Ônie 96 Harmô – Les jeux de l’Amour et sa suprématie révélée

Expression de l’auteur sur son chemin de vie :

Pendant une période de réveil intempestif, après avoir pris conscience de notre position face au monde trouble dans lequel nous-nous sommes intégrés, et après avoir vécu une NDE (near death experience, ou EMI, expérience de mort imminente), qui a fait que je me suis retrouvé hors de mon corps lors d’une opération chirurgicale bénigne, où je fus projeté dans l’Absolu, ou l’Aïn soph, j’ai commencé à retrouver mes origines vibratoires, ou plus clairement, la conscience de ce que je pouvais être et ne pas être.

Ce que j’ai perçu sous cette forme, lors de cette mort, fut le support nécessaire pour équilibrer ma conscience, pour que je comprenne que cela était advenu ainsi, afin que je puisse me repositionner dans cette conscience à chaque instant de troubles terrestres ou de doutes. Je me suis retrouvé, lors de cette expérience, dans un état que le corps humain ne pourrait faire ressentir, ni même aucun élément constituant les outils de matières de notre monde limité. J’étais confortablement installé dans une forme de non forme. Seule ma conscience était présente, je n’avais pas de corps perceptible, pas de torsion de membres, de ce que l’on peut avoir dans ce corps de chaire qui nous enveloppe et nous est propre, aucune tension de souffrances, propre à celles que l’on peut engrammer tout au long de nos vie, qui s’instaurent avec les multitudes d’événements que l’on croise sur nos chemins. Si l’on devait se représenter la chose de manière matérielle, je pourrais juste dire que j’étais dans un énorme marshmallow tout tendre, dont la substance se rapprocherait au plus près de la soie, ou d’une matière dont la douceur n’a pas d’égale. Je baignais dans une substance, ou un fluide sans perception de chaud ou de froid, juste une caresse permanente, telle celle de la mère aimante qui cajole ses petits. Autour de moi ne persistait qu’Amour, rien de plus, rien de moins, un Amour dont le mot en lui-même est trop faible pour en exprimer la force et la volupté. Il n’y a pas de mot, j’essaie tant bien que mal de l’expliquer, lorsque j’y suis amené à retranscrire ce que j’ai vécu et perçu, mais cela m’est impossible, je ne puis qu’en faire cette forme allégorique incertaine. Si je pouvais faire ressentir cela autour de moi, tous les Êtres qui m’entourent lâcheraient, dans l’instant, toutes les choses auxquelles ils sont attachés dans ce monde, pour espérer retourner sous cette forme merveilleuse. Autour de moi, avec ma vision que j’avais, qui ne ressemblait plus du tout à celle de mes yeux de chaire, j’observais mon entourage avec légèreté. Il n’y avait pas de formes conceptuelles, seules au loin, au plus profond que je pouvaits discerner, se trouvaient des étoiles dont l’éclat diffère grandement de notre vision. Je baignais dans ce fluide sombre rempli d’allégresse, plus rien n’avait d’importance – je sais aujourd’hui ce qu’est la Lumière Véritable, elle n’est pas Lumière écarlate, que l’on nomme reflétée, comme nous pouvons la percevoir, mais elle est imperceptible dans son Essence qui est Amour, c’est une Lumière vibrale sombre qui constitue tout le créé -, j’étais alors en paix permanente, dans une joie sans fondement, sans recherche, sans désir, seule la beauté de l’instant était utile à mon existence. Que cherche de plus lorsque l’on est dans l’Amour en permanence ? Que recherchons-nous sur terre continuellement à nous procurer dans les plaisirs de nos vies, en nous réjouissant de nos acquisitions ou de nos rencontres ? Nous cherchons cela, tout simplement, on cherche à retrouver cette forme, cet Amour qui est l’origine de nos origines. Puis ce fut le douloureux retour dans cette matière, les infirmières s’affairaient à essayer de me ramener à la vie, dans ce corps de chaire. Mais quelle lourdeur que ce corps, avec ses souffrances et ses distorsions organiques. Si on m’en avait laissé la possibilité, je serais retourné sans hésiter en cet état primordial, là où nul inconvénient ne peut interférer sur l’existence de la conscience.

Par la suite, après quelques années, il m’a fallu très peu de temps et de lecture pour entrevoir ce qui se déroulait devant moi avec logique. Il ne me fallut pas trente-trois ans pour commencer à rédiger quelques lignes qui découlaient d’une forme régulière, dans laquelle je n’avais nul besoin de recourir à mon mental analytique. Mon mental n’eut de manifestation propre que lorsque j’eus fini de rédiger mes pages, en proportion à sa nécessité mécanique, de par la condition de son conditionnement de machine fonctionnant par automatisme. L’écriture de ces quelques textes me vint sans aucune difficulté, de manière à me faire comprendre que, je n’avais pas à me soucier d’une quelconque instabilité de ces textes. Ce fut fort simple, et de manière toujours très incertaine et décalée dans le temps.

