Suivre sa bonne étoile...
Au-delà de cette métaphore,
…et si c’était une « réalité » ?.
Nous aurions tous « une bonne étoile », dit-on dans le langage courant… et s’il suffisait peut-être d’y être attentif, pour pouvoir le confirmer ?
Alors, au sujet d’expériences vécues se rapportant à un domaine « spirituel » – dans le cadre, ici, d’une spiritualité plutôt laïque – certaines gagneraient peut-être à être examinées plus en détail, afin de tenter d’approfondir un peu plus les mystères de cette perception non matérielle. Par ex. les perceptions « intraoculaires ». Celles-ci se manifestent lorsque les yeux sont fermés, lors d’une méditation par ex., mais elles peuvent aussi être perçues, cependant avec des couleurs un peu moins toniques à cet instant, lors de l’ouverture des yeux durant la manifestation. Elles peuvent apparaître – ou non -, car ce qui se passe ici n’est plus de notre ressort. Donc, ces faits se dérouleront toujours sans aucune intention particulière de la part du méditant, hormis le fait d’être dans cette attitude méditative, sans attente, sans demande, avec la plus grande neutralité, en ce qui nous concerne – et cela est important . En effet, cela permet d’éviter tout parasitage, en provenance du mental, du psychique ou de tout autre champ d’influences provenant de l’extérieur.
On peut cependant apporter une légère contradiction, qui ne sera que temporaire, car si effectivement, la première expérience est bien ici totalement involontaire, la perception qui en résulte est tellement inoubliable, que par la suite, même involontairement, on pourrait être tenté, plus ou moins, c’est selon le témoin principal (!), de reproduire cette perception ; sauf, que l’on va très vite comprendre que cela est totalement stérile, et donc totalement inutile. Vouloir quoique ce soit en ce domaine, c’est humain me direz-vous; et précisément, dans ce cas, c’est bien le petit ego qui serait aux manettes…et donc, rien de ce qu’il prévoyait ne se déroulera comme voulu, mais ce sera de l’imagerie mentale embarquée, comme toujours!
Vous êtes dans votre chambre, il fait noir, c’est le petit matin, et vous allez ouvrir fenêtres et volets. Sauf erreur !, vous n’êtes en aucune manière, influant sur l’apparence du ciel, et encore moins sur une éventuelle et sublime aurore dont le firmament a le secret, et qui pourrait vous faire la grâce de sa présence. Car il se peut que ce ciel soit voilé, ou même carrément assombri par des nuages.
– Vous ouvrez les volets – c’est tout -. Le reste ne nous appartient pas. C’est un peu comme cela, que l’on pourrait tenter de décrire sommairement les prémices de cette perception durant la méditation :
– Nous méditons – c’est tout –, le reste ne nous appartient pas.
La méditation est comme cette fenêtre que l’on ouvre sur un Ailleurs. On ne cherche pas à imaginer le paysage que l’on va découvrir derrière les volets trop longtemps restés fermer, car de fait, on ne peut imaginer l’Indicible. Il est par Essence au-delà des mots, au-delà des représentations et des images. Alors sans doute, qu’en s’écartant de tous les dogmes, souvent pontifiants, des certitudes affirmées généralement à grand renfort d’ego, de tous ces narratifs immergés dans des vérités absolues, et très fréquemment réinterprétés à dessein par tant d’autres participants au fil des temps, on pourrait peut-être distinguer, lorsque la fenêtre est bien ouverte, que le chemin qui s’ouvre là, devant nous, nous est propre, car chaque chemin porterait en lui l’empreinte de notre singularité, et ce chemin pourrait être, pour un temps, notre guide, jusqu’au suivant … l’Epopée de la Conscience aurait-elle commencée ?
« On », ne peut donc intervenir dans ce type de perceptions, et si « je » veux les attirer, elles ne se produiront pas. Ou bien alors, il y aura peut-être d’autres types d’expériences, mais celles-ci ne seront pas de même nature, ce pourrait être des projections, (astrales, occultes ou autres). Car, dans le premier cas, ce n’est pas le « je » ou le « moi » qui déclenche la vision. C’est autre chose. Le déroulé de l’apparition est souvent assez semblable chez les personnes réceptives à ce type de phénomènes, sur ce que l’on peut objectivement en témoigner, et cela même chez des individus totalement séparés, et à des périodes complètement différentes. Dès lors, il n’y aura pas l’effet de groupe. Rien de grégaire, comme on peut le voir dans certaines assemblées.
