Un souffle qui passe

 

cf  : article sur les miracles-au-delà de la raison

cf résumé du livre de Didier van Cauwelaert ; les miracles-au-delà de la raison

 

SOMMAIRE DU TOME 1

En 1987 paraissait Un Souffle qui passe…, préfacé par le Père Maurice Becqué C.ss.r., docteur en théologie, et l’Abbé Louis Malon alors directeur spirituel de Jean-Philippe-Marie, le scripteur de ces «messages». Aujourd’hui, plus de trente ans après, voici la nouvelle édition, avec l’imprimatur de l’Église catholique, de cette compilation de textes, que Jean-Philippe-Marie nous dit avoir reçus du Ciel sous forme de locutions intérieures – ce que je crois bien volontiers, le connaissant depuis de très nombreuses années. Cependant, la question, ici, n’est pas de nous arrêter à l’étude d’un phénomène qui offre toutes les caractéristiques du « préternaturel » – le terme « surnaturel » devant être réservé à la Divinité – ni à l’étude de la personnalité du scripteur, mais plutôt de juger des fruits de l’arbre sur le long terme…

Nous savons, en effet, que, depuis leur publication, ces messages ont conduit ou ramené à une foi solide une foule de personnes assoiffées de Dieu, malheureuses ou égarées, et qu’ils ont orienté vers le séminaire ou la vie monastique plusieurs chercheurs de Dieu. Ils ont aussi aidé des célibataires, des couples, des prêtres, des diacres, des religieux et des religieuses. Plusieurs évêques et même le Pape Jean-Paul II en ont parcouru les pages. La plupart des lecteurs en ont aimé le contenu, d’autres moins… Mais Jean-Philippe-Marie ne s’en est jamais offusqué. La preuve : cet épisode où, assistant à une discussion virulente opposant partisans et adversaires d’une apparition mariale non encore reconnue par l’Église, il a déclaré tout de go, pour clore le débat, que « les révélations privées ne sont pas un article de foi » et que « si l’on croit en Jésus-Christ, en son Église et à l’Évangile, on possède déjà tout ce qu’il faut ! Quand à la Sainte Vierge Marie, a-t-il ajouté, elle n’apprécie sûrement pas de telles discussions si elles n’aboutissent qu’à des divisions entre chrétiens ! »

Une autre fois, alors qu’il entendait des personnes déclarer en sa présence – évidemment anonyme – qu’elles n’aimaient pas du tout les messages de Un Souffle qui passe…, il ne les contredit pas et leur conseilla immédiatement d’aller plutôt se « désaltérer directement à la Source qu’est l’Évangile ». Car il sait que ces messages qu’il a reçus toucheront certains cœurs et pas d’autres, et il comprend que leur style puisse ne pas correspondre à toutes les sensibilités. En revanche, lorsque certaines personnes prétendent que les paroles qu’ils contiennent sont parfois trop dures ou qu’elles manquent d’amour, il n’hésite pas à leur rappeler les propos qu’a pu adresser Jésus lui-même aux Pharisiens et aux docteurs de la Loi. « Si j’avais écrit ces messages moi-même, souligne-t-il, j’aurais sûrement été parfois plus nuancé… »

Quoi qu’il en soit, tenant plus que tout à rester dans l’obéissance à l’Église, Jean-Philippe-Marie a soumis, dès le départ, ces messages à son évêque « à la demande du Ciel », les seuls juges en matière de « révélations privées » n’étant pas les prêtres mais les pasteurs de l’Église. Il faut savoir, en effet, que, pendant de nombreuses années, la question de l’imprimatur – terme désignant l’autorisation officielle accordée par un Ordinaire, c’est-à-dire généralement un évêque, de publier un ouvrage – n’a cessé de le tarauder, bien qu’il ait toujours « su » que ces messages l’obtiendraient un jour…

En 1995, il recevait, comme cela lui avait été annoncé quelque temps plus tôt par le Ciel, l’insigne privilège de rencontrer, en audience privée, Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II, à qui il remettait, en mains propres, les deux premiers volumes de Un Souffle qui passe… Il put alors s’entretenir quelques instants avec le Saint-Père, qu’un prélat polonais avait mis au courant, dans sa langue, du contenu des ouvrages. Il eut également l’insigne honneur d’embrasser le Pape, qui, avant de se retirer dans ses appartements, le regarda droit dans les yeux et lui dit, devant témoin, cet unique mot : « Continuez ! » Il faut dire qu’un lien affectif puissant unissait d’une manière toute spéciale Jean-Philippe-Marie au Pape Jean-Paul II puisqu’il avait eu la vision, au cours de la messe dominicale précédant l’attentat du mercredi 13 mai 1981, des images mêmes qui furent diffusées plus tard par les chaînes de TV à la suite de l’incident.

