The Science Delusion : Freeing The Spirit of Enquiry
( édition Coronet- 6 décembre 2012)
Albin Michel : 28 août 2013
J’ai lu : 21 septembre 2016
un commentaire de lecteur :
Rupert Sheldrake (RS) est à l’origine un biochoimiste très talentueux, qui a conduit des travaux novateurs sur l’apoptose (mort cellulaire programmée) et l’auxine (une hormone végétale). Il a élargi ses recherches qui l’ont conduit à émettre la théories des « champs morphogénétiques ». Loin des « paroisses » et des « corsets idéologiques » de la recherche scientifique du début du XXIème siècle (par exemple, le « matérialisme »), RS nous propose dans « Réenchanter la science » un vivifiant et passionnant panorama de ce qu’il nous reste à découvrir, avec des débuts de réponses à la pointe des nouveaux questionnements de la science.
Les penseurs et précurseurs des champs morphogénétiques (d’après Elishean):
Hans Driesch ( 1867-1941) – philosophe et biologiste allemand. Hans Driesch a montré, en dissociant deux blastomères (cellules qui dérivent des premières divisions) d’oursin, que chacun des blastomères se développe d’une façon complète. Il en a tiré une conclusion favorable au vitalisme : il supposa l’existence d’une force vitale.
Alexander Gurwitsch (1874-1954)est un biologiste russe puis soviétique à l’origine de la théorie des champs morphogénétiques et de la découverte du biophoton1. Ce sera la ténacité de sa fille, le professeur Anna Gurwitsch, qui aboutira grâce au photomultiplicateur à la confirmation du phénomène de biophotons en 1962. Les observations seront à nouveau confirmées dans un laboratoire occidental par Terence Quickenden et Shane Que Hee en 19742. Ces études resteront peu connues.
Paul Alfred Weiss (1898-1989)biologiste austro-américain reprend cette théorie en 1925.
Alfred North Whitehead ( 1861-1947) philosophe, logicien et mathématicien britannique. Il est le fondateur de l’école philosophique connue sous le nom de la philosophie du processus, un courant influent dans toute une série de disciplines : l’écologie, la théologie, l’éducation, la physique, la biologie, l’économie et la psychologie.La philosophie du process de Whitehead insiste sur le fait qu’« il est urgent de voir le monde comme un réseau de processus interdépendants dont nous sommes partie intégrante, et que tous nos choix et nos actions ont des conséquences sur le monde qui nous entoure »1.
Hans Spemann ( 1869-1941)un embryologiste allemand. Il a reçu le prix Nobel de physiologie ou médecine de 1935 « pour sa découverte de l’effet organisateur dans le développement des embryons1» (qui sera appelée par la suite embryogénèse).
Karl Ludwig von Bertalanffy ( 1972, ) était un biologiste d’origine autrichienne connu comme le fondateur de la Théorie systémique grâce à son ouvrage General System Theory.
Conrad Hal Waddington ( 1905 – 1975) est un biologiste du développement, paléontologue et généticien britannique. Conrad Hal Waddington s’est intéressé aux fondements des systèmes biologiques et au rôle de l’épigénèse dans l’évolution.
Rupert Scheldrake ( 1942- )Depuis 1981 ses écrits sont essentiellement centrés sur son concept de « résonance morphique »n 1, qui reprend celui de « champ morphogénétique » (dont l’existence avait été suggérée, dans les années 1920, par Hans Spemann, Alexander Gurwitsch et Paul Weiss
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Avant-propos -p11
J’ai possédé toutes sortes d’animaux. Mon père herboriste et pharmacien m’a enseigné la botanique dès mes premières années.
J’ai étudié les sciences au lycée puis à l’Université de Cambridge où je me suis spécialisé en biochimie. J’ai élargi mon horizon à Harvard où j’ai étudié l’histoire et la philosophie des sciences. Je suis revenu ensuite à Cambridge pour mener des recherches sur la croissance végétale et préparer mon doctorat. J’ai alors découvert que les cellules mortes joue un rôle essentiel dans la régulation de la croissance végétale. Elle relâche une hormone – l’auxine- vie et mort s’engendre l’une l’autre.