Et sans, bien sûr, confondre ces perceptions avec les phosphènes bien connus,
on peut très schématiquement décliner ce déroulement ainsi:
Lors d’une méditation, (Kriya-Yoga par exemple) – mais sans doute aussi au travers d’autres approches de l’approfondissement méditatif ; que celui-ci soit religieux, chrétien, soufi, etc…ou laïque – sans support ou sans objet, ceci est important – comme dans l’Advaïta Védanta par ex. – Il peut se manifester, assez rarement il est vrai, comme un assemblage de perceptions, souvent selon un déroulement analogue, même s’il y a des variantes.
On pourrait faire un rapide parallèle, concernant cette variabilité, avec les NDE ou EMI par ex. Tous les expérienceurs ne voient pas forcément le tunnel, tous ne font pas des rencontres lumineuses, tous ne participent pas à de grandes épopées célestes, en cet instant, et se contentent parfois de faire « le tour du jardin » ! Et pourtant, c’est bien une expérience identique, mais nous sommes tous si différents, et c’est heureux ainsi, et chacun aura donc le voyage ou l’information-message le concernant personnellement.
Dans une pratique du Kriya Yoga par ex.(Maha mudrâ, Jyoti mudrâ etc) durant 20/30 mn environ, et puis ….
1 – Après encore 20 à 30 mn de méditation totalement immobile, respirations: 4 par minute en moyenne, apparaît parfois, une sorte de « croissant » jaune d’or soutenu, dont les pointes sont toujours tournés vers la gauche ( sur le fond noir de notre écran de vision, yeux fermés).
2- Ensuite, les pointes de ce croissant se rapprochent lentement jusqu’à former une espèce de cercle/couronne, toujours de la même couleur jaune d’or soutenu.
3 – Apparaît alors, au centre de cette couronne ( un peu style galette des rois !)
un très petit cercle d’une perfection inouïe – Vraiment très précis et marquant. Parfois l’on peut voir, à la place de ce cercle, ou après lui, une très petite étoile à 5 branches – blanche, lumineuse, et magnifique de pureté, comme ciselée avec une précision millimétrique, alors que le pourtour du cercle/couronne n’était pas d’une telle précision. Une seule fois, lors d’une méditation, peut-être plus intense (?), il a été perçu une autre étoile, tout aussi blanche et lumineuse, mais à six banches – double tétraèdre – (identique au symbole du chakra du cœur – Anahata – dans l’hindouisme).
4 – La perception s’estompe doucement, et le cercle passe du jaune à un mauve/violet pâle veiné de mauve un peu plus foncé. Le cercle-couronne devient alors un disque, car il est rempli de cette couleur. Parfois aussi ce disque est d’un bleu puissant, intense et profond, et comme une sorte de mandala aux figures géométriques très resserrées et parfaitement régulières – Un peu comme une immense fleur type calendula double, qui serait d’un bleu profond, et dont on ne regarderait que le cœur sans les pétales, uniquement vu par le dessus, et cela remplirait totalement notre champ de vision, ne laissant aucune place à autre chose.
5 – Le fond de «l’écran», – le visuel perçu – en même temps que s’estompe de nouveau ce disque mauve ou bleu, devient parfois d’un violet très intense, et intérieurement lumineux, de la couleur d’une très belle améthyste foncée, et les motifs du fond « d’écran » sont comme des milliers d’alvéoles, mais pas en creux, mais en surélévation ?
