Selon les chiffres officiels nous sommes à plus de 4000 hospitalisés en réanimation ce qui nous placerait à plus de 80% du taux d’occupation des lits actuellement disponibles en France . Le sommet de cette deuxième vague est annoncé autour du 15 novembre avec un nombre d’hospitalisés qui pourrait dépasser celui de la première vague et aussi largement nos capacités actuelles d’y faire face.
On entend par ailleurs de la part de spécialistes que ce virus ne disparaîtra pas et qu’aussi beaucoup d’imprécisions voire messages contradictoires circulent sur la durée d’immunité en cas de contamination… ce qui laisse dubitatif sur la durée des effets du vaccin attendu par tous.
C’est au coeur de cette deuxième vague que je m’interroge à nouveau sur l’origine de ce virus. Ce n’est certes pas une question urgente que certains trouveront même actuellement déplacée mais il faudrait ne pas oublier de se la poser et… si possible de la résoudre car elle peut être source de pas mal de remises en cause sur la façon dont on nous « vend » le progrès scientifique sans limites. Bref, le confinement n’interdit pas encore de penser alors profitons de cet espace pour nous livrer à cette liberté fondamentale.
Le 25 mars dernier je relayais dans un article des informations publiées par james lyon weiler chercheur américain en génomique qui affirmait et publiait les preuves, selon lui, de ce qu’il avançait : des traces de passage de l’outil pShuttle-SN se retrouvaient dans le génome du virus. Il attendait les réactions de scientifiques spécialistes du génome pour échanger sur le sujet. Voici quelques extraits de son propos :
« » Nous avons trouvé une similitude de séquence significative de INS1378 avec un vecteur pShuttle-SN qui était utilisé dans les années 1980 en Chine, pour créer un coronavirus plus immunogène.
Il existe des preuves claires, que cette séquence génomique provient d’un événement de recombinaison induit en laboratoire..
Une autre séquence de gènes montre également une correspondance de 92 % avec la protéine Spike du coronavirus du SRAS.
Le processus pour y parvenir a été breveté en 2004 par des chercheurs chinois, comme le montre ce lien de brevet. [4]
Cette révélation fut reprise par certains scientifiques et dans d’autres études, des scientifiques grecs et chinois s’interrogeaient aussi de manière différente sur les origines de ce virus où les pangolins ont été rapidement désignés du doigt… ce qui a eu au moins le mérite de nous faire découvrir leur existence.
J’ai suivi quelque temps cette publication et les réactions qu’elle a suscitées, juste assez pour voir apparaître des tirs de barrage contre le chercheur américain qui, parce qu’il aurait une position anti-vaccins serait selon certains, disqualifié pour les observations qu’il fournit au monde scientifique dans ce domaine. D’autres, notamment un des décodeurs du journal le Monde, quoique de formation scientifique, n’avait pas qualité pour discuter directement les arguments au niveau où Weiler les plaçait du fait de sa spécialité dans d’autres disciplines. Pour palier ce manque, il allait donc s’enquérir auprès de scientifiques oeuvrant dans un grand laboratoire national spécialisé sur la fabrication des vaccins et lui-même à la base de l’installation du laboratoire P4 à Wuhran. Bien entendu, les renseignements obtenus le rassuraient et Weiler ne pouvait diffuser que des fake news… Inutile donc, de répondre aux interrogations de Weiler au plan scientifique où il se plaçait. Il suffisait de le disqualifier auprès du grand public en diffusant par exemple qu’il avait démenti ses premières affirmations… alors qu’il ne s’agissait que d’une mise au point. Voilà donc les procédés utilisés par les courants dominants pour éteindre toute pensée qui s’exprime en dehors de leur courant .
Je reviens sur le sujet aujourd’hui avec un article du 26 octobre publié dans le journal du CNRS – catégorie virologie – Yaroslav Pigenet y reprend les éléments d’une conférence d’Etienne Decroly directeur de recherche CNRS à Marseilles et membre de la société française de virologie dont on peut tirer les extraits suivants :
- SARS-CoV-2, qui a rapidement été identifié comme le virus à l’origine de la Covid-19 est, après le SARS-CoV en 2002 et le MERS-CoV en 2012, le troisième coronavirus humain responsable d’un syndrome respiratoire sévère à avoir émergé au cours des vingt dernières années…Il est donc crucial de comprendre comment ce virus a passé la barrière d’espèce et est devenu hautement transmissible d’homme à homme.