Après le doctorat j’ai été nommé chercheur au Clare College de Cambridge où je dirigeais les recherches en biochimie et biologie cellulaire tout en donnant des cours. J’ai été nommé membre-chercheur de la Royal Society où j’ai continué mes recherches sur les hormones végétales et le transport de l’auxine des pousses aux racines.
J’ai ensuite passé un an à l’Université de Malaisie pour étudier les fougères de la forêt tropicale et parallèlement j’ai étudié comment le flux de latex est régulé à l’intérieur de l’hévéa.
De retour à Cambridge j’ai émis une hypothèse sur le vieillissement des cellules y compris humaines : la régénérescence des cellules souches par division cellulaire se fait au prix de la mort de leurs soeurs.
Puis, pour élargir encore mon horizon j’ai quitté temporairement Cambridge pour rejoindre l‘Institut international de recherche agricole en terrain agricole semi-aride près d’Hyderabad en Inde.
Une nouvelle phase de ma carrière a commencé en 1981 avec la publication de mon livre Une nouvelle science de la vie ( traduit en 1985) dans lequel je formulais l’hypothèse de champs créateurs de formes, appelés « champs morphogénétiques » qui contrôleraient le développement des animaux et des plantes. Ces champs posséderaient une mémoire intrinsèque, alimentée par un processus de résonance morphique. Cette hypothèse reposait sur des éléments concrets et a donné naissance à de nombreuses expériences résumées dans une nouvelle édition du livre en 2009. (présentation des champs morphogénétiques sur Effervesciences)
Je suis depuis vingt ans membre de l’Institut des sciences noétiques à San Francisco et professeur invité dans nombre d’ universités.
En même temps que ma vie est consacrée à la science, je suis de plus en plus convaincu que la science a perdu beaucoup de sa vigueur et de sa curiosité. Une idéologie dogmatique et un conformisme fondé sur la peur et de multiples inerties institutionnelles sont en train d’inhiber sa créativité.
J’ai écrit ce livre parce que je crois que les sciences seront bien plus attirantes quand elles rejetteront les dogmes qui musellent l’imagination.
Introduction
-les dix dogmes de la science moderne-p19
Prologue. Science, religion et pouvoir -p31
La science mécaniste n’offre aucune raison de supposer que la vie ait un sens et l’humanité un but.
L’humanisme laïque rend l’athéisme séduisant par sa foi dans le progrès : au lieu de venir de Dieu, le salut viendra des hommes.
Rupert Sheldrake est convaincu que les sciences, malgré leur succès, sont étouffées par des croyances obsolètes.
Il y a une insistance des savants à affirmer que les plantes, les animaux et les humains sont des machines. Le passage à cette vision mécaniste remonte à 1600.
Avant cette période il y avait trois niveaux d’explication : le corps, l’âme et l’esprit. Après la révolution mécaniste il n’y eu plus que le corps et l’esprit et l’économie moderne repose sur ces fondations.
Pourtant, les jardiniers et propriétaires d’animaux considèrent qu’ils sont face à des être vivants et non des machines.
Sur le plan scientifique, le vitalisme remonte au XVIIième siècle et traite toute la nature comme un organisme vivant. S’appuyant sur la théorie des holons développée par Arthur Koestler, la théorie systémique ou théorie de la complexité, ouvre la science.
Cesser de croire que l’univers est une machine et reconnaître que la Terre et un organisme vivant permet de poser des questions nouvelles et voir la vie à l’oeuvre dans le cosmos.
2.La quantité de matière est d’énergie est-elle constante ? p100
Tous les étudiants apprennent que quantité de matière et d’énergie est constante. Pourtant à l’échelle de l’univers les lois de la matière et de l’énergie débouchent sur une masse estimée à 4% du total nécessaire pour que ces lois fonctionnent à l’échelle de l’univers. .. et l’univers est en expansion ce qui contredit ces lois.