Après le décès du pape Jean-Paul II le 2 avril 2005, jour de la fête de la Miséricorde Divine, Jean-Philippe-Marie n’a cessé de demander au défunt pape (qui avait eu entre les mains les deux premiers volumes des messages) ainsi qu’au défunt Abbé Louis Malon, son premier directeur spirituel (qui lui avait promis de « s’occuper de cette affaire » quand il serait « Là-Haut »), la grâce que ces écrits, s’ils étaient bien dans le plan de Dieu, obtiennent l’imprimatur.

Lorsque mon ministère me conduisit à l’évêché du diocèse de La Réunion pour une période de six années, je confiai les ouvrages à Son Excellence Mgr Gilbert Aubry, et, le 2 avril 2007, anniversaire du décès du saint Pape, l’évêque de Saint-Denis de La Réunion accordait aux trois volumes de Un Souffle qui passe… le fameux imprimatur – moyennant quelques corrections et additifs demandés par le Père Jean-François Catalan s.j., docteur en philosophie et professeur de psychologie, choisi comme censeur, et par lui-même. Simple coïncidence de dates ? Mgr Aubry, lorsqu’il s’en trouva informé, en fut stupéfait !

Cependant, que le lecteur ne soit pas dupe ! Car l’imprimatur, s’il déclare que rien dans ces écrits ne s’oppose à la foi ni aux mœurs, ne saurait cautionner en quoi que ce soit l’authenticité du charisme du scripteur, ni juger, a fortiori, de sa sainteté !…

Alors, ces messages viennent ils vraiment du Ciel par le biais de la Communion des Saints ? Ceux qui s’y expriment sont-ils vraiment qui ils prétendent être : des saints bien connus ou certains défunts autorisés par Dieu, ou même la Vierge Marie ou le Christ Jésus en personne ? Il ne me revient pas de l’affirmer. Cela, c’est l’affaire de l’Église – et elle peut même ne jamais se pencher sur cette question…

Tout ce qui est dit dans ces messages est-il à prendre au pied de la lettre ? C’est au lecteur d’en juger selon sa propre sensibilité et sa propre piété. D’ailleurs, une note ajoutée à l’imprimatur précise bien que ce dernier « n’exclut pas que, sur certains points, la fidélité à l’Église puisse s’exprimer sous d’autres formes et selon d’autres modalités que celles qui y sont mentionnées ». Je pense ici, par exemple, à ce qui y est dit sur le baiser de paix, la communion dans la main ou la prière à genoux.

Quoi qu’il en soit, si ces messages nous édifient dans notre vie spirituelle et nous rapprochent de Dieu, même s’ils nous bousculent parfois un peu fort, ils ne peuvent que nous faire du bien. Ainsi, la grande Thérèse d’Avila confiait à ses religieuses au sujet des visions :

« Quand bien même ces visions ne seraient pas de Dieu, pourvu que vous ayez de l’humilité et une bonne conscience, elles ne vous nuiront pas. Sa Majesté sait tirer le bien du mal, et, par où le Démon voulait nous faire perdre, vous gagnerez. Persuadées que c’est Dieu qui vous accorde de si grandes grâces, vous ferez tous vos efforts pour lui plaire davantage et pour avoir toujours son image présente à l’esprit. C’est ce qui faisait dire à un grand théologien que si le Démon, qui est un grand peintre, lui mettait devant les yeux une image de Notre Seigneur parfaitement ressemblante, il n’en serait pas fâché, parce qu’il s’en servirait pour croître en dévotion et lui ferait ainsi la guerre au moyen de ses propres malices. Et il ajoutait : qu’un peintre soit un fort méchant homme, son tableau n’en a pas moins droit à nos hommages s’il représente Celui qui est tout notre Trésor. Aussi blâmait il sévèrement le conseil donné par quelques-uns d’accueillir par un geste de mépris toute vision de cette nature qui viendrait aux regards, parce que, disait il, partout où nous voyons l’image de notre Roi, nous devons lui porter respect. Je trouve qu’il raisonnait fort juste. » (Œuvres complètes de Thérèse d’Avila, Volume IV, chap. 9 – Le Cerf, 1982)