Au fil de mes découvertes, et après avoir fait de nombreuses chroniques, il me vint à l’esprit qu’il serait appréciable que je puisse regrouper tout ceci sur un support homogène. Mais je n’étais guère favorable à une telle chose, tout au moins, mon Ego n’y était pas très disposé. En effet, tout au long de ma vie, j’ai toujours éprouvé une profonde hantise pour des lectures de toutes natures, tout ce qui pouvait toucher de près ou de loin à la littérature m’était profondément désagréable, je ne pouvais y adhérer. De même que me voir rédiger de longues lignes de manuscrit, je n’aurais jamais, au grand jamais, songé m’atteler à une telle tâche. Bien que je sois épaulé, par des sources dont je n’avais aucune notion de la proportion ni des caractéristiques, qui me portaient à m’adonner à l’exercice de la jonglerie de la plume, dans l’art de l’écriture, je me suis laissé guidé par l’entraîneur spirituel, qui me permettait de ne pas même laisser transparaître de doute sur ce que j’exerçais en ces instants. Je me suis vu me laisser guider avec aisance tout au long des pages qui défilaient, devant mon étonnement de se voir s’agencer cet ensemble épars(1) mais riche de nature, dont la structure chronologique fut tellement régulière, que je ne pouvais qu’être dans la certitude que toutes les synchronicités, qui s’offraient à moi, ne demandaient aucune réflexion du mental. Durant une période de sept mois j’ai déterminé et agencé les textes, restant continuellement étonné de constater la mise en mouvement de cette fleurs aux blanches pétales, tel le camélia, d’une manière si délicate et si limpide. Ce confort m’a permis de bien discerner ce qui me portait à faire tout ceci, l’Amour Éternel était la substance qui abreuvait ma condition de mise en forme, je ne pouvais qu’être rassasié à satiété(2). Ainsi l’Amour fut le support qui me guida à offrir de mon essence, devrais-je dire raffinée, qui m’entraînait à donner une touche aromale(3) aux textes, sur lesquels ma présence apposa sa délicieuse marque encensée(4).

Pour dire vrai et exprimer ma stature en toute franchise, lorsque j’eus finalisé l’ensemble de ce manuscrit, j’étais dans une position de refus, mon Ego ne supportait pas les circonstances qui se faisaient s’ouvrir un champ des possibles devant moi. Le mental m’a suggéré, à de nombreuses reprises, que m’investir dans cette direction ne semblait pas être de bon augure, ni même une chose favorable. À de nombreuses reprises la même question traversa mon esprit : « Dois-je réellement me lancer à publier ce livre, à le faire éditer, afin d’en faire un support utile pour ceux qui m’accompagnent sur cette sphère, sur cette merveilleuse terre ? ».

Un jour pas fait comme un autre, alors, je prie la décision de lancer la machine des possibles, qui saurait être la seule vertu me permettant de valider ce choix, pour mon mental. Car mon cœur, lui, ne demandait pas cette réflexion, du fait de sa régulation de vibration en adéquation avec l’agencement de tout ceci. Lui, mon cœur, abreuvé par son essence, n’avait aucun doute sur cette mesure, car il était légèrement en concordance avec cette situation. Je me suis alors lancé à envoyer à l’envolée le manuscrit dans seulement deux Maisons d’Éditions, sans avoir aucune notion de la position littéraire de celles-ci, et sans trop savoir ce qu’il se passerait. Je me disais que cela se ferait au petit bonheur la chance. Mais cela ne résultait pas vraiment d’une forme de chance, mais plutôt d’une logique dont je ne percevais pas alors la note subtile. En effet, la guidance qui m’accompagne, fait tout pour se faire se mettre en mouvement toute cette ravissante aventure que je vis depuis son commencement. La majesté de cette situation m’a été favorable à chaque instant et, comme par enchantement, alors que je savais pertinemment que les comités de lecture, chez les Éditions, mettaient, en tout et pour tout, entre trois semaines, et jusqu’à des fois plusieurs mois, pour lire un manuscrit et en donner une réponse favorable ou non, avec étonnement, je me suis vu recevoir une réponse au bout d’à peine deux semaines et demi, ce qui me scotcha dans mon siège. J’étais soufflé d’avoir reçu ce courrier des Éditions Baudelaire, qui m’avaient envoyé instantanément trois contrats à signer, accompagnant ceux-ci d’une lettre stipulant le plaisir qu’ils avaient à me transmettre ceci, et la réjouissance qu’ils auraient de pouvoir partager cela avec moi.