( image => Vous tenez un paquet de plusieurs centaines d’allumettes à bout violet intense! fermement regroupées, et vous les regardez par le dessus et cela emplit tout votre champ de vision – C’est le moins réducteur des ex. que j’ai trouvé – On peut aussi imaginer les alvéoles d’une claie de rucher, mais en légère surélévation et avec du miel violet :-))
Parfois le fond d’écran est d’un bleu très profond et lumineux à la fois, mais très dense aussi. ( difficile à décrire)
Ces phénomènes n’ont bien sûr pas perduré. Ils sont repartis, comme ils étaient venus, au bout de 3 ou 4 pratiques échelonnées sur 2/3 semaines environ. Ensuite, avec la même pratique… plus rien…, mais ce n’était surtout pas le but recherché. Il n’y avait pas de but précisément, car, il est bien de se demander alors, « qui » souhaite avoir un but à atteindre ? « Qui » souhaiterait que cela se reproduise ? Qui d’autre que ce petit compagnon de route, parfois turbulent, connu de tous durant cette vie, et parfois même après ! ?
Petite remarque – Il a été observé, lorsque nous ouvrions lentement les yeux, tout en essayant de rester « imprégnés » dans la méditation, que la perception perdurait, mais les couleurs étaient nettement moins toniques. Autre bizarrerie : nous avons remarqué qu’en fait, les perceptions étaient reçues par l’œil droit uniquement. On ne s’en rend pas compte lors de la méditation, puisque les yeux sont fermés, mais dès l’ouverture, un œil après l’autre – c’est l’œil droit qui continue de percevoir le symbole dans l’espace entre le mur d’en face et nous, mais il est difficile d’apprécier la distance – peut-être à 1 ou 2 mètres devant soi ?
Durant ces perceptions, et même en dehors de toute perception visuelle, lors d’une simple méditation – on peut ressentir parfois sur la fontanelle, ou à peu près dans cette zone du crâne, comme une sorte de tambourinement léger, et parfois même aussi comme une sensation de « poussée », comme si le cuir chevelu était très doucement soulevé en tirant les cheveux à cet endroit-là – J’espère au moins que ma tentative de description ne paraîtra pas trop tirée par les cheveux !
Je précise que cette perception ne s’est répétée que 2 ou 3 fois.
Par contre, de manière totalement impromptue, et dans un autre type de phénomène, il est toujours très surprenant de percevoir, de temps à autre et souvent assez tôt le matin, là aussi, les yeux ouverts ou fermés, un disque blanc très lumineux, d’un diamètre d’environ 1,5 à 1,8 mètres, au plafond, alors que la personne est donc encore dans son lit, bien réveillée cependant, ou alors le soir aussi, lumière éteinte, avant de s’endormir. Un autre matin, le jour n’était pas encore levé, ce fut un phénomène encore plus rare qui se manifesta, une seule fois. Ce fut une silhouette lumineuse d’environ 2 ml, flottant au plafond, et d’un blanc très rayonnant, avec les détails d’une longue chasuble blanche et luminescente, qui était légèrement ondulante, agitée par je ne sais quel vent, (la fenêtre étant fermée), et de longs cheveux, lumineux également, un visage très net, encore plus lumineux que l’ensemble du corps déjà indescriptible, et un regard que l’on n’oublie pas, tourné vers la personne dans son lit. La silhouette flottante se déplaçant lentement de la gauche vers la droite du plafond, tout en fixant toujours la personne alitée. Je pense que ces phénomènes, pourraient être la manifestation de plusieurs choses, mais avant tout, il ne faut pas perdre de vue que nous restons ici, dans la confirmation que ce type de perception est bien dual. L’observateur et l’observé.
Donc, nous sommes bien toujours dans ce cadre de la dualité, ce qui est significatif, pour ce qu’il nous semble, et démontre pour le moins que tous ces phénomènes de visions et de perceptions en tous genres, ne sont pas du domaine de la Transcendance. Car on peut vite déraper, (toujours le petit moi), et croire que… c’est arrivé !
Cependant, si une forme d’intrication, au sens quantique du terme, avec une manifestation ou observation se manifestait, alors on pourrait peut-être parler d’une expérience de la Transcendance, car nous ne serions plus alors l’observateur d’un fait extérieur ou intérieur, ou d’une lumière, mais nous participerions pleinement et intimement à cette Lumière dans laquelle nous serions totalement immergé, intriqué, donc nous serions aussi cette Lumière, bien sûr provisoirement. Aucune preuve de ce qui est avancé là, je vous rassure, simple supposition; cependant, cette particularité de la transcendance aurait été vécue dans le passé, par de rares personnes, des mystiques, des religieux, des yogis , ou des expérienceurs dans le cadre d’une NDE prolongée, ou autres expériences.