Depuis les années 1920, la théorie quantique voit des modèles vibratoires à l’intérieur de champs et la matière apparaît, comme l’a dit Karl Popper, de l’énergie fortement condensée et comme le dit le physicien Paul Davies, « le vide n’est ni inerte ni sans consistance mais vivant d’une palpitante énergie et vitalité. »
La cosmologie devient elle-même évolutionniste : avec la théorie du Big bang l’univers a commencé très petit et très chaud, avec celle du Big Crunch certains modèles envisagent une expansion suivie d’une contraction. Et les astrophysiciens doivent supposer matière noire et énergie noire pour combler les 76% manquant. (note de lecture : cf la présentation d’Aurélien Barrau )
Les lois de conservation de la matière et de l’énergie ressemblent à des règles pratiques.
Ailleurs, les cas d’inédie ou jeûne extrême posent à la science un défi encore plus grand. Par exemple le cas de ce vieux yogi Prahlad Jani qui prétend ne pas avoir mangé depuis 70 ans et qu’un institut scientifique a contrôlé pendant 15 jours passé à l’hôpital. De nombreux cas semblables ont été évoqués en occident dont celui de la sainte Catherine de Sienne.
Tout cela laisse à penser qu’il existe un flux plus vaste d’énergie, que les termes QI, pneuma ou prana permettent d’envisager alors que la science les a laissés de côté.
3.Les lois de la nature sont-elles immuables ? p145
La plupart des scientifiques considèrent les lois de la nature comme immuables.
Les Pythagoriciens étaient convaincus que l’univers est gouverné et régulé par une intelligence qui se reflète dans l’esprit humain. Platon va plus loin et pense que toutes les formes que nous connaissons sont le reflet de formes transcendantes. Cette vision se retrouve pour partie dans la théologie chrétienne. Dans l’évangile de Jean « Au commencement était le Verbe » (Logos). Le terme Logos désigne l’intermédiaire entre Dieu et le monde matériel.
La théorie générale d’Einstein concluait que : « la substance du monde est mentale…(elle) ne s’étend pas dans le temps et l’espace ».
La théorie quantique pousse la vision platonicienne jusqu’au coeur de la matière. Heisenberg disait : « la physique moderne a définitivement opté pour Platon... »
… et les constantes fondamentales – gravitation universelle, vitesse de la lumière et constante de structure fine sont réajustées de temps en temps par des comités d’experts internationaux. Pour G, par exemple, la fluctuation peut être mesurée sur quelques mois et atteindre 1,3%. ( cf page sur la variation supposée des constantes fondamentales)
Pour échapper au concepteur intelligent beaucoup de cosmologues pensent à l’idée d’univers multiples dont on ne percevrait que le nôtre. Cette vision s’appuie sur la théorie des cordes et une vision mathématique de l’univers.
L’alternative au platonicisme est l’évolution des constantes naturelles. Le philosophe Whitehaed disait que « la nature n’a pas de lois, elle n’a que des habitudes« .
Rupert Sheldrake émet l’hypothèse que la formation d’habitudes répond à un processus appelé résonance morphique« : tous les systèmes auto-organisés tirent parti de la mémoire collective et adoptent les mêmes habitudes d’organisation.
4.La matière est-elle inconsciente ? p184
Rupert Sheldrake , par simplification, adopte le terme « matérialiste » pour ce qui englobe la matière et l’énergie et qui est en fait le physicalisme.
Pour les matérialistes tout s’explique par la matière/énergie. Historiquement ce courant de pensée s’oppose au dualisme et pour certains la conscience est un produit du cerveau .
Le panpsychisme est une troisième voie à côté du dualisme et du matérialisme. L’âme ou esprit est partout, y compris dans les atomes et molécules. Dans le monde anglo-saxon le représentant le plus important de ce courant est le philosophe et d’abord mathématicien Whitehead qui pensait que le monde physique n’est pas fait d’objets physiques mais d’événements qui déploient leurs formes. Des physiciens comme Davis Bohm ou Freeman Dyson pensent que les électrons ont des expériences, des sentiments, des motivations.