La seule chose dont je puisse ici témoigner en tant qu’actuel père spirituel du « messager » – et aussi en parfait accord tant avec le prêtre qui l’a suivi depuis son enfance qu’avec l’Abbé Louis Malon, qui l’a accompagné pendant plus d’une vingtaine d’années -, c’est de sa sincérité, de son humilité et de son immense discrétion au sujet de tout ce qui peut concerner ces messages. À l’exception de ses parents, d’une poignée de personnes de sa famille et de quelques évêques, prêtres, ou amis, nul ne connaît son charisme.

« Je préfère conserver l’anonymat, confie-t-il. Cette relation que je crois avoir avec le Ciel n’a pas besoin d’être portée sur la place publique. D’ailleurs le Seigneur ne m’a, jusqu’à présent, jamais demandé de dévoiler cet aspect de ma personne, et ce n’est pas plus mal ! Les gens aiment trop aduler ceux qui disent avoir des charismes, et ils les prennent trop souvent pour des saints ! En ce qui me concerne, j’avoue qu’il me reste encore un bon bout de chemin à parcourir. J’ai, moi aussi, mes « échardes », et, à mon grand regret, je ne sors encore pas vainqueur de tous les combats, loin de là ! Mon père spirituel me dit souvent avec humour que c’est bon pour mon humilité… En fait, je me suis toujours senti indigne des grâces que je reçois et je m’en voudrais beaucoup de me laisser aduler par qui que ce soit. Cependant, je sais que Dieu m’aime malgré toutes mes faiblesses, et c’est ce qui importe. Je sais aussi qu’avec l’aide de Jésus, de la Sainte Vierge et de mes amis du Ciel, avec les conseils éclairés de mon père spirituel, avec le recours à la Confession fréquente et à l’Eucharistie, et avec le soutien fidèle de mon frère spirituel, de mes amis et de tous ceux qui prient pour moi, je me relève toujours des combats perdus avec une conscience plus aiguisée de l’immense Amour que Jésus nous porte et de son incommensurable Miséricorde. »

La vie du « messager » ? Elle est, vous l’avez compris, toute simple : il a offert à Dieu son célibat, qui lui avait été, d’une certaine manière, prédit par la Vierge Marie alors qu’il n’était encore qu’un enfant, dans le jardin de la maison familiale, entre un groseillier rouge et un groseillier blanc : ce jour-là, Marie lui demanda s’il accepterait, plus tard, d’« aider les autres », et, tout en ne sachant pas exactement ce que cela signifierait, il répondit quand même un « oui » plein de confiance à la Mère de Dieu, et alla livrer ce secret à sa marraine pour ne pas inquiéter ses parents…

Aujourd’hui, il ne regrette rien. Il vit dans le monde, où il exerce une profession très gratifiante et un bénévolat tournés vers les autres – mission à laquelle l’a vivement encouragé Mgr Aubry. Fidèle à la récitation du rosaire quotidien depuis plus d’une trentaine d’années et à la liturgie des heures, il affectionne aussi tout particulièrement les oraisons jaculatoires à la Philippe Néri, saint patron des humoristes, adressées à Dieu au gré de son cœur : « Mon Dieu, je vous aime ! », « Jésus, j’ai confiance en vous ! », « Jésus, au secours ! », « Jésus, aidez-moi ! », « Mon Dieu, merci pour la vie…, pour la foi…, pour l’amitié…, pour les merveilles de la nature et celles du corps humain…, pour la guérison des corps, des esprits et des âmes, etc. » Et il préfère l’humour et le bon sens des « petits » aux analyses sophistiquées et à l’apparent sérieux de ceux qui veulent passer pour « grands » ou « savants ». Il aime rire, faire des jeux de mots ou des contrepèteries (que Notre Seigneur le pardonne !) et plaisanter. Mais il ne badine pas avec les souffrances des autres, et prend toujours ce qui lui est confié très au sérieux. Passionné par le fonctionnement de la psyché, Jean-Philippe-Marie possède enfin une compréhension assez étonnante de la personne humaine.

