«L’existence n’est qu’un interlude, dans l’Épopée infinie de la Conscience »
La Symphonie de la Conscience
– Essai –
Nous pensons, nous réfléchissons, nous nous projetons, nous sommes alors conscients, du moins c’est ce que nous pensons ! Nous avions déjà survolé ce sujet dans « Qui pense ? ». Mais qu’est-ce véritablement que la conscience ? Ne devrait-on pas plutôt user d’un pluriel, pour désigner les différentes typologies de consciences ? Et, à l’instar de certains scientifiques*, évoquer l’éventualité de la présence de deux aspects ou de deux types de consciences ?. Soit, notre conscience ordinaire bien connue, à savoir, la « conscience analytique cérébrale » (CAC), et par ailleurs, une « conscience intuitive extra-neuronale », la (CIEN), dans un autre registre de perception, effective hors de la trame des circonvolutions neuronales, hors donc de nos capacités cognitives biologiques, du moins, dans une première phase de sa manifestation, car bien sûr, il y aura une sorte d’effet « passerelle » avec la conscience ordinaire, pour être en mesure de faire la restitution de ce qu’elle aurait perçu dans ces états de NDE ou EMI, ou dans d’autres types d’expériences intérieures.
Mais, de fait, elle n’est pas, ou beaucoup moins perceptible dans « la vie ordinaire de tous les jours ». A l’exception peut-être (?), de rares états de Conscience pouvant être vécus dans différentes formes de méditation sans objet, ou sans support. Là ou un état de Vacuité particulier, peut, paradoxalement pour l’entendement commun, ouvrir un espace de « perceptions subtiles», non formatées selon les schémas représentatifs habituels.
Un état de Vacuité particulier, car si l’on tente de faire un parallèle en se basant sur une similitude un peu audacieuse, entre Conscience et Univers – Hypothèse qui a déjà été abordée dans « l’Univers est-il conscient ? » (New Scientist), mais également dans d’autres revues et par d’autres chercheurs**, Philip Goff, William Brown …, on verra déjà que l’Univers recèle un fond diffus cosmologique… d’informations, comme un reliquat ou un condensé de son lointain passé. Alors de même pour la conscience ? Pourrait-elle receler, par analogie à une projection fractale de cet Univers qu’elle pourrait être, un condensé d’informations non neuronales, et être perçue comme une forme de représentation métaphorique de l’Univers. Cela conduirait à y inclure ce fond diffus hébergeant un rayonnement fondamental d’informations, particulier à chaque conscience !
Cela peut indiquer aussi, par l’analyse des informations perçues lors de NDE, EMI, ou autres expériences singulières, une confirmation que tout être pensant peut accéder à un aspect de la Vacuité, et par là-même à une profondeur et à un espace de conscience, qui lui est propre, puisque encore teinté des reliquats spécifiques à chaque conscience. Alors la suite de l’Épopée pourrait peut-être révéler de vastes évolutions, bien au-delà des horizons, et dans un état de spatialité inconnue, totalement indescriptible, et sans doute de nature néguentropique – le Retour vers l’UN-en-Soi – mais avouons qu’ici, ce n’est peut-être plus tout à fait la « vie ordinaire de tous les jours »!
Ces deux types de consciences, CAC et CIEN, évoluent ainsi dans des registres bien spécifiques, puisque la CIEN, perçue dans ce cadre des EMI, ou autres types d’expériences, et selon les témoignages de médecins et de patients ayant vécu ces états de perceptions hors normes, n’aurait donc pas besoin du support neuronal, pour saisir et mémoriser de l’information. Sans doute, par d’autres canaux, comme une sorte de « mémoire » située dans des champs hors espace-temps, et ressentie par une forme de liaison intuitive avec certaines fréquences. L’information ne mettrait donc pas en œuvre les circuits neuronaux, du moins jusqu’à sa restitution puisqu’il faudrait alors la formuler. Mais tout ceci, demeure toujours dans le cadre normatif de la dualité.
Osons alors aller encore un peu plus loin. (Attention, chaussée glissante !)
Serait-il possible, dans certaines situations, comme par ex. ces rares instants où nous aurions été en mesure d’installer une forme de pause, un peu comme un « blanc », dans le flux incessant de nos pensées, d’établir ainsi une dimension « spatiale » du Silence. Pourrait apparaître alors une variété de ressentis très intériorisés, totalement dissociés de toute charge émotionnelle ou mentale. Un peu comme une espèce de fulgurance, parfois même plus étendue, en provenance d’une autre Réalité de Conscience ? Et ce, au-delà même des deux types de consciences précitées. Ainsi, aucune représentation, aucune forme ni apparence, structurée ou non, donc aucun aspect dual, simplement une forme d’intrication à un Silence Lumineux, de Provenance indéterminée. Telle serait cette Conscience Lumineuse, hors du jeu et du brouillard de la dualité ? Et donc au-delà de la forme et des apparences. Car cette forme de coalescence, dans un sens qui peut rappeler l’intrication quantique, pourrait laisser supposer que cette Intrication Première, du Tout et de l’Un, est peut-être l’une des clés du Mystère de la Conscience Primordiale ?