5.La nature est-elle sans but ? p215
L’intentionnalité permet aux animaux d’atteindre leur but. Dans beaucoup de modélisations du changement, la fin ou but est implicitement considérée comme un attracteur analogue à la gravitation.
La plupart des lois physiques sont réversibles. L’influence de futurs virtuels est cruciale pour le développement de toute structure organisée et l’énergie seule ne peut servir de critère de sélection.
Par ailleurs, le réductionnisme n’explique pas tout car il faut comprendre les inter-actions entre les parties. Les théories systémiques traitent les cellules, organismes, sociétés comme des tous dotés de propriétés émergentes.
Il existe 3 visions holistiques :
- celle de la théorie systémique, celle d’une structure mathématique sous-jacente et celle que propose Rupert Sheldrake : les facteurs agissants sont les champs morphogénétiques. Chréodes et attracteurs permettent d’aller au delà des forces et champs habituels de la physique. Les champs morphogénétiques détiennent par résonance morphique une mémoire des systèmes précédents et similaires.
- A l’opposé de la vision finaliste des chrétiens et des Lumières avec le progrès, l’hindouisme et le bouddhisme considèrent que les univers et vies se poursuivent dans des cycles. Selon les hindouistes nous sommes dans le quatrième, celui du kali-yuga.
- 6.Tout héritage biologique est-il matériel ? p256
Les principes généraux de l’hérédité sont connus depuis des millénaires, bien avant l’évolution de Darwin et et les recherches de Mendel.
La génétique occupe aujourd’hui le coeur de la biologie.D’un point de vue matérialiste, hormis l’héritage culturel, les autres formes doivent être matérielles.
A partir du XVII ième et jusqu’au début du XXI ième siècle les biologistes sont divisés en deux camps : les mécanistes et les vitalistes.
Il y a un véritable gouffre entre le discours sur le pouvoir des gènes et ce qu’ils font réellement. Problème : si le programme génétique était inscrit dans les gènes , les cellules devraient être identiques.
Le séquençage humain fut une réussite mais quelle ne fut pas la surprise de constater qu’un grain de riz possède 38 000 gènes et le corps humain seulement 23 000 !
Les néo-darwiniens (théorie synthétique de l’évolution) rejettent la transmission des caractères acquis. De son côté Rupert Sheldrake affirme avoir découvert des preuves expérimentales que les champs morphogénétiques héritent de leur forme par résonance morphique.
Plus la similitude des formes est grande plus elle est forte ainsi en est-il des vrais jumeaux.
En conclusion les gènes font partie de l’hérédité mais ne l’explique pas en totalité et la résonance morphique créé une connexion entre les animaux, les plantes et leurs prédécesseurs.
7.Nos souvenirs sont-ils stockés sous forme matérielle ? p304
Des expériences diverses montrent qu’une ablation presque totale du cerveau ne permettait pas de localiser les souvenirs. De même des personnes atteintes d’hydrocéphalie grave pouvaient avoir un comportement étonnement normal. Le cerveau serait plus comparable à un poste de télévision qu’à un disque dur.
Karl H.Pribam en est venu à penser que les schémas holographiques ne sont pas stockés dans le cerveau et le physicien David Bohm a suggéré que l’univers entier était holographique.
L’accoutumance implique une forme de mémoire et la résonance en propose une explication : l’organisme entre en résonance avec ses propres modèles.
Dans la théorie de la résonance mémorielle, les souvenirs ne s’éteignent pas avec la mort. Ils peuvent continuer à agir par résonance aussi longtemps qu’il y a un système vibratoire.
8.La conscience se limite-t-elle à l’activité cérébrale ? p344
C’est l’avis le plus largement partagé mais nous ne sommes pas obligé de rester coincé entre matérialisme et et dualisme.
