Après les OGM voici venir les humains génétiquement modifiés
près
Le docteur Alexandra Henrion-Caude est généticienne, ancienne directrice de recherche de l’hôpital Necker-enfants malades et membre de l’Espace éthique Ile-de-France.
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Avec le vote de la loi de bioéthique (AMP-assisted reproductive technology) nous entrons dans un cauchemar digne de sciences fictions – film Bienvenue à Gattaca ou du livre le meilleurs des mondes
- l’état stocke les gamètes des jeunes français : l’état devient géniteur
- le stockage des gamètes peut conduite un père à avoir 100 voire 1000 enfants ( Pays Bas) d’où les risques de consanguinité
- l y a beaucoup d’effets secondaires aux traitements hormonaux dont on ne parle pas.
- On systématise le tri des embryons et la loi permettra au ministre de modifier l’aménagement de celui-ci ( selon les chiffres 2016 il y avait déjà 300 000 embryons stockés). Quelle liberté de la mère sur ce tri ?
- La France détient déjà le record mondial des tests prénataux.
- On peut donner des embryons à la recherche jusqu’à 14 jours ( l’embryon est déjà visible et le coeur est formé). Le chercheur pourra créer des gamètes à partir de ces embryons et même créer des embryons génétiquement modifiés voire des chimères homme/animal
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Loi de Bioéthique : Sont-ils devenus fous ? Avec Alexandra Caude-Henrion. Part 1
CLONAGE HUMAIN ET CHIMÈRE. Avec Alexandra Caude-Henrion Part.2
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( Le projet de loi de bioéthique a été voté définitivement le 31 juillet 2020)
- le texte a été proposé par Mme Agnès Buzin, ministre des solidarités et de la santé et déposé le 24 juillet 2019 à l’Assemblée
- Rapport n° 2243 de M. Jean-Louis TOURAINE, Mme Coralie DUBOST, MM. Hervé SAULIGNAC, Philippe Jean BERTA, Jean-François ELIAOU et Mme Laëtitia ROMEIRO DIAS, fait au nom de la commission spéciale, déposé le 14 septembre 2019
- Contribution du Comité consultatif national d’éthique à la révision de la loi de bioéthique
- états généraux de la bioéthique (contributions déposées sur la plateforme du 12 février au 30 avril 2018 ont toutes été lues et intégrées à une synthèse cartographique)
rapport au nom de la commission spéciale déposé le 14 septembre 2019 exposé de la loi
AVANT-PROPOS
LES PRINCIPALES MODIFICATIONS APPORTÉES AU PROJET DE LOI PAR LA COMMISSION SPÉCIALE
AUDITION DE MMES AGNÈS BUZYN, MINISTRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ, NICOLE BELLOUBET, GARDE DES SCEAUX, MINISTRE DE LA JUSTICE, ET FRÉDÉRIQUE VIDAL, MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION, PUIS DISCUSSION GÉNÉRALE
COMMENTAIRES DES ARTICLES
TITRE IER ÉLARGIR L’ACCÈS AUX TECHNOLOGIES DISPONIBLES SANS S’AFFRANCHIR DE NOS PRINCIPES ÉTHIQUES
Chapitre Ier Permettre aux personnes d’exercer un choix éclairé en matière de procréation dans un cadre maîtrisé
Article 1er Élargissement de l’AMP aux couples de femmes et aux femmes seules
Article 1er bis Rapport relatif à la structuration des centres d’assistance médicale à la procréation
Article 2 Assouplissement du don de gamètes et autorisation de leur autoconservation
Chapitre II Reconnaître et sécuriser les droits des enfants nés d’assistance médicale à la procréation
Article 3 Droit d’une personne conçue dans le cadre d’une assistance médicale à la procréation par recours à un tiers donneur d’accéder à ses origines
Article 4 Établissement de la filiation des enfants nés par recours à l’assistance médicale à la procréation par un couple de femmes ou par une femme non mariée
TITRE II PROMOUVOIR LA SOLIDARITÉ DANS LE RESPECT DE L’AUTONOMIE DE CHACUN
Chapitre Ier Conforter la solidarité dans le cadre du don d’organes, de tissus et de cellules
Article 5 Extension du don croisé d’organes à plus de deux paires de donneurs/receveurs pour améliorer l’accès à la greffe
Article 6 Extension du bénéfice d’un prélèvement de cellules souches hématopoïétiques sur un mineur ou un majeur protégé à ses parents pour accroître les possibilités de greffes intrafamiliales en l’absence d’autre alternative thérapeutique
Article 7 Renforcement des droits des personnes sous mesure de protection de leurs biens dans l’exercice de leur citoyenneté en leur permettant de donner leur consentement au don
Chapitre II Permettre la solidarité dans le cadre de la transmission d’une information génétique
Article 8 Réalisation d’examens de génétique sur une personne décédée ou hors d’état d’exprimer sa volonté au profit de sa parentèle
