A partir du cas du Prozac, relaté ci-dessous, ces informations nous donnent un aperçu du fonctionnement de Big Pharma et des manipulations dans le domaine de la santé. Nous avons juste à croiser les doigts pour que le processus ainsi décrit dans le cas du prozac ne se mettent pas en place après la résorption du covid-19 en vue d’utiliser des procédés planétaires de soins à grande échelle…et à grands chiffres d’affaire et profits pour ceux qui les utilisent. Bien sûr on nous dira que les deux situations n’ont rien à voir. Mais remplaçons ci -dessous Big Pharma par Big labo.
Voici des extraits d’un article des Echos du 20 mars 2020 titré « A quand un vaccin contre le coronavirus » : « Le vaccin est une arme. Il permet à notre organisme de lutter contre la maladie et d’en être immunisé… en cas de réussite, les besoins atteindraient des milliards de doses pour protéger toute la planète… »
Lisez cette page covid-19 : le vaccin est-il la solution miracle ?
Attention, veillons à lutter contre les conflits d’intérêt, le manque de transparence et la course au profit.
d’après un article de Santé Corps Esprit publié le 12 avril 2017
Avec le PROZAC ( molécule de chlorhydrate de fluoxétine), les laboratoires Eli LILLY ont découvert en 1974 puis commercialisé depuis 1986 l’anti-dépresseur qui sera le plus vendu au monde et donnera à Eli Lilly sa renommée et d’énormes profits. Le brevet de ce médicament a expiré le 2/2/2001.
En parcourant le site de Lilly France on se sent en pleine confiance notamment à cause de la proclamation de leurs valeurs : respect des hommes, excellence, intégrité.
Pourtant, déjà à la lecture de la page fluoxéline sur Wikipédia, on découvre sous le titre controverse qu’une énorme polémique est apparue vers la fin des années 90 sur les risques suicidaires des personnes sous Prozac. (risque plus ou moins présent chez tous les anti-dépresseurs)
En 2014, le laboratoire Lilly est condamné par la justice américaine à 3 milliards de dommages et intérêts . Avec un laboratoire japonais, ils ont en effet été reconnus coupables d’avoir caché des effets secondaires dangereux liés à leur traitement contre le diabète Actos. Même chose en 2009 avec sa condamnation sur le Zyprexa.
A la lecture des révélations publiées le 12 avril 2017 par Santé, Corps, Esprit concernant le Prozac et le laboratoire Lilly on découvre à travers le cas du Prozac, les manipulations auxquelles peut se livrer Big Pharma pour commercialiser des médicaments générant beaucoup d’activité, de gros profits, au détriment des risques de santé. Ceci s’avère possible malgré les organismes de santé qui veillent sur celle-ci dans chaque pays, malgré aussi les « hautes valeurs » revendiquées par ce laboratoire.
Comment a donc procédé Lilly avec le Prozac ?
acte 1 :
Le laboratoire Lilly a masqué les effets secondaires dans ses premiers essais sur les animaux et les humains et pour ces derniers ils ont donné des tranquillisants (vallium) pour masquer ces effets.
acte 2 :
Sans surprise, les autorités de santé allemandes (Bundesgesunhdheitsamt) émettent en 1984 un avis négatif sur le Prozac.
Puis, en 1985, c’est au tour de l’Autorité de santé américaine, la Food and drug administration (FDA) d’émettre un avis négatif.
acte 3 : Maquiller les suicides en corrigeant les termes employés dans les rapports :
Après correction, les patients n’avaient plus de « pensées suicidaires » : le mot a été remplacé par celui, plus neutre « d’accès de dépression ».
Les termes de « tentatives de suicide », eux, ont été transformés en « surdose de médicament ».
Acte 4 : Acheter les autorités de santé
Dans un livre choc paru le 17/04/2014, Médicaments , effets secondaires, : la mort John Virapen , ancien directeur Suède de Lilly, raconte de l’intérieur et en détail comment il est parvenu à soudoyer le Professeur « Z » chargé de rendre un rapport sur le Prozac. Bien entendu, le rapport rendu passe sous silence les cas de suicides pourtant observés.
Bizzarement, aux Etats-Unis, la FDA malgré son premier avis négatif donne en 1987 une autorisation de mise sur le marché.
L’Allemagne a, elle aussi, finit par autoriser la mise sur le marché du Prozac.
Acte 5 : manipuler les médecins et le grand public :
Dès 1989, un grand journal comme le New York Magazine titrait « Au revoir, le blues – un nouveau médicament miracle contre la dépression ».
En 1990, le journal Newsweek consacra sa couverture au nouveau médicament, avec ce titre : « Prozac : un médicament révolutionnaire contre la dépression ». A l’intérieur, on pouvait lire que d’innombrables patients se sentaient « mieux que bien » grâce au Prozac.
Des associations de malades ont été créées et financées par les labos pour faire pression sur les autorités de santé. De grandes campagnes officielles d’information ont été lancées, financées par l’industrie pharmaceutique.
En 1992, les ventes du Prozac atteignirent le milliard de dollars. Une très bonne nouvelle pour les labos… mais beaucoup moins pour les patients.
Acte 6 : stigmatiser les adversaires
Malgré les révélations sur les effets du Prozac qui commençaient à surgir dans la presse, savez-vous comment Eli Lilly a réussi à retourner la situation médiatique ?
D’abord, comme d’habitude, en trouvant suffisamment de médecins pour dire tout le bien qu’ils pensaient du Prozac : « efficace » et « sans danger », répétaient ils sur tous les tons, sur tous les plateaux de télé.
Mais de façon beaucoup plus habile, ils réussirent à présenter les adversaires du Prozac comme de dangereux extrémistes !
Ils expliquèrent que les patients qui se plaignaient étaient manipulés par… la Scientologie !
dernier acte : préserver les profits
Après que la molécule soit tombée dans le domaine public ils ont décidé de recycler la même molécule… sous un autre nom… et pour une autre maladie !
Et c’est ainsi que Lilly a développé le Sarafem, un nouveau médicament censé lutter contre une maladie inventée pour l’occasion, le « trouble dysphorique prémenstruel ».
Contrairement au Prozac, c’était une pilule couleur lavande, et non pas jaune… mais à l’intérieur, c’était exactement la même molécule !
Simplement, elle était vendue deux fois plus cher que le Prozac, et quatre fois plus cher que le générique. Avec comme cible des dizaines de millions de femmes, qui devraient prendre le médicament 8 jours par mois pendant des années.
conclusion sur le magazine Santé, corps, esprit:
« Attention : je suis convaincu que l’industrie pharmaceutique a un rôle essentiel à jouer pour la santé publique, en tant qu’acteur majeur de la recherche scientifique.
Mais pas dans les conditions actuelles ! Dans notre situation de conflits d’intérêt, de manque de transparence et de course au profit, c’est la catastrophe.
Il faudra beaucoup de temps et d’efforts pour changer les choses.
On ne progressera que si l’on s’y met tous ensemble. Et cela commence aujourd’hui. »
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L’histoire est sordide. Hélas, le nombre de suicides ou de meurtres violents potentiellement liés au Prozac® ou aux médicaments de la même classe est considérable.
Un site Internet www.ssrisstories.org recense près de 5000 histoires violentes de suicides ou de meurtres en Amérique du Nord. Il s’agit, pour l’essentiel, de faits ayant été relatés dans les médias.
L’expert David Healy, qui a mené une vaste enquête sur le sujet dans les années 80-90 estimait en 2004 que sur les 40 millions de personnes ayant pris du Prozac®, 40 000 s’étaient suicidées à cause du médicament !
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