... En comparant les séquences génomiques d’échantillons viraux de différents malades infectés par SARS-CoV-2, on a observé un taux d’identité de 99,98 %, ce qui montrait que cette souche virale avait émergé très récemment chez l’humain.
…En outre, en analysant les séquences des autres coronavirus humains connus, on ne relève que 79 % d’identité génétique entre SARS-CoV-1 et SARS-CoV-2, et seulement 50 % en ce qui concerne MERS-CoV. Pour faire bref, le SARS-CoV-2 est génétiquement plus proche de souches virales qui ne se transmettaient jusqu’alors qu’entre chauves-souris. Il ne descend pas de souches humaines connues et n’a acquis que récemment la capacité de sortir de son réservoir animal naturel qui est probablement la chauve-souris.
…La découverte dans le génome de coronavirus infectant des pangolins d’une courte séquence génétique codant pour le domaine de reconnaissance du récepteur ACE-2, apparenté à celle qui permet à SARS-CoV-2 de pénétrer les cellules humaines, a un temps fait penser qu’on tenait un possible hôte intermédiaire, mais le restant de son génome est trop distant du SARS-CoV-2 pour être un ancêtre direct.
…pour les raisons déjà évoquées, une majorité de chercheurs estiment désormais que le pangolin n’a probablement pas joué de rôle dans l’émergence de SARS-CoV2.
…Vous pensez que le SARS-CoV-2 est sorti d’un laboratoire ?
É. D. On ne peut éliminer cette hypothèse, dans la mesure où le SARS-CoV qui a émergé en 2003 est sorti au moins quatre fois de laboratoires lors d’expérimentations. Par ailleurs, il faut savoir que les coronavirus étaient largement étudiés dans les laboratoires proches de la zone d’émergence du SARS-CoV-2 qui désiraient entre autres comprendre les mécanismes de franchissement de la barrière d’espèce. Toutefois, pour l’instant, les analyses fondées sur la phylogénie des génomes complets de virus ne permettent pas de conclure définitivement quant à l’origine évolutive du SARS-CoV-2.
…Le chercheur identifie trois pistes possibles pour l’origine du virus. Il dit pourquoi il élimine la première mais ne rejette pas les deux autres. La deuxième serait une évolution brutale de Sars antérieurs -Sars cov ou MERS -COV mais pour l’instant aucune étude ne permet de valider cette hypothèse. Enfin reste la troisième hypothèse : » Enfin, il reste la possibilité que SARS-CoV-2 descende d’un virus de chauves-souris isolé par les scientifiques lors des collectes de virus et qui se serait adapté à d’autres espèces au cours d’études sur des modèles animaux en laboratoire ; laboratoire dont il se serait ensuite échappé accidentellement. »
Et le directeur de recherche de conclure : « Étudier l’origine de SARS-CoV-2 est une démarche scientifique qui ne peut être assimilée à une thèse complotiste. De plus, j’insiste sur le fait que, tant qu’on n’aura pas trouvé l’hôte intermédiaire, cette hypothèse d’un échappement accidentel ne peut être écartée par la communauté scientifique.«
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Dans un commentaire à cet article Brigitte Fau – ingénieur télécomm semble-t-il- s’interroge et revient à Béchamp – cf là la controverse Pasteur -Béchamp-L’origine en effet, quelle peut-elle être ? Alors que ce virus n’est pas « un » mais autant (au minimum) que d’individus sur lesquels on l’a trouvé. Des scientifiques s’interrogent et posent des défis à la science : cette publication récente (26 mars 2020) lance « 5 défis pour comprendre le rôle du virome dans la santé et la maladie » : . La réponse n’est donc pas encore connue ! Allons-nous enfin vers un changement de paradigme ? «
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Dans une vidéo publiée le 4 novembre la généticienne Alexandra Henrion-Caude a exposé et démontré selon elle que le SRAS COV 2 à l’origine de la Covid -19 est un virus modifié artificiellement.
