Les Oubliés – paroles de soignants suspendus

 

(livre déposé dans certaines librairies locales -tarif 8€- ou à commander au comité Agir 39 : comiteagir39@gmail.com)

Les oubliés, c’est d’abord un livre de 17 témoignages en mémoire du combat mené dans le Jura par des soignants.  Il est écrit  d’octobre 2021 à janvier 2022.

Dans son introduction l’auteur écrit que dans ces témoignages il n’y a pas de haine mais bien sûr de la colère et beaucoup d’incompréhension.

Il n’y a pas non plus d’appel à la violence, ni d’insultes.

Alors, ces suspendus sont effectivement, au pays des libertés et des droits de l’homme, devenus des sous-citoyens alors qu’il y a dix-huit mois c’étaient les héros du moment.

Comment une société a -t-elle pu perdre ses repères aussi rapidement et jusqu’où peut-elle encore se déliter , s’auto-détruire ?

Ils vivent depuis des mois en marge, humiliés, insultés ( j’ajouterai y compris dans de nombreux médias ) sans travail, sans salaire, sans aides, sans droit à formation pour une réorientation et sans même retrouver du travail car non licenciés… Ils sont juste suspendus.

Ils ont battu le pavé chaque samedi pendant plus de trente semaines, plus de 7 mois ! pour alerter, s’expliquer, convaincre.

Comment, dans une société du vivre ensemble, a-t-on pu basculer dans celle du contrôle, du masque, du pass, de l’injection obligatoire ; du flicage des citoyens entre eux ?

Ce livre, c’est d’abord les paroles, les mots, les formules de ces braves qui ont refusé la soumission à des ordres contradictoires et changeants. Ces ordres, appuyés sur des données scientifiques insuffisantes seront pourtant mondialement appliqués avec plus ou moins de zèle.

Il y a aussi dans ces témoignages le constat du long délitement de l’hôpital public, les postes non remplacés, les lits fermés, la fatigue et le stress, les burn-out et les arrêts maladie.

Ces soignants expliquent pourquoi ils  refusent l’injection de ce qu’ils contestent être un « vaccin ».  Ils diront aussi pourquoi il est inutile et dément de faire ce « vaccin » aux enfants.

Dans les médias, nombreux intervenants   les ont immédiatement traités de complotistes et d’antivax, deux mots choisis pour les anéantir médiatiquement et refuser ainsi d’entrer dans le dialogue sur le fond du sujet. Pourtant, ces soignants avaient tous eu jusqu’ici leurs vaccins et ils ne refusaient pas aux autres le droit de se faire vacciner, respectant aussi leur choix comme ils demandaient qu’on respecte le leur.

Ils voient et dénoncent un monde en proie à la démence et au mirage du tout sécuritaire.

Ils n’attendent pas non plus le grand soir … et les lendemains qui chantent. Ils veulent juste le respect des droits fondamentaux et notamment celui de disposer du choix des moyens de se soigner.

Et Armand Spicher qui a écrit cette introduction, conclut : « ce sont de belles personnes. Des êtres humains au sens plein du terme« 

Moi qui écris cet article, ayant ma fille qui fait partie de celles et ceux qui ont dit non et qui  aujourd’hui encore est suspendue,  je suis fier aujourd’hui de son « non »: non d’abord à la peur qui a submergé la population, non à la soumission à des ordres non fondés scientifiquement, non à une gouvernance mondiale technocratique, dirigée essentiellement  par l’intérêt de l’argent et du pouvoir des laboratoires et des sphères qui gravitent autour… Mais en tant que père, j’ai aussi et de ce fait, de l’inquiétude pour son  avenir.

Avant de laisser la parole aux suspendus, le livre s’ouvre sur quelques chiffres dont  ceux-ci :

5700 lits supprimés depuis le début de la crise covid.

30% des jeunes infirmiers abandonnent dans les 5 ans.

67% des soignants se disent en situation d’épuisement.

L’espérance de vie pour une infirmière est de 78 ans contre 85 pour les françaises.

30% des aides -soignantes et 20% des infirmières partent en retraite avec un  taux d’invalidité.

Arrivent alors les témoignages qui s’ouvrent à la lettre A … A comme avocat des soignants suspendus.