Article 9 Transmission d’une information génétique au profit de la parentèle ou dans les situations de rupture du lien de filiation biologique dans le strict respect de l’anonymat des personnes concernées
TITRE III APPUYER LA DIFFUSION DES PROGRÈS SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES DANS LE RESPECT DES PRINCIPES ÉTHIQUES
Article 10 Consentement à l’examen des caractéristiques génétiques
Article 11 Garanties entourant le recours à des traitements algorithmiques de données massives en santé
Article 12 Encadrement du recours aux techniques d’enregistrement de l’activité cérébrale
Article 13 Encadrement des dispositifs de neuro-modulation
TITRE IV SOUTENIR UNE RECHERCHE LIBRE ET RESPONSABLE AU SERVICE DE LA SANTÉ HUMAINE
Chapitre Ier Aménager le régime actuel de recherches sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires
Article 14 Différenciation des régimes juridiques d’autorisation s’appliquant à l’embryon et aux cellules souches embryonnaires
Article 15 Régulation, en recherche fondamentale, de certaines utilisations des cellules souches pluripotentes induites
Article 16 Limite de conservation des embryons proposés à la recherche et non inclus dans un protocole après cinq ans
Chapitre II Favoriser une recherche responsable en lien avec la médecine génomique
Article 17 Utilisation des outils de modification ciblée du génome en recherche fondamentale
Article 18 Développement des « passerelles soin/recherches » par l’utilisation facilitée d’échantillons conservés à d’autres fins
TITRE V POURSUIVRE L’AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ ET DE LA SÉCURITÉ DES PRATIQUES DU DOMAINE BIOÉTHIQUE
Chapitre Ier Renforcer la qualité et la sécurité des pratiques
Article 19 Rénovation du régime du diagnostic prénatal permettant de reconnaître la médecine fœtale et de renforcer l’information de la femme enceinte et du couple et prévoyant des recommandations de bonnes pratiques
Article 19 bis État des lieux du diagnostic prénatal et du diagnostic préimplantatoire
Article 20 Suppression de l’obligation de proposer un délai de réflexion prévue dans le cadre de l’interruption médicale de grossesse (IMG) et encadrement de la réduction embryonnaire
Article 21 Clarification des conditions d’interruption médicale de grossesse pour les femmes mineures non émancipées
Article 22 Autorisation de la greffe de tissu germinal pour le rétablissement d’une fonction hormonale et clarification du devenir des gamètes et tissus germinaux conservés
Chapitre II Optimiser l’organisation des soins
Article 23 Élargissement des missions des conseillers en génétique
Article 24 Garantie d’une transmission sécurisée des résultats d’examens génétiques entre laboratoires
Article 25 Aménagement, pour les patients concernés, d’une passerelle entre la génétique somatique et la génétique constitutionnelle
Article 26 Sécurisation de l’utilisation du microbiote fécal
Article 27 Réalisation de médicaments de thérapie innovante préparés ponctuellement dans le cadre d’une seule intervention médicale sous la responsabilité d’un établissement ou organisme autorisé au titre de l’article L. 4211-9-1 du code de la santé publique
Article 28 Diverses mises en cohérence au sein du code de la santé publique
TITRE VI ASSURER UNE GOUVERNANCE BIOÉTHIQUE ADAPTÉE AU RYTHME DES AVANCÉES RAPIDES DES SCIENCES ET DES TECHNIQUES
Article 29 A (nouveau) Création d’une délégation parlementaire à la bioéthique
Article 29 Élargissement des missions du Comité consultatif national d’éthique des sciences de la vie et de la santé
Article 30 Évolution des compétences et de la composition des organes de l’Agence de la biomédecine
TITRE VII DISPOSITIONS FINALES
Article 31 Habilitations à légiférer par voie d’ordonnance
Article 32 Réexamen de la loi
LISTE DES PERSONNES AUDITIONNÉES DANS LE CADRE DES TRAVAUX DE LA COMMISSION SPÉCIALE
commission spéciale : audition associations
– au cours de ces débats est survenu un incident relaté ici par FranceTV .fr et relatif au vote de l’amendement 2123 (sur 2500) présenté par le député LREM de Charente-Maritime Raphaël Gérard : Le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, met donc aux voix l’amendement. Comme il est d’usage lors de ces votes, notamment lorsque le nombre d’amendements est si important, le scrutin se déroule à main levée. Quelques secondes suffisent et le président annonce l’adoption de l’amendement.
« Non ! Il n’était pas adopté ! », lancent des députés du groupe Les Républicains. Des bras se lèvent et des huées sont entonnées. « Monsieur le président ! Il faut voter par ‘assis-debout’ !, demande le député LR Thibault Bazin pour clarifier la situation.
