selon Wikipédia :
Le champ magnétique terrestre est un immense champ magnétique qui entoure la Terre de manière non circulaire.
Le champ magnétique terrestre peut être vu comme celui d’un aimant droit.
Le champ magnétique terrestre est engendré par les mouvements du noyau métallique liquide des couches profondes de la Terre. Selon les études de John Tarduno de l’Université de Rochester (États-Unis), la Terre possédait déjà un champ magnétique il y a 3,45 milliards d’années1.
Description
Le champ magnétique terrestre peut être comparé, en première approximation, à celui d’un aimant droit (ou d’un dipôle magnétique, ou d’une bobine plate parcourue par un courant). Le point central de cet aimant n’est pas exactement au centre de la Terre, il s’en trouve à quelques centaines de kilomètres.
La théorie du potentiel décrit, à partir de l’équation de Laplace, qu’à cet aimant droit se superposent en second ordre un quadripôle, au troisième ordre un octopôle, etc., jusqu’à l’infini. Cette décomposition dite en harmoniques sphériques admet des coefficients qui pondèrent l’importance à attribuer à chaque aimant. Le premier à avoir mesuré leur valeur est Gauss à partir d’un maillage d’observatoires magnétiques répartis autour de la Terre, puis d’en tirer des études statistiques.
D’autres planètes du système solaire possèdent un champ magnétique : Mercure, Saturne, Uranus, Neptune et surtout Jupiter. Le Soleil lui-même en possède un.
Bien que les aimants aient été connus depuis l’Antiquité, ce sont les Chinois qui, vers l’an 1000-1100 les utilisèrent pour s’orienter à l’aide de la boussole. La relation entre les aimants et le champ magnétique terrestre fut découverte en 1600, par William Gilbert, un physicien anglais et médecin de la reine Élisabeth Ire qui publie en 1600 de Magno Magnete Tellure (Du Grand Aimant de la Terre). Cette théorie est la première concernant des caractéristiques globales de la Terre, avant la gravité d’Isaac Newton. Il démontra comment une boussole placée à la surface d’une boule magnétisée (la « Terrella ») indique toujours le même point, comme elle le fait sur la Terre.
Notion de pôle
Le dipôle terrestre
L’ensemble des lignes de champ magnétique de la Terre situées au-dessus de l’ionosphère, soit à plus de 1 000 km, est appelé magnétosphère. L’influence du champ magnétique terrestre se fait sentir à plusieurs dizaines de milliers de kilomètres.
Le pôle Nord magnétique terrestre est en réalité un pôle de magnétisme « sud » qui attire le pôle « nord » de l’aimant que constitue l’aiguille de la boussole. Cette erreur historique d’appellation conventionnelle des pôles de magnétisme nord sera difficile à rectifier ; noter sur la figure que le pôle de magnétisme nord de l’« aimant terrestre » pointe vers le sud géographique.
L’axe géomagnétique, passant par les deux pôles magnétiques, fait un angle de 11,5° par rapport à l’axe de rotation de la Terre. La dernière mesure d’avril 2007 par le projet « Poly-Artique » situe le pôle Nord magnétique (Nm) à une latitude de 83.95°N et une longitude de 121.02°O (83°57′00″N 121°01′12″O )2. Soit étant situé à 673 km du pôle Nord géographique (Ng) et ayant une vitesse moyenne de déplacement de 55km/an (soit une moyenne d’environ 150m/jour ou 6m/h). À l’été 2010, il a été estimé qu’il n’était plus qu’à 550 km du pôle Nord géographique. En outre la position du pôle magnétique varie au cours de la journée, se déplaçant ainsi de plusieurs dizaines de km autour de sa position moyenne.
Le pôle Sud magnétique, quant à lui, se trouve au large de la Terre Adélie, dans la mer d’Urville, à 65° S et 138°E.
Position des pôles magnétiques
Pôle Nord magnétique3 (2001) 81.3, -110.8 (2004) 82.3, -113.4 (2005) 82.7, -114.4 (2010) 85, -132.6
Pôle Sud magnétique4 (1998) -64.6, 138.5 (2004) -63.5, 138 (2005) -63.1, 137.5 (2010) -64.4, 137.3
Propriétés du champ magnétique
Les orages magnétiques peuvent perturber le champ magnétique terrestre en faisant varier l’intensité de la composante horizontale B0 (voir paragraphe ci-bas pour la signification de B0). De plus, les vents solaires déforment le champ magnétique terrestre. Côté jour, il est aplati et du côté nuit, il s’étire sur une dizaine de rayons terrestres.