C’est la différence notable qu’il y a, me semble-t-il, entre la plupart des phénomènes décrits dans le cadre de la dualité : Perceptions en tous genres et à tous les étages de l’astral, du plus haut et du plus lumineux, au plus bas, en passant par le plus fréquenté, le moyen astral; mais aussi dans un autre registre, des ovnis et des transes diverses… et l’Expérience de la Transcendance, qui est totalement sur une autre fréquence et même Ailleurs !.
Dès lors, il se peut que cela soit, ainsi que le suggérait une personne très au fait de ces phénomènes, des réminiscences d’informations passées, d’influences diverses et même anciennes, de culture religieuse, bref, d’où qu’elles proviennent, subconscient, inconscient ou noosphère ; soit alors, une projection de notre propre Conscience, Soi, Âme?…; soit finalement, une manifestation extérieure reliée à une tendance ou orientation pseudo- spirituelle, ou autres, de type champs d’informations liés à des égrégores, ou des phénomènes incursifs issus de l’astral. J’écarte ces derniers d’entrée, n’ayant point perçu ce signal très particulier, propre à chacun d’entre nous sans doute, et qui fait que l’on sait, on va dire par « intuition », non pas la provenance exacte du phénomène, ce serait bien sûr tellement présomptueux, mais par contre, ce que celui-ci n’est pas. Chacun se fera sans doute son avis, et bien sûr, je ne détiens absolument aucune vérité quelconque en ce domaine… comme dans tant d’autres, cela va sans dire !
Pour l’anecdote:
Dans les années 85/90, mon épouse, alors dir. d’école, avait reçu une aimable invitation de la part d’un des parents d’élèves ( prof d’anglais mais aussi prof de yoga) à venir dans sa famille car il recevait pour 3 jours, un swami, Shankarananda Giri pour une halte, de passage vers Lyon, Paris, Amsterdam, Londres etc… Pensez donc, dans ce petit village de 1500 habitants, « perdu » dans cette magnifique région des Alpes, un Swami qui vient se poser comme on dit, à 500 mètres de chez vous ! Je n’étais en fait pas très enthousiaste quand même, me méfiant des sectes et autres gurus, fussent-ils d’authentiques hindous. Mais mon épouse était décidée à y aller seule, alors…. j’ai suivi, plutôt dans la peau d’un garde du corps, que dans celle d’un éventuel adepte. Les courts échanges – vraiment pas de longs discours – étaient traduits de l’anglais par notre ami parent d’élève. En bref, il nous demanda si l’on voulait participer à une « initiation » dans les techniques du Kriya Yoga ( lignée Yogananda etc….)
Hésitation, puis acceptation de mon épouse … et de son mari toujours à la traîne !
Depuis donc une trentaine d’années maintenant, nous n’avons plus jamais revu Shankarananda. L’initiation, fut un premier pas dans une pratique de simples mudrâs et asanas et autres postures très simples. (Dans le Kriya, c’est surtout le souffle dans la colonne, « sushumna », qui est important). Bref, au fil de l’existence, après une bonne année de pratique assez régulière, et suivant les aléas des mutations professionnelles, nous avons cessé cette pratique, seulement par intermittence sur quelques années.
Beaucoup plus tard, quelques années après, arpentant quelques sites sur le yoga, et en flânant chez un bouquiniste, nous avons trouvé différents éléments, pouvant, sinon éclaircir un peu les faits, du moins démontrer que d’autres personnes, dans le passé lointain, et actuellement, avaient été témoins de ce même type de perception.