Deux jours après l’événement, chacun campe toujours sur ses positions. Plusieurs députés des Républicains continuent d’affirmer que la majorité des votants était contre. Et ils ne sont pas seuls. « Je pense que c’était mal compté. Je crois en mon for intérieur qu’il aurait dû être rejeté au vu des votes », a expliqué la députée PCF Elsa Faucillon à LCP.
LR : 12 pour, 75 contre, abstention 15
LFI : 15 pour et 1 abstention
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Texte transmis au Sénat le 16 octobre 2019
Rapport n° 237 (2019-2020) de Mmes Corinne IMBERT, Muriel JOURDA, MM. Olivier HENNO et Bernard JOMIER, fait au nom de la commission spéciale, déposé le 8 janvier 2020
analyse du scrutin du vote ( 60 voix pour, 37 contre et 4 abstentions)
groupe LREM : pour 45 ; contre 7 ; abstentions 3 ; non-votants 6
groupe Les Républicains : pour 1 ; contre : 20
groupe Mouvement démocrate et apparentés : pour 7 ; contre 2 ; abstention 1 ; non-votants 2
groupe socialiste et apparentés : pour 1 ; contre 1 ; non-votants 1
groupe UDI ;: contre 4
groupe Liberté et territoires : contre 2
groupe La France Insoumise : pour 2
groupe Ecologie, démocratie et solidarité :1
groupe Agir Ensemble : pour 2
groupe de la gauche démocrate et républicaine : pour 1
non inscrit : contre 1
- Le 31 juillet 2020, l’Assemblée nationale a adopté en deuxième lecture le projet de loi. Elle a rétabli dans ses grandes lignes le projet de loi, tel qu’elle l’avait voté en octobre 2019, avec plusieurs modifications d’importance.
Comme en première lecture et à l’instar du vote des sénateurs, les députés ont rejeté la légalisation de la PMA post-mortem (avec les gamètes d’un conjoint décédé) au bénéfice des veuves.
Les députés ont également rejeté le don d’ovocytes dans un couple de femmes, selon la technique dite de la « ROPA »,(La méthode ROPA consiste en un traitement de fécondation in vitro qui permet aux couples de femmes de devenir mamans. L’une d’entre elles devient la mère génétique qui apporte l’ovule et l’autre devient la mère biologique en portant le bébé dans son ventre.)
Les nouveaux amendements votés permettent notamment :
- aux établissements privés à but lucratif, sous conditions, de conserver des gamètes ;
- la possible levée de l’anonymat des donneurs pour les enfants nés sous PMA avant la loi ;
- pour les enfants nés de GPA, la limitation de la transcription d’un acte d’état civil étranger au seul parent biologique. Le second parent dit « d’intention » devra passer par une procédure d’adoption.
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Texte voté par l’Assemblé en 2ième lecture le 31 juillet, transmis au Sénat le 3 août 2020 pour vote en deuxième lecture
la position du Dr Henrion-Caude sur Présent -13 février 2020 :
En fait, et pour être synthétique, ce projet institutionnalise la marchandisation du corps des individus, possiblement la création de chimères homme-animal, et facilite le recours au clonage humain. Bref, il nous fait rentrer de plain-pied dans le monde du Meilleur des mondes d’Aldous Huxley, et dans toutes les craintes ancestrales, de toutes cultures, qui anticipaient la dangerosité de ces mélanges, notamment la mythologie.
En tant que généticienne, je rappellerai trois choses simples.
La première est le consensus scientifique indiscutable selon lequel la vie d’un individu débute à l’établissement de son propre patrimoine génétique. Chez l’homme, c’est donc lors de la dernière étape de la fécondation, à la fusion du patrimoine génétique du père et de la mère, que débute la vie, ce processus continu qui le conduira à la mort. Ainsi, toute manipulation sur l’embryon humain ne peut se défendre sur le plan éthique sans enfreindre le code de Nuremberg.
La seconde est que les tests génétiques sur lesquels se fondent les diagnostics reposent sur une conception primitive erronée de notre génome qui se révèle beaucoup plus complexe qu’« une mutation, une maladie », grâce à ce qu’on appelle le non-codant, que l’on a longtemps appelé l’ADN poubelle. Par ailleurs, l’extension de ces pratiques institutionnalise de fait l’eugénisme.
La troisième est qu’il est bon de partager les découvertes formidables de l’épigénétique (modifications produites par l’environnement, qui entraînent un changement de l’expression du génome) et de l’origine développementale des maladies et de la santé. Ces connaissances bien établies depuis maintenant plus de dix ans soulignent la folie qui consiste à étendre la pratique de la PMA, quand il s’agit de s’intéresser plutôt à l’enjeu de santé publique que le recours à ces techniques soulève.
