moins inspiré par les paysages somptueux qu’il aura pu découvrir lors d’un détour du chemin. Mais il n’est pas le propriétaire de ces fleurs, c’est bien Dame Nature, il n’est tout juste qu’un simple « assembleur » de ce qu’il a pu recueillir lors de son vagabondage.
Ces sources d’informations, nommées différemment, noosphère, champs morphiques, akasha, inconscient collectif, univers impliqué…
Alors, le Chemin continue… Retour vers le futur !.
Patje Seko
Voyage immobile
Chemin faisant …
Vagabondage au fil de l’intuition,
dans un Voyage immobile
=-=-=-=
Voyage immobile vers
Un Absolu Insondable.
– Indicible Lumière –
Voie, vers la Conscience Infinie.
Épopée du Silence, pour le Pèlerin sans limite,
Au-delà des frontières de l’impermanence,
Au-delà de la forme et des apparences.
Épopée de Lumière pour le Voyageur immobile,
Au-delà du Cosmos et des Univers,
Au-delà de l’Espace et du Temps.
Épopée de l’Infini pour l’Esprit,
– Souffle de Pure Conscience –
Par-delà les Mondes et les Dimensions,
Par-delà les Au-delà.
Ce Souffle venu d’Ailleurs
Qui fait vaciller le Temps
…
Ainsi se révèle
L’Épopée Intérieure,
– Sur les Ailes du Souffle –
Ainsi resplendi l’Éveil
De Pure Conscience,
Vers un
ABSOLU Indéterminé.
En nous, autour de nous,
En partage pour toute Âme.
Que – CELA – soit.
IMPERMANENCE
Dans tous ces mondes régis par l’impermanence,
Où nature et forme sont sous le joug de l’éphémère;
Parfois l’homme titube, entre ses fugaces certitudes,
Maintes fois s’illusionnant, en sa demeure précaire.
Ainsi, parcourt-il le flux temporel de son existence,
Égrenant son chapelet de croyances,
Hésitant parfois entre des images miroitantes,
Et les reflets, tout aussi trompeurs, d’une réalité illusoire.
Maintes fois persuadé fouler un chemin d’éternité,
Tel que chaque jour il le démontre opiniâtrement,
Par son tenace et lancinant ancrage,
En cette hypnotique illusion.
Rompre alors les amarres des certitudes,
Se laisser porter par le Souffle des Ethers,
Par cette Mélodie d’un Silence venu d’Ailleurs,
De cet Ailleurs intérieur ;
Sans jamais abdiquer de sa vigilante
Et paisible discrimination,
Celle qui demeure en sa Conscience de Lumière.
Cheminer alors,
Sans jamais se fixer de cap,
Ou de but à atteindre.
Libéré des dogmes et des assertions pontifiantes.
Laissant sur les côtés du Sentier,
Ces multitudes de « prêt à penser »,
Signature de soumission aux égrégores.
Voguant ainsi sur les Ailes du Souffle,
Sans jamais se laisser enfermer
Dans les mondes multiples des formes,
Laissant à l’Intuition de Pure Conscience,
Le soin d’éclairer notre cheminement.
=-=-=-=
« Le Silence est un Nectar… la Vacuité qui en découle, un Elixir. »
Patje Seko
Yoga- certaines convergences avec d’autres Traditions
Une grande liberté de conscience et l’absence de pressions dogmatiques pyramidales, au sein des praticiens du yoga, ont permis au fil des siècles, à de multiples écoles, de diverses pratiques, de voir le jour. On assista ainsi à l’éclosion de différents types de yoga. Ces différences sont très sensibles, surtout dans les premières phases de ces pratiques. En fait, et à mesure de « l’avancée », toutes ces pratiques ont tendance, mais pas toujours systématiquement, à converger et à se fondre dans l’ultime phase, la phase de « l’accomplissement » …qui n’est plus alors une « pratique », mais un « état-d’être ».
Le plus connu en occident, est le Hatha Yoga – souvent classé à tort dans la rubrique gymnastique « contorsionniste ». Et qui est abordé d’entrée de jeu par les néophytes occidentaux, alors qu’en Inde, cette pratique du Hatha Yoga vient bien après d’autres préparations:
Car en premier lieu viennent les manifestations d’une éthique intérieure, nécessaire à une bonne approche et pratique – que certains pourront appeler « Disciplines de vie »: – YAMA & NIYAMA –
YAMA : Comprend 5 aspects de l’éthique qui ne sont pas sans rappeler ce que l’on trouvera dans d’autres traditions: (convergence !)