Alexandra Henrion Caude expose qu’elle a découvert qu’un message « S » avait été placé entre les protéines S1 et S2 au niveau des protéines membranaires créant de ce fait un gain de fonction (insertion de sites de clivage de furine dans les protéines membranaires)– permettant aux cellules de les reconnaître un peu comme si, dit-elle, une clé qui ouvre une serrure d’une porte avait été accrochée à côté de cette porte.
Elle affirme que ce processus n’est pas naturel et qu’elle en apporte la preuve car elle a retrouvé le brevet déposé et rendu possible du fait de l’ingénierie qu’il apporte par rapport à un processus naturel. Et elle présente ce brevet :
Ce brevet peut être consulté là. Il a été déposé Par Brown Dennis T en 2003 et la compagnie parente est la Research Development Foundation
Pour terminer et à propos d’Alexandra Henrion Caude, un long article du 5 octobre 2020 consacré au positions de cette chercheuse sur le site Ici.fr et sous le titre « virus manipulé , danger des masques » expose notamment que l’INSERM se désolidarise de son ancienne directrice de recherche qui a quitté l’institution début 2018. L’article fait apparaître le virage pris par la chercheuse, sa foi chrétienne et cet ensemble d’observations conduit deux de ses collègues dont un de renom, à s’éloigner de ses positions. Mais vont-ils accepter de répondre sur le plan scientifique à ses arguments sourcés : oui ou non les preuves avancées par la chercheuse peuvent-elles être combattues scientifiquement ? Et nous serions alors dans le domaine de la science qui n’avance que par suggestions, vérifications ou contradictions dans l’idée d’atteindre la vérité scientifique.
Mais si les affirmations de l’ancienne généticienne s’avéraient exactes, les conséquences de cette découverte seraient désastreuses. Elles le seraient pour les laboratoires de Wuhan et donc la Chine mais elles le seraient surtout pour les laboratoires qui travaillent sur les vaccins dans le monde entier. Pire, cet aveu viendrait fragiliser l’orientation du monde médical vers la politique vaccinale et Bill et Mélina Gates et l’OMS en seraient gênés .
Et si Brigitte Fau posait la bonne question : ne faudrait-il pas revenir à la vision de Béchamp à propos du microbe : « le microbe -ici le virus- n’est rien le terrain est tout » ? Ce serait effectivement une révolution totale dans le monde de la médecine mais qui se heurterait aux gigantesques laboratoires et la multitude de chercheurs orientés sur le combat contre microbes et virus.
Pour en revenir à cet article rédigé sous le titre « complotisme », le mot est lâché, il est intéressant de remarquer que les « Eglises » de la science -ici l’INSERM- lancent des tirs de barrage par médias et chercheurs interviewés. Il semblerait au cas d’espèce que l’orientation religieuse deviendrait pour cette directrice de recherche un handicap pour faire de la vraie science. Mais au-delà de cette affirmation, ils se gardent de répondre point pour point aux affirmations de cette chercheuse. Il est vrai que celle-ci s’exprime en dehors des canaux traditionnels des chercheurs où le débat s’installe normalement mais il semblerait, selon ses dires, que c’est justement parce que ces canaux ne lui sont pas très accessibles du fait des positions qu’elle défend qu’elle s’est tournée vers d’autres moyens d’expression.
Ceci nous rappelle étrangements d’autres temps où la vérité du moment établie alors par l’Eglise était remise en cause par la Science. On pense par exemple à Copernic, ou à Galilée aux XVI ième et XVII ième siècles. Les Lumières combattaient alors à juste titre et sur ces sujets l’obscurantisme religieux.
Aujourd’hui, les scientifiques sont devenus tout puissants mais ils se sentent acculés de toute part. Ils se battent pour cacher les méfaits des monstres techno-scientifiques qu’ils ont mis en place et qui les nourrissent. L’obscurantisme a changé de camp…
Il serait pourtant sain que la science, la vraie, celle qui cherche encore la vérité et si cette science existe encore, présente des arguments scientifiques à Weiler aux USA ou à Alexandra Henrion Caude en France en exposant pourquoi ce qu’ils affirment serait inexact. Il s’agirait alors d’un débat scientifique entre scientifiques… et non pas de vils coups bas au motif que l’un serait anti-vaccins et l’autre chrétienne. Il y a diverses manières de couper les têtes en notre beau pays si fier de ses Lumières. Dans l’hypothèse où ces affirmations sont scientifiquement confirmées il faudra s’interroger au-delà de la désignation de tel ou tel laboratoire dont provient l’origine du virus sur le fait que, comme par le passé déjà, cette pandémie aurait son origine dans les manipulations de laboratoires chargés justement de combattre ces maux. Il ne s’agit pas là d’une position anti-vaccin mais d’une interrogation plus profonde sur les enjeux du progrès dont il est vrai que le mot a presque disparu de notre langage… remplacé par celui d’innovation.