— Le nouveau projet de loi tel qu’il a été voté par le Sénat prévoit un allongement du délai de culture de l’embryon passant de 7 à 21 jours (quand les députés avaient réclamé son allongement à 14 jours). Qu’est-ce que cela implique concrètement ?
A 21 jours, l’embryon humain est normalement bien enfoui dans l’utérus maternel, son cœur commence à battre, son lien avec sa mère est déjà bien développé, et le développement de son cerveau est si avancé que l’appareil auditif s’ébauche. Alors pourquoi 21 jours ? Ce stade correspond à la limite technique d’aujourd’hui, qui fait que nous ne savons pas cultiver l’embryon humain au-delà des 21 jours. Donc, contrairement à ce que l’on fait croire aux Français, ce n’est pas un encadrement légal, mais bien une limitation technique.
Donc, si demain la connaissance technique nous permet de poursuivre la « culture » in vitro de l’embryon humain à un mois, la loi sera modifiée en fonction, et la technique d’ectogenèse, qui est celle de l’utérus artificiel, ira de l’avant. Où est le progrès médical à externaliser les premiers stades de développement de l’embryon, alors qu’on découvre sans cesse la richesse des interactions materno-fœtales ?
— Ce nouveau projet de loi propose aussi de supprimer la clause de conscience dans le cas d’interruption médicale de grossesse. N’est-ce pas, finalement, la volonté affichée de promouvoir une médecine déshumanisée dans ce sens où le médecin n’est plus qu’un simple exécutant, sans âme ni intelligence ou conscience, des volontés du patient ?
Vous l’avez compris, la tendance actuelle, qu’on appelle à tort « progrès », consiste en la dépossession de l’homme de lui-même. J’externalise la reproduction au point de proposer la PMA sans plus aucune indication médicale. J’externalise la grossesse au point de développer des embryons humains jusqu’à 21 jours. J’externalise ma conscience de scientifique au point d’avoir des lois qui me dictent la frontière de ce qui est éthique, de ce qui ne l’est pas. Pour finir, j’affranchis les hommes de penser, que ce soit la femme qu’on presse de faire son interruption médicale de grossesse, en l’empêchant de réfléchir pendant une semaine (ou plutôt de comprendre tout ce qui lui a été dit), et que ce soit la clause de conscience qui permet aux praticiens d’avoir dans leur pratique un libre arbitre. C’est cela aussi ce projet de loi.
— Jacques Bigot, chef de file socialiste sur le texte, a eu ces mots au moment du vote : « Cette loi doit être une loi de confiance dans l’individu sur les grandes avancées médicales […] plutôt qu’une loi d’interdiction. » Vous, qui avez lancé ce vibrant appel aux sénateurs, que lui répondriez-vous ?
— Comment ose-t-il parler de « grandes avancées médicales » quand l’Académie nationale de médecine, 2 000 médecins sous l’égide du Dr Raphaël Nogier, et d’autres personnalités compétentes, notamment l’éminent Dr Jacques Testart, se sont tous exprimés de façon unanime sur les dérapages d’ordre médical de ce projet de loi. ( cf le manifeste des médecins)
Je lui répondrai donc de ne pas être sourd à ces appels unanimement convergents par des personnalités si diverses. Je lui demanderai d’avoir la curiosité de cliquer sur tous les liens postés sous ma vidéo YouTube filmant mon appel, à la façon de l’abbé Pierre, sur la loi bioéthique : PMA, embryons. Je lui demanderai de se renseigner mieux, par exemple à l’international, et d’écouter l’éminent biologiste de la reproduction australien, le Pr John Aitken, quand il s’inquiète des générations d’enfants infertiles produits par la fécondation in vitro.
Lire ce projet de loi – en tant que généticienne – a provoqué chez moi un vertige effroyable comme si ce projet semblait être chargé d’écraser tout ce qu’il y a d’humain dans l’individu sous couvert du progrès de la science. Seule la méthode employée par ce projet pour noyer les consciences, et notamment à coups de sigles incompréhensibles, semble être scientifique. •
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Accès au projet de loi bioéthique – première et deuxième lecture -Assemblée Nationale
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Le manifeste des médecins
Suite à la tribune parue le 17 mars 2016, dans le journal Le Monde, signée par 130 médecins et biologistes, intitulée «Nous médecins avons aidé les couples homosexuels à avoir un enfant même si la loi l’interdit», suite aux récentes déclarations du Pr René Frydman qui demande la PMA pour toutes les femmes (janvier 2017) ;
Nous, médecins, impliqués dans la vie quotidienne de nos concitoyens voulons par ce manifeste rappeler quels sont les rôles, les limites et les exigences de notre profession.
Les tentations sont grandes pour les pouvoirs publics et les usagers de s’approprier les techniques bio-médicales à des fins partisanes. Nous mettons en garde contre ces tentations.