Lorsque l’on se réfère à Baudelaire, on se réfère à une Âme qui excelle dans la justesse des choses, cet auteur était l’un des écrivains poètes qui fut un virtuose de la plume, et avec laquelle il exprima éternellement la justesse de l’équilibre naturel et universel. Que demander de plus que d’être mis en relation avec cette essence si délicate. Ces Éditions ne pouvaient être que les fondations en parfaite harmonie avec celle de mes écrits. Il n’y avait pas à chercher à comprendre ce qui se dévoilait devant moi, cette rencontre était toute déterminée et d’une toute radieuse légèreté.

Ainsi fait, comment aurais-je pu douter une seule seconde, que de m’engager sur ce chemin qui me semblait à mille lieux de ce que je pouvais envisager, pour ce manuscrit et sur moi-même, puisse être une erreur d’appréciation. Je dis moi, car il m’est demandé de m’exprimer sur mon ressenti. Mais en réalité, je ne me sens pas d’être plus à déclamer qu’autre chose. Je ne suis, tout au plus, que le fruit d’une continuité de la conscience collective humaine. Celle-là même qui évolue dans une émancipation de conscience durant ses multiples pérégrinations(5). J’ai toujours rejeté cette notion de notoriété qui peut être recherchée, que beaucoup cherchent à mettre en forme sur leur personnalité, je ne veux surtout pas être connu et n’ai jamais cherché à l’être. Cette mise en mouvement n’est pas d’utilité de me représenter moi-même, mais de partager ce qui vibre en moi, transmettre ce que j’ai reçu à toutes celles et ceux qui m’entourent, dont je fais parti.

Lorsque les conditions se rendent sine qua none, et permettent aux substances créatrices de se fondre dans un courant, qui nous porte à aller expérimenter de telles choses, on ne peut que s’incliner devant la prestance et la majesté de ce qui se déroule sous nos yeux écarquillés. L’Univers nous donne à comprendre que, juste en lui faisant entièrement confiance, nous n’avons guère à nous perturber l’esprit, à savoir si nous sommes dans la justesse ou dans l’erreur, car il nous place toujours dans la voie qui nous sied(6). Alors autant se laisser aller flotter dans ce bain de réjouissance, là où se manifeste la douceur du velouté de l’Amour indicible(7).

1. Éparse : Éparpillé, répandu ça et là.
2. Satiété : État de quelqu’un qui est complètement rassasié.
3. Aromal : Qui est plein d’arômes, ou qui provient d’arômes.
4. Encenser : Honorer quelque chose ou quelqu’un en agitant un encensoir devant lui, dont l’encens qui y brûle l’accompagne de son arôme.
5. Pérégrinations : Aventures et voyages nombreux et continus.
6. Seoir : Siérait : Convenir, être adapté, être d’usage, être conforme à une nécessité ; Aller bien à quelqu’un, convenir à sa personne ; Pour exemple : Un monument qui sied à la nature.
7. Indicible : Ce que l’on ne peut exprimer.

Présentation générale de ce livre :

L’existence nous fait découvrir de belles révélations tout au long de nos chemins de vies, et cela nous amène curieusement à mieux nous découvrir, à admettre nos capacités et nos limitations. Alors on cherche certaines fois à en découvrir un peu plus sur le vécu que l’on exerce, sans trop comprendre la profondeur de ce qu’il advient en nous et autour de nous.

Il est certes clair, comme cela peut l’être pour l’ADN, qu’il nous manque l’expression des chaînons inconnus dans nos sciences et nos philosophies, ou encore dans nos dogmes en ce monde. Nous cherchons inlassablement à reconstituer l’origine de la souche de cette existence. Perdu dans nos réflexions mentales, on en oublie que certaines fois la simplicité peut s’offrir délicatement à nous, nous permettant, en un clin d’œil, d’entre-apercevoir la réalité qui nous entour, et sous le joug(1) de laquelle nous pratiquons de nombreuses gymnastiques, celles qui nous poussent à essayer de comprendre et mieux discerner cet ensemble complexe généré, alors que la compréhension du mental n’est pas la voie idéale, semblerait-il. Beaucoup de personnes, comme moi-même, avons vécu des troubles de toutes natures, qui se manifestaient bien plus pour nous amener à admettre qu’il nous manquait quelque chose, plutôt que juste pour intervenir dans nos vies, influent et induisant en nous les quelques troubles dommageables.

La nature de ces événements ne découle pas de ce que l’on pourrait prétendre, ce dont le mental nous porte quotidiennement à analyser, elle résulte bien au contraire d’une logique subtile de l’expression de notre réalité. L’Amour nous ramène à cette réalité en prononçant sa suprématie sur nous, en nous poussant à admettre sa force exceptionnelle qui dépasse l’entendement.