Cet avocat s’interroge d’abord de ce qu’il restera de ces luttes dans 10, 15 ou 100 ans, de ces carrières cassées…

Il dit l’hébétude totale et l’angoisse non moins grande des avocats devant la démolition de l’ordre juridique et des normes applicables. Il dit aussi que ces heures de lutte lui ont permis de comprendre que la santé publique est désormais le sésame liberticide qui ouvre toutes les portes de l’absurde d’une société aseptisée.

Il estime qu’il a manqué, à tant de niveaux dans la société, le courage de dire non et aussi le droit d’écouter vraiment et sincèrement.

Il dit enfin, qu’à travers quelques décisions de justice,  se lèvent  tout de même un espoir sur le plan juridique.

Le livre s’ouvre alors sur les témoignages personnels à découvrir …

On y rencontre :

  • B… 42 ans, mariée, deux enfants , opticienne optométriste en cabinet privé, vaccinée contre son gré. Elle a commencé médecine puis arrêté après le décès de son papa agriculteur.  Reconversion en BTS optique. Son patron lui dit : « soit vous vous vaccinez, soit c’est la mise à pied ».
  • C… 47 ans, aide-soignante en gynécologie, 28 ans de carrière, mariée, trois enfants. Vaccinée. Arrêtée pour burn-out. Attirée par l’humain elle commence ASH ( agent de service hospitalier) et travaille d’abord dans un grand hôpital de Savoie… où elle découvre qu’il n’y avait aucun moyen.
  • D…34 ans, médecin depuis 5 ans exerçant à l’hôpital, célibataire. Il fait partie d’une petite équipe mobile de soins palliatifs. Il dit que ce qui le gêne ce n’est pas la vaccination, c’est son obligation qui va à l’encontre de l’éthique et du droit des patients. Il a soldé ses congés et a été suspendu le 29 septembre. Il dit aussi que la médecine telle qu’elle est devenue n’est pas sa médecine, ce n’est pas son monde et sa conception de la relation avec les patients.
  • E…, 48 ans, technicienne DIM ( département de l’information médicale où on codifie tous les séjours et où on envoie les données à l’ARS), 26 ans de carrière, divorcée, un enfant. En arrêt maladie. Elle a travaillé pendant 7 ans comme ASH en hôpital et clinique avant de revenir au centre hospitalier  en 2002 et découvrir de multiples services : médecine, cancérologie, maison de retraite, longs séjours, chirurgie…Elle ne supporte plus ce travail.
  • F…, 59 ans, marié, médecin hospitalier, exerce depuis 30 ans,  deux enfants. Il a fait ses études de médecine en tant qu’élève officier à l’école du Service de Santé des Armées de Lyon. Il voulait prendre soin des gens et il a découvert cette ouverture dans le service des soins palliatifs. L »obligation vaccinale lui a posé un gros problème et donc pour lui ce fut un refus catégorique.
  • G…; 58 ans, aide-soignante de nuit en soins intensifs, 30 ans de carrière, divorcée, deux enfants. En arrêt maladie. Ayant du mal à travailler en équipe elle a choisi le travail de nuit. Elle dit que les médecins abordent aujourd’hui le soin comme un produit qu’on vend et le personnel, lui, baisse les bras. Elle a été arrêtée le 14 septembre et reconduite chaque mois avec un diagnostic de dépression latente chronique. Elle a demandé sa retraite pour le 1er mai.
  • H…47 ans,  8 ans de carrière, agent hospitalier, il a mesuré la dose d’hypocrisie autour de lui au moment de la vaccination obligatoire.
  • I …, 58 ans, technicienne de laboratoire, 37 ans de carrière, mariée, deux enfants. Suspendue. Attirée par la technique pour soigner les malades. Depuis 15 ans elle estime qu’on n’a plus le temps de travailler correctement et de s’occuper des malades. Elle n’a été suspendue que le 1 er décembre.
  • J…, 26 ans, service de soins de suite et réadaptation (SSR) en hôpital depuis trois ans et demi, en couple sans enfant. Vaccinée contre son gré le 6 octobre, a repris le travail fin octobre. Elle redoutait les maladies auto-immunes. Elle a fait une infection pulmonaire et des crises d’asthme une semaine après l’injection.Son époux a perdu son travail ne voulant pas se faire vacciner. Elle a donc cédé à la vaccination mais est essoufflée pour un rien et épuisée.
  • K…, aide-soignante en gériatrie depuis 25 ans, célibataire. Elle dit la grande solitude de la plupart de ces patients et aussi souvent leurs souffrances.
  • L…, sage-femme en hôpital depuis 23 ans, avec les 3/4 de son temps en salle d’accouchement, mariée, deux garçons. On lui dit que le refus du vaccin est son choix. Pour elle la vaccination est la goutte d’eau qui lui fait prendre conscience qu’on tue l’hôpital public pas rentable.
  • M…, manipulatrice radio depuis 30 ans, divorcée, une fille de 15 ans et un fils de 25 ans. Depuis 10 ans elle dit être dégoûtée de la façon dont sont traités les gens dans son service.
  • N…, 41 ans, manipulateur radio puis kiné, divorcé, deux enfants, 17 ans de carrière. Il  refuse la vaccination obligatoire.
  • O…, 48 ans, 26 ans au service logistique ( tout ce qui entre et sort de l’hôpital hors médicaments), deux enfants de 22 et 18 ans. Suspendu. Syndicaliste, il estime que si on avait tenu bon quand on était 300 à refuser le vaccin au niveau local il y avait de l’espoir car la Direction n’aurait pu l’imposer.
  • P…, aide-soignante depuis 18 ans, travaille en oncologie à 90%, mariée, deux enfants. Est actuellement arrêtée pour accident du travail.
  • Q…, 43 ans, aide-soignante dans différents services et diverses structures depuis 16 ans, en couple.  Elle a d’abord travaillé en hôpital et depuis la pression au travail survenue en  2007-2008, elle a fait un burn-out. Réorientée en structure médico-sociale (semi-associative)  pour s’occuper des polyhandicapés elle refait un deuxième burn-out en 2010 face au manque de moyens et la détresse des familles.