La valeur de la densité de flux du champ (induction) magnétique est exprimée en teslas (nom de l’unité dans le Système International d’unités), en l’honneur de Nikola Tesla. Actuellement, elle est de l’ordre de 47 μT au centre de la France. L’intensité d’un champ magnétique (aimantation) s’exprime en A/m.
L’archéomagnétisme, fondé sur l’étude des traces de champ magnétique fixées dans les objets archéologiques (briques, céramiques, etc.), et le paléomagnétisme, fondé plutôt sur les roches, permettent de comprendre l’évolution du géomagnétisme au fil du temps ; en datant les inversions de polarité magnétique au travers des âges, par exemple.
Un bouclier protecteur pour la Vie
Le champ magnétique terrestre joue un rôle essentiel dans le développement de la vie sur Terre, en déviant les particules mortelles du vent solaire formant ainsi les aurores boréales et australes. Les scientifiques observent toutefois une diminution du champ magnétique terrestre, l’anomalie magnétique de l’Atlantique sud en étant le signe le plus spectaculaire6.
Lorsque le noyau se sera refroidi et solidifié (dans quelques milliards d’années) et qu’en conséquence le champ magnétique aura disparu, il est probable que les formes de vie existantes ne pourront plus subsister. Ces conditions sont celles qui règnent aujourd’hui sur la Lune et Mars.
Un des moyens de guidage d’animaux migrateurs
De nombreux animaux grands migrateurs terrestres (ex : oiseaux) ou aquatiques (ex : tortues marines) semblent dotés d’une perception fine du champ magnétique terrestres, même si d’autres sens interviennent lors des migrations. Par exemple les tortues caouanne sont sensibles à la latitudeen fonction du champ magnétique terrestre et de son inclinaison7. Ainsi de très jeunes tortues de cette espèce placées, peu après leur éclosion, en bassin reproduisant des conditions de champ magnétique d’autres régions (Porto Rico et Cap-vert, situés sur leur route migratoire habituelle à la même latitude (20 ° N), mais à des longitudes différentes) se sont rapidement orientées dans la direction qu’elle prendraient dans cet environnement (respectivement vers le NE et vers le SE)7.
Notes et références
- ↑ Institut polaire français Paul-Emile Victor (IPEV), « La dérive du pôle Nord magnétique [archive] ».
- ↑ Geomagnetism, North Magnetic Pole [archive]. Natural Resources Canada, 2005-03-13.
- ↑ South Magnetic Pole [archive]. Commonwealth of Australia, Australian Antarctic Division, 2002.
- ↑ (en) Jonathan Sherwood, « Oldest Measurement of Earth’s Magnetic Field Reveals History of Battle Between Sun and Earth for Our Atmosphere [archive] », 2010. Consulté le 8 mars 2010
- ↑ Cnrs [archive]
- ↑ a et b Nathan Putman et al. (Université de Caroline du Nord) ; Current Biology, vol 21, pp 463-466, 2011
l’inversion des pôles magnétiques
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le point zero et la résonance de Schumann
Les résonances de Schumann sont un ensemble de pics spectraux dans le domaine d’extrêmement basse fréquence (3 à 30 Hz) du champ électromagnétique terrestre. Ces résonances globales dans la cavité formée par la surface de la Terre et l’ionosphère, qui fonctionne comme un guide d’onde, sont excitées par les éclairs. Le mode principal a une longueur d’onde égale à la circonférence de la planète et une fréquence de 7,8 Hz. Sont présentes, en plus de la fondamentale à 7,8 Hz, des harmoniques à 14,3 Hz, 20,8 Hz, 27,3 Hz et 33,8 Hz. Ces valeurs présentent une légère excursion de fréquence, précisées dans la page originale.
Elles sont nommées d’après le physicien allemand Winfried Otto Schumann qui les prédit dans les années 1950. Elles furent observées dans les années 1960.