(Simples supputations d’un pèlerin en vadrouille !)
Sans doute, avons-nous tous déjà fait cette expérience des niveaux de conscience différents, selon l’instant, comme un – temps suspendu -, selon les conditions, selon l’inspiration. Plusieurs fréquences peuvent donc être perçues semble-t-il, dans ce que l’on pourrait appeler une forme d’arborescence de la conscience. Mais parfois, et peut-être trop souvent, nous assimilons ce que nous percevons ou ressentons, en croyant à tort, que cela correspond à tel ou tel aspect d‘une Conscience, dite « supérieure». Alors qu’en fait, ce n’est que le simple jeu du mental, de l’intellect, subconscient et inconscient confondus, soutenu par un discernement toujours restreint, et un potentiel émotionnel circonscrit et limité par nature, à notre champ réceptif. Et donc, ce sont bien ces formes de consciences (CAC ou CIEN) qui nous permettent l’expérimentation des différents niveaux. Soit, dans un schéma de type «conscience-anima», évoqué par Stephen Hawking par ex., et développé dans la « Déclaration de Cambridge sur la conscience » , soit, détaillé dans ces dimensions de conscience analytique, ou de conscience intuitive, dénommées ainsi par plusieurs chercheurs.
Ces formats de conscience peuvent s’ouvrir sur des strates de différents niveaux, que l’on trouve donc chez les humains, mais aussi, pour certains, chez les animaux. (Cf Rupert Sheldrake, entre autres chercheurs) Qui pourrait en douter ? Il n’y a qu’à croiser, par ex., le regard de votre animal de compagnie, qu’il soit de pure espèce ou mâtiné, cela ne change rien à l’échange, – mais juste par simple hasard (!) un tervueren par ex…. si dans votre famille vous avez eu le privilège d’avoir un tel compagnon (nous avons eu cette chance durant 17 ans), ou de tout autre animal familier. Ou, si vous avez eu l’occasion un jour, de faire une balade à cheval, de plonger votre regard dans ses yeux, au début ou à la fin de la rando. Car au début, vous êtes deux « étrangers » l’un pour l’autre – pas toujours !- mais à la fin de la rando, il y a comme une sorte de connivence qui parfois peut s’établir. Cela peut dépendre du cheval, mais aussi du cavalier! Et c’est surprenant de profondeur, sans pour cela faire appel à je ne sais quelle projection de nos propres désirs affectifs inconscients. Très simplement… comme une salutation naturelle et un remerciement pour la promenade, de conscience à conscience. Essayez ! Ils ne leur manquent que la parole dit-on parfois, et à juste raison ! Ces consciences sont liées à la structure psychosensorielle et au système neurobiologique de l’animal, comme pour l’homme.
Et par ailleurs, il y aurait donc cette « conscience extra-neuronale », incluant des espaces encore plus vastes, et qui nous concernerait… mais pas exclusivement !
On peut se risquer peut-être, à résumer ainsi les 3 aspects qui décriraient schématiquement la notion de « conscience »:
– Une conscience analytique cérébrale – avec ses multiples options, mais toujours dans le cadre d’une dualité « observateur-observé », et qui regrouperait l’essentiel de toutes les perceptions liées au moi, à l’ego – subconscient et inconscient compris.
– Une conscience intuitive extra-neuronale – dans un contexte de champ de perception nettement plus élargi, et donc, hors de la sphère neuronale, mais toujours sous le sceau de la dualité. Ceci dans le cadre des perceptions relatées par des milliers de personnes ayant vécu une EMI ou NDE, entre autres expériences dites spirituelles, et où, le plus souvent, l’expérience en question se fait à partir d’un « moi », encore présent, même si ce n’est plus dans la matière.
– Et la Conscience Une, Illimitée, Infinie, en-dehors de tout aspect dual, singulier ou personnel***. Se situant donc hors du champ conceptuel, et de ce fait, indémontrable et insaisissable pour la CAC. Pourrait être perçue par cet aspect de la Conscience, auquel parfois notre intuition profonde peut avoir accès ? Lorsque toutefois, un état de Vacuité essentielle, est réalisé.