Ces témoignages révèlent une énorme souffrance et un gâchis social sans précédent et pourtant ils sont lumineux de force et d’espérance .

Le livre évoque ensuite  l’histoire de l’épidémie :

Depuis mars 2020, un état de  panique est mis en place avec notamment cette déclaration d’Emmanuel Macron le 16 mars 2020 au journal les Echos : « Nous sommes en guerre , en guerre sanitaire certes, mais l’ennemi est là, insaisissable et qui progresse.« 

Tweet d’Olivier Véran ministre de la santé le 23 mai 2020 :  » Suite à la publication dans the Lancet d’une étude alertant sur l’inefficacité et les risques  de certains traitements de la Covid 19 dont l’hydroxychloroquine, j’ai saisi le HCSP( haut conseil de la santé publique) pour qu’il analyse et me propose sous 48 heures une révision des règles dérogatoires de prescription. « 

Ce fut ensuite le Lancetgate – cf article du Monde du 15 juin 2020 avec rétractation de l’article dans The Lancet… mais la position gouvernementale ne changera pas après la publication des fausses études scientifiques !

Voici un passage de l’article du Monde  qui permet de comprendre rapidement :

Quelle sera la place de Sapan Desai, ce médecin et entrepreneur américain, fondateur d’une obscure société,  au panthéon de l’inconduite scientifique ? Devra-t-on le classer au rayon des fraudeurs patentés, ou plutôt à celui des arrivistes aux données frelatées ? A la tête de sa société il est en tout cas parvenu, en quelques semaines, à cosigner des études sur le Covid-19 dans deux des plus prestigieuses revues médicales – le New England Journal of Medicine (NEJM) puis The Lancet – fondées sur des données de santé qu’il dit avoir collectées auprès d’hôpitaux du monde entier. Et ainsi à infléchir la politique sanitaire d’un pays comme la France – qui a abrogé l’usage de l’hydroxychloroquine contre le nouveau coronavirus –, et à faire suspendre des essais cliniques internationaux sur cette molécule, au plus fort d’une pandémie mondiale. Avant de choir de ce piédestal, ses données mises en cause, sa réputation en pièces et ses articles rétractés.