La prédiction des résonances de Schumann est attribuée au physicien allemand Winfried Otto Schumann qui en avait anticipé l’existence dans les années 19501,2, mais il fallut attendre une décennie pour qu’elles soient mesurées1,3,4.George Francis Fitzgerald (en 1893) et Nikola Tesla (en 1900) avaient déjà émis l’idée que la cavité surface-ionosphère puisse servir de guide d’onde dont ils avaient calculé l’ordre de grandeur du mode principal et émis l’idée que les oragespuissent exciter la résonance1.Prédiction et observation
Théorie
Dans l’hypothèse d’une ionosphère et d’une surface terrestre de conductivité électrique infinie, les résonances vérifient la formule :
où
- c est la vitesse de la lumière ;
- RT est le rayon de la Terre ;
- et n l’ordre de l’harmonique5.
En raison de la conductivité finie de la Terre et de l’ionosphère, les pics se situent à une fréquence plus basse que celle qui est prédite par la théorie1 et sont plus écartés sur le spectre électromagnétique. De plus, des asymétries sont liées à l’alternance jour–nuit, à la variation longitudinale du champ magnétique terrestre, à des perturbations ionosphériques et à l’absorption par les calottes polaires.
Références↑
- ↑ (de) W. O. Schumann, « Über die Dämpfung der elektromagnetischen Eigenschwingnugen des Systems Erde – Luft – Ionosphäre » dans Zeitschrift und Naturforschung, vol. 7a (1952), p. 250-252
- ↑ (en) M. Balser et C. Wagner, « Observations of earth-ionosphere cavity resonances », dans Nature, vol. 638 (1960), p. 641
- ↑ (en) M. Balser et C. Wagner, « On frequency variations of the earth-ionosphere cavity modes », in J.G.R, vol. 67 (1962), p. 4081-4083
- ↑ (en) Kristian Schlegel et Martin Füllekrug, 50 years of Schumann Resonance, traduction d’un article paru dans Physik in unserer Zeit, vol. 33 n° 6 (2002), p. 256-26 [lire en ligne [archive]
LA RESONANCE DE SCHUMANN
Où le point Zéro
La Terre se conduit comme un énorme circuit électrique. L’atmosphère est actuellement un fragile conducteur et si elle n’existait pas entre les sources de charges, il existerai une charge électrique qui pourrait diffuser des éclairs énormes toutes les dix minutes. Il y a une « cavité » définie entre la surface de la Terre et le dernier rempart de la Ionosphère à 55 kilomètres de distance. A un moment, la charge totale se trouvant dans la cavité est de 500 000 Coulombs. Il y a un courant vertical entre le sol et la Ionosphère de 1-3×10 puissance 1-12 ampères par mètre carré. La résonance de l’atmosphère est de 200 Ohms . Le voltage potentiel est 200 000 Volts. Il y a environ 1000 tempêtes avec éclairs qui auraient lieu tout autour de la Terre. Chacune d’entre elles produit 5 à 1 ampère et cela est collectivement compté (mesuré) par le courant modérateur électromagnétique terrestre. |
La résonance Schumann est quasiment comme une vague électrique, électromagnétique immobile parmi les autres vagues électromagnétiques de la Cavité. Comme les vagues d’équinoxes du printemps qui ne sont pas présentes tout le temps mais qui ont été suffisamment élevées pour être observées. Ces vagues ne sont pas causées par rien d’intérieur à la Terre, sa croûte ou son cœur. Il semble y avoir un rapport avec l’activité électrique de l’atmosphère. Particulièrement au moment d’intenses activités de foudre. Les vagues se produisent sur plusieurs fréquences entre 6 et 50 cycles par seconde. Explicitement 7,8 ; 14, 20, 26, 33, 39 et 45 Hertz avec une variation par jour de 0,5 Hertz. Aussi longtemps que les propriétés de la cavité électromagnétique de la Terre resteront les mêmes, les fréquences resteront les mêmes. Vraisemblablement il y a des charges dues aux flux Solaires qui font changer la Ionosphère terrestre tous les 11 ans de cycle d’activité solaire. La résonance Schumann fluctue alors entre 2000 et 2200 Unités de mesures. Disons que l’Atmosphère de la Terre transporte une charge, un courant, un voltage, il n’est donc pas surprenant d’y trouver quelques charges électromagnétiques ! Les propriétés résonantes de cette cavité magnétique Terrestre furent pour la première fois découvertes par le physicien allemand W.O Schumann entre 1952 et 1957 et détectée réellement par Schumann et Koenig en 1954. |
