01-Règne animal – 18 août 2016
de Jean-Baptiste Del Amo (Auteur)

Au cours du XXe siècle, Règne animal retrace, en deux époques, l’histoire d’une exploitation familiale vouée à devenir un élevage porcin. Dans cet environnement dominé par l’omniprésence des animaux, cinq générations traversent le cataclysme d’une guerre, les désastres économiques et le surgissement de la violence industrielle, reflet d’une violence ancestrale. Seuls territoires d’enchantement, l’enfance, celle d’Eléonore, la matriarche, celle de Jérôme, le dernier de la lignée et l’incorruptible liberté des bêtes, parviendront-elles à former un rempart contre la folie des hommes ? Règne animal est un grand roman sur la dérive d’une humanité acharnée à dominer la nature, et qui dans ce combat sans pitié révèle toute sa sauvagerie et toute sa misère. « Des images lui reviennent, surgies d’une mémoire atavique : des plaines fourragères et sauvages, des souilles établies dans les fougères, au coeur de forêts primitives, des rivières indomptables aux flots desquelles il s’abreuve, des meutes de loups qui menacent, une harde innombrable, dont il fait partie, et avec laquelle il chemine. Puis, se superposent les voix des hommes, les encouragements et les cris, les coups assenés sur le groin, dans les flancs, sur la croupe, leurs mains qui l’empoignent par l’oreille et la tordent, leurs mains qui déversent la nourriture dans l’auge, leurs mains qui font couler l’eau, leurs mains qui le guident vers la truie immobile, saisissent son sexe qui tâtonne et le guident. Enfin, le visage ovale et redoutable des hommes qui se penchent par-dessus les barrières des enclos et décident du jour et de la nuit ».
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1 -Lettre ouverte aux animaux (et à ceux qui les aiment) – 24 mai 2017
de Frédéric Lenoir (Auteur)

« Nous assistons probablement, et je le souhaite de tout coeur, au passage à un stade éthique supérieur où la pensée humaniste s’émancipe de son cadre anthropocentrique pour s’étendre à tous les êtres sensibles qui peuplent la Terre. Dès lors, faire preuve d’“humanité” ne signifie plus simplement respecter les autres êtres humains, mais tout être vivant, selon son degré de sensibilité et de conscience. La vie s’est exprimée sur Terre à travers une foisonnante diversité.
Puisque l’être humain est aujourd’hui l’espèce la plus consciente et la plus puissante, puisse-t-il utiliser ses forces non plus pour exploiter et détruire ces formes de vie, mais pour les protéger et les servir. C’est pour moi notre plus belle vocation : protecteurs et serviteurs du monde. »
Frédéric Lenoir
Puisque l’être humain est aujourd’hui l’espèce la plus consciente et la plus puissante, puisse-t-il utiliser ses forces non plus pour exploiter et détruire ces formes de vie, mais pour les protéger et les servir. C’est pour moi notre plus belle vocation : protecteurs et serviteurs du monde. »
Frédéric Lenoir