Alors, « le mot n’étant pas la chose » (sic), cette Conscience-Une pourrait être nommée Esprit, Âme, ou Soi. Sauf, qu’en voulant dénommer de façon plus spécifique, désignant ainsi d’une manière plus formelle, voire dogmatique, nous chercherions de nouveau à vouloir sceller « Ce qui Est », par Essence impersonnel, au ciment épais de nos sécrétions cérébrales, véritables entraves, nous bloquant l’accès à une Réalité non duale. Alors, on peut essayer d’abandonner ces appellations et autres définitions… souvent avec l’adjectif possessif « mon » (!) qui signifie bien le sens égocentrique de la réflexion ou du témoignage, car l’Illimité et l’Infini sont par Essence insaisissables, et n’ont donc pas de propriétaire patenté, n’en déplaise à notre petit ego! Seul le Silence Véritable, pourrait-il être en mesure de permettre une meilleure approche ? La Vibration de ce Silence pourrait-elle, tant soit peu, fractionner cette «cage de Faraday» qui nous enferme et nous isole de ce Réel-non-dual, afin d’élargir notre champ de perception ?! Car ce « Quelque Chose», en plus d’être Infini, est totalement Indéfini !
Alors, prenons un peu de recul ! On se souvient tous de cet axiome: «Celui qui parle ne sait pas, et celui qui Sait, ne parle pas !» d’un certain Lao Tseu.
A bon entendeur ! Ce n’est bien sûr que pour l’auteur de ces lignes !
Mais revenons à la « folle du logis »****. Pour beaucoup d’entre nous peut-être, il se pourrait que « radio-cortex » restât allumé sans interruption du matin au soir, (et même la nuit durant nos rêves), tandis que défilent ces flux d’« infos en continu », plus ou moins incontrôlables et incoercibles – eh oui, on aurait beau essayer de tourner le bouton dans tous les sens pour tenter de couper totalement le flux…. ça ne fonctionnerait pas toujours. Il semblerait que nous ne soyons pas totalement maître en la matière. Ici, c’est le flux d’informations qui semble être aux commandes, et parfois même, sous la tutelle d’«influenceurs et autres instigateurs » masqués, tous opérateurs patentés retranchés dans les voiles de l’illusion. Nous subirons majoritairement ces flux d’informations, qu’elles que soient leurs origines, tant que la Conscience-Une sera encore aux abonnés absents, pour cause de connexion défectueuse(!), et tant que nous porterons un quelconque intérêt ou attention, à ces perturbations, à ces confusions, à ce brouillard informatif, en donnant prise à ces flux, souvent intempestifs.
Ce type d’attention généralement excessive, exerce une empreinte sur nous et en nous – Cette empreinte va souvent engendrer une « accroche », un hameçonnage, comme l’on dit en informatique, et faire se manifester, assez couramment, un attachement prégnant – Attachement qui, à son tour, formatera et confortera ainsi le cycle fermé dans lequel nous errons depuis bien trop longtemps. Sam et Sarah, des habitués de la Grande Boucle, ne diront pas le contraire . (Oups !)
Alors, serions-nous comme asservis, et obligés de subir ? Certes, nous pourrions tenter d’orienter vers d’autres horizons, ces flux d’informations plus ou moins intéressantes, souvent insipides et monotones, ou alors, durant une période plus ou moins longue, nous pourrions essayer de faire diversion. Les répétitions de type mantras, ou prières, pourraient y aider en créant une sorte d’alternative, mais souvent un simple contrechamp, et là encore, nous sommes à la peine, car, au fond du fond, même en psalmodiant ad vitam, nous ne gérons rien du tout, ou si peu, tout en croyant être le maître de cérémonie de ces flux de pensées. Ce n’est donc pas sans rappeler encore une fois cet adage hindou bien connu. « L’homme ne pense pas…il est pensé ».
Alors l’orchestration de ces flux de pensées va se dérouler pour certains, soit comme une mélodie apaisante, soit comme une syncopée épuisante, pour d’autres. Analogue à une cacophonie toujours chaotique et confuse, ou à un véritable brouillard d’informations pour beaucoup. Nous avons cependant le choix d’essayer d’intercaler des pauses, ou des « soupirs », dans le sens musical du terme ! voire des respirations de silence, à insérer dans cette partition impossible. En effet, tout comme chaque portée musicale, chaque partition mélodique comporte ces « silences », bien connus de tout musicien, qui font vivre la musique en lui donnant son harmonique particulière. On ne peut imaginer une partition sans « silences ». Ce serait un chaos de bruits inharmoniques ou une litanie de notes sans respiration. On peut le constater malheureusement dans certaines approches «artistiques» dites à tort, musicales !
La Mélodie de la Conscience ne mériterait-elle pas mieux, que ce que nous lui proposons habituellement comme réceptacle vivant ? Alors, ne pourrions-nous pas instiller quelques espaces de silence dans cette partition ? Peut-être aurions-nous ainsi, une mélodie de la Conscience qui nous rapprocherait possiblement de l’Essentiel ?