Ca ne peut être qu’à ce niveau scientifique qu’un éclairage peut être apporté. La publication dans le journal du CNRS faite de retenue, d’interrogations et les affirmations de Weiler et Andrea Henrion laissent à penser que dans cette affaire le monde scientifique directement intéressé -celui des grands laboratoires producteurs de vaccins -cherche à mettre la poussière sous le tapis tout en nous demandant de regarder ailleurs… Le pangolin a fait l’affaire durant un temps. Les médias, relayeurs de la pensé mainstream ont déjà trouvé le mot obus : « conspirationnisme« . Ca suffit jusqu’ici pour mettre au ban de la société scientifique voire de la société en général et empêcher de faire naître un vrai débat sur des questions de fond. Alexandra Henrion Caude dit que dans le monde scientifique il est difficile de poser certaines questions…
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Bien sûr, direz-vous, ça ne change pas les problèmes que nous rencontrons avec la deuxième vague mais ça change tout à mes yeux sur le long terme car une fois encore, comme pour le climat, l’activité humaine ici dans les sciences de la vie serait à l’origine, sans doute bien involontaire, de cette pandémie et c’est justement et paradoxalement vers cette recherche que nous pensons nous tourner pour résoudre le problème… dont elle serait la source en ayant permis la naissance du SARS-Cov 2 qui s’accroche si facilement aux cellules humaines grâce à l’ingénierie humaine…
Partout, les humains sont de plus en plus confrontés aux conséquences de leurs excès techno-scientifiques sans limite et ils feraient là comme ailleurs figure d’arroseurs arrosés !
Peut-être s’apercevra-t-on un jour que la théologie de la raison pure et de son idéologie du progrès technique illimité vers des lendemains qui ne peuvent que chanter… est une grande illusion … mais qui crée de la richesse ! J’écris « peut-être » …
mise à jour 27/11/20 à 19h
Sur Wikipedia à propos des vaccins ARN ont lit ceci qui interpelle ici à propos de l’origine du SARS -Cov 2 :
En septembre 2020, l’association anti-OGM CRIIGEN fait état, dans un rapport signé par le président de son conseil scientifique Christian Vélot, de risques plus élevés d’immunotoxicité, de génotoxicité par mutagénèse et d’apparition de nouveaux virus par recombinaison génétique causés par certains de ces vaccins, si l’ARN y est délivré par le biais d’un vecteur génétiquement modifié du type du virus du sida et si celui-ci n’a pas été correctement débarrassé de sa transcriptase inverse et du gène la codant
dernière mise à jour : ( cf Franchement ça sent le pangolin !! cette histoire sur Direct Santé
Aujourd’hui, on change de ton sur FranceInfo : cf : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vrai-ou-fake-dou-vient-le-covid-19_4176021.html
« Le virus est peut-être sorti d’un laboratoire, où un laborantin se serait infecté avant de contaminer la population »
Le Point écrit :cf : https://www.lepoint.fr/origine-du-coronavirus-laboratoire-de-wuhan
« Origine du coronavirus : l’infection d’un employé de laboratoire est plus probable ».
Aux Etats-Unis, « le Washington Post – cf là
nous rappelle que deux ans avant la pandémie de coronavirus, des responsables de l’ambassade américaine ont visité des installations de l’Institut de virologie de Wuhan, et ont envoyé deux avertissements officiels à Washington sur les conditions inappropriées de sécurité dans le laboratoire, qui conduisait des études risquées à propos des coronavirus provenant de chauve-souris ».
Bref, et pour beaucoup de gens, le fait que le virus soit sorti d’un laboratoire ne fait plus aucun doute.
il y a quelques mois, cette hypothèse était censurée par Facebook, et les lanceurs d’alerte qui l’envisageaient, comme le Professeur Luc Montagné, étaient qualifiés de délirants « complotistes »…