Où sont les preuves que la conscience se limite à l’activité cérébrale ? S’agissant de la vision, Sheldrake suggère qu’elle est à la fois projection psychologique et physique. Elle se produit par un champ qui peut interférer avec celui de la personne ou de l’animal regardé. -par exemple sensation d’être regardé-
Comme l’exprimait le philosophe Whitehead, esprit et matière sont des processus reliés plutôt temporellement que spatialement.
L’esprit est relié au passé par résonance morphique et au futur par des attracteurs.
9.Les phénomènes « paranormaux » son-ils illusoires ? p373
Les phénomènes paranormaux sont le plus souvent qualifiés d’illusoires par de nombreux matérialistes.
Une petite minorité de chercheurs continue néanmoins à les étudier et à enquêter accumulant les indices.
Sheldrake a particulièrement étudié la télépathie et il a vérifié dans certaines expériences que les résultats obtenus dépassaient largement le pourcentage dû au simple hasard. Il s’est aussi intéressé à la prémonition ( qui avertit à l’avance) et la précognition (qui sait ou pressent à l’avance) à partir d’enquêtes ou des études de Dean Radin.
Abandonner le tabou contre les phénomènes psi serait libérateur pour la science.
10.La médecine mécaniste est-elle la seule qui marche vraiment ? p419
La faculté de guérir après une blessure et de se régénérer après un traumatisme est commune à presque toutes les formes de vie.
Beaucoup d’organismes ont le pouvoir de résister aux maladies par une réponse immunitaire. le système des vertébrés va plus loin et garde une mémoire de certains agents pathogènes et déclenche une attaque plus forte quand il les rencontre à nouveau.
Il a été établi que souvent le placebo avait les mêmes effets que le médicament testé, quoique généralement à un degré moindre. Si le matérialisme avait raison l’effet placebo ne devrait pas exister.
L’hypnose peut aussi produire des guérisons miracles. Des études aux USA ont montré que les personnes religieuses vivaient plus longtemps.
11.L’illusion de l’objectivité -p468
Pour celles et ceux qui idéalisent la science, le scientifique représente un modèle d’objectivité au dessus des illusions des autres humains. Sheldrake a montré dans son livre que la science est un système de croyance discutable. Les scientifiques emploient souvent la forme passive comme s’ils étaient des observateurs sans émotion ni corps.
L’historien des sciences Thomas Kuhn a montré que la science officielle se pratique à l’intérieur d’un cadre partagé de conjectures et de pratiques admises, d’un paradigme.
Les scientifiques ne sont pas à l’abri des tromperies et des impostures. Sheldrake s’est aperçu à partir d’une étude que les scientifiques s’entraînent en laboratoire à obtenir le bon résultat. Il court le bruit que certains scientifiques ont d’étranges pouvoirs sur les expériences, phénomène qui a pris le nom « d’effet Pauli » du nom du célèbre physicien.
Les revues scientifiques rechignent à publier des études négatives, sans parles des fraudes et mensonges qui passent d’autant mieux qu’ils s’accordent avec les attentes générales.
Très peu de patrons de laboratoire ou directeurs de recherche sont intéressés par le savoir en lui-même.
Sheldrake en conclut que le seul moyen d’avancer est de reconnaître la pluralité des approches.
12.L’avenir de la science -p510
Les sciences entrent dans une nouvelle phase. L’idéologie matérialiste est dépassée mais reste dominante avec au sommet de sa hiérarchie la physique.
Il n’y a pas « la science » mais « des sciences » et il n’y a pas « une méthode scientifique » mais des sciences qui utilisent différentes méthodes. On dit qu’un spécialiste est quelqu’un qui sait de plus en plus sur de moins en moins de choses.
Selon Sheldrake il existe dans son hypothèse un principe unificateur d’organisation dans les hiérarchies imbriquées appelées holons et son hypothèse s’appuie sur la résonance morphique, autre principe unificateur qui permet aux hiérarchies ou holons de puiser dans leur mémoire collective.
Tout au long de son livre Sheldrake suggère de nouvelles pistes pour « réenchanter la science » et la sortir de cette vision strictement matérialiste et mécaniste.
notes p549
Bibliographie p565