• Ahimsa => Rendu célèbre en Inde lors de l’occupation British par le Mahatma. Mohandas Karamchan Gandhi – la « non violence » – En fait « ne pas faire de mal à autrui » – C’est le « Tu ne tueras point ! » ( convergence !). mais étendu à tout ce qui porte vie – c’est à dire à tout être vivant – D’où le végétarisme souvent prôné par la plupart des Sages, de presque toutes les Traditions, mais il est vrai, pas toujours pratiqué, dans ce pays.
• Satya => « Ne pas mentir » – c’est-à-dire – s’efforcer d’accorder ses actes avec ses paroles et ses pensées.
• Asteya => « Ne pas voler » – Purger son esprit de toute concupiscence.
• Brahmacarya => « Ne pas pratiquer la luxure » – La chasteté fait partir intégrante de toutes les disciplines brahmaniques – Dans le yoga, il s’agit surtout de se libérer de l’esclavage de l’instinct (paléo cortex) – et pour ceux qui y aspirent, de s’en détacher totalement – sans dogmatisme –
• Aparigraha => « Ne pas être avare » – Pratiquer la générosité gratuite c’est-à-dire sans arrière pensée d’une quelconque récompense ici, ou de l’autre côté ! – Ne pas garder par devers soi, savoir partager, sans rien attendre, ni espérer quoique ce soit en retour.
NIYAMA : Comprend 5 astreintes :
• S’astreindre à la propreté – tant corporelle que morale. On sait qu’en Inde le Yoga est célèbre pour ses pratiques de propreté physique minutieuse – (pour ex. nettoyage des fosses nasales par une fine cordelette de linge, des intestins (lavements) etc…) « A quoi bon avoir un corps propre et parfumé, s’il cache une véritable poubelle à l’intérieur !» Même si cela a donné lieu à des excès comme toujours !
• S’astreindre à la sérénité – L’une des caractéristiques de l’impétrant est que rien ne peut lui faire perdre son calme – ni l’adversité, ni les séductions – C’est la « non réaction » sereine, face au tumulte et aux effervescences environnantes.
• L’ascèse – Ici, s’entend comme une sorte de sérénité héroïque permettant de supporter avec équanimité parfaite tous les conflits – C’est un peu le « pardonner à votre ennemi » (convergence !)
• L’étude – Apparent paradoxe ici – L’adepte rejette tous les livres et écrits, même les Écritures sacrées (Vedas) – mais il doit commencer par les avoir compris parfaitement… au-delà des mots… pour les dépasser ensuite et ainsi les abandonner.
• La Dévotion – non émotionnelle – les yeux sont fixés sur la Lumière Souveraine informelle – non déterminée – « Cela » qui est dans l’homme => Nârâyana.
ASANA – (Postures)
En Inde, c’est donc seulement après avoir maîtrisé (où commencé !) Yama et Niyama que le néophyte peut commencer seulement, à débuter son « Yoga »!
Alors entre Hâtha Yoga – Rajâ Yoga – Dhârma Yoga – Jnâna Yoga – Bakti Yoga – Karma Yoga – Kriya Yoga – Kundalini-Yoga – Laya Yoga – Vajra Yoga !! etc…
En fait s’il existe des centaines de postures ou effectivement le néophyte peut se perdre facilement – Jean Varenne (dans son ouvrage ‘Connaissance de l’Orient’ – collection Unesco ) précise que dans la pratique, n’en est enseigné qu’un petit nombre, et en fait, les « gurus » (prof !) conseillent d’en choisir une – et 9 fois sur dix ce sera la plus simple :padma-asâna – posture dite du Lotus (avec ses variantes selon l’état physique de la personne- on parle alors de ½ lotus ou simplement « d’assise en tailleur »)
Il ne faut pas perdre de vue que la posture, n’est en rien capitale, ni essentielle ! Aux Indes, en ces temps là, les yogis étaient en pleine nature, sans chaise ni mobilier ! Donc la posture la plus simple, la plus naturelle c’était de s’asseoir – souvent sous un arbre à l’ombre – en position « padma » .La posture n’étant surtout pas la méditation !