Et ceci, cinq à six ans après cette rencontre du swami. Un vieux livre d’occasion trouvé, je crois, sur les étales de ce bouquiniste:« Aperçus sur le Kriya Yoga » de Rishi Atri nous indique en page 79: « ….Les débutants peuvent entendre le son astral (généralement dans l’oreille droite) et voir la lumière spirituelle dans l’œil spirituel … » – Nous, on a rien entendu du tout, par contre c’est bien avec l’œil droit que la perception s’est manifestée –
« … le disciple perçoit l’œil spirituel comme une circonférence de lumière dorée entourant une sphère d’un bleu profond, A mesure qu’il progresse par la pratique régulière une étoile pentagonale étincelante apparaît à l’intérieur de la sphère bleue. … A ce stade , la force vitale monte du centre coccygien etc … »
En lisant ces lignes, nous devenons vraiment interrogatifs, car l’étrange quand même – en dehors même du phénomène, c’est d’avoir perçu cette étoile, alors que rien ni personne ne nous en avait parlé ou même simplement suggéré – et que 5/6 ans plus tard, on tombe sur ce livre, dont l’auteur n’est pas le swami en question, mais un illustre inconnu pour nous, et qui relate cette même expérience à l’identique.
Donc je pense que c’est un type d’expérience que des pratiquants, plus sérieux que nous !, pourraient réitérer, même à faible fréquence? et permettre ainsi peut-être à des chercheurs en neuroscience par ex. de déterminer quelle zone du cortex ( sans doute à droite – peut-être la fameuse scissure de Selvius ? ) est concernée précisément dans ces perceptions d’informations. Car l’étoile observée, c’est bien de l’information, dans le sens d’une fréquence vibratoire particulière perçue. Mais pourquoi une étoile ?? Cela resta un mystère pour nous.
Continuant nos pérégrinations, nous avons également trouvé un « début de commencement » de réponse !, en tout cas, d’autres témoignages allant dans le même sens, plusieurs années plus tard encore. Et l’une des constatations, c’est bien que nous aurions donc tous, une « bonne étoile » ?!
Il suffit de lever le nez ! Ou plutôt les yeux vers le sommet du Temple… intérieur.
C’est dans des « leçons » sur les pratiques avancées de yoga, qu’un yogi californien je crois, diffusant entièrement gratuitement et sans aucun lien direct ou indirect, plusieurs centaines de leçons de yoga, aborde aussi ce sujet. Et c’est en feuilletant certaines d’entre elles, que nous avons découvert ces témoignages surprenants, en rapport avec notre expérience :
(Traduction de l’anglais) :
Question d’un intervenant :
« Q : Je médite depuis dix ans. Je dois dire que je n’ai jamais été très bon. Je ressentais cela parce que j’étais facilement distrait par les pensées pendant la méditation. Avec ça dans l’esprit, c’était un coup oui un coup non pour savoir si j’allais méditer. En d’autres termes, je ne pratiquais pas tous les jours…
… on m’avait appris à faire yoni mudra. Je ne le faisais pas bien comme il faut, mais les deux premières fois j’ai vu ce beau cercle avec une étoile au milieu. Je ne savais pas à ce moment là que c’était quelque chose qui se produirait suite à la pratique de yoni mudra…
…Ce matin, j’ai essayé yoni mudra. Dès que j’ai commencé, j’ai vu un bouquet de lumières folles. J’ai juste regardé et j’ai continué à faire la pratique. Ensuite il y a eu des cercles avec l’étoile au milieu. Il y avait un cercle brillant avec un cercle foncé dedans. Au milieu, il y avait l’étoile. L’étoile avait tendance à se fondre. Je ne voulais pas qu’elle disparaisse. J’ai commencé ma méditation et elle est partie.
Ma question est de savoir ce qu’est cette étoile ?. Pourquoi est-ce que j’ai tant envie de la voir alors que je ne sais même pas ce qu’elle est? Je sais qu’elle fait partie du processus, mais je ne sais pas le comment et le pourquoi. Est-ce que je la verrai quand je médite ou seulement dans yoni mudra? Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour retenir l’étoile pendant la méditation? Qu’est-ce qui fait qu’elle vient pendant yoni mudra? Est-ce que je suis censé faire quelque chose avec l’étoile? »
Il a beaucoup trop de questions ce cher monsieur, mais on peut le comprendre !