La première représentation spectrale de ce phénomène fut réalisée par Basler et Wagner en 1960. Davantage de recherches furent conduites dans les 20 dernières années par le département de recherche de la Navy qui a enquêté sur des fréquences extrêmement basses, pour les communications avec les sous-marins. Pour plus d’information, voir « le manuel de l’électrodynamique atmosphérique. Volume 1. » de Hans Volland.1995 publiée par le CRC Press. Le chapitre 11 est presque entièrement consacré à la résonance Schumann et a été rédigé en collaboration avec David Campbell de l’institut géophysique de l’Université d’Alaska a Fairbanks.A K 99775. Il y a aussi une histoire de cette recherche et une bibliographie étendue. |
Le temps va paraître de plus en plus rapide au fur et à mesure que nous approcherons du point zéro. 24 heures d’un jour sont actuellement de 16 heures effectives, mais cela va encore augmenter. Souvenez-vous que la Résonance Schumann ( battement de cœur de la Terre Mère ) était de 7,8 cycles depuis des milliers d’années. Mais que cela a changé depuis 1980, d’abord lentement, puis beaucoup plus vite depuis 1997. Actuellement la Terre atteint 12 cycles ( 12 Hz ) et s’arrêtera à 13 cycles ( d’où la symbolique du chiffre 13 ). Le point zéro ( ou le changement « shift » des âges), période qui fut prédite par les anciens peuples depuis des centaines d’années va se réaliser. Il y a eu beaucoup de shifts incluant celui qui nous préoccupe, mais tous n’ont pas été aussi sévères que celui-là. Shifts qui arrivent toujours chaques 13000 ans, soit la moitié de 26000 qui équivaut à une procession d’équinoxes. Le point zéro ou retournement des pôles magnétiques arrivera probablement sous peu, dans les toutes prochaines années. Il pourrait y avoir synchronicité avec le quatrième cycle de biorythme de la Terre qui arrive tous les 20 ans au 12 Août.
Il est dit qu’après le point zéro, le Soleil se lèvera à L’Ouest et se couchera à L’Est, approximativement. L’existence de ces changements dans le passé qui ont été retranscrits dans les rapports écrits des anciens, ( notament les égyptiens ) ne peut être mise en doute. Le lancement du point zéro nous introduira probablement dans la quatrième dimension. Beaucoup de technologies que nous connaissons, cesseront d’être opérationnelles. Les possibles exceptions pourraient être les technologies fondées sur les énergies libres déjà développées par certains scientifiques. Notre corps physique est en plein changement et le sera encore d’avantage plus nous approcherons du point zéro. Notre ADN est gradué sur 12 graduations, nous allons en franchir une très bientôt. Une nouvelle lumière corporelle est créée. Nous devenons plus intuitifs. Le Calendrier Maya a prédit les changements qui arrivent maintenant. Ils disaient que nous irions au-delà des technologies et que nous reviendrions aux cycles naturels de la Nature et de l’Univers. Vers 2012 nou |
pour aller sur le site de Gregg Braden
Gregg Braden est reconnu à l’échelle internationale à titre de pionnier des liens entre la science et la spiritualité.Après une carrière réussie de géologue informaticien pour Phillips Petroleum pendant la crise énergétique des années 70, il a été concepteur principal de systèmes informatiques auprès de Martin Marietta Defense Systems, au cours des dernières années de la guerre froide.
En 1991, il est devenu premier directeur technique pour Cisco Systems, où il a vu au développement de l’équipe de soutien mondial qui assure la fiabilité du réseau Internet actuel.
Depuis plus de vingt-cinq ans, Gregg parcourt des villages de haute montagne, des monastères isolés et se penche sur des textes oubliés pour en dévoiler les secrets éternels. Son travail est présenté aux chaînes History Channel,Discovery Channel, Sci Fi Channel et NBC.
À ce jour, les découvertes de Gregg ont donné lieu à la publication de livres qui ont grandement participé à l’évolution d’anciens paradigmes. Citons des ouvrages tels que L’Effet Isaïe, La Divine Matrice, La guérison spontanée des croyancesainsi que son dernier livre, Le Temps fractal, qui s’est classé en cinquième position au palmarès du New York Times deux semaines seulement après sa parution!
L’œuvre de Gregg est publiée en 17 langues dans 33 pays. Elle nous montre de manière incontournable que la clé de notre avenir réside dans la sagesse de notre passé.