Cependant il y a des conditions à respecter: Posture stable, sans contrainte, permettant un port dorsal très droit, ainsi que le prolongement nuque et tête.
PRANAYAMA – (Maîtrise du Souffle)
Souffle stable, régulier, ample et doux, vivifiant – c’est la base –
Ensuite viendront des dizaines de pratiques – les plus simples comme toujours étant les meilleures – Éviter les pratiques « héroïques » qui s’apparentent à la complaisance coupables de certains yogis, plus soucieux de parvenir à « posséder des siddhis » (pouvoirs) que de rechercher la véritable Libération – et cela peut conduire, par ces excès, à des troubles importants et même des accidents, mais toujours à des égarements sur des chemins de traverses. Avec l’enlisement dans les pièges des « saisies » et donc le blocage sur place, dans l’un des strates du « 2ème loka » – le 2ème monde.
« Non saisie – non empreinte – non attachement –
Libère notre âme de tout tourment » Inspiré de l’Advaïta Vedanta.
Le Nârâyana – stipule que l’âme « n’est pas de ce monde » (convergence !…)
La délivrance ou la libération est en fait une évasion du monde … « comme l’eau=âme qui s’évapore de la roue du «samsâra » des incarnations », L’une des Upanishads du Yoga s’appelle justement « le couteau » pour bien signifier qu’il faut trancher les liens qui retiennent « l’oiseau » prisonnier (désirs – attachements – possessions – instincts – colères – saisies – rancunes – cupidité – jalousie – etc…)
L’âme n’est pas de ce monde – elle n’est ni de la terre, ni de l’astral (espace), ni même du Ciel – elle est de cet Ailleurs indéfinissable: Brahma Loka indéterminé. Un peu le « CELA » du Taoïsme.
Et c’est plus la perception du « prânâ », que la maîtrise du souffle, lors des rétentions « kumbhacka » qui importe – Et ce « prânâ » pourrait bien être le « vin » nouveau « que l’on ne met pas dans de vieilles outres » !! ( Convergence !)
En sanskrit « kumbha » signifie « jarre » « pot » et « prânâ » est la nourriture de vie … le vin ?
Kumbhaka – le maintien du souffle-prâna, permet entre autres, l’éveil de la kundalini – ainsi l’air inspiré permet-il au prâna de se diffuser dans le corps qui de ce fait « s’épanouit » (emplir la jarre = kumbha)
– il « se redresse comme un lotus à qui on apporte de l’eau ». Mais ce n’est qu’une étape à franchir… comme les autres.
PRATYAHARA – (Retrait des sens)
Ayant purifié la conscience par Yama Niyama – Ayant maîtisé le corps par les Asanas (postures) et la respiration par Pranayama (souffle) le yogin aborde l’aspect le plus difficile – « le retrait des sens » Pratyâhâra.
Essentiellement dans l’intériorisation.
Alors que l’activité sensorielle est orientée vers l’extérieur: le « champ perceptif » est en dehors du corps, et nos sens vont alors en quelque sorte « chercher » dans le monde phénoménal – les 3 mondes – les objets de perceptions: leur « pâture ».
Il s’agit donc de résorber cette activité extériorisante, que ce soit des objets physiques, des objets pensées-émotions, des objets fluidiques du 2ème loka, etc… « à la façon d’une tortue qui rentre sous sa carapace sa tête et ses pattes » Beaucoup d’images métaphoriques chez nos amis indiens !!
En fait , dans cet état de Pratyahara, il n’y a plus de communication entre les impressions sensibles et la conscience. En cet état, si l’on pique un yogi avec une épingle, il ne réagit pas, parce que le message douloureux, n’est plus transmis au cortex – ou n’est plus reçu par celui-ci. Mais ce n’est pas tout, car la perception sensorielle n’est pas toute la pensée, loin s’en faut. Et même, libéré de la présence obsédante de la réalité sensible, le penser aurait plutôt tendance à vagabonder plus qu’à l’ordinaire.