« Ce sont les confidences reçues sur les péchés les plus graves et la conscience aiguë de mon propre péché qui m’ont petit à petit conduit à éviter de juger les autres. Lorsque j’écoute les gens me raconter leur vie et que je découvre les horribles blessures dont ils ont parfois été victimes dans leur enfance, je me demande toujours si, à leur place, je n’aurais pas fait pire encore. Et je ne les aime que davantage… Si Jésus me les envoie, c’est pour que je leur dise que tout n’est pas perdu et que Dieu ne condamne jamais les personnes mais seulement les mauvaises actions qu’elles commettent. Et qu’il appelle tous ses enfants à la conversion. C’est tellement agréable de vivre en paix avec sa conscience ! Cette paix, il n’y a que Jésus qui puisse nous la redonner lorsque nous nous sommes éloignés du droit chemin. Et c’est par le prêtre et exclusivement par lui, à travers le sacrement de Réconciliation, que nous recevons le pardon intégral issu de la Miséricorde divine. C’est pourquoi il ne faut jamais hésiter à saisir la main que Jésus nous tend – parce qu’il nous tend toujours la main le premier !… »

SOMMAIRE DU TOME 2

Préface du tome 2

En 1991 paraissait le Tome 2 de Un Souffle qui passe…, préfacé par le Père Maurice Becqué C.ss.r, docteur en théologie, et l’Abbé Louis Malon alors directeur spirituel de Jean-Philippe-Marie, le scripteur de ces « messages ». Aujourd’hui, presque trente ans plus tard, voici, faisant suite à la nouvelle édition du Tome 1, celle du Tome 2 avec l’imprimatur de l’Église catholique.

Je renvoie le lecteur à ma préface de la nouvelle édition du Tome 1, qu’il aura logiquement dû lire avant d’aborder le Tome 2. Lorsque j’utilise le terme de locutions intérieures pour parler de la manière dont ces textes ont été reçus, il ne s’agit évidemment pas du phénomène connu sous le nom d’écriture automatique, utilisé par certains adeptes du spiritisme pour communiquer avec l’au-delà. Lorsqu’il reçoit un « message », Jean-Philippe-Marie entend les mots dans sa tête et dans son cœur. Aucune force ne contrôle sa main et l’écriture du texte reste la sienne propre quelle que soit l’origine du « message ». D’ailleurs, dès son plus jeune âge, il disait déjà de temps à autre à ses parents : « Ma tête me dit que… », et ceux-ci étaient étonnés de voir que lorsque c’était sa « tête » qui « disait » les choses, elles se réalisaient toujours…

Concernant l’écriture automatique, il ne s’agit pas de la diaboliser systématiquement non plus. Dans l’histoire de la littérature et de l’art, c’est un phénomène qu’ont utilisé les Dadaïstes à l’époque de la Première Guerre mondiale pour accéder directement à un mode de création produit par l’esprit inconscient des poètes et des artistes. Phénomène utilisé également aujourd’hui en psychologie clinique par certains thérapeutes, dans le but de décrypter le langage de l’inconscient du patient pour mieux appréhender ses symptômes. Les dernières recherches en neurologie devraient, d’ailleurs, dans un avenir proche, nous apporter de nombreux éclaircissements à ce sujet, et couper court à toute forme de superstition ou de condamnation bien souvent provoquées par la peur, jusque chez certains membres du clergé peu coutumiers de ce genre de phénomènes.

Lorsqu’il est question de « surnaturel » ou plus exactement de « préternaturel » – la première formulation devant être réservée à la Divinité -, d’extase, de possession, de transe, de prophétie, de clairvoyance, de clairaudience et de communications avec l’au-delà, il ne s’agit pas de se figer systématiquement dans une position de refus ni, au contraire, de se laisser fasciner par ces phénomènes. L’attitude la plus sage est, à n’en pas douter, leur étude impartiale et sur le long terme par des personnes compétentes. Et lorsqu’il s’agit de choses « mystiques », c’est bien évidemment à l’Église qu’il revient d’en juger. Telle est la procédure qui a été appliquée à ces « messages » et à leur scripteur.