Ainsi, c’est de par mon chemin sinueux que j’ai parcouru, lors de cette existence, comme peuvent l’exercer chacun d’entre nous, que je fus amené à réaliser et à comprendre, à la suite de fortes pressions émotionnelles et psychiques, induites par les perturbations de ce monde, et par des personnes décalées de celui-ci, que le tout n’était pas dans ce que l’on pouvait percevoir de nos simples sens restreins. Il nous est loisible d’aller bien au-delà de ces simples perceptions, afin de découvrir qu’il y a bien plus a découvrir autour de nous, mais surtout en nous, au plus profond que l’on puisse aller, et surtout là où on ne songerait jamais à aller, pour comprendre l’ampleur de l’ensemble homogène qui nous dirige.

Ainsi ce guide de conscience, n’est autre qu’un point de repère nous permettant d’aller dans ces profondeurs de la réflexion qui nous incombe. Il est le corollaire(2) de la répercutions de mon propre vécu, puis de celui de ceux qui m’entoure, c’est-à-dire de vous et de ceux qui nous entourent. J’ai été amené à étudier l’Être humain dans sa nature psychologique et émotionnelle, au plus large de ces termes, dans tous les cadres de manifestation, dans toutes ses natures et expressions, et ceci afin de comprendre quel sont les mécanismes et les engrenages, qui le font se positionner dans une instabilité de vie, comparé à la réalité de la nature et de l’Univers. Après cette profonde étude, et après avoir subi la violence de l’émanation de l’expression dégradante des Êtres, j’ai été guidé pour réaliser ces textes, en vue d’apporter, à tout ceux qui le souhaitent, une lanterne de prise de conscience sur ce qu’est cette énergie qui nous dirige, afin d’offrir une main bienveillante sur notre route.

Nous trouverons, dans ce voyage qui nous fait cheminer au travers de ces lignes, une multitude d’éléments constituant nos vies et notre façon de faire. Nous y rechercherons la nature brute et originelle de l’Amour, et nous ré-ouvrirons notre cœur à sa vérité immuable(3) et infinie. Ce voyage de conscience est organisé dans une chronologie, nous permettant de passer à des stades de palier de conscience et d’ouverture de cœur. Il nous invite à redécouvrir les substances qui résident en nous, et dont nous avons perdu la notion au fil des temps. Son parcours nous fera passer par 7 Chapitres, dont les constituants sont composées de plusieurs Séquences de consciences (même de réflexions), et ceux-ci sont reliés aux énergies corporelles qui nous animent, et dont on ne peut percevoir la manifestation, si l’on a pas conscience de leur existence en nous. Ainsi ces Chapitres sont liés à l’allumage des 7 lampes (ou chakras, roues en sanskrit), qui se font éveiller des choses en nous qu’on ne songeait pas voir naître, ou renaître. Et leurs Séquences sont la résultante des outils utiles à l’exercice de cette conscientisation, qu’il nous est offert d’apprécier à sa juste valeur, suivant nos filtres personnels.

Je nous invite alors à nous laisser découvrir ce jeu de lumière sur la piste de l’émancipation du cœur, là où j’eus laissé mes empruntes lors de mes pérégrinations(4) initiatiques, et où les vôtres ne demandent qu’à se manifester et à s’inscrire au côté des miennes. Vous comme moi sommes invités gracieusement à retrouver nos origines primordiales, et ceci afin de pouvoir recadrer le décalage auquel nous avons participé en ce monde. La main bienveillante et salvatrice nous est tendue pour nous redonner la force de vie, la joie et la paix intérieur, dans l’espoir de faire monter nos consciences à un niveau plus que supérieur, affinées dans une gamme subtile et délicate, et afin de réellement devenir humain, en vue de revenir à notre vraie nature d’origine qui nous unie, laissant alors s’apaiser la bête qui se niche en nous, en lui offrant une retraite bien méritée.

Alors, chers amours que vous êtes, je vous convie à vous laisser bercer par cette lumière qui est vôtre, et à la laisser vous parcourir, telle en est la vérité de son existence, celle qui vous fera apprécier le foyer dans lequel elle doit s’émanciper avec légèreté. Et ce foyer n’est autre que vous, et la fleur délicate qui réside au fond de votre cœur.

(1) Joug : Se dit d’une relation de domination vécue entre personnes où entre les choses.
(2) Corollaire : La conséquence d’un fait relevant de la manifestation ou de l’expression d’un autre fait.
(3) Immuable : Qui ne change pas.
(4) Pérégrination : De nombreux voyages.

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