Sachant que la qualité et la tenue de ce Silence si particulier, est aussi très intime et propre à chacun. Ce Silence ne se régente pas, ni n’obéit à des directives ou à des dogmes. Il survient lorsque nous lui laissons un espace de vacuité, entre nos pensées, sans toutefois être dans l’attente de sa venue. Il survient et s’installe quelques secondes, ou beaucoup plus. Nous ne gérons rien, nous ne sommes que le réceptacle de « quelque chose » qui nous dépasse. Sinon, cela risque fort de ressembler à un silence forcé, un silence contraint, et donc ce ne pourrait être en rien le Silence de la Vacuité.
Ainsi, l’on pourra s’apercevoir que l’élément essentiel et primordial dans la Mélodie de la Conscience, c’est Lui, le Silence Vivant. Le reste n’est bien trop souvent qu’habillage, ou bruits de fond, généralement, des reliquats éparpillés de notre mental, ou des émanations de type hylique, en provenance de champs perturbateurs.
Les pensées structurées, véhicules de l’information, proviendraient pour partie, possiblement de l’inconscient collectif, ou de l’akasha, de l’éther, ou de la noosphère, des sphères du penser et autres égrégores. Quand ce n’est pas sous l’égide d’Influenceurs, de Maîtres à penser ou autres guides auxquels nous serions peut-être assujettis ? Tout cela semble suggérer que ces « réserves » d’informations, alimentent, souvent inconsciemment pour nous, par leur flux continu, notre sphère mentale, passant par le filtre de la conscience ordinaire pour exprimer ainsi l’information qu’elles véhiculent. Mais nous appartiennent-elles vraiment en totalité (?) – sans doute en partie, car ce flux d’informations n’est pas nécessairement le fruit exclusif du travail de nos neurones, suppléé par les cellules gliales.
Le Silence s’étant établi dans la Conscience, un autre type d’Information pourrait alors être perçu, mais Elle serait peut-être, plus de l’ordre d’un « Savoir » intuitif, d’une forme d’ « Inspiration » Primordiale, et non pas duale, et serait alors du domaine de la Transcendance.
Il y aurait donc, si notre perception y est préparée – Conscience…et consciences – Mais très souvent elles sont confondues, l’Une avec les deux autres, dans le langage courant. Cela conduit à des interprétations trompeuses prenant en compte, et avec une très nette prédominance, une assimilation à la conscience analytique ordinaire, ou à la CIEN, plus exceptionnellement. La confusion se retrouve dans de nombreuses analyses et témoignages d’expérienceurs par ex. ou, à de rares exceptions, on parle très souvent de contacts lumineux, ou pas, «avec ceci», ou «avec cela», et beaucoup moins d’intrication, ou de fusion ultime « dans l’UN»… au-delà donc de tout aspect dual – ce qui semble essentiel, pour éviter toute confusion avec des manifestations astrales et autres.
Car l’Une n’a besoin de rien pour s’exprimer – et la Vacuité semble être alors son réceptacle favori – C’est alors un peu comme le « Grand Œuvre » à réaliser en Soi !…et le reste… viendra de surcroît ?!
Alors que les deux autres utilisent l’habillage de l’intellect, les outils du mental et les pulsions des sentiments et de l’émotionnel, pour se manifester. Toutes manifestations liées à l’altérité et donc, duales par nature.
L‘Une – est au-delà de la Forme et de l’Apparence –
Au-delà des frontières de l’Impermanence –
Au-delà de l’Espace et du Temps –
Par-delà les Au-delà –
Par-delà les Mondes et les Dimensions –
Par-delà les Cosmos et leurs Univers –
Vers …un ABSOLU Indéterminé….
Les autres, sont dans la réalisation de nos tendances.
Alors, Une, ou des consciences ? Il semble que les variantes enregistrées sont le fait des différents strates où évoluent ces consciences. Des octaves de tonalités et d’harmoniques différentes !
Rêvons un peu…c’est à nous tous de composer la plus belle des Symphonies, en symbiose avec l’Univers, et Cela, qui le dépasse. La Mélodie de la Conscience « individuelle », telle une fractale de la Mélodie Céleste de l’Univers, permettrait peut-être d’inciter les Âmes, dans leur ensemble, à retrouver l’Harmonie Parfaite de la Symphonie de la Conscience.
Patje Seko
http://fcmconference.org/img/CambridgeDeclarationOnConsciousness.pdf 7/07/2012 – cf là
* Dr Pim Van Lommel, Dr Sam Parnia, Dr JL Charbonier
** Phys. Emmanuel Ransford , Dr Neuro. Eben Elexander – Dr Astrophy. Loann Brahimi – Philip Goff – W.Brown
*** Personnel – vient de « personna » => masque : ce qui donne l’apparence…et qui aboutit à la « personnalité » – Serions-nous donc tous masqués ? Sans même en être conscients ?!
**** Un peu d’humour : On appelle ainsi les « gesticulations mentales » dans notre cortex,… à notre corps défendant.
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