Si l’imprimatur – terme désignant l’autorisation officielle accordée par un évêque de publier un ouvrage – a été accordé, c’est simplement pour assurer au lecteur qu’il ne s’y trouve rien qui puisse s’opposer à la foi catholique et aux mœurs, et qu’il s’agit là d’une saine lecture pour tout chrétien. Cependant, cela ne saurait cautionner en quoi que ce soit l’authenticité du charisme du scripteur, ni juger, a fortiori, de sa sainteté !… Je rappelle également, par mesure de prudence, que tout ce qui est dit dans ces messages n’est pas à prendre systématiquement au pied de la lettre. C’est au lecteur d’en juger selon sa propre sensibilité. Ainsi, une note ajoutée à l’imprimatur accordé à ces messages précise bien que ce dernier « n’exclut pas que, sur certains points, la fidélité à l’Église puisse s’exprimer sous d’autres formes et selon d’autres modalités que celles qui y sont mentionnées ».

Pourquoi le « messager  » conserve-t-il l’anonymat ? s’offusqueront certains, avides de témoignages en direct et de démonstrations. Jusqu’à ce jour, le « Ciel » a demandé à Jean-Philippe-Marie de rester discret, et ce dernier a obéi sans sourciller. En fait, ne se sentant pas digne de la grâce qui lui était faite, il n’a jamais souhaité qu’il en fût autrement : « Le Seigneur m’a dit un jour que s’il m’avait confié cette tâche, c’est parce que mon cœur était bon et que je ne jugeais pas les autres. Mais je me dis qu’il a dû fermer les yeux sur tout ce qui fait de moi un pécheur !… » En fait, cela le protège non seulement de l’adulation mais aussi de la critique. Car il ne faut pas oublier qu’il travaille en plein monde.

Les messages du Tome 2 sont la suite logique de ceux du Tome 1. Le lecteur y découvrira, une fois encore, la délicatesse d’une pédagogie qui n’hésite pas à rappeler inlassablement où se trouve le bien. L’utilisation de métaphores, parfois proches des paraboles évangéliques, est également un des atouts de ces messages, aussi bien au regard de leur compréhension que de la variété ou de la fantaisie qu’elles apportent à leur style relativement classique.

Aujourd’hui, Jean-Philippe-Marie s’occupe de la mise en forme du troisième volume, qui sera sans doute beaucoup moins dense, avec des messages criants d’actualité dans un monde qui, malheureusement, se détourne de plus en plus de Dieu.

En tant que père spirituel du « messager » et le connaissant depuis de très nombreuses années, je lui accorde toute ma confiance, et l’encourage à suivre fidèlement son chemin en étant attentif aux appels du Ciel et en poursuivant la mission que lui a confiée Mgr Aubry, évêque de La Réunion.

Abbé Marc-Antoine Fontelle

Oblat du Barroux
Docteur en théologie
Docteur en droit canonique
Docteur en droit civil

SOMMAIRE DU TOME 3

Préface du tome 3

Voici enfin le Tome 3 de Un Souffle qui passe…, que les lecteurs des deux premiers volumes ont tant attendu. Puisqu’il suffit aujourd’hui d’un simple clic pour accéder, via Internet, à toute requête, je renvoie le lecteur avide de détails sur la genèse de ces locutions intérieures aux préfaces que j’ai écrites pour le Tome 1 et le Tome 2 sur www.messages-du-ciel.com.

Le lecteur découvrira dans ce troisième volume les « messages » de l’année 1992 jusqu’à la fin de 2020. Ces textes traitent de thèmes spirituels cruciaux, de sujets d’actualité, et nous communiquent des pistes de réflexion pour nous aider à réaliser pleinement notre vocation de baptisés dans le monde moderne. Pour cela, ils nous invitent inlassablement à vivre une plus grande foi, une plus grande espérance et une plus grande charité selon la grande tradition bimillénaire de l’Église. Ils nous rappellent aussi que nous avons au Ciel une Mère qui nous aime et que nous ne devons cesser de prier, tant elle a de puissance sur le cœur de Dieu.