 

Et pourtant … les traitements pour les personnes atteintes existent et on les connaissait dès le début 2020. Les médecins généralistes qui les  utilisaient témoignent de leur efficacité si elles sont appliquées tôt dans le processus d’évolution du Covid :

  • l’hydroxychlorochine +azithromicine : cf article du 27/05/2020 sur academic.oup.com
  • L’ivermectine : communiqué de presse Institut Pasteur du 12/7/2021
  • 2 familles d’antibiotiques bactéricides et virucides avec l’azitromycine par exemple.
  • Enfin, vitamine D et Zinc participent au maintien d’une immunité efficace et au rétablissement des malades.

Pour l’année 2020, on a constaté une surmortalité de 55 000 cas alors que les décès Covid déclarés auraient été de 68 000. Quel est alors le nombre des vrais  décès Covid  ?

Par ailleurs, les vaccins sont encore en phase expérimentale : la phase III des vaccins Pfizer-Bio N Tech et Moderna a été lancée en juillet 2020. Elle devrait se poursuivre jusqu’à l’automne 2022 pour le premier et printemps 2023 pour le second (voir  le site de l’Inserm ).  Il est précisé qu’il faut près de 15 ans pour qu’une molécule d’intérêt thérapeutique devienne un « vrai médicament »(la phase III est la phase finale avant la mise sur le marché. Elle permet d’évaluer l’efficacité du médicament sur une cohorte de patients plus importante : de quelques centaines en cas de cancer, à des milliers pour des maladies très fréquentes comme l’hypertension)

Il s’agit surtout et aussi de « vaccins » innovants et transgressifs.  Un véritable vaccin est un élément étranger capable d’induire une réponse immunitaire sans provoquer de maladie et qui crée une mémoire pour de nombreuses années. Tout autre sont les injections géniques ( ARN ou ADN) comportant entre autre un gène modifié de la protéine Spike. Mais quelles cellules vont utiliser ces molécules inoculées ? Quelles sont les conséquences sur l’organisme ( risques de maladies auto-immunes par exemple). Quels sont les risques de rétrotranscription de l’ARN en ADN et intégration de ce dernier dans le génome humain. cf mdpi.com : université de Lund en Suède, 18 janvier 2022 qui montre que cette rétrotranscription est constatée. (Les connaissances sont alors résumées par le « dogme central » énoncé par Francis H. C. Crick, qui veut que l’information aille uniquement de l’ADN (acide désoxyribonucléique) à l’ARN (acide ribonucléique), puis de l’ARN à la protéine. Le passage inverse des protéines à l’ARN puis à l’ADN est d’autant plus exclu que, s’il existait, il pourrait rendre compte de la capacité de codage d’un nouveau caractère par le génome. Pourtant, en étudiant le mécanisme de réplication de certains virus ayant un matériel génétique formé d’ARN, les Américains Howard Temin (1934-1994) et David Baltimore (né en 1938) isolent, en 1970, une enzyme baptisée transcriptase inverse (reverse transcriptase en anglais), capable de synthétiser de l’ADN à partir de l’ARN (ce que l’on appelle la rétrotranscription). Le dogme central de la biologie moléculaire est bousculé, ce qui est très mal pris dans un premier temps, avant que ce processus ne soit vérifié et accepté)

Ces injections laissent beaucoup trop d’incertitudes sur la fiabilité dans le temps et constituent un saut dans l’inconnu génétique et sanitaire.

Les effets secondaires consécutifs à ces « vaccins » sont de loin les plus  dangereux et les plus nombreux de  toute l’histoire de la vaccination. cf données CDC     , VAERS

 

Le livre se poursuit par une quarantaine de références à des articles scientifiques et des médias qui justifient le combat mené par ces révoltés devant la réalité des faits scientifiques observés.

Sur ce  site, j’ai déjà publié plusieurs articles sur l’origine du SARS Cov 2, les manifestations locales contre le pass sanitaire avec chaque fois des rappels sur les doutes qui résultent des décisions prises par les autorités de santé. Ils sont consultables dans la catégorie des articles relatifs à la santé – cf

Pour aller plus loin, après HOLD ON et HOLD UP  voici le film HOLD OUT 

Et pour terminer malgré tout,  en chanson …

« DANSER ENCORE » – Flashmob – Gare du Nord – 4 Mars 2021

 

MON DOCUMENTAIRE SUR LES SOIGNANTS SUSPENDUS

par Fabien Moine

Un lien vers le site  soignants-suspendus.fr

 

 

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