Réponse du yogi californien :
« R: La procédure simple de la méditation ne se préoccupe pas des pensées ni de quoi que ce soit d’autre. »…
« … En ce qui concerne l’étoile, c’est un résultat naturel de la purification de la sushsumna (nerf spinal) et de l’ouverture du troisième œil. Nous avons mentionné dans la leçon sur yoni mudra kumbhaka que l’attention sera, plus ou moins tard, attirée au-delà du point entre les sourcils. C’est une extension de la sushumna au- delà du corps. Tout au bout de la sushumna se trouvent des royaumes infinis de lumière blanche brillante. On les perçoit comme une étoile brillante au début. Les couleurs en anneau autour de l’étoile sont l’intérieur de la sushumna. Vous regardez dehors depuis l’intérieur, donc vous voyez l’intérieur de la sushumna dans votre corps, et le bout de la sushumna au loin, c’est l’étoile. Vous regardez à travers le tunnel de la sushumna, et vous voyez « la lumière au bout du tunnel », comme on dit. A l’intérieur du tunnel nous sommes littéralement un arc en ciel de couleurs, en commençant par le rouge foncé tout en bas pour finir par le bleu et le violet tout en haut. Vous avez entendu l’expression « elle a un coeur en or ». Et bien, nous avons tous un cœur en or. Il faut simplement faire un peu de ménage pour le voir. C’est l’anneau extérieur que vous voyez….
…L’une des descriptions les plus parlantes et les plus belles de l’intérieur de la sushumna est celle que donne Norman Paulsen dans son livre « la science sacrée ». M. Paulsen est l’un des quelques disciples de Paramahansa Yogananda, le célèbre yogi auteur de l’ « autobiographie d’un yogi »…
…Que faut il faire avec cette étoile quand nous la voyons, et de la conscience accrue du tunnel de la sushumna qui va souvent avec? C’est une question importante que vous soulevez. Oui, nous sommes naturellement attirés par l’étoile. C’est le « ciel ». C’est là où nous allons quand nous mourrons. Des expériences de tunnel et de lumière blanche sont fréquentes chez ceux qui font l’expérience de la mort imminente. Le tunnel est aussi le chemin par lequel nous sommes venus dans cette existence terrestre. Maintenant vous comprenez pourquoi la respiration de la colonne vertébrale est si importante dans notre pratique. Nous déblayons l’autoroute qui nous conduit au ciel.
Mais le moment de partir n’est pas encore là! Et puis il y a encore la question: Que faisons-nous avec l’étoile? Vous obtiendrez des réponses différentes selon les gens à qui vous posez la question. Il y a beaucoup de discours à ce sujet.
La réponse dans ces leçons c’est que nous ne faisons pas grand-chose avec l’étoile. »
Sans doute parce que cela nous dépasse… pour le moment… et surtout, ce n’est qu’une interprétation, qui n’engage que son auteur.
Parfois, lors de la méditation les yeux clos, il y a comme une invitation à tourner précisément le regard, sous les paupières closes donc, vers le sommet du crâne. (On peut voir dans certaines représentations bouddhistes cette particularité de l’orientation du regard, sur certaines gravures ou statuettes de bouddha. Car là se situerait le 7ème chakra : Sahasrara, dans la zone de la glande pinéale, et qui est représenté comme un lotus aux milles pétales. Les couleurs variant du blanc au violet.)
On pourrait avancer, pour tenter d’éclairer ce symbolisme, que le méditant, lors de son épopée en solitaire, pourrait tourner son regard vers le haut, vers le sommet du Temple intérieur, le sommet du crâne, là où l’on situe précisément ce chakra de la couronne. Ce lieu ou « meurt symboliquement » la forme-ego, et où pourrait fleurir les prémices d’un Eveil de pleine Conscience ??
Pour en revenir aux étoiles, quelques rares personnes ont aussi pu faire l’expérience , non pas d’une seule étoile, mais d’une projection dans les étoiles, des milliards d’étoiles, lors d’un état qui pourrait se rapporter à une sorte d’extase, non provoquée, et non reproductible, mais qui surgit soudainement provenant… d’Ailleurs. Ces expériences nous arrivent sans doute à un moment précis de notre parcours de vie, pour des raisons que seul les intéressés pourront décrypter.
Alors, le chemin des étoiles nous est ouvert !