Les messages attribués à notre Seigneur Jésus-Christ y sont beaucoup plus nombreux que dans les deux premiers volumes, et, quand ce sont des saints bien connus ou nos « frères dans la Foi, dans la Vérité, dans l’Amour, etc. » qui disent s’y exprimer, c’est encore le Fils de Dieu, qui, tel un chef d’orchestre, veille à la bonne exécution de toutes les partitions de ces morceaux choisis pour y maintenir une juste et joyeuse harmonie (v. Message du 13 septembre 2018 de saint Philippe Néri).

En fait, ces messages sont communiqués d’une manière tellement simple et tellement naturelle qu’ils pourraient n’être que de simples méditations : Jean-Philippe-Marie, comme ce fut le cas pour tant d’autres serviteurs de Dieu, n’entre pas en extase, ne se met pas à genoux pour les écrire, et conserve, pendant ses moments d’inspiration, son entière liberté. Ces locutions, qu’il nous dit recevoir « d’En-Haut », sont pour lui le fruit d’une disponibilité toute tournée vers l’intérieur, d’un cœur qui se laisse toucher et inspirer par l’Esprit. Alors, les idées et les mots lui parviennent de façon claire et limpide et il peut les coucher sur le papier sans effort.

« Difficile à croire ! » diront certains, mais Jésus lui-même ne nous a-t-il pas dit : «  Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera et nous viendrons vers lui et nous nous ferons une demeure chez lui » (Jn 14, 23), et aussi : « Le Paraclet, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit » (Jn 14, 26) ? Que n’en faisons nous aussi l’expérience puisque, tous autant que nous sommes, par notre Baptême, devenons à la fois prêtres, prophètes et rois !

Pourtant, la question essentielle concernant ces messages n’est pas tant de savoir s’ils sont authentiques mais s’ils sont une lecture édifiante pour tout chrétien. Il semble bien que oui après l’étude qu’ont pu en faire plusieurs spécialistes et docteurs en théologie, philosophie, psychologie et droit canonique. Ces textes, en effet, quels qu’en soient les auteurs présumés, sont toujours l’écho de l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ, qui « est sans cesse à l’œuvre dans le monde pour conduire les hommes à l’Église, se les unir plus étroitement par elle, et les faire participer à sa vie glorieuse en les nourrissant de son propre Corps et son propre Sang ». Et, à l’intérieur d’un seul et même Corps, dont le Christ est la tête et dont nous sommes les membres, « ceux qui sont au Ciel affermissent plus solidement toute l’Église dans la sainteté, ennoblissent le culte qu’elle offre à Dieu sur cette Terre et contribuent de multiples manières à donner plus d’ampleur à son édification (cf. 1 Co 12, 12-27). » (1)

C’est de cette communion des saints que ces messages se disent le fruit et dont ils nous parlent. Connaissant « le messager » depuis plus de trente ans, je peux dire que je crois à l’authenticité de son charisme, et l’anonymat qu’il conserve depuis toujours m’a prouvé qu’il n’en recherche aucune gloire. « Ces messages, dit-il, sont donnés à un baptisé parmi d’autres pour le monde d’aujourd’hui. C’est à l’Église d’en disposer, et je suis heureux qu’ils soient maintenant diffusés dans le monde entier avec son imprimatur ».

À la suite du Père Jean-François Catalan s.j., docteur en philosophie, professeur émérite de psychologie aux Facultés jésuites de Paris et à l’Institut catholique de Paris, et auteur de nombreux articles et ouvrages faisant référence, qui a accordé le nihil obstat en 2007 aux deux premiers volumes de Un Souffle qui passe… et au Tome 3 inachevé, j’ai répondu positivement à la requête de Son Excellence Mgr Gilbert Aubry, qui m’a demandé de poursuivre ce travail de censeur pour les messages de 2008 à 2020.

Que le lecteur lise ces textes comme des écrits inspirés ou comme de simples méditations, je souhaite qu’il y découvre tout à la fois l’amour de Dieu, sa sainte miséricorde, et la sublime réalité de la communion avec nos frères du Ciel. Ainsi, il se laissera docilement conduire vers la seule et unique Révélation, l’Évangile, et vers un amour toujours plus profond de notre Mère l’Église, une, sainte, catholique et apostolique, lumière des nations pour « rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés » (Jn 11, 52).

Abbé Marc-Antoine Fontelle

Oblat du Barroux
Docteur en théologie
Docteur en droit canonique
Docteur en droit civil

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