Il faut donc une autre étape:
LA DHARANA – (Concentration sur un seul point)
Fixation de l’activité mentale sur une zone circonscrite – Ce n’est pas encore la méditation qui sera la prochaine étape. Le but ici est de dissoudre l’activité mentale Ce processus appelé en sanskrit Mano-laya est décrit comme fort important. Il conduit après cette orientation sur une seule pensée. Il y a assoupissement du mental qui débouche inéluctablement sur l’extinction de toute pensée. Vacuité parfaite ou le yogi devient maître de lui-même. Il maîtrise son corps, ses instincts-émotions, et ses pensées (manas)
Il accède alors à un degré supérieur nommé:
DHYANA – (Méditation-Contemplation)
Souvent traduit par « méditation », il signifie plutôt « contemplation-active» et non passive. Au moment du dhyâna, ce n’est plus manas (pensées-mental) qui est à l’œuvre puisqu’il a été dissout dans dharâna, mais c’est la buddhi – l’intelligence supérieure, qui participe de l’âme (ou émane d’elle comme un rayon de lumière)
Ici, aucune description ne peut intervenir – Cet état est en dehors des outils de perceptions que l’homme utilise normalement.
SAMADHI – ( Entase)
C’est peut-être ici le point de rupture appelé Samâdhi. Terme presque impossible à traduire également: « Apogée du recueillement » « Concentration parfaite » – C’est peut-être Mircea Eliade qui propose la meilleure approximation avec « Entase ». Néologisme qui a l’avantage de faire opposition avec la traduction totalement erronée du samâdhi par « extase ».
Le yogi en état de samâdhi, n’est pas en « extase », car il « ne sort pas » de lui-même pour aller dans l’astral ou dans le 3ème monde, il n’est pas « ravi » comme le sont les mystiques – c’est toute la différence selon Jean Varenne – (pas de convergence ici ! … sauf à concevoir un dépassement de cet état)
Car tout au contraire, il rentre complètement en lui-même: « Il va établir sa résidence dans le lotus de son propre cœur » disent les Upanishads dans leur langage fleuri.
L’état de Kaivalya obtenu par le samâdhi est bien par définition « en dehors » des 3 mondes: physique, espace et ciel, et il est juste de dire que le yogin quitte notre univers au moment du samâdhi – Mais ceci n’est vrai que par image.
Car cet Ailleurs, le « Monde de Brahma » n’est pas hors de nous, il est en nous, dans nos profondeurs ultimes.
Le mystique est un homme qui vivant dans ce monde-ci (la terre) est par grâce spéciale subitement attiré dans un monde supérieur (espace astral, ou ciel) – il voyage donc au sens propre à travers les 3 mondes (« avec son corps ou sans son corps » cf Paul)
Tandis que le yogi – aux yeux des Upanishads – ne se déplace nullement, il transcende les 3 mondes, car il « s’immobilise » totalement dans notre dimension, par extinction progressive des sens (instincts, activités physiques, émotionnelles, mentales et intelligence même (faculté cognitive)
Au moment du Samâdhi, le yogi est totalement recueilli jusqu’à n’a ne plus être qu’un atome au plus intime de lui-même.
Il peut mourir ou continuer de vivre en cet instant – cela n’a aucune importance – il est devenu ce que la Tradition appelle un « Libéré Vivant »
Dans cet état de Kaivalya, il est totalement libéré du monde phénoménal liés aux 3 mondes – Au-delà de la Forme, sous toutes ses formes – au-delà de l’Espace, dans toutes ses dimensions – au-delà du Temps, dans tous ses aspects.
Parfaitement indescriptible, il est la Liberté intégrale de l’Oiseau Migrateur, enfin délivré du lien qui le retenait. L’âme réalise alors ce qui est appelé « l’Identité Suprême » – elle retourne à l’Atman Universel et UN – elle est le « Seigneur » lui-même. Non pas avec les dieux du ciel (3ème loka), mais dans cet Ailleurs indéfinissable ou « réside » l’Unique qui est l’UN et le TOUT :
L’ABSOLU INDETERMINE
Voilà, j’ai tenté de faire cette relativement brève synthèse à hauts risques !, mais avec l’appui bien sûr d’experts de l’indianisme tel que Jean Varenne, Mircéa Eliade, Filliozat et Masson-Oursel.
Je me suis aidé également de la perception et de la pratique de swami Shankarananda Giri, (rencontré il y a une quinzaine d’années), de la lignée indienne de Shri Yukteswar, Yogananda…
Rien n’est parfait ! Et surtout l’auteur de ce post ! Mais peut-être que cela aura au moins contribué à une meilleure connaissance de ce yoga, souvent mal compris et caricaturé à outrance. Sachant – et c’est une conviction assumée – que ce n’est pas « La Voie » obligatoire et nécessaire ! – Mais simplement, l’un des nombreux chemins empruntés par des « pèlerins », rencontrés au fil du temps, car chacun sa voie, chacun son chemin.
« … afin que resplendisse l’Eveil de Pure Conscience – au-delà de la Forme, au-delà de l’Espace et du Temps – Par-delà les « au-delà », par-delà les Mondes et les Dimensions…
Vers cet ABSOLU Insondable, qu’est la CONSCIENCE INFINIE… »
Patje SEKO
ALTERNANCE…
ALTERNANCE…
Au-dehors, le tumulte et la fureur soulèvent
La poussière des hordes de la discorde.
Au-dedans…le Silence vivifiant s’élance
Vers une Paix qui semble encore inaccessible.
Au-dehors, l’éphémère se dispute au fugace,
Le factice à l’irréel,
Dans la précaire apparence de l’impermanence.
Au-dedans…à la découverte de l’Ultime réalité,
Parfois, mon Âme côtoie la Présence…
Alors, les mots se recroquevillent et s’étiolent,
Les paroles se dissolvent dans l’azur,
Et les silences se rassemblent et s’unissent
Dans l’Unique Silence.
La Voie est si escarpée, mais la vue promet d’être si belle,
Chaque nouvel horizon semble apporter en gage,
Les senteurs et les parfums de l’Origine.
Au-dehors, les sens s’entrechoquent dans une véritable
cacophonie sémantique.
Au-dedans…la fusion des dernières scories laisse percevoir
L’Ultime Aspiration qui ne demande qu’à croître
Vers sa Source.
Quand pourras-tu t’y désaltérer mon Âme ?
=-=-=-=-=
Patje Seko
Le Silence
LE SILENCE
Écoute s’approcher le Silence, ami;
Entends-Le, porté par le Souffle des Ethers;
Il s’approche et t’apporte la Salutation,
La PAIX de L’ORIGINE.
N’essaie pas de Le retenir, surtout pas.
Peux-tu garder le vent dans le creux de tes mains ?
N’essaie pas de le fixer dans ta mémoire,
ce serait bien prétentieux et tellement illusoire.
Tu n’y retiendrais que le souvenir de vains efforts,
mais jamais rien du Silence.
Il vient toujours à l’improviste, jamais selon tes suppliques.
Peut-être cependant, est-Il sensible à cet appel qui,
hors de ta volonté, monte de tes profondeurs intérieures,
et est assez puissant pour se répercuter dans les Ethers.
N’essaie pas de Le retenir s’il te fait la Grâce de sa Mélodie,
mais vis en toute conscience ce fugace instant, plus précieux
que tous les discours et tous les sermons, si sages soient-ils.
Vis le comme une bénédiction, et ouvre dans ton cœur la Porte secrète
qui conduit à ton Trésor.
Car le Silence y reconnaîtra sûrement sa Demeure,
et Il y reviendra sans nul doute, ami.
Ainsi, si tout est bien, l’Espace intérieur se déploiera en toi,
et tu découvriras alors que le Silence n’est point venu du dehors,
mais que sa Mélodie s’élève de ces Lointains intérieurs,
jusqu’ici insoupçonnés.
Tu seras sans doute surpris par cette apparente énigme, qu’un tel Appel
à la fois si intense et si puissant, ne soit déjà qu’un léger souvenir
l’instant d’après, laissant cependant son empreinte indélébile dans ton cœur.
Énigme sur laquelle les mots s’entrechoquent,
impuissants qu’ils sont à pouvoir décrire l’indescriptible.
Car le flot des pensées du quotidien ne manquera pas de revenir,
tel le ressac de la mer, avec son cortège de vagues.
Mais, souviens-toi ami!
L’Essence du Ciel est descendue en toi, et plus rien ne sera comme auparavant.
Alors… de méditations en Silence, et de Silence en méditations,
bien que l’un et l’autre appartiennent à des degrés divers, au même « état »
tu pourras percevoir – derrière l’apparence des siècles –
dans l’Unité retrouvée,
l’éternel mouvement des Éthers qui façonnent la Vie.
Garde cette vision comme une exhortation silencieuse
à poursuivre ton Chemin.
Patje Seko
Chemin de l’Oratoire
Pour aller plus loin : Au-delà des champs morphiques …ou l